Français 2009 MOD noir 24/07/09 8:47 Page 1 · Abdelaziz El Khayari et Abdellah Salih. - Période préislamique:Aomar Akerraz et Bidaouia Bel Kamel. - Evolution politique du Maroc

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� Comités scientifiques ........................................................................................................................

� Groupes de recherche ......................................................................................................................

� Equipes de travail .....................................................................................................................................

� Bibliothèque de l’Institut ...........................................................................................................

� Rencontres scientifiques ..............................................................................................................

- Deuxième Séance de Mémoire et Mémoration .........................................

- Troisième Rencontre Méthodologique ................................................................

- Table ronde : Lectures du Dahir sur la Loi des Archives au

Maroc .................................................................................................................................................................

� Congrès international ......................................................................................................................

� Visites ...........................................................................................................................................................................

� Missions ....................................................................................................................................................................

Sommaire

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� Comité scientifique provisoire (2006 - 2007)

Présidé par le Directeur de l’Institut, cecomité se composait des Professeurs( * ) J a m a aBaida, Noureddine El Aoufi, AbderrahmaneEl Moudden, Halima Ferhat, Hlima Ghazi,Lahcen Hafidi Alaoui, Mostafa HassaniIdrissi, Bouchaib Idrissi Bouyahyaoui,Abdelmajid Kaddouri, Abdelkebir ElK h a t i b i( * * ), Yamina Lemrini Elouahabi, LarbiMezzine, Mohammed Naciri, Zahra Tamouh,Abdelaziz Touri et Hamid Triki.

� Comité scientifique de coordination

Coiffé par le Directeur de l’Institut, cecomité se compose des ProfesseursAbderrahim Benhadda, Abderrahmane ElMoudden, Lahcen Hafidi Alaoui, MostafaHassani Idrissi, Mohammed Maarouf-Dafali,Mohammed Maniar et Maâti Monjib.

� Comité de traduction

Ce comité supervise la traduction del’ouvrage de synthèse. Il se compose desProfesseurs Abdelbaqui Benjamaa, AbderrahmaneEl Moudden, Abdelhaï Diouri, Lahcen HafidiAlaoui, Bouchaib Idrissi Bouyahyaoui,Mostafa Hassani Idrissi, Mohammed Kably,Mohammed Maniar, Mohammed Naciri etDriss Seghrouchni.

� Traduction de l’ouvrage de synthèse

La traduction est assurée par des équipes.Les textes retenus par le comité de traduction

ont été réalisés par les Professeurs dont voiciles listes établies suivant les chapitres :

Chapitre I : Lahsen Ben Halima etMohammed Maniar

Chapitre II : Bouchaib Idrissi Bouyahyaouiet Lahcen Hafidi Alaoui

Chapitre III : Aomar Akerraz, BouchaibIdrissi Bouyahyaoui et Lahcen Hafidi Alaoui

Chapitre IV : Mohammed Kably

Chapitre V : Abdelbaqui Benjamaa,Abdelaziz Touri et Mohammed Kably

Chapitre VI : Abdelbaqui Benjamaa,Abdelhai Diouri, Mohammed Kably, DrissSeghrouchni et Mohammed Maniar

Chapitre VII : Abderrahim Benhadda,Abdelhai Diouri, Abderrahmane El Mouddenet Mohammed Maniar

Chapitre VIII : Khalid Bensrhir, AbderrahmaneEl Moudden et Mohamed Houbbaida

Chapitre IX : Jamaa Baida, BouchaibIdrissi Bouyahyaoui, Mohammed El-Ayadi etAli Anoir El Majdouli

Chapitre X : Abdesslam Benaabdelali,Bouchaib Idrissi Bouyahyaoui, MohammedEl-Ayadi, Mohammed Kably, Ali Anoir ElMajdouli et Mohammed Maniar.

BULLETIN DE L’IRRHM - N°2 3

(*) Dans ce numéro, nous avons adopté, pour les membres des comités, les auteurs et les experts, l’ordre alphabétique.(**) Notre regretté collègue est décédé le 16 mars 2009.

Comités s c i e n t i f i q u e s


Trois groupes de recherche travaillentactuellement sur les thèmes suivants :

� Relations entre le Maroc et la Russie

Coordonnateur : Abderrahim Lataoui

Participants : Hamid El Aouzi etAbderrahim Lataoui

Résumé du projet : Le groupe derecherche a entamé, depuis mars 2008,l’exécution de son programme de travail.Malgré les difficultés dues à la rareté desouvrages russes au Maroc, ce programmeavance selon les délais prévus pour saréalisation. Durant l’année écoulée, le groupes’est attelé à l’exécution des objectifs fixés. Il aainsi:

- réuni un certain nombre d’ouvrages(surtout en langue russe) ayant unrapport avec le sujet de l’étude ;

- établi une bibliographie spécialiséecontenant les plus importantes étudessur le Maroc (ouvrages, thèses,articles…) écrites en langue russe etéditées en Russie. Quelques récits desvoyageurs russes ont également étérassemblés ;

- traduit en langue arabe une grande partiede cette bibliographie ;

- rédigé l’essentiel d’une étude sur l’histoiredes relations entre les deux pays duXVIIIe siècle à nos jours.

Le dernier objectif du programme résidedans la traduction d’un certain nombre demorceaux choisis.

� Relations entre le Maroc et la Turquie

Coordonnateurs : Abderrahmane ElMoudden et Abderrahim Benhadda

Participants : Abderrahim Benhadda,Abderrahmane El Moudden, Nezha Okkeli,Abdelhafid Tbaïli.

Résumé du projet : A l’aube du XXe siècle,le comte de Castries dirigea un vaste projetconsistant à publier un nombre considérablede documents relatifs au Maroc et se trouvantdans les dépôts d’archives étrangers,notamment européens. Le projet s’estconcrétisé dans les années quarante etcinquante du XXe siècle lorsqu’un grandnombre de documents fut publié, à partir desfonds d’archives français, portugais,britanniques, néerlandais et espagnols. Certes,la publication de cette documentation asuscité quelques critiques quant au choix desdocuments et à leur présentation. Il n’endemeure pas moins qu’elle a rendu desservices inestimables aux spécialistes del’histoire du Maroc à l’époque moderne. Ellea même poussé certains chercheurs à tenterd’en dépasser les lacunes en ayant recours auxmêmes fonds d’archives. Or, parmi ceux-ci, ilest à signaler que le projet de De Castries a faitl’impasse sur les fonds d’archives turcs. Ce faitpourrait s’expliquer par l’attitude négative àl’égard de l’héritage turc à cette époque ; ilpourrait s’expliquer également parl’ignorance des spécialistes des archiveseuropéennes de la langue ottomane, clef pouraccéder à toute documentation en cettelangue. Les recherches récentes ont montré larichesse de cette documentation nonseulement pour l’étude des relations maroco-ottomanes mais aussi pour l’approche decertains aspects de l’histoire marocaine àl’époque moderne.

Le projet “Documentation relative auMaroc et au Maghreb dans les archivesturques” vise à combler une grande lacunedans la documentation utilisée pour l’écriturede l’histoire du Maroc durant le XXe siècle. Ils’agit de :

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Groupes de recherche

BULLETIN DE L’IRRHM - N°2


- repérer la documentation relative auMaroc, et au Maghreb en général, dansles archives turques et en faire faire desphotocopies ;

- classer cette documentation et la traduireen arabe afin de la mettre à ladisposition des spécialistes ;

- créer une base de données relative à cettedocumentation.

� L’archéologie et l’histoire de l’art duM a r o c : bibliographie analytique

Coordonnateur : Abdelaziz Touri

Résumé du projet : En archéologiemarocaine, on considère les travaux deCharles Tissot comme précurseurs. SaGéographie comparée de la Province romained’Afrique, publiée en 1878, constitue ainsi lepoint de départ d’une activité scientifiqueimportante qui s’étend sur près de 130 années.

Les travaux effectués sur le terrain ontdonné lieu à une bibliographie abondante, bienqu’inégale sur le plan de la rigueurméthodologique et de l’apport scientifique.Mais cette littérature est constituée aussi depublications ayant trait à l’histoire de l’art,discipline très voisine, voire auxiliaire del’archéologie, que cette dernière se fonde sur lafouille ou qu’elle se penche sur l’analysemonumentale des vestiges. Compte tenu decette relation très étroite entre ces deuxdomaines, le projet que nous initions aura pourobjectif de constituer une bibliographie del’archéologie et de l’histoire de l’art au Maroc.

Plusieurs chercheurs de renom, marocainset étrangers, participeront à la réalisation decet instrument de travail, qui fait aujourd’huidéfaut aussi bien aux chercheurs confirmésqu’aux étudiants et jeunes chercheurs qui selancent dans l’aventure captivante de larecherche en archéologie et en histoire de l’artdu Maroc.

Des équipes ont été formées à l’Institutpour élaborer les ouvrages suivants:

� Ouvrage de synthèse sur l’Histoire duMaroc

Des équipes, dont la liste suit, ont été prévuespour les thèmes structurant cet ouvrage.

- Espace géographique et diversitér é g i o n a l e : Mohammed Naciri encollaboration avec des collègues de sonchoix.

- Préhistoire : Abdeljalil Bouzouggar,Abdelaziz El Khayari et Abdellah Salih.

- Période préislamique : Aomar Akerraz etBidaouia Bel Kamel.

- Evolution pol it ique du Marocmédiéval: Halima Ferhat, MohammedKably, Ahmed Tahiri et AbdelahadSebti.

- Le Maroc médiéval : société etcivilisation: Lahcen Hafidi Alaoui,Mohammed Maghraoui, AbdelazizTouri et Hamid Triki.

- Tournant du XVe siècle : AhmedBoucharb, Mohammed Fatha, LahcenHafidi Alaoui et Abdallah Najmi.

- XVIe - XVIIIe siècle : AbderrahimBenhadda, Abderrahmane El Moudden,Abdelmajid Kaddouri, Mohamed Lahiaet Larbi Mezzine.

- XIXe siècle : Mohamed Houbbaida,Khalid Bensrhir, Abderrahmane ElMoudden, Aomar Afa et Allal ElK h d i m i .

- Le Protectorat : Jamaa Baida, BoubkerBouhadi, Mohammed El-Ayadi, DrissGuerraoui, Mohammed Kenbib et SaidMouline.

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Equipes de travail



- Le Maroc indépendant : AbdesslamBenaabdelaali, Mohamed Benelkhadir,Abdelhai Diouri, Noureddine El Aoufi,Mohammed El-Ayadi, Rachid ElHoudaigui, Mostafa Hassani Idrissi,Mohammed Hatmi, Driss Ksikes, MaatiMonjib, Mohamed Abdelhay Moudden,Mohamed Tozy et Abdelmajid Zeggaf.

- Cartographie : Lahsen Ben Halima etMohammed Benattou.

- Illustration et iconographie : AbdelazizTouri, Abdelhaï Diouri et AhmedAlibou.

� Chronologie de l’Histoire du Maroc

Coordonnateurs : Aomar Akerraz et LahcenHafidi Alaoui

Membres du groupe : Jamaa Baida,Abderrahim Benhadda, Khalid Bensrhir,Abderrahmane El Moudden, Lahcen HafidiAlaoui, Mohammed Hammam et MostafaHassani Idrissi.

P r é s e n t a t i o n : il s’agit d’un ouvrageconsacré à une chronologie couvrant l’histoiredu Maroc des origines à 1999. La périodisationadoptée pour cette chronologie est celle déjàretenue pour l’ouvrage de synthèse surl’histoire du Maroc.

Après une série de réunions dédiées à larévision des différentes contributions portantsur les différentes périodes de l’histoire duMaroc, le groupe a décidé de réserverquelques séances à la discussion des aspectsiconographiques.

� Histoire immédiate du Maroc

Coordonnateur : Abderrahmane ElMoudden

Comité de rédaction : AbderrahimBenhadda, Lahcen Hafidi Alaoui, MostafaHassani Idrissi et Maâti Monjib.

Présentation : il s’agit de l’édition destravaux de la Deuxième JournéeMéthodologique organisée par l’Institut le 14juillet 2007 autour du thème : “L’Histoireimmédiate du Maroc, données et approches”.

Les travaux de cette Journée ont porté surtrois grands axes :

1. La réalité du Protectorat entre mémoireet histoire.

2. La marche vers le Présent : la dynamiquegénérale depuis l'indépendance.

3. Entre le Protectorat et l'indépendance :bilan et aspirations.

Parmi les aspects novateurs de cet ouvrage,l’on pourrait citer au moins deux :

1 - Le comité de rédaction a veillé à éditeret publier les débats qui ont suivi laprésentation des communications. Eneffet, nombre de questions susceptiblesde renouveler le champ de la recherchesont soulevées lors des débats qui ont lieudans ce genre de manifestation et quitombent dans l’oubli parce qu’elles nesont pas publiées.

2 - Le comité de rédaction a égalementveillé à rester fidèle à la langue utiliséedurant les débats, le dialectal ou l’arabeclassique. Ce choix a posé une série deproblèmes techniques et méthodologiquesqui seront exposés dans l’introduction del’ouvrage.

� A propos de l’écriture de l’Histoire duMaroc au XXe siècle : cadre structurant etmodes d’approche

CoordonnateursJMostafa Hassani Idrissi etMohammed Maarouf-Dafali

Comité de rédaction : Ab d e r r a h i mBenhadda, Abderrahmane El Moudden,Lahcen Hafidi Alaoui, Mohammed Maarouf-

6 BULLETIN DE L’IRRHM - N°2


Dafali, Mostafa Hassani Idrissi et MaâtiMonjib.

Présentation : il s’agit de la publication desactes de la Trois ième JournéeMéthodologique organisée à l’IRRHM le 12juillet 2008 et dont les travaux ont été ouvertspar le Pr. Ahmed Toufiq, Ministre desHabous et des Affaires Islamiques et le Pr.Mohammed Kably, Directeur de l’IRRHM.Cette Journée, comme les Séances deMémoire et Mémoration qui l’avaientprécédée, s’inscrivait dans l’optique de laréalisation d’un ouvrage sur l’histoire duMaroc au XXe siècle. Elle a permis auxmembres de l’équipe de débattre del’opportunité des questions d’ordreméthodologique posées par l’écriture del’histoire du Maroc au XXe siècle.

Les travaux de cette journée se sontarticulés autour de trois axes :

1. Le Maroc au temps du Protectorat (1912-1956)

2. Le Maroc et l’édification de l’Etatnational (1956-1975).

3. Le Maroc et les défis de l’édificationdémocratique (1975-1999).

Cette publication, qui adopte la mêmedémarche que celle de l’ouvrage sur l’Histoireimmédiate, est marquée par un double souci :

- celui de rendre compte non seulement desinterventions mais également desdiscussions qui les ont suivies ;

- celui de rester aussi fidèle que possible àla langue utilisée par les participants àcette journée.

� Histoire du Maroc au XXe siècle

Coordonnateurs : Mostafa Hassani Idrissi etMaâti Monjib

Comité de rédaction : Jamaa Baida,Abderrahim Berrada, Mostafa Bouaziz,

Boubker Bouhadi, Mohammed Maarouf-Dafali, El Moussaoui El Ajlaoui et MaâtiMonjib.

Comité de discussion : Jamaa Baida,Abderrahim Berrada, Mostafa Bouaziz,Boubker Bouhadi, Mohammed MaaroufDafali, El Moussaoui El Ajlaoui,Abderrahmane El Moudden, Lahcen HafidiAlaoui, Mostafa Hassani Idrissi, MaâtiMonjib, Brahim Yassine.

Présentation : il s’agit d’un ouvragecollectif destiné au grand public et au lecteuraverti, marocain et étranger.

Le fil directeur en est la société marocaineface à la modernité dans ses dimensionspolitique, économique, sociale et culturelle.L’encadrement administratif, l’économie,l’infrastructure et l’urbanisation du pays seronttraités dans le cadre d’un récit historique généralqui ne se perdrait pas dans les détails de lachronologie. Examinant les tendances lourdesde l’évolution politique et sociale, l’ouvragetraitera d’abord, d’une manière synthétique, lesstructures infra événementielles pour faireressortir les traits dominants d’un Marocconfronté aux réalités du XXe s i è c l e : pressionseuropéennes, colonisation, impact de lamodernité et enjeux qui y sont liés. Succèdentles défis de l’indépendance : la construction del’Etat moderne, la lutte pour le contrôle del’appareil étatique et pour un partage pluséquilibré du pouvoir. Le dernier quart du XXe

siècle sera dominé par les signes d’ouverturepolitique, l’affaire du Sahara, et les questionssociales et culturelles.

Voici le programme effectué à ce jour:

- Depuis le mois de mars 2008, le comité derédaction a organisé plusieurs réunionsde préparation traitant de la conceptiongénérale de l’ouvrage, de son plan et ducalendrier de sa réalisation.

7BULLETIN DE L’IRRHM - N°2


- La dernière rencontre du comité a eu lieules 8 et 9 novembre 2008 dans les locauxde l’IRRHM et porta sur le canevas desdifférents chapitres.

- Chaque auteur devait envoyer un draft deson chapitre intégrant les remarques oupropositions qui lui avaient étéadressées.

- La version définitive de chaque chapitresera soumise, dès fin avril, au comité derédaction avant d’être remise àl’IRRHM au mois de mai 2009.

Cette bibliothèque est aujourd’hui un outilopérationnel adapté aux besoins de larecherche historique. Son objectif, à longterme, est d’être l’un des réceptacles dedifférents supports de la mémoire duRoyaume.

Ouverte actuellement aux seuls chercheursliés à l’Institut, elle pourra, prochainement,offrir ses services aux personnes dûmentautorisées. Aussi s’empoie-t-elle, poursatisfaire les différentes demandes, à atteindreles objectifs essentiels suivants :

- Acquisition des textes, des études et desencyclopédies disponibles, liés en priorité àl’histoire du Maroc, et parallèlement, àl’espace arabo-musulman, sans omettre lestextes fondateurs en méthodologie, enhistoriographie, en bibliographie, etc.

- Diversification des supports afférents àcette documentation : manuscrits, archives,documents graphiques, livres, revues, thèses,documents sonores, documents virtuels, etc.

- Création, à moyen terme, de sectionsannexes affectées aux collections cartographiques,photographiques, archivistiques, etc.

Fonds documentaire

La Bibliothèque abrite actuellement unfonds d’ouvrages d’environ deux mille (2000)titres et d’une vingtaine de revues et debulletins ayant trait à l’histoire du Maroc.

Perspectives

Afin de faciliter l’usage de ladocumentation dont elle dispose, laBibliothèque sera progressivementinformatisée. Comme elle sera reliéeprochainement aux principaux réseauxbibliographiques nationaux et internationaux.

Fonctionnement

- Jours d’ouverture : tous les jours,exceptés le samedi et le dimanche.

- Horaires d’ouverture : de 9h à16h.

- Consultation : sur place. Prêt extérieurexclu.

- Reproduction de documents : possibilitéde photocopie payante sur place.

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Salle de lecture

Bibliothèque de l’Institut



� Mémoire et Mémoration : deuxième Séance

Cette Séance a eu lieu les 5 et 6 avril 2008et a porté sur : «Le Nord du Maroc durant leProtectorat et au début de l’indépendance».

• Extrait de l’argumentaire

La rencontre s’inscrit dans le programmedes tables rondes de l’Institut. L’objectif decette série de rencontres est d’explorer lessources fondamentales de l’histoire du Marocaussi bien sous le régime du Protectorat quependant la période de l’indépendance.

La rencontre des 5 et 6 avril 2008 a étéconsacrée au Nord du Maroc pendant lapériode qui s’étend de la fin de la résistance deBen ‘Abdelkrim à la disparition deMohammed V. Elle a associé, comme lesautres tables rondes, les exposés de chercheursspécialisés et les témoignages des acteurspolitiques et sociaux de l’époque concernée.Le Nord du Maroc (et plus précisément : leMaroc sous Protectorat espagnol ainsi que lazone internationale de Tanger) a été choisicomme thème d’étude et objet de mémorationen raison de son importance politique ethistorique et de son rôle décisif dansl’évolution du pays vers l’indépendance.

• Programme scientifique

Samedi 05 avril 2008

Séance d’ouverture

Première séance

Le mouvement national au Nord: les étapes etles liens

Président : Mohammed Larbi Messari

I n t e r v e n a n t s : Boubker Bouhadi et AbderrahimBerrada

Premier témoin : Boubker Bennouna

Deuxième témoin : El Hachmi Taod

Discussion

Deuxième séance

La presse et les espaces culturels au Nord duMaroc

Président : Brahim Yassine

Intervenants : Mohammed Larbi Messariet Jamaa Baida

Premier témoin : Abdessamad Achab

Deuxième témoin : Radouane Haddadou

Discussion

Dimanche 06 avril 2008

Troisième séance

La résistance au Nord du Maroc : processusde l’intégration

Président : Boubker Bouhadi

Intervenants : Maâti Monjib et ElMoussaoui El Ajlaoui

Premier témoin : El Ghali El Iraqui

Deuxième témoin : Saïd Bounailat

Discussion

Quatrième séance

Les questions de l’enseignement, de la sociétéet des élites

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Séance de travail

Rencontres scientifiques



Président : Mostafa Bouaziz

I n t e r v e n a n t s : Ahmed Boujdad et MohammedMaarouf-Dafali

Premier témoin : Mustapha Akhrif

Deuxième témoin : Idriss Khalifa

• Discussion

Séance de clôture

• Résumé du rapport de synthèse

La Deuxième Séance de Mémoire etMémoration s’est tenue au siège de l’IRRHMautour du thème «Le Nord du Maroc durantle Protectorat et au début de l’indépendance»,les 5 et 6 avril 2008. Dans l’allocutiond’ouverture, M. le Directeur de l’Institut arappelé le contexte de l’organisation de cetterencontre qui succédait à deux autres, visantle même objectif, à savoir, la collecte d’unmatériau scientifique susceptible d’êtreprofitable à l’élaboration d’un ouvraged’ensemble sur le Maroc au XXe siècle. Il aaussi souligné la nature de l’approche retenuedans ces rencontres, une approche qui vise àréaliser une complémentarité entrel’expérience de l’acteur et le besoin de savoirdu chercheur historien.

L’architecture de cette rencontre s’estorganisée autour de quatre axes qui ontconstitué autant de séances :

Dans la première séance, consacrée authème «Le mouvement national au Nord: lesétapes et les liens», M. Boubker Bouhadi aprésenté une communication centrée sur laparticularité du mouvement national dans leNord du Maroc en rapport avec la spécificitéde l’expérience coloniale espagnole, comparéeà l’expérience coloniale française. De soncôté, M. Abderrahim Berrada a traité del’évolution de ce même mouvement enrelation avec la crise du trône de 1953,mettant l’accent sur les développements quien ont résulté : approfondissement des liensentre les mouvements du Nord et ceux de lazone du Protectorat français puis intégrationdu Parti de la Réforme dans celui de l’Istiqlal,un processus qui nécessite encore davantaged’investigation. La parole a ensuite été donnéeaux témoins. M. Boubker Bennouna a lancéun appel à la révision de l’idée reçue selonlaquelle seul le Protectorat français avait unevaleur légale alors que le Protectorat espagnolcontrôlait des parties septentrionales etméridionales du territoire marocain. Il aensuite examiné une série de documentsrelatifs au Nord du Maroc, conservés dans labibliothèque de la famille Bennouna. Quant àM. Hachmi Taod, second témoin, il a rappelésa participation à la résistance à Al-Qasr al-Kabir avant son départ pour le Caire et sarencontre avec Ben ‘Abdelkrim al-Khattabi,puis son inscription à l’Académie militaire deBaghdad et sa participation à la guerre arabo-israélienne de 1948. Il a égalementlonguement évoqué l’expérience du Bureaudu Maghreb Arabe au Caire à partir de 1947.

La deuxième séance a traité de «La presse etles espaces culturels au Nord du Maroc». M.Mohammed Larbi Messari s’est arrêté sur lesnombreux aspects de la compétition entrel’administration et la société pour encadrer lesespaces culturels dans la zone nord, concluantsur une question centrale : dans quellemesure les tribunes culturelles ont-ellesélaboré un programme pour le mouvement

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Séance de travail



national tendant à promouvoir l’identitémarocaine d’une part, et un programme delutte pour la période post-indépendance,d’autre part ? M. Jamaa Baida, de son côté, aévoqué le rôle de la presse nationale de la zonenord, tant arabophone que francophone, dansla prise de conscience de la société, en portantle débat sur des questions cruciales relatives àl’avenir du pays. Le premier témoin de cetteséance, M. Abdessamad El Achab, a évoquéles multiples organes d’information quiexerçaient à Tanger du fait du statutinternational de cette ville, et en a analysé lediscours. Il a ensuite mentionné l’écho quetrouvaient certains événements de la zonefrançaise dans la zone nord. Pour sa part, M.Radouane Haddadou a insisté sur le rôle duthéâtre, de la presse et du sport,instrumentalisés par le mouvement nationalpour transmettre le discours nationaliste augrand public.

Dans la troisième séance, consacrée à «Larésistance au Nord du Maroc : processus del’intégration», M. Maâti Monjib a passé enrevue les aspects de l’unité et la problématiquede l’intégration dans le Nord, de la créationde l’Armée de Libération jusqu’auxévénements du Rif de 1958-59. Se fondant surune approche qui adopte la notion de«nationalisme d’Etat», il a tenté d’analyser lesorigines de ces événements en mettantl’accent sur les facteurs économiques etpolitiques. M. El Moussaoui El Ajlaoui, à sontour, s’est intéressé aux rapports entre lemouvement national et la Résistance tout enmettant l’accent sur les interférencesextérieures qui ont influé sur l’itinéraire del’Armée de Libération. M. El Ghali El Iraqui,premier témoin de cette séance, a relaté lesévénements qu’il a vécus dans le Nord entre1947 et 1956, et a insisté sur le rôle de cetterégion dans la fourniture d’armes à laRésistance et dans la coordination entre lesmouvements de libération à l’échelle duMaghreb. Le témoignage de M. Saïd Bounaïlat

a porté sur une riche expérience personnelledans le mouvement de résistance armée,mettant également l’accent sur l’aide que leNord a apporté à la résistance algérienne.

La quatrième séance a traité du thème :«Les questions de l’enseignement, de lasociété et des élites». M. Ahmed Boujdad asoulevé la question de la politiqued’enseignement dans la zone d’occupationespagnole, et celle des élites d’aprèsl’indépendance, en établissant unecomparaison avec la réalité de la zoned’occupation française. Il a notamment misl’accent sur le faible niveau scolaire des agentsde l’administration espagnole, expliquantl’intérêt de l’Espagne pour la constructiond’établissements d’enseignement par lacrainte de voir les gens du Nord se diriger versle Protectorat français ou l’Orient arabe.

Dans son exposé sur les élites qui ontmené la résistance dans la zone nordjusqu’en 1956, M. Mohammed Maarouf-Dafali a présenté la vision d’AbdeslamBennouna par rapport à l’action de larésistance nationale et par rapport à latactique d’apaisement que cette dernière aadopté face à l’occupant espagnol. Sur leplan sociétal, l’intervenant a souligné, d’unepart, les signes d’intégration des Espagnolsdans la société marocaine et, d’autre part, lesobstacles à l’émergence franche d’un

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Partie de l’assistance



mouvement ouvrier et syndical dans la zonenord. M. Mohammed Maarouf-Dafali aégalement mis en lumière la relation desélites avec le fait culturel en général et avecl’enseignement en particulier ainsi que lerôle joué par cette région dans le combatcontre la France durant la période de larésistance armée. Enfin, en guise deconclusion, l’intervenant s’est interrogé surla démarche à adopter pour étudier l’histoiredu mouvement national dans la zone nord.

De son côté, M. Driss Khalifa, le seultémoin de cette séance, a longuement analyséla question de l’enseignement, tanttraditionnel que moderne, en zone nord. Il apassé en revue de nombreux établissementsdont le rôle fut fondamental dans la formationdes élites intellectuelles et artistiques àTétouan et à Larache. L’importance desbibliothèques publiques et privées a aussiretenu son attention. Il a brossé un tableauexhaustif de la vie culturelle dans la zone nord,analysant à la fois l’apport de l’enseignementtraditionnel et celui des études espagnoles, sansnégliger le rôle des écoles et instituts, créésdurant la période du Protectorat espagnol,dans la formation de l’élite intellectuelle.

� Troisième Rencontre Méthodologique

Cette rencontre a eu lieu le 12 juillet 2008et devait traiter du thème : “A propos del’écriture de l’histoire du Maroc au XXe siècle:cadre structurant et modes d’approche”.


C’est un projet d’ouvrage sur l’histoire duMaroc au XXe siècle qui s’inscrit dans lesillage des recommandations de la rencontrescientifique du 14 juillet 2007. Les zonesd’ombre et le flou qui entourent lesévénements de cette période semblent plaiderpour l’élaboration d’un ouvrage détaillé surl’histoire du Maroc au XXe siècle dans lequel

les témoignages des acteurs de cette période etles analyses des historiens se complèteraient.Ainsi, les séances de Mémoire et Mémorationorganisées par l’IRRHM pourraientcompléter, rectifier et enrichir les études déjàpubliées par les spécialistes nationaux ouétrangers. La problématique de l’ouvrages’articulerait autour de la relation entre lasociété marocaine et la modernité. Dans lafoulée, seraient abordées d’autresproblématiques en relation avec les différentstypes de colonisation et les politiques qui lesont accompagnés ainsi que la construction del’Etat national. A titre d’exemple, lamodernité serait traitée non seulement enfonction des résistances qu’elle a rencontréesmais aussi par rapport aux dimensionspolitique et économique ou encore parrapport aux institutions traditionnelles del’Etat et de la société. Cette problématique,centrale, concerne aussi bien la période de larevendication des réformes du début du XXe

siècle que celle de la «transitiondémocratique» de la fin du même siècle.Cette rencontre s’articulera autour des axess u i v a n t s :

1. Le Maroc sous le Protectorat

2. Le Maroc et la construction de l’Etat national

3. Le Maroc et les défis de l’édificationdémocratique

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Participants à la troisième rencontre





Première séance

Le Maroc au temps du Protectorat

Président : Othman Bennani

Rapporteur : Samir Bouzouita

Intervenants :

• Jamaa Baida : Le Maroc à la veille duProtectorat.

• Boubker Bouhadi : Conquête et résistancemilitaires (1907-1934).

• Abderrahim Berrada : Le régime duProtectorat et ses conséquences.

• Mohammed Maarouf Dafa l i : Lemouvement national (1930-1955).

Discussion

Deuxième séance

Le Maroc et l’édification de l’Etat national1956 – 1975.

Président : Brahim Yassine

Rapporteur: Abdelhamid Hsain

Intervenants :

• El Moussaoui El Ajlaoui : Les premierspas du Maroc indépendant.

• Maâti Monjib : Le temps de l’autorité :une succession de tensions.

Discussion

Troisième séance

Le Maroc et les défis de la constructiondémocratique 1975 – 1999

Président : Noureddine El Aoufi

Rapporteur: Khalid Chegraoui

Intervenants :

• Mostafa Bouaziz : Les débuts del’ouverture politique : forces enprésence et tensions sociales (1975-1990).

• Brahim Yassine : Les années detransition (1991-1999).

Discussion

Séance de clôture : (Lecture des rapports)


Dans le cadre des projets sectoriels qu’il aprogrammés, l’IRRHM a organisé, le 12juillet 2008, la Troisième RencontreMéthodologique sous le thème : “Autour del’écriture de l’histoire du Maroc au XXe siècle:cadre structurant et modes d’approche”. Lestravaux de cette journée ont été organisés entrois séances abordant chacune un axe duprojet de l’ouvrage l’Histoire du Maroc au XXe

siècle. Une séance préliminaire, encadrée parle Pr. Ahmed Toufiq, Ministre des Habous etdes Affaires Islamiques et le Pr. MohammedKably, Directeur de l’IRRHM, a présenté leprojet et son contexte.

Lors de la première séance, consacrée auMaroc au temps du Protectorat, quatrecontributions ont été présentées : elles ontretracé les conditions qui ont déterminél’évolution des relations maroco-européennesayant conduit au régime du Protectorat ainsi

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Séance de travail



que la résistance des Marocains contre la miseen place de ce régime, résistance qui a pris laforme d’une lutte armée qui a duré deuxdécennies. Ces contributions ont égalementdévoilé les diverses formes d’occupation etd’exploitation qui ont caractérisé le régime duProtectorat et les déviations qui ontaccompagné le processus d’application de sesengagements. Comme elles ont montré lemouvement national dans ses programmes etles principales étapes de son histoire ainsi queles mouvements de résistance et de l’Armée deLibération jusqu’aux circonstances qui ontpréparé la solution de la question marocaineet l’indépendance du Maroc.

Lors de la deuxième séance portant sur “LeMaroc et l’édification de l’Etat national”,deux communications ont abordé “Lespremiers pas du Maroc indépendant” et “Letemps de l’autorité : une succession detensions” couvrant une vingtaine d’annéesd’histoire du Maroc indépendant et observantla phase d’édification de l’Etat indépendant etce qui l’a accompagné comme choixpolitiques et différences dans les conceptions.Elles ont, de même, procédé à une descriptiondes manifestations des tensions politiques quele Maroc a connues entre 1960 et 1975 etcertaines de leurs conséquences.

Enfin, “Le Maroc et les défis de laconstruction démocratique” fut l’objet dedeux communications lors de la troisième

séance. La première communication, portantsur “Les débuts de l’ouverture politique”, atraité la question du passage de la monarchieabsolue à la «monarchie constitutionnelle» etla seconde, portant sur “Les années detransition”, s’est penchée sur le processus detransition démocratique et les obstacles quil’ont freiné. Ont été soulignés les traitssaillants de cette ouverture politique, qui acommencé à partir de 1975, son impact sur letissu politique, économique et social ainsi queles conditions qui ont conduit aux électionsde 1997 et au gouvernement d’alternance de1998 et ce, dans un nouveau contexteinternational caractérisé notamment parl’intervention des institutions financièresmondiales dans les affaires des pays du tiersmonde.

Chacune des trois séances a été suivie parune discussion entre les intervenants etl’assistance constituée de chercheurs etd’acteurs-témoins de cette période. Cesdiscussions ont permis d’enrichir lesdifférents axes par un certain nombre decompléments et d’observations d’ordrehistorique ou méthodologique.

� Table ronde : Lectures du Dahir sur la Loides Archives au Maroc

Cette table ronde a été organisée parl’Institut Royal pour la Recherche surl’Histoire du Maroc, en collaboration avecl’Association Marocaine pour la RechercheHistorique, au siège de l’IRRHM, le 22octobre 2008.


L’organisation des archives et leurpréservation suivant une législation préciseconstituent l’une des caractéristiques des Etatset des sociétés modernes. Une autre de cescaractéristiques réside dans la permissionaccordée aux citoyens d’user de leur droitd’accès aux archives dans les limites fixées parla loi. L’organisation des archives a des

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Séance de travail



fonctions et des ramifications socialesp r o f o n d e s : gestion rationnelle des diversorganismes de l’État, préservation de lamémoire collective et, pour le citoyen,consolidation des fondements de l’identité etvalorisation du sentiment d’appartenance à unpays particulier. Ces fonctions sont peut-être àl’origine de l’intérêt que mettent les nationsmodernes à doter le secteur des archives detous les moyens matériels et humainssusceptibles d’en faciliter l’accès et l’utilisationpar les chercheurs et les personnes intéressées,qu’ils soient autochtones ou étrangers.

Au Maroc, la situation des archives a,pendant longtemps, souffert de négligences etde carences au niveau de l’organisation et de laplanification. De ce fait, la promulgation de laloi sur les archives constitue un véritable sautqualitatif annonçant une tentative sérieuse derattraper le retard sur les pays avancés dans cedomaine. Toutefois, la publication de laditeloi, depuis un an environ, n’a pas suscitél’intérêt et le débat qu’elle mérite, exceptionfaite de quelques brefs commentaires danscertains journaux. Or, les textesréglementaires n’étant pas encore adoptés, ilsemble du devoir des personnes concernéespar la question des archives de s’arrêter sur letexte de loi publié afin d’en apprécier lesavantages et d’en signaler les limites.

Pour contribuer à atteindre ces objectifs,l’Association Marocaine pour la RechercheHistorique (AMRH) se propose, encollaboration avec l’IRRHM, d’organiser uneTable ronde, réunissant un groupe despécialistes et de chercheurs, autour du thème:«Lectures du Dahir sur la Loi des Archives auMaroc», dans le but d’examiner lesdispositions de cette loi sous différents angleset d’aboutir à des propositions susceptibles deconcourir à l’enrichissement des dispositionsréglementaires lors de leur élaboration.


Mercredi 22 octobre 2008


Allocution de M. le Directeur de l’InstitutRoyal pour la Recherche sur l’Histoire duMaroc.

Allocution de M. le Secrétaire Général del’Association Marocaine pour la RechercheHistorique.

Première séance: Lecture des Archivistes

Président : Mohammed Naciri

Rapporteur : Jameaa Baida

Intervenants :

• Mohamed Idsaleh : La légis lat ionarchivistique : un outil de préservationet de mise en valeur du patrimoinedocumentaire national.

• Asmae Falhi : Archives et mémoire:l’expérience de l'Instance Équité etRéconciliation.

Discussion

Deuxième séance: Lecture des Historiens

Président : Abdelaziz Touri

Rapporteur : Lahcen Hafidi Alaoui

Intervenants :

• Abderrahmane El Moudden : Laquestion des archives au Maroc :quelques remarques préliminaires.

• Khalid Bensrhir : Le Maroc et les fondsd’archives étrangers : une vue d’ensemble.

Discussion

Séance de clôture : Lecture des deuxrapports, discussion et recommandations

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L’IRRHM a organisé, en collaborationavec l’AMRH, une Table ronde autour duthème : «Lecture du Dahir concernant la Loisur les Archives», le mercredi 22 octobre2008. Consacrée à la lecture des spécialistesdes archives, la première séance a été présidéepar Mohammed Naciri et a comporté deuxcommunications : celle de MohammedIdsaleh sur “La législation archivistique : unoutil de préservation et de mise en valeur dupatrimoine documentaire national”, puis cellede Asmae Falhi sur “Archives et mémoire:l’expérience de l'Instance Equité etRéconciliation”.

M. Idsaleh a insisté tout d’abord surl’importance de la publication de la Loi surles Archives qui a permis de rattraper le retarddu pays dans ce domaine : l’ancienne loi, quin’était que partiellement appliquée, remontaità 1926. Soulignant le rôle de l’IER dansl’activation de la publication de ladite loi, il arelevé un certain nombre de lacunes dans letexte publié, dont, notamment, l’absence demention de l’autorité de tutelle etl’imprécision des structures matérielles et desressources humaines de l’institution desArchives. L’intervenant a conclu que cette loi,tout en garantissant l’accès aux archives,préserve la confidentialité des documents decertains services de l’Etat ainsi que la vieprivée des personnes.

De son côté, Mme Falhi a insisté surl’expérience de l’IER dans le domaine desarchives et sur le manque cruel des ressourcesdocumentaires auquel elle a dû faire face dansl’exercice de sa mission. L’intervenante a aussimis en relief l’effort de l’IER pour classer,préserver de manière moderne et rendreutilisable son fonds d’archives actuel, tout ensoulignant les difficultés de la mise de ce fondsà la disposition des utilisateurs, vu le caractèreprivé ou confidentiel de certainesinformations et les problèmes relatifs àl’utilisation des archives audio-visuelles. Pour

conclure, elle s’est interrogée sur le destin dela loi relative au droit à l’information et alancé un appel pour une réflexion sur lestextes réglementaires relatifs à la loi sur lesArchives.

La deuxième séance, consacrée à la lecturedes historiens de cette loi, a été présidée parAbdelaziz Touri et a comporté lesinterventions de Abderrahmane El Mouddensur “La question des archives au Maroc :quelques remarques préliminaires”, et deKhalid Bensrhir sur “Le Maroc et les fondsd’archives étrangers : une vue d’ensemble”.

M. El Moudden a commencé par dresserun diagnostic négatif de l’état des archives auMaroc, lequel se manifeste notamment par lesnombreux obstacles devant le libre accès auxarchives, la mauvaise préservation ou la pertedes ressources documentaires, les mauvaisesconditions de travail des chercheurs,l’éparpillement des centres d’archives et lemanque de règles établies pour leurutilisation. Après avoir mis l’accent surl’acquis positif que représente la publicationde la Loi sur les Archives, il a relevé quelquesimperfections de celle-ci, entre autresl’ambiguïté de l’architecture administrative etscientifique de l’institution en charge desarchives, ou le manque d’indication quant aurapport entre les archives nationales et lesfonds d’archives régionaux et locaux.

De son côté, M. Bensrhir a d’abordbrièvement exposé sa propre expérience dansles fonds d’archives étrangers, notammentbritanniques, en mettant l’accent sur larichesse de leur documentation concernantl’histoire du Maroc à l’époque moderne etcontemporaine. Ensuite, il a centré sonattention sur certaines étapes marquantes quiont conduit à la multiplication de ladocumentation marocaine dans les fondsd’archives étrangers. La nomination d’unministre de la mer et des rapports avec lesnations étrangères, l’assignation de Tanger

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comme lieu de résidence du corpsdiplomatique accrédité au Maroc et lesnombreuses missions diplomatiques auprèsdu sultan, ont toutes produit unedocumentation fournie. En conclusion,l’intervenant a mis en relief le fait que ladocumentation relative aux rapports entre leMaroc et l’étranger est aujourd’hui préservéedans les fonds d’archives étrangers, le Marocne disposant même pas des textes de traitésqui le lient aux pays européens.

Le débat a été centré sur l’état défectueuxdes archives marocaines et les dégâts qu’ellessubissent. La question des archives ne relevantpas seulement du passé, mais bien du présentet de l’avenir, le débat a aussi porté surl’importance des archives dans la préservationde la mémoire nationale, la nécessité dechanger notre comportement culturel teintéde négligence à l’égard des archives et d’opérerune réconciliation avec notre patrimoine. Lasituation des bibliothèques privées, desarchives régionales et locales, des archives despartis, des sociétés, des hôpitaux et les diversesdéperditions dont elles ont pâti ont retenul’attention des participants qui ont soulignéque le libre accès aux archives est un droitcitoyen et un signe fort de progrès. Ils ontégalement appelé à tirer profit du débat et desrecommandations de cette Table ronde dansl’élaboration des textes règlementairesconcernant la Loi sur les Archives et ontrecommandé l’organisation d’une rencontreplus élargie sur le même thème.

La Table ronde a abouti auxrecommandations suivantes :

- Nécessité d’impliquer les historiens et des’inspirer des expériences des paysavancés dans le domaine des archives,lors de l’élaboration des textesrèglementaires, afin de remédier auxlacunes du texte de loi.

- L’autorité de tutelle devrait être laPrimature.

- Le bâtiment des Archives devraitgarantir la bonne préservation desdocuments et des manuscrits ainsi que lebon fonctionnement de leur utilisation.

- Préciser les critères de sélection desarchives à conserver et impliquer leshistoriens et les autres personnesconcernées dans le processus de sélection.

- Faciliter les procédures d’accès auxarchives.

- Reconnaître à l’institution des Archivesnationales le droit de préemption.

- Prendre les sanctions légales à l’encontredu trafic de pièces du patrimoine.

- Recenser les bibliothèques privées dansl’ensemble du pays.

- Nécessité de conserver les archives del’IER.

- Nécessité de sauvegarder ce qui reste desarchives du Protectorat, notammentcelles des Affaires indigènes négligéespar les responsables de l’administrationterritoriale.

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Séance de travail



L’Institut Royal pour la Recherche surl’Histoire du Maroc (IRRHM, Rabat-Maroc)et le Centre de Recherches sur l’Histoire, lesArts et la Culture Islamiques (IRCICA,Istanbul, Turquie), opérant dans le cadre del’Organisation de la Conférence Islamique(OCI), organisent conjointement à Rabat, du12 au 14 novembre 2009, un congrèsinternational sur : «Le Maghreb et laMéditerranée occidentale à l’époqueottomane».

• Présentation générale

En se fondant sur les acquis des rencontresdéjà initiées aussi bien par l’Universitémarocaine que par l’IRCICA, le congrès sur“Le Maghreb et la Méditerranée occidentale àl’époque ottomane” se propose de scruter denouvelles pistes dans le domaine desrecherches ottomanes sur le Maghreb et laMéditerranée occidentale. S’il reste vrai que leMaroc n’a jamais fait partie de l’espacepolitique ottoman, de même que la rive nordde la Méditerranée occidentale, la présenceottomane dans le reste du Maghreb, à desdegrés qui diffèrent d’un pays à l’autre, a eu,néanmoins, un impact sur toute laMéditerranée occidentale. Le but principal dece congrès est de dresser de nouvellesorientations de recherches et de permettre auxspécialistes de l’histoire maghrébine etméditerranéenne, à l’époque ottomane,d’évaluer les résultats respectifs de leursrecherches.

Les langues de travail du congrès sontl’arabe, le turc, l’anglais et le français. Latraduction simultanée sera assurée dans leslangues de travail du congrès. Une sélectionde communications, revues et corrigées, feral’objet d’une publication.

Calendrier :

30 décembre 2008 : date limite d’envoi destitres et des résumés (en 250 mots) descommunications.

30 janvier 2009 : contact avec lesparticipants dont les propositions sontretenues.

15 septembre 2009 : réception des premièresversions des communications.

11 novembre 2009 : accueil des participants.

12-14 novembre 2009 : congrès.

• Visite du Directeur de l’IRCICA-Istanbul

Sur invitation du Directeur de l’IRRHM,M. Halet Eren, Directeur du Centre d’Etudessur l’Histoire, l’Art et la Culture Islamiques(IRCICA) à Istanbul, a effectué, le 6 avril2008, une visite de travail à l’Institut, aucours de laquelle ont été passées en revue lesperspectives de collaboration entre les deuxinstitutions. Dans une réunion élargie, lesdeux parties ont examiné les préparatifs envue de l’organisation d’un colloqueinternational en novembre 2009 sur le thème“Le Maghreb et l’Occident méditerranéen àl’époque ottomane”. La réunion a étécouronnée par la signature d’un protocole departenariat relatif à ce colloque.

• Visite du Directeur du Laboratoire Étudesmaghrébines de l’Université du 9 avril deTunis

Le professeur Abdelhamid Hénia,Directeur du Laboratoire Études maghrébinesde l’Université du 9 avril de Tunis, a effectuéune visite de travail à l’IRRHM, le 3 juin2008. Au cours de cette visite, M. Hénia a été

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Congrès international

Visites



reçu par M. le Directeur de l’Institut. Lesdeux parties ont examiné les perspectives decollaboration entre les chercheurs tunisiens etmarocains, notamment dans les domaines dela préparation d’ouvrages de synthèse surl’histoire du Maghreb ou de l’organisationcommune de colloques scientifiques.

Une mission a été effectuée en France, surproposition de l’Institut, par le professeurMaâti Monjib aux archives Paris-Nantes, aucours de l’été 2008.

• Extraits du rapport présenté par MaâtiM o n j i b

Dans le cadre de la constitution et del’enrichissement de son fonds documentaire,l’IRHMM m’a chargé de consulter,sélectionner, photocopier et mettre à ladisposition de l’Institut les archives françaisessur le Maroc au XXe siècle.

C’est ainsi que, durant l’été 2008, je me suisrendu au Service historique de La Défense àVincennes, en région parisienne, et au Centre

des Archives Diplomatiques de Nantes(CADN) où j’ai pu constater la quantitéconsidérable d’archives concernant le Maroc.

Si les archives sur le Maroc, à Vincennes,se rapportent à la période 1912-1958, celles deNantes courent de 1956 à la fin des annéesquatre-vingt.

Par ailleurs, il apparaît que les archives deVincennes sont marquées par l’esprit colonial(politiques menées par la Résidence,information sur la résistance marocaine et lesleaders politiques mais aussi sur les tribus, lesmodes de vie, l’économie et bien sûr lesrapports des différents corps d’armée). Si lesconditions de consultation sont relativementdifficiles aux Archives de Vincennes, àNantes, l’accès aux documents est libre, nenécessitant aucune dérogation, même pour lesarchives des années quatre-vingt. La hardiesseet l’esprit libéral des responsables du CADNgarantissent aux chercheurs l’accès à unnombre important de documents diversifiéset d’un grand intérêt pour comprendrel’histoire du Maroc.

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Missions



BULLETIN DE L’IRRHM N°2 20 BULLETIN DE L’IRRHM N°2 20


Documents

Français 2009 MOD noir 24/07/09 8:47 Page 1 · Abdelaziz El Khayari et Abdellah Salih. - Période préislamique:Aomar Akerraz et Bidaouia Bel Kamel. - Evolution politique du Maroc