G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

•• Mai 2012 •• N°225

1

Felice Varini œuVre aux Grésillons P.16

Vacances : un droit Pour tous P.34

Avec des rues et des avenues redessinées, des parcs et des jardins plantés d’arbres et de fleurs, un habitat rénové, des équipements sportifs de qualité, des transports modernes et accessibles, un centre culturel et social flambant neuf, le quartier du Luth a en main des atouts propres à revaloriser la qualité de vie de ses habitants.

Points gagnants au luth

Orchestre symphonique Confluences • Direction Philippe Fournier&

Seckou KeitaSewa Beats Septet• Direction Doug Manuel

Gratuit. Réservation indispensable au 01 40 85 60 92

Samedi 23 juin16h30 - Parc des Sévines

Concert exceptionnel avec la participation du public

1500 djembés !

Un par spectateur

Pub GenMag DOU YOU.indd 1 19/04/12 14:56

Histoire d p.42 /43

Le logement social

a un siècle

ÉvÉnement d p.16 /17

12 mai en fête Les « six arcs en scène » de Felice Varini

CuLture d p.29 /31

Anne Roumanoff La drôle de dame fait son show !

Cpour vous d p.32 /33

Toutes les aides pour partir en vacances CAdre de vie d p.34 /35

Les agents de l’environnement Pour une qualité de vie

MAI 2012 k 3

DoSSIER

◗ Le Luth : ouverture sur la ville p. 18/21

Des équipements sportifs rénovés, des rues et avenues redessinées, des logements réhabilités, une future offre commerciale, un centre social et culturel vêtu de grandes voiles de béton blanc, des espaces verts et des jardins aux thématiques variées… Les travaux vont bon train sur les 35 hectares qui forment le quartier du Luth.

Gennevilliers Magazine •• mai 2012 •• No225

177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr d Directeur de publication : Olivier Mériot d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85) daniele.salque@ville-gennevilliers.fr d Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82) - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Sabine Duhamel - Céline Nougues d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste : André Guilhou d Conception graphique : Acte-là ! (01 49 96 75 00) d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) Imprimé sur papier recyclé d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Dépôt légal : mai 2012.

d

L’ageNda du mois détachable en pages centrales

mai 2012 k 25

k L’Orchestre National de Barbès, samedi 26 mai, au Tamanoir.

Qu’est-ce qui stimule l’Orchestre National de Barbès depuis une quinzaine d’années ?

Le mélange des (bons) genres : chaâbi, raï, salsa, reggae, jazz, funk, rock, gnawa.

Les onze musiciens aux origines internationales, qui forment l’ONB, ont l’enthousiasme

contagieux, l’énergie communicative. Tantôt, on est conquis par la gouaille de Kamel Tenfiche,

chantant un joyeux raï ; tantôt, on est aspiré par l’univers envoûtant d’un dub du désert

avec la voix mystique d’Hafid Bidari. Tout, dans l’ONB, s’enchaînent idéalement :

un délicat arpège d’une mandoline, un crépitement de derbouka, une pulsion de claviers.

Pour accompagner cette troupe joviale, la chanteuse Souad Asla, digne héritière

de la tradition gnawa. • Martine ChayMotty

27, avenue Lucette-mazalaigue. Réservations au 01 47 98 03 63.

Melting potes

qui dépote

❤ LE COUP DE CŒUR

En mai

G E n n E v i L L i E R s m a G a z i n E

n°225

bois, argile et terre P.30

a . roumanoff : ça va décaPer ! P.31

un «concert sPectacle» P.29

sports d p.38 /39

Le roller hockey Rapidité et fluidité

4 k MAI 2012

  n Débat au cinéma Jean-Vigo, organisé par la FCPE, pour sauver les Rased.

4 k MARS 2012

Exercice de sécurité lors d’une simulation d’accident au port, le 12 avril dernier.  G 

Hubert-Félix Thiéfaine

a mis le feu

à la salle des fêtes !

Rencontre avec les associations.  G 

  n opération « Une semaine sans écran » : c’est bon de débrancher pour jouer !

Fantastique, comique, magique, ce Chaudron maléfique !  G 

  n Avec l’association Halage, huit Gennevillois ont travaillé sur le chantier d’insertion des 3F.

  n élection présidentielle, n’oubliez pas de voter au 2e tour, le 6 mai.

MAI 2012 k 5

  n Démolition, réalisation de nouvelles voies, création d’espaces verts… la restructuration des 3F se poursuit.

  n Vernissage de l’exposition « Paréidolie » de Yagdom, alias Dominique Gay, artiste plasticien gennevillois, à la MDC. A visiter jusqu’au 19 mai.

  n « Classe sauvage », à l’école Gustave-Caillebotte, organisée par la FCPE, pour protester contre le non-remplacement des instituteurs.

  n Cours de secourisme pour les lycéens de Galilée qui, à leur tour, initieront d’autres camarades.

  n 46 classes de CM1 et CM2 ont voté pour leur livre préféré, ici à Henri-Wallon.

  n Petit-déjeuner diététique, préparé par la cuisine centrale, pour les enfants de l’école primaire Henri-Wallon. Le plein de vitamines !

  n Concert de rap à la Maison de la solidarité.

 n Un parcours aventure avec un pont de singe a été installé au parc des Sévines. ouais !

6 k MAI 2012

n Au Luth, on sème des fleurs des champs ! Et bientôt, une prairie redonnera des couleurs au quartier.

Séance plantations avec M. Godard, de l’association des Jardiniers de France.  G 

  n Des composteurs ont été installés aux jardins familiaux.

n Les papillons s’invitent au repas de la commission locale participative environnement, à la maison de l’enfance Youri-Gagarine.

n Atelier créativité avec l’association les Locom’s.

n Visite instructive aux serres municipales.

Visites, jeux, ateliers,

repas, expositions…

une semaine riche pour

le développement durable

MAI 2012 k 7

i l paraît que la musique adoucit les mœurs et qu’elle favorise la crois-sance des végétaux. Alors les légumes

auront encore belle allure cette année après la prestation du groupe PPFC entre les plates-bandes, le 7 avril. Cette forma-tion guitare-saxo-piano électrique du dispositif Culture à domicile fut l’une des animations proposées au jardin partagé, rue Chevreul, par l’association Un Jardin pour tous. À l’occasion d’une journée portes ouvertes, ses membres ont fait de ce samedi un chouette moment de convi-vialité entre les habitants du quartier, et au-delà. Le déroulement de la Semaine du développement durable n’est pas étranger à la tenue de cette initiative. À cette occasion, la municipalité avait

remis des sachets d’un mélange de graines de fleurs à semer. Un atelier des-sin de légumes s’est tenu à l’intention des enfants.

LA SAiSon S’AnnonCE FRuCTuEuSEVenait qui voulait sur la belle parcelle entretenue et cultivée avec amour par une dizaine de bénévoles réguliers et une trentaine d’autres un peu moins assidus. Mais, sur le coup de 13 heures, à voir la bonne humeur communicative autour des deux tables dressées sous un soleil réapparu, entre pizzas, quiches, salade de riz, mousseux apportés par chacun, on se dit que la vie au jardin procure de

CHEVRINS

échanges de bio procédésPas une goutte de pluie ne s’est invitée à la fête au jardin partagé, rue Chevreul, où les bénévoles de l’association un jardin pour tous organisaient, le 7 avril dernier, une journée portes ouvertes, entre repas, spectacle et graines à semer.

bien délicieux moments. L’occasion, éga-lement, de saluer la mémoire d’Henri Arnaud, le président et cofondateur de l’association, décédé en septembre der-nier. « Ce jardin est un lieu de rencontres pour les gens du quartier qui viennent y trouver de la compagnie, passer un bon moment, jardiner et partager leur produc-tion entre tous », a rappelé Véronique Desmettre-Borel, la nouvelle présidente. on dirait que le jardin partagé a toujours fait partie de l’environnement de la Cité-jardin. « J’habite au Luth mais j’adore venir trois à quatre fois par semaine, car c’est pour moi un vrai ressourcement », confie Marlène, l’une des rares à ne pas habiter les Chevrins. Naëlle, 12 ans, réside à quelques pavillons seulement. « Je viens ici en famille et j’aime bien voir pousser ce que je plante », assure-t-elle. L’hiver ultra-rigoureux n’a pas laissé trop de traces dans les cultures et les fleurs. À commencer par les fraisiers, en pleine repousse.Le printemps désormais bien lancé voit les carottes, la salade, la cive, les bette-raves ou les radis pointer leurs feuilles. La saison s’annonce encore fructueuse rue Chevreul. Tant mieux pour ses jardi-niers, apprenti ou confirmés. • Frédéric Lombard

8 k MAI 2012

QUARTIERS

un Festin entre voisins « Pique-nique ou barbecue géant ? »,

c’est l’énigme à résoudre pour le vendredi 1er juin. Toute la ville en parle et s’interroge. La Fête des voisins est désormais un rendez-vous incontournable. Les habitants des immeubles, des copropriétés et des lotissements se rassemblent pour partager des spécialités culinaires, préparées par les uns ou les autres. Tables de camping, nappes posées au sol, placées dans la cour, le long de l’immeuble où sur la pelouse à côté du bâtiment, l’endroit a peu d’importance. L’essentiel est de se retrouver entre voisins. Dans une ambiance décontractée et joviale, des complicités se créent, des échanges de services sont programmés, des liens se nouent avec les nouveaux voisins, et les personnes âgées sont enchantées de voir du monde. À l’issue de la fête, c’est sûr, on peut au moins associer un prénom à un visage. « Pique-nique ou barbecue géant ? », peu importe l’énigme, ce qui compte, c’est la fête ! • céLine nouguès.

Pour la Fête des voisins, le 1er juin s’annonce haut en couleur aux Agnettes, rues Jack-London, du 8-mai-1945 (impair), Henri-Musler, au 11-21, rue des Agnettes. Idem à la résidence Croix-des-Vignes, à la résidence Villebois-Mareuil, place Indira-Gandhi aux Grésillons et place Jules-Guesde au Fossé-de-l’Aumône. Les locataires de l’Office qui souhaitent se joindre au mouvement peuvent contacter Véronique Comitas à l’OPH, au 01 46 85 88 88, ou solliciter leur gardien d’immeuble ou l’agent de développement de leur quartier. Celui-ci leur indiquera la marche à suivre pour bénéficier d’une aide logistique – tables, chaises, gobelets, nappes… – fournie en lien avec le service fêtes et cérémonies de la Ville. Et c’est gratuit.

CHevrins/CitÉ-JArdin

arts et métiers L’antenne des Chevrins/Cité-Jardin propose une visite guidée du musée des Arts et Métiers, ayant pour thème la communication.Inscriptions à l’antenne des Agnettes. Renseignements au 06 34 46 38 87 ou au 01 40 85 48 54. r Rendez-vous samedi 5 mai, à 13 h 15, station de métro Les Agnettes.

commissions travaux Le conseil de quartier donne rendez-vous devant le cinéma Jean-Vigo, afin d’effectuer ensemble un tour du quartier et noter les éventuelles demandes. Renseignements auprès d’Héloïse, au 06 34 46 38 87. r Samedi 12 mai, à 10 heures.

urban FiLms L’antenne propose de découvrir l’Urban Films Festival, au Centre culturel 104, à Paris. Inscriptions à l’antenne des Agnettes. Renseignements au 06 34 46 38 87 ou 01 40 85 48 54. r Rendez-vous samedi 12 mai, à 13 h, station de métro Les Agnettes.

vide-greniers L’association Richelieu organise un vide-greniers du quartier des Chevrins/Cité-Jardin. Renseignements au 06 07 85 65 08. r Samedi 26 mai.

Wanted rédacteur ! Vous souhaitez participer à l’élaboration du journal des Chevrins/Cité-jardin ? r Contacter Héloïse, au 06 34 46 38 87.

AGnettes

bonnes aFFaires L’association des parents d’élèves de l’école Henri-Wallon B organise un vide-greniers samedi 12 mai, de 8 h à 18 heures, dans l’enceinte de l’établissement scolaire. r Renseignements et réservations d’un stand au 06 49 82 52 76.

Haut du panier La commission animation propose d’aller assister à la finale de la Coupe de France de basket-ball, à Bercy, dimanche 20 mai. Inscriptions à partir du mardi 9 mai, à l’antenne des Agnettes. r Renseignements au 01 40 85 48 54.

écrivain pubLic Une fois par semaine dans les antennes de quartier des Grésillons et des Agnettes, deux nouvelles permanences d’écrivain public sont désormais à votre disposition, et c’est gratuit.

r Prise de rendez-vous au 01 40 85 60 40 ou 01 40 85 48 50.

broc’agnettes L’équipe de l’école maternelle Joliot-Curie tient sa traditionnelle brocante samedi 2 juin, de 8 heures à 18 heures, rue Roger-Pointard. r Réservations et renseignements tous les jours (sauf mercredi), de 16 heures à 18 heures, à l’école maternelle Joliot-Curie, 9 rue Marcel-Lamour. Tél. 01 47 92 70 84.

viLLAGe

sortie à méniLLes L’antenne propose, dimanche 27 mai, une sortie à la journée au château de Ménilles. Tarif unique : 3 euros. r Inscriptions samedi 12 mai, de 10 heures à 12 heures, à l’antenne du Village, 2, rue Jean-Moulin. Contact : Malek Ghanem, au 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22.

commissions Jeudi 3 mai, de 19 heures à 20 h 30, à la Ferme de l’horloge, se tient la commission animation. Mercredi 9 mai, mêmes horaires et même endroit, se réunit la commission journal. r Contacter Malek Ghanem, agent de développement du Village, au 06 18 66 38 22 ou 01 40 85 60 79.

Tous à la fête !

Dans le cadre de la Fête de la nature, du 9 au 13 mai, deux sorties LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) sont organisées les jeudi 10 et samedi 12 mai, du parc des Sévines au parc des Chanteraines. Rendez-vous aux courts de tennis du parc des Sévines, à 9 heures.r Inscriptions au 06 99 16 52 12. Plus d’infos sur fetedelanature.com

Fête de la nature

MAI 2012 k 9

« Je n’aime pas ces vêtements. » Sans prendre de gants, une jeune fille estime la tenue du mannequin

encapuchonné sur la photo que lui montre Sokina, et cela ne l’inspire vraiment pas. Chez d’autres, le jugement sera plus mesuré. À chacun ses goûts, et ils pour-raient bien évoluer, mais tous donnent leur avis sur la série de clichés papier glacé que la graphiste et plasticienne leur agitent sous le nez. Dans une salle de l’Espace Grésillons, Ils sont une ving-taine – enfants, adolescents, adultes, retraités – autour de la table, réunis le 11 avril dernier, pour le premier rendez-vous de l’atelier transgénérationnel de confec-tion-customisation de vêtements en recy-clé. Ils se poursuivent sur un rythme hebdomadaire. Les participants se sont

lancés dans un sacré défi. À chacun d’imaginer et de concevoir de A à Z une tenue qui sera portée et présentée au public le 3 juin prochain, lors d’un défilé de mode organisé durant la fête intercom-munale de quartier Asnières-Genne-villiers.

DE LA MoDE, MAiS PAS SEuLEMEnT…Qui sont ces téméraires et créatifs ? Les plus jeunes viennent de la maison de l’enfance ; d’autres sont collégiens. Il y a des femmes de l’atelier de socialisation, celles de l’atelier couture ainsi que des seniors du quartier. « Je ne sais pas coudre ni tricoter, mais j’ai envie de créer quelque chose et je suis curieuse de voir jusqu’où

Jeunes, adultes, retraités se sont lancés dans un sacré défi, concevoir et créer une tenue pour le défilé de mode organisé durant la fête de quartier, le 3 juin. un atelier intergénérationnel et transculturel où la mode est explorée sous toutes les coutures.

GRéSILLoNS

la mode sous toutes les coutures

mon imagination va m’emmener », confie éliane, retraitée et contente de se retrou-ver entourée de jeunes. « Ce projet nous permet de connaître les codes de la mode pour mieux les détourner, de travailler sur ses représentations transculturelles, mais également sur le corps et sur l’identité, l’éco-logie et l’économie en suscitant une réflexion sur le tout-jetable, par exemple », explique l’artiste professionnelle qui anime l’atelier. De la mode, mais pas seulement…Le Secours populaire fournira les vête-ments qui seront cannibalisés par nos apprentis stylistes. Chacune va créer sa figure de mode. Donia a déjà son idée en tête. « Je veux changer des vêtements clas-siques en créant une tenue flashy originale, mais portable tous les jours », assure-t-elle. Le défilé aura pour thème les identités. Le projet est à la recherche de bénévoles – défilants, costumières, Dj, coiffeurs, maquilleurs… – désirant s’impliquer le jour J. Les bonnes volontés sont les bien-venues et doivent se rapprocher de l’an-tenne des Grésillons.• Frédéric Lombard

10 k MAI 2012

Les Grésillons en fête Le Centre socioculturel Yannick-noah d’Asnières et les Grésillons organisent dimanche 3 juin, de 9 heures à 18 heures, une fête de quartier sur l’avenue des Grésillons. Cette belle journée, placée sous le signe de la convivialité, se composera d’un vide-greniers, de spectacles de musique, de danse et des démonstrations artistiques. il y aura également des stands associatifs et des animations dans des espaces jeunes, enfance et petite enfance. La tenue d’une manifestation de cette ampleur requiert beaucoup de monde et de bonnes volontés. si vous souhaitez vous impliquer ce jour-là, pas de souci. Les organisateurs lancent un appel aux bénévoles pour venir leur prêter main-forte avec une présence dans les stands, un coup de main au montage-démontage des installations ainsi qu’une aide sur l’organisation en général. vous êtes intéressé ?r renseignements : Laïla melaz, agent de développement, au 01 40 85 60 40.

CHANDoN-BRENU-SéVINES

Les jeux qui Font grandir

GrÉsiLLons

trésors de cHine Le vide-greniers, organisé le 3 juin prochain, déballera ses trésors de chine sur les trottoirs de l’avenue des Grésillons. Inscriptions du 9 au 18 mai à l’antenne des Grésillons, 28, rue Paul-Vaillant-Couturier. r Renseignements au 01 40 85 60 40.

soirée jeux L’antenne des Grésillons, en partenariat avec la ludothèque, organise une soirée familiale jeux, vendredi 25 mai, de 20 heures à 23 heures, dans la salle polyvalente de l’Espace Grésillons. Entrée libre. Les participants sont invités à apporter un plat salé ou sucré. L’Espace fournit les boissons. r Renseignements au 01 40 85 60 40.

animations L’antenne de quartier des Grésillons, la ludothèque et la bibliothèque s’associent pour proposer des animations ludiques, place Indira-Gandhi. r Mercredi 16 mai, de 15 h 30 à 18 h 30.

LutH

commission La prochaine commission animation cultures et loisirs se réunit à l’antenne du Luth. Renseignements auprès d’Isabelle Nadal, agent de quartier, au 06 12 23 15 06 ou 01 40 85 49 20. Courriel : isabelle.nadal@ville-gennevilliers.fr r Jeudi 3 mai, à 18 h.

éLus Exceptionnellement, la prochaine permanence des élus du quartier du Luth se tient mercredi 2 mai, de 18 heures à 19 heures, à l’antenne du Luth.

FLamenco Une soirée espagnole se déroule vendredi 11 mai, de 19 h 30 à 23 h, à la résidence Camille-Cartier. Au programme, une paella géante cuisinée par le collectif des « Voisines du Luth » et deux heures de spectacle de flamenco avec la troupe Sofia Capestro. Tarif unique : 5 euros. r Renseignements auprès de l’antenne, au 01 40 85 49 20.

diversité Du lundi 21 au samedi 26 mai, se tient la Semaine de la diversité culturelle, avec la participation des associations et partenaires du quartier et de la ville. Tout au long de la semaine, au Luth, les cinq continents seront mis à l’honneur au travers de spectacles, d’ateliers et d’animations.

FossÉ-de-L’AumÔne

conciergerie La commission animation du conseil de quartier propose une visite guidée de la Conciergerie et de la Sainte-Chapelle, à Paris. Rendez-vous à l’antenne (6 place Jules-Guesde), samedi 26 mai, à 12 h 45. Durée : 2 heures. Tarif : 2 euros + 1 ticket de métro par personne. r Renseignements au 01 41 21 04 94 ou au 06 21 11 27 48.

pagnoL à paris L’association Renaissance propose dimanche 13 mai une sortie au théâtre pour voir « la Femme du Boulanger », à 16 heures, avec Michel Galabru. Départ à 14 heures, rue H.-Berlioz ; retour vers 20 heures. r Renseignements auprès d’Annie, au 06 09 91 11 70.

Ne dites plus à vos enfants « Arrête de jouer tout le temps ! » Encouragez-les au contraire, à condition que le jeu en vaille la chandelle, naturellement. Jouer, c’est aussi apprendre et grandir, comme la semaine du jeu l’a démontré, du 26 au 31 mars derniers. La maison de l’enfance Anatole-France a repris le concept du Festival de jeu annuel pour organiser sa propre manifestation, à laquelle ont participé les quelques trois cents enfants de l’école Anatole-France élémentaire et leurs enseignants. Sans oublier les familles et les enfants des centres de loisirs maternels et élémentaires. « Nous avons reçu l’apport de la ludothèque de Grésillons qui a complété l’offre de jeux et mis à disposition Maïlys, une animatrice », précise Corinne Dupuis, directrice de la maison de l’enfance. Le magasin « Le Temps d’un jeu », à Asnières, fut également le partenaire de cet événement pour lequel les animateurs de la maison de l’enfance avaient reçu une formation spéciale.La manifestation a donné la possibilité à des centaines de jeunes et d’adultes de découvrir et de s’immerger dans des jeux de société au contenu ludique et éducatif. Le 31 mars, une vingtaine de familles a participé à une animation centrée sur la découverte du jeu. À 19 heures, elles étaient une cinquantaine lors d’une soirée autour d’un repas partagé et leur participation à « La course aux initiales », un jeu géant par équipes. • F. L.

MAI 2012 k 11

Q uand on ne parle pas la langue du pays, on se sent dépendant et on perd rapidement confiance en soi.

Pour favoriser la qualité de vie et l’inser-tion des personnes concernées, la Ville a mis en place, dès septembre 2010, la coordination des ateliers sociolinguis-tiques. « Et ça marche, souligne Jeanne Baxerres, en charge de cette coordina-tion pédagogique, basée à l’antenne de quartier des Grésillons. Par exemple, une nouvelle venue, inscrite pour la deu-xième année, qui n’était jamais allée à l’école, est parvenue à progresser d’un atelier au suivant. Elle peut maintenant accompagner utilement ses enfants chez le médecin, participer aux réunions pa-rents-enseignants à l’école, justifier sur le carnet scolaire de ses enfants l’absence de ceux-ci ou bien encore écrire une liste de courses. En quelques mois, ajoute-t-elle, cette personne timide et réservée est par-

venue à s’exprimer haut et fort en groupe, et participe maintenant, sans hésiter, à de petits débats organisés. »

DE L’oRAL à L’éCRiTAu terme de plusieurs mois d’analyse des besoins et de réflexions, les offres qui existaient dans la ville ont été remo-delées pour être plus efficaces. Type de groupes (en fonction d’objectifs paren-taux, professionnels ou sociaux, visant les compétences de l’écrit et de l’oral), évaluation, cohérence d’ensemble, ont été définis. Cette modernisation har-monise maintenant le travail mené par sept formatrices. Elles interviennent dans trois antennes de quartiers, aux Agnettes, aux Grésillons et au Luth, et dans des associations également situées dans les mêmes quartiers : l’Assfam (Association service social

ToUS QUARTIERS

Français, deuxième langue

familial migrants), l’ATMF (Association des travailleurs maghrébins en France) et la CFS (Confédération syndicale des familles). Les personnes sont reçues et écoutées pendant l’inscription par une formatrice. Elle identifie rapidement leur objectif, par exemple communiquer à l’oral pour assurer son rôle de parent d’élève, ou encore lire et écrire pour être plus autonome dans les démarches de la vie quotidienne ; puis la formatrice évalue leur niveau de compétence en langue. Quatre heures d’ateliers heb-domadaires sont assurées. La liste d’attente de ceux qui veulent suivre ces ateliers, pour être suffisamment auto-nomes dans la vie quotidienne, atteint 80 personnes. Cependant, ils restent accessibles, car ils fonctionnent avec des entrées et sorties permanentes. • gWénaëL Le morzeLLec

Dans seize ateliers sociolinguistiques, on apprend le français aux personnes qui ne maîtrisent pas ou peu la langue. Coordonnés par la Ville, depuis plus d’an, assurés par des professionnels de la pédagogie pour adultes, ils proposent à 225 personnes des ateliers pour progresser le plus rapidement possible.

où s’informer ?

pour s’inscrire, se rendre dans les antennes de quartier ou auprès des associations. Coût : 15 euros par an. Contact : Jeanne Baxerres, coordinatrice pédagogique, au 01 40 85 60 43.

12 k MAI 2012

a vec une participation forte (près de 75 %), mais toutefois en baisse par rapport au premier tour de

l’élection présidentielle de 2007 (82,2 %) et par rapport au taux national de 2012 (80 %), le premier tour de l’élection pré-sidentielle se traduit à Gennevilliers par une forte poussée de la gauche, qui enre-gistre 71,98 % des voix, contre 57 % au premier tour de l’élection présidentielle de 2007 (soit 2 000 voix de plus). Une forte poussée due au score très important du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui totalise 28 % des voix. Quant à lui, François Hollande, le candidat du Parti socialiste fait, avec 40 % des voix, un score identique à celui de 2007.Grand désaveu pour Nicolas Sarkozy qui enregistre, avec 12 % des voix, une baisse

vertigineuse par rapport à 2007 (19 %). François Bayrou connaît, lui aussi, une baisse considérable, avec 4 %, contre près de 15 % en 2007. L’extrême-droite de Marine Le Pen, avec 10,7 % des voix, prend 3 points de plus par rapport à 2007 (7,56 %), soit 400 voix, tout en restant loin de son score national.À noter enfin, en cette période de vacances scolaires, le nombre important de procurations, 717, presque deux fois plus qu’en 2007 (382).

2e TouR : on PEuT EnCoRE VoTER PAR PRoCuRATionLe 2e tour de l’élection présidentielle a lieu le 6 mai. En cas d’impossibilité de participer à ce scrutin, pour quelque rai-

élection présidentielleLa gauche très largement en tête avec 72 % des voix

Lors du premier tour de l’élection présidentielle, le 22 avril dernier, la gauche enregistre à Gennevilliers une forte poussée, avec près des trois-quarts des voix. La droite est fortement sanctionnée.

son que ce soit, il est encore possible de voter par procuration. De même que pour les élections législatives, les 10 et 17 juin. Il suffit pour cela de se rendre, au choix, au commissariat de police, 19 avenue de la Libération, ou au tribunal d’instance d’Asnières, 112, avenue de la Redoute, pour remplir l’imprimé de procuration.L’électeur (le mandant) doit présenter sa carte d’identité et donner les coordon-nées de la personne qu’il a choisie pour voter à sa place (le mandataire), sans autre justificatif. De son côté, le manda-taire doit simplement présenter sa carte d’identité et sa carte d’électeur au moment où il vient voter. Il faut être ins-crit dans la même commune que le man-dant, mais pas obligatoirement dans le même bureau que lui.Enfin, il est conseillé d’effectuer cette démarche au plus vite, pour permettre la bonne transmission des documents, puis l’enregistrement de la procuration par la mairie. • danièLe saLque

2 e tour de l’élection présidentielle,

le 6 mai prochain.

MAI 2012 k 13

Tous les résultats

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002 ECoLE MATERNELLE GUSTAVE-CAILLEBoTTE 1061 810 797 13 111 106 209 8 6 3 34 5 302

003 ECoLE PRIMAIRE GUSTAVE-CAILLEBoTTE 1286 993 973 20 87 108 329 13 7 3 33 8 365

004 ECoLE MATERNELLE PASTEUR 1012 769 757 15 96 105 219 8 3 1 38 8 264

005 ECoLE MATERNELLE KERGoMARD 844 640 631 10 61 106 167 5 5 0 27 12 238

006 MAISoN DE L’ENFANCE YoURI-GAGARINE 1130 865 847 15 111 76 214 14 4 2 51 11 349

007 GYMNASE PAUL-LANGEVIN

891 667 658 16 78 94 172 2 2 0 24 8 262

008 GYMNASE PAUL-LANGEVIN

801 576 568 7 74 70 178 9 1 1 14 8 206

019 ECoLE PRIMAIRE JEAN-LURCAT

1018 790 777 13 69 149 173 14 1 2 35 15 306

020 ECoLE MIXTE B DENIS-DIDERoT

910 678 657 17 95 67 193 9 8 1 29 8 230

021 ECoLE MATERNELLE JEAN-LURCAT

904 670 649 6 44 69 144 8 1 2 27 9 339

022 ECoLE MATERNELLE DENIS-DIDERoT

1057 806 776 8 63 73 222 9 3 3 18 10 367

001 MAIRIE 871 621 610 14 87 64 182 4 4 6 20 8 221

009 GYMNASE JoLIoT-CURIE

771 560 546 4 89 53 175 5 6 1 18 3 192

010 GYMNASE JoLIoT-CURIE

814 583 566 6 91 50 170 7 5 2 18 5 212

011 GYMNASE JoLIoT-CURIE

875 613 600 11 70 84 184 3 9 0 15 4 220

012 SALLE DE REUNIoNS 767 537 529 8 61 73 155 5 2 0 16 4 205

013 ESPACE GRESILLoNS 1126 826 809 26 58 116 208 14 8 3 38 3 335

014 ESPACE GRESILLoNS 1090 832 811 20 71 76 245 9 10 3 29 5 343

015 ECoLE MATERNELLE DES GRESILLoNS

1195 887 867 20 65 84 227 4 1 1 52 5 408

016 ECoLE PRIMAIRE ANAToLE-FRANCE

830 609 587 17 40 79 121 4 5 3 26 4 288

017 ECoLE MATERNELLE ANAToLE-FRANCE

1010 795 778 25 67 71 242 6 3 1 34 10 319

018 MAISoN DE L’ENFANCE ANAToLE-FRANCE

727 599 591 16 59 72 185 3 1 2 23 2 228

totaL 20990 15726 15384 307 1647 1845 4314 163 95 40 619 155 6199

74.92% 97.82% 1.99% 10.70% 11.99% 28.04% 1.05% 0.61% 0.26% 4.02% 1.00% 40.29%

14 k MAI 2012

Après les deux réunions de lancement avec le personnel communal, puis la

rencontre avec les Gennevillois le 24 mars dernier, en présence de l’ancien ministre de la Fonction publique, Anicet Le Pors, le travail sur l’amélioration du service public se poursuit.Au cours des deux prochains mois, des rencontres entre les services municipaux sont programmées pour analyser, examiner le service public rendu dans chaque secteur d’activité. Des questions transversales sont aussi à l’étude, telles que l’accueil, l’élargissement des publics… De ce travail

d’analyse et de réflexion, on pourra extraire des orientations de la Charte, enrichies par les rencontres qui se feront à l’automne, et sous des formes multiples, avec les Gennevillois. À cette étape, l’objectif sera de discuter avec la population du service public communal. Car, même si nous savons que les Gennevillois apprécient leur service public, il est primordial que la population soit consultée et écoutée.La Charte du service public communal sera soumise au conseil municipal en cette fin d’année.

AmÉLiorAtion du serviCe puBLiC

Le projet avance

Salah Hamouri, le jeune otage franco-palestinien de 26 ans, injustement

emprisonné par l’État d’Israël pendant presque 7 ans, et libéré le 18 décembre dernier par les autorités israéliennes sous la pression de l’opinion publique, a effectué une visite en France et notamment à Gennevilliers, dont il est citoyen d’honneur, pour remercier toutes celles et tous ceux qui ont appelé à la solidarité sur sa situation.Le 11 avril dernier, lors d’un débat avec les jeunes, Salah Hamouri a témoigné et évoqué la force que représente la solidarité française pour les Palestiniens. Cette rencontre était

suivie d’une réunion publique, salle du conseil municipal, devant plus de 300 personnes, autour d’Elias Sanbar, ambassadeur de la Palestine à l’Unesco, de Richard Wagman, de l’Union juive française pour la paix, de Jean-Claude Lefort, de l’Association France Palestine Solidarité, du maire de Gennevilliers, Jacques Bourgoin, et du député Roland Muzeau. À l’occasion de cette rencontre, il a été fait appel à la libération de Marwan Barghouti et des 5 000 prisonniers politiques palestiniens, et, exigée, l’application des résolutions de l’ONU pour une paix juste et durable au Proche-Orient.

sALAH HAmouri à GenneviLLiers

appeL à La paix au procHe-orient

Fnaca Le comité local de la Fédération des anciens combattants en Algérie-Maroc-Tunisie, organise un voyage ouvert à tous, en Franche-Comté, du 13 au 16 septembre. Afin d’organiser ce déplacement selon le nombre de participants, contacter M. Marchesnay, au 06 83 85 44 69, ou Mme Touzé, au 06 83 85 44 85.

saLon « petite enFance » Le Centre interdépartemental de gestion de la petite couronne (92/93/94) organise, avec l’appui de l’établissement d’utilité publique Carrefours pour l’Emploi, la 9e édition du « Salon des métiers de la petite enfance, du social et de la santé de la fonction publique territoriale », qui a lieu jeudi 10 mai, de 10 heures à 17 heures, à Pantin. Sur les stands sont présents des représentants des collectivités territoriales des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne qui recrutent, ainsi que des centres de formation qui préparent à ces métiers. d CIG petite couronne, 157, avenue Jean-Lolive à Pantin, métro Église de Pantin (ligne 5). Entrée libre, sans préinscription. Se munir de nombreux CV. Renseignements : 01 53 95 15 15 et www.social-emploi.fr

don du sang L’Établissement français du sang (EFS) effectue une collecte de sang dimanche 30 mai, de 9 heures à 13 heures, à la Ferme de l’horloge, 16-18, rue Pierre-Timbaud.

HommAGe

raymond aubrac Raymond Aubrac – de son vrai nom, Raymond Samuel –, l’une des dernières figures de la Résistance, est décédé le 10 avril dernier, à l’âge de 97 ans. Dès 1940, il s’était

engagé dans la Résistance avec sa femme Lucie. Arrêté et emprisonné en 1943, Raymond Aubrac avait été libéré avec quatorze résistants grâce à un raid commando monté par Lucie Aubrac. Le couple célèbre, entré dans la légende de la Résistance, se rendait régulièrement à l’invitation des écoles pour raconter leur parcours de résistant. Ils s’étaient ainsi rendus plusieurs fois au collège Edouard-Vaillant, et avaient répondu aux très nombreuses questions des élèves. Après le décès de Lucie en 2007, Raymond Aubrac avait continué sa mission de témoignage auprès des jeunes. Le maire et la Municipalité rendront hommage a Raymond Aubrac lors des cérémonie de La Libération, le 8 mai prochain.

Une foule nombreuse pour écouter

et dialoguer avec Salah Hamouri,

dans la salle du conseil municipal.

MAI 2012 k 15

Les produits qu’on trouve au Marché de printemps, qu’ils soient salés, sucrés, fleuris, décorés, goûteux, utiles, ont tous une particularité : on adore les retrouver chaque année ! Rendez-vous samedi 12 mai, de 9 heures à 18 heures, place Jean-Grandel.

C’est le printemps, allons au Marché !

o rganisé par l’office de tourisme-Syndicat d’initiative, le 33e Marché de printemps se tient sur la place

Jean-Grandel qui, après les travaux du tramway, reprend sa… place initiale, après une sacrée remise en beauté. Sur le marché, on trouve un triple A mérité : animations, ateliers, artisanat, et d’aussi bonnes notes pour les stands qui mettent l’eau à la bouche.Parmi les 40 exposants, les Biscuiteries de Rocamadour côtoient les miels fabu-leux du Rucher de la Malmaison, les brioches de Vendée, les chocolats de Nature et Cacao (Ah ! que c’est bon)… Faut-il raison gardée pour les raisins dorés de Lou Guit ? Que nenni ! Laissez-vous guider par votre flair et votre goût. Vous préférez une note salée ? Vous faites tout de même des affaires chez Christian Labat, avec ses foies gras de canard et d’oie, confits et autres magrets. Et c’est sans compter avec les bergeries de Sologne et les salaisons Tessier… Sensa-tions garanties.Du côté des serres du Belloy, on compte fleurette mais pas seulement. Ici, c’est le règne du végétal fleuri et parfumé, et des légumes à planter bons pour la santé.

Tout comme les produits naturels et bio au stand de Consomm’acteurs ; produits de la terre, aussi, avec les vins de Chablis du Domaine de Clardy et ceux de Tou-raine de la Maison Bouchet, pour une gouleyante dégustation.De beaux bijoux sont en ligne de mire, mesdames. Ceux de Marie Gonand, de Géraldine Mas, en Larimar, d’un bleu magnifique, de Dominique Demaria qui transforme aussi un simple galet en objet artistique.Enfin, le Marché de printemps, ce sont aussi des découvertes aromatiques pro-posées par M. Caillaut, du restaurant « l’Ambassade des terroirs » et M. Santos, boulanger. on apprend à faire des tableaux sur verre avec l’association Kry-saliss. on s’initie au jardinage, avec le service municipal des espaces verts et l’association des Jardiniers de France. Dans la foulée, on s’intéresse au compos-tage et au tri. on visite l’exposition du CCPG avec une rétrospective sur la place Jean-Grandel… Et on se pose sur l’aire de pique-nique pour savourer, en musique avec l’orchestre Calypso, tous les produits de ce Marché plein de saveurs. • martine cHaymotty

à giverny L’association Gen’Évasions propose, jeudi 31 mai, toute une journée à Giverny et à Vernon, dans l’Eure. Au programme : visite de la maison et du jardin de Claude Monet, le bassin des nymphéas et son pont japonais, déjeuner au restaurant des impressionnistes, goûter normand dans une cave médiévale. Tarif : 60 euros pour les adhérents (70 euros pour les extérieurs). Inscriptions jusqu’au 4 mai. d Contact : Danny Geoffroy, au 06 84 08 42 97 ; courriel : genevasions@yahoo.fr ; http://olivier.geoffroy.perso.neuf.fr/genevasions/

Loto La Fnaca organise un loto à la Ferme de l’horloge, samedi 2 juin, de 9 heures à 19 heures.

zac cHandon-répubLique Une modification du dossier de création de la ZAC Chandon-République, portant sur des augmentations : de la surface de plancher habitat sur le site Calmette, des surfaces commerciales et des locaux professionnels sur le site Chandon, de la surface d’accueil pour la petite enfance, entraîne une nouvelle concertation. Une exposition permanente se tient au 15e étage de la mairie depuis le 2 mai, avec un registre à la disposition du public. d Du lundi au jeudi, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 h 30. Le vendredi, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 heures.

marcHés Samedi 19 et dimanche 20 mai, de 8 h 30 à 13 heures, les marchés des Grésillons et du Village fêtent la fin des travaux du tramway et la réouverture des rues. Au programme, balade en petit train touristique et spectacle avec le théâtre de rue Victor. d Renseignements à la Maison du tourisme, au 01 40 85 48 18.

portes ouvertes Samedi 12 mai, de 10 h à 17 heures, le Syctom, agence métropolitaine des déchets ménagers, ouvre au public le centre de tri des collectes sélectives, à Nanterre. d Navettes gratuites au départ de la station RER A Rueil-Malmaison, toutes les 30 minutes, sauf entre 12 het 14 heures.

bénévoLes L’association Petits Princes recherche des bénévoles. Contact : Tél. 01 43 35 49 00 ; ou par courriel : mail@petitsprinces.com

bénévoLes L’association “Les Auxiliaires des Aveugles” recherche des bénévoles. Contact : 01 43 06 94 30 et contact@lesauxiliairesdesaveugles.asso.fr

Samedi 12 mai de 9 h à 18 h

place Jean-Grandel au Village

Produits naturels et bio, artisanat, décorations florales,

animations, ateliers, restauration, ambiance musicale, exposition...

Organisé par

l’Office de tourisme

de Gennevilliers

Autorisation municipale

Entrée et parking gratuits

A5RV MarcheDePrintemps.indd 1

18/04/12 16:33

16 k MAI 2012

o n sait que l’avenue des Grésillons, où est installé le Théâtre de Gennevilliers, est une artère où se

touchent les communes d’Asnières et de Gennevilliers, une frontière parfois. Depuis plusieurs années, le directeur du théâtre, Pascal Rambert, discutait avec l’artiste Felice Varini, plasticien reconnu et ami de Daniel Buren (le créateur des flèches de signalisation du théâtre), d’un projet qui pourrait transformer l’espace aux abords du théâtre. Cette émulation entre les deux hommes a donné nais-sance à « Six arcs en scène », l’œuvre in situ (dans la rue) qui sera dévoilée samedi 12 mai et restera dans l’espace public jusqu’au 1er novembre.« La Ville est un partenaire naturel du Théâtre, confie Gonéry Libouban, direc-teur de la culture. Cette proposition d’art

l’art à la conquête de l’espace

dépasser la notion de frontière entre les deux communes. »Felice Varini, artiste suisse qui vit à Paris, se définit lui-même comme « un peintre qui a quitté l’atelier pour tenter l’aventure de l’espace et de l’architecture, se confron-ter à des réalités non construites, jouer avec les volumes, les lumières et les dépla-cements afin de créer des effets de sur-prise, de l’inattendu. » L’écrivain Tanguy Viel, invité cette année du T2G pour écrire sur les artistes et les spectacles, a défini clairement la démarche de Felice Varini. « Toutes les œuvres de Felice Varini répondent depuis vingt, trente ans, à la même simplicité : elles sont la peinture d’une forme géométrique lisible (cercle, carré, triangle) dans la profondeur d’un espace. Varini peint sur les murs des villes, sur les bâtiments, sur les toits, sur les trot-toirs. Si on se promène où Varini a peint, en quelque sorte on se promène dans l’œuvre en trois dimensions, faite de fragments peints qui se répondent mille fois différem-ment selon d’où on les regarde, selon com-ment on circule, un peu comme on respire finalement. »

Sur une initiative du Théâtre de Gennevilliers, soutenu par les villes d’Asnières et de Gennevilliers, une œuvre d’art monumentale de Felice Varini sera dévoilée samedi 12 mai en soirée. L’occasion d’avoir un nouveau point de vue sur la ville et d’organiser une grande fête dans la rue.

Fêt ’art Le samedi 12 mai, pour l’inauguration de l’œuvre de Felice Varini, « Six arcs en scène », des festivités sont organisées avenue des Grésillons de 18h à minuit. Au programme : apéritif, musique et spectacle rythmeront la soirée. La programmation de cette énorme fête qui va enflammer la rue sera signée Etienne de Crécy, célèbre Dj de musique electro, adepte des formes et des couleurs. Aux manettes, ce soir-là, un Dj surprise. Ambiance garantie !

dans l’espace public est pertinente puisqu’elle fait s’approcher l’art au plus près des habitants et qu’elle permet de

intervieWs

• pascaL rambert, directeur du théâtre de gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine.« Ce que nous propose Felice Varini est comme une expérience d’intensité du réel qui fera que quelque chose relie Gennevilliers et Asnières, que les choses se parlent. Nous avions envie de coudre quelque chose là où les choses sont décousues. L’œuvre de Felice Varini va rayonner, générer des flux d’énergie. Le T2G passe des commandes régulières d’art contemporain. C’est aussi notre mission. Pour celle de Varini, nous avons eu le soutien des mairies d’Asnières et de Gennevilliers. »

• FeLice varini, plasticien.« L’espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d’action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J’interviens in situ dans un lieu chaque fois différent, et mon travail évolue en relation aux espaces que je suis amené à rencontrer. En général, je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction. À partir de ses différentes données spatiales et en référence à la dernière pièce que j’ai réalisée, je définis un point de vue autour duquel mon intervention prend forme. Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c’est-à-dire comme un point de départ possible à l’approche de la peinture et de l’espace. » www.varini.org

• inès dobeLLe, étudiante en classe préparatoire à la galerie des beaux-arts edouard-manet.« J’ai été recrutée comme médiatrice pour l’installation de l’œuvre de Varini par l’intermédiaire de la galerie. Je vais participer au traçage de nuit, et informer les riverains et les passants pendant trois jours entre fin avril et début mai. Ce stage me permet de découvrir un artiste connu mais dont je ne connaissais pas bien l’œuvre. C’est une expérience professionnelle d’autant plus enrichissante, comme un complément de culture et d’échange. J’aimerais plutôt devenir artiste à l’avenir, mais ce rôle de médiatrice est quand même lié à ce que je veux faire. Aujourd’hui, beaucoup d’artistes utilisent plusieurs médias pour s’exprimer. »

LA PRéPARATion DE L’œuVREDans l’avenue des Grésillons, Varini a porté son regard vers l’est pour com-poser des figures géométriques issues de son répertoire. Dans son repérage du site, l’artiste a pris du recul pour chercher un point de vue à partir duquel son œuvre se matérialiserait. Avant son inauguration, on ne sait pas précisément ce que sera cette œuvre même si le titre, « Six arcs en scène », peut déjà nous donner une idée des formes qu’elle pren-dra. « Je prépare une pièce qui fera chanter tout cet ensemble architectural, précise Felice Varini, représentative de l’urbain qui bouge. » Une étape impor-tante a consisté à informer les proprié-taires ou les locataires des bâtiments sur lesquels l’œuvre sera installée, et à obtenir leur autorisation.À partir d’une projection nocturne du dessin sur les immeubles de l’avenue,

des assistants de l’artiste, alpinistes ou juchés sur des nacelles, traceront et poseront une feuille d’aluminium autocollante peinte en couleur sur ce « traçage ». Car il s’agit d’une œuvre tem-poraire. Dans le cas d’une œuvre perma-nente, les bâtiments et éléments de l’espace public (trottoirs, chaussées, lampadaires…) sont peints directement. Trois semaines environ sont nécessaires pour installer l’ensemble de l’œuvre qui devrait couvrir environ 1 000 m2 sur les bâtiments, de part et d’autre de l’avenue des Grésillons.À partir d’une géométrie et d’une palette simples (rouge, vert, bleu, blanc, noir), un point de vue originel se dégage mais la lumière changeante révèle des formes et des couleurs variables, d’autres points de vue qui produisent des événements plas-tiques. Une expérience unique en son genre à découvrir le 12 mai.• jean-micHeL masqué

tous dans la rue• Jusqu’au 9 maiMontage de l’œuvre dans l’avenue des Grésillons. Des médiateurs informent les riverains.

• Les mercredi 2 et jeudi 3 mai, à 15 h. Visites de chantier, gratuites et ouvertes à tous. S’inscrire au 01 41 32 26 26.

• samedi 12 mai,de 18 h à minuit.inauguration publique de l’œuvre. Apéritif, spectacle et concert. L’avenue sera fermée de 17 h à minuit.

• Du 12 mai au 1er novembreVisites de l’œuvre proposée par le Théâtre de Gennevilliers.

AVRIL 2012 k 17

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plus d’infos sur www.theatre2gennevilliers.com

Felice varini. « cinq cercles concentriques », paris, 1993.

18 k MAI 2012

LE LUTH

B ravant la fraîcheur de ce mois d’avril, Isabelle prépare le stand de barbe à papa, pommes d’amour et

pralines pour l’arrivée de la compagnie Les Noctambules. Laquelle pose son chapiteau, le temps d’une journée, sur le plateau d’évolution du Luth et invite les habitants à la découverte des arts du cirque. Résidente de l’immeuble Beau-marchais depuis 24 ans, elle s’investit avec enthousiasme dans la vie de son quartier depuis une dizaine d’années.« J’aime cet endroit, affirme-t-elle. J’y ai toujours trouvé beaucoup de solidarité.

Près de trois hectares d’espaces verts et de parcs paysagers, des équipements sportifs rénovés, des rues et des avenues redessinées, des logements réhabilités, une future offre commerciale, un centre culturel et social à l’architecture novatrice et l’arrivée du tramway qui se profile. Ainsi se modèle la nouvelle physionomie du quartier du Luth, ouvert sur la ville et sur l’amélioration du cadre de vie de ses habitants.

Un quartier qui s’ouvre aux autres

3 hectares d’espaces verts.

MAI 2012 k 19

C’est ce lien qu’il faut entretenir pour faire changer l’image du Luth. Il y a des difficul-tés partout et il faut être attentif au regard que l’on porte sur les jeunes du quartier. L’été dernier, pour une brocante, nous avons eu la surprise de voir certains d’entre eux arriver à 6 heures du matin pour nous aider à porter le matériel. Nous devons leur montrer qu’ils peuvent être acteurs de leur quartier. » Avec trois amies, qui se sont baptisées « Les Voisines du Luth », Isabelle multiplie donc les initiatives sur le quartier, entre ateliers culinaires, exposition de costumes, préparation de paella.Comme elles, ils sont des dizaines de béné-voles, membres d’asso-ciat ion ou non, à s’investir dans les initia-tives proposées par l’antenne de quartier, à participer aux décisions prises par le comité de quartier pour tisser le lien social néces-saire à la préservation de la qualité de vie d’un quartier de 35 hectares, dont la

population représente le cinquième des Gennevillois. Si le facteur humain est bien au cœur des priorités des habitants, l’aménagement local est néanmoins nécessaire à la création d’un cadre de vie propice au bien-être de tous.

DéVELoPPEMEnT ET DynAMiSATionC’est pourquoi la transformation du Luth, entamée en 1993, après une concertation fructueuse avec les habitants et poursui-

vie depuis 2006 dans le cadre d’une convention avec l’Anru (Agence nationale de renouvel-lement urbain), se poursuit et aborde aujourd’hui sa dernière phase. « Ce projet d’aménagement global a pour finalité le désencla-vement et l’ouverture du

quartier aux autres secteurs de la ville, souligne Martine Monsel, adjointe au maire, déléguée au Grand projet de ville

Le centre culturel et social Aimé-Césaire

doit être un lieu fédérateur pour l’ensemble de la

population.

Avec le lancement du chantier du centre culturel et social Aimé-Césaire, c’est une nouvelle étape de notre projet de ville qui s’engage au Luth. Un projet

local qui permette que le quartier du Luth en pleine mutation, aujourd’hui desservi par le métro et le tramway, s’ouvre définitivement à toute la ville.Ce bel équipement, conçu par l’architecte contemporain Rudy Ricciotti, est un choix dont nous sommes fiers. Celui d’un service public communal accessible et à la disposition de tous les Gennevillois.D’abord un projet culturel autour d’une nouvelle et grande médiathèque. Le choix est confirmé d’investir l’avenir, au cœur de nos quartiers, ouvrant des lieux propices à l’émancipation de tous et de nos jeunes.Comme le disait le poète Aimé Césaire : « C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière… C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… Je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté. »Car notre projet est d’abord humain, élaboré avec de nombreux citoyens volontaires et leurs associations. Il sera un lieu de rencontre, d’échange, de partage et d’espérance. Un lieu qui a l’ambition d’offrir d’autres alternatives que celles qui sont imposées actuellement à l’art, la culture, la création et l’éducation populaire, par une politique d’austérité les privant de moyens et les engluant dans une dérive marchande.La culture n’est pas un supplément d’âme, elle est au cœur de l’émancipation humaine et de la démocratie.À nouveau nous ferons la démonstration, si utile et nécessaire aujourd’hui, que la diversité des origines, des cultures, des générations, est une vraie richesse quand elle se rassemble pour construire de l’« en commun ».

Le marché, un moment de convivialité.

La nouvelle poste redynamise le quartier.

Un projet de ville, un projet pour tous

Le mot du maire

jacques bourgoinconseiller général des Hauts-de-seine

w

Construction du centre culturel et social Aimé Césaire / Quartier du Luth, GENNEVILLIERS - 92 230 indice:

date doc. initial:correspondant:Clément Conil

04 94 29 20 66

Rudy Ricciotti17, bd Victor Hugo83 150 BANDOLT. 04 94 29 52 61

F. 04 94 32 45 25A

PC23 08 2010

N° Doc : vue perspective

PC6 a . Insertion du projet dans son environnement proche060

20 k MAI 2012

du Luth. L’offre de transport, avec l’arrivée du métro en 2008 et celle du tramway pour la fin de l’année, favorise cette ouverture. Parallèlement, il fallait que les habitants retrouvent du plaisir à habiter ce quartier, d’où les travaux de réhabilitation et de rési-dentialisation de l’habitat. » « Dans le même temps, poursuit-elle, cet aménagement urbain doit s’accompagner d’un développe-ment et d’une dynamisation de la vie sociale orchestrés par l’antenne de quartier via les associations et l’ensemble des interve-nants. » Le centre culturel et social Aimé-Césaire, dont les travaux viennent de débuter, sera ainsi un équipement pour toute la ville, le lieu fédérateur de l’en-semble des activités menées sur le sec-teur. Début mai, les grandes voiles de béton blanc qui constituent les parois verticales du bâtiment vont être instal-lées. Une prouesse technique puisqu’elles s’élèvent à 25 mètres. L’édifice, unique en son genre, devrait être achevé en mai 2013. Les riverains, par le biais d’un col-lectif d’animation sont largement asso-ciés à ce projet, aussi bien en termes de contenu social que d’aménagement inté-rieur et d’accessibilité. « Ce lieu doit répondre aux besoins des habitants et ils sont les mieux placés pour exprimer leur avis », souligne Sébastien Manier, chef de

projet de l’antenne du Luth. L’ancien centre commercial est en cours de déconstruction. A sa place, un immeuble de 5 étages et, au rez-de-chaussée, de nouveaux commerces, en particulier une moyenne surface Franprix.

DE noMbREuSES oPéRATionS« En volume de travail et en nombre d’opé-rations en cours, le Luth est actuellement le quartier le plus prescripteur de la ville. Il concentre 30 % de notre activité,constate la direction des infrastructures. Des tra-vaux parfois délicats à mettre en œuvre parce que l’on intervient sur l’ensemble du territoire, là où les gens vivent et qu’il faut tenir compte de cette réalité. » L’aménage-ment de la plaine du Luth, soit 7 000 m2 situés au bout de la rue Paul-Verlaine, s’achève et devrait permettre l’ouverture des lieux pour cet été. Boucle de footing, terrains de mini-foot, plateau d’évolution seront ainsi dévolus à la pratique de nom-breux sports de plein air. Ces équipe-ments sportifs se déploieront dans un cadre de verdure naturel, avec des prai-ries fleuries, des zones engazonnées, et de multiples arbres et arbustes. Non loin, le stade, qui accueille de nombreuses équipes ainsi que le public scolaire du

collège Guy-Môquet sera réhabilité cet été. Le projet comprend la réfection des surfaces avec, en particulier, la mise en œuvre d’un gazon synthétique perfor-mant utilisable dès cet automne. L’amé-nagement de l’avenue du Luth, l’un des axes majeurs du quartier, se profile. Avec, fin 2012, le début des travaux de requali-fication de la rue Paul-Verlaine, depuis la chaufferie du Luth jusqu’au carrefour Eugène-Delacroix. Sur cette voie à carac-tère résidentiel, une chaussée sera dédiée à la circulation, l’autre aura l’allure d’une allée piétonne paysagée qui inté-grera de grands trottoirs et une piste cyclable. Pour faciliter le stationnement des riverains, deux parkings provisoires sont en cours de création, l’un de 50 places sur l’avenue Lénine, face à la crèche ; l’autre de 100 places sur le ter-rain laissé vacant par la destruction de la tour Toit et Joie, rue des Lots-Commu-naux. L’éclairage public va également être renforcé sur le quartier avec la création de trente points lumineux supplémen-taires, avenue Lénine, boulevards Jean-Jacques-Rousseau et Beaumarchais, rue Guy-de-Maupassant, afin de mieux éclai-rer les trottoirs et zones de circulation piétonnières. La restructuration du Luth comporte également un ambitieux volet

◗ un centre culturel et social imaginatifImaginé par son architecte, Rudy Ricciotti, comme une « lanterne dans la ville », le centre culturel et social Aimé-Césaire dressera sa silhouette de béton blanc à une vingtaine de mètres de hauteur et se déploiera sur 1 800 m2.

LE LUTH

MAI 2012 k 21

Semaine de la diversité culturelle

Du 21 au 26 mai, échanges interculturels, dialogues, rencontres seront le fil conducteur de cette semaine orchestrée par l’antenne du Luth, en relation avec les associations, les services municipaux et les habitants. Au programme : des animations autour des cultures musicales, des tables d’hôtes proposées par l’association Cuisines du monde, des ateliers de voix berbères au Tamanoir, une visite-conférence de l’exposition « Exhibitions, l’invention du sauvage », au musée du Quai-Branly ; des initiations aux pratiques sportives du monde entier avec le service des sports, sur la nouvelle plaine sportive du Luth ; la présentation de livres sur le thème « L’œil sur la diversité de la France et du monde », à la bibliothèque André-Malraux. Avec en point d’orgue, le 26 mai, l’installation d’un village du monde dans la cour de l’école Denis-Diderot A et le concert de l’Orchestre national de Barbès.

témoignages

sébastien manier, chef de projet, antenne du Luth-village.« D’un point de vue urbain, tous les projets réalisés dans le quartier améliorent le cadre de vie. Mais, souvent, le développement urbain avance plus vite

que les relations humaines. Ainsi, la démolition d’un immeuble peut être vécue par ses anciens habitants de façon brutale, parce qu’elle déstructure le relationnel que les gens y ont construit avec le voisinage. Le tissu associatif a souffert de ce changement. Aujourd’hui, la création du centre culturel et social Aimé-Césaire et la reconstruction du centre commercial vont favoriser les rencontres. Tout en étant conscients des difficultés quotidiennes que rencontrent les habitants du Luth, nous devons tout mettre en œuvre pour susciter le désir de vivre ensemble. C’est l’un des objectifs de la Semaine de la diversité culturelle qui s’ouvre le 21 mai prochain. »

saraH Harper, directrice artistique de la compagnie Friches théâtre urbain.« Porté par le théâtre de rue, notre travail artistique naît de la poétisation, du détournement, pour visualiser nos espaces communs autrement.

En juillet 2011, nous avons imaginé le projet “Lieu commun” entre Asnières et Gennevilliers, et proposé de lier les riverains des deux communes autour de propos poétiques. Après avoir réalisé une grande fresque à partir de témoignages de vie récoltés auprès d’eux, nous favorisons des lieux de rencontre visibles dans l’espace urbain. Des tables, des chaises, posées au pied d’un immeuble, dans un square, sur le parvis du métro, créent un lieu de convivialité propre à collecter des impressions, des sons, des photos. Nous travaillons actuellement à la customisation d’un camion-snack avec les habitants des deux communes. Bar convivial, lieu participatif et véritable scène ouverte où l’on pourra venir chanter, slamer, discuter, il doit sillonner les rues d’ici au mois d’août. “Lieu commun”, c’est aussi un “Street journal”, qui a déjà posé son atelier d’écriture et son bureau de rédaction à la sortie du collège Guy-Môquet ou en d’autres endroits du quartier, invitant chacun à s’exprimer et à apporter sa contribution. » • Renseignements : lieucommun92@gmail.com

des animations en tous genres sont régulièrement proposées dans le quartier.

aménagement de l’espace central ouest.

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paysager, qui s’appuie sur près de trois hectares de pelouses, massifs de fleurs, haies, arbustes, arbres.

EMbELLiR LE CADRE DE ViEIl s’agit, pour la direction de l’environne-ment de la Ville et le maître d’œuvre, l’agence Ingénieurs et Paysages, de redessiner des espaces verts propres à réintroduire la nature dans un environ-nement urbain. Dans la continuité de l’espace central, les travaux de la partie ouest commencent. Ce parcours végétal piétonnier, qui conduit à la station de métro Les Courtilles, permettra la découverte de jardins aux thématiques

variées, minérale, des senteurs ou impressionniste, où s’intégreront pelouses champêtres, futaies, théâtre de verdure.Les espaces verts le long des immeubles Beaumarchais et Maurice-Ravel vont, quant à eux, être aménagés dans les mois à venir, avec de nouvelles planta-tions d’arbustes et de vivaces, avant d’être rétrocédés aux bailleurs.Enfin, le futur centre Aimé-Césaire sera lui aussi agrémenté, sur sa façade arrière, d’un jardin privatif de 1 000 m2 où s’épanouiront des essences d’arbres comme le hêtre, le cyprès chauve, l’érable champêtre, le tulipier de Virginie. • Fabienne dagouat

22 k MAI 2012

kiosques en stock

n os villes, et Paris notamment, ne seraient sans doute pas les mêmes sans leurs kiosques de

presse, points de repère, voire lieux de rendez-vous, colorés et imagés autant que sources d’information et de libre dif-fusion des journaux et des magazines. Alors que le premier kiosque parisien (du turc « kösk » qui signifie « pavillon de jardin ») est apparu en 1857 sur les Grands Boulevards parisiens, Média-Kiosk (auparavant Aap, Administration d’affichage et de publicité) s’est imposée depuis 1911 comme la seule société française spécialisée dans l’implantation et la gestion des kiosques de presse. Aujourd’hui, MédiaKiosk gère 750 kiosques dans 165 villes françaises, dont 385 à Paris où l’entreprise est délégataire

de service public depuis 2005, ce qui signifie non seulement qu’elle installe et entretient les kiosques, mais qu’elle recrute et forme les kiosquiers et anime leur réseau.

un MoDèLE éConoMiquE PARTiCuLiERLe centre technique de MédiaKiosk (2 400 m2 d’ateliers et 800 m2 de bureaux) est installé à Gennevilliers depuis 2000. Derrière la grille d’entrée sont alignés les kiosques flambant neufs, prêts à être livrés, à côté d’autres qui attendent de se refaire une beauté. on remarque même un kiosque expérimental surmonté d’une éolienne et d’un toit photovoltaïque. Les kiosques sont fabriqués par la

Entreprise centenaire spécialisée dans l’implantation et la gestion des kiosques de presse, MédiaKiosk a installé son centre technique à Gennevilliers en 2000. Rachetée par JCDecaux à la fin de l’année dernière, MédiaKiosk poursuit son développement.

société grenobloise Actis. L’atelier tech-nique gennevillois assure les travaux de réparation et de maintenance, le contrôle qualité et l’instruction des dossiers tech-niques avant l’implantation. Il existe trois agences régionales qui s’occupent aussi de ce suivi technique, car MédiaKiosk a parsemé de kiosques le territoire hexa-gonal, dans la plupart des grandes villes mais aussi dans les stations balnéaires des côtes méditerranéenne et atlantique.L’autre partie du bâtiment est consacrée à la logistique de l’affichage. En effet, le modèle économique de MédiaKiosk est de proposer à une ville ou à un centre commercial l’installation gratuite d’un kiosque en contrepartie de l’exploitation de ses faces publicitaires. Ainsi arrivent régulièrement à Gennevilliers des affiches de publicité pour la presse, le cinéma, le luxe sous trois principaux for-mats. Livrées à plat, certaines affiches sont enroulées sur des tubes afin d’être adaptées à des systèmes défilants. Il faut savoir que les affiches sont renouvelées

Le centre technique

de MédiaKiosk

est installé à Gennevilliers,

depuis l’an 2000

MAI 2012 k 23

kiosques en stocksur les kiosques deux fois par semaine, dans la nuit du dimanche au lundi et dans la nuit du mercredi au jeudi.

« LA PRESSE EST DAnS noTRE ADn »À Gennevilliers est également installé le bureau d’études de MédiaKiosk, là où se préparent les nouvelles implantations en collabo-ration avec les services techniques de la Ville ou du centre commercial. Le dernier modèle de kiosque commercialisé par l’entre-prise a une allure rétro avec sa petite coupole et son bord de toit festonné. Il est d’ailleurs appelé « Haussmann » ou « Grands Boulevards », en référence aux premiers kiosques parisiens du XIXe siècle. Mais il existe également des modèles plus contemporains. Les kiosques, de 9 à 20 m2, s’adaptent à la plupart des sites. Selon la directrice de la communication et du développement,

Katerine Laborde, « MédiaKiosk apporte à ses clients une solution économique, durable, évolutive et favorable au com-merce de proximité. »Longtemps filiale de Presstalis (ex-NMPP) et de Hachette, MédiaKiosk a été rachetée par JCDecaux, le spécialiste du mobilier urbain, à la fin de l’année der-nière, même si Presstalis conserve 5 %

du capital. « La presse est dans notre ADN, souligne Katerine Laborde, un ADN que notre nouvel actionnaire entend bien garder intact. » L’entreprise emploie 89 personnes et affiche un chiffre d’affaires de 27 mil-lions d’euros en 2011. Sa dynamique semble assu-

rée afin que nos villes continuent de conserver ces kiosques qui font leur ori-ginalité. « Faire battre le cœur des villes » n’est-elle pas la devise de MédiaKiosk…• jean-micHeL masqué

 rContACts 42, boulevard Louise-Michel, Gennevilliers. www.mediakiosk.fr

Le dernier modèle de kiosque est appelé

« Haussmann », en référence aux

kiosques parisiens du XIXe siècle.

d À l’heure d’internet, les kiosques ont-ils de l’avenir ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le public est très attaché au kiosque en tant que mobilier urbain, mais également en tant que

commerce de proximité perçu comme un service d’intérêt public et d’animation locale. Une étude récente fait apparaître qu’un kiosque est très emblématique de la vie de quartier, c’est même un objet de fierté et, à ce titre, un véritable marqueur de l’identité urbaine. Paradoxalement, la perception est d’autant plus positive chez les jeunes, lesquels sont pourtant les moins nombreux à fréquenter les kiosques. Nous en déduisons que le kiosque doit évoluer, se réinventer, pour répondre aux nouvelles attentes du public.

d dans quel esprit travaillez-vous avec les municipalités ?MédiaKiosk travaille dans le cadre d’un partenariat constructif et pérenne avec les municipalités. Pour elles, l’implantation d’un kiosque est souvent la solution la plus rapide, la plus simple et la plus économique pour installer la presse dans un quartier neuf, ou la maintenir dans un quartier qui vient de subir la fermeture d’un point de vente traditionnel. Une telle implantation est un atout prépondérant pour l’animation commerciale et donc la qualité de vie dans le quartier.

d Quelles sont vos priorités pour les mois qui viennent ?Compte tenu de la baisse des ventes de presse, ces trois dernières années, notre première priorité porte sur la consolidation du modèle économique des kiosquiers : il faut diversifier l’offre commerciale du kiosquier pour lui permettre de générer un chiffre d’affaires complémentaire, indispensable à sa pérennité. La deuxième priorité, qu’a confirmée notre nouvel actionnaire majoritaire, le groupe JCDecaux, porte sur la poursuite du développement du réseau avec des implantations partout où les flux de consommation l’exigent. À ce sujet, étant donné les formidables mutations de Gennevilliers, pourquoi ne pas réfléchir avec la Ville à l’implantation la plus pertinente, et donc la plus utile aux riverains ?

intervieW de jean-pauL abonnenc, directeur général médiaKiosk

enroulées sur des tubes, les affiches seront ensuite posées

sur des systèmes défilants.

Katerine Laborde, directrice de la communication

et du développement.

24 k MAI 2012

Économie

Comment choisir son statut juridique et en comprendre les conséquences fiscales et sociales, c’est le thème de la demi-journée de formation collective animée par la Boutique de gestion, lundi 14 mai, de 14 heures à 18 heures. Cette formation, ouverte à tous, abordera les différents éléments permettant de choisir son statut juridique, afin de répondre au mieux à l’activité que l’on souhaite créer. d    Inscriptions et renseignements au 01 55 02 14 13 ou 01 43 55 15 54, ou par courriel : bg92@boutiques-de-gestion.com

oLympiadesIl est encore temps de s’inscrire, sur le site de la Ville, pour cette 18e édition des Olympiades des Barbanniers, qui se déroulent du 21 mai au 15 juin. Plus de 900 salariés se sont inscrits en 2011. Un record à battre ! Cette initiative s’adresse à l’ensemble des salariés des entreprises gennevilloises et à ceux des clubs d’entreprises de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine, qui se rencontrent autour d’une quinzaine d’épreuves, lors de matchs amicaux, à l’heure du déjeuner.

édition 2012L’annuaire économique 2012 est disponible. Il recense toutes les entreprises et commerces par secteurs d’activité et par ordre alphabétique. Un cahier central présente les chiffres-clés de l’activité économique locale, des conseils pratiques, adresses utiles et aides aux entreprises. Il est adressé gratuitement à toutes les entreprises locales. d Contact : service économique, au 01 40 85 63 99.

LaboratoireL’université de Cergy-Pontoise, sur son site de Gennevilliers, aux Barbanniers, vient d’ouvrir un FacLab, laboratoire de fabrication, dont les salles sont ouvertes gratuitement à tous les publics, étudiants ou demandeurs d’emploi, lycéens ou seniors, férus de technologies. Tous les curieux ou porteurs de projets désireux d’avoir à leur disposition un grand nombre d’outils, de la machine à coudre à la découpe laser, la fraiseuse numérique ou encore l’imprimante 3D, peuvent se retrouver dans ce lieu dont le but est de favoriser l’apprentissage, la création et le partage.

servicesLa société Auxilium services vient de s’implanter à Gennevilliers. Elle s’adresse aux personnes qui ont fait le choix de rester à domicile, mais peuvent avoir besoin d’être soutenues ou accompagnées dans diverses étapes de leur vie quotidienne. Elle propose notamment des aides de maintien à domicile, une assistance administrative et un accompagnement véhiculé d Contact : 60, route Principale du Port. Tél. 09 51 56 16 68.

la Mission locale fête ses 30 ans

c haque année, la Mission locale de Gennevilliers accueille près de 1 500 jeunes âgés de 16 à 25 ans afin de

les informer, les orienter et les aider à répondre aux questions d’emploi, de for-mation mais aussi d’insertion sociale et professionnelle. C’est ce rôle qu’elle rem-plie depuis trente ans qu’elle célébrera le 7 juin prochain. De 17 h 30 à 19 heures, animations, expositions, témoignages et images d’archives permettront de mêler les regards entre plusieurs générations de jeunes, tous passés par la Mission locale. Jusqu’à 21 heures, des débats, ani-

més de micros-trottoirs et de regards croisés, permettront l’échange et la réflexion entre jeunes, représentants institutionnels, sociologues autour de l’ensemble des dispositifs qui ont accom-pagné les jeunes ces trente dernières années.Après la projection du film « Hexagone », chronique de cinq jeunes d’un quartier populaire d’une ville de banlieue, place à la fête et au jazz manouche. « Le constat de trente ans de présence de la Mission locale sur la ville prouve que notre rôle et notre action au quotidien sont nécessaires et reconnus, et que nous sommes l’un des derniers outils à représenter une politique territoriale et contractuelle à partir des besoins d’un territoire », constate Michel Defremont, directeur de la Mission locale.

Le 7 juin prochain, la Mission locale, ouverte en 1982, convie le public au cinéma Jean-Vigo pour une soirée sous le signe du témoignage, de la réflexion et de la fête.

FormAtion

queL statut juridique ?

La Mission locale

à la fin des années 1990.

MAI 2012 k 25

k L’orchestre national de barbès, samedi 26 mai, au Tamanoir.qu’est-ce qui stimule l’orchestre national de barbès depuis une quinzaine d’années ? Le mélange des (bons) genres : chaâbi, raï, salsa, reggae, jazz, funk, rock, gnawa. Les onze musiciens aux origines internationales, qui forment l’onb, ont l’enthousiasme contagieux, l’énergie communicative. Tantôt, on est conquis par la gouaille de Kamel Tenfiche, chantant un joyeux raï ; tantôt, on est aspiré par l’univers envoûtant d’un dub du désert avec la voix mystique d’Hafid bidari. Tout, dans l’onb, s’enchaînent idéalement : un délicat arpège d’une mandoline, un crépitement de derbouka, une pulsion de claviers. Pour accompagner cette troupe joviale, la chanteuse Souad Asla, digne héritière de la tradition gnawa. • martine cHaymotty

27, avenue Lucette-Mazalaigue. Réservations au 01 47 98 03 63.

melting potes qui dépote

❤ LE CoUP DE CŒUR

EN MAI

G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

N°225

Bois, arGile et terre P.30

a . rouManoFF : ça Va décaPer ! P.31

un «concert sPectacle» P.29

26 k Sortir MAI 2012

EN MAI

mercredi 2 mai FiLm

« Chez Léon coiffure », documentaire de François Lunel. Filmés dans le reflet du miroir du coiffeur, entre 2007 et 2011, deux étudiants, deux actifs, une chômeuse, deux retraités et une veuve confient à Dominique Léon, artisan-coiffeur génial, psychologue à ses heures, leurs doutes, leurs joies, leurs espoirs. Rencontre avec le réalisateur à l’issue de la projection. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo.

mercredi 2 et jeudi 3 mai

visites

L’installation de Felice Varini, « Six arcs en scène », recouvre près de 1000 m2 sur les bâtiments d’Asnières et de Gennevilliers (voir aussi p. 16-17). Allons voir sur place ces monumentales figures géométriques. Visites gratuites du chantier organisées par l’équipe du Théâtre. Renseignements au 0141 32 26 26. A 15 h.

vendredi 4 mai ConCert

« open musique »Avec Valérie Aimard, violoncelle, mime, Cédric Lorel, piano, et la participation de l’école municipale de danse. A 19 heures, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse. Entrée libre. Renseignements au 01 40 85 64 71.

samedi 12 mai inAuGurAtion

inauguration

monumentalede Felice Varini, « Six arcs en scène », est inaugurée in situ. Apéritif, spectacle et concert avec le musicien électro et Dj, Etienne de Crécy. A 18 heures, avenue des Grésillons.

samedi 12 et dimancHe 13 mai

speCtACLe Jeune puBLiC

« Les Bois », création de la Compagnie La Libentère. Un duo de danseurs (une femme et un homme) emmène les enfants, dès 18 mois, entre les arbres, les branches, les feuilles ; le soleil, lui, se faufile…A 16 heures et 17h30, le samedi ; à 11 heures, le dimanche.

Lundi 14 mai « douZAine de CAnnes »

« drive », de Nicolas Winding Refn, prix de la mise en scène 2011.A 17 heures, au club 11-14 Jean-Vigo.

mardi 15 mai FiLm

« Head-on », de Fatih Akin. Hospitalisée après une tentative de suicide, Sibel, une jeune Allemande d’origine turque, est prête à tout pour échapper à l’emprise de sa famille. Même à contracter un mariage blanc avec un marginal plus âgé… Ours d’or au festival de Berlin 2004. En collaboration avec le service municipal Droits des femmes.A 20h15, au cinéma Jean-Vigo.

ConCert

ol Kainry, rap, hip-hop.C’est en compagnie de Jango Jack que le rappeur français a sorti en 2011 un nouvel opus de 13 titres, « Soyons Fous », bien accueilli par les amateurs du rap hexagonal. Soyons attentifs. A 21 heures, au Tamanoir.

samedi 5 mai eCoute, eCoute

Lis-moi une histoireDes histoires lues par les lectrices d’Arple pour les enfants de 2 à 5 ans, suivies d’échanges avec les parents, les enfants et les bibliothécaires.A 10h30, à la bibliothèque Robert-Doisneau.

Histoires et Comptines

des histoires et des comptines racontées aux tout-petits, de 0 à 3 ans, et à leurs parents, par les bibliothécaires et discothécaires. Le thème : trois petits tours en forêt. Allons-y ! A 10h30, à la bibliothèque André-Malraux.

ConCert de CHorALes

Pas moins de cinq formations se produisent pour ce 14e festival de chorales, organisé par la chorale Amitié de Gennevilliers. La Lyre Amicale d’Eaubonne, dirigée par Mariel Juventy, la chorale des enfants de Sainte-Geneviève d’Asnières, dirigée par Thibault Maillé, le groupe les Wild Ki Fredonnent, la chorale Amitié, dirigée par Alexander Muller et la

chorale Lumir de Brno, en Tchéquie, dirigée par Lukas Kozubik. A 17 h, à la salle des fêtes.

du 9 au 30 mai eXposition

autour des œuvres de Felice Varini. A l’Espace Grésillons, 28, rue Paul-V.-Couturier.

jeudi 10 mai

one WomAn sHoW

anne RoumanoffLa « Roumanoff » vient faire son show ! A 20h30 à la salle des fêtes.

FiLm

« de mémoires d’ouvriers », de Gilles Perret. De la naissance de l’électrométallurgie au déploiement de l’industrie touristique, c’est l’histoire ouvrière en général que racontent les hommes rencontrés par Gilles Perret. Rencontre avec le réalisateur à l’issue de la projection. A 20h15, au cinéma Jean-Vigo.

du 10 au 12 mai FestivAL

Le Festival Très Jeunes Créateurs Contemporains (TJCC), c’est trois jours de spectacles et de performances de jeunes artistes qui se sont signalés au cours de l’année, en France ou sur la scène internationale.Au Théâtre de Gennevilliers, 41, avenue des Grésillons.

vendredi 11 mai

ConFerenCe

Frank Zappa, légende du rock, par Pierre Lévy, musicien et producteur. A partir de 12 ans. Entrée libre. A 18h30, à la discothèque François-Rabelais.

« douZAine de CAnnes »

« Polisse », de Maïwenn, prix du Jury 2011. A 20 heures, au cinéma Jean-Vigo.

CLuB de LeCture

« Café polar »animé par Christophe Dupuis, libraire à Langon et spécialiste du roman noir. A 18h30, à la bibliothèque Robert-Doisneau.

ConCert

Bernd aloïs Zimmermann, Henry Fourès, en partenariat avec le Festival Extension.A 20h30, à l’auditorium du conservatoire E.-Varèse. Renseignements au 01 40 85 64 71.

ConCert

akalé Wubé, ethio-jazz afrobeat, et Chlorine Free, jazz-funk.Les premiers s’attaquent au répertoire de l’âge d’or éthiopien ; les seconds distillent un funk du 3e millénaire. Efficace.A 21 heures, au Tamanoir.

jusqu’au 12 mai eXposition

« derelict », peintures de Farah Atassi et sculptures de Stéphanie Cherpin. A la galerie Edouard-Manet.

MAI 2012 Sortir k 27

Le bien à la racine

k Vendredi 11 Mai, au taManoir.en 2008, cinq musiciens se réunissent autour d’un projet fou : s’attaquer au répertoire de l’âge d’or éthiopien. ils décident de plonger dans les abysses de l’Abyssinie, de relever le son du swingin’Addis des années 70 et l’arranger à l’aune de notre époque. C’est sur la foi de cette alchimie rétro-futuriste que naît le quintet Akalé Wubé, que l’on peut traduire par « ma jolie » en amharique. résultat : un éthio-jazz des plus réussis. en seconde partie, Chlorine Free, dont les expérimentations électroniques font naître un funk du XXie siècle. un premier album, « star Fresh », explore le groove et les textures sonores, quelque part entre Herbie Hancock et Beastie Boys. d Concert Akalé Wubé et Chlorine Free, à 21 heures, au tamanoir. renseignements au 01 47 98 03 63.

Cannes à Gennevilliers

k du 11 au 23 Mai, au cluB 11-14 Jean-ViGo.voir, ou revoir, six films primés au festival de Cannes, telle est la très bonne initiative du club 11-14 Jean-vigo. La programmation de cette « douzaine de Cannes » est éclectique et permet de découvrir des techniques cinématographiques différentes des films américains. Au menu : « polisse » de maïwenn, « drive » de nicolas Winding refn, « the Artist » de michel Hazanavicius, « La Haine » de mathieu Kassovitz, « Le salaire de la peur » de Henri-Georges Clouzot, « pulp Fiction » de Quentin tarantino. Les projections sont suivies de débats. ouvert aux adolescents et aux familles. voir l’agenda pour les jours et heures des séances.d Au club 11-14 Jean-vigo, allée de la maison pour tous (à l’arrière du cinéma).

G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

N°225

mercredi 16 mai

« douZAine de CAnnes »

« The artist », de Michel Hazanavicius, prix d’interprétation masculine 2011 à Jean Dujardin. A 15 heures, au club 11-14 Jean-Vigo.

vendredi 18 mai « douZAine de CAnnes »

« La Haine », de Mathieu Kassovitz, prix de la mise en scène 1995.A 20 h 30, au club 11-14 Jean-Vigo.

samedi 19 mai roCK

« suburban shootout » Le Tamanoir présente une sélection de jeunes talents de la scène indépendante. L’ensemble des groupes sera présenté sur une compilation.A 21 heures, au Tamanoir.

Lundi 21 mai

« douZAine de CAnnes »

« Le salaire de la peur », de Henri-Georges Clouzot, palme d’or 1953. A 17 heures, au club 11-14 Jean-Vigo.

mardi 22 mai musiQue

« Tam’Notes session »En mêlant des textes, des harmonies, des percussions, on embarque pour 50 mn de voyage musical, en compagnie des élèves des conservatoires Edgar-Varèse de Gennevilliers et Léo-Delibes de Clichy. Entrée libre.A 21 heures, au Tamanoir.

mercredi 23 mai « douZAine de CAnnes »

« Pulp Fiction », de Quentin Tarantino, palme d’or 1994.A 15 heures, au club 11-14 Jean-Vigo.

mardi 29 mai FiLm

Cycle une certaine idée du cinéma« Johnny Guitar » (1953), de Nicholas Ray. Tenancière d’un saloon, Vienna embauche Johnny Logan comme musicien, un homme qu’elle a connu autrefois. Mais Vienna est en butte à la haine viscérale d’Emma Small, dont le frère a été tué lors d’une attaque de diligence…A 20h15, au cinéma Jean-Vigo.

vendredi 1er juin ConCert

miss White and The drunken Piano, hip-hop beatbox acoustique.Du piano classique aux sonorités urbaines du beat box, des gouttes de jazz au phrasé du hip-hop, Marieke et sa voix de velours, Martin et David revendiquent le brassage des esthétiques musicales. Un piano ivre qui mène sa barque. Concert 100 % pur son, proposé par Bas les Watts Cabaret Désin’volt de l’association Tempo.A 21 heures, au Tamanoir

samedi 2 juin speCtACLe Jeune puBLiC

« Chubichaï », par la Compagnie le Vent des Forges.Un peu d’argile, un peu de terre, et voici que naissent de petits personnages comme Chubichaï, dont la tête est ronde comme la Lune…A 16 heures et 17h30, à la MDC.

AteLier

Pour accompagner le spectacle « Chubichaï », rien de tel qu’un atelier familial où l’on manipule de la terre, des pigments, du fil de chanvre, de la poussière ocre, des feuilles mortes… Beau comme la nature.A 10h30, à la MDC.

LeCture-renContre

« Littérature d’ailleurs » : l’irlandeBalade à travers la littérature irlandaise contemporaine, présentée par Pierre Longuenesse, docteur en études anglophone, comédien et metteur en scène.A 18 heures, à la bibliothèque François-Rabelais. Collation à 19h30. Lecture-spectacle musicale par la Compagnie du Samovar à 20h30.

dimancHe 3 juin GrÉsiLLons en Fête

animations intercommunales avec Asnières : vide-grenier, défilé, pique-nique, danses, jeux… Entre le 36 et le 90, avenue des Grésillons.

2 au 8 mai mercredi 2 jeudi 3 vendredi 4 samedi 5 dimancHe 6 Lundi 7 mardi 8

pLan de tabLe 14h30•16h30•20h30 20h30 18h30 14h•16h

•21h 14h•16h 18h30 14h•16h•20h30

queLLe joie de vivre 18h15 18h 20h30 18h•21h 18h 16h30 18h•20h30

cHez Léon coiFFure 20h15 18h30 19h 20h30

avengers 14h30•17h30 18h•20h30 20h30 14h•16h30 14h•16h30•20h30 18h•20h30 14h•17h

9 au 15 mai mercredi 9 jeudi 10 vendredi 11 samedi 12 dimancHe 13 Lundi 14 mardi 15

Les vacances de ducobu 14h30•16h30 •20h30 18h15 18h15•20h30 14h•16h15

•18h30 14h•16h15 18h30 18h30•20h30

Le prénom 14h30•16h30•18h15 20h30 18h15 14h•16h15•21h 14h•18h15 •20h30 18h15 •20h30 18h15tWixt (vo) 18h15•20h30 18h15 20h30 18h30•21h 16h15•20h30 20h30de mémoires d’ouvriers 20h15 18h30

Head-on 20h15

16 au 22 mai mercredi 16 jeudi 17 vendredi 18 samedi 19 dimancHe 20 Lundi 21 mardi 22

maman 14h30 •16h30 •20h30

14h30•18h15•20h30 18h15•20h30 14h•16h•21h 14h•16h•20h30 18h15•20h30 18h15•20h30

L’enFant d’en Haut 18h30•20h30 18h30 18h30 16h•18h•21h 16h•18h 20h30 18h30

barbara (vo 18h15 20h30 20h30 18h30 18h•20h30 18h15 20h30

Le cHat du rabbin 14h30 Ciné-goûter 14h30 14h 14h

23 au 29 mai mercredi 23 jeudi 24 vendredi 25 samedi 26 dimancHe 27 Lundi 28 mardi 29

moonrise Kingdom (vo) 14h30•18h30 •20h30 20h30 18h30•20h30 14h•16h

•18h30•21h14h•16h

18h30•20h3014h•16h

18h•20h30 20h30

nino, une adoLescence imaginaire de nino Ferrer 16h30 20h30 18h15 17h 16h45•20h30 16h45•18h15 18h30

voL spéciaL (vo) 18h30•20h30 18h15 20h30 18h30 20h30 18h15

joHnny guitar (vo) 18h15 18h30 20h15

Hunger games 14h30 14h•21h 14h 14h

28 k Sortir MAI 2012

cinéma Jean-Vigo, tous les films du 2 au 29 mai 1, rue pierre-et-marie-curie bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr

EN MAI

FiLm du mois

tWixtde Francis Ford Coppola (2011). Vo.Un écrivain au succès déclinant arrive dans une petite ville à l’occasion d’une tournée de promotion. Il découvre qu’un meurtre mystérieux impliquant une jeune fille s’est produit. Une nuit, en rêve, un fantôme nommé V lui raconte une étrange histoire, qui pourrait avoir un rapport avec le meurtre. Il sera surpris d’apprendre que certaines des réponses à ses questions se trouvent dans sa propre vie…« Twixt » est un film merveilleux qui prend les atours d’un long sketch de « La Quatrième Dimension ». Cet exercice permet  au cinéaste de régler quelques comptes avec Hollywood et, surtout, avec lui-même.

r voir A voir du 9 au 15 mai.

CYCLe une CertAine idÉe du CinÉmA

joHnny guitarde Nicholas Ray (1954). Vo.Johnny Logan est engagé par Vienna, tenancière d’un saloon. Ils se sont connus autrefois. Vienna est en butte à la haine d’Emma Small, dont le frère a été tué lors d’une attaque de diligence à laquelle Johnny a assisté sans intervenir... « Johnny Guitar » est un poème baroque au lyrisme échevelé. A partir d’un argument simple, Nicholas Ray a su transcender l’artifice. Les séquences nocturnes, l’incendie du saloon, l’opposition entre Vienna et Emma, l’omniprésence de la couleur rouge donnent au film les dimensions d’une tragédie classique envahie de mélancolie, troublée par l’amour...

r voir Mardi 29 mai, à 20h15, présentation par Pierre Déniel, intervenant en cinéma.

G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E

N°225

MAI 2012 k 29

Henry Fourès, compositeur inspiré.

carlo rizzo, maestro du tambourin.

jérôme thomas, jongleur d’exception. CoNCERT vendredi 11 mAi

Jongleries musicales

r eprésentation ou concert ? La mise en œuvre de plusieurs expressions artistiques au sein d’un « concert-

spectacle » permet de rapprocher des esthétiques bien souvent dissociées. Ainsi pour ce concert, en partenariat avec le festival Extension, Henry Fourès a ima-giné un programme sous l’angle du mou-vement, associé aux arts techniques de la scène. « La place du concert n’est pas seulement celle de la musique et parfois, l’œil écoute et l’oreille voit », dit-il. L’invita-tion faite à Jérôme Thomas, jongleur d’exception, dont le corps esquisse une réponse harmonique aux œuvres inter-prétées, fait partie de cette heureuse entreprise. En ouverture, nous enten-drons « Nobody knows the trouble I see » concerto pour trompette et orchestre du compositeur allemand, Bernd Alois Zim-

mermann (1918-1970), interprété par l’orchestre du conservatoire, sous la direction de Jean-Louis Forestier. Une œuvre aux confluents du jazz et de la musique contemporaine. Génial compo-siteur, Zimmermann était aussi un être désespéré, hanté par l’éclatement du temps, l’innocence bafouée et par sa jeu-nesse volée par la guerre. Néanmoins, pour son concerto, créé en 1954, il tisse une œuvre forte et d’une féroce virtuosité pour le soliste Jean-Jacques Gaudon.

un inSTRuMEnT MéConnuLe concert se poursuivra par l’étonnant compositeur Henry Fourès, dont l’œuvre écrite pour tambour de basque solo et six percussions a fait le tour du monde. L’auditeur sera surpris par son extrême

inventivité et la surprenante virtuosité de cet instrument bien méconnu. C’est le maestro du tambourin, Carlo Rizzo, qui accompagne le compositeur. L’interprète en lui se double d’un inventeur, car pour aller plus loin encore, il a créé deux ins-truments, le tambourin polytimbral et le tambourin multitimbral, qui lui permet d’adapter, à chacun de ces répertoires, son sens de l’improvisation. Seront inter-prétés deux œuvres de Henry Fourès, « Lob der ferne » (éloge du lointain), pour alto et percussion, une création com-mande du conservatoire de Gennevilliers et de la Sacem ; « Sommerbericht », pour six percussions et un tambourin. Un par-cours continu au cœur des paysages acoustiques imaginaires. Hélène Desaint à l’alto, Théo Mérigeau, aux percussions, Carlo Rizzo, au tambour de basque, Jérôme Thomas, au jonglage serviront ces pièces avec ferveur. • martine cHaymotty

À 20 h 30, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse, 13, rue Louis-Calmel.

r Renseignements au 01 40 85 64 71.

Associer musique et numéro de cirque. C’est le projet conçu par Henry Fourès qui organisera vendredi 11 mai une représentation où se mêleront jazz, percussions, trompettes… et même jongleries. un savoureux cocktail d’arts musicaux et techniques que les spectateurs devraient apprécier.

30 k MAI 2012

La date de remise des dossiers du dispositif Trophées jeunes talents est prolongée jusqu’au 15 mai. Vous êtes jeune (de 15 à 30 ans), vous résidez à Gennevilliers et êtes porteur d’un projet artistique ? Vous êtes seul ou en groupe ? Vous voulez monter une pièce de théâtre, créer un spectacle chorégraphique, concevoir un one man show… Tout est ouvert ! Après un passage devant un – bienveillant – jury, les lauréats se verront récompensés avec des bourses de 500, 1000 et 1500 euros. A vous de jouer ! Les dossiers sont téléchargeables sur le site de la Ville : www.ville-gennevilliers.fr/culture/evenement/trophees-jeunes-talentsd    Renseignements à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard, tél. 01 40 85 60 92.

d ’un côté, des bois ; de l’autre de l’argile et de la terre. Les deux spectacles jeune public présentés

à la MDC auraient-ils un lien ? Allez savoir… En tout cas, les petits specta-teurs, dès 18 mois, trouveront là matière à réflexion. Dans « Les Bois », spectacle de danse interprété par la Compagnie La Libentère, une danseuse et un dan-seur jouent du miroir, du décalage, de l’assemblage, du contraste.Ils emmènent les enfants entre les arbres, les branches, les feuilles ; le soleil, lui, se faufile. Ce spectacle cho-régraphique, accompagné d’images projetées, d’une musique originale et d’une scénographie épurée, est inspiré de poèmes vietnamiens. d     « Les Bois », samedi 12 mai, à 16 heures et 17h30, et dimanche 13 mai, à 11 heures.

d euxième spectacle, « Chubichaï », par la Compagnie le Vent des Forges. Sous une yourte, deux

comédiennes invitent les petits, à découvrir l’histoire du petit « Chubi-chaï ». Elles pétrissent la matière comme la pâte à pain. Les quatre mains rythment, sculptent et jouent la méta-morphose. La boule de terre rebondit et se creuse. Des paysages, des person-nages émergent sous le regard des tout jeunes spectateurs. Chubichaï a la tête ronde comme la Lune. Il s’invente des histoires  : l’apparition d’êtres étranges, de forêts intrigantes. Il inter-roge ses peurs enfantines et part à la recherche de sa maman. Douceur, sens, couleurs, sonorités plongent l’enfant dans un voyage dont il ressortira un peu plus grand. Atelier familial le samedi, à 10h30. • martine cHaymotty

 d     « Chubichaï », mercredi 30 mai, à 16 h, samedi 2 juin à 16 heures et 17h30. A la MDC, 16, rue J.-Mocquard. Réservations au 01 40 85 64 55.

tropHÉes Jeunes tALents JusQu’Au 15 mAi

montrez-nous votre taLent !

« Les bois », par la compagnie La Libentère

« chubichaï », par la compagnie le vent des Forges.

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LeCture-speCtACLe sAmedi 2 Juin

prenez L’éire « Littératures d’ailleurs », proposé par

la bibliothèque François-Rabelais, nous emmène cette année en Irlande.

A partir de 18 heures, un panorama de la littérature irlandaise est présenté par Pierre Longuenesse, de la Compagnie du Samovar, docteur en études anglophones, spécialiste de la littérature irlandaise, metteur en scène et comédien. A 19h30, il est temps de se restaurer avec une collation d’inspiration irlandaise (participation 5 euros). A 20h30, une lecture-spectacle musicale, avec Damian Corcoran et Nathalie Prokhoris, comédiens, et Laurent Lovie, violoniste, de la Compagnie du Samovar, aborde quelques-uns des auteurs majeurs de l’Irlande, des XXe et XIXe siècles. Sont évoqués « Poésies », de Seamus Heaney ; « L’Ouest solitaire », de Martin McDonagh ; « La Caserne », de John McGahern ; « Mauvaises Nouvelles », de William Trevor ; « Foley », de Michael West ; « Gens de Dublin », de James Joyce. Le voyage se poursuivra le mois prochain, avec un concert de Rosena Horan, chanteuse irlandaise, le 16 juin. d     A 18 heures, à la bibliothèque François-Rabelais, 177, avenue Gabriel-Péri. Réservation indispensable : 01 40 85 66 47.

JEUNE PUBLIC en mAi-Juin

Deux spectacles nature

james joyce, en 1904

one WomAn sHoW Jeudi 10 mAi

drôLe de dame

Depuis quelques années, les gazettes l’appellent la sociologue du quotidien. Mais Anne Roumanoff est mieux que cela. Elle, au moins, nous fait rire ! Ecriture serrée, rythme cadencé, elle arpente la scène de long en large, multiplie les mimiques et les accents, caricature son prochain, se moque d’elle-même, glisse un mot tendre ou indigné. Après avoir axé ses sketches sur les mecs, les régimes, le couple, le sexe, elle aborde aujourd’hui des thématiques sociales, comme Pôle emploi, l’hôpital, les profs. Quand elle campe des personnages, ceux-ci voient tout le monde passer mais personne ne les remarque vraiment : la caissière de supermarché, la jeune vendeuse de fringues, l’aide-malade dans un hospice. Bref, Anne Roumanoff cerne son monde de près. Vous vous croyez libre ? nous demande-t-elle. Mais on n’a jamais croulé sous autant d’injonctions absurdes : soit cool et performant ! Bio mais connecté ! Sur son site Internet, elle déploie aussi son énergie comique en proposant des thèmes comme l’humour au bureau, le régime grossissant, la vie de couple, s’incruster en vacances, éviter le bistouri. Avec « Anne naturellement », titre de son spectacle, vous serez, simplement, plié de rire.

d    A 20h30, salle des fêtes, 177, avenue Gabriel-Péri. Réservations au 01 40 85 64 55.

MAI 2012 k 31

THéâTRE-DANSE-PERFoRMANCE-MUSIQUE Jeudi 10, vendredi 11 et sAmedi 12 mAi

Artistes associésP endant trois jours, le festival

Très Jeunes Créateurs Contemporains (TJCC) ras-

semble des spectacles et des per-formances de jeunes artistes qui se sont signalés au cours de l’an-née. Pour cette cinquième édition, la part belle est faite au métissage international et à des premières pièces de jeunes créateurs issus de l’art contemporain. Tous sont réunis par Philippe Quesne, direc-teur de la compagnie Vivarium Stu-dio, invité cette année à composer la programmation du festival.Jeudi 10 maiA 19 heures : vidéo de Feiko Bec-kers, artiste néerlandais. A 19h30 : « les Géomètres », première créa-tion pour la scène, faite de figures géométriques et burlesques, par le duo Hyppolyte Hentgens. A 20h30 : « Die Scheinwerferin » (la lanceuse de lueurs), un monde d’illusions fait d’ombres et de lumières, par Naoko Tanaka. A 21h30 : « CMMN SNS PRJCT », ou comment atteindre les limites de la fiction, par Laura Kalauz et Martin Schick.Vendredi 11 maiA 19 heures : vidéo de Feiko Bec-kers. A 19h30 : « Korowod », choré-graphie sur les formes de mouvements collectifs qui symbo-lisent l’unité, par olga Dukhovnaya. A 20h30 : « The Host », une tragédie joyeuse sur notre planète transfor-

mée en environnement post-apo-c a l y p t i q u e , p a r A n d r o s Zins-Browne. A 21h30  : « Die Scheinwerferin » (la lanceuse de lueurs, par Naoko Tanaka. A 22h30 : concert de Winter Family. Textes en hébreu ou en anglais, Ruth Rosenthal et Xavier Klaine enregistrent actuellement un album de salsa.samedi 12 maiA 16 heures : vidéo de Feiko Bec-kers. A 17 heures : « Ils traversent les pistes sur des morceaux de tissu pour ne pas laisser de traces », par Virginie Yassef (à par-tir de 5 ans). Un enfant magicien révèle un monde rempli d’objets activés comme par magie. Mysté-rieux et fantastique. A 18 heures : inauguration de « Six arcs en scène », œuvre in situ de Felice Varini (voir en pages 16-17). A 19 heures : « We Can Be Heroes », une trentaine d’habitants, réunis par Groupenfonction, entrent dans le carré et interprètent des chansons en play-back de Shirley Bassey, MGMT, Jamie T ou Björk. A 20 heures : « The Host », par Andros Zins-Browne. • m. c.

d    41, avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26, ou par courriel : billetterie@tgcdn.com et en ligne : www.theatre-2gennevilliers.com

« Korowod », chorégraphie sur les formes de mouvements collectifs qui symbolisent l’unité, par olga dukhovnaya.

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32 k MAI 2012

1 936, 1968, 1981 sont trois dates-clés dans la mise en place, puis dans l’élargissement du droit aux

vacances. Des premiers congés payés sous le Front populaire à la 5e semaine de congés, il y a 31 ans déjà, le progrès humain s’est toujours accompagné d’une croissance du temps de loisirs. Mais ce droit aux vacances reste encore inégale-ment partagé. Et avec la crise, c’est même le constat d’une régression. Depuis quatre ans, les études nationales révèlent que près de 5 Français sur 10 ne partent pas, ou plus, en vacances, c’est-à-dire plus de quatre jours consécutifs.

Les séjours se raccourcissent égale-ment, s’établissant en moyenne sur deux semaines. Les familles de milieux popu-laires subissent de plein fouet cette injus-tice sociale provoquée par leur manque de ressources financières. « Ce qui est vrai au plan national l’est particulièrement dans notre ville », affirme olivier Mériot, Adjoint au maire, président de l’oML.

LE DRoiT Aux VACAnCESPour autant, il n’y a pas de fatalité. « La municipalité considère en effet que la pos-sibilité de partir en vacances reste toujours

Partir en vacances : du rêve à la réalité

un droit à défendre. » Depuis des années, elle en fait un axe de sa politique, grâce au déploiement d’aides importantes et souvent exclusives, à travers ses propres dispositifs ou le soutien aux associations qui creusent le même sillon. « Nous inter-venons dans une globalité d’actions dont le premier des leviers est l’application du quo-tient familial, en particulier pour les séjours des 4-17 ans, souligne Jean-Claude Zyl-berfajn, directeur des vacances et du tourisme de la Ville. Le principe est de payer le séjour en fonction de ses moyens. De la sorte, tout le monde a la possibilité de partir à des tarifs de séjour adaptés ». Un autre totem de la Ville est le maintien et la remise à niveau de ses quatre centres de vacances, à la montagne (Ceillac, Les Gets) et à la campagne (Liaucous, Ménilles). « Là où des com-munes ont vendu leur patrimoine, nous avons rénové le nôtre afin de proposer des séjours aux jeunes comme aux adultes à

Alors qu’en France, près de 5 Français sur 10 ne partent pas, ou plus, en vacances, la politique de la municipalité vise au contraire à favoriser le départ des Gennevillois. Jeunes, adultes, familles ou retraités, les aides qu’elle leur propose sont extrêmement incitatives pour des séjours de qualité. Parce que partir en vacances, source de bien-être, est un droit pour tous.

L’oFFice municipaL des LoisirsL’OML apporte une aide de 30, 40 et 50 euros par enfant et jeune, par semaine, pour des séjours en famille, selon le montant du quotient familial. De plus, pour une famille dont l’un des responsables est confronté au chômage, une aide supplémentaire de 50 euros par semaine est accordée. Les 18-25 ans bénéficient d’un forfait transport de 50 euros. C’est aussi un échelonnement pour le paiement du séjour. L’OML accepte également les tickets loisirs de la Caf ainsi que les chèques-vacances de l’ANCV et son dispositif Bourse solidarité vacances offrant des réductions allant jusqu’à 80 % du prix. d Renseignements au 01 40 85 48 12 ou 48 18

bourse genn vacancesAvec Genn Vacances, le service municipal de la jeunesse propose un dispositif d’aide au séjour en autonomie destiné aux 18-25 ans. d Renseignements au 01 40 85 65 59 ou 01 40 85 60 80.

quatre propriétés communaLesLa Ville de Gennevilliers dispose de quatre propriétés communales accessibles pour des séjours en famille, à des tarifs très étudiés. Les inscriptions sont prises auprès de l’OML. Les familles bénéficient des aides proposées par l’association.

seniors en vacancesL’office communal Agir peut participer à un autre dispositif placé sous l’égide de l’ANCV qui propose à des groupes de retraités, sous conditions de revenus, des tarifs extrêmement bas pour des séjours dans des structures touristiques à la mer, à la montagne et à la campagne. d Renseignements au 01 47 93 40 64.

ticKets Loisirs jeunesLa Caisse d’allocations familiales dispose de tickets loisirs jeunes valables pour des séjours familiaux en gîtes, pension complète ou en camping, ou pour des séjours de centres de vacances pour les enfants et les jeunes. d Renseignements auprès de la CaF de gennevilliers, au 01 41 47 72 84.

séjours 4-17 ansLe service municipal des séjours éducatifs propose aux 4-17 ans des séjours en France et à l’étranger, à des tarifs adaptés aux capacités de chaque foyer. La politique du quotient familial permet de diminuer de 60 à 90 % les frais du séjour, par rapport à son coût réel. d Renseignements au 01 40 85 65 47.

bon à savoir

Des départs par milliers

la ville de Gennevilliers, via les services municipaux et le soutien aux associations, a favorisé directement ou indirectement le départ de plusieurs milliers de personnes en vacances, en 2011. dans les propriétés municipales, dans les centres de vacances, les campings, dans les villages de grands organismes de tourisme, dans des séjours en France et à l’étranger, en famille, que l’on soit retraité ou jeune, il y en avait pour tous les goûts. Ainsi, les centres de vacances ont accueilli un millier de départs, l’office municipal des loisirs près de 2 000, tandis que la bourse Genn vacances a profité à 53 jeunes de 18 à 25 ans.

MAI 2012 k 33

des coûts particulièrement adaptés. » En 2012, il y a autant de places ouvertes dans ses centres qu’en 2011. Ce n’est pas une mince affaire car, comme ailleurs, le coût d’organisation des séjours augmente alors que les moyens de l’état aux collec-tivités locales se réduisent.

DES SéJouRS RiCHES ET VARiéSLa possibilité de partir existe donc. Et pas seulement dans des structures munici-pales. Les 4-17 ans peuvent partir en

séjours éducatifs dans plus de 30 desti-nations en France et à l’étranger. Corse, côte Landaise, Croatie, Californie… « Nous intervenons également par des conventions avec des organismes comme l’Association nationale des chèques-vacances et sa Bourse solidarité vacances, des partena-riats avec des associations comme l’Office municipal des loisirs ou Agir. » Ainsi, l’oML est un important pourvoyeur de séjours adaptés aux goûts et au budget de cha-cun. À la mer, à la montagne ou à la cam-pagne, ses tarifs sont imbattables. Par exemple, une famille gennevilloise com-posée de deux parents, dont l’un est au chômage, et de trois enfants mineurs, peut passer une semaine à Liaucous (Aveyron) pour moins de 100 euros, toutes les aides cumulées. L’office communal Agir, quant à lui, se consacre aux vacances des retraités, avec un éventail aussi riche et divers de séjours à petits prix. Avec la Bourse Genn Vacances, la Ville n’oublie pas les 18-25 ans désireux de séjours en autonomie. Pour un pre-mier départ, le SMJ leur alloue au total 130 euros de chèques-vacances et de chèques de service après validation de leur projet. « Quelle que soit la modestie des moyens, nous offrons à tout le monde la possibilité de partir en vacances ; ce n’est que justice sociale », répète Jean-Claude Zylberfajn. Et en 2012 plus que jamais.• Frédéric Lombard

que l’on soit adepte des vacances dans les propriétés communales (ici, à ceillac), dans les campings, en France, sur la côte landaise, à l’île de ré, ou à l’étranger, en californie ou en croatie, les séjours sont adaptés aux goûts et au budget de chacun..

l es dix agents de l’environnement parcourent la ville sept jours sur sept. Depuis janvier dernier, les

habitants se familiarisent progressive-ment avec eux. À pied, en VTT ou en voi-ture, par deux ou trois, ces femmes et ces hommes, tout de vert vêtus, assurent une double mission. Ils appliquent la régle-mentation en matière de stationnement dangereux pour les piétons et luttent contre les dépôts sauvages. Leur rôle, améliorer le cadre de vie au quotidien. Passés leur arrivée sur le terrain, et une phase de trois mois de sensibilisation auprès de la population et d’avertisse-ments aux responsables d’incivilités, la verbalisation est désormais effective

agents de l’environnement dans le vif du sujet

qui se vérifie rue Marcel-Lamour où un véhicule squatte un emplacement pour personnes handicapées. Un PV à 135 euros aurait pu sanctionner le contreve-nant. « Nous apprécions la situation au cas par cas. L’automobiliste est au volant de sa voiture à l’arrêt et téléphone. Je l’ai averti de la sanction qu’il encourrait s’il restait là. » Un peu plus loin, avenue Gabriel-Péri, Jacques, gardien à l’oPH, leur désigne une voiture échouée là depuis deux ans. « Je trouve les agents de l’environnement très attentifs à ce qu’on leur dit », confie le gardien. Au 25, avenue Claude-Debussy, une Clio stationnée sur un passage piéton et, qui plus est, empêche quasiment les autres véhicules de tourner, est verbali-sée. Idem, rue de Croix-des-Vignes où une Citroën est garée devant le centre nautique sur l’emplacement réservé aux autocars.Plus loin, rue Henri-Barbusse, les agents se contenteront d’avertir le conducteur

depuis fin mars. Sur les dix agents, quatre ont déjà été agréés et assermentés.

A L’éCouTE, MAiS SAnS CoMPLAiSAnCECe matin-là, Augustin et Intisare se déplacent d’un quartier à l’autre, orientés par les appels de leur service.Ici à cause de véhicules stationnés sur le trottoir, aux Grésillons ; là pour un dépôt sauvage dans la zone industrielle. Il est 11 h 30, et le binôme se consacre main-tenant au périmètre de la mairie. « Ici, nos interventions concernent surtout le station-nement », précise le volubile Augustin. Ce

34 k MAI 2012

Les agents

de l’environnement délivrent

de vrais PV .

Les dix agents de l’environnement remettent de l’ordre dans le stationnement sur la ville et luttent pied à pied contre les dépôts sauvages. Avec discernement mais sans complaisance deux missions dont les résultats sont déjà palpables.

d’une fourgonnette garée en travers du trottoir, en allant sonner au portail de son supposé propriétaire. « Nous devons agir sans complaisance, mais avec discerne-ment », rappelle Augustin.

ViGiLAnCE ET EFFiCACiTé« Les gens prennent conscience que l’impu-nité en toutes circonstances, c’est terminé », confirme Azeddine Benkherouf, respon-sable du service des agents de l’environne-ment. Et de citer, rue des Cabœufs, des flagrants délits de dépôts sauvages qui ont permis de déposer plainte auprès du pro-cureur de la République. Grâce à l’action des agents, des adeptes de la mécanique

sauvage, rue de la Couture-d’Auxerre et près de la place Jaffeux, ont cessé leur acti-vité intempestive. « Avec l’aide du service voirie et des espaces verts, nous avons la carte des points sensibles où se concentrent les problèmes, ce qui nous permet d’être très vigilants et d’agir avec efficacité. » Le numéro Vert est de plus en plus composé, et les habitants viennent nombreux les solliciter. Un salut, quelques mots échangés, une information. Un fil se tisse. • Frédéric Lombard

r et Aussi Du lundi au vendredi, et sur répondeur le week-end, le service des agents de l’environnement : numéro Vert (gratuit) à votre disposition : 0 805 010 300.

FLoraL et gourmand Le prochain atelier « Apprends-moi » est bon et beau. En famille, entre amis, ou avec vos enfants, l’atelier « composition florale et gourmande » se tient samedi 5 mai, de 14 heures à 16 heures, à la maison de l’enfance Robert-Desnos. Inscriptions obligatoires avant le mercredi 2 mai. Tarif : 2 euros par personne. r Renseignements et inscriptions auprès de Marie-Yolande, au 01 40 85 49 20

crème et aromates Voici, en mai, les ateliers proposés par l’antenne du Luth. Vendredi 11, de 14 heures à 16 heures, à la résidence Camille-Cartier, atelier de fabrication de crème hydratante, avec des produits naturels, sur les conseils d’une socio-esthéticienne professionnelle. Vendredi 21, de 14 heures à 17 heures, jardinage dans les serres municipales. Fabrication de jardinières avec des fleurs et des aromates qui embelliront les balcons. Également au programme, une visite des serres. Tarif : 2 euros par personne et par atelier. r Renseignements et inscriptions auprès de Marie-Yolande, au 01 40 85 49 20.

quartier nature L’antenne du quartier, l’association LPO et les services de l’environnement vous proposent une sortie dans Gennevilliers pour découvrir les arbres et oiseaux qui nous entourent. Inscriptions et renseignements auprès d’Héloïse, au 06 34 46 38 87.  r Rendez-vous mercredi 16 mai, à 14 heures, rue du Commandant-L’Herminier.

Les encombrantsLa collecte des objets encombrants s’effectue le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. On peut déposer les déchets occasionnels, notamment les biens d’équipements ménagers usagers : mobiliers, matelas, appareils électroménagers, emballages volumineux, cartons.  r Prochains passages : les 7 mai et 4 juin. Renseignements complémentaires : Gennevilliers Propreté, tél. 01 40 85 60 10.

ordures ménagèresLa collecte se fait deux fois par semaine.  r secteur ouest ( Fossé-de-l’Aumône, Agnettes, Luth, Chevrins/Cité-jardin ) : immeubles : les lundis, mercredis et vendredis ; maisons : les lundis et vendredis ; emballages : le jeudi.  r  secteur est ( Chandon-Brenu, Sévines, Grésillons, Village, zone industrielle ) : immeubles : les mardis, jeudis et samedis ; maisons : les mardis et samedis ; emballages : le mercredi. Seuls les dépôts en conteneurs sont collectés.

MAI 2012 k 35

De vrais procès-verbaux

Les nouveaux agents de l’environnement sont opérationnels depuis le mois de janvier. Après une phase de prévention marquée par la pose de procès-verbaux fictifs et une remise de plaquettes sur les incivilités, les vrais procès-verbaux ont commencé à être dressés à la fin du mois de mars. Sur la période du 1er au 15 avril, les agents assermentés ont verbalisé sur l’espace public des véhicules en infraction (stationnements gênants pour les piétons, les cyclistes et les bus, sur des places handicapées ou passages piétons…). Du 1er mars au 16 avril, le numéro Vert du service des agents de l’environnement ASVP a reçu 73 appels (pour stationnements, dépôts sauvages, demandes d’informations…).

sur les marchés : de la pédagogie.

tri sÉLeCtiF

Que faire des d3e ?

FossÉ-de-L’AumÔne

ateLiers nature

e n 2011, ce ne sont pas moins de 1 451 déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E)

qui ont fait l’objet d’une collecte spéci-fique, par les agents de Gennevilliers Propreté, dans le cadre de la collecte des encombrants. Soit 631 écrans de télévision, 772 petits appareils ména-gers et 48 gros appareils. Sont en effet concernés le gros et le petit électromé-nager, du réfrigérateur au sèche-che-veux ; les appareils hi-fi, téléviseurs, lecteurs DVD, camescopes ; les équipe-ments informatiques et de télécommu-nication, ordinateurs, téléphones fixes et portables, consoles et accessoires de jeux vidéo. Cet apport direct à la déchè-terie constitue le geste le plus civique,

Les objets électriques et électroniques ont, les veinards, plusieurs vies. A nous d’agir pour qu’ils puissent se réincarner dans de nouveaux appareils tout neufs.

puisqu’il permet de recycler les diverses pièces de l’appareil sans qu’elles soient altérées.Toutefois, pour réduire cette collecte de D3E, mieux vaut encore penser au « un pour un », dispositif qui prévoit que pour tout achat d’un appareil élec-trique ou électronique neuf, le vendeur doit reprendre gratuitement l’équipe-ment usagé du même type.Cette réglementation instaure le prin-cipe de responsabilité élargie du pro-ducteur. Le coût de la collecte et du traitement d’un produit usagé est ainsi inclus dans son prix de vente, via une écotaxe. Une fois collectés, les appa-reils électriques et électroniques en fin de vie sont envoyés par les distribu-teurs dans des structures spécialisées, où ils sont ensuite soigneusement désassemblés, dépollués puis recy-clés. Les substances nocives sont ainsi correctement traitées, les matériaux recyclables, comme les métaux ou le verre des tubes cathodiques, récu-pérés et recyclés.

36 k MAI 2012

Quelle est votre vision de la présence de la nature à Gennevilliers ? C’est le thème du concours photo organisé par la direction de l’environnement de la Ville. À chacun d’apporter sa réponse en images et de laisser libre cours à son imagination. La photo peut être prise sur une propriété privée ou sur le domaine public de Gennevilliers. Le concours est ouvert à tous les photographes amateurs, dans trois catégories, à titre individuel ou collectif : enfants de moins de 12 ans, adolescents de 12 à 18 ans et adultes. Les photographies peuvent être en couleur ou en noir et blanc, mais exclusivement en numérique. Les clichés devront être transmis avant le samedi 30 juin, par voie électronique, à partir du module Internet « Concours photo en ligne », sur le site de la Ville, à la page d’accueil de la photothèque. Ou sur support papier à l’adresse suivante : Concours photo « Gennevilliers et la nature en ville », Mairie de Gennevilliers, Direction de l’environnement, 13e étage, 177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers.Du 1er juillet au 30 septembre, les photos en compétition seront visibles à partir du site Internet. Les internautes pourront voter pour leur visuel préféré. Un jury délibérera cet été en tenant compte de la qualité de la photo, de la pertinence du sujet et de l’originalité de la prise de vue. Les trois plus belles réalisations de chaque catégorie seront récompensées par des lots en rapport… avec la nature, lors d’une soirée à l’automne prochain. Tous les participants seront également récompensés.

Après un lancement le 4 avril sur le thème des oiseaux, pendant la Semaine du développement durable, l’antenne du Fossé-de-l’Aumône

propose aux amateurs en herbe, intéressés par l’environnement, un atelier par mois, le mercredi après-midi. On peut venir en

famille s’initier aux secrets de la nature, au travers d’ateliers pédagogiques doublés de visites ludiques et

pratiques sur le quartier. Gérard Prodhomme, éducateur à l’environnement de la Ville, et Alain Cléty, représentant de la Ligue pour la protection des oiseaux, servent de guides pour découvrir le quartier autrement. Le prochain rendez-vous a

lieu mercredi 30 mai, de 14 heures à 16 heures, à l’antenne du Fossé-de-l’Aumône, 6, place Jules-

Guesde. Au programme, les plantes et les fleurs : « C’est quoi une fleur ? » L’explication sera suivie d’une

visite sur le terrain en compagnie d’un agent du service espaces verts de la Ville, qui expliquera aux enfants comment la Ville gère ses plantations.r Renseignements : Élise Courtas, agent de développement, au 01 41 21 04 94 ou au 06 21 11 27 48.

environnement

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L’inciviliténous pourrit

la vie

A partir du 1er février,les agents de l’environnement procèderont à un recouvrement : 400 € jusqu’a 1 m3.

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Maîtres du palet

l e gymnase Anatole-France retentit des claquements secs du palet que frappent les crosses, et qui rebondit

sur les murs. Les joueurs de roller hoc-key, les Samouraïs de Gennevilliers, s’entraînent avec rapidité et fluidité. on entendrait presque leurs glissements dans l’air. Heureusement, le gymnase dispose d’une tribune en hauteur d’où l’on peut observer cet étonnant ballet sans risquer de recevoir un palet qui fuse entre 150 et 200 km/h ! Les joueurs sont capa-raçonnés comme des chevaliers des temps modernes.En effet, outre les rollers et la crosse, l’équipement de base est composé d’un casque, de coudières, de gants, de jam-bières et d’une coquille de protection.

Quant aux gardiens, qui doivent justement empêcher le palet d’entrer dans les buts, leur tenue est encore plus impression-nante. C’est d’ailleurs ce qui coûte le plus cher (compter autour de 500 euros pour un équipement complet) pour pratiquer le roller hockey, car la cotisation au club des Samouraïs de Gennevilliers est plutôt accessible (70 euros pour les enfants, 150 euros pour les adultes). on pourrait croire ce sport dangereux mais, étant donné les protections, il est beaucoup moins trau-matisant que d’autres sports plus prati-qués, à commencer par le foot ou le rugby. De surcroît, contrairement au hoc-key sur glace, les contacts physiques sont interdits au roller hockey et sanctionnés d’une pénalité. Pas de risque de voir des joueurs projetés contre les balustrades !

95 LiCEnCiéS En 2012À la fin des années quatre-vingt-dix, une bande de copains de Gennevilliers, dont Elio Comito qui est aujourd’hui président du club, pratique le street-hockey. Mais, l’hiver, la rue est beaucoup moins

accueillante pour pousser le palet.Les jeunes se mettent en quête d’un gym-nase pour abriter leur discipline nais-sante. La Ville leur trouve des créneaux au gymnase Anatole-France : les Samou-raïs sont nés. L’habitude de baptiser ainsi les équipes vient des sports d’origine américaine comme le base-ball, le bas-ket-ball, le foot américain ou le hockey sur glace, le roller hockey (ou Roller in Line Hockey) étant très apparenté à cette dernière discipline. André-Noël Gaudin, vice-président du club, pratiquait alors le street-hockey avec des enfants. Il rejoint le club et fonde la section jeunesse.Engagée en championnat régional en 2002, l’équipe première devient vice-championne de France Nationale 3 en 2010 et accède à la Nationale 2 (troisième niveau national) où elle évolue toujours aujourd’hui. Pendant ce temps, le nombre de licenciés passe de 10 à 95 en 2012. Des bons joueurs viennent d’ailleurs des envi-rons renforcer le club. Aujourd’hui, le roller hockey club compte quatre équipes seniors : une équipe loisirs, une équipe en Régional, une équipe en Nationale 4 et

Sport méconnu et très peu médiatisé, le roller hockey est un cousin du hockey sur glace. à Gennevilliers, les Samouraïs existent depuis plus de dix ans et défendent ce sport spectaculaire et ludique.

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une équipe en Nationale 2. Si cette équipe vient d’achever son championnat à la sixième place, elle espère réitérer la per-formance de la saison 2010-2011 où elle avait atteint les play off (phases finales du championnat). En Nationale 4, l’équipe gennevilloise était toujours en course mi-avril pour la montée à l’échelon supé-rieur (N3). on devait être fixé sur son sort fin avril, au moment de la fabrication de ce numéro de GenMag.

SAVoiR JouER DE LA CRoSSELa mixité étant permise dans ce sport, des femmes jouent dans les équipes loi-sirs et en Régionale. C’est par l’intermé-diaire de son fils que David Prudent, entraîneur de l’équipe première, est venu il y a quelques années prendre en main les destinées des compétiteurs. Il a l’ex-périence de 40 ans de hockey, d’abord sur glace puis en roller. Il est d’ailleurs fré-quent que des joueurs passent de la glace au gymnase, près de 60 % des adhérents pour ce qui concerne les Samouraïs, alors que le reste des adhé-rents est venu à ce sport par le biais du

un sport méconnu

né aux États-unis dans les années quatre-vingt, le roller hockey est un sport collectif de glisse, très rapide, se jouant avec un palet, opposant deux équipes de cinq joueurs présents en même temps sur le terrain (un gardien de but et quatre joueurs de champ). une équipe peut comprendre au total seize joueurs (14 joueurs et 2 gardiens) pouvant se remplacer à tout moment. Le match comprend, en seniors (divisions nationales) deux périodes de 25 minutes effectives, avec une mi-temps de 10 minutes. à chaque match, deux arbitres sont présents sur le terrain pour assurer la protection des joueurs en faisant respecter les règles. Le goal possède un statut particulier, et il existe différents types d’exclusion selon les pénalités. La Fédération française de roller hockey (http://rilh.ffrs.asso.fr) regroupe 12 000 licenciés dans 320 clubs. elle organise championnats et coupe de France. Les équipes de France féminine et masculine comptent parmi les cinq meilleures nations au monde.

roller. « C’est un sport d’équipe, ludique, explique David Prudent, qui allie rapidité, vivacité et technique. Il faut savoir bien pati-ner en même temps que de jouer de la crosse. Et puis, ce sport nécessite moins d’infrastructures que le hockey sur glace ! »« Il y a vraiment une bonne ambiance dans le club, insiste André-Noël Gaudin. C’est toujours une équipe de copains. Le terreau est gennevillois mais dans l’équipe de Nationale 2, des joueurs viennent de toute la région. » La bonne ambiance se ressent

d’ailleurs dans les vestiaires où ça rigole et chambre pas mal… Guillaume, le gar-dien de l’équipe des cadets de Villeneuve, qui compte une équipe dans la Ligue élite nationale, vient d’ailleurs donner un coup de main à l’entraînement du jeudi soir, car il est ami avec le fils de l’entraîneur. Le dernier week-end de mai, les Samou-raïs participeront au tournoi international de Vitry-le-François qu’ils ont remporté il y a deux ans. La saison 2012-2013 se prépare déjà. • jean-micHeL masqué

il faut savoir bien patiner en même temps que de jouer de la crosse.

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samedi 5 FootBALL PARC DES SéVINES 10h30 : CSMG/Levallois SC (U11/1) 14h : CSMG/Villeneuve-la-Garenne (U13/1) BAsKet-BALL GYMNASE JoLIoT-CURIE 18h : GBC/Courbevoie sport (benjamins) 20h30 : GBC/ACBB (seniors-2) ruGBY STADE CLAUDE-LUBoZ 10h : CSMG/Les Japonais de Paris (folklo)

dimancHe 6 FootBALL PARC DES SéVINES 13h30 : CSMG/Garches-Vaucresson (U17/3) 15h30 : AS Fossé/Paris Alesia FC 2 15h30 : FC Grésillons/Garches-Vaucresson

STADE DU LUTH 15h30 : FC Luth/ATMF BAsKet-BALL GYMNASE JoLIoT-CURIE 10h30 : GBC/Alsace de Bagnolet (anciens) 13h : GBC/Clamart Basket-club (cadets) pÉtAnQue FoSSé-DE-L’AUMôNE 9h-21h : concours officiel en doublette promotion

vendredi 11 tennis de tABLe ???????????????????????? 20h : CSMG/Montrouge

samedi 12 FootBALL PARC DES SéVINES 16h : CSMG/Colombienne (U15/3) 17h : CSMG/Garches-Vaucresson (U15/4)

BAsKet-BALL GYMNASE JoLIoT-CURIE 14h : GBC/AAE La Garenne-Colombes (mini-poussins) 16h : GBC/JSF Nanterre (poussins) 18h : GBC/Courbevoie sports basket (poussines) 20h30 : GBC/CSM Puteaux (seniors-3)

dimancHe 13 FootBALL STADE LoUIS-BoURY 13h30 : CSMG/ACBB (U19/2) 15h30 : CSMG/CSM Clamart Foot (seniors-2) PARC DES SéVINES 9h30 : Amicale 92/Racing Levallois 92 13h30 : CSMG/Meudon (U17/2) 15h30 : ATMF/Benfica Argoselo 2 15h30 : AS Fossé 2/FC Luth BAsKet-BALL GYMNASE JoLIoT-CURIE 13h : GBC/UAS Saint-Cloud (cadets)

15h30 : GBC/LSO Colombes (cadettes) 17h30 : GBC/Courbevoie sports basket (seniors filles)

samedi 19 FootBALL PARC DES SéVINES 17h : CSMG/Racing Levallois (U15/2) STADE DU LUTH 16h : Entente sportive gennevilloise/Salésienne de Paris (U15)

dimancHe 20 FootBALL PARC DES SéVINES 9h30 : CSMG/Saint-Cloud (vétérans) 9h30 : Olympique gennevillois/Clichy Desportives 13h30 : CSMG/Entente sportive gennevilloise (U17/3) 15h30 : AS Fossé/Fontenay-aux-Roses

15h30 : FC Grésillons/Pitray Olier Paris 2 STADE DU LUTH 15h30 : FC Luth/Racines Club ruGBY STADE CLAUDE-LUBoZ 20h30 : CSMG/Les Tubes à essais (folklo)

samedi 26 FutsAL GYMNASE PAUL-LANGEVIN 16h30 : Gennevilliers Soccer/Ass. Futsal Courbevoie

du 31 mai au 3 juin pÉtAnQue PARC DES SéVINES 8h30-23h : championnat régional Ile-de-France vétérans triplette

Les rendez-vous sportiFs

Deux judokas du Judo ju-jitsu club gennevillois se sont qualifiés

pour les phases finales de leur compétition : Steven Major (seniors - 60 kg) participera à la demi-finale des championnats de France 1re division le 5 mai, tandis que Amira Boubakri (minimes -52 kg) tentera sa chance lors de la coupe Ile-de-France minimes le 27 mai. D’autres jeunes combattants prometteurs, entraînés par Tark Chahed, se sont distingués en mars lors de la finale du Critérium individuel benjamins-benjamines : Amani Khalaf, qui finit premier dans sa catégorie, Houda Khalaf, qui termine deuxième de sa catégorie et Saïd Nasri, qui perd en demi-finale mais remporte la médaille de bronze en finale de repêchage. Bravo à tous les valeu-reux jeunes compétiteurs du club gennevillois !

Judo

des succès encourageants

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Alors que l’Euro 2012, championnat d’Europe des nations de football, se

déroulera du 8 juin au 1er juillet en Pologne et en Ukraine, le service municipal des sports organise, en collaboration avec la FSGT (Fédération sportive et gymnique du travail), un tournoi interquartiers sur le nouvel équipement sportif du Luth (voir dossier dans ce numéro) intitulé Euro Pop 2012. Comme pour les pros de l’Euro, seize équipes de tous les quartiers de Gennevilliers se retrouveront tous les samedis après-midi sur ce terrain flambant neuf dans une phase de poules puis des phases finales. Ce tournoi de foot à 5 (plus 3 remplaçants) s’adresse aux joueurs âgés de 11 à 15 ans, encadrés par les éducateurs sportifs municipaux, qui proposeront aussi des animations en dehors des matchs proprement dits. Les inscriptions seront closes le 5 mai. r Renseignements et inscriptions : 01 40 85 65 70.

une semaine après être devenue championne de France nationale C

de basket fauteuil, ce qui signifie sa montée en Nationale B, l’équipe du CVHG (Communiquer et vivre son handicap à Gennevilliers) s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la Commission qu’elle disputera le 27 mai, au Havre, contre l’équipe parisienne de Capsaaa (Cap sports, arts, aventure, amitié) qui évoluera la saison prochaine en Nationale A (l’élite du basket fauteuil français). C’est en s’imposant à Rennes 61 à 48 lors de la dernière journée du championnat, que l’équipe gennevilloise a remporté son titre

de championne de France tandis qu’elle se défaisait, quelques jours plus tard, de l’équipe du Centre fédéral handisport, 60 à 47, pour atteindre la finale de la Coupe. Tous les hommes de l’entraîneur Karim Boulemsamer et du président Mohamed Grichi sont à féliciter pour ces exploits retentissants. Après la finale de la Coupe du 27 mai, ils inaugureront leur titre de champion de France à l’occasion du tournoi international d’Agadir, du 10 au 17 juin prochain, où s’affronteront des équipes européennes, maghrébines et même de Turquie et d’Irak. r Contact : 06 11 37 19 09.

Comme l’aboutissement d’une belle première saison en N3 pour l’équipe seniors masculine, qui termine deuxième de son championnat à un point de la montée, le cinquième tournoi seniors du Gennevilliers basket-club lui permettra de briller et de remercier une dernière fois son chaleureux public avant la saison prochaine. Ce tournoi oppose de six à sept équipes masculines franciliennes (niveau Régional à N3) et autant d’équipes féminines (niveau Départemental à Régional). Sous forme de mini-championnat, avec des arbitres officiels et des tables de marque, les phases finales se déroulent en fin de journée. Si le temps le permet, plusieurs matchs se jouent simultanément dans le gymnase Joliot-Curie et sur ses abords. Quelques équipes pourraient même essayer de nouveaux joueurs en prévision de la saison 2012-2013. Un concours de shoots, une tombola, un barbecue et une buvette donneront à ce tournoi toute la convivialité d’une journée de printemps. r Dimanche 27 mai, de 9 h 30 à 18 h 30, au gymnase Joliot-Curie.

BAsKet-BALL

tournoi de Fin de saison

FootBALL

tournoi interquartiers HAndisport

Les exploits du cVHG

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pose de la première pierre de la future cité tenaille, par le maire Waldeck L’Huillier.

Le «74», situé au 74, rue de l’Arbre-Sec,

(aujourd’hui rue Paul-Vaillant-Couturier).

La cité-jardin.

AVRIL 2012 k 43

Bâtir une ville pour tous

le maire de Suresnes, commence la construction de la Cité-jardin (9 ha) des-sinée sur le modèle de cités anglaises par les architectes Dumail et Hébrard. Entre 1923 et 1925 sont édifiés 58 pavillons comportant chacun de 2 à 6 logements et un jardin privé, soit un total de 233 loge-ments. Deux pavillons à boutiques encadrent la salle des fêtes (futur Maison pour tous et cinéma Jean-Vigo). C’est le centre actif de la Cité-jardin. Entre 1931 et 1937, des immeubles collectifs de 3 à 4 étages, comprenant des logements de 1 à 4 pièces, sont construits vers la rue Jean-Jaurès jusqu’à la place du Docteur-Roux. Cet ensemble est considéré comme une réussite urbanistique et compte, dès 1928, 1 400 habitants.À la Libération, Gennevilliers est une ville meurtrie. En raison des déplacements, déportations et bombardements dus à la guerre, la population de 25 000 personnes a diminué de 5 000 habitants par rapport à 1936. Mais surtout, on déplore près de 300 immeubles endommagés, dont 70 entièrement détruits, et 3 000 sinistrés en quête de relogement. La création de l’of-fice municipal d’HLM en 1950, dont Paul Vergnenaigre, adjoint au député-maire Waldeck L’Huillier, prend la direction, donne un vrai coup de fouet au logement social dans notre ville. Même modeste, avec ses 30 logements répartis dans six bâtiments, la cité Tenaille (du nom de Théophile Tenaille, conseiller municipal mort en déportation) symbolise le mot d’ordre de la municipalité d’alors : « Un toit pour chacun ! »Fin 1953, la cité Tenaille s’élève rue Mar-cel-Royer, aux Grésillons. L’année sui-vante, la cité Aubrun (100 logements) voit le jour, avenue Gabriel-Péri, grâce encore à la volonté farouche de l’office d’HLM soutenu par la municipalité. Ces deux opérations préfigurent les milliers de logements sociaux qui verront le jour jusque dans les années soixante-dix. Selon l’historienne Catherine Dupuy (**), « l’amélioration du confort des habitations gennevilloises est significative : alors qu’au recensement de la population de 1954, la vétusté de la grande majorité des logements est patente sur l’ensemble du territoire communal, l’importante amélioration ensuite constatée provient des construc-tions HLM. » Le confort moderne est par-venu aux habitants les plus défavorisés par le biais d’un logement social que la Ville a toujours ardemment encouragé.• jean-micHeL masqué

(*) « Le 74, Esquisse d’une histoire du pre-mier HLM de Gennevilliers », 1988, Société d’histoire de Gennevilliers (dispo-nible aux Archives municipales).(**) « Un logement pour vivre mieux », Cahiers d’histoire n° 98, janvier-mars 2006, pages 27-41.

PLuS DE ConFoRT PouR LES ouVRiERS« Les logements, poursuit G. Quiqueré, comprennent 2 à 4 pièces, avec coin cuisine (cuisinière en fonte fournie par la SLEFN) et toilettes à la turque. Les pièces sont petites ; il n’y a pas de salle d’eau. On considère même comme un progrès considérable d’avoir les toilettes chez soi, plutôt que sur le palier, ce qui était encore la norme deux ou trois ans plus tôt. Quant aux salles d’eau

dans les nouvelles constructions de loge-ments ouvriers, leur généralisation n’inter-viendra qu’une tren-taine d’années plus tard. »En 1926 et 1927, les premiers habitants s’installent au 74. Ces

familles constituent une population de près de 1 200 habitants. Comme le pré-cise éric Marlière dans son mémoire de maîtrise, « Les habitants des HBM dans le quartier des Grésillons dans l’Entre-deux-guerres » (1997) : « Le 74 voit dans son sillage la naissance d’une communauté ouvrière où un grand nombre de métallur-gistes font leur apparition au sein de ses murs de brique rouge. »

unE VoLonTé MuniCiPALEEn 1923, à l’emplacement du parc de l’ancien château Richelieu, l’office public HBM de la Seine, dirigé par Henri Sellier,

l e logement a toujours été une pré-occupation majeure. Chaque période de croissance comme de

crise économique ou de guerre a généré son lot de mal-logés. Au sortir de la Grande Guerre, la conjonction de l’essor industriel et de l’exode rural produit à Gennevilliers une pénurie dans l’habitat, principalement pour les familles ouvrières. La population gennevilloise est passée de 14 003 en 1911 à 24 120 habitants en 1926. Elle se situe surtout au Vil-lage et aux Grésillons ainsi que le long des voies de circulation de façon éparse, étant donné la vaste super-ficie du territoire com-munal. on bâtit peu de maisons jusqu’au milieu des années vingt. Alors s’engagent deux programmes de construction d’envergure qui vont transformer la physionomie de Genne-villiers et figurent comme les prémices du logement social à Gennevilliers : « le 74 » situé au 74 de la rue de l’Arbre-Sec (devenue rue Paul-Vaillant-Couturier à partir de 1937) dans le quartier des Gré-sillons, face à l’usine Chenard, et la Cité-jardin à l’ouest du Village, pas très loin de l’entreprise Le Carbone.En 1924, la SLEFN (Société des loge-ments économiques pour familles nom-breuses) achète à M. Defresne son terrain aux Grésillons et indemnise Mme Cru-chot, la maraîchère qui l’exploite. Les architectes Marcel Lods et Eugène Beau-doin, qui se spécialisent dans la construc-tion d’Habitations à bon marché (HBM) puis d’Habitations à loyer modéré (HLM), sont missionnés pour établir un projet. Le chantier s’ouvre en juin 1925. « Il s’agit de construire, indique Georges Quiqueré (*), 212 logements, en deux bâtiments de six ou sept étages, accessibles par huit escaliers. »

« La création de l’Office municipal d’HLM en 1950

donne un vrai coup de fouet au logement

social dans notre ville. »

il y aura bientôt un siècle que le logement social est une question fondamentale à Gennevilliers. beaucoup de moyens et de volonté ont été engagés, et des projets pionniers réalisés depuis les années vingt du xxe siècle, pour améliorer le sort des mal-logés.

1926Les PRemieRs HaBiTaNTs s’installent au « 74 » dans les premiers logements sociaux gennevillois.

genn montmai_Mise en page 1 18/04/12 10:30 Page1

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MARiAGE ou PACS : unE DéCLARATion CoMMunEJusqu’en 2010, les contribuables qui se mariaient ou qui concluaient un Pacs dans l’année devaient remplir trois décla-rations : deux individuelles pour les reve-nus perçus jusqu’au mois précédant l’événement et une commune pour le reste de l’année.Les contribuables qui sont mariés en 2011 font désormais une déclaration commune. Pour ce faire, ils utilisent une déclaration au choix, celle de Monsieur ou de Madame, en la complétant des données de l’autre déclaration. Ils peuvent aussi prendre une déclaration vierge et la remplir de toutes les don-nées. Le couple peut toutefois choisir d’être imposé distinctement. Dans ce cas, deux déclarations individuelles doivent être déposées. Mais attention, une fois exercée, l’option est irrévocable.En cas de divorce en 2011, c’est encore plus simple : il faut faire deux déclara-tions séparées pour l’année.

PRiME PouR L’EMPLoi : MoDE… D’EMPLoiLa prime pour l’emploi (PPE) est attri-buée aux foyers fiscaux, dont l’un au moins des membres exerce une activité professionnelle, salariée ou non salariée,

à temps plein ou à temps partiel, et dont les revenus se situent pour une personne seule entre 3 743 euros et 17 451 euros. Il s’agit d’un crédit d’impôt : le montant de la PPE est, selon le cas, automatique-ment déduit de l’impôt sur le revenu à payer, ou versé par chèque ou virement du Trésor public.Pour obtenir la PPE, il est très important de bien distinguer le travail à temps plein et le nombre d’heures travaillées. Car une erreur d’interprétation risque de vous priver de la PPE. Ainsi, le travail à temps plein s’entend par un travail du 1er janvier au 31 décembre, soit 1 820 heures Si vous avez travaillé « à temps plein » pendant 3 mois, il s’agit de temps partiel. Il faut alors mentionner le nombre d’heures travaillées, soit par exemple 480 heures. Et ne pas omettre de joindre la dernière fiche de salaire de l’année.

C’EST VoTRE 1re DéCLARATion ?Veillez à bien remplir votre état civil com-plet, date et lieu de naissance. Pour les personnes nées à l’étranger, indiquez la ville de naissance et le pays.

177, avenue Gabriel-Péri, 1er étage Accueil du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 h 15. Tél. 01 40 85 43 00.

Comme chaque année en mai, on fait… sa déclaration d’impôts sur le revenu. Date limite de dépôt de la version papier le 31 mai, et des télédéclarations le 21 juin.quoi de neuf pour les impôts de 2011 ? quelques explications et conseils.

numéros utiLes

Passeport, carte d’identité

(affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90

Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 63 80

aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76

Permis de construire

(15e étage) 01 40 85 63 84

Centres de loisirs maternels

(7e étage) 01 40 85 64 47

Centres de loisirs primaires

(7e étage) 01 40 85 65 37

Vacances 4-17 ans

(7e étage) 01 40 85 65 46

Club « 11-14 » (8e étage) 01 40 85 65 58

Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59

Conseil local de la jeunesse

(parvis mairie) 01 40 85 65 68

affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25

activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70

action sociale

(rez-de-chaussée, CCAS) 01 40 85 65 96

action sociale autonomie

(rez-de-chaussée) 01 40 85 65 97

Coordination gérontologique 01 40 85 68 68

Quotient familial, inscriptions scolaires

(démarcherie) 01 40 85 62 52

Vaccinations gratuites 01 40 85 66 97

maison des sportifs 01 41 21 22 60

Pôle emploi 01 41 47 22 40

Plie 01 40 85 66 04

Boutique Club emploi 01 40 85 67 80

mission locale 01 41 21 40 20

Circonscription vie sociale

assistantes sociales 01 41 21 14 50

maison du tourisme

OTSI 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12

déchèterie

93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 64

une permanence à votre service Le service des impôts accueille les contribuables pour les aider, le cas échéant, dans leurs déclarations. Deux boîtes aux lettres (relevées toutes les 4 heures) sont à la disposition des contribuables sur le parvis et entrée côté La Poste. Attention : le service est fermé au pont de l’Ascension (17 et 18 mai). En conséquence, il est recommandé d’éviter les 21 et 22 mai, qui risquent d’être très chargés et d’occasionner une longue attente aux guichets. De même, éviter les 7 et 9 mai pour les mêmes raisons.Par mesure d’économie de papier, les contribuables reçoivent un seul exemplaire de leur déclaration. C’est pourquoi les services fiscaux précisent qu’ils ne délivreront aucune photocopie. Dernière recommandation : il est important de faire une déclaration fiscale même en cas de non-imposition. Car l’administration peut avoir à vous demander votre avis d’imposition en cas de diverses démarches (demande de logement, allocations familiales, inscriptions cantines…).

genn montmai_Mise en page 1 18/04/12 10:30 Page1

impôts

Votre déclaration

46 k MAI 2012

Les agents de quartiers Sept agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants.

AGNETTES-CHEVRINS - FoSSé-DE-L’AUMôNE Chef de projet : Évelyne Bleux 01 40 85 48 51.

> agnettes 1, rue Julien-Mocquard, Alexis Haouadeg, 01 40 85 48 50 ou 06 12 23 17 20.

> Chevrins Baya Mazri, 01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87.

> Fossé-de-l’aumône Place Jules-Guesde, Elise Courtas, 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48.

GRéSILLoNS - CHANDoN-BRENU-SéVINES Chef de projet : Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41.

> grésillons 30-40, rue F.-Kovac, Laïla Melaz, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.

> Chandon-Brenu-sévines 13-15, rue Emile-Zola, Leticia Zavala, 01 40 85 48 59.

LUTH-VILLAGE Chef de projet : Sébastien Manier, 01 40 85 49 20. > Luth 7, avenue du Luth. Isabelle Nadal, 01 40 85 49 20 ou 06 12 23 15 06. > Village 2, rue Jean-Moulin, Malek Ghanem, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22.

genn montmai_Mise en page 1 18/04/12 10:32 Page2

concours photo « La nature en ville » Jusqu’au 30 juin, les photographes amateurs sont invités à transmettre leur vision de la nature sur Gennevilliers. En vedette : un aménagement, un animal, un insecte, un paysage, des végétaux… Le règlement et le formulaire d’inscription au concours sont disponibles en ligne.

d Rendez-vous dans l’actualité du concours photo « La nature en ville »

gtv : l’information en continu Actualités, les infos, cinéma, sortir… Mardi 9 mai, une version inédite du journal d’informations locales est diffusée.

d en un clic à partir de la une

réservation en ligne : anne roumanoff Un formulaire de préréservation est à votre disposition. Pour recevoir vos places, vous avez un délai de 5 jours pour transmettre les éléments nécessaires au service spectacles.

d Rendez-vous dans l’actualité de anne Roumanoff

prolongement du tramway t1 Tous les 15 jours, vous pouvez consulter l’avancée du chantier et son impact en terme de circulation et de stationnement.

d Rendez-vous dans la rubrique environnement et urbanisme

interview vidéo de Felice varini L’artiste Felice Varini propose une intervention monumentale, surprenante et ludique dans l’avenue des Grésillons. Il explique tout face à la caméra.

A voir dans la nouvelle formule du GTV à partir du 9 mai.

d Rendez-vous dans la rubrique gTV

www.ville-gennevilliers.fr

MAI 2012 k 47

Les urgences

sapeurs-pompiers 18

service médical d’urgence 15

samu social (numéro national gratuit) 115

Commissariat de police 01 40 85 14 31

gendarmerie nationale 01 42 42 02 42

sos médecins 92 01 47 07 77 77

sos 92 (garde et urgences médicales) 01 46 03 77 44

Centre antipoison 01 40 05 48 48

sos suicide 01 40 50 34 34

secours adolescents suicidaires 01 44 75 54 54

allô enfance maltraitée (24h/24) 119

Écoute enfance 92 (8h30/23h) 0800 00 92 92

urgences dentaires 01 47 78 78 34

Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44

Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) 39 19

edF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92

gdF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33

sos vétérinaires 01 47 45 51 00

Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09 (24h/24)

Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54

sPa 01 47 98 57 40

naissancesEDDAIZ Abdellah – DENIAU Adam - ARMAS Amir – ABEDI Amir – TAFSOUT Anas – LHANAFI Assia – ISKI Assma – MOUTIÉ Assya – SANTONJA MULLER Axel – MAROUFI Aya – CRISTEA Caysie – TRAORE Cléya – IDRES Djeyna – TOURE Djimé – LADJAL Dorsaf - NSONGO-NGALEFIMI Elisa – GUILLIOT Eloane – LAKEHAL Emma – SANDOZ Ernest – TABTI Eya – NECIB Ferès – DABO Fily – MARHOUM Haron – BEN MARZOUK Haroun – CIDÉRON Helyjah – ABOULHOUKOUK Ilyesse – BENABBOU Imrane – BOULOUAZ Inès – KEZ Kamélia – BENAISSA-RAHAL Karima – EL HAJJI EL MIGHOUAR Lina – PELLARD Lohann – ABOUA Luc-Enzo – TARAORE Lucas – DELAFOLLIE BAZIN Marie – SOBOTKA Maxime – MESTARI Meriem – HACHEFA Mohamed – MORAIS Mélina – LO Mélissa – BENLAHCEN Na’il – FELIX Nassim – ENJUTO Nathan – FERRAH Nayla – HENNOUS Naël – BENAISSA-RAHAL Naïma – ABOU Rawane – MONTAGU ELOISSIT Rayan – MAZRI Sara – MORANO Simon – LOUNACI Sofia – AJOUR Tesnim – ALPHONSE Tyler – BEN HADJ ALI Yasmine – CHELINDI Youssef – CIDÉRON Zayann – FERRAH Ïssa.

mariagesANBAD Aissa et LOUNES Safia – BENOUDA Khalid et BENNOUYA Naïma – BENRABIA Hamza et MOUS Sonia – EL IDRISSI SALMI Moulay et BENSRHIR Najwa – IKAEN Zouhäi et BAÏTOUT Mina – JAIT Kamal et CHAFII Ibtissame – KHIRENNAS Fayçal et FHALE Imane – LAYADI Zacaria et LARIBI Nawal – MERIGOUT Vital et JAIT Djamila – NAJIH Azzeddine et KOPATSY Anne – QIAN Haiping et ZHOU Julie – ZENADJI Mounir et ACHERCHOUR Souad.

décèsBENALI Chérif – CAYRON André – EL KANANY Elsaid – LE BOMIN Yvonne – LOISY Maude – MADELIN Raoul – ROUVEURE Jean-Yves – SENHADJI Ammara – BORJI Telelaez – BOUALLELI Ali – FERREIRA DA SILVA Maria – GRANDJEAN Louis – GUILBERT Raymonde – LÉVÊQUE Thérèse – PEREZ Robert – QUÉMÉNER Michel – ROMERO Remedios – SANZ Geneviève – THIELLET Denise – DA CONCEIÇAO DE SOUSA Ilda.

état civiL du 15 mars au 15 avriL

  d  maRdi 1eR mai Lacombe, 8, place Jules-Guesde.  d  dimaNCHe 6 mai Motaouakkil, centre commercial du Luth, 22, avenue du Luth.  d  maRdi 8 mai ( VICTOIRE 1945 ) Cornaille, centre commercial Leclerc, 10, avenue du G.-de-Gaulle.  d  dimaNCHe 13 mai Nouraly, 5, rue Victor-Hugo.  d  Jeudi 17 mai ( ASCENSION ) Ndika, 9, avenue Jean-Moulin 92390 Villeneuve-la-Garenne.  d  dimaNCHe 20 mai Bernard-Stein, centre commercial Carrefour, 21, rue Louis-Calmel.  d  dimaNCHe 27 mai Réveillé, 18, rue P.-Vaillant-Couturier.  d  LuNdi 28 mai ( PENTECôTE ) Fingerhut, 10, place Jean-Grandel.  d  dimaNCHe 3 JuiN Quenez-Cirany, 39, rue du 8-Mai-1945.

mairie de genneviLLiers 01 40 85 66 66

services de santé Centres municipaux de santé 3, rue de la Paix 01 40 85 66 50 80, avenue Chandon 01 40 85 48 20

Centre de planification et d’éducation familiale 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83

espace santé-jeunes 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62

Cdag Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20

Consultation médico psychologique 01 41 47 94 80

Vie libre 06 75 99 67 15

drogues info service 0800 23 13 13

Centre magellan (cure ambulatoire en alcoologie) 01 41 21 05 63

sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16

siadpa (Service infirmier d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75

Hôpital Louis-mourier 01 47 60 61 62

Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00

Hôpital max-Fourestier 01 47 69 65 65

Hôpital st-Jean 01 40 80 66 66

Centre médical Chandon 01 47 98 79 35

Les impôts Centre des Finances publiques et trésorerie principale (1e étage) 01 40 85 43 00

impôts des entreprises (3e étage) 01 40 85 43 00

Les marcHés Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h.

AUX GRéSILLoNS 39, avenue des Grésillons, > mercredis et samedis. AU VILLAGE 62, rue Pierre-Timbaud. > mardis, vendredis et dimanches. AU MINI-MARCHé DU LUTH parking du centre commercial, > lundis et jeudis de 15 h à 19 h.

Les pHarmacies de garde

L’Histoire est un éterneL recommencement ?

Le numérique, encore ! un green deaL

À l’heure où 37 % des Français n’utilisent pas l’Internet, le temps est venu de se poser la ques-t i o n d u p o i d s q u e prennent les construc-teurs de matériel, les fournisseurs d’accès dans les orientations des innovations techniques

rendues tellement alléchantes.Alléchantes oui, mais pour qui ?Nous ne pouvons oublier les femmes et les hommes en difficulté d’adaptation qui, face à la montée de l’écrit banalisée par les processeurs, voient l’écart se creuser dans l’accès à l’information, dans l’usage professionnel quotidien, dans l’inévitable adaptation à la machine.Force est de constater qu’il y a accroisse-ment d’inégalité d’adaptation pour plus d’un tiers de notre population, qui révèle un clivage sur l’écrit et l’abstraction qui en découle. Une nouvelle fois, une part de notre population est face à une nouvelle forme de marginalisation.Le très haut débit prend, peu à peu, sa place sur la ville de façon délibérément peu lisible à l’échelle de la collectivité ter-ritoriale. En effet, les procédures légales privilégient les opérateurs privés, relé-guant les pouvoirs publics aux seules ins-tallations les plus coûteuses comme les territoires ruraux, par exemple, ou l’accès aux particuliers dans les zones peu denses.Nous nous devons d’accompagner cette nouvelle vitesse d’accès d’une réflexion pour mettre cette technicité au service d’authentiques aspirations sociales conduisant vers des changements éman-cipateurs, liant autonomie avec solidarité. C’est un nouvel enjeu de service public, car il faut regarder de près ce que deviennent les informations mises à disposition sur des réseaux sociaux. Il devient de plus en plus évident que ce substrat est le support de nouveaux modèles économiques qui vont instrumentaliser de façon mercantile nos images, nos textes à des fins stricte-ment commerciales.

La crise est issue des dérègle-ments de la finance, à cause d’un modèle de développement, d’une façon de produire, de répartir, de consommer.Sortir de cette crise suppose donc de nouveaux contenus pour le développement.C’est ce qui différencie l’ap-proche écologiste de celle des gauches gestionnaires ou pro-

ductivistes qui fondent leur doctrine sur la croissance.Le modèle en crise actuel est « libéral productiviste ».Libéral : parce que les marchés triomphent sur la régulation des états et sur leurs accords qui iraient à l’encontre du mythe des marchés autorégulateurs.Productiviste : parce que la production ne vise que le profit maximal, table sur la croissance en ignorant l’ajustement des besoins humains aux contraintes écologiques.De ce double aspect résulte la double nature de la crise ; une crise économique bien plus importante que celle des années 30, puisqu’aux inégalités sociales des vieux pays s’ajoutent les inégalités de salaires entre eux et les pays émergents.La crise écologique se caractérise par :• l’envol des prix alimentaires et de l’énergie montrant le déséquilibre entre les nouvelles demandes adres-sées à la Terre et les capacités de l’écosystème ;• l’épuisement des énergies fossiles qui n’empêche pas l’accumulation de gaz à effet de serre dont les effets sont de terribles intempéries ;• la recherche d’alternatives à l’énergie fossile qui débouche sur les risques du nucléaire (accident de Fukushima, prolifération du nucléaire militaire en Iran, et en Corée du Nord) ;• des agrocarburants au détriment des terres dispo-nibles pour l’agroalimentaire.Le futur modèle de développement ne peut pas être fondé sur la croissance d’une consommation de masse orientée, qui aggraverait les déséquilibres existants, mais sur un Green Deal qui se caractérise par :• redistribution vers les salariés de la valeur ajoutée permettant plus de temps libre (dont allongement des études et de la retraite) que de consommation maté-rielle croissante ;• réorientation du système alimentaire vers l’intensi-fication écologique ;• espace réservé à la production de biomasse énergie parcimonieux (agrocarburants « de deuxième et troi-sième générations ») ;• réorientation radicale de la logique énergétique vers la recherche de la sobriété et de l’efficience d’énergies renouvelables.

En 1936 les élus à majo-rité communiste, issus du F r o n t p o p u l a i r e , constatent qu’à Genne-villiers l’absence de médecins de ville est telle qu’ils décident de l’ouver-ture du premier « dispen-saire ». 70 ans plus tard, on reparle de pénurie médicale.

où en serions-nous si les élus d’hier et d’aujourd’hui n’avaient pas fait le choix politique de l’accès aux soins pour tous !Pas de jour sans que les médias ne dénon-cent les dépassements d’honoraires abu-sifs qui mettent à mal l’accès aux soins pour les plus modestes d’entre nous. Fer-metures de services hospitaliers, « ratio-nalisation de l’offre », déremboursements par la Sécurité sociale, coûts des médica-ments accompagnent en réalité une poli-tique libérale et inégalitaire sur le modèle anglo-saxon. Assurances privées et autres « fausses mutuelles » militent et parient sur la fin du régime général d’assurance-maladie.Là encore culpabilisons le patient, pour-quoi payer pour celui qui ne fait pas ce qu’il faut pour être en bonne santé ? Assurons-nous à titre individuel ! opposons les uns aux autres comme on oppose chômeurs et travailleurs, salariés du privé et fonc-tionnaires du service public. Ce discours ambiant fabrique une société plus dure, moins solidaire, moins fraternelle.Alors, les mêmes regretteront ce chacun pour soi, le recul des valeurs humanistes…À Gennevilliers, la solidarité n’est pas un vain mot, la construction du centre de santé répondra au défi de la pénurie annoncée, médecine de groupe, équipes pluridisciplinaires, pratique du tiers-payant, accueil des bénéficiaires de la CMU, autant d’attentes satisfaites tant pour la population servie que pour les pro-fessionnels y travaillant. Avec les méde-cins généralistes libéraux, concourons à la création de maisons de santé aux côtés des centres de santé. Tous ensemble, tous ensemble… pour une médecine humaine accessible et de qualité.

48 k MAI 2012

d Latifa Meya

d Mohamed bellouch

Les groupes du conseiL municipaL s’expriment… Groupe Communiste, ALternAtive CitoYenne, rÉpuBLiCAin et pArti de GAuCHe

europe eCoLoGie - Les verts ÉLus soCiAListes et rÉpuBLiCAins

d Richard Merra

notre santé en dangerdevoir de mémoire

Il y a quelques jours, décéda i t Raymond Aubrac, une grande figure de la Résistance française. Cet homme et son épouse ont passé la plus grande partie de leur vie à entretenir le

devoir de mémoire. Ils ont rencontré des centaines de jeunes pour que l’histoire ne s’oublie pas et pour les mettre en garde.Il y a quelques jours également, deux délégations gennevilloises sont rentrées de Pologne. Ces délégations intergéné-rationnelles ont permis un véritable travail de mémoire nécessaire aux nou-velles générations, qui doivent connaître les erreurs du passé pour ne pas les revivre.Ces expériences doivent continuer à l’avenir pour ne pas rompre la chaîne du souvenir, et parce que nos aînés ne sont pas éternels et que les témoins de cette période sombre de notre histoire ne seront pas toujours là pour nous mettre en garde.Et puis n’oublions pas que des horreurs continuent à travers le monde et qu’il y a encore des gens qui prônent la haine de l’autre ; qui montent les citoyens les uns contre les autres ; qui refusent les différences ; qui rendent les autres citoyens responsables de leurs difficul-tés.Ces attitudes sont toujours dangereuses et il ne faut jamais les sous-estimer.À quelques jours des commémorations de la fin du conflit mondial, il est impor-tant de se rappeler que le danger n’est pas totalement écarté et que le mot de résistance garde tout son sens.

Environnement pollué, conditions de travail, chô-mage, manque de préven-tion, etc. Et les réformes en cours du système de santé nous empêchent de plus en plus de nous soigner. Pour les arrêter, il faudra des luttes des usagers et des professionnels de la santé, et ce quel que soit le résul-

tat des élections.Parmi ces luttes, les fermetures de centres de Sécu. Actuellement, il y en a encore 40, dans 33 villes. À la fin 2013, il n’y aurait plus de centre dans 13 villes, dont Bois-Colombes. Un seul centre au lieu de deux, et à surface réduite, dans neuf villes, dont Asnières, Cli-chy, Villeneuve (à Gennevilliers, c’est déjà fait).Le prétexte ? Il y aurait de moins en moins de fréquentation de ces accueils. Mais c’est la direction de la Sécu qui a organisé cette baisse. En supprimant 80 à 100 emplois par an depuis 2005 et en organisant le travail et nos remboursements autour de « pôles spé-cialisés ». Nos dossiers ne sont plus dans notre centre de Sécu, mais « dématérialisés » sur telle ou telle plateforme selon la nature de la maladie. Jusqu’en 2005, le centre de Sécu était polyvalent : l’accueil y était efficace puisque le dossier de chaque assuré était sur place. Aujourd’hui, on nous incite à télépho-ner. Mais bien difficile d’avoir une réponse : le personnel n’est pas assez nombreux et très peu formé, et n’a pas accès à la totalité d’un dossier. Pourtant, le contact direct, au moyen de l’accueil physique, peut seul per-mettre la qualité des relations humaines, le dialogue et la bonne gestion des dossiers. En 2010, les exonérations de cotisations patro-nales nous ont volé 32 milliards. Arrêtons ces cadeaux qui n’ont créé aucun emploi et il y aura de quoi financer locaux, personnels, formation. La Sécu est à nous, nous qui coti-sons pour la solidarité. Gouvernement et patronat voudraient la remplacer par une Sécu au minimum pour les plus pauvres et par des assurances privées pour les autres. Et on serait comme des voitures : pour être vraiment couverts, il faut sans cesse payer plus, et ça n’est jamais suffisant !isaguich@free.fr

Les élus du groupe UMP s’associent à la famille du jeune policier de 32 ans tué lâchement dans la nuit du 10 au 11 avril dernier par cinq cam-brioleurs à bord d’un gros 4x4 de luxe de marque allemande,

retrouvé brûlé quelques heures plus tard dans la banlieue de Chambéry. Cette énième agression sur des repré-sentants des forces de police doit être considérée comme très grave par le ministère de l’Intérieur et doit faire l’ob-jet de toutes les attentions quant aux moyens qui doivent être mis en œuvre pour que la police puisse assurer ses missions de maintien de l’ordre public.FinancesLe groupe UMP au Conseil régional d’Ile-de-France a voté lors de la Com-mission des finances du 27 mars 2012, en faveur de plusieurs interventions concernant la commune de Genne-villiers.- Au CFA-CCIP, Centre des formations industrielles via l’attribution de subven-tions d’un montant total de 1 199 461 euros. Pour financer l’ouverture de nou-velles formations (CP 12-178).- Au CFA V3A via l’attribution d’une sub-vention de 464 737 euros, pour financer l’ouverture de nouvelles formations (CP 12-178).- Au lycée Galilée via l’attribution d’une subvention de 32 800 euros, pour la réa-lisation de travaux au sein de l’établis-sement (CP 12-210), l’attribution d’une dotation de 29 683 euros pour la gratuité des manuels scolaires, l’attribution d’une dotation de 35 320 euros pour l’acquisition d’équipements pédago-giques (CP 12-350) et l’attribution de 20 270 euros au titre de diverses dotations (CP 12-211).

MAI 2012 k 49

d yasmina Attaf

les contriButions PuBliées dans ces PaGes n’enGaGent Pas la rédaction de GenneVilliers MaGazine

GenneviLLiers pour tous rAssemBLement pour GenneviLLiers , ump union des GenneviLLois

d isabelle Guichard

d Jacqueline Marichez-Clero

condoLéances

50 k MAI 2012

Les conseiLLers municipaux déLéguésd Anissa ben Lahcene. Préadolescence.

d Zine boukriche. Jeunesse

d Joëlle Mutis. Retraités, coordination gérontologique, activités intergénérationnelles.

d Laurent noël.

d Jacques briffault. Sécurité publique liée aux installations classées.

d Jean-François burgos. Charte Ville-Handicap, démocratisation de l’accès au numérique et au développement du très haut débit.

d Anne-Laure Perez. Conseil consultatif des services publics.

conseiLLers municipaux aux responsabiLités spéciFiquesd Patrick Théret. Patrimoine, mémoire de la ville et de la population

d Jacqueline Fleuret. Présidente d’Agir

d Zine boukriche. Président de la Mission locale.

Les éLus réFérents des quartiers et co-présidents du bureau des conseiLs de quartier

d Laurent noël. Chevrins

d Martine Monsel. Luth

d yasmina Attaf. Agnettes

d Muriel Goudou. Grésillons

d Carole Lafon. Village

d Joëlle Mutis. Fossé-de-l’Aumône

d yvette ouchikh. Chandon - Brenu - Sévines

Jacques bourgoinMaire de Gennevilliers,d Conseiller général des Hauts-de-Seine Tél. 01 40 85 62 23

Mohamed bellouch5e adjoint

d Solidarité, action sociale, associations caritatives, quotient familial, coopération internationale et jumelage.Tél. 01 40 85 62 35

Roland MuzeauDéputé, 1er adjoint

d Urbanisme et aménagement, action foncière, développement économique, communication.Tél. 01 40 85 62 30

Marc Hourson3e adjoint

d Président de l’Office public de l’Habitat, vie associative, tourisme, commerces, fêtes et cérémonies, marchés aux comestibles, anciens combattants. Tél. 01 40 85 62 33

olivier Mériot7e adjoint

d Finances et budget, personnel communal et moyens des services, affaires civiles et générales, propriétés communales extérieures, élections.Tél. 01 40 85 62 32

Abdelhakim Sari11e adjoint

d Sports, associations sportives et école municipale des sports.Tél. 01 40 85 62 31

Richard Merra9e adjoint

d Enseignement maternel, élémentaire, secondaire et supérieur, service public communal dans les écoles maternelles et élémentaires.Tél. 01 40 85 62 33

Martine Monsel4e adjointe

d Logement, résorption habitat insalubre, lutte contre les expulsions, Grand projet de ville du Luth et des Grésillons.Tél. 01 40 85 62 37

Arielle Vermillet-Parry2e adjointe

d Vie démocratique et citoyenne, lutte contre les discriminations, politiques de l’insertion et de l’emploi, prévention-sécurité, restauration municipale.Tél. 01 40 85 62 31

Sandrine Hertig8e adjointe

d Culture et développement culturel.Tél. 01 40 85 62 35

Latifa Meya6e adjointe

d Droits des femmes, prévention et promotion de la santé, crèches, haltes-garderies, relais assistantes maternelles.Tél. 01 40 85 62 33

Muriel Goudou12e adjointe

d Espaces verts, développement durable, environnement, transport et circulation, infrastructures et bâtiments communaux, voirie-assainissement.Tél. 01 40 85 62 32

yasmina Attaf10e adjointe

d Enfance, préadolescence, centres de loisirs maternels et primaires, centres de vacances, interclasse.Tél. 01 40 85 62 31

Les conseiLLers généraux

Jacques bourgoin d Canton nord

Tél. 01 40 85 62 23

Patrice Leclercd Canton sudTél. 01 40 85 62 18 www.patrice-leclerc.org

Le députéRoland Muzeau. d Député, premier adjointwww.roland-muzeau.orgTél. 01 40 85 62 30

pour écrire aux élus par courrier électronique,

taper en minuscules et sans espace prénom.nom@ville-gennevilliers.fr

Festival du

Cinema, ateliers, exposition , sorties...

12 mai – 16 juin

Pout tout renseignement : 01 40 85 65 58

La douzaine de CannesClub 11-15 Jean-Vigo

du 12 au 23 mai

La semaine des artistesClub 11-15 Thomas-Bessot

du 29 mai au 2 juin

Le big bang du 36-38Ateliers du 36-38

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Samedi 12 mai de 9 h à 18 hplace Jean-Grandel au VillageProduits naturels et bio, artisanat, décorations florales, animations, ateliers, restauration, ambiance musicale, exposition...

Organisé par l’Office de tourismede GennevilliersAutorisation municipale

Entrée et parking gratuits

120x175 MarcheDePrintemps.indd 1 16/04/12 11:28