FORMATION INITIALE DES MAÎTRES - …stages.scedu.umontreal.ca/...fiches_accompagnement.pdf · ©2008-2009 Richard Angeloro Fiches d’élaboration d’un e-portfolio professionnel

Université de Montréal

Faculté des sciences de l’éducation FORMATION INITIALE DES MAÎTRES

LE E-PORTFOLIO PROFESSIONNEL un outil de formation

Fiches d’accompagnement

Richard Angeloro

2009

Conception et rédaction : Richard Angeloro Révision linguistique : Claudine Blain

Fiche 1 : La photo d’accueil ……………………………… 3

Fiche 2 : Le texte d’accueil ……………………………… 4

Fiche 3a : Sa vision de l’enseignement …………………. 5

Fiche 3b : Sa vision de l’enseignement à travers les douze compétences professionnelles ………………….. 7

Fiche 4 : La carte conceptuelle …………………………… 8

Fiche 5 : La ligne du temps personnalisée ……………..10

Fiche 6 : Les listes …………………………………………. 11

Fiche 7 : Les textes explicatifs …………………………... 12

Fiche 8 : La variété de types de documents …………... 13

Fiche 9 : Ses influences …………………………………… 14

Fiche 10 : Le regard des autres …………………………. 15

Fiche 11 : Le CV public ……………………………………. 16

Fiche 12 : Documents à l’appui ………………………….. 17

Fiche 13 : Photos de son stage ………………………….. 18

Fiche 14 : Le WEB 2.0 et le E-Portfolio ………………… 19

Fiche 15 : Espace public, protégé ou archivé ………… 20

Fiche finale : La boucle …………………………………… 21

Le plan cadre ……………………………………………….. 22

Table des matières

LE E-PORTFOLIO PROFESSIONNEL FICHE 1

La photo d’accueil Une photo vaut mille mots!!!!!!! Le premier élément qui apparaît sur la page d’accueil d’un portfolio professionnel est la photo de l’individu. En l’espace de quelques secondes, le visiteur se fait une première idée de la personne. Cette perception perdurera. Pour cette raison, il est important de considérer plusieurs facteurs avant de s’arrêter sur son choix.

- Établir l’image professionnelle que l’on veut transmettre. - Choisir une photo récente fidèle à soi. - S’assurer que le sujet est bien l’individu et non le chapeau que l’on porte,

la descente en kayak que l’on fait ou sa famille. - Veiller à ce que l’habillement, les accessoires, le maquillage, les cheveux

dégagent bien une image professionnelle. - Prendre soin du choix de son expression et de son regard. (Les yeux racontent.) - Tenir compte de l’arrière-plan.

(Les paysages, les couleurs, les objets donnent le ton ou sont des distractions.)

La prise de photo

� Éviter les photos prises par des Webcams ou des téléphones cellulaires. � Favoriser le gros plan, le plan poitrine ou le plan taille. � Idéalement, choisir une angulation parallèle au sol. Les photographies prises en plongée ou contre-plongée sont à éviter à moins qu’il ne s’agisse d’une photo de type concept. � Il est possible d’envisager quelques retouches sobres via un logiciel de

traitement de l’image tel que GIMP. Les effets artistiques ont une place que s’il s’agit de soutenir un concept.

Quelques précisions Des photos plus personnelles qui soulignent ses valeurs, ses intérêts ou ses réussites peuvent se retrouver ailleurs dans son portfolio. Choisir de ne pas déposer de photo de soi pour diverses raisons est tout à fait louable. Cela peut cependant être interprété drôlement par le visiteur. À ce moment, il est préférable d’insérer une image à laquelle on veut être associée. Il est de mise d’expliquer l’analogie. Idéalement, cette image servira de fil conducteur tout au long du portfolio. Cela soulignera son souci de cohérence.

Le e-portfolio sert de vitrine professionnelle dans le cyberespace.

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Le texte d’accueil En quelques mots : Qui suis-je? Après la photo, c’est le texte accompagnateur qui capte l’attention du visiteur. Il s’agit d’un texte concis qui mise sur l’essentiel et non sur le détail. C’est ici où le visiteur choisira de naviguer ou non à travers le portfolio. Que doit-on y retrouver? Il suffit de quelques phrases afin de se démarquer. L’option de l’analogie est particulièrement gagnante. Se décrire à travers une thématique a l’avantage de souligner son unicité tout en faisant preuve d’originalité. On y dresse un portrait sommaire de qui on est : son intérêt pour l’enseignement et son champ disciplinaire, son expérience pertinente ainsi que ses intérêts et ses passions qui ont une incidence sur sa pratique enseignante. La carte conceptuelle, la ligne du temps personnalisée et le CV traditionnel viendront compléter ou soutenir cette première présentation.



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LE E-PORTFOLIO PROFESSIONNEL FICHE 3A

Sa vision de l’enseignement Sa vue d’ensemble inspirée de sa formation, de ses expériences et de sa réflexion professionnelle. L’enseignant est un professionnel. Il doit se reconnaître et s’afficher ainsi. Il est certain que la formation des maîtres véhicule une définition de base à travers les quatre années du baccalauréat. Mais à cette définition, s’ajoute la couleur de chacun tirée de son expérience personnelle et professionnelle. Quelques pistes :

� Qu’est-ce que «enseigner» ? � Qu’est-ce que «apprendre» ? � Quel est le rôle premier de l’enseignant ? � Quelle est son interprétation des

modèles d’enseignements privilégiés en occident ?

� Est-on un maître traditionnel, un maître culturel, un maître scientifique. Élaborer. � Qu’est-ce qu’un apprenant? � Quel est le rôle de l’institution

scolaire? � Quel est le contexte scolaire avec lequel on se voit composer? � Quel est le jeu entre la culture première et la culture seconde auquel on doit se prêter? � Quels sont les particularités du monde de l’enseignement qui m’interpellent? Élaborer.



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Document à l’appui :

- Il est possible d’ajouter un scenario hypothétique dans un format grille. L’analyse qui en découle peut être fort évocatrice.

Démarche pour compléter sa grille:

- Choisir dix éléments ou moins. - Spontanément, associer l’enseignant ou l’enseignement à

chacun des éléments. - Interpréter après coup ses réponses et inscrire ses constats. - Proposer une synthèse. - Élaborer une mise en page attrayante pour la grille finale.

Si l’enseignant était … OU Si l’enseignement était … (un ustensile, un sport, une émotion, un outil, un animal, un insecte, une fleur, un paysage, un véhicule, un siècle, un pays, un aliment, un peintre, un vêtement, un manège, un artiste, un individu, un personnage fictif, un livre, une chanson, une couleur, un meuble, une forêt, un climat, un ballon, un jouet …)

Il serait … Ce serait …

Parce que … Parce que …



LE E-PORTFOLIO PROFESSIONNEL FICHE 3B

Sa vision de l’enseignement à travers les douze compétences professionnelles Son appropriation et son interprétation du référentiel professionnel des enseignants L’enseignant est un professionnel de l’éducation. Il doit développer et maîtriser douze compétences professionnelles présentées sous 4 domaines : fondements, acte d’enseigner, contexte social et scolaire, identité professionnelle. L’enseignant doit rendre compte de sa pratique enseignante.

• Présenter sa compréhension de chaque compétence professionnelle par domaine.

• Indiquer les composantes qui interpellent le plus. Pourquoi?

• Soutenir sa vision par des artefacts variés, s’il y a lieu. 1. Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d'objets de savoirs ou de culture dans l'exercice de ses fonctions. 2. Communiquer clairement et correctement dans la langue d'enseignement, à l'oral et à l'écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante. 3. Concevoir des situations d'enseignements-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation. 4. Piloter des situations d'enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation. 5. Évaluer la progression des apprentissages et le degré d'acquisition des compétences des élèves pour les contenus à faire apprendre. 6. Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l'apprentissage et la socialisation des élèves. 7. Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d'apprentissage, d'adaptation ou un handicap. 8. Intégrer les technologies de l'information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d'activités d'enseignement-apprentissage, de gestion de l'enseignement et de

développement professionnel. 9. Coopérer avec l'équipe-école, les parents, les différents partenaires sociaux et les élèves en vue de l'atteinte des objectifs éducatifs de l'école. 10. Travailler de concert avec les membres de l'équipe pédagogique à la réalisation des tâches permettant le développement et l'évaluation des compétences visées dans le programme de formation, et ce, en fonction des élèves concernés 11. S'engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel. 12. Agir de façon éthique et responsable dans l'exercice de ses fonctions.



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La carte conceptuelle En quelques mots-clés reliés et imagés, qui suis-je? Il y a deux types d’outils informatiques qui se prêtent bien à cet exercice : le logiciel de présentation tel que PowerPoint (Microsoft), Keynote (Apple) ou Impress (OpenOffice) ainsi que l’organisateur graphique CMap Tools (OpenSource) ou Inspiration (DeMarque Inc). Évidemment, le logiciel de présentation offre toute une gamme de possibilités que le simple organisateur graphique ne fait qu’effleurer. Comment choisir l’un sur l’autre? Tout dépend de l’image que l’on veut transmettre. Le logiciel de présentation peut, entre autres, animer la carte conceptuelle tandis que celle créée à partir d’un organisateur graphique demeure statique. Que peut-on retrouver dans une carte conceptuelle du soi professionnel?

� la présentation du «soi personnel» � la présentation du «soi professionnel» � ses forces � ses intérêts � son expertise � son potentiel � ses valeurs � ses modèles (individus) � ses référents culturels � ses inspirations, ses influences � …

Tenter de se cartographier est un exercice réflexif très riche. Se définir succinctement, créer des liens entre les concepts et arriver à un tout cohérent et juste sur une unique diapositive est tout un exploit! Cela fait preuve d’ingéniosité, de créativité et SURTOUT d’esprit de synthèse. Il ne faut jamais sous-estimer l’information sous-jacente divulguée. Elle est parfois plus saisissante que celle qui est évidente. : -) C’est tout à l’avantage de la personne représentée. La carte conceptuelle se distingue par l’identification des relations entre les concepts. On peut les représenter visuellement ou sémantiquement. Le choix du mouvement (animation), des images, des couleurs doit aussi occuper une place dans son souci d’intéresser et d’impliquer le visiteur. Assurément, il associera l’application avec laquelle on a entrepris une telle tâche avec sa pratique enseignante au quotidien.

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À la suite du visionnement, le visiteur sera porté à vouloir échanger avec la personne plus longuement sur les thèmes abordés (personnel et professionnel) dans la carte conceptuelle. Puisque la personne interviewée est à l’origine de cette carte, elle demeure en contrôle de l’entrevue. Il est clair que cela va au-delà de la simple énumération de formations et d’expériences que l’on retrouve dans un CV. Un exemple d’une carte conceptuelle du soi professionnel créée à partir de PowerPoint (en format diaporama) est accessible à www.eduportfolio.org/185 . On peut se familiariser avec le logiciel de présentation en s’arrêtant à : http://domisweb.free.fr/tutorielppt/index.php Plusieurs autres tutoriels existent sur Internet. Une recherche GOOGLE peut facilement générer une liste de sites.

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La ligne du temps personnalisée En quelques images chronologiques, présenter une chaîne d’évènements marquants La ligne du temps personnalisée est un complément à la carte conceptuelle. Elle permet d’identifier les événements qui ont façonné l’individu.

Le logiciel de présentation tel PowerPoint ou l’organisateur graphique tel CMap Tools sont deux supports intéressants pour créer cette ligne du temps. PowerPoint (Microsoft) offre toute une gamme de possibilités que CMapTools ne fait qu’effleurer. Comment choisir l’un sur l’autre? Tout dépend de l’image que l’on veut transmettre. Le logiciel de présentation peut, entre autres, animer la ligne du temps tandis que celle créée à partir de l’organisateur graphique demeure statique. Que peut-on retrouver sur une ligne du temps personnalisée?

� Les événements importants (en image et en mots) qui ont marqué POSITIVEMENT l’individu.

� Quelques précisions pour aligner, au besoin, l’interprétation de l’ensemble de la ligne du temps.

Ces événements dressent indirectement un portrait de l’individu. C’est pourquoi il est souhaitable de s’arrêter sur des événements locaux, régionaux ainsi que mondiaux qui font le tour de référents culturels variés. Un enseignant est un professionnel cultivé. Il est à son avantage de présenter sa sensibilité et son ouverture aux diverses sphères qui affectent le quotidien et l’avenir de tous.

L’espacement chronologique est aussi une information qui n’est pas à négliger. Élaborer avec soin, ce portrait fait preuve d’un sens du détail.

La ligne du temps personnalisée est synonyme d’un temps d’analyse des gestes des autres qui façonnent son unicité.

À la suite du visionnement, un lien est vraisemblablement créé avec le visiteur. Il s’associe ou se dissocie des événements qui ont marqué l’individu. Le visiteur sera porté à vouloir échanger avec la personne plus longuement sur les thèmes abordés sur sa ligne du temps personnalisée. Il s’inspirera d’éléments qui vont au-delà de l’actualité.

Un exemple d’une ligne personnalisée créée à partir du logiciel de présentation PowerPoint est accessible à www.eduportfolio.org/185 .



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Les listes L’énumération L’essentiel, dit en peu de mots, trouve un acolyte indéniable sous la forme de LISTES. Encore faut-il savoir comment les dresser à son avantage! Une simple liste ouvre la porte à trop d’interprétation et exige du visiteur une sollicitation de ses connaissances antérieures. Puisqu’il s’agit du portfolio de l’individu et non de celui du visiteur, il est de mise d’indiquer clairement la raison d’être de ces divers palmarès. Chaque fois qu’on insère une liste, elle doit être précédée d’un texte d’introduction et être élaborée à partir d’entrées annotées. Il peut s’agir d’une liste :

� d’individus � de matériel didactique varié � de sites Internet � de réalisations professionnelles � de titres d’œuvres littéraires, musicales ou autres � …

La notion de «palmarès» est capitale ici. Il est facile de tomber dans le piège de dresser une liste interminable. Dans ce cas, il est clair que l’individu ne veut rien oublier. Malheureusement, c’est une erreur que l’on rencontre fréquemment. Au contraire, faire des choix déterminants permet de prendre position et faire preuve de jugement critique. Des listes par tranches de 10 éléments ou moins suffisent. Tout est dans l’équilibre! On se bâtit professionnellement sur des choix éclairés qui se modifient au fur et à mesure que l’on évolue. Les «palmarès» sont mis à jour périodiquement.



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Les textes explicatifs On s’explique. On retrouve dans un e-portfolio des sections, des sous-sections et des documents de toutes sortes. Tous ces éléments sont évidents pour l’individu, mais pas nécessairement pour le visiteur. Il est indispensable de toujours lui présenter le contexte.

Qu’entend-on par «contexte»? Tout simplement une description de quelques lignes qui situe le visiteur, pique sa curiosité ou lui permet une lecture en diagonal sans devoir accéder automatiquement à tous les dossiers, documents, liens ou listes. S’il ne le fait pas, il doit en retenir tout autant un sens ou une perception juste de l’individu. Là réside la valeur d’un bon portfolio. Après tout, un portfolio est un tour guidé du soi professionnel et non une série d’énigmes. Faciliter la navigation dans son e-portfolio offre quelques indices sur sa capacité d’accompagner, de guider et d’inciter à la découverte. Plus le visiteur est encadré plus il interagira avec le e-portfolio. Un visiteur qui se sent bien conduit, est porté à s’exprimer. Un lien est établi et un premier dialogue s’en suit. Le visiteur laisse une trace de son passage via l’option COMMENTAIRES du e-portfolio. Cette interaction est gagnante! Lorsque le visiteur a peine à se retrouver, il quitte assez rapidement.



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LE E-PORTFOLIO PROFESSIONNEL FICHE 8 La variété de types de documents L’individu est la somme de toute une gamme d’expériences interdépendantes. Fidèle à l’individu, un portfolio doit représenter ce spectre d’expériences. L’individu a donc grand avantage à explorer une variété de types de documents pour mettre en valeur ses forces et son potentiel. Évidemment, cela se fait dans une optique de signifiance et de pertinence. Voici ce que www.eduportfolio.org accepte :

DOCUMENTS AUDIO VIDÉO .doc .mid .avi .ppt .mp3 .mpg .htm .mp4 .mov .html .wav .wmv .pdf .swf .pps IMAGE ET ARCHIVES .txt PHOTO .xls .gif .zip .jpg .jpeg .png


Le visiteur découvrira le caractère multifaces de l’individu à travers les mots, les images, les mouvements et les sons. La polyvalence de l’individu est soulignée tout comme son expertise TIC.


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Ses influences Porteur de qui ou de quoi ? L’individu apprend à travers sa formation à construire sa vision du monde et de l’enseignement. C’est par l’entremise de son expérience, de l’expérience de ses pairs et de ceux qui l’ont précédé qu’il arrive à confronter ses deux cultures (culture première et culture seconde) pour se définir solidement à titre de professionnel. De quelles influences peut-il s’agir?

� des pédagogues reconnus � des enseignants � des formateurs � des courants de pensée � des auteurs, des artistes, des athlètes, des politiciens, des

hommes de sciences, des personnages historiques… � et évidemment de ses proches.

Dans un premier temps, il faut savoir être sagace et choisir ses influences dominantes et pertinentes. En faire un trop-plein rapporte peu. Une fois ses influences identifiées, il faut les relier à sa vision. Ce lien avec le passé et le présent est important. Cette ouverture aux visions des autres est recherchée. Ce choix d’être en mode «dialogue» et non «monologue» souligne l’efficacité de sa pensée réflexive.



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Le regard des autres En quelques clins d’oeil, quelle est leur perception ? Le e-portfolio professionnel en éducation appartient à l’individu. Ce dernier s’assure de transmettre une image professionnelle telle qu’il la conçoit. Il met en valeur ses forces et son potentiel. Il y définit sa vision de l’enseignant et de l’enseignement. Il aligne sa prospective d’avenir. Malgré toute l’objectivité, la transparence et les preuves à l’appui qu’on veut bien lui attribuer, la subjectivité s’infiltre subrepticement. C’est pourquoi la perception des autres est fondamentale. Elle vient corroborer la sienne. Des témoignages divers d’autres individus démontrent sa place au sein d’une collectivité et l’appréciation qu’on sait s’attirer. De quoi peut-il s’agir?

� un commentaire tiré des réactions à son portfolio � une lettre d’appréciation � un article de journal � une grille d’évaluation � une évaluation � une annotation � un mot de remerciement � une poésie � un hommage audio � un reportage vidéo de type vox pop � …

Il faut aussi diversifier les auteurs de ces billets texte, audio ou vidéo.

� collègues � élèves � parents/communauté � formateurs et évaluateurs � …

La place qu’occupent les autres dans sa vie professionnelle fait le pont direct entre le climat et les liens qu’on sait établir.



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Le CV public Une liste de ce qu’on a fait Naturellement, le CV traditionnel a sa place au sein du portfolio de l’individu. C’est la liste de ce qu’on a fait : études, expérience de travail, réalisations, publications, participation à des concours ainsi que ses intérêts personnels. Toutes ces énumérations font l’objet de la curiosité du visiteur. Généralement, il lit avec une liste à cocher (√√√√) mentalement au fur et à mesure qu’il défile le document. Autrefois, ce CV se retrouvait uniquement dans les mains de l’employeur. Maintenant, s’il est rendu accessible à tous, il faut respecter la même règle de base de toute information diffusée sur Internet : les éléments d’ordre privé demeurent privés. On ne peut pas insérer tout bonnement son CV. On l’épure de toute information nominative : adresse, numéro de téléphone, cellulaire, date de naissance, etc. Ce type d’information se retrouve dans d’autres documents que l’on remettra en mains propres. Comment alors rejoindre l’individu? La divulgation de son adresse électronique remplit adéquatement ce mandat. Le visiteur peut facilement relancer l’individu au besoin.



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Documents à l’appui Des extraits Un portfolio est plus qu’un simple texte continu qui fait la synthèse de sa réflexion professionnelle. C’est un portrait juste de l’individu à un temps donné ponctué d’arrêts qui permet de faire des constats et de partager sa réflexion et ses réalisations professionnelles. On trouvera dans l’espace publique du portfolio moult documents pour appuyer ses propos, ses constats et même ses interrogations. Mais attention, le principe d’extraits est crucial. On dépose des sections d’un travail, d’une réflexion, d’une publication, des exemples de certaines réalisations, des parties d’entrevues audio, des séquences vidéo… L’œuvre original demeure la propriété exclusive de l’individu. Il la partage sur demande seulement et directement avec la personne concernée. Il ne faut surtout pas perdre de vue la raison d’être d’un portfolio : mettre en valeur qui on est professionnellement et vers quoi on s’aligne professionnellement. L’idée de transformer son e-portfolio en archive publique est une dimension à proscrire. Ce n’est pas un lieu de dépôt, mais bien un endroit dans le cyberespace où l’on se reconnaît à titre de professionnel. De là, le concept de vitrine numérique.



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Photos de son stage Un photo-reportage de ce qu’on fait. Nombreuses sont les personnes enseignantes en formation qui gardent une trace photographique de leurs élèves et de leurs stages. Le plaisir d’apprendre et d’entreprendre des tâches diverses émanent clairement de ces images. Elles rappellent particulièrement au stagiaire ou à la stagiaire les bons moments passés à guider ses élèves tout en développant ses compétences professionnelles aux côtés d’une enseignante ou d’un enseignant associé et d’une personne superviseure au cœur d’une équipe école. Partager ces photos entre stagiaires est une chose, mais les rendre accessible à tous en est une toute autre. Le visiteur d’un e-portfolio n’a aucuns liens affectifs avec tous ces visages et n’a probablement pas l’intention d’en créer. Ce qui l’intéresse c’est l’incidence que la personne enseignante en formation a eu sur l’apprentissage et la motivation des élèves. Lorsqu’on passe à la prise de photos, il faut avoir en tête deux catégories : ses souvenirs personnels et ses traces professionnelles. Pour ses souvenirs, tout va. En ce qui a trait aux artefacts professionnels, à ce moment, il faut gérer différemment la prise de photo. Que doit-on cibler?

� la réalisation en soi d’un travail ou d’une activité étape par étape � l’œuvre finale � l’élève en partie présent (ses mains, vue de derrière, de profil peu

perceptible ou en flou gaussien) � soi-même en situation d’enseignement � l’édifice (extérieur ou intérieur) � la classe (ambiance, aménagement) � le quartier � des sorties (vues panoramiques)

Évidemment, rien n’empêche de recadrer les photos avec un logiciel de traitement de l’image et s’assurer ainsi de bien mettre en évidence les réalisations des élèves ou les situations d’enseignement-apprentissage. Il va s’en dire que chacune des images ou des séries d’images commentées n’inclut aucun nom d’élèves. ☺☺☺☺



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Le Web 2.0 et le E-Portfolio Le règne du Web 2.0 tire doucement à sa fin. Il aura légué par contre tout un héritage! Il n’y a pas si longtemps, on se contentait de consommer l’information qui circulait sur la toile. Avec la venue du WEB 2.0, on produit autant qu’on consomme de l’information. Il n’y a qu’à penser à tous ces phénomènes grandissant de blogosphère, de microblogging (Twitter) et de réseau social tel que Facebook ou Myspace. À cela vient s’ajouter la construction des savoirs à l’échelle de la planète où tous peuvent participer. L’exemple par excellence est bien WIKIPÉDIA. Quel pas pour la création d’une culture mondiale solidaire et une reconnaissance de l’expérience de chacun!!!!! Du socioconstructivisme pur!!!! ☺☺☺☺ Cela dit, l’information qui circule n’est pas toujours juste. Mais l’était-elle toujours auparavant ? Pas nécessairement. La différence par contre c’est la rapidité avec laquelle elle circule aujourd’hui. En l’espace de quelques heures, un texte peut avoir fait le tour de la planète maintes fois!!! Ce qui embête les gens présentement c’est le contrôle limité que l’on peut exercer sur les propos et leur diffusion. C’est pourquoi, l’enseignant doit avoir sa vitrine professionnelle à laquelle on peut se référer en toute quiétude. Lui aussi doit participer à la production d’informations à consommer. Son statut de professionnel assure aux consommateurs d’informations (employeurs, directions d’école, collègues, parents, communauté et élèves) la véracité de ce qui est véhiculé. Tout le monde comprend que l’individu professionnel a indéniablement une vie personnelle. Ce qui importe c’est qu’elle n’ait pas d’incidence majeure sur ses compétences professionnelles.

L’enseignant professionnel est un individu responsable.



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Espace public, protégé ou archivé Il y a trois types d’espace dans le e-portfolio professionnel de eduportfolio.org .

EEssppaaccee ppuubblliicc Ici, l’individu s’affiche à titre de professionnel. Il s’y définit en s’appuyant sur son expérience, ses réalisations, ses écrits, sa compréhension du monde et des propos des autres. Il partage sa réflexion et ses constats avec le grand public en faisant preuve d’éthique professionnelle.

EEssppaaccee pprroottééggéé Ici, l’individu affiche certaines réflexions ou documents réservés à un groupe prédéterminé et restreint. Généralement, c’est un espace éphémère qui n’a pour but que de partager pendant une période données certaines informations. Il est muni d’un mot de passe.

EEssppaaccee aarrcchhiivvéé Ici, l’individu archive des réflexions ou des documents uniquement pour sa propre lecture. Cet espace a l’avantage de loger à un même endroit les documents de l’espace public en version complète. Seul le propriétaire du portfolio y a accès via l’option de gestion de son portfolio.



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LE E-PORTFOLIO PROFESSIONNEL Fiche Finale : La boucle

A quoi ça sert? C’est :

• un outil d’apprentissage, de réflexion et de communication • la mise en valeur de ses forces et de son potentiel • sa définition de l’enseignant • la présentation de sa vision de l'enseignement • sa prospective d’avenir : sa pratique enseignante et sa formation continue. C’est un lieu pour se reconnaître ET se faire

reconnaître à titre de professionnel.

C’est le PLAISIR de garder une trace de

sa formation et de sa pratique enseignante au fil du temps!


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E-PORTFOLIO Préscolaire et primaire Se reconnaître et se faire reconnaître à titre de professionnel Mot de bienvenue (Biographie) Photo ou représentation de soi Court texte : - Présentation de son intérêt pour l’enseignement au préscolaire et primaire - Présentation de son expérience liée à l’enseignement - Présentation d’intérêts personnels pouvant influencer son enseignement - Présentation de référents culturels : les arts, la presse, les loisirs, les sports…

Plan du portfolio

- Sa pratique enseignante - Les douze compétences professionnelles - Impact de sa formation - Ses référents - Commentaires généraux

Définition de l’enseignant au préscolaire et au primaire Présentation de sa vision de l’enseignement Quelques pistes pour aller plus loin :

- Connaissance de soi / carte conceptuelle - CV (mis à jour régulièrement)

Modèle Angeloro


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Les douze compétences professionnelles

• Présenter sa compréhension des compétences professionnelles par

domaines. • Cibler les composantes qui interpellent plus. • Soutenir sa vision par des artefacts variés, s’il y a lieu.

Impact de sa formation Vitrine de ses réalisations pendant les stages* - Présenter les quatre milieux de stages. - Présenter et commenter des extraits de réflexions, de travaux et

d’expériences pratiques. - Souligner des réalisations novatrices, s’il y a lieu. - Présenter et commenter la conception de matériel didactique. - Insérer des commentaires reçus liés à sa pratique enseignante. * Soutenir avec des photos, des exemples de travaux d’élèves, des fichiers audio, des fichiers vidéo, des citations, des extraits d’un journal professionnel, s’il y a lieu. Vitrine de ses réalisations pendant les cours - Insérer et commenter des extraits de travaux. - Insérer des commentaires reçus liés à son développement théorique. Des participations marquantes (implication) - Présenter des expériences universitaires ou communautaires qui soulignent

sa capacité d’engagement. Ses référents Dresser une liste annotée d’hyperliens et/ou de ressources qui fait état de sa vision de l’enseignement. Limiter à une dizaine. - des liens Internet favoris - des liens Internet de certaines de ses réalisations (un babillard électronique, un site Internet de classe, son blogue…) - l’identification de personnages et/ou de pédagogues marquants pour soi - des livres, des recherches, des études qui alignent/inspirent sa vision de l’enseignement - du matériel didactique apprécié

Document élaboré par Richard Angeloro (mise à jour juin 2009)
