53

Full Circle Magazine #88

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

Citation preview

Page 1: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 88 - Août 201 4

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn'' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

UUNN BBUURREEAAUU UUBBUUNNTTUU EENNCCOOMMBBRRÉÉ ??FAITES-VOUS UN BUREAU MINIMALISTE ÉLÉGANT

Pho

to:c

amkn

ows(Flick

r.co

m)

Page 2: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 2 sommaire ^

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous devezdistribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.

Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

GRUB2 et Multibooting p.22

LibreOffice p.1 9

Bureau Ubuntu minimaliste p.1 5

Blender p.26

Tutoriels

Q&R p.46

Command & Conquer p.1 2

Inkscape p.28

Tuxidermy p.45

Courriers p.43

Sécurité p.48

Labo Linux -RipperdesDVD p.34

Linux News p.04

Jeux Ubuntu p.49

Arduino p.31

Critique p.

Femmes d'Ubuntu p.52

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

Mon histoire p.42

Labo Linux - Compiler p.36

Page 3: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 3 sommaire ^

ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

I l n'y a pas de Python ce mois-ci, mais il y a un excellent article en remplacement sur la façon decréer un bureau Ubuntu minimaliste et élégant. C'est génial pour accélérer votre puissant PCactuel, ou pour ramener à la vie un vieux PC désaffecté. LibreOffice, Blender et Inkscape continuenttous, tandis que la série sur GRUB prend fin. Mais, là où une chose se termine une autre commence :une nouvelle série d'Alan Ward sur ce qu'est un noyau, ce qu'il fait, et comment vous pouvez encompiler un. Les noyaux étant des bêtes complexes, vous pouvez vous attendre à ce que cette sériecouvre quatre ou cinq numéros au moins. Et si vous êtes à la recherche d'un moyen de numériservotre collection de DVD vers votre lecteur multimédia, alors l'article de Charles devrait vousmaintenir dans le droit chemin.

Je n'ai presque plus, ou déjà plus, de plusieurs types d'articles. Donc, si vous voulez voir votreprose dans le FCM, c'est maintenant votre meilleure chance de me la soumettre : une critique(matériel, logiciels, livres, etc.), des questions sur la sécurité de votre machine ou des logiciels, unecapture d'écran et quelques infos sur votre bureau actuel, votre histoire personnelle sur la façondont vous êtes devenu un utilisateur de Linux ou d'Ubuntu, et même votre avis sur Ubuntu, ou sur lemonde Linux en général. Comme je dis toujours : s'il n'y a pas d'articles, il n'y a pas de magazine.J'aime publier vos articles non techniques. Ça évite au magazine d'être trop techno ou geek. Cen'est pas que j'aie assez de tutoriels pour remplir le magazine chaque mois, mais je détestepersonnellement les magazines qui ne sont pas orientés vers les utilisateurs ordinaires. Je veuxsavoir quels logiciels vous utilisez, vous, les amis, à quels jeux vous jouez, quels livres vous lisez, àquoi est destinée votre machine et, si possible, comment vous avez fait.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvre lestoutes dernières informations concernantUbuntu, les opinions, les critiques, lesinterviews et les retours d'utilisateurs. LeSide-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irrégulier)en marge du podcast principal. On y parlede technologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquement Ubuntuet qui n'ont pas leur place dans le podcastprincipal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

Page 4: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 4 sommaire ^

AACCTTUU SS

L e projet collaboratif Xen Project alancé une initiative « Automobile

et Embarqué » pour élargir sa tech-nologie de virtualisation au-delà descentres de données et des domainesd'informatique dans le nuage. Initiale-ment, le sous-projet sera centré surune collaboration avec GlobalLogic etson projet Nautilus pour l'infodiver-tissement dans les véhicules (IVI - In-Vehicle Infotainment) et une plate-forme télématique. Une version embar-quée de l'hyperviseur Open Source detype 1 Xen Project est intégré à Nau-tilus pour permettre des implémen-tations de test sur Android (pour IVI)et soit QNX ou Linux pour la télé-matique et d'autres services pour l'auto-mobile. Mais la combinaison QNX/An-droid semble être l'objectif principal.

Red Hat a développé une versiondu système d'exploitation Linux quipeut être utilisée pour tester des puceset le matériel associé sur l'architec-ture 64 bits ARMv8 pour les serveursdans le but de normaliser ce marché.

Source : http://goo.gl/RlBTqV [computer-world.com]

Proposé par : Peter Odigie.

ORACLE LINUX 7 OFFRE-T-IL

À LARRY UN PRODUIT

FER DE LANCE (OPEN) ?

O racle a présenté ce mois-ci Linux 7,le système d'exploitation Open

Source à la sauce Oracle. Librementdistribué sous la licence GNU GeneralPublic License (GPLv2), Oracle Linuxest basé sur Red Hat Enterprise Linux(RHEL) et suit la publication de RHEL7,qui est arrivé en juin.

Source :http://www.forbes.com/sites/adrianbridgwater/201 4/08/04/does-oracle-linux-7-give-larry-a-cutting-open-edge/

Proposé par : Peter Odigie.

PEPPERMINT OS 5 : UN LINUX

LÉGER ET RAFRAÎCHISSANT

L e système d'exploitation Pepper-mint (menthe poivrée) est construit

autour d'un concept qui peut êtreunique parmi les environnements debureau. C'est un hybride d'applicationsde bureau traditionnelles Linux etd'applis dans les nuages.

Utiliser la technologie Ice (glace)dans l'OS Peppermint est un peucomme lancer une application sur untéléphone Android ou une tablette.Par exemple, je peux lancer GoogleDocs, Gmail, Twitter, Yahoo Mail, You-Tube, Pandora ou Facebook comme sielles étaient des applications auto-nomes sur un appareil mobile ; maisces pseudo-applications n'ont jamaisbesoin de mise à jour. Ice crée faci-lement une entrée de menu pour lancerun site ou une application sur le Webcomme s'il était installé.

Cette approche novatrice met ladernière version de Peppermint OS 5,parue à la fin juin, bien en avance surla trajectoire de l'informatique. Elleapporte des applications d'informa-tique en nuage sur le bureau Linuxavec la facilité et la flexibilité d'unChromebook. Ce concept se marie àl'idée traditionnelle d'avoir un logicielinstallé qui s'exécute sans interactionavec le nuage.

Source :http://www.linuxinsider.com/story/Peppermint-OS-5-Light-Refreshing-Linux-80859.html

Proposé par : Jack M. Germain.

GUN LINUX : SUR LE CHAMP DE

TIR AVEC LES NOUVEAUX AR-15DE TRACKING POINT

D epuis que nous avons rencontréTracking Point au CES 201 3, nous

avons surveillé l'entreprise, basée àAustin, et ses rifles, équipés de Linuxet appelés collectivement « PrecisionGuided Firearms » (armes de feuguidées avec précision), ou PGF. Enmars dernier, nous avons eu la pos-sibilité de passer quelques heures surun champ de tir avec leurs toutes pre-mières armes à verrou sur le point desortir, quand mon copain photojour-naliste, Steven Michael, a atteint toutde suite une cible à presque 0,91 kmde distance à son premier essai, bienqu'il n'ait jamais tiré avec un rifleauparavant.

Beaucoup de choses ont changépour Tracking Point au cours de l'annéeécoulée. L'entreprise a déménagé sonsiège du centre d'Austin, vers Pfluger-ville, en banlieue, construit un labod'essai et de fabrication pour aug-menter la production des PGF, s'estdélesté d'une trentaine d'employés,dont le PDG Jason Schauble et le vice-président Brett Boyd qui avait géré

Page 5: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 5 sommaire ^

ACTUSnotre visite au champ de tir en 201 3)et a subi un financement Série D de29 millions de dollars. Et, d'après OrenSchauble, frère de l'ancien PDG etdirecteur de marketing chez TrackingPoint, elle a aussi vendu tous les PGFqu'elle pouvait fabriquer.

Source : http://goo.gl/pTZ2Qk [arstech-nica.com]

Proposé par : Lee Hutchinson.

LE MINISTÈRE RUSSE DE LA SANTÉ

VA REMPLACER LES PRODUITS

MICROSOFT ET ORACLE PAR

LINUX ET POSTGRESQL

L e gouvernement russe envisagele remplacement des produits Mi-

crosoft et Oracle par Linux et desproduits similaires Open Source, aumoins pour le ministère de la Santé.

La Russie a été la cible d'un grandnombre de sanctions de l'Union Euro-péenne et des Etats-Unis, ce qui signi-fie qu'elle va réagir. L'une des façonsde faire est d'empêcher les autoritésd'acheter des licences Microsoft ou deprolonger celles qui existent déjà.

Selon un rapport publié surgov.cnews.ru, le site officiel du gou-vernement russe, le ministère de laSanté a l'intention d'abandonner tout

logiciel propriétaire fourni par Oracleet Microsoft et de le remplacer par unlogiciel Open Source.

Source :http://news.softpedia.com/news/Russian-Ministry-of-Health-to-Replace-Microsoft-and-Oracle-Product-with-Linux-and-PostgreSQL-453909.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

L'OS ELEMENTARY DE FREYA

EST SORTI EN VERSION BÊTA,TOUJOURS LE PLUS BEL OSAU MONDE

L 'OS elementary Freya Beta a étéannoncé par ses développeurs et

il est arrivé avec une base Ubuntu1 4.04 et beaucoup de nouvelles fonc-tionnalités. Comme vous pouvez l'ima-giner, il y a quelques changements etaméliorations par rapport à l'OS ele-mentary Luna, y compris le noyau Linuxd'Ubuntu 1 4.04 et la pile 3.1 3. Ce n'estque la pointe de l'iceberg.

Les développeurs de l'OS elemen-tary proposent par défaut l'intégra-tion de comptes Facebook, Fastmail,Google+, Microsoft et Yahoo. Cela sefait avec l'aide de Pantheon OnlineAccounts, un nouvel outil qui combineles caractéristiques d'Ubuntu OnlineAccounts et de GNOME Online Accounts

et apporte, en outre, ses propresaméliorations.

C'est encore une version bêta, cequi signifie que les utilisateurs remar-queront probablement des bugs dansle système d'exploitation. La date desortie reste inconnue, mais ce n'estpas quelque chose de nouveau. Lesdéveloppeurs ne fournissent jamais unedate de sortie et ils prennent généra-lement leur temps jusqu'à ce qu'ilssoient satisfaits du résultat.

Source :http://news.softpedia.com/news/elementary-OS-Freya-Beta-Officially-Released-Still-the-Most-Beautiful-OS-in-the-World-454355.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

LES LOUPES D'ACHATS D'UBUNTU

DÉCLARÉES LÉGALES

AU ROYAUME-UNI

ET TRÈS PROBABLEMENT

DANS L'UNION EUROPÉENNE

L es autorités britanniques ont dé-claré que les loupes d'achats (Shop-

ping Lens) d'Ubuntu sont légales etqu'aucune loi n'a été enfreinte, ni enGrande-Bretagne ni dans l'Union Eu-ropéenne.

Canonical a été beaucoup critiqué

par la communauté lorsque les déve-loppeurs ont décidé d'intégrer lesloupes d'achats dans le système d'ex-ploitation Ubuntu. Deux ans se sontécoulés depuis et beaucoup de chosesont changé dans l'intervalle.

Lorsque les loupes achats d'Ubuntuont d'abord été introduites, les utili-sateurs n'avaient aucun contrôle dessus,du moins pas de manière claire etfacile. Il n'y avait aucun avertissementsur le fait que les données étaientenvoyées sur le réseau et il n'y avaitpas de bouton pour le désactiver.

Actuellement, très peu de gensfontmême mention des loupes d'achatset c'est un signe clair que les utili-sateurs s'y sont habitués et qu'ils ontappris à les utiliser ou à fermer lafonctionnalité complètement.

Source :http://news.softpedia.com/news/Ubuntu-Shopping-Lens-Scopes-Declared-Legal-in-UK-and-Most-Likely-in-European-Union-453843.shtml

Proposé par : Silviu Stahie.

DES HAUT-PARLEURS SANS FIL

JOUENT DES FLUX AUDIO

DU WEB ET DU WLAN

D enon a introduit une ligne dehaut-parleurs Hi-Fi sans fil multi-

Page 6: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 6 sommaire ^

ACTUSpièces, semblables aux Sonos, qui dif-fusent du flux audio à partir de sourcesWeb et locales et s'exécutent sousLinux.

Comme les appareils similaires dis-ponibles sous Linux chez Sonos, leshaut-parleurs de streaming sans fil«  Heos » de Denon proposent une mu-sique synchronisée dans plusieurs pièces(multi-haut-parleurs) et peuvent fournirde multiples flux audio provenant desources disparates à des haut-parleursindividuels ou des paires de haut-par-leurs configurés en stéréo, répartis dansla maison. L'abonnement aux sources destreaming initialement offert par Denoncomprennent Rhapsody, Pandora, Spo-tify et TuneIn, et des services supplé-mentaires offrant des pistes sans DRM«  arriveront bientôt », selon la société.

Source :http://linuxgizmos.com/wireless-speakers-stream-audio-from-web-and-wlan/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LES FAILLES DE SÉCURITÉ

DANS LINUX TAILS NE SONT PAS

SON SEUL PROBLÈME

S i j'avais une agence d'espionnage,les utilisateurs de Linux Tails seraient

parmi les gens que je voudrais le plusespionner. En utilisant Tails, ils décla-rent au monde entier qu'ils veulentcacher quelque chose. Si j'étais un es-pion, j'essayerais de tromper les gensen leur faisant télécharger un exem-plaire deTails infesté de logicielsespions.

Une excellente façon de le faireserait de créer une copie arnaque details.boum.org. Un jumeau maléfique,si vous voulez.

Une des plus récentes révélationssur la NSA par Glenn Greenwald, le1 4  juillet, portait sur le Groupe de re-cherche en renseignement sur les me-naces conjointes (Joint Threat ResearchIntelligence Group - JTRIG) du GCHQ(British Government CommunicationsHeadquarters). Greenwald a publié uncatalogue de leurs différents outils ettechniques. L'un des outils dans lecatalogue s'appelle HAVOK. C'est ledeuxième point de la page 8 du docu-ment. HAVOK fait « un clonage entemps réel de site Web avec suivi desaltérations à la volée. »

Source :http://blogs.computerworld.com/network-security/241 79/security-flaws-tails-linux-are-not-its-only-problem

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

« MAYHEM » PROLIFÈRE GRÂCE

AUX SERVEURS WEB FREEBSDET LINUX, SELON DES EXPERTS

Les chercheurs en sécurité ont re-péré un nouveau malware nommé

«  Mayhem » (Pagaille), qui prolifère grâceaux serveurs Web FreeBSD et Linux, se-lon une publication du the-register.co.ukdu 18 juillet2014.

Les chercheurs en sécurité EvgenySidorov, Konstantin Otrashkevich et An-drew Kovalev de Yandex, une sociétéInternet en Russie, ont mené une étudeà la fois du centre de contrôle deMayhem (CnC - Command and Control)et des serveurs côté client, suivie par larédaction d'un article pourVirusBulletin.

Selon eux, l'évaluation partielle deMayhem que l'équipe de recherche Mal-wareMustDie a publiée en mai 2014, ré-vèle que le malware dispose de diffé-rentes fonctions dont un bot classiquepour Windows, mais il est capable defonctionnermême lorsque les droits dansdes systèmes sont limités. Publié dansSecurityweek.com, le 18 juillet2014.

Source :http://www.spamfighter.com/News-1 91 00-Mayhem-Proliferates-through-Web-Servers-FreeBSD-Linux-State-Experts.htm

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

ANDROID PEUT-IL DEVENIR

RÉELLEMENT LIBRE

ET OPEN SOURCE ?

Android a pris d'assaut le monde,mais de nombreux défenseurs

Open Source regardent d'un œil dubi-tatif le système d'exploitation mobilede Google. Android pourra-t-il un jourêtre bâti pour être un système d'exploi-tation vraiment libre et Open Source ?Ou est-il trop lié aux produits et ser-vices de Google ? Ars Technica a tentéde créer une version FOSS d'Android.

Selon Ars Technica : Android estun produit Google. Il est conçu et cons-truit de zéro pour s'intégrer avec lesservices Google et être un systèmed'exploitation intégré au nuage. Pour-tant une grande partie d'Android estOpen Source et il n'y a rien qui dit quevous devez l'utiliser comme Google lepréférerait. Avec un peu de travail, ilest possible de transformer un smart-phone Android moderne en un appa-reil moins Google, complètement ou-vert. Nous voulions donc tester pré-cisément cela. Un Android complè-tement ouvert est possible, mais çaressemble à une escalade intermi-nable. Il est plus difficile, et parfoisimpossible, de trouver des solutionsOpen Source pour de nombreusestâches. Même si vous trouvez quel-

Page 7: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 7 sommaire ^

ACTUSque chose, il sera probablement pluslaid et moins puissant que le dernierdes trucs issus du quartier général deGoogle. Mais si vous êtes prêt à faireface à quelques maux de tête et àtrimer pour trouver votre sélectionparmi les applis clairsemées, vous aurezun meilleur contrôle sur votre vieprivée et pourrez vous vanter d'avoirun téléphone (presque) Open Source.

Source :http://www.itworld.com/open-source/4291 02/can-android-be-made-truly-free-and-open-source

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

ENTRE LE NUAGE, LES VOITURES

ET LES CUISINES, LINUX

A UN IMPACT PARTOUT

I l n'y a pas de système d'exploi-tation plus omniprésent que Linux.

Il est partout. Il est même lancé dansles appareils et les ordinateurs quevous ne soupçonnez peut-être pas :nos voitures, nos téléphones mobiles,même nos réfrigérateurs. Linux soutientdes entreprises et des organisationspartout dans le monde et, parce qu'ilconstitue la base de l'innovation OpenSource, c'est la plateforme de choixpour de nouvelles applications. Dessociétés telles qu'IBM travaillant avecdes organisations comme la Fondation

OpenPower créent des nouvelles in-novations comme une explosion denouveaux serveurs de Big Blue, fonc-tionnant sous Linux, et les mettentpartout autour de nous. En fait, eWEEKa récemment publié un diaporama mon-trant l'étendue du système d'exploi-tation dans l'espace du calcul intensif.Linux est rapidement devenu le sys-tème d'exploitation de choix sur lemarché du calcul de haute perfor-mance (HPC), passant d'une obscuritérelative il y a 1 5 ans à l'alimentation de97 % des ordinateurs les plus rapidesdans le monde. Mais son attractivitéva au-delà de son coût ou du choixqu'il apporte. Cette liste, compilée avecl'aide d'IBM, fournit quelques exem-ples de cas où Linux a un impact.

Source :http://www.eweek.com/enterprise-apps/slideshows/from-clouds-to-cars-to-kitchens-linux-making-an-impact-everywhere.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LINUX NE VA PAS DEVENIR

UNE PLATE-FORME DE JEU,C'EN EST DÉJÀ UNE !

L a véritable mesure de l'impor-tance de toute plate-forme de jeu

n'est pas le nombre de jeux dispo-nibles. Ce n'est pas la nécessité d'avoir

les mêmes jeux que les autres plates-formes concurrentes (la PS4 n'a pasbesoin de jeux Mario pour avoir dusuccès). Et ce n'est même pas vrai-ment le nombre total de jeux qui sontvendus, mais cela aide certainement.

Non, monsieur. C'est beaucoup plusnébuleux et subjectifque tout cela.

L'importance d'une plate-forme dejeu peut être mesurée par le fait queles gens veuillent l'utiliser pour jouerà des jeux… plutôt qu'une autre plate-forme. Au moins à l'occasion.

Par exemple : La Genesis de SEGA.Cette belle console s'est vendue defaçon sensiblement inférieure à laSuper Nintendo. Mais c'était toujoursune excellente console sur laquelle lesgens aimaient jouer. Donc, un succès.

De ce point de vue, et c'est le seulqui ait du sens à mon avis, Linux estconsidéré comme une plate-forme dejeux à succès (et, même, une grande).

Source :http://www.networkworld.com/article/2459726/opensource-subnet/linux-will-not-become-a-gaming-platform-it-already-is-one.html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UNE ANNÉE SANS WINDOWS ET

UN NOUVEL AMOUR DE LINUX

I l y a un peu plus d'une année, enavril 201 3, je me suis fixé un défi.

Pendant de nombreuses années, j'ai,comme des millions de gens, utiliséMicrosoft Windows pour mes besoinsinformatiques… et rien d'autre. Bon,j'avais beaucoup entendu parler deLinux et j'avais plongé un orteilexpérimental dans ses profondeursaquatiques, mais je comptais toujoursbeaucoup sur Windows. Donc, mondéfi était de passer à Linux commesystème d'exploitation principal et derelater cette expérience par blog. J'aipensé que je serais dans une meil-leure position pour parler de Linux, sije l'utilisais correctement, au lieu deplaner à la périphérie en restant ob-servateur.

Vous pouvez lire ici le blog que j'aiécrit à l'époque où tout cela acommencé : https://www.alansitsolu-tions.com/blog/tag/working-without-windows/

Ce qui m'a attiré vers Linux enpremier lieu ? Eh bien, d'une part moncôté passionné d'informatique aspiraità « s'amuser », mais je voulais aussisavoir si c'était vrai que Linux soitimmunisé contre les virus informa-tiques. J'avais aussi entendu dire que

Page 8: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 8 sommaire ^

ACTUSLinux était beaucoup plus sécurisé queWindows, ce qui signifie que ces sa-tanés pirates auraient eu aussi desmoments plus difficiles. Pour couron-ner le tout, Linux est généralementgratuit et il en est de même de beau-coupdes logiciels utilisés sur le système !

Source :http://www.midsussextimes.co.uk/news/a-year-without-windows-and-a-new-love-of-linux-1 -6204763

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LE NUAGE POURRAIT ÊTRE LA CLÉ

DU TRIOMPHE DE LINUX POUR

ORDINATEURS DE BUREAU

I l y a eu beaucoup de réflexions surles raisons pour lesquelles Linux n'apas une plus grande part de marchésur les ordinateurs de bureau. C'estun sujet qui revient sans cesse, en-core et encore, année après année.Cette fois-ci, Tech Republic s'inter-roge sur comment le nuage pourraitêtre la clé du triomphe de Linux surl'ordinateur de bureau.

Selon TechRepublic : Le CloudBookpourrait très bien être l'objet qui pro-pulse Linux dans les mains de l'utili-sateur moyen, sans qu'il ait à reven-diquer un Chrome OS ou un Android.Et une fois le CloudBook Linux dans

les mains des utilisateurs, la portepour l'Ubuntu Phone sera ouverte etprête à être franchie. La convergenceaura été rendue possible et facile.

Le bureau, le CloudBook, le télé-phone.

Source :http://www.itworld.com/open-source/430006/cloud-might-be-key-triumph-desktop-linux

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UN CONTRÔLEUR GESTUEL DE

DOMOTIQUE FONCTIONNE SOUS

LINUX

L es pré-commandes sont ouvertespour « Ninja Sphere », un contrô-

leur gestuel de domotique à 329 $,avec des interfaces Arduino, descontrôles ZigBee, et un suivi de loca-lisation.

« Ninja Blocks » basés à Sydney enAustralie, a été l'une des premièresentrées de Linux dans l'arène de ladomotique. Le contrôleurOpen Source,Ninja Block, de la startup, a été lancésur Kickstarter en 201 2, et la distri-bution d'une version plus avancée acommencé en octobre dernier. Le KitNinja Block à 1 99 $ a intégré un Beagle-Bone Black SBC et un microcontrô-

leur compatible avec Arduino, et aoffert l'accès à distance via des appli-cations smartphones et un service ennuage. En utilisant un émetteur RF433 MHz, il contrôlait les entrées decapteur fournies par le fabricant, ycompris des détecteurs de mouvement,des fermetures de contact, les cap-teurs de température et d'humiditéet des interrupteurs.

Source :http://linuxgizmos.com/gesture-controlled-home-automation-hub-runs-linux/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

DES CHERCHEURS DÉMONTRENT

LE PIRATAGE BADUSB SOUS

LINUX ET WINDOWS

D es chercheurs en sécurité alle-mands ont montré comment ils

pouvaient prendre la main sur des PCLinux et Windows en manipulant lefirmware des clés USB. Sous Linux, leschercheurs ont besoin de droits d'admi-nistrateur qu'ils ont acquis par unevulnérabilité dans l'économiseur d'écran.Le piratage a été montré pendant laconférence des hackers Black Hat.Auparavant, les chercheurs avaient déjàannoncé qu'ils avaient trouvé unevulnérabilité de sécurité critique dans

USB. En manipulant le firmware deslecteurs USB (piratage BadUSB), il étaitpossible d'infecter d'autres périphé-riques USB et, par exemple, de sur-veiller le trafic réseau et les frappessur le clavier, de voler des informationsbancaires, etc., etc. L'astuce ne fonc-tionne pas uniquement sur les PC Win-dows, mais également sur les ordi-nateurs fonctionnant sous Linux,comme l'ont démontré les chercheursen sécurité allemands. Le malicielacquiert des droits d'administrateuren affichant l'écran de veille et inter-cepte le mot de passe avec un « espionà mots de passe » quand l'utilisateurle tape. Avec des droits d'adminis-trateur, le périphérique USB infectégagne l'accès à d'autres lecteurs USB.

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

COMPARAISON DE PERFORMANCE

ENTRE MACHINES VIRTUELLES ET

CONTENEURS LINUX

L e département de la recherched'IBM a publié un document com-

parant la performance des environ-nements conteneur et ceux de ma-chines virtuelles, en utilisant Dockeret KVM, soulignant le coût d'utilisationde Docker avec du NAT ou AUFS, etremettant en cause la pratique de

Page 9: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 9 sommaire ^

ACTUSlancer des conteneurs à l'intérieur demachines virtuelles.

Les auteurs de l'article on lancédes tests de mesure de la CPU, lamémoire, le réseau et les E/S sur desenvironnements en conteneur et vir-tualisés, en utilisant KVM et Dockercomme technologies de virtualisationet de conteneur respectivement. Lestests ont également porté sur deséchantillonnages de charge avec Rediset MySQL ; Redis fait fonctionner lapile réseau, avec de petits paquets etun grand nombre de clients, tandisque MySQL charge la mémoire, leréseau et le système de fichiers.

Les résultats montrent que laperformance de Docker est égale ousupérieure à celle de KVM dans tousles cas testés. Pour les performancesdes CPU et de la mémoire, KVM etDocker induisent une surchargemesurable, mais négligeable, bien quepour les applications intensives en E/Scela ait exigé un ajustement.

Source :http://www.infoq.com/news/201 4/08/vm-containers-performance

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

INCREDIBUILD VA LANCER DES

SOLUTIONS D'ACCÉLÉRATION DE

LINUX ET ANDROID

I ncrediBuild, le principal fournisseurde solution de développement delogiciels et de technologie d'accélérationde la livraison continue, annonce lelancement d'un programme bêta desa nouvelle gamme qui accélère nati-vement les environnements construitssur Linux et Android ainsi que les pro-cessusdedéveloppementd'applications.

La nouveau produit a été conçuavec la même architecture et la mêmelogique applicative que pour Incredi-Build pour les produits Windows, avecun fort accent sur toutes les pos-sibilités et fonctionnalités que les déve-loppeurs apprécient tant dans Incre-diBuild, telles que la facilité d'utili-sation et un déploiement instantanépour les groupes de développementLinux et Android, avec les avantagesd'accélération immédiate. «Cequenouspouvons déjà divulguer, c'est que nous

avons gardé nos racines en matière de

simplicité et de valeur ajoutée. Nous

sommes très heureux des résultats et

sommes impatients de le rendre dispo-

nible de façon générale », a dit EyalMaor, PDG d'IncrediBuild. Le systèmea déjà été testé et approuvé par lesplus grands éditeurs de logiciels.IncrediBuild lancera prochainement

un programme bêta officiel et le pro-duit sera publié au T4. (Contactez Incre-diBuild à [email protected] obtenir plus d'informations etvous inscrire au programme bêta).

Source :http://www.prnewswire.co.uk/news-releases/incredibuild-to-launch-linux--android-acceleration-solutions-271 1 9621 1 .html

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

10 ANS PLUS TARD, MUNICH

POURRAIT REMPLACER LINUX

PAR WINDOWS

I l y a quelques années, les sites Linuxcommentaient sans cesse le faitque la ville de Munich en Allemagnejette Windows sur le trottoir et déploieun système d'exploitation basé surLinux sur tous les postes de travail dugouvernement. Maintenant, il sembleque les politiciens envisagent sérieu-sement de revenir à Windows.

Plusieurs forces sont ici à l'œuvre,selon les rapports des organes de presseallemands. Lorsque la transition a étéannoncée il y a quelques années, lespartisans ont affirmé qu'on allait per-mettre à la ville de sauver des camionsde trésorerie. Pas plus tard qu'en juillet,des chiffres en dizaines de millions

ont été annoncés ; mais les critiquesse sont interrogées à plusieurs reprisessi ces économies étaient réelles ou sielles ont été forgées de toutes piècespour que la migration ne ressemblepas à un échec massif.

Le changement n'a pas beaucoupplu aux employés et trouver des logi-ciels compatibles avec Linux qui répon-dent aux besoins de Munich s'est avérédifficile. C'est un peu surprenant pourmoi, administrateur informatique. Vouspenseriez que ces problèmes auraientété résolus avant la migration… Mais…la direction n'écoute pas toujours quandles gars du technique parlent.

Source :http://www.geek.com/microsoft/1 0-years-later-munich-may-dump-linux-for-windows-1 602234/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

SYSTEMD : SIGNE AVANT-COUREUR DE L'APOCALYPSE DE

LINUX

M aintenant que Red Hat a publiéRHEL 7 avec systemd à la place

de l'ancien SysVinit, il semble que la findu monde est effectivement proche.Un schisme et une guerre d'égos sejouent au sein de la communauté Linuxen ce moment, et le sang coule des

Page 10: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 0 sommaire ^

ACTUSdeux côtés. En fin de compte, peuimporte qui « gagne », c'est Linux quiperdra.

L'idée derrière systemd était deremplacer la vieille fonctionnalité Initet de fournir un processus de démar-rage de système, commun et élégant,qui pourraient être standardisé surplusieurs distributions Linux. systemda dit qu'il accélérerait le temps de dé-marrage du système, gérerait mieuxles accès concurrents, et, en général,améliorerait un élément qui n'étaitpas vraiment cassé, mais qui n'étaitpas aussi efficace qu'il aurait pu l'être.

Par exemple, vous pourriez êtreen mesure de produire un logiciel quipuisse se compiler et se lancer sur denombreuses distributions Linux, maiss'il devait se lancer au démarrage, ilserait peut-être nécessaire d'écrire plu-sieurs scripts de démarrage différentsdans le style d'Init, un pour chaquedistribution compatible. Il est clair quec'est inélégantetpourraitêtre amélioré.

Source :http://www.infoworld.com/d/data-center/systemd-harbinger-of-the-linux-apocalypse-248436

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

L'HYPERVISEUR XEN VISE LE

RÔLE DE LA VIRTUALISATION

AUTOMOBILE

L e projet collaboratif Xen Project alancé une initiative « Automobile et

Embarqué » pour élargir sa technologiede virtualisation au-delà des centresde données et des domaines d'informa-tique dans le nuage. Initialement, lesous-projet sera centré sur une colla-boration avec GlobalLogic et son projetNautilus pour l'infodivertissement dansles véhicules (IVI - In-Vehicle Infotain-ment) et une plate-forme télématique.Une version embarquée de l'hypervi-seur Open Source de type 1 Xen Pro-ject est intégrée à Nautilus pour per-mettre des implémentations de testsur Android (pour IVI) et soit QNX, soitLinux pour la télématique et d'autresservices pour l'automobile. Mais lacombinaison QNX/Android semble êtrel'objectif principal.

L'idée d'utiliser des processeursmulticœurs pour abriter des conte-neurs bac-à-sable séparés dans lesordinateurs de l'automobile est envi-sagée depuis plus d'une demi-décen-nie, mais ne fait que commencer àdevenir réalité. Par exemple, en octobredernier, Mentor Graphics a annoncéun hyperviseur embarqué Mentor quipeut gérer un ensemble de systèmes

d'exploitation, y compris Linux, An-droid et le système d'exploitation entemps-réel Nucleus (RTOS) de l'entre-prise. Apporter un hyperviseur auxsystèmes automobiles réduit le nom-bre de processeurs et la complexiténécessaire au système tout en conser-vant un pare-feu sécurisé entre l'Androidinterface avec le consommateur ou leLinux IVI et le Linux en arrière plan oules systèmes télématiques RTOS.

Source :http://linuxgizmos.com/xen-hypervisor-targets-automotive-virtualization/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

EMULATOR PORTE LES

APPLICATIONS LINUX X86 SUR

LES APPAREILS ARM

E ltechs a annoncé une machinevirtuelle qui exécute les appli-

cations 32 bits x86 Linux sur les SBCARMv7 et les mini-PC ; on le prétendêtre 4,5 fois plus rapide que QEMU.

L'émulateur Open Source QEMU alongtemps été l'application incontour-nable pour fournir des machines vir-tuelles (VM) qui imitent le matérielcible pendant le développement oubien qui lancent les logiciels en terri-toire étranger. De temps en temps,

quelqu'un propose un logiciel quiprétend exercer tout ou partie desfonctionnalités de QEMU plus effica-cement. Dans ce cas, Eltechs a lancéson « ExaGear desktop », une machinevirtuelle qui implémente un conte-neur virtuel Linux x86 sur les ordina-teurs ARMv7 et qui est prétendu être4,5 fois plus rapide que QEMU. Malgréle mot « bureau » dans son nom, nouspouvons imaginer de nombreusespossibilités sans bureau pour ExaGeardans les applications embarquées etl'IdO (Internet des objets).

Source :http://linuxgizmos.com/emulator-brings-x86-linux-apps-to-arm-devices/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

IBM SOLLICITE SON RÉSEAU

MONDIAL POUR PROPULSERLINUX

Lors de la conférence LinuxCond'Amérique du Nord aujourd'hui,

IBM (NYSE : IBM) a annoncé qu'ellepuise dans son réseau mondial deplus de 50 centres d'innovation et decentres clients pour aider les parte-naires commerciaux IBM, les profession-nels de l'informatique, les universitaireset les entrepreneurs à élaborer etlancer de nouvelles applications deBig Data et d'informatique en nuagepour les clients qui utilisent Linux sur

Page 11: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 1 sommaire ^

ACTUSdes serveurs IBM Power Systems.

L'an dernier, IBM a engagé 1 mil-liard de dollars en nouvelles tech-nologies Linux et Open Source pourses serveurs Power Systems y comprisl'ouverture de cinq nouveaux CentresLinux Power Systems à Beijing, enChine, New York, état de New York,Austin, au Texas, Montpellier, en Franceet Tokyo, au Japon. Aujourd'hui, plusde 1 500 applications ISV sont dispo-nibles pour Linux sur Power System,réalisées en partie avec les travauxeffectués dans ces centres.

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

UN RPG 16 BITS AVEC UN LOOK

MODERNE

S e tenir debout dans une merencombrée de jeux indép. de

style rétro n'est pas une tâche facile,mais le RPG 1 6 bits Elysian Shadows(Ombres Elyséennes) a attiré monattention récemment car il promet defaire certaines choses différemment.

Se proclamant étre un « RPG 2Dde nouvelle génération », Elysian Sha-dows n'hésite pas à afficher ouverte-ment son inspiration. Chrono Triggeret Secret of Mana ont été remerciéspubliquement dans la vidéo des déve-loppeurs et l'esthétique vient directe-

ment de 1 995. Les noms cités suffisentpour exciter n'importe quel fan de 1 6bits, mais ce sont également desnoms auxquels sont fait référence danspresque toutes les vidéos au sujetd'un nouveau jeu rétro.

De meilleurs graphismes 2D/3D,l'éclairage et le son dynamiques, unsystème jour/nuit en temps réel et unmonde où tout est interactif (pas de«  portes décoratives ») sont quelques-unes des choses qui pourraient fairepasser ce jeu d'encore un voyage nos-talgique vers quelque chose de véri-tablement mémorable.

Source :http://kotaku.com/a-1 6-bit-rpg-that-promises-a-modern-twist-1 626228329

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LA CHINE DÉVELOPPE SON

PROPRE OS

S 'il n'a pas été assez clair dans cesderniers mois que la Chine n'aime

rien de plus que de réduire sa dépen-dance aux entreprises de technologieaméricaines, sa décision nouvellementannoncée de créer son propre sys-tème d'exploitation devrait y remédier.Dans un premier temps, cet OS cible-ra l'ordinateur de bureau, mais finale-

ment, il va faire son chemin vers lessmartphones et autres appareils mo-biles.

À ce stade, nous en savons trèspeu sur l'apparence de ce systèmed'exploitation chinois ou sur ce qu'ilsera en fait, mais nous savons qu'il esten train d'être conçu comme unvéritable remplacement de Microsoftet des systèmes d'exploitation deGoogle. Il semble très probable que lesystème d'exploitation chinois utiliseLinux comme base, car il y a peud'intérêt à réinventer la roue et, enraison de sa nature Open Source, lepays aurait un contrôle complet sur lecode. En outre, Linux prend en chargenativement les deux architectures x86et ARM, de sorte que ça aiderait às'adresser à la fois à l'ordinateur debureau et l'aspect mobile du systèmed'exploitation, et, bien sûr, Linux prenddéjà en charge un grand nombre delogiciels.

Source :http://hothardware.com/News/China-Developing-Its-Own-OS-To-Take-On-Apple-Microsoft-and-Google/

Proposé par : Arnfried Walbrecht.

Page 12: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 2 sommaire ^

L 'article du mois dernier était consa-cré à la configuration de grunt et

node.js pour permettre la compilationde SASS. Cependant, nous n'avons pasvraiment parlé de SASS. Cet articledevrait, je l'espère, y remédier, carSASS peut être extrêmement utile àtout programmeurWeb.

QU'EST-CE QUE SASS ?

SASS signifie « Syntactically Awe-some Style Sheets » [Ndt : feuilles destyle syntaxiquement impressionnantes],et c'est un pré-processeur pour CSS. Ilajoute des fonctionnalités à CSS (com-me l'imbrication, les fonctions, les«  mixins », les importations, les unitésde mesure personnalisées, les mathé-matiques, l'héritage et les variables).

IMBRICATION

Imaginez que vous avez deux typesde liens sur votre site Web – un style«  par défaut » qui devrait être bleu etsouligné (les valeurs standard), maisvous avez aussi des liens dans votremenu pour lesquels vous souhaitezsupprimer les décorations et ajusterle paramètre :hover pour assombrir la

couleur du bouton. En CSS nor-mal, cela pourrait ressembler àceci :

ul.menu li a { text-decoration: none; }

ul.menu li a:hover {background-color:#000000; }

Avec SASS, vous pouvez fairece qui suit :

$bg-color: #0000FF;

ul.menu { li { a{ text-decoration: none; &:hover {background-color: darken($bg-color, 15%);}}}}

Cela semble un peu moins lisiblequand on l'écrit sur une seule ligne.Cependant, en le formatant correcte-ment, cela ressemble à ce qui est enhaut à droite.

Quelques autres choses que je faisdans cet exemple :••Définir une variable (c'est-à-dire lacouleur de l'entreprise, ou une couleurprimaire dans un modèle). Cette va-riable peut être utilisée n'importe oùdans le fichier SASS. Ainsi, toute modi-fication de la palette de couleurs nenécessite qu'un seul changement.

••Utiliser une fonction SASS appeléedarken, qui calcule la valeur pour uneversion plus sombre de la couleurfournie. SASS propose de nombreusesfonctions, offrant la possibilité decréer des valeurs de couleur en fonc-tion de la teinte, la saturation et laluminosité (HSL).••&:hover - l'esperluette sert essentielle-ment à mettre le texte suivant di-rectement derrière le parent lors del'imbrication. Par exemple ul { .menu{}}donnera ul .menu en CSS normal (au-trement dit, trouver un élément de laclasse menu après un élément ul), etul { &.menu{}} donnera ul.menu. Cedernier signifie « trouver un élémentul de la classe menu ». Donc, cet exem-ple signifie « trouver chaque balisedans la liste non ordonnée menu etassombrir la couleur lorsque l'utili-sateur la survole ».

M IXINS

Les mixins sont essentiellementdes macros, ou des fonctions, qui nefont aucun calcul, mais transformentplutôt une ligne SASS en plusieurs lignesCSS. Un bel exemple est l'utilisationdes dégradés CSS. Comme c'est unefonctionnalité mise en œuvre de façondifférente par presque chaque naviga-teur, elle nécessite de nombreuseslignes de code pour s'assurer que ledégradé apparaît dans tous les navi-gateurs qui le supportent. Un mixinSASS que j'utilise à cette fin ressem-ble à l'exemple en haut de la pagesuivante.

Oui, cela ressemble à du charabia.Cependant, le deuxième background:line peut être ignoré si vous ne voulezpas utiliser un fond de couleur SVG

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

SSAASSSS

$bg-color: #0000FF;ul.menu {

li {a{

text-decoration: none;&:hover {

background-color: darken($bg-color, 15%);}

}}

}

Page 13: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 3 sommaire ^

COMMAND & CONQUER

dans IE9. Tout le reste est commentépour indiquer quelle version du navi-gateur cela supporte, et les couleursfournies dans les paramètres du mixinassurent que chaque gradient seressemble. C'est le mixin défini – ainsi,vous n'avez à le saisir qu'une seulefois. Je place généralement les va-riables, fonctions et mixins en haut dufichier SASS, mais cela n'a pas vrai-ment d'importance.

Pour effectivement utiliser le mixinde gradient (pour créer un gradient enCSS), il vous suffit de taper : @includegradient($couleur1 ,$couleur2);

Exemple :@includegradient(#367864,#537a7c);

donnera la CSS présentée à droite.

@mixin gradient($color1, $color2) {background: $color1; /* Old browsers *//* IE9 SVG, needs conditional override of 'filter' to 'none' */background:

url(data:image/svg+xml;base64,PD94bWwgdmVyc2lvbj0iM S4wIiA/Pgo8c3ZnIHhtbG5zPSJodHRwOi8vd3d3LnczLm9yZy8y MDAwL3N2ZyIgd2lkdGg9IjEwMCUiIGhlaWdodD0iMTAwJSIgdmlld0JveD0iMCAwIDEgMSIgcHJlc2VydmVBc3BlY3RSY XRpbz0ibm9uZSI+CiAgPGxpbmVhckdyYWRpZW50IGlkPSJncmFk LXVjZ2ctZ2VuZXJhdGVkIiBncmFkaWVudFVuaXRzPSJ1c2VyU3BhY2VPblVzZSIgeDE9IjAlIiB5MT0iMCUiIHgyPSIxM DAlIiB5Mj0iMTAwJSI+CiAgICA8c3RvcCBvZmZzZXQ9IjAlIiBz dG9wLWNvbG9yPSIjMzY3ODY0IiBzdG9wLW9wYWNpdHk9IjEiLz4KICAgIDxzdG9wIG9mZnNldD0iMTAwJSIgc3RvcC1jb 2xvcj0iI2ExYjRiMiIgc3RvcC1vcGFjaXR5PSIxIi8+CiAgPC9s aW5lYXJHcmFkaWVudD4KICA8cmVjdCB4PSIwIiB5PSIwIiB3aWR0aD0iMSIgaGVpZ2h0PSIxIiBmaWxsPSJ1cmwoI2dyY WQtdWNnZy1nZW5lcmF0ZWQpIiAvPgo8L3N2Zz4=);

background: -moz-linear-gradient(top, $color1 0%, $colo r2 100%); /* FF3.6+ */background: -webkit-gradient(linear, left top, right bot tom, color-stop(0%,$color1), color-stop(100%,$color2) ); /* Chrome,Safari4+ */background: -webkit-linear-gradient(top, $color1 0%,$c olor2 100%); /* Chrome10+,Safari5.1+ */background: -o-linear-gradient(top, $color1 0%,$color2 100%); /* Opera 11.10+ */background: -ms-linear-gradient(top, $color1 0%,$color 2 100%); /* IE10+ */background: linear-gradient(to bottom, $color1 0%,$colo r2 100%); /* W3C */filter: progid:DXImageTransform.Microsoft.gradient( s tartColorstr='#{$color1}', endColorstr='#{$color2}', GradientType=1 ); /* IE6-8 fallback

on horizontal gradient */}

background-color: #367864;background: #367864;/* Old browsers *//* IE9 SVG, needs conditional override of 'filter' to 'none' */background:

url(data:image/svg+xml;base64,PD94bWwgdmVyc2lvbj0iM S4wIiA/Pgo8c3ZnIHhtbG5zPSJodHRwOi8vd3d3LnczLm9yZy8y MDAwL3N2ZyIgd2lkdGg9IjEwMCUiIGhlaWdodD0iMTAwJSIgdmlld0JveD 0iMCAwIDEgMSIgcHJlc2VydmVBc3BlY3RSYXRpbz0ibm9uZSI+C iAgPGxpbmVhckdyYWRpZW50IGlkPSJncmFkLXVjZ2ctZ2VuZXJhdGVkIiB ncmFkaWVudFVuaXRzPSJ1c2VyU3BhY2VPblVzZSIgeDE9IjAlIi B5MT0iMCUiIHgyPSIxMDAlIiB5Mj0iMTAwJSI+CiAgICA8c3RvcCBvZmZz ZXQ9IjAlIiBzdG9wLWNvbG9yPSIjMzY3ODY0IiBzdG9wLW9wYWN pdHk9IjEiLz4KICAgIDxzdG9wIG9mZnNldD0iMTAwJSIgc3RvcC1jb2xvc j0iI2ExYjRiMiIgc3RvcC1vcGFjaXR5PSIxIi8+CiAgPC9saW5l YXJHcmFkaWVudD4KICA8cmVjdCB4PSIwIiB5PSIwIiB3aWR0aD0iMSIgaG VpZ2h0PSIxIiBmaWxsPSJ1cmwoI2dyYWQtdWNnZy1nZW5lcmF0Z WQpIiAvPgo8L3N2Zz4=);

background: -moz-linear-gradient(top, #367864 0%, #537a 7c 100%);/* FF3.6+ */background: -webkit-gradient(linear, left top, right bot tom, color-stop(0%, #367864), color-stop(100%,

#537a7c));/* Chrome,Safari4+ */background: -webkit-linear-gradient(top, #367864 0%, #5 37a7c 100%);/* Chrome10+,Safari5.1+ */background: -o-linear-gradient(top, #367864 0%, #537a7c 100%);/* Opera 11.10+ */background: -ms-linear-gradient(top, #367864 0%, #537a7 c 100%);/* IE10+ */background: linear-gradient(to bottom, #367864 0%, #537a 7c 100%);/* W3C */filter: progid:DXImageTransform.Microsoft.gradient(s tartColorstr='#367864',

endColorstr='#537a7c',GradientType=1 );/* IE6-8 fallback on horizontal gradient */

Page 14: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 4 sommaire ^

COMMAND & CONQUER

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

FONCTIONS

Les fonctions sont similaires auxmixins. Définissez votre fonction avec :

@function name($param1,$param2) { @return $result; }

Et pour l'utiliser dans votre SASS :nom($param1 , $param2);

MATHÉMATIQUES

SASS ajoute également des optionspour utiliser les opérateurs mathéma-tiques (tels que *, +, /, -). Vous deveztoujours définir les unités de vosnombres, ou bien utiliser une fonctionpour vous assurer que SASS sait quelleunité utiliser. Sinon, cela se traduirapar un CSS invalide (par exemplewidth: 1 50, au lieu de width: 1 50px).

HÉRITAGE

Cela vous permet d'utiliser dansvotre fichier un CSS défini ailleurs. Si,par exemple, vous avez des messagesd'avertissement et que chacun doitavoir une police de couleur diffé-rente, mais autrement reste le même,vous pouvez le définir comme ceci :

.message {border: 1px solid #ccc;padding: 10px;

color: #333;}

.error {@extend .message;color: red;

}

IMPORTATION

Enfin, SASS vous permet égale-ment de créer des fichiers séparés etde les importer dans un fichier prin-cipal. Quelque chose comme ceci :

_mobile.scss - pour lestailles d'écran inférieures à720px ;_desktop.scss - pour desécrans plus grands ;_mixins.scss - pour contenirtous vos mixins ;_variables.scss - pourcontenir vos variables ;app.scss - le fichierprincipal, qui ne contientque les importations dechacun des autres fichiersrépertoriés.

Si vous recherchez un environne-ment SASS compatible avec diversesfonctionnalités utiles (par exempleune grille, un accordéon, un carrousel,etc.), j'ai utilisé l'environnement de lafondation Zurb à quelques reprises.Sinon, si vous préférez utiliser votrepropre code CSS, le moment est peut-être venu de le convertir en SASS,pour apporter les futures modifica-tions plus rapidement. Et en utilisant

les articles de C&C des numéros 84 à87, vous pouvez créer un dépôt gitavec un système grunt configuré pourhéberger votre nouvel environnementSASS.

Si quelqu'un a des problèmes, desquestions, des corrections ou des de-mandes, je vous encourage vivementà m'envoyer un courriel rapide à[email protected].

POUR ALLER PLUS LOIN :

http://sass-lang.com/guide - Le guideofficiel de SASS. Il donne quelquesexemples, et contient également lesmanuels (dans Documentation).

FullCircle Podcastépisode 41, on peutavoirconfiance, TrustyTahrva échouer !!

Bienvenue dans notre émissiond'un nouveau format. Il y a plu-sieurs changements par rapportau format précédent ; le plusimportant est que nous faisonsmaintenant l'enregistrement en-semble au Blackpool Makerspacedans le bureau. Dans cet épisodenous testons Ubuntu 1 4.04 etfaisons une critique du livre offi-ciel sur Ubuntu Serveur.

Vos présentateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Oliver Clark

depuis le LUG de Blackpool (UK)http://blackpool.lug.org.uk

Page 15: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 5 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Alan Ward CCrrééeerr uu nn bbuu rreeaa uu UU bbuu nn ttuu mm iinn iimm aa llii ssttee

A insi, Trusty Tahr est sortie et, ànouveau, le moment est venu de

considérer une mise à niveau de notremachine, ou pas. La 1 4.04 est uneversion à support à long terme (LTS)et cela semble donc valoir le coup,même pour ceux qui sont moins enclinsà rester à la pointe de la technologie –ne serait-ce que pour la garder et avoirla paix pendant les prochaines itérations.Mais, pendant que je télécharge lesplusieurs centaines de Mo que pèsentles images CD récentes, j'ai tendanceà me demander si tous les paquets delogiciels qui viennent avec en standardsont vraiment nécessaires. L'installationcomplète d'une distribution Ubunturécente prend un petit Go d'espacedisque. Ainsi, c'est vraiment léger com-paré non seulement à d'autres sys-tèmes d'exploitation, mais même à desdistributions Linux telles que Fedora.Serait-il possible de le rendre encoreplus léger tout en gardant une inter-face bureau utilisable ?

Il ne s'agit pas uniquement d'unequestion philosophique, bien qu'il puisseêtre en résonance avec les gens quicroient (encore) le vieil adage Unix :«  Petit, c'est beau ! » Réfléchissez : uneinstallation sur disque dur qui prend

aussi peu d'espace que possible, démar-rera aussi rapidement, sinon plus rapi-dement qu'une qui occupe plus deplace. Le fait d'avoir tout simplementmoins de fichiers de configuration com-portant moins de lignes donnera àvotre système un avantage vitessequand les services sont en cours d'ini-tialisation. Des manigances de geekcomme démarrer sur un réseau sontfacilitées, mais aussi le travail des uti-lisateurs lambda tel que le démarragesur des médias plus lents (disquesUSB, cartes SD), ou juste l'utilisationd'un matériel plus âgé.

Un éditorial récent sur OMG!Ubuntu!(http://www.omgubuntu.co.uk/201 4/04/arch-shangri-la-ubuntu-power-users) était intitulé « Arch: Shangri-Lafor Ubuntu Power Users? » (Arch : laMecque pour les utilisateurs avancésd'Ubuntu ?) Écrit par Sam Tran, cetarticle suggérait que les utilisateursavancés d'Ubuntu pourraient bénéficierau moins d'un essai de la distributionArch. Il va sans dire que la propositiona fait le bonheur des commentateurs,qui ont dit clairement que les objec-tifs d'Arch en tant que distributionsont à peu près le contraire de ceuxd'Ubuntu. Arch donne une idée plus

précise des moindres détails du sys-tème d'exploitation, tandis qu'Ubuntuessaie d'en protéger les gens moinsportés sur la technique. Arch donne àl'administrateur système les pleinspouvoirs sur les logiciels à installer etleur configuration, alors qu'Ubuntucache certains des détails pour que ledébutant ait moins de choix difficilesà faire dès le départ. En d'autres ter-mes, une installation Arch serait sansdoute beaucoup plus rationalisée, maisUbuntu prêterait à beaucoup moinsde confusion chez le non-spécialiste.

Ainsi, utiliser la distribution Archafin de créer un bureau peu éner-givore et peu encombrant serait sansaucun doute non seulement un choixrationnel, mais aussi un choix qui nousdonnerait la possibilité de continuerdans cette voie et de réduire un maxl'espace disque utilisé. Cependant, àtitre personnel, je pense vraimentqu'Ubuntu et ses dérivés sont mieux àmême d'aider un utilisateur « normal »à créer un système rationnel sanstrop de difficultés. J'utilise le termerationnel comme dans fonctionnel (ildoit fonctionner), mais aussi commedans raisonnablement léger (il doitpeser nettement moins qu'une instal-

lation standard).

CHOISIR UN BUREAU ET UNE

IMAGE (ISO) D'INSTALLATION

Ce n'est pas un secret que, parmiles différents choix de bureau dispo-nibles aux utilisateurs d'Ubuntu, cer-tains nécessitent davantage d'espacedisque que d'autres. De même, per-sonne ne sera étonné d'apprendre queles interfaces de bureau les plus com-plètes, mais aussi moins rapides, sontégalement celles qui prennent davan-tage d'espace. Ainsi, Unity, Gnome etKDE ne sont sans doute pas les mieuxadaptés pour cette tâche spécifique.

Parmi les gestionnaires de bureauplus légers, LXDE, utilisé par Lubuntu,et XFCE, utilisé par Xubuntu, sont sansdoute les mieux connus. Choisir entreces deux-là est, principalement, fonctiondu goût et de l'opinion de chacun ;ainsi, si j'utilisais XFCE, c'est surtoutparce que je me sentirais à l'aise avec,car c'est rapide et son apparence meplaît. Vous pourriez faire un tout autrechoix, surtout si des bureaux plusexotiques, comme Enlightenment (uti-lisé par Bodhi Linux) ou Razor-qt (une

Page 16: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 6 sommaire ^

TUTORIEL - BUREAU UBUNTU MINIMALISTEalternative légère basée sur les mê-mes bibliothèques Qt que KDE) sontrajoutés au mélange. Toutefois, pourpouvoir installer ces bureaux il fau-drait paramétrer des dépôts PPA. Ilvaudrait donc mieux laisser cela pourune autre fois.

Pour avoir une installation mini-misée, il y a deux approches diffé-rentes : soit de commencer par uneinstallation complète, puis d'en enle-ver tout ce qu'on ne veut pas, soit decommencer par une installation mini-male et n'y ajouter que les logicielsque nous utiliserons. Étant donnél'infrastructure des paquets apt quinous donne la possibilité d'installerou de désinstaller des paquets com-me nous voulons, les deux optionsdevraient théoriquement être équiva-lentes. Cependant, en pratique, il estplus commode de choisir la deuxièmevoie. C'est pourquoi je vais commen-

cer, non pas avec une image de dis-tribution desktop, mais avec une imageserver. C'est une distribution spécialiséequi commence par installer un sys-tème basique ; nous n'y ajouterons queles paquets dont nous aurons besoinpour configurer un bureau graphique.

Puisque, plus tard, je vais utiliserce système sur plusieurs vieux ordi-nateurs portables sans grande puis-sance, j'ai téléchargé la version i386(32-bit) de la distribution server deTrusty Tahr (la 1 4.04). Bien que ce nesoit sans doute pas évident immé-diatement sur la page Web d'Ubuntu– qui ne veut absolument pas pro-poser autre chose que la version 64-bit – l'image de 549 Mo pour l'archi-tecture i386 peut être téléchargée àpartir de l'adresse suivante : http://re-leases.ubuntu.com/1 4.04/ubuntu-1 4.04-server-i386.iso.

INSTALLER LE SYSTÈME DE BASE

Une fois l'image ISO gravée sur unCD ou installée sur une clé USB, nouspouvons l'utiliser pour démarrer lamachine cible. La différence principaled'avec les images d'Ubuntu desktopest qu'il n'y a pas d'option Live CD :nous ne pouvons pas essayer la dis-tribution tout de suite, mais devonsl'installer sur le disque dur d'abord.

L'installeur en ligne de commande(en fait, il utilise la bibliothèque ncurses)nous fera passer par exactement lesmêmes étapes que l'interface gra-phique, mieux connue. Avec l'outilmanuel, j'ai tout simplement créé uneseule partition ext4 utilisant la tota-lité du disque dur, quoique, si vousavez des doutes, l'option partition-nement automatique devrait faire dubon travail aussi. Pour préparer cet

article, j'utilise une machine virtuelleet un disque dur, mais, si vous utilisezun ordinateur physique, les avertis-sements habituels sont valables : sau-vegardez toutes les données que vousvoulez conserver auparavant, parce quedes partitions entières (et les sys-tèmes d'exploitations dessus) peuventêtre complètement écrasées.

À un moment, le programme d'ins-tallation proposera un choix de pa-quets de logiciels supplémentaires. Laplupart des utilisateurs n'en auront pasbesoin et nous allons donc les laisserdécochés. Vous pourriez toujours lesinstaller ultérieurement en cas debesoin.

Une fois le système installé, nouspouvons redémarrer à partir du dis-que dur et nous connecter à l'invite.Pour le moment, nous n'aurons accèsqu'à une interface texte, jusqu'à ce

Page 17: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 7 sommaire ^

TUTORIEL - BUREAU UBUNTU MINIMALISTEque nous ayons installé l'interface gra-phique. Avec les commandes df et free,nous pouvons voir à quel point ce typed'interface prend très peu d'espacedisque et de mémoire. Sur mon sys-tème test, le système server installén'utilisait que 942 Mo de disque, ce quiestvraiment très peu, et98ModeRAM.

INSTALLER XFCE

La première chose qu'il faut faireest de nous promouvoir en adminis-trateur (super-user). On peut utiliserla commande sudo avant chaque lignesuccessive ou l'utiliser une seule foispour créer un nouveau shell en tantqu'admin :

$ sudo bash #

Remarquez le changement de l'in-vite qui se transforme de « $ » en « # ».

Avant d'installer quoi que ce soit,nous devons rafraîchir la liste des pa-quets des dépôts Ubuntu. Configurerune connexion Wi-Fi en ligne de com-mande est un peu compliqué ; connec-ter notre machine avec un câble (Ether-net) sera bien plus facile. Une fois con-necté, nous donnerons au systèmeplusieurs secondes pour paramétrerl'interface réseau automatiquement ;ensuite, nous taperons :

# aptitude update

Vous devrez voir le système seconnecter aux dépôts et téléchargerune liste des dernières versions dechaque paquet. Nous procéderons parl'installation du serveur X-Window (unsous-système graphique) et le bureauXFCE, les deuxenmême temps. Utilisez :

# aptitude install xfce4-session pulseaudio xinit x11-session-utils

La confirmation du télécharge-ment d'environ 59,7 Mo de donnéesnous sera demandée, puis les don-nées seront décompressées et confi-gurées. Quand le processus sera ter-miné, la commande df devrait indiquerl'utilisation d'environ 1 ,2 Go d'espacedisque.

Nous avons fini la première étape.À ce stade, la session bureau devraitêtre installée et nous pouvons l'exé-cutermanuellement avec la commandestartx. Pour l'instant, c'est un bureauXFCE ad minimum sans panneau (etsans applications).

Nous devons rendre l'installationplus complète avec le panneau XFCE,un ensemble d'icônes et, à tout lemoins, un terminal. Pour téléchargerle tout il ne faudra que 6 Mo.

# aptitude install xfce4-panel xubuntu-icon-themexfce4-terminal

Nous venons de terminer la deuxiè-me étape. Il y a un bureau XFCE mini-mal qui fonctionne, bien qu'il failletoujours le lancer avec la commandestartx. Il se peut que nous ayons àdémarrer le panneau manuellement,la première fois que nous l'utiliserons ;pour ce faire, démarrez un terminal àl'intérieur de XFCE et tapez :

$ xfce4-panel &

INSTALLER UN GESTIONNAIRE

D'AFFICHAGE

En avançant, la plupart des utili-sateurs aimeraient qu'un bureau gra-phique s'affiche automatiquement au

Page 18: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 8 sommaire ^

TUTORIEL - BUREAU UBUNTU MINIMALISTEdémarrage, sans devoir utiliser lacommande startx à chaque fois. Unesolution simple serait d'écrire le scriptad hoc, mais ce serait s'éloigner de laconfiguration standard d'Ubuntu. Pourla facilité d'entretien, nous installe-rons un gestionnaire d'affichage à laplace.

Le gestionnaire d'affichage est untype de programme qui nous proposel'écran typique de connexion des ins-tallations desktop. Il a deux fonctionsprincipales : d'une part, authentifierl'utilisateur pour lui permettre d'ac-céder à son bureau et, d'autre part,donner à l'utilisateur le choix de lasession desktop et de la langue de lasession.

Cependant, en règle générale, laplupart des ordinateurs personnels nesont utilisés que par une seule per-sonne qui utilise la langue du systèmepar défaut et ne modifie pas souventle gestionnaire de sessions de bureau.Si c'est votre cas, il pourrait être lo-gique de préférer le paquet nodm àl'une des options standard. Ce paquetdémarre la session de bureau direc-tement, sans afficher un écran deconnexion. Si nous regardons les di-verses options, il paraît que celui-cisoit le moins coûteux en terme detaille de téléchargement, encore meil-leur que le gestionnaire d'affichage

XFCE, xdm, lui-même déjà léger :

lightdm : 192 Mokdm : 103 Mogdm : 81.8 Moxdm : 172 Konodm : 32 Ko

Nous téléchargeons nodm avec laprocédure standard :

# aptitude install nodm

Il faut également éditer le fichierde configuration /etc/default/nodm enremplaçant la ligne :

NODM_ENABLED=false

par

NODM_ENABLED=true

Dans le même fichier, modifier laligne :

NODM_USER=root

et mettre le login utilisateur que vousvoulez.

C'est la fin de la troisième étape :nous avons un bureau Xfce4 minimalqui se lance au démarrage.

Soyez conscient du fait que, quandl'utilisateur se déconnecte, la sessionX redémarre et l'utilisateur est à nou-

veau directement connecté. Ce com-portement n'est sans doute pas celuiqui serait recommandé par ceux quisont très sensibilisés aux questions desécurité, mais pourrait être acceptablepour des machines qui se trouventtoujours dans un lieu sécurisé.

TERMINER LE TRAVAIL

Nous aurons besoin d'au moins unnavigateurWeb pour utiliser ce systèmeavec efficacité. L'installation du navi-gateur Firefox est une manière facilede le transformer, à la fois, en unestation avec accès au Net et une ma-chine de bureau à multi-usages, baséesur des services Web. L'équivalentd'un Chromebook, pour ainsi dire,mais avec votre propre matériel. Letéléchargement de ce navigateur prend30,7 Mo :

# aptitude install firefox

Juste pour rendre les choses pluspropres, on peut enlever le paquetmemtest qui ne s'utilise guère sur unsystème stable, ainsi que le cacheaptitude des logiciels téléchargés :

# aptitude remove memtest86+

# aptitude clean

Maintenant, l'espace disque occupé

a un peu augmenté, d'environ 1 ,4 Go.C'est toujours moins de la moitiéd'une installation Ubuntu standard et,donc, il semblerait que notre objectifsoit atteint.

Dans ces conditions, l'usage de laRAM peut baisser jusqu'à 1 72 Mo,pendant que le bureau graphique fonc-tionne. Il augmentera, cependant, dèsque nous commencerons à naviguersur le Web ou à utiliser quelquesprogrammes. Une fois Javascript etFlash activés, il n'y a pas grande dif-férence en termes d'utilisation deRAM entre une installation légère etune installation standard, bien quecertaines économies soient possibleset puissent valoir le coup sur un ordi-nateur léger.

Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

Page 19: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 1 9 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Elmer Perry LLii bbrreeOOffffii ccee PP.. 4400 -- WWrrii tteerr,, ssuu ii vvii dd eess mm oodd ii ffii ccaa ttii oonn ss

Ç a ne devrait sans doute pas vousétonner d'apprendre que j'utilise

LibreOffice pour écrire ces articles. Pen-dant longtemps, j'ai imprimé chaquebrouillon d'un article, je le marquais aucrayon rouge, puis je transférais mesmodifications dans l'ordinateur. Cetteméthode « vieille école » de révision dedocuments dura de ma période estudian-tine jusque dans ma vie professionnelle.Quand j'ai commencé à écrire de ma-nière régulière, j'ai accumulé une piletoujours croissante de papier à recy-cler de mes écrits. J'ai essayé d'utiliser les2 faces de la feuille et même de la par-tager en quatre pour l'utiliser commebloc-note. Il n'a pas fallu longtemps pourconsommer beaucoup de papier etd'encre.

A un moment, j'ai décidé que j'avaisbesoin d'une solution informatique.Je savais déjà que Writer fournissaitdes outils d'annotation, mais je ne lesavais jamais essayés pour la relecturede mes documents. Avec quelque hési-tation, j'ai commencé à l'utiliser. Ladifficulté bien connue de « On n'ap-prend pas à un vieux singe à faire lagrimace ». Après deux mois, j'ai finipar me demander pourquoi je nel'avais pas utilisé avant. Directement

dans Writer, je peux suivre mes modi-fications, ajouter des notes (des com-mentaires) et accepter ou rejeter ceschangements. À bien des égards, c'estplus rapide et même plus efficace quela solution des impressions papier.

PRÉPARER L'ENREGISTREMENT

DES MODIFICATIONS

Une fois que le premier jet de monarticle est terminé, je l'enregistre commeune version et enclenche le suivi desmodifications (je reviendrai sur les ver-sions plus tard). « Édition > Modifications> Enregistrer » prépare Writer pour l'enre-gistrement des modifications. « Édition> Modifications > Afficher » indique àWriter de me montrer les modifica-tions effectuées. Je me suis posé laquestion de l'intérêt de voir mes modi-fications pendant que je relis le texte.D'un côté, je vois les modifications enles faisant. De l'autre, voir les modifi-cations pendant que je les fais com-plique la lecture. J'ai essayé les deuxsolutions et je trouve plus logique dene pas afficher les modificationspendant la révision, mais d'attendre lemoment du rejet ou de l'acceptationde ces modifications pour les voir. Aufinal, faites votre propre choix.

NOTE : Si vous transmettez votredocument à quelqu'un pour qu'il lerévise, vous pourriez vouloir prendrequelques précautions. Fichier > Pro-priétés ; sélectionnez l'onglet Sécurité.Cochez « Enregistrer les modifications »et cliquez sur « Protéger... ». Entrez etconfirmez un mot de passe. Ceci em-pêchera l'autre personne de faire desmodifications en activant le mécanismed'acceptation/rejet. Quand vous récu-pérez le document avec les modifica-tions, Fichier > Propriétés, cliquez sur« Annuler la protection … » et entrezvotre mot de passe. Vous pouvez main-tenant accepter ou rejeter les modifi-cations.

ENREGISTRER LES MODIFICATIONS

Si je paramètre Writer pour affi-cher les modifications et que j'ajoutedu texte, il est surligné et devient la

couleur paramétrée. Quand j'enlèvedu texte, il est seulement barré commeje le faisais sur mon exemplaire pa-pier. Le texte barré est présenté dansune couleur différente de celle dutexte ajouté. Les couleurs utiliséespour les textes ajoutés ou suppriméssont contrôlées par des réglages dansOutils > Options… > LibreOffice Writer> Modifications.

Si je passe la souris sur une mo-dification, je peux lire dans une info-bulle l'auteur, la date et l'heure duchangement. Si j'ai coché « Infobal-lons » dans Outils > Options… >LibreOffice > Général, l'infobulle pré-sentera l'auteur, la date et l'heure etaussi tout commentaire lié à la modi-fication. Le nom de l'auteur est con-trôlé par l'information saisie dans Outils> Options… > LibreOffice > Donnéesd'identité.

Pour ajouter un commentaire à la

Page 20: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 20 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICEmodification, je place mon curseurn'importe où dans la modification.Édition > Modifications > Commen-taires ouvre le dialogue des com-mentaires. Je peux ensuite saisir uncommentaire concernant la modifi-cation. C'est parfois utile pour me

rappeler pourquoi j'ai fait une mo-dification précise. Quand j'ai fini, jeclique sur OK et les commentairessont ajoutés à la modification.

ACCEPTER/REJETER LES

MODIFICATIONS

Après la correction du brouillon, jesuis prêt à revoir mes modifications.Si elles ne sont pas visibles, Édition >

Modifications > Afficher. Le cheminÉdition > Modifications > Accepter ourejeter… ouvre une boîte de dialogue« Accepter ou rejeter les modifi-cations », qui affiche toutes mes mo-difications. Chaque enregistrementprésente le type de modification, l'au-teur, la date, l'heure et tout commen-taire. En sélectionnant l'une des lignesde la liste, la modification concernéeest mise en évidence dans le texte. Sije veux conserver la modification, jeclique sur Accepter, sinon, je cliquesur Rejeter. Si je suis sûr de vouloirgarder toutes mes modifications, jeclique sur Tout accepter ; en revanche,si je décide de laisser tomber tous leschangements, je clique surTout rejeter.

Dans l'onglet Filtrer, je peux réduirela liste des modifications affichée. Jepeux choisir entre quatre types defiltres : Date, Auteur, Action, Com-mentaire.

Le filtre Date me permet de ne

voir que les modifications crééesavant, depuis, égal à ou différent d'unecertaine date. Je peux aussi sélec-tionner les changements réalisés entredeux dates. A droite de chaquechamp de saisie de date, un boutonavec une horloge me permet d'un clicde positionner l'horodatage à l'instantactuel. Le dernier choix de filtragedes dates permet de ne voir que lesmodifications effectuées depuis ledernier enregistrement.

Je n'ai jamais beaucoup utilisé lefiltre Auteur car, je suis habituelle-ment seul à faire des modifications.Cependant, si quelqu'un d'autre révisepour moi, je peux faire la différenceentre mes modifications et celles decet autre correcteur.

Le filtre Action me permet d'affi-cher juste un des cas de modification.Les quatre types sont insertion, sup-

pression, formats et modification detableau.

Si je ressens le besoin d'ajouter denombreux commentaires à mes modi-fications, je peux utiliser le filtreCommentaire pour filtrer les modifi-cations d'après le texte qui a été saisien commentaire. Je n'ai qu'à cocherle filtre Commentaire et à entrer letexte que je veux rechercher.

NOTES DE MARGE ET

COMMENTAIRES

Parfois, j'ai besoin de me rappelerquelque chose. Quand j'utilisais unexemplaire papier, je mettais la notetout simplement dans la marge. Lesnotes ne représentent en général pasune modification réelle, mais uneidée ou une action à faire plus tard.Par exemple, j'ai besoin de m'étendresur un sujet ou je veux sauvegarder

Page 21: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 21 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICE

une idée pour un prochain article. Lesnotes de marges se créent par Com-mentaire. Ne les confondez pas avecles commentaires des modifications.

Pour créer un commentaire, jesurligne l'information à laquelle jel'applique. Insertion > Commentaire.Une plage dans la couleur attribuée àl'auteur par LibreOffice apparaît dansla marge de droite. Le nom qui appa-raît en bas du commentaire est contrôlépar la donnée saisie dans Outils >Options… > LibreOffice > Donnéesd'identité. Je place mon curseur dansla plage et je tape mon commentaire.Je peux même formater le texte decette plage de commentaire en utili-sant les outils de formatage de labarre de formatage ou du panneaulatéral. Je fais un clic droit ou je clique

sur la flèche en bas à droite de laplage de commentaire pour ouvrir unmenu me permettant d'effacer les com-mentaires dont je n'ai plus besoin.

SAUVEGARDER DES VERSIONS

Après chaque cycle de modifica-tions et d'acceptation/rejet, j'aime sau-vegarder une version du documentdans son état actuel. Fichiers > Ver-sions… ouvre la boîte de dialogueVersions. Je clique sur Sauvegarderune nouvelle version et je lui donneun nom comme « Brouillon brut »,puis, au besoin, je peux faire des com-mentaires comme « les marqueursd'image sont en place ». Je clique surOK pour sauver la version. Si jamaisj'ai besoin de voir une version ànouveau, je peux ouvrir la boîte de

dialogue Versions, sélectionner la ver-sion souhaitée et cliquer sur Ouvrir.Pour plus d'information sur le con-trôle des versions, voir mon billet deblog sur : http://wp.me/pvwht-9k.

NOTE : Le contrôle de version deLibreOffice est bien pour des docu-ments de tailles petites ou moyennes,mais il n'est que passable pour de trèsgrands documents.

Les outils d'édition disponibles dansWriter sont utiles pour l'édition parune personne seule ou par plusieurspersonnes. Je peux avoir la trace demes modifications, ce qui me permetensuite de les accepter ou de les re-jeter. Je peux ajouter des commentairesaux modifications pour m'aider à merappeler pourquoi ce changement aeu lieu. Je peux aussi ajouter des notesdans la marge du document avecl'outil Commentaire. Après chaqueédition, je peux sauvegarder une versiondu document au cas ou je décideraisde revenir à une version précédente.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu.Il blogue à http://eeperry.wordpress.com

Le Podcast Ubuntu couvre les tou-tes dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniersdéveloppements passionnants surlesquels ils travaillent, de telle façonque nous pouvons tous compren-dre ! Nous parlons aussi de la com-munauté Ubuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

Page 22: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 22 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Floris Vanderhaeghe GG RRUU BB22 eett MMuu llttiibboooottiinn gg PP.. 44

D ans les numéros précédents, j'aiexpliqué comment GRUB (version

2) fonctionne et comment vous pou-vez régler son comportement, soitinstantanément à travers le terminalde GRUB, soit de façon permanentepar l'édition de deux fichiers et l'exé-cution de update-grub. Maintenant,nous arrivons à la phase finale de cetteaventure passionnante ! Nous allonspersonnaliser GRUB de sorte qu'il offreun choix entre plusieurs systèmes d'ex-ploitation (OS) installés. Nous le feronsde façon à ce que ce menu de GRUBne dépende plus de l'une des distri-butions installées, mais soit réalisé di-rectement selon vos désirs…

Avant de commencer, nous avonsbesoin de connaître quelques notionsde base sur le partitionnement. Undisque physique peut être « divisé »en partitions distinctes, qui sont for-matées selon un système de fichiersspécifique (comme FAT, NTFS, ext3, etc.,reportez-vous à Wikipedia et d'autressources si vous n'êtes pas familieravec ceci).

Lors de l'installation de multiplessystèmes d'exploitation (Linux), vousaurez besoin d'un certain nombre departitions, plus une pour l'espace de

swap s'il est nécessaire sur votre ma-chine (le swap, ou fichier d'échange,sert d'extension de mémoire, beau-coup plus lente, placée sur le disquedur ; voir les articles en ligne). Certainspeuvent vouloir prendre en compteune partition /home séparée. Il vautmieux éviter cependant d'avoir plusieursinstallations de Linux qui utilisent lamême partition /home, car cela pourraitconduire à des incohérences.

Y a-t-il une limite (raisonnable) aunombre de partitions sur un disquedur ? Eh bien, cela dépend du type departition :

••un disque dur physique peut porterau mieux quatre partitions primaires.C'est le type de partition de base (etpar défaut) ;••si vous voulez plus de partitions(comme nous), vous devez les faireavec des partitions étendues. Un dis-que dur peut porter au mieux unepartition étendue, et elle compte com-me une des quatre partitions primairesmaximum sur le disque dur. Donc sivous avez déjà quatre partitions pri-maires, vous devez d'abord en détruireune et créer une partition étendue àla place ;••une partition étendue peut porter

autant de partitions logiques que vousvoulez (swap inclus). Elles peuventêtre formatées comme tout systèmede fichier (alors qu'une partition éten-due ne peut pas être formatée : sonseul but est de contenir les partitionslogiques).

Pour Linux, les partitions sont ap-pelées /dev/sda1 , /dev/sda2, /dev/sda3,etc. (si on considère les partitions devotre premier disque dur, /dev/sda).Pour accéder à leur contenu, vouspourriez devoir monter chacune commececi :

mkdir /mnt/partition1 && sudomount /dev/sda1/mnt/partition1

À condition qu'elles ne soient pasdéjà montées automatiquement parla distribution avec laquelle vous tra-vaillez.

Un excellent moyen de créer-éten-dre-déplacer-réduire-supprimer des par-titions, est d'utiliser GParted dans unesession « live » sur une clé ou un DVD(cela vous permettra de tout modifiersur le disque dur). Le programme estassez intuitif, mais une aide clairepeut être trouvée sur Internet. SiGParted n'est pas encore installé sur

le fichier iso téléchargé, ce n'est qu'àune commande près : « apt-get installgparted ». Après avoir créé le cadredu partitionnement désiré sur le dis-que dur, c'est toujours une bonne idéede noter les numéros (à quoi corres-pondent les /dev/sda1 , /dev/sda2, etc.),ainsi que les identificateurs uniques(UUID), que vous trouverez dans lespropriétés de chaque partition. Deplus, l'utilitaire de disque (palimpsest)du paquet gnome-disk-utility offre unebelle vue d'ensemble graphique devos partitions. Enfin, des commandescomme « sudo fdisk -l », « sudo blkid »et « sudo parted -l » vous diront lesmêmes choses.

Le reste de mon histoire est devous donner une (ou plusieurs) façonsde réaliser un système de multidé-marrage avec un GRUB indépendantsur le MBR (Master Boot Record –zone d'amorçage) de votre disquedur. Le truc sera de créer une par-tition supplémentaire sur laquelle/boot/grub, et rien d'autre, réside avectout son contenu habituel (grub.cfg in-clus). Appelons cette partition GRUBpart.SEUL le GRUB installé sur le MasterBoot Record (que j'appellerai Master-GRUB) est autorisé à référencer cette

Page 23: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 23 sommaire ^

TUTORIEL - GRUB ET MULTIBOOTINGpartition ! Le fichier grub.cfg sur GRUB-part ne doit contenir que des entréesde menu qui chargent ensuite Win-dows ou les installations GRUB despartitions de distribution spécifiques.Les GRUB sur les partitions Linux uti-lisent leur « propre » répertoire/boot/grub dans la partition de la dis-trib. Par conséquent, le dossier/boot/grub sur GRUBpart NE sera PASutilisé ou mis à jour par l'une desdistributions installées ! Ainsi, lorsquevous remplacez une distrib. par uneautre, tout fonctionne encore : le Mas-terGRUB continue juste à enchaînerles amorces spécifiques des partitions.Bien sûr, lors de l'installation d'unenouvelle distribution Linux (en rem-placement d'une précédente), vousdevrez spécifier que GRUB doit êtreinstallé sur la partition spécifique(/dev/sda4 par exemple), et non sur/dev/sda (qui se réfère à l'ensemble

du disque, et donc à sa zone d'amor-çage).

Créons un tel système en 1 0 éta-pes. Mais soyez d'abord préparés !Surtout en apprenant les commandesde terminal de GRUB et en connais-sant le fonctionnement de GRUB ; voirles sessions précédentes pour plusd'informations. J'ai testé la procédureci-dessous moi-même, mais, bien en-tendu, je ne suis pas responsable devos propres aventures GRUB et PC…

Je commencerai avec un disquedur vierge, donc si vous avez déjà quel-que chose d'installé, lisez-en d'abordla totalité avant de décider quoi faire.Et dans ce cas, merci de sauvegardertout ce qui est important pour vous…Pour être applicable dans tous les cas,je présume que vous allez installer aussiWindows, mais c'est vous qui décidez.

••Utilisez GParted dans une sessionlive pour créer deux partitions pri-maires, Windows et GRUBpart, et unepartition étendue avec le nombre departitions logiques correspondant auswap (en option) plus le nombre (maxi-mum) de distributions Linux que vousvoudrez multi-amorcer. Pour Windows,utilisez le système de fichiers NTFS, etpour Linux et GRUBpart utilisez ext2ou supérieur. Bien sûr, vous devezdécider vous-même de la taille despartitions ; je considère que 1 5 Go est,pour les partitions OS, une limiteinférieure pratique. Décidez si vousavez besoin d'une partition pour leswap (formatée comme telle) et de sataille. Si vous avez seulement 1 Go de

RAM, il est sage d'ajouter un autre Gocomme swap. Utilisez au moins 50 Mo(oui, juste méga-) pour la partitionGRUBpart.

••Installez Windows sur sa partitionprimaire. Comprenez que la créationd'une partition NTFS au préalable (éta-pe 1 ) a été nécessaire afin d'empê-cher Windows 7 (et confrères) decréer une partition primaire supplé-mentaire pour des fichiers spécifiquesdu système. Il en serait ainsi si vousinstalliez Windows sur un disque nonpartitionné. Et, si cela arrive, vivezavec et réduisez les partitions (voir lelien à la fin).

Page 24: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 24 sommaire ^

TUTORIEL - GRUB ET MULTIBOOTINGGardez à l'esprit quelle distrib.

Linux vous voulez éventuellement lais-ser installer son GRUB sur le MBR.Mon choix serait une distribution quicomprend la dernière version du pa-quet grub-pc (voir distrowatch.com pourun aperçu rapide). Appelons cettedistrib. « distro Z ». Installez chaquedistrib. Linux, sauf Z, sur sa proprepartition. Pour toutes les distrib., saufZ, installer leurs GRUB (lors de l'ins-tallation) sur leur propre partition ;ceci diffère de la valeur par défautsuggérée lors de l'installation. Celasignifie que vous aurez généralementà changer /dev/sda comme cible deGRUB, par exemple en /dev/sda5 (enchoisissant correctement le numérode la partition bien sûr).

••Installez distro Z en dernier. Ici,nous prendrons la valeur par défaut/dev/sda pour installer GRUB. Main-tenant, nous avons GRUB dans le MBRpointant vers le /boot/grub de la par-tition de Z. Cela nous donne une ma-chine qui démarrera, ce qui est la rai-son de cette façon de faire (unealternative plus avancée est que vousmanipuliez Z comme dans l'étape 3,et que vous accomplissiez tout lereste à partir d'une session Z active).

••Démarrez sur votre disque dur,et vérifiez que tous les systèmesd'exploitation sont en mesure de dé-marrer à partir du menu de GRUB que

Z a installé. Sinon, comprenez ce quis'est passé et faites-le fonctionner.

••Lancez distrib. Z et installez leGRUB de Z sur sa propre partition (ensupposant la partition 8) :

sudo grub-install /dev/sda8

Il se peut que vous ayez quelquesavertissements, mais le travail doit sefaire (sinon, ajouter --force). À cestade, le MasterGRUB et le GRUB de Zutilisent tous les deux le mêmegrub.cfg.

••Dans distrib. Z, ajoutez des en-trées de chaînage à /etc/grub.d/40_cus-tom (voir la fois précédente) quicharge en chaîne les systèmes d'ex-ploitation respectifs (y compris GRUBsur la partition Z elle-même, eh oui, vouspourrez reboucler, pour l'instant). Adap-tez /etc/default/grub selon votre goût ;vous pouvez ajouter une image defond dans /boot/grub (voir l'articleprécédent). Maintenant, lancez : sudoupdate-grub.

Vérifiez la mise à jour de grub.cfgpour voir s'il y a des truc anormaux, etredémarrez si tout va bien. Essayeztous vos GRUB en chaîne. Nous ysommes presque. Rappelez-vous quec'est toujours la distrib. Z qui gou-verne le MasterGRUB.

••Redémarrez dans la distrib Z.Nous allons maintenant remplacer le

GRUB dans le MBR par un qui pointevers la partition GRUBpart. Nous feronségalement deux fichiers grub.cfg dif-férents, un pour le MasterGRUB (con-tenant uniquement les entrées dechaînage), et un pour la distrib. Z.Faisons-le dans un terminal root de ladistrib. Z :

sudo -s

cd /boot/grub

cp grub.cfg grubZ.cfg

ici nous sauvegardons le grub.cfgactuel de Z :

cd /etc/grub.d

chmod –x *linux* *lupin**memtest* *prober*

# ne vous inquiétez pas si l'un desmotifs n'est pas disponible.

update-grub

cela crée un grub.cfg que nous pou-vons utiliser pour notre MasterGRUB,avec seulement les entrées pour lechaînage.

chmod +x *linux* *lupin**memtest*

pour faire en sorte que les futursgrub-update de Z fassent un grub.cfg« normal » pour Z à nouveau – # ça nefait rien si l'un des motifs n'est pasdisponible :

mkdir /mnt/GRUBpart && mount/dev/sda2 /mnt/GRUBpart

bien sûr remplacez sda2 par le nu-méro approprié de la partition GRUB-part. Vous pouvez sauter cette étapesi GRUBpart est déjà monté.

mkdir /mnt/GRUBpart/boot

grub-install /dev/sda –boot-directory=/mnt/GRUBpart/boot/

Il peut y avoir quelques avertisse-ments, mais le travail devrait se faire(sinon, ajoutez --force).

Oui, nous venons d'installer notreMasterGRUB final, à qui l'on dit deregarder dans la partition de GRUB-part !

Pour les versions 1 .98 et anté-rieures, faites « set –-root-directo-ry=/mnt/GRUBpart/ » à la place del'option –-boot-directory :

cd /boot/grub

cp grub.cfg/mnt/GRUBpart/boot/grub/

et faites de même pour une éven-tuelle image de fond si grub.cfg poin-tait déjà vers une.

mv grubZ.cfg grub.cfg

c'est-à-dire : nous changeons son nompour revenir et restaurer le grub.cfgde Z :

exit

Pour finir le grub.cfg dans la par-tition GRUBpart, vous devez vérifier

Page 25: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 25 sommaire ^

TUTORIEL - GRUB ET MULTIBOOTINGtoutes les lignes dans grub.cfg au-dessus de vos entrées personnaliséeset remplacer les pointeurs vers la par-tition Z par des pointeurs vers GRUB-part. Dans notre exemple, cela signifiele remplacement de hd0,8 par hd0,2et aussi des UUID listés correspon-dants, que vous obtenez avec « sudoblkid ». C'est nécessaire parce quegrub.cfg pointe vers d'autres fichierset modules dans /boot/grub (tels quel'image de fond), et nous voulons pré-ciser qu'ils doivent être trouvés surGRUBpart.

••Vérifiez que tout fonctionne bienmaintenant. Nous avons accompli l'es-sentiel de notre mission, sauf pourune chose : le paquet grub-pc de ladistrib. Z est encore configuré pourinstaller les mises à jour futures deGRUB sur le MBR (lorsque de nouvellesversions du paquet grub-pc arrivent).Pour changer sa cible par défaut, exé-cutez la commande suivante dans ladistrib. Z :

sudo dpkg-reconfigure grub-pc

Après quelques questions, pour les-quelles vous pouvez accepter le défaut

en toute sécurité, vous serez invité àconfigurer le périphérique cible pardéfaut pour installer les mises à jourdu GRUB de Z, qui doit être sa proprepartition UNIQUEMENT (/dev/sda8 dansnotre exemple). Cochez-la avec uneastérisque en appuyant sur la barred'espace. Et ensuite grub.cfg (dans/boot/grub sur /dev/sda8) sera écrasépar ce processus.

••Adaptez le fichier de configurationde grub propre à chaque distributionselon votre goût (modifier /etc/de-fault/grub, et le contenu de /etc/grub.d/et lancez « sudo update-grub »). Entreautres choses, vous aurez envie devous débarrasser des entrées de chaî-nage de 40_custom dans la distrib. deZ. Un truc que je tiens à ajouter : dansle 40_custom de chaque distributionse trouve une entrée de chaînage«  Go Back » (retour arrière) qui redirigel'utilisateur vers le menu MasterGRUB(utilisez « set root='(hd0)' »). Juste aucas où vous auriez choisi la mauvaisedistribution, ou changé d'avis !

Et voilà, c'est tout ! Ça vous a peut-être pris un certain temps pour ap-

prendre les choses, mais après tout,c'était un travail relativement facile.Vous êtes maintenant le fier utili-sateur d'une machine multi-OS avecun chargeur de démarrage qui n'estplus contrôlé par l'un des systèmesd'exploitation. Cela signifie égalementque vous devez modifier manuelle-ment grub.cfg sur la partition GRUB-part lorsque cela est nécessaire, c'est-à-dire généralement pour changer untitre de menu ou ajouter une entréede menu ; mais c'est facile maintenant.Pour les futures installations Linux,gardez à l'esprit d'installer le GRUB dechaque distribution sur sa propre par-tition. Votre MasterGRUB les chaînera.Bon Boot !

Floris est très reconnaissante à DavidH. et BartA. pour leurs commentairesutiles sur une version antérieure dumanuscrit.

LIENS INTÉRESSANTS

Communauté Ubuntu, documentation« swap » : http://doc.ubuntu-fr.org/swap

Communauté Ubuntu « Les partitions » :http://doc.ubuntu-fr.org/partitions

Redimensionner des partitions Win-dows avec Linux : http://doc.ubuntu-fr.org/repartitionner

Tutoriel complet GRUB2 de Dedoi-medo, sur la configuration de GRUBet le multi-amorçage : http://www.de-doimedo.com/computers/grub-2.html

L'article de Sanket Totewar sur le multi-amorçage de GRUB2, à télécharger de :http://www.linuxidentity.com/us/index.php?name=News&file=article&sid=5047

Floris Vanderhaeghe est devenu unfan de Linux depuis Ubuntu 1 0.1 0. Vouspouvez lui envoyer un courriel à[email protected].

Page 26: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 26 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleenn dd eerr PPaa rrttiiee 11 11 dd

C 'est le temps du Rendu ! Nousavons déjà rencontré Rendu (en

appuyant sur F1 2 pour avoir le rendud'une image) dans certains numérosprécédents du FCM, mais maintenantnous allons obtenir le rendu d'uneanimation.

Appuyer sur l'onglet Rendu (à droite)de la fenêtre des propriétés.

Tout d'abord, il y le choix entre troiscontextes de Rendu : Render (rendud'une simple image), Animation (rendud'une animation complète) et Audio(rendu d'un fichier son de votre ani-mation).

C'est le deuxième choix (Animation)qui nous intéresse, car nous voulonsobtenir le rendu de tout le film. Maisavant d'appuyer sur ce bouton, nousdevons examinons quelques trucs.

Avant de faire un rendu, il est bonde se demander « quelle sera l'uti-lisation du fichier fini ».

Si, par exemple, vous travaillezcomme moi dans l'industrie cinémato-graphique, vous devez peut-être ren-dre votre animation comme une sé-

quence image de telle sorte que cha-que collègue puisse disposer de cetteséquence pour l'importer dans sasuite (avid, sony vegas, montage finalou première à éditer, Flamme ou Nukepour la composition d'effets visuels…)et ils n'ont pas à se préoccuper descodecs.

Si vous voulez que votre fichierrendu soit prêt pour YouTube ouVimeo, vous devez le rendre en fichiermp4, quicktime ou mpeg2 – YouTubeet Vimeo acceptent aussi d'autresfichiers video.

Supposons que nous voulons unfichier video pour montrer notre créa-tion à nos amis.

Un fichier quicktime avec un codecH.264 fera l'affaire.

Maintenant, passons à la rubriquesuivante appelée Dimensions. Ici vouspouvez ajuster la résolution de l'ani-mation exportée, la tranche de tramesdont vous voulez le rendu (au cas oùvous ne voulez le rendu que d'unepartie de l'animation), ensuite viennentle réglage des proportions (AspectRatio) et le Framerate [le nombre

d'images par seconde] (en Europec'est 25 fps) ; si vous voulez ajouterdes bordures à votre rendu, vous devezcocher Découper et, avec Adaptationdu temps, vous pouvez ajuster ladurée du film, rendant votre anima-tion plus ou moins rapide.

Je propose que nous utilisionsquelques pré-réglages disponibles dansla liste déroulante Pré-réglages deRendu.

Conservez les valeurs par défautde tous les autres réglages, sauf lesrubriques dans Sortie. C'est là quenous choisissons où mettre le fichierou l'image rendue et aussi quel typede séquence vidéo ou image rendre.

Sélectionnons H.264 dans la listedéroulante (le choix par défaut estPNG).

Une autre rubrique appelée Enco-dage s'affiche.

Ici, nous pouvons choisir Quick-time pour le Format et H.264 pour leCodec.

Conservez les autres valeurs par

Page 27: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 27 sommaire ^

EXTRA ! EXTRA !LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdesmises à jours régulières des actussur le site principaldu FullCircle.

Cliquez sur le lien NEWS, dans lemenu du site en haut de la pageet vous verrez les titres des actus.

Par ailleurs, si vous regardez lecôté droit de n'importe quellepage du site, vous verrez les cinqderniers messages.

N'hésitez pas à nous écrire ausujet des messages des actus. Peut-être que c'est quelque chose quipourrait passer du site au maga-zine. Amusez-vous bien !

TUTORIEL - BLENDER

défaut (Le débit définit la qualité devotre rendu ; plus la valeur est haute,meilleur c'est, mais avec de grandesvaleurs, la taille du fichier est aug-mentée et le calcul du rendu durebeaucoup plus longtemps).

Nous n'avons pas d'audio doncnous n'avons pas besoin de nous enpréoccuper pour le moment.

Maintenant, nous sommes prêts àrendre notre animation. En appuyant

sur Ctrl-F1 2 nous commençons le pro-cessus de rendu. Souvenez-vous quele processus de rendu est de loinl'utilisateur principal de la puissancedu processeur ; aussi, en fonction dupoids de la scène que vous voulezrendre, l'ensemble du processus derendu peut prendre de quelques mi-nutes à plusieurs heures, et mêmedes jours, pour se terminer ! Par « Poidsde la scène », j'entends le nombred'objets, l'éclairage de notre scène, lesdétails de nos objets, les textures, etc.

Finalement, au bout d'un moment(en fonction de la puissance de votrePC), nous avons un fichier vidéo ou unfichier d'images que nous avons rendu.

Ce sont les choses les plus ba-siques à connaître pour le rendu d'unescène standard. Le processus de renduest un sujet d'études complètementindépendant dans l'industrie des artsgraphiques et cinématographiques.

Si vous voulez en savoir plus sur lemoteur de jeu Blender, que j'ai traitédans un numéro précédent, parcou-rez ce site intéressant :http://www.tutorials-forblender3d.com/

Nicholas vit et travaille en Grèce. Il atravaillé pour une maison de post-production pendant plusieurs années,et a migré vers Ubuntu grâce à sonmeilleur « rendu ». Vous pouvez luiécrire à : [email protected]

Page 28: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 28 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Mark Crutch II nn kkssccaa ppee -- PPaa rrttiiee 2288

D ans cet article, je vais commen-cer à regarder les clones dans

Inkscape. Les clones peuvent être faci-lement ignorés car considérés commedes fonctionnalités mineures, mais, avecquelques astuces, vous pouvez lesutiliser pour donner vie à de merveil-leuses fonctionnalités qui mériteraientplusieurs articles juste pour en couvrirles bases.

Au niveau le plus simple, un clonen'est rien d'autre qu'une copie d'unobjet Inkscape, avec lequel un lien estconservé. Les changements sur l'originalsont automatiquement propagés auclone, les rendant idéaux quand votreimage contient plusieurs fois le mêmeobjet. Créer un clone est simple : sélec-tionnez l'objet et utilisez l'entrée demenu Édition > Clone > Créer unclone ou utilisez le raccourci clavierAlt-D. Le nouveau clone sera crééjuste au-dessus de l'objet original et ilsera automatiquement sélectionné, sibien que vous pouvez tout de suite ledéplacer ailleurs.

Le clone étant sélectionné, l'entréede menu Édition > Clone > Sélection-ner l'original (ou le raccourci Maj-D)sélectionnera l'objet original auquel

le clone est relié – son « parent » sivous préférez. Voici maintenant unensemble de raccourcis clavier en rap-port avec les clones qui valent la peined'être mémorisés pour accélérer votretravail dans Inkscape :

Ctrl-X - Couper vers lepresse-papier.Ctrl-C - Copier vers lepresse-papier.Ctrl-V - Coller depuis lepresse-papier (sur laposition de la souris).Ctrl-Alt-V - Coller sur place(à la position de l'objetoriginal).Ctrl-D - Dupliquer (copier-coller sur place).Alt-D - Cloner (uneduplication reliée).Maj-D - Sélectionnerl'original.

A première vue, l'option Coller surplace semble un peu redondante, étantdonné que la commande Dupliquersemble obtenir le même résultat. Ladifférence, c'est que Coller sur placetravaille aussi entre calques et mêmeentre documents Inkscape ; ainsi, vouspouvez copier ou couper à partir d'uncalque d'un dessin et coller à la mêmeplace sur un autre calque ou sur unautre dessin.

C'est assez pour les explications,créons une copie et un clone puisvoyons les différences entre eux. Pourles distinguer, je vais utiliser une flècheen trait plein pour pointer du parent àla copie, et une flèche en pointillésallant du parent au clone. Avec cetteconvention, la commande « Sélection-ner l'original » suit toujours du boutde la flèche pointillée vers sa source.

Ici, il y a un seul objet parent avec uneseule copie et un seul clone.

Comme vous pouviez vous y atten-dre, ces trois objets se ressemblent.La différence ne devient apparenteque quand le parent est modifié d'unequelconque façon – telle que changerson contour ou son remplissage oumodifier l'arrondi des coins.

Notre objet dupliqué, qui n'a plusde lien avec le parent, reste inchangé.A l'inverse, le clone est immédiate-ment modifié pour reproduire les chan-gements de son objet parent. C'esttrès utile pour créer des objets par-faitement identiques – d'où le termede clone – mais, comme dans la vraievie, il est possible pour les clonesd'Inkscape de développer quelqueslégères différences par rapport à leursparents. Un clone, tout en mainte-nant un lien avec son parent, est aussiun objet de plein droit, sujet auxmêmes transformations que tout autreobjet. Les clones peuvent être tour-nés, redimensionnés et penchés, êtremoins opaques ou subir du filtrage,indépendamment du parent. Avec quel-ques rotations, mise à l'échelle et chan-gement d'opacité appliqués au clone,

Page 29: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 29 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEnotre image précédente ressemble àceci :

Il est important de noter que ceschangements ont été réalisés aprèsque le clone a été synchronisé avecson parent – considérez qu'ils ont étéajoutés aux attributs de base du pa-rent. Ainsi, les couleurs de contour etde remplissage du clone continuerontà changer si celles du parent changentet tout changement dans la rotation,le flou ou l'opacité du parent aurontun effet cumulatif sur les valeurs déjàappliquées au clone. Par exemple, ceclone était tourné de 45° ; si j'appli-quais une rotation de de 1 5° sur leparent alors le clone tournerait de 1 5°supplémentaire portant sa rotationtotale à 60°, par rapport à sa positiond'origine.

Une utilisation simple mais efficacede cette fonctionnalité est la créationd'une ombre portée en floutant le

clone et en réduisant son opacité.C'est particulièrement bénéfique entraitant des objets textes, car l'ombrese met à jour automatiquement àchaque modification du texte.

Si un clone est simplement unautre objet, alors il est sûrement pos-sible de le copier et de le coller. Sic'est possible, alors pourquoi pas ledupliquer ou même le cloner ? Uneréponse simple est que vous pouvezfaire tout cela avec des clones, maisque le résultat pourrait ne pas êtretoujours ce que vous attendiez. Vouspouvez créer de longues chaînes rela-tionnelles – clones de clones declones … de clones d'objets – mais dufait de la nature cumulative de chaquetransformation réalisée, une petitedéformation qui apparaîtrait sur unélément aurait des répercutions surtoute la chaîne.

Pour rester simple, je vais justeconsidérer une chaîne de 3 objets où

un grand-parent est dupliqué ou clonépour obtenir un parent qui, à sontour, est dupliqué ou cloné pour créerun enfant. J'ai dessiné toutes lescombinaisons possibles et affecté unnombre à chaque objet ou clone, cequi facilitera le suivi des opérations.On commence avec le même arrange-ment de base des objets que dansl'exemple précédent avec deux objets ;tous les objets se ressemblent, qu'ilsaient été dupliqués ou clonés.

(1 ) est le point de départ, notre objetgrand-parent. Il est dupliqué pourcréer (2) et cloné pour obtenir (3).Chacun de ces objets est dupliqué etcloné pour produire les autres élé-ments. La provenance de chaque objetest donc :

(1 ) l'objet grand-parent original.(2) Copie de (1 ). Parent de (4) et (5).(3) Clone de (1 ). Parent de (6) et (7).

(4) Copie de copie de (1 ).(5) Clone de copie de (1 ).(6) Copie de clone de (1 ).(7) Clone de clone de (1 ).

Que se passe-t-il quand nous modi-fions les attributs de (1 ) ? Comme pré-cédemment, notre objet dupliqué (2)ne change pas et (4) et (5) aussi con-servent leur apparence. Le clone depremier niveau (3) change, ainsi queson clone à lui (7). Mais que se passe-t-il pour (6) ? Il a été créé par copie,donc il ne devrait pas changer, mais ilest évident qu'il a effectivement changé.

Il faut garder à l'esprit que (6) estune copie exacte de (3) – y comprisson lien avec l'objet grand-parent, re-présenté par la ligne grise sur l'image.Vous voyez donc qu'un second cloned'un objet peut être créé soit enclonant l'objet lui-même, soit en co-piant un de ses clones existants. La

Page 30: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 30 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEdifférence c'est qu'en copiant unclone, on copie aussi tous les autresattributs qui lui sont associés ; aussi, sivous tournez le clone ou le floutez,ces modifications seront appliquéesau nouveau clone, même si le lien lerattache directement à l'objet grand-parent.

Maintenant, regardons ce qui ar-rive si nous modifions (2) et (3). Ici, jeles ai tournés de 45 °.

(4) reste identique, parce qu'il n'apas de lien avec les autres objets. (5)

tourne parce que c'est un clone de(2). Le lien entre (6) et (1 ) fait qu'iln'est pas modifié par la rotation de(3) – alors qu'il eût été affecté si (1 )avait été modifié. Enfin, (7) doit tour-ner parce qu'en tant que clone declone, il subit les effets cumulés detous les changements opérés sur (1 )et sur (3).

Si ça ne suffit pas à vous donner letournis, je vous laisserai faire l'exer-cice avec des chaînes de quatre objetsou plus !

Une bonne raison d'utiliser lesclones : ils ont tendance à être moinsgourmands en ressources que l'équi-valent en objets indépendants. Entermes d'espace stockage, un clonen'est guère plus qu'une référence àun autre élément du contenu SVG [Sca-lable Vector Graphics = graphique vec-toriel adaptable (Wikipedia)], ce quifait que la taille du fichier reste peuélevée. C'est particulièrement utilequand vous traitez des chemins, desgroupes ou des images intégrées com-plexes. Prenez cet exemple avec uneimage et des clones, plutôt que troisimages intégrées séparées.

Ici, l'image de gauche est le pa-rent. L'image en haut à droite est lerésultat d'un clonage du parent, suivi

d'une mise à l'échelle avant de réa-liser une découpe. L'image du bas àdroite est le résultat d'un clonage duclone découpé, suivi d'une secondedécoupe. Le même effet aurait étéobtenu en découpant un second clonedu parent, mais je voulais montrerqu'un clone d'un objet découpé oumasqué conserve encore l'apparencede la découpe – notez les bords incur-vés de l'image du bas à droite, dus à ladécoupe ovale de l'image du haut.

Bien que les clones permettent desgains considérables d'espace, les chaînertrop profondément ralentit le rendupar Inkscape de votre image. Dans lecas de l'exemple du Mona Lisa, c'estévident que l'image du bas à droite nepeut être traitée qu'après le calcul decelle du haut – incluant sa découpe.Étendre la chaîne plus loin en créantdes clones de clones de clones ne faitqu'amplifier le phénomène. Sauf sivotre dessin nécessite les types d'héri-tages d'attributs que de telles chaînesrendent possibles, il vaut mieux créerdes clones reliés directement à unparent commun.

Souvenez-vous que soit vous clonezchaque fois à partir du parent original(Alt-D), soit vous clonez une fois, puisvous copiez le clone (Ctrl-D). Si vousn'êtes pas sûr de cloner l'objet ori-ginal ou un de ses clones existants,

vérifiez la barre de statut. Si vousvoyez « Clone de : Clone de : Clone … »,alors vous allez peut-être souhaiterrevoir votre manière de faire.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à :

http://www.peppertop.com/shop/

Page 31: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 31 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdd uu iinn oo

C e mois-ci, le moment est venu decombiner deux morceaux de code

en un, mais cette fois-ci avec une pluslarge perspective. Ces deux partiesvont former une grosse bête dans lesmois prochains.

J'ai fait état de l'écran LCD de1 6×2 dans un article précédent surArduino dans le FCM, mais je n'ai pasencore parlé du clavier 3×4 que j'ai.C'est du standard bas de gamme, sansnom, clavier 3×4, avec des trous dansla carte pour les fils. J'y ai soudé desfils de couleurs variées et il est prêt àêtre être fixé à l'écran LCD.

J'avais déjà câblé mon écran LCD àla plaque d'essai et la séquence debase « hello world » tourne dessus ; jesuis donc certain que la partie LCDfonctionne. J'avais déjà bricolé avec leclavier et surveillé la sortie dans lafenêtre série (le code est présenté ci-dessous), mais il est maintenant tempsde contourner la fenêtre série et d'allerdirectement à l'afficheur LCD.

Ainsi, le clavier est câblé aux con-tacts numériques restants et j'ai besoinde fusionner les deux morceaux decode. Notez que j'ai laissé de côté le

contact numérique n° 1 . Pour une raisonquelconque, quand j'avais branché lecontact 1 , j'avais constaté qu'il n'y avaitaucune sortie sur une rangée detouches. Je ne suis pas vraiment sûrde la raison. Je suppose qu'il y a unrapport avec le fait que le contact n° 1soit le contact TX, ou « transmettre ».

Le faire fonctionner a été très sim-ple. J'ai collé les lignes de code d'in-clusion et de réglage du clavier audébut, suivi de l'édition des numérosdes contacts correspondants du clavier.Dans le code original, « hello world »est sur la ligne du haut, puis, en dessous,le temps s'écoule en millisecondes.J'ai remplacé le texte « hello world »par « Entrer un code : » et remplacéles millisecondes par le caractère clavier.C'était tout.

Mon code est sur :http://pastebin.com/YndLneqm

Le mois prochain, nous rajoute-rons du code, probablement plus aucircuit aussi. Cependant, je vais êtrerapidement à court de contacts ! Il neme reste plus que les contacts ana-logiques.

#include <Keypad.h>

const byte ROWS = 4; //four rowsconst byte COLS = 3; //three columnschar keys[ROWS][COLS] = {

{'1','2','3'},{'4','5','6'},{'7','8','9'},{'#','0','*'}

};byte rowPins[ROWS] = {5, 4, 3, 2}; //connect to the rowpinouts of the keypad

byte colPins[COLS] = {8, 7, 6}; //connect to the columnpinouts of the keypad

Keypad keypad = Keypad( makeKeymap(keys), rowPins, colPin s,ROWS, COLS );

void setup(){Serial.begin(9600);

}

void loop(){char key = keypad.getKey();if (key != NO_KEY){

Serial.println(key);}

}

Page 32: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 32 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELL ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinneeLignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLA GRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier sur le site principaldu Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

Page 33: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 33 sommaire ^

https://spideroak.com

Obtenez25%de rabais surtous les colisSpiderOakavec le code : FullcirclemagFans

Page 34: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 34 sommaire ^

LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Charles McColm

RRiippppeerr dd eess DDVVDD aa vveecc HH aa nn dd bbrraa kkee

L es médias physiques sont encom-brants. Si vous avez beaucoup de

DVD, disques Blueray, disques, VHS,ou (gloups !) Discovision (autour de1 978), vous savez comme c'est affreuxde les voir rangés dans le séjour àcôté de votre système multimédia. Lesmédias numériques sont super pourla portabilité d'un appareil à l'autre.C'est assez facile de ripper ses DVD eton trouve beaucoup de guides quimontrent comment réaliser ce rippagede films sur DVD en utilisant Hand-brake. Mais comment faire pour lesDVD multi-films ou les DVD à multiplesépisodes des programmes TV ? Hand-brake peut les ripper aussi – et le pro-cessus est relativement simple.

Si vous n'en êtes pas familier, Hand-brake est, en reprenant les termes duprojet, « un outil de conversion vidéoà partir d'à peu près n'importe quelformat vers une sélection de codecsmodernes et largement supportés ».Handbrake est très populaire dans lemonde Mac OS X, mais il est multi-plateforme et fonctionne avecWindowset Linux. Si vous utilisez la version1 4.04 d'Ubuntu ou un de ses dérivés(Xubuntu), Handbrake est dans lesdépôts. Ne tenez pas compte du PPA[URL d'un dépôt] qui est indiqué sur

le site de Handbrake car, à l'heure oùj'écris, il n'existe pas pour Trusty (la1 4.04). Dans les dépôts de Xubuntu1 4.04, nous avons trouvé les versionsgraphique et en ligne de commandede Handbrake. Par simplification, nousavons installé le paquet graphique (GUI)de Handbrake.

Alors que des prix intéressants pourdes disques Blueray spécifiques peuventêtre trouvés, il y a actuellement unetrès large gamme de DVD pas chersdisponibles, surtout quand il s'agit deséries télévisées. Nous avons récem-ment emporté des DVD (neufs) deplusieurs saisons de la série autrefoispopulaire X-filespour 1 0 $ l'un. Chaquesaison comporte environ 20 épisodes(sur 6 DVD) soit 0,50 $ l'épisode. Lesixième DVD de chaque saison contientdes extras, ce qui fait qu'il y a un peuplus de choses intéressantes dans lelot, mais nous allons seulement ripperles véritables épisodes.

Nous ne sommes pas très fans dessystèmes qui lancent automatiquementles fichiers médias. Notre installationrécente de Xubuntu 1 4.04 était para-métrée pour jouer les DVD avec lelecteur de média Parole. Pour modifierce comportement, nous avons cliqué

dans le menu whisker (Xubuntu 1 4.04)sur l'icône Tous les paramètres, à côtédes icônes de verrouillage et d'arrêt,puis cliqué sur l'icône Disques amo-vibles et médias, cliqué sur l'ongletMultimédia, décoché l'option « Vision-ner les CD et DVD vidéo à l'insertion »et cliqué pour fermer. Les DVD sontmontés automatiquement. Si vousvoulez que Handbrake se lance chaquefois qu'un DVD est inséré, remplacezsimplement la ligne Parole par :

handbrake --device=%d

Pour ripper des DVD multi-films et

des émissions télévisées multi-épisodes,vous devez faire trois choses : pourchaque film ou épisode, changer letitre source, changer le fichier de des-tination, et mettre en file d'attente.Changer la source consiste à sélec-tionner le premier, le second, le troi-sième, le quatrième…, titre de la listedéroulante du champ de titre source.

S'il n'y a pas de liste déroulante, alorstous les titres du DVD pourraient êtreencodés comme un long titre unique(dans un tel cas Handbrake devraitripper tout en bloc et vous devriezséparer manuellement les titres enutilisant un autre logiciel). Pour changerle titre pour les DVD X-files nous avonsutilisé la convention que nous prenonspour Kodi/XMBX (nom_émission saisonépisode).

Une fois que vous avez changé lenom de destination, cliquez sur lebouton de queue pour mettre en filed'attente l'épisode/le film à ripper.Handbrake ne commence pas à ripperavant que vous n'ayez appuyé sur lebouton vert encoder (qui ressemble àun bouton Play). Modifiez chaquetitre et renommez chaque fichier dedestination jusqu'au dernier épisodedu disque. N'oubliez pas de mettre enfile d'attente le dernier épisode. Sivous lancez l'encodage après avoirmodifié la destination du dernier titre,mais sans l'avoir mis dans la queue, il nesera pas encodé avec les autres titres ;donc, assurez-vous de bien mettre enattente le dernier titre aussi.

Si vous vous perdez un peu enmettant les vidéos en file, la partie à

Page 35: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 35 sommaire ^

LABO LINUX

droite en bas de Handbrake montrecombien de titres sont en attente dansla queue. Vous pouvez voir lesquelssont dans la queue en cliquant surVoir > Montrer la file d'attente. Montrerla file d'attente affiche chaque titre etle nom de destination correspondant.De temps en temps, nous nous trom-pons et mettons à la queue deux épi-sodes avec le même nom d'épisode.Pour enlever un épisode, c'est trèssimple : cliquez sur sur le X rouge àcôté du fichier dans la file. Dans cemême écran de file d'attente, vouspouvez aussi gérer la file. Quand untitre est traité, il y a une icône tour-nante orange à côté du titre.

Normalement, nous traitons toutdepuis l'écran principal de Handbrake,mais la gestion depuis l'écran de file

d'attente vous permet une doublevérification. Nous ne restons pas assisdevant le PC pendant tout le travail.Une fois le traitement de la file dé-marré, il est temps de faire une pausecafé. Si nous restions assis longtempsdevant notre PC, nous scruterions lafile pour contrôler quels titres sonten traitement. En général, nous pré-férons nous lever pour aller faire untour.

Sur notre système équipé d'unAMD A8-5600k (avec vidéo intégrée),Handbrake met environ 5 minutes pourtraiter un épisode de 45 minutes. Letaux moyen de frames traitées parseconde est situé quelque part entre1 85 et 225 frames par secondes. Dessystèmes équipés de processeurs pluspuissants, genre Intel i5/i7, devraient

traiter plus rapidement. Bien sûr, lavitesse de traitement dépend aussi duniveau de protection de chaque DVD.Certains DVD (de durée similaire)prennent un peu plus de temps.

Ce n'est pas difficile de ripper etencoder des programmes de télévisionsur DVD – si toutefois vous pensez àsélectionner chaque titre, à renommerle fichier de destination et à mettrechaque titre en file d'attente… avantd'appuyer sur le bouton de début detraitement. Nous apprécions Handbrakeparce qu'il réalise des fichiers debonne qualité avec le paramétragestandard. AcidRip est un autre pro-gramme qui vaut le coup d'être men-tionné ici (il est disponible dans lesdépôts Ubuntu) ; il a des fonction-nalités similaires pour traiter les DVDmulti-épisodes.

Handbrake : http://handbrake.fr/

AcidRip :http://sourceforge.net/projects/acidrip/

Charles est l'auteur d'Instant XBMC, unpetit livre sur l'installation et la confi-guration de XBMCbuntu, une distribu-tion *buntu + XBMC. Il est le gestion-naire d'un projet non lucratifde réutilisationd'ordinateurs. Quand il ne fabrique pasdes PC, il supprime les logiciels malveillants,en encourageant les gens à utiliser Linuxet en accueillant des « heures Ubuntu »près de chez lui. Son blog est à :http://www.charlesmccolm.com.

Page 36: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 36 sommaire ^

LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Alan Ward

CCoomm ppii lleerr uu nn nn ooyyaa uu -- PPaa rrttiiee 11

I l y a longtemps, très loin d'ici, lacompilation du noyau d'un système

GNU/Linux était ce qu'on appelle unrite de passage. Vous ne pouviez pasvous qualifier vous-même de passionnéde Linux tant que vous n'aviez labo-rieusement obtenu un ensemble debouts différents qui formaient un sys-tème en état de marche – le noyau, lecompilateur C, peut-être aussi un sys-tème de fenêtrage X1 1 et plusieursprogrammes utilisateurs – venant dedifférents sites du Net. Ces diversfragments ne fonctionnaient ensembleque rarement du premier coup, aussivous aviez besoin de passer par leprocessus de compilation : c'est-à-direla transformation du code source dechaque programme (en langage C) enun « fichier binaire » exécutable – etle programme le plus gros et le pluscompliqué était le noyau lui-même.

Je dois dire aussi que, au bonvieux temps, la plupart sinon tous lesutilisateurs de Linux étaient des infor-maticiens, professionnels ou amateurs.

Puis il y a eu plusieurs étapes versla réalisation d'un système GNU/Linuxd'un accès plus facile pour l'utilisateurmoyen. Le premier fut la distribution,

qui collectait tous ces paquets logi-ciels, les compilait d'une façon cohé-rente et les servait joliment regroupésdans une image sur CD avec un pro-gramme d'installation qui rendait leprocessus plus automatisé. Slackwareet RedHat furent parmi les premièresdistributions à arriver devant le grandpublic, bien qu'ensuite de nombreuxautres se soient présentés.

Un second pas important, qui donnaun avantage au monde GNU/Linux parrapport aux autres systèmes – selonmoi, s'entend – est le gestionnaire depaquets. Être capable d'installer despaquets logiciels écrits par différentsauteurs ou projets, tous accessiblesdirectement du même dépôt commun,rend sans conteste la gestion deslogiciels système plus facile pour l'ad-ministrateur – lorsqu'il s'agit d'unemachine isolée, bien entendu, maisencore plus quand un parc de plu-sieurs centaines de machines doit êtreparamétré de façon uniforme.

Enfin, une troisième étape fut fran-chie avec la distribution Ubuntu, quandelle a changé les règles du jeu et s'estfocalisée plus étroitement sur ce quiest appelé dans le jargon Apple « l'ex-

périence utilisateur » : rendre le réglagede la machine non seulement possible,mais aussi facile et même agréablepour les non-techniciens. Je ne veuxpas dire que les autres distributionsn'ont pas fait des progrès dans lemême sens, mais Ubuntu a poussé leprocessus un pas plus loin, avec uneinstallation fluide dont la compréhen-sion ne nécessite pas un Bac+5 ensciences, et avec une large palette delangues disponibles immédiatementpendant le processus d'installationmême. Pouvoir installer un systèmedont tous les messages et les boîtesde dialogue s'affichent dans votrepropre langue est d'une importancequi ne doit pas être sous-estimée.Bien que la majorité des techniciensinformatiques de par le monde soientcapables de comprendre des informa-tions techniques données en anglais,ce n'est pas forcément le cas desgens ordinaires qui doivent faire facenon seulement à une barrière tech-nique, mais aussi à une langue qu'ilsne comprennent pas toujours parfai-tement.

Au point où nous en sommes denos jours, toute distribution GNU/Li-nux offre au moins un noyau Linux, ou

un noyau principal par défaut, com-plété de différents noyaux optionnelspour ceux qui en ont besoin. De nom-breuses années se sont écoulées depuisque la plupart d'entre nous avionsréellement besoin de compiler unnoyau en rageant, juste pour que lesystème fonctionne. Aussi la questionpeut se poser : Y a-t-il réellement unebonne raison pour que l'utilisateurd'une distribution moderne ait besoinde le faire ?

C'est à cette question que je vaisessayer de répondre dans la premièrepartie de cette série. Nous allons don-ner un aperçu de ce qu'est un noyau,de ce qu'il fait et des raisons pourlesquelles il peut être nécessaire de lechanger dans certains cas. Dans unsecond épisode, nous verrons ce quenous devons obtenir pour être enmesure de compiler un noyau et jeterun premier coup d’œil au code sourcelui-même. Ensuite, nous configureronset compilerons le noyau, puis nousverrons comment le résultat peut êtreinstallé et utilisé dans notre système.Nous serons alors en mesure de fairequelques ajustements simples au noyau,parmi lesquels les différentes optionsdu processeur (par ex. PAE) seront

Page 37: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 37 sommaire ^

LABO LINUXétudiées. Ceci nous amènera à fairequelques changements simples dansle code source existant et en voir lerésultat. Enfin, nous créerons un peude code personnalisé, sous la formed'un module du noyau.

QU'EST-CE QUE LENOYAU LINUX ?

Un de premiers diagrammes quenos étudiants en système d'exploitation[OS] verront est l'« oignon » représen-tant les différentes couches de l'OS.Dans cette version de l'« oignon » –très très simplifiée – nous voyons lenoyau au centre du diagramme. Au-tour de lui, nous trouvons une couchede bibliothèques (libraries) et d'utili-taires système. Enfin, la troisièmecouche, la plus extérieure, est consti-tuée de programmes utilisateurs.

Il est important de comprendre lebut de chaque couche : le noyau lui-même est un morceau de logiciel detrès bas niveau ; autrement dit, c'estlui qui assure la liaison directe avec lematériel et gère les fonctionnalitésles plus basiques de l'OS. Parmilesquelles :

1 . LA GESTION DES TRAITEMENTS

ET LEUR ACCÈS AU CPU

Dans un environnement multi-trai-tements, les ordinateurs disposentd'un ou de plusieurs processeurs. Con-trairement à la croyance populaire,chaque cœur du CPU ne peut réaliseren fait que des tâches simples et, deplus, il ne peut exécuter qu'une tâcheunique pendant un intervalle de temps.A contrario, nous souhaitons réaliserplusieurs tâches en parallèle au même

moment. Par exemple, nous pourrionsécouter de la musique avec Exailependant que nous consultons un nu-méro en PDF de notre revue favoriteFull Circle avec Evince et qu'une ins-tance de Hexchat tourne en arrière-plan. Ce qui implique qu'un élémentde notre système soit disponible poursegmenter chaque programme en coursen petits tronçons. Chaque tronçonest alors exécuté à son tour dans leCPU pendant une courte période detemps, après quoi il s'endort pendantque d'autres tronçons ont accès auprocesseur. Ensuite, le traitement estune nouvelle fois réveillé et le tron-çon suivant est exécuté, et ainsi desuite. Le même composant qui gèrecela vérifiera que chaque traitementait accès à un temps de CPU raison-nable, que les traitements « zombies »soient terminés, etc. Ce composant

de gestion des traitements – ou « or-donnanceur » [Ndt : « scheduler » enanglais] – fait partie du noyau.

2. GÉRER LA MÉMOIRE

Une fois encore, dans un environ-nement multi-traitements, chaque trai-tement, d'une certaine manière, de-mandera l'usage d'une certaine quan-tité de mémoire vive (RAM = ramdomaccess memory). Si nous laissons lestraitements gérer la mémoire eux-mêmes, nous pouvons nous attendreà une compétition soutenue entre eux :qui va avoir accès à la dernière pagede mémoire disponible ? Aussi, nousavons besoin d'un système de gestioncentralisé de la mémoire, auquel cha-que traitement individuel s'adressepour accéder à la mémoire vive. C'estaussi une fonction du noyau, qui véri-fie en outre que chaque traitementn'accède qu'à la mémoire qui lui a étéattribuée. S'il accède à une page demémoire attribuée à un autre traite-ment, quelque chose ne va pas defaçon évidente et le noyau devra immé-diatement terminer le traitement fautif.

3. GÉRER LES ACCÈS AUX

DISPOSITIFS D'ENTRÉE/SORTIE

D'une façon assez voisine qu'avecle CPU et la mémoire, les dispositifs

Page 38: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 38 sommaire ^

LABO LINUXmatériels doivent être partagés entreplusieurs traitements. Par exemple,prenons le cas d'un port USB auquelune imprimante a été connectée. Queltraitement va gérer cela ? C'est le noyauqui doit reconnaître quel type depilote est nécessaire pour ce modèled'imprimante, qui doit l'activer et quidoit lui garantir un accès exclusif auport USB tant que l'imprimante resteconnectée.

Tout ceci peut devenir relative-ment compliqué puisque, au fur et àmesure, les ordinateurs modernes incor-porent de nouveaux types de maté-riels. Ainsi, affirmer que le noyau d'unsystème d'exploitation est la partiedu logiciel d'ordinateur la plus grosseet la plus compliquée que l'utilisateurmoyen pourra rencontrer, est tout àfait logique.

D'autre part, avoir un noyau quifonctionne parfaitement bien est unenécessité pour tout dispositif infor-matique. Sinon, les conflits entre lesdifférents programmes travaillant enparallèle ne pourraient être résolus,le matériel cesserait d'être disponiblepour les programmes, il ne serait pluspossible d'accéder aux disques durseux-mêmes…

Pour revenir au diagramme de l'« oi-gnon », chaque couche successive peut

demander les services des couchessituées plus à l'intérieur. Les biblio-thèques du système et les programmessont respectivement formés de biblio-thèques qui contiennent des routinestrès utilisées d'une part, et de simplesprogrammes nécessaires à tout sys-tème d'exploitation d'autre part. Pourillustrer le premier cas, la bibliothèqueglibc [Ndt : « lib » pour « library », au-trement dit bibliothèque] est requisedans chacun (ou presque) des sys-tèmes GNU/Linux. Elle contient beau-coup de routines très utilisées tellesqu'écrire une chaîne de caractères surun écran, accéder à un fichier, ouécrire sur un port réseau. L'utilitairemkfs.ext4, qui formate une partitionen ext4, est, lui, un exemple de pro-gramme système. Ces bibliothèqueset ces programmes auront besoin àun moment donné d'accéder aux res-sources physiques du système, que cesoit de la mémoire ou un dispositifmatériel. À ce moment-là, ils vont sol-liciter ce service auprès de la coucheintérieure du noyau, utilisant ce quiest nommé un « appel système ».

Cette demande peut réussir ou pas,selon que la ressource soit disponibleau noyau ou non à ce moment-là. Cer-taines règles de sécurité peuvent aussiêtre en place, pour restreindre l'accèsaux ressources en fonction du typede programme et selon l'identité de

l'utilisateur pour lequel il est exécuté.Dans tous les cas, le programme de-mandeur ne peut pas accéder à laressource sans vérifier si le noyau lui aaccordé l'accès, bien qu'on ait vu desprogrammes le faire. Le fait de « nepas tenir l'accès pour acquis » est unedes différences entre des program-mes bien écrits et d'autres moins bienconstruits.

Beaucoup de bibliothèques et deprogrammes système seront néces-saires sur tous les ordinateurs utilisantune version donnée du système d’ex-ploitation.

En poursuivant la découverte dudiagramme vers l’extérieur, nous trou-vons les programmes utilisateur. Ilspeuvent varier d’une installation àl’autre, en fonction de l’utilisation spé-cifique du système. Ils auront aussibesoin des services des couches plusintérieures, à la fois du noyau et aussides « libraries » (bibliothèques) système.Par exemple, un navigateur internetdevra demander de la mémoire libreau noyau quand il démarre, pour stoc-ker les pages internet auxquelles ilaccède. Mais si l’utilisateur doit accé-der à une page Web par l’intermé-diaire d’un protocole sécurisé HTTPS,

Page 39: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 39 sommaire ^

LABO LINUXle navigateur demandera aussi lesservices de la library openssl et de sesroutines pour établir un canal sécuriséavec le serveur – pour encoder etdécoder les données.

Ceci explique les nombreuses dé-pendances qui apparaissent quand unnouveau logiciel est installé : les déve-loppeurs du navigateur internet aurontintroduit une dépendance vers lepaquet openssl, pour être sûrs queopenssl est installé, avec le bon nu-méro de version, quand le navigateurinternet établira une connexion HTTPS.

Certains lecteurs auront peut-êtreremarqué que les puristes – dont jesuis – ont tendance à faire référenceau système d’exploitation comme lesystème « GNU/Linux » au lieu de l’abré-viation « Linux ». C’est la terminologieutilisée par la Free Software Foun-dation [Fondation pour le Logiciel Libre]et le projet Debian, parmi d’autres.Cela reconnaît le fait que, dans lesystème d’exploitation, le noyau estdéveloppé par un seul projet, initiépar Linus Torvalds lui-même, et hé-bergé à www.kernel.org. Ce noyauest en fait la seule partie du systèmequi peut être appelée « Linux ».

D’un autre côté, une partie deséléments les plus importants du sys-tème d’exploitation ont été déve-

loppés en collaboration avec le projetGNU (www.gnu.org), qui est sponso-risé maintenant par la Free SoftwareFoundation (FSF). Cela comprend lecompilateur de langage C, gcc. Le pro-jet GNU a aussi son propre noyau, leGNU Hurd, qui est très différent dunoyau Linux et, sur certains aspects,plus avancé. Aussi, en combinant lesdifférents noyaux et en conservant lereste du logiciel du système d’exploi-tation, nous pouvons obtenir notrebien connu GNU/Linux, mais aussi lenoyau GNU/FreeBSD avec le noyauFreeBSD ou le GNU/Hurd qui com-bine le logiciel système GNU avec lenoyau Hurd, lui aussi GNU.

Ce qui n'aide pas à simplifier lasituation est que, depuis pas mal detemps, le noyau Linux est publié sous

la même licence GNU General PublicLicense (GPL) [Licence publique géné-rale - Wikipedia] que le logiciel duprojet GNU. Alors contentons-nousde nous rappeler que le noyau et lelogiciel conjoint de GNU/Linux sontpubliés par des équipes différentes etrestons-en là. Il va sans dire que beau-coup de programmes utilisateur ontété développés dans des projets ulté-rieurs, sans rattachement au projetLinux ni au GNU. Leurs logiciels peu-vent être publiés sous licence GPL oud’autres licences telles que la licenceApache, la licence BSD, ou d’autres –même des licences commerciales.

POURQUOI COMPILERSON PROPRE NOYAU ?

Maintenant que nous savons cequ’est un noyau, étudions un peupourquoi il pourrait être intéressantpour l'utilisateur d’un système mo-derne de compiler son propre noyau.

Il y a plusieurs raisons à cela. Lepremier point, c’est que tous les pro-cesseurs ne sont pas égaux. Si vousrestez dans la ligne de produits Intel,on peut à première vue distinguer 2familles différentes de CPU. La pre-mière est basée sur le modèle 80386(ou « i386 ») commercialisé en 1 985.C’était un processeur 32-bit, ce qui

veut dire que les calculs pouvaientêtre effectués avec des opérandes de32 bits de long. Cela signifie aussi queles adresses mémoire étaient sur 32bits ; ainsi, chaque traitement pouvait« adresser » (utiliser) jusqu’à 232 adressesmémoire. Ceci correspond à un es-pace mémoire de 4 gigaoctets, ce quisemblait extrêmement grand pourl’époque.

Au fil des années, des dérivés suc-cessifs du i386 (les i486, Pentium, Pen-tium Pro, Pentium II et III, Pentium IV,et enfin Atom) ont incorporé de plusen plus de fonctionnalités. Cepen-dant ces processeurs d’« architectureIntel 32 bits » ou famille IA32 per-pétuaient la compatibilité ascendantede leur jeu d’instructions. Ce qui veutdire, par exemple, que le i486, parcomparaison au i386, ajoutait une fonc-tionnalité nouvelle ce qui ajoutait denouvelles instructions. Cependant ilcomprenait parfaitement toutes lesinstructions du i386 ; ainsi un pro-gramme compilé pour le i386 utilisaitjuste le jeu i386 et tournait sur lesdeux processeurs, juste un tout petitpeu plus rapidement sur le i486.

La compatibilité ascendante a étéaussi maintenue par AMD quand il adéveloppé l’architecture 64-bit qui estmaintenant utilisée dans les ordina-teurs individuels 64-bit. Ces proces-seurs comprennent la propre ligne

Page 40: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 40 sommaire ^

LABO LINUXdes processeurs AMD, mais aussi lagamme Intel Core Duo, Core i3, i5 eti7. Ils peuvent fonctionner sur 32 bits,comme un processeur 32-bit – ce quiexplique pourquoi, par exemple, Win-dows XP 32-bit pouvait être utiliséencore récemment sur les machinesmodernes. Cependant, pour profiterde l’avantage du jeu d’instructions sur64 bits, nous avons besoin de com-piler expressément les programmeset le noyau pour cette architecture. Ilsseront alors capables d’exécuter descalculs avec des opérandes de 64 bitsde long et utiliser des adresses mé-moires plus étendues dans un espacemémoire plus vaste.

Les distributions Gnu/Linux con-tiennent des noyaux qui sont com-pilés pour un certain modèle de pro-cesseur. De nos jours, la plupart desnoyaux 32-bits sont compilés avec lejeu d’instructions « i686 » du modèlede CPU Pentium Pro.

A l’heure où j’écris, les deux pa-quets de noyaux disponibles pourUbuntu 14.04 sont : http://archive.ubun-tu.com/ubuntu/pool/main/l/linux/md-modules-3.1 3.0-31 -generic-di_3.1 3.0-31 .55_i386.udeb pour le jeu d’instruc-tion du IA32 i686 – même si l’indica-tion « i386 » a été maintenue dans ladénomination du paquet ;http://archive.ubuntu.com/ubuntu/po

ol/main/l/linux/md-modules-3.1 3.0-31 -generic-di_3.1 3.0-31 .55_amd64.udebpour le jeu d’instructions du amd64(connu aussi comme x86-64).

Cela signifie deux choses :••un noyau i686 ne fonctionnera pasdu tout, ou fera planter la machine,sur des modèles anciens, parce qu’uni386, i486 ou Pentium ne comprendrapas certaines instructions utilisées ;••un noyau i686 fonctionnera sur lesmodèles récents, mais il ne sera pasoptimisé car certaines instructions ré-centes disponibles sur un processeurAtom (commercialisé en 2008) ne serontpas utilisées par le noyau.

Un exemple en est le fameux jeud’instructions de l’« extension des adres-ses physiques » [PAE = Physical AdressExtension]. Cette extension au jeud’instructions original IA32 permettaitaux processeurs de se connecter etd’utiliser des tailles d’adresse mémoireplus grandes qu’avec le jeu limité des32-bits du i386.

Proposé à l’origine dans la géné-ration Pentium Pro des processeursIntel, PAE devint un standard dansbeaucoup de PC Pentium-III, dans tousles Pentium-IV et dans la série Core.Ceci devrait concerner de très nom-breux ordinateurs personnels qui ontété vendus au cours des dix dernières

années. Aussi, la plupart des gensn’ont pas besoin de se demander sileur distribution favorite (Ubuntu)active PAE par défaut dans son noyaudepuis la version 1 2.1 0 et ainsi rendobligatoire l’activation du PAE sur leprocesseur. Ubuntu 1 4.04 ne fonction-nera plus sur des processeurs où il estabsent, alors que d’autres distributions(plus anciennes) pourraient tourner.

Même si nous excluons les utilisa-teurs de très vieux matériels, une cer-taine partie des portables qui sontencore d’usage courant souffre decette absence du PAE. Les portablesconstruits sur les processeurs IntelPentium M (« M » pour « Mobile »)présentent plusieurs avantages surdes processeurs plus récents PentiumIV, M ou série Core. Cette classe deprocesseurs est basée sur le PentiumIII, qui est connue pour son archi-tecture interne moins complexe que

celle du Pentium IV plus récent. Enpratique, elle calcule plus vite pourune même vitesse d’horloge, elle estaussi plus économe en énergie et pré-sente une meilleure gestion de la bat-terie du portable.

On comprend mieux pourquoi cer-tains propriétaires de PC, comme leseeePC originaux ou certains des pre-miers portables 1 7“, essaient de lesgarder en état de marche – en parti-culier parce que, avec des distribu-tions légères comme Lubuntu ouXubuntu, ils sont toujours bien tailléspour la navigation internet ou lestâches bureautiques.

Plusieurs solutions peuvent êtretrouvées sur le Web, notamment cellesdécrites dans « Enabling PAE » [ActiverPAE] (https://help.ubuntu.com/com-munity/EnablingPAE) ou « Lubuntu-fake-PAE » [fausse PAE dans Lubuntu]

Page 41: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 41 sommaire ^

LABO LINUX(https://help.ubuntu.com[/community/Lubuntu-fake-PAE) sur le serveur dela documentation de la communauté.Cependant, on résout simplement leproblème une fois pour toutes en com-pilant le noyau avec PAE désactivé.

On pourrait dire la même chosedes processeurs plus anciens. Le projetDebian supportait le noyau i386 jus-qu’à récemment, alors que la nou-velle référence est le jeu d’instructionsi486 (voir http://www.debian.org/re-leases/sarge/i386/release-notes/ch-upgrading.en.html). Il est compréhen-sible que les développeurs concen-trent leurs efforts sur les nouvellesarchitectures qui sont utilisées en plusgrand nombre actuellement, même sicela signifie que le support des mo-dèles plus anciens va disparaître len-tement mais sûrement. Aussi, dans cecas, l’usage de distributions récentessur de vieux ordinateurs impliqueraune compilation plus fréquente devotre propre noyau.

Quant aux machines récentes, il ya aussi des arguments en faveur de lacompilation de votre propre noyau.Le noyau standard i686 fonctionneratrès bien sur du matériel récent, maisne sera pas capable d’utiliser les dé-veloppements récents de l’architec-ture. C’est le point de vue de la dis-tribution Gentoo, qui permet à l’utili-

sateur de compiler chaque paquet lo-giciel installé (http://wiki.gentoo.org/wi-ki/FAQ), aboutissant à une installa-tion plus efficace et plus légère.

Même si nous n’avons pas besoind’un nouveau noyau complet, dans cer-tains cas, quand l’utilisateur veut uti-liser un matériel assez nouveau, il de-vient nécessaire de compiler au moinsle pilote concerné. Les contrôleursgraphiques et les dispositifs de com-munication sans fil sont parmi les can-didats potentiels. Le nouveau piloteest une partie modulaire du noyau quise branche au noyau existant pour luidonner les capacités de gérer le ma-tériel.

Et au final, peut-être la meilleureraison de compiler un noyau est sim-plement parce qu’on peut le faire.Peu d’utilisateurs des systèmes d’exploi-tation dominants peuvent dire qu’ilsont compilé une partie importante deleur système, mais nous, on peut ledire. Pendant toute la série, nousallons aussi apprendre beaucoup surle fonctionnement réel de notre ordi-nateur et de ses logiciels.

LE MATÉRIELNÉCESSAIRE

Dans les tout prochains épisodes,nous allons parcourir les étapes pour

obtenir d’abord le code source et en-suite compiler et installer un noyau.J’utiliserai une nouvelle installationde Ubuntu 1 4.04 sur un portable Corei5 pour réaliser des opérations à titred'exemples. Le lecteur est encouragéà commencer en faisant de même.Cependant, les mises en garde habi-tuelles s’imposent : l’installation d’unnouveau noyau est une opération ma-jeure pour votre système. Bien queles choses se passent bien en général,il y a toujours un risque de casserquelque chose et de devoir réinstallercomplètement le système. Donc, c’estun processus que vous ne devez enaucun cas faire sur une machine deproduction.

D’autre part, la compilation dunoyau va consommer une grosse puis-sance CPU. Bien que ce soit toujourspossible sur un système faible con-sommation (genre petit portable), vousy gagnerez en utilisant le CPU d’ungros portable ou d’un PC de bureau.Un Intel Core Duo, Core i3 ou équi-valent est probablement le proces-seur le plus lent recommandable pourcette activité. Vous devez aussi savoirque le code source lui-même et lesfichiers du noyau occuperont jusqu’à20 Go d’espace disque (principale-ment dans le répertoire /usr) ; pré-parez-vous en conséquence.

Quelle que soit la voie que vouschoisissez, veuillez vous assurer quevos données sont sauvegardées avantde commencer.

Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

Page 42: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 42 sommaire ^

MMOONN HH II SSTTOOII RREEÉcrit par Jacob Simon Areickal MMiigg rraa ttiioonn dd eeppuu iiss WWiinn dd oowwss XXPP

J 'utilisais Windows XP sur un por-table Dell dont la configuration

était la suivante :

Vitesse CPU : 1 600 Mhz.RAM : 51 2 Mo.CPU : Pentium III.

Il y a quelques mois, l'ordinateur aété infecté par des virus et l'utiliserétait de plus en plus difficile. La seuleoption était de tout reformater et deréinstaller Windows XP (orphelin depuispeu). En fait, il y avait deux possibi-lités : la première étant une réinstalla-tion de Windows XP et la deuxième,plus audacieuse, l'essai d'une distrib.Linux. Puisque je ne connaissais stricte-ment rien au sujet, j'avais une appré-hension à l'idée d'installer Linux. J'aidonc décidé de ne pas prendre derisques et j'ai commencé avec le liveCD d'une distrib. appelé OpenSuse 12.2.Le résultat était très décourageantcar l'ordinateur était très lent et l'inter-face graphique semblait très primitive.

Avec le sentiment que tout étaitperdu, j'ai essayé une autre distrib.appelée Knoxpix qui était tout aussilente. Ensuite, j'ai migré vers Ubuntu1 2.xx qui s'est également avéré trop

lent sur mon portable. Après avoirparcouru le Net, j'ai eu vent deLubuntu 1 4.04 et je l'ai lancé à partird'une clé USB à côté de Windows XP.

Lubuntu s'est avérée être la dis-trib. idéale pour mon vieux portable.Maintenant, j'ai complètement sup-primé Windows XP et le portable fonc-tionne uniquement sous Lubuntu.Après l'installation, il y eut quelquesproblèmes :

••Faire fonctionner le WiFi, que j'aifinalement résolu avec l'aide du Fo-rum Ubuntu.

••Installer une imprimante HP, résoluavec l'installation du service d'impres-sion HP.

Après quelque temps et en pre-nant mon temps, j'ai installé CairoDock et d'autres logiciels que j'avaisl'habitude d'utiliser sous Windows. Jetrouve que mon portable est stable etvraiment rapide en dépit de la confi-guration de base du matériel. Tous leslogiciels disponibles sous Windowssont aussi disponibles dans la Logi-thèque Lubuntu, y compris Arduino,Codeblocks, Python, etc… Toutes les

applis dans la Logithèque Lubuntu sontbien – j'avais du mal à décider lesquelsinstaller. Toutes les applis fonction-naient parfaitement sur mon vieuxportable.

L'utilisation de la RAM et du CPUest maintenant basse (la RAM est des-cendue à 29 %). Je trouve en fait queLubuntu est plus interactif et plus at-trayant que Windows XP.

Un dernier avertissement cepen-dant : installer et faire fonctionner ladistrib. sur votre machine peut êtredifficile et, dans certains cas, trèsfrustrant. Mais il suffit de persévérer,de parcourir le Web, de prendreconnaissance des expériences d'autrespersonnes et, enfin, de régler minu-tieusement la distrib. pour qu'elle ré-ponde à vos exigences. Vos efforts serévéleront payants.

Page 43: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 43 sommaire ^

CCOOUU RRRRII EERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettrespeuvent être modifiées par manque de place.

ENCORE DU ROBOLINUX

E u égard à notre expérience avecle logiciel Robolinux Stealth VM,

nous étions consternés par la critiqueincendiaire de Robolinux et John Mar-tinson dans le FCM n° 86. La possibi-lité mentionnée dans le numéro 85 denous libérer enfin de Windows après yêtre restés pendant des années, sim-plement pour avoir Quicken, Dream-weaver et SketchUp, nous a rendustrès heureux. Nous avons donc télé-chargé le logiciel, fait un petit don etfait le changement.

Actuellement, nous sommes sousLinux Mint. Si nous avons besoin d'uti-liser Quicken, Dreamweaver ou Sketch-Up, nous les exécutons sur la machinevirtuelle avec Windows 7 qui tournesous Linux. Les applications Linux etWindows ont accès aux mêmes fichiersde données et nous pouvons copierquelque chose sélectionnée dans leWindows virtuel et le coller dansquelque chose que nous exécutonssous Linux, ou vice versa. À moins depouvoir remplacer les applis Windowspar des substituts Open Source avecles capacités nécessaires, cela répondamplement à nos besoins. Le Windows

virtuel a l'apparence de, et nous pro-cure les mêmes sensations que l'ori-ginal, accepte des mises à jour, secharge rapidement et exécute sansfaute toutes les applications que nousavons accumulées pendantdes années.

Le faire fonctionner n'était pas aussifacile que nous l'espérions. L'installa-tion complète de Windows, avec toutesles applications installées, passe pardeux transformations pendant le pro-cessus. Elle est d'abord copiée dansun fichier VHDX (disque dur virtuelHyper-V) et le notre faisait 1 1 5 Go.Ensuite, le fichier VHDX est convertien fichier VDI (image de disque vir-tuel) qui peut être installé dansl'application VM VirtualBox d'Oracletournant sous Linux. Il y a un packd'extensions à installer dans Virtual-Box (pour qu'il puisse gérer l'USB2 etcertains autres trucs) et il y a unensemble de Guest Additions qui doi-vent être installées une fois que leWindows virtuel tourne dans Virtual-Box (pour permettre de partager lerépertoire /Documents de Linux com-me disque sous Windows).

Nous avons rencontré de sérieuxproblèmes avec la conversion vers le

fichier VDI (l'installeur ne voulait pasaccepter notre mot de passe sudo) etavec l'installation des Guest Additions(le Windows virtuel ne les trouvait pas).Tout au long d'une série de nom-breux mails, l'équipe support de Ro-bolinux nous a guidé avec beaucoupde patience jusqu'au bout du proces-sus. Malgré le fait que notre installationspécifique avait des problèmes qu'ilsn'avaient jamais rencontrés pendantplus d'un millier d'installations réussies,ils ne se sont jamais dérobés derrièredes accusations du produit d'une autreorganisation, comme des équipes sup-port aiment souvent le faire. Chaquefois que nous avons rendu compte dece qui se passait chez nous, une ré-ponse très utile nous est revenue etles réponses étaient des idées neuveset bien ciblées sur ce qu'il fallait faire.C'était la meilleure assistance logi-cielle que nous ayons jamais eue.

Pour être honnête vis-à-vis l'auteurde la lettre dans le FCM N° 86, nousn'avons pas essayé la distribution Ro-bolinux de Linux, et ne pouvons ainsipas partager quoi que ce soit, bon oumauvais, à ce sujet. Et nous ne fai-sions pas tourner une machine àdouble amorçage ; nous travaillions

Rejoignez-nous sur :

facebook.com/fullcirclemagazine

twitter.com/#!/fullcirclemag

linkedin.com/company/full-circle-magazine

ubuntuforums.org/forumdisplay.php?f=270

goo.gl/FRTMl

LE FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir lemagazine.

Lisez Écrire pour le FCM dans cenuméro pour suivre nos lignesdirectrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

Page 44: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 44 sommaire ^

COURRIERSavec un PC sous Windows et unenouvelle machine sous Linux.

Jim et Celeste Parsons

INTERFACE GRAPHIQUE

D'ENCFSI

J e viens de lire le FCM n° 87 etvoudrais faire un commentaire sur

l'article au sujet de la sécurité. Ilexiste une interface graphique pourENCFS, qui le rend plus convivial. Ilsuffit d'installer Cryptkeeper, qui setrouve dans les dépôts Kubuntu.Vous pouvez voir comment il fonc-tionne sur YouTube :http://www.youtube.com/watch?v=GlIfTBKK6EI

Marc Bohets

LES MALHEURS D'UBUNTU

D eux choses dans le FCM n° 87m'ont interpellé. D'abord, l'article

sur l'installation d'Ubuntu sur devieux ordinateurs. Il a parlé du DellDimension 31 00 et c'est sur cela mêmeque je tape ceci ! J'ai acheté cettemachine il y a presque 1 0 ans ; elleétait sous Windows XP et utilise unPentium 4, un disque dur de 1 60 Go,51 2 Mo de RAM. Ayant découvert

Ubuntu (la 8.1 0 IIRC), je n'ai jamaisregretté ma migration, mais j'ai re-marqué qu'en devenant plus grand,Ubuntu est aussi devenu plus lent, dumoins sur ma machine. Je fais les misesà niveau sans faute et j'ai remarquéque chaque nouvelle version est unpeu plus lente que la précédente.Avec la 1 4.04, cela s'est tellementdétérioré que j'ai effacé le disque (aprèsavoir fait une sauvegarde complète) etessayé Lubuntu. Bien qu'il soit nette-ment plus rapide, je n'arrivais pas àaccepter son apparence (vaniteux, jesais !) ; j'ai donc remis Ubuntu et visavec.

Je dois ajouter que j'ai augmentéla RAM à 2 Go, le maximum pris encharge par la carte mère, et j'ai aussiremplacé le disque dur par un disquede 2 To à 7200 rpm. Avec bonheur,j'épargne pour l'achat d'un ordinateurtout neuf et haut de gamme et j'espèrel'avoir en septembre. J'attends avecimpatience de voir Ubuntu fonctionnersur un core i7 avec 1 6 Go de RAM etun disque de 2 To !

Mais aussi, je compatis avec JanMussche qui dit que tant de distrib.diverses affaiblissent Linux et que lesdéveloppeurs devraient se mettre en-semble pour créer une meilleur distrib.Malheureusement, c'est le prix de laliberté ! Être libre nous permet de

modifier des choses, pour le meilleurou pour le pire. Je suis tout à faitd'accord avec ses commentaires ausujet de la ligne de commande. J'évitela ligne de commande autant quepossible. Et puis j'aime assez l'idéed'avoir un système d'exploitation quetrès peu de gens ont plutôt qu'un OSutilisé par tout le monde. Cela vousdonne l'impression d'être spécial !

Chris Burmajster

D ans son article au sujet de Linuxqui va conquérir le monde des

ordinateurs, Jan a tout à fait raison.Ce ne serait pas obligatoire pour tousles gens de toutes les différentes dis-trib. de se mettre d'accord ; ce seraitsuffisant si certains d'entre eux semettaient ensemble et suivaient lasuggestion de Jan. Ce serait révolu-tionnaire, comme une bouffée d'airfrais dans la communauté de l'infor-matique. Beaucoup de gens ne saventmême pas ce qu'est un systèmed'exploitation. Si vous leur demandezquel OS ils utilisent, ils diront tout etn'importe quoi. Ils veulent tout sim-plement quelque chose qui puisse fairece qu'ils font avec leur ordinateur. Ilsveulent qu'il fonctionne tout simple-ment. Je sais que, pour que les chosesfonctionnent « tout simplement », il y

a plein de paramètres en jeu, mais jecrois que ce serait faisable. Je ne suisqu'un utilisateur moi-même ; j'ai com-mencé avec Windows 3.0 et Lotus1 23, et j'ai été infecté par le virus desmacros 1 23 quand j'étais au bord dela cinquantaine – au début des an-nées 1 990. Après avoir utilisé XPpendant un certain temps, j'ai com-mencé à puiser dans l'ensemble desdistrib. Linux en 2007. J'ai acheté unedistrib. Linux (dont je n'arrive pas àme souvenir du nom), mais ce n'étaitni bien ni stable. Depuis, j'ai utilisé pasmal de distrib. différentes et suisresté avec deux qui fonctionnent tou-jours pour moi, tout simplement. D'au-cuns pourraient dire que ce sontCanonical et Red Hat qui ont fait cela,mais, bien évidemment, pas pour lecommun des mortels.

Harold

Page 45: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 45 sommaire ^

Page 46: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 46 sommaire ^

QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Quel type de serveur – surlequel je puisse faire tourner de

la vidéo en flux continu et des fichiersaudio –me suggérez-vous ?

R (Merci à rubylasersur les forumsUbuntu.) Je vous suggère Plex

Media Server. Il est facile à installer etil a des clients Windows, Ubuntu etiOS pour l'écoute en flux continu(même à distance, si vous redirigez leport 32400.) [Ndt : voir https://fr.wiki-pedia.org/wiki/Redirection_de_port ]

Q Comment supprimer le son dudrum-beat lors du login dans

Ubuntu 1 4.04 ?

R (Merci à Cliff Simonds sur lesforums Ubuntu.) J'utilise Ubuntu

Tweaks : allez dans l'onglet des ré-glages > STARTUP ; paramètres de con-nexion > descendez jusqu'à « Jouer unson à la connexion » oui-non.

Q Comment scanner des docu-ments dans un PDF consultable ?

R Merci à freewarelover sur les fo-rums Ubuntu.) Installez gscan2pdf.

Il comporte une fonction de recon-

naissance de caractères (OCR = Opti-cal Character Recognition).

Q Je viens d'installer Ubuntu commelecteur multimédia distant. Com-

ment puis-je le contrôler depuis unPC sous Windows 7 ?

R (Merci à HeroHog sur les forumsUbuntu.) Utilisez X1 1 VNC sous

Ubuntu et TightVNC sous Windows.

Q Je pense m'équiper d'un por-table. Comment trouver ceux qui

fonctionnent bien avec Ubuntu ?

R Sur les forums Ubuntu, il y a deuxfils de messages qui peuvent aider

et vous pouvez les trouver depuisGoogle. L'un est la « Liste de compa-tibilité pour portables » (laptop com-patibility list) et l'autre est la « listed'incompatibilité de portables ». Jene crois pas beaucoup à cette dernière ;certains pensent que le microphone nemarche pas quand il est juste coupé…

Si vous êtes prêt à payer un peuplus cher, on peut trouver des por-tables avec Ubuntu pré-installé. Mapréférence est d'utiliser unetbootin

pour installer la dernière versiond'Ubuntu sur un lecteur flash et derebooter à partir de ce lecteur chez lerevendeur. Regardez si ça semble fonc-tionner, la webcam (installez Cheese),la connexion sans fil, etc. (Si vousvoyez des réseaux sans fil, il n'y a pasbesoin de se connecter à l'un d'eux.)

Q J'utilise Ubuntu 1 3.1 0 et…

R Avant de résoudre votre pro-blème, il est nécessaire de mettre

à jour votre système avec une versiond'Ubuntu qui est actuellement sup-portée. A l'heure actuelle (août 201 4),cela signifie Ubuntu 1 2.04 ou 1 4.04.

Q Pour compiler mon premierprogramme, j'ai saisi « gcc -o test

main.c ». Mais quand je lance le pro-gramme dans un terminal, je ne voisrien se passer.

R (Merci à trent.josephsen sur lesforums Ubuntu.) Test est une com-

mande shell. Pour lancer votre pro-gramme compilé, utilisez la commande :

./test

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SUR ASKUBUNTU

* Ubuntu sur les portables à bassesperformanceshttp://goo.gl/GlixGy

* Pourquoi ce mot de passe n'est pasassez bon ?http://goo.gl/gDez1 N

* Pourquoi aptitude insiste-t-il autantpour installer des paquets ?http://goo.gl/H2OPgq

* Comment savoir si la boîte dedialogue d'authentification est vraieou fausse ?http://goo.gl/IgWK0q

* Regarder Netflix sous Ubuntu 1 4.04http://goo.gl/GqCp9K

* Y a-t-il des logiciels espions pourUbuntu ?http://goo.gl/u0kJis

* Quelle version de Python est surmon PC ?http://goo.gl/A5LEQt

Page 47: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 47 sommaire ^

Q&R* Je ne peux pas me connecter àSkypehttp://goo.gl/6CiEOG

* Comment mettre à jour LibreOfficede la 4.2 à la 4.3 sous Ubuntu 1 4.04.1LTS ?http://goo.gl/eUGfXv

TRUCS ET ASTUCES

Serveur : pris à mon proprepiège

P lusieurs fois, une personne a poséune question sur Ubuntu Server

et j'ai répondu « utilisez l'interface gra-phique, avec laquelle tous les outilshabituels sont disponibles. EssayezXubuntu, Lubuntu, Mint, Mint avecMate, etc. ». Puis ça m'est arrivé : j'aieu besoin de convertir un vieux PC enserveur de fichiers pour un usage par-ticulier, avec la meilleure performancepossible.

J'ai regardé les possibilités. Win-dows 8.1 est bien comme serveur defichiers particuliers, mais il ne pourrapeut-être pas délivrer « la meilleureperformance possible ». FreeNAS a uneexcellente réputation, mais c'est ungoinfre de mémoire. Bien sûr, UbuntuServer…, sans interface graphique.

Mon point de départ était un PCCore Duo, mais sans disque dur. J'aiajouté une baie de disques échan-geables à chaud de façon à pouvoirremplacer le disque partagé quand ilest plein et j'ai commencé avec undisque de 2 To comme espace defichiers partagés. Le PC est si vieuxqu'il ne peut pas démarrer sur le portUSB ; j'ai donc ajouté un petit disquedur pour y mettre l'OS.

L'installation d'Ubuntu Server n'estpas très compliquée, mais il y a quel-ques petits trucs. J'ai trouvé que jeme simplifiais la vie en étant connectéà Internet pendant l'installation ; ainsi,le système installé conclurait à la dis-ponibilité d'une connexion internet.Pendant l'installation, on vous demandequelles sont les applications que vousvoulez installer. En tout premier, jevoulais installer le serveur de fichiersSamba. Si j'ai aussi sélectionné Open-SSHServer, c'était pour pouvoir contrô-ler le serveur depuis un autre PC, dèsle tout premier démarrage.

Je voulais faire tourner le serveur« sans tête », sans moniteur et sansclavier, mais le Bios Dell se plaignait :« erreur clavier, appuyer sur F1 pourcontinuer » et il ne démarrait pas. D'ac-cord, j'ai dû laisser le clavier connecté.

Pour gérer l'ordinateur depuis Linux,

j'ai installé PuTTY depuis le dépôt surmon PC de bureau habituel. Pour lecontrôler depuis Windows, je suis allésur putty.org et j'ai installé le pro-gramme client. Un petit point, maisqui a son importance : j'ai indiqué ànotre routeur que quand l'adresse macdu serveur apparaîtrait, il faudrait luiattribuer l'adresse IP 1 92.1 68.0.70pour que le serveur de fichiers ait uneadresse IP statique sur notre réseau.Putty est bien plus facile à utiliserquand il est connecté à une adresse IPstatique.

Et, maintenant, je suis en ligne decommande et je dois maîtriser quel-ques points spécifiques.

La première question est commentmonter automatiquement le deuxièmedisque, qui n'est pas celui à partirduquel j'ai démarré. Pour aider :http://www.ghacks.net/2009/09/1 0/add-a-second-drive-to-your-ubuntu-server

Cependant, le premier commen-taire suggérait d'utiliser UUID, ce quim'a demandé un peu plus de re-cherche. La commande clé : sudo blkid

Ensuite, je devais comprendre com-ment paramétrer un dossier partagédepuis la ligne de commande. Pouraider :

https://help.ubuntu.com/1 0.04/serverguide/samba-fileserver.html

Même ainsi, ça a demandé quelquesessais pour obtenir un dossier par-tagé sur le second disque, le rendremontable et pouvoir y écrire depuis lePC clientWindows. La commande clé :

sudo chown nobody.nogroupfoldername

Ainsi donc, il y a trois difficultéstechniques à maîtriser et elles sonttoutes bien documentées en ligne.Parce que je comprenais déjà la ter-minologie, ça a été plus facile queprévu.

Gord eut une longue carrière dans l'in-dustrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptable de1 5 personnes dans le centre-ville deToronto.

Page 48: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 48 sommaire ^

SSééccuurrii ttééÉcrit par Michael Boelen

Si vous avez des questions relatives à la sécurité sur Ubuntu, envoyez-les enanglais à : [email protected], et Michael y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

L e jeudi 1 3 mars 201 4, j'ai eu uneexpérience effrayante. J'utilisais

mon ordinateur à distance, avec team-viewer, et j'ai ouvert un lien dans unepublicité vers le site Web www.op-tionrepublic.nl

Le site s'ouvrait très lentement.J'utilisais Chromium et il y avait unmessage dans le coin en bas à gauchedisant qu'il attendait un autre siteWeb. J'étais au boulot et je n'avaisdonc pas le temps d'attendre ; j'aicontinué à travailler, en laissant lafenêtre de Chromium ouverte et enminimisant la fenêtre de teamviewer,ce qui voulait dire qu'il m'était im-possible de voir ce qui se passait à lamaison. Après un certain temps, j'aidécidé de voir si la page s'était char-gée et j'ai restauré la fenêtre deteamviewer. Ce que j'ai vu m'a faittrès, très peur. La souris bougeait,ouvrait le menu, démarrait le terminal.

Une commande wget… fut copiéeet exécutée et le fichier résultant…,linux.tar.gz, fut décompressé. Lorsquenano fut lancé pour l'édition d'un quel-conque fichier de système, j'ai bougéenfin. Je ne voulais pas attendre voirsi l'intrus a pu également contourner

le mot de passe du système et j'aitout simplement arrêté l'ordinateur.

Je ne pense pas que l'intrus a pupirater mon ordinateur grâce à team-viewer.

Je pense que le site que j'avaisouvert était un site de maliciels, quitéléchargeait et ouvrait un programmedu genre de teamviewer afin de pren-dre le contrôle de mon ordinateur. Sije ne l'avais pas vu en action, il auraitpu lancer un cheval de Troie en espé-rant récupérer mon mot de passe etpouvoir installer quelque chose auniveau du système. J'ai changé le motde passe de teamviewer, ainsi queplusieurs autres, au moyen de monportable qui n'était pas infecté, puisj'ai réinstallé Ubuntu à partir de zérosur l'ordinateur à la maison.

Cette expérience est la preuveque nous ne devons pas supposerque Linux est entièrement sûr à l'utili-sation et ne peut pas être infecté. Aumoyen d'un mauvais site Web, toutessortes de logiciels peuvent être chargéstemporairement et utilisés pour infec-ter votre ordinateur.

En conclusion, donc, le meilleurconseil est : s'il faut trop de tempspour charger un site Web, fermez lafenêtre, car quelque chose de mau-vais arrive.

Michael Boelen : Des maliciels surdes sites Web sont sans aucun douteune menace commune. Le risque dese faire infecter comme ceci peut êtreréduit en évitant des sites Web dou-teux. Une autre bonne façon de faireest de garder à tout prix votre navi-gateur à jour. Tôt ou tard, chaquedéfaut dans le navigateur sera utiliséde manière abusive, directement viale site Web que vous parcourez ou viaun site tiers (c'est-à-dire les publi-cités). Dans ce cas précis, il se peutque Theo ait raison et la lenteur dusite Web puisse être expliquée par ducode malicieux qui paralyse le navi-gateur momentanément. En général,c'est la cause, car le code essaie deplacer « de mauvaises données » dansdifférents emplacements mémoire, enespérant charger quelque chose d'utileet de malicieux. En revanche, le siteWeb pourrait être lent tout simple-ment parce que le serveur est occupé,ou il y beaucoup trop de clients ou ilattend que des ressources se libèrent.

Le conseil que je donnerais auxlecteurs est d'utiliser un navigateur àjour. Utilisez des extensions commeNoScript pour empêcher un javascriptquelconque ou similaire de s'exécuter(à moins que vous lui fassiez confiance).En outre, vous devez scanner votresystème régulièrement avec des outilscomme ClamAV, Lynis, Rootkit Hunter,ou tout anti-maliciel dans le commerce.

Michael Boelen est l'auteur et chef duprojet de Lynis. Son entreprise CISOfyfournit des conseils de sécurité pour lesparticuliers et les entreprises en parta-geant les logiciels Open Source, le sou-tien et les connaissances. Il aime le sport,la lecture, et profiter de la vie avec desamis.

Page 49: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 49 sommaire ^

JJ EEUU XX UU BBUU NN TTUUÉcrit par Oscar Rivera

Q ui ose dire qu'il n'y a pas de spec-tateurs des jeux vidéo ? Cette

année, pendant que la Coupe duMonde 201 4 au Brésil s'achevait etque l'Allemagne était couronnée vain-queur, le championnat des jeux vidéosle plus grand commençait tout juste.Cet événement s’appelait The Inter-national 201 4 et c'est un événementannuel qui attire des joueurs et desspectateurs venant du monde entier.Au total, les prix de cette année dé-passaient les 1 0 millions de dollars !Oui, vous avez bien lu, il y avait plus de1 0 000 000 $ en prix ; l'équipe s'étantclassée première remportait un peuplus de 5 millions de dollars. Ayantbattu le record de la plus grossecagnotte dans l'histoire d'eSports en201 4, The International est sans con-teste le plus grand événement eSportde nos jours. Qu'est-ce que The Inter-national et pour quelles raisons est-cesi important ? C'est ce que nous dé-couvrirons.

The International est un champion-nat annuel eSport de jeux vidéoorganisé par Valve (la société derrièreSteam) au cours duquel des équipesde cinq joueurs s'affrontent en jouantau jeu Dota 2 et les équipes jusqu'à la

quatorzième place reçoivent un prix.Le quatrième tournoi, The Interna-tional 201 4, a eu lieu quatre ans aprèsle début de la compétition. L'aug-mentation de sa popularité se voit nonseulement dans l'argent croissant dela cagnotte, mais aussi dans le nom-bre de spectateurs, de plus en plusgrand. Cette année, les demi-finaleset la finale ont même été retrans-mises sur ESPN3, ce qui démontreque c'est un événement rentablepour les chaînes de télévision, bienque la plupart des spectateurs lesuivent en ligne en flux continu.

The International 201 4 était or-ganisé par Valve Corporation, la sociétéresponsable du populaire moteur dejeux vidéo Steam. Cette année, TheInternational a eu lieu du 8 au 21 juil-let au KeyArena Center à Seattle,Washington. 1 1 équipes venant de par-tout furent invitées à participer direc-tement au tournoi cette année, enplus des 41 équipes qui ont dû jouerles qualifications. Comme dans d'autresgrands événements sportifs (notam-ment la Coupe du Monde de la FIFA),les équipes qui jouent les qualifica-

tions sont divisées en quatre groupes.Les quatre groupes sont l'Europe,l'Amérique (du nord, centrale et dusud), la Chine et l'Asie du Sud-Est. Legagnant de chaque groupe est invitéà participer à la phase deux avec les1 1 équipes invitées, alors que les qua-tre finalistes doivent se battre au coursde la phase une pour que l'équipegagnante puisse avancer à la phasedeux. Ainsi, au total, 1 6 équipes par-ticipent au véritable tournoi.

Selon Valve, plus de 20 millions despectateurs regardaient l'événementen flux continu. D'après CBSNews,l'événement accaparait plus de traficInternet que Facebook. Il était pos-sible de regarder le flux vidéo à partirdu site Web Dota 2 The International,de l'intérieur du jeu Dota 2 et aussi àpartir d'autres sources comme ESPN,twitch.tv et Xbox. Vous pouvez tou-jours regarder n'importe lequel desmatches du tournoi ; mais ce ne serabien entendu pas en direct, puisque letournoi est déjà terminé. Quelle quesoit l'option que vous choisissez pourle regarder, ses qualités sont simi-laires à celles d'autres événementssportifs, mais avec une petite touchede modernité. Par exemple, vous avez

TThh ee II nn tteerrnn aa ttiioonn aa ll 220011 44

Page 50: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 50 sommaire ^

JEUX UBUNTUle choix des commentateurs. De l'in-térieur même du jeu, vous pouvez choi-sir quels commentateurs vous voulezécouter (ils sont disponibles dans di-verses langues). Vous avez égalementle choix de caméra(s) à regarder. Per-sonnellement, j'ai choisi les commen-tateurs et l'angle des caméras qui s'ac-cordaient, car ainsi, les commentairesdécrivaient ce que je regardais.

Valve a réussi à obtenir une partiede l'argent pour les prix en vendant leCompendium, un livre numérique inter-actif pour les fans qui peuvent ainsiparticiper à l'événement, aussi bien

que de financer la cagnotte. Le Com-pendium de base était vendu pour 1 0 $dont 2,50 $ allaient directement à lacagnotte. Les fans qui ont acheté leCompendium recevraient quelques ca-deaux comme divers écrans de char-gement Dota 2, des effets de paysagepour le jeu (brouillard, neige, etc.), desvoix off alternatives et une prime surles points gagnés à Dota 2 pendanttout le tournoi. Si vous avez réussicertains défis tirés du Compendium,vous aurez eu droit à des cadeauxsupplémentaires, tels qu'une plusgrande prime sur vos points, plusd'écrans de chargement, etc. Quel-

ques-uns des défis étaient des acti-vités comme regarder une dizaine dematches de qualification, regarder unedizaine de matches des éliminatoires,etc. Vous pouvez également choisirde donner les gagnants, sélectionnerlequel des personnages de Dota 2serait choisi le plus souvent, le moinssouvent, aurait le plus grand nombrede victimes, tuerait le plus tôt, etc. Il yavait aussi des challenges comme leDaily Hero Challenge (le héros du jour),pour lequel vous recevez 1 0 héros deDota 2 avec lesquels vous pouvezjouer dans votre jeu Dota 2 normal et,si vous gagniez avec tous les dix, vous

seriez récompensé par 1 00 points Com-pendium qui augmenteraient vos ca-deauxCompendium.

L'équipe gagnante est Newbee, deChine – qui a dû combattre dans leMain Event (l'événement principal) con-tre le finaliste ViCi Gaming, dans cinqgrandes finales décidées en quatrematches. L'idée que le plus grandévénement dans l'histoire d'eSportsest basé sur un jeu vidéo disponibleactuellement pour Ubuntu Linux parle biais du moteur de jeu Steam, estassez réconfortante. C'est certaine-ment le signe d'un grand avenir pourles jeux sous Linux. Tenez-vous aucourant du tournoi The Internationalde l'année prochaine, qui sera sansaucun doute un succès plus éclatantencore que celui de cette année.

Oscar diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail : [email protected]

Page 51: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 51 sommaire ^

MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

M on ordinateur est un portableAsus g73jh que j'utilise princi-

palement pour jouer. Son processeurest un i7 et il a 8 Go de RAM. Je

voulais que mon bureau ait l'appa-rence futuriste parce que je crois quele monde des jeux va s'investir beau-coup dans Linux. J'utilise Ubuntu 1 4.04

avec le bureau Unity et le thèmenumix circle pour un look encore plusfuturiste. J'ai configuré conky pour qu'ilmesure tous les composants vitaux

de mon ordinateur pendant une ses-sion de jeu.

Joe Covell

Page 52: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 52 sommaire ^

MON BUREAU

I l s'agit de kubuntu 1 4.04 et j'utilisedonc le bureau KDE :Animation de démarrage : CodeKde.Thème : Invisible.Décoration des fenêtres : Air-black.Thème du curseur : Pulse-Glass.

Thème du bureau : Invisible.Image du bureau : abstraction_vec-tor_girl_headphones_31 8_3840x2400 .Gadgets : renseignements sur le ma-tériel, la mémoire (swap-RAM), la fré-quence du processeur.

Mon PC est un portable HP g62 :Processeur : AMD Turion 2 P540 (Dual-Core).Processeur graphique : AMD/ATI Ra-deon HD 4250 RS880 (pilote libre).RAM : 4 Go DDR3.

Disque dur : SATA 500 Go.Autres OS : manjaro 0.8.1 0 (arch) etelementary OS Luna (ubuntu).

Daniele

Page 53: Full Circle Magazine #88

full circle magazine n° 88 53 sommaire ^

CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected] et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred,Jim Dyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret à Thorsten Wilms pour le logo du FCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels) , detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests de matériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 89Dernier délai :dimanche 1 4 sept. 201 4Date de parution :vendredi 26 sept. 201 4

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à : [email protected]

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full Circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partageret à noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi que Ubuntu Linux.

Google Play - Vous pouvez maintenant lire le Full Circle sur Google Play/Livres. Recherchez « full circle magazine » ou cliquez sur ce lien :https://play.google.com/store/books/author?id=Ronnie+Tucker

Obtenir le Full Circle en français : http://www.fullcirclemag.fr/?pages/Numéros.

Obtenir le Full Circle en anglais :