68
François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay Jessica Trott

François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

François Jean-BoutinAndréanne Loubier-Tardif

Mathieu MartinbaultGabrielle PhilipponCatherine Rancourt

Alexandra Thibeault-DoonanValérie-Claude Tremblay

Jessica Trott

Page 2: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Introduction

Page 3: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

IntroductionAu Québec, l’éducation doit :

Être accessible à tous L’égalité des chances Liberté des parents de choisir l’établissement

d’enseignement.

6 principes éducatifs: Fonction principale des institutions Âge de la clientèle Niveau de développement visé Type de formation offerte Type de propriété Langue d’enseignement

Page 4: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Introduction

Page 5: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 6: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Des écoles d’anciens régimes (1608-1801)Les écoles du canada demeurent des institutions

d’anciens régimes dirigées par les églises chrétiennesOn ne peut donc pas parler d’un système éducatif

Page 7: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Les besoins éducatifsDéveloppement de l’enseignement de type

scolaireLa maîtrise de l’écriture pour les occupations

journalièresL’importance de la maîtrise de l’écriture pour

l’église

Page 8: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Les institutions éducatives françaisesL’éducation aux garçons seulement pour des

raisons religieusesLes plus doués poursuivent leurs études et

les autres retournent auprès de leur famille pour reprendre le travail du père

Peu de filles à l’école

Page 9: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Les institutions éducatives de la Nouvelle-FranceAugmentation du nombre d’institutions

Page 10: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Les contenus de l’enseignementPour les filles : formation complémentaire :

français, latin, chant, musique. Mais surtout les disciplines telles que la dentelle, la broderie et la couture.

Pour les garçons : tout ce qui concerne les auteurs de l’Antiquité et les textes de personnages à imiter.

Page 11: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 12: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Les tentatives avortées (1801-1841)Établir un lien entre l’éducation publique et

la prospérité des peuples : Causes :- l’importance grandissante du commerce- Le développement des connaissances

agronomiques- La mise au point de moyens de transport et

de fabrication mécanisée

Page 13: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Apparition des premières législations scolairesEn 1787 : création d’un comité d’enquête sur

l’éducation : proposition de mettre en place un vrai système scolaire pour l’assimilation des francophones.

Page 14: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

En 1801 : apparition de la loi créant l’institution royale pour l’avancement des sciences sous l’autorité du gouverneur britannique. Cette institution connait un grand succès (35 écoles en 1818 à 87 écoles en 1829). Par contre, ce type d’école diminue et voit la fin en 1846. La cause : ignoré par les catholiques pour diverses raisons, dont la langue d’enseignement et la confessionnalité des écoles, le régime de l’institution royale n’a que très peu de succès auprès des francophones

Page 15: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

En 1824 : adoption de la loi des écoles de fabriques : création de ces écoles pour que les habitants (population française) n’aient pas recours à l’institution royale. Par contre, étant donné que ces écoles paroissiales ne sont pas subventionnées, elles ne peuvent se développer.

Page 16: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

En 1829 : suite à des pétitions déposées par la population qui exprime son désir d’avoir un meilleur recours à l’éducation, une nouvelle loi, dite Loi des écoles de syndics, permet l’élection de commissaires ou syndics chargés de l’administration des écoles primaires dans les paroisses catholiques et protestantes. Le gouvernement subventionne la construction des écoles et paie le salaire des maîtres. Suite à la création d’écoles de syndics, on constate une nette augmentation du nombre d’enfants allant à l’école (1/15 en 1828 -> 1/3 en 1832 : voir p. 32 dans le livre)

Page 17: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 18: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 19: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1840 Entré en vigueur de mesures visant à

promouvoir l’éducation du Canada-Uni, ceci inclus le Québec et l’Ontario. L’instauration de ces mesures est en lien direct avec l’implication des gens dans la vie politique de l’époque. Cette implication demande qu’on sache lire, écrire et compter.

Page 20: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

20 juillet 1841 La chambre d’assemblée du Canada-Uni

adopte un projet de loi qui consiste à diviser le territoire afin qu’il forme un réseau d’écoles dirigées par des commissaires élus. Ce réseau est en fait rattaché au conseil municipal, ce qui en facilite la gestion (arrondissement scolaire).

Page 21: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1845 On remplace les arrondissements scolaires

par des commissions scolaires : organismes indépendants du conseil municipal qui sont supervisés par le surintendant.

On associe le régime scolaire et l’Église afin de les faire dépendre de l’organisation paroissiale.

Page 22: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1846 Loi sur la confessionnalité des écoles Réorganisation des municipalités ou

commissions scolaires.Le pouvoir est donné aux commissaires

d’imposer aux citoyens des cotisations pour financer le régime scolaire (taxes scolaires). Exception de Montréal et de Québec.

Page 23: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Problèmes du système scolaire du Canada-UniFinancementFonctionnement (deux confessions)Recrutement du personnel et sa qualification Pas dans les mœursAbsentéismeInterruption précoce

Page 24: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

École secondaireMilieu francophone : école moderne, les

couvents et collèges classiquesMilieu anglophone : High School

Page 25: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

UniversitésFondation de la première université

francophone en 1852 Fondation de la première université

anglophone en 1857

Page 26: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 27: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Naissance du Canada1er juillet 1867• Le Parlement de Westminster

adopte l’Acte de l’Amérique du Nord Britanique– rebaptisé plus tard la Loi

constitutionnelle de 1867

• Établit la fédération canadienne– Création de deux ordres de

gouvernements• Fédéral et Provincial • Chaque province du nouveau

pays assume désormais un certain nombre de responsabilités– Les provinces ont encore

une juridiction exclusive sur leurs structures scolaires

Page 28: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

L’article 93Raison : • Les protestants du Québec

• anglophones• minoritaires au Québec

– craignaient d’être privés de leurs établissements scolaires par la majorité francophone et de leurs droits acquis par les minorités religieuses.

– ont mis de la pression– voulaient des garanties

• Donc, cet article établit que :– Même si le Québec conserve le pouvoir exclusif de faire des lois en

matière d’éducation• Les droits et privilèges des écoles confessionnelles acquis avant

1867 sont garantis. • Leurs droits sont protégés et aucune autre loi voulant porter

atteinte à ces droits ne serait admissible.• Les écoles dissidentes peuvent donc continuer à être régies

comme elles l’étaient avant la fédération canadienne.

Page 29: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Situation en 1867 • 50 % des enfants vont à l’école

• Il existe des écoles communes • Accueillant indistinctement des enfants de toute

croyance.• La majorité des écoles le sont

• Il existe des écoles dissidentes, c’est-à-dire confessionnelles, au plan juridique (article 93)• Mises sur pied par des membres de minorités

religieuses insatisfaits des règles adoptées par les écoles communes

• Ont donc demandé un droit de dissidence pour les protestants et les catholiques– Seulement 183 écoles sur 3048 sont dissidentes– Majoritairement protestantes

Page 30: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

École confessionnelle?• Élaboration d’un réseau public confessionnel constitué

de deux courants séparés et indépendants – Écoles catholiques et écoles protestantes– Toutes les écoles de Montréal et de Québec font partie de

ce réseau

• Dans chaque arrondissement scolaire– On retrouve des écoles confessionnelles de la minorité

religieuse = écoles dissidentes

• Mais comme toutes les écoles publiques de la majorité– Assurent la formation de leurs maîtres – Élaborent leurs propres programmes– Élaborent leurs mécanismes d’inspection par

l’intermédiaire de leur section confessionnelle (protestante ou catholique) du Conseil de l’Instruction publique

Page 31: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Conseil de l’Instruction publique Formé en 1859 (prévu dans la loi de 1856) Gère le système éducatif des écoles communes Formé de 10 catholiques et 4 protestants et du surintendant

Hommes influents, respectés, auréolés de prestige Chefs québécois des différentes Églises, des politiciens éminents, des hommes d’affaires

Se dotent de quelques sous-comités auxquels on attribue des tâches spécifiques : Choix des manuels et du matériel pédagogique (livres, cartes,

globes, etc.) Régie du cours d’étude des écoles normales Classification et disciplines des écoles publiques Formation des Bureaux d’examinateurs Peut révoquer le certificat de qualification d’instituteurs ou

d’institutrices pour manquement de bonnes mœurs, à la bonne conduite ou à la tempérance

Circonscrit l’autonomie des commissaires sur : L’embauche et le renvoi des maîtres et maîtresses La classification des écoles Le choix du matériel pédagogique

Page 32: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1868Création du Ministère de l’Instruction publique (Miq)

Le premier ministre Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (ancien surintendant des écoles) se nomme ministre

Le système d’éducation est cependant encore géré par le Conseil de l’Instruction publique

Avancées majeures:L’enseignement des sciences à McGillCréation de la Polytechnique

L’histoire du MIq est éphémèreRedevient un simple département en 1875 (DIP)

Page 33: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

L’influence de l’ÉgliseA repris une place très importante au sein de

la sociétéEst capable d’influencer à une plus grande

échelle le gouvernement québécois désormais chargé des services sociaux (éducation)

Dans une province composée de 85 % de catholique, elle veut retrouver le contrôle sur les écoles qu’elle avait autrefois

Est très liée avec le parti politique au pouvoir

Page 34: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

L’Église veut une entière liberté d’action en matière éducative1873 : P.-J.-O. Chauveau écarté du pouvoirClergé catholique poursuit ses pressions sur

les premiers ministres (Gédéon Ouimet, puis Charles-Eugène Boucher de Boucherville)

Après les élections de 1875, le soutien à Boucher de Boucherville dans la campagne rapporte :Il prépare une nouvelle loi scolaire qui entraîne

de nombreux changements

Page 35: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

La nouvelle loi scolaire de 1875Gouverne du réseau scolaire = surintendant

nommé à vieComposition du Comité catholique

Tous les évêques dont le diocèse est situé au Québec

Nombre égal de laïcs (non du clergé, mais d’obédiance néanmoins religieuse)

Composition du Comité protestantNombre de personnes égal au nombre de laïcs

du comité catholique

Page 36: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

La nouvelle loi scolaire de 1875Le surintendant et tout le Département de

l’Instruction publique (DIP) sont désormais au service de ces comités catholiques et protestants et exécutent leurs directives.Ils s’assurent que leurs décisions sont bien mises

en applicationN’ont plus le droit de regard sur

les engagementsLes programmesLe manuel Le classement des écoles

Page 37: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

ConséquencesSystème qui tiendra en place jusqu’en 1960École catholique et protestante pas gérées de la

même façon encore une foisLe système scolaire catholique du Québec se

trouve en entier entre les mains de l’assemblé des évêques

Presque rien ne lui (l’assemblée des évêques) échappe (sauf l’enseignement professionnel)

Les responsabilités qu’assumaient le surintendant avant 1867 lui reviennent toutes

Page 38: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

ConséquencesL’Église catholique contrôle donc jusqu’en 1960

toutes les écolesLes collègesLes couvents Les universités

Le Comité catholique choisit les inspecteursles programmes des écoles sous l’autorité des

commissions scolaires et des écoles normalesLes manuels scolairesChangements qui vont à l’encontre de ce qui se passe

ailleurs en Amérique du Nord L’État élargit plutôt ses responsabilités éducatives

Page 39: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

ConséquencesSoumet tout le réseau scolaire à une mission

première = sauver les âmes = mission évangélique des évêques

Objectif premier = religieuxNéglige les objectifs plus terre-à-terre de

compétence et d’efficacitéQuébécois francophones au 20e siècle

Population la moins bien scolarisée du CanadaPeu capable de miser sur sa compétence pour

améliorer son sortLocataires et employés dans leur propre paysMinorité anglaise possède la majorité des

entreprises et des postes les mieux payés

Page 40: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1875-1960Aucun changement significatif dans la

structure éducative du systèmePériode de forte croissance démographique,

d’industrialisation et d’urbanisationcréation de plusieurs collèges classiques, de High

Schools, d’écoles supérieures et techniques, souvent financés par le gouvernement.

1920: l’Université de Montréal reçoit sa charte.

1943 : Instauration de la fréquentation scolaire obligatoirePour contrer la sous-scolarisation de la populationJeunes âgés entre 6 et 14 ans.

Page 41: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Problèmes reliés à cette période1951: sur 8780 établissements scolaires

plus de 70% = seulement 1 salle de classe60% = sans électricité40% = sans eau ni toilette à l’intérieur.

La sous-scolarisation des francophones demeure importante;fin des années 50 : seulement 63% des élèves

terminent leur septième année. Le système d’éducation demeure sous-

financé et manque de ressources pour l’aider

Page 42: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 43: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Révolution tranquille La société québécoise a de nouvelles valeurs.

1961 : Le gouvernement provincial institue la « Commission royale d’enquête sur l’enseignement » Au cours de leurs travaux, les commissaires reçoivent plus de 300 mémoires.

Rôle majeur dans la restructuration

Page 44: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1963 Le rapport Parent Ses recommandations :

Développement d’une structure pédagogique moderne : création des polyvalentes et des Cegep,

Transfert de la formation des maîtres à l’université,

Objectif premier : augmenter l’accessibilité à l’école et l’offre de services secondaires et tertiaires.

Page 45: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Création du MEQLe projet de loi 60En 1964, création du ministère de

l’Éducation et le conseil supérieur de l’éducation.

Paul-Gérin Lajoie devient ministre de l’Éducation

Préservation de la confessionnalité du système scolaire même si le clergé perd son rôle de gestionnaire du système d’éducation.

Page 46: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Règlements

Page 47: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

L’opération 55En 1965, elle consiste à doter le Québec

d’équipements scolaires adéquats.

64 commissions scolaires régionales au Québec

En 1966, application du règlement numéro 1.

Page 48: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

CégepsFormation d’un nouvel ordre intermédiaire

d’enseignement entre l’école secondaire et l’université.

En 1967, les écoles du réseau de l’enseignement spécialisé sont transférées aux cégeps et aux nouvelles polyvalentes.

Page 49: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Université publiquePremière université publique (L’université de

Québec).

Beaucoup de lois vont être votées durant cette courte période.

L’heure des revendications au Québec.

Page 50: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 51: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

De 1970 à 1980, les dimensions linguistiques et confessionnelles de l’éducation deviennent des enjeux importants.

Page 52: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Octobre 1969, M. Jean-Guy Cardinal dépose le Bill 63.

Deux ans plus tard, le projet de loi 27 propose le regroupement des 800 commissions scolaires du Québec.

En 1974, des statistiques démontrent que 25000 francophones fréquentent l’école anglaise et 82,7 % des allophones font de même. Ce qui inquiète grandement Robert Bourassa.

Page 53: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Un an après son élection au pouvoir, le 31 mars 1977, le parti québécois dépose son programme officiel. Dans celui-ci, il est stipulé que tous les nouveaux immigrants doivent fréquenter l’école française.

La même année, la loi loi 101101 (la Charte de la langue française) est adoptée. On reconnaît Camille Laurin comme le père de cette loi.

(1982 : rapatriement de la constitution)

Page 54: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

En 1979, le gouvernement instaure le projet de loi 77 et publie le livre orange intitulé : L’école québécoise : Énonce de politique et de plan d’action. La publication de ce livre mènera aux régimes pédagogiques de 1981.

1988, la loi sur l’instruction publique est modifiée. La loi sur l'instruction publique est une loi provinciale du Québec qui

légifère sur le système éducatif public québécois. Elle est sous la responsabilité du ministère de l'Éducation du Québec.

La légifération en matière scolaire commence en 1801 au Bas-Canada. La loi actuelle a été adoptée en 1988 et elle résulte de la modernisation de plusieurs anciennes lois scolaires adoptées en 1829, 1867 et 1964. La loi sur l'instruction publique est une loi provinciale du Québec qui légifère sur le système éducatif public québécois. Elle est sous la responsabilité du ministère de l'Éducation du Québec.

La légifération en matière scolaire commence en 1801 au Bas-Canada. La loi actuelle a été adoptée en 1988 et elle résulte de la modernisation de plusieurs anciennes lois scolaires adoptées en 1829, 1867 et 1964.

Page 55: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 56: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

 1990 marque le début d’une nouvelle réflexion sur les orientations fondamentales de notre système éducatif.

La décennie va donner naissance à maints rapports destinés à déterminer quelles doivent être les voies de formation pour préparer les jeunes au XXIe siècle.

Par ailleurs, le système s’étant dispersé et ne donnant pas la performance escomptée, un resserrement des exigences relatives à la formation initiale, inspiré du «Back to basics» états-unien, va être recommandé. (: il n’apparaît pas que la réforme l’ait concrétisé…)

Page 57: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

 199715 avr. 1997 – La motion unanime de l'Assemblée

nationale, le 15 avril 1997, demandant au gouvernement fédéral de modifier l'article 93, et l'adoption de la loi 109 instituant les commissions scolaires linguistiques

Page 58: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

 19981998 - En 1998, la mise en place des commissions scolaires linguistiques donne lieu à un nouveau découpage qui vise le plus possible le respect du territoire des municipalités régionales de comté.

Source : Ministère de l'Éducation - www.mels.gouv.qc.ca/cpress/cprss2004/c040525.htm

  2 mai 1998 - Avec l'entrée en vigueur, le 2 mai 1998, du troisième et dernier décret concernant la dénomination des commissions scolaires linguistiques, chacune d' entre elles a maintenant une appellation officielle.

Source : Ministère de l'Éducation - www.mels.gouv.qc.ca/reforme/info_ref/numero7.htm

 1 juil. 1998 - À la suite des récentes élections scolaires, les 72 nouvelles commissions scolaires linguistiques opéreront dès le 1er juillet 1998.

Source : Painchaud et Lessard - La réforme de l'éducation au québec : le … - www.unige.ch/fapse/life/textes ..

Page 59: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1998

Depuis, il n'y a plus d’écoles religieuses et les écoles sont devenus 100 % laïques.

Laïque signifie dans le Larousse : qui n’appartient pas au clergé, indépendant des organisations religieuses.

Page 60: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Le décrochage scolaireLes années 90 sont théoriquement

prometteuses et les mesures prises visent la réussite éducative. Le décrochage scolaire chez les jeunes est de plus en plus criant. C’est pourquoi des mesures sont mises en place pour contrer cette problématique grandissante.

http://www.youtube.com/watch?v=Gk3zB_NsKpA

Page 61: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Le ministère de l’Éducation rend publique en 1996, une réforme intitulée « Prendre le virage du succès ». Ce plan vise principalement le succès du plus grand nombre d’étudiants contrairement à l’accès du plus grand nombre. Voici quelques exemples:

-Recentrer la mission de l’école-Actualiser l’égalité des chances en éducation-Meilleur encadrement des élèves-Consolider la formation professionnelle et

techniqueSon programme (préscolaire-primaire) sort en 1999Cette réforme est implantée au début des années

2000.En 2010-2011, elle fête sa onzième année, mais ne

tient pas la promesse de réussite du plus grand nombre…

Page 62: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay
Page 63: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Nouvelle-France• L’époque de la Nouvelle-France 17e siècle=

Église; la transmission de la culture se faisait de manière orale, l’écriture réservée aux élites.

• La majorité de la population est non scolarisée• Bas-Canada, premier réel système scolaire les

premières lois sont instaurées.• Le Canada – Uni, en 1845 : on crée alors les

commissions scolaires, organismes indépendants du conseil municipal et relevant du surintendant.( écoles secondaires, universités, collèges)

Page 64: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

1867Après 1867, plusieurs changements légaux

sont instaurés.1868,création (temporaire) du ministère de

l’ÉducationUrbanisation et industrialisation de fin de

siècle.1943, loi sur la fréquentation scolaire

obligatoire pour les jeunes de 6 à 14 ansDe 1940 à 1961, 40 écoles de métiers et

instituts techniques seront ouverts.

Page 65: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Réforme des années 60 (Révolution tranquille)1964,ministère de l’Éducation et le Conseil

supérieur de l’éducation. création des cégeps première université publique, université du

Québec1965, règle 55, doter le Québec

d’équipement et matériel nécessaire (création des polyvalentes)

Page 66: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Années 70-80• les dimensions linguistique et confessionnelle de

l’éducation deviennent des enjeux majeurs• Une législation importante, la Loi sur l’instruction

publique, remplace, en 1988, la vieille législation qui portait ce nom. La nouvelle loi prolonge notamment la fréquentation scolaire obligatoire jusqu’à 16 ans et prévoit la division du territoire québécois en commissions scolaires linguistiques.

• Elle prévoit aussi les P.I. pour les EHDAA. • Les nouveaux immigrants doivent obligatoirement

fréquenter l’école francophone à leur arrivée

Page 67: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

Années 90Commissions scolaires formées sur la langue Problèmes de décrochage scolaireL’élève est amené davantage à bâtir ses

propres connaissances, l’enseignement devient un soutien. (Réforme)

Page 68: François Jean-Boutin Andréanne Loubier-Tardif Mathieu Martinbault Gabrielle Philippon Catherine Rancourt Alexandra Thibeault-Doonan Valérie-Claude Tremblay

DébatLes accommodements

les écoles passerelles