664 The Journal of Emergency Medicine

•~~LECTROCARDIOGRAP~E PI~DIATRIQUE AU Dl?PARTEMENT D'URGENCE. Schroeder JK, pp 543- 553.

L’electrocardiographie peut Ctre un outil diagnostique et de depistage utile pour les enfants qui sont examines au departement d’urgence. Cet article passe en revue les as- pects techniques de l’electrocardiographie chez les enfants et suggbe une methode d’interpretation. Les valeurs nor- males pour les ECG chez les enfants sont presentees sous forme de tableaux. Les caracteristiques Clectrocardiograph- iques de diverses conditions sptcifiques sont discutees.

??LA MtiNINGITE BACtiRIENNE CHEZ LES B&H% ET LES ENFANTS: REVUE. Oliver LG, Har- wood-Nuss AL, pp 555-564.

Les mtdecins d’urgence sont souvent appelts a evaluer les bebts et les enfants fievreux en l’absence de toute source apparente d’infection. La plupart d’entre eux souffrent d’atteintes virales sans complications. Cependant, il est es- sential d’identifier l’enfant qui prtsente une mtningite bact- erienne potentiellement fatale. La presentation clinique de la meningite est variable et depend de plusieurs facteurs. Ces variables sont discutees de mCme que les indications pour une ponction lombaire et les directives pour les Cpreuves de laboratoire. Des recommendations quant au choix et au dosage d’antibiotiques sont offertes. Les Cpreuves cliniques sur l’utilisation du dexamethasone sont Cgalement pas&es en revue.

0 LESCROTUMAIGUCHEZL'ENFANT. SchulMW, Keating MA, pp 565-577.

Le scrotum aigu chez l’enfant est une atteinte clinique courante qui peut presenter un dilemme diagnostique meme pour le medecin le plus experiment& Dans chaque cas, il est important d’assurer la viabilite testiculaire grace a une evaluation approprite, un diagnostic rapide, et une intervention chirurgicale si ntcessaire. Une revue des di- verses etiologies des atteintes scrotales aigues chez les en- fants permet de formuler une approche logique et systtma- tique pour un diagnostic et un traitement adtquat.

d&s (0.7%). Chez 41 malades (10%) les mtdecins de garde jugbrent necessaire de proteger les voies aeriennes. Une ECG initiale de 8 ou moins offrait une sensibilite de 90% et une specificitt de 95% pour predire le besoin d’une intubation. L’analyse de regression logistique indiquait un “odds ratio” de 0.48 pour la relation entre I’ECG et l’intu- bation, significative a P < 0.001. De plus, l’absence de reflexe de deglutition a l’admission off&t une sensibilite de 70% et une sptcificite de 100% pour predire le besoin de protection des voies aeriennes. Des analyses supplement- aires indiquhent que la presence ou l’absence d’un reflexe de deglutition n’ajoutait rien a I’ECG pour la prediction de la probabilitt d’une intubation. En conclusion, une ECG initiale de 8 ou moins fut jugee un indicateur utile pour l’intubation. Cependant, elle devrait &re utilisee en tenant compte du contexte clinique.

??IL'INCIDENCE DES INFECTIONS DE PLAIES SUITE A UNE MORSURE DE SERPENT. Clark RF, Selden BS, Furbee B, pp 583-586.

De nombreux auteurs recommandent l’utilisation empir- ique d’antibiotiques pour prhenir l’infection par suite dune morsure de crotale (serpent a sonnettes). Nous avons effect& une etude prospective d’observation afin d’exami- ner l’incidence d’infections par suite d’une morsure de cro- tale. Nous avons CtudiC les morsures vues a notre Ctablisse- ment avec un suivi par examen direct ou par consultation au telephone. Tous les malades s’etant present& I notre Ctablissement entre juin 1990 et octobre 1991 avec des antt- &dents et des signes cliniques de morsure de crotale furent inclus dam l’etude. Un traitement de routine pour morsure de crotale fut initie dans chacun des cas, y compris l’utilisa- tion d’un anti-venim, d’un debridement chirurgical et d’une antiobiotherapie en presence de signes et symptomes d’in- fection. Au total, 54 malades furent observes au tours de la periode d’etude. Douze d’entre eux recurent des antibio- tiques prophylactiques soit avant leur transfert a notre Ctablissment, soit suite a une intervention chirurgicale, et furent kalues separement. Un suivi fut obtenu chez 32 malades 7 jours ou plus aprts l’empoisonnement. Seule- ment un malade manifesta des signes cliniques d’infection de plaie au tours de la ptriode d’etude. En conclusion, &ant don& la faible incidence d’infection de plaie dans ce groupe, l’utilisation de routine d’antibiotiques prophylacti- ques est peut-&re inutile.

0 L'UTILISATION DE L’I?CHELLE DE COMA GLAS- GOW POUR LES EMPOISONNEMENTS. Chan B, Gaudry P, Grattan-Smith TM, McNeil R, pp 579-582.

Une etude prospective d’une duree de 12 mois fut men&e afin d’observer les habitudes de pratique et de determiner si une Echelle de Coma Glasgow (ECG) de 8 ou moins au moment de l’admission constituait un parametre utile pour p&dire le besoin de proteger les voies atriennes lors d’un empoisonnement. Entre septembre 1988 et aout 1989, il y eut 414 admissions pour empoisonnement incluant trois

0 FRACTURE DE STRESS DU COL DU FEMUR CHEZ UN COUREUR DE LONGUE DISTANCE: AS- PECTS BIOMBCANIQUES. Kupke MJ, Dahler DM, Lo- renzoni MH, Edlich RF, pp 587-591.

Avec la popularite grandissante de la bonne forme phy- sique, les medecins d’urgence doivent traiter de plus en plus de fractures de stress. Un diagnostic precoce suivi d’un traitement conservateur permirent 1 un coureur de longue

Les FGsum6s 665

distance atteint d’une fracture de stress du type compres- sion du co1 du fkmur de reprendre son activitk. La cause biomkcanique de cette blessure peut &re reliCe a l’usure de la semelle du soulier qui offrait une moins bonne absorp- tion du choc et augmentait les risques de blessure.

??CHOLtiCYSTITE EMPHYSI?MATEUSE CHEZ UNE FEMME KG&E: OBSERVATION ET REVUE DE LA LITTI%ATURE. Jolly BT, Love JN, pp 593-597.

La cholkystite, souvent diagnostiqute au dtpartement d’urgence, a fait l’objet de bien des discussions dans la littkrature mkdicale. Nous presentons un cas de chokystite emphydmateuse, une forme inhabituelle de cette atteinte, qui comprend les constatations radiographiques classiques. Nous offrons kgalement une revue de la littbature, en in- sistant sur la physiopathologie proposke et la nature po- tentiellement fatale de cette condition chirurgicale. L’iden- tification prkcoce et la consultation en chirurgie sont vitales pour ces malades.

0 cHoc $LECTRIQUE, -1xo~3ti~13 PARTIE: cHocs BLECTRIQUES D~~HBIIRI% ET LE TRAITE- MENT DES BLESSURES I?LECTRIQUES. Fish R, pp 599-603.

Les deux premikres parties de cette st%ie ont prtsentk la physique, la physiopathologie, et la nature des blessures Clectriques. Cette troisBme partie discutera des chocs Clec- triques dklibkrts et du traitement des blessures Clectriques. Les chocs Clectriques sont appliquks dClibtrCment au tours du traitement g l’klectrochoc et lors de l’utilisation de bC tons tlectriques et de “stun guns.” Les blessures Clectriques, qu’elles dkoulent d’un choc tlectrique d&b&t ou d’un ac- cident, doivent &tre trait&es de faGon P prtserver les fonc- tions cardio-respiratoires et a prkvenir les dommages tissu- laires additionnels. Le sauvetage stcuritaire sur les lieux, le triage rapide, et le traitement mtdical d’urgence sont discutes.

0 CONVULSIONS RELII?ES A L’ALCOOL, DEU- XItiME PARTIE: PtiSENTATION CLINIQUE ET TRAITEMENT. Freedland ES, McMicken DB, pp 605 618.

L’alcoolisme est possiblement le flCau le plus dhas- tateur de la socittk aprts la guerre et la famine. La compli- cation mkdicale peut-&re la plus complexe et la plus dCrou- tante de cette maladie est la presence de convulsions relikes k l’alcool. Cet article est une revue collective visant a offrir aux mkdecins d’urgence une vue d’ensemble du sujet qui

est pertinent k leur pratique clinique. La premitre partie traite de la physiopathologie, du diagnostic diffbrentie, et de l’kvaluation des convulsions relites B l’alcool. La deu- xikme partie se concentrera sur la prksentation clinique, le traitement et son orientation. De plus, une classification de ces convulsions sera proposke.

0 OBJECTIFS D’ORIENTATION DE LA FORMA- TION DES RI&DENTS EN MI?DECINE D’URGENCE EN STAGE HORS-SERVICE: NEUROCHIRURGIE. McArthur CL III, Clem KJ, Hamilton G, pp 625-631.

Le stage hors-service en neurochirurgie fait partie de certains programmes de formation des rtsidents en mCde- tine d’urgence. 11 peut Cgalement &tre offert comme stage Clectif. En l’absence d’une orientation structurte, la perti- nence, et le contenu Cducatif de ce stage peuvent se rCvCler inadtquats. Nous nous sommes penchCs sur ce probkme en mettant sur pied un curriculum tcrit comprenant une liste de sujets, d’objectifs et de rkfkrences pour le stage en neurochirurgie. 11 s’agit du 23e article qui s’inshe dans une sCrie sur les objectifs pour les stages hors-service pour les rtsidents en mkdecine d’urgence.

0 L’ART DE TRAITER Holliman CJ, pp 633440.

AVEC LES CONSULTANTS.

Get article prtsente des lignes directrices pour les mCde- tins d’urgence lors de leurs interactions avec les mkdecins consultants. Les programmes de formation en mkdecine d’urgence n’insistent pas sur l’aspect politique de la ntgoci- ation avec les consultants et la littkrature en mkdecine d’ur- gence comporte trts peu d’articles Zi ce sujet. Le maintien de bonnes relations avec les mkdecins consultants peut ren- dre le travail au service d’urgence plus agrtable pour toutes les personnes concernkes et probablement contribuer zi de meilleurs soins dans l’ensemble pour le malade.

0 TOMODENSITOMtiTRIE CtiNIENNE: UTILISA- TION A L’URGENCE. Sinclair DE, Kovacs G, Hillis M, pp 643-646.

Le but de cette revue rktrospective Ctait de dtterminer des critkres a haut rendement pour la prescription de tomo- densitom&ies crlniennes au departement d’urgence. Tous les malades (n = 416) s’ktant prCsentCs & un dtpartement d’urgence de soins tertiaires au tours d’une pCriod d’un an qui avaient besoin d’une tomodensitombrie d’urgence furent soumis & l’ktude. Les indications pour la tomodensi- tomktrie et le taux de rksultats anormaux Ctaient les cCpha- ICes (26%), les convulsions (17010), les pardsies localiskes