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Résumés des communications S279 Patients.— Trois patients présentant une déformation de l’humérus ont pu bénéficié de cette technique. Deux avaient un cubitus varus et le dernier un cubitus valgus. Méthode.— Pour chaque patient, un modèle tridimensionnel de l’humérus déformé à été réalisé par prototypage rapide, en se basant sur le scanner. La correction optimale de la déformation à été calculée et appliquée grâce à un logiciel de planification en 3D. Un guide d’ostéotomie en 3D a été fabriqué sur mesure pour reproduire la simulation préopératoire lors de la chirurgie. Au cours de la chirurgie, nous avons placé le guide sur l’os, réalisé l’ostéotomie en suivant le guide de coupe et corrigé la déforma- tion selon la planification préopératoire. Une ostéosynthèse par vis et plaque (préalablement moulée sur le modèle tridimensionnel corrigé) à été réalisée. Tous les patients ont été suivis en post- opératoire cliniquement et radiologiquement. Résultats.— Pour les trois patients, la correction planifiée a pu être réalisée grâce à l’utilisation du guide de coupe. La voie d’abord a été minimale dans tous les cas (minimum nécessaire pour intro- duire le guide et la plaque). Le temps opératoire a été diminué dans tous les cas. Aucune irradiation n’a plus été nécessaire durant l’intervention. La plaque déjà prémoulée a été appliquée dans tous les cas. Les contrôles goniométriques postopératoires ont montré que la correction était adéquate dans tous les cas. Conclusion.— L’ostéotomie supracondylienne de l’humérus chez l’enfant est souvent difficile à réaliser. Elle nécessite une correc- tion de l’angulation en trois dimensions. Grâce à notre technique, l’intervention chirurgicale peut être précisément planifiée et réa- lisée grâce à un guide de coupe sur mesure. Le geste chirurgical est donc moins traumatique, plus précis, plus fiable et plus rapide. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.098 90 Embrochage centromédullaire élastique dans les fractures de l’enfant : importance du rapport « diamètre des clous sur diamètre du canal médullaire » Pierre Lascombes , Hanspeter Huber , Dimitri Popkov , Pierre Journeau , Thierry Haumont Hôpital d’enfants, CHU de Nancy, 11, allée du Morvan, 54500 Vandoeuvre-lès-Nancy, France Auteur correspondant. Introduction.— Dans le traitement chirurgical des fractures dia- physaires de l’enfant par clous élastiques, les déviations axiales représentent une complication fréquemment rapportée dans la lit- térature. Le but de ce travail est de déterminer une corrélation entre le rapport diamètre des clous sur diamètre du canal médul- laire (clou/CM), d’une part, et les déviations, d’autre part, ainsi que de préciser le seuil de ce rapport à respecter. Matériel.— 77fractures diaphysaires (fémur, tibia, humérus et avant-bras) consécutives ont été opérées par ECMES. Les données enregistrées ont concerné : l’âge, le poids, l’os fracturé, le méca- nisme de fracture, la durée de l’intervention, la date d’ablation du matériel, l’évaluation clinique et radiographique au suivi ainsi que les complications. Méthode.— Pour toutes les fractures, le rapport clou/CM a été calculé après mesure du diamètre du canal médullaire sur la radio- graphie de face de l’os fracturé à son plus petit diamètre, par deux observateurs indépendants. Toute déviation axiale de plus de 5 , postopératoire ou à distance, a été considérée comme étant une déviation. Les erreurs techniques ont été identifiées. Le modèle statistique utilisé a été la régression logistique qui per- met de prédire la probabilité d’observer l’événement « déviation » en fonction du « rapport clou/CM » et de déterminer un seuil de sécurité du diamètre des clous. Résultats.— Les données des 77 fractures concernant la population et les résultats sont comparables aux données connues. Au recul minimum de un an, un cas de raideur articulaire et quatre déviations axiales de plus de 10 persistaient. Deux déviations axiales ont mani- festement eu pour cause une erreur technique d’orientation des clous. Pour les autres cas, les 11 déviations de plus de 5 , postopé- ratoires ou à distance, sont survenues alors que le rapport clou/CM était inférieur à 35 %. En revanche, aucune fracture traitée avec un rapport supérieur à 35 % n’a présenté de déviation. Discussion.— Des publications recommandent de fac ¸on empirique le respect du rapport clou/CM de 40% pour les fractures des fémur, tibia et avant-bras et de 33% pour l’humérus. L’analyse statistique de cette étude démontre le bien-fondé de cette recommandation. Chez les adolescents dont le canal médullaire des fémurs et des tibias peut dépasser 10 mm, une méthode d’ostéosynthèse alterna- tive doit être envisagée. Conclusion.— La qualité des résultats repose sur le strict respect de la technique opératoire et aussi sur l’utilisation d’un diamètre suf- fisant des clous. Utiliser un rapport clou/CM inférieur à 35 % expose manifestement au risque de déviation postopératoire. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.099 91 Fractures ostéochondrales du genou de l’enfant : plaidoyer pour le repositionnement Franck Chotel , Gorka Knörr , Emmanuel Simian , Phillippe Gicquel , Thierry Craviari , Gilbert Versier , Frédéric Dubrana Hopital universitaire Femme-Mère-Enfant de Lyon, 59 boulevard Pinel, Bron, 69677 Lyon France Auteur correspondant. Introduction.— Les fractures ostéochondrales fémorales ou patel- laires compliquant une luxation patellaire sont plus fréquemment observées chez l’adolescent que l’adulte. Ces lésions de passage sur un cartilage articulaire vulnérable sont souvent négligées en phase initiale, ce qui est regrettable compte tenu de leur bonne capacité à cicatriser après repositionnement. Le but de ce travail est d’étudier les caractéristiques et d’analyser le résultat du repositionnement de ces fractures sur squelette immature. Patients et méthode.— Cette étude rétrospective multicentrique regroupe 14 patients et genoux (7 filles). L’âge moyen au moment de l’accident était de 12,9 ans (11,2—14,9) pour les filles et 14 ans (12,2—15) pour les garc ¸ons. Ces fractures concernaient le condyle latéral 9 fois et la patella 5 fois. Le mécanisme traumatique était secondaire à une luxation objective de la patella (n = 9) ou un choc direct (n = 4). Il s’agissait 9 fois sur 14 d’accident de sport essentiel- lement de loisir. Le traitement a été réalisé dans un délai moyen de 5,2 jours (de 0 à 20jours) par rapport à l’accident. L’ensemble des fragments déta- chés ont été repositionné chirurgicalement et fixé par des vis (n = 5), des broches résorbables (n = 5) ou une suture par lac ¸age (n = 4). Pour 6 patients, il y avait adjonction de colle biologique. Un geste sta- bilisateur patellaire a été associé au cours du même geste dans 2 cas. Résultat.— Aucune complication postopératoire n’a été notée. Les résultats au recul moyen de 30 mois (de 15 à 89 mois). Il n’y a eut aucune reprise pour échec, l’ensemble des fractures étant consoli- dées à l’examen final. Le Score IKDC 2000 subjectif moyen était de 88 ± 6 (entre 79 et 98) sur 100 points. Le niveau de satisfaction sub- jective était très satisfait 2 fois, et satisfait 12 fois. Le score IKDC final était A pour 8 patients, B pour 5 patients et C pour 1 patient. Trois genoux ont bénéficié secondairement d’une chirurgie de sta- bilisation de rotule. Conclusion.— Une meilleure connaissance de cette fracture et une lecture attentive des clichés radiographiques d’un genou avec hémarthrose devrait amener à plus souvent porter ce diagnostic et à proposer un traitement adapté. Le repositionnement d’un frag-

Fractures ostéochondrales du genou de l’enfant : plaidoyer pour le repositionnement

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Patients.— Trois patients présentant une déformation de l’humérusont pu bénéficié de cette technique. Deux avaient un cubitus varuset le dernier un cubitus valgus.Méthode.— Pour chaque patient, un modèle tridimensionnel del’humérus déformé à été réalisé par prototypage rapide, en sebasant sur le scanner. La correction optimale de la déformationà été calculée et appliquée grâce à un logiciel de planification en3D. Un guide d’ostéotomie en 3D a été fabriqué sur mesure pourreproduire la simulation préopératoire lors de la chirurgie.Au cours de la chirurgie, nous avons placé le guide sur l’os, réalisél’ostéotomie en suivant le guide de coupe et corrigé la déforma-tion selon la planification préopératoire. Une ostéosynthèse par viset plaque (préalablement moulée sur le modèle tridimensionnelcorrigé) à été réalisée. Tous les patients ont été suivis en post-opératoire cliniquement et radiologiquement.Résultats.— Pour les trois patients, la correction planifiée a pu êtreréalisée grâce à l’utilisation du guide de coupe. La voie d’aborda été minimale dans tous les cas (minimum nécessaire pour intro-duire le guide et la plaque). Le temps opératoire a été diminuédans tous les cas. Aucune irradiation n’a plus été nécessaire durantl’intervention. La plaque déjà prémoulée a été appliquée dans tousles cas. Les contrôles goniométriques postopératoires ont montréque la correction était adéquate dans tous les cas.Conclusion.— L’ostéotomie supracondylienne de l’humérus chezl’enfant est souvent difficile à réaliser. Elle nécessite une correc-tion de l’angulation en trois dimensions. Grâce à notre technique,l’intervention chirurgicale peut être précisément planifiée et réa-lisée grâce à un guide de coupe sur mesure. Le geste chirurgicalest donc moins traumatique, plus précis, plus fiable et plusrapide.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.098

90Embrochage centromédullaire élastique dans lesfractures de l’enfant : importance du rapport« diamètre des clous sur diamètre du canalmédullaire »Pierre Lascombes ∗, Hanspeter Huber , Dimitri Popkov , PierreJourneau , Thierry HaumontHôpital d’enfants, CHU de Nancy, 11, allée du Morvan, 54500Vandoeuvre-lès-Nancy, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Dans le traitement chirurgical des fractures dia-physaires de l’enfant par clous élastiques, les déviations axialesreprésentent une complication fréquemment rapportée dans la lit-térature. Le but de ce travail est de déterminer une corrélationentre le rapport diamètre des clous sur diamètre du canal médul-laire (clou/CM), d’une part, et les déviations, d’autre part, ainsique de préciser le seuil de ce rapport à respecter.Matériel.— 77 fractures diaphysaires (fémur, tibia, humérus etavant-bras) consécutives ont été opérées par ECMES. Les donnéesenregistrées ont concerné : l’âge, le poids, l’os fracturé, le méca-nisme de fracture, la durée de l’intervention, la date d’ablation dumatériel, l’évaluation clinique et radiographique au suivi ainsi queles complications.Méthode.— Pour toutes les fractures, le rapport clou/CM a étécalculé après mesure du diamètre du canal médullaire sur la radio-graphie de face de l’os fracturé à son plus petit diamètre, par deuxobservateurs indépendants. Toute déviation axiale de plus de 5◦,postopératoire ou à distance, a été considérée comme étant unedéviation. Les erreurs techniques ont été identifiées.

Le modèle statistique utilisé a été la régression logistique qui per-met de prédire la probabilité d’observer l’événement « déviation »en fonction du « rapport clou/CM » et de déterminer un seuil desécurité du diamètre des clous.

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ésultats.— Les données des 77 fractures concernant la populationt les résultats sont comparables aux données connues. Au reculinimum de un an, un cas de raideur articulaire et quatre déviations

xiales de plus de 10◦ persistaient. Deux déviations axiales ont mani-estement eu pour cause une erreur technique d’orientation deslous. Pour les autres cas, les 11 déviations de plus de 5◦, postopé-atoires ou à distance, sont survenues alors que le rapport clou/CMtait inférieur à 35 %. En revanche, aucune fracture traitée avec unapport supérieur à 35 % n’a présenté de déviation.iscussion.— Des publications recommandent de facon empirique

e respect du rapport clou/CM de 40 % pour les fractures des fémur,ibia et avant-bras et de 33 % pour l’humérus. L’analyse statistiquee cette étude démontre le bien-fondé de cette recommandation.hez les adolescents dont le canal médullaire des fémurs et desibias peut dépasser 10 mm, une méthode d’ostéosynthèse alterna-ive doit être envisagée.onclusion.— La qualité des résultats repose sur le strict respect de

a technique opératoire et aussi sur l’utilisation d’un diamètre suf-sant des clous. Utiliser un rapport clou/CM inférieur à 35 % exposeanifestement au risque de déviation postopératoire.

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1ractures ostéochondrales du genou de l’enfant :laidoyer pour le repositionnementranck Chotel ∗, Gorka Knörr , Emmanuel Simian , Phillippeicquel , Thierry Craviari , Gilbert Versier , Frédéric Dubrana

Hopital universitaire Femme-Mère-Enfant de Lyon, 59 boulevardinel, Bron, 69677 Lyon France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures ostéochondrales fémorales ou patel-aires compliquant une luxation patellaire sont plus fréquemmentbservées chez l’adolescent que l’adulte. Ces lésions de passage surn cartilage articulaire vulnérable sont souvent négligées en phasenitiale, ce qui est regrettable compte tenu de leur bonne capacité àicatriser après repositionnement. Le but de ce travail est d’étudieres caractéristiques et d’analyser le résultat du repositionnemente ces fractures sur squelette immature.atients et méthode.— Cette étude rétrospective multicentriqueegroupe 14 patients et genoux (7 filles). L’âge moyen au momente l’accident était de 12,9 ans (11,2—14,9) pour les filles et 14 ans12,2—15) pour les garcons. Ces fractures concernaient le condyleatéral 9 fois et la patella 5 fois. Le mécanisme traumatique étaitecondaire à une luxation objective de la patella (n = 9) ou un chocirect (n = 4). Il s’agissait 9 fois sur 14 d’accident de sport essentiel-ement de loisir.e traitement a été réalisé dans un délai moyen de 5,2 jours (de 0 à0 jours) par rapport à l’accident. L’ensemble des fragments déta-hés ont été repositionné chirurgicalement et fixé par des vis (n = 5),es broches résorbables (n = 5) ou une suture par lacage (n = 4). Pourpatients, il y avait adjonction de colle biologique. Un geste sta-ilisateur patellaire a été associé au cours du même geste danscas.ésultat.— Aucune complication postopératoire n’a été notée. Lesésultats au recul moyen de 30 mois (de 15 à 89 mois). Il n’y a eutucune reprise pour échec, l’ensemble des fractures étant consoli-ées à l’examen final. Le Score IKDC 2000 subjectif moyen était de8 ± 6 (entre 79 et 98) sur 100 points. Le niveau de satisfaction sub-ective était très satisfait 2 fois, et satisfait 12 fois. Le score IKDCnal était A pour 8 patients, B pour 5 patients et C pour 1 patient.rois genoux ont bénéficié secondairement d’une chirurgie de sta-ilisation de rotule.

onclusion.— Une meilleure connaissance de cette fracture etne lecture attentive des clichés radiographiques d’un genou avecémarthrose devrait amener à plus souvent porter ce diagnostic etproposer un traitement adapté. Le repositionnement d’un frag-
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2econstructions des pertes de substance osseuseupérieures à 15 cm chez l’enfant par la techniquee la membrane induiteranck Fitoussi ∗, Brice Ilharreborde , Philippe Souchet , Olivieradelon , Keyvan Mazda , Georges Francois Pennecot

Hôpital Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La membrane induite représente une des techniquese reconstruction des pertes de substance osseuse (PSO). Nous pré-entons ici les résultats d’une série pédiatrique présentant une PSOupérieure à 15 cm.atients.— Neuf enfants d’âge moyen 13,5 ans ont été traités pourne PSO diaphysaire étendue, en moyenne de 18 cm (de 15 à 24 cm).es étiologies étaient représentées par des tumeurs malignes (8 fois)t un traumatisme (1 fois). Les localisations étaient : humérus = 4,émur = 3, tibia = 2.éthodes.— Le premier temps de reconstruction a comporté la misen place d’une entretoise en ciment. La stabilisation de l’entretoiseété assurée par un enclouage (3 fois), des broches de Métaizeau

3 fois) ou une plaque (3 fois). Le deuxième temps a été réalisé enoyenne à 9,25 mois du premier temps (de 3 à 17 mois), les délais

mportants étant liés à la nécessité d’être à distance de la fin dea chimiothérapie. Il a comporté, après ouverture soigneuse de laembrane, la mise en place d’une fibula non vascularisée encastrée

n proximal et distal. La fibula a été entourée d’un apport massife greffons spongieux autologues puis la membrane refermée soi-neusement. La stabilisation finale a été assurée par une plaque8 fois) ou par un fixateur externe (1 fois) chez un patient ayant unntécédent de sepsis.ésultats.— Huit patients ont été consolidés d’emblée, sans néces-aire apport osseux complémentaire. Un patient est en cours deraitement. Le délai moyen de consolidation a été de 5,5 mois (deà 8 mois). Aucune complication n’a été notée sur le site donneur,

a fibula s’étant spontanément reconstruite grâce au périoste laisséntact.iscussion.— La membrane induite est reconnue comme un desraitements des grandes PSO diaphysaires. Les promoteurs de laechnique ont néanmoins signalé des retards de consolidation auxxtrémités de la reconstruction, prolongeant les délais de consoli-ation et nécessitant un apport osseux complémentaire. L’originee ces retards de consolidation a été rapportée, entre autres, à desroblèmes de stabilité mécanique. L’adjonction d’une fibula auto-ogue non vascularisée assure, de par son encastrement bipolaire,ne stabilisation endo-membranaire qui s’ajoute à la stabilisationxo membranaire par plaque le plus souvent.onclusion.— L’intégration d’une fibula encastrée au sein desreffons spongieux lors du deuxième temps de reconstruc-ion d’une membrane induite semble, dans notre courte série,imiter les retards de consolidation aux extrémités de laeconstruction.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.101

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racture après allongement des membres

nférieurs chez l’enfant : étude d’une série de6 patientsachid Younsi ∗, Franck Launay ∗, Yann Glard , Jean-Philippeerteau , Patrick Chabrand , Gérard Bollini

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Timone-Enfants, 264,ue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les allongements des membres inférieurs’accompagnent d’un grand nombre de complications. L’unees principales complications, après l’ablation du fixateur externe,st la fracture. Quelques études ont été réalisées afin de déter-iner le pourcentage des fractures (9,4 % SIMPSON en 2000 et 39 %ANZIER en 1995) et d’autres pour déterminer le moment idéalour retirer la fixation afin d’éviter toute fracture en utilisant soita radiographie standard, la DEXA ou encore la tomographie.atients et méthodes.— Dans notre étude, nous avons reprisne série de 96 patients, opérés dans le service entre 2000 et009 d’un allongement de tibia et/ou de fémur pour un totale 135 allongements (58 fémurs et 77 tibias). Les principalesathologies ont été classées en trois catégories : « achondroplasie »32 allongements pour 8 patients), « congénital » regroupantémurs courts congénitaux et hémimélies (85 allongements pour9 patients), et « autres » regroupant les traumatismes, infectionst tumeurs (18 allongements pour 18 dossiers). Les fractures ontté classées selon la classification de Simpson.ésultats.— 21 fractures sont survenues après l’ablation du maté-iel de fixation avec ou sans appui dont 11 fémurs (11 fractures deémur pour 58 fémurs opérés soit 18,96 %) et 10 tibias (10 fracturese tibia pour 77 tibias opérés soit 12,98 %). On note que 20 % desractures sont retrouvées dans la catégorie congénital (17 fracturesour 85 allongements), 12,5 % dans la catégorie achondropla-ie (4 fractures pour 32 allongements et 0 % dans la catégorieutres pour un total de 15,5 % de fractures (21 fractures pour35 allongements). Le type de fractures retrouvé est 47,61 % de type, 33,33 % de type 1A, 14,28 % de type 1B, 4,76 % de type 3 et 0 % deype 4.iscussion.— Les fractures surviennent en général dans les5 premiers jours après l’ablation du matériel de fixation avec ouans immobilisation, avec ou sans appui. Ces fractures touchent lelus souvent le fémur que le tibia, sont en majorité des cas de typeet ne touche pas l’os de constitution normale.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.102

4ntérêt d’un matériel d’ostéosynthèse résorbablen traumatologie pédiatrique : analyse d’une sérierospective de 18 casean-Manuel Poircuitte ∗, Pierre Journeau , Dmitri Popkov ,anspeter Huber , Thierry Haumont , Pierre Lascombes

CHU de Nancy, hôpital d’enfants, 5, allé du Morvan 54511andoeuvre-les-Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les matériels d’ostéosynthèse résorbables sont uti-isés en chirurgie maxillo-faciale, et commencent à avoir un intérêtn traumatologie adulte. Devenus plus performants sur le planécanique et ayant fait la preuve de leur innocuité biologique, ilsrésentent pour principal avantage l’absence de chirurgie itérativeour leur ablation. Nous avons donc décidé d’évaluer cliniquementt radiologiquement ce type de matériel en traumatologie pédia-rique.atients et méthode.— Nous avons réalisé une étude prospec-ive monocentrique, au cours de l’année 2010. Les patients inclusevaient présenter une fracture accessible à une ostéosynthèse paris de petit diamètre ou broches seules. Dix-huit patients ont éténclus. Il s’agissait de huit de fractures des épines tibiales, de trois

as d’ostéochondrite disséquante du fémur distal, de six de fracturee l’épicondyle médial du coude, et d’un cas d’une fracture Salterdu tibia distal. Le matériel utilisé était systématiquement une oulusieurs vis composées d’un copolymère de poly-L-lacticpoly-DL-