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« Un enfant appartient à la communauté Un enfant appartient à la communauté toute entière toute entière » « « Umwana si uw’umwe Umwana si uw’umwe » » La Famille pour Vaincre le SIDA/ Association Burundaise des Amis de l’Enfance FVS/AMADE Burundi 2 Avenue Rutana n°2 B.P. 1797 Bujumbura- Burundi Tél: 257- 21 46 21 Fax: 257- 21 75 45 [email protected] www.fvs-amade.bi N°3 - octobre 2006 «Umwana si uw’umwe» journal trimestriel de FVS/AMADE Burundi LORSQUE LES MEMBRES, LE PERSONNEL ET LES RE- LAIS COMMUNAUTAIRES DE LA FVS-AMADE BURUN- DI PARTICIPENT À L’EDU- CATION DES ENFANTS OR- PHELINS DU BURUNDI, ILS S’ACQUITTENT DE LEUR DEVOIR CIVIQUE QUI EST NOBLE. MADAME SPÈS NIHANGAZA NOUS FAIT LE POINT. Chers amis, lecteurs de « Umwana si uw’umwe », c’est un plaisir pour moi de rédiger l’éditorial du 3ème numéro de notre journal en cette période de rentrée scolaire. Je souhaite une très bonne an- née scolaire à tous les enfants qui ont repris le chemin de l’éco- le au cours de ce mois de sep- tembre. Félicitations à tous les parents qui ont pu organiser le nécessaire pour que les enfants retournent à l’école malgré les conditions économiques diffici- les pour la plupart des familles burundaises. J’adresse mes en- couragements aux orphelins et autres enfants vulnérables qui ont pu aller à l’école cette année afin qu’ils puissent poursuivre et terminer l’année avec succès, malgré les problèmes qu’ils peu- vent rencontrer dans la vie. En effet, le droit à l’éducation est un droit reconnu pour tous les enfants sans exception. Le Bu- rundi s’est engagé à réaliser ce - Suite en page 3 - Lire en page 7 - Lire en page 5 É DITORIAL DITORIAL SCOLARISER UN ORPHELIN, C’EST LUI DONNER L’ESPOIR D’UN LENDE- MAIN MEILLEUR... FVS Burundi Lire en page 4 Dr Damien Nimpagaritse nous fait le point sur les activités du CNLS dans la région Centre Est. Néanmoins, il souligne que le taux de scolarisation dans la province Gitega est relative- ment bas en compa- raison avec les autres provinces de la région La FVS-AMADE Burundi a procédé au lancement officiel de distri- bution du matériel scolaire à 11 911 OPM de la province de Bururi ce 12 septembre 2006 à l’école primaire de Mpota à Mugamba.

FVS FVS/AMADE Burundi Burundi 2 Avenue Rutana … · N°3 - octobre 2006 ... ont pu aller à l’école cette année ... stage pour ces en-fants. Parmi les 23 certifiés, 17 ont déjà

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«« Un enfant appartient à la communautéUn enfant appartient à la communauté toute entièretoute entière »» «« Umwana si uw’umweUmwana si uw’umwe »»

La Famille pour Vaincre le SIDA/ Association Burundaise des Amis de l’Enfance FVS/AMADE Burundi 2 Avenue Rutana n°2 B.P. 1797 Bujumbura- Burundi Tél: 257- 21 46 21 Fax: 257- 21 75 45 [email protected] www.fvs-amade.bi

N°3 - octobre 2006

«Umwana si uw’umwe» journal trimestriel de FVS/AMADE Burundi

LORSQUE LES MEMBRES, LE PERSONNEL ET LES RE-LAIS COMMUNAUTAIRES DE LA FVS-AMADE BURUN-DI PARTICIPENT À L’EDU-CATION DES ENFANTS OR-PHELINS DU BURUNDI, ILS S’ACQUITTENT DE LEUR DEVOIR CIVIQUE QUI EST NOBLE. MADAME SPÈS NIHANGAZA NOUS FAIT LE POINT.

Chers amis, lecteurs de « Umwana si uw’umwe », c’est un plaisir pour moi de rédiger l’éditorial du 3ème numéro de notre journal en cette période de rentrée scolaire. Je souhaite une très bonne an-née scolaire à tous les enfants qui ont repris le chemin de l’éco-le au cours de ce mois de sep-tembre. Félicitations à tous les parents qui ont pu organiser le nécessaire pour que les enfants retournent à l’école malgré les conditions économiques diffici-les pour la plupart des familles burundaises. J’adresse mes en-couragements aux orphelins et autres enfants vulnérables qui ont pu aller à l’école cette année afin qu’ils puissent poursuivre et terminer l’année avec succès, malgré les problèmes qu’ils peu-vent rencontrer dans la vie. En effet, le droit à l’éducation est un droit reconnu pour tous les enfants sans exception. Le Bu-rundi s’est engagé à réaliser ce

- Suite en page 3 - Lire en page 7 - Lire en page 5

ÉÉDITORIALDITORIAL SCOLARISER UN ORPHELIN, C’EST LUI DONNER L’ESPOIR D’UN LENDE-MAIN MEILLEUR...

FVS Burundi

Lire en page 4 Dr Damien Nimpagaritse nous fait le point sur les activités du CNLS dans la région Centre Est. Néanmoins, il souligne que le taux de scolarisation dans la province Gitega est relative-ment bas en compa-raison avec les autres provinces de la région

La FVS-AMADE Burundi a procédé au lancement officiel de distri-bution du matériel scolaire à 11 911 OPM de la province de Bururi ce 12 septembre 2006 à l’école primaire de Mpota à Mugamba.

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«Umwana si uw’umwe» Journal trimestriel de FVS/AMADE Burundi - 2 -

TTÉÉMOIGNAGESMOIGNAGES

Il avait 13 ans et il cher-chait du travail; et rien que du tra-vail. Mais quel travail? De domesti-que! Il voulait combattre la pauvre-té qui s’était abattue sur sa famille. Il avait abandonné ses études non par négligence ou manque d’aptitu-de, mais par manque du matériel et uniforme scolaires. Il était en 5ème année primaire. Il était en compagnie de Dieudonné, ancien bénéficiaire de FVS-AMADE antenne Gitega, qui l’amenait chez un certain Pierre. Mais son guide préféra qu’on pas-se au centre de passage. Arrivé là, il a rencontré Fébronie Kanyange, employée à ladite antenne qui, à son tour, le présentant à l’Assistant Social, Jean-Claude Twahirwa. Ignace ne pensait pas qu’il pourrait reprendre le chemin de l’école, tant l’idée de gagner sa vie emplissait beaucoup son cœur. Mais de son entretien avec J-Claude, il en sortit la possibilité de regagner l’école. Ainsi la lueur d’espoir luisit sur son visage... C’était en septembre 1999, que Ignace Hatungimana, logé au centre de passage de FVS-AMADE Burundi de Gitega, a repris les le-çons à l’école primaire de Mushas-ha I grâce au matériel scolaire dont il bénéficiait à la FVS-AMADE an-tenne Gitega. Il se débrouillait ma-gnifiquement en témoigne sa réus-site au concours national. Il vient de réussir le test national de la dixième et entre à l’ITAB Karusi. En fait, Dieu écrit droit sur des lignes courbes. Le jeune hom-me, calme et studieux qu’il est, laisse espérer qu’il pourra combat-tre la pauvreté de sa famille d’une autre manière: à travers les études! Actuellement, un seul rêve: vivre dans de bonnes conditions et les études sont l’une des voies de sor-tie sûres. Témoignage recueilli par

Fidèle Nindagiye

Elvis, âgé de 17 ans, bénéfi-ciaire de FVS-AMADE nous fait voyager dans son histoire pleine de mouvements et de risques. Il a à maintes repri-ses interrompu ses études, mais il garde l’espoir d’un lendemain meilleur. Si on ne mourait pas qu’une seule fois, on croirait que cet enfant serait mort à maintes reprises. Cet enfant s’appelle Elvis Habimana. Il a trop enduré, mais il garde le courage et voit que les horizons sont encore ouverts pour lui. Il ne faut jamais désespérer, dit-il. Elvis a vécu le divorce de ses parents à l’âge de 4 ans. Néan-moins, il avait commencé à étu-dier en bas âge. À trois ans il a fréquenté l’école maternelle de Kukicukiro à Kigali au Rwanda. La guerre de 1994 ne lui a pas permis de commencer l’école primaire dans son milieu habi-tuel. Il a dû commencer l’école primaire au refuge à Bukavu, RDC. En 1996-1997, la crise éclata en RDC alors qu’il arrivait en 3ème année primaire, il fuit vers l’Uvira ; la guerre a persis-té, le pauvre interrompit la 2ème fois. Croyant qu’il allait avoir du répit, il se vit obligé de ren-trer au Burundi pendant la nuit jusqu’à Cibitoke, au nord-ouest du Burundi. C’est aussi une pro-vince frontalière de la RDC, mais sa famille se sépara, se dispersa et ce fut le dernier jour qu’il vit ses parents... Elvis retourna seul au Congo où il fut récupéré par un certain Docteur Congolais qui le réinté-gra à l’école en 3ème. Crise sur crise, il abandonna avant d’être accueilli par une dame tenan-

cière d’un petit restaurant en 1998. ce n’est qu’en mars 1998 qu’un certain Ntibata l’a ramené sur Bujumbura Rural, en com-mune Kanyosha, précisément à Ruyaga sur la colline de Saron-go. Là il reprit le chemin de l’é-cole à l’école primaire de Ruya-ga, en 4ème. Monsieur Ntibata lui trouva quelques membres de sa famille à Rugombo en province Cibitoke. Il s’agissait de la famil-le de son oncle paternel. Mais pour y arriver, il fallait passer par la RDC afin de revenir com-me s’il allait au marché, de peur qu’il ne soit surpris par les mili-taires gouvernementaux. Vous comprenez que son voyage n’é-tait pas aussi facile, car il devait suivre le mouvement des com-battants du FNL à travers la fo-rêt de la Kibira, jamais en véhi-cule !… Il allait réintégrer l’école à Rugombo mais l’un de ses oncles habitant Bujumbura Mai-rie, le ramena avec sa petite sœur chez lui, non pour y être intégrés, mais en transit vers FVS-AMADE Burundi. Inutile de mentionner que leur oncle leur avait intimé l’ordre de ne jamais révéler qu’il existe quelqu’un de leur famille. C’est la raison pour laquelle, Elvis et sa sœur ont été admis au centre de passage depuis 1999. De là, il a réintégré l’éco-le en 4ème année primaire, ac-tuellement, il est en 9ème, et voit qu’il a encore des horizons ou-verts pour lui et sa sœur, mal-gré ce qu’il a enduré…

Témoignage recueilli par

Fidèle Nindagiye.

… le voilà en 11ème! Les horizons sont encore ouverts

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La formation professionnelle en art culinaire et service de table pour les jeunes orphelins déscolarisés et chefs de ména-ge s’avère bénéfique pour leur autonomie. 23 jeunes orphelins chefs de ménage qui avaient commencé la formation en art culinaire et service de table à Bururi au mois de mars, viennent de recevoir des certificats ce 25 août 2006 au centre de formation. Les cérémonies étaient rehaus-sées par l’administrateur commu-nal de Bururi, Monsieur Ribakare Paul. Prenant la parole, la Représen-tante Légale de FVS-AMADE Burundi, Madame Spès Nihanga-za, a félicité ces jeunes pour avoir témoigné courage et assi-duité pendant la formation. Elle leur a souhaité courage et bonne chance dans la vie active qu’ils vont bientôt entamer. Elle a aus-si remercié vivement tous les responsables des différents hô-

tels et restaurants pour avoir offert un lieu de stage pour ces en-fants. Parmi les 23 certifiés, 17 ont déjà été embau-chés. Ainsi, 7 ont été retenus au centre de formation même, 1 au Palmol de Rutovu, 1 chez Sawa à Rumon-ge, 2 au Motel au Coin de la Pyramide de Ru-tovu, 1 au Belvedere à Bururi, 1 au Restaurant le Flamboyant à Bu-jumbura, 1 au Palm City Lodge de Nyakabiga à Bu-jumbura, 1 à l’hôtel Amahoro à Bujumbura et 2 à l’hôtel Oasis de Buta à Bururi. Elle a vivement remercié les institutions qui ont donné du travail à ces jeunes. Pour elle, ces établissements ont contribué à alléger leur vulnéra-bilité et ont augmenté le degré de leur auto prise en charge et la prise en charge de leurs petits frères et sœurs.

Elle a par la suite demandé à tous ceux qui disposent des res-taurants ou hôtels d’engager les 6 autres qui restent. Néanmoins, la Représentante Légale de FVS-AMADE Burundi a déploré 4 abandons en cours de route. Certaines des raisons étant les longues distances qu’ils devaient parcourir. C’est pour

droit en ratifiant la convention relative

aux droits de l’enfant, la charte africaine des droits et du bien être de l’enfant et bien d’autres instru-ments tant nationaux qu’internatio-naux garantissant les droits de l’enfant. La convention relative aux droits de l’enfant précise que les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en parti-culier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances. Pour réaliser ses engagements, l’Etat collabore avec les parents et les autres organisations engagées pour la réalisation des droits de l’enfant.

La FVS-AMADE Burundi fait partie de ces organisations. Dans ses efforts pour chercher du matériel scolaire à distribuer aux orphelins et autres enfants vulné-rables, la FVS-AMADE Burundi, contribue à augmenter les chan-ces de ces enfants défavorisés à accéder à leur droit à l’éducation. Il en est de même pour la forma-tion professionnelle des orphelins déscolarisés. Grâce au soutien du CNLS, notre association vient de distribuer du matériel scolaire à 14651 OEV des provinces de Bururi et Bujumbura Mairie. Grâce à la bonne collabo-ration avec l’association Strategic Action’s Network (SAN), elle-même soutenue par le CNLS, 6000 orphelins de père et de mère

de la province de Gitega, encadrés par FVS-AMADE Burundi, vien-nent de recevoir du matériel sco-laire. Que le CNLS et la Banque Mon-diale qui lui apporte son soutien financier reçoivent les remercie-ments de tous les OEV encadrés par FVS-AMADE Burundi. Je profite de l’occasion pour félici-ter nos comités de protection des droits des enfants qui ont accom-pagné tout le processus de distri-bution du matériel scolaire aux OEV depuis l’actualisation des lis-tes des bénéficiaires jusqu’à la distribution proprement dite. Leur comportement a fait la fierté de notre association.

Spès Nihangaza

LES ACTIVITLES ACTIVITÉÉS DE LA FVS/AMADE BURUNDIS DE LA FVS/AMADE BURUNDI

23 lauréats en art culinaire ont reçu les certificats, 17 déjà embauchés

Suite de l’éditorial page 1

Suite de l’article en page 4

Les lauréats font la démonstration avant la remise des certificats le 25-08-2006 à Bururi.

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cela qu’elle a demandé à ce que les habitants du chef lieu de la province Bururi soient en-core plus cléments et héberger ces orphelins qui viennent de loin, pendant la période de for-mation. L’administrateur quant à lui, a remercié la FVS-AMADE pour avoir pris cette initiative d’ouvrir les horizons à ces jeunes or-phelins chefs de ménage. Il a affirmé que l’administration qu’il a représentée, soutient les ac-tions de l’association dans son combat pour le bien être des enfants orphelins de la provin-ce. Il a promis de contribuer dans la recherche d’héberge-ment pendant la durée de la formation.

Fidèle Nindagiye

LES ACTIVITLES ACTIVITÉÉS DE LA FVS/AMADE BURUNDIS DE LA FVS/AMADE BURUNDI

14 651 orphelins ont reçu du matériel scolaire

Suite de l’article page 3 NOUVELLES DES PARTENAIRESNOUVELLES DES PARTENAIRES

Bientôt une antenne de FVS-AMADE à Makamba!

Dans le but de promou-voir le droit à l’éducation pour les enfants défavorisés, la FVS-AMADE Burundi cherche cha-que année les moyens nécessai-res pour fournir du matériel sco-laire aux orphelins scolari-sés. 60463 kits scolaires ont déjà été distribués depuis1992. ainsi, la distribution du ma-tériel scolaire est l’activité dominante de chaque mois d’août et le nombre d’en-fants bénéficiaires est allée grandissant. 17 orphelins en ont bénéfi-cié en 1992, 92 en 1993, 1009 en 1994, 570 en 1995, 1025 en 1996, 1547 en 1997, 2326 en 1998, 3028 en 1999, 3500 en 2000, 3654 en 2001, 4170 en 2002, 4641 en 2003, 5257 en 2004, 14976 en 2005 et 14651 OEV viennent d’en bénéficier cette année 2006.

Le lancement officiel des activi-tés de distribution du matériel aux OEV a eu lieu le 12-09-2006 à l’école primaire de Mpota, en commune Mugamba, province Bururi.

Les cérémonies de lancement ont été rehaussé par la présence de Monsieur Léonidas Ntibino-noye, Conseiller Principal du Gouverneur de la province Buru-

ri, Madame Félicité Ndizigiye, Administrateur de la commune Mugamba, Monsieur Nathan Ni-bitanga, Directeur Provincial de l’Enseignement et Monsieur Sal-vator Ndikumana, Conseiller Technique du CPLS Bururi. 620 orphelins des zones de Muramba, Mwumba, Kibezi et Kivumu sur les 1015 OPM que compte la commune Mugamba étaient au rendez-vous. Grâce au soutien du CNLS, la FVS-AMADE a pu fournir du ma-tériel scolaire à tous les orphe-lins de père et de mère scolari-sés de la province Bururi qui sont au nombre de 11911. Ce qui représente 34.7% des OEV scolarisés de ladite province; qui sont au nombre de 34239 OEV, d’après la dernière identification des OEV par le CNLS, réalisée en 2005.

Spès Nihangaza

La FVS-AMADE Burundi ouvre une antenne provinciale à Makamba grâce à l’appui financier de la Fon-dation Arcanum en Allemagne, à travers le projet « Soins et soutien communautaire aux OEV ». ce projet a pour but d’améliorer l’accès aux soins de santé et promouvoir la prise en charge communautaire des orphelins et autres enfants vulnéra-bles. Pour assurer les soins de san-té aux OEV et PVVS ainsi que la prévention du VIH-SIDA pour les catégories à risque, l’association construira un centre Médico-Social. Sa vocation consiste dans le conseil au dépistage volontaire, l’IEC-SIDA pour les jeunes, la sensi-bilisation des femmes enceintes pour se prévenir contre le VIH-SIDA et les soins à domicile des PVVS. Le système des relais communau-

taires sera mis en place progressi-vement dans toute la province. Et pour préparer l’avenir des OEV de la province et les rendre autono-mes, la FVS-AMADE se propose de fournir du matériel scolaire à plus de 3500 OPM pendant trois ans du pro-jet. Les familles tutrices seront do-tées des AGR pour subvenir à leurs besoins et à ceux des orphelins à leur charge. Les autorités administratives de Makamba, les associations de lutte contre le VIH-SIDA,... sont invi-tés à faire leur la cause des OEV de leur ressort. Merci à la fondation Arca-num, puissent d’autres bailleurs em-boîter le pas pour soutenir les ac-tions en faveur des OEV et PVVS de la province Makamba.

R.Ns.

Devant l’école primaire de Mpota à Mugamba, quelques enfants de ceux qui ont reçu du matériel scolaire lors du lancement officiel de distribution

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Béatrice Muyumpu est l’infirmière à la FVS-AMADE Burundi chargée du suivi des enfants au point de vue médical. Elle nous relate son expérience et surtout sa joie de l’évolution sanitaire des enfants sous ARV. Pendant les vacances, elle ac-cueille ceux de l’intérieur référés par les relais communautaires ou les tuteurs desdits orphelins. Durant ces dernières grandes va-cances, elle a fait soigner 32 en-fants de l’intérieur et ceux de Bu-jumbura, parmi les OEV assistés par l’association. Parmi ceux-là, 9 étaient venus pour contrôle car ils prenaient les ARV depuis un cer-tain temps. Des résultats très encourageants! Cet enfant a commencé les ARV à 47kgs et 199 CD4, en une an-née et demi, il arrive à 55kgs avec 435CD4. Cet autre a pris les ARV quand il avait 30kgs et 64CD4, il a gagné 10kgs avec 192CD4. C’est une bonne évolution, se réjouit Béatrice. « Pour moi et pour l’as-sociation, c’est un encourage-ment. Ça me donne de la force pour continuer. Raison pour la-quelle j’interpelle tout tuteur d’en-fants à santé fragile de les faire soigner, en particulier les séropo-sitifs ».

NIFI

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LE DOSSIERLE DOSSIER

Tous les enfants ont droit à l’éducation Le nombre de CD4 a

augmenté L’Etat reconnaît le droit à l’éducation pour tous les en-fants du pays et veille à l’exer-cice de ce droit sur base d’é-galité des chances. Envoyer un enfant à l’é-cole, disait un penseur, c’est fer-mer les prisons. Ceci laisse en-tendre que l’école constitue un cadre privilégié d’ouverture, de développement et de culture de la vertu. Au fait c’est un milieu qui favorise l’épanouissement de l’enfant comme le dit bien la convention relative aux droits de l’enfant (CDE) en ces termes: « l’éducation doit viser à favori-ser l’épanouissement de la per-sonnalité de l’enfant, le dévelop-pement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de ses po-tentialités. Elle doit préparer l’en-fant à une vie adulte active dans une société libre et encourager en lui le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que de la culture et des valeurs d’autrui. » D’aucuns s’accordent à dire que l’éducation est un droit pour tout enfant, sans exception. C’est pourquoi, les Etats, réunis au sein de l’ONU, ont réalisé que tous les enfants doivent ac-céder à l’éducation. La conven-tion relative aux droits de l’en-fant, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 20 novembre 1989, ratifiée par le Burundi en 1990, est claire là dessus. Il stipule que « les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier, en vue d’assu-rer l’exercice de ce droit progres-

sivement et sur la base de l’éga-lité des chances ». En d’autres termes, « l’enfant a le droit à l’éducation et l’Etat a l’obligation de rendre l’enseignement primaire obliga-toire et gratuit, d’encourager l’or-ganisation de différentes formes d’enseignement secondaire ac-cessible à tout enfant et d’assu-rer à tous l’accès à l’enseigne-ment supérieur, en fonction des capacités de chacun. La discipli-ne scolaire doit respecter les droits et la dignité de l’enfant. pour assurer le respect de ce droit, les Etats ont recours à la coopération internationale » En plus, l’un des objectifs principaux du millénaire préconi-se d’assurer l’éducation primaire pour tous jusqu’en 2015. Donc, lorsque la FVS-AMADE Burundi cherche des bienfaiteurs pour soutenir l’édu-cation des OEV au Burundi, en leur fournissant du matériel sco-laire, l’association apporte sa contribution au Burundi pour que le pays puisse réaliser ses enga-gements envers les enfants et concourt à la réalisation des ob-jectifs du troisième millénaire. Ainsi, tous nos membres, le personnel et tous les relais communautaires qui s’impli-quent, en particulier les mem-bres des comités de protection des droits des orphelins et au-tres enfants vulnérables, s’ac-quittent d’un devoir civique qui est louable.

Spès Nihangaza

Béatrice Muyumpu à l’infirmerie de FVS-

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DES NOUVELLES DES ANTENNESDES NOUVELLES DES ANTENNES

Étant une association à assise communautaire, la FVS-AMADE Burundi, pour parvenir aux en-fants orphelins les plus recu-lés, passe par la communauté pour leur prise en charge. L’association estime que c’est seulement au niveau de la com-munauté que les vulnérables trouvent une solution satisfaisan-te et durable aux questions des orphelins. Mais la communauté elle-même étant pauvre, elle par-vient difficilement à subvenir à ses besoins et aux besoins des en-fants orphelins et autres enfants vul-nérables sous sa r e s p o n s a b i l i t é . C’est pour-quoi, l’association a sensibilisé la com-munauté pour se constituer en grou-pements autour des activités géné-ratrices de revenus afin de suppléer à leurs faibles revenus. Les gens sensibilisés ont commencé à initier des activités adaptées à leurs milieux. Ce qui fait que les gens de la ville de Bujumbura où se trouve l’antenne de Bujumbura, ne se constituent pas en groupements mais reçoi-vent des micro crédits que la FVS-AMADE Burundi avalisent au-près de la Coopérative d’Epargne et de Crédit Mutuel en y déposant un fonds de garantie. Jusqu’à présent 40 famil-les tutrices de 171 OEV ont déjà reçu de micro crédits avec l’appui de la Family Health International (FHI) cette année. Il faut com-prendre par là qu’on essaie de rendre les gens autonomes, leur apprenons à voler de leurs pro-pres ailes et les épargnons de mendier. Ils peuvent alors nourrir les enfants à leur charge, leur

donner du matériel scolaire, les faire soigner, etc. Cette catégorie de bénéficiaires ne reçoit pas de fonds perdus mais doivent rem-bourser. Parallèlement cette année, l’asso-ciation a appuyé 10 groupements de prise en charge des OEV, composés de 224 familles et pre-nant en charge 404 OEV, grâce à l’aide du CNLS, en leur donnant des chèvres, moutons, moulins, vaches et porcs afin que ces der-niers puissent subvenir aux be-soins des orphelins à leur charge

à Bururi. Notons que ce ne sont pas tous les groupements qui ont été ap-puyés. Ceux qui n’ont pas eu cet-te chance, on a promis de les parrainer auprès du PRASAB via COPED. Le fait de passer par la c o m m u n a u t é

suppose la responsabilisation de celle-ci dans la prise de conscien-ce pour la prise en charge des orphelins de son ressort. Et d’ail-leurs, la FVS-AMADE soutient les initiatives communautaires, ce qui laisse imaginer que la solidarité communautaire pour la prise en charge des vulnérables est une réalité. Les orphelins sont appe-lés, à leur tour, à préparer leur avenir que nous plaçons dans l’éducation formelle. Ainsi, avec l’aide de la communauté, les ris-ques de spoliation des orphelins diminuent, les enfants vont à l’é-cole sans se soucier du bétail éventuellement laissé par les pa-rents et ne seront pas en retard pour la saison culturale, car les voisins s’en occupent volontiers.

Fidèle Nindagiye

AGR pour faciliter l’éducation des orphelins Sur la colline Rwezamenyo de la commune Makebuko, trois enfants (deux filles et un garçon) ont eu le malheur de perdre leur mère en bas âge. Leur papa s’est vite remarié et a fait avec sa deuxième épouse deux enfants. La marâtre s’est mise à malmener les enfants de son mari pendant que celui-ci observait avec indifférence la torture infligée à ses rejetons. Entre temps, l’un d’entre eux, à cau-se des chiques, avait abandonné l’école; les autres n’avaient pas du tout mis pied à l’école. En fait ces enfants ont enduré beaucoup de pro-blèmes: chiques, saleté, faim, poux, bref, ils étaient comme abandonnés! Ne pouvant plus digérer ce mal, nos membres des Comités de Protection des Droits des Orphelins et autres enfants vulnérables sont intervenus et se sont d’abord attelés à la pro-preté des enfants: de la coiffure des cheveux jusqu’à l’enlèvement des chiques. Ils se sont ensuite organi-sés pour procurer du savon à ces enfants. Ce n’est pas tout. Ils ont convoqué le père et la marâtre en conseil com-munautaire d’où est sortie une convention qui ramenât et le père et la marâtre à l’humanité. Cette convention impliquait les CPDO, l’administration à la base et les pa-rents. Les parents promirent d’envoyer leurs enfants à l’école cette rentrée scolaire. Les membres des CPDO et l’administration quant à eux se sont assignés la responsabilité de vérifier que toutes les clauses d e l a conv ent i on sont respec-tées. E s p é r o n s que de pa-reils cas ne se produi-ront plus, f é l i c i ta t i on aux CPDO qui ont sauvé ces enfants de la sale-té et de la négligence. L.Nz.

Retournés enfin à l’école...

Les enfants pris en charge par le groupement Remesha Ibibondo de Kanyosha paissent leurs chèvres.

Léonidas Nzojibwami, chef d’an-tenne FVS-AMADE Gitega

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Le dynamisme des intervenants pourra soutenir beaucoup d’OEV

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Umwana si uw’umwe a interviewé l’Expert du CNLS chargé des opéra-tions régionales Centre-Est, Dr Da-mien Nimpagaritse Dr Damien Nimpagaritse, vous êtes l’Expert du CNLS chargé des opérations régionales centre-est, pouvez-vous dresser l’état des lieux concernant les activités du CNLS dans cette région? La région Centre Est est faite de 4 provinces ,à savoir Karu-si,Gitega,Cankuzo et Ruyigi Le CNLS y développe comme dans tout le pays des activités de lutte contre le VIH/SIDA dans tous les axes depuis 2002 Les structures de lutte se sont im-plantées et développées :les comi-tés provinciaux,communaux et lo-caux. Ces structures sont multisec-torielles et très inclusives. Elles sont bâties autour de l’autorité territoriale qui,en général préside la structure à chaque niveau Un réseau communautaire est im-planté sur chaque colline de recen-sement et fait un travail extraordinai-re de sensibilisation et d’information de la population. Des formations de différents interve-nants ont été réalisées dans diffé-rents domaines pour renforcer leurs capacités dans les prestations diver-ses, mais aussi dans la gestion et dans la coordination du programme de lutte contre le sida. Ces activités ont été orientées vers les groupes cibles, à citer les jeunes, les fem-mes,les sinistrés,les corps en unifor-me, les tradipraticiens, accoucheu-ses traditionnelles,les représentants des différents secteurs de la vie na-tionale, entre autres. Des activités de prévention ont été développées spécialement auprès des jeunes par la formation des pairs éducateurs, la promotion des centres de jeunes et d’un réseau de clubs stop sida dans les écoles. Des activités de prise en charge mé-dicale et psycho sociale ont été dé-veloppées à travers les soins médi-caux aux PVVIH. C’est ainsi que des sites de prescription des ARV ont été érigés dans les provinces de Gitega et de Ruyigi et que 1320 per-

sonnes sont actuellement sous anti-rétroviraux dans ces sites. Des activités d’allégement d’impact ont accompagné celles citées plus haut que ce soit l’identification et l’appui aux orphelins et autres en-fants vulnérables mais aussi des activités génératrices de revenus en faveur des groupes vulnérables Tout cela a été rendu possible grâce à une coordination multisectorielle soutenue. Pouvez-vous nous faire savoir le classement de la province de Gi-tega quant à la prévalence? Il est difficile voire impossible de classer les provinces en fonction de la séroprévalence. En effet,la réfé-rence en cette matière est l’enquête nationale de séroprévalence de fin 2002 qui n’a pas pris ses échantil-lons par province mais par tranches d’âges et par strates urbaines, rurale et semi urbaine. Ainsi les chiffres enregistrés dans les centres de dépistage montrent que la ville de Gitega connaît un taux de positivité assez élevé (7,3%,même s’il est tempéré par la population rurale qui consulte dans la ville ) et que les milieux ruraux ont un taux comparable à celui relevé dans l’enquête nationale dans cette strate. Le CNLS a conduit des enquêtes partout dans le pays dans le but d’identifier les OEV et leurs be-soins; combien y en a-t-il dans le pays, et plus particulièrement en province de Gitega? Quel % d’OEV le CNLS pourra soutenir cette année? Effectivement,le SEP/CNLS a ap-puyé ses partenaires de la société civile à effectuer des enquêtes d’i-dentification des orphelins et de leurs besoins à travers tout le pays. Je pense que c’était une étape im-portante qui nous a permis de bien mesurer l’ampleur de la problémati-que des OEV dans le pays et de disposer d’ un outil de planification et de plaidoyer au service des inter-venants en ce domaine L’identification a abouti à un chiffre d’environ 830 000 OEV dont 11,5%

dans la seule province de Gitega. Les OEV représentent donc 13 ,9% de toute la population et près de 20% des moins de 20 ans dans la province . Il est prévu d’appuyer au moins 100000 OEV pour la scolarisation mais ceci dépendra du dynamisme des intervenants en cette matière , qui fourniront d’autres types d’appui à d’autres catégories d’OEV et ce chiffre pourra même être dépassé. Dans quel ordre les OEV de Gite-ga sont scolarisés? Y a-t-il des raisons particulières si on compa-re avec la population de Gitega? Les OEV scolarisés de Gitega repré-sentent 36% de tous les OEV ce qui est relativement bas comparé aux autres provinces comme Karusi, Ruyigi et Cankuzo Mais je pense qu’au moment de l’enquête le taux de scolarisation général était proche de cela. Quel regard portez-vous sur les activités de FVS-AMADE Burundi? FVS AMADE est un partenaire pré-cieux dans son domaine d’experti-se qu’est l’appui aux orphelins. C’est probablement pour cela que FVS a déjà bénéficié des financements du CNLS pour exécuter des projets de nature à alléger l’impact du VIH/SIDA sur la communauté en général et chez les orphelins en particulier. Les activités réalisées par FVS/AMADE dans la défense et la pro-tection des droits et dans l’appui di-vers aux besoins quotidiens des or-phelins est louable et nous ne fe-rions que l’encourager dans ce sens.

Propos recueillis par Fidèle Nindagiye

L’INTERVIEWL’INTERVIEW

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Mariages... Gloriose Nibigira et Vital Niyongabo se sont unis pour la vie 24/6/06; Syl-die Ndayitwayeko et Emelyne Bukeyeneza se sont joint pour la vie ce 22 juillet 2006, nos félicitations notre bénédiction à ces deux jeunes couples... Naissances … Heureuse la famille Vyizigiro Jean-Claude d’avoir accueilli sa 5ème enfant, Bénitha, née le 8-7-2006. La famille Niyungeko Edouard était ra-vie d’avoir en son sein Elsie-Lesley comme sa 4ème et seule fille ce 26-7-2006. La famille Hajayandi André et Audacienne, se réjouit d’avoir ac-cueilli ce 29-7-2006, Elu, son 4ème enfant. Toutes ces trois familles sont de l’antenne Bururi, nos félicitations à tous. Sont aussi heureux Rémy et Dona-

the d’avoir accueilli Sagesse-Divine ce 20-6-06. Félicitations à Victor et Angélique pour la naissance de vo-tre fille aînée Chérissa, ce 17-6-06. Vital et Gloriose, toutes nos félicita- tions pour votre fils aîné Guy-Carmel né ce 01-08-2006.

Impressum Responsable d’édition: Spès Nihangaza

Rédacteur en chef: Fidèle Nindagiye Comité de rédaction: Gordien Iradukunda Jean-Claude Nkezimana Relecture: Luc Tangishaka

Conception: Nicolas Bastard Contacts: Fidèle Nindagiye 95’92’52

ÉVÉNEMENTSÉVÉNEMENTS

LA FVSLA FVS--AMADE BURUNDI EN PHOTOSAMADE BURUNDI EN PHOTOS

Décès La FVS-AMADE Burundi regrette la mort inopinée de son employé de longue date Tharcisse Gahun-gu survenue ce 30 août 06. Re-pose-toi dans le royaume de Dieu...

Les lauréats qui ont réussi avec suc-cès à la formation en art culinaire et service de table reçoivent les certifi-cats le 25 août 2006 à Bururi.-

La FVS-AMADE a organisé une session de res-sourcessement du personnel dans les encein-tes de l’antenne de Bururi en date du 22-25 août 2006. Cette for-mation visait le renforcement des capacités du per-sonnel. À part les points portant sur la vie interne de l’association, le gros du temps était consacrés aux acquis d’une formation suivie par Arcade et Dr Eric axée sur la prise en charge multidisciplinaire du VIH-SIDA. Après avoir passé en revue la matière sur le VIH, sa prise en charge et quelques notions sur les ARV, les participants ont tous exprimé le besoin d’avoir un site

de prescription des ARV au cen-tre médical de FVS-AMADE Bu-rundi de Bururi qui prend en char-ge actuellement 661 personnes vivant avec le virus du SIDA par-mi lesquelles 143 enfants infec-tés. NF.

Quelques employés de FVS-AMADE Burundi (2 de l’antenne Gitega, 6 de Bururi et 5 du siège posent pour une photo lors du ressourcement organisé à leur intention. Cette formation a eu lieu dans les enceintes de l’antenne Bururi

Lyduine en train de donner un cadeau à Elu, au nom de l’équipe de FVS-AMADE qui était allée féliciter Audacienne et sa famille

Quelques enfants du centre de transit de FVS-AMADE antenne Gitega avec leurs enca-dreurs devant le dortoir des filles.