ÉDITION NUMÉRIQUESamedi 2 décembre 2017 - Supplément - Rhône

Salon gastronomique de Lyon■ Photo Joel PHILIPPON

À déguster sans modération ce week-end

■ Photo Le Progrès

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SUPPLÉMENT LE PROGRÈS SAMEDI 2 DÉCEMBRE 2017

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Le Salon gastronomique de Lyon,organisé par le Groupe Progrès,

en étroite collaboration avec la Mé-tropole de Lyon et l’Association desmétiers de bouche, a pour vocation,dès sa première édition, de régalerles gourmands à travers les spéciali-

tés du terroir. « Le salon met à l’honneur les nombreux exposantsqui vont proposer des produits à ladégustation et à la vente », indiqueAurélie Girard, directrice déléguéeadjointe de l’agence JBC, filiale évé-nementielle du Progrès,

Quatre villages de saveurs

Le principe du salon est simple.Avec une entrée fixée à 5 euros,chaque visiteur se verra attribuer unverre vide avec lequel il pourra

déambuler dans les stands pour desdégustations gratuites de vins. Ilpourra évidemment accompagnerces vins de mets à travers des spécia-lités installées sur quatre espaces derestauration : un village dédié à laSaône-et-Loire (département invitéd’honneur de ce premier salon), unvillage international qui regrouperades produits venus de Turquie, Tu-nisie, Slovénie et Chine, un villagedes métiers de bouche mettant àl’honneur les différentes filières(boulangers, bouchers, poisson-niers, pâtissiers, fromagers, etc.) et

un village consacré à la régionAuvergne – Rhône-Alpes.Un pavillon prestige compléteracette offre par des produits luxe etrares (champagne, caviar ou encoredu foie gras) et de multiples anima-tions jalonneront le parcours desvisiteurs.PRATIQUE samedi 2 décembre de 10 à 22 h, et dimanche 3 décembre de 10 à 19 h. Eurexpo- Lyon, Hall 1, boulevard de l’Europe, Chassieu. Tarif : 5 €. En transport en commun, par le T5 depuis l’arrêt de métro Grange-Blanche, ou par le bus 100 depuis Vaulx-en-Velin La Soie.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N ÉVÉNEMENT

Un week-end pour les gourmands

Le premier Salon gastronomique de Lyon a ouvert ses portes à Eurexpo. Jusqu’à dimanche soir, c’est un véritable tour de France des vins et des saveurs qui est proposé aux visiteurs.

■ Le choix est large sur le stand de Boutiques Paysannes. Photo Le Progrès

Ce week-end, plus de 130 ex-posants, tous producteurs,seront présents à Eurexpopour deux journées placéessous le signe de la gourman-dise. Au programme dégus-tations, shows de cuisine,conférences et concours.

Samedi 2 décembre :15 heures, conférence sur lagastronomie citoyenne parChristian Têtedoie.16 heures, démonstrations culinaires sur l’endive par

Christian Têtedoie.18 h 30, intronisation duGrand Ordre du Salon Gas-tronomique de Lyon.20 heures, démonstrationde découpe de fruits par lechampion du monde decocktails, Joseph Trotta.20 h 30, soirée cocktails etmusicale.

Dimanche 3 décembre :10 heures, remise des prixdu concours Fromagnac.13 heures, vente aux enchè-

res vins et spiritueux.18 h 15, proclamation dupalmarès des meilleurs sau-cissons.Résultat du concours Fro-magnac, instauré fin sep-tembre, qui déterminer lesmeilleurs producteurs fro-magers dans soixante-deuxcatégories.Présélections pour le Mon-dial Rabelais du saucissonqui se tiendra les 9 et 10 juinprochains, à Vanosc (Ardè-che).

Dégustations, shows, concours, un week-end riche en animations

■ Le boulangers sont à l’œuvre. Photo Le Progrès

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SUPPLÉMENTSAMEDI 2 DÉCEMBRE 2017 LE PROGRÈS

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Les sourires sont de mise sur le Salon gastronomique de Lyon. Il faut dire que les dégustations s’enchaînent et que tout est délicieux. Un régal pour les yeux et pour les estomacs.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N AMBIANCE

Un salon gastronomique et convivial

■ Sur le salon, il y a aussi le foodtruck du chef cuisinier Jérôme Brochot qui a servi notamment André Accary, président du conseil départemental de Saône-et-Loire et Jean-Patrick Courtois, président de Mâconnais Beaujolais Agglomération. Photo Le Progrès

■ À la vôtre. Photo Joel PHILIPPON ■ Les chefs mijotent de bons petits plats sous le regard des passants. Photo Le Progrès

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SUPPLÉMENT LE PROGRÈS SAMEDI 2 DÉCEMBRE 2017

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De l’entrée au dessert, il y en a pour tous les goûts. De quoi déguster sur place ou ramener à la maison en prévision des fêtes de fin d’année. Avec la présence de 130 exposants, vous trouverez à coup sûr de quoi régaler vos convives.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N PRODUITS

Au Salon gastronomique, on goûte à quoi ?

■ La charcuterie une spécialité bien lyonnaise. Le saucisson est particulièrement mis à l’honneur sur le salon. À cuire, au cerf, au sanglier, à l’agneau ou à la brebis… Il y a l’embarras du choix. Photo Le Progrès

■ La bière La Thune est à retrouver sur le stand de « Boutiques Paysannes » qui regroupe des producteurs locaux. C’est une bière artisanale venue de l’Ain. Photo Le Progrès

■ Les pièces montées réalisées par les apprentis du CFA interprofessionnel de la Loire. À déguster sans modération. Photo Le Progrès

■ Ces beaux sapins en chocolat sont proposés par Les gourmandises d’Aurélien. Une bonne idée de produit à mettre sur sa table pour les fêtes de Noël. Photo Le Progrès

■ L’occasion est belle de venir déguster les produits comme ici les figues à la truffe. Photo Joel PHILIPPON

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} Je travaille avec les producteurs de la région Rhône-Alpes. Je suis la saisonnalité des produits ~

Philippe Bruneton meilleurconfiturier de France

Tous les domaines de la gastronomie sont réunis sur le salon. Les professionnels prendront autant de plaisir que les visiteurs à faire découvrir leurs produits qu’ils aiment tant et que vous aimerez bientôt tout autant.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N EXPOSANTS

130 exposants et autant de saveurs

} Nous sommes très contents de montrer nos produits à Lyon ~

Aurélien Ferré, artisan pâtissierchocolatier glacier confiseur et

traiteur en Saône-et-Loire.

■ Claude Belle de l’entreprise Saint-Jean (Romans, Drôme) propose des ravioles et des quenelles à la vente. Il est également possible d’en déguster sur place. Sauce morilles, sauce roquefort, crème fraîche… tous les ingrédients sont réunis pour se régaler. Photo Le Progrès

■ « Avec mon mari, nous sommes apiculteurs récoltants. Nous sommes passionnés, nous nous sommes lancés dans l’aventure en 2013. Nous participons au salon via le réseau Bienvenue à la ferme. C’est un gage de qualité», raconte Laurence Schots du Gaec Le Rucher de Macameli, à Éveux. Ils proposent notamment du miel de lavande et de la gelée royale. Photo Le Progrès

Aurélien Ferré, artisan pâtissierchocolatier glacier confiseur ettraiteur, sait attirer les gour-mands. Il vient d’Autun, une commune de Saône-et-Loire.Sur son stand, des sapins au chocolat, des calendriers del’avent avec des chocolats mai-son, des macarons enrobés dechocolat… Mais aussi des spécialités comme du chocolatnoir cassis ou encore un cake cassis. « C’est une premièrepour nous. Nous sommes très contents de montrer nos pro-duits à Lyon. Pour nous, c’estune évidence de représenter laSaône-et-Loire », dit-il. ■ Aurélien Ferré maîtrise l’art du macaron à la perfection. Photo Le Progrès

Sur le stand aux mille cou-leurs de Philippe Bruneton,meilleur confiturier de Fran-ce, on trouve des sirops, despâtes de fruits et des confitu-res pomme yuzu (un agrumejaponais), mandarine de Sici-le, pomme tatin, framboiseau chocolat noir, fraise basi-lic etc. Sans oublier la confitu-re de Noël à base de fruitssecs et la confiture “coucherde soleil” à base de mangue,fruits de la passion et choco-lat blanc. Pas moins de 60parfums sont proposés■ Philippe Bruneton et ses 60 parfums et même plus de confiture. Photo Le Progrès

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SUPPLÉMENT LE PROGRÈS SAMEDI 2 DÉCEMBRE 2017

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« Je suis très satisfaite »Josette Albertini« Je suis très gourmande alors quand j’ai vu qu’un Salon gas-tronomique de Lyon était orga-nisé, je me suis dit que j’allais venir. J’ai fait le tour de toutes les boutiques où j’ai fait du repé-rage. J’ai dégusté et repéré de bonnes pâtes de fruits, de la charcuterie et des sirops. Je suis très satisfaite. »

■ Photo Le Progrès

« Les exposants sont très sympathiques »Denise et Jean-Jacques Vincent« Nous venons de Bourg-en-Bres-se. C’est la gourmandise qui m’a motivé à venir. Nous cherchions plutôt des produits salés. Nous avons acheté des tomates séchées et on a dégusté d’excellents escar-gots. Les exposants sont très sym-pathiques, nous sommes très con-tents de l’accueil qui nous a été réservé. »

■ Photo Le Progrès

« Des idées d’achat pour les fêtes de fin d’année »Jean-Claude Lunel« Nous sommes venus en tram-way de Lyon 3e. L’idée, c’est de se balader et de découvrir de bons produits de la région Rhô-ne-Alpes. Nous faisons un tour, cela peut nous permettre de trouver des idées d’achat pour les fêtes de fin d’année. »

■ Photo Le Progrès

« Nous venons rencontrer les producteurs locaux »Renée et François Roux Levrat« Nous venons rencontrer les pro-ducteurs locaux. Ce sont surtout les produits fermiers qui nous inté-ressent. Nous avons un ami qui tient un stand de foie gras. Nous allons peut-être faire quelques achats pour Noël, notamment du foie gras. Nous sommes contents, il y a toujours des produits à décou-vrir. »

■ Photo Le Progrès

Ying Mercader, co-gérante du restaurant Bao Time, qui ouvrira bientôt à Lyon 3e, avec son chef Wei Wang. Très populaire en Chine, le bao est un petit pain farci chinois. Surle stand, les visiteurs peuvent déguster cette spécialitéavec une farce au porc ou au poulet champignons. Lagarniture est cuite à l’étuvée dans son enveloppe de pâte pour conserver toutes ses saveurs.

■ Des saveurs de Chine. Photo Le Progrès

■ Il incarne l’Italie ! Salvatore, le producteur de fromages italiens originaire de Naples, a attiré les foules avec sa dégustation de fromages. Parmesan, burrata, brebis à la truffe… son stand met l’eau à la bouche. Photo Le Progrès

Qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, originaires de la région ou de l’autre côté de la terre, les produits à découvrir sur le Salon gastronomique de Lyon promettent de vous faire voyager. De quoi réjouir les visiteurs, des visiteurs unanimement conquis.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N GOURMANDISE

Un salon des délices

■ Sur le stand de la Boutique Paysanne, Guillaume Achy du Gaec des Plantaz (à Flaxieu, dans l’Ain) propose des sorbets bio (pêche, framboise, melon, pomme citron, pomme poire…) mais aussi des smoothies à la purée de fraise, purée de pomme et jus de pomme. Des boissons fraîches excellentes pour faire le plein de vitamines. Photo Le Progrès

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SUPPLÉMENTSAMEDI 2 DÉCEMBRE 2017 LE PROGRÈS

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Un village des métiers de bouche met à l’honneur les différentes filières : boulangers, bouchers, poissonniers, pâtissiers, fromagers, etc. Une étape à ne pas manquer.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N PROFESSIONNELS

Les métiers de bouche régalent

■ Les boulangers sont bien évidemment au rendez-vous. Photo Joel PHILIPPON

■ Les bouchers sont aux aussi fiers de faire découvrir leur métier et leurs produits. Photo Joel PHILIPPON

Bruno Cabut, président de l’association des Métiers de bouche, sur le stand de la Maison de la boulangerie Rhôneet Loire, explique : « Nous proposons du pain de tradition française et de la tourte de seigle. Pendant le week-end,nous ferons des démonstrations le matin et l’après-midi. Nous allons conseiller les consommateurs sur l’accord mets et pain. Nous souhaitons montrer notre savoir-faire entravaillant la pâte en direct, sous les yeux des visiteurs,pour susciter des vocations. Le pain est pétri, façonné et cuit sur place. Les métiers de la boulangerie réunissent deshommes et des femmes de passion. Nous travaillons desmatières premières de qualité afin de proposer aux con-sommateurs des productions de qualité. La proximité, le conseil et le contact humain sont très importants, nousfaisons tout pour les préserver. »

■ Bruno Cabut, président de l’association des Métiers de bouche. Photo Le Progrès

« Le pain est pétri, façonné et cuit sur place »

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À TABLE, c’est le nom du der-nier né du côté des magazines

édités par Le Progrès. Ce nou-veau magazine, que l’on peut re-

trouver chez les marchands dejournaux, est un magazine gastro-nomique semestriel édité par LeProgrès et diffusé dans le Rhône,l’Ain, la Loire, la Haute-Loire, leJura, la Côte d’Or, et la Saône-et-Loire.

À la rencontre des produits et des producteursAu fil des pages, les lecteurs

découvriront des recettes, des ba-lades gourmandes, des portraitsde chefs, des produits du terroiret feront le plein de conseils. Lemagazine se compose de plu-sieurs rubriques : un agenda derendez-vous gastro, un dossierdans lequel la journaliste de Fran-ce 3 Odile Mattéi nous emmène àla rencontre de son chef « coupde cœur » et ses producteurs, des

découvertes de territoires vitico-les ou encore des sélections devins. En bonus : six chefs étoilés,emmenés par Georges Blanc, ontcomposé ensemble pour ce maga-zine, un menu d’exception autourde la volaille de Bresse. À dégus-ter sans modération.PRATIQUE : Magazine en vente chez votre marchand de journaux au prix de 5,90 euros.

E D I T I O N GASTRONOMIE

Tous « À TABLE »

Sorti en kiosque cette fin de semaine, le nouveau magazi-ne du Progrès, À TABLE !, a été présenté hier au salon de la gastronomie.

■ Le fromager-affineur lyonnais Christian Janier et Manuel da Fonseca, chef du service suppléments et responsable du magazine À TABLE ! Photo DR

■ Pierre Fanneau, directeur général du groupe Progrès, au centre, a profité de ce salon pour présenter le magazine À TABLE ! Aux côtés de Jean-Jacques Sellès, maire de Chassieu, Bruno Cabut, président des Métiers de bouche, Odile Mattei, animatrice de l’émission Goûtez voir sur France 3 Rhône-Alpes Auvergne, Aline Mortamet, déléguée aux antennes et programmes de France 3 et André Accary, président du conseil départemental de Saône-et-Loire. (De g à droite) Photo Joel PHILIPPON

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SUPPLÉMENTSAMEDI 2 DÉCEMBRE 2017 LE PROGRÈS

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Cette animation devrait faire dubruit et attirer du monde : les

sélections régionales pour le Mon-dial Rabelais du saucisson 2018.Oui, oui, c’est très sérieux, cet évé-nement se déroulera les 9 et 10 juinà Vanosc, en Ardèche. « C’est plusqu’un buzz, on est dépassé parl’engouement autour de cet événe-ment. J’allais dire malheureuse-ment mais non, on est heureuse-ment dépassé », note René-Louis

Thomas, l’un des membres passion-nés de l’Académie ardéchoise desamateurs de saucisson (A3S).« Plus de 60 pays dans le mondeproduisent ou consomment du sau-cisson, explique René-Louis Tho-mas. Des tonnes de saucissons secssont consommées en Europe(70 000 en France), mais les ama-teurs capables de distinguer et ap-précier vraiment cette charcuterie,symbole de convivialité, sont demoins en moins nombreux. » D’oùl’idée de ce concours, une premièremondiale ! « Le public pourra dé-couvrir les saucissons de cerf ou desanglier, d’agneau de pré salé de la

Baie de Somme, de brebis de l’Isè-re, d’âne de Sardaigne, de taureaude Camargue ou de kangourou d’Australie. On parlera même dusaucisson végan élaboré pour lespataphysiciens », insiste René-Louis Thomas. L’A3S n’a d’autrespréoccupations que l’intérêt desconsommateurs, la défense du goûtet de la santé, la rigueur de ladégustation, la mise en avant desbons producteurs et la culture de laconvivialité selon Rabelais, inven-teur du mot « saucisson ».Ces sélections se tiendront le di-manche sur le salon : les charcu-tiers d’Auvergne – Rhône-Alpes et

de Bourgogne – Franche-Comtéprésenteront leurs produits à unjury de dégustateurs composé d’amateurs et de spécialistes, qui seréunira en public, sous la houlettede l’A3S et d’un laboratoire d’analy-se sensorielle. À l’issue du vote, quise déroulera à huis clos, lesmeilleurs saucissons se verront dé-cerner, une, deux ou trois étoiles.Un « Trophée du Salon gastronomi-que de Lyon » sera également remisau champion toutes catégories.Tous les saucissons primés gagne-ront leur ticket d’entrée pour leMondial Rabelais du saucisson 2018.

S A LO N G A S T R O N O MI Q U E D E LY O N ANIMATIONS

Qui proposera le meilleur saucisson ?

■ Monsieur Largeron, charcutier ardéchois avec un aperçu alléchant de sa production de saucissons. Photo Pierre AUGROS

En point d’orgue du salon se dérouleront les sélections régio-nales pour le Mondial Rabelais du saucisson 2018.

À 61 ans (« mais je ne les faispas », assure-t-il), JosephTrotta a fait du cocktail saspécialité depuis déjà quel-ques années. Dans le milieu,Trotta c’est un nom, c’estaussi un palmarès. Ce Sté-phanois d’origine (« mais nele dîtes pas trop fort », plai-sante-t-il) a été sacré cham-pion de France de cocktails,est devenu vainqueur duTrophée international decocktails diététiques et a ter-miné 4e aux championnatsdu monde de cocktails à

Vienne (Autriche). Tout ce-la, c’était dans les années90. Depuis, Joseph Trotta atoujours su évoluer, se re-nouveler, a parcouru lemonde et a écrit ou collabo-ré à plusieurs ouvrages surles cocktails. Cette année, ila reçu le Trophée Alpha-Gamma des Talents d’or del’Académie gourmande.Sur ce premier Salon gastro-nomique de Lyon, auquel ilest ravi d’avoir été associé, ilpassera toute la journée dusamedi. À midi, au salon des

métiers de bouche, il propo-sera un cocktail avec les cui-siniers du Rhône, qu’il anommé Basic Twist. « Onm’a demandé un thème fes-tif, j’ai donc décidé d’accom-pagner du jus de mandarineà un vin effervescent. » Par-ce que pour un thème festif,il faut des bulles évidem-ment.Le samedi soir, Joseph Trot-ta sera également présent àEurexpo pour une démons-tration de décoration de cocktails (fruits et découpe).

Joseph Trotta livre ses secrets pour réussir les cocktails

■ Joseph Trotta, le roi du cocktail. Photo Olivier DELÉAGE

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Avec ses quelques 4 000 restaurants,la métropole de Lyon rayonne sur

la gastronomie française. Et ce, pour plusieurs raisons.Avec ses rendez-vous internationaux, ses écoles renommées, ses chefs étoi-lés et ses nombreuses petites adresses de qualité, la métropole de Lyon s’im-pose bien comme « LA » destination gastronomie. En plus d’être une pas-sion populaire, la « bonne table » est aussi un moteur touristique. Élue meilleure destination européenne du week-end, Lyon est aussi la première ville française pour la gastronomie et la 4e ville étoilée d’Europe. Pour la Mé-tropole, coorganiser le Salon gastro-nomique de Lyon était donc une évi-dence.

1. Une vraie diversité culinaireEn plus de ses chefs étoilés (19 établis-sements), le territoire bénéficie de multiples petites adresses qui font fris-sonner les papilles. Et quand le Miche-lin ne distribue pas d’étoiles, il attribue des Bib gourmands aux établisse-ments avec un excellent rapport quali-té/prix. C’est le cas de 19 restaurants sur le territoire. Il faut dire que la re-nommée de la cuisine lyonnaise a dé-passé les frontières du territoire. Fon-dée sur une riche histoire, toujours en pleine effervescence, elle se réinvente tous les jours. Et pour proposer les meilleurs produits, les professionnels de la restauration peuvent compter sur des artisans passionnés, qui trans-mettent leurs savoir-faire de généra-tion en génération. Ajoutons à cela un

terroir d’exception – Beaujolais AOC, rigotte de Condrieu, poulet AOC ou encore châtaignes AOC – et vous obte-nez un patrimoine culinaire riche.

2. L’alimentation et la santéAutre raison – et non des moindres – qui fait de Lyon une métropole à la pointe de la gastronomie, c’est son en-gagement pour l’alimentation en fa-veur de la santé. Une mission de santé publique pour la collectivité. Mieux manger, c’est mieux connaître la diver-sité des goûts et être sensible à la quali-

té des produits. C’est aussi apprendre les effets de ce que nous mangeons sur notre corps… Et notre esprit. Sans oublier la notion de plaisir, indissocia-ble de la gastronomie. C’est donc la thématique « alimentation et santé » qui a été retenue comme fil conduc-teur de la Cité internationale de la gas-tronomie de Lyon (voir ci-contre). À travers des expositions et des ateliers, la Cité mettra en valeur les liens entre alimentation et santé. Un fil rouge logi-que pour Lyon, qui a toujours été une place forte de la médecine en France.Pas de doute, avec toutes ses spécifici-

tés, la métropole s’impose comme chef de file en matière de gastronomie française. C’est un événement très at-tendu. En 2019, la Cité internationale de la gastronomie de Lyon va ouvrir ses portes au cœur de l’emblématique Grand Hôtel-Dieu. Sur près de 4 000 m², elle sera organisée sur qua-tre niveaux : espaces d’expositions permanentes ou temporaires, par-cours sensoriels, ateliers ludiques et interactifs, etc. Tous les sens seront sol-licités. Les visiteurs pourront voir, sen-tir ou goûter les produits mis en avant. L’objectif est de favoriser les rencon-tres autour de la spécificité française du « bien manger ». Avec un fil rouge :celui de l’alimentation et de la santé.Médias

3. La Cité internationale de la gastronomieC’est un événement très attendu. En 2019, la Cité internationale de la gas-tronomie de Lyon va ouvrir ses portes au cœur de l’emblématique Grand Hôtel-Dieu. Sur près de 4 000 m², elle sera organisée sur quatre niveaux : es-paces d’expositions permanentes ou temporaires, parcours sensoriels, ate-liers ludiques et interactifs, etc. Tous les sens seront sollicités. Les visiteurs pourront voir, sentir ou goûter les pro-duits mis en avant. L’objectif est de fa-voriser les rencontres autour de la spé-cificité française du « bien manger ».Avec un fil rouge : celui de l’alimenta-tion et de la santé.

LY O N C A P I TA LE G A S TRONOMIQU E

Pourquoi Lyon est la ville idéale pour accueillir un salon gastronomique ?Il y a de nombreuses raisons qui font de Lyon la ville idéale pour accueillir un salon gastronomique. En voici trois.

■ La gastronomie aura bientôt sa cité à Lyon. De quoi réjouir les chefs. Photo Joel PHILIPPON

■ Le Grand Hôtel-Dieu de Lyon accueillera bientôt la Cité internationale de la gastronomie.Photo Pierre AUGROS