GCS TéléSanté Centre - sante-centre.fr · Rapport d’activité 2016 4/60 TéléSanté Centre Introduction 2017, année des transmissions Lintroduction du rapport dactivité met

Rapport d’activité 2017

GCS TéléSanté Centre

Avec le soutien de :

_______________________________________________________________________________________________________________ Rapport d’activité 2016 2/60 TéléSanté Centre

Introduction .......................................................................................................... 4

Rappels ................................................................................................................ 6

Dénomination – Création du groupement ............................................................... 6

Dénomination .................................................................................................. 6

Siège social de l’établissement ........................................................................... 6

Année de création de l’établissement .................................................................. 6

Nature juridique du groupement ........................................................................... 6

Historique du groupement .................................................................................... 6

Objet du groupement .......................................................................................... 6

Organigramme ...................................................................................................... 8

Composition et qualité des membres ........................................................................ 9

Compte financier du groupement ........................................................................... 12

Evaluation de l’activité du groupement .................................................................... 15

Le GCS TéléSanté Centre porteur de solutions : .................................................... 15

Concentrateur régional des données de veille sanitaire ........................................ 15

Dossier Périnat .............................................................................................. 15

OMéDIT Centre .............................................................................................. 15

Répertoire Opérationnel des Ressources ............................................................ 16

Co-construire la charte régionale d’urbanisation ................................................. 18

Une démarche qualité ..................................................................................... 19

Contrôler les données ..................................................................................... 20

Dossier Communiquant de Cancérologie (DCC) ................................................... 21

Le GCS TéléSanté Centre, lieu d’échange et de mutualisation d’expériences .............. 22

La plateforme régionale www.sante-centre.fr en 2017 ......................................... 22

Espaces de travail collaboratifs et sites Internet de communautés ......................... 24

Service réseau haut et très haut débit : Effi-Odébit Santé .................................... 24

Une infrastructure de réseau haut et très haut débit adaptée est impérative ........... 25

Les projets confiés à TéléSanté Centre : ............................................................ 27

A- Projet de déploiement de la télémédecine ................................................. 27

Accompagnement des structures et des professionnels ....................................................... 29

Communication auprès des professionnels .................................................................................... 32

Evolution du processus d’accompagnement - Support .......................................................... 33

Evolution de la plateforme de Télémédecine ................................................................................ 34

Evolution du champ de l’accompagnement ................................................................................... 34

Adaptation de l’équipe régionale ........................................................................................................... 34

B- Actions spécifiques en Indre-et-Loire : informatisation du Pôle de Santé Pluridisciplinaire du sud Lochois. ...................................................................... 37

1- Taux de professionnels équipés ............................................................................................... 37

2- Taux d’usage. ....................................................................................................................................... 38

3- Enquête pour évaluation du dispositif. ................................................................................ 39

4- Poursuite après la fin du marché. ........................................................................................... 41


5- Perspectives. ......................................................................................................................................... 41

C- ViaTrajectoire ....................................................................................... 42

« ViaTrajectoire module Sanitaire » ................................................................................................... 44

« ViaTrajectoire module Grand Age » ................................................................................................ 45

« ViaTrajectoire module Handicap » ................................................................................................... 46

D- Projet de Mutualisation des Images Médicales en Région Centre ................... 49

1. Point sur l’avancement du projet .................................................................................................................... 50

2. Les évolutions envisagées et les nouveaux cas d’usage d’Echange et Partage ...................................... 53

Contribution des instances .................................................................................... 57

Assemblées Générales .................................................................................... 57

Comités Restreints ......................................................................................... 58

Lettres d’information ............................................................................................ 59


Introduction

2017, année des transmissions

L’introduction du rapport d’activité met traditionnellement l’accent sur les faits marquants de l’année écoulée.

C’est un exercice délicat parce que toutes les activités du GCS qui ont mobilisé les 20 professionnels qu’il emploie et nos nombreux

partenaires mériteraient d’être détaillées ici que ce soit la gestion des données régionales (veille sanitaire ; périnatalité ; système documentaire de l’Omédit, répertoire opérationnel des ressources…)

les espaces collaboratifs (8 nouveaux ont été créés portant leur nombre à une cinquantaine), le dossier communiquant de cancérologie intégrant désormais la quasi-

totalité des fiches RCP ; le suivi et la mise à jour du cadre d’urbanisation ou encore le service réseau haut et très haut débit en partenariat avec le GIP Recia (région Centre

Interactive) pré requis au développement des échanges

Cette introduction est aussi particulière puisqu’il s’agit du dernier rapport d’activité de notre groupement de coopération sanitaire. En effet, comme vous le savez, un GIP

(groupement d’intérêt public) va lui succéder en 2018.

Finalement, à bien y réfléchir, pour qualifier le millésime 2017, le terme le plus

adéquat est transmissions :

- Transmission des savoirs dans les domaines de la télémédecine, d’une part, avec 258 structures accompagnées et 573 professionnels formés pour la seule

année 2017. D’autre part, pour le recours à l’outil « via trajectoire » à la fois pour les modules grand âge (412 établissements formés à ce jour sur 436),

sanitaire (109 établissements formés) et handicap avec la préparation d’un plan de formation qui concernera en 2018 575 structures.

- Transmission des images médicales : Cette année a permis de lancer le

déploiement du troisième volet de MIRC (mutualisation des images en région Centre). Après le PACS mutualisé et l’archivage, échange et partage, qui

constitue ce troisième volet, est devenu une réalité grâce à l’adaptation du recueil du consentement du patient ; à la convention d’usage qui a été négociée et finalisée avec les principaux producteurs d’images de la région et aux

premiers tests grandeur nature qui se sont avérés concluants. - Transmission, enfin, vers le groupement d’intérêt public appelé à succéder au

GCS. 2017 a permis de jeter les bases d’un relais réussi vers la future structure privilégiée pour assurer la maîtrise d’ouvrage des projets e-santé régionaux.

2018 s’annonce donc comme une année de transition avec la création du GIP et la

dissolution corrélative de notre GCS qui sera soumise à nos membres lors de l’assemblée générale fixée au 27 avril.

Au terme de mon troisième et dernier mandat d’administrateur, je m’apprête à passer le relais au futur directeur du GIP e santé avec la conscience tranquille. D’abord parce que Vincent Marcé est appelé à en prendre la conduite. Il est gage de changement

dans la continuité. Ensemble, nous avons travaillé pour intégrer toutes les dimensions d’un projet e-santé c’est-à-dire : non seulement l’achat mais veiller surtout à la

mobilisation préalable des futurs utilisateurs ; soigner les aspects juridiques ; financiers ; le modèle économique ; le reporting ; la communication et l’évaluation des résultats. Nous avons pu compter sur la qualité des membres de notre


groupement qui ont toujours répondu présents acceptant notamment de prendre de

nouvelles responsabilités. La quasi-totalité d’entre eux vont se retrouver au sein du GIP ce qui est un atout considérable. La situation financière laissée par notre GCS est saine et si, comme convenu, nos membres acceptent qu’il puisse remettre au GIP tout

ou partie des provisions et du capital constitués, cela confortera son démarrage.

Je forme des vœux pour que le futur responsable du GIP : le directeur, en association

avec le président élu, trouvent un contexte propice au déploiement de la e-santé : devenir la maîtrise d’ouvrage privilégiée et unique permettra, notamment, à la télémédecine de passer à la vitesse supérieure. Et aussi de pouvoir réanimer le projet

de plateforme qui avait été porté par ses membres ; enterré trop tôt et qui devient aujourd’hui une brique incontournable au décloisonnement des professionnels et à

l’organisation des parcours de santé et de vie.

Patrick Expert

Administrateur du GCS


Rappels

Dénomination – Création du groupement

Dénomination

Groupement de Coopération Sanitaire TéléSanté Centre (G.C.S.)

Siège social de l’établissement

6 rue du Professeur Philippe MAUPAS

41260 LA CHAUSSEE SAINT-VICTOR

Année de création de l’établissement

Le Groupement de Coopération Sanitaire (G.C.S) TéléSanté Centre a été créé le 15 avril 2009.

Nature juridique du groupement Le Groupement de Coopération Sanitaire TéléSanté Centre (G.C.S) est un établissement

de droit public régi par une convention arrêtée par l’assemblée constitutive du 15 avril 2009 et complétée par avenants, dont le dernier date du 17 mars 2016.

Historique du groupement Le centre hospitalier de Blois a servi de structure relais dans l’attente de la création du

groupement. A partir de 2004, à l’occasion de la mise en service du serveur régional de veille sanitaire, cette mission lui a été confiée par l’A.R.H. Elle s’est prolongée et développée jusqu’en avril

2009, date de la création du groupement, avec une phase transitoire sur le plan comptable qui a duré jusqu’au mois de janvier 2010. Le rôle du centre hospitalier de Blois a consisté à percevoir les recettes, à payer les

dépenses en lien avec cette activité ; à assurer les prestations attendues ; à rendre compte des résultats obtenus ; enfin, à isoler dans ses écritures comptables, les résultats financiers liés à ces activités régionales et à provisionner les excédents constatés. Ceux-ci

ont été transférés ensuite au GCS TéléSanté Centre. Courant 2006, une inspection de la chambre régionale des comptes est intervenue au centre hospitalier de Blois pendant qu’il assurait ces prestations pour le compte de l’A.R.H. Elle a porté en partie sur ces activités

et n’a pas soulevé de remarque de sa part. En juillet 2012, le groupement a déménagé à la CHAUSSEE ST-VICTOR, dans de nouveaux locaux mieux adaptés.

Objet du groupement L'objet du groupement s'étend aux champs sanitaire, médico-social et ambulatoire. Pour contribuer à l’organisation territoriale de santé :

- mettre en oeuvre du projet de système d’information de la région Centre arrêté par

le comité stratégique, sous l’égide de l’ARS en novembre 2007 (DMP régional) ; - mutualisation adaptée aux situations rencontrées, en lien avec les professionnels ; - conseiller les adhérents et les tutelles sur l’évolution du système d’information ;

- réaliser le schéma directeur régional des systèmes d’information qui s’appliquera à partir de l’année 2009 ;


- coordonner la conception et de la mise en oeuvre des systèmes d’information des

réseaux ; - acheter et maintenir des solutions mutualisées. - assurer la responsabilité de traitement de données à caractère personnel ;

- permettre la coordination de la prise en charge médicale de personnes en application des articles L. 1110-12 et D. 1110-3-4 du Code de la santé publique, sans que le groupement ne puisse assurer cette prise en charge médicale par lui-

même. Pour respecter les règles de sécurité et de confidentialité :

- élaborer et mettre à disposition des recommandations (livre blanc de sécurité et d’interopérabilité) ;

- mettre en place des annuaires de professionnels, de structures et de patients ;

- conseiller et assister pour le respect du décret sécurité dans une optique régionale ; - maintenir et faire évoluer les infrastructures et les cadres existants sur la

plateforme actuelle (messagerie

- sécurisée, annuaires, serveur d’identité, portail, espaces collaboratifs et connecteurs régionaux) ;

- effectuer une veille technologique et réglementaire ;

Dans la limite des missions ci-dessus définies, passer des marchés pour le compte de ses membres, et, en tant que de besoin, se déclarer centrale d'achat, de même qu’initier tout

groupement de commandes ou y participer, et, en tant que de besoin, en être le coordonnateur.


Organigramme

Directeur

Vincent MARCÉ

Responsable

Administratif

Christophe MOREL

Assistante

administrative

Justine MITRI

Direction et

chefferie de projets

Equipe de

déploiement

territorialisée

Equipe technique

transverse

Administrateur

Patrick EXPERT

Directeur de

projet Télémédecine +

DCC + DMP

Emmanuel BLOT

Chef de projet ViaTrajectoire +

PAERPA

Laetitia GERAUD

Chef de projet Data Management +

Cadre d’urbanisation

Olivier ROY

Chefs de projet MIRC

Henri BERTRAND

Alain CAMPELLO

Chef de projet GHT + Accès au haut

débit

Olivier BRISSET

Ass. chef de projet

Isabelle GAUDRON

Chargés de

déploiement

Télémédecine

Izia BERGER

Angélique GROSBOIS

Günther HERMELINE

Yasmina HUREL

Marion MOREAU

Stéphanie SOARES

Caroline MOREAU

Béatrice PTAK

Estelle NICAUD

Chargés de

déploiement

ViaTrajectoire

Sophie DAMOUR

Séverine DA SILVA

Gilles PETIT

Pascal VILANUA

Chargé de

déploiement

MIRC

Séverine LIBOREAU

Responsable de

l’équipe et

technicien

Romain DUPORT

Techniciens

Mickaël BERNIER

François POIDEVIN


Composition et qualité des membres

Le GCS TéléSanté Centre est composé de cinq collèges définis comme suit :

Les établissements publics de santé

Les établissements privés de nature commerciale

Les établissements de santé privés d'intérêt collectif (ESPIC)

L’U.R.P.S. (Union Régionale des Professionnels de Santé)

Les autres membres



MEMBRES TITULAIRE FONCTION ADRESSE MAIL direction Téléphone

COLLEGE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS Titulaire Fonction Adresse E-Mail Téléphone

1 Centre Hospitalier de Blois Olivier SERVAIRE-LORENZET Directeur Général [email protected] 02 54 55 66 33

2 Centre Hospitalier Jacques Cœur Agnès CORNILLAULT Directrice [email protected] 02 48 48 48 52

3 Centre Hospitalier de Chartres Pierre BEST Directeur par [email protected]; [email protected];

[email protected] 02 37 30 30 03

4 Centre Hospitalier Universitaire Marie-Noelle GERAIN BREUZARD Directrice Générale [email protected] 02 47 47 36 75

5 Centre Hospitalier de Romorantin Pierre BEST Directeur [email protected] 02 54 88 35 01

6 Centre Hospitalier de Châteauroux / Le Blanc Evelyne POUPET Directrice [email protected] 02 54 29 60 16

7 Centre Hospitalier de Saint Amand Montrond Fatiha ZIDANE Directrice [email protected] 02 48 63 25 03

8 Centre Hospitalier de Dreux Carole FESTA Directeur [email protected] 02 37 51 52 17

9 Centre Hospitalier de Chinon Christophe BLANCHARD Directeur [email protected] 02 47 93 75 72

10 Centre Hospitalier de Vendôme Marc Lamour Directeur par intérim [email protected] 02 54 23 33 00

11 Centre Hospitalier de Loches Christophe BLANCHARD Directeur [email protected] 02 47 91 33 81

12 Centre Hospitalier Régional d'Orleans Olivier BOYER Directeur Général [email protected] 02 38 74 41 59

13 Centre Hospitalier de l'Agglomération Montargoise Didier POILLERAT Directeur [email protected] 02 38 95 90 06

14 Centre Hospitalier Pierre Dezarnaulds Marie DUNYACH Directeur [email protected] 02 38 29 38 01

15 Centre Hospitalier de Daumezon (45) Jean-Yves BOISSON Directeur [email protected] 02 38 60 79 00

16 Centre Hospitalier de Saint Aignan Philippe SAUBOUA Directeur [email protected] 02 54 71 20 02

17 Centre hospitalier de Vierzon Florent FOUCARD Directeur [email protected] 02 48 52 33 33

18 Centre Hospitalier George Sand Jean-Paul SERVIER Directeur [email protected] 02.48.67.20 03

19

Centre Hospitalier de la Tour Blanche

Centre de Soins Public Communal pour Polyhandicapés

d'Issoudun

Patrice FOURCROY Directeur [email protected] 02 54 03 54 19

20 Centre Hospitalier intercommunal Amboise-Château-Renault Claude EDERY Directeur [email protected] 02 47 23 33 41

21 Centre Hospitalier La Châtre Dominique DELAUME Directeur [email protected] 02 54 06 54 00

22 Centre Hospitalier HENRI EY Bonneval Philippe VILLENEUVE Directeur [email protected] 02 37 44 76 02

23 Centre Hospitalier de Chateaudun Aude-Ysolde HERBÉ Directrice [email protected] 02 37 44 40 40

24 Centre Hospitalier de Sancerre Marion RAVET Directrice [email protected] 02 48 78 52 00

25

Centre Départemental Gériatrique de l'Indre

- Cente Hospitalier de Levroux

- Centre Hospitalier de Valençay

- Ehpad Le Bois Rosier de Vatan

François DEVINEAU Directeur [email protected] 02 54 53 76 35

26

Centre Hospitalier de Jean Pagès de Luynes

- Centre Hospitalier de Louis Sevestre de la Membrolle sur

Choisille

Chantal LOVATI

Christian GATARD

Directrice

[email protected]

02 47 55 30 01

28Centre Hospitalier de Pithiviers

- Centre Hospitalier Paul Cabanis de Beaune la RolandeDidier POILLERAT Directeur [email protected] 02 38 32 31 01

29 Fondation d'Aligre et Marie-Thérèse Claire Balançon-Sarralié Directrice [email protected]; 02 37 36 52 42

30Centre Hospitalier de Nogent le Rotrou

- Centre Hospitalier de la LoupeLoic PENNANECH Directeur Délégué [email protected] 02 37 53 74 02

31 GCS Infotech 36 Xavier BAILLY Administrateur [email protected] 02 54 29 60 27

COLLEGE DES ETABLISSEMENTS PRIVES DE NATURE

COMMERCIALEFonction Adresse E-Mail Téléphone

32 Polyclinique de Blois Yvan SAUMET PDG [email protected] 02 54 90 91 92

33 SAS Nouvelle Clinique de Tours Plus St Gatien l'Alliance Christophe ALFANDARI Président du [email protected];

[email protected]

02 47 21 15 01

02 47 88 37 37

34 Clinique de la Reine Blanche - Pôle Santé Oréliance Patrick ROUSSEL Directeur Général [email protected] 02 38 79 83 90

35 Polyclinique des Longues Allées - Pôle Santé Oréliance Patrick ROUSSEL Directeur Général [email protected] 02 38 79 60 40

36 Hopital Privé Guillaume de Varye Eric Bordereaux MONTRIEUX Directeur [email protected] 02 48 68 85 52

37 Hôpital Privé d'Eure et Loir Michel LABRO Directeur [email protected] 02 37 18 41 00

38 Clinique de L'Archette Caroline THOMAS Directrice [email protected] 02 38 51 60 96

39 Centre de Convalescence Le Clos du Roy Guillaume GAULLIER Directeur [email protected] 08 26 96 00 17

40

Clinique de Chailles

- Clinique de la Gaillardière

- Clinique du Haut Cluzeau

- Clinique de Vontes et Champgault

Jean-Louis PLACE Directeur [email protected] 02 54 79 48 27

41 Cliniques Cardiologique et Néphrologique de la Maison Blanche Guillaume GAULLIER Directeur [email protected] 02 37 65 43 21

42 Pôle Santé Léonard de Vinci Thierry CHAGNAUD Directeur Général Délégué [email protected] 02 47 22 21 12

43 Institut Médical de Sologne Frédéric PITOIS Directeur [email protected] 02 54 98 58 01

44 Clinique Médicale du Centre Amaro DE VILLANOVA Directeur [email protected] 02 54 51 28 35

45 Clinique Jeanne d'Arc Béatrice DEMOIS Directeur [email protected] 02 47 93 70 00

46 Centre d'Oncologie et de Radiothérapie Saint Jean Dr Laurent FENOLL Gérant [email protected] 02 48 23 33 94

COLLEGE DES ETABLISSEMENTS PSPH (Participant au

Service Public Hospitalier)Fonction Adresse E-Mail Téléphone

47 CRF Bel Air Eric MAILLOCHAUD Directeur [email protected] 02 47 42 43 44

48 Hôpital Saint Jean Stéphanie BATHIE [email protected]


49Association des Insuff isants Rénaux de la Région Beauce et

Perche (AIRBP)François COULOMB Directeur [email protected] 02 37 30 47 21

50 SPHERIA Val de France Thomas MARTIN Directeur Général [email protected] 08 00 10 12 02

51 HAD Centre LNA Santé (ex ARAIR) 02 47 77 44 20

52 L'ADAPT LOIRET Élodie PETIT Directrice [email protected] 02 38 28 17 17

53 Etablissement de Santé ANAS Sarah TROTET Directrice [email protected] 02 47 91 22 22

54 Maison de Convalescence Les Sablons Joëlle GBAGUIDI Directrice

[email protected];


55 Centre Médical National La Ménaudière Madame BERNAUD Directeur [email protected] 02 54 71 18 00

56 Centre Bois Gibert Bruno PAPIN [email protected];


COLLEGE DES URPS Fonction Adresse E-Mail Téléphone

57 URPS Centre MLJean-Michel LEMETTRE (Titulaire)

Walter LANOTTE (suppléant)[email protected] 02 38 22 07 07

58 Fédération URPSRaphaël ROGEZ

Bruno MEYMANDI0

[email protected]

bruno.meymandi@w anadoo.fr 02 38 22 07 07

COLLEGE DES AUTRES MEMBRES Fonction Adresse E-Mail Téléphone

59 ASSAD-HAD EN TOURAINE (HAD37) Pascal MENAGE Président [email protected] 02 47 36 29 29

60 ARAUCO Nathalie WAUQUIER Directrice [email protected] 02 47 85 53 00

61 GIP RECIA Olivier JOUIN Directeur [email protected] 02 38 42 79 60

Liste des membres du GCS TéléSanté Centre au 16 /11 /2017


Compte financier du groupement

Conformément au TITRE VI de la Convention Constitutive du GCS TéléSanté Centre et

notamment à son article 18, la comptabilité du groupement est tenue et sa gestion est assurée selon les règles de Droit Public fixées par le décret n°62-1587 du 29

septembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique. Un agent comptable est nommé par arrêté du ministre du budget (Art. 713-3-11 du

Code de la Santé Publique).

Les comptes sont tenus par le comptable du groupement. Un budget annuel prévisionnel est élaboré par l'administrateur qui le soumet au vote de l'Assemblée Générale : le budget doit être en équilibre.

Le groupement ne peut faire des bénéfices de gestion pour lui-même.

Témoignage :

Christophe MOREL (Responsable Administratif)

« Dans la perspective de création du futur GIP e-Santé, en lien avec l’Agence Régionale de Santé

Centre-Val de Loire, nous avons orienté nos provisions afin d’équilibrer au mieux l’exercice 2017.

Nous avons commencé à préparer la continuité sociale qu’il devra y avoir entre le GCS et le futur GIP»

Témoignage :

Justine MITRI (Assistante administrative)

Arrivée au GCS en janvier 2017, j’ai été formée à la comptabilité et à la gestion quotidienne de la structure

dans le but d’assurer une assistance administrative pour Christophe MOREL.

J’ai également apporté mon soutien juridique dans toutes les matières du groupement en formalisant des documents

ou en apportant un éclairage sur l’interprétation des textes.

Notamment, dans le cadre du projet MIRC, j’ai participé à l’élaboration de la convention d’usage dans le respect des souhaits des acteurs

et de la réglementation en vigueur. En parallèle, j’ai effectué une veille sur le portail TéléSanté Centre en postant

régulièrement des actualités.


Dépenses Montant Recettes Montant

C 60 : Achats et variations des stocks 812 119.32 € C 70 : Ventes produits, prestations de services, marchandises 841 488.44 €

C 61 : Services extérieurs 255 907.01 € C 71 : Production stockée

C 62 : Autres services extérieurs 337 873.29 € C 72 : Production immobilisée

C 63 : Impots taxes et versements assimilés 72 634.00 € C 73

C 74 : Subventions d'exploitation

C 74 : Cotisations des membres 1 008 705.89 €

C 65 : Autres charges de gestion courante C 75 : Autres produits de gestion courante

C 66 : Charges financières C 76 : Produits financiers

C 67 : Charges exceptionnelles C 77 : Produits exceptionnels 221.97 €

C 68 : Dotation aux amortissements et provisions 239 351.27 € C 78 : Reprises sur amortissements et provisions 1 023 038.95 €

C 69 : Impôts sur les bénéfices et assimilés C 79 : Transferts de charges 14 711.32 €

758 658

Total des dépenses du compte de résultat (1) 2 917 032.00 € Total des recettes du compte de résultat (2) 2 888 166.57 €

RESULTAT : Bénéfice (3) = (2) - (1) - € RESULTAT : Perte (4) = (1) - (2) 28 865.43 €

Total équilibre du compte de résultat (1) + (3) = (2) + (4) 2 917 032.00 € Total équilibre du compte de résultat (1) + (3) = (2) + (4) 2 917 032.00 €

Tableau 2. Capacité d'autofinancement (CAF)

Résultat de l'exercice (3) ou (4) 28 865.43 €-

+ Dotations aux amortissements et provisions (C68) 239 351.27 €

- Reprises sur amortissements et provisions (C78) 1 023 038.95 €-

- Neutralisation des amortissements (C776) - €

- Quote-part des subventions d'investissement virée au compte

de résultat (C777)- €

+ Valeur nette comptable des éléments d'actifs cédés (C675) - €

- Produits des cessions d'éléments d'actifs (C775) - €

= CAF ou IAF (*) 812 553.11 €-

(*) IAF = Insuffisance d'autofinancement

Tableau 3. Tableau de financement abrégé - Deuxième section

Emplois Montant Ressources Montant

INSUFFISANCE D'AUTOFINANCEMENT 812 553.11 € CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT - €

C 13 : Subventions d'investissements

C 16, 17 : Remboursement des dettes financières C 16, 17 : Augmentation des dettes financières

C 10 : Apports (C 102, 103)

C 20 : Immobilisations incorporelles

C 21 : Immobilisations corporelles 2 590.87 € C 21 : Immobilisations corporelles

C 23 : Immobilisations encours

C 26, 27 : Participations et autres immobilisation financières C 26, 27 : Participations et autres immobilisation financières

C 775 : Aliénations ou cessions d'immobilisations

TOTAL DES EMPLOIS (5) 815 143.98 € TOTAL DES RESSOURCES (6) - €

APPORT AU FONDS DE ROULEMENT (7) = (6) - (5) - € PRELEVEMENT SUR FONDS DE ROULEMENT (8) = (5) - (6) 815 143.98 €

CADRE 4 : Exécution du budget (Tableau récapitulatif)GCS TÉLÉSANTÉ CENTRE

Exercice 2017

Tableau 1. Compte de résultat - Première section

C 64 : Charges de personnel 1 199 147.11 €


Effectifs 2017

Personnel médical

STATUT ETP

N-1 N ECART

Médecin temps partiel

TOTAL PERSONNEL MEDICAL

0.20

0.20

0.07

0.07

-0.13

-0.13

Personnel non médical

STATUT GRADE / QUALIFICATION ETP

N-1 N ECART

Contrats à durée indéterminée

Personnel de direction

Personnel administratif

Personnel projet métier :

- Chef de projet

- R.S.S.I

- Technicien - Analyste programmeur

- Épidémiologiste (Santé Publique France) - Assistants CDP

Sous-Total (CDI/Détachement)

1.00

1.00

3.50

0.04

3.00

1.00

9.54

1.00

1.00

5.28

-

3.00

1.00

1.00

12.28

+ 1.78

- 0.04

+ 1.00

+ 2.74

Contrats à durée déterminée

Personnel administratif

Personnel technique

- Chef de projet

- Assistants CDP

- Technicien

Sous-Total (CDD)

0.65

9.35

0.23

10.23

0.95

-

9.45

-

10.40

+ 0.95

- 0.65

+ 0.10

- 0.23

+ 0.17

TOTAL TOUS PERSONNELS CONFONDUS 19.97 22.75 + 2.78

Évolution des effectifs en 2017 Renforcement de l’équipe MIRC ;

Accompagnement GHT & Médico Social ; Renforcement Administratif.


Evaluation de l’activité du groupement

Le GCS TéléSanté Centre porteur de solutions :

Concentrateur régional des données de veille sanitaire

Contenu : Recueil, centralisation et distribution des données d’activité et de veille sanitaire

(urgences, décès, SAMU, résumés des Passages aux Urgences (RPU), lits disponibles, fermeture de lits prévisionnels).

Actions du GCS TéléSanté Centre : Le GCS TéléSanté organise la consolidation des données produites par les

acteurs régionaux. Il accompagne les établissements pour la production des

données, met en œuvre l’outil d’information régional, contrôle la qualité des

données collectées et produit des vues synthétiques à destination des acteurs

régionaux et nationaux.

Dossier Périnat

Contenu : suivi de données épidémiologiques du réseau Périnat Centre à partir des dossiers

d’accouchement et registre des naissances. Maintenance du registre des

naissances distribué « Applimat ».

Actions du GCS TéléSanté Centre :

Le GCS TéléSanté Centre contrôle la centralisation des données issues des

établissements crée. Il maintient l’espace collaboratif du réseau et le système d’information du registre d’accouchements, ainsi que les connecteurs pour les

applications métiers.

OMéDIT Centre

Contenu :

Système documentaire et d’aide au suivi des consommations de produits pharmaceutiques.

L’OMéDIT (Observatoire des Médicaments, des Dispositifs médicaux et des Innovations Thérapeutiques de la région Centre) est un outil d'aide à la décision pour le bon usage des produits de santé.

L’OMéDIT Centre est une référence au niveau national.


Le GCS TéléSanté Centre maintient et fait évoluer le site internet de l’OMEDIT, son espace collaboratif, son observatoire et le système d’information de suivi des

consommations de médicaments.


Répertoire Opérationnel des Ressources

Contenu :

Description de l’ensemble des ressources de l’offre de santé régionale. Ce

répertoire contribue à améliorer la connaissance des ressources disponibles, en

intégrant les champs sanitaire, médico-social, et à terme social.


Le GCS TéléSanté Centre accompagne le porteur métier du répertoire (la cellule

du ROR Centre-Val de Loire) pour l’hébergement et la gestion contractuelle.

TéléSanté met également en œuvre le contrôle de la qualité des données.

Témoignage :

Mickaël BERNIER (Analyste programmeur)

« J’accompagne les acteurs de terrain au quotidien, en

participant à la plateforme régionale de support mise en œuvre par TéléSanté Centre. J’assure notamment le

suivi des réseaux PERINAT (accompagnement pendant la grossesse, l’accouchement et après la naissance) et

OMéDIT (bon usage du médicament). Je supervise la concentration des données sanitaires.

Acteur du développement du système d’information régional, je conçois également des solutions de travail

collaboratif et de concentration des données.

En 2017, j’ai fait évoluer l’application ‘registre des naissances’ mise à la disposition des établissements (ergonomie de saisie, nouvelles

informations collectées, sécurité et fiabilité des installations au sein des

établissements). Je participe également au support MIRC (Mutualisation des Images médicales en Région Centre) mis en place au cours de l'année

2017. J’ai aussi contribué à l’objectif d’urbanisation du système d’information régional, en mettant en place une authentification sécurisée

sur notre solution de cartographie. »


Témoignage :

Olivier ROY (Chef de projets)

« Il faut développer les usages du système d’information régional de santé, et cela ne pourra se

faire sans confiance.

La qualité des données est un des piliers de cette confiance. L’utilisateur doit accéder, au travers des

applications régionales, à des informations complètes et

à jour. Cela nécessite de formaliser les circuits de création, de faire dialoguer les acteurs, de contrôler la

qualité. Cet investissement dans la qualité des données doit s’accompagner d’une exigence d’interopérabilité, pour mieux valoriser les

données produites et éliminer le gaspillage qui consiste à saisir plusieurs fois le même élément.

La sécurité et la protection des données personnelles sont également clés.

Il faut un socle de règles à l’échelle régionale qui soit partagé par tous les acteurs, sanitaires, médico-sociaux et sociaux.

Ces deux préoccupations sont au cœur de mon engagement au sein du

GCS TéléSanté Centre.»


Co-construire la charte régionale d’urbanisation

Afin d’accompagner les acteurs SI régionaux dans la prise en compte des

évolutions règlementaires (INS, HDS, RGPD…), Télésanté Centre en partenariat

avec l’Agence Régionale de Santé a piloté en 2017 une mise à jour du cadre

d’urbanisation régional de 2014.

Des représentants des acteurs locaux (établissements, GHT, libéraux), des

acteurs régionaux (ARS, GCS) et des intervenants nationaux (ASIP) ont

contribué au réexamen des règles d’urbanisation. Les échanges ont permis

d’acquérir une compréhension commune des nouvelles réglementations (quoi

mettre en œuvre et quand), et identifier des actions possibles pour leur mise en

pratique (comment).

Le site Web créé pour le groupe de travail, en s’appuyant sur les fonctionnalités

du portail régional, est librement accessible : il permet à tous les acteurs

d’accéder facilement à l’ensemble des documents et informations produites.

https://www.sante-centre.fr/portail/index.php?sit_id=23

A fin 2017, 6 des 11 articles de la charte d’urbanisation ont été mis à jour, et les

5 articles restants ont fait l’objet d’une première revue. La charte sera publiée en

mai 2018, enrichie d’un article sur les objets connectés.


Une démarche qualité

Le GCS s’est engagé en 2017 vers une meilleure formalisation de ses activités,

afin d’améliorer le niveau des services fournis et de contrôler leur conformité

avec les cadres réglementaires. Ont ainsi été mis en chantier :

Une grille de niveaux de services

Un annuaire partagé des rôles et responsabilité entre tous les acteurs du

groupement afin de mieux orienter les demandes

Un plan de continuité du support technique

Un format type de publication de procédures, appliqué dans un premier

temps à l’activité de concentration régionale des résumés de passage aux

urgences (RPU).

Un mode de formalisation commun des procédures a été adopté par l’ensemble

des chefs de projet du GCS. La représentation en ‘couloirs de nage’ (swimlane)

permet de bien représenter la séquence des actions, ainsi que les rôles et

responsabilités.

Extrait de la procédure RPU. Etape de concentration quotidienne des données


Contrôler les données

Le répertoire opérationnel des ressources (ROR) doit occuper une place centrale

dans le système d’information régional, comme annuaire socle au service des

applications régionales. En coopération avec la cellule ROR régionale, Le GCS

mène depuis 2015 une activité de contrôle de la qualité des données du ROR

axée sur :

La conformité des données avec les référentiels nationaux

La complétude des descriptions opérationnelles

Les points forts de la démarche sont les échanges entre les acteurs Finess, RPPS,

ADELI et ROR, ainsi que l’automatisation des contrôles. Cette automatisation a

permis en 2017 d’étendre le périmètre des contrôles des données

‘établissements’, de commencer les contrôles sur les données ‘professionnels’ et

de garantir la production des rapports qualité en temps et en heure.

Schéma. Le positionnement du ROR dans le SI régional


Dossier Communiquant de Cancérologie (DCC)

Il réunit les professionnels de santé, les établissements de soins et les acteurs institutionnels, de statut public, privé ou associatif, qui s'engagent à une action coordonnée en matière de cancérologie.

En région Centre-Val de Loire, l’outil utilisé est WebDCR de la société Inovelan.

Celui-ci permet d’échanger des données médicales (fiche RCP, comptes rendus opératoire etc..) de manière sécurisée entre professionnels, mais également de fournir les services nécessaires à l’activité de cancérologie.


Le GCS TéléSanté Centre travaille en collaboration avec le réseau OncoCentre dans la mise en œuvre du DCC en assurant la cohérence du projet avec le projet

régional. Il réalise :

l’assistance aux utilisateurs,

le développement et le paramétrage des formulaires de saisie ainsi que des restitutions associées,

l’hébergement de l’application via un hébergeur agréé pour les données de santé.

En 2017, 91% des fiches RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaires) de la région sont dans le Dossier Communiquant en Cancérologie, ce qui représente

environs 36 000 fiches saisies dans l’application.

Témoignage :

Romain DUPORT (Responsable technique)

« L’année 2017 a été marquée par une évolution de

mon activité au sein de l’équipe technique. Mon rôle de responsable technique est principalement de faire

le lien entre les chefs de projets, la direction et l’équipe de support afin de coordonner au mieux les

différentes activités et anticiper les difficultés ; mais également de participer au service Effi-Odébit en

collaboration avec Olivier Brisset.

En parallèle de ces activités j’ai assuré l’assistance technique de la plateforme Santé Centre et du DCC (problème de

connexion, aide à l’utilisation des applications, mise en place des espaces collaboratifs, support aux utilisateurs des sites de communautés…) ainsi

que le développement des formulaires et restitutions utilisés lors des

réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP). Ce travail s’effectue en lien avec le réseau OncoCentre. »


Le GCS TéléSanté Centre, lieu d’échange et de mutualisation d’expériences

La plateforme régionale www.sante-centre.fr en 2017

Le portail Santé Centre permet aux professionnels métier d’avoir un accès simple

et sécurisé aux applications régionales comme :

le Dossier Communiquant de Cancérologie (DCC),

le Répertoire Opérationnel des Ressources (ROR),

le serveur de veille et d’alerte sanitaires,

l’Observatoire du Médicament des Dispositifs médicaux et de l’Innovation

Thérapeutique (OMéDIT),

le dossier Périnatalité.

Cette liste est amenée à s’enrichir en fonction des déploiements des solutions

e-santé et des besoins des acteurs régionaux.

En plus de cet accès, la plateforme propose de nombreuses actualités autour des

Systèmes d’Information et de la santé mais également de ses membres.


La plateforme régionale en 2017 c’est :

400 inscriptions de professionnels

173 actualités publiées dont la majorité concerne

la région Centre ou les établissements adhérents

700 vues mensuelles des actualités

33 événements

publiés dans

l’agenda

14972 visites des sites de communautés 7 newsletters publiées

3097 inscrits

3791

utilisateurs

de la

plateforme

900 visites mensuelles sur les espaces collaboratifs

5611 visites ciblées sur le Dossier Médical Personnel

3260 vues de la veille technologique et réglementaires

130892 visites

annuelles





33 événements

publiés dans

l’agenda


3097 inscrits

3791

utilisateurs

de la

plateforme




130892 visites

annuelles





33 événements

publiés dans

l’agenda


3097 inscrits

3791

utilisateurs

de la

plateforme




130892 visites

annuelles





33 événements

publiés dans

l’agenda


3097 inscrits

3791

utilisateurs

de la

plateforme




130892 visites

annuelles

98 actualités publiées dont

la majorité concerne

la région Centre et la E-santé

17 événements

publiés dans l’agenda

3 newsletters publiées

3359 inscrits

453 inscriptions de

professionnels 5133 comptes

utilisateurs

1170 visites

mensuelles des

espaces collaboratifs


Espaces de travail collaboratifs et sites Internet de communautés

En 2017, les espaces d’échanges de documents de la plateforme ont été sollicités par les établissements de la région, notamment pour faciliter les échanges. Ainsi 8 nouveaux espaces collaboratifs ont été créés :

- MIRC

- Interclud - GHT Santé 41 - ACHATS - GCS Achats > Contrôle technique et

maintenance - GCS Achats > Projets

- Collège des DAF de la région Centre - SNACS

Ces nouvelles créations passent à une cinquantaine le nombre d’espace présent

sur le portail.

Service réseau haut et très haut débit : Effi-Odébit Santé

Depuis plusieurs années, le rôle et les enjeux des Systèmes d’Information en

Santé (SIS) sont devenus des briques importantes dans notre du système de

santé et la prise en charge des patients (échanges entre les professionnels,

utilisation de logiciel métier, …).

Par ailleurs l’enquête « système d'information Médico-Social » pilotée par Agence

Régionale de Santé en région Centre-Val de Loire a bien montré que l’accès à un

réseau haut et très haut débit est un pré-requis nécessaire à tout projet

numérique communiquant.

Afin de fiabiliser et de sécuriser ces échanges à des coûts abordables, le « GCS

TéléSanté Centre » relaie et propose aux acteurs de la santé et du médico-social

la possibilité d’accéder à un marché régional porté par le GIP RECIA.

Ce marché est connu sous le nom de « Effi-Odébit Santé ».

Qu’il s’agisse :

- de la lutte contre la désertification médicale

- des exercices regroupés des professionnels de santé

- des collaborations dans le secteur médico-social

- des dialogues entre producteurs de soins des établissements de santé


Une infrastructure de réseau haut et très haut débit adaptée est impérative

Par un réseau virtuel à l'échelle régionale qui garantit un haut niveau de sécurité,

il est possible de favoriser les échanges :

- Inter-sites

- Inter-établissements

- Ville / hôpital

Ce service « Effi-Odébit Santé » contribue au déploiement des projets

régionaux :

- Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT)

- Services Numériques d’Appui à la Coordination (SNACs)

- Télémédecine

- Mutualisation de l'Imagerie médicale en Région Centre « MIRC »

- Système d'information pour l'orientation « ViaTrajectoire »

- « virage ambulatoire »

- ...

-

2017 est marqué par les négociations pour le renouvellement de ce marché, en

vue d’un nouveau marché 2018-2022.

La communauté santé a largement contribué à cette élaboration par ses

réponses à une enquête de satisfaction du marché actuel et une expression des

besoins pour le nouveau marché.

Des réunions ont aussi permis d’écouter et d’entendre la communauté santé pour

faire valoir ses spécificités dans la perspective de ce nouveau marché.

L’opérateur sélectionné du marché 2018-2022 sera la Société Adista qui est déjà

le titulaire actuel.

Deux informations sont à noter concernant ce marché 2018-2022 :

- Une baisse des coûts d’abonnement par rapport au marché actuel

notamment :

- pour la tranche Fibre Optique (FO) de 10 Mb/sec à 1 Gb/sec

- de – 18 % à – 55 %

- Pas de Frais d'Accès au Service (FAS) pour les sites déjà raccordés en FO

par la Société Adista dans le marché actuel

A la fin de l’année 2017, 28 établissements de la région Centre-Val de Loire

bénéficiaient du service « Effi-Odébit Santé » dont :

- ARAUCO ;

- CDGI 36 ;

- Centre Bois Gibert ;

- Centre Hospitalier de l’Agglomération Montargoise ;


- Centre Hospitalier d’Amboise ;

- Centre Hospitalier de Blois ;

- Centre Hospitalier de Bonneval ;

- Centre Hospitalier de Bourges ;

- Centre Hospitalier de Giens ;

- Centre Hospitalier de Chartres ;

- Centre Hospitalier de Châteaudun ;

- Centre Hospitalier de Chinon ;

- Centre Hospitalier de Luynes ;

- Centre Hospitalier de Dreux ;

- Centre Hospitalier d’Issoudun ;

- Centre Hospitalier de la Loupe ;

- Centre Hospitalier de Loches ;

- Centre Hospitalier de Nogent le Rotrou ;

- Centre Hospitalier Pithiviers ;

- Centre Hospitalier de Romorantin-Lanthenay;

- Centre Hospitalier de Vendôme ;

- Centre Hospitalier de Vierzon ;

- Centre Hospitalier Régionale d’Orléans ;

- Centre Hospitalier Régionale de Tours ;

- Fondation d’Aligre Marie-Thérèse ;

- Maison de Santé Pluridisciplinaire de Sancerre

- Maison de Santé Pluridisciplinaire de Sancoins

- Hôpital St Jean de Briare


Les projets confiés à TéléSanté Centre :

A- Projet de déploiement de la télémédecine

Témoignage :

Emmanuel BLOT (Directeur de projets)

L’année 2017 a été marquée par les éléments

suivants :

- Renouvellement d’un tiers de l’équipe de chargés d’accompagnement (2 départs sur 6) ;

- Augmentation du nombre de structures

accompagnées dans leur projet de télémédecine

(disparité entre les différents territoires) ;

- Formation de plus de 500 professionnels (diversité des acteurs : EHPAD, CH, MSP, cliniques privées…) ;

- Atteinte du seuil de 100 structures ayant au moins réalisé 1 acte de

télémédecine, dont 30 ont intégré cette pratique dans leur fonctionnement quotidien ;

- Evolution du champ d’intervention de l’équipe : unités de soins en

milieu carcéral, secteur du handicap, GHT, projets régionaux (ex : TéléAVC, Autisme, Transferts Intra utérins…) ;

- Changement majeur de version du logiciel Covotem ;

- Adaptation de l’équipe pour intégrer les différents nouveaux paramètres, se traduisant notamment par l’évolution du processus

d’accompagnement ; le renforcement du support niveau 1 en termes d’organisation, de constitution de base de connaissance, de traçabilité…

L’année 2018 sera l’année de nombreuses évolutions :

- Evolution dans la gouvernance du projet, avec le regroupement de

l’ensemble des acteurs opérationnels intervenant sur les projets Télémédecine au sein de la nouvelle structure régionale voulue par

les pouvoirs publics, au travers de la création des GRADEs (Groupements Régionaux d’Appui au Développement de la E-santé)

: restructuration des équipes…

- Evolution dans le mode de tarification, avec la LFSS 2018 (Loi de

Finance de la Sécurité Sociale), introduisant la TéléExpertise et la


TéléConsulation dans le droit commun. Nous sommes en attente des négociations conventionnelles avec l’Assurance Maladie, afin de

connaitre les modalités de rémunération de ces activités.

- Evolution en lien avec la révision du Plan Régional de Santé (PRS 2) actuellement au stade de concertation. Plan qui sera ensuite décliné

en objectifs opérationnels, dictant la feuille de route pour les axes et

les modalités d’accompagnement à l’usage de la télémédecine.

- Evolution avec la mise en œuvre des projets médicaux des GHT en matière de télémédecine.

- Evolution avec une organisation de l’offre de télémédecine,

notamment en premier recours, dans l’objectif de garantir un égal accès aux soins en tout point d’un territoire ; mais aussi la

graduation des différents niveaux de recours, en fonction des thématiques notamment.

- Evolution enfin, avec l’arrivée de l’utilisation de la plateforme de

télémédecine régionale en mobilité


Accompagnement des structures et des professionnels

Evolution du nombre et du type de structures accompagnées : Le nombre de structures prises en charge pour un accompagnement au

déploiement de la télémédecine a augmenté, passant de 224 structures en 2016 à 258 en 2017 : (+ 34 structures). Ceci s’explique par 2 phénomènes principaux :

- Ouverture de l’activité télémédecine à des établissements médico-sociaux

dans le champ du handicap, par exemple :

o Maison d’Accueil Spécialisé (MAS)

o Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM)

o …

- Possibilité de financement de nouveaux projets par l’obtention de crédits

dans le cadre des CPER (Contrats de Plan Etat Région)

o 20 dossiers finalisés (11 EHPAD + 9 MSP)

o 10 dossiers en cours (9 EHPAD + 1 MSP)

Evolution de l’état d’avancement des projets des différentes structures

accompagnées :

Malgré l’augmentation du nombre de structures à accompagner (+ 34), l’absence ponctuelle de référents territoriaux, notamment en Indre et Loire, on peut noter

une nette progression de l’avancement des projets dans les différentes structures.

Nous avons atteint le seuil de 100 structures qui ont réalisé au moins 1 acte de télémédecine, dont 30 qui ont intégré l’activité télémédecine dans leur pratique quotidienne.

Il reste néanmoins à consolider et pérenniser l’activité pour les autres organisations.

Typologie et nombre de structures en cours d’accompagnement et en

usages :

106

85

25

8

38

125

70

30

0

20

40

60

80

100

120

140

En attente En cours

d'accompagnement

1er usage Usages réguliers

Etat d'avancement des projets des structures accompagnées

Evolution 2016 - 2017

2016

2017


Ce graphique représente en magenta les établissements restant à accompagner, alors qu’en vert apparaissent ceux qui ont déjà démarré les usages.

Nous pouvons constater que l’effort restant majoritairement à porter concerne les EHPAD, pour différentes raisons, telles que :

- Absence de médecin coordinateur

- Difficultés à trouver une réponse en termes d’offre pour répondre aux

besoins

- Implication des directions

- …

Il existe des disparités en fonction des territoires : cf graphique ci-dessous, qui

précise le type de structures en cours d’accompagnement ou en usage, par département :

110

14 13 6

1

13

52

12 20

3 5 9

0

20

40

60

80

100

120

EHPAD MSP Centre

Hospitalier

Clinique Unité sanitaire Autres

Région Centre Val de Loire

Structures accompagnées et en usages,

par catégorie au 31.12.2017

TOTAL REGION TOTAL REGION

16

8

15

8

20

6

17

12

16

7

26

11

3

3

1

5

4

3

2

4

1

4

1

1

4

3

3

2

4

3

3

5

2

2

2

2

1

1

1

2

1

1

1

1

1

2

3

1

1

1

3

2

4

2

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Accompagnés

En usage

Accompagnés

En usage

Accompagnés

En usage

Accompagnés

En usage

Accompagnés

En usage

Accompagnés

En usage

18

28

36

37

41

45

Structures accompagnées et en usages,

par catégories et par département au 31.12.2017

EHPAD MSP Centre Hospitalier Clinique Unité sanitaire Autres


Evolution du nombre de professionnels formés : Le nombre de professionnels formés à l’utilisation de la plateforme de

Télémédecine a progressé de 168 %, pour atteindre le nombre de 573 professionnels formés sur l’année 2017.

Ci-dessous la répartition par catégorie professionnelle des personnes formées (87% de l’effectif global, le nombre de professionnels pour les autres professions

n’étant pas significatif)

61

166 214

573

0

100

200

300

400

500

600

700

2016 2017

Evolution du nombre de sessions de formation et de

professionnels formés 2016 - 2017

Nombre de sessions Nombre de personnes formées

221

76

58 50

33 25

15 12 7

0

50

100

150

200

250

1

Répartition des professionnels formés par catégorie (2017)

Infirmiers + IDEC

Médecins Spécialistes

Médecins généralistes

Médecins co EHPAD

Cadres de santé

Secrétaires médicales

Aides Soignants

Sages Femmes

Chirurgiens dentistes


Communication auprès des professionnels

L’ARS Centre Val de Loire a lancé une grande opération de communication auprès de l’ensemble des acteurs de la région.

Cette démarche, initiée par une réunion régionale le 24 janvier 2017 par Madame Bouygard, Directrice Générale de l’Agence Régionale de Santé, s’est ensuite déclinée dans chaque département tout au long de l’année.

D’autres manifestations locales ont été l’occasion de promouvoir la démarche de déploiement de la Télémédecine au sein de la région, que ce soit dans des

forums paramédicaux, que lors de rencontres dédiées à des médecins libéraux. L’ensemble de l’équipe des chargés d’accompagnement a participé à la préparation, l’animation, interventions, lors de ces évènements.

Enfin, l’équipe a bénéficié également des apports lors de conférences thématiques au CATEL.

Cet axe de communication a représenté un part importante de la mobilisation de l’équipe, soit 54 jours en présentiel, sans inclure les temps de préparation. (cf répartition ci-dessous)

33

7

3

5

PARTICIPATION A DES ACTIONS DE

COMMUNICATION 2017 (EN NOMBRE DE JOUR / HOMME)

Plan de communication ARS

Formation continue

Forums locaux

Evènements locaux


Evolution du processus d’accompagnement - Support

La constante évolution du projet Télémédecine (nature des activités, diversité des acteurs rencontrés…) a amené logiquement à une adaptation du processus

d’accompagnement. Cette réflexion a donné lieu à plusieurs groupes de travail impliquant l’équipe régionale Télémédecine, sur des thématiques très diverses :

- Projet médical

- Grille de faisabilité

- Outils de formation

- Modèle économique

- Organisation du support

- …

Lorsque les structures ont intégré l’usage de la télémédecine dans leur pratique régulière, l’accompagnement de l’équipe intègre une partie support de premier

niveau, sur les aspects fonctionnels. Afin de pouvoir apporter une réponse rapide lors d’une sollicitation d’un professionnel, il nous a semblé essentiel de capitaliser l’ensemble des

connaissances de chaque chargé d’accompagnement. Nous avons ainsi créé une base de connaissance, reprenant toutes les questions ou difficultés rencontrées

par les utilisateurs. Pour chaque sujet est décrit le problème et les éléments de résolution, soit de niveau 1, soit la procédure d’escalade vers le niveau supérieur le plus adapté.

Ci-après la répartition des différentes thématiques ayant mobilisé l’ensemble de l’équipe régionale de télémédecine, dans toutes ses composantes (ARS, GCS,

CHRO…)

41

35

9 4 2

PARTICIPATION AUX GROUPES DE

TRAVAIL (EN NOMBRE DE JOUR / HOMME)

Processus d'accompagnement

Journée équipe régionale

Groupe de travail régional

Covotem

Autre


Evolution de la plateforme de Télémédecine

Un changement majeur de version de la plateforme de Télémédecine a eu lieu avant l’été 2017.

Une refonte du formulaire de demande d’avis général a été opéré, afin d’améliorer le processus de prise en charge des dossiers. Cette opération a mobilisé une grande partie de l’équipe à partir du début du

mois de mai pour des tests, jusqu’à la mise en production le 26 juin dernier. Cette évolution a eu un impact sur les outils de formation, communication… qui

ont dû être modifiés afin de correspondre aux nouvelles fonctionnalités et nouveaux visuels.

Evolution du champ de l’accompagnement Initialement missionnée pour accompagner majoritairement des établissements

dans le cadre des filières gériatriques : EHPAD et Centres Hospitaliers de référence ou de premier recours, l’équipe a vu son périmètre d’intervention

s’étendre progressivement, en intégrant les Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) dans un premier temps, puis certains établissements dans le champ du handicap.

Les chargés d’accompagnement sont maintenant également impliqués dans la mise en œuvre et l’accompagnement des professionnels pour des projets

spécifiques, tels que : - Les Unités de Soins en Milieu Pénitentiaire :

o Châteaudun (28)

o Orléans (Saran) (45)

o Saint Maur et Le Poinçonnet (Châteauroux) (36)

o Bourges (18)

- Les Transferts Intra-Utérins (TIU) : en phase de tests en Loir et Cher

- Le Télé-AVC pour les départements de L’Indre, de l’Eure et Loir et du

Loiret

- Les télé-staffs régionaux :

o Douleur et douleurs en neurochirurgie

o Transplantations rénales

o …

- L’autisme de l’enfant avec le Centre de Ressources Autisme (CRA)

- Le Centre Spécialisé Obésité d’Orléans : en cours de tests

- …

Adaptation de l’équipe régionale

L’ensemble de ces évolutions : techniques, organisationnelles, mais aussi diversité des thématiques couvertes par le champ de la télémédecine en région,

a nécessité d’adapter les missions et le dispositif d’accompagnement. - Modification de la mission des chargés d’accompagnements sur certains

territoires, afin de couvrir à la fois la partie accompagnement des

demandeurs, mais aussi des offreurs, notamment en interface avec les

établissements sanitaires.

Au CHRU de Tours, comme au CH de Bourges, une infirmière est référente télémédecine pour la structure. Au CH de Châteauroux, une personne


référente a également été désignée. Elles sont l’interface entre les professionnels internes au Centre Hospitalier et le chargé

d’accompagnement de chaque territoire. Pour les départements d’Eure et Loir, du Loir et Cher et du Loiret, ce sont les chargés d’accompagnement qui œuvrent à la fois sur la partie

déploiement de l’offre et déploiement dans les structures demandeuses. En Loir et Cher, c’est le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) qui

pilote l’activité télémédecine, en ce qui concerne les établissements publiques. Le référent du GHT est l’interlocuteur de la chargée d’accompagnement.

- Adaptation du dispositif avec les nouvelles thématiques, les nouveaux

publics rencontrés : nécessité de monter en compétence afin de pouvoir

répondre au mieux aux sollicitations des professionnels. C’est pourquoi,

autant que nécessaire, nous recherchons l’association des professionnels

de santé porteurs des projets afin de bien intégrer leurs besoins.

Témoignage de l’équipe des Chargés d’Accompagnement

L’année 2017 a été marquée par l’arrivée à maturité de notre équipe de chargés d’accompagnement des professionnels de santé à la

télémédecine. Les six départements de la Région possèdent chacun leurs particularités : la présence de chargés de proximité, proches du terrain et


de ses acteurs, est une force dans l’accompagnement des besoins. La collaboration est également renforcée avec les référents d’établissements,

comme sur les Centres Hospitaliers de Tours, Bourges et Châteauroux. Par ailleurs, comme le souligne Béatrice PTAK, récemment arrivée sur le

département du Loiret, les profils et les formations initiales des chargés d’accompagnement, essentiellement infirmiers ou issus du secteur de la

santé, sont un atout et nous permettent d’avoir des relations privilégiées

avec les professionnels de santé et administratifs.

Dans la lignée de l’année 2016, nous avons poursuivi le déploiement des activités de télémédecine de proximité, porté sur des besoins récurrents

en dermatologie, en gériatrie ainsi qu’en santé mentale. Néanmoins, notre périmètre a beaucoup évolué vers l’accompagnement de projets régionaux

comme le TéléAVC ou les Transferts Intra Utérins. Parti d’un département vierge d’activités de télémédecine, Günther HERMELINE, ancien cadre

supérieur de l’hôpital de Dreux, a d’ailleurs mené ses actions sur le déploiement de la télémédecine au sein des EHPAD d’Eure-et-Loir mais

également en milieu pénitentiaire à Châteaudun. De la même façon, Stéphanie SOARES et Marion MOREAU, en binôme sur le département de

l’Indre, ont accompagné les unités sanitaires des deux centres de détention du département. La santé des détenus est érigée comme l’une

des grandes priorités régionale en matière de télémédecine. Angélique GROSBOIS, qui accompagne le département du Cher, est particulièrement

intervenue dans le secteur libéral pour la télémédecine et bien au-delà,

avec la participation au déploiement du projet de e-coordination d’ISOA18. Estelle NICAUD, en charge de l’Indre-et-Loire, accompagne un

département particulièrement dynamique et mature, à l’initiative de projets innovants. L’arrivée de la mobilité, c’est-à-dire de l’application

COVOTEM sur tablettes et smartphones, était particulièrement attendue. Au-delà de l’accompagnement à la conduite de changement, la mise à

niveau informatique et l’accès au réseau internet de qualité sont également des leviers dans l’émergence de nouveaux projets. Il faut

également soutenir les projets de télémédecine conjointement à la constitution des Groupements Hospitaliers de Territoire, comme c’est le

cas dans le Loir-et-Cher. Izia BERGER, qui intervient dans ce département, participe activement aux projets des 6 établissements.

Néanmoins, l’équipe s’adapte à l’évolution des besoins, avec l’émergence des activités de premier recours.

Cette année nous avons également mené un long travail de réajustement du processus d’accompagnement mis en place en janvier 2015, afin de

rester dynamiques dans un projet en constante évolution. En outre, notre équipe a développé de nouvelles collaborations avec l’Assurance Maladie,

les Conseils Régionaux et Départementaux ainsi que les instances représentatives de médecins. Les actions de communication sur la

télémédecine, menées par l’Agence Régionale de Santé et le GCS TéléSanté Centre ont été particulièrement suivies par les professionnels

de santé et les établissements. De la même façon, l’inscription des actes de télémédecine à la nomenclature de l’Assurance Maladie pour 2018

démontrent une dynamique générale. Pour 2018, l’accompagnement des


structures et la mise en place de nouveaux projets se poursuivra et évoluera encore, dans le cadre de la mise en place du GRADEs

(Groupement régional d'appui au développement de l'e-Santé). »

B- Actions spécifiques en Indre-et-Loire : informatisation du

Pôle de Santé Pluridisciplinaire du sud Lochois.

Le marché « Recherche de solutions informatiques pour la mise en place de système d’information pour des professionnels de santé en exercice coordonné

ambulatoire » a pris fin le 05 novembre 2017, au terme de trois années, tel que prévu initialement. C’est l’occasion de faire un bilan sur le déroulé de ce projet, les objectifs atteints,

les points d’attention et les enseignements que l’on peut en tirer dans la perspective de projets similaires à venir. Un rapport de fin de marché est en

cours de rédaction, et reprend de façon plus détaillée les éléments énoncés ci-après. Pour rappel, le marché comportait 2 lots, dont un rendu sans suite (fourniture

d’une solution add on accès Web DMP + licences associées). L’autre lot a été attribué à la société Cegedim pour permettre d’équiper les professionnels de

santé libéraux du Pôle de Santé du Sud Lochois : médecins, infirmiers et autres paramédicaux.

1- Taux de professionnels équipés

L’estimation initiale prévoyait l’équipement de 99 professionnels. Au final, 79

professionnels ont bénéficié des solutions proposées, soit un ratio de 80 % de professionnels équipés.

Ci-dessous, le détail par profession : écart entre le prévisionnel et le réalisé :

- A noter une plus forte attraction des infirmiers par rapport au

prévisionnel : durant les 3 années d’expérimentation, 13 infirmiers ont

rejoint les MSP au fil de l’eau en tant que collaborateur. Afin qu’il y ait

une bonne cohésion au sein de l’équipe, ils ont été amenés à utiliser la

solution existante.

30 34 35

18

47

13

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

Médecins Infirmiers Autres Professionnels

Equipement des professionnels :

écart entre prévisionnel et réalisé

Prévisionnel Réalisé


- 12 médecins ont refusé d’être équipés de la solution ne souhaitant pas

partager leurs informations patients.

- 22 autres : principalement des kinésithérapeutes et podologues pour

qui la solution ne correspond pas suffisamment à leurs besoins

2- Taux d’usage.

Le déploiement n’a pas été réalisé en une seule itération, mais au fil de l’eau.

Pour autant, nous avons pu suivre l’évolution des usages, notamment par le suivi des indicateurs fournis par l’éditeur, qu’il s’agisse des solutions pour les médecins, que pour les infirmiers libéraux. Ci-après, et pour exemple, l’évolution

du taux de connexion des infirmiers :

Nous obtenons une courbe similaire concernant l’usage du logiciel par les médecins.

Nous avons mené une enquête auprès des médecins, pour connaitre le niveau d’utilisation des différentes fonctionnalités proposées par la solution. Sans entrer

dans le détail des résultats, il en ressort un nécessaire temps d’appropriation du logiciel dans ses fonctionnalités utilisées quotidiennement, avant d’explorer des possibilités avancées. C’est pourquoi les formations se sont déroulées en 2

temps : prise en main initiale, puis, à distance, formation sur les fonctionnalités avancées.

Enfin, les projets médicaux impliquant plusieurs catégories professionnelles ont permis de construire, avec l’éditeur, de nouvelles fonctionnalités, telles que la

surveillance des patients sous antivitamines K.


3- Enquête pour évaluation du dispositif.

L’enquête a été menée sur l’ensemble des professionnels équipés, avec un taux de réponse de 65%. Le modèle d’évaluation s’appuie sur le modèle d’impact de Delone et MC Lean

(1992, mis à jour en 2003)1, ainsi que sur un modèle d’évaluation de la performance perçue de l’informatisation ; et explore différents champs tels que :

- Le contexte de développement et d’utilisation :

o Participation des utilisateurs au processus de développement

o Caractéristiques du sous-système Homme-Machine

o L’expérience des utilisateurs en SI

o La relation entre les utilisateurs et les concepteurs/développeurs

o L’engagement des utilisateurs

- La performance perçue des solutions :

o Qualité du SI et de l’information

o Degré d’utilisation du SI

o Impacts perçus du SI

1 H.KEFI, M.KALIKA : « Evaluation des Systèmes d’Information : une perspective organisationnelle »,

Edition Economica, 2004, 211 pages.


Résultats de l’enquête :


4- Poursuite après la fin du marché.

87 % des professionnels ayant bénéficié de la solution à travers le marché proposé par TéléSanté Centre ont souhaité poursuivre avec la même solution, en prenant un contrat en leur propre nom.

Ci-dessus la répartition des professionnels quant à la poursuite ou non avec les solutions proposées :

5- Perspectives.

Pour les professionnels du Pôle de Santé du Sud Lochois, devenu entre-temps

Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) : - Poursuivre et améliorer l’utilisation des solutions pour permettre la

mise en œuvre de protocoles internes à leur organisation

- Travail de l’éditeur pour améliorer certaines fonctionnalités, ergonomie

en mobilité de certains formulaires…

Pour les futurs projets : nous avons pu retenir quelques facteurs clés de réussite :

- Nécessaire maturité des professionnels de santé sur :

o La culture de l’échange et du partage : le « travailler ensemble »

o L’engagement dans les usages

- La maturité des solutions :

o Ergonomie

o Disponibilité rapide

o Forte valeur ajoutée immédiate

- Maturité des équipes projet :

o Lien étroit avec les utilisateurs : implication au plus tôt

o Réactivité / Agilité pour répondre aux demandes des professionnels

o Accompagnement et support : au plus près du terrain

Nb de professionnels équipés pendant le

marché

Nb de professionnels souhaitant poursuivre

au-delà du marché

% de professionnels souhaitant poursuivre

au-delà du marché

Médecins 18 18 100%

Infirmières 47 45 96%

Autres professionnels 13 7 54%

Total 79 70 87 %


C- ViaTrajectoire

Des portails d'orientation et de parcours

Témoignage :

Olivier BRISSET (Chef de projets e-Santé)

« Le dialogue doit s’accentuer entre les acteurs historiques du secteur sanitaire (établissements de

santé, médecine de ville) et les partenaires et intervenants aussi divers que nombreux des secteurs

médico-sociaux, voire social, pour des parcours coordonnés et personnalisés des patients / usagers.

Les transformations numériques par la e-Santé et la « Silver économie » sont des leviers pour des

réponses attendues au plus près des besoins de la

population dans une logique territoriale pour la région Centre-Val de Loire.

Dans un monde qui change, l’accès aux soins et plus largement, l’accès à

la santé comme l’accompagnement pour l’autonomie, concernent aujourd’hui l’ensemble des secteurs, l’ensemble des acteurs de la santé,

du médico-social et du social. L’enjeu est la recherche d’un parcours de santé, tout au long de la vie,

quels que soient les aléas de santé et d’autonomie. Le déploiement dans notre région des portails d’orientation et de parcours « ViaTrajectoire »

permet d’accompagner les organisations, les moyens humains et techniques, pour venir à la rencontre des patients / usagers.

Au GCS TéléSanté Centre, motivations et compétences sont au rendez-

vous pour favoriser les usages en e-Santé, contribuer à construire un

espace numérique régional de santé, et promouvoir les projets mutualisés.

Voilà des sujets qui nous rapprochent pour accompagner toute initiative de coopération au bénéfice de l’ensemble des secteurs, de l’ensemble des

acteurs de la santé, du médico-social et du social. Il s’agit de faciliter, d’accélérer un écosystème pour le parcours coordonné

des patients / usagers tout au long de la vie, et quels que soient les aléas de santé et d’autonomie. »


Synthèse du projet : (Quoi – contexte)

Le système de santé français s’appuie sur des structures multiples : sanitaires, médico-sociales, sociales et ambulatoires. Ce système de santé est reconnu pour l’efficacité de son organisation, pour l’implication quotidienne de ses

professionnels qu’ils soient médicaux, paramédicaux, techniques, administratifs, sociaux.

Pour autant, les pouvoirs publics incitent depuis plusieurs années à la mise en place de parcours patients / usagers. Des parcours qui doivent être à même de renforcer la prise en charge et l’accompagnement des patients et des usagers sur

le territoire et de favoriser le décloisonnement entre les secteurs : sanitaires, médico-sociales, sociale et ambulatoires.

L’objectif essentiel est de prévenir, de soigner et d’accompagner de manière globale et continue les patients et les usagers, au plus près de chez eux.

Pour répondre à cet objectif, les pouvoirs publics agissent sur les niveaux

national et régionaux, pour permettre la coordination des acteurs, afin que chaque patient et chaque usager bénéficie de prise en charge et

d’accompagnement adaptés.

Dans ce contexte, la Région Centre-Val de Loire a fait le choix d’un Système

d'Information (SI) E-Santé au bénéfice :

- des parcours patients / usagers

- du suivi des orientations patients / usagers

Ce SI E-Santé doit permettre :

- d’informer les acteurs

- d’orienter les patients et les usagers

- d’échanger en sécurité des données

- de partager les données nécessaires à la coordination

- de collaborer entre acteurs


Des portails d'orientation et de parcours : (Comment)

Le « GCS SISRA », éditeur reconnu pour ces portails d'orientation et de parcours, est retenu en Région Centre-Val de Loire pour ses solutions, solutions connues sous le nom de « ViaTrajectoire ».

« ViaTrajectoire » est un outil numérique qui propose un accompagnement à l'orientation personnalisée des personnes, pour elles-mêmes et/ou au bénéfice

des professionnels :

- « ViaTrajectoire module Sanitaire »

- « ViaTrajectoire module Grand Age »

- « ViaTrajectoire module Handicap »

Principe des phases de déploiement sur les territoires de la Région Centre-Val de Loire (CVdL)

« ViaTrajectoire module Sanitaire »

Pour les orientations en Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), Hospitalisation A Domicile (HAD), Soins de Longue Durée (SLD) « ViaTrajectoire module Sanitaire ».

Planning prévisionnel (phases) pour la Région CVdL


Le déploiement de « ViaTrajectoire module Sanitaire » a été assuré par deux

personnes extérieures au GCS TéléSanté Centre :

Une personne du CHRO en charge des départements 18, 28 et 45 Une personne du CHRU en charge des départements 36,37 et 41

Ce déploiement s’est déroulé de l’année 2013 à 2016.

En septembre 2015, l’ARS CVdL demande à ces deux personnes de former les prescripteurs hospitaliers sur la fonctionnalité dite « passerelle » de

«ViaTrajectoire module Sanitaire» vers «ViaTrajectoire module Grand Age».

La coordination dite "Coordination régionale" est confiée au GCS TéléSanté Centre depuis début 2017.

Une mise en production d’une refonte majeure du processus sanitaire de l’outil « ViaTrajectoire module Sanitaire » aura lieu en 2018.

« ViaTrajectoire module Grand Age »

Pour les orientations du secteur médico-social vers des Etablissements et Services Sociaux et Médico-Sociaux (ESSMS) pour des personnes âgées en

perte d'autonomie « ViaTrajectoire module Grand Age ».

Planning prévisionnel (phases) pour la Région CVdL :

109

102

ES habilités

ES utilisateurs

Initiation

Ingénierie d'appui

Mise en œuvre du déploiement

2014 - sept 2015

Déploiement

Formations / Accompagnements

Mise en œuvre

sept 2015 -

oct. 2016

Suivi des usages

Support aux utilisateur

Gestion des incidents

oct. 2016 -

juin 2018

Coordination régionale


Le département de l'Indre (36) est entré tardivement dans la démarche, et a

fait le choix de ne pas former les accompagnants (les professionnels du médico-social des CD et des CLIC, et les professionnels du sanitaire des établissements de santé, et les mandataires judiciaires).

« ViaTrajectoire module Handicap »

Pour les orientations du secteur médico-social vers des (ESSMS) pour les

personnes en situation de handicap, suite aux décisions prises en CDAPH des MDPH « ViaTrajectoire module Handicap ».

Type ESMS PANombre FINESS

géographique

Nombre

total formé

Nombre

total dans

l'annuaire

EHPAD 312 306 288

USLD 23 23 18

EHPA 15 11 11

LF 49 40 35

MARPA 24 21 18

AJ 13 11 11

Total 436 412 381

Région Centre Val de Loire

et

« ViaTrajectoire module Grand Age »


Planning prévisionnel (phases) pour la Région CVdL

L’ingénierie de formation du GCS TéléSanté Centre est travaillée depuis septembre 2017 et terminée en janvier 2018.

Les formations et accompagnement sur les territoires débuteront en 2018.

Les outils de gestion des accompagnements et de la gestion des incidents post- formation seront travaillés à la suite de l’ingénierie de formation.

Les ESSMS PH de l'Indre (36) ne sont pas comptabilisés actuellement car ce département n'est pas encore entré dans la démarche.

Initiation

Ingénierie d'appui

Mise en œuvre du déploiement

Sept. 2017 -

Janv. 2018

Déploiement

Formations / Accompagnements

Mise en œuvre

Févr. 2018 -

Sept. 2019

Suivi des usages

Support aux utilisateur

Gestion des incidents

Coordination régionale

Accompgnements

aux pré-requis du SI MDPH

Sept.2017 - Mai 2019

5 MDPH-MDA

570 ESSMS PH

MAS FAM FV-FO

FH ESAT SAVS-SAMSAH

IME ITEP SESSAD


Témoignage de l’équipe des Chargés d’Accompagnement

« ViaTrajectoire Grand Age » facilite

l’orientation des personnes âgées vers

des structures d’hébergement grâce à

son dossier de demande

dématérialisée. Le déploiement et

l’accompagnement répond aux

décisions des comités opérationnels des

différents départements et réunit les

représentants des conseils

départementaux, des délégations départementale de l’Agence Régionale de

Santé et selon les départements des représentants de l’URPS ML, des

établissements médico-sociaux, des représentants des fédérations, etc.

En Région Centre-Val de Loire, l'année 2017 a marqué l'arrivée d'un nouveau

chef de projet, la poursuite du déploiement « ViaTrajectoire Grand Age » et la

pérennisation des usages sur le module Sanitaire avec 4 chargés

d'accompagnement répartis sur 6 départements.

L'accompagnement de « ViaTrajectoire Grand Age » se poursuit pour les

départements de l’Eure-et-Loir, du Loiret, du Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire, du

Cher et de l'Indre avec la formation des acteurs n'utilisant pas encore

« ViaTrajectoire » ainsi que l’ancrage de l’outil au sein des établissements dans

leur méthode de travail et l'aide à l'utilisation des usagers. Notre expertise sur

les modules Sanitaire et Grand Age de « ViaTrajectoire » nous permet de

répondre plus efficacement et d'accompagner au mieux les utilisateurs

professionnels et les usagers. Le travail effectué tout au long de l’année avec

l’implication des travailleurs sociaux de ville sur le 28, la mise en place de

procédures sur la réception des demandes dans le 45, la participation à différents

forums séniors dans le Cher, la montée en charge sur le 41 avec le zéro papier

du CH de Blois, et sur le 37 avec un travail avec le CHU de Tours pour une

amélioration de l’outil au sein de l’établissement à l’aide de l’observatoire. Sur

l’Indre nous avons réalisé la formation de tous les établissements du

département.

Le deuxième semestre 2017 a marqué le début de la préparation pour

« ViaTrajectoire Handicap » par Le travail d’ingénierie des formations et la

création des supports, et l’organisation des formations. Les prérequis, pour les

départements qui démarreront en début d’année, sont en cours de mise à niveau

par les différents acteurs impliqués et courant 2018 pour l'ensemble de la Région

Sophie Damour, Gilles Petit, Pascal Villanua, Séverine Da Silva


Centre-Val de Loire. Les départements du Loiret, du Loir-Et-Cher sont les

départements qui débutent et les autres départements suivront pour une fin de

déploiement à la fin de l’année 2018.

D- Projet de Mutualisation des Images Médicales en Région

Centre

L’année 2017 a vu le nombre de souscriptions aux services de PACS mutualisé et

d’Archivage se consolider encore davantage avec plus de 20 établissements de santé publics et structures privées participants en région Centre – Val de Loire, représentant :

Une production annuelle de plus d’1 million d’examens d’imagerie,

Près de 90% de la cible initiale qui était de 1 153 000 d’examens archivés.

Actuellement, ce sont plus de 5 millions d’examens qui sont accessibles en ligne pour la région Centre, en incluant les reprises de données qui ont été réalisées avec les établissements.

Le dispositif d’Echange, de Partage et de Diffusion de l’imagerie médicale connaît à ce jour une adhésion forte puisque les principaux producteurs d’images y participent. Ce succès trouve son origine dans une série

d’éléments : au-delà de l’Archivage mutualisé, le service Echange et Partage crée une grande valeur ajoutée notamment en matière de continuité des soins et de réduction des examens redondants, évitant ainsi une surexposition des patients.

Pour rappel, la mission du projet de Mutualisation de l’Imagerie Médicale en Région Centre vise globalement les principaux objectifs suivants :

La mise à disposition des examens d’imagerie à tous les professionnels de

santé de la région, voire hors région, dans un environnement sécurisé

d’accès aux données de santé à caractère personnel,

Une coopération plus étroite entre les établissements de santé et les

professionnels de santé

L’amélioration de la prise en charge des patients par la disponibilité

garantie de l’accès aux antériorités existantes,

Une sécurisation technique des conditions d’exploitation, de stockage et

d’archivage dans un environnement aux exigences croissantes,

Une optimisation des coûts via une démarche de regroupement des

achats.

Les deux premiers volets, PACS et Archivage, sont en déploiement depuis 2014 : ils ont permis de créer une infrastructure régionale sur laquelle s’appuie le

service d’Echange et Partage qui constitue le volet majeur de coopération du projet.

Suite au lancement régional du volet Echange et Partage en fin d’année 2016, le GCS a modifié sa convention constitutive pour devenir responsable unique de traitement vis-à-vis de la CNIL et faciliter le travail en équipe de soins,

permettant ainsi de simplifier grandement le recueil du consentement du patient. La convention Echange et Partage a été finalisée et ce sont à ce jour 15

structures productrices d’images qui ont signé leur convention et une charte d’usage permettant d’uniformiser et de sécuriser les usages de leurs équipes


avec la nomination d’un correspondant MIRC, garant des bons usages et rendant compte au référent MIRC régional du GCS.

L’accompagnement du GCS sur le terrain a permis d’accentuer les échanges pratiques sur les modalités organisationnelles et les prérequis techniques nécessaires au déploiement des usages, en tenant compte du contexte et des

spécificités de chacun des établissements. Le kit de déploiement régional a été complété avec la mise en place d’outils de

gestion et de communication, de procédures et de modèles documentaires. Un site internet dédié https://www.sante-centre.fr/mirc a été publié, présentant des contenus informationnels, des FAQ et des espaces collaboratifs sécurisés

pour permettre aux professionnels de santé et aux correspondants MIRC de devenir acteurs du projet. Cela concerne les processus :

D’information et de traitement des demandes patient,

D’habilitation pour l’accès au service,

De gestion et d’archivage des demandes de traces,

D’accès au contenu pédagogique (cours, quizz) en e-learning.

Pour le déploiement des usages vers la médecine de ville, le GCS a mis en place

une assistance informatique avec un support technique dédié pour les professionnels de santé. Enfin, le GCS a poursuivi ses actions de communication régulières avec les

différentes instances de gouvernance, lors des Assemblées Générales, Comités restreints, CTSIS, Comités de pilotage et réunions mensuelles des DSI, ainsi que

se relations privilégiées avec les équipes projets des établissements lors de divers ateliers, ce qui a permis de fédérer de nombreux acteurs et tenir ses engagements en terme d’avancement du projet.

1. Point sur l’avancement du projet 1.1. Les services métiers offerts

Une approche par service basée sur l’évolutivité, l’amélioration continue et l’interopérabilité

Pour rappel, le programme MIRC propose actuellement trois principaux services mutualisés dans le cadre du marché régional, ainsi qu’une gamme de stations et

d’écrans bureautiques ou médicaux, pouvant être souscrits indépendamment suivant les besoins des établissements :

Les services mutualisés en Cloud PACS : système de gestion informatique des images offrant des

perspectives de développement des réseaux d'imagerie à grande échelle. Complément indispensable du système de gestion des

activités d'un service radiologique pour la gestion des images, il permet la consultation d'examens radiologiques sur des stations ou consoles de visualisation pour en faciliter l’interprétation, ainsi

que la diffusion interne de toute la production d'images numérisées avec un accès simultané à partir de n'importe quel poste de travail. Une solution de

reconnaissance vocale est intégrée au PACS, permettant de diminuer le délai de mise à disposition des comptes rendus d’examens, d’augmenter ainsi la rapidité de la décision médicale et la qualité de prise en charge des patients, ainsi que de

diminuer le travail de frappe.

https://www.sante-centre.fr/mirc


Archivage long terme : dispositif le plus approprié pour permettre une réelle interopérabilité entre systèmes d’information

hétérogènes, à l'heure où la standardisation et la centralisation des données médicales devient une nécessité pour améliorer la prise en charge des patients. L'hébergement sécurisé de données

de santé exploité dans le cadre de l'archivage MIRC est certifié, externalisé en Cloud et localisé en France.

Le service d’Echange et Partage

Echange, Partage et Diffusion de l’imagerie médicale : dispositif s’appuyant sur le maillage régional des PACS et sur l’archivage externalisé. Il permet de connaître où sont les

différents examens d’un patient, quel que soit leur lieu de production, dès lors que l’établissement producteur fait partie de

MIRC et que le patient ne s’est pas opposé au partage de ses données entre les professionnels qui le prennent en charge. Il s’agit principalement d’améliorer l’accès aux images médicales et de favoriser

l’organisation de la continuité des soins : transferts de patients, parcours de soins.

La démarche pour la mise en place du volet « Echange et Partage » a consisté à

définir des usages précis. A ce jour, on constate en effet que les trois premiers usages mis en œuvre ont des modalités à la fois organisationnelles, juridiques et techniques totalement différentes.

Les 3 cas d’usages actuellement définis sont : • Diffusion externe : fondée sur la remise, par le patient, aux

professionnels de santé, d'un code de partage produit par la structure ou

l'établissement producteur de l'examen. Ce service permet l'accès aux

images et comptes rendus via un portail sécurisé (carte CPS) au moyen

d'un simple navigateur internet.

• Accès aux antériorités : facilite la recherche régionale et l'accès aux

antériorités d'un patient lors de sa prise en charge. D'un simple clic,

s'appuyant sur le contexte patient chargé sur le PACS, les éventuels

examens antérieurs produits dans d'autres établissements ou structures

sont proposés aux professionnels de santé pour encore améliorer la qualité

du diagnostic par comparaison. Cet usage est particulièrement adapté aux

professionnels de santé (radiologues, urgentistes et cliniciens) des

établissements producteurs d’images, mais aussi pour les établissements

lecteurs (SSR, EHPAD…) ou ceux équipés d’un PACS tiers.

• Partage d’examens par communauté : permet le partage d'examens

au sein d'une équipe de soins étendue sur plusieurs établissements ou

structures. Particulièrement adapté pour le partage au sein des futurs

GHT, il est également plébiscité pour les transferts d'antériorités entre

établissements et structures publics ou privés, participant à la prise en

charge d'un même patient lors de son parcours de soins.

MIRC s’est également positionné en plateforme de portage de l’imagerie avec la

mise au point d’une ½ interface développée et finalisée dans le cadre du volet Télé-AVC de la plateforme de télémédecine. Cette fonctionnalité doit permettre


de transférer les images médicales d’un patient de l’établissement demandeur vers l’établissement expert en s’appuyant sur la plateforme régionale MIRC.

1.2. Les acteurs engagés dans la démarche

Plus de 35 établissements publics et structures privées sont actuellement engagés dans la démarche, comme l’illustre la figure suivante :

1.3. Le déploiement des services PACS et Archivage

Les établissements et structures libérales d’imagerie engagés à ce jour totalisent déjà près de 70% de l’imagerie en coupe produite en région. C’est un volume d’examens significatif qui est potentiellement accessible au partage pour

faciliter et améliorer la prise en charge des patients.

Les services PACS et Archivage ont été installés, mis en production et

déployés dans les principaux établissements participants (cf. tableau de synthèse).

Les derniers déploiements concernent le CH de Pithiviers, le Centre d’Oncologie Saint Jean à Saint-Doulchard ainsi que les établissements rattachés au GHT 41 : le CH de Romorantin, le CH de Vendôme et le CH de Saint-Aignan-sur-Cher.

1.4. Le déploiement du service Echange et Partage

Le service Echange et Partage et plus particulièrement la Diffusion externe vers la médecine de ville a été mis en service préalablement au CHR d’Orléans et se

déploie progressivement dans 9 établissements prioritaires de la région, avec un avancement en phases de :

Généralisation, pour le CHR d’Orléans, le CHRU de Tours et le CH de

Dreux,

Pilote, pour les CH de Châteaudun, Vierzon et Châteauroux – Le Blanc,

Préparation, pour les CH de Bourges, Blois et Loches.


Pour les établissements en phase de

généralisation, ce sont plusieurs milliers de code de partage qui ont été créés et remis aux patients. Tous

les mois, près de 150 nouveaux codes de partage sont saisis et plus de 400

examens sont consultés par la médecine de ville. Ces chiffres sont en constante progression et devraient

atteindre rapidement la cible des 1000 examens accédés par mois, courant de l’année 2018.

Les autres usages de « Recherche Régionale d’Antériorités » et de « Partage par communauté » ont été mis en service lors de pilotes techniques et fonctionnels. La version finalisée de ces usages est en cours d’installation au CHR

d’Orléans, au CHRU de Tours ainsi que prochainement au CHJC de Bourges, avec une généralisation souhaitée pour la majorité des établissements prioritaires au

cours du 1er semestre 2018. 1.5. Tableau de synthèse du déploiement

Le tableau de synthèse du déploiement du projet MIRC est le suivant :

2. Les évolutions envisagées et les nouveaux cas d’usage d’Echange et

Partage De nouveaux besoins opérationnels ont été identifiés et certaines exigences ont été confortées au cours de l’année 2017. Ceux-ci vont faire l’objet de

réflexions en groupes de travail pour en définir les priorités et les modalités de mise en œuvre. Le collège médical et le collège des correspondants MIRC

qui vont être créés en début d’année 2018 devront émettre leurs recommandations sur l’évolution du périmètre des usages.

Etablissement PACS Archivage Echange et

Partage

Volumétrie d’examens

produits à l’année

CHRU de Tours X X X 232 000

CHR d’Orléans X X X 159 500

CH de Châteauroux – Le Blanc X X X 101 000

CH de Blois X X X 85 000

CH de Chartres X X X 80 000

CH de Dreux X X X 75 000

CH de Bourges X X X 72 000

CH de Vierzon X X X 33 100

CH de Nogent Le Rotrou X X X 32 000

CH Romorantin X X X 30 000

CH de Châteaudun X X X 28 000

CH de Loches X X X 21 430

Polyclinique de Blois X 20 000

CH St Amand Montrond X X X 17 615

CH de Pithiviers X X X 15 500

CH Vendôme X X X 10 600

Centre St Jean Saint-Doulchard X X X 10 000

Azarro et Zanoun X 6 000

CIM 36 X 3 000

CH Saint-Aignan-sur-Cher X X X 2 000

Légende : X Totalement déployé

X Partiellement déployé

X En cours de déploiement

X A déployer


2.1. L’Identito-vigilance au niveau régional

Des travaux sont à mener pour sécuriser les échanges en activant la fonction de rapprochement des identités sur le serveur d’identité régional. En effet, il est important de faciliter la propagation du consentement ou de l’opposition du

patient à tous les établissements producteurs et ainsi décloisonner le partage des résultats d’imagerie entre tous les professionnels de santé, en établissement et

en ville. 2.2. Les évolutions de la recherche régionale d’antériorités et le mode

« bris de glace »

Il s’agit de lever en priorité les limites de la fonction de Recherche élargie, en supprimant l’obligation d’avoir un examen produit localement pour le patient considéré.

Cela permettra de faciliter l’accès aux résultats d’imagerie pour l’ensemble des imageurs et cliniciens de la région, en établissements producteurs ou

lecteurs.

Cette fonctionnalité sera disponible pour les structures adhérentes au service

Echange et Partage et disposant d’un PACS tiers, impliquant obligatoirement leur contribution au partage de leurs examens au niveau régional.

Enfin, pour les cas d’urgence vitale, il s’agit enfin de valider la mise à disposition d’un mode « bris de glace ».

2.3. La communication des résultats d’imagerie à la médecine de ville

La simplification de la Diffusion externe doit permettre de communiquer

rapidement avec les médecins prescripteurs et les médecins traitants, avec un échange systématique des résultats d’imagerie par l’intermédiaire de la Messagerie Sécurisée de Santé des professionnels de santé et permettant

une intégration facilitée des comptes-rendus dans les logiciels de gestion de cabinet des médecins libéraux.

2.4. Le partage des résultats d’imagerie sur le DMP

La Diffusion externe doit être complétée par un partage des résultats d’imagerie

sur le DMP, accessible à tout moment pour l’ensemble des professionnels de santé au niveau national ainsi que pour le patient.


2.5. La diffusion des résultats d’imagerie au patient

Il s’agit de définir les modalités d’usage pour offrir un service en ligne permettant aux patients eux-mêmes d’accéder à l’ensemble de leurs résultats d’imagerie par l’intermédiaire d’un portail.

2.6. La recherche d’examens et le portage de l’imagerie pour les RCP MIRC est positionné en plateforme de recherche d’examens et de portage de

l'imagerie pour les RCP, prioritairement en oncologie. Il s’agit dans un premier

temps d’assurer une interopérabilité avec la plateforme régionale de services

WebDCR.

2.7. L’échange des résultats d’imagerie avec des établissements hors

région Il pourra être étudié le volet technique et le cadre juridique d’une solution de

partage des examens d’imagerie avec les établissements hors région, en initiant la démarche à travers un cas d’usage entre deux régions pilotes.

2.8. La téléradiologie

Enfin, il s’agira d’explorer le volet organisationnel sur l’usage de la

téléradiologie (organisation des rendez-vous, traçabilité, workflow…) et sur la continuité des soins (et non la seule permanence de soins). Le volet technique consiste à mettre en place une solution de télédiagnostic pour des radiologues

interprétateurs à distance à la demande d’un établissement de santé, en premier lieu dans le cadre d’un projet médical de territoire d’un GHT.

La Mutualisation de l'Imagerie Médicale en

Région Centre-Val de Loire (M.I.R.C)

est cofinancée par l’Union européenne.

L’Europe s’engage en Région Centre-Val de

Loire avec les fonds européens (FEDER)


Témoignage :

Alain CAMPELLO (Chef de projet MIRC) « Les travaux de co-construction menés avec l’éditeur Carestream

et en lien avec les représentants des établissements et structures concernés nous permettent d’aborder toutes les dimensions de ce

projet majeur. La conception du cadre technico-organisationnel permettant les premiers usages d’Echange et Partage s’est achevée en 2017 et des premiers déploiements ont déjà été

réalisés. Afin de poursuivre l’élan pris au niveau régional et sous l’impulsion du CHR d’Orléans, du CHRU de Tours et des autres établissement demandeurs,

l’enjeu consiste dans un premier temps à déployer ce dispositif innovant à grande échelle en développant de manière significative ses usages, et dans un second temps d’anticiper les évolutions incontournables et le développement de

nouveaux usages en lien avec les outils nationaux et régionaux de la e-santé déployés ou à venir en région Centre - Val de Loire.

La résolution de ces enjeux suppose d’une part des actions d’accompagnement, d’information et de communication sur les usages déployés auprès des

professionnels de santé, et d’autre part une nécessaire concertation et coordination avec les principaux acteurs au niveau régional sur les nouveaux

chantiers e-santé à venir »

Témoignage : Séverine LIBOREAU (Chargée de déploiement MIRC)

« J’ai rejoint l’équipe du GCS Télésanté Centre en cette fin d’année 2017, au poste de chargée de déploiement du projet

MIRC. Ma mission est de m’assurer des bons usages des outils MIRC et de venir en soutien et en accompagnement pour l’ensemble des acteurs, tant au sein des établissements que vers

la médecine de ville. Mon rôle va être de prioriser l’information et la formation des

professionnels de santé sur l’utilisation des nouveaux outils. C’est un projet qui va me demander une grande disponibilité pour nos utilisateurs et de l’écoute pour répondre au mieux à leurs attentes et pouvoir

être à même de leur proposer des évolutions selon le recueil de leurs besoins »


Contribution des instances

Assemblées Générales

Séance du 16 mars 2017

Questions traitées :

1- Compte-rendu sur les derniers CTSIS et réunions ECS 2- Approbation du compte-rendu de la précédente Assemblée Générale du

24/11/2016 3- Suites données aux dernières décisions émises par l’Assemblée Générale

4- Approbation du rapport d'activité 2016 5- Adoption du Compte Financier 2016 et affectation des résultats 6- Point projets en cours

7- Modification de l’objet du GCS pour simplifier le recueil du consentement du patient

8- Échange sur le nouveau cadre de la gouvernance des systèmes d’information en région

Séance du 24 novembre 2016 Questions traitées :

1- Compte-rendu sur les derniers CTSIS et réunions ECS

2- Approbation des travaux du Comité Restreint (réunion du 6 septembre 2017)

3- Approbation du compte-rendu de la précédente Assemblée Générale du 16 mars 2017

4- Suites données aux dernières décisions émises par l’Assemblée Générale

5- Point sur les projets SI : Haut débit et MIRC 6- Approbation du budget et des effectifs 2018

7- Point sur l’évolution de la maîtrise d’ouvrage régionale


Comités Restreints

Le Comité Restreint désigné au sein du GCS TéléSanté Centre est composé de

membres représentatifs de tous les collèges de l’assemblée générale ainsi que des représentants de l’A.R.S. Il est présidé par le Docteur JeanMichel LEMETTRE qui a succédé au Docteur

Patrick JACQUET à partir du 6 septembre 2017.

Extrait de la convention constitutive précisant les termes de fonctionnement du comité restreint : « 11.1.2 - COMPÉTENCES DÉLÉGUÉES PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE »

Ne peuvent en aucun cas être déléguées au comité restreint les compétences

requérant un vote unanime de l'assemblée générale. Peuvent être déléguées par l’assemblée générale, au comité restreint, les

compétences suivantes : le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens prévu à l'article L 6114-1

du code de la santé publique, le règlement intérieur du groupement les conditions dans lesquelles peuvent être attribuées à l’administrateur

les indemnités de mission définies à l’article R. 6133-24 les acquisitions, aliénations, échanges d'immeubles et leur affectation ainsi

que les conditions des baux de plus de dix-huit ans le tableau des emplois et des effectifs.

La délégation donne lieu à une délibération de l'assemblée générale et vaut pour

une durée de trois ans renouvelable à compter du début de mandat de l'administrateur. À titre exceptionnel, la première délégation vaut pour la durée

du mandat de l'administrateur restant à courir. En 2017 le Comité Restreint s’est réuni 1 fois à la date suivante :

Séance du 6 septembre 2017

Questions traitées :

1- Adoption du compte-rendu du précédent Comité Restreint 2- Suites de l'arbitrage de l'ARS sur la maîtrise d'ouvrage régionale :

a. anticiper les conséquences. 3- Échange sur les projets SI :

a. restituer les travaux PRS2 (ARS et V. Marcé) ; b. et l'état des lieux GHT (J. Berthel?).

4- Point sur les échanges avec la Fédération des URPS :

a. informer sur la mise en place des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) (W. Lanotte? et V. Marcé).

5- Suite au départ du Dr Jacquet : a. élire le président du Comité Restreint.

6- Convention d'usage MIRC :

a. présenter la convention finalisée (P. Expert, V. Marcé). 7- Prochaine Assemblée Générale de novembre :

a. préparer l'ordre du jour.


Lettres d’information

Lettre d’information de Janvier 2017

Informations traitées :

1- 2017 : Nouveau départ pour le système d’information en région

2- Mutualisation de l’Imagerie Médicale en Région Centre (MIRC) 3- SI convergent, et en interopérabilité

4- ViaTrajectoire module grand âge, aide à l’orientation en structures médico-sociales (EHPAD/EHPA)

5- Nouveau site du GCS Achats du Centre

Lettre d’information d’Avril 2017


1- Mutualisation de l’Imagerie Médicale en Région Centre (MIRC) 2- L’Indre-et-Loire, département pilote du Dossier Médical Partagé (DMP)

MSSanté

3- Le Système d’Information dans le Nouveau Projet Régional de Santé (PRS2)

4- Dynamique d’usage du Pôle de Santé Pluridisciplinaire Lochois

(PSPL)

5- « Médico-social, vous avez dit médico-social »

6- Enquête sur vos besoins couverts et à couvrir en matière d’accès

internet

Lettre d’information de Juillet 2017


1- Nouveau marché de fourniture d’accès et de services haut et très

haut débit en région Centre-Val de Loire pour la « Communauté

Santé »

2- Le système d'information dans le nouveau Projet Régional de

Santé

3- 10 établissements en lice pour l’Échange et Partage régional de

l’imagerie médicale dès la rentrée

4- ViaTrajectoire module Handicap – Initiation du déploiement en

région Centre-Val de Loire

5- Urbanisation du système d’information régional : cibles

(quoi/quand) et trajectoires (comment)

6- Vers de nouveaux services de communications unifiées


TéléSanté Centre

6 rue du Professeur Philippe MAUPAS

41260 LA CHAUSSEE SAINT-VICTOR

Tél. : 02 54 70 55 20

[email protected]

Documents

GCS TéléSanté Centre - sante-centre.fr · Rapport d’activité 2016 4/60 TéléSanté Centre Introduction 2017, année des transmissions Lintroduction du rapport dactivité met