55
Décembre 2007 GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique Centrale à travers la gestion et l’utilisation durable des produits forestiers non ligneux COMMISSION DES FORETS D'AFRIQUE CENTRALE ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE MINISTERE FEDERAL POUR L'ALIMENTATION, L'AGRICULTURE ET LA PROTECTION DES CONSOMMATEURS

GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

Décembre 2007

GCP/RAF/398/GER

Renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique Centrale à travers la gestion

et l’utilisation durable des produits forestiers non ligneux

COMMISSION DES FORETS D'AFRIQUE

CENTRALE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR

L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

MINISTERE FEDERAL POUR

L'ALIMENTATION, L'AGRICULTURE ET LA

PROTECTION DES CONSOMMATEURS

Page 2: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire
Page 3: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

GCP/RAF/398/GER

Renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique Centrale à travers la gestion et l’utilisation durable des Produits Forestiers Non Ligneux

REVUE DE LA BIBLIOGRAPHIE SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL)

EN AFRIQUE CENTRALE

Rapport Sous-Régional

Gabon Cameroun

Guinée Equatoriale République du Congo

République Centrafricaine République Démocratique du Congo

Avec l’appui financier du Ministère Fédéral d’Allemagne pour l’Alimentation, l’Agriculture et

la Protection des Consommateurs

Décembre 2007

Page 4: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique Centrale à travers la gestion et l’utilisation durable des produits forestiers non ligneux ». L’objectif de ces documents de travail est de fournir des informations sur les activités et les programmes en cours ainsi que de stimuler les débats sur les thématiques y afférents. Ce document a été réalisé avec l’aide financière du Ministère Fédéral d’Allemagne pour l’Alimentation, l’Agriculture et la Protection des Consommateurs. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité de la FAO et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des Consommateurs.

Les appellations employées dans cette publication et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Le document exprime les opinions de l’auteur et ne reflète pas nécessairement celles de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Page 5: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

v

SOMMAIRE SOMMAIRE............................................................................................................................. V LISTE DES ABREVIATIONS................................................................................................. VI AVANT-PROPOS ................................................................................................................ VIII RESUMES BIBLIOGRAPHIQUES ..........................................................................................1

1 Le Cameroun................................................................................................................1 2 Le Gabon....................................................................................................................18 3 La Guinée Equatoriale................................................................................................21 4 La République Centrafricaine .....................................................................................26 5 La République du Congo............................................................................................32 6 La République Démocratique du Congo ....................................................................38

Page 6: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

vi

LISTE DES ABREVIATIONS

CARPE Central African Regional Program for the Environment

CERUT Centre for the Environment and Rural transformation

CIEFE Centre International des Etudes Forestières et Environnementales

CIFOR Centre for International Forestry Research

CIRAD Centre de coopération internationale de recherche agronomique pour le développement

CITES Convention on international trade of endangered species

CODEVIR Comité de Développement des Villages Réunis

DFID Department for International Development

FAO Food and and Agricultural Organization of the United Nations

GFW Global Forest Watch

GTZ Coopération Technique Allemande

ICRAF World Agroforestry Centre

INADER Institut de Développement Rural

INDEFOR Instituto Nacional de Desarollo Forestal y Manejo de Areas Protegidas

IRAD Institut de Recherche Agricole pour le Développement

ITTO International Tropical Timber Organization

IUCN Union Mondiale pour la Conservation de la Nature

MINEF Ex Ministère de l’Environnement et des Forêts

MINFOF Ministère des Forêts et de la Faune

OAB Organisation Africaine du Bois

OIBT Organisation International des Bois Tropicaux

ONG Organisation Non Gouvernementale

PAFT Programme d’Action Forestier Tropical

PDFC Projet de Développement de la Foresterie Communautaire

PFAB Produits Forestiers Autres que le Bois

PCI Principes, Critères et Indicateurs

PFNL Produits Forestiers Non Ligneux

PGDRN Programme de Gestion Durable des Ressources Naturelles

Page 7: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

vii

PSFE Programme Sectoriel Forêt et Environnement

SNV Organisation Néerlandaise de Développement

UFA Unité Forestière d’Aménagement

USAID United State Agency for International Development

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture

WWF World Wide Fund for Nature

Page 8: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

viii

AVANT-PROPOS

Le recueil bibliographique sur les produits forestiers non ligneux (PFNL) dans les pays du bassin du Congo réalisé dans le cadre du projet ‘’Contribution des produits forestiers non ligneux à la sécurité alimentaire en Afrique Centrale’’ est un outil de travail destiné à fournir aux personnes intéressées (Etudiants, Chercheurs, Décideurs, etc) l’information documentaire disponible sur les produits forestiers non ligneux dont l’importante contribution à la vie des populations rurales , des économies locales et nationales fait de plus en plus l’objet de l’attention des gouvernements de bon nombre de pays.

Ce travail a été réalisé par des consultants nationaux des pays de la sous région de l’Afrique Centrale à savoir : le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, la République Populaire du Congo et la République Démocratique du Congo.

Les annotations qui accompagnent chaque référence bibliographique sont imputables à chaque consultant et ne représentent pas nécessairement le résumé de l’auteur du document.

La synthèse en cours de la littérature identifiée contribuera à la mise à jour du rapport ’’ Les produits forestiers non ligneux en Afrique: un aperçu régional et national’’ (FAO, 2001).

Page 9: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

1

RESUMES BIBLIOGRAPHIQUES

1 Le Cameroun Par Francois Xavier Tchamango

Atangana, A.R. 2000. Caractérisation Biométrique des Fruits de Irvingia gabonensis A. LECOMTE (Irvingiacées) de Forêt Dense Humide de Basse Altitude du Cameroun. Mémoire de DESS en Sciences de l’Environnement. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun 44p. (7)

24 fruits de Irvingia gabonensis ont été collectés par arbre dans deux village (31 arbres à Elig- Nkouma et 21 à Nko’ovos II) de la zone de Forêt Dense Humide de Basse Altitude du Cameroun et des mesures de longueur, largeur du fruit, épaisseur du mésocarpe ont été prises. Les fruits, les graines et l’endocarpe ont été pesés. Le gout (intensité de saveur) et l’abondance des fibres (fibrosité) du mésocarpe ont été évalués et les couleurs du mésocarpe et de l’épicarpe notées.

Les données biométriques prélevées varient suivant le site ; la corrélation entre le poids du fruit et le poids de la graine est très faible.

Atangana, A.R. Tchoundjeu, Z. Fondoun, J-M. et al. 2001. Domestication of Irvingia gabonensis: 1. Phenotypic variation in fruits and kernels in two populations from Cameroon. 55-64 pp. (3)

Awono, A. Ndoye, O. Schreckenberg, K. et al. 2002. Production and Marketing of Safou (Dacryodes edulis) in Cameroon and Internationally: Market Development Issues. Forest, Trees and Livelihoods. Vol. 12. 125- 147pp. (5)

La phytogéographie, la production, les expériences de domestication, les marchés au Cameroun des PFNL sont passés en revue.

Banga, C.R. 2002. Commerce International des Espèces de Faune sauvage et Gestion durable (Cas de la CITES). Mémoire de DESS en sciences de l'Environnement. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 83p. (7).

Les informations sur le commerce international et l’impact sur la gestion durables sont présentés. Les données fournies par les enquêtes menées auprès des chasseurs ont permis la mise en place d’une banque de données à la Direction de la Faune et des Aires Protégées du MINE.

Bidja, R. 2002. Projet de stratégie de gestion des Produits Forestiers Non Ligneux. Séminaire sur l’état des lieux des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun. Yaoundé/Cameroun. 10p. (1)

Rapport du séminaire sur l’état des lieux des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun. Une stratégie de gestion des PFNL (maitrise de la ressource et organisation des filières) et les moyens nécessaires pour sa mise en œuvre sont proposés.

Page 10: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

2

Bikoue, M.A.C. 2004. Caractérisation des ménages des membres de la filière Ricinodendron heudelotii dans le cadre du projet Farmer Enterprise Development : cas des villages pilotes de l’ICRAF dans la zone ADEAC, Province du Centre – Cameroun. Rapport 4e Année de stage de pré insertion professionnelle. Département de Foresterie. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang/ Cameroun. 32p. (3)

Ce rapport présente le projet IRAD/ICRAF, son but, ses objectifs et son organisation et fonctionnement. Il décrit la filière Njansang dans la zone ADEAC.

Bikoue, M.A.C. 2005. Implication des femmes dans la domestication participative des arbres fruitiers locaux : Cas des villages pilotes de l’ICRAF des Provinces du Centre et du Nord- Ouest du Cameroun. Mémoire du Diplôme d’Ingénieur Agronome en Economie et Sociologie Rurales. Département de Vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang, Cameroun. 86p. (3)

L’implication des femmes dans les activités de domestication des arbres fruitiers, les contraintes et les besoins de femmes qui ne participent pas à la domestication sont présentés dans ce travail mené dans 3 villages pilotes de l’ICRAF (Belo, Lékié- Assi et Epkwassong) qui montre que les célibataires sont autonomes dans leurs prises de décision d’adhérer ou pas aux groupes de domestication lorsqu’elles ne dépendent pas de leurs parents. Les femmes mariées ont une faible autonomie dans la prise de décision parce que c’est l’époux qui donne l’autorisation. Les veuves de la Province du Centre sont autonomes dans leurs prises de décision, mais celles du Nord- Ouest subissent l’influence du successeur de leur mari.

Binong, S. 2000. Impact des modes d’exploitation traditionnelle sur la survie de quatre espèces d’arbres dans la réserve de faune du Dja et sa périphérie. Mémoire de DESS en Sciences Forestières. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 65p. (7)

L’exploitation de Garcinia kola est liée à la cueillette du vin de palme ou de raphia ou aux besoins de consommation (alimentation) et médicinales. Picralima nitida et Enantia chlorantha sont utilisés comme thérapie traditionnelle. Allanblackia sp., quant à elle, outre ses vertus pharmacologiques, a des graines oléagineuses qui servent à la fabrication d’une huile comestible.

Blackmore, P. Fominyan, C. Gasson. et al. 2000. Non- timber Forest Products. A selection from the Limbe Botanic Garden. 51p. (1)

Ce document présente les principaux Produits Forestiers Non Ligneux dans le Jardin botanique de Limbe ; leur description botanique et leurs multiples utilisations ainsi qu’un glossaire des mots techniques.

CARPE. 1998. La recherche sur les Produits Forestiers Non Ligneux en Afrique Centrale. Rapport sur la situation du secteur. 76p. (2)

Ce rapport traite de l’importance des produits Forestiers non- ligneux dans les forets du Bassin du Congo, leur situation actuelle, la problématique de leur conservation grâce aux enquêtes réalisées dans quelques pays de la sous–région :’ Cameroun, Gabon, République du Congo et Guinée Equatoriale.

Page 11: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

3

CARPE. 2000. Non- Timber Forest Products in Central Africa. Research Results’ Workshop for the Central African Regional Program for the environment: A Workshop Report. 116p. (2)

Ce rapport dresse un état des lieux des PFNL en Afrique Centrale. La description botanique, la phytogéographie et ethnobotanique de quelques PFNL prioritaires sont présentées.

CERUT and AIDEnvironment. 1999. Result of field testing a Methodology for the Valuation of Non Timber Forest Products (NTFPs) in north-West and South-West Cameroon. The Wealth of Forests in Cameroon. 59p. (1)

Ce rapport présente la littérature des PFNL au Cameroun et donne les grandes lignes sur les PFNL majeurs et mineurs en se focalisant sur la dimension socio-économique.

Cunningham, A.B. 1995. An economic evaluation of Prunus africana cultivation for medicinal bark : a case study from Cameroon. Trip report. WWF/UNESCO/Kew People and Plants Initiative. 5p.

Ce document décrit les sites naturels et artificiels de Prunus africana et estime la quantité d’écorce produite.

Cunningham, A.B. 1997. Prunus africana : Sustainable utilisation in Kenya. WWF People and Plants Programme, Phase 2. Workshop Report. 6p. (1)

La description botanique de l’espèce, les techniques d’utilisations, de conservation et de domestication sont présentés dans ce document de six pages

Cunningham, A.B. Ayuk E.,Franzel S.,Duguma B. and Asanga C. 2002. An economic evaluation of medicinal-tree cultivation. People and Plants working paper. Division of Ecological Sciences, UNESCO, 7 Place de Fontenoy, 75352 Paris CEDEX 07 SP, France. 35p. (1)

Ce rapport donne l’estimation économique de la plantation d’arbres médicaux. Il décrit aussi les initiatives locales et les ONGs impliquées dans la production de Prunus africana et les problèmes rencontrés par les planteurs. Il décrit enfin le commerce local et international et les potentiels marchés pour Prunus africana et le programme de domestication.

Defo, L. 1968. Le rotin, la forêt et les hommes. Exploitation d’un PFNL au Sud-Cameroun et perspectives de développement durable. 415p. (6)

Les cadres institutionnels de gestion, les acteurs impliqués les aspects de gouvernance ainsi que la filière Rotin au Sud-Cameroun (évolution, composantes, acteurs et fonctionnement) sont décrits par l’auteur.

Deken, I. 2003. Contribution à l’étude de la régénération de Picralima nitida Stapf au Cameroun. Mémoire de DEA en Botanique et Ecologie. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1 /Cameroun. 57p. (7)

Ce mémoire retrace l’importance ethnobotanique de Picralima nitida (graines, tiges, racines et fruits) et propose des solutions pour la gestion durable de l’espèce qui passe par l’identification de l’aire de répartition géographique au Cameroun et la maîtrise des conditions de germination en pépinière.

Page 12: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

4

Dijk, Van J.F.W. 1999. Non- Timber Forest Products in the Bipindi- Akom II Region, Cameroon. A socio-economic and ecological assessment. Tropenbos- Cameroun. Series 1. 197p. (1)

Ce document fournit les informations sur les Produits Forestiers non-Ligneux dans la région de Bipindi- Akom II au Cameroun :condiment, épices, fruits, noix, tubercules, champignons, légumes et feuilles, écorces, racines, ressources animales, etc.) et traite des aspects liés à leur écologie (abondance relative)à la problématique de leur conservation et leur disponibilité par rapport à l’impact de l’exploitation forestière. Il présente également l’importance des marchés potentiels qui permettraient d’augmenter les revenus des populations locales.

Dikanda, P.C. 2000. Contribution à l’étude des plantes médicinales de New- Malimba dans l’arrondissement d’Edéa. Mémoire de DEA en Botanique et Ecologie. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1 /Cameroun. 81p. (7)

L’auteur montre que le paludisme et l’ictère sont les maladies les plus importantes dans la zone, maladies soignées avec les PFNL. Après enquête auprès des mères de famille et tradipraticiens, 74 maladies ont été identifiés à New- Malimba dans l’Arrondissement d’Edéa.

Dkamela, G.P. 2001. Les institutions communautaires de gestion des PFNL dans les villages périphériques de la réserve de Biosphère du Dja. Tropenbos-Cameroun. Document 7. 72p. (6)

Les PFNL dans la réserve de Dja et leurs importances dans le mode de vie des populations (alimentaire, pharmacopée locale, socioéducatif, religieuse et culturelle) sont décrits. La commercialisation de cinq PFNL est analysée ainsi que la liste des PFNL utilisés dans la région et les catégories d’acteurs impliqués.

Donfack, M.J.B. 2005. Etude de conservation du pollen de quelques Cola (Sterculiacéees) cultivés et sauvages apparentés. Mémoire de DEA en Biotechnologies végétales. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 11/cameroun. 56p. (7)

L’auteur montre que la conservation du pollen chez trois espèces cultivées (C. acuminata, C. anomala, C. ballayi) est mieux préservée lors de la germination in vitro qu’en milieu naturel.

Donfagsiteli, T.N. 2002. Potentialités de Régénération in vitro chez Ricininodendron heudelotii (Ball.) Pierre ex.Pax. à partir des fragments d’organes. Mémoire de DEA en Biotechnologies Végétales. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 46p. (7)

L’auteur met en évidence les capacités de réaction des fragments de tiges, de limbe et de pétioles après études réalisées en culture in vitro avec les fragments d’organes de Ricininodendron heudelotii. La maitrise d’un tel protocole de régénération à partir du matériel jeune pourrait permettre d’envisager le clonage après rajeunissement d’arbres sélectionnés pour les caractéristiques intéressantes.

Essomba, H.B. 2004. Participation des groupes vulnérables et catégories les plus pauvres à la domestication des arbres fruitiers locaux dans les villages pilotes de l’ICRAF au Cameroun. Mémoire d’Ingénieur Agronome en Economie et Sociologie Rurales. Département de vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang/ Cameroun, 89p. (3)

Ce travail a permis d’évaluer la participation des femmes, des jeunes, et des plus pauvres dans le programme de domestication des arbres fruitiers et médicinaux , mais aussi de connaitre les perceptions de ces groupes vis-à-vis des techniques de propagation introduites dans 8 villages pilotes d’ICRAF notamment dans les Provinces du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Centre.

Page 13: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

5

FAO. 1999. Non-Wood Forest Product of Central Africa. Current Research Issues and Prospects for Conservation and Development. Cooperation FAO/CARPE/USAID. 288p. (2)

Ce document est un condensé des résultats de recherches d’un grand nombre d’experts Internationaux sur les Produits Forestiers Non-Ligneux en Afrique Centrale. Il fournit des informations sur l’exploitation, la transformation, la commercialisation, la conservation et la gestion durable des PFNL dans la sous région.

FAO. 2001. Prunus africana plant. 28p. (1)

La description botanique et ethnobotanique de Prunus africana et une méthode de conservation (domestication) sont présentés dans cette publication.

FAO. 2002. Etude de la commercialisation de quatre Produits Forestiers Non Ligneux dan la zone forestière du Cameroun : Gnetum spp, Ricinidendron heudelotii, Irvingiaspp, et Prunus africana. 46p. (1)

Les différents acteurs impliqués dans l’exploitation et la commercialisation du Gnetum et l’estimation des flux commerciaux par Région du Cameroun sont retracés dans cette publication de même que les potentialités de récolte, le conditionnement, la transformation et la commercialisation du Gnetum spp, Ricinidendron heudelotii, Irvingia spp. et Prunus africana. ainsi qu’un programme de domestication pour ces espèces.

Fongnzossie, F.E. 2003. Dynamique de régénération naturelle de Gnetum africanum et G. buchholzianum. Mémoire de DEA en Botanique et Ecologie. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 54p. (7)

Ces deux produits forestiers non ligneux sont surexploités au Cameroun. L’auteur étudie la dynamique de l’extraction et les capacités de régénération de ces deux espèces.

Foyet, S.C. 2004. Exploitation et gestion des Produits Forestiers Non Ligneux: Exemple de Garcinia lucida dans le Mbam Minkom (Région de Yaoundé) Mémoire de DESS en sciences de l'Environnement. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 64p. (7)

L’auteur fournit une cartographie des peuplements de Garcinia lucida dans la localité de Mbam Minkom et une évaluation du potentiel exploitable de la ressource, le taux de mortalité des individus écorcés et l'impact des différentes méthodes de récoltes de l'écorce sur l'arbuste et son écosystème.

Glyn, D. 1997. A strategy for the Conservation of Prunus africana on Mount Cameroon. Technical paper and workshop proceeding. 98p. (2)

L’auteur donne dans cette publication des informations sur la distribution, la biomasse de Prunus africana au Mont Cameroun. Il propose aussi des méthodes de conservation à travers la domestication.

GTZ. 2004. Séminaire sur la stratégie de gestion des Produits Forestiers Non ligneux (PFNL) au Cameroun. Rapport final.Coopération Germano- Camerounaise. 49p. (1)

Ce Rapport final qui est le fruit de la Coopération Allemande, à travers la GTZ, dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme de gestion durable des ressources naturelles (PGDRN) au Cameroun, contribue à la gestion participative des PFNL à travers une meilleure conciliation des normes écophysiologiques et socioculturelles avec les intérêts économiques, afin d’améliorer les conditions de vie des populations en milieu rural

Page 14: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

6

GTZ. 2004. Cameroun, la forêt et le développement. Magazine de la Coopération Germano- Camerounaise. 20p. (2)

Ce document décrit comment la GTZ appuie les populations locales dans la gestion participative des Produits Forestiers Non Ligneux, Végétaux et Animaux. Il contribue aussi à la promotion de la récupération des déchets plastiques en vue de la lutte contre la pauvreté en milieu urbain.

GTZ. 2004. Découvrir le programme de gestion durable des ressources naturelles de la GTZ. 10p. (2)

Ce document décrit la relation entre le PSFE et PGDRN, l’importance du PSFE pour le Cameroun et enfin le plan d’action du PGDRN au Cameroun.

Guedje, Nicole Marie. 2002. La gestion des populations d’arbres comme outils pour une exploitation durable des PFNL : L’exemple de Garcinia lucida (Sud-Cameroun). Tropenbos-Cameroon Program, Kribi-Cameroon. 266p. (6)

L’auteur présente la diversité floristique et la structure des regroupements de Garcinia lucida, sa dynamique de reproduction, l’exploitation et la gestion de Garcinia lucida.

Hegde, N.G. and J.N, Daniel. 1992. Promotion of Non- Wood Forest Products through Social Forestry. Proceedings of a National Workshop. BAIF Development Research Foundation. 247p. (2)

L’auteur fait un état des lieux des multiples usages des produits Forestiers Non- Ligneux. Il décrit aussi les plantations de plantes médicinales et des légumineuses, ainsi que leurs apports positifs dans leur environnement respectifs.

Helambe Bokagne, Georges. 2002. Inventaires des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) dans la Forêt Communautaire de l’ADIZAN. Mémoire du Diplôme d’Ingénieur des eaux, Forêt et Chasse. Département de Foresterie. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang/ Cameroun, 60p. (9)

Présentation des inventaires des Produit Forestier Non Ligneux dans le cadre des activités du Centre International d’Etudes Forestière et Environnementales (CIEFE) qui a permis d’aider les populations de 3 villages (Zaotoupsi, Abang et Ngat à obtenir la forêt communautaire de l’ADIZAN.

ICRAF. 2003. Growing out of Poverty : Tree cultivation in Western and Central Africa for home use and markets. 12p. (3)

Ce document montre les techniques de lutte contre la pauvreté à travers l’utilisation des arbres fruitiers sauvages, des plantes médicinales et alimentaires. Il donne aussi les techniques d’agressivité des marchés et de domestication participative au Cameroun, en république Démocratique du Congo, en Guinée Equatoriale et au Nigeria.

ICRAF. 1994. The domestication of Prunus africana (Pygeum) for Timber and Pharmaceutical Products used in the Treatment of Prostrate Gland Hypertrophy. Project proposal. 17p. (1)

Ce rapport donne les noms commerciaux du Prunus et les laboratoires qui transforment ce produit en Europe. Il donne les informations sur la commercialisation de cette espèce, les quantités d’écorces exploitées par an au Cameroun et le programme de domestication.

Page 15: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

7

Kasparek, M. A. Groger and Schippmannkwe. 1996. Directory for medicinal Plants conservation. Networks, Organization Projects. UICN/SSC Medicinal Plant Specialist Group- German federal Agency for nature conservation. 156P. (2)Lapido D.O. 1998. Development of Quality Control Standards for Ogbono (Irvingia gabonensis and Irvingia wombolu Kernels) : Effort towards encouraging Organised and Further International Trade in a NWFP of West and Central Africa. 13p. (3)

Les auteurs fournissent des informations au niveau des Organisations Internationales sur les Groupes des plantes médicinales. Les activités menées ont concerné plusieurs continents : Afrique, Amérique, Asie, Australie et les Iles du pacifique, Europe.

Lapido, D.O. 1998. Development of Quality Control Standards for Ogbono (Irvingia gabonensis and Irvingia wombolu Kernels): Effort towards encouraging Organised and Further International Trade in a NWFP of West and Central Africa. 13p. (3)

Analyses des opérations après récolte de Irvingia gabonensis jusqu’à l’obtention des amandes (récolte des fruits, extraction des amandes, séchage, broyage et conservation en pâte), cette publication présente par ailleurs les marchés internationaux en Afrique de l’Ouest et Centrale et donne des indications sur .les insectes qui attaquent les amandes.

Lesley, A. and Brown, N. 2000. Irvingia Gabonensis and Irvingia wombolu. A state of Knowledge Report undertaken for the central African Regional Program for the Environment. 26p. (3)

Taxonomie, noms vernaculaires, écologie, distribution, utilisation, culture et récolte de Irvingia spp sont présentés dans cette publication qui aborde aussi les aspects de marchés des circuits de commercialisation ainsi que du potentiel économique de Irvingia spp.

Lopez, C. and Shanley, P. 2004. Riches of the forest: For health, life and spirit in Africa. Cooperation CIFOR/DFID. (2)

Publication de portée générale sur les PFNL : Les plantes et les animaux sauvages dans leurs multiples formes d’utilisation sont présentés ainsi qu’une recommandation relative à la sécurité sociale à travers l’initiative des locaux dans l’utilisation des PFNL.

Makoumsong, B. 2004. Contribution à la gestion durable des Gnetum africanum Welw. Et G. bulchhozianum Engl. dans le Département de la Sanaga Maritime. Mémoire de DESS en Industrie des Semences. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 53p. (7)

Ce travail met en lumière les activités d’exploitation clandestine et l’identité des acteurs non camerounais. Il soulève aussi les problèmes de la non maîtrise de la ressource et des techniques de culture et d’exploitation du Gnetum.

Manga, J.P. 2000. Exploitation du gibier par les populations riveraines d’une forêt communautaire : cas de la Communauté ANDO’O-YETSANG de BENGBIS. Mémoire de DESS Sciences Forestières. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1 /Cameroun. 46p. (7)

L’auteur de ce travail fournit des informations sur la chasse, les espèces animales rencontrées et la contribution du gibier dans le revenu des ménages qui aurait servi dans l’obtention du Plan Simple de Gestion dans la Communauté des Familles ANDO’O- YETSANG de BENGBIS (COFAYET).

Page 16: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

8

Mapi, J. 1988. Contribution à l’étude ethnobotanique et analyse chimiques de quelques plantes utilisées en médecine traditionnelle dans la région de Nkongsamba (Moungo). Mémoire de thèse de Doctorat 3ème Cycle en Ethnobotanique. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 250p. (7)

62 plantes médicinales de la région de Nkongsamba dans le littoral camerounais, appartenant à 34 familles ont été identifiées, leur répartition géographique et leurs utilisations dans la pharmacopée sont présentées de même que les éléments chimiques de 11 espèces présents après extraction, et les maladies traitées.

Marfor T.A. 2000. Contribution de l'Apiculture dans la Conservation de l'écosystème Forestier du Haut- Nyong. Mémoire de DESS en Sciences Forestière. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/cameroun. 66p. (7)

L’auteur montre que l'apiculture peut augmenter le niveau de vie des populations et devenir un facteur de lutte contre la pauvreté en zone rurale. Dans la zone du Haut- Nyong, elle devrait être une activité principale pour le développement rural car capable de réduire la pression de plus en plus forte que les populations riveraines exercent sur les forêts.

Marshall, E. Newton, A.C. and Schreckenberg. 2003. Commercialisation of non-timber products: first steps in analysing the factors influencing success. 128-137pp. (3)

Cette publication dresse un aperçu sur le processus de commercialisation des PFNL (transport, production, collecte et stockage).et analyse les facteurs de succès ou d’échec de la commercialisation des PFNL.

Mbolo, M. 2002. Etude pilote au Cameroun sur la Collecte et l’Analyse des Données Statistiques sur les Produits Forestiers Non Ligneux. Département des Forets. Programme Produits forestiers Non Ligneux. Faculté des sciences. Université de Yaoundé I, Cameroun. 137p. (1)

Ce rapport passe en revue et procède à une évaluation des informations disponibles sur les aspects socio-économiques et écologiques des PFNL. Il fait un état des lieux de la collecte des données statistiques sur les PFNL au Cameroun et propose une méthodologie pour une meilleure collecte des données.

MINEF. 2002. Rapport de l’Atelier sur l’état des lieux des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun (PFNL). Yaoundé/Cameroun, 17p. (1)

Le rapport de l’atelier ‘’Etat des lieux des produits forestiers Non Ligneux au Cameroun’’ présente les préoccupations relatives à la gestion empirique et scientifique des PFNL, le niveau d’avancement de la recherche, les techniques d’évaluation du potentiel des PFNL, la contribution des PFNL à la lutte contre la pauvreté et le projet de Stratégie de gestion des PFNL au Cameroun.

MINFOF. 2004. Principes, Critères et Indicateurs (PCI) de Gestion Durable des Forêts au Cameroun. Projet Promotion de l’Aménagement des forêts africaines. ITTO/OIBT, OAB/ATO/OAM. 25p. (1)

Ce document décrit les activités que l’administration forestière a entreprises dans le cadre du projet régional conjoint OAB/OIBT avec le concours techniques et financiers du CIFOR et de WWF- CARPO- GTZ pour mettre en cohérence toutes les initiatives et doter le pays d’un ensemble consensuel de PCI acceptés et connus de toutes les parties prenantes du secteur forestier camerounais.

Page 17: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

9

MINFOF. 2005. Stratégie Nationale des Contrôles Forestiers et Fauniques au Cameroun. 31p. (1)

Ce document présente l’Organisation de la Chaîne de Contrôles, les procédures et méthodes et les sanctions infligées aux contrevenants de la législation forestière

Mtemching, D.S. 2005. Multiplication végétative : effet de quelques techniques de greffage sur Ricinodendron heudelotii (Bail) Pierre ex Pax (Euphorbiaceae). Mémoire du Diplôme d’Ingénieur des eaux, Forêt et Chasse. Département de Foresterie. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang, Yaoundé/ Cameroun, 50p. (3)

Les différentes techniques de greffage (anglaise simple, fente, placage et anglaise compliquée) le taux de reprise, la mortalité, la dormance et le développement des plants greffés de Ricinodendron heudelotii sont présentées Le document montre aussi que cette plante peut être multipliée avec plus de succès par le greffage en placage des plants d’un diamètre compris entre 8- 10 mm et que la mortalité est plus marquée chez les plants greffés en fente .

Ndoye, O. and C.J, Tieguhong. 2004. Forest Resources and Rural Livelihoods: The conflict between Timber and Non-Timber Forest Products in the Congo Basin.Timber exploitation and rural livelihoods in the Congo Basin.Scandinavian Journal of Forest Research: 36- 44 pp. (5)

Les auteurs présentent les conflits entre les concessionnaires et les exploitants des PFNL et pose la problématique de l’accès à ces ressources dans les forêts sous aménagement.

Ndoye, O. 1995. The Markets for Non-Timber Forest Products in the Humid Forest Zone of Cameroon and its Borders, Structure, Conduct, Performance and Policy Implication. 85p. (5)

Ce document décrit les produits forestiers non ligneux en zone de forêt Humide du Cameroun et articule son analyse sur les implications politique en termes de performance et d’accessibilité aux marchés.

Ndzomo A.G. 2004. Contraintes et opportunités liées à l’Exploitation des Produits Forestiers Non Ligneux d’une forêt communautaire périphérique de la réserve du Dja. Cas de : Irvingia gabonensis, Ricinodendron heudelotii et Baillonella toxisperma. Mémoire du Diplôme d’Ingénieur Agronome en Economie et Sociologie Rurales. Département de Vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale. Département de Vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang/ Cameroun, 91p. (3)

L’auteur montre par les enquête socio-économique réalisées que les trois Produits Forestiers Non- Ligneux visés : Irvingia gabonensis, Ricinodendron heudelotii et Baillonella toxisperma sont exploités la plupart de temps pour la consommation domestique (90 pour cent), pour la vente et pour les soins de santé en recourant aux écorces de ces arbres L’auteur souligne la faiblesse du marché local, la non maitrise des techniques de transformation qui entraine le gaspillage et la perte de la valeur ajoutée des produits, les difficultés d’accès dans la zone par les acheteurs et l’irrégularité de la production des arbres

Page 18: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

10

Ngo Samnick, E. L. 2003. Etude de la filière commerciale du Ricinodendron heudelotii (Ezang) dans la zone forestière du Cameroun. Projet de valorisation et de commercialisation de l’Ezang à Dizang. Volontaire au service du développement. 23p. (1)

L’auteur décrit l’importance et le fonctionnement de la filière du Ricinodendron heudelotii dans la zone forestière humide du Cameroun et propose les mesures pour valoriser cette espèce.

Ngoua, E.B. 2002. Potentialités de valorisation des Produits Forestiers Non- Ligneux des forets communautaires de la région de Lomié- Messok (Est- Cameroun). Mémoire du diplôme d’Ingénieur des Eaux, forets et Chasses. Département de Foresterie. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang, Yaoundé/ Cameroun, 70p. (8)

Ces travaux ont permis d’identifier quatre produits forestiers non ligneux majeurs dans six villages impliqués dans le processus de Foresterie communautaire (Bareko, Messok, Djenou, Ngola, Bosquet, Messok) et dans les marchés de Lomié, Abong- mbang et Yaoundé : Les feuilles de Gnetum sp, utilisées comme légume et trois fruitiers sauvages Baillonella toxisperma (Moabi) pour son huile, Irvingia sp (Mangue sauvage) et Ricinodendron heudelotii (Njansang) pour leurs amandes comestibles. Les PFNL sont consommés et vendus. Les surplus de production pour la commercialisation dans les six villages sont évalués à 524,5 kg/ semaine de Gnetum Sp (33 pour cent de cueillettes), 13519 kg pour Irvingia sp 919 pour cent des récoltes), 4 951 litres d’huile de Moabi (18 pour cent des récoltes) et 84 kg de Ricinodendron heudelotii (17 pour cent des récoltes).

Nkefor, J.P. and N, Ndam. 2003. Comment cultiver l’Okok dans un champs. Guide technique pour la formation et la fabrication du propagateur, basé sur les recherches conduites dans le jardin Botanique de Limbe. Jardin Botanique, Limbé- Cameroun, 35p. (1)

Ce document est un guide technique pour la formation et la fabrication du propagateur du Gnetum (Gnetum africana et Gnetum buchholzianum), basé sur les recherches conduites dans le Jardin Botanique de Limbe. Ce document répond aux multiples usages d’Okok (alimentation, sources de revenus, médicament, essor économique camerounais, culture camerounaise) et donne des informations sur sa description morphologique et sa phytogéographie au Cameroun et en Afrique Centrale.

Nkwatoh, A. F. 1995. Production and Marketing of Non Timber Forest Products (NTFPs) in the Ejagham Forest Reserve (EFR) and its surrounding villages and cross border trade in NTFP with Nigeria. Final report. GTZ Korup Project, Cameroon, 99p. (2)

Ce rapport donne les produits forestiers non ligneux de la Réserve forestière de Ejagham (RFE), sa périphérie et l’utilisation de ces produits par les locaux. Il renseigne aussi sur la production et la vente de ces produits.

Okenye, M. and Lien. 1996. Survey of Non Timber Forest Products (NTFPS) in Selected Communities of the support Zone of the Korup National Park. Korup project report. 68p. (2)

Ce rapport décrit les communautés et les principales utilisations des PFNL dans le Park national de Korup. Il présente aussi une analyse comparée des espèces abondantes dans les différentes communautés.

Page 19: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

11

Oyono, B.J.M. 2005. Gestion d’un Produit Forestier Non Ligneux (Gnetum africanum/buchholzianum) : Effet du Genre, Culture et Distribution dans le Département de la Lekié, Province du Centre. Mémoire du Diplôme d’Ingénieur des eaux, Forêt et Chasse. Département de Foresterie. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang, Yaoundé/ Cameroun, 62p. (3)

L’auteur montre que les producteurs d’Okok sont presque exclusivement les femmes et enfants ; les quelques hommes impliqués vendent uniquement en gros. La culture du Gnetum n’est pas encore développée et les paysans n’ont jamais reçu une formation sur la culture de l’espèce. Les inventaires réalisés dans chaque système d’utilisation de terre ont montré que la jachère à Chromolaena s’est avérée comme système d’utilisation de terre produisant une plus grande biomasse suivie du champ de culture, de la forêt secondaire et enfin la cacaoyère.

Peach Brown, H. C. 2005. Gouvernance of Non- wood Forest Products and community Forest in the Humid Forest Zone of Cameroon. A Dissertation presented to the Faculty of the Graduate School, Cornell University. 339p. (1)

Ce document est un aide mémoire pour la récolte et la commercialisation de quelques PFNL au Cameroun.

Peters, C. M. 1994. Sustainable Harvest of Non Timber Plant Resources in Tropical Moist Forest: An Ecological Primer. The biodiversity Support Program is a USAID-funded Consortium of World Wildlife Fund, the Nature Conservancy and World Resources Institute. Biodiversity Support Program. 45p. (6)

Ce document fait l’apologie de la gestion durable des produits forestiers non ligneux qui commence par un inventaire multi ressources ou mono ressource à travers les classes de dimension en vue d’élaborer un plan d’aménagement. Il donne aussi la méthode de contrôle des PFNL (noix, latex, fruits et autres) à travers la structure et dynamique de la population qui passe par l’analyse de l’impact de l’exploitation forestière sur les PFNL et les locaux.

Plantecam. 1994. Community participation in the harvesting of Prunus africana bark on Mount Fako under the licence of Plantecam. Report. 47p. (2)

Ce document détaille le nombre de personnes formées par rapport à la commercialisation (rentabilité), l’écorçage et la gestion durable du Prunus africana à travers un atelier de sensibilisation et de formation.

Pomatto, V. 2001. Etude de Marché du Pygeum africana en Europe. Rapport. Coopération GTZ- MINEF, Cameroun. 59p. (2)

Cette étude donne des informations sur la situation du marché de Pygeum africana en Europe et propose des éléments stratégiques de Promotion et de Commercialisation. Il donne aussi des indications sur les importateurs potentiels du Pygeum, et les contraintes réglementaires.

Pouna, E. et S.J. Belinga. 2001. Inventaire National de Prunus africana. Projet ‘’Conseiller GTZ auprès du MINEF (C/ MINEF) PN 95- 2546-0-00. 100.’’ Phase 2 : Adamaoua (Sites de tchabal Mbabo et Tchabal Gang Daba. Rapport final. 86p. (2)

Ce rapport présente la revue de la littérature sur le pygeum, le profil biophysique et socio économique de la zone d’étude. Il présente aussi les résultats de l’inventaire conduit dans la zone d’étude.

Page 20: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

12

Ruiz Pérez, M. O, Ndoye and A, Eyebe. 1998. Marketing of Non- Wood Forest Products in the Humid Forest Zone of Cameroon.11p. (1)

L’auteur retrace l’organisation des marchés des PFNL au Cameroun (Organisation des marchés des PFNL au Cameroun). Il présente les principaux PFNL commercialisés dans 25 marchés en zone forestière humide et l’importance du commerce avec d’autres pays. Enfin, il présente le niveau de dégradation des ressources forestières.

Shiembo N. P. 1995. An Assessment of the Economic Importance of Non Timber Forest Products in the eastern Region of the Korup Project Area, particularly village situated around Nta Ali Forest Reserve. Korup Project. 61p. (2)

L’auteur a identifié les PFNL de grandes importances économiques à l’Est de la Région du Projet Korup et particulièrement dans les villages qui entourent la Réserve forestière de Nta Ali. L’auteur donne les informations sur la récolte, la transformation, le transport, le stockage et la commercialisation et propose un programme de domestication pour ces PFNL.

SNV. 2003. Fiche technique Gnetum spp. (Gnetacées), Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. SNV- Cameroun. 7p. (8)

Description botanique, culture du Gnetum par bouturage, récolte et commercialisation

SNV. 2004. Fiche technique Coula edulis (Olacaceae), Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. SNV- Cameroun. 7p. (8)

Description botanique, culture du Gnetum par bouturage, récolte et commercialisation en Afrique

SNV. 2004. Fiche technique exploitation et Commercialisation des Produits forestiers Non Ligneux au Cameroun. Ce que prévoient les dispositions légales et réglementaires. Connecting people’sCapacities SNV- Cameroun. 13p. (8)

Ce document définit les PFNL, ceux qui peuvent exploiter et comment obtenir un agrément pour l’exploitation forestière. Il décrit aussi les produits forestiers non ligneux qui peuvent être exportés et les quantités à prélever.

SNV. 2005. Fiche technique apiculture en zone tropicale humide (Apis mellifera adansoni), Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. 2e édition. SNV- Cameroun. 11p. (8)

Ce document décrit la culture des abeilles, de l’extraction du miel et de son conditionnement. Il parle aussi de la commercialisation des produits apicoles.

SNV. 2005. Fiche technique Bitter cola, Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. 2e édition. SNV- Cameroun. 11p. (2)

Description botanique, culture par bouturage, commercialisation des graines.

SNV. 2005. Fiche technique Casse mango, Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. 2e édition. SNV- Cameroun. 19p. (8)

Description botanique, culture à partir des noyaux, des boutures, des marcottes et commercialisation.

Page 21: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

13

SNV. 2005. Fiche technique Mangue sauvage, Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. 2e édition. SNV- Cameroun. 11p. (8)

Description botanique, culture à partir des noyaux et des boutures et commercialisation de Irvingia gabonensis.

SNV. 2005. Fiche technique Moabi, Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. 2e édition. SNV- Cameroun. 11p. (8)

Description botanique de Baillonella toxisperma, culture, extraction de l’huile et commercialisation

SNV. 2005. Fiche technique Njansang, Produits Forestiers Non Ligneux. Rassembler les capacités de tous. 2e édition. SNV- Cameroun. 11p. (8)

Botanique, culture à partir des graines, du greffage, transformation et commercialisation de Ricinodendron heudelotii.

SNV. 2005. Foresterie communautaire. Guide d'intégration du genre. 39p. (8)

Ce guide d'intégration du genre fournit des informations sur le processus de foresterie communautaire et l'approche genre, ainsi que la gestion des conflits. Il décrit les différentes étapes de réservation de la forêt communautaire, d'attribution de la forêt communautaire et de la mise en œuvre du Plan Simple de Gestion.

SNV. 2005. Korrir connected with Abele. 18p. (8)

Sonné N. 2001. Non- Timber Forest Products in the Campo- Ma’an Project Area. A Case Study of the North- Eastern Peripheric of Campo- Ma’an National Park, South Cameroon. A report to the World Bank/GEF, Campo-Ma’an Biodiversity Conservation and Management Project, Wageningen/ Kribi., Cameroon. 52p. (2)

L’auteur décrit la population locale et l’importance socio économiques des produits forestiers non ligneux dans la zone tampon de la réserve de Campo Ma’an . Il présente les PFNL utilisés. Une liste exhaustive de ces PFNL figure en annexe avec leurs noms scientifiques et les différentes parties utilisées.

Sunderland T. and N. Ndam. 1995. Medicinal plants of the Limbe Botanic Garden. Mount Cameroon Project. Limbe, South West Province, Cameroon. 80p. (1)

L’historique du Jardin Botanique de Limbé est fourni et la description des plantes médicinales qui s’y trouve est retracée par les auteurs, leur habitat, les parties utilisées et les utilisations traditionnelles.

Sunderland,T. O, Ndoye. 2004. Forest Products, Livelihoods and conservation. Case Studies of Non-Timber Forest Product Systems. Volume 2- Africa. Coopération CIFOR/ DFID. 333p. (2)

Ce document donne d’importantes informations sur les PFNL, sources de revenus et d’emplois. Il présente aussi les résultats de recherche sur les PFNL et les informations sur les marchés.

Page 22: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

14

Sunderland T.C.H., S. Besong, J.S.O. Ayeni. 2002. Distribution, Utilisation and sustainability of the Non-Timber Forest Products of the Takamanda Forest Reserve, Cameroon. Consultancy report for the project: “protection of the forest around Akwaya” (PROFA). 36p. (2)

L’auteur traite de l’importance des Produits Forestiers Non-Ligneux en général et surtout les PFNL prioritaires dans la réserve forestière de Takamanda. Il présente les aspects institutionnels et ceux relatifs aux marchés et l’effet des saisons sur les activités des filières.

Tako, C. M, Sama. D, Ekema et A, Blasius. 1997. Participatory Monitoring and Evaluation (PME) for sustainable Prunus management in Mapanja village: agreeing criteria and indicators with all concerned. Mount Cameroon Project- Limbe. 47p. (2)

L’évaluation des méthodes d’exploitation de Prunus dans le village Mapanja met en lumière les aspects négatifs de l’exploitation illégale de l’espèce, les conséquences néfastes du non respect des méthodes durables et l’importance des plantations.

Tamanjong, I. D, Abwe Mercy, N, Ndam, P, Blackmore. 2000. Socio-Economic Case Study of the Production-To-Consumption System of the Rattan sector in Cameroon. Limbe Botanic garden/INBAR. 36p. (1)

Rapport de la coopération ” Limbe Botanic Garden (Cameroon) et International Network for Bamboo and Rattan (Beijing, China)”.Ce rapport met en exergue l’importance du rotin et présente les voies et moyens pour organiser la filière qui fait vivre beaucoup de camerounais.

Tchamango, F.X. 2003. Etat des lieux sur un Produit Forestier Non-Ligneux (PFNL) : Cas de Annickia chlorantha Oliver. Rapport de stage d’insertion professionnel de DESS en Sciences de l’Environnement. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1.Yaoundé- Cameroun. 19p. (3)

La dynamique de reproduction, la distribution géographique, les usages traditionnels, l’exploitation locale et la commercialisation de Annickia chlorantha dans différents marchés du Cameroun sont abordés dans cette publication.

Tchamango, F.X. 2005. Structure de Baillonella toxisperma Pierre (Sapotacées) dans la forêt communautaire du Comité de Développement des Villages Réunis (CODEVIR) à proximité de la réserve du Dja. Mémoire de DESS en Sciences de l’Environnement. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1. Yaoundé- Cameroun. 51p. (3)

Ce travail permet de comprendre la structure actuelle de la population de Baillonella toxisperma qui est une plante à multiples usages (racines, écorces, bois) dans la foret communautaire de CODEVIR Il apporte des informations sur la densité des individus en zone non exploitée et en zone ayant subi l’exploitation forestière ; il fournit également des informations sur la germination de Baillonella toxisperma.

Tchatat, M. M. B, Vabi et R, Bidja. 2002. Etat Biologique et Socio-économique du Secteur et Eléments pour l’élaboration d’une Stratégie Nationale de Gestion. Gestion Durable Des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun. Coopération PDFC/DFID. Yaoundé, Cameroun. 83p. (1)

Ce rapport fait une analyse critique de la documentation existante sur les PFNL, en mettant un accent particulier sur le projet de stratégie Nationale de gestion des PFNL de la Sous-direction des Produits forestiers Non Ligneux (SDNL) du MINEF et du Rapport de l’Atelier National sur l’état des lieux des PFNL au Cameroun. Les auteurs proposent et une méthodologie pour la mise en place d’une banque de données au sein de la SDNL du MINEF.

Page 23: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

15

Tchatat, M. O, Ndoye et R, Nasi. 1999. Produits Forestiers Autres que le Bois d’œuvre (PFAB) : place dans l’aménagement durable des forêts denses humides d’Afrique Centrale. Projet FORAFRI. Série FORAFRI. Document 18. 94p. (4)

Ce document présente une synthèse des connaissances actuelles sur les PFAB : rôles socio-économiques, modes d’utilisations durables ou non durables. Il identifie les problèmes spécifiques liés à l’utilisation des PFAB et présente des propositions pour une gestion durable respectueuse de l’Environnement.

Tchatat, M. O. Ndoye. R, Nasi. 1999. Produits Forestiers Autres que le Bois d’œuvres (PFAB) : Place dans l’aménagement durable des forets denses humides d’Afrique Centrale. Rapport projet FORAFRI. Coopération CIRAD/CIFOR/CARPE/IRAD. 95p. (2)

Tchatat, M. Puig, H. et Fabre, A. 1996. Les Jardins de Case des Provinces du Centre et du Sud du Cameroun : description et utilisation d’un système agroforestier traditionnel 10p. (4)

Ce document donne la description, les productions, utilisations et possibilités d’amélioration des Jardins de Case.

Tchobsala. 2003. Distribution et usages des légumineuses de N’Gaoundéré et environs. Mémoire de DEA en Botanique et Ecologie. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun 82p. (7)

L’importance alimentaire, médicinale, et surtout l’enrichissement du sol en azote des légumineuses sont retracés à travers les enquêtes menées dans cinq villages des environs de Ngaoundéré et par le comptage systématique dans quatorze sites choisis.

Tedongmouo, C. 1996. Essai d’Analyse de l’Exploitation des PFNL d’origine végétale et de leurs usages dans la zone riveraine sud de la Réserve Forestière des Monts Rumpi. Mémoire d’Ingénieur des Eaux, Forets et Chasse. Département de Foresterie, Institut de Développement Rural (INADER)- Université de Dschang. 55p. (2)

Cette étude met l’accent sur quelques Produits Forestiers Non Ligneux qui entrent dans l’économie des populations riveraines de la Réserve Forestière des Monts Rumpi (RFMR). Elle décrit les méthodes de production, d’utilisation, et de conservation des PFNL par les locaux.

Tonye, M. M. 1999. Evaluation phénotypique des plants de Prunus africana (Hook. f) Kalkman mis en essais culturaux. Mémoire de DESS en Industrie de Semence. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 92p. (7)

Ce mémoire présente l’intérêt des substances contenues des écorces de Prunus africana pour la médecine et propose un programme de conservation par la domestication de l’espèce. Il constitue aussi une base pour les travaux ultérieurs de suivi de la croissance des plants de Prunus africana en phase de domestication.

Towe J. and Abonge. 1997. Proceedings of Workshop on Capacity Building for Mapanja Prunus Harvesters’ Union. Mapanja Village. Report. 34p. (2)

Ce rapport dresse un catalogue des problèmes majeurs rencontrés par l’Union des Récolteurs du Pygeum dans le village Mapanja et propose des solutions et recommandations.

Page 24: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

16

Tsafack N.G. 2004. Etude Socio- économique du système de commercialisation des amandes de mangues sauvages (Irvingia spp) dans l’Arrondissement de Ngoulemakong (Sud- Cameroun). Mémoire du Diplôme d’Ingénieur Agronome en Economie et Sociologie Rurales. Département de Vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale. Département de Vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang/ Cameroun, 76p. (3)

L’auteur décrit et évalue le système de commercialisation des mangues sauvages à Ngoulemakong et montre les imperfections existant dans l’organisation de la filière (récolte à la consommation) et propose des modèles d’organisation des paysans et des stratégies commerciales. Il analyse aussi la structure de marché et montre que les femmes dominent le circuit de commercialisation aussi bien au niveau paysan (88 pour cent) qu’au niveau commerçant (68 pour cent).

Tsamo, J.M. 2002. Inventaire, Utilisation et prioritisation des ligneux fruitiers et non fruitiers du Groupement de Bafou. Mémoire de DEA en Botanique et Ecologie. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 29p. (3)

85 espèces qui se prêtent au moins à 4 utilisations (alimentaires ou médicinales) réparties en 15 fruitiers et 70 non fruitiers le tout représentant 78% d’espèces autochtones et 21,2% d’espèces exotiques sont présentes dans la zone étudiée.

Walter, S. et Rakotonirina, J. C. R. 1995. Exploitation de Prunus africana à Madagascar. Rapport élaboré pour le PCDI Zahamena et la Direction des Eaux et Forets. Antananarivo/ Fénérive- Est, Madagascar. 23p. (2)

Ce rapport présente l’expérience de l’exploitation de Prunus africanum au Cameroun pour explorer la filière pygeum à Madagascar.

WWF. 2005. Aperçu de la situation de l'exploitation forestière au Cameroun. Rapport de l'Observatoire Mondiale des Forêts. Coopération WWF/GFW (Global Forest Watch) 67p. (6)

L’exploitation forestière et la chasse sont présentées et analysées dans ce rapport du WWF.

WWF. 2005. Forêts pour la vie. 26p. (6)

Ce document donne les orientations pour restaurer les forêts et leurs fonctions en prenant en compte les besoins économiques, sociaux en incitant les entreprises à freiner la dégradation des terres.

Yakeu, D.S.E. 2004. Inventaires des Produits Forestiers Non Ligneux d’origine végétales et analyse de l’effet Genre sur la Commercialisation de Garcinia kola (Heckel) et Picralima nitida (Stapf) Th. Et H.Dur) dans l’Arrondissement de Kekem. Mémoire d’Ingénieur Agronome en Economie et Sociologie Rurales. Département de vulgarisation Agricole et de Sociologie Rurale Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang/ Cameroun, 67p. (3)

L’effet genre sur la commercialisation de Garcinia kola et de Picralima nitida dans l’arrondissement de Kekem, Province de l’Ouest- Cameroun est analysé et le potentiel de PFNL dans la zone, le poids de ces PFNL sur les revenus des ménages paysans, les quantités de Garcinia kola et Picralima nitida commercialisées ainsi que les revenus générés sont présentés.

Page 25: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

17

Yelem, H.B. 2004. Implication des populations dans la gestion de la forêt communale tout en déterminant la place qu’occupe l’exploitation des PFNL, comme instrument de lutte contre la pauvreté, dans le plan stratégique d’exploitation de la Commune rurale de Dimako. Mémoire d’Ingénieur Agronome en Economie et Sociologie Rurales. Département de Foresterie. Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles. Université de Dschang, Yaoundé/ Cameroun, 88p. (3)

L’auteur évalue le niveau de participation des populations riveraines dans la gestion de la forêt communale de Dimako d’une part, et de déterminer la place des Produits Forestiers Non Ligneux dans la stratégie d’exploitation des produits de cette forêt d’autre part.

Yoba, A.B. 1999. La production des champignons comestibles. Rapport de stage d’insertion professionnel. DESS en Industrie de Semence. Département de Biologie et Physiologie Végétales, Université de Yaoundé 1/Cameroun. 14p. (7)

L’auteur présente le projet champignon d’Obala. Il décrit les activités du projet qui consistent à former, produire et suivre les mycicultures. Il propose aussi un essai de domestication et une initiation à la production commerciale.

Yong, J. 2001. Analysis of the cultivation of Gnetum (Eru) in the Mount Cameroun Region: A preliminary report for MCP Buea and International University of Eberswalde, Germany. 13p. (2)

Ce rapport préliminaire donne la situation phytogéographique du ‘’Eru’’.et les efforts de mise en place des champs de cette espèce dans la Province du Sud-OuestIl tire la conclusion que la propagation par bouturages est plus avantageuse que par graines.

Page 26: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

18

2 Le Gabon Par Eléonore Ada Ntoutoume

ADA NTOUTOUME, E. 1997. Etude des produits forestiers non ligneux alimentaires du Gabon. Ministère des Eaux et Forêts, Programme d’Action Forestier Tropical (PAFT).

L’étude décrit et définit les produits de la forêt gabonaise, collectés des racines aux feuilles en passant par la tige, la sève, la fleur, le fruit et la graine et d’autres produits cultivés tels que manioc, bananier plantain ignames,canne à sucre, concombre, maïs, arachide patate douce et légumes.

La richesse de la biodiversité gabonaise met en jeu plusieurs dizaines d’espèces auxquelles il faut ajouter aux produits végétaux d’autres produits tels que les champignons, le miel, et la cire.

L’auteur précise l’importance de ces produits et le réel intérêt économique qu’ils présentent au point que certains sont menacés surexploitation. Il présente les différents types de filière pour les PFNL les plus communs. Il fait enfin des recommandations sur des programmes de recherche pour la valorisation des produits, la domestication, la conservation, la commercialisation et l’actualisation des règles de l’administration concernée.

BEKALE BE NZE, A. NGOGUE, G. NGUEMA, A. 1996. Les rotins au Gabon : une filière complète depuis les zones de production jusqu’aux produits finis des ateliers de Libreville. PAFT-GABON.

Les auteurs parlent de la filière du rotin depuis les zones de production jusqu’aux produits finis des ateliers des grandes villes du Gabon.

L’exploitation traditionnelle du rotin ne pose pas de problème quant à la durabilité de la ressource au Gabon. Dans les villages, le rotin est utilisé de diverses façons : Fabrication des balais, des paniers, des corbeilles, des habits etc… et fournit des légumes appelés « asperges ». Aujourd’hui, son exploitation est devenue presque industrielle au regard du grand nombre d’ateliers de fabrication des meubles.

BOUROBOU-BOUROBOU, Henri. POSSO, Paul. 1995. Un aperçu sur l’importance des arbres fruitiers sauvages dans le Nord-est du Gabon. Nature et faune. (cf l’Etude de NDOUNA ANGO Auguste et ADA Eléonore sur L’Utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable. Réseau National Arbres Tropicaux Gabon-2002.)

CHABOT, Isabelle. 1996/1997. Etude de la filière des produits forestiers non ligneux au Gabon. Mémoire de stage Promotion 1996/1997. CIRAD-FORET, PAFT-GABON.

L’étude a classé les PFNL en trois filières : Les PFNL d’origine végétale, la viande de brousse et le rotin. Les résultats ont montré que les produits sont acheminés vers Libreville pour l’alimentation des populations urbaines. Le front pionnier de l’exploitation s’éloigne de plus en plus de Libreville et de l’Estuaire. L’étude consiste donc à approfondir la connaissance des espèces cueillies et chassées, à faire la différence entre les utilisations de subsistances et commerciales. Cependant, le commerce informel des PFNL devrait continuer à exister sans pour autant mettre en danger les espèces végétales et animales. La révision de la loi forestière devra prendre en compte les PFNL, pour la gestion durable des forêts.

Page 27: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

19

ETOUGHE EFE, J.E. MOULOUNGOU, J. NGUIMBI, L. et al. 2002. Etude de faisabilité sur les produits forestiers non ligneux d’origine végétale au Gabon. Ministère de l’Economie Forestière, des Eaux, de la Pêche, chargé de l’Environnement et de la Protection de la Nature/ Coopération française.

L’étude présente le contexte actuel des PFNL d’origine végétale sur le plan social, économique, institutionnel et juridique.

D’après les enquêtes dans les différents marchés de Libreville et de l’intérieur du pays, l’étude a recensé au total 57 PFNL dont 22 dans les marchés de l’Estuaire, 21 dans le Haut- Ogooué et 14 dans le Woleu-Ntem.

Les auteurs de cette étude ont classé les PFNL en trois filières : alimentaire, médicinale et artisanale et quelques recommandations ont été proposées.

FAO. 1996. Conservation et Utilisation des Forêts (numéro thématique). Unasyla 47 (187), 1996/4, Rome (cf. l’Etude d’ADA NTOUTOUME Eléonore sur les PFNL alimentaires du Gabon).

FAO. 1997. Produits Forestiers Non Ligneux : quel avenir, 35p (cf. l’Etude de NDOUNA ANGO Auguste et ADA Eléonore sur L’Utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable. Réseau National Arbres Tropicaux Gabon-2002.)

LAHM, Sally A. 1993. Utilization of forest resources and local variation of wildlife populations in northeastern Gabon. In” Tropical forests, people and food. Biocultural Interactions and Applications to Development” (HLADIK C. M., HLADIK A., et al., eds.), Vol. 13, pp. 213-226. UNESCO, Paris (cf. l’Etude de NDOUNA ANGO Auguste et ADA Eléonore sur L’utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable. Réseau National Arbres Tropicaux Gabon-2002.)

NDOUNA ANGO, Auguste et ADA NTOUTOUME, Eléonore. 2002. Réseau National Arbres Tropicaux-Gabon-Utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable, Atelier de restitution. Pointe Noire, République du Congo, 36p.

Cette étude sur l’utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL), s’inscrit dans le cadre d’une exploitation durable de ces produits dans le monde et au Gabon.

En effet, elle montre l’importance des produits d’aliments d’origine animale ou végétale, de combustible et de médicaments dans les circuits commerciaux.

Les mécanismes de gestion doivent être mis en place dans les politiques forestières pour une utilisation rationnelle des PFNL et une gestion durable des forêts.

NGOYE, Alfred. EYONG-EYONG MENDOME, Roger. 1996. Etude de la classification des fruitiers sauvages selon leur valeur marchande au Gabon. CENAREST. (cf. l’Etude de NDOUNA ANGO Auguste et ADA Eléonore sur L’utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable. Réseau National Arbres Tropicaux Gabon-2002.)

NOUNGOU, Adrien. 1997. Impact du braconnage commercial sur la conservation de la faune sauvage, Ministère des Eaux et Forêts, (cf. l’Etude de NDOUNA ANGO Auguste et ADA Eléonore sur L’utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable. Réseau National Arbres Tropicaux Gabon-2002)

Page 28: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

20

OKOME, Gisèle. 1997. Etude sur le partage des Droits pour l’Utilisation Rationnelle des Produits Forestiers. Programme d’Action Forestier Tropical (PAFT).

Cette étude montre qu’il sera erroné de vouloir considérer les droits de propriété et d’usage de manière unique et valable sur toute l’étendue du territoire. Il est nécessaire de tenir compte, notamment, de l’hétérogénéité des populations et de règles juridiques traditionnelles internes, du taux de pression anthropique et le statut réglementaire du domaine forestier.

L’auteur explique qu’il est important que l’administration tente d’instaurer une gestion locale de l’accès aux ressources et au partage des droits d’usage : tous les acteurs doivent être associés à la gestion des écosystèmes, depuis la prise de décision jusqu’à la répartition de ses bénéfices économiques.

PROFIZI, Jean-Pierre. 2002. Compte-rendu de mission au Séminaire- Atelier International d’Experts des cas africains de l’étude comparative mondiale sur les produits forestiers non ligneux. Cellule de planification et de suivi – évaluation PAFN- Gabon. (cf. l’Etude de NDOUNA ANGO Auguste et ADA Eléonore sur L’utilisation des produits forestiers non ligneux dans le cadre d’une gestion forestière durable. Réseau National Arbres Tropicaux Gabon-2002.)

RAPONDA, WALKER André. SILLIANS, Roger. 1960. Les plantes utiles du Gabon. Paul Chevalier, Paris 1961 réédition : Edition Sepia, Fondation Raponda-Walker, Centre Culturel Français de Libreville, Paris 1995,1995, 614p.

L’utilisation de ce livre permet aussi bien aux spécialistes qu’aux simples amateurs de mieux connaître la flore du Gabon. C’est un ouvrage superbement illustré par les dessins reproduisant les principales plantes de notre pays.

De manière non exhaustive, toutes les informations sur les utilisations des principaux arbres et plantes par l’homme (outils de chasse et de la pêche, ustensiles de cuisine, instruments de musique, objets rituels, parures, médecine traditionnelle, alimentation etc., s’y trouvent) : c’est un véritable « livre monument ».

SALLES, I. 1993. Les emballages naturels dans les pays en développement. CIRAD-SAR, rapport de stage n°100/93, Montpellier (cf. l’Etude d’ADA NTOUTOUME Eléonore sur les PFNL alimentaires du Gabon.).

STEEL, Elisabeth A. 1994. Etude sur le volume et la valeur du commerce de la viande de brousse au Gabon. WWF - Gabon 84p.

Ce rapport est le résultat des enquêtes sur la commercialisation de la viande de brousse dans les différents marchés de Libreville, Franceville, Port Gentil, Oyem, Mouila, Makokou, Koulamoutou, Lambaréné, Tchibanga.

L’auteur classe la viande de brousse comme étant une nourriture préférée des gabonais. Cependant, le chômage et l’arrivée de la nouvelle technologie ont poussé certains ruraux à se lancer de plus en plus dans cette activité à but lucratif.80 à 90 pour cent de ces produits vendus à Libreville proviennent de l’intérieur du pays. Toutefois, l’auteur a fait quelques recommandations afin qu’un équilibre soit établi entre l’exploitation et la conservation.

Page 29: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

21

3 La Guinée Equatoriale Par Diosdado Obiang Mbomio

DECRETO N° 97 / 1997. Reglamento de Aplicacion de la Ley sobre el Uso y Manejo de los Bosques. EQG / 96 / 002.

Ce décret est une référence à l’application de la loi sur les PFNL en Guinée Equatoriale. Les articles 60, 61 et 62, font réguler les produits de valeur artisanale, alimentaire et l’utilisation soutenue de ces PFNL.

Source: Ministère de pêche et forêt, Malabo.

Guinea, L. E. 1946. Ensayo geobotánico de la Guinea Continental Española. Dirección de Agricultura de los territorios Españoles del Golfo de Guinea. Dirección general de Marruecos y colonias.

C’est le premier livre qui donne du poids au secteur agricole et botanique dans la phytogéographie de la Guinée Equatoriale, dont l’utilisation par les villageois et la description systématique donnent la première version du catalogue floristique de la Guinée continentale espagnole.

Source: Real Jardin Botanico de Madrid, Madrid Espagne.

INDEFOR. 2003. Rapport des activités dans le cadre des projets ICRAF/CUREF/IFAD 2002 – 2003.

Ce rapport cherche les stratégies de domestication pour intégrer les espèces prioritaires en Guinée Equatoriale dans le système de production existant avec la collaboration active des paysans. Le rapport vise deux points fondamentaux, le marketing et la domestication. Pour le marketing, le rapport montre avoir fait l’étude sur quatre principaux marchés (Malabo, Bata, Ebibeyin et Mongomo), les résultats de ces marchés ont permis au programme de domestication de retenir huit espèces de PFNL prioritaires, six alimentaires et deux médicinales, tous pour la production dans les pépinières et réparties aux paysans pour la plantation.

Source: INDEFOR, Bata.

INDEFOR. 2006. Proyecto Ntem, componente lucha contra la caza ilegal, Guinea Ecuatorial. Informe final.

Ce rapport cherche les mécanismes de suivi et de contrôle de la chasse illégale de la zone Nord-Est du pays, comme mesure d'accompagnement environnemental, intégrée dans le projet régional d'aménagement de trois frontières entre Gabon, Cameroun et la Guinée Equatoriale, à cause de la mise en place du pont du Ntem. Le rapport vise trois aspects fondamentaux, la quantité des espèces capturées, la législation et la sensibilisation. Les résultats de ce projet ont permis la reconnaissance des espèces plus consommées et une action de sensibilisation pour leur conservation pendant le projet. Parmi les 40 espèces recensées, 62,5 pour cent des espèces observées sont protégées par la Loi.

Source: INDEFOR, Bata.

Page 30: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

22

Mba, A. J. 1998. Informe de la consultoria sobre el papel de los bosques en la seguridad alimentaria de Guinea Ecuatorial.

Ce rapport est une synthèse des principaux aspects qui permettent d’assurer la sécurité alimentaire, la situation actuelle des forêts agricoles en Guinée Equatoriale, l'impact de l'agriculture et de l'élevage au niveau des écosystèmes forestiers de Guinée Equatoriale, la description des aliments d'origine végétaux et leurs utilités: les aliments cultivés de la forêt (espèces végétaux sylvestre et espèces animaux sylvestres). Autre aspect plus important du rapport est la consommation et l'utilisation des aliments et PFNL. Le document montre aussi l'aspect de la relation entre la protection des forêts et la sécurité alimentaire ainsi que les propositions concrètes et les mesures qui facilitent la sécurité alimentaire en Guinée Equatoriale.

Source: Ministerio de Agricultura y Bosques/Fao, Malabo

Mba, M. B. 1998. Estudiso Socioeconomicos del Area Protegida de los Altos de Nsorc. Componente Sistema Nacional de Unidades de Conservacion.

Ce rapport constitue une référence sur l'obtention et l'utilisation des PFNL par les villageoises de l'intérieur du pays. Le rapport prend en compte les données agricoles, la chasse, la pêche et l'utilisation de ressources forestiers ligneuse et PFNL. Le rapport reprend 9 espèces végétales de PFNL et leur utilisation: condiments, médicaments, alimentaires, bois à feu et de construction artisanale. Le rapport fait une comparaison entre les différentes espèces fauniques plus capturées.

Source: Projet CUREF, Bata

Mba, M. B. 1999a. Diagnostico Socioeconomico del Monumento Natural de Piedra Nzas. Componente Sistema Nacional de Unidades de Conservacion.

Ce rapport constitue une référence sur l'obtention et l'utilisation des PFNL par les villageoises de l'intérieur du pays. Le rapport prend en compte les données agricoles, la chasse, la pêche et l'utilisation de ressources forestiers ligneuse et PFNL. Le rapport reprend 9 espèces végétaux de PFNL et leur utilisation: condiments, médicaments, alimentaires et de construction. Le rapport fait une comparaison des prix sur 10 espèces fauniques entre le village et la ville la plus proche.

Source: Projet CUREF, Bata

Mba, M. B. 1999b. Diagnostico Socioeconomico de la Reserva Natural de Punta Llende. Componente Sistema Nacional de Unidades de Conservacion.

Ce rapport constitue une référence sur l'obtention et l'utilisation des PFNL par les villageoises de la côte atlantique du pays. Le rapport prend en compte les données agricoles, la chasse, la pêche et l'utilisation de ressources forestiers ligneuse et PFNL. Le rapport reprend 17 espèces végétales de PFNL et leur utilisation: bois à brûler, condiments, médicaments, alimentaires, boissons et de construction. Le rapport montre que les Citrus spp. sont plus exportés au Gabon, tandis que les Cocos nucifera sont plus exportés au Cameroun. Le rapport fait aussi une comparaison entre la chasse par le fusil et les pièges sur 8 espèces fauniques, où on trouve que les espèces plus capturés sont Cephalophus monticola et Atherurus africanus par piège.

Source: Projet CUREF, Bata

Page 31: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

23

Mope, E. S. 2006. Estudio aproximativo del valor economico total (VET), del Parque Nacional de Pico Basile. Trabajo de fin de carrera.

Ce rapport est important actuellement, car il fait une valorisation actuelle de PFNL de Bioko (Malabo), le rapport commence par la caractérisation de la végétation du Parc national de Pico Basile, la marque légale, le concept de valeur économique totale, la description des valeurs et l’approximation à la valeur économique totale du Parc national de Pico Basile. Ce qui est plus remarquable dans le rapport, ce sont les Valeurs à usage direct et indirect, comme l'exploitation de Prunus africana, la chasse de gibier, l'approvisionnement en eau, les matériels de construction de maisons rurales, l'exploitation des escargots et d’autres PFNL, le contrôle de l’érosion et des inondations, la rétention de CO2, les services récréatifs comme l'écotourisme, les plantes avec un futur usage médicinal. Le rapport prend aussi l'aspect des valeurs non utilisées comme l'endémisme et le caractère unique des communautés et habitats; parmi les valeurs à caractère endémique ont peut citer Speirops brunneus, oiseaux qui habite à plus de 1900 m d'altitude; Lobelia acutidens, une plante qui habite à plus de 2400 m d'altitude. Les autres valeurs supérieures sont les éléments culturels de l'ethnie Bubi et, les perspectives d’usage potentiel.

Source: Universidad Nacional de Guinea Ecuatorial (UNGE), Malabo.

Moreno, M. 1990. El bosque de Guinea Ecuatorial.

Ce livre montre entre autres, les aspects généraux de la forêt de Guinée Equatoriale, les caractères morphologiques et physiologiques, les arbres pour l'exploitation de grumes, les plantes fructifères, les tubercules, les plantes médicinales et d’autres intérêts économiques ainsi que les animaux plus représentatifs.

Source: Centro cultural Hispano-guineano, Malabo

Obama, C. Willy, R. et Elad, M. 1998. Prunus africana: crecimiento, explotación, producción y comercialización en la Isla de Bioko.

C’est un rapport d’analyse sur l’état de Prunus africana à Bioko (Guinée Equatoriale), les aspects plus remarquables sur ce rapport sont la distribution altitudinale (de 700 à 2800 m) et des espèces associées; ce rapport montre que la population locale utilise l’espèce pour la médecine traditionnelle pour soigner principalement la malaria et les tumeurs du cancer de prostate. L’exploitation de l’espèce est accélérée et par conséquent le prix de l’exportation augmente aussi. Le principal exploitant est la société APRA. Le rapport montre que la gestion soutenue de l’espèce n’a pas encore été établie, mais l’administration avait fixé le quota annuel de 500 Tonnes que la société productrice n’a jamais atteint.

Source: Projet CUREF, Bata

Obama, C. 1999. Estudio de Mercados de Productos Forestales No Maderables del Bosque (PFNMs). Situación del Sector en Guinea Ecuatorial.

Ce rapport est considéré comme le premier sur les PFNL à caractère officiel depuis plus de 30 ans en Guinée Equatoriale. C’est le rapport le plus important parce que c’est la base de données qui montre clairement la description de quelques espèces et produits prioritaires des marchés plus grands en Guinée Equatoriale, comme le marché d’Ebibeyin, de Bata et de Malabo. Le rapport a développé les différents aspects de l’utilisation des PFNL, en procédant par (si l’espèce est locale ou importée), les valeurs économiques, les différentes appellations, la domestication, l’élaboration et l’introduction de technologies de traitement adaptés, l’éducation et la sensibilisation, comment développer la médecine traditionnelle, l’élaboration et l’application des directives pour la gestion de PFNL et une proposition pour continuer avec les études de PFNL.

Source: Projet CUREF et CARPE, Bata.

Page 32: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

24

Obama, C. Mba, B. Betser, L. et Facheux, C. 2000. L'appréciation rapide du marché Guinée Equatoriale. Ministère de la forêt, pêche et environnement.

Ce rapport constitue la base des informations sur les PFNL obtenus à partir de six marchés de la Guinée Equatoriale (Malabo, Bata, Ebibeyin, Mongomo, Cogo, Niefang et Mbini), pour avoir les principaux produits (espèces prioritaires) et leurs définitions étudiées dans le programme de domestication d'ICRAF. Cette recherche a trouvé que les PFNL les plus couramment vendus sont les condiments, fruits comestibles, plantes médicinales, graines stimulantes et rotins, à l'exclusion du gibier. Les espèces prioritaires obtenues sont Irvingia gabonensis, Cola acuminata/nitida, Garcinia kola, Annickia chlorantha, Alstonia boonei, Prunus africana et Piper guineensis (les deux derniers de Malabo).

Source: Projet ICRAF/CUREF, Bata.

Obama, C. 2002. Estudio de Productos Forestales No Maderables en tres Mercados de Guinea Ecuatorial.

Cette publication scientifique est l’un des premiers travaux avec précision sur les PFNL en Guinée Equatoriale, les résultats obtenus dans trois marchés des grandes villes de la Guinée Equatoriale (Ebibeyin, Bata et Malabo) montrent une diversité des PFNL élevée, et en plus les différents prix de chacun sont annotés ainsi que la quantité en kilogramme. La publication est structurée par marché et par catégorie des PFNL (l’huile végétale, fruits comestibles, condiments, stimulants, médicinales, etc.).

Source: Anales Jard. Bot. Madrid 59 (2): 275-285.

Obama, C. 2006. Contribucion de los productos forestales no maderables a la seguridad alimentaria en Guinea Ecuatorial. Informe de consultoria pour la FAO.

Ce rapport est la synthèse de plusieurs rapports qui ont traité sur les PFNL en Guinée Equatoriale, le rapport met en évidence le concept et la classification des PFNL, l’identification et la caractérisation, l’identification des acteurs du secteur des PFNL, l'impact de l'exploitation, l'identification et l’analyse de marchés et la contribution alimentaire des PFNL ainsi que les difficultés ou limitations et opportunités du secteur de PFNL dans le pays.

Source: INDEFOR, Bata.

Sunderland, T. et Obama, C. 2000. Etude Préliminaire de Marché sur les Produits Forestiers non Ligneux en Guinée Equatoriale.

Cet article scientifique est l’un de documents qui traite exclusivement des PFNL en Guinée Equatoriale, montre que la connaissance sur la foresterie et les ressources naturelles en Guinée Equatoriale est en général pauvre, tandis que les autres pays voisins et proches au niveau biologique sont beaucoup plus documentés. Cet article présente une introduction dans le secteur des PFNL commercialisés dans la région de Rio Muni et dans l'île de Bioko, où les conditions sont très différentes de celles des autres régions d'Afrique Centrale, en raison d'un passé colonial tumultueux et d'une période destructrice après l'indépendance. Bien que des produits de base de grande valeur tels que Prunus africana et Piper guineense soient commercialisés et vendus sur les marchés internationaux, une grande partie du commerce des PFNL est entre les mains des non Guinéens et bon nombre de produits couramment commercialisés sont issus de l'étranger, alors qu'il existe dans les forêts nationales. L’article montre aussi une variété de PFNL et leurs différentes utilisations: l’alimentation, certains sont utilisés pour épaississement des soupes, les condiments, comme le légume et fruits comestibles, et d’autres pour la fabrication des meubles et les objets destinés à la vente aux marché local et international, et servent aussi comme feuilles d'emballage.

Source: Sunderland, T.C.H., L.E. Clark, P. Vantomme (eds.). Recherches actuelles et perspectives pour la conservation et le développement. Rome.

Page 33: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

25

Stévart, T. 2001. Mission d’étude des orchidées de Guinée Equatoriale.

Ce rapport de mission est important parce que les orchidées en tant que PFNL, ont une vocation touristique et dans l’industrie de parfumerie. Le rapport montre qu’il existe environ 697 échantillons en culture sur la grande ombrière construite à Monte Alén a 100 m d’hôtel. Le rapport montre aussi qu’il existe un grand nombre d’orchidées mises en culture sur un Dacryodes edulis le long de la route près de la grande ombrière pour montrer aux touristes des orchidées sur leur support naturel et non plus sur supports artificiels. Le rapport propose aussi un suivi scientifique des orchidées à Monte Alén, une proposition pour l’étude des orchidées de Bioko et une proposition de formation par un technicien.

Source: Projet DIVEAC/INDEFOR et ECOFAC, Bata.

Sunderland, T. 1998. The Rattans of Rio Muni, Equatorial Guinea: Utilisation, Biology and Distribution. Documento Técnico N° 21. Sistema Nacional de Unidades de Conservacion.

Ce rapport présente l’importance que les rotins ont sur l’économie des artisanats d’Afrique Centrale, montre particulièrement en Guinée Equatoriale (Rio Muni) les différentes industries commerciales, les bénéfices par catégorie d’industrie et les espèces plus utilisées en générale, deux espèces Laccosperma secundiflorum et Eremospatha macrocarpa. Le rapport montre aussi qu’il y’aura une crise des espèces dû à l’augmentation de la quantité d’artisanats. Le même rapport montre également la biologie, les différentes utilisations et la distribution de rotins à Rio Muni.

Source: Projet CUREF, Bata

UICN. 1991. Conservación de los Ecosistemas Forestales de Guinea Ecuatorial. Basado en el trabajo de John E. Fa.

Ce rapport est une synthèse de l’état de la biodiversité de la Guinée Equatoriale, en prenant comme éléments clés les ressources forestières, la diversité biotique, la contribution des ressources forestières dans l’économie du pays, l’utilisation potentielle des aires forestières, le cadre juridique, programmes pour la conservation et exploitation, sites et points critiques.

Source: Servicio de Publicaciones de la UICN, Reino Unido.

Page 34: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

26

4 La République Centrafricaine Par Michel Bonannée

APEMA ALIMASI KITETE, R. 2005. Etude Préliminaire des produits Forestiers Non Ligneux. Source.

Résumé : Les produits forestiers non ligneux étudiés concernent les légumes, les tubercules, les champignons, les condiments et les fruits sauvages comestibles. A cela, s’ajoutent des plantes médicinales utilisées dans la pharmacopée traditionnelle sont également prises en compte et leurs usages ethnobotanique sont décrits. L’auteur a identifié plus d’une centaine de PFNL et dont seulement 47 sont considérés comme très importants pour les populations.

Denis, BEINA et al. 2002. Recueil de données relatives à l’élaboration d’un projet de gestion durable des zones humides Lobaye-Lessé (Mongoumba).

Résumé. Il s’agit d’une mission d’étude du projet CAF/96/D-31 dans la Lobaye-Lessé en vue de prospecter des zones humides qui peuvent faire éventuellement l’objet d’un projet ou programme de conservation et développement. L’identification des ressources de la biodiversité a été faite en tenant compte des trois principaux écosystèmes qui existent dans la zone d’étude : les écosystèmes terrestres représentés par la forêt, les écosystèmes agricoles constitués par les cultures et les animaux de terre ferme et les écosystèmes aquatiques illustrés par les zones humides. Le rapport d’étude présente une analyse des modes d’exploitation des ressources de la biodiversité, les principales pressions et leurs conséquences.

Prisca Mauricette BOMBOGNA WOLONDOLO. 2004. Marché du Gnetum (koko) à Bangui.

Résumé : L’étude se focalise sur le système de cueillette du Gnetum dans la zone d’approvisionnement, en vue d’analyser les circuits de commercialisation et d’évaluer la rentabilité des activités marchandes afin de proposer les stratégies d’amélioration du fonctionnement de la filière. L’auteur caractérise les différentes espèces de Gnetum récoltés dans la zone de son étude. Il s’appesantit sur la cueillette se faisant d’abord près des villages et de plus en plus loin des terroirs villageois. L’organisation de la cueillette se fait selon la taille et la composition de la famille. L’accent est mis sur l’aspect de la transformation du produit sous forme de salade, galette, sauce, sauté.

L’auteur décrit aussi les acteurs de la filière composés de cueilleurs, les grossistes, les détaillants, les transporteurs, les consommateurs. Le circuit de commercialisation est défini comme étant une relation de transfert de Gnetum des cueillettes vers les consommateurs. Trois de ces circuits que sont le circuit court, le circuit intermédiaire et le circuit long.

Sylvie, BOUA. 2000. L’exploitation du vin de palmier raphia. Le cas du village Mabo.

Résumé : Le village Mabo se trouve dans la commune de Galafondo, sous préfecture de Ndjoukou. Il est situé à 143 km de Bangui. Ce village réputé pour la production de vin de raphia de bonne qualité appelé « péké » en sango dont son atout aux conditions agro climatiques favorable au développement du palmier raphia. L’étude se concentre sur la commercialisation et le revenu tiré de l’exploitation de ce PFNL et qui contribue très efficacement à l’économie des ménages. L’accroissement des consommateurs et le mode de récolte basé sur du gaspillage apparaissent comme les facteurs défavorables à la pérennité de cette plante. Les pressions exercées risquent de jouer sur le plan environnemental, sur la ressource même et donc à terme font disparaître cette plante qui rentre bel et bien dans les PFNL.

Page 35: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

27

Gisèle, GBENIMET. 1997. Le comité de Développement de Bayanga et la gestion participative des ressources naturelles dans la réserve de Dzanga-Sangha

Résumé : le projet de conservation et de développement intégré de Dzanga-Sangha est organisé autour, d’une part d’un volet de conservation, et d’autre part, d’un volet développement rural dont le but est de faire participer la population locale aux efforts de la conservation et d’accompagnement des activités économiques de développement dont la collecte des produits forestiers non ligneux. A cet effet, les activités la récolte des PFNL rentrent dans les priorités des activités génératrices de revenus et de canalisation pour une conservation raisonnée. Les populations sont conscientes des acquis du projet et veulent trouver voie et moyen pour se soustraire des activités de chasse et du braconnage.

Le comité de développement de Bayanga a été créé dans le cadre de cette étude, il est question d’analyser son rôle d’interface entre la population et le projet dans la perspective d’une gestion durable des ressources naturelles de la réserve de Dzanga-Sangha. Les forces et faiblesses des parties prenantes ont été analysées. On conviendrait avec tout cela à la définition de la place qu’occupe les PFNL dans la réserve spéciale quand on sait que la population est en partie bénéficiaire.

François, GONIDE et al. 2001. Diagnostique du secteur des produits forestiers non ligneux générés de la forêt de Bangassou dans la perspective d’une gestion efficiente au plan environnemental et socioéconomique, 48 p

Résumé : dans le cadre du projet CAF 95/G31- Forêt de Bangassou, ce rapport d’étude porte sur les produits forestiers non ligneux. L’apport économique permet aux populations de cette zone de trouver une source de revenus substantiels. L’environnement du secteur de la production des PFNL est une zone de forêt dense comportant des palmiers à huile, le poivre sauvage (Pipper guinesse, le Raucolphia vomitora, le Gnetum africanum, le Xylopia aethiopica, le Carappa procera, le petit rotin (Onclamus sp.) et les Champignons. En plus des activités économiques de la zone, les PFNL apportent une part non négligeable à l’économie domestique. Une revue des PFNL est élaborée, décrite et disponible.

Marc Marcellin, KOYEMILE. 1999. Etude comparative de l’exploitation des ressources naturelles par les autochtones et les Pygmées dans la sous préfecture de Mongoumba (Lobaye)

Résumé : L’auteur met l’accent sur les types d’exploitation des ressources naturelles. Il met en avant la cueillette qui est un système traditionnel, conservateur tant pour les végétaux que pour les animaux. La cueillette des plantes porte sur des besoins variés alimentation, boisson, pharmacopée traditionnelle, construction habillement.

La cueillette sur les tubercules comme l’igname : Ce sont les autochtones et les pygmées qui pratiquent cette activité. La cueillette peut concerner les feuilles favorables à l’équilibre alimentaire tels que Gnetum africanum, allothus oppositifolius, le nzunzu (les jeunes feuilles sont consommées crues), des légumes variées.

Les fruits comme le Canarium schweinfurthii, Salacia pyriformis, Cassia occidentalis sont consommés par les populations.

Les champignons font partie de la richesse des sous bois : Ils sont ramassés par les pygmées et les autochtones. Les chenilles sont récoltées sur les espèces de la famille des moracées et des méliacées.

L’auteur précise aussi la place de la récolte de vin de palme sur les palmiers à huile et les Raphia vinifera. Il précise aussi la récolte du miel par les Pygmées

Page 36: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

28

Désiré Simplice, KOZO. 2005. Economie rurale et phénomènes migratoires en milieu forestier dans la Basse Lobaye

Résumé : L’auteur met en avant les différents produits et leurs revenus issus des activités de chasse, de cueillette et de ramassage des différents produits issus de la forêt dense de la Basse Lobaye. Les produits de chasse et du ramassage ont un intérêt économique indispensable pour les populations. Il donne une production moyenne annuelle d’un chasseur. Il fait ressortir les différents types de proies abattus par les chasseurs et le nombre de gibiers et leur valeur. La production moyenne annuelle d’un chasseur est de 21 gibiers et le revenu moyen est estimé à 43.700 F CFA

Pour les chenilles, ce sont des produits périodiques récoltés entre juillet et septembre qui représentent un intérêt dans l’alimentation et dans la recherche de profit. La production moyenne annuelle de chenilles de toutes sortes est de 3 seaux pour une valeur moyenne de 14.750 F CFA.

La feuille de koko ou Gnetum africanum sont un aliment très apprécié des populations forestières. C’est un produit abondant en forêt et sa cueillette se fait en toute saison. Le Gnetum africanum fait office de nos jours de commerce florissant au niveau de la région et des autres localités.

Sur les plantes médicinales et la pharmacopée, les zones forestières sont réputées comme une zone de fétichisme. A cause des tradipraticiens, les plantes médicinales sont recherchées pour les soins de santé, de mariage, de recherche d’emplois ou de promotion et des possibilités de voyage à l’étranger.

Hervé, MAIDOU. 2006. Etude de la gestion durable des produits forestiers non ligneux en République Centrafricaine, 46 p.

Résumé : les produits forestiers non ligneux prennent de plus en plus de l’importance dans l’économie de marché en République Centrafricaine. Plusieurs acteurs sont concernés par ces produits. Le paradoxe est que des initiatives ont été prises en matière légale sans suivre avec les moyens tant humains que matériels afin d’assurer une amélioration de la production de ces PFNL de manière non seulement à améliorer l’impact du mode de gestion de ces PFNL sur l’environnement.

Ce rapport présente les différents PFNL qui sont utilisés en RCA notamment les principaux qui interviennent dans le commerce international et les autres PFNL qui interviennent sur le plan socioéconomique des ménages., évaluer les techniques de production utilisées et proposer des mesures pour une amélioration de la situation actuelle.

Ce travail s’est basé sur la recherche documentaire et quelques entretiens avec les différents acteurs tant dans les zones de haute production de ces PFNL que dans les grands centres de consommation. Les chiffres fournis sont indicatifs et permettent d’avoir une idée sur le code de gestion.

Ida Sylvie, MALEPA NGALOWA. 2003. La commercialisation des champignons à Bangui

Résumé : S’inspirant des résultats de recherche de Docko P: R, l’auteur atteste qu’il existe 68 espèces de champignons en République Centrafricaine dont 52 sont comestibles. Les quatre principales espèces de champignons vendus sur le marché de Bangui sont les suivantes : imagou, touhoulou, kafa, samkolo. Ils sont surtout vendus séchés : L’espèce magou est le plus apprécié sur les marchés de Bangui. Dans ce mémoire, nous avons des informations sur les périodes, les outils et les techniques de cueillette qui sont différents selon les espèces des champignons, les quantités récoltées dépendent du nombre de ramasseurs. D’une manière générale, la cueillette des champignons est une activité saisonnière qui se pratique sur le terroir déterminé qui appartient aux communautés locales, au clan, à la tribu ou bien à la famille.

Page 37: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

29

Lydie, M’BAÏKI. 1997. L’économie du rafia dans la réserve de Dzanga Sangha, géosynergie, Bangui

Résumé : Malgré la création du projet Dzanha-Sangha dont le rôle est celui d’animateur en matière de conservation de la biodiversité et du développement, la réserve de Dzanga-Sangha a été créée. Mais sa présence n’a pas suffisamment permis de contenir des formes d’exploitation qui constituent des menaces pour la réserve elle-même. L’étude révèle que parmi les produits dont l’exploitation suscite beaucoup d’inquiétudes, il y’ a le palmier raphia dont la vigueur de l’économie de ménages et de la population est telle que les tentatives pour le contrôle et la maîtrise sont insuffisantes. L’étude relève l’émergence de la prise de conscience de toutes les parties prenantes des enjeux de la conservation de la réserve et la pratique d’une gestion participative.

E, MBETID-BESSANE. 2006. Commercialisation des chenilles comestibles en République Centrafricaine.

Résumé : Les chenilles comestibles représentent une ressource alimentaire non conventionnelle de grande importance économique et sociale en République Centrafricaine. C’est une source de protéines et de diversification alimentaire pour les populations. L’analyse de la commercialisation des chenilles, à partir d’un échantillon de 120 acteurs, montre que le ramassage et la vertu sont des activités rentables et que les principaux acteurs sont des élèves en vacances. Ces activités permettent aux élèves de mieux préparer leur rentrée scolaire et, pour celles qui ont que mauvais résultats scolaires, de s’insérer dans la vie active comme commerçantes de fruits et légumes.

Ministère du Développement Rural. 2003. le Plan Directeur Agricole PDA- Plan d’action des ressources forestières et fauniques

Résumé : les données sur la filière PFNL demeurent jusqu’à présent dans l’informel tant au niveau de la consommation qu’au niveau de la commercialisation. La présence de certains PFNL sur le marché au niveau national justifie (bien que la manière informelle) sa contribution à la sécurité alimentaire et leur participation à l’éradication de certaines maladies n’est pas à négliger. Une liste des principaux PFNL est présentée en accordant la disponibilité, la non disponibilité et la permanence.

NAGBIA GNAMA GANDA. Ronel, DIMANOJDA SOU. 2004. La valorisation des produits forestiers non ligneux : le cas du Gnetum africanum. Mémoire de licence, 58 p

Résumé : Le choix de la localité se justifie par le fait que la plupart des grossistes qui pratiquent le commerce du Gnetum africanum s’approvisionnent dans les villages environnants de Bangui. L’étude met l’accent sur les modes de récolte du Gnetum et de sa commercialisation. L’organisation même de la filière est expliquée et le mode d’échange est basé sur la monétarisation mais aussi sur les échanges de troc avec les pygmées. En plus de l’activité de subsistance, les praticiens affirment que la récolte du Gnetum africanum leur permet de vivre et de répondre aux différentes sollicitations. L’organisation de la cueillette, les sites et les modes d’approvisionnement sont analysés. L’impact de l’exploitation du Gnetum africanum sur l’environnement a fait toucher du doigt les perturbations qui peuvent intervenir à la suite d’une exploitation abusive et désordonnée. Les auteurs ont déploré aussi la non maîtrise du mode conservation par les grossistes des feuilles du Gnetum africanum.

Page 38: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

30

Ousseynou, NDOYE. RUIZ, PEREZ. 1999. Manuel, commerce transfrontalier et intégration régionale en Afrique Centrale : cas des produits forestiers non ligneux.

Résumé. Il s’agit d’un article qui montre que le commerce des PFNL s’appuie sur des complémentarités linguistiques, écologiques et monétaires entre le Cameroun, les deux Congo, la Guinée Equatoriale, le Gabon et la République Centrafricaine lesquelles ne demandent qu’à être maximisées. Ces auteurs estiment qu’une meilleure harmonisation des politiques économiques et l’amélioration des infrastructures pourraient augmenter la mobilité des biens et des personnes et favoriser l’intégration régionale en Afrique Centrale. A la seule condition disent NDOYE et PEREZ que la domestication des PFNL et en particulier, les espèces menacées comme le Gnetum africanum, les rotins, permettent de conserver la biodiversité.

Georges, NGASSE. 2004. Contribution des insectes de la forêt à la sécurité alimentaire en Afrique Centrale : Cas de chenilles comestibles.

Résumé : L’auteur présente dans son article les relations entre les populations d’insectes et des forêts qui constituent leur habitat naturel ainsi que les formes de dégradations de la forêt (exploitation forestière, feu de brousse,….) ayant un impact important sur les populations d’insectes. L’auteur a également souligné l’importance saisonnière des chenilles dans le régime alimentaire et le commerce en République Centrafricaine. Enfin, les déficits de la recherche ont été identifiés et des recommandations ont été formulées.

Francine, SALAMATE. 2000. Contribution à l’inventaire des plantes médicinales utilisées dans le traitement du diabète par les Tradipracticiens.

Résumé : la première partie de ce mémoire traite de la classification des différents types de diabète. Ensuite l’auteur présente les plantes étudiées ainsi que leur usage médicinal. Une comparaison botanique et des usages des plantes étudiées par rapport aux travaux antérieurs est effectuée. A signaler que ce document a l’avantage de traiter et de prendre en compte les plantes médicinales avec les différentes parties des plantes comme produits forestiers non ligneux.

Anatole, SIALO. 1994. Approche analytique sur la pratique culturale des champignons en milieu tropical. Mémoire d’étude, 44 p.

Résumé. Le but de ce travail est de faire découvrir à la population et aux récolteurs Centrafricains que les champignons, comme PFNL peuvent bien se faire cultiver et rentrer dans les pratiques culturales. Cueillis en quantité insuffisante, les champignons sont vendus chers sur les marchés. L’auteur relate le témoignage de ceux qui ont participé à la première tentative de la culture des champignons en RCA. Cette pratique témoigne d’un essai de domestication du champignon.

Basile, TITO, Jules, TOMBET. 2006. Rapport de synthèse d’activités de l’an 2005 de la gestion participative des Ressources Forestières (PGPRF)

Résumé : le projet de gestion participative des ressources forestières est une composante du programme de conservation de la nature de Bayanga. Dans le rapport de synthèse de l’an 2005, des informations sont données sur le justificatif, l’objectif de l’approche conceptuelle et méthodologique sur les appuis réalisés pour la valorisation des PFNL notamment le karité et le miel dans la région de Bossangoa dans le Nord est. Cette activité est menée par des groupements d’autopromotion encadrée par la Coopération Technique Allemande (GTZ). Les PFNL visés sont le miel et le karité où la culture et la commercialisation sont de plus en plus prisées et qui sont maîtrisés par les populations locales. L’implantation des communautés de base est effective. Les principales activités génératrices de revenus sont axées sur le miel et le karité dont elles tirent le maximum de profit.

Page 39: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

31

Prisca Colette Rose, YATONGOLO. 2002. L’importance des chenilles larves comestibles dans l’économie centrafricaine : cas du village Samba, mémoire, 36 p.

Résumé : Le document s’articule en présentant les principaux produits forestiers non ligneux de la zone étudiée en mettant l’accent sur la place des chenilles. Une bibliographie très enrichie a permis à l’auteur de s’attarder sur les espèces mieux consommées et mieux appréciées. Une description minutieuse a permis de connaître les différentes espèces de chenilles selon l’arbre hôte. Les noms vernaculaires permettent de la caractériser. Une analyse économique a été faite pour montrer le bénéfice tiré de cette activité de ramassage des chenilles.

Page 40: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

32

5 La République du Congo Par Adolphe Louzinga

E. J, Adjanohoun. A. M. R, Ahyi. J. M, Moutsamboté. J, Mpati. P, Sita et al. 1988. Médecine traditionnelle et Pharmacopée. Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques en République Populaire du Congo. Source : Agence Coopération Culturelle et Technique. Brazzaville.

Ce recueil est une richesse inestimable de données relatives à la flore médicinale et à la pharmacopée traditionnelle du Congo. Il présente les espèces recensées pendant l’inventaire systématique suivant l’ordre alphabétique des familles et des genres.

Les trois cent onze plantes médicinales identifiées et leurs dessins figurent dans un index d’un chapitre. Les principales maladies et les plantes utilisées pour leur traitement ont été regroupées en cinq catégories. L’une d’elles a été réservée aux traitements médico-magiques et une autre aux produits animaux et minéraux. Les différentes affections traitées sont consignées dans un indexe médical.

Anonyme. 2002. L’utilisation des Produits Forestiers Non Ligneux dans le cadre de la gestion forestière durable au Congo. (Brazzaville, Dolisie, Ouesso et pointe-Noire). Le flamboyant, n°55. Brazzaville.

L’article est le résumé de plusieurs enquêtes ethnobotaniques sur les PFNL qui ont été menées par le Réseau International Arbre Tropicaux du Congo sur les marchés de Brazzaville, Dolisie, Pointe-Noire. Ces enquêtes montrent une fois de plus combien les PFNL ne cessent d’inonder les étalages des marchés des principaux centres urbains du pays en termes de diversité et de quantité. L’article a le grand mérite d’avoir procédé à l’analyse de la structure des prix pour certains produits permettant d’apprécier le niveau de revenu des acteurs impliqués dans le circuit de commercialisation des produits.

Charles, DOUMENGUE. La réserve de Conkouati : Congo. Le secteur sud-ouest. Union mondiale pour la nature. Union Mondiale pour la Nature (UICN), programme de conservation des forêts.

Ce livre décrit la physionomie floristique et biologique du secteur sud-ouest de la réserve de Conkouati résultant des inventaires botaniques et zoologiques ; des enquêtes ethno biologiques et socio-économiques. Les résultats de la recherche indiquent une gamme de ressources naturelles qui participent activement non seulement à l’autoconsommation des populations, mais aussi au ravitaillement en diverses denrées alimentaires de la ville de Pointe-Noire. Le rôle joué par certains PFNL comme les crevettes dans les circuits commerciaux est particulièrement souligné.

Ce mémoire part du concept produit forestier non ligneux (PFNL) tel que vécu au Congo.

En s’appuyant sur les cas de chenilles et du miel, cette étude montre la valeur nutritionnelle des deux produits et s’attèle à comprendre leur potentiel disponible dans le département de la Likouala, le mode d’organisation des producteurs et le mode d’organisation des commerçants depuis la collecte jusqu’à la vente au détail en ville (Impfondo et Brazzaville).

L’analyse des données recueillies auprès de la direction départementale des eaux et forêts de la Likouala au sujet des contrôles effectués par cette structure concernant le miel et les chenilles estime que la production moyenne annuelle des chenilles atteint 1,3 tonnes et 10,845 litres pour le miel.

Une analyse de gains est faite pour le petit producteur moyen et le grossiste.

Des propositions d’actions visant à améliorer la commercialisation des chenilles et du miel sont formulées.

Page 41: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

33

Philippe, Hecketsweiller. 1990. La conservation des écosystèmes forestiers du Congo. UICN programme pour les forêts tropicales. Union mondiale pour la nature (UICN). Gland, Suisse/Cambridge, Royaume Uni.

Ce livre fait d’importantes recommandations notamment la nécessité pour le Congo de prévoir dans les plans d’aménagement forestier une délimitation des zones destinées à l’exploitation de la faune et des produits forestiers secondaires.

Il montre comment à travers les activités de chasse, de pêche, et de cueillette, la forêt demeure la base de l’économie rurale.

Par contre, peu de produits de cette forêt sont commercialisés à l’exception de la viande de gibier, du poisson, des feuilles de marantacées et des plantes médicinales. Ce livre demeure un instrument pédagogique d’analyse des textes régissant la chasse, et de leur applicabilité sur le terrain en même temps qu’il montre la perception des villageois devant la loi par rapport à la raréfaction du gibier et au manque de forêts pour la récolte des produits forestiers vitaux à l’économie rurale.

P, Hekcketsweiller. C, Domenge et J, Mokoko J, Ikounga. 1991. Le Parc National d’Odzala Congo. Source : UICN Programme de conservation des forêts. UICN-Gland Suisse et Cambridge Royaume Uni

Ce Livre est un rapport d’étude, préliminaire à l’aménagement du Parc National d’Odzala, de ses annexes et de sa région.

Il révèle l’importance de l’exploitation des ressources naturelles par les villageois en montrant dans les annexes 16 à 20 la multiplicité des usages des produits forestiers et de savanes.

Des listes sont dressées indiquant tour à tour :

• les noms vernaculaires des plantes utiles recensées • les parties des plantes alimentaires utilisées • les plantes médicinales, médico-magiques et à usage divers

Il décrit dans un sous chapitre, les activités de chasse et ses produits, en montrant entre autres leur utilisation médico-magique.

Des essais de lexique présentent les noms de mammifères et d’oiseaux en langage scientifique, français et vernaculaire.

Industrie de Transformation des Bois (ITBL). 2002. Rapport de l’inventaire multi ressources de l’UFA Mimbeli. CAFEM

Ce livre décrit l’ensemble des travaux réalisés pour l’inventaire de la ressource ligneuse et non ligneuse de l’Unité Forestière d’Aménagement Mimbeli. Il est incontestablement la matérialisation d’une volonté affichée par le Congo de valorisation intégrale des ressources forestières. Les produits forestiers non ligneux ont fait l’objet sur le terrain, d’une collecte des données spécifiques qui a permis de dresser la liste des PFNL inventoriés, leurs indices de présence et la carte de distribution des espèces. En annexe une fiche de régénération et de PFNL a été dressée.

Source : Cellule d’Aménagement Forestier CAFEM ; ITBL (2002)

Page 42: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

34

Industrie de Transformation des Bois (ITBL). 2004. Rapport Socio-Economique de l’UFA Mimbeli. Projet d’Aménagement (version Provisoire).

Ce rapport regroupe les produits forestiers non ligneux de l’UFA Mimbeli provenant de la cueillette en trois groupes : "les PNFL médicaux" ; les PNFL alimentaires et "les PNFL artisanaux. En vue de montrer l’importance socio-économique des PNFL auprès des populations, quelques données statistiques y relatives ont été relevées auprès de la Direction départementale de l’économie forestière de la Likouala à Impfondo.

L’étude précise que le potentiel des ressources halieutiques n’est pas encore connue faute d’études spécifiques même si l’on peut affirmer que les milieux aquatiques qui se trouvent dans les strates de forêts denses inondables regorgent généralement des ressources halieutiques.

L’artisanat et la vannerie sont présentés comme l’œuvre surtout des pygmées et ne sont pas l’objet d’une activité commerciale puisque chaque famille fabrique ce dont elle a besoin.

Des propositions intéressantes d’orientation de l’aménagement sont formulées dans ce document.

Source : Ministère de l’Economie Forestière. Cellule d’Aménagement Forestier de Mimbeli, avril 2004 (Rapport Provisoire).

FAO. 2005. Département des Forêts. Evaluation des Ressources Forestières mondiales Congo, Rapport National.

Ce livre présente la situation des ressources forestières en 16 tableaux (ou chapitres) desquels deux ont été réservés aux produits forestiers non ligneux. Le premier se rapporte à l’extraction des produits forestiers non ligneux pendant que le second traite de la valeur des mêmes produits extraits. Ce travail a été confronté à la faible voire manque de fiabilité des données de base qui n’a pas permis de faire des prévisions ou des estimations attendues surtout en ce qui concerne le deuxième tableau.

Source : Ministère de l’Economie Forestière et de l’Environnement. Direction de la faune et des aires protégées. Direction de la valorisation des produits forestiers non ligneux. (2005)

V, KIMPOUNI. 2000. Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques de la forêt de Lossi (R.P.C) les plantes de cueillette à usage alimentaire

Ce livre permet de comprendre le potentiel des plantes utiles (cultivées et sauvages) dont se servent au quotidien les populations autochtones et riveraines de la forêt de Lossi. L’impact de la cueillette sur la conservation du patrimoine phytogénétique de cette forêt est signalée après avoir montré comment le degré de connaissance des espèces varie d’un groupe ethnique à un autre en fonction entre autres, des mœurs et des préférences alimentaires.

Ce livre affirme que la tendance alimentaire reposerait sur le produit de la chasse ou du piégeage et que les légumes ne tiendraient que le rôle de soudure.

Source : systematic and geography of pants 71 (2). Plants systematic and phylogeography for the understanding of African biodiversity.

Page 43: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

35

Loumeto, J. 2003. Les produits forestiers non ligneux et la mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique du Congo. Le Flamboyant, n°56 ; page 15-16.

Cet article met en évidence la place des PFNL dans le processus de l’application de la convention sur la diversité biologique. L’intérêt de la contribution des ONG dans la vulgarisation de cette convention est d’importance pour compléter l’action des pouvoirs publics confrontés aux problèmes d’effectifs.

Source : Le Flamboyant n°56, mars 2003, page 10 à 11

LOUZINGA, Adolphe et al. 1999. MEFE/DVRF. Rapport de la mission d’enquête sur les produits forestiers non ligneux (PFNL)

Ce document fournit des renseignements précieux sur les quinze produits forestiers non ligneux qui ont été identifiés dans la partie septentrionale de la ville de Brazzaville. La contribution majeure de l’enquête est d’avoir abouti à des évaluations chiffrées susceptibles de permettre une appréciation des flux commerciaux inhérents à chaque produit ainsi que le chiffre d’affaire qu’il génère.

Ce document fait une approche intéressante sur le groupement des produits en 3 catégories selon leur degré de promotion.

Source : Ministère de l’Economie Forestière et de l’Environnement/DVRF (1999)

Mialoundama, F. Avana, M.L. Youmbi, E. Mampouya et al. 2002. Vegetative propagation of Dacryodes edulis (G. Don) H.J. Lam by Marcots, Cuttings and Micropropagation. Forests, trees and livelihoods, 2002, vol 12, PP 85-96. Great Britain.

Cet article relate le succès des travaux de recherche sur le safoutier (Dacryodes edulis) qui met en évidence les grandes possibilités de domestication de l’espèce. Ainsi, l’intérêt du rameau horizontal pour le marcottage est prouvé et l’usage des régulateurs de croissance permettant d’accélérer l’enracinement et de réduire le délai de sevrage est fortement conseillé. Une technique pour la désinfection du matériel mûr du safoutier pour la culture in vitro est rapportée.

Mialoundama, F. Mampouya, P.C. et Galamo, G.R. 2001. Optimisation des conditions de marcottage du safoutier (Dacryodes edulis).

Cette recherche met en évidence les conditions d’un meilleur succès du marcottage aérien du safoutier, sachant que le bouturage et le greffage de ce dernier se sont souvent soldés par un échec. L’expérience menée recommande un plus grand usage des rameaux plagiotropes, de grand diamètre à écorce épaisse pour le marcottage aérien du safoutier face à l’emploi des autres rameaux. Elle recommande des régulateurs de croissance pour activer le processus de formation des racines sur les marcottes.

Source : Cahiers Agriculture 2001 ; 10 :335-8

Page 44: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

36

Fidèle, MIALOUNDAMA, Elie, NSIKA – MIKOK, Enoch, LOUBELO et al. 2005. Potentiel des produits forestiers non ligneux (PFNL), fonctionnement des filières actuelles et contexte légal au Congo Brazzaville. Rapport Provisoire de l’étude (PRN°31466) Brazzaville.

Ce rapport déjà adopté avec amendements à l’atelier de sa validation n’est pas encore finalisé. Il constitue à ce jour l’une des contributions sur le sujet dont les enquêtes ont concerné toute l’étendue du territoire national. Ces évaluations réalisées dans les principaux marchés du pays ont permis la quantification des productions commercialisées des PFNL alimentaires. Une classification des PFNL selon leur utilisation et leur importance économique a été élaborée. L’une des quatre parties de l’étude traite du fonctionnement des filières actuelles où sept ont été identifiées comme étant les plus représentatives.

Source : Université Marien NGOUABI. Faculté des sciences. Département de Biologie, Physiologie végétale (2005).

Ministère de l’Economie Forestière et de l’Environnement. 2004. Annuaire des statistiques forestières 2003. Direction des Etudes et de la Planification. Brazzaville.

Ce manuel présente un état de production des autres produits de la forêt, par département ainsi qu’un état comparatif des années 2002 et 2003.

Ministère de l’Economie Forestière et de l’Environnement. 2004. Cahier des statistiques forestières 2000 ; 2001 ; 2002. Direction des Etudes et de la Planification. Brazzaville.

Ce document qui a réservé une section aux autres produits de la forêt renseigne sur le niveau des productions des PFNL enregistré dans chaque département du pays. A ce titre, il demeure un instrument de travail utile pour les utilisateurs.

Antoine, Moukassa. 2004. Se nourrir dans un camp forestier : suivi de l’alimentation des ménages dans les sites forestiers de Kabo et de Ndoki 2. PROGEPP-PKL

Ce document nous donne une gamme d’informations sur la composition des repas consommés quotidiennement par les populations de Kabo et Ndoki 2 et leur proportion en protéines animales.

Les modes d’acquisition des aliments sont analysés en rapport avec l’influence de l’évolution des activités commerciales ainsi que des revenus sans oublier la démographie.

Source : Ministère de l’Economie Forestière et de l’Environnement. Wildlife Conservation Society. PROGEPP-PKL 2004.

Jean-Marie, Moutsamboté. 1985. Dynamique de reconstitution de la forêt Yombé, Dominika. Thèse de Doctorat. Option : écologie végétale R.P.Congo.

Cette étude consacre une partie, à la présentation de la région du Kouilou notamment son milieu biologique où sont décrites les activités de pêche, de chasse et des cueillettes auxquelles se livrent les populations. Pour chaque activité, les espèces les plus consommées sont indiquées et les techniques de récolte les plus utilisées évoquées. Cette étude a réalisé le recensement de 431 espèces végétales renforçant un peu plus encore les connaissances floristiques sur le massif du Mayombe.

Source : Groupe d’Etude et de Recherche sur la Diversité Biologique (GERDIB) université de Bordeaux III (1985).

Page 45: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

37

G, Nkéoua et G, Nkombo. 1999. Synthèse et Analyse Diagnostique de l’état de la Biodiversité au Congo-CEFDHAC.UICN.

Ce livre met en évidence l’importance des produits forestiers y compris ceux non ligneux dont les potentialités ne sont pas encore maîtrisées pendant que les méthodes de leur exploitation sont souvent destructrices.

Il révèle l’état de connaissance des ressources biologiques dans les seize (16) aires protégées que compte le Congo tout en soulignant l’absence de programme d’inventaire conséquent dont n’a pas bénéficié le pays en ce qui concerne les données sur les potentialités de la faune sauvage.

Source : Projet d’élaboration d’un plan d’action stratégique pour la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles dans les écosystèmes forestiers du bassin du Congo. CEFDHAC. UICN. 1999.

RIAT-Congo. 2001. Consommation et utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) à Pointe-Noire. Brazzaville.

Ce rapport présente les résultats des enquêtes ethnobotaniques qui ont été organisés pendant deux mois par la section locale du RIAT-Congo, au sujet des PFNL commercialisés dans les grands marchés de la ville de Pointe-Noire. Les produits recensés et identifiés appartiennent à 64 familles dont 55 d’origine végétale et 9 d’origine animale. Cette étude apporte pour chaque produit, des informations utiles concernant ; la localisation de la zone de récolte et l’état d’abondance de la ressource dans ladite zone.

RIAT-Congo. 2001. Informations sur les produits forestiers non ligneux de Ouesso et ses environs. Brazzaville.

Ce rapport est la contribution de la section locale de Ouesso du RIAT-Congo au recensement des PFNL dans la zone de Ouesso. Ce recensement qui a touché les localités de Pokola, Bomassa, Tala-Tala et Ouesso vient enrichir le lexique des dénominations des produits en langues locales.

RIAT-Congo. 2001. Utilisation et commercialisation des produits forestiers non ligneux à Brazzaville.

Ce document expose des données intéressantes sur les PFNL résultant d’une enquête ethnobotanique qui a été menée dans les marchés de Brazzaville sud. Cette enquête qui s’est limitée aux produits forestiers non ligneux d’origine végétale a pris le soin d’aborder les aspects économiques, liés aux prix unitaires des parties des plantes utilisées en même temps que les bénéfices monétaires réalisés par certains acteurs dans le circuit de commercialisation ont été indiqués.

UNESCO. 1989. Revue des connaissances sur le Mayombe?

Cette revue expose les principales connaissances scientifiques acquises (fin 1988) sur le Mayombe. Elle montre comment les Babongos (groupe pygmée) pratiquent-ils la cueillette par rapport aux Bantou. Elle explique qu’à cause de la proximité des villes de Pointe-Noire et Dolisie où la demande du gibier reste forte, l’activité de chasse est devenue spéculative. Un chapitre entier présente les espèces récoltées.

O. J, Setzer et al. 1986. Développement forestier sud Congo. Répertoire des essences inventoriées. Projet PRC 80/005. MEFE. Brazzaville.

Ce livre dresse la liste des essences du Congo comme moyen de travail pour les forestiers en décrivant les caractéristiques générales de chaque essence. Cette liste comprend un grand nombre d’essences porteuses de produits forestiers non ligneux tels que les chenilles, fruits, miel, écorces pour la pharmacopée etc.

Ce livre demeure donc un instrument utile pour ceux qui s’intéressent aux PFNL.

Page 46: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

38

6 La République Démocratique du Congo Par Héritier Koy Kondo

Bareberaho, R. (1994). Plantes alimentaires spontanées chez les Kumu de la localité Babula à Simi-Simi (Kisangani)

A l’issue de cette étude, 72 espèces de plantes ont été recensées. Ces espèces sont réparties en 61 genres, 41 familles et 24 ordres de l’embranchement de Spermatophyta. D’après les différents usages, les catégories suivantes ont été mises en évidence : les plantes à condiments (7,9 pour cent), à fruits comestibles (32,9 pour cent), à graines comestibles (10,6 pour cent), utilisées comme légumes (32,9 pour cent), utilisées comme boisson (11,8 pour cent) et à tubercules comestibles (3,9 pour cent).

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Baruani, M. 1996. Contribution à l’étude des plantes sauvages alimentaires utilisées par les Kumu de la réserve forestière de Yoko (Ubundu Haut- Zaire).

Ce travail est une enquête ethnobotanique sur les plantes sauvages alimentaire chez les « Kumu » de la réserve forestière de Yoko. Cette enquête a conduit à l’inventaire de 39 espèces de plantes appartenant à 2 embranchements, 2 sous embranchements, 21 ordres, 32 familles et 37 genres. Quant aux types morphologiques, les plantes ligneuses sont plus représentées avec 56,4 pour cent. La plus part de ces espèces sont des phanérophytes (53,8 pour cent) et en majorité elles sont rudérales et de forêts secondaires. La feuille constitue l’organe le plus employé.

Source : Université de Kisangani

Bolekoka, B. et Ndjeka, S. 1977. Quelques insectes comestibles sur le marché de Kinshasa : République du Zaïre.

Ces auteurs ont étudié des insectes comestibles vendus sur les marchés de Kinshasa. Les insectes comestibles les plus consommés par la population de Kinshasa sont les termites, les chenilles, les sauterelles, les grillons et les larves du palmier. Ces aliments constituent une source importante de protéine et de graisses. Au marché, les vendeuses sont munies des sachets en plastiques, de étiquettes, d’un verre et d’un grand bassin contenant les insectes. Souvent ceux-ci sont mis en portion (lot) sur une petite table, ils sont vivants ou déjà préparés.

Source : Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa

Page 47: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

39

Iloso, K. 2003. Champignons de la réserve forestière du prieure notre dame de l’assomption de Kinshasa (Monastère de Kinshasa).

Cette étude a permis d’inventorier 36 champignons en un seul embranchement, 2 sous embranchement, 3 classes, 11 ordres, 14 fa milles, 24 genres, 36 espèces dont 23 identifiées et 13 non identifiées. L’inventaire des champignons dans la forêt du monastère a révélé que les Agaricaceae sont prédominantes avec 10 espèces identifiées soit 27,78 pour cent suivis des Polyparaceae, Clavariaceae, Lactorussulaceae, Auriculariciceae, chacune avec deux espèces identifiées soit 5,56 pour cent. Les familles les moins riches, Canthoreleaceae, Rhodophyllaceae, Tyco-perdaceae, Schyzophyllaceae, Pluteaceae renferment chacune une espèce soit 2,78 pour cent. Les familles telles que Corticiaceae, Coprinaceae, Hygrophoraceae, Xylariaceae ne renferment aucune espèce identifiée. Ces champignons ont été récoltés pour la plupart sur différents substrats tels que litière, brindilles, gousses, bois mort couches ou debout, feuilles sèches, sol. A l’échelle africaine, nous avons aussi noté la présence des champignons tels que Chlorophyllum molybdites, Schyzophyllum commune, Marasmius ferugineolotus, Marasmius congolense, Trametes sp, Auricularia Auricula judae, Schyzophyllum commune, Nothopanus hygrophanus, Cantharella rufonctatus récoltés dans la forêt du monastère sont comestibles.

Source : Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa

Kabele, N. et Maluba, M. 1985. Vers différentes utilisations industrielles des huiles des graines d’Afzelia smith d’origine Zaïroise : « Essai de fabrication de peintures et vernus » Annales de la Faculté des sciences vol 5 1-2. Editeur/Presse de l’université de kinshasa, 1986

Ce travail a mené des études en vue d’un inventaire des oléagineux. Il a montré que malgré leur faible valeur d’indice d’iode, les huiles d’Afzelia smith riches en acides crépérynique et dehydrocrépérynique, sont des huiles siccatives et peuvent convenir pour la fabrication des peintures et vernis. Elles peuvent valablement remplacer l’huile de soja qui, elle, est semi siccative. De plus les produits finis présentent des caractéristiques largement plus concurrentielles.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque)

Kahindo, M. Lejoly, J. et Mate, M. 2001. Plantes sauvages à usages artisanaux chez les pygmées « Mbuti » de la forêt de l’ituri (République Démocratique du Congo). Tropicultura volume 19 n°1 pp28-33. Editeur responsable/verantwoordelijke Vitgever cristina Funes-Noppen Rue Brederode 6 Brederodestraat 1000 Bruxelles-Brussel

Ces auteurs ont pu mener des enquêtes ethnobotaniques sur les plantes sauvages à usages artisanaux auprès des Pygmées « Mbuti » habitant la forêt de l’Ituri au nord-est de la République Démocratique du Congo. Ces enquêtes ont permis de recenser 43 espèces forestières qui interviennent dans divers usages artisanaux. Ces espèces appartenant à 40 genres et 22 familles dont les Caesalpiniaceae, Euphorbiaceae, Arecaceae, Rubiaceae, Apocynaceae et Marantaceae sont les plus représentées. Ce sont surtout les arbres, les lianes et les arbustes qui fournissent essentiellement du bois (51,0 pour cent), l’écorce (14,9 pour cent), les fruits et les feuilles 12,8 pour cent pour chacun et la sève (8,5 pour cent) dans la fabrication des matériaux divers. Ces enquêtes montrent en plus, l’attachement des « Mbuti » aux ressources forestières au mépris de l’agriculture et l’élevage.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Page 48: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

40

Kasereka, K. 2005. Contribution à l’étude des plantes alimentaires spontanées consommées par les populations non autochtones de Kisangani (Province Orientale, République Démocratique du Congo).

Ce travail a conduit à inventorier 51 espèces des plantes consommées par les Bowa, Budu, Kongo, Lendu, Luba, Nande, Rega et Tetela, tribus non autochtones de Kisangani. Ces espèces récoltées sont reparties en 41 genres, 31 familles, 21 ordres, 6 sous-classes, 3 sous- embranchements, 2 embranchements : Magnoliophyta et Gnetophyta. 15 espèces sont citées pour la première fois comme plantes spontanées comestibles.

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Katvuva, Kilala. 1986. Contribution à l’étude de la reproduction des rongeurs myomorphes (Muridae, Mamalia) de la ville de Kisangani et ses environs

Les observations de la reproduction ont porté sur un total de 270 rongeurs Myomorphes (Muridae) capturés de Juin 1985 à 1986 dans les jachères, les milieux cultivés et les concessions du jardin zoologique de la ville de Kisangani. Ces données concernant l’activité reproductrice des femelles du peuplement des muridés ainsi que des Lophuromys flavopunctatus et Lemniscomys striatus femelles révèlent que la reproduction se déroule au cours de toute l’année et possède des pics d’activités qui sont en relation avec les maxima des précipitations. Les mâles semblent être capables de se reproduire tout au long de l’année. Nous avons constaté que le nombre d’embryons est variable au cours de l’année. Des cas de résorption embryonnaire ont été enregistrés chez Lophuromys flavopunctatus et Denomys hypoxanthus. La corrélation entre les précipitations et d’une part, l’activité reproductrice du peuplement des muridés, d’autre part, celle de chacune de deux espèces principales a été mise en évidence.

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Kebolo, B. Punga, K. Longo, M. 2003. Données préliminaires sur la reproduction en captivité d’Achatina bandeirana (Morlet, 1986) à Kinshasa (RDC). Annales de la faculté des sciences vol 1 n°2 pp 35-38. Editeur PUK-2002, Presse de l’université de kinshasa. Collection « erudit-Annales facultaire » de l’université de kinshasa. Dépôt légal n° E 30201-57163

Dix escargots de l’espèce Achatina bandeirana ont été maintenus en captivité au département de biologie de l’université de Kinshasa de juin 1995 à août 1997. Deux individus ont atteint la maturité sexuelle à 18 mois. Les animaux présentaient en gabarit de 77mm de longueur 33mm de largeur en moyenne pour 33mm de largeur en moyenne pour un poids moyen de 53,1g. Les autres n’ont pas produits des pontes jusqu’à la fin des observations. Les animaux se reproduisaient pendant la saison des pluies entre janvier et avril. Les deux sujets matures ont produits par saison 2 à3 pontes de 31 à 63 œufs chacune (42,4 œufs en moyenne). L’incubation a eu lieu dans un sol sablonneux à en environ 24°c et a durée 14 à 29 jours avec un taux d’éclosion variant de 85,5 à 92 pour cent. Ils ont aussi fait une autre étude sur la reproduction en captivité d’un genre escargots (Lemicoloria sp). Trois escargots du genre Lemicoloria sp ont été maintenus en élevage entre juin 1995 et août 1997. Les données obtenues sur leur reproduction indiquent que ces individus ont atteint la maturité sexuelle à 18 mois. Les animaux présentaient un gabarit moyen de 72mm de longueur, 37, »mm de largeur de la coquille pour un poids moyen de 46,14kg. Les pontes ont surtout eu lieu pendant la saison des pluies entre janvier et mai, novembre et décembre. Chacun des sujets à produit 5 ponts de 18 à57 œufs. L’incubation a eu lieu dans un sol sablonneux à environ 24°c et a durée de 14 à 29 jours. Les taux d’éclosion ont varié de 0 à 92,8 pour cent (33,8 pour cent en moyenne).

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Page 49: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

41

Kibungu, K. 2003. Quelques plantes médicinales du Bas –Congo et leurs usages. Publication du jardin botanique der Kisantu Décembre 2003

Cette étude a mis en exergue 46 espèces et parmi celles-ci un petit nombre seulement a fait l’objet d’investigations scientifiques complètes, permettant de confirmer ou d’infirmer les usages pour lesquels ces plantes sont reconnues. Concernant les maladies traitées, elles peuvent être réparties en deux catégories :

• La première, la moins nombreuses regroupe les maladies inconnues de la nomenclature médicales moderne.

Il s’agit de : Baba, Biata, Katuti, Kesa, Kikodikodi, Kinsiku-Nsiku, Kimpi, Kinsiesi, Kisimbi Kinsonso, Kiziena ziena, Kiungu, Kisungu Kintu Muntu, Kiziba, Koka, Lufwadikisi, Matuta, Nkosi Nsakala, Ngulu Maniuka, M’fu, M’fueta, Ngandaka, N’gewu, Nsaku, Nsaku, Nsansi, Nsula Nkombo, Nsunda, Wumba, Wumba Nlutakana, Yamba di nzazi, Yata, (Budiongo Ndombasi Abbé 1984)

• La deuxième catégorie regroupe les maladies identifiées et soignées par la médecine moderne.

Les soins proprement dits s’articulent très souvent autour d’un groupe des plantes (mélange) et la pratique du lavement est fréquemment employée tant pour les nourrissons, les enfants en bas âge que pour les adultes. Il y a enfin des interdits alimentaires qui accompagnent la médication traditionnelle. Seule une étude scientifique approfondie des plantes dites médicinales peut aider à corriger certaines pratiques traditionnelles décriées par la médecine moderne. Quant au dosage, l’adoption par les praticiens traditionalistes, des unités de mesure de la médication moderne traduit le caractère complémentaire des médecines modernes et naturelles qui toutes deux tirent leurs recettes des plantes. Enfin, parmi les 46 espèces médicinales retenues se trouvent dans des plantes qui n’ont pas encore fait l’objet d’investigations scientifiques complètes comprenant aussi la chimie, la toxicologie et la pharmacologie. Heureusement que pour certaines d’entre elles des études existent et pour d’autres sont en cours dans les Universités et Instituts Supérieurs du pays.

Source : Jardin Botanique de Kisantu, Kisantu

Lubini, A. Mossala, M, Onyemb P.M.L et Lutaladio, N.B. 1994. Inventaire des fruits et légumes autochtones consommés par les populations du Bas–zaïre au Sud-Ouest du zaïre. Tropicultura, vol 12 n°3pp118-123. Editeur responsable/ Verantwoordelijke uitgever : R. LENAERTS AGDS-Rue de Bréderode 6, Brederodestraat- ABOS 1000 Bruxelles/Brussel.

Ce travail est le résultat d’un inventaire préliminaire des plantes alimentaires autochtones utilisées pour leurs fruits et légumes verts à feuilles par la population des milieux ruraux de la région du Bas – zaïre, au Sud-ouest du Zaïre. Il relève l’existence de 45 espèces différentes non encore cultivées. L’analyse détaillée de ces espèces montre qu’elles appartiennent principalement aux familles des Zingiberaceae, Verbenaceae, Curcubitaceae, Moraceae et des Sterculiaceae. Du point de vue de l’habitat, les plantes alimentaires inventoriées se retrouvent tant en forêt qu’en savane mais avec une certaine prévalence dans le milieu forestier. Les parties des plantes les plus consommées sont par ordre d’importance, les fruits (49,0 pour cent), les feuilles (21,5 pour cent) et les graines (9,8 pour cent). L’analyse des formes morphologiques de l’ensemble des plantes récoltées met en évidence la présence des arbres, arbustes, sous arbustes, lianes, herbes annuelles et des herbes vivaces. On remarque cependant la prédominance d’espèces ligneuses (68,7 pour cent), par rapport aux formes herbacées (31, pour cent). Les espèces inventoriées pourront faire l’objet des essais de culture en vue de leur domestication éventuelle.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Page 50: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

42

Malaise, F. 1995. Diversité et importance des chenilles dans l’alimentation des populations du Zaïre. Tropicultura vol 13 n°2 pp 72-73. Bruxelles.

L’auteur a mené une étude sur la diversité et l’importance des chenilles dans l’alimentation des populations du Zaïre, les chenilles consommées relèvent d’une dizaine de familles différentes. L’importance des chenilles dans l’alimentation varie avec les territoires ; les zones dominées par les forêts claires et les savanes boisées coïncident avec une grande consommation.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Malekani, M. 1996. Etude des facteurs favorisant la reproduction en captivité du Cricetome, Cricetomys, au Zaïre.Tropicultura vol 14 n°3pp91-93. Bruxelles.

L’auteur a mené une étude sur les facteurs qui favorisent la reproduction en captivité du Cricetome, Cricetomys, il ressort que la réussite de la domestication du Cricétome nécessite l’existence de l’étude des facteurs qui peuvent influencer sa reproduction en captivité dont les conditions environnementales, le parasitisme, la nutrition et le comportement reproductif. Une centaine de Cricétome ont été élevés dans différents types de cages aménagées dans deux animaleries pour chercher les meilleures conditions d’élevages. Des marquages par des entailles auriculaires se sont avérés un moyen efficace pour identifier les Cricetomes en captivité. L’identification de traitement et le contrôle des parasitoses des Cricétomes ont été obtenus à partir des deux espèces connues, à savoir, Cricetomys emini et Cricetomys gambianus

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque)

Mansiangi, M. Taba, K. et Paulus, J. 2003. Les plantes anti-malarique dans les provinces de Bandundu et du Bas-Congo. Annales de la faculté des sciences vol 1 n°2 pp43-46. Editeur : PUK-2002, presse de l’université de kinshasa. Collection « erudit-annales facultaire »de l’université de kinshasa. Dépôt légal n° E30201-57163

Ces auteurs ont étudié les plantes anti-malariques dans les provinces du Bandundu et du Bas-Congo. Des enquêtes ethnologiques sur les plantes anti-malariques ont été réalisées dans les provinces du Bas-Congo (Kisantu, Mbanza Ngungu, Lukala et les villages environnantes) et de Bandundu (Kiwit, Kenge, Bukangu, Lonzo et les Villages environnants). De 38 plantes inventoriées l’usage anti-paludique de 13 plantes est relevé dans la littérature. Les autres seront soumises aux études pharmaceutiques en vue de déterminer leurs activités anti-malariques.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Masimo, M. 1996. Contribution à l’étude des plantes alimentaires sauvages utilisées par les Budza de la zone de Bumba (Equateur)

L’auteur a fait une étude ethnobotanique sur les plantes alimentaires sauvages utilisées par les Budza de la zone de Bumba (Equateur). 42 espèces ont été recensées et celles ci sont réparties en 2 embranchements, 3 classes, 9 sous-classes, 17 ordres et enfin 26 familles.

Source : Université de Kisangani,

Page 51: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

43

KisanganiMavanga, K. 1997. Champignons comestibles à Kinshasa.

Cette étude montre que la flore des champignons comestibles vendus aux marchés de Kinshasa se compose actuellement de 17 espèces reparties en 11 genres, 9 familles et 3 ordres. Certains champignons portent des noms en provenance de la région du Bandundu d’autres sont désignés par les tribus originaires du Bas-Zaïre. En ce qui concerne la récolte de nos champignons, 12 espèces sont prélevées uniquement pendant la saison des pluies et 5 espèces sont récoltées en toutes saisons. Quant au biotope des champignons étudiés, on note la présence de plusieurs stations sur divers substrats en forêt, milieu fermé et humide, ou en savane, milieu ouvert et sec.

Source : Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa

Mbieme, L. 1989. Techniques de récolte et protection de la nature cas de Nauclea latifolia.

Ce travail a mené une étude sur les techniques de récolte et de protection de la nature cas de Nauclea latifolia. Cette espèce figure parmi les plantes médicinales de la flore zaïroise. Mabika (1983) dénote qu’il est utilisé au Kasaï-occidental comme anti-odontalgique (décoction de fruits verts, en bain de douche) ; anti-diarrhéique (consommation de feuilles telles que) et diurétique (décocté d’écorces de racines en boisson). A Kinshasa, cette plante se classe parmi les espèces médicinales les plus utilisées et vendues aux marchés. Biyela (1984) affirme qu’elle est utilisée comme un remède anti-hémorroïdaire, anti-blennorragique contre la dysménorrhée et certains cas de la stérilité féminine.

Les techniques de récolte de cette plante sont :

• Exploitation totale : cette méthode est surtout utilisée par les vendeurs des drogues. La plante est abattue, les racines déterrées et coupées. Ce qui permet au récolteur de constituer une bonne quantité de drogues (100-200Kg de racines par pied âgé).

• Exploitation partielle : elle se fait sans abattage préalable de la plante. Ces guérisseurs récoltent la quantité de drogues juste nécessaire à une préparation bien déterminée.

• La récolte des feuilles • La récolte des fruits

Il est à noter qu’autrefois la savane de Kimwenza, vallée de l’Université de Kinshasa, de N’djili, Kimbaseke, Mikondo, etc) riche en Nauclea latifolia sm actuellement la plante est rare ou totalement absent. Quelques pieds rencontrés dans cette partie de la région urbaine de Kinshasa sont ceux qui se trouvent dans les parcelles ou concessions où cette essence est protégée comme plantes médicinales ou plante d’ombrage. Au cours des investigations, Nauclea latifolia sm représente 27,9 pour cent des drogues vendues aux marchés de Kinshasa est l’une des plantes les plus exploitées. Le pesage de ces racines en vente sur les principaux marchés de la ville a atteint le chiffre de 390 000 g soit 390Kg par semaine. Si l’on estime la masse d’un pied âgé à 100-200Kg l’on pourra conclure que 2 à 4 pieds de Nauclea latifolia sm sont détruits chaque semaine, soit 104-204 pieds par an.

Source : Université Pédagogique Nationale (UPN), Kinshasa

Page 52: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

44

Mosango, M. et Szafranski. 1985. Plantes sauvages à fruits comestibles dans les environs de Kisangani (Zaïre). Journ. d’agric. Trad. Et de Bota. Appl. XXXII

Ce travail a recensé 48 espèces de plantes sauvages à fruits comestibles utiles à la population environnante de Kisangani. Il indique aussi la distribution phytogéographique, les types morphologiques, les périodes de fructification, les types de fruits et les modes de consommation ainsi que les noms vernaculaires de ces plantes.

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Munyuli Bin Mushambanyi. 2000. Etude préliminaire orientée vers la production des chenilles comestibles par l’élevage des papillons (Anaphe infracta : Thaumetopoeidae) à Lwiro, Sud-Kivu RDC. Tropicultura Vol 18 n°4 pp 208-211.Editeur responsable/ Verantwoordelijke uitgever CRISTINA FUNES-NOPPEN Rue de Bréderode 6, Brederodestraat- ABOS 1000 Bruxelles/Brussel.

L’auteur a fait l’étude sur la production des chenilles comestibles par l’élevage des papillons (Anaphe infracta : Thaumetopoeidae) à Lwiro. Anaphe infracta est l’une de 3 espèces sauvages de papillons produisant chaque année des chenilles consommées par les habitants de la région de Lwiro. Lors d’un essai de son élevage du laboratoire, les durées observées des phases de développement ont été de 56,77 et 7 jours respectivement pour les stades larvaire, nymphal et adulte. L’indice de consommation alimentaire d’une consommation alimentaire d’une chenille est supérieur à 100. Le gain de poids moyen final d’une chenille nourrit pendant 49 jours est de 2,7g pour une consommation alimentaire totale de 400g de feuilles fraîches de Bridelia micrantha. L’insecte se reproduit en captivité et a donné un rendement de 9,32 kg de chenilles pour plus de 10 couples élevés. Anaphe infracta serait apte à un élevage durable et contrôlé.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Nyakabwa, M. et al. 1990. Plantes sauvages alimentaires chez les Kumu de Masako à Kisangani (Zaïre). African Study Monographs, 11(2) : 75-86,

Ils ont inventorié 55 espèces sauvages utilisées dans l’alimentation par une portion de l’ethnie Kumu habitant Masako. Il s’agit des plantes aromatiques condiments, à fruits comestibles, utilisées comme légumes, boissons et tubercules. Elles croissent dans les biotopes de la forêt dense ombrophile pour la plupart.

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Omari, S. 1997. Contribution à l’étude de plantes médicinales et alimentaires spontanées de Wanie-Rukula et ses environs.

L’auteur a fait une étude sur les plantes médicinales et alimentaires spontanées de Wanie-Rukula et ses environs. Au cours de ce travail 114 espèces des plantes médicinales et alimentaires spontanées répartis en 101 genres, 53 familles, 31 ordres, 4 classes, 2 sous-embranchements et 2 embranchements : Pteridophyta et Spertophyta ont été inventoriées. Les arbres, les phanérophytes, les espèces de la forêt secondaire et celle appartenant à l’élément guinéen sont les plus prédominants. Les organes les plus utilisés pour respectivement les plantes médicinales et alimentaires spontanées sont la feuille et le fruit. Les modes de préparation et de prescription des remèdes courants sont respectivement la décoction et la voie orale. La cuisson et la succion constituent les modes des préparations fréquemment utilisés pour les plantes alimentaires spontanées.

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Page 53: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

45

Staner, P. 1935. Plantes Congolaise à fruits comestibles. Editeur : Institut national pour l’étude Agronomique du Congo Belge (INEAC) ,14 Rue aux laines- Bruxelles

L’auteur de ce livre est parmi les premières personnelles qui ont travaillé sur les produits forestiers non ligneux en République Démocratique du Congo. Dans son étude sur les plantes congolaises à fruits comestibles il a inventorié 113 espèces reparties dans plusieurs familles.

Source : Université de Kisangani, Kisangani

Tabuni, H. 2000. Evaluation des échanges des produits forestiers non ligneux entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Editeur : FAO 2000

Cette étude aborde l’évaluation de ces échanges et plusieurs aspects liés à ce commerce en Europe. Parmi les PFNL importés, on distingue les PFNL principaux et les PFNL secondaires. Les premiers sont les plus nombreux et les plus importés : 21 le sont par la France, 10 par la Belgique, 11 par le Portugal, 6 par l’Espagne. Les quantités importées ont été évaluées à 31 776 tonnes dont 22 920 tonnes sont importées par le Royaume –uni, 8 565 tonnes par la France, 166 tonnes par la Belgique, 114 tonnes par le Portugal et 11 tonnes par l’Espagne. Ces quantités ont généré un chiffre d’affaires de 96 424 251 de dollar EU dont 75 446 800 de dollar EU par le marché du Royaume-Uni, 19 221 667 de dollar EU par le marché française, 835 667 dollar EU par le marché Portugais, 772 148 dollar EU par le marché belge et 147 969 dollar EU par le marché espagnol. Ces chiffres d’affaires pourraient progresser sous deux conditions : l’ouverture du marché actuel aux Européens et l’organisation sine qua non de la production en Afrique. Celle-ci doit permettre une adéquation entre l’offre et la demande, actuellement déficitaire. Cet objectif ne peut être atteint qu’au travers la conjonction entre la modernité (utilisation du marketing) et la tradition (maintien du modèle actuel). Aussi cette étude propose un label CENDEXPPA (Centre de Distribution et d’Exportation et des Produits des Paysans), sur lequel sera bâti la politique de communication des PFNL en Europe. De plus, elle doit garantir l’origine paysanne des PFNL exportés, la traçabilité, la protection de l’environnement et celle des intérêts des paysans. Il sera délivré aux entreprises assurant depuis plusieurs années le lien entre les marchés régionaux ou nationaux et les unités de production villageoises accompagnées et soutenues par les organismes internationaux, elles devront maîtriser d’abord les règles du commerce international. Après, elles devront centraliser les produits des paysans comme à l’accoutumée et les exportés vers l’Europe, soit sous forme d’ingrédients, soit sous forme des produits finis. Ainsi, elles créeront des emplois dans les villes, contribueront au développement de l’économie rurale et à la participation des paysans au processus de la mondialisation sans sacrifice leurs acquis culturels. Parmi ces produits, il y en a qui émergent dans les échanges. Igname ou yam (Dioscorea spp), Kwanga (Manihot esculenta), Bitékutéku (Amaranthus hybridus), Ngai ngai ou Bissap ou Baguitche (Hibiscus sabdariffa), Attieke (Manihot esculenta), Placali (Manihot esculenta), Fumbwa ou Okasi (Gnetum spp), Mangue sauvage bou ogbono (Irving gabonensisia), Ndole ou bitter leaf (Vernonia spp), Saka saka ou cassava leaves (Manihot sculenta), Veludo (Dialium guinense), Safou (Dacryodes edulis), Cabacera (adansonia). Les produits secondaires sont : Matogué (Landolphia ovariensis), Tondolo (Afromomum giganteum), Mundongo (Afromomum melongueta), Bulukutu ou efirin (Lippia multiflora), Netetou (Parkia biglobosa), feuilles de maranthaceae et de l’éponge végétale (Luffa cyclidrica). Deux PFNL animaux sont considérés comme PFNL principaux chez les acteurs rencontrés à Paris, Bruxelles et Londres : chenilles et escargots.

Source : Université de Kinshasa (bibliothèque), Kinshasa

Page 54: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

46

Toirambe, B. 2002. Utilisation des feuilles de Gnetum sp dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté du bassin du Congo, cas de la République Démocratique du Congo

Les feuilles de Gnetum sp occupent une place importante dans l’alimentation de nombreux ménages de la République Démocratique du Congo. Elles renferment suffisamment des éléments nutritifs essentiels pouvant constituer une solution adaptée pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Les différentes activités de la filière (cueillette, manutention, commercialisation) attirent plusieurs catégories sociales. Le nombre de vendeurs impliqués dans le commerce des feuilles de Gnetum sp à Kinshasa s’estime à 1.069 personnes dont 98,03 pour cent sont des femmes. Le revenu moyen d’un vendeur est évalué à 132,93 dollar EU ; une valeur supérieure au PIB (produit intérieur brut) de la RDC (112 dollar EU/habitant) et largement supérieure au salaire d’un haut cadre de l’administration publique (25,13 dollar EU). Ce revenu permet de résoudre certains problèmes ponctuels et prévisibles du ménage. De ce fait, le Gnetum sp fait l’objet d’un commerce intensif avec pour corollaire sa surexploitation. Aussi, les méthodes de récolte dites commerciales sont moins durables et destructives. Pour pallier à cette situation, quelques stratégies sont à préconiser, à savoir : l’organisation de la filière, l’augmentation de la production par la domestication et la conservation.

Source : Fao/RDC, Kinshasa

Toirambe, B. 2002. Valorisation des PFNL dans la réserve de biosphère de Luki-Bas- Congo. ERAIFT-Universsité de Kinshasa, RDC.161p

Cette étude a eu comme résultats suivants : une base de données sur les PFNL tirés de 409 espèces des plantes supérieures comestibles avec une tendance de contribution de 3.080,40 dollar EU/t/mois ; quatre groupes de champignons selon leur habitant d’origine avec la tendance de contribution de 522,86 dollar/saison de récolte ; 34 espèces de la faune sauvage dont 146 spécimens vendus par semaine avec une tendance de contribution de 5359,92 dollar EU/mois ; trois espèces des plantes fournissant les vins forestiers avec une tendance de contribution de 1006,48 dollar EU/mois ; 53 espèces végétales médicinales soignant 44 maladies avec 414,96 dollar /mois de contribution au sein des ménages ; 19 espèces des plantes de services et celles utilisées dans l’artisanat avec 203,70 dollar EU/mois de contribution et une espèce d’abeille produisant de miel avec 142,65 dollar EU ;une carte indiquant les sites de pression anthropique ;un schéma montrant les stratégies de valorisation des PFNL ;une connaissance sur le circuit commercial de certains PFNL tels que le gibier, les champignons.

Source : Université de Kinshasa, Kinshasa

Page 55: GCP/RAF/398/GER Renforcement de la sécurité …Ce rapport fait partie d’une série de documents de travail du Projet GCP/RAF/398/GER « Renforcement de la sécurité alimentaire

47

Toirambe, B. 2005. Place des PFNL dans l’aménagement durable de la réserve de biosphère de Luki en R.DC. (Travail de fin d’études. Gemblanx : FUSA 77p+annexes)

Les enquêtes ethnobotaniques ont révélé 109 espèces végétales dont 41 espèces utilisées pour l’alimentation, 56 espèces pour la pharmacopée traditionnelle et 19 espèces pour l’artisanat. Pour les espèces comestibles, les fruits sont plus recherchés par la population (68,1 pour cent d’organes utilisés), suivis des feuilles (14,9 pour cent). Par contre pour les plantes médicinales, les écorces de tiges (35,7 pour cent) sont plus visées par les phytothérapeutes pour soigner les différentes maladies, suivies des feuilles (28,6 pour cent) et des fruits (11,4 pour cent). Parmi ces espèces, cinq sont considérées plus importantes : Gnetum africanum, Dracryodes edulis, Eremospatha haullevileana, Cola acuminata et Garcinia kola. Le suivi des prélèvements a montré que, de 19 074,86 kg de biomasses récoltées, 72,12 pour cent représentent les fruits de Dacryodes edulis, 12,66 pour cent les feuilles de Gnetum africanum et 10,49 pour cent les morceaux de tiges de Eremospatha haullevileana. Les graines de Cola acuminata et Garcinia kola sont faiblement représentées (22,74 pour cent et 1,95 pour cent). La densité de ces espèces est relativement faible (excepté Gnetum africanum). Leur structure des populations est régulière, présentant une régénération suffisante, à l’exception de Garcinia kola et de Gnetum africanum. Le commerce de ces produits a généré 17.886,44 dollar EU dont 56,40 pour cent représentent la vente des feuilles de Gnetum africanum en 65 jours. Concernant les PFNL d’origine animale, 446 gibiers (34 espèces) sont capturés par les chasseurs en 69 jours. Les rongeurs sont les plus chassés et représentent 52,2 pour cent des prélèvements, suivis des artiodactyles (21,1 pour cent). En termes de biomasse prélevée (3 814,8 kg), les artiodactyles représentent 75,1 pour cent de biomasse. La majorité de ces gibiers sont chassés au fusil (45,96 pour cent de prélèvements) et aux pièges (44,17 pour cent). La commercialisation de 2 517,9 kg de gibiers a rapporté 3 672,32 dollar EU au niveau des points de vente en 69 jours. En dépit de son statut d’aire à protection intégrale, la zone centrale est très convoitée par les chasseurs et les récolteurs.

Source : IUCN, Kinshasa

Wetshi, L. Biya, M.N et Ruelle, J.E. 1987. Consommation de mammifères sauvages par la population de Kisangani (Zaïre). Annales de la faculté des sciences Kisangani, n°4, pp 135-150. Editeur responsable : Université de Kisangani

L’inventaire effectué du gibier mammifère vendu sur le marché principal de Kisangani (Marché 27 octobre) a montré que les espèces les plus communes sont représentées par Cephalophus monticola et Cephalophus dorsalis pour les ondulés, Cercopithecus mitis, Cercopithecus mona et Colobus badius pour les primates ; enfin Cricetomys emini et Atherurus africanus pour les rongeurs. Les résultats ont été comparés dans une discussion à ceux d’enquêtes antérieures inédites et l’évolution du capital gibier demande à être suivie pour des recherches ultérieures.

Source : Université de Kisangani, Kisangani.