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Magazine spécial lurefishing
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Pêcheurs citadins,
si lurespar i s iensVoilà neuf ans maintenant que Fred et
moi, nous traquons le silure en Seine.
Notre unique plaisir est de ferrer de
jolis moustachus entre le va et vient
des bateaux-mouches et des péniches.
Une rencontre surprise
Tout à commencer en 2000. Levée matinale, Paris s’éveille sous un soleil
radieux. La Seine est orange vif et d’un calme pesant, aucune perturba-
tion fluviale, seules les éclosions papillonnent en surface et les sauts de
brèmes se font entendre. Ce jour est à jamais gravé dans ma mémoire.
Je traquais le sandre façon manié avec un leurre sandra blanc, tête
rouge devant une pile de pont. Aux sixièmes lancés, mon leurre descend
à l’aplomb de la pile quand une touche brutale, inattendue, m’arrachant
presque la canne des mains m’oblige à prendre contact avec le fond.
Dans les secondes qui suivent, une magnifique gerbe d’eau résonne en
surface et la canne plie, le moulinet s’enchante et la bobine de tresse
s’emballe. Je vous commente cette émotion au présent et pourtant voilà
quatre année de passer. Depuis d’autres silures ont été capturés, dans
le centre de Paris et en banlieux
Paris : parcours à silure
La Seine regorge d’émotion pêche, surtout au cœur de Paris, très peu de pêcheurs de car-
nassiers osent si aventurer et pourtant le fleuve possède dans son lit, un fort potentiel ha-
lieutique avec un biotope des plus varié, dont depuis plusieurs années notre géant d’eau
douce le silure. Au début de mes sorties, on ne parlait pas de ce géant, quelques passionnés
traquaient notre moustachu, mais rien n’était divulgué, ni les prises, ni les postes. Cela
peut-être par chauvisme, où tous simplement à cause d’une image à bannir de ce poisson
: trop grand donc, destructeur des autres espèces. Tout a été dit ou presque sur cette polé-
mique de l’introduction du silure en France, qui a été et est encore assimilé au poisson-chat
avec toute la mauvaise réputation que cela engendre. Bref, je ne suis guère là pour débattre
à ce sujet, sachez toutefois que les « quand dira t-on » et les rumeurs, s’éloignent de la
vérité. Aujourd’hui, l’explosion du silure en Seine est flagrante, les prises deviennent régu-
lières et quelques soupçons de postes se font connaître : les Invalides, le pont des arts, le
barrage de Suresnes, l’île de la Grande Jatte à Levallois-Perret…sans tous les citer. Pour ma
part, je pêche le silure uniquement aux leurres et du bord. La plupart des pêcheurs ont
adopté la technique du vif en bateau. Une bouée, un vif conséquent : tanche, rotengle, car-
peaux et plus occasionnellement une anguille en guise d’appât. Grâce à cette technique de
la bouée accentuée de l’effet « clonk » de nombreux résultats sont tombés. Seul inconvé-
nient, de mon point de vue, le silure à tendance à engamer profondément le vif et les ha-
meçons triples font de sérieuses plaies ce qui entraîne chez certains vaincus des
hémorragies sévères. Nul doute que le « No Kill » n’est plus d’augure. Une prise fatiguée d’un
combat valeureux, manipulée par une série de photos un temps soi peu longue, le merveil-
leux geste de libérer le trophée devient alors un geste mortel, même pour ce poisson puissant
qui reste un poisson fort fragile.
Dénicher notre adversaire
Après plusieurs années à essayer de trouver des postes autres que par accident, je me suis
volontairement imposé une approche très basique de précision. Le silure affectionne par-
ticulièrement les fosses qui sont avant tout un territoire de vie et de repos. Lors de mes pre-
mières sorties, je passais mes parties de pêches à sonder les profondeurs, en laissant
systématiquement mon leurre lourd prendre contact avec le fond. Je peignais ainsi des sec-
teurs, afin de trouver des cassures et des bas-fonds susceptibles de cacher notre carnassier.
C’est comme cela que j’ai compris le comportement du silure et ainsi, faire la distinction
entre poste de repos et poste de chasse. Le silure comme beaucoup de carnassiers n’hésite
pas à sortir de sa fosse pour aller se poster sur des caches stratégiques comme les piles de
ponts, les embarcadères de bateaux, et autres ouvrages portuaires.
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La pointe de deux bras de seines est également à prospecter car elle se
prolonge généralement d’une cassure, cache régulièrement fréquentée.
Pour rassembler le maximum de chance de leurrer un joli poisson,
il faut canaliser sa pression de pêche par rapport au milieu citadin,
je m’explique : notre ami « glane » n’est pas facile à piéger, c’est un ad-
versaire intelligent qui quelque peu éduqué devient un poisson très mé-
fiant. Cela dit, la bonne approche est celle de l’observation. Outre les
postes incontournables déjà énoncés, sachez repérer les endroits abon-
dants d’activité : groupement de brèmes, va et viens de poissons four-
rages et plus particulièrement fréquentation d’anguilles très présentes
en Seine, le silure ne peut y résister. En période chaude, ne lésinez pas
les remous derrières des obstacles, les écluses et les barrages, l’oxygéna-
tion des eaux dans ces secteurs deviennent des postes bienfaisants vi-
taux et plus naturellement des postes de nourriture pour nos
carnassiers, du à une exceptionnelle concentration piscicole.
Matériel costaud
et leurres de gros calibres
Nul doute que l’on doit prendre notre valeureux silure au sérieux. En ce
qui concerne votre matériel, il doit être sûr et des plus fiable. Une canne
de 2m70 à 3 mètres d’une puissance de 60 à 100 g s’impose. Cette canne
devra être muni d’anneaux SIC renforcés et d’un blank assez long afin
de mieux faire face aux rushs puissants et aux combats qui durent. Le
moulinet sera votre atout pendant les combats, une bobine de tresse de
20 à 30 centièmes sera idéale avec un frein judicieusement réglé et ir-
réprochable. Un dernier conseil, ne négliger jamais votre matériel, le
moindre soupçon sur une tresse, ou sur un anneau est impardonnable
avec le silure. Pour le choix des leurres, cela va de paire, qu’ils soient
plongeants ou de surface, ils seront avant toute chose, recalibrés au ni-
veau des anneaux, des hameçons triples (solides et très piquants) , des
émérillons et des bagues. Tout comme pour le brochet, votre boîtes de
leurres doit être variées, aussi bien dans les couleurs, les formes, avec
un critère essentiel, le poids et la taille. Je possède quatre grandes va-
riétés de leurres dans ma boîte : les métals, avec l’ondulante et la tour-
nante, les souples, les nageurs et plus récemment les poppers.
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Les leurres métals :
pratiquant la pêche du bord, une cuillère ondulante, papillonnante ou
tournante se lancent bien et loin. Je pêche avec des cuillères de 30 à
90 g de type snack « Stop bar », « Flasmer » ou des tournantes fabriquée
sur mesure « Goliath ». C’est deux leurres lourds, je les prolonge volon-
tairement en tandem, habillant le triple d’un octopus ou d’un King.
Le but recherché est d’être le plus attractif dans l’apparence et de
brasser le maximum d’eau par la forme et la trajectoire des cuillères.
Utilisation : Une des techniques la plus prolifique et cela sur toute
l'année, elle permet de peigner large, à longue distance et avec une pré-
cision de prospection dans chaque couches d'eau. Elle multiplie ainsi les
chances de toucher un silure selon l'humeur de sa chasse, ou d'aller
chercher en profondeur des poissons peu mordeurs. Elle permet surtout
de jouer avec l'instinct chasseur du silure et d'adapter une stratégie de
pêche optimale et saisonnière. Au printemps et en été, les eaux réchauf-
fées montrent chez le silure un comportement très actif avec des chasses
régulières en surface. Avec un leurre lourd, je prends un repaire sur la
berge opposée, et j'effectue 10 lancés au même endroit, à chaque lancés,
je laisse volontairement descendre mon leurre afin de pêcher proche du
fond, puis je remonte pour progresser en final juste en-dessous de la
surface. Cette progression de haut en bas et de bas en haut apporte gé-
néralement une touche en surface ou dans 2 ou 3 mètres d'eau. Il faut
impérativement que votre leurre évolue toujours au-dessus du silure. En
période hivernale, les silures deviennent beaucoup moins actifs, se pla-
quent facilement sur le fond, mieux vaut laisser votre leurre à fleur du
fond, voir 1 mètre au-dessus. Mieux vaut également pêcher les fosses de
repos, car la présence de silures en nombre est assurée. Le silure dimi-
nue ses déplacements, dont le peu d'intérêt pour la prospection des
postes de chasses.
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Yo technik !l u r e X X L
Les leurres souples :
bien entendu, les souples sont de tailles : Shads, Twists, Sandras et au-
tres appendices sont d'une grande efficacité. J'ai l'habitude de les ins-
taller sur des hameçons avec têtes africaines pour une notion de solidité
et une nage optimale.
Utilisation : L’action aux leurres souples est un maniement qui se
rapproche de la traque du sandre. Mieux vaut choisir la finesse et la
délicatesse à la rapidité. Un souple ramené trop énergiquement aura
peu de chance d’être attaqué. Les manieurs seront d’excellents pêcheurs
de silures, d’ailleurs à ce sujet, plusieurs silures ont été ferrés en pê-
chant le sandre au mort-manié, comme quoi sandre et silure font sou-
vent bon ménage. Là encore, la température des eaux sera d’une grande
répercussion sur votre mode de prospection, à savoir qu’en eau fraîche,
une action contact avec le fond comme pour le sandre sera porteuse de
touches. Pendant des périodes plus chaudes, la nage de votre leurre
devra se rapprocher de la surface, voir 1 mètre en dessous. Sur certains
postes d’activités et de chasse, un souple bien présenté entre deux eaux
peut s’avérer redoutable.
Les nageurs :
J'utilise essentiellement des nageurs à grande bavette : Shad coulant et
shad suspending. L'atout que je retire de leur utilisation est de pouvoir
progresser dans différents niveaux de profondeur. Les nageurs avec
billes sonores sont à utiliser, le silure est très sensible au-delà des vibra-
tions, aux sons.
Utilisation : Les Shads coulants sont plutôt destinés à cibler des pois-sons en poste, à l'attente d'une proie de passage. Lancé en pleine eau,
le Shad coulant descend lentement vers le fond. Il se met en mouvement
dès le début de la récupération, et redescent au moindre leste. On parle
ainsi d'une action "Stop and Fall". Avec les Shads suspending, la dé-
marche de pêche est beaucoup plus précise dans l'action et la nage du
leurre. On fera évoluer le leurre en "Stop and Go" dans un niveau de pro-
fondeur choisi. Le suspending est plus approprié pour piéger le silure
du à une nage quasi ressemblante avec une proie et l'on peut peigner
toute les couches d'eau sur une fosse d'amont en aval avec efficacité.
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Les leurres de surfaces :
j'attire fortement votre attention sur une action de pêche en surface. Le
silure monte facilement et régulièrement en surface pour piéger ses
proies. L'idée d'utiliser des poppers ou plus occasionnellement des Plugs,
m'est venu en pêchant avec la technique des leurres métals. Huit fois sur
dix, le silure charge juste en-dessous de la surface surtout pendant les
périodes chaudes. Les poppers et les Plugs ne manquent jamais dans
mon arsenal : Magic Pop, Killer Pop et Plugs (16,5 cm - 90 g) distribution
Orion sont mes favoris et toute les gammes gros poppers de type
Wa-hoo, Surface Bull, popper 130 destinés aux pêches exotiques.
Utilisation : Etant un adepte de cette technique pour la pêche du bar,j'ai eu l'idée d'adapter le même sort au silure. Après observation de
chasses impressionnantes en surface, rien de plus intéressant de pros-
pecter avec un popper ou un plug. Mon action de pêche est de type "Stop
and Go" avec une vitesse de nage beaucoup moins énergique que pour
la prospection du bar. Les arrêts sont volontaires, saccadés, assez
fréquents pour laisser au silure l'envie de saisir notre piège. Très souvent
la touche se produit dès la récupération après un arrêt, elle est très bru-
tale et surtout spectaculaire. Dans un fort remous le silure s'empare
du leurre et descend rapidement vers le fond avec un rush puissant.
Le combat qui suit est fidèle aux combats de notre adversaire, plaqué
au fond, la prise cherche le plein d'eau pour vous offrir le plus rude
des combats en eau douce. En ce qui concerne la pêche avec le Plug,
l'évolution de ce leurre s'effectue entre 50 cm et 1 m d'eau sous la
surface. Selon votre vitesse de récupération, vous pouvez varier ce
niveau de nage. Comme avec un popper, sachez abuser des arrêts
instantanés, le Plug remontera doucement vers la surface, c'est à ce
moment précis qui faut-être le plus vigilant.
Partager sa passion
Voilà maintenant presque dix ans que Fred et moi, nous partageons
notre passion ensembles. Nous organisons des journées complètes à tra-
quer le silure en Seine dans le centre de la Capitale et n’hésitons pas
à nous déplacer dans d’autres régions à traquer notre poisson de pré-
dilection. Frédéric a rencontré le silure part hasard dans les mêmes
circonstances que moi, depuis il est devenu accro du silure.
Nous partageons ainsi, à chaque sortie, des émotions inégalables,
uniques même si il y a des bredouilles, nous tirons de nouveaux hori-
zons, de nouveaux postes s’offrent à nous pour de futures sorties fruc-
tueuses. Le silure devient alors le fil conducteur, il devient la source de
nos émotions et le sujet de nos discussions intarissables. De la touche
jusqu’au contact de la mâchoire, aucune gaffe, la prise du poisson à
main nue, l’effort, la maîtrise jusqu’au bout, pendant qu’un de nous
deux bride le silure en surface l’autre essaye tant bien que de mal à se
saisir du poisson. Un décrochement après 40 minutes de combat, la
montée de la bête en surface, voilà des moments inoubliables à échanger
entre pote. Nous insistons et encourageons tous les pêcheurs assoiffés
de passion et ignorants face à ce géant d’eau douce, de s’y frotter et de
découvrir un adversaire hors du commun, d’une rare puissance en
rivière qui procure de fortes sensations. Le silure est un poisson difficile,
qui se mérite et une fois rencontré vous aurez pour lui le plus grand des
respects et nous espérons la sincère dignité de lui rendre sa liberté dans
les meilleures conditions.
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Streetfishing
LUNKERSin PARISJ'avais un rêve, capturer un poisson
exceptionnel face à la Tour-Eiffel ou
devant La cathédrale Notre-Dame de
Paris, c'est faits !
Dans un cadre urbain, dans un bain de
foule, en plein centre de la capitale et
de sa banlieue, la Seine offre de nom-
breux postes à carnassiers.
Beaucoup de sandres, de brochets et de
perches, sans oublier des silures, sont
traqués par les plus passionnés.
Une approche difficile
L'accès à la Seine reste périlleux, malgré des berges aménagées.
En effet, une fois le ferrage effectué, la prise du poisson est pratiquement impossible
en raison de berges trop hautes. De plus en plein centre, un énorme trafic fluvial n'arrange
pas l'affaire du pêcheur ; péniches accostées, va et vient des bateaux-mouches, des eaux
brassées, des fonds remués avec des turbulences en conséquences.
Bref, pêcher du bord où en bateau demande une grande motivation. Cela dit, il y a toujours
une solution surtout quand vous sentez la présence de carnassiers sur un poste difficile
et que la passion prend le dessus sur la difficulté.
Les postes incontournables
Localiser les carnassiers n'est pas toujours évident, Cela dit, il y a des postes primordiaux
à prospecter : rives creusées, piles de ponts, ouvrages portuaires, buttes de sédiments…
La pointe de deux bras de Seine n’est pas non plus à négliger aussi bien en pleine eau
qu’en prolongement d'une cassure. Je suis aussi très attentif au fond et aux berges opposées,
éventuelle présence de graves avec sable et cailloux qui sont toujours des endroits que les
sandres affectionnent. En milieu citadin, les constructions immergées, réalisées par la
main de l'homme, sont aussi particulièrement appréciées des carnassiers qui en font des
postes de chasses voir de repos. Leur présence en ces lieux est quasiment assurée.
Pêche dans les canaux
Je vois très souvent des pêcheurs au posé et au vif sur les bras de Seine, surtout en banlieue
proche, alors qu’au centre de Paris le Canal Saint-Martin, le Canal de l'Ourcq et le Grand
Canal abondent de sandres, de perches et de quelques silures solitaires.
Ces canaux citadins, très faciles d'accès, et aisément pêchables du fait de leur petite largeur
voient les poissons blancs foissonner ;, un garde manger pour les carnassiers en quelque
sorte. Seules, les écluses sont interdis aux public. Quel dommage, surtout l'été quand les
poissons y sont concentrés , juste derrière la jetée d’eau à la recherche d’oxygène. La pêche
aux leurres dans ces canaux assure des prises régulières sous réserve de faire preuve d’une
certaine rigueur dans le choix des leurres selon le poisson recherché.
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L’action de pêche : le powerfishing
Chaque carnassier, possède un instinct naturel de prédateur. Quête de
nourriture, agressivité, protection d’un territoire, voilà plusieurs fac-
teurs élémentaires que le pêcheur doit intégrer dans sa prospection. La
technique et le choix du leurre suivent ainsi selon le carnassier traqué
et le milieu halieutique abordé mais aussi saison, état et température
des eaux, profondeur, encombrement du fond, vie et activité sur un
poste…, toutes ces constatations vous aiguilleront dans vos actions et
vos choix.
À la recherche des sandres
Avec ma jeune expérience en Seine et dans les canaux, j’ai développé
une approche lente, voir très lente face à ce poisson tant convoité qu’est
le sandre. Ce carnassier plein d’imprévus demande de la rigueur, une
grande concentration et une patience indéfectible. Il faut savoir que la
majorité des touches de sandres ont lieu à la descente du leurre, et par-
fois imperceptibles, surtout sur les gros sujets. J’accentue cette phase
par une animation pour la faire durer et sachez qu’en cas d’accrochage
sur le fond, ferrez par sécurité, récemment j’ai remonté un sandre de
6,400 kg alors que je pensais être accroché. Les gestes doivent être sou-
ples et délicats avec une bannière de fil toujours tendue pour un ferrage
vif et efficace. Étant passionné par la technique du manié, je traque le
sandre le plus souvent avec une monture grammée de 8 à 10 g sur la-
quelle je monte un L.S..
Les montures sont de type Dracko armées d’un seul triple avec tresse.
J’utilise également les montures H2O, idéales pour inter changer
les leurres rapidement.
Les Leurres que j’utilise avec le plus de conviction sont les virgules, les
Exudes, les Sandras, les vers, les Shads, les Insolites imitation écrevisse,
lézard, cigare et pour finir les Jigs avec jupes.
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De jolis pikes à traquer
Le brochet est un carnassier très rapide avec des attaques très vives.
Pour sa pêche, j’utilise des leurres plus attractifs, vibrations plus fortes,
des billes sonores, et des couleurs agressives…
À l’inverse du sandre, la patience et l’insistance n’est plus fondamen-
tale. Je pratique une prospection dynamique. Si un bec est en chasse
sur un poste, vous aurez de grandes chances de le ferrer, à condition de
lui présenter le leurre adéquat. Les saisons, la température des eaux, la
qualité des eaux qu’elles soient troubles ou très claires, toutes ces ca-
ractéristiques ne sont pas à négliger.
J’utilise en premier lieu tous les leurres souples, en ce qui me concerne
je les monte sur une monture comme pour la traque du sandre, car j’ap-
précie la finesse et la précision de cette technique.
Il faudra favoriser les leurres métalliques, cuillères ondulantes et tour-
nantes agrémentées d’un teaser (kings, jupes ou octopus). Les poissons
nageurs de tous type à grande bavette plutôt Crankbaits, Rapala… Pour
des milieux peu profonds, j’utilise volontairement des nageurs demi-
plongeants, Jerkbaits, suspending, ect… J’insiste particulièrement sur
les Spinnerbaits qui rencontrent un franc succès sur les brochets.
Et les zébrées alors ?
La perche est un carnassier succeptible et curieux. La plupart des at-
taques surgissent au dernier moment car la perche suit facilement la
trajectoire d’un leurre sur plusieurs mètres avant de l’engamer. Entêtée,
la perche peut suivre à plusieurs reprises par méfiance, il faut alors sa-
voir jouer de sa patience, et changer de leurres, de couleurs et d’action.
Favoriser une action Stop and Go, combinant accélération et arrêt, ou
bien au contraire accentuer la vitesse de recupération pour amplifier la
qualité et l’attrait du leurre.
Pour ce type de pêche, j’utilise tous les leurres souples sans exception,
ainsi que les Buzzbaits et les jig à jupes.
Toute la gamme de souples utilisée pour la traque du Black-Bass : l’exude
(Mr twister), les insolites (leurres plastiques : Buzzbaits, scoubidou,
appendices, vers, tubes, lézard, ect…, les perches en raffolent.pa
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Streetfishing : méga sensation
Un nouvel esprit venu tout droit du Japon, le streetfishing explose dans
les capitales Européennes. À Paris, quelques adeptes de la pêche mo-
derne aux leurres font partis à part entière du paysage urbain. Après le
Street Art, voici le StreetFishing.
La recherche de nos carnassiers en milieu urbain demande comme en
pleine nature, une adaptation et une véritable observation. À Paris, en
Seine ou en canaux, les carnassiers ont développés des habitudes de
chaîne alimentaire et des territoires de chasse et de repos. Les postes
sont le plus souvent des constructions édifiées par l’homme et il ne faut
jamais négliger même dans les lieux très touristiques, où, bien entendu
la tranquilité n’existe plus. Là, vous aurez de forte chance avec de la dé-
termination de ferrer un très gros sandre, le brochet de vos rêves et de
très jolies perches de plus du kilo. Et cela dans un cadre touristique
d’une des villes la plus convoitée du monde.
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