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1 GAZETTE du 1 er TRIMESTRE 2014 Janvier, février, mars Editorial Que 2014 soit une année qui restera dans les mémoires comme une année de paix de santé de bonheur. Ne sombrons pas dans le pessimisme ambiant, la société est celle que nous avons voulue. Alors… Pour l’ARLB, la nouvelle année sera aussi ce que nous en ferons. Les bureaux vont faire le maximum pour qu’elle soit belle, pleine de richesse et de surprises. Il serait souhaitable, qu’une génération nouvelle se lève, et qu’elle apporte du sang nouveau dans les bureaux. C’est impératif pour que l’ARLB soit pérenne. Autrement, le déclin nous guette. Et pour éviter tout ça, recrutons, transformons nos membres en adhérents recruteurs. Cela permettra de retrouver des amis, d’élargir l’horizon et de sortir du pessimisme ambiant car vous êtes témoins, à l’ARLB il y a toujours du soleil. Un mot sur la Gazette. Vous avez tous remarqué qu’elle s’est enrichie d’articles rédigés par les sections, c’est un bon moyen de communication, de liaison qui doit être le reflet de notre vitalité. Bonne année à tous ! Louis CHARBONNIER Président, Louis Charbonnier 06 84 80 90 94 [email protected] Vice-Président, Pierre Baron 06 80 98 52 75 [email protected] Président d’honneur, Michel Rumeau-Maillot [email protected] Secrétaire, Paul-André Gilibert Trésorier, Jean-Robert Richard 06 70 51 92 36 [email protected] Gazette, JC. Christophe 06 33 57 05 89 [email protected]

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Gazette ARLB du 1er trimestre 2014

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GAZETTE du 1 er TRIMESTRE 2014 Janvier, février, mars

Editorial

Que 2014 soit une année qui restera dans les mémoires comme une année de paix de santé de bonheur. Ne sombrons pas dans le pessimisme ambiant, la société est celle que nous avons voulue. Alors… Pour l’ARLB, la nouvelle année sera aussi ce que nous en ferons. Les bureaux vont faire le maximum pour qu’elle soit belle, pleine de richesse et de surprises. Il serait souhaitable, qu’une génération nouvelle se lève, et qu’elle apporte du sang nouveau dans les bureaux. C’est impératif pour que l’ARLB soit pérenne. Autrement, le déclin nous guette. Et pour éviter tout ça, recrutons, transformons nos membres en adhérents recruteurs. Cela permettra de retrouver des amis, d’élargir l’horizon et de sortir du pessimisme ambiant car vous êtes témoins, à l’ARLB il y a toujours du soleil. Un mot sur la Gazette. Vous avez tous remarqué qu’elle s’est enrichie d’articles rédigés par les sections, c’est un bon moyen de communication, de liaison qui doit être le reflet de notre vitalité.

Bonne année à tous !

Louis CHARBONNIER

Président, Louis Charbonnier 06 84 80 90 94 [email protected] Vice-Président, Pierre Baron 06 80 98 52 75 [email protected] Président d’honneur, Michel Rumeau-Maillot [email protected] Secrétaire, Paul-André Gilibert Trésorier, Jean-Robert Richard 06 70 51 92 36 [email protected] Gazette, JC. Christophe 06 33 57 05 89 [email protected]

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ARLBARLBARLBARLB SectionSectionSectionSection de DIJON de DIJON de DIJON de DIJON

Hier la Lyonnaise de Banque … Place du Bareuzai … ….. aujourd’hui le C.I.C. BEAUNE Les Hospices

Michel FAVELIER Président d’honneur

Le Bureau de Dijon Michel FAVELIER Président d’Honneur

Danielle HELIOT Présidente Anne-Marie BILLET - Bruno de GEVIGNEY Jean-Marie MICHEL - Jean-

Pierre MOURON - Alain OLIVAIN Danielle HELIOT

Présidente

DANS LE RETROVISEUR BOURGUIGNON

Mercredi 20 novembre

Visite de la BA102 de Dijon

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Photo de groupe du… service photographique de la B.A. 102 Dijon

Rendez-vous, le mercredi 20 novembre pour un déjeuner gastronomique à

« La Flambée » de Sennecey-les-Dijon. Accueil des participants, installation en salle, apéritif au cours duquel la présidente souhaite la bienvenue à deux nouveaux adhérents présents ce jour sur les quatre nouveaux inscrits. Elle annonce également les dates des manifestations prévues au 1er semestre 2014.

Dès le départ, une convivialité très sympathique s’installe entre tous les participants. Après ce repas de fort bonne facture, le groupe a pris la direction de la BA102 Guynemer (base aérienne de Dijon-Longvic) pour la visite du Musée de l’Air. Après regroupement en véhicules pour pénétrer dans la base (contrôle de sécurité oblige !), la visite du Musée est précédée d’un accueil en salle de conférence pour une présentation documentée avec diaporama de l’activité de l’Armée de l’Air, de ses moyens humains, techniques et opérationnels et de ses missions. Une plaquette est remise à chacun des participants. L’importance de la base pour la ville de Dijon est soulignée. Elle représente environ 3000 emplois. L’avenir de la base est incertain : les avions de combats ayant été transférés sur la base de Luxeuil. Son éventuelle fermeture est évoquée non sans nostalgie. Puis, direction du Musée proprement dit. Accueil par un délégué du patrimoine de la base aérienne qui présente toute l’histoire de la BA102 depuis sa création en 1914 (bientôt un siècle). Son implication importante dans la guerre de 39/45 et ses vicissitudes (bombardements et occupation par l’armée

allemande). La succession des pilotes célèbres, as de l’aviation, qui s’y sont succédés. Présentation des matériels et de leur évolution au cours des ans et des progrès techniques, depuis les premiers avions à hélices, les avions à réactions successifs, jusqu’au mirage 2000. Le clou du musée est la maquette grandeur nature d’un mirage 2000 (avion mythique de l’armée actuelle) maquette réalisée en plexiglas transparent par Dassault Aviation et qui permet de voir les « entrailles » de l’appareil.

Nous aurions souhaité que cette journée fort intéressante se prolonge au-delà de 17 heures.

------------------------------------------------- Dans le programme bourguignon 2014 :

- Jeudi 16 janvier 2014 : Visite du musée relooké de Dijon et Galette des Rois,

- Février : Assemblée Générale, - Mai : Château de Guédelon et

Château de St-Fargeau.

Danielle HELIOT

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Section de Marseille

SORTIE À POINTE ROUGE 17 octobre 2013

Nous vous avions promis de vous raconter nos promenades dans les quartiers de Marseille. Mais Marseille, ville aux mille visages, compte 111 quartiers aussi hétéroclites que ses habitants. Aussi, nous commencerons notre balade par Pointe-Rouge. Pourquoi Pointe Rouge ? Parce que le rendez-vous automnal de l’amicale a pris le chemin de Pointe-Rouge au restaurant le « Yachting Club », quartier du front de mer après les plages du Prado entre la vieille chapelle et la madrague de Montredon et porte des Calanques.

Tout d’abord un peu d’histoire : Nous découvrons que le nom de Pointe-Rouge tient de la présence d’une petite pointe rocheuse constituée d’un « Poudingue » d’un rouge brun assez foncé qui, depuis, a été recouverte de béton lors de la construction du grand port de plaisance achevé en 1972. Il n’y a pas de rochers rouges comme on aurait pu le penser mais une grande plage de sable fin célèbre dans toute la ville. Pour nous rendre à Pointe-Rouge, plusieurs possibilités

. L’avenue du Prado « Les Champs-Elysées de Marseille !! (3km de long sur 45m de large) qui mène au bord de mer (travaux terminés en 1842) ; . La promenade de la Corniche dont les travaux ont commencé en 1855 et terminés

en 1863 entre le Prado et la porte St Victor et arrêtés à la Calanque de la Fausse-Monnaie et du Vallon des Auffes (8000 ouvriers ont travaillé, 10h par jour, pour 2F de salaire)

Les calanques se dessinent au loin. Une route sinueuse, depuis Pointe-Rouge, nous mène au port des Goudes et ses cabanons typiques abrité par des collines arides, puis la route s’arrête à Callelongue.

Bien que ce site soit mondialement connu, nous vous ferons juste part de notre émotion ressentie lors de sa première découverte. Les calanques majestueuses, aux falaises imposantes, tombant à pic dans une mer turquoise qui offre un contraste saisissant avec la garrigue : nous la découvrirons lors de randonnées côtières avec un panorama à vous « couper le souffle » Laissons là notre promenade bucolique et tout en longeant le bord de mer, nous voilà arrivés à notre rendez-vous où nous retrouvons nos amis au restaurant Le Yachting club situé dans le port de Pointe-Rouge.

Nous sommes trente-cinq autour d’un apéritif de bienvenue où chacun prend plaisir aux retrouvailles. Puis, un repas délicieux : foie gras, pavé de bœuf sauce bourguignonne, fromage et mille-feuilles. Le tout, accompagné musicalement par un groupe de quatre chanteurs : chansons d’hier et d’aujourd’hui où chacun a pu parler, chanter, se souvenir et renouer des liens… Ambiance chaleureuse où nous avons aimé nous retrouver.

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Notre prochaine rencontre est prévue le 30 Janvier 2014, pour notre traditionnel gâteau des Rois et le Loto.

Marie-Jo L’HONEN

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Petit retour sur l’article de la section de Marseille dans la Gazette précédente pour témoigner que le MUCEM est une réalisation remarquable et que sa visite est

l’occasion de redécouvrir Marseille, son histoire, ses monuments, sa cuisine… C’est aussi la possibilité

d’élargir son champ de visite sur : les îles du Frioul, les calanques proches, le charmant village de l’Estaque aimée de Cézanne, Braque et autres artistes…

Pour une visite interactive du MUCEM, allez sur internet à : http://www.mucem.org/fr/le-mucem/un-musee-pour-leurope-et-la-mediterranee

BONNES VISITES !

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VULCANIA, LE 18 OCTOBREVULCANIA, LE 18 OCTOBREVULCANIA, LE 18 OCTOBREVULCANIA, LE 18 OCTOBRE C’est dans un décor de carte postale : ciel bleu sans nuage, chaîne des Puys et Puy de Dôme en fond d’écran, que les adhérents de MONTLUCON se sont retrouvés pour visiter le site de VULCANIA .

Vulcania, situé au cœur de la Chaîne des Puys à 15 km de CLERMONT s’étend sur 57ha. Réalisé par le Conseil Général d’Auvergne il a été inauguré en 2002. Son contenu, très varié, est une incitation à mieux connaître la terre. Notre planète recèle d’innombrables trésors et secrets. Que se passe-t-il sous nos pieds, ou au dessus de nos têtes ? D’où viennent cette eau et cet air si précieux sans lesquels nous ne pourrions vivre ?... Avec sa serre volcanique, son cratère vertigineux, et son cône autour duquel s’assemblent les différentes salles, l’architecture évoque le monde des volcans. L’ambiance est à la fois austère et menaçante, superbe et exubérante, à l’image du volcanisme. Le choix des matériaux, en majorité des roches provenant du sous-sol local, participe à cette impression d’harmonie. L’opposition entre le gris-

noir sévère de la roche volcanique et les couleurs chaudes du grés évoque les contrastes de l’Auvergne. Le cône se fond dans le paysage volcanique environnant. A l’intérieur, des plaques en acier inoxydable, colorées par des vapeurs de titane suivant un procédé tenu secret, réfléchissent la lumière du soleil sans éblouir.

A ces questions, parmi d’autres, Vulcania apporte des éléments accessibles à tous et vous convie à vivre

l’Aventure de la Terre, d’une manière ludique et interactive. Cette exploration nous prendra la journée, guidée par notre charmante guide, Ariane en

étant à la fois acteurs et spectateurs. Nous découvrirons les multiformes du volcanisme, écouterons les grondements venus des profondeurs,

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survolerons les planètes, plongerons au cœur de la terre, vivrons un tremblement de terre…

Pour se fondre au mieux dans son milieu naturel, Vulcania se devait d’être souterraine. Nous descendrons donc lentement jusqu’au niveau -2, nous irons dans les entrailles où nous assisterons à des films en 3D dynamique sur écran géant, où nous serons plus que secoués… Nous ne partirons pas sans entendre parler des Vulcanologues, Maurice et Katia KRAFT, sans visiter la serre peuplée de fougères arborescentes, sans caresser une météorite métallique d’une demi-tonne venue de l’espace.

La visite ayant duré toute la journée, nous avons déjeuné sur le site un repas auvergnat très apprécié de notre petit groupe.

Laurine LEPINE

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Section de Nîmes

Voyage en Autriche C'est le 18 septembre dernier qu'un groupe de 16 aventuriers (on a les aventures qu'on peut !) a pris le car, qui à Alès qui à Nîmes, pour partir vers l’Autriche via la Suisse et le Liechtenstein. Après un voyage entrecoupé de pauses appréciées de tous, nous sommes arrivés dans la vallée du Zillertal où l’hôtel chaleureux et sympathique a séduit tout le monde.

Après une bonne nuit de récupération, visite du village étape et emplettes diverses, puis après un schnaps d'accueil, découverte des spécialités culinaires avant de reprendre le bus pour aller à la découverte de villages d'altitude et de magnifiques paysages. Le lendemain, journée très remplie avec visite du musée Swarosky et de la boutique. Magnifique !! Ensuite, départ vers le lac Achensee et repas au

bord du lac…

balade l’après-midi dans le village où les vaches sont parées pour la transhumance, promenade en bateau sur le lac puis retour en train à vapeur à crémaillère avec sensations garanties. Le soir, repas dans une auberge suivi d'un spectacle folklorique au cours duquel Victor nous a fait une démonstration de ses talents. Ce fut une soirée très agréable!!! Le lendemain départ pour Munich et sa fête de la bière où nous assistons au défilé des brasseurs très typique. Nous y dégusterons des aliments dont nous ne connaissons toujours pas le nom... mais, c'était bon et nous faisons de la musculation en soulevant des litres de bière !!!

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Le lendemain, c'est déjà le temps du retour et dans le car on somnole un peu pour récupérer... Nous garderons de ce voyage le souvenir de la maestria du chauffeur pour faire des créneaux impossibles à côté de l’hôtel et plein de bons moments partagés et leurs fous-rires, preuves à l'appui !

Maurice TRIAIRE.

Beaujolais Nouveau

Fidèle à la tradition, notre groupe s'est réuni le jeudi 21 novembre, jour de sortie du Beaujolais Nouveau. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés une quasi quarantaine pour fêter dignement l'événement. Après avoir dégusté la traditionnelle fougasse locale et fait bonne figure devant une pluie de charcuteries, les adeptes de Bacchus (et les autres) ont fait honneur au précieux breuvage... mais avec modération bien

sûr.

La joyeuse troupe se séparera ensuite, à regret, se donnant rendez vous pour le repas de Noël fixé cette année au vendredi 13 décembre . La suite nous dira si la date nous a porté chance. L' Amicale du Groupe de Nîmes profite de cette rubrique pour vous présenter leurs vœux les plus sincères pour la nouvelle année 2014.

Thierry ALLEN

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Section de St Etienne

La Randonnée

Rejointe par l’histoire Au cours de ce printemps 2013, neigeux, pluvieux et froid, deux randonnées ont marqué le corps et l’esprit des marcheurs. Tout d’abord, le mardi 12 mars : l’Aventure du Rail sur le chemin de randonnée qui suit la voie ferrée entre St Marcellin en Forez et Estivareilles (28 Km). L’exploitation de la ligne de chemin de fer Bonson/Sembadel par St Marcellin, St Bonnet le Château et Estivareilles, avait été confiée le 2 août 1886 au PLM pour le compte de l’Etat (le transfert de l’exploitation à la SNCF sera réalisé en 1938 comme la grande majorité du réseau national ). En septembre 1980, eût lieu le dernier service de voyageurs et en 1986 ce fût le démontage de la voie ferrée entre St Marcellin et Estivareilles qui après bien des tractations deviendra un chemin de randonnée. Quant au train touristique du Haut-Forez, il part d’Estivareilles pour aller à Sembadel puis la Chaise-Dieu et peut-être bientôt Ambert. Ce sera un véritable tour de force car il traversera alors trois départements et deux régions. Nous devions réaliser la première partie du parcours : St Marcellin, Luriecq, gare de Valinches-Marols (17,5 Km) avec un véhicule stationné à Luriecq pour aller récupérer les véhicules laissés au point de départ. Dès 8 heures du matin une neige épaisse et lourde se mit à tomber au-dessus de 500 m. Nous dûmes mettre en place le plan B : réduction de la randonnée à 9 Km en partant de la gare de Périgneux. Deux heures et demi plus tard et 20 cm de neige sur le chemin, nous arrivâmes péniblement et blanc de neige à la gare de Valinches-Marols, certains s’étant arrêtés à Luriecq pour aller récupérer les véhicules plus bas. Il nous restait encore 4 Km pour rejoindre l’auberge de Chenereilles, les « Pensées sauvages » où nous attendait un bon repas chaud, heureusement le maire de Chenereilles qui passait par là fit deux aller-retour pour nous conduire au restaurant. Trois heures plus tard et un repas bien arrosé, un soleil radieux avait fait fondre cette neige aussi soudaine qu’audacieuse. Nous avons déploré malgré tout un blessé léger dont on taira le nom, fracture de

l’annulaire en poussant une voiture un peu trop violemment . ______________________________________ Le 19 avril , la seconde randonnée sur ce Haut-Forez Sud qui comprend les cantons de St Bonnet le Château et St Jean-Soleymieux réunis aujourd’hui dans la communauté de communes du Pays de St Bonnet le Château devait nous mener sur l’ancienne voie Bolène autour de St Jean-Soleymieux. La voie Bolène ou voie d’Aquitaine était le grand axe Est/Ouest de Lugdunum à l’Aquitaine. Il suivait en fait les itinéraires gaulois empierrés par les légions romaines (dalles de 40x50 , 20 cm d’épaisseur et jusqu’à 7 m de large ) C’était un itinéraire stratégique : Chemin militaire, chemin économique et chemin de pèlerins qui croisait le chemin de St Jacques. Une douane était installée au hameau de La Citre (commune de Marols), carrefour entre les provinces « Bourgogne » et « Franco-Provençale » ou « Auvergne occitane », aujourd’hui Forez-Velay. Un peu plus haut, Montarcher avec ses archers protégeait la voie Bolène des pilleurs à la recherche de sel et de marchandises. Revenons à nos marcheurs, par une journée froide, brumeuse et pluie discontinue, il valait mieux écourter la randonnée et s’arrêter plus longuement sur les curiosités de St Jean-Soleymieux. Tout d’abord, Soleymieux l’industrieuse, il y avait la Maladrerie et jusqu’en 1950 une dizaine d’ateliers au bord de la mare : moulins, scieries, une fabrique de semelles de galoches, une fabrique de soie à coudre, un moulinage, etc. Ces activités occupaient une centaine de personnes. Une célébrité, un certain Jean Vial qui découvrit les propriétés thérapeutiques de la menthe et créa « l’ alcool de menthe ». St Jean, le chef-lieu de canton avec le bureau de poste, le Trésor Public, la gendarmerie aujourd’hui recentrée à St Bonnet et surtout sa Tour de la Gabelle où était prélevé l’impôt sur le sel. Le hameau de Gabeloux était la demeure de l’employé des gabelles, le dernier fut Eustache Monge Dubois, brigadier des Fermes du Roy.

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Communes agricoles, il y avait d’importantes écuries de chevaux dont les propriétaires exploitaient les plantations de chanvre, principale culture du canton. L’église de St Jean daterait du XIII siècle avec une nef majeure bâtie sur une pente rapide, elle fut agrandie au XV. Sa principale curiosité est une crypte datant de la fin du XI, début du XII, là où était vénérée une source soi-disant miraculeuse. Cette crypte est désignée sous le nom de « Notre Dame sous terre » et son autel est dédié à « Notre Dame du bon secours », lieu de pèlerinage important pour les pèlerins venant de la plaine qui était à l’époque un immense marécage. La véritable célébrité de St Jean est un certain Mario Meunier * (1880 – 1960) né à St Jean de parents cultivateurs et qui devint l’un de nos plus grands hellénistes. Après avoir obtenu à 12 ans son certificat d’études à St Jean (qui restera son seul diplôme), le jeune Mario Meunier abordera l’étude du latin et du grec chez les Maristes à St Chamond puis chez les Bénédictins à Marseille. A l’invitation de son ami Francis Carco, Il montera à Paris en 1910 et deviendra le secrétaire de Rodin. Prisonnier de guerre en 1914, il sera envoyé dans un camp de représailles en Lituanie et y subira un véritable régime concentrationnaire. Après guerre, Mario Meunier vit de sa plume, il épouse Jeanne Dalliès, une jeune harpiste qui travaille pour la musique de scène de Charles Dullin, Jacques Copeau et Louis Jouvet. Il en eut trois enfants. Traducteur de Platon, Sophocle, Euripide, Homère et d’autres grands de la littérature grecque, ses œuvres vont se succéder. Il traduira également les auteurs latins , Salluste et surtout Virgile. Ses traductions sont respectueuses des textes, mais il refuse un mot à mot sclérosant et rédige dans un style alerte dans le but de faire lire des œuvres qui étaient réservées aux érudits et aux universitaires. Il retourne en Forez en 1939, dans sa maison natale ; où il continuera son œuvre, il quittera St

Jean Soleymieux en 1952 pour un hameau près de la Pacaudière en raison d’une maladie de cœur. Il s’éteindra le 5 août 1960. Quelques honneurs vinrent reconnaitre son travail :

En 1924 , le prix de l’Académie Française En 1932 , le grand prix de la Société des gens de lettres En 1947 , le grand prix de Littérature de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre

Il fut fait commandeur de la Légion d’honneur . A ses obsèques l’attaché d’ambassade de Grèce déposa sur le cercueil les insignes de Grand Officier de l’ Ordre du Phénix (il était très apprécié en Grèce où il fit plusieurs séjours). En 1963, Montbrison plaçait son collège sous le patronage de l’un des plus grands hellénistes Français, belle reconnaissance pour l’autodidacte de St Jean-Soleymieux, fils de cultivateur. Cet arrêt commenté sous les parapluies devant la maison natale de Mario Meunier fut suivi d’un bon repas au chaud et au sec .

Marc Folléas * Le résumé rapide de la vie de Mario Meunier est tiré d’un article paru dans la revue « Ô Forez ! » de 2010 ( Bulletin des Amis du pays de St Bonnet le Château ) sous l ’intitulé Mario Meunier : un itinéraire intellectuel et politique. Article rédigé par l’historien, Claude Latta. *Le collège Mario Meunier de Montbrison a le plus fort effectif des collèges de France : 1396 élèves, 150 adultes dont 96 enseignants, 54 classes sur 5 bâtiments, 1000 repas préparés par jour en moyenne, le collège s ’inscrit dans la démarche « Fourniture de nourriture bio et locale » du Conseil général. (Source : Le Progrès du 28 novembre 2012).

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Section de Toulon

PROMENADE A BARCELONE

Du 9 au 12 septembre 2013 De bonne heure mais de bonne humeur, 31 retraités et amis de l‘Amicale section de TOULON sont partis direction BARCELONE pour un séjour dans la capitale catalane. En cours de route, l’arrêt petit déjeuner a été le bienvenu pour réveiller tout le monde. En fin de matinée, nous avons rejoint notre hôtel où nous avons pris un bon déjeuner buffet.

L’après-midi, notre accompagnateur nous a emmené jusqu’à LLORET DE MAR, station balnéaire réputée. Sous un chaud soleil, nous avons pu apprécier le vieux village avec sa très belle église, admirer une ancienne tour de guet au bout de la plage où une foule nombreuse profitait du beau temps et de la mer et déambuler le long de la promenade en front de mer. Sur le chemin du retour vers l’hôtel, un arrêt dans une bodega a permis à ceux qui le désiraient d’acheter des spécialités espagnoles et catalanes…

Le mardi matin, une charmante guide prénommée Sylvia est venu nous rejoindre pour nous diriger vers Barcelone. Elle a profité du trajet pour nous parler de la conjoncture économique de l’Espagne et des problèmes spécifiques de la Catalogne, les catalans réclamant avec insistance une plus grande autonomie, voire l’indépendance. Arrivés à Barcelone, un tour panoramique nous fait découvrir sur le nouveau port les installations nautiques des jeux olympiques ainsi que les logements construits pour les athlètes. Nous nous sommes ensuite dirigés vers la place Catalunya d’où nous sommes partis à pied visiter la cathédrale, son cloître avec ses oies, symbole de sagesse, parcourir les vieilles rues en admirant au passage les sculptures et décorations des anciens palais, pour nous retrouver sur les Ramblas,

toujours très animées, avec les peintres et les vendeurs de fleurs, jeter un coup d’œil aux halles de la Boqueria et rejoindre notre restaurant où nous attendait un repas typiquement espagnol.

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L’après-midi, nous voici en route pour la visite avec audio-guide de la SAGRADA FAMILIA, commencée par A. GAUDI et en travaux encore pour quelques années, selon ses plans, mais sous la direction de différents architectes…

Nous avons fait le tour à l’extérieur pour voir les sculptures baroques et modernes. L’intérieur nous a réservé un grand moment d’émotion : les arches élancées et croisées, les vitraux aux couleurs lumineuses, la mosaïque de marbre du sol et des murs, les escaliers aux rampes de fer forgé, les incrustations colorées, les balcons sculptés, tout est harmonieux et donne l’impression d’une grande fluidité. Nous avons ensuite rejoint notre hôtel non sans être passés devant deux des plus belles maisons construite par GAUDI. Le mercredi, le temps n’était pas avec nous puisque nous avons parcouru, toujours sous la houlette de Sylvia, les jardins GUELL avec ses décorations et ses maisons, toujours construites par GAUDI, dont une a été transformée en

école, sous une pluie fine mais persistante, de même que pour

notre balade sur la colline de Montjuic et

ses installations

sportives réalisées pour les Jeux Olympiques.

Nous avons ensuite fait escale au Pueblo Espanyol, où sont reproduits les principales constructions des provinces espagnoles et où nous avons déjeuné. L’après midi, un beau soleil nous a accompagné à Monserrat où nous avons visité le monastère, sa basilique avec sa Vierge Noire, vu le funiculaire montant jusqu’en haut de la colline avec une pente de 70 %, le train à crémaillère et le téléphérique qui permettent de rejoindre le site depuis la vallée.

Jeudi, hélas, jour du départ, mais malgré tout nous avons fait une halte à FIGUERAS pour visiter le Musée DALI, conçu et organisé par lui-même et où, malgré ses extravagances, nous avons pu constater qu’il était un grand peintre et sculpteur. Après déjeuner, nous avons pris le chemin du retour. Cette escapade a été très appréciée par tous les participants et c’est dans la plus parfaite bonne humeur que nous nous sommes séparés, en espérant nous revoir pour une prochaine sortie aussi réussie.

Jean-Claude HEMERY

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BULLETIN D'ADHÉSION ARLB A retourner complété et signé

_________ Je soussigné(e), Né(e) le : Adresse complète : Tél. Fixe : Tél. Portable : Courriel :

Souhaite adhérer à l’Amicale des Retraités de la Lyonnaise de Banque section de ____________ ____________________________________________ Cotisation annuelle : 23 Euros prélevés chaque année en janvier. Pour cette première adhésion joindre un chèque » Pour l’avenir je vous autorise à prélever le montant de celle-ci sur mon compte : N° _____________________________________ agence de ___________________ Ci-joint : - R I B A__________________ le______________

Signature

ILS NOUS ONT QUITTES

Nom/Prénom Nés le Retraités de Décédés le

Mme Jomain Jeanne 14/01/1917 Rhône 15/01/2013

Mme Clémencet Andr ée 29/11/1925 Rhône 04/01/2013

M. Coron Germain 10/09/1923 Var 23/02/2013

Mme. Jouvray Danielle 09/08/1941 Rhône 25/02/2013

M. Bonhomme Robert 09/08/1942 Rhône 05/03/2013

M, Bourret Marcel 14/05/1931 Rhône 21/03/2013

M, Beinoglou René 10/09/1927 Provence 22/03/2013

M. Navarro Fernand 19/12/1916 Dauphiné 02/04/2013

M. Parrain Colombani Daniel 22/06/1940 Var 02/04/2013

Mme Mege Emilienne 28/06/1925 Loire/Auvergne 18/05/2013

M. Ferrante Laurent 07/03/1975 Actif Rhône 21/05/2013

Mme Brun Chantal 23/01/1955 Actif Rhône 14/08/2013

Mlle Laberthe Mauricette 10/05/1926 Rhône 02/09/2013

Mme Giraud Claudette 16/05/1942 Rhône 11/10/2013

M. Veillet René 30/09/1922 Auvergne/jura 14/10/2013

Mme Gros Suzanne Rhône 21/10/2013

Nos pensées vont vers eux et leurs familles

à qui nous transmettons nos condoléances les plus s incères

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AMICALE DES RETRAITES LYONNAISE DE BANQUE

LA GAZETTE DE LA SECTION DE LYON

4ème trimestre 2013 / octobre, novembre, décembre

Bureau de Lyon : Louis Charbonnier - Jean Claude Christophe - Nic ole Cugnet

Laurence Danna - Jean-Claude Garel Lucette Grumel – Alain Guastini - Mireille Jannon - Danielle Pillot - Gérard Platon

Le mot de la Présidente Merci !

° Merci de votre présence de plus en plus nombreuse à nos Rencontres Amicales de début du mois. ° Merci de la confiance que vous nous avez accordé e pour le choix de nos sorties, de nos activités à la Croix-Rousse, de nos voyages…

Une année s’est écoulée, une autre frappe à la port e, avec ses lendemains à découvrir ensemble.

Nous vous souhaitons une très belle année 2014. Qu’ elle vous apporte, à vous et vos familles, joie, santé et bon heur !

Laurence DANNA

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LA VIE DE L’AMICALE

Adresses – Amicale des Retraités de la Lyonnaise de Banque, section de Lyon (Chez CIC–LB), 8 rue de la République, 69001 Lyon. Internet : http://christjcc.magix.net/public/

Rencontres amicales et manifestations : 8, rue HENO N, 69004 LYON

Les membres du bureau et comment les joindre Laurence Danna , présidente, tél. 0472368272 / 0617854725, [email protected] Louis Charbonnier , vice-président, Trésorier-adjoint, voyages longs, tél. 0478446854 / 0684809094 louis.charbonnier2@orange. fr Jean Claude Christophe , secrétaire, tél. 0960061012 / 0633570589, [email protected] Nicole Cugnet, trésorière, tél. 0478345129 / 0614659576, [email protected] Jean-Claude Garel , animations / relations ALCR. tél. 0472271728 / 0606829230, [email protected] Lucette Grumel, tél. 0478854304, 0622537945 visites/culture/spectacles, lucette.grumel@numericable. fr Alain Guastini, tél 0478254438 / 0608020782, randonnées, [email protected] Mireille Jannon , tél. 0478594636 / 0686997605, r.jannon@orange. fr Danielle Pillot , relations avec nos anciens, tél. 0478752575, danielle.pillot@neuf. fr Gérard Platon , secr. adjoint / randonnées, tél. 0478256760 / 0684057621, gerard.platon0629@orange. fr

Ils sont heureux, ils ont gagné… d’abord des lots ( pour tous) et le droit de rejouer au concours belote… du 21 mars 2014

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COUP D’ŒIL DANS LE RETROVISEUR

Archives Municipales de Lyon Visite thématique des Hospices

Civils de Lyon le vendredi 27 septembre

Les Archives Municipales de Lyon sont méconnues des Lyonnais. Les fonds conservés représentent 16km linéaires de documents et concernent principalement le territoire de la ville de Lyon. Ils sont répartis en 5 grandes catégories obéissant à des règles de cotation et de classement différentes suivant la période concernée, l'origine des documents et leur nature.

Le riche fonds historique des Hospices civils de Lyon en fait partie, constitué des archives des établissements hospitaliers et de l'administration centrale des Hospices. Ils constituent la mémoire des différents établissements qui ont œuvré au service de la population dans les domaines de l 'assistance et de la santé depuis la Renaissance jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Nous découvrons des dossiers de fonctionnement des établissements hospitaliers créés en 1802. Ils viennent enrichir ceux déjà conservés par les Archives de la Ville, dans les domaines de l 'assistance, de la bienfaisance et de la charité établissement public. Les registres des "enfants abandonnés" également constituent des sources importantes pour la recherche généalogique. Les Etablissements hospitaliers étaient nombreux : • Hôpital de la Charité (1531 - 1934) • Hôpital de l'Antiquaille (1793 - 2003) • Hôpital Jules Courmont (1841 -1980) • Hôpital Sainte-Eugénie (1866 - 1980) • Hôtel-Dieu ( 1530 - 1970) • Hôpital Croix-Rousse (1831 - vers 1970) • Hôpital Debrousse (1909 - vers 1970 • Hôpital des Charpennes (1932 - vers 1970) • etc.

Pierrette Richard

Pétanque du 30 Septembre

Bonne chambrée pour ce concours automnal où le temps s'est montré clément ( par rapport à la veille ou des seaux d'eau s'étaient abattus sur Lyon). La quarantaine de participants, après une première partie pour s'échauffer, a fort bien apprécié l'aïoli de poissons du déjeuner.

Les hostilités ayant repris vers 14h15, on ne déplora aucun blessé jusqu'à la fin du concours, même si certaines parties furent acharnées (n'est-ce pas Colette !) Les vainqueurs du jour : Roland Della Flora, Daniel Fiorentino, Jean-Paul et Colette Furrer. Cuillère de bois : Georges et Régine ( Régine n'ayant pas pris de gants pour terminer à la dernière place !! ) Après la distribution des lots, tout le monde s'est donné rendez-vous pour le prochain concours, fixé au 28 avril 2014. A vos agendas !

Jean-Claude GAREL

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Les randonnées de l’automne Les odeurs automnales suivent le randonneur. Avec la rosée du matin, des senteurs de menthe, d’anis et de serpolet ainsi que l’humus des feuilles mortes et des champignons embaument l’air et exaltent nos narines Les dernières cueillettes de mûres sur les chemins ainsi que le ramassage des noix tombées par le vent nous rapprochent de l’hiver. Toutes ces sensations vous les retrouverez en randonnant avec l’amicale. Quelques photos de ces randonnées, mais elles sont surtout visibles sur le site ARLB : - Les balcons du Rhône à VERIN, le mardi 10 septembre. Randonnée le long du Rhône sauvage avec des détours a cause d’une crue

- Notre Dame des Neiges, les 16, 17 et18 septembre. Sanctuaire de méditation et de détente dans un environnement majestueux autour des montagnes ardéchoises et cévenoles

- La plaine de l’Ain à FAREINS, le mardi 15 octobre. Première randonnée d’une ½ journée avec, pour finir, un repas partagé dans la convivialité. - Le Beaujolais autour de Theizé, Bois d’Oingt, Oingt… le lundi 18 novembre, avec le pot-au-feu au restaurant du village.

Voila le travail de toute une équipe qui aime partager sa passion de la nature dans la bonne humeur.

Gérard PLATON

Champignons au MANON du 7 au 9 octobre

Un pâle soleil nous a accueilli et nous a permis de boire l’apéritif dehors (bien couverts tout de même). Qu’importe, la bonne humeur était de la partie et après un déjeuner composé, comme de coutume de viande froide et de petits pois, les cueilleurs s’en sont partis gaillardement à la recherche des précieux pieds de moutons, cèpes et autres espèces. La récolte fut abondante et la préparation en vue de la dégustation fut longue mais joyeuse. La soirée nous a réunis autour d’une raclette et a été animée par des chansons concoctées par Jocelyne et, bien sûr, reprises en chœur. Cette 1ère journée s’est terminée par des parties endiablées de cartes ou par des départs dans les chambres. Le lendemain, par temps maussade, le groupe s’est disloqué : cueilleurs, visite en magasin, balade aux Rousses… Le soir, nous avons dégusté une grande partie des champignons et remercié chaleureusement nos pourvoyeurs. Hélas, le 3ème jour, après avoir déjeuné avec les « restes » des deux autres il a fallu reprendre la route, chacune, chacun lestés des champignons restants. Ce qui nous permettra, en les cuisinant, de repenser à ces trois jours passés ensemble et à rêver de recommencer l’année prochaine (si possible).

Lucette GRUMEL

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Belote du 11 Octobre 2013

Certainement inscrit trop tôt dans le calendrier, ce concours n'a pas fait le plein... Seulement 20 participants pour une compétition, qui, habituellement, avoisine une quarantaine de personnes. Il ne faudrait pas que le phénomène persiste, au risque de décourager les organisateurs.

Vainqueurs du jour, contre toute attente : Michelle Lanier / Madeleine Drevet. De haute lutte, Jocelyne et Gisèle ont réussi à se hisser à la dernière place. Rendez-vous pour la revanche, Vendredi 13 Décembre, jour de chance !

Jean-Claude GAREL

Les pieds sur terre, la tête dans les nuages / Visite au musée de

l’aviation à Corbas Le 16 octobre , à partir de 15H00, les quarante visiteurs de l’ARLB avaient rendez-vous à l’EALC à Corbas, autrement appelé le musée de l’aviation.

Nous avons été accueillis par Bernard Trible, Président de l'association (ancien pilote de chasse). Pour mémoire EALC veut dire Espaces Aéro Lyon Corbas. Espaces avec un S car il se compose de 4 espaces dédiés chacun à une fonction :

- espace Clément Ader : (Ader, ingénieur français dont la passion était de faire voler un appareil plus lourd que l'air et propulsé. Il aurait été le premier à faire décoller un engin motorisé plus lourd que l'air en 1890) - espace jean Mermoz : espace culturel et d’information (aviateur français, figure légendaire de l'aéropostale) - espace Henri Farman : restauration des aéronefs (aviateur français constructeur d'avions et d'automobiles) - espace Louis Seguin : exposition animée de propulseurs (ingénieur et industriel français spécialiste des moteurs rotatif d'aviation, de type moteur en étoile pour un meilleur refroidissement).

L’association, de par sa crédibilité, sa notoriété et son savoir-faire reconnu bénéficie de beaucoup d’aides. Entre autre, tous les avions présentés sont offerts, dont un certain nombre par l’armée de l’air. Certains étaient stockés sur des terrains militaires (en mauvais état) et nécessitaient de nombreuses heures de restauration. D’autres ont été entièrement démontés pour le transport et remontés dans les hangars de EALC. Un travail de fourmis !

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Tous les membres de l’association sont des bénévoles avec des cursus différents et avec plus que tout une passion débordante pour l’aviation. Certains étaient eux-mêmes pilotes. Nos 3 accompagnateurs et le président nous ont apporté de nombreuses explications sur tous les avions présentés. Vous trouverez ci-dessous une présentation de quelques avions (4 sur 17 présentés) ayant des particularités ou une histoire particulière. La finalité de ce compte rendu n’était pas de faire un document technique, des experts étant plus à même de le faire. Chaque fois vous trouverez la photo de l’appareil et les explications qui s’y rattachent. Mystère IV , le premier avion de construction française à passer le mur du son.

Dechaux Hélicop-Jet , un prototype différent d’hélicoptère avec un système qui envoyait de l’air au bout des pales pour les faire tourner. Une des particularités réside dans «l’habitacle» dont le haut est constitué du pavillon d’une CT 24 Panhard. Les portes sont équipées de poignées de 2CV. Sepecat Jaguar E , décoré pour les 30 ans dans l’armée française. Avion franco-britannique qui est encore utilisé en Inde de nos jours. Il peut transporter jusqu’à 4,5 tonnes de charge en bombe. Problématique de ce genre d’avion qui a une voie étroite de train puisque devant se loger sous le fuselage (sous les ailes sont fixées les bombes). Ils ont deux réacteurs et sont équipés de 2 canons pour les attaques au sol. Mirage F1 , intercepteur et attaque au sol. Le carburant est dans les ailes, comme un certain nombre d’appareils (Airbus par exemple) ; Il peut embarquer jusqu’à 4200 l de carburant. Particularité pour cet appareil, il

n’a jamais volé, il est tout neuf ; il était prévu pour l’IRAK et n’a jamais été livré suite à l’embargo. Il mesure 15,33 m.

Mirage IV P N°28 (c’est le 28ème avion de la série). Il a été entièrement démonté, transporté en pièces détachées et reconstruit à Corbas. C’est un avion mythique, qui a toute une histoire liée à la bombe atomique. En 1945, c’est la fin de la deuxième guerre mondiale avec la bombe atomique. En octobre 1945, le président du gouvernement provisoire de la République française, Charles de Gaulle, avec l’aide de Frédéric Joliot-Curie (le neveu de Joliot-Curie) crée le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA). En 1954, Pierre Mendes France, président du conseil, annonce l’étude de l’arme nucléaire. Il y a besoin d’un vecteur porteur militaire, aérien forcément. Le général De Gaulle demande alors à Dassault (qui développait le mirage III.) de travailler sur un avion porteur capable de transporter l’arme nucléaire sur 4000 km. Le 17 juin 1959, c’est le premier vol du mirage IV. En février 1964, le mirage IV est déclaré opérationnel. 62 appareils ont été construits, 23 ont été perdus en vol sur accident. Le 27 juin 2005, c’est le dernier vol du mirage IV. Avec l’arrivée des sous-marins équipés de missiles intercontinentaux, le mirage IV, dans sa version existante à l’époque devient obsolète en tant que vecteur porteur de l’arme nucléaire. Il connait une « deuxième vie » et devient alors le mirage IV P (pour pénétration). Il est équipé d’un radar ventral très perfectionné (et permet le repérage à grande vitesse). 18 appareils seront convertis en IV P. L’avion peut voler à 100m au-dessus du sol à des vitesses subsoniques (environ 800 Km heure). Le mirage IV embarquait jusqu’à 14 tonnes de carburant (1t correspond à 1280l de carburant) et était équipé pour le ravitaillement en vol. Un après-midi intéressant, captivant et qui nous a fait rencontrer des hommes passionnés qui acceptent de passer des heures bénévolement

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pour maintenir en état certains fleurons de l’aviation française. « Chapeau » pour ses travailleurs de l’ombre !

Jacques CHAMPETIER

Théâtre à la Croix-Rousse Le Vendredi 25 Octobre , Jean Tardieu s'était invité, devant 130 personnes,

pour notre séance théâtrale annuelle. Si la troupe de comédiens de "Répliques" a été irréprochable, il n'en a pas été de même des œuvres du jour : " Eux seuls savent" , " Un

mot pour un autre" et

" Un geste pour un autre". Sacré Jean Tardieu, à qui, beaucoup ont reproché de les avoir déboussolés (et un retraité qui n'a plus de boussole !!). Surprenant, étrange, déroutant, bizarre... les qualificatifs des habitués étaient à peu prés du même calibre ; c'est dire si la majorité de nos spectateurs ont été circonspects, ils nous ont, tout de même, promis de revenir, en nous suppliant de leur redonner de bons vieux vaudevilles… c'est à dire de la comédie légère avec rebondissements, quiproquos et bons mots, nous promettant, pour plus tard, d'assimiler le surréalisme !!! Extrait d’un échange : MADAME DE PERLEMINOUZE,

très affectée : « Hélas ! chère! j'étais moi-même très, très vitreuse ! Mes trois plus jeunes tourteaux ont

eu la citronnade, l'un après l'autre. Pendant tout le début du corsaire, je n'ai fait que nicher des moulins, courir chez le ludion ou chez le tabouret, j'ai passé des puits à surveiller leur carbure, à leur donner des pinces et des moussons. Bref, je n'ai pas eu une minette à moi. » MADAME : « Pauvre chère! Et moi qui ne me grattais de rien! »

Après ce court extrait de « un mot pour un autre », vous constaterez que les acteurs réalisent une belle performance avec ce texte, qui n'est pas le plus facile à cerner, assimiler et restituer.

Jean-Claude GAREL

Grand restaurant Est-il vraiment utile de parler de Régis Marcon, puisqu'il n'y a que ceux qui ont fait le déplacement à Saint-Bonnet le Froid qui ont ramenés du bout de leur papilles, et mémoire gustative, le plus beau souvenir de l'une des meilleures table de France.

Ce lundi 28 Octobre 2013 , c'est un voyage en automne, au travers les champignons sauvages, que nous a convié Régis Marcon qui, en personne, est venu s'enquérir de notre bien-être.

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Mais, est-il un meilleur bien-être que la gastronomie lorsqu'elle est élevée au niveau de l'œuvre d'art ? Beaucoup ne se posent plus la question ; d'ailleurs ces photos en diront plus que n'importe quel discours et les "initiés" reconnaîtront parmi le menu, ce qui leur a procuré le plus intense plaisir.

--- Pour ouvrir l'appétit les petits savoureux apéritifs --- Sur un tapis de champignons des bois, la Saint-Jacques fumée en crème de cistre, --- Rôti en cocotte, le cèpe lardé en feuille de châtaignier, sabayon au goût grillé, --- Le petit chou farci au sparassis-crépu et homard au bouillon d'herbes, --- Bar de ligne poêlé aux trois chanterelles, jus aigre-doux, Le thé aux champignons parfumé à la feuille de tanaisie, --- Lièvre cuisiné façon "Royale", purée cardinale. (fromages et desserts ont été à l'unisson)

Jean-Claude GAREL

Visite de CREMIEU

Le Jeudi 7 novembre dernier, nous étions une trentaine à visiter Crémieu, ville médiévale restaurée ces dernières années. Agrémentée d’un parcours fléché avec des explications sur des panneaux posés sur les immeubles, nous avons découvert le patrimoine de cette ville, riche de nombreux couvents, et sa célèbre halle.

Nous grimpâmes, alors, « allègrement » sur les fortifications de Crémieu où nous avons même perdu une participante mais (mal) heureusement son mari s’en était aperçu. Puis, nous sommes redescendus découvrir la brasserie artisanale des Ursulines.

Après un rapide retour sur l’histoire de Crémieu, le maître des lieux nous expliqua, avec force détails, la fabrication de la bière. Celle-ci n’est livrée et consommée que dans la région dauphinoise. Il faut reconnaître que le goût de cette bière, déclinée de plusieurs façons, n’a rien à envier aux grands brasseurs français, belges, allemands… Chacun a pu faire sa provision pour la choucroute de Noël… ou pour l’été prochain !

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Direction, ensuite, le restaurant de la Poste où nous avons pu nous reposer et commenter notre visite autour de bons petits plats… correctement arrosés. Il nous restait alors à nous diriger vers L’Isle d’Abeau pour la visite des ateliers de la charcuterie artisanale dauphinoise (saucissons Moiroud). Ah, qu’il fut difficile d’y arriver ! L’ancienne DDE n’a pas toujours prévu les bons poteaux indicateurs aux bons endroits. Aussi, certains, grâce à leur boussole intégrée, sont bien arrivés à l’heure prévue ; d’autres ont mis 45’ au lieu des 20’ règlementaires ; enfin certains ont renoncé et nous espérons que depuis ils sont bien rentrés chez eux ! Nous avons quand même eu des commentaires sur la fabrication des saucissons et autres charcuteries, dans un déguisement de circonstance.

Cette visite se termina par une dégustation de saucisson cuit et cru. Et là aussi, le charcutier a du y trouver son compte en carte bancaire, chèques ou espèces sonnantes et trébuchantes.

Bernard DUREUX Visite de Clermont-Ferrand – Des

visiteurs gonflés à bloc « Nunc est Bibendum »

Le 14 novembre Clermont Ferrand, une ville dont la notoriété vient de l’entreprise Michelin qui a choisi de s’y installer et peut-être aussi pour son club de rugby. Deux temps forts ont marqué cette journée :

- Le matin visite à pieds de monuments de la ville, accompagnés de guides officiels,

- L’après-midi, visite à « l’aventure Michelin ».

Un peu d’histoire - La ville de Clairmont est née sous le nom d’Augusto Nemetum, sur la butte centrale où l’on trouve aujourd’hui la cathédrale. Elle surplombait la capitale de l’Avernie gauloise (Les Arvernes « Arverni en latin » étaient un peuple gaulois du Massif Central). Ce fut le château-fort de Clarus Mons qui donna son nom à la ville en 848. Deux édits, dont celui de Louis XV en 1731 ont été nécessaires pour sceller définitivement la fusion de Clermont et de Montferrand pour donner naissance à Clermont Ferrand. Quelques monuments visités : - La fontaine d'Amboise : réalisée (en 1515) en pierre de Volvic qui lui donne cette couleur

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particulière. Elle fut déplacée à plusieurs reprises au fil des siècles, pour être installée aujourd’hui sur la place de la Poterne.

- La cathédrale : 7 siècles ont été nécessaires pour l'achever, avec de longues interruptions de chantier. Ceci explique les différents styles qui cohabitent. Sa couleur sombre

est due à l’utilisation de la pierre de lave. Elle recèle un ensemble unique de vitraux de grande qualité. Deux grandes rosaces (de couleur froide et chaude) ornent les côtés nord et sud. Une très belle horloge à Jacquemart du XVIème siècle (horloge à automates) est installée près du portail nord ; horloge qui vient d’Issoire.

Un vitrail représente la généalogie du Christ - La fontaine du Terrail : sur la place du même nom - Basilique Notre dame du Port : Son

nom viendrait de ce qu'elle a été construite dans le quartier dit du « Port », en latin portus, c'est-à-dire soit l'endroit où l'on apportait les marchandises, soit le lieu des entrepôts. La première hypothèse est la plus admise. Les chapiteaux, parmi les plus beaux d'Auvergne, représentent notamment des scènes inspirées de la Bible, comme « Adam et Ève chassés du Paradis ». Un passage au restaurant le « 1513 » pour y déguster une truffade (plat à base de pommes de terre, de tome fraîche de cantal, assaisonné avec de l'ail et du sel), histoire de reprendre des forces pour la visite de l’après midi.

Clermont Ferrand est le berceau de l’entreprise Michelin et de son célèbre Bibendum. La visite commence avec les débuts de l’entreprise en 1832 (alors connue sous le nom de « Barbier, Daubrée & Cie » qui sont deux cousins qui créent une fabrique de machines agricoles) pour devenir en 1889 « Michelin & Cie » par la volonté d’André et Edouard Michelin qui en reprirent les rênes. Ils complètent alors la production de machines agricoles par la création d’éléments en caoutchouc (exemple patins de freins). C’est ensuite le début dans le domaine des pneumatiques. Au fil des années, en se spécialisant dans la fabrication de pneus, et avec l’invention de différents procédés, Michelin devient une entreprise de pointe dans son domaine.

Nunc est Bibendum En 1894, le stand Michelin est installé à l’Exposition universelle et coloniale de Lyon. Une pile de pneumatiques en signale l’entrée. À sa vue, Édouard Michelin dit à son frère André : « Regarde, avec des bras, cela ferait un bonhomme ! ». Ils demandent alors au dessinateur O’Galop de travailler sur une affiche pour représenter l’entreprise. Il leur propose une image refusée par une brasserie où l’on voit un homme d’un bel embonpoint qui brandit une chope de bière en s’exclamant : « Nunc est bibendum ! » (traduit mot à mot cela veut dire « C'est maintenant qu'il faut boire ». Puis le mot Bibendum est resté seul pour devenir la mascotte de l’entreprise. 4011 caractères

Jacques CHAMPETIER

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InitiatiInitiatiInitiatiInitiation à la recherche Généalogiqueon à la recherche Généalogiqueon à la recherche Généalogiqueon à la recherche Généalogique Archives Municipales de Lyon

Le mardi 3 décembre

Studieux, nous étions assis comme dans une classe d’école, pour cette visite à la recherche de nos ancêtres. Notre archiviste/ généalogiste fut compétente et intéressante. La recherche d'ancêtres prend souvent des

allures d’enquête. On commence généralement par les registres d’état civil et les registres paroissiaux qui rassemblent les actes de naissance (ou de baptême avant 1793),

de mariage et de décès (ou de sépulture avant 1793). Depuis 1532 l’ensemble des registres est conservé aux Archives de Lyon. Les principaux du milieu du 17ème jusqu’au du 19ème siècle ont été numérisés.

D'autres sources historiques, comme les convois funéraires, les recensements fiscaux ou de population, les archives militaires permettent de retracer certaines étapes de la

vie de nos ancêtres. A partir d’un exemple concret, notre archiviste/généalogiste a su nous montrer différentes étapes de recherches et nous citer de nombreuses sources de recherche et des logiciels appropriés. Un petit guide du généalogiste débutant est accessible sur le site des Archives Municipales.

Pierrette Richard

Le 6 décembre, c’était la dernière Réunion Amicale de l’année… Ci-dessous, quelques photos de RA 2013

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REGARD SUR DEMAIN, en synthèse

Consultez le site ARLB : http://christjcc.magix.net/public/index.htm qui vous donne un calendrier mis à jour régulièreme nt. En dernier

ressort, questionnez l’un des membres de votre bure au

Le site ARLB vous donne aussi, très rapidement, l’i ntégralité des photos qui retracent toutes les activités des secti ons : visites,

journées à thèmes et voyages que nous organisons

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REGARD SUR DEMAIN

LYON VILLE LUMIERE De Lugdunum, capitale des Gaules, à LYON 2014, c’est une belle, longue et enrichissante promenade que nous vous proposons cet après midi du vendredi 14 février 2014 à l’ALCR . Guidés par Bruno BENOIT , conférencier, professeur universitaire, historien et écrivain nous partirons à la découverte des pages brillantes ou sombres de notre ville. Nous pensons la connaître, mais elle a beaucoup à nous apprendre.

Son théâtre romain, près de Fourvière, ses berges de Saône, ses rives du Rhône, ce fleuve impétueux, son quartier Renaissance et ses célèbres traboules, ses deux collines, ses trois tunnels, ses « bouchons » voilà la carte postale des tours opérateurs.

Mais ce serait oublier la tragédie de la montée de Choulans, la révolte des Canuts, la menace de la peste qui nous vaut notre 8 décembre connu dans le monde entier et nos Lyonnais célèbres : Juliette Récamier, Louise Labé, St Exupéry, les frères Lumière, Tony Garnier et autre Bocuse. De la génération Edouard Herriot à Gérard Collomb, chaque maire a voulu marquer son passage à l’Hôtel de Ville pour arriver au Lyon Confluence de cette année.

Pour découvrir cet autre visage de Lyon, décoder ses mystères et voir la ville autrement, nous allons, durant deux heures, redevenir des étudiants attentifs, avides de savoir sous la houlette d’un professeur qui sait nous faire revivre, avec force détails, et humour un scénario écrit dans les pages de l’Histoire. N’oubliez de noter ce rendez- vous sur vos agendas 2014 à 14h le 14 février

Mireille JANNON

PALAIS DE JUSTICE HISTORIQUE DE LYON,

le vendredi 21 Février 2014 Le palais de justice, dont le décor intérieur est classé Monument historique, est situé en plein cœur du Vieux Lyon. Avec ses nombreuses colonnes en façade, il est aussi connu sous le nom de « Palais des vingt-quatre colonnes ». Il abrite la Cour d’assises du Rhône, les services de la Cour d’appel de Lyon et le service administratif interrégional judiciaire Centre-Est.

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Louis-Pierre Baltard en a été l’architecte. Les travaux débutent en 1835 et se terminent en 1847. C’est l’un des plus beaux édifices néo-classiques français. Le bas-relief représentant : La ville de Lyon accueille les Arts, l’Industrie et l’Agriculture sera exécuté en 1847 par le sculpteur Jean-François Legendre-Héral. Dans ses murs, se sont déroulés des procès célèbres : Août 1884, Sante Geronimo Caserio, assassin de Sadi Carnot, condamné à mort ; Juillet 1987, Klaus Barbie, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité et bien d’autres…

En 1995, la construction d’un nouveau palais de justice, à la Part Dieu, permet le transfert du tribunal de grande instance, du tribunal d’instance et du tribunal de commerce de Lyon. La cour d’appel de Lyon et la cour d’Assises du Rhône demeurent installées dans ce qui est désormais le palais de justice « historique ».

Lucette GRUMEL

Belote à la Croix-Rousse En route pour notre 18ème concours de belote coinchée... Celui-ci aura lieu, le vendredi 21 mars 2014 , à l'ALCR, comme d'habitude.

Venez nombreux, battre les cartes... ce sont les seules à subir cette violence en silence ! Tous les participants seront primé... comme à l'accoutumé, bien sûr. Inscription : 5 €, rien de changé depuis 2005. Démarrage à13h 30, au 8 rue Hénon – 69004. D'ici là, portez-vous bien et ne dévoilez

pas votre jeu !

Jean-Claude GAREL

Repas de Printemps Comme chaque année, dans une ambiance des plus conviviale et festive, se déroulera notre repas de Printemps. Celui-ci aura lieu le vendredi 11 avril 2014 dans la salle de l'ALCR. (attention, attention : ouverture des portes à 12h 30 !) Cette année, un nouveau traiteur, encore

plus performant et au nom évocateur : "Le

poulailler gourmand",

devrait régaler nos papilles (pas forcément d'une

poule au pot !). Par contre, nous vous prions de prendre

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les précautions d'usage pour ne pas tomber dans le trou normand. Animation "d'enfer" assurée par Henri Prigent, notre DJ préféré.

Avouez, que, pour 30 € tout compris on ne peut passer qu'une excellente journée. Pour des raisons d'intendance, il est préférable de placer une limite en terme d'accueil (120 personnes). Par conséquent, il est prudent de s'inscrire au plus vite. Hé, oui !

Jean-Claude GAREL

FORT DE BRON jeudi 14 Avril 2014

Construit dans les années 1870, le Fort de Bron est l’un des plus intéressants et des mieux restaurés de ceux qui ceinturent Lyon. Elément-clé du patrimoine de la ville, c’est à la fois un site historique, un lieu de promenade et de loisirs.

De forme polygonale, protégé par un fossé circulaire, il pouvait accueillir jusqu’à 840 hommes. D’impressionnants fossés que l’on franchit par un pont, un bel ensemble de salles voûtées, un grand escalier qui conduit 15m sous terre.

Le Fort fut transformé en réservoir d’eau, du fait de sa situation élevée. A la fin du XIXe, il fait partie du système de défense fortifié, mis en place autour de Lyon, après le conflit de 1870, à l’instigation du Général SERE de RIVIERES ; Il accueille aujourd’hui des manifestations culturelles dont :

- La Biennale du Fort (théâtre déambulatoire)

- L’exposition artisanale le 1er week-end d’octobre

- Les Journées du Patrimoine - Un parcours sportif et un circuit de

promenade ont été réalisés. Il abrite aussi le Musée du Fort (documents et photos d’époque, visuel montrant les parties du fort et son histoire) et le Musée de SHLADA (Société Lyonnaise d’histoire de l’aviation et de documentation aéronautique).

Janine de FILIPPIS

Pétanque à Caluire Toujours dans le clos du FCL, sur le stade Henri Cochet, 9 rue François Peissel, aura lieu notre concours de pétanque de printemps... agrémenté, comme d'habitude, d'un repas copieux et non moins délicieux, concocté par le restaurant " Le Ricochet".

Ce lundi 28 avril 2014 , frôlerons-nous encore la cinquantaine de participants ? Puisqu'il faut le rappeler, ce concours de pétanque est ,bien entendu, ouvert aussi,

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à tous ceux qui ne veulent participer qu'au repas. Le détail de celui-ci sera "dénoncé" lors de nos prochaines Rencontres Amicales . Modalités inchangées par rapport à la dernière fois :

• Inscription Pétanque seule : 5 €, • Inscription au repas, tout compris :

27 €, • Tous les participants au concours

sont primés, est-il utile de le rappeler ?

• Démarrage des parties : 11h • Repas : vers 12h 30, • Reprise des parties, vers 14/14h30 • Remise des prix : vers 17 h

Qu' on se le dise !

Jean-Claude GAREL

DERNIERE MINUTE ! Une série de photos sur le repas de fin d’année fort de 137 participants

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Et maintenant, AMBIANCE…

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Petite histoire lyonnaise…

ON NE PERT PAS LA BOULE PLACE BELLECOUR A PROPOS DU TOURNOI DU 15 AU 17 AVRIL 1900

A Lyon, une tradition traverse les générations, le tournoi de Pentecôte (évidemment de boules) sans le moindre incident ou intervention de la police. Le siècle allait changer mais, le 15 avril 1900, tout était en place pour les championnats de France sur la place Bellecour pour trois jours durant. Ces journées de tournois étaient réglées comme du papier à musique orchestrées avec sérieux depuis plusieurs mois. Une assemblée générale des présidents de cent-trente sociétés de joueurs de boules de Lyon et de toute la région s’était réunie le 10 janvier de l’année pour élaborer et adopter un règlement. Quelques points étaient définis :

- Chaque jeu de 30 m (minimum 27 m 50) est limité par des planches, deux raies sont tracées à 7m50 des planches et à 12m50 l’une de l’aut re, délimitant une zone où les joueurs ne peuvent mettre le pied,

- La largeur est de 3m indiquée par des piquets, - On y joue des boules ferrées ou non de 97 à 134mm de diamètre, - Le but non ferré est en bois ou en buis de 35 à 40mm de diamètre, - Les six premières parties se font en 15 points, les sept et huitième parties en 18 points, le

championnat en 21 points, - La raclette ou le tir d’une boule à plus de 50cm du but n’est pas admise ainsi que la présence

féminine dans les équipes.

Où est grand-père ? Il fait sa partie ! On n’ajoute pas de boules cela coule de source. La boule est démocratique. Ce sport se pratique sans uniforme ni tenue spécifique avec un petit investissement pour le matériel qui dure longtemps. Sur le jeu, plus de rang, de grade, de situation sociale, d’idée politique tout est lissé. Une équipe c’est une harmonie, celui qui rentre sur le sable du terrain entre dans un temple de la sagesse. Au fronton, est inscrit Amicale, Cercle, Club et la Boule est déclinée à l’infini, Philosophique, Laïque, Rouillée, Fantasque, Akaro , Qui-Tête… mystérieuse comme les Pagnouflards ou les 21 de Montauban. Dans les années 1890, il y a beaucoup d’adeptes. En 1894, le journal Le Républicain de Lyon organise le premier championnat de France place Bellecour et il sera relayé ensuite par le journal Le Progrès . Sur ce stade éphémère se rencontrent 512 quadrettes venues du Lyonnais, du Dauphiné, de Savoie, de la Bresse, de Gascogne et du Midi, soit 2048 joueurs. A 6 heures, attribution aux équipes, des terrains travaillés avec soin, aussi réguliers que possible pour éviter les gratons, rigoles ou autre creux qui nuisent à la trajectoire. A 6h30, commencent les rencontres. Les journées d’avril 1900 ont un grand succès. Pour celles de 1901 le sport est accompagné d’une kermesse pour les plus jeunes et d’une vente de charité qui rapporte 5219F. 45 versés par le journal au profit des œuvres scolaires. De plus, cette année là, on instaure la catégorie des Maitres Joueurs en doublettes. Plus de 12000 spectateurs attentifs suivent le championnat.

Quelle étrange coutume ! Cette curieuse manie de lancer des boules sur un terrain est aussi vieille que le monde semble t-il. Peut être, au commencement, un Cro-Magnon de la préhistoire lançant des pierres contre un ours. Beaucoup plus tard, le célèbre médecin grec Gallien, au second siècle, ventait les mérites de la pratique des sphériques ou galets ronds pour détendre les muscles. Des siècles plus tard une habitude ramenée par les mariniers du Rhône le lancer d’objets ronds sur le sol. Au Moyen-âge l’usage du bouloir est en vogue : ce lieu où l’on fait

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rouler les boules. Enfin en 1824, le maire de la ville de la Guillotière, proche de Lyon, demande aux joueurs de boules de creuser des fossés d’un mètre de hauteur et de largeur autours des jeux pour prévenir des accidents envers les passants. En raison du nombre croissant de pratiquants, à partir de 1898, chaque dimanche, le supplément Progrès Illustré intègre une rubrique pour rendre compte des réunions mais avec parfois 25 concours locaux dans la même journée. Il manque de place dans les colonnes. Dans ces relations figurent des expressions relatives à l’esprit de revanche de la défaite de la Guerre de 1870 ; ordre de bataille, pointeurs, canonniers. Dans l’organisation des cadres dirigeants, la Loire montre l’exemple. A St Etienne, se crée une Fédération bouliste départementale. Dans le Rhône, il y a plus de difficulté de regroupement. Plus bas, les sudistes marseillais ou gascons ne veulent pas entendre parler de grosses boules mais limiter le diamètre de 60 à 85mm maximum. Le début des années 1900 est marqué par l’explosion du phénomène boule. On évalue à 400.000 les sportifs répartis dans l’Ain, où le traditionnel jeu de quilles à été détrôné des places, l’Isère, la Loire, le Rhône et la Saône-et-Loire. Plus de 3000 lieux ont été ouverts en quelques années. Villeurbanne approche des 1000 arènes. En consultant Le Progrès Illustré dont la parution a cessé en 1906 on découvre l’étendue de cette vague. Sur la ville de Lyon et l’ensemble urbain les jeux s’installent de partout. Même dans le vieux quartier St Jean la démolition d’une masure est l’aubaine de tracer quelques jeux même éphémères. Avenue de Saxe, Cours Lafayette et autours de la Place de l’Abondance aujourd’hui centre urbanisé grouillant d’activité, hier était parsemé de centaines de jeux.

La grandeur du bouliste

Le bouliste reste courtois et reconnaît sa défaite, même s’il doit se présenter à la Fanny déesse des lieux. Comme la musique, le jeu de boules adoucit les mœurs. C’est un jeu de plein-air. Le joueur stoïquement affronte et supporte toutes les températures. Par temps froid il met bas son habit pour ne pas être gêné dans son mouvement. La chaleur cuisante ou l’averse sont impuissantes à la faire reculer dans une partie sérieuse. Il pourrait jouer sur la banquise ou le sable brûlant du Sahara. Après l’effort le réconfort et dans la buvette, les antagonistes de l’instant d’avant

trinquent avec les traditionnels pots de 46 cl vendus au mètre. 12 payés, le cafetier offre le 13ème. Il faut bien se requinquer suivant Guignol.

SEPTEMBRE 2013 Jean-Yves LARGE Gendre de Roger Cullas (1920-2009)

membre du C.B.D.R. : Comité Boulliste du Rhône dura nt plusieurs décennies homme du micro au tournoi de Bellecour

Président très actif du Sport Boules

SUIVANT DES RECHERCHES et DOCUMENTATION DES PROGRES ILLUSTRES DE L’EPOQUE

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BRÉVES et INDISCRÉTIONS… retour sur l’actualité de l’été

On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.. . mais vous, vous n'êtes pas n'importe qui ! Donc, avec vous, on peut rire de to ut !

------------------------- ---Drame de la ségrégation - Un homme tué à l'arme blanche dans les quartiers noirs de Marseille ---Islam, fête de l'Aïd - Un mouton tondu 4 fois en un mois ! Pourquoi tant de... laine ! ---Un père condamné pour une fessée - C'est quand même culotté ! ---Avant le grand prix de l'Arc de Triomphe, la crème du monde hippique s'est entrainée à Chantilly ! C'est lors de ce grand prix qu'un jockey fou a pété... l'éperon ! ---Election partielle - On a voté Front National à Brignol’’es’’... ça ne mange pas de pain ! ---Sport - en hommage au ministre des finances, une course cycliste va voir le jour : Moscou-Vichy ! ---Avec le gouvernement, Cécile Duflot est trop bonne. Alors justement, on la taxe... car bonne ! ---Les Bretons, en colère, contre le gouvernement - C'est bonnets rouges contre bonnets d'ânes. ---Léonarda, 15 ans, expulsée - Comme dans son pays on fait un peu n'importe quoi, il ne faudrait pas que son père, très violent, donne son... "gosse au veau" ! ---Le burn-out est à la mode. Rappelons que burn out, n'est pas un attribut sexuel hors-service ! ---En pleine crise, Lyon va ouvrir une nouvelle ligne de métro, à Oullins... Alors que le métro a déjà beaucoup trop de... bouches à nourrir ! ---Ecotaxe - Le gouvernement est très remonté contre les Bretons et les traite de… benêts rouges ! ---Coupe drastique dans le budget de l'armée - Pourquoi payer plus cher si "Bidasse" peut le faire ! ---Lyonnaise de Banque - Un cadre de 60 ans périt sous l'éboulement d'une reconstitution de carrière !

Jean-Claude GAREL

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CALENDRIERS 2014

DES SORTIES RAQUETTES ET RANDONNEES

DATES DESCRIPTION SUCCINTE RENDEZ VOUS RESPONSABLES

JANVIER Mardi 14

Raquettes LE PILAT RDV la Croix de Chaubouret 9H30

G Platon 0684057621 G Coiffet 0680031394

FEVRIER Jeudi 13

Raquettes LE VERCORS A. Guastini 06 08 02 07 82

MARS Mardi 18

Raquettes LE RETORD chapelle /ferme du retord col de CUVERY

J.J. Christophe 06 33 57 05 89 G Beltranda 0637493521

AVRIL Mardi 15

Redonnée ECHALAS Repas tiré du sac

M. Michel. 0661472874 G. Lambert 0617185755

MAI Jeudi 22

Randonnée DIZIMIEU CREMIEU Repas tiré du sac

E Jobert 0474955801

JUIN 11/12/13

Séjour de trois jours entre lozére et Aubrac Le village des HERMAUX 48

Diffusion du programme courant janvier

E Jobert 0474955801

JUIN Mardi 17

Randonnée MONTROTTIER repas tiré du sac 16km 450m dénivelé

RDV parking des randonneurs

G Platon 0684057621 G Coiffet 0680031394

SEPTEMBRE Mardi 16

Randonnée DENICE VILLEFRANCHE s/s repas tiré du sac

M. Michel 0661472874 J.J. Doublet 0618380925

OCTOBRE Jeudi 9

PRESSINS les abrets Randonnée en ½ journée Repas à l'auberge

E Jobert 0474955801

NOVEMBRE Mardi 18

ST DENIS /COISE Randonnée en ½ journée Repas à l'auberge

. G. Lambert 0617185755 J.J. Doublet 0618380925

DECEMBRE Jeudi 11

Randonnée en ½ journée Repas à l'auberge

M Pellerin 0664500968