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LUNDI 25 AVRIL 2011 - 21 JOUMADAAL-AWAL 1432 - N° 6240 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 MOHAMED ABDEL A ZIZ DÉNONCE L AP ARTIALITÉ DE L A FRANCE «Pourquoi la Côte-d’Ivoire et la Libye et pas le Sahara occidental ?» ÉDUCA TION Les syndicats autonomes suspendent leur grève LE CONSIDÉRANT INCAP ABLE D’ASSUMER SA FONCTION La CNCD appelle à la destitution de Bouteflika INTEMPÉRIES Des axes routiers coupés à El-Bayadh et Biskra Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 AMENDEMENT DU CODE COMMUNAL Séance houleuse à l’Assemblée PAGE 4 PAGE 3 PAGE 3 PAGE 4 PAGE 6

4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

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Page 1: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

LUNDI 25 AVRIL 2011 - 21 JOUMADA AL-AWAL 1432 - N° 6240 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCELA PARTIALITÉ DE LA FRANCE

«Pourquoi la Côte-d’Ivoireet la Libye et pas le Saharaoccidental ?»

l ÉDUCATION

Les syndicatsautonomes suspendentleur grève

LE CONSIDÉRANTINCAPABLE D’ASSUMER

SA FONCTION

La CNCDappelle à ladestitution

de Bouteflika

l INTEMPÉRIESDes axes

routiers coupésà El-Bayadh

et Biskra

Edi

tion

d’A

lger

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NII

II-0

074

AMENDEMENT DU CODE COMMUNAL

Séancehouleuse

à l’Assemblée

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Dissolution à TlemcenLe département sécurité et protocole du commissariat

«Tlemcen, capitale de la culture islamique» a été purementet simplement dissous jeudi dernier suite, dit-on, à une déci-sion de la ministre de la Culture.

Même si aucune intervention officielle n’est venue expliquerles motifs de cette décision, des sources informées pensentque les raisons résideraient dans certains «couacs» enregis-

trés durant la cérémonie de lancement officiel de cettemanifestation.

Des ONG internationales activant en Algérie, etjusque-là «tolérées» par le gouvernement sansqu’un agrément leur soit officiellement accordé,

seraient sur le point d’être régularisées par les services duministère de l’Intérieur.

C’est ce que révèlent des sources crédibles en précisantque les responsables de ces ONG viennent d’être invitéspar le département de Daho-Ould Kablia à «actuali-ser» leurs dossiers.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats du dernier sondagePensez-vous que votre facture d’électricité

est trop élevée ?OUI : 91,89%NON : 6,91%SANS OPINION : 1,2%

Pensez-vous que le lancement de nouvelleschaînes thématiques par l’ENTV

va permettre une plus grande libertéd’expression en Algérie ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

PP ERISCOOPERISCOOPLundi 25 avril 2011 - Page 2

Déblocagechez Ould-Kablia

[email protected]

Pollutionà ciel ouvertA en croire le ministre

des Ressources en eau,la pollution et la saletépeuvent faire leur appa-rition n’importe où.S’adressant hier à sescadres, Abdelmalek Sel-lal a ainsi cité enexemple la résidence

d’Etat de Club-des-Pins

où,selonsesdires, ily a deségouts à

cielouvert.

Dans l’attentede

nominationsPas moins de 8

Directions de wilaya dela santé et de la popu-lation sont toujoursdans l’attente d’undirecteur à leur tête,relèvent des sourcesconcordantes.

Djamel Ould-Abbès,qui tarde à procéder àces nominations,semble vouloirattendre l’entrée envigueur du nouvelorganigramme de son

ministère,qu’on dit

fin prêt,pourpourvoirà cespostestoujoursvacants.

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

021 67.06.58 - 02167.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

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N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉ

Le Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

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Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76

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103, Avenue Ben-BoulaïdBlida

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CONSTANTINE

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Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

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MASCARARue Senouci Habib

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BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 2919

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BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed

(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 25 avril 2011 - PAGE 3

AMENDEMENT DU CODE COMMUNAL

Séance houleuse à l’AssembléeA l’exception des

députés du MSP, du PTet de l’aile de Menasra(Prédication et change-ment, parti non agréé),le reste des députés aapprouvé le nouveaucode communal aprèsson amendement. La finde la séance était hou-leuse. Les parlemen-taires du MSP parlent decoup de force, de«dépassement grave» etde «violation du règle-ment intérieur del’Assemblée nationale àtravers son article 61»

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Le projet du codecommunal a été adopté, hier,à la majorité des députés del'Assemblée populaire natio-nale (APN) lors de la séanceplénière présidée parAbdelaziz Ziari. L’événementa été qualifié par le ministrede l'Intérieur et desCollectivités locales, DahoOuld Kablia, d'«historique»,alors que les parlementairesdu MSP et les prochesd’Abdelmadjid Menasra par-lent de «dépassementgrave». Mieux, les députésdu parti d’Aboudjerra Soltaniparle de «violation grave dela commission juridique et durèglement intérieur del’Assemblée nationale».

En effet, les députés duMSP se sont retirés de la

séance plénière de l’APNconsacréé à l’adoption ducode communal, en signe deprotestation contre un amen-dement oral suggéré par leprésident de la commissiondes affaires juridiques, admi-nistratives et des libertés.

Il s’agit de l’article 69 duprojet du code communalrelatif de l’élection du prési-dent de l’Assemblée populai-re communale, sachant quel’amendement énonce que leP/APC est issu de la listeayant obtenu le plus grandnombre de voix, sans exigerla majorité absolue. En cas

d’égalité de voix entre lespostulants au poste deP/APC, c’est le candidat leplus jeune qui sera choisi,prévoit encore cet amende-ment.

Dans une déclarationfaite en marge de son retraitde la plénière, le présidentdu groupe parlementaire duMSP, Mohamed-SaïdBoubekeur, considère que cequi s’est produit au coursl’adoption de l’article 69 ducode communal en séanceplénière est «grave», tout enle qualifiant «d’acte dange-reux». Il estime, à ce sujet,

que cet amendement a étédécidé «sans que la commis-sion se soit réunie, contraire-ment à ce qu’a déclaré leprésident de cette mêmecommission».

A ce sujet, il a expliquéque son parti «ne protestepas contre l’amendementdans le fond, mais dans laforme», qu’il a qualifiée«d’illégale». Le groupe parle-mentaire du MSP a rendupublique une déclarationdans laquelle il dénoncecette situation, en considé-rant qu’il s’agit là «d’une vio-lation très grave du règle-

ment régissant le fonctionne-ment de l’Assemblée natio-nale à travers son article61».

Les «députés du MSPémettent des réserves surl’article amendé et dénon-cent ce genre de pratique,qui sont une première dan-gereuse et qui ne s’inscritnullement avec la volontéaffichée par le président dela République», lit-on dans lecommuniqué signé par SaïdBoubekeur.

Pour sa part, AbdelkaderFedala, membre de la com-mission des affaires écono-miques, administratives etdes libertés, a considéré cequi s’est produit lors de laséance plénière de «mesureconforme», se référant ainsiau dernier alinéa de l’article61 du règlement intérieur del’APN qui énonce que le gou-vernement et la commissionsont habilités à présenterdes amendements oraux

relatifs aux lois et textes sou-mis au vote.

Il est à noter que centdeux articles du projet ducode communal, qui encompte 225, ont connu de«profonds »amendementsafin de «soutenir les assem-blées locales et leur conférerde plus larges prérogatives».

Les propositions d'amen-dement ont touché les plusimportants articles figurantau projet du code communal,notamment ceux relatifs auxprérogatives desAssemblées élues et laréglementation des relationsliant l'élu et l'administration.

Les amendements ontporté également sur la déli-mitation du champ de contrô-le de l'administration sur lesdélibérations de l'Assembléepopulaire communale (APC); ces dernières étant réduitesexclusivement aux budgets,comptes, jumelage et dons.

A. B.

LE CONSIDÉRANT INCAPABLE D’ASSUMERSA FONCTION

La CNCD appelle à la destitutionde Bouteflika

Sofiane Aït-Iflis - Alger(Le Soir) - Posant le départ duchef de l’Etat comme un préa-lable au changement qu’elleprône et pour lequel elle milite,la Coordination nationale pourle changement et la démocra-tie estime qu’il y a lieu d’appli-quer «l’empêchement» pourBouteflika. C’est Me Ali YahiaAbdenour, à qui, comme decoutume, est revenu l’honneurde faire la déclaration liminaireà la conférence de presse, quiévoqua l’application de l’article88 de la Constitution.

«Le discours du présidenta été un exercice laborieux. Leprésident est apparu physi-quement affaibli, sa voix étaitéteinte. Il a donné une imagepathétique, difficile à voir d’unhomme usé par la maladie,incapable d’assumer ses fonc-tions. L’article 88 de laConstitution qui prévoit unedestitution pour incapacitéd’exercer ses missions doitêtre appliqué», a martelé lemilitant des droits del’Homme, président d’honneur

de la LADDH qui, au passage,a rappelé que «la révision dela Constitution en 2008 est uncoup d’Etat constitutionnelcommis par un président illégi-time désigné par l’armée etnon élu par le peuple». Me AliYahia Abdenour a estimé, parailleurs, que l’armée est appe-lée à prendre ses responsabi-lités au cas où le présidentBouteflika venait à être desti-tué pour cause d’empêche-ment. Jamais en panne de for-mules fortes, Me Ali YahiaAbdenour a qualifié le régimede Bouteflika de «Césarismeprésidentiel». Se déclarantconvaincu que le changementest inéluctable, le doyen desanimateurs de la CNCD a esti-mé que tôt ou tard les éner-gies vont se fédérer pour fairepartir le système. «C’est unpouvoir absolu qui a vieilliabsolument», a-t-il affirmépour dire que le pouvoir est enfin de course. Pour sa part,Tahar Besbes, animateur de laCNCD et député RCD, aconsidéré que le changement

viendra de la rue. «Notre per-sévérance à vouloir marcherdans la capitale a montré lavéritable nature du régime.Elle a servi aussi à briser lemur de la peur», a-t-il souli-gné. Le ton évidemment chezles animateurs de la CNCDest de poursuivre les protesta-tions hebdomadaires ainsi quel’engagement de la réflexionautour d’autres initiatives. Desinitiatives qui travailleraient àfaire aboutir les termes d’uneplateforme rendue publiquehier. Cette charte prévoit, unefois le système parti, la misesur pied d’un conseil nationalde transition démocratique

(CNTD), lequel sera désignéen conférence nationale.

Ce conseil, composé depersonnalités et dont le man-dat ne saurait aller au-delàd’une année, veillera à la dis-solution des institutions élues,à la nomination d’un gouver-nement de transition et à larédaction d’une Constitutionpour asseoir une refondationnationale. le conseil aura éga-lement à mettre sur pied unecommission indépendante quiétablira la vérité sur lesatteintes subies par lesAlgériens depuis l’indépen-dance.

S. A. I.

L’image dans laquelle le président Bouteflika est apparulors de son discours à la nation le 15 avril dernier a donnédavantage de suc politique à la Coordination nationale pourle changement et la démocratie (CNCD). Hier, à l’occasiond’une conférence de presse tenue à la salle Cervantès del’hôtel Sofitel à Alger, Me Ali Yahia Abdenour, doyen des ani-mateurs de la CNCD, a appelé à faire valoir l’incapacité duprésident à exercer ses missions.

ORAN : ENTERREMENTDU PR AHMED KERROUMI

Une foule nombreuseest venue lui rendre

un dernier hommage Ils étaient des centaines d’anonymes hier à déferler en

début d’après-midi, au domicile familial du Pr AhmedKerroumi à Sedikia, où devait avoir lieu la cérémonie d’adieuau défunt que tous admiraient et regrettent profondément.

Des étudiants, des enseignants, des camarades, des syn-dicalistes ainsi que des dizaines d’amis et proches ont tenuce dimanche à lui dire adieu. Alors que les voisins ont ouvertleurs maisons pour accueillir cette foule nombreuse, il n’yavait pas assez de place au point où la cage d’escalier étaitemplie. Les hommes attendaient, comme de coutume danspareilles circonstances, sous la tente, l’arrivée du corps. Lesfemmes tenaient chacune à aller présenter leurs condo-léances à sa femme qui affichait un courage exemplaire.«C’est moi qui donne du courage à tous ceux qui sont là,effondrés par cette terrible perte, je me dois de rester forte,pour mes enfants, mais aussi pour sa mémoire», dit-elle. A 16 heures, on annonce l’arrivée de la dépouille mortelle defeu Ahmed Kerroumi, comme s’il était toujours vivant. Sesétudiantes venues en très grand nombre, ses collègues, safamille n’ont même pas pu se frayer un chemin, toutes sebousculaient dans les escaliers en disant «il est là, il estvenu, allons le voir, laissez-nous passer». Et une autre decrier : «soyez raisonnables les femmes ne peuvent pasassister à l’enterrement et vous n’avez rien à voir, il estmort». Le plus frappant, c’est que toutes ont respecté le vœu de safemme : pas de hurlement. Il est mort en chahid, il futaccueilli par des youyou. Seule sa femme et ses enfants ontété autorisés à jeter un dernier regard sur sa dépouille, à l’in-térieur même du fourgon, qui pris le chemin du cimetièrequelques minutes plus tard. Ainsi, c’est sous une pluie bat-tante qu’un long cortège de véhicules a accompagné ledéfunt à sa dernière demeure.L’émotion était trop forte, d’autant que la suspicion plane tou-jours sur sa mort. La remise du corps du professeur à safamille a mis un terme à ce que craignaient beaucoup quantà une éventuelle lenteur dans la pratique de l’autopsie. Ausujet des résultats de l’autopsie, rien n’a encore filtré.L’on saura que durant toute la journée d’hier les membres dubureau du MDS ont été entendus par les enquêteurs. Pour sa part, la CNCD d’Oran dont le défunt était un membreactif, a, dans un communiqué transmis à notre rédaction,tenu à exprimer son soutien indéfectible à sa famille commeelle lui exprime sa solidarité totale. «Vu le contexte particulierque nous vivons actuellement, la CNCD exige que l’enquêtesoit menée de la manière la plus rigoureuse possible et quetoute la lumière soit faite à travers une nécessaire conféren-ce de presse du procureur», lit-on dans ledit communiqué. Que la lumière soit faite autour de cette affaire, tous sesproches, et à leur tête sa femme, l’exigent et ne cessent dele clamer. Repose en paix oustade (professeur), commeaiment à l’appeler tous ceux qui l’ont connu et apprécié.

Amel B.

Abdelaziz Ziari.

Me Ali Yahia Abdennour, doyen des animateurs de la CNCD.

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Page 4: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

Irane Belkhedim - Alger(Le Soir) - De nouvellespromesses ? «Pas dutout !», affirme le coordina-teur national du Cnapest(Conseil national autonomedes professeurs de l’ensei-gnement secondaire ettechnique). «L’année pas-sée, Benbouzid avait signéun procès-verbal pendant lagrève. C’était un moyen decasser notre débrayage.Cette année, ce n’est pas dutout pareil. Le ministre asigné un P.-V. avant mêmele début de la grève !»,

explique Nouar Larbi. Hier,les conseils nationaux del’Unpef (Union nationale desprofessionnels de l’éduca-tion et de la formation) et duCnapest se sont réunis ensession extraordinaire pourévaluer la situation. LeSnapest (Syndicat nationalautonome des professeursde l’enseignement secon-daire et technique) a égale-ment réuni son bureau ensession extraordinaire. Legel de la grève a été voté àl’unanimité. «Donnons dutemps au ministère deconcrétiser ses pro-messes», dit-on

«Le P.-V. signé répondaux revendications quenous avons soulevées. Si leministère n’avait pas eu lefeu vert des hautes autori-tés, il n’aurait rien fait»,

indique Nouar Larbi, préci-sant que les syndicalistesont toujours fait face aurefus de la tutelle de revoirle régime indemnitaire, cequi n’est pas le cas cettefois-ci. «Il y a un change-ment. Nous avons le senti-ment que la volonté y est

cette fois-ci», dit-il. Lasemaine dernière, des ren-contres ont regroupé lesreprésentants de ces syndi-cats et le ministre del’Education nationale, quiont été couronnées par lasignature d’un procès-ver-bal commun dans lequel

Benbouzid s’engage àconcrétiser les revendica-tions des travailleurs. Lessyndicalistes ont préférétempérer.

En effet, concernant lestatut particulier, une com-mission mixte a été installéeet a déjà commencé l’étude

du dossier en comparant lasituation des éducateursavec celle des travailleursdes autres secteurs relevantde la Fonction publique pourarranger ce qu’il faut.

Une autre commission aété mise en place pour exa-miner la question du régimeindemnitaire en comparai-son avec les autres sec-teurs. Le ministère soumet-tra ensuite les résultats aux«autorités concernées»pour y apporter les «correc-tions» nécessaires.

Aussi, le décret 94-158sur la gestion des œuvressociales sera remplacé parun autre avant le 30 avrilprochain. «Il garantira unegestion juste et transparenteet privilégiera l’intérêt destravailleurs», note-t-on.

D’autres commissionsont également été installéespour examiner les autresdossiers (logement, médeci-ne du travail, pensions desrégions du Sud et la retraite)

I. B.

ÉDUCATION

Les syndicats autonomes suspendent leur grève

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 25 avril 2011 - PAGE 4

Réunis hier en session extraordinaire, les syndi-cats autonomes de l’éducation (Unpef, Cnapest etSnapest) ont décidé, à la dernière minute, de gelerleur grève de trois jours (25, 26 et 27 avril), convain-cus des engagements du ministre de l’Educationnationale de prendre en charge toutes les revendica-tions soulevées et dans les plus brefs délais.

En dépit du long déplacement etdes pluies torrentielles qui se sontabattues dimanche matin, cetteCoordination, dont la composanteest jeune, a mobilisé un grandnombre de citoyens qu’elle a entou-ré d’une organisation sans faille.

Cette manifestation devant lesbureaux du wali a été précédéed’une assemblée générale tenuepar la population de ce aârch le 15de ce mois. Dans la déclaration quenous a remise Azrou Karim, l’un desorganisateurs de cette manifesta-tion, les villageois «n’ont de cessede réclamer leurs droits au désen-clavement et à l’accès aux presta-tions publiques de base ; de façonorganisée. Aujourd’hui, la populations’inquiète de voir les conditions sedégrader au lieu des réalisationspromises par l’Administration».

Le minimum n’est pas assuré Cette déclaration, dans laquelle

nous apprenons, par ailleurs, que leaârch compte environ 13 000 habi-tants, — le maire fait mention d’unerégion de 8 289 habitants concer-née par ces problèmes — sontensuite énumérés les problèmes qui

empoisonnent le quotidien de cesvillageois, notamment l’alimentationen eau potable. «Nous vivons despénuries qui durent de deux à sixmois, voire plus longtemps. Nouspayons 850 DA la citerne de 2 000litres», nous dira un manifestant.

M. Kezadri, le P/APC de la locali-té que nous avons joint par télépho-ne, confirme la persistance de ceproblème d’eau. De ses longuesexplications, le premier magistratlaisse entendre que la Commune nedispose pas des moyens nécés-saires pour permettre la résolutiondéfinitive de ce problème qui selonlui relève de la responsabilité de laDirection de l’hydraulique.

Dans le domaine de l’Educationnationale, la situation est encorepire. «C’est scandaleux, nos enfantssont scolarisés dans une ancienneSAS, un ancien centre de torture ! Ilsuffit de creuser pour trouver desossements des chouhada ! Pournous, l’Indépendance n’est pasconcrétisée !», pestent les manifes-tants qui nous entourent.

La construction d’un CEM etl’élargissement du transport scolairesont rappelés par la déclaration. Le

P/APC affirme qu’un CEM est pro-grammé. «Notre commune possède6 minibus qu’elle a répartis équita-blement pour le transport scolairedans 14 villages», se défend lemaire. La situation de la santé estégalement l’un des motifs de cettecolère citoyenne. L’absence demédecin dans ces localités fait direaux protestataires : «Nous devonschoisir le jour où nous pouvons tom-ber malade.» La mise en place d’unréseau d’assainissement est uneurgence, estiment les manifestantsqui dénoncent également l’absencede services publics tels une annexede la mairie, un bureau de poste, letéléphone et l’Internet, des infra-structures culturelles et sportives. Ilsdemandent en outre le branchementau réseau de gaz de ville, uneconduite principale étant installée àproximité.

Protestation récurrenteParadoxalement, au moment où

nous sommes arrivés sur les lieuxdu sit-in, les organisateurs négo-ciaient avec des officiers de police lenombre de délégués qui devaientêtre reçus au cabinet du wali.

La Wilaya n’a probablement pasjugé utile de mettre à contribution lemaire devant ces manifestants à ceconclave.

Il y a lieu de rappeler que le siègede la commune de Chabet-El-Ameur est régulièrement fermé parles citoyens de l’un des villages dela localité.

Estimant qu’ils ne sont pas écou-tés au niveau de leur municipalité,les membres du aârch en questionont manifesté devant les bureauxd’une institution supérieure du pou-voir régional.

Abachi L.

BORDJ-MÉNAÏELLes chômeurs ferment la RN12 et réclament

le versement de leurs indemnitésC’est désormais devenu un rituel accepté pas les pouvoirs publics. Dès

que les choses vont mal à Bordj-Menaiel, la RN12 (Boumerdès/Tizi-Ouzou) est fermée et des milliers d’automobilistes sont bloqués. C’est lecas ce dimanche. Vers 10 heures du matin, des centaines de chômeursrecrutés dans le cadre des contrats d’insertion des jeunes sans emploi ontenvahi la chaussée. Ils réclamaient le versement de leurs indemnités. Lacirculation a été rétablie vers la mi-journée.

A. L.

BOUMERDÈS

Manifestation devant le siège de la WilayaA l’appel de la Coordination des Aarch d’Aït Mekla de la commu-

ne de Chabet-El-Ameur, municipalité éloignée d’une quarantaine dekilomètres du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, des centainesd’habitants d’une dizaine de villages et hameaux composant ceaârch se sont rassemblés devant le siège de la Wilaya pour protes-ter pacifiquement et dire «non à la marginalisation».

Le Syndicat national des professeurs et docents nous écrit

Les dernières pluies quise sont abattues sur lesdifférentes régions du paysont provoqué, la coupurede plusieurs axes routiers.Les débordementsd’oueds et les inondationsde la chaussée ont entraî-né la fermeture d’axes rou-tiers à la circulation dansles wilayas d’El-Bayadh etde Biskra, annonce laGendarmerie nationaledans un communiquérendu public. Les inonda-tions de la chaussée ontainsi empêché la circula-tion au niveau de la RN107 reliant la ville d'El-Bayadh à celle deGhardaïa, à hauteurd'Oued Mellal, dans lacommune de Ghassoul.

Reliant la localité deRas El Miad à celle de SidiKhaled, dans la mêmewilaya, El-Bayadh, le CC55 a été, lui aussi, coupé àla circulation suite audébordement de l’OuedDjedi, dans la communede Ras El Miad, selon lamême source. Dans lawilaya de Biskra, lesrafales ont provoqué la fer-meture du CW36 reliant laRN 3 à la localité d'El-Haouch et du CW36 Areliant le CW 36 à la locali-té de Sidi Okba, à hauteurdu pont Tayar Rassou,commune d'El-Haouch,ajoute le communiqué.

Rym N.

DERNIÈRES INTEMPÉRIESDes axes routiers coupés

à El-Bayadh et Biskra

Larbi Nouar (Cnapest) et les syndicats autonomes décident de tempérer.

Phot

o:S

amir

Sid.

Les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires ont été cités dans un article devotre quotidien du 23 avril 2011. Je vous priede bien vouloir nous permettre d’apporterles précisions suivantes pour que tout unchacun puisse faire son opinion en touteobjectivité sur ce problème.

Nous commencerons par nous excuserauprès de vos lecteurs de leur infliger cetéchange qui s’apparenterait pour eux plus àune querelle de chapelle qu’à un débat d’in-térêt général. En effet, on aurait, je pense,intéressé plus nos concitoyens en discutantde la loi sur la Sécurité sociale qui vient

d’être adoptée sans nous ou du code du tra-vail que l’administration publique est entrain de finaliser seule ou des pénuriescycliques de médicaments que connaîtnotre pays. Nous commencerons par réaf-firmer encore une fois très haut et avec forceque nos collègues spécialistes et généra-listes de santé publique méritent un salaire,un statut et une progression de carrière à lahauteur des lourdes tâches qui leur incom-bent et des responsabilités qui sont lesleurs. Ceci ne fait l’objet d’aucune conces-sion ni ambiguïté de notre part. Le problèmeest dans la confusion, entretenue par un

groupuscule à la tête du syndicat des spé-cialistes de santé publique depuis presquedeux décennies maintenant. En effet, cegroupuscule veut que par ancienneté et uni-quement par ce critère, il puisse avoir lamême classification dans l’échelle de laFonction publique qu’un professeur ensciences médicales qui a passé une thèse,quatre concours nationaux sur poste, faitdes publications et des projets derecherche. Ça ne se passe ainsi dans aucunpays au monde et il ne faut y voir ni les lob-bies, ni le directeur des ressourceshumaines, ni la Fonction publique, c’est tout

simplement la logique d’un système basésur le nombre d’années d’études et dediplômes. Nous continuerons dans le res-pect de la déontologie et des lois de laRépublique à défendre et à assumer ce prin-cipe de la méritocratie et ce ne sont ni lesinvectives ni les injures qui nous ferontchanger d’avis. Au fait, ce faux combat est-t-il celui de nos collègues spécialistes oucelui de ce groupuscule ? Quand on sait quiva profiter de ce système basé sur l’ancien-neté, nous pensons que la question mérited’être posée.

Pour les deux syndicats, le Pr N. Djidjeli

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 25 avril 2011 - PAGE 5

Le texte relatif au statut desagents et cadres techniques dessecteurs de l’hydraulique, l’habi-tat et des travaux publics estfinalisé, selon AbdelmalekSellal.

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Ce texte qui porte sur lerégime indemnitaire est en attente designature, selon le ministre desRessources en eau, qui a présidé hierune réunion d’évaluation sectorielle.

Lors de cette rencontre,Abdelmalek Sellal a affirmé que sonsecteur n’a pas connu de mouve-ments de contestation sociale, dans lamesure où les ingénieurs et autres

agents ont été «patients». Et celamême si des actions de protestation,notamment des agents de barrages,ont eu lieu et des solutions apportéesaux doléances formulées.

Et Abdelmalek Sellal d’en appelerà «ne pas fuir les responsabilités»,maintenir la voie du dialogue, appor-ter des explications et agir en vue derésoudre les difficultés dans la mesu-re du possible. Autre insistance minis-térielle, le développement d’uneexpertise et d’une logistique nationaleen matière d’études, de suivi et decontrôle des projets. En ce sens,Abdelmalek Sellal a appelé à recouriraux bureaux d’études nationaux,réduire si possible le recours aux

bureaux d’études étrangers. Demême qu’il estime nécessaire deconstituer des «cellules» de suivi etde contrôle des projets, au niveau desétablissements sous tutelle et desentreprises de réalisation nationale.

De même, il a appelé à promouvoirl’utilisation de matériaux de fabrica-tion algérienne, notamment les cana-lisations de qualité et conformes auxnormes. Concernant la réalisation desprojets d’«urgence»,

Abdelmalek Sellal a indiqué que lerecours aux entreprises publiques parle gré à gré s’impose, comme décidépour la réalisation de deux barrages àTébessa et à Mascara.

C. B.

CADRES TECHNIQUES DE L’HYDRAULIQUE

Le texte sur le régime indemnitaireen attente de signature

DÉPÉNALISATIONDE L’ACTE DE GESTION

Le texte présenté enConseil des ministres

Le texte sur la dépénalisation de l’acte de gestion sera pré-senté prochainement en Conseil des ministres. Selon le ministredes Ressources en eau qui en a fait état hier, ce texte vise à«dépénaliser un tant soit peu l’acte de gestion».

Mais aussi à «mettre un terme à l’immobilisme», selonAbdelmalek Sellal, certes soucieux de «transparence» maisappelant les cadres et opérateurs du secteur à davantage dedynamisme, à assumer leurs responsabilités et à rattraper lesretards dans la réalisation du programme infrastructurel et demobilisation des ressources, et ce, dans le contexte où lecode des marchés publics a été revu avec davantage derigueur.

C. B.

RESSOURCES HYDRIQUES

4,13 milliards de mètrescubes de réserves

Les réserves au niveau des 65 barrages opérationnels attei-gnent les 4,13 milliards de mètres cubes, avec un taux de rem-plissage de 71,22%.

Par régions, l’est du pays est bien alimenté, avec ses 23 bar-rages remplis à 85,04%, le centre avec 11 barrages remplis à72,23%, le Chélif dont 17 barrages couverts à 61,72% et l’ouestavec 13 barrages remplis à 49,70%.

C. B.

GESTION FINANCIÈRE DEL’ADE ET DE L’ONA

Vers l’amélioration desrecettes du Fonds de l’eauL’amélioration de la gestion financière de l’Algérienne des

eaux, ADE, et de l’Office national de l’assainissement, ONA,ainsi que de l’Office national de l’irrigation et drainage, ONID, estenvisagée.

Selon Abdelmalek Sellal, la prochaine loi de finances com-plémentaire pour 2011 devrait porter le taux de recouvrementdes recettes du Fonds de l’eau de 48% à 70%. Ce qui devraitaméliorer les ressources de ces organismes et contribuer à amé-liorer les capacités d’intervention. Et dans la mesure où le prix del’eau, qui continuera à être subventionné pour les citoyens, necouvre pas cependant les coûts de gestion.

C. B.

RÉHABILITATIONDE L’OUED EL HARRACH

La création d’un espacede verdure envisagée

La création d’un espace de verdure est envisagée au niveaude l’oued El Harrach, dès l’achèvement des études confiées àdes bureaux étrangers par la wilaya d’Alger et portant sur l’eauet les berges.

Et dans la mesure où la réduction des rejets industriels estescomptée ainsi que la mise en place d’une station d’épurationspécifique est prévue et l’implication des industriels.

C. B.

PRODUCTIONCÉRÉALIÈRE

Bonne pour le blétendre et difficile pourl’orge, selon BenaïssaLors d’une conférence de presse tenue hier,

Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et duDéveloppement rural, dira que suivant les prévi-sions de son secteur la production de céréales pourcette année sera bonne pour le blé dur, satisfaisan-te pour le blé tendre et difficile pour l’orge.

Le ministre a, par ailleurs, expliqué qu’en dépitdes dernières pluies et dans les zones agropasto-rales, «il est encore trop tôt pour faire des prévisionssur la réaction de la végétation. Nous aurons unemeilleure visibilité dans les semaines à venir. S’il ya un surplus de production, nous le mettrons sur lemarché extérieur». Par ailleurs, et pour ce qui estdes dispositions de la loi d’orientation agricoleconcernant les nouveaux statuts des exploitationsagricoles individuelles et collectives (EAC et EA) quidoivent régulariser leur situation, le ministre a décla-ré que 140 000 dossiers ont été déposés et 110 000traités à ce jour. Selon M. Benaïssa, «le projet quiconcerne le foncier agricole avance à une bonnecadence». Concernant l’importation de viande enprévision du mois de ramadan, le ministre del’Agriculture a annoncé qu’en plus de l’importationde viande congelée, 11 000 bovins seront importésd’Europe.

Rachid Benaïssa mettra aussi l’accent dans sonintervention sur les élections qui se dérouleront aumois de septembre prochain pour le renouvellementdes chambres nationales d’agriculture. Il s’agira durenouvellement de l’ensemble des organes deschambres de wilaya ainsi que de la chambre natio-nale. En réponse aux interrogations relatives à l’ef-facement des dettes des agriculteurs, le ministre aexpliqué que beaucoup veulent rejoindre le disposi-tif mais ne répondent pas aux critères pré-établis.

«La majorité des dettes ont été effacées, soit 38milliards de dinars sur 41 milliards de dinars», pré-cisera le premier responsable du secteur de l’agri-culture. Le ministre intervenait dans le cadre de larencontre d’évaluation des activités du programmede renouveau agricole et rural.

Il a notamment évoqué, dans le cadre des nou-velles dispositions, un prêt élargi à deux ans sansintérêt pour les agriculteurs, l’assouplissement desformalités avec la BADR et d’autres banques, uncrédit de campagne, soit un prêt d’investissementde sept ans. Si ce dernier est remboursé lors destrois premières années, l’agriculteur est dispensé dupayement des intérêts, qui seront pris en charge parl’Etat.

Les dispositions concernent aussi le crédit fédé-ratif qui, selon le ministre, est important dans lesrelations entre les partenaires dont un seul d’entreeux demande un crédit. Ces décisions, a rappellé leministre, «ont résolu les problèmes du foncier etcelui des prêts».

F.-Zohra B.

Le juge a condamné D. M. et N.M. N., deux ex-directeurs régio-naux de la Société nationale detransport ferroviaire (SNTF) suc-cessivement en poste à Annaba, àquatre ans de prison ferme.

La même peine a été pronon-cée à l’encontre de K. A., G. Z. etB. N., ayant occupé des postes deresponsabilité dont celui de direc-teur régional adjoint, chef d’établis-sement de matériels remorqués etchargé du matériel. Deux autrespersonnes impliquées dans cetteaffaire ont été condamnées à deuxans de prison ferme, alors qu’unacquittement a été prononcé enfaveur du huitième mis en cause

dans cette affaire. Les peines deprison concernant les sept per-sonnes impliquées sont assortiesde 200 000 DA d’amende pourchacune d’entre elles.

Pour rappel, le représentant duministère public avait requis à l’au-dience du 10 avril des peines decinq ans de prison ferme pour tousles mis en cause. Il leur est repro-ché, dans l’acte d’accusation,d’avoir falsifié des documents com-merciaux, détourné et dilapidé desdeniers publics.

L’affaire, qui portait sur plu-sieurs années de ce genre de tra-fic, a été largement relayée par lapresse nationale depuis son écla-

tement, au mois de juillet 2008,grâce à des lettres de dénonciationsignées par deux cadres ingé-nieurs de l’entreprise et adresséesen premier lieu au président de laRépublique, avec un rappel desdispositions contenues dans l’or-donnance présidentielle pour luttercontre la corruption, au ministredes Transports et à leurs chefs hié-rarchiques dont le DG de la SNTF,entre autres.

Les lettres de dénonciationcomportaient des arguments enbéton contre les malversations etautres crimes ayant visé leur entre-prise. Des documents avec photosà l’appui mettaient à nu ces pra-tiques de prédation. Il y avait dumatériel ferroviaire remorqué etdes centaines de pièces derechange neuves (bougies,essieux, roulements, boîtes de rou-lements, triangles de frein…)importés à coups de millions de

dollars qui étaient laissées à l’airlibre, donc aux méfaits des intem-péries pour qu’elles soient clas-sées ensuite comme déchets fer-reux et vendues à travers une filia-le de la SNTF à un opérateur étran-ger activant dans le domaine de laferraille.

Le préjudice causé à l’entrepri-se se chiffre à des centaines demillions de dollars. Les deux coura-geux cadres à l’origine de ladénonciation, rejoints par la suitepar deux autres ingénieurs de lamême entreprise, ont bénéficié debeaucoup de sympathie de lamajorité de leurs collègues parmilesquels une majorité de simplesemployés. Ceux qui ont permis quecette affaire voit le jour n’ont pascédé aux pressions, intimidationset autres chantages, dont l’amputa-tion de près du tiers de leur salaire.

Lors de sa visite, l’an dernier, àAnnaba, le ministre des

Transports, Amar Tou, s’est renduaux ateliers de la direction régiona-le de la SNTF de Annaba sans quele premier responsable de cetteentreprise ne soit du voyage.

Devant l’anarchie qui régnait ences lieux, le ministre a prononcéune phrase pour le moins énigma-tique aux yeux des présents, dontdes journalistes.

Il a textuellement affirmé :«C’est très sale. Il faut nettoyer».Phrase que d’aucuns n’ont pasmanqué de lier à la lettre de dénon-ciation adressée au chef de l’Etatconcernant cette affaire de malver-sations ayant éclaboussé cetteunité régionale de l’une des plusanciennes sociétés du pays. Etpour cause, des commissions d’en-quête ont été dépêchées, certaine-ment à l’instigation des services dela présidence, pour mener desinvestigations sur cette affaire.

A. Bouacha

La sentence dans l’affaire dite «de la direction régiona-le de la SNTF-Annaba» est finalement tombée hier, aprèsdeux reports. Avant que le juge du tribunal de premièreinstance de Annaba ne prononce le verdict, l’affaire a étémise en délibéré, lors de la troisième audience, tenue le 10du mois d’avril en cours.

AFFAIRE DE LA DIRECTION RÉGIONALE DE LA SNTF-ANNABA

Des peines de 4 à 2 ans de prison ferme prononcées

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 25 avril 2011 - PAGE 6

Mohamed Abdelaziz a dénoncé, hier,la partialité et les contradictions de laFrance dans ses actions de protectiondes droits de l’Hommes en Afrique. «La

France intervient militairement en Côte-d’Ivoire, en Libye en invoquant la défensedes droits des populations civiles, maisrefuse l’établissement de mécanismes auSahara occidental, pour aider à protégerles populations des violations et desabus», a déclaré le président de la

République arabe sahraouie démocra-tique lors d’une rencontre avec une délé-gation de 92 élus et membres de la socié-té civile française en visite dans lescamps de réfugiés. Mohamed Abdelazizcraint que la France ne bloque, une nou-velle fois, l’instauration par le Conseil desécurité de l’ONU d’un mécanisme deprotection dans les territoires occupés duSahara occidental. «Le Maroc perpétréses forfaits, alors qu’à l’ONU, le Conseilde sécurité précisément débat du conflitdu Sahara occidental. Au moment où estsoulignée l’urgente et impérieuse néces-sité pour la Minurso de se doter, enfin,d’un mécanisme de suivi et de surveillan-ce de la situation des droits de l’Hommeau Sahara occidental.

La France, membre du Conseil desécurité, s’y oppose véhémentement etmanœuvre activement dans les coulissesonusiennes, pour que soit fait omissionde tout ce qui a trait au droit d’être proté-gé des populations sahraouies civiles. Ilne sied pas au pays des droits del’Homme de s’opposer au respect et àl’application des droits de l’Homme auSahara occidental. Ces droits qui doiventêtre les mêmes pour tous, et sous toutesles latitudes», a-t-il souligné. MohamedAbdelaziz a demandé aux élus françaisd’être les messagers du peuple sahraouiauprès du gouvernement et des institu-tions de leur pays. «Nous vous tenonstémoins de notre volonté de paix, qui n’apas diminué depuis le début de ce conflit,elle s’est même consolidée au fur et àmesure. Le peuple sahraoui continuedonc de patienter, d’espérer et d’œuvrerpour voir, enfin, aboutir pacifiquement sesdroits universels à l’autodétermination et

à l’indépendance. Vous êtes nos messa-gers auprès de la France, de son peupleet de ses institutions, messagers du désirde paix qui anime le peuple sahraoui,messagers de sa quête de liberté», aconclu le secrétaire général du FrontPolisario.

De nombreux élus ont fait part de leurvolonté de transmettre ce message.C’est notamment le cas de Abi AbdiaOsmani, élue socialiste de la municipalitéde Vigneux-sur-Seine, dans la régionparisienne. «Il est impératif que ce peuplepuisse enfin obtenir le droit de choisir sondestin. En qualité de représentant dupeuple français, nous avons un rôle

important à jouer que le peuple sahraouifasse valoir son droit à l’autodétermina-tion. Aujourd’hui, il est inconcevable qu’ilexiste encore un pays sous occupationsur le continent africain», a souligné AbiAbdia Osmani. Une position que partageégalement Jean-François Debiol,conseiller municipal UMP de Rillieux-la-Pape, dans la région Rhône-Alpes. «Jevais tâcher de défendre la cause dupeuple sahraoui au sein de la grandefamille d’idée de l’UMP. Sur un nombrede sujets défendus en France, le peuplesahraoui est exemplaire, tels que ladémocratie et les droits des femmes.»

T. H.

MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE LA PARTIALITÉ DE LA FRANCE

«Pourquoi la Côte-d’Ivoire et la Libyeet pas le Sahara occidental ?»

De notre envoyé spécial dansles camps sahraouis, Tarek Hafid

L’USTHB FÊTE SES 37 ANSManifestation culturelle et scientifique à Bab EzzouarUne importante exposition touchant différents domaines d’activité se déroule

depuis hier, et s’étalera jusqu’au 28 avril, au sein de l’Université des sciences etde la technologie Houari-Boumediène (Alger), à l’occasion de la célébration du37e anniversaire de sa création. Une opportunité pour l’USTHB qui honorera sesenseignants promus au rang de professeur et de maître de conférences. Lamanifestation culturelle arbore un riche programme scientifique et sportif dans lebut de marquer cet important événement. Placée sous le thème «Renforcer laconfiance et les échanges entre l’université et les entreprises», des expositionsse tiendront tout au long de la semaine. Sur la longue liste des participants figu-rent l’Agence spatiale Algérienne, le Centre de recherche en génie parasismiqueou encore la Royal School. Des conférences et des projections de longsmétrages, des matchs de volley-ball et des spectacles et concours sont au pro-gramme d’une semaine riche en savoir.

Des organismes tels que l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeuneset l’Agence nationale de gestion des micro-crédits seront aussi de la partie. Cesservices d’aide à l’emploi auront pour but d’informer et de soutenir leurs projets.

Darine Hassani

Les pouvoirs publics viennentde dévoiler, au plus haut niveau,leurs intentions pour la pressealgérienne : une révision concomi-tante et en profondeur du code del’information que rien, en tout caspas l’intérêt de la presse, de laliberté d’expression, des femmeset des hommes de la profession engénéral, ne justifie. Plus quejamais, l’histoire nous interpelle. Ledéfi imposé par le pouvoir est detaille et son issue sera crucialepour l’avenir de la corporation. Laresponsabilité qui nous incombe àtous nous impose mobilisation,solidarité, lucidité et vigilance.Soucieux au plus haut point dedéfendre les acquis irréversiblesde l’Algérie pluraliste et démocra-tique de l’après-5 Octobre 1988,nous, journalistes :

- considérons que la loi 90/ 07du 3 avril 1990 est l’acte fondateurde la liberté de la presse enAlgérie, nous mettons en gardecontre toute velléité d’une révisionsubstantielle de cette loi, parailleurs garante des normes univer-sellement admises pour une pres-se libre, organisée et dotée d’ins-tances de régulation et d’un enca-drement juridique et législatif dignedes démocraties les plus achevées;

- exigeons, au contraire despouvoirs publics qu’ils respectentet qu’ils fassent respecter commec’est leur devoir, cette loi dont lesviolations régulières et volontairessont la cause principale de la situa-tion d’anarchie, de décadence etde précarité de la presse algérien-ne de ce début du XXIe siècle ;

- exigeons la réhabilitation du

Conseil supérieur à l’information,seule instance habilitée à délivrerla carte nationale de presse etsans lequel l’élection d’un Conseilde déontologie ne serait quecoquetterie ;

- nous opposons fermement àtoute ingérence du pouvoir poli-tique, sous quelque forme que cesoit, dans tout ce qui a trait àl’éthique et à la déontologie, apa-nage exclusif des seuls membresde la corporation ;

- pressons le gouvernement deprendre, sans délai, tous lesdécrets nécessaires à la mise enapplication du statut du journalistede mai 2008 ;

- exigeons le déblocage de laloi sur la publicité, prise en otageau niveau du Sénat depuis 2000 ;

- réclamons l’ouverture réelleet sans artifices, du champ audiovi-suel et l’installation du conseilsupérieur à l’audiovisuel ;

- exigeons la dépénalisationeffective, inconditionnelle et définiti-ve des délits de presse ;

- exigeons la levée immédiatede la censure qui handicape nosconfrères des médias publics et lacessation de toute forme de pres-sion et de chantage qui instaure,de fait, l’auto-censure dans lesrédactions nationales.Liste des premiers signataires :Kamel Amarni, secrétaire généraldu Syndicat national des journa-listesChabane Aït Laceb (journaliste)Zakaria Chabane (ENTV)Houari Bouhassoune (Le Quotidiend’Oran)Nacer Belhadjoudja (Le Soird’Algérie)Badreddine Manaa (Le Soird’Algérie)Fouad Boughanem (directeur duquotidien Le Soir d’Algérie)Iddir Benyounes (La Dépêche deKabylie)Karima Bouabbache (Al Fajr)Cherifa Abed (Al Fajr)Abdelhalim Mouhou (Le JeuneIndépendant)Rabah Rafai (Wakt El Djazair)

Mohamed Mouloudj (La Dépêchede Kabylie)Ferhat Zafane (La Dépêche deKabylie)Hocine Adryen (journaliste)Tarik Hafid (Le Soir d’Algérie)Zoubir Souissi (journaliste)Boubakeur Hamidechi (chroni-queur, Le Soir d’Algérie)Lyas Hallas (Le Soir d’Algérie) Djama Younes, (Le JeuneIndépendant)Mohamed Iouanoughene (Waqt elDjazair)Hassane Zerrouky (Le Soird’Algérie)Karim Kebir, (Liberté)Narjess Kermiche (journaliste)Madjid Makedhi (El Watan)Ghania Lassal (El Watan)Nadir Iddir (El Watan)Osman Chaggou (Le Tempsd’Algérie)Brahim Bekkouche (El KhabarErriadi)Farid Benzaid (Le Soir d’Algérie)Hamid Chabaraka (Le Soird’Algérie)Kader Bakou (Le Soir d’Algérie)Benchicou Abdelkrim (Le Soird’Algérie)Sid Samir (photographe, Le Soird’Algérie)Meghriref Hayet (Le Soir d’Algérie)Djennad Nacera (Le Soir d’Algérie)Rym Nasri (Le Soir d’Algérie)Naïma Yachir (Le Soir d’Algérie)Irane Belkhedim (Le Soir d’Algérie)Abder Bettache (Le Soir d’Algérie)Nadia Kenz (Algérie News)Oubetroune Mountasser (journalis-te)Rachid Hamadou (Liberté)Farid Belgacem (Liberté)Chafik Benchaaba (journaliste)Hafid Moussous (journaliste)Abdelkader Benrebiha, Mohamed Chérif Lachichi (journa-liste)Mustapha Mazouzi (PlanèteSports)Kherbouche Ali (Le Quotidiend’Oran)Sellami Brahim (Saout el Gharb)Boukouir Ahmed (La voix del’Oranie)

Abirou AL Hachemi (El Ouma)Djouadi Ahmed (F’Nnahar)Fisah Med (Sadaa Wahrane)Sefouane Omar (peporter photo)Djerboub Mohamed (reporterphoto)Ouahab Hebbat (NewPress)Anis Belghoul (NewPress)Rachid Yaho (La Tribune desLecteurs)Soufiane Daça (El Youm)Samir Baghali (journaliste)Nemri el Oumaria (Sawt El Gharb/Ajwaa)Boubakar Khalfallah (La Voix)Megherbi Fatmi (E’Chourouk)Khalfallah Djelloul (Compétition)Bensadek Abdelkrim (Le Buteur)Houdjoudjou Abdelkrim (Saddawahrane)Bouanani Boualem (SaddaWahrane)Hachemi Djamel (La Tribune deslecteurs)Hadj Brahim Djamel Eddine (ElWatani)Chams E’din Abdellah (journaliste)Adel Sayad (journaliste)Abdelkader Benrebiha (journaliste)Samir Sabek (La nouvelleRépublique)Hassiba Abdallah (La NouvelleRépublique)Karima Hasnaoui (La NouvelleRépublique)Bencheikh El Hocine Kahina (LaNouvelle République)Grine Fouad (journaliste)Salima Akkouche (Le Soird’Algérie)Djamel Zerrouk (Le JeuneIndépendant)Brahim Taouchichet (Le Soird’Algérie)Lalaoui Abdelhamid (El Khabar)Mehema Hamadouche (LaNouvelle République)Azzzdine Bensouiah (Liberté)Sarah Bouchakour (journaliste)Benssaci Islam (La Dépêche deKabylie) Meziane Rabhi (Liberté)Hacene Ouali (El Watan)Mokrane Aït Oourabi (El Watan)Kamel Yamine (El Watan)Rabah Akil (journaliste)

Salim Koudil (Liberté)Omar Chabbi (En-nasr)Saïd Aït Mebark (Le Soir d’Algérie)Abachi Lahcène (Le Soir d’Algérie)Djamel Belcadi (El Watan)Khalil Reguieg-Issaad (Liberté)Hachimi Arab (journaliste)Brahim Bahmed (journaliste)Nassim Brahimi (Wakt El Djazair)Hakim Bendaha (Sawt El Gharb)Mohamed Ghriss (journaliste)Chérif Lahdiri (El Watan)Amel Saher (La voix de l’Oranie)Rahmani Noureddine (Ennahar)Djamel Chafa (Le Temps d’Algérie)Kamel Bougdal (Le Soir d’Algérie)Naila Benrahal (Lliberté)Hakim Ghali (journaliste)Abelkarim Tahari (Alkhabar) Samira Ben Ouda (Sawt Alahrar)Saida Bait (Waqt Eldjazair)Hakim Tamani (Waqt Eldjazair) Aindar Najiba (Waqt Eldjazair)Ferial Mehnaoui (Waqt Eldjazair)Nadia Boutouil (Waqt Eldjazair)Sad Ben Khalif (caricaturiste WaqtEldjazair)Riad Bouzina (Waqt Eldjazair)Mohamed Kadri (photographe,Waqt Eldjazair)Azedine Didane (Waqt Eldjazair)Yacine Mouhous (ENRS)Mina Adel (InfoSoir)Mohamed Djaber Mahrez Djellab(El Michouar Essiassi)Ouarda Lahouazi (journaliste)Ahmed Moufouk (Le Jourd’Algérie)Massinissa Benlakehal (Midi Libre)Ali Bouacha (Le Soir d’Algérie)Nourreddine Nesrouche (El Watan)Mokrane Chebbine (Midi Libre)Lamine Chikhi (journaliste)Zirouni Mustapha (La Voix del’Oranie)Iles Hasna (La Voix de l’Oranie)Nawel Hadj Abdelhafid (reporterphoto, Le Temps d’Algérie)Yahiaoui Yazid (Le Soir d’Algérie) Yasmine Bouldjedri (En-nasr)Abdelkrim Belbati (journaliste)Khalil Benazout (reporter photo)Houili Riad (journaliste)Abdelmalek Moussous (journaliste)Triaa Walid (Akher Saa)Lynda Serir (Le Cap)

Khemissa Amina (reporter indé-pendante)Nadir Benseba (FIJ)Djillali Benyoub (Liberté)Zitouni Mustapha (La Voix del’Oranie)Hasna Iles (La Voix de l’Oranie)Djamel Benabi (Free Lance)Ameur Laadjal (El Youm)Fethi Lamhannet (El Hiwar)Lamine Chikhi (journaliste)Mohamed Cherif Benaceur (LeSoir d’Algérie)Hamouche Benslimane(Compétition)Yahiaoui Saïda (Le Soir d’Algérie)Boukhetala Hocine (Le Soird’Algerie)Oukara Kamel (reporter) Mohamed Aziri (El Watan) Chaalal Salah (Le Quotidiend’Oran)Bensaad Mokhtaria (Le Quotidiend’Oran)Khalil Nenazout (Photo News)Moufek Ahmed (Le Jour)Baroudi Abdesselam (El Bilad)Berriah chahrredine (El Watan)Belhouari Noureddine (El Khabar)Saba Cheikh (Sawt Elgharb)Boutelettache Aek (Sawt Elgharb)Bounani Farouk (journaliste)Zenasni Miloud (journaliste)Amari Amel (Echourouk El Youmi)Bouchrif Aek (Echourouk El Youmi)Soufi Berrezkallah (Algérie presse)Mabrouk Boualem (Menbar ElKoraa)Djarfaoui A/Rahmane (El Balagh)Brahmi Halima (Manbar El Koraa)Degui Omar (La Voix de l’Oranie)Benariba Nawal (Elyoum)Mohamed Allouane (rédacteur enchef de Révolution et Travail)Chegroune Abdelkrim (free-lance).Hamida Ayachi (journaliste) mana-ger général, directeur de publica-tion Algérie News et Djazaïr News.Suivra…Cette pétition est ouverte aux seulsmembres de la corporation.N.B. : Envoyez vos signatures àl’adresse : [email protected] appelez au 0554 839133Syndicat national des journalistes

AVIS DE DÉCÈSLa famille Behlouli a l’im-

mense douleur de faire part dudécès de leur chère et regrettéeFatma Badia épouse Behlouli

survenu à l’âge de 61 ans.«A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons».

SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ)

Pétition : pour une presse libre, n’obéissant qu’aux règles universelles

Le président de la République sahraouie a reçu, hier,une délégation d’élus et de représentants du mouvementassociatif français. Mohamed Abdelaziz, qui leur a deman-dé d’être ses messagers auprès de leur gouvernement, adénoncé les contradictions du gouvernement français enmatière de défense des droits de l’Homme.

Mohamed Abdelaziz, président de la République sahraouie.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 25 avril 2011 - PAGE 7

TIARET

Des jeunes universitaires se lancentdans la formation entrepreneuriale

TLEMCEN/UNMICROBUS CHUTE

DANS UN RAVIN

3 morts et 28blessés dansun état grave

Le bilan macabre continue de s’alourdir.Des accidents de la route sont annoncéschaque jour dans la wilaya de Tlemcen et, mal-heureusement, aucune accalmie ne se dessineà l’horizon. On ne sait vraiment pas quoi fairedevant cette hécatombe qui endeuille desfamilles entières.

Hier, en fin d’après-midi, les passagers dumicrobus qui assure la desserte Tlemcen-Sabra étaient loin de se douter de ce qui allaitleur arriver. Ils allaient vivre le cauchemar deleur vie. Tous les routiers connaissent le dangerque représente la RN27, particulièrement à cer-tains endroits où les virages sont difficilementnégociables.

A la sortie du village de Boujemil, le micro-bus a violemment percuté la bordure de la routepour finir sa course au fond du ravin de la val-lée d’Oued Zitoun. Le véhicule a fait plusieurstonneaux avant de se transformer en une car-casse méconnaissable, ce qui a compliqué latâche des sauveteurs. Les agents de la Protec-tion civile ont dû utiliser six ambulances médi-calisées pour venir au secours des passagers.Malgré les soins intensifs prodigués sur leslieux de l’accident, trois personnes sont mortessur le coup et 28 autres sont blessées dont cer-taines, dans un état grave, ont été évacués auxurgences du CHU de Tlemcen.

Il est difficile de se prononcer sur l’état desanté des blessés eu égard à la violence duchoc et au relief accidenté où l’accident a eulieu. On ignore les causes de ce drame, maisl’enquête s’avère délicate et pour cause, le busn’est plus qu’un tas de ferraille. Peut-être queles rescapés, (de véritables miraculés), de cetaccident donneront plus de détails aux enquê-teurs.

M. Zenasni

BLIDA : DÉNONCANTL’ABSENCE D’UN PLANURBANISTIQUE DANS

LEUR QUARTIER

Des habitantsde la commune

de Chebli bloquentla route

Les habitants du quartier Benramdhane àChebli, commune distante de 20 kilomètres àl’est de Blida, ont bloqué, hier, la route quimène vers Baba-Ali, et ce, pour dénoncer leurmarginalisation et notamment l’absence d’unplan urbanistique dans leur cité, considéréecomme l’une des plus importantes de la région.Ce quartier qui abrite pas moins de 4500 âmes n’a bénéficié, affirment les protesta-taires, d’aucun plan de développement de 1962à ce jour.Implanté en plein milieu de terres agricoles,celui-ci est victime, insistent ces derniers, de lapolitique interdisant la construction sur lesterres à vocation agricole, d’où l’impossibilité deréaliser des projets pour la construction decentres de santé, d’établissements scolaires etd’habitations entre autres.Par ailleurs, ils se plaignent de l’absence d’unréseau d’AEP et, ajoutent-ils, en matière d’eau,ces habitants s’approvisionnent d’un seul puits,alors que 12 forages creusés dans leur quartieralimentent la ville de Bourafik.Enfin, ils s’interrogent sur le fait qu’à chaqueéchéance électorale, ils sont bien dorlotés parles autorités locales car ils constituent, affir-ment-ils, une masse importante pour le rem-plissage des urnes.

M. B.

Ainsi, pas moins de 120bénéficiaires répartis en sixgroupes de 20 ont été recen-sés selon des critères concer-tés pour prendre part à cetteformation lancée sous le labeleuropéen «Compétence éco-nomique par la formation àl’esprit d’une micro-entreprise(CEFE)».

Ce cycle de formation, quia commencé en mars dernierau niveau de l’auberge de

jeunes, devrait se poursuivrejusqu’à juillet prochain, devaitnous indiquer Ahmed Djebara,directeur de la CCI de Tiaret.

Il s’agit en fait d’un accom-pagnement pour le renforce-ment des capacités entrepre-neuriales dans une perspecti-ve d’auto-emploi, facteurdéterminant dans l’insertionsociale par l’économique.Selon le même intervenant,cette formation vise entre

autres à développer laconfiance en soi et débusquerles compétences dans tousles compartiments de la ges-tion d’une micro-entreprise et,du coup, préparer les porteursde projets à l’élaboration deleurs plans d’affaires aprèsavoir pratiqué des exercicesportant sur l’apprentissageaux aptitudes et habilitésentrepreneuriales.

A l’issue de ce cursus trèsconcentré, les jeunes sta-giaires devraient présenterleurs plans d’affaires devantune commission composée despécialistes et de bailleurs defonds, comme ça été le cas

pour la première promotion oùl’on a assisté à des présenta-tions intéressantes de projetsdans l’agriculture, le tourisme,l’audiovisuel et autres...

Il convient de rappeler quecette formation version«CEFE» a déjà ciblé en 2005et 2010 des jeunes diplômésde centres de formation pro-fessionnelle porteurs de pro-jets de création d’activités autitre d’une collaboration asso-ciative et institutionnelle dontla capitalisation a été assuréepar des personnes ressourcesrelevant de la CCI de Tiaret.

Mourad Benameur

Initiée par la Chambre de commerce et d’industrie(CCI) Sersou de Tiaret, la formation dans le monde del’entreprise semble emballer les jeunes universitairesqui veulent créer leur propre projet au titre des diffé-rents dispositifs de création d’activités.

BÉCHAR

Encore un problème d’eau Le wali, M. Zaâlane Abdel-

ghani, s’est déplacé, samedi,à Mougheul, une communesituée à 40 km au nord duchef-lieu de wilaya, pourrégler un énième problèmede distribution d’eau potable.A Béchar, les habitants decertains quartiers commen-cent à se plaindre de lamême situation.

A haï El-Badr, par exemple,l’eau n’atteint plus les étagessupérieurs depuis plus d’unesemaine et comme dans le bonvieux temps, les citoyens se

rabattent sur les motopompespour faire monter l’eau. En2007, le ministre des Res-sources en eau, M. Sellal, avaitordonné aux autorités localesde distribuer l’eau 12 heurespar jour. Des instructions quin’ont jamais été appliquées.On est, toujours, resté sur l’an-cien programme, c'est-à-direquelques heures tous les deuxjours. Aussi, des informationsselon lesquelles le barrage deDjorf Torba, qui alimente lescommunes de Béchar, Abadlaet Kenadsa, en eau potable, a

atteint la côte d’alerte, ont cir-culé ces derniers jours à tra-vers la ville. Des informationsqui n’ont pas manqué de susci-ter des inquiétudes au seind’une partie de la population, àquelques jours de la périodedes grandes chaleurs.

Mercredi dernier, le direc-teur de l’hydraulique a formel-lement démenti ces «alléga-tions». Selon lui, le barragerenferme plus de 60 millions demètres cubes d’eau actuelle-ment. «Une quantité largementsuffisante pour garantir une ali-

mentation normale des popula-tions en eau potable pendantplusieurs mois», nous a affirméM. Réchis Mourad. A quoiriment donc ces relâchementset ces rumeurs ?

Il faut souligner, toutefois,qu’une enquête judiciaire a étéouverte la semaine passée auniveau de l’Algérienne deseaux. Elle concerne, selon cer-taines sources, la disparitionde plusieurs centaines, voiredes milliers, de compteursd’eau.

Liès Mourad

OUM-EL-BOUAGHI

Démantèlement d’un réseauinternational de trafic de voitures

L’affaire a débuté, en 2010, quandles services de la gendarmerie ont étéinformés de l’existence de véhiculesen circulation avec de fausses cartesgrises. Suite à cette information, uneenquête a été déclenchée. 25 per-sonnes impliquées ont été donc pré-sentées devant le procureur cettesemaine.

Les membres de ce réseau sont origi-naires de plusieurs wilayas (Oum-El-Bouaghi, Khenchela, Sétif, Tébessa,Béjaïa, Djelfa, M’sila et Constantine). Plusd'une centaine de dossiers ont subi desfalsifications engendrant 150 victimes etc’est ainsi que les véhicules incriminés

ont transité par la Tunisie et la Libye. Lamajorité de ces véhicules ont fait l'objetde recherches par Interpol à partir de laFrance, l'Italie et l'Espagne. Les inculpés,auteurs de ce réseau, ont agi d'unemanière professionnelle en ne touchantqu'à des véhicules dont les matriculessont récents.

Dans cette affaire, on apprend desources sécuritaires que 37 véhicules ontété saisis. Selon les mêmes sources,toute une panoplie de documents sont uti-lisés pour produire des fausses cartesgrises, des certificats de résidence, desbulletins de naissance, les D3, des récé-pissés….

Le tout, bien sûr, sous de faux noms.Jeudi, victimes et trafiquants ont étéauditionnés par le juge d’instruction prèsle tribunal d’Oum-El-Bouaghi.Le magis-trat instructeur a placé 5 personnes endétention préventive et 5 autres souscontrôle judiciaire pour contrebande inter-nationale de véhicules, faux et usage defaux et usurpation d'identité.

A rappeler que dans un passé récent,une autre affaire a éclaboussé le servicedes cartes grises et suscité beaucoupd'interrogations sur la manière dont sonttraités les dossiers des véhicules automo-biles.

Moussa Chtatha

RELIZANE

Saisie d’une quantité de cocaïne

Selon une source autoriséede la cellule d'information etde communication de la Sûre-té de wilaya de Relizane, cettearrestation intervient à la suite

d'informations parvenues auxservices de la police judiciairefaisant état de la présence decet individu sur le boulevardMohamed-Khemisti, au

centre-ville de Relizane. Ladescente immédiate des élé-ments de la police judiciaire apermis cette arrestation aprèsune fouille systématique aucorps de l'individu en question,sur lequel ont été saisies unequantité de cocaïne ainsiqu'une somme d'argent.

Il a été incarcéré à l'établis-sement de rééducation deRelizane, sous le chef d'incul-pation de possession et com-

mercialisation de stupéfiants. Par ailleurs, les mêmes

services relevant de la Sûretéde wilaya ont appréhendédeux personnes. Il s’agit dedeux frères de 27 et 36 ans, B.A. et B. B., originaires de laville de Relizane, activantdans la cité populaire d’ElGraba. Présentés en fin desemaine, les deux individusont été écroués.

A. Rahmane

Connu des services de la police judiciaire de la Sûre-té de wilaya de Relizane comme s'adonnant à la com-mercialisation de stupéfiants, un émigré d’une trentained’années, résidant en France, vient d'être arrêté en fla-grant délit et placé sous mandat de dépôt après avoircomparu, le lendemain, devant le procureur de la Répu-blique près le tribunal de Relizane.

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SKIKDA

Des ressources naturelles inexploitées à Oued Z’hor

125 km, dont plus dutiers constitués de virages,séparent Skikda de OuedZ’hor, commune de OuledAttia, dans le massif deCollo.

Un trajet éprouvant, mais quien vaut la peine : un paradis ter-restre, non encore exploité, vousattend. 7 000 habitants pour unesuperficie de 90 km2, plus grandeque celle de la commune du chef-lieu (52 km2), dispersés en deuxgrandes agglomérations, le villa-ge-centre et Errakouba. Il y a de laplace pour tout le monde.

Frontalière avec El-Milia, wilayade Jijel — elles se «disputent» unedes meilleures plages du pays,longue de plus de 7 km —, OuedZ’hor, tirant son appellation du pré-nom d’une femme, cherche consi-dération désespérément. A carac-tère agropastoral et touristique, lacommune est connue, en ce quiconcerne le premier volet, pour laculture de la pastèque. Uniquepourvoyeuse d’emplois, cette cul-ture est menacée par les camionsde lourd tonnage qui acheminentle sable à partir de la sablière d’El-Milia. Les terres qui longent letronçon d’Errakouba enregistrent,chaque jour que Dieu fait, le pas-sage de centaines d’engins. L’ex-traction de sable fait rage.

En attendant le barrage (22 mil-lions m3, 4,6 milliards de DA) et leport de pêche, deux projets aux-quels la population tient beaucoup,les jeunes s’empêtrant dans unchômage endémique, stoppé par-fois dans son galop par le travaildans les champs de la pastèque.Pour passer le temps, il y a biensûr les cafés et les coins d’ombresous les arbres. Il y a aussi les épi-ceries au sein desquelles on s’en-

tasse à 6 et à 7 dans des espacesde moins de 10 m2, discutant detout et de rien, entre les étagèresemplies de produits de largeconsommation et des vieillescaisses de bouteilles en verre delimonades. Les 30 millions de DA,représentant le budget communal,suffisent à peine à couvrir lesdépenses obligatoires. Même pasle minimum accordé au titre desprogrammes communaux dedéveloppement, estimé, lui, à35 millions de dinars. Les travauxd’assainissement ont été achevés,selon les dires du maire, HiouelSalim, préalable au revêtement dela route du village, inclus dans leprojet de réalisation de 18 km dechemin reliant Ouled Attia à OuedZ’hor.

Les réalisations, dans le cadredu FCCL et de l’ADS, de deuxbibliothèques communales au vil-lage-centre et à Errakouba, sontles deux projets dont peuvent s’en-orgueillir les habitants. Les respon-sables locaux tablent, pour leurpart, sur trois importants projets dedésenclavement. Il s’agit de trois

tronçons routiers, Aïn M’Cid (15km), Taden-Oued Z’hor (13 km) etHalem-Oued Z’hor (6 km).

L’hospitalité et les paysages,

seuls atouts touristiquesDes années de terrorisme ont

fait perdre à la région son attracti-vité légendaire, dont bénéficiaient,dans les années 70-80, Constanti-nois et gens du Sud qui s’instal-laient dans des campings sau-vages, le long des cours d’eau, aupied des montagnes densifiées etau sein d’espaces forestiers trèsombragés.

Les Skikdis étaient, à cettemême époque, occupés à affluervers les plages de Stora et de lastation balnéaire de Larbi-Ben-M’hidi, pas encore brandisseusesde bilans de pollution.

L’unique plage homonyme estobjet de «dispute» entre deuxwilayas, Skikda et Jijel en l’occur-rence. Dénommée Oued Z’hor,elle dépend administrativement dela deuxième citée, selon le décou-

page administratif de 1984. Seule-ment la partie rocheuse, pleined’oursins, relève de Oued Z’hor.Pourtant, selon l’avis d’experts, lafrontière territoriale entre les deuxwilayas devait être un oued. Donc,à vue d’œil, une grande partie dela plage devait revenir de droit àOued Z’hor. Le site est paradi-siaque. Et ce n’est nullement uneuphémisme.

L’accès à la plage à partir duvillage est plus au moins prati-cable, des travaux supplémen-taires de revêtement de la route neseront que les bienvenus. Leretour à la vie est constatable,beaucoup de familles – une gran-de partie issue de la tribu d’OuedFerguene, composant les ancienshabitants en amont de la plage –,ayant fui le terrorisme, s’y instal-lent graduellement. Le gaz n’estpas encore raccordé, mais l’électri-cité est là, ce qui est relativementsuffisant pour y vivre. Il n’endemeure pas moins que 150 loge-ments ruraux, selon les besoinsformulés par le P/APC, et l’ouver-ture d’un groupement scolaire àTamlal, contribueront aisément à lafixation des populations.

«On a eu une part de 200 loge-ments ruraux, dont 20 déjà livrés,mais cela reste disproportionné parrapport à la demande ; 150 unitésen plus nous feront du bien», selonnotre interlocuteur. Les trois vil-lages-fantômes, comme on lesappelle localement, Taden Arraret,Halem et Tamlal, en seront proba-blement les plus avantagés. Danscette région, le tourisme rime avechospitalité. Point d’infrastructuresd’hébergement, non plus des fast-foods aux enseignes lumineusesextravagantes, sauf le sourire et lavertu de se partager les plats. C’estcela la caractéristique des habi-tants de Oued Z’hor et ceux dumassif de Collo. L’hospitalité, c’estle tourisme.

Zaïd ZoheirManque criant de toilettes publiquesLa ville de Skikda manque cruellement

de vespasiennes. Cette situation a donnénaissance à des urinoirs anarchiques.

On les trouve par exemple en face de la gare rou-tière Mohamed-Boudiaf (bien que cette dernière endispose), sous le pont des Allées près de la voie fer-rée, tout le long de la partie inférieure du boulevard duFront de mer, près de la Souika, pour ne citer que lesendroits les plus fréquentés. Ainsi, sur une distancede près de 4 kilomètres, à partir de la cité de MerdjEddib, au sud, jusqu’à Stora, au nord, en passant parles trois places, des Martyrs, de la Liberté et du 1er

Novembre, il existe seulement deux toilettespubliques, dont l’une est gérée par des sourds-muets(place de la Liberté), la première étant implantée en

face du technicum Abdeslam-Boudebza. Si leshommes optent pour les cafés ou le coin le plusproche, les femmes, en revanche, sont moins nanties.Le hic, c’est que même les cafés, habituels échappa-toires, ont transformé leurs toilettes en dépôt de mar-chandises ! «Je les ai fermées pour deux raisons : lapremière est liée à l'exiguïté des lieux, je n’ai pas oùmettre mes caisses de boissons, la seconde est moti-vée par des considérations de salubrité et d’entretien; rares sont les gens qui après avoir utilisé les WC leslaissent propres», nous indique le propriétaire d’uncafé installé sur les allées du 20-Août-55. Dans lepassé, certains ont formulé l’idée d’en construire.Celle-ci est demeurée sans suite. A Skikda, il n’est pasbon d’être diabétique ou grand consommateur d’eau !

Z. Z.

GUELMA

Quatrième jour de grève à Algérie Poste

Les salariés d'Algérie Postede la wilaya de Guelma sont àleur quatrième jour de grève.Selon leurs représentants, cemouvement de protestation inter-vient pour dénoncer leurs condi-tions socioprofessionnelles«déplorables».Au centre de leursrevendications figurent la revalo-

risation du régime indemnitaire etla révision du salaire de base. Ilsdéplorent également l’insuffisan-ce des effectifs, notamment auniveau des bureaux de poste àgrande affluence. Selon les gré-vistes, «seules les affaires réelle-ment urgentes sont prises encharge».

La recette principale d'AlgériePoste de la ville de Guelma restetoujours paralysée par ce mou-vement de grève.

Par ailleurs, certains bureauxde poste de la wilaya ont reprisdu service hier matin, a-t-onappris.

N. Guergour

SIDI-BEL-ABBÈS

Deux personnes écrouéespour enlèvement

et tentative de chantageLa Sûreté urbaine de Sfisef, dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, a

mis hors d’état de nuire deux personnes, accusées d’enlèvementde personnes, de tentatives de chantage et de vol sur ces der-nières. Au cours de ce mois d’avril, la police a enregistré desplaintes de personnes victimes des deux comparses.

Ces derniers ont, dans la journée du 18 avril dernier, kidnappéun homme âgé de 38 ans alors qu’il était à bord de son véhicule,une Renault Clio. Il a été ensuite emmené sur la route menant dela localité de Sfisef vers celle d’El-Meid.

La victime a été délestée de son argent, apprend-on. Au mêmemoment, une femme, 42 ans, est enlevée à Sfisef et emmenée versla même route menant à El-Meid, où les malfaiteurs lui ont pris sesbijoux. Les deux victimes ont été forcées de se déshabiller et ontété filmées par les mis en cause dans des situations compromet-tantes sous la menace d’une arme blanche, apprend-on encore.Les deux victimes, après avoir réussi à prendre la fuite, ont alertéla police.

Appréhendés, les deux malfaiteurs résidant à Sfisef, âgés tousdeux de 27 ans, ont été écroués par le procureur de la Républiquede Sfisef. A. M.

SOUK-AHRASSit-in du SNTE

devant lesiège de la

WilayaDes membres du bureau

du Syndicat national del’éducation de la wilaya deSouk-Ahras ont observé hierun sit-in devant le siège dela Wilaya, selon un commu-niqué rendu public.

Les contestatairesdénoncent l’exclusion et lapolitique du non-dialogueexercée par la Direction del’éducation, ainsi que lespoursuites judiciaires contrele SG local du SNTE.

Par cette action, lesmembres du SNTE lancentun appel pressant aux res-ponsables locaux pour quecessent les «persécutions».

Les villageoisde Machrouha

bloquentla RN16

Des dizaines de villa-geois habitant dans desmechtas enclavées dépen-dant de la daïra deMachrouha ont bloqué cematin la RN16 reliant Souk-Ahras et Annaba.

Leurs principales reven-dications sont l’électrifica-tion rurale, l’AEP et despostes d’emploi pour leschômeurs.

Le dialogue est amorcéentre les responsableslocaux et les protestatairespour trouver une issue àleurs problèmes et déblo-quer la situation.

Barour Yacine

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ÉCRIVAINS PUBLICS

La richesse d’un styloPostés bien en face du

bureau de poste deRéghaïa, ils sont quatreécrivains publics.

De différentes tranchesd’âge, ils proposent leursservices à des illettrés pourremplir un chèque, des for-mulaires administratifs ourédiger une demandemanuscrite. Tolérés par lesservices de sécurité, ilsarrondissent leur fin demois à leur façon.

Il y a du monde autour d’eux.Aucun des quatre écrivainspublics ne chôme. La demandeest bien présente. «Je suis licen-cié en archéologie. Je n’ai pastrouvé de travail stable mais mafoi, chaque jour que Dieu fait, jegagne de quoi survivre»,témoigne un écrivain public, latrentaine. Il s’agit du plus jeuneexerçant ce métier dans la com-mune de Réghaïa.

A quelques pas de là, le plusâgé hausse le ton : «Il n’y pasmieux que notre génération pourécrire. Il ne suffit pas d’avoir unebonne culture générale, il fautl’allier à une belle écriture.» Unephrase qui résume à elle seule larivalité existant entre eux. Etpourtant, ils sont très sollicités.

De différents âges, hommeset femmes se dirigent vers euxafin qu’ils remplissent mandatset autres chèques postaux.«Pour 20 DA, je sais qu’il n’yaura pas d’erreur», confie discrè-tement une jeune femme, quis’excuse presque de faire appelà leurs services.

Elle relèvera plus loin : «J’aihonte quand je demande à despassants de me les remplir alorsqu’un écrivain public m’épargnele regard scrutateur et plein depeine des autres.» Comme elle,plusieurs autres personnesattendent patiemment leur tourpour faire remplir leurs imprimés.Aucune «intimité» ne leur estpermise.

Au fait, cela fait pratiquementdeux années que la présencedes écrivains publics est interdi-te au sein des bureaux de postede la capitale. La direction géné-rale d’Algérie Poste avait donnéinstruction aux receveurs desbureaux de poste d’y interdirel’accès aux écrivains publics.Cette décision a été renforcéepar une note de la wilaya d’Algerqui bannit la présence de cesécrivains «informels» au seindes bureaux de poste de la capi-tale. Des décisions qui ont misfin à leur activité au sein des éta-blissements sans les faire dispa-raître du paysage.

«Ce sont les citoyens eux-mêmes qui ont demandé notreprésence», déclare fièrement El-Hadj, écrivain public de la postedu 1er-Mai. Les employés de laPoste ne pouvant aider chaqueillettré, ils les orientent directe-ment vers l’écrivain public quicontinue de graviter autour deson ancien «bureau».

600 DA le documentLa demande en écrivains

publics s’est accrue avec les for-mulaires des cartes d’identitébiométriques. Beaucoup decitoyens se sont orientés verseux pour les remplir. «Je ne maî-trise pas le français, comme laplupart des membres de mafamille. Donc, j’ai dû faire appelaux services d’un écrivainpublic», raconte Nadia, mamande deux fillettes. Et de pour-suivre : «Je n’ai pas osé deman-

der au voisinage vu que lesquestions étaient trop person-nelles. Franchement, j’aurais dûy réfléchir à deux fois quandl’écrivain public m’a demandé depayer.» «Sans rougir, il a exigéun versement de 600 DA. J’aisenti que je me faisais racketteravec mon consentement», s’of-fusque-t-elle.

Comme elle, Malik assureque les écrivains publics se sont«enrichis» durant cette période :«Ils n’ont pas hésité à profiter de

la détresse des gens pour lessaigner. Un métier noble qu’ilsont dévoyé.» Les prix pratiquésvarient d’un document à l’autre etd’une tête à l’autre. «Les affai-ristes sont reconnaissables alorsils doivent payer cher. Pour unCV, je ne demande pas beau-coup car la personne est déjà auchômage», confie en souriantRachid, un jeune écrivain public.

Sans vouloir indiquer le mon-tant de ces recettes journalières,Rachid estime que cela suffit

amplement à nourrir son homme.Aussi, nombreux sont ceux quiadoptent ce métier même s’ilsn’installent ni chaise ni bureauen pleine rue. Ils ne sont pluscantonnés aux chèques postauxet lettres mais sollicités, pour larédaction d’un CV, une démarcheadministrative ou pour un cour-rier important. Sur la Toile, deplus en plus d’offres de servicesy sont postés. Des sites Internety fleurissent également.

Professionnalisation du métier «Ecrivain public, assistance à

l'écriture tant administrative, per-sonnelle que professionnelle.Tous vos travaux d'écriture : CV,lettre de motivation, écrits, récits,poèmes, lettre d'amour...», «Dos-siers de retraite, de visa, d'immi-gration, d'études à l'étranger, debanque. Quel que soit le dossiervoulu, veuillez nous contac-ter…», ou encore «Bonjour, ilvous est compliqué de rédigervos correspondances administra-tives, privées ou autres, je peuxvous aider à un prix très intéres-sant. Ne vous tracassez plus àchercher les mots adéquats, évi-ter les fautes d'orthographe...confiez-moi cette tâche, vous neserez pas déçus, croyez-moi !»Ce sont trois annonces typespostées par des écrivains publicsou publiées sur le Net. Ils ne sonten quelque sorte plus publicsmais virtuels. On n’arrête pas leprogrès !

M. O.

UNE SECONDE JEUNESSE POUR LES LIVRES «VINTAGE»

Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es !

Dans sa petite boutique de 14 m2, HocineHechaichi est comme un pacha dans sonpalais. Un mini-local entièrement dédié aulivre d’occasion où flotte l’odeur du bon vieuxpapier. C’est dans ce temple du savoir, situéau parc Miremont à Bouzaréah, que ce jeuneretraité de 54 ans passe toutes ses journées.Il tape une discussion avec ses clients, rajus-te une reliure, dépoussière un rayon enhumant ce fumet livresque qui l’emplit de bon-heur.

Un rêve de môme !Les livres flambant neuf avec papier glacé

le laissent froid. Hocine, ce qui le branche, cesont ces vieux manuscrits qui ne payent pasde mine avec leurs pages jaunies, racornieset parfois même décollées. «C’est un rêve demôme que j’ai réalisé en achetant ce petitlocal il y a six ans avec mes économies !»confie-t-il.

«Entre les livres et moi, c’est une trèslongue histoire d’amour. J’ai toujours rêvé dedevenir bouquiniste.»

Lorsqu’un client foule sa boutique avec unvolume «patraque» entre les mains, Hocineenclenche immédiatement sa sirène. Direc-tion sa petite infirmerie du livre. Là, s’entre-mêlent colle, scotch, ciseaux et même du fil àsuture, comme dans les services d’urgencesmédicales. «Je recolle les pages, rénove lareliure et imprime parfois une nouvelle cou-verture», explique-t-il plein d’enthousiasme.«Ainsi, l’ouvrage retrouve une seconde jeu-nesse tout en gardant toute son âme d’antan,

autant que son patrimoine génétique.» Histoire, cinéma, architecture, littérature,

médecine, bien-être… Les ouvrages sontclassés par thématique. Et, Oh ! surprise !…on y trouve même des bouquins en russe,turc, italien, espagnol, allemand… Pour Hoci-ne, le livre n’a pas de frontières !

A la guerre, comme à la guerre !Pour renouveler régulièrement ses stocks,

notre bouquiniste a adopté une stratégie decommunication des plus originales. Il conçoitdes affichettes avec son ordinateur, les impri-me et les colle dans tous les quartiers, mêmeau- delà de Bouzaréah. «J’en ai placardé surtous les murs d’Alger et même à l’intérieur desbus. Je ne compte pas le nombre de fois oùje me suis fait remonter les bretelles par lesflics et les services de l’APC. Toutefois, jereste incorrigible et continue à afficher monadresse partout !» s’esclaffe-t-il. «Après tout,c’est de bonne guerre, puisque je ne fais pasde mal. C’est juste pour encourager les gensà lire !»

Lorsqu’un client lui apporte un livre «vinta-ge», notre bouquiniste est comme un enfantsur le point d’ouvrir un cadeau. «Mon cœurs’emballe et mes yeux brillent. La plupart desgens revendent leur livre par manque deplace à la maison. Certains me rapportentmême des ouvrages encore sous cellophane,achetés lors de foires de livre dans lesannées 1970 et 1980 !» A la tête de ce com-merce depuis six ans, ce retraité a vu défilerbeaucoup de monde. «Parmi les plus assi-

dus, il y a les étudiants à la recherche d’ou-vrages scientifiques bon marché. Ils sontravis de payer “trois franc six sous“ leur trou-vaille. Ainsi, leur rachitique bourse en est pré-servée. Toutefois, il est regrettable de consta-ter que les jeunes ne lisent guère de nosjours. Ils achètent des livres juste parce qu’ilssont inscrits dans leur programme scolaire.Par nécessité. Rarement pour le besoin de secultiver ou pour le plaisir de la lecture, sim-plement.»

Les plus accros, ce sont les femmes d’âgemûr. La nostalgie les mène tout droit chezHocine le bouquiniste. «Elles sont parfois àla recherche des livres scolaires de leurenfance, comme Malik et Zina ou l’Ami fidèlede Mouloud Feraoun. Ces vieilles éditionss’arrachent comme des petits pains, car ellesont une valeur sentimentale inestimable !»soutient notre passionné, non sans ferveur.

«S» comme sexualité et sorcellerie

Un autre type de bouquins intéresse auplus haut point les clients des livres deseconde main. Il s’agit de la sexualité et de lamagie noire. Ce sont les thèmes de prédilec-tion de certains clients.

La demande pour ce type d’ouvrage estquasi permanente. «Les sociologuesdevraient peut-être se pencher sur ce phéno-mène de société ! Bizarre non ?» «Dis-moice que tu lis et je te dirais qui tu es.»

SabrinaL.

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Par Meriem Ouyahia

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ÉCRIVAINS PUBLICS

La richesse d’un styloPostés bien en face du

bureau de poste deRéghaïa, ils sont quatreécrivains publics.

De différentes tranchesd’âge, ils proposent leursservices à des illettrés pourremplir un chèque, des for-mulaires administratifs ourédiger une demandemanuscrite. Tolérés par lesservices de sécurité, ilsarrondissent leur fin demois à leur façon.

Il y a du monde autour d’eux.Aucun des quatre écrivainspublics ne chôme. La demandeest bien présente. «Je suis licen-cié en archéologie. Je n’ai pastrouvé de travail stable mais mafoi, chaque jour que Dieu fait, jegagne de quoi survivre»,témoigne un écrivain public, latrentaine. Il s’agit du plus jeuneexerçant ce métier dans la com-mune de Réghaïa.

A quelques pas de là, le plusâgé hausse le ton : «Il n’y pasmieux que notre génération pourécrire. Il ne suffit pas d’avoir unebonne culture générale, il fautl’allier à une belle écriture.» Unephrase qui résume à elle seule larivalité existant entre eux. Etpourtant, ils sont très sollicités.

De différents âges, hommeset femmes se dirigent vers euxafin qu’ils remplissent mandatset autres chèques postaux.«Pour 20 DA, je sais qu’il n’yaura pas d’erreur», confie discrè-tement une jeune femme, quis’excuse presque de faire appelà leurs services.

Elle relèvera plus loin : «J’aihonte quand je demande à despassants de me les remplir alorsqu’un écrivain public m’épargnele regard scrutateur et plein depeine des autres.» Comme elle,plusieurs autres personnesattendent patiemment leur tourpour faire remplir leurs imprimés.Aucune «intimité» ne leur estpermise.

Au fait, cela fait pratiquementdeux années que la présencedes écrivains publics est interdi-te au sein des bureaux de postede la capitale. La direction géné-rale d’Algérie Poste avait donnéinstruction aux receveurs desbureaux de poste d’y interdirel’accès aux écrivains publics.Cette décision a été renforcéepar une note de la wilaya d’Algerqui bannit la présence de cesécrivains «informels» au seindes bureaux de poste de la capi-tale. Des décisions qui ont misfin à leur activité au sein des éta-blissements sans les faire dispa-raître du paysage.

«Ce sont les citoyens eux-mêmes qui ont demandé notreprésence», déclare fièrement El-Hadj, écrivain public de la postedu 1er-Mai. Les employés de laPoste ne pouvant aider chaqueillettré, ils les orientent directe-ment vers l’écrivain public quicontinue de graviter autour deson ancien «bureau».

600 DA le documentLa demande en écrivains

publics s’est accrue avec les for-mulaires des cartes d’identitébiométriques. Beaucoup decitoyens se sont orientés verseux pour les remplir. «Je ne maî-trise pas le français, comme laplupart des membres de mafamille. Donc, j’ai dû faire appelaux services d’un écrivainpublic», raconte Nadia, mamande deux fillettes. Et de pour-suivre : «Je n’ai pas osé deman-

der au voisinage vu que lesquestions étaient trop person-nelles. Franchement, j’aurais dûy réfléchir à deux fois quandl’écrivain public m’a demandé depayer.» «Sans rougir, il a exigéun versement de 600 DA. J’aisenti que je me faisais racketteravec mon consentement», s’of-fusque-t-elle.

Comme elle, Malik assureque les écrivains publics se sont«enrichis» durant cette période :«Ils n’ont pas hésité à profiter de

la détresse des gens pour lessaigner. Un métier noble qu’ilsont dévoyé.» Les prix pratiquésvarient d’un document à l’autre etd’une tête à l’autre. «Les affai-ristes sont reconnaissables alorsils doivent payer cher. Pour unCV, je ne demande pas beau-coup car la personne est déjà auchômage», confie en souriantRachid, un jeune écrivain public.

Sans vouloir indiquer le mon-tant de ces recettes journalières,Rachid estime que cela suffit

amplement à nourrir son homme.Aussi, nombreux sont ceux quiadoptent ce métier même s’ilsn’installent ni chaise ni bureauen pleine rue. Ils ne sont pluscantonnés aux chèques postauxet lettres mais sollicités, pour larédaction d’un CV, une démarcheadministrative ou pour un cour-rier important. Sur la Toile, deplus en plus d’offres de servicesy sont postés. Des sites Internety fleurissent également.

Professionnalisation du métier «Ecrivain public, assistance à

l'écriture tant administrative, per-sonnelle que professionnelle.Tous vos travaux d'écriture : CV,lettre de motivation, écrits, récits,poèmes, lettre d'amour...», «Dos-siers de retraite, de visa, d'immi-gration, d'études à l'étranger, debanque. Quel que soit le dossiervoulu, veuillez nous contac-ter…», ou encore «Bonjour, ilvous est compliqué de rédigervos correspondances administra-tives, privées ou autres, je peuxvous aider à un prix très intéres-sant. Ne vous tracassez plus àchercher les mots adéquats, évi-ter les fautes d'orthographe...confiez-moi cette tâche, vous neserez pas déçus, croyez-moi !»Ce sont trois annonces typespostées par des écrivains publicsou publiées sur le Net. Ils ne sonten quelque sorte plus publicsmais virtuels. On n’arrête pas leprogrès !

M. O.

UNE SECONDE JEUNESSE POUR LES LIVRES «VINTAGE»

Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es !

Dans sa petite boutique de 14 m2, HocineHechaichi est comme un pacha dans sonpalais. Un mini-local entièrement dédié aulivre d’occasion où flotte l’odeur du bon vieuxpapier. C’est dans ce temple du savoir, situéau parc Miremont à Bouzaréah, que ce jeuneretraité de 54 ans passe toutes ses journées.Il tape une discussion avec ses clients, rajus-te une reliure, dépoussière un rayon enhumant ce fumet livresque qui l’emplit de bon-heur.

Un rêve de môme !Les livres flambant neuf avec papier glacé

le laissent froid. Hocine, ce qui le branche, cesont ces vieux manuscrits qui ne payent pasde mine avec leurs pages jaunies, racornieset parfois même décollées. «C’est un rêve demôme que j’ai réalisé en achetant ce petitlocal il y a six ans avec mes économies !»confie-t-il.

«Entre les livres et moi, c’est une trèslongue histoire d’amour. J’ai toujours rêvé dedevenir bouquiniste.»

Lorsqu’un client foule sa boutique avec unvolume «patraque» entre les mains, Hocineenclenche immédiatement sa sirène. Direc-tion sa petite infirmerie du livre. Là, s’entre-mêlent colle, scotch, ciseaux et même du fil àsuture, comme dans les services d’urgencesmédicales. «Je recolle les pages, rénove lareliure et imprime parfois une nouvelle cou-verture», explique-t-il plein d’enthousiasme.«Ainsi, l’ouvrage retrouve une seconde jeu-nesse tout en gardant toute son âme d’antan,

autant que son patrimoine génétique.» Histoire, cinéma, architecture, littérature,

médecine, bien-être… Les ouvrages sontclassés par thématique. Et, Oh ! surprise !…on y trouve même des bouquins en russe,turc, italien, espagnol, allemand… Pour Hoci-ne, le livre n’a pas de frontières !

A la guerre, comme à la guerre !Pour renouveler régulièrement ses stocks,

notre bouquiniste a adopté une stratégie decommunication des plus originales. Il conçoitdes affichettes avec son ordinateur, les impri-me et les colle dans tous les quartiers, mêmeau- delà de Bouzaréah. «J’en ai placardé surtous les murs d’Alger et même à l’intérieur desbus. Je ne compte pas le nombre de fois oùje me suis fait remonter les bretelles par lesflics et les services de l’APC. Toutefois, jereste incorrigible et continue à afficher monadresse partout !» s’esclaffe-t-il. «Après tout,c’est de bonne guerre, puisque je ne fais pasde mal. C’est juste pour encourager les gensà lire !»

Lorsqu’un client lui apporte un livre «vinta-ge», notre bouquiniste est comme un enfantsur le point d’ouvrir un cadeau. «Mon cœurs’emballe et mes yeux brillent. La plupart desgens revendent leur livre par manque deplace à la maison. Certains me rapportentmême des ouvrages encore sous cellophane,achetés lors de foires de livre dans lesannées 1970 et 1980 !» A la tête de ce com-merce depuis six ans, ce retraité a vu défilerbeaucoup de monde. «Parmi les plus assi-

dus, il y a les étudiants à la recherche d’ou-vrages scientifiques bon marché. Ils sontravis de payer “trois franc six sous“ leur trou-vaille. Ainsi, leur rachitique bourse en est pré-servée. Toutefois, il est regrettable de consta-ter que les jeunes ne lisent guère de nosjours. Ils achètent des livres juste parce qu’ilssont inscrits dans leur programme scolaire.Par nécessité. Rarement pour le besoin de secultiver ou pour le plaisir de la lecture, sim-plement.»

Les plus accros, ce sont les femmes d’âgemûr. La nostalgie les mène tout droit chezHocine le bouquiniste. «Elles sont parfois àla recherche des livres scolaires de leurenfance, comme Malik et Zina ou l’Ami fidèlede Mouloud Feraoun. Ces vieilles éditionss’arrachent comme des petits pains, car ellesont une valeur sentimentale inestimable !»soutient notre passionné, non sans ferveur.

«S» comme sexualité et sorcellerie

Un autre type de bouquins intéresse auplus haut point les clients des livres deseconde main. Il s’agit de la sexualité et de lamagie noire. Ce sont les thèmes de prédilec-tion de certains clients.

La demande pour ce type d’ouvrage estquasi permanente. «Les sociologuesdevraient peut-être se pencher sur ce phéno-mène de société ! Bizarre non ?» «Dis-moice que tu lis et je te dirais qui tu es.»

SabrinaL.

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Par Meriem Ouyahia

Page 11: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

Culture Lundi 25 avril 2011 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

U n ouvrage qui se décline sous formede récits au passé. Des récitsmagnifiés grâce à la joyeuse poésie

et les dons de conteur qui distinguent unauteur d’une grande érudition. Prétextesurtout pour cet éternel rêveur (un«rêveur inassouvi» aime-t-il à se qualifierlui-même) d’offrir au lecteur une agréablepromenade pour lui faire découvrir deslieux, des êtres et des événements.Plus qu’une autobiographie, Le petit caféde mon père se veut donc un hymne àtous ces «lieux de nostalgie qui revendi-quent le sens de ce qu’ils nous ont donné,ce qui pourrait être considéré commenotre bonheur d'hommes libres aujour-

d’hui». Dans ces mille et une escales dela mémoire exhumée, l’invitation au voya-ge commence au temps des dernièresvoitures à chevaux (les fameusescalèches, les pataches et autres omnibushippomobiles). Cette randonnée cham-pêtre est faite à dessein. Pour KaddourM’hamsadji, le meilleur pèlerinage àSour-El-Ghozlane, sa ville natale, mériteque l’on s’attarde un peu sur la route, lebonheur des retrouvailles n’en sera queplus grand. Après cela, c’est avec uncœur débordant d’amour et de générositéqu’il peut alors témoigner de son enfanceet de son adolescence vécues dans «leRempart des gazelles», un nom autre-ment plus poétique que celui d’Aumale.Une cité riche d’une histoire ancienne, carAuzia (son nom romain) aurait été fondée16 siècles avant J.-C. et avait eu sesgrands héros, dont Tacfarinas.

Nous sommes maintenant au cœur deSour-El-Ghozlane, dans le café maure dupère de l’auteur. C’est à partir de ce lieufortement mémoriel et symbolique qu’illaisse éclater sa faconde créatrice pourinitier le lecteur au «rite d’une sociétésainte, militante et humble». Il n’a plusqu’à démêler son écheveau, aidé en celapar l’intelligence de tous ces personnages«créateurs de l’avenir». Kaddour M’ham-sadji, dans ce jeu de miroir, est alors leseul et vrai metteur en scène : «Quant mamémoire s’ouvre, c’est un rideau dethéâtre qui se lève. Je m’imagine un pro-jecteur et c’est sous sa lumière, que monregard délimite en un cercle flamboyant,je vois une multitude de tableaux diffé-rents de Sour-El-Ghozlane.»

Une multitude d’actes, de scènes etd’images donc, comme une fresque.Mais un théâtre d’ombre et de lumièreharmonieusement structuré, où le jeu et la

verve des acteurs s’expriment avantageu-sement. Le lyrisme du grand écrivain, lesmots justes, la recherche tellementfouillée du moindre petit détail historique,sociologique ou culturel, les anecdotessavoureuses, l’art même de raconter enpuisant au plus profond de sa mémoirenous font pénétrer dans un monde pleinde vie et d’humanisme. Ah ! la nostalgiede tous ces petits plaisirs simples ! cet artde vivre des gens humbles qui saventpartager un morceau de galette et se ser-rer les coudes face à l’adversité. Une cul-ture ancestrale, des traditions qui n’empê-chent pas néanmoins de regarder versdemain.`Car voilà, l’hymne à la terre nata-le permet d’abord de reconnaître tous lessiens. Et c’est seulement à partir de làque Kaddour M'hamsadji saura concevoir«une Algérie sans entrave, une Algérievivante, imaginative, féconde, qui élèveun peuple nouveau dans le refus de lasoumission et du déshonneur».

Peut-on dire que Le petit café de monpère est parmi les œuvres les plus ache-vées de l’auteur ? Oui, incontestable-ment, ne serait-ce que parce que le livrerestitue fort bien l’Algérie des années1930 jusqu’à 1959, date à laquelle Kad-dour M’hamsadji publie sa premièreœuvre La dévoilée (titre prémonitoired’une indépendance proche). Ensuite,tout y est dans cette écriture parfaitementmaîtrisée : la littérature, l’essai et tous cesclins d’œil au théâtre, à la poésie et auconte. Cela donne une lecture instructiveet joyeuse à travers les 312 pages del’ouvrage. L’histoire de la ville de Sour, satopographie et sa topologie, ses héros,les très émouvants souvenirs de la petiteenfance puis de la prime jeunesse de l’au-teur, les jeux et les activités ludiques quiapprennent à penser et à construire sapersonnalité future, les découvertes (dontla presse, la poésie…), l’éveil au nationa-lisme, les personnages «inventés» et siporteurs de sens… tout cela «fait l’intelli-gence de notre culture qui est incontesta-blement le seul vrai héritage laissé à tousles temps auxquels songent les êtresdoués de raison». Pour Kaddour M’ham-sadji, le regard plein de tendresse ainsiporté sur l’humain est d’abord un acted’amour. C’est cet amour-là qu’il glorifiedepuis plus d’un demi-siècle et qu’il nousinvite à partager dans son «café». Kad-dour M’hamsadji est né le 8 août 1933 àSour El Ghozlane. Ecrivain, poète, dra-maturge, essayiste, conférencier, scéna-riste, producteur d’émissions radiopho-niques et critique littéraire, il avait étéaussi enseignant.

Hocine T.Kaddour M’hamsadji, Le petit café

de mon père, Office des publicationsuniversitaires, Alger 2011, 312 pages,455 DA.

LE PETIT CAFÉ DE MON PÈRE DE KADDOUR M’HAMSADJI

Puissance de l’amouret force de l’imagination

THÉÂTRE RÉGIONALDE BATNAll Jusqu'à la fin du mois d’avril :Première édition du «Printemps théâ-tral» de Batna.GALERIE D’ART DE L’HÔTELHILTON D’ALGERll Jusqu’au 30 avril :Exposition de peinture «Couleurs en

folie» de l’artiste Soraya Habbes.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)ll Jusqu’au 26 avril à 19h :Pièce Le rêve d’un père, mise enscène par Hamma Meliani (produc-tion TNA).SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)

ll Jeudi 28 avril à 19h : L’Institut culturel italien d’Alger en col-laboration avec l’ONCI organise unereprésentation de la pièce de SpiroScimone Nunzio, avec Andrea DeLuca et Marcello Scuderi (spectacleen langue française).CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNEll Lundi 25 avril à 13h et 16h :

Film Blueberry de Jan Kounen (Fran-ce).ll Mardi 26 avril à 13h et 16h :Film Coup de tête de Jean-JacquesAnnaud (France 1978).ll Mercredi 27 avril à 13h et 16h :Film Fausse donne de Louis Morneau(USA 1999).ll Jeudi 28 avril à 13h et 16h :

Film Le doublure de Francis Veber(France 2008).PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) ll Jeudi 28 avril à 14h :A la bibliothèque «Une lecture deNedjma de Kateb Yacine», parMme Amhiss Ouksel Djouer, inspctricede l’Académie d’Alger.

Une histoire extra et ordinaire

Un photographe de presse est dans le métro. Le trainarrive. Il monte et que voit-il ? Dans le wagon, tous lesbancs d’un côté sont occupés par des gens qui roupillentalors que ceux de l’autre côté le sont par des hommes etdes femmes en train de lire un journal, une revue ou unbouquin. Discrètement, il prend une photo de tout cebeau monde. Le lendemain, il montre la photo à son red-chef qui décide de la publier dans la rubrique «Insolite».Mais un autre responsable du journal a vu la photo. «Je suis d’avis qu’il ne faut pas la publier parce que ceuxd’en haut pourraient penser que cela veut dire que lamoitié du peuple travaille, tandis que l’autre moitié ne faitque dormir et profiter de la vie», va-t-il dire au redchef quiconvoque sur-le-champ une réunion. Un journaliste pro-pose de couper la photo en deux et de les publiercomme si c’était deux photographies différentes. «Là oùles passagers sont en train de dormir, on va la légender: le métro chez eux et là où ils sont en train de lire : lemétro chez nous», propose t-il. Tout le monde trouvel’idée bonne. Mais le «sceptique» revient à la charge.«L’intérieur des wagons du métro de Moscou ne res-semble pas à celui du métro de New York et on pourraitdécouvrir que les deux photographies ont été prises cheznous», prévient-il.

La photo prise par Marat n’a jamais été publiée dansla presse soviétique. Cette histoire est inspirée d’unenouvelle sortie dans la revue Spoutnik du temps du glas-nost et de la perestroïka. La chute du communisme n’a,peut-être, rien à voir avec l’économie…

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirPar Kader Bakou

Quel extraordinaire voyage quecelui dans lequel nous entraîneKaddour M’hamsadji dans sondernier livre ! Tout y est : plaisir,découverte, émotion, art devivre, belles choses de l’esprit,rêve...Tout cela dans le contextede la nuit coloniale. Et comme ill’écrit dans l’avant-propos,«assurément, l’obscurité et lalumière se sont bel et biendonné rendez-vous dans Lepetit café de mon père...».

EXPOSITION «GEOART DE L’AUTRE»

Djahida et sa sœur MargaridaL ’ambassade du royaume

d’Espagne et l’Institut Cer-vantès d’Alger organisent une

exposition de peinture intitulée«Geoart de l’autre» et regroupantdes œuvres de l’artiste espagnoleMargarida Riera et de l’AlgérienneDjahida Houadef. Le vernissagede l’expo est prévu aujourd’hui àpartir de 17h30 à l’Institut Cervan-tès d’Alger. Cette double exposi-tion est perçue comme une «ami-tié personnelle, un symbole del’amitié hispano-algérienne à par-tir de laquelle chacune d’ellesrecherche le territoire culturel del’autre pour exprimer ses sensa-tions», comme écrit dans la pré-sentation de l’expo. MargaridaRiera est déjà venue en Algérie.En effet, en 2010, elle avait parti-cipé au Colloque international surl’imzad et exposé ses toiles lorsde la manifestation«De la musique avant toutechose» à Tamanrasset.

Cette diplômée de l’EscuelaSuperior de Bellas Artes de Bar-celone et l’Escuela de Artes Apli-cadas de Llotja a remporté plu-sieurs prix espagnols et internatio-naux, comme la mention spécialedu jury à la Muestra Internacionalde Artes Plásticas de Argentona(Barcelone) en 1988. En 1992,elle a été sélectionnée pour parti-ciper à l’exposition collective deJeunes artistes européens à l’Es-pace Laser de Paris.Margarida Riera, en outre, a expo-sé ses œuvres dans plusieurspays, notamment en France etaux Etats-Unis. Djahida Houadef

est diplômée de l’Ecole nationaledes beaux-arts d’Alger. En 1992,elle a obtenu un prix au Festivalde la femme peintre d’Alger.

En 1995, 1997 et 1999 elle areçu le troisième prix au Festivaldes arts modernes d’Alger, auFestival de la peinture féminined’Alger et au concours du GrandPrix de la peinture algérienne. Elle

a participé à de nombreusesexpositions collectives, notam-ment «Femmes» au Palais dupeuple en 1989, «Couleurs» à lasalle Frantz-Fanon de Riadh El-Feth en 1993 et «Fragment pictu-ral» à la salle Frantz Fanon en2006.

«Sur la terre, comme deuxrives liées par la mer Méditerra-née, deux artistes peintres, Djahi-da Houadef, algérienne, et MargaRiera, espagnole, se sont uniespar des rencontres hasardeusesdevenues amitié par de nombreuxliens d’échanges et d´expositionscommunes», est-il encore écritdans la présentation de l’expo.L’initiative «Geoart de l’autre» vales réunir pour une expérienceaux regards croisés.

En s´inspirant de la géogra-phie dans toute sa dimension cul-turelle, chacune des deux artistesva porter son regard et ses sensa-tions sur le pays de l’autre.L’Espagnole peint l’Algérie, tandisque l’Algérienne peint l’Espagne.

K. B.

Arezki Metref expose au siège du RCD à ParisD epuis samedi, le siège du RCD à Paris reçoit Arezki Metref. Ce ne sont pas les

ouvrages nombreux de notre confrère qui y seront présentés ; ce ne sont pas nonplus ses excellents reportages sur la Kabylie qui seront donnés à la relecture.Notre confrère du Soir d’Algérie y expose une série de tableaux (23) faits d’ombres etde lumières révélant Metref le peintre, pas très différent d’ailleurs de l’écrivain et pasdifférent non plus du chroniqueur : un homme qui ne se satisfait jamais des surfaces,du superficiel. Nous avons eu le privilège de visiter ces créations picturales – intituléesBric-à-brac – lors de leur exposition il y a près de deux mois à l’Association de cultu-re berbère (ACB) et nous pouvons affirmer qu’Arezki Metref a totalement réussi ce qu’ilpromettait dans sa présentation de l’exposition : «Eclairer ces recoins qui, en chacunde nous, recèlent des trésors susceptibles de faire scintiller le chemin des hommes.»

Khadidja Baba-AhmedExpo «Bric-à-brac» d’Arezki Metref au siège du RCD, 100 boulevard de BellevilleParis (France).

Page 12: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 25 avril 2011 - PAGE12 Lundi 25 avril 2011 - PAGE13

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (20e JOURNÉE)

La 20e levée prévue leweek-end dernier estreprogrammée pouraujourd’hui. Les clubs ontdécidé de geler leur mou-vement de grève suite àl’engagement du MJS detenir ses promesses faitesen début de saison concer-nant les modalités d’acces-sion aux aides de l’Etatdans le cadre du profes-sionnalisme.

Sur les huit rencontres auprogramme de cette journée,six auront lieu aujourd’hui.Deux autres concernant lesformations engagées encoupes africaines, le MCA etla JSK en l’occurrence, ontété reportées à des datesultérieures. Aujourd’hui, l’es-sentiel de l’enjeu concernerale bas du tableau. Ceci au

moment où l'ES Sétif tenterade réduire l'écart sur le lea-der, l'ASO, en accueillantl'USM Blida, un mal-classé.Cette 20e levée est marquéeégalement par le derby algé-rois entre l'USM Alger etl'USM Harrach. Blidéens et

Unionistes d’Alger, qui vontmal cette saison, devrontnégocier au mieux cette sor-tie, au risque de se voir rat-trapés par la meute desclubs occupant le ventre moudu classement.

A l’instar des Eulmis, quivont défier les Hamraouachez eux, ou bien du WATqui accueillera un ensemble

béjaoui, pas encore édifiéssur leur véritable statut dansce challenge national.

Que dire aussi de cesdeux duels des extrêmes oùle CRB sera opposé à l’ASK(à huis clos) ou bien ce poi-gnant USMAn-MCS sinonqu’un éventuel faux pas de lapart des gars de l’Est signe-rait leur mise à mort.

Duels des extrêmes

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Il paraît que vous vivezdes moments difficilesdepuis que vous n’êtesplus titulaire à Béjaïa ?

Non, au contraire, je vaistrès bien et tout va pour lemieux en ce qui me concer-ne.

Ce n’est pas ce qu’on litdans certains journaux.

Ecoutez, certains de vosconfrères écrivent n’importequoi, et c’est leur problèmepas le mien.

Pourtant, depuisquelque temps, vous nevous exprimez plus dansles médias. Vous voulezvous protéger ?

Mais me protéger dequoi ? Je voulais juste êtretranquille.

Pour éviter de vousexpliquer sur votre nou-veau statut de remplaçant ?

Quand j’ai signé à Béjaïa,il n’était pas inscrit que c’étaitpour être titulaire indiscu-table. Personnellement, jetravaille régulièrement etmaintenant la balle est dansle camp de l’entraîneur. C’està lui de décider si je mérite de

reprendre ma place de titulai-re ou pas.

Cela vous a coûté votreplace en sélection égale-ment. Vous en voulez àMenad ?

Non pas du tout. Il est l’en-traîneur, et c’est à lui de déci-der. Lui aussi a des comptesà rendre. S’il juge que je suisapte à être titulaire, d’accord,sinon, il faut respecter sesdécisions, un point c’est tout.

La JSMB occupe ladeuxième place. Croyez-vous qu’elle peut rattraperl’ASO Chlef ?

Non, l’écart est trop grand.Il faut être réaliste, lesChélifiens sont bien partispour être champions.

Certains disent queGhalem, le gardien chéli-fien, mérite d’être en sélec-tion. Qu’en dites-vous ?

Ce n’est pas à moi d’endécider et je suis mal placépour juger un autre gardien.Ceci dit, je dois reconnaîtreque Ghalem est très boncette saison.

Comment expliquez-

vous le passage à vide dela JSMB après un très bondébut en Championnat ?

Moi, je l’explique par le faitque nous avons très vite cruque nous étions les meilleurs.On a eu la grosse tête et on amanqué de concentration aucours de certaines ren-contres. Je crois qu’on n’a, enfait, que récolté les mau-vaises habitudes que nousavions semées. Ensuite, ons’est remis en cause, etmaintenant, les bons résul-tats commencent à venir.

Quel est votre objectifmaintenant que le titresemble promis à l’ASOChlef ?

Je pense que nous avonsune équipe capable d’accro-cher une place qualificative àune compétition africaine ou

arabe. Maintenant que laCoupe et le Championnatsont perdus, il ne nous resteplus que cet objectif.

A propos de la Coupe, lafinale va opposer l’USMH àla JSK. Pour qui penchez-vous ?

Je crois que ce sont deuxéquipes qui jouent bien aufootball et qui méritent leurplace en finale. Ce que réali-se Charef à El Harrach esttout simplement remar-quable. Il a monté une équipejeune au collectif très bienhuilé.

A la JSK, depuis l’arrivéede Rachid Belhout à la têtede la barre technique, leschoses ont changé en bien.Je pense que ce sera unebelle finale et que le meilleurgagne.

Vous serez en fin decontrat au mois de juin pro-chain...

Oui, tout à fait, moncontrat avec la JSMB expire-ra au mois de juin prochain.

Est-ce que vous envisa-gez de retourner en Franceou de rempiler à la JSMB ?

Je ne peux rien vous dire àce sujet.

Disons que c’est un grandpoint d’interrogation.

Pour conclure, à com-bien estimez-vous voschances pour redevenir legardien titulaire de laJSMB ?

Je suis serein et bien dansma tête. Je travaille dur et jeferai tout pour retrouver maplace de titulaire.

Propos recueillis par H. B.

MISE À JOUR DU CALENDRIER

MCO - MCA décalé au samedi 30 avril

Le match en retard MC Oran - MC Alger de la 18e journéedu championnat professionnel de Ligue 1 de football se joue-ra finalement le samedi 30 avril à partir de 16h au stadeAhmed-Zabana, a indiqué la Ligue nationale de football(LNF). Cette rencontre de mise à jour du calendrier avait étéprogrammée dans un premier temps pour le vendredi 29avril, avant d'être décalée de 24 heures, rappelle-t-on.

Une autre rencontre de mise à jour se déroulera le 30 avril.Il s'agit de ES Sétif - USM Alger comptant pour la 16e journéede Ligue 1 qui se jouera au stade du 8-Mai-1945 à partir de18h.

Les Vert et Rouge conti-nuent de collectionner lesdéfaites. En quatre ren-contres, ils n’ont récoltéqu’un maigre point sur les 12possibles. C’est dire que lasituation actuelle de l’équipeest inquiétante et les appré-hensions des supporterssont légitimes. Ils ne cachentplus leur désapprobation durendement du groupe et dustaff technique. Bira, aprèschaque résultat, claironne àqui veut bien l’entendre qu’il«assume ses responsabili-tés».

Lesquelles et comment ?L’équipe, qui continue desombrer, ne cesse de fairedes mécontents, et si parmalheur, son résultat d’au-jourd’hui face aux Oranaisest mauvais, des décisionsdevront être prises pour laremettre sur les rails et neplus se contenter de discou-rir dans le vide et de pro-mettre des choses allant àcontresens des résultats duterrain et du rendement detout un chacun. A vrai dire,ce sont bien les joueurs etles staffs technique et admi-nistratif qui sont mis devant

leurs responsabilités et à euxde trouver les palliatifsnécessaires pour sauver lasaison et maintenir le teamparmi la Ligue une. Missioncertes difficile mais nonimpossible et le sursaut doitvenir dès cette semained’Oran. Les Oranais, élimi-nés de la Coupe, voudrontcertainement se racheterdevant leur public, cepen-dant, ils sont prenables dansleur fief. Les camarades deKaraoui (privés de leur piècemaîtresse Camara) doiventse ressaisir et l’apport deBelhadj leur sera très béné-fique. Tout le monde seraédifié dès la fin de ce matchà six points, et il est permisde rêver.

Mostefa Djafar

STARTLundi 25 avril (16h) A Annaba : USM Annaba - MC Saïda A Tlemcen : WA Tlemcen - JSM Béjaïa A Oran : MC Oran - MCEl Eulma A Alger, 20-Août-1955 (à huis clos) : CR Belouizdad - ASKhroub A Alger, Omar-Hamadi (18h) : USM Alger - USM Harrach A Sétif (18h) : ES Sétif- USM Blida

* Les matches ASO Chlef - JS Kabylie et CABBArréridj- MC Alger sont reportés à une date ultérieure.

Metref et l’ESS doivent réagir.

CABB ARRÉRIDJ

Un préparateurphysique sollicité

Faisant partie de la première promotion deslicenciés en éducation physique et sportive enAlgérie, l’enfant de Yamine Zarroug issu d’unefamille de sportifs, a été sollicité par les res-ponsables du CABBA pour assurer la missionde préparateur physique du club professionnelet apporter aussi sa contribution aux côtés deBelkacem et Larbi, pour une meilleure assisedu groupe.

Consciencieux, l’homme hésite à répondrefavorablement à la sollicitation des Jaune etNoir au risque d’une éventuelle relégation duteam. C’est pour cette raison bien précise qu’ilveut prendre tout son temps avant de s’enga-ger dans une aventure ô combien périlleuse etrisquée.

Le Ahly veut prendresa revanche à Khroub

Sûrs d’affronter les Khroubis à huis clos le 7mai, c’est-à-dire dans une dizaine de jours, lesJaune et Noir, qui ont perdu leurs deux der-nières rencontres (celle de la saison écoulée etcelle de cette année) at home contre l’ASK,espèrent saisir l’opportunité d’un match sanspublic à El Khroub pour prendre leur revanched’un concurrent immédiat et par conséquent,l’écarter une fois pour toutes de leur route.

Bouda poussé vers la sortieD’aucuns veulent pousser Bouda à la

démission pour installer un autre à sa place quipuisse avoir les coudées franches en termesd’exercice d’autorité, et de ce fait mettre del’ombre à Messaoudane et son équipe et passeulement, puisque ces mêmes individus sontprêts à tout faire pour savourer une supposéehumiliation d’Aktouf, devant un bilan financiersupposé contrefait. A ce niveau de la réflexion,il faut dire que l’IGF aurait comme missiond’examiner tous les bilans financiers duCABBA depuis sa deuxième accession en D1.En ce sens, Messaoudane et son équipe pour-ront dormir sur leurs deux oreilles.

Saâdène Ammara

Mémorial Ali Khiarià Khenchela

A l'initiative de l’Association sportive lesvétérans de l’USMK, et en présence des starsdu football algérien des années 1970 et 1982,à l’instar des Seridi, Boukadoum, Soualhi,Gasmi et les anciens de la JSK, tels Baïlèche,Zeghdoud, Mokbel, Harb et comme invitéd’honneur le vice-président du Conseil de lanation, M. Bouhara, les autorités locales ontdonné le coup d’envoi de la commémorationdu 10e anniversaire de la mort de l’un des pion-niers du football national et local et qui a sacri-fié sa jeunesse pour être l’idole des jeunesfootballeurs d’aujourd’hui. Ce gala sportif a atti-ré une foule nombreuse qui est venue dès lespremières heures au complexe omnisports du1er-Novembre pour découvrir les Gourmat, ex-joueur de l’USMK, de l’USMA et émigre enFrance, Zidane Djamel (ex-n°10 de l’équipenationale), Baïlèche, Zender, Boufenara,Henèche et autres, tout en rendant hommageau défunt Ali Khiari et à Hadj Saoûd Merdaci,tous deux des figures emblématiques du sportroi en Algérie.

Ces festivités sportives ont connu aussi laparticipation des équipes de Ouargla et deTouggourt venues partager avec la famillesportive algérienne un grand moment de ren-contre et d’amitié. Kamel Gourmat, l’un desmeilleurs passeurs de l’Est algérien dans lesannées 70, a salué vivement l’association desvétérans de l’USMK qui porte le nom Ali Khiariqui a rassemblé tous les footballeurs del’Algérie dans une soirée inoubliable et permisde rendre hommage à l’une des gloires de laballe ronde en Algérie.

Benzaïm Abdelouahab

CEDRIC SI-MOHAMED (GARDIEN DE BUT DE LA JSM BÉJAÏA) : PROFESSIONNALISME

Kerbadj«optimiste»

Le président de l'Association natio-nale des présidents des clubs profes-sionnels (APCP), Mahfoud Kerbadj,s'est dit dimanche «optimiste» quant àune issue favorable au différend quioppose les clubs des Ligues 1 et 2 auxacteurs du football sur le dossier duprofessionnalisme. «Je suis toujoursoptimiste. J'espère que nous allonstrouver une issue favorable à cettesituation d'ici à la fin de la saison», adéclaré, à l'APS, le patron de l'APCP.

Les présidents des clubs profes-sionnels de L1 et L2 avaient décidémardi de boycotter les rencontres pré-vues le week-end dernier pour dénon-cer les «lenteurs constatées dans l'ap-plication du projet du professionnalis-me», avant de faire marche arrière etde demander un report des matchesqui se joueront finalement lundi etmardi. Les membres de l'APCP sontrevenus à de meilleurs sentimentsaprès la réunion, mercredi dernier,avec le ministre de la Jeunesse et desSports, M. Hachemi Djiar.

«Si nous avons décidé de jouerlundi, c'est parce que nous avons reçudes garanties (du ministère de laJeunesse et des Sports, MJS) et quedes mesures seront mises en applica-tion dès aujourd'hui (dimanche)», a-t-ilpoursuivi. Le dossier du professionna-lisme est toujours au stade des «pro-messes» en Algérie et les présidentsde club «n'ont jamais été invités à don-ner leur avis sur le sujet ni consultés aumoment de l'élaboration du cahier descharges», a estimé M. Kerbadj. «Nousne faisons qu'exécuter, sans avoir ledroit de parler. Les clubs ne se retrou-vent pas, qu'on nous dise si noussommes professionnels ou amateurs.Jusqu'à maintenant, nous n'avons riende concret, mis à part l'accord avec AirAlgérie» qui prévoit la prise en chargede 50 % des frais de déplacement deséquipes par avion, a-t-il indiqué. Pourle président de l'APCP, s'il y a une failledans le dossier du professionnalisme,«elle ne se trouve pas chez les clubs,mais ailleurs». Revenant sur la déci-sion de boycott, M. Kerbadj a indiquéavoir réceptionné les licences de lamajorité des clubs des deux ligues.«Lors de notre réunion de mardi,j'avais reçu les licences des joueurs de29 équipes (sur 32). Peut-on parler deprofessionnalisme sans 29 équipes ?»,s'est-il interrogé avant de préciser quecette décision de boycotter la compéti-tion «ne visait pas le MJS, mais l'en-semble des structures qui dirigent lefootball». Il a avoué, par ailleurs, qu'ilaurait été plus judicieux de se conten-ter de «14 ou 15» clubs professionnelspour cette première saison du profes-sionnalisme en Algérie au lieu des 32que comptent les Ligues 1 et 2 (16chacune). «C'est vrai qu'on est nom-breux, mais ce n'est pas de notre faute.On n'a pas été consulté pour cela», a-t-il conclu.

Gardien de but bondissant, formé en France, CedricSi-Mohamed était devenu le keeper indiscutable de laJSMB et ses brillantes performances lui avaient valud’être sélectionné avec les locaux. Mais un long passa-ge à vide de la formation béjaouie agrémenté de résul-tats médiocres lui ont coûté sa place et, depuis quatrematches, il s’est retrouvé sur le banc des remplaçants.Une situation difficile qu’il a préféré vivre en solitaire,refusant de s’exprimer. Mais pour Le Soir d’Algérie, il aeu la gentillesse de faire une exception.

Encore un trophée ! Marseille apoursuivi sa moisson en conservantla Coupe de la Ligue française, grâceà une victoire 1-0 contre Montpellieren finale samedi dernier au Stade deFrance, acquise sur un but de Taiwo(81e) et qui prépare une fin de saisonpalpitante en Ligue 1.

En embuscade à un point de Lille,leader du championnat avant la 32e

journée, l’OM a lancé un message, enfait le même que l’année dernière,lorsqu’il avait remporté la Coupe de laLigue avant de coiffer Bordeaux sur lepoteau pour le titre de champion deFrance. Il faudra compter sur l’OM !

Dans cette finale 100% sud, c’estle «grand» et son palmarès ronflant(neuf titres de champions, une Liguedes champions, neuf Coupes deFrance et donc deux Coupes de laLigue) qui aura eu raison du «petit»(une Coupe de France).

Pourtant, que ce fut laborieux ! Unpeu comme samedi en L1, lorsquel’OM avait renversé la vapeur en 13minutes sur la fin pour l’emporter àMontpellier (2-1). Et c’est encoreTaiwo, qui avait déjà marqué le but dela victoire samedi, qui délivrait les

siens d’une frappe à ras de terre et enfin de partie (82e). Un beau cadeaud’adieu de la part du Nigérian, quiveut changer d’air après six saisonset demie de bons et loyaux services.

Faute d’inattentionLaborieux ? Ce fut longtemps un

combat de tranchées : des duels, descoups, des tacles très limites. Mais

c’est tout seul que Mbia se blessaitaux adducteurs, remplacé par Kaboré(7e). On était dès lors plus proche dela dernière rencontre des deuxéquipes, samedi en L1 lorsque l’OMl’avait emporté grâce à un penalty tar-dif (2-1), que lors du match aller (4-0au Vélodrome).

Des débats équilibrés dans le jeu,qui se reflétaient au rayon des occa-sions nettes, bien maigres. En pre-mière période côté montpelliérain,une frappe de Saihi sortie du pied parMandanda (22e). Côté marseillais, uncoup franc de Lucho boxé parPionnier (20e) et surtout une tentativede Valbuena trouvant le poteau (32e).Après la pause, deux têtes d’Ayew, lapremière repoussée par Pionnier(46e), la seconde frôlant le montant(59e). Et c’était tout ! Mais RenéGirard, l’entraîneur de Montpellier,avait prévenu : «Il faudra éviter defaire comme samedi, être à là 70minutes et commettre deux erreurs.»Dans la touffeur du Stade de France,ce fut une petite faute d’inattention, enlaissant Taiwo frapper au but. Et l’OM,toujours sans étinceler, remportaitencore un trophée.

Si Mohamed Cédric.

Taiwo offre la coupe à Marseille.

«Je travaille dur pourdevenir titulaire»

AS KHROUB

Match test pour BoughraraLe nouveau coach de l’AS Khroub

fera le déplacement à Alger sans êtrevraiment très concerné par la ren-contre que vont livrer aujourd’hui sespoulains face aux Belouizdadis. Il a,sans doute tort mais également rai-son. Avec lui, les Diables rouges ensont à leur quatrième coach dontcelui qu’il a pris pour le seconder enl’occurrence Rabah Zemamta. Tortparce que qu’il le veuille ou non, il estofficiellement le coach et en ce sens,aura à prendre en charge la paternité du résultat final. Qu’ilsoit à son avantage ou à son désavantage. Raison toutefoissachant que les quelques jours qu’il a eu pour entraîner sonéquipe sont bien loin de lui avoir permis de connaître ses élé-ments, il n’arrête pas d’ailleurs d’avouer à des confrères qu’ilne connaît aucun d’entre eux, ceci d’autant plus que dansl’ensemble, il n’hérite franchement pas de foudres de guerre.Preuve en est régulièrement fournie avec les piètres presta-tions de l’ASK. Liamine Boughrara fera donc le déplacementpresque en qualité d’observateur.

Mais de l’équipe elle-même, qu’en est-il ?Vraisemblablement démobilisée au lendemain de la ren-contre perdue face au MCO et la rencontre d’aujourd’huidonne l’impression d’être arrivée un peu tôt pour des joueursqui n’ont toujours pas récupéré psychologiquement. Le CRBpourrait précipiter, voire préciser l’effondrement du groupequoiqu’il semblerait d’ores et déjà difficile de recoller les mor-ceaux et redonner une âme à cette équipe, à moins d’un sur-saut de Belagraâ et ses coéquipiers sinon d’un miracle. Lepublic khroubi qui a toujours été très proche de son équipeconstitue, sans nul doute, le meilleur indicateur de l’irréversi-bilité de la situation des Diables rouges, lui qui ne se sent plusconcerné quoique restant assez fair-play et préférant déser-ter les tribunes et les gradins que d’y aller déverser sa bile.Exception faite évidemment des ultras et de quelques agita-teurs professionnels qui sont là plus pour la provocation et labaston que pour supporter les joueurs.

L’ASK sera diminuée de deux éléments considéréscomme essentiels dans l’échiquier, il s’agit de Si-Hadj et NaïtYahia, tous les deux sous le coup d’une suspension.

Adlane B.

MC EL EULMA

Dos au mur !FRANCE

Marseille, encore une coupe pour la route !

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 25 avril 2011 - PAGE15

FOOTBALL BASKET-BALLCHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION

(3e JOURNÉE DE LA 2e PHASE)

Carton plein pourle GSP et le CSMC

LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (DEMI-FINALES) :À LA VEILLE DE SCHALKE 04-MANCHESTER UNITED

Droit au butPour un pré-retraité, Raul,

bientôt 34 ans, se porte plutôtbien. Avec 12 buts enBundesliga et cinq en Liguedes champions, l’Espagnol afait mentir ceux qui annon-çaient que son étonnante arri-vée dans le bassin de la Ruhrmarquait son crépuscule.

De son propre aveu, l’an-cien attaquant emblématiquedu Real Madrid revit depuisqu’il porte le maillot du club deGelsenkirchen, au point d’en-visager de prolonger soncontrat jusqu’en 2013.

Très décevant jusqu’àNoël, Rooney a retrouvé sa

meilleure forme en 2011 eninscrivant dix buts, dont cer-tains spectaculaires (une bicy-clette contre Manchester City)ou décisifs (celui de la victoireà Chelsea en quart de finalealler). Et surtout, le numéro 10n’est pas, ou plus, seulementun finisseur. Alex Fergusonexploite aussi sa finesse tech-nique en le plaçant légère-ment en retrait du MexicainJavier Hernandez. Résultat, ilest aussi l’un des meilleursdistributeurs d’Angleterreavec onze passes décisives.

Européensconvaincus

A seulement 25 ans,Rooney a déjà un solide vécuen Ligue des champions, unecompétition à laquelle il a par-ticipé tous les ans depuis sesdébuts en 2004. En sept cam-pagnes, i l a disputé 61matches, marqué 23 buts etsoulevé une fois le trophée il ya trois ans après un matchgagné aux tirs au but contreChelsea. En revanche, sa

deuxième finale, en 2009,s’est soldée par un fiasco.Face au FC Barcelone, il avaitété éclipsé par Messi, Iniestaet consorts. Raul est lemeilleur buteur de l’histoire dela Ligue des champions (71)et des compétit ions euro-péennes (73). Il a remportétrois fois l’épreuve suprême(1998, 2000, 2002), participéà 14 campagnes en C1 etrêve maintenant de retrou-vailles avec son club de tou-jours, le Real Madrid, le 26mai en finale à Wembley.

Cela pourrait être sesadieux à la Ligue des cham-pions, puisqu’à moins de rem-porter l’épreuve, Schalke, 10e

de son championnat, neretrouvera pas le gotha euro-péen la saison prochaine.

Taureau et matadorRooney a encore étayé

cette saison sa réputation

d’incorrigible mauvais garçon.Il vient d’écoper de deuxmatches de suspension pouravoir proféré une bordée dejurons devant la caméra aprèsavoir réussi un triplé contreWest Ham. Mais plus que sesécarts commis dans le feu del’action ou que ses supposéesinfidélités conjugales étaléesdans la presse à scandales,c’est son faux départ savam-ment orchestré avec l’aide deses agents au mois d’octobre,dans le but d’obtenir unecolossale augmentation desalaire, qui a choqué nombrede ses supporteurs.

Raul n’est pas tatoué, pen-sait faire toute sa carrière auReal Madrid et n’a jamaisdéfrayé la chronique people,préférant passer son tempslibre avec sa femme et sescinq enfants.

Raul Gonzalez Blanco, nitrès rapide ni musculeux, estpour tout dire une espèce envoie de disparition. En moinsd’une saison, il est déjà unjoueur-culte de Schalke 04tant les supporteurs ont étéconquis par sa simplicité, sonélégance et sa rage devaincre. Pour couronner letout, il a décomplexé son club,invité pour la première fois deson histoire dans le derniercarré de la C1.

Le GS Pétroliers (groupeA) et le CSM Constantine(groupe B) continuent dedominer la 2e phase duChampionnat de superdivi-sion de basket-ball jouéesamedi, en enregistrant lorsde la 3e journée, leur 3e suc-cès en autant de matchs, fai-sant ainsi un pas décisif versles demi-finales.

Le GS Pétroliers, quiappréhendait énormémentson court déplacement àBlida devant le TBBB local,est sorti grand vainqueur ensignant son 3e score, au-des-sus de la centaine exacte-ment (104-67). A la pause, lamesse était déjà dite ; leshommes de Faid Bilalmenaient par 54-29, puis 82-44 à la fin du 3e quart-temps,cela veut dire qu’ils ont faitcavaliers seuls durant toute lapartie. Avec six points aucompteur, le GSP compte unelongueur d’avance sur le CRBDar-El-Beïda, vainqueur àdomicile devant l ’ IRBBArréridj (99-80). Le CRBDB adéjà oublié sa défaite devantle GSP pour remporter sesdeux matches suivants et serelancer dans la course auxdemi-finales. Dans le groupeB, le réveil du WA Boufarikétait attendu, car une troisiè-me défaite équivaudrait à sonélimination pure et simple dela course. Face au NBStaouéli, le réveil deshommes de Chenief était bru-tal, comme l’indique le scorefinal de 76-52, soit un écartde 24 points. Le fait saillantde cette journée est la bonneaffaire du CSM Constantinequi non seulement a remportéson 3e match d’affilée mais aégalement pris deux lon-

gueurs d’avance sur les troisautres équipes du groupe B(WAB-NBS-OB).

Les Constantinois, quisont sur un nuage, ont battusamedi la formation de l’OBatna par 85-71, une victoirebonne pour le moral, avant derecevoir vendredi prochain, àConstantine, le WAB dans lematch-phare de la journée,tout comme le CRBDB, dansle groupe A, qui accueillera leGSP.

En play-down comptantpour le maintien en superdivi-sion, le NA Hussein-Dey aobtenu la seule victoire à l’ex-térieur, face à l’OM Bel-Abbès(85-73), alors que l ’AUAnnaba et l’AB Skikda ontbattu respectivement sur leurterrain le CRB Témouchent(90-71) et l’USMM Hadjout(68-60). La dernière rencontredu groupe A (ASPTT-USMAlger), domiciliée à Staouéli,n’a pas été jouée pour absen-ce du service d’ordre.

M. A.

Résultats et classementPoule play-offGroupe ATBB Blida - GSP 67-104CRBDB – IRBB Arréridj 99-80

Groupe BCSMC – O Batna 85-71WAB - NB Staouéli 76-52

Poule play-downGroupe COM Bel-Abbès – NAHD 73-85ASPTT Alger – USM AlgerNon joué

Poule DAU Annaba – CRBT 90-71AB Skikda – USMM Hadjout68-60

Rooney le «bad boy»défie Senor Raul

RÉGATE INTERNATIONALE

À L’ENVD’ALGER-PLAGE

La Tunisie,le Maroc

et des Françaisannoncés

La Fédération algériennede voile organise, dans lecadre du programme de pré-paration des équipes natio-nales algériennes pour leséchéances internationales(Jeux africains et arabes2011), la FNIA (Fantasia nau-tique internationale d’Alger) du28 avri l au 2 mai 2011 auniveau de l’Ecole nationale devoile d’Alger-Plage. Outre lesathlètes des équipes natio-nales algériennes dans les dif-férentes séries, participeront àcette régate la Tunisie (4 opti-mist, 3 laser, 2 PAV), le Maroc(3 optimist, 3 laser) et 4 ath-lètes français internationaux (3en optimist et 1 athlète laser)qui seront accompagnés parun expert français, Gaël LeMauguen (entraîneur de l’équi-pe de France optimist lors desderniers Championnats dumonde en Malaisie).

La programmation de cesdeux opérations permettra defaire participer l’ensemble desathlètes algériens, au nombrede 35, présélectionnés pourles Jeux africains et arabes2011 à une compétition inter-nationale de préparation etd’évaluation compétitive. Laparticipation d’athlètes interna-tionaux étrangers permettra àleurs homologues algériensd’être en contact et enconfrontation avec des ath-lètes performants. Les entraî-neurs nationaux vont s’ap-puyer essentiellement sur lesrésultats de cette régated’évaluation dans le choix pré-liminaire des athlètes à retenirpour les deux échéancesmajeures qui attendent leséquipes nationales. Ceci afinde permettre un choix objectifet indiscutable des athlètes.

TURF

TIR SPORTIF

EN DIRECT DE M’SILA LUNDI 25/04/2011

Épreuve de bonne factureLes réunions hippiques

programmées à M’sila sedéroulent, certes, régulière-ment, mais à chaque fois, pro-posant des lots de coursiersaux valeurs égales, parfoisdifférentes, mais jamais en finde compte dénuées d’intérêt.Ce sera le cas aujourd’huiaussi avec le prix Rahma sup-port au pari mutuel urbain oùquinze coursiers arabe purauront à en découdre sur leparcours de 1 400 mètres,propice à une arrivée pochet-te-surprise. Les possibilitésétant nombreuses, on vousrecommande donc de privilé-gier la confection de lon-gueurs de jeu et d’accorder laprimauté aux chevaux quibénéficient d’une monte deméfier.

Les partants au crible1. Rania de la Prade :

Jugée sur sa valeur, elle devraitfigurer dans le quinté gagnant.

2. Matares : Sa dernière sor-tie s’est soldée par un lamen-table échec, tentera de seracheter.

3. Bymoun : Parfois dansl’argent parfois dans les abysesdu classement.

4. Ledhem : Associé auxmains expertes du crack jockeyT. Lazreg, il aura des preneurs.

5. Faïzaoui : Il négocie bienses sorties ces derniers temps,

rien ne devrait l’empêcher demaintenir le cap.

6. Kasproy : Il collectionnevictoires et accessits, seschances de figurer en bon rangrestent intactes.

7. El Kaouthar : Ce poulainde 3 ans mettra à profit sa fraî-cheur physique pour lutter avecses aînés, base de jeu.

8. Koutoubia : Elle alterneles bonnes et mauvaises sorties,capable de surprendre à bellecote.

9. Echraqua : Le parcoursallongé risque de diminuer seschances car elle aime lescourtes distances, c’est là qu’el-le s’exprime le mieux.

10. Ghazi : Ce fi ls du

célèbre Hammam reste sur unlamentable échec, tentera de seracheter et rembourser ses pre-neurs.

11. Malibio : Poulain bienné, associé aux mains expertesdu talentueux B. Berrah, il viserahaut.

12. Fayçal : C’est le doyendu lot, aura fort à faire pourespérer briser son écart.

13. Lamia : Dans l’argent àchaque sortie, elle conserve deschances de figurer à l’arrivée.

14. Nasmacone : Elle estlogée à la même enseigne queLamia.

15. Massaria : Idéalementplacée sur l’échelle des poids,elle aura son mot à dire.

VOILE

PropriétairesM. OuzouirA. HanachiM. Boukhalat Z. YeghiriS. BouguerraAB. BenderradjiH. d’El WidadR. MansouriML. ZaâboubF. LazregA. HannachiL. KhadraouiT. DilmiM. ZeghlacheS. Zerguine

Chevaux1. Rania de la Prade2. Matares3. Bymoun4. Ledhem5. Faïzaoui6. Kasproy7. El Kaouthar8. Koutoubia9. Ichraqua10. Ghazi11. Malibio12. Fayçal13. Lamia14. Nasmacone15. Massaria

JockeysS. BendjekidelAP. ABM. DjebbarD. BoubakriT. LazregJJ. MS. GuehioucheJJ. A. LachiO. ChebbahAH. ChaâbiF. ChaâbiAP. S. DlihB. BerrahJJ. LM. KhadraouiD. AzzizJJ. A. J HebriAP. A. Chebbah

Pds545454545453535353525252515045

Cds121117141381029341565

EntraîneursA. ChellalH. Djebbar

Prop.Prop.Prop.

A. LatteliA. LatteliAB. KaraH. Chebli

Prop.DjebbarProp.

F. DoukhiProp.Prop.

FAITES VOS JEUXTiercé-Quarté-Quinté : 7 - 11 - 6 - 1 - 5 / 8 - 4

Hippodrome de M’sila - 1re course - Prix «Rahma» / Arabe pur - Tiercé-Quarté-Quinté - Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 400 m - Départ à 15h

CHAMPIONNAT ARABE

Médaille d'or pourl'Algérien Adjabi

Le tireur Amine Adjabi a remporté la médaille d'or au pistolet(10 mètres) lors du Championnat arabe de tir sportif, disciplinetir à air comprimé (pistolet et carabine 10 m), organisé du 19 au26 avril à Amman, en Jordanie. Adjabi, du club de tir d’Annaba,s'est adjugé le titre arabe dans la catégorie junior lors de la pre-mière journée en réalisant la performance de récolter 555 pointssur les 600 possibles. Le représentant algérien était en concur-rence avec 17 athlètes de 6 autres pays : Jordanie, Koweït,Qatar, Bahreïn, Irak et Arabie saoudite. Amine Adjabi a rempor-té la médaille d'or de la spécialité pistolet (10 mètres) lors desJeux africains de la jeunesse en 2010, au Maroc. L'Algérie estreprésentée aux joutes d'Amman par quatre athlètes seniors (2hommes et 2 dames), et trois athlètes juniors (1 chez les gar-çons et 2 en filles). L'équipe nationale algérienne de la spéciali-té est entraînée par le Cubain Rodriguez Benitz JulianoRodolfo, assisté de Larbi Hamidi. Pour la Fast, le Championnatarabe de tir sportif constitue une «étape d'évaluation pour lesreprésentants algériens appelés à préparer d'autres échéancesimportantes dont le Championnat d'Afrique qualificatif aux Jeuxolympiques 2012 de Londres». Liste des athlètes algériensprésents à Amman : Fateh Ziadi, Amine Adjabi, MohamedDjari, Réda Benzidane, Yamina Lalouet, Houda Chaâbi etFatma Zohra Zoubiri.

Le coureur internationalalgérien espoir (U23) du GSPétroliers, Youcef Reguigui,s'est classé à la 74e place(19h00’44’’) au classementfinal de la course de cyclismeToscana-Terra di Ciclismo(coupe des nations), qui s'estdéroulée en Italie du 20 au 24avril. Lors de la cinquième etdernière étape de cette cour-se, disputée samedi entreSubbiano et Gaiole in Chiantisur une distance de 145 km,l'Algérien a pris la 78e place

(3h55’43’’), alors que lePortugais Antunes Amaros'est adjugé la première place(3h40’53’’).

La Course Toscana-Terradi Ciclismo a été remportéepar l'Autrichien Preidler Georg(18h30'37’’), devant l'ItalienAru Fabio (18h30’37’’), etl 'Espagnol De La CruzMelgarejo David (18h31’04’’).147 coureurs représentantune quarantaine de pays ontpris part à cette course, rap-pelle-t-on.

CYCLISMECOURSE TOSCANA-TERRA

L’Algérien Youcef Reguigui 74e

L'inattendue demi-finale aller de Ligue des championsentre Schalke 04 et Manchester United donnera lieu mardi àune retentissante confrontation entre Raul et WayneRooney, buteurs-symbole de leur équipe et de leur époque.

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 25 avril 2011 - Page 16

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

FORTUNE DES DICTATEURS ET AVOIRS À L’ÉTRANGER

Le régime libyen en ligne de mire

P rès de 200 : c’est lenombre de biens malacquis de cinq despotes

africains qui ont été identifiés et lis-tés sur une carte consacrée au tré-sor des dictateurs.

L’association française Sherpaavait déjà largement documenté lesavoirs en France de feu OmarBongo (président du Gabon), DenisSassou N’guesso (président duCongo-Brazzaville) et ThéodoreObiang (président de la Guinéeéquatoriale). Une bonne partie deleur patrimoine avait été consignéedans des listings, pour un montanttotal évalué à 35 millions d’euros,patrimoine regroupé sous trois caté-gories : voitures de luxe et biens deconsommation ; hôtels particulierset biens immobiliers et comptes enbanque disséminés à travers lemonde

Les révolutions pourraientrelancer des procédures

enterréesAux plaintes déposées devant la

justice par les ONG françaises Sher-pa et Transparence France (affiliéeà Transparency International) en2008, les gouvernements incriminésavaient riposté par la voie derecours judiciaire, avec un certainsuccès. En avril 2009, le Tribunal degrande instance de Paris s’étaitopposé à l’ouverture d’une enquête,et il avait fallu une décision de laCour de cassation en novembre2010 pour casser ce premier avis.Finalement, les soulèvements popu-laires récents pourraient bien relan-cer des procédures fastidieuses.

Après avoir multiplié les déplace-ments de l’autre côté de la Méditer-ranée ces dernières semaines,l’avocat français William Bourdon,président de Sherpa, espère beau-coup de la justice française: dansles affaires de corruption d’agentspublics, définies par la conventionOCDE de 1997 de pénalisation de lacorruption de fonctionnaires étran-

gers dans les transactions commer-ciales internationales, il n’y a pas departie civile, et le parquet a le mono-pole de l’instruction. Parquet quidépend directement du ministèrefrançais de la Justice…

Témoignages anonymes et sociétés civiles immobilières

Tandis que les premières infor-mations précises affleurent, le tra-vail de recension continue. Dans lespremiers mémos de Sherpa, unlarge chapitre est consacré aux«sources d’information non confir-mées». On y découvre que le clanBen Ali-Trabelsi a ses particula-rismes. Là où les familles Bongo etN’guesso ont acheté des apparte-ments en leur nom, avec desoncles, des frères ou des nièces(quoi de plus logique, puisque lesdeux familles sont liées), les Tuni-siens auraient fait beaucoup d’ac-quisitions par le truchement desociétés civiles immobilières. Etdéjà, les langues se délient. C’est lesecond enseignement de ces docu-ments. Trois mois seulement aprèsle départ précipité de Ben Ali, les

témoignages anonymes se multi-plient, comme si des vocations de«lanceurs d’alerte» étaient néesdans la transition démocratique.Coups de téléphone, riverainsbavards, nombreux sont ceux qui semanifestent pour identifier les biens.Une manière comme une autre desolder un héritage plus que jamaiscoûteux. Ainsi, le procureur de laRépublique de Paris a été saisi pouridentifier les biens des clans BenAli-Trabelsi et Kadhafi. Dans uncourrier adressé le 7 mars 2011, Me

William Bourdon et le président deTransparence France réclament«l’ouverture d’informations judi-ciaires, ce dernier cadre procédural[leur] paraissant mieux adapté à lacomplexité et au caractère interna-tional des infractions dénoncées.»

L’ONG Sherpa s’est égalementpositionnée sur le cas du présidentégyptien Hosni Moubarak, même sil’essentiel de ses avoirs a été placéailleurs en Europe, et notamment auRoyaume-Uni. La City (place finan-cière) de Londres reste l’un desprincipaux havres de paix des chefsd’Etat kleptomanes. Le 1er avril

2011, c’est un des procureurs de laRépublique adjoint à Paris, en char-ge des relations avec les commis-saires aux comptes, qui a reçu uncourrier signé des deux associa-tions. Dans celui-ci, elles deman-dent aux autorités françaises des’aligner sur les décisions de gelvotées en Tunisie, et réclament unevigilance particulière vis-à-vis desavoirs du colonel Kadhafi.

Détournements par le biais destructures étatiques

Il paraît important que lesrecherches ne se limitent pas auxseules personnes physiques viséespar la plainte mais soient étenduesaux avoirs que pourraient détenirles fonds d’investissement libyens

ainsi que la Banque centrale deLibye sur le sol français, en Europeet ailleurs.

Dirigées par des proches ducercle Kadhafi, ces différentes ins-titutions sont réputées pour servirde réserve personnelle au clan.

D’après certaines estimations,la seule Libyan Investment Authori-ty (LIA), le premier fonds souverainlibyen, gérerait 50 millions de dol-lars (la manne pétrolière, notam-ment), la moitié d’une fortune tota-le évaluée à 100 millions d’euros.Le défi, dans le cas du despotelibyen ? Remonter le fil de transac-tions rarement effectuées en sonnom propre. Si pour Ben Ali, oncommence à avoir une idée précisede son patrimoine immobilier, pourKadhafi, c’est plus compliqué.Beaucoup d’investissements ontété faits par le biais de structuresétatiques, sur lesquelles il exerceun contrôle absolu. Il a placé del’argent dans de nombreusesplaces financières, aussi bien à laCity de Londres que dans les paysdu Golfe. L’identification des avoirsdétournés ne sera pas une opéra-tion facile. Elle exigera beaucoupde moyens, du temps et une réellecoopération internationale.

Tout aussi difficile sera lerecouvrement effectif de cesavoirs. Faudrait-il pour autant queces dictateurs soient chassés etremplacés par des gouvernementsdémocratiques…

Djilali Hadjadj

DDaannss cceess ccoolloonnnneess cceess ddeerrnniièèrreess aannnnééeess,, nnoouuss aavvoonnss àà pplluussiieeuurrss rreepprriisseess éévvooqquuéé aavveecc bbeeaauuccoouupp ddee ddééttaaiillss ll’’éénnoorrmmee ««ppaattrriimmooiinnee»» mmaall aaccqquuiiss ddee nnoommbbrree ddeeddiiccttaatteeuurrss ddee ppaarr llee mmoonnddee —— aaffrriiccaaiinnss pprriinncciippaalleemmeenntt —— eett lleess mmuullttiipplleess ddéémmaarrcchheess dd’’OONNGG iinntteerrnnaattiioonnaalleess eett nnaattiioonnaalleess ppoouurr rrééccuuppéérreerr cceess aavvooiirrssddééttoouurrnnééss.. DDeeppuuiiss qquueellqquueess mmooiiss,, àà llaa ffaavveeuurr ddeess ««rréévvoolluuttiioonnss»» ddaannss lleess ppaayyss aarraabbeess,, ddee nnoouuvveeaauuxx nnoommss ffoonntt lleeuurr aappppaarriittiioonn ddaannss ccee cclluubb ffeerrmméé ddeess

ffoorrttuunneess mmaall aaccqquuiisseess.. PPaarrmmii eeuuxx,, ZZiinnee EEll--AAbbiiddiinnee BBeenn AAllii,, llee pprrééssiiddeenntt ttuunniissiieenn ddéécchhuu,, HHoossnnii MMoouubbaarraakk,, llee pprrééssiiddeenntt ééggyyppttiieenn cchhaasssséé aapprrèèss pplluuss ddee 3300 aannssddee rrèèggnnee ssaannss ppaarrttaaggee,, aauujjoouurrdd’’hhuuii ppoouurrssuuiivvii eenn jjuussttiiccee,, eett MMoouuaammmmaarr KKaaddhhaaffii,, llee ddiiccttaatteeuurr lliibbyyeenn ss’’aaccccrroocchhaanntt àà ssaa cchhaaiirree ddee ««GGuuiiddee ddee llaa RRéévvoolluuttiioonn»»..

Pour être efficace, l’arme de l’asphyxie économiquen’en est pas moins délicate à manier. Identifier lesfonds illégalement détournés par la famille Kadhafi estune tâche complexe, pour aux moins deux raisons :faire le distinguo entre les fonds gérés par le LibyaInvestment Authority (LIA), sorte de fonds souverainslibyen, et les multiples sommes détournées par lafamille du dictateur ; et dans la catégorie des «biensmal acquis», il est parfois compliqué de différencier leshommes de paille des réels propriétaires.

La City de Londres semble être aujourd’hui encorela place financière préférée de la famille Kadhafi.Depuis plusieurs semaines, les informations les plussérieuses ont d’ailleurs été révélées par le gouverne-ment de David Cameron.

Le 28 février dernier, le Trésor britannique annon-çait le gel d’un milliard de livres sterling (1,13 milliard€) appartenant au Guide et à cinq membres de safamille. Un milliard identifié… alors que les analystescités par le Financial Times estiment à 10 milliards delivres la fortune des Kadhafi.

Sans oublier un LIA évalué entre 60 et 80 milliardsde livres, soit près de 90 milliards d’euros, ce qui placela Libye à la hauteur des fonds souverains du Golfe.

Dans un télégramme particulièrement éclairant publiépar le site web WikiLeaks, les diplomates américainsbasés à Tripoli décrivaient en 2006 un système rebap-tisé «Qadhafi Incorporated».

La «Qadhafi Incorporated» régule tout, du pétrole aux télécoms

L’architecture de cette entreprise nationale est ainsidécrite : ils ont de gros intérêts dans le secteur pétro-lier et gazier, les télécommunications, le développe-ment des infrastructures, les hôtels, les médias et lagrande distribution. Les intérêts financiers de Kadhafiet de ses principaux alliés présentent à la fois desopportunités et un frein aux efforts de réforme enLibye. La seule Tamoil, société exploitant le pétrolelibyen, alimente les piliers du régime en détournant desmillions de dollars chaque année à leur profit person-nel. Tous les investissements stratégiques sont contrô-lés par la famille. Autre cas plus intéressant, celui destélécommunications, où le business rejoint les intérêtsstratégiques du clan. Le contrôle des réseaux et de l’in-formation est évidemment un enjeu crucial par tempsrévolutionnaire.

LSC

Jeu de piste pour tracer l’argent du «guide» libyen et de son clan

Pour la première fois de son long règne, Mouammar Kadhafi s’estrendu à Singapour au cours du dernier trimestre 2010. Contraire-ment à ses habitudes, le chef d’État n’était pas entouré de l’opulen-te suite d’affidés qui accompagne chacune de ses visites officielles.Sans doute en raison du véritable objectif de ce déplacement,consacré à la gestion de ses avoirs personnels. Après 41 ans aupouvoir, sa fortune est estimée comme l’une des plus importantesjamais amassée par un dictateur. Elle se compte en dizaines de mil-liards d’euros, peut-être plus.

Cette visite privée à Singapour, qui n’a pas excédé les 48 heures,n’avait rien de protocolaire, même si le colonel Kadhafi en a profitépour visiter la ville-État. A l’époque, les troubles qui secouent sonpays n’ont pas encore débuté. Arrivé très discrètement, le dictateura encore plus discrètement tenté d’ouvrir un compte bancaire poury placer ses avoirs personnels. Pour cela, il a entrepris desdémarches, notamment auprès de deux banques locales : la Citi-bank Singapour et DBS Singapour. Mauvaise surprise : les deux éta-blissements refusent d’accéder à la demande de ce client pourtanttrès intéressant. Pas de compte pour M. Kadhafi.

Délit de faciès ? Ou alors problème pour justifier l’origine desfonds qu’il propose de confier à ces gestionnaires de fortune ?La seconde hypothèse est la plus plausible, car depuis 2004 Singa-pour a considérablement durci sa réglementation bancaire, de façonà retrouver un peu de crédit auprès des institutions internationales.Quelques généraux birmans ont d’ailleurs fait les frais de cettevague de moralisation financière. Pendant des décennies, ce paysfut l’un des paradis fiscaux les plus opaques de la planète financiè-re internationale. D’une manière générale, les «personnes politique-ment exposées» (PEP) n’ont plus forcément bonne presse dans lesbanques, en particulier dans les pays ayant basé la qualité de leursservices sur la discrétion réservée à leurs meilleurs clients.

La possibilité d’un scandale suffit à se montrer prudent, commel’ont démontré de nombreuses affaires ces dernières années.

D. H.

Le refus de deux banques de Singapour

Phot

os :

DR

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 25 avril 2011 - PAGE 17

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Lasagneaux aubergines

2 ou 3 feuilles de lasagne sèche, 2 aubergines,1/2 oignon, huile d'olive, quelques feuilles de

menthe, 2 filets de poulet, 50 g de fromage râpé, sel, poivre

Faites bouillir un grand volume d'eau salée avec unpeu d'huile d'olive. Plongez les feuilles une par une.Faites chauffer votre poêle avec un peu d'huile.Assaisonnez la viande (sel, poivre) et faites cuire lesescalopes. Coupez la tête des aubergines. Coupez-les

en cubes réguliers. Retournez la viande et baissez lefeu, laissez cuire à feu doux. Retirez du feu etréservez. Epluchez un oignon. Ciselez-le et mettez-ledans la poêle dans laquelle vous avez cuit le poulet.Ajoutez un peu de menthe et de l'huile d'olive. Ajoutezensuite les aubergines, assaisonnez (sel, poivre).Laissez cuire pendant environ 10 minutes. Egouttez les pâtes à lasagne, déposez-les sur untorchon. Laissez cuire les aubergines à feu doux.Préchauffez le four à 180° (th. 6).Prenez un plat à gratin. Disposez au fond du plat unecouche d'aubergines, puis la pâte à lasagne puis lesdés de poulet et encore des aubergines. Finissez parla pâte à lasagne. Saupoudrez de fromage.Mettez à gratiner au four pendant 5 minutes.

Pour lutter contre la chutede cheveux, le plus naturelpossible est de masser lecuir chevelu avec de l’ail

écrasé…

Voici une recette à base d'ail quiprésente un anti-chute très puissant et untraitement maison à appliquer sur le cuirchevelu pour favoriser la repousse :Ingrédients :- 8 ou 9 gousses d’ail

- 1 petit verre d’huile d'olive.Méthode d’utilisation : - Pelez et écrasez lesgosses d’ail pour avoir unepurée et mettez-la dans unbol.- Chauffez l’huile dans unecasserole, puis versez-la surla purée d’ail en incorporantl’ensemble jusqu’àl’obtention d’un mélangehomogène.- Versez le mélange dansune bouteille en verre etlaissez reposer 2 ou 3 jours.- Appliquer la recette maisonsur le cuir chevelu enmassant bien 2 fois parsemaine.- Laissez le masque 1 heureenviron sur les cheveux,puis rincez-les avec l’eautiède.N’hésitez pas à utiliser ceremède miracle. Lesfemmes qui l’ont essayé ontremarqué que leurs cheveuxont pris du volume. Il suffitde pouvoir supporter l’odeurde l’ail.

200 g de farine, 100 g de sucre, 3 œufs,

10 cl d'huile, 10 cl de laitchaud, 400 g de dattes, eau

de fleur d'oranger,1 sachet de levure chimique

Dénoyauter et couper les dattesen morceaux. Tamiser la farine avec la levure.Y ajouter le sucre et les œufsen mélangeant bien, incorporerl'huile et le lait. Ajouter enfin lesdattes et 1 à 2 cuillères à souped'eau de fleur d'oranger. Verser le tout dans un moule àcake beurré et tapissé depapier sulfurisé. Faire cuire au four à 180°C(thermostat 6) pendant45 à 50 minutes. Couvrir depapier aluminium si le dessusdu cake colore trop. Servir tiède ou froid, avec unthé à la menthe.

La teinte du rouge àlèvres doit être enharmonie avec lacouleur de la peau,des yeux, descheveux et le restedu maquillage.

Lechoix de

sa texture aégalement un rôle fondamental

dans le résultat du maquillage et dans sa tenue. Lechoix de la tenue (garde-robe) et la nature du teintjouent un rôle primordial dans le choix du bon rouge àlèvres. En effet, un teint un peu foncé accepte toutes lesnuances, par contre un teint de rousse ira à merveilleavec des tons plus orangés. Sensible à la matière, leslèvres peuvent aussi jouer selon les tissus : mat, brillantou soyeux- Les blondes opteront pour des couleurs douces telles

que bois de rose, pêche, saumon.- Les rousses seront mises en valeur par des tonsorangés, bruns ou irisés. Les teintes bleutées et certainsrouges sont à éviter.- Les brunes ou les peaux mates pourront porter desteintes chaudes, claires ou intenses. Les brunes auxlèvres pulpeuses pourront oser le rouge et les couleursfoncées.Si seules vos lèvres sont maquillées, évitez le pluspossible les teintes foncées qui ont tendance à durcir lestraits du visage. Les femmes d’âge mûr, quant à elles,devront éviter les couleurs trop sombres ou tropvoyantes, les couleurs violines et les rouges brillants.

Comme tout lemonde le sait, la transpirationdes aisselles provoque uneatmosphère moite propice audéveloppement deschampignons (mycoses) et desbactéries. Ce problème peutêtre combattu par destraitements visant à réduire laprolifération bactérienne :ticlosan ou triclocarban,souvent présents dans lessavons contre la transpiration et lesdéodorants.Mais on peut régler le problème avecune recette garantie qui permet deblanchir, voire même enlever l'odeurde sueur au niveau de l'aisselle sansse soumettre aux médicaments et auxdéodorants :I. Ingrédients1- Un demi-citron 2- Huile de massage pour bébé II. Méthode d'utilisation1- Prenez une douche et laver biensous vos aisselles. 2- Frotter doucement cette zone avec

un demi-citron jusqu'à ce que voussentez qu'elle est devenue mouillée etlaisser le citron sécher sur vosaisselles pendant quelques secondes. 3- Enfin mettez une goutte d'huile pourbébé. III. Les avantages de cette recette 1- Le citron est un désinfectantefficace qui tue les bactéries, commesource de la mauvaise odeur desaisselles. L’huile pour bébé donne une odeurdouce et irrésistible qui enlèvedéfinitivement l’odeur de transpirationsous les aisselles.

Trucs et astucesAvoir un beau sourire Pour avoir de bellesdents, il vous suffit devous laver les dents unepremière fois avec unpeu de sel de table puisune seconde fois avecun peu de bicarbonatede soude sur votredentifrice et voilà ! Vosdents serontmagnifiques. Petite précision :n'ajoutez du bicarbonatede soude que 3 à 4 foisdans la semaine et brossez-vous bien lesdents trois fois par jour sivous le pouvez.

Dents jaunes Pressez un citron dansun verre, puis prenez uncoton et appliquez-le survos dents. Ça marche !

Retrouvez des dentsblanches

Il suffit de les brosseravec du charbon enpoudre et attention à nepas l'avaler et puisrefaire un brassage avecvotre dentifrice habituel.

Remède maison

contre la chute de cheveux

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Comment choisir son rouge à lèvres ?

Page 16: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son club Son ex-club

Leader africain

----------------Dotés

Mammifères----------------Possessif

----------------Stands

Groggy----------------Cri d’arène----------------Crie sousbois

Crack----------------

Pareils----------------

Baryum

Fin de soirée----------------Note----------------TamisSaison

----------------Europe

----------------Eculé

Terre----------------

Ingurgité----------------Préposition

Démonstratif----------------

Privatif----------------

Carton

Radium----------------

OrificeAudace

----------------Caisses

----------------Tentatives

Douceur----------------

Alliés

Malice----------------

Niaise----------------

PlatinePronom

----------------Note

----------------Règle

Cervidés----------------

Bloquer

Epée----------------

Métayer

Exprimée----------------

FlâneraLézard

Décodé----------------

Côté

Poisson----------------

Lancer

Louper----------------

Rincer

Ciblé----------------

Carte

Sodium----------------

Prix

Belle----------------

Canif----------------

Obstiné

Privé----------------

Bout de vérité

Wilaya----------------

Plier----------------

Fleuve

Voyelledouble----------------Défaut----------------Lac

Située----------------Leader chinois----------------OcéanEquiper

----------------Personnel

Shoot----------------

Songea----------------

Radon

Outil----------------

Pays----------------Cuivre (inv.)

Miser----------------

Réserve

Possessif----------------

Liaison

Son poste----------------

Sommet

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

8 dinosaures.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Insecte»

1- DIPLODOCUS2- TYRANNOSAURE3- STEGOSAURE4- TRICERATOPS5- DEINONYCHUS

6- HERRERASAURE7- ANKYLOSAURE8- ORNITHOMIMUS

MOT RESTANT = PAPILLON

A P S U M I M O H T D SP S A U R E O R N I I PI O A S A R E R R E N OL L U H O TL Y R S N AO K E U Y RN N A H C EE G O S A U R E T R I CT S E R U A S O N N A RD I P L O D O C U S T Y

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

GUEDECONSTANTINEENTER-EPAULA-RAPOTES-GN-UBU-REGIRET-MA-ILE-LE-ENGL-MALICE-SANS-EE-CELERI-DP-DODUTRINITE-REELUS-XOU-TES-CADREE-F-WAGON-MADAME-CAPNIER-SAS-IE-VOIR-EL-TOISON-DOUTEBN-VOUTES-MAUVESATTENDRE-MEULES-U-INNEE-VENDUE-PDRAGEE-LENTES-PRRARES-BARDOT-DUOUSER-SORTIR-DONTCET-LONGUE-VI-IEHE-MON-US-DEVIES

E-PETALE-HELAS-T-FRUITS-DEMON-JASOIREE-PARIS-DUTOREES-RINGS-VIRAMARS-BONTE-HATAIMIE-POUCE-CASE-RET-MORSE-PAME-RET-MAINS-MURI-AISSIMILAIRES-ZICO-

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LETTRES DE : Guinée-Bissau

1

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8

9

MANDINGUE

1- VILLE DU

NORD

2- CAPITALE

3- MONNAIE

4- CULTURE

5- PRÉSIDENT

6- ÎLE

7- LANGUE

8- VILLE

9- CANAL

Le Soird’Algérie Détente Lundi 25 avril 2011 - PAGE 18

Page 17: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSDynastie

----------------Ville

d’EgypteForme depouvoir

----------------Alternative

Brûlante----------------

Gros

Poisson----------------

Pays

Relevé----------------

CrackLettres deYougoslave----------------Pronom----------------Perdus

Préposition----------------Lettres deJordanie

Pronom----------------Drame----------------Région de France

Bulletin----------------

Crack----------------

IridiumTête blonde----------------

Article----------------

Humilier

Ecole----------------Menuisiers----------------

ChoixProgramme----------------

Escales

Bruits----------------Préposition----------------Héros algérien

Carte----------------

Inventa----------------Dans la suite

Paresseux(inv.)----------------Ravage----------------Glissa

Poisson----------------

Fleuve

Tendu----------------

Peinai----------------

ParasiteAllongée----------------Argot----------------Dans lecamp

Choix----------------

Borne----------------

BlessaImpures

----------------Dictionnaire

Singulier----------------

Hutte----------------

PronomOiseaux

----------------Courageu-

sement

Comparatif----------------Sans rien

Echec----------------

Prénom----------------

FleuveLombric

----------------Déchiré

Règne----------------

Pays

Demi-teinte----------------Vieux (dés.)

Champion----------------

Bout decigarette

Beau (inv.)----------------

Sodium----------------

Note

Défie----------------

Monnaie

Appareil----------------

Serre

Aminicir----------------Chanteusefrançaise

Philosophe----------------

Contre- partie

Tueur ensérie

----------------Couvriras

Pressant----------------

PeupleRenonça Europe

Île----------------

Pouffé----------------Possessif

Comptoir----------------

Brisas

Dans l’œil----------------Charpente

Succomber----------------

AbatCrochet

----------------Désavan-

tagées

Régionsuisse

----------------Liquides

Erbium----------------

Test

Pays----------------

Adulé

Jetas----------------

DétruireTranspira

Sélénium----------------Organisationinternationale

Habit----------------

RestituaiCinéastefrançais

----------------Plantes

Précipice----------------

NommerTriste

Oiseau----------------

Missions

Huttes----------------Consonnedouble----------------Mis

Portées en justice

Sanctionnes----------------

Accords----------------

ChampNickel

----------------Décodé

Dans larose

----------------Entravera

Elire----------------

Avale----------------

VaguePetit écran----------------

Subtiles

Glacer----------------

Nœud----------------

BasFilet d’eau

----------------Ville deSyrie

Célébrer----------------

Durée

Pagailler----------------

Règles

Pot----------------

Formed’être

Carte----------------Hurlement

Minable----------------

Outil----------------

Champ

Condition----------------

Wilaya

Figures----------------

Caché

Extrémité----------------Consonne

double

Camp----------------

Prénom----------------Prométhéum

Habillés----------------

Sous laselle

ChoixRoi gaullois----------------

Via

Fortes----------------

Capitale

Le Soird’Algérie Détente Lundi 25 avril 2011 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La familleBerkane a la dou-leur de faire partdu décès de soncher et regrettéfils et petit-fils

BerkaneMohamed-

Aminesurvenu le27 avril 2011, à l’âge de 19 ans, àAnnaba.

Sa maman Karima, son papa Yahia,ses sœurs Imène, Besma, Abdelghani ditTitou, son frère, toutes les famillesBerkane et Lakhdari, ses grands-parentsDjamila et Khalef ainsi que LakhdariSalah demandent à tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

Que Dieu l’accueille en Son VasteParadis.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Mme Imène de la Direction opération-

nelle des télécommunications de lawilaya d’Alger, ayant appris avec tristes-se le décès du père de son collègueChoulak Mohamed, secrétaire généralde notre Fédération des postes et télé-communication, survenu le 22 avril2011, présente à son collègue ses sin-cères condoléances.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––La famille Mor de Sidi-Bel-Abbès

présente à la famille Guen ses sincèrescondoléances suite au décès de

Guen Habriancien commissaire de police

ancien directeur de l’administrationgénérale de l’ETP à Alger

survenu le 17 avril 2011 à Alger.A Dieu nous appartenons et Dieu

nous retournons.––––––––––––––––––––

M. El Djahmani Mohamed Keïr,directeur de la maison d’édition DarEl Kitab El Arabi, et son filsMouhamed, et M. El Djahmani Firas,directeur de la maison d’édition

Dar Atfalouna, très affectés par le décèsdu

docteur Abdallah Erkibiprésentent leurs condoléances les plusattristées à la famille Erkibi.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

F123638

––––––––––––––––––––Ayant appris avec une grande tristes-

se le décès deKetfi Brahim El Khalil

survenu à l’âge de 23 ans, la familleBoudjema présente à toute sa famille, àsa tête le père Amar et la chère mamanHayet, leurs sincères condoléances.

F123645

––––––––––––––––––––PENSÉE

––––––––––––––––––––Il y a 3 ans, le

23 avril 2008, dis-paraissait à jamaisnotre cher etregretté

Horr Azzedineen compagnie deson ami Ihabajen Hamidà la fleur de l’âge.

En cette douloureuse occasion, lafamille Horr prie tous ceux qui ontconnu et aimé son cher fils d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire.

Que Dieu les accueillent en SonVaste Paradis Eternel.

Son frère Horr Mohamed.––––––––––––––––––––

REMERCIEMENTS––––––––––––––––––––

Dans l’impossibilité de répondre auxnombreuses marques de sympathie quinous ont été témoignées lors du décès denotre cher et regretté

Bouras Aliex-commissaire de police

la famille Bouras de Sidi-Aïssa, d’Algeret de Belgique remercie toute les per-sonnes, les autorités et les représentantsdes collectivités locales qui se sont asso-ciés à sa peine.

A Dieu nous appartenons et à Dieunous retournons.

123626

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NECROLOGIE

PENSÉE25 avril 201025 avril 2011

Aït Maâmar Houcine-Larbi dit Baby

Une année déjà que nousquittait à jamais notre trèscher fils et frère Baby pour un monde meilleurplus encore que la vie. La mort nous tient par desliens solides et dans nos cœurs à jamais tudemeures Baby chéri. Fier tu as vécu et fier tu esparti tranquillement, sans prévenir et sans nousdire adieu. Toi le petit chouchou adoré de tous. Enpartant, tu as laissé un vide immense que rien, nipersonne ne pourra combler, ta gentillesse, tagénérosité, ton sens du devoir et ton unique et jolisourire. Je sais que là où tu es, tu nous observes.Sache que tu es toujours présent dans le cœur deBouya et de Mama ainsi que toute ta famille.

Ta grande sœur Zahia qui t’aime et qui net’oubliera jamais, parce que tu étais et tu resterasun rêve exceptionnel et merveilleux. Je m’enremets à la volonté de Dieu Tout-Puissant.

Repose en paix, Baby chéri.R123614/B1

République Algérienne Démocratique et PopulaireWilaya de Tizi-Ouzou

Daïra de Draâ Ben KheddaCommune de Tadmaït

DEMANDE DE CERTIFICAT DE POSSESSION

Dans le cadre dispositif du décret exécutif n° 91/254 du27/07/1991 fixant les modalités d’établissement et dedélivrance de certificat de possession institué par l’article39 de la loi n°90.25 du 18/11/1990 portant orientationfoncière.M. Haddak Mohamed, né le 11/02/1934 à Baghlia, adéposé un dossier auprès de l’APC de Tadmaït pourl’établissement d’un certificat de possession d’une par-celle de terrain dénommée : Kaf Lagab, sise à KafLagab, commune Tadmaït, daïra Draâ Ben Khedda,wilaya de Tizi-Ouzou, superficie de 2090 m2 est limitée :Au nord : Pté Kacimi Ahmed.Au sud : Chemin du village.A l’est : Pté Haddak H’Mida et Pté Amali Ali Omar.A l’ouest : Pté Cheradi Malik.A cet effet, toute personne intéressée est priée de formu-ler les réserves à M. le président de l’APC de Tadmaïtpar écrit pour s’opposer à l’établissement d’un tel certifi-cat dans un délai n’excédant pas 02 mois à compter de ladate de publication du présent avis.

Tadmaït le 18 avril 2011Le président de l’APC.

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Page 20: 4 7 0 MOHAMED ABDELAZIZ DÉNONCE 0 I LA PARTIALITÉ DE LA

Il paraît qu'on va y avoir droit. Commeon n’en parle jamais chez nous, il fauttendre l'oreille vers les chancelleries

et les médias étrangers pour recevoirdes bribes d'information. Notre paysest tellement coté à l'étranger grâce àses diplomates et à ses scandales à lavolée, que nous pourrions être lesprochains sur la liste. Nous avons defortes chances, en effet, et au vu denos performances actuelles, d'être leprochain pays d'adoption de Kadhafi.Comme ce dernier a toujours rêvéd'installer son baldaquin et ce qui vaavec, de ce côté-ci de la frontière(1), sonrêve pourrait être exaucé. N'oublionspas que le potentat libyen dispose icide solides amitiés, bien haut placées,et qui ne s'en cachent guère, évitonsdonc de leur faire de la publicité.J'avoue ici que je n'ai pas trop desympathie pour les insurgés deBenghazi, depuis que j'ai appris queleur chef était l'ancien magistrat qui acondamné les infirmières bulgares.Mon amitié pour les rebelles en généralet pour ceux de Libye en particulier aencore cédé du terrain sous lesassauts conjugués des contingentsvidéos en provenance du Qatar.

Ajoutons que j'ai toujours considéréavec suspicion la naissance imprévuede taches de piété(2) sur les fronts demes coreligionnaires. Et M. Abdeldjalil,le chef du parti de Benghazi, en arboreune superbe et visible de loin, à croireque la maquilleuse d'Al-Jazeera le suitde très près. Mais, après mûresréflexions et pesage du pour et ducontre, après avoir fait abstraction desstigmates d'énergiques prosternations,la balance a franchement penché ducôté des insurgés. Que diable ! Il fautune sacrée dose d'altruisme pour seprendre ou se surprendre d'affection,non seulement pour Belkhadem, maisaussi pour ses amis, qu'ils soient deTripoli ou d'Alger. Or, il ne s'agit pas dechoisir entre la peste et le choléra,puisque le couple létal est identifiésous son appellation tribale etdomicilié en siège social à Tripoli.Nous ne sommes donc pas confrontésà l'alternative du pire, alors que lesmalheureux habitants de Mesratasavent d'où il vient. Il s'agit juste

d'échapper ici au pire, et donc àKadhafi et à sa famille mortifère.

Cela dit, malgré les efforts inouïsque je fais pour oublier que la vraietache sur le front de M. Abdeldjalil,c'est la condamnation des infirmièresbulgares, je pourrais changer d'avis. Etla seule décision qui risque de mepousser à une révision déchirante dema position de «soutien critique» àl'insurrection, ce serait la perspectiveinquiétante, voire dramatique, de voirKadhafi fusionner avec nous et surnotre propre terrain. L'idée peutsembler a priori effrayante, ce qui ne larend pas moins sensée et crédibledans le supposé pays d'élection dufutur tyran déchu(3). Une telleéventualité prend encore plus deconsistance dans un pays où deshommes s'attachent à nous persuaderque les douze plaies de l'Égypte étaientun joyeux intermède à côté de ce quinous est arrivé et de ce qui nousattend. Et puis, comment ne pas croireà cette éventualité lorsqu'elle estévoquée par les Américains eux-mêmes ? Chaque jour qui passe avecces «révolutions» arabes nousconfirme que même lorsqu'ils n'ont pasallumé l'incendie, ils arrivent avant lespompiers. Ce qu'il y a de changé dansles rapports des Américains avec leursvassaux arabes, c'est que Washingtonarrive désormais à satisfaire les petitesdoléances de leurs alliés. Il suffit justequ'ils s'abstiennent de trop endemander lorsqu'il s'agit d'Israël et desa marge de manœuvre illimitée dansla région. Au-delà des plansstratégiques, impliquant le gendarmeisraélien, ce qui se passe dans larégion pourrait se résumer à unehistoire de petits cadeaux entre amis.

Aujourd'hui, si le Qatar vous tientdans son collimateur et pointe sur vousles caméras de sa chaîne Al-Jazeera,vous pouvez commencer à faire vosbagages, les «Mirages» ne sont pasloin. Et si, de surcroît, l'émir actionneson arme fatale, le cheikh Karadhaoui,vous avez encore moins de possibilitésde vous maintenir et plus de chancesde partir sans absolution. Un confrèrearabophone(4) s'insurgeait récemmentcontre le fait que la speakerine

algérienne d'Al-Jazeera, KhadidjaBengana, avait osé critiquer leprésident Bouteflika. Du coup, onaurait pu croire que les jours duconcerné étaient comptés, alors qu'iln'en est rien : seuls l'émir etKaradhaoui sont habilités à donnercongé et à excommunier. Ainsi, le sortde Kadhafi a été scellé dès que le Qataren a fait son affaire personnelle, sil'expression est admise. Au début del'intervention de l'Otan en Libye,l'éditorialiste du quotidien londonienAl-Quds, Atouane Abdelbari, annonçaitque la prochaine cible serait la Syrie. Ilne croyait pas si bien dire puisquenotre distingué confrère ne dédaignepas de tirer quelques salves surBachar Al-Assad, tout en dénonçant lecomplot américain. Ce «complot» seprécise donc, puisqu'à la suite duQatar, l'Arabie saoudite fait donner, àson tour, sa brigade d'interventionthéologique.

Sur la lancée de Karadhaoui, SalahAl-Louhaydan, le réputé membre dugrand conseil des théologienssaoudiens, a lancé une violente attaquecontre le régime de Bachar Al-Assad.Dans un document vidéo disponiblesur YouTube, le cheikh a qualifié laSyrie d'État «débauché, corrompu,dangereux et apostat». Enconséquence, il a appelé les Syriens au«djihad» et à la lutte contre le régimeimpie, même au prix de leur vie. Lewahhabite a appelé à la rescousse lepostulat malékite suivant lequel il étaitpermis de tuer le tiers d'un peuple pourpermettre aux deux autres tiers devivre. «Mais j'espère, a-t-il ajouté, quela Syrie n'aura pas autant de victimes».Outre ce bref aperçu de l'humanismefondamentaliste, Al-Louhaydan acomparé le régime Assad aux«Duodécimains» fatimides, relançantainsi la guerre contre les chiites. Onsait de quelle manière l'Arabie saouditea maté l'insurrection chiite à Bahreïn,avec la bénédiction des Occidentaux.Aujourd'hui, l'un de ses prédicateursles plus renommés proclame la «guerresainte» contre le pouvoir syrien. End'autres temps, en d'autres lieux, lesAméricains auraient assimilé l'appel au«djihad» à de l'incitation au terrorisme.

Mais quand une grande nationcompose avec un groupe tribal quicontrôle le sanctuaire de l'Islam, il fauts'attendre à tout.

A. H.

(1) On appréciera, à ce propos, cettedéfinition de l'écrivain américain,Ambrose Bierce : Frontière : ligneimaginaire entre deux peuples,séparant les droits imaginaires de l'undes droits imaginaires de l'autre.

(2) Puisqu'il est question de réviserencore cette infortunée Constitution,taillable à merci, je suggère cettedisposition : «Tous les Algériens desexe masculin sont tenus d'arborerune tache de piété, ou "z'biba", aumilieu du front.»

(3) Nous cultivons tellementl'ambiguïté dans cette crise libyenneque même nos démentis pourraientpasser pour des aveux honteux. Mêmela France fait semblant de nous croire,ce qui ne lui était jamais arrivé depuisSidi-Ferruch.

(4) Il s'agit du quotidien Ennahar-Aldjadid. Je n'ai pas de sympathie pourla première, ni pour le second, mais jem'insurge à mon tour contre les procèset les attaques personnelles. Notreconfrère a le droit d'aimer Bouteflika,grand bien lui fasse, mais KhadidjaBengana a aussi le droit de critiquerBouteflika.

Elle a également le droit de se faireun «lifting» à Paris, si ça lui chante, ycompris aux frais de la princesse ou del'émir.

PPANORAMAANORAMA Petits cadeaux entre amis KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Fawzi Rebaïne appelle à clarifier l’état de santé d’Abdekka.Fawzi, khouya, très honnêtement…

… plus clair que ça, je ne vois vraiment pas !

Les départements de physique des universitésalgériennes sont en émoi. Et cet émoi pourrait très vitegagner tous les départements de physique de toutesles universités du monde. Une phrase, une seule aurasuffi à provoquer tout ce barouf chez des scientifiquespourtant réputés pour leur modération, leur sens de lamesure, et leur conviction en la matérialité des choseset des phénomènes. Et cette phrase nous la devons ànotre inénarrable ministre des Affaires étrangères,Mourad Les ZAE. Devant un micro de la Radio nationaled’expression française, le chef de notre diplomatiesans boussole a déclaré, à propos des relationsmaghrébines et de l’état du l’Union du Maghreb arabe :«L’UMA n’avance pas, mais elle n’est pas bloquée !» Yabouguelb ! Du coup, c’est moi qui, sans vraiment êtreversé dans les lois de la dynamique et de la physique,me retrouve totalement… bloqué par ce genre dedéclarations. Et je comprends fort aisément le désarroides vrais physiciens, des authentiques scientifiques.Toute leur vie, ils ont posé ce postulat de base : «Si un

corps n’avance pas, c’est qu’il est à l’arrêt, en positionstatique.» Mourad Les ZAE, en une phrase, vient demettre à mal tout le postulat et tout l’édifice de lascience physique. C’est proprement révolutionnaire !Bon, bien sûr, pour le moment, Si Mourad n’a pasencore déposé de brevet pour sa théorie d’un corps«qui n’avance pas mais qui ne serait pas bloqué». Ildoit le faire ! Il faut juste qu’il trouve un moment pourdéposer ce brevet-là, avant que d’autres ne le fassent àsa place et qu’il se fasse souffler cette découverteimmense. Ce qui en soi serait rageant et constitueraitun nouveau camouflet pour une diplomatie algériennequi en a subi toute une série ces derniers temps. Jesuggère donc qu’Abdekka accorde un temps de reposà son ministre des Affaires étrangères une pauseconséquente afin que ce dernier puisse labelliser sonbrevet officiellement et qu’il soit enregistrédéfinitivement, pour la postérité scientifique que c’estun Algérien, Mourad Les ZAE, qui a découvert la théoriedu corps qui n’avance pas tout en n’étant pas bloqué.Cette pause, ce repos ferait beaucoup de bien. Peut-être pas pour la science et la physique. Mais pour ladiplomatie algérienne, assurément ! Je fume du thé etje reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Les nouvelles lois de la physiqueselon Mourad Les ZAE !