Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Aide et guérison par voie spirituelle par l'enseignement de Bruno Gröning

Bruno Gröning:

„J’offre ma vie à toutes les personnes de cette terre et les aide autant que je peux, dans la mesure où elles sont prêtes à accepter mon aide. Je veux aider et guérir.J'offre ceci aux hommes pour leur chemin.“

„Cette aide, cette guérison se réalise seulement au nom de Dieu. Je ne suis rien, notre Seigneur est tout.“

„ Je ne suis qu’un petit, un tout petit instrument de Dieu !“

„Vous n’avez pas besoin de croire le petit Groning, mais vous devez me faire confiance et remercier le Seigneur pour Sa grande action, pour Son grand pouvoir, pour Sa magnificence.“

„Plus l’homme s’est détourné de Dieu, consciemment ou inconsciemment, plus la vie s'est retirée son corps, et à la fin, il n’y avait presque plus assez de vie intérieure pour que ses organes lui obéissent comme ils doivent le faire. L'homme n’avait plus assez de force pour mener sa vie. Il s’est éloigné de cette source de force. Il a finalement perdu le contact avec la grande source de la force divine. Il n’a plus été en mesure de capter en lui la force de Dieu. C’est ainsi que son corps est devenu une épave.“

Bruno Gröning se considérait comme le médiateur d'une force spirituelle qui vient directement de Dieu et produit des guérisons. Il appellait cette force „l'énergie divine“.

Bruno Gröning recevait la connaissance en provenance de sphères spirituelles supérieures. Il appelait les hommes à la conversion. Il voulait que les hommes prennent à nouveau conscience de la finalité de leur vie sur terre. Son but suprême était de rétablir leur lien avec Dieu et de les ramener à la connaissance des règles spirituelles. Il voulait leur montrer comment, en captant l'énergie divine, se défaire de certains comportements négatifs et, en utilisant les principes spirituels, comment parvenir à la guérison, la joie et la paix intérieure; comment avoir une vie entière s'écoulant positivement.

Par le biais d'un exemple imagé, il comparait Dieu à une centrale électrique et l'homme à une ampoule. L'ampoule ne peut remplir sa fonction que lorsqu'elle reçoit du courant venant de la centrale, l'homme a besoin des énergies divines pour pouvoir vivre en accord avec sa destinée.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Bruno Gröning se considérait comme un transformateur qui convertit continuellement les énergies divines supérieures pour permettre à l'homme de les capter de façon illimitée.

Il répétait : „Ce n’est pas moi qui guéris, mais la force divine à travers moi.“„Le remerciement n'est pas pour moi, le remerciement doit s'adresser à Dieu, je ne suis qu'un petit serviteur, un instrument de Dieu.“

Bruno Gröning se référait toujours dans ses conférences à Jésus Christ.

„J'enseigne à mes semblables tout ce qui, par le biais de l'enseignement du Christ, amène l'homme à Dieu et nous, les hommes, devons mettre en pratique cet enseignement.“

„(…) C'est simplement l'enseignement du Christ que vous devez prendre à cœur.“ (…) Le Christ nous a donné tant de bonnes choses pour notre vie. Pourquoi les hommes n'ont pas pris à cœur le Bien, pourquoi ne l'ont-ils pas capté?“ (04.12.1958)

„Un vrai chrétien ne peut être que celui qui suit le Christ comme celui-ci l'attend de nous, comme ses préceptes nous l'enseigne, mes chers amis.En fait, le Christ a passé trente-trois ans sur cette terre (…) afin de nous transmettre, à tous, ce que Dieu a à dire à l'humanité entière.Car les hommes n'étaient plus en mesure d'écouter Dieu. (…) Il (l'homme) a besoin d'être relié à Dieu. (…) Le Christ n'en

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéedemandait pas plus, et Dieu aussi, ceci est le véritable précepte divin, c'est l'enseignement du Christ tel qui nous l'a été donné pour accompagner notre vie et celle de l'humanité: être relié à Dieu, chers amis, c'est tout!“ (04.12.1958)

„Chers amis, vous comprendrez que le passage du Christ sur la terre n'a pas été pour rien. Dieu a voulu la vie terrestre du Christ pour la seule raison qu'il lui était plus facile, grâce à l'enseignement du Christ, de guider les hommes sur la voie qu'il avait déterminée pour toute l'humanité. Et ceci demeure l'unique chemin qui mène réellement chaque être humain à Dieu. Mais, mes chers amis, vous ne pouvez pas servir deux seigneurs. D'un côté le mal et de l'autre Dieu. Et entre les deux, vous êtes un hypocrite, un menteur, un imposteur. Vous n'êtes pas honnêtes envers vous-même. Il faut abandonner ce comportement.Tout, je le répète, vraiment tout ce que vous avez ressenti comme mal dans votre vie, doit être éliminé. Vous devez tourner le dos au mal. Vous devez trouver un autre chemin. C'est pourquoi je vous appelle à la grande conversion! Suivez le chemin que Dieu a déterminé pour vous, pour nous tous, en suivant le Christ!“

Enfance, jeunesse et carrière professionnelle de Bruno Gröning

Bruno Gröning (à l'origine Grönkowski), né le 31 mai 1906 à Danzig-Oliva, est le quatrième de sept enfants. Dès son enfance, son influence curative et apaisante sur les êtres vivants a été constatée.

Après avoir été à l'école jusqu'à la 5ème classe, il a ensuite commencé une formation commerciale qu'il a dû interrompre au bout de deux ans et demi sur les instances de son père (lui-même ouvrier) qui voulait que son fils devienne aussi artisan. C'est ainsi qu'il commença un apprentissage de charpentier. Mais, six mois avant la fin de son apprentissage, son entreprise ferma par manque de commandes. De ce fait, il n'a pas eu de diplôme. A l'époque, un important chômage régnait à Danzig.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

À 19 ans, il se mit à son compte en tant que menuisier-ébéniste, mais, en raison de la situation économique difficile de l'époque, il dut, de nouveau, abandonner cette activité au bout de deux ans. Par la suite, il a travaillé jusqu'en 1943 en tant qu'ouvrier ou travailleur temporaire. Plus tard, il a été employé dans diverses entreprises, entre autres, dans une usine de chocolat et aussi en tant que facteur à la poste de Danzig. Avant son appel sous les drapeaux, il a travaillé chez Siemens et Halske comme monteur électricien.

Bruno Gröning disait : „Toutes ces activités m'ont intéressé, mais ce qui m'a particulièrement intéressé était un apprentissage qui me permettait d'étudier les connaissances et le savoir-faire des êtres humains, peu importe leur situation ou leur milieu social, ainsi que d'apprendre comment ils organisaient leur vie. Je n'ai pas seulement recherché les plus pauvres des pauvres, mais aussi les richissimes parmi les riches pour apprendre comment ils vivaient.“

En 1943, Bruno Gröning fut engagé dans la Wehrmacht. Incorporé dans une division de chasseurs de chars, il fut envoyé sur le front à l'est. Déjà à cette époque, il avait déclaré qu'il ne tuerait aucun être humain. En raison de cette position, on lui avait fait entrevoir le conseil de guerre. Lors de sa captivité en Russie, Bruno Gröning a fait tout son possible pour aider ses camarades prisonniers, ce qui lui a valu de subir trois fois un interrogatoire à la Kommandantur (l'état-major). Lors d'un interrogatoire, il a même été menacé d'être fusillé.Exilé de son lieu d'origine, Bruno Gröning arriva à Dillenburg en 1945. Par la suite, en 1947, sa famille le rejoignit et c'est ainsi qu'il commença une nouvelle vie à Dillenburg.

Son mariage avec Gertrude Cohn

À 21 ans, en 1928, Bruno Gröning se maria avec Gertrude Cohn. Cependant, cette liaison n'a pas été très heureuse. Les époux avaient des façons de voir totalement différentes. Bruno Gröning gardait sa porte et son cœur ouverts à tous ceux qui venaient le voir avec leurs problèmes. Il lui arrivait même de s'impliquer en pleine nuit pour aider ses collègues et semblables. Sa femme manquait de compréhension pour son immense serviabilité envers autrui. Elle ne pouvait pas concevoir le besoin impérieux de son mari à vouloir aider les personnes en détresse. De ce mariage, il a eu deux enfants qui furent malades et décédèrent. En 1939, son fils Harald mourut à 9 ans, à l'hôpital de Danzig, et Günther disparut en 1947, à l'âge de 8 ans, à l'hôpital de Marbourg. Gertrude Gröning a empêché son mari d'aider leurs deux enfants avec son pouvoir de guérir. Elle était défavorable à son activité. Bruno Gröning aimait ses enfants de tout cœur. Mais en raison de l'attitude négative de sa femme, il n'avait pas la liberté d'agir. En 1949, alors que des guérisons spectaculaires avaient dévoilé Bruno Gröning au public, il se sépara de sa femme. Elle trouvait l'activité de son mari embarrassante et voulait y mettre un terme. Mais Bruno Gröning savait qu'il lui fallait suivre sa vocation. Le divorce fut prononcé en 1955.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Herford

Bruno Gröning fut appelé, en mars 1949, par Monsieur Hülsmann dont le fils souffrait d'amyotrophie. Monsieur Hülsmann qui avait entendu parler du don de guérison de Bruno Gröning par une de ses amies, mettait en lui tous ses espoirs. Le jeune homme que les médecins considéraient comme perdu, eut en l'espace de quelques jours, une énorme amélioration au point de faire le tour de sa maison en courant dans le jardin. Monsieur Hülsmann, au comble du bonheur et reconnaissant, en informa la presse. Et peu après, il y eut quotidiennement un déferlement de milliers de personnes au n° 7 de la Wilhelmsplatz à Herford. D'innombrables guérisons s'y sont produites. Les autorités hésitaient, ne sachant pas comment identifier les évènements et maîtriser la situation. Par ailleurs, la pression exercée par le corps médical se faisait de plus en plus pressante auprès des autorités. De nombreux médecins locaux et de la région considéraient comme une épine dans le pied l'activité de cet homme simple et sans formation médicale ainsi que ses incroyables guérisons.

Une commission d'enquête fut créée; elle consistait, entre autre, en un conseiller médical du Regierungspräsident (le représentant du Land dans sa circonscription), secondé du directeur général municipal de Herford, d'un professeur en psychiatrie et du surintendant de l'église d'Herford. Une interdiction de guérir fut prononcée à l'encontre de Bruno Gröning, laquelle, en raison des nombreuses protestations, fut suspendue au dernier moment, mais remise en vigueur après quelques jours. C'est à la fin du mois de juin que Bruno Gröning quitta définitivement Herford.

Bruno Gröning disait qu'il était l'émetteur du courant curatif. Il signalait aux gens que sa présence n'était pas nécessaire pour que des guérisons se produisent.

Bruno Gröning affirmait: „Je suis ici et partout en même temps.“page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

L'examen d'Heidelberg : recherches dans la Villa Rutenberg

Bruno Gröning se déclara prêt à faire examiner sa „méthode de thérapie“ en coopération avec le centre hospitalier universitaire d'Heidelberg. Le magazine Revue lança l'initiative de ces recherches et finança ce projet limité à dix jours. Non seulement des personnes ayant adressé leur demande d'aide par écrit à Bruno Gröning furent sélectionnées pour ce projet, mais aussi des patients hospitalisés à la clinique Ludolf-Krehl. Les personnes en attente d'aide et choisies pour cette expérience, furent d'abord examinées par des médecins et, ensuite, présentées à Bruno Gröning. C'est là que se produisirent de grandes guérisons aussi bien dans la villa Rutenberg que dans la cour, qui avait été réservée et louée pour ce projet. Non seulement de nombreuses personnes cherchant aide et guérison y étaient présentes, mais aussi de nombreux curieux qui avaient entendu parler de la présence de Bruno Gröning. Les grandes guérisons suscitaient en effet l'étonnement des médecins qui en faisaient le constat; mais la chose que Bruno Gröning espérait de sa participation à cette expérience ne se réalisa pas : c'était la reconnaissance de son action et la liberté d'exercer son activité. Les médecins lui reconnurent seulement une faculté psychothérapeutique et classifièrent ses guérisons comme des évènements psychothérapiques. On a voulu l'intégrer dans les activités de la clinique. Bruno Gröning aurait pu exercer son action curative, mais sans avoir d'influence sur le choix des personnes qui auraient pu avoir recours à son aide. De plus, trente pour cent de ses guérisons auraient dû être attribuées à l'activité du professeur Fischer. Et de plus, Bruno Gröning, alors qu'il n'avait aucun moyen financier, aurait dû payer un salaire mensuel non négligeable au professeur Fischer. Tout affairisme basé sur ses guérisons rebutait Bruno Gröning. Il attachait de l'importance à la coopération avec les médecins, mais il se devait de refuser leur proposition comportant de telles conditions.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Bruno Gröning indiquait toujours que Dieu est amour et que ses guérisons ne se produisaient qu'à travers l'amour de Dieu. Le vrai amour ne s'achète pas, il est un cadeau divin. „Je ne vends pas la force divine!“

„La santé ne s’achète pas, elle est un cadeau de Dieu! Celui qui a eu la grande chance de recouvrer sa santé grâce à moi, doit remercier Dieu à tout moment et du plus profond de son cœur ; moi, je ne suis que son instrument et son serviteur.

Le haras „Traberhof“ à Rosenheim – Les grandes guérisons

Après l'expérience de Heidelberg, Bruno Gröning accepta une invitation provenant de Leo Harwards, priopriétaire du haras „Traberhof“ à Happing dans les environs de Rosenheim ce qui lui permit de s'éloigner de toute agitation. Cependant, dès que son lieu de séjour fut connu, les gens,

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeparfois jusqu'à 30.000 par jour, venaient au Traberhof. C'est là que se produisirent des guérisons en masse, même lorsque Bruno Gröning n'était pas présent. Des scènes bibliques eurent alors lieu.

Le docteur Kurt Trampler relate dans son livre „La grande conversion“ (paru chez l'éditeur Heering à Seebruck-am-Chiemsee) ces évènements comme suit:

„Les jours et nuits précédant la grande guérison du 9 septembre, Gröning lui-même était en voyage dans le nord de l'Allemagne, lorsque se produisirent les premières guérisons à distance parmi ceux qui l'attendaient. Ces évènements firent forte impression et un changement s'opéra petit à petit parmi les malades. Une force puissante s'était concrètement manifestée devant leurs yeux : il était impossible de donner à cette force une explication humaine; cette force avait apporté remède là où plus personne n'aurait pu le faire. Ceux qui en firent l'expérience n'étaient nullement des érudits qui cherchent à disséquer et expliquer un „miracle“ en se conformant à des livres. Ce n'était que des gens nécessiteux qui n'avaient trouvé nulle part une aide humaine, des êtres humains fortement éprouvés, passés par toutes les phases de la souffrance. C'est pourquoi, en cet instant, le moment était arrivé pour eux de reconnaître la main de Dieu dans les guérisons reçues et de faire l'expérience de la force divine qui leur disait de sortir du carcan du matérialisme. Eux, les plus pauvres des pauvres, étaient en cet instant riches car ils vécurent dans leurs cœurs une transformation dont sont privés, tout au long de leur vie, bien des riches en bonne santé.Et l'obscurité de la nuit tomba sur les milliers de personnes qui attendaient. Et puis, quelques uns se mirent à balbutier des mots qu'ils n'avaient vraisemblablement plus prononcés depuis longtemps et des autres y ajoutèrent leurs voix pour entonner ensemble :

Notre Père qui êtes aux cieux....

Et finalement le Te Deum retentit, solennel et grave.

Peut-être qu'en cette heure pathétique, un plus grand miracle encore que la guérison de membres paralysés et de nerfs ébranlés s'était produit: le miracle de ceux qui avaient trouvé le chemin qui mène à Dieu.

Lorsque, le lendemain après-midi, alors qu'il se tenait debout en face de ceux qui attendaient son aide, Bruno Gröning les trouva purifiés intérieurement comme jamais auparavant, prêts à recevoir la guérison. Presque une heure durant il est resté, tacite, en face de la foule priante, assimilant et transformant leurs souffrances. Pendant qu'il prononçait les paroles rédemptrices de Dieu, le Père et médecin de tous les hommes, des scènes franchement bibliques se réalisèrent.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Des malades se levèrent de leurs brancards, des paralysés jetèrent leurs béquilles et se mirent à marcher, un jeune aveugle recouvrit la vue, pendant que des cris de gratitude témoignaient de nouvelles guérisons desquelles seulement l'aspect visible pouvait être remarqué. Mais encore deux mois après, et même beaucoup plus tard, de nouvelles guérisons qui s'étaient accomplies ou avaient commencé ce jour-là, furent rendues publiques.

De la terrasse du „Traberhof“ l'un de nos meilleurs médecins a été témoin de cet évènement. Complètement bouleversé, il avoua avoir adopté pour la vie, en tant que fruit de ce moment, la croyance que l'homme n'est rien sans la grâce de Dieu, et que ni connaissance, ni savoir-faire ne peuvent aider l'homme si celui-ci ne se montre pas avec humilité digne de cette grâce.

L'obscurité est à nouveau revenue. Bruno Gröning qui avait voyagé des jours entiers sans dormir, s'est mis à l'écart pour un moment avant de se pencher à nouveau sur des cas individuels, particulièrement graves. Avec des gestes qui expriment la bonté et la pitié, il se met à l'écoute des voix de ceux qui cherchent son aide.

Dans la pièce, pas un seul mot n'est prononcé. Personne n'est encore capable d'exprimer les sentiments qui nous émeuvent tous. Cependant, de l'extérieur, nous entendons comme une réponse aux espoirs et aux questions:

Que ton règne vienne.“

Le mariage de Bruno Gröning avec Josette Dufossé

En 1950 Bruno Gröning donnait des conférences dans le cabinet d'Eugène Enderlin, praticien naturopathe à Munich. C'est là qu'il fit la connaissance de sa future femme, une Française s'appellant Juliane (Josette) Dufossé. En août, elle était venue au cabinet d'Enderin, avec son amie Simone, une non-voyante. On raconte que Bruno Gröning alors aurait dit lors de sa première rencontre avec Josette : „Je vous attends

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéedepuis longtemps. Maintenant, vous êtes là!“ Josette fut tout d'abord sa secrétaire. Elle s'impliquait dans le développement de son œuvre et l'aidait dans son travail. C'est ainsi qu'ils se sont rapprochés.

Bruno Gröning et Josette Dufossé se marièrent civilement le 25 juin 1955 à Plochingen, et le 26 juin, la bénédiction nuptiale eut lieu en l'église catholique St-Conrade de Plochingen.

Bruno Gröning avait souligné auprès de sa femme qu'il emploierait tout sa force et son temps pour venir en aide à ceux qui attendaient une guérison. Josette accepta. Elle accompagnait son mari dans ses voyages et ses conférences sur la foi.

Bruno Gröning et Josette, qui n'eurent pas d'enfants, ont eu une relation très affectueuse avec Jeannette, la sœur de Josette, et sa fille Nicole.

Les forces antagonistes à Bruno Gröning

Des gens continuaient à chercher la présence de Bruno Gröning dans le but de se faire mieux connaître et de gagner de l'argent par le biais de ses capacités. Bien des gens demandant de l'aide, étaient prêts à payer pour obtenir un rendez-vous avec Bruno Gröning. C'était pour quelques prétendus „collaborateurs“ l'occasion de faire facilement et rapidement de l'argent et se le mettre en poche. Bruno Gröning ne demandait jamais d'argent à ceux qui désiraient son aide ou ceux qu'il avait guéris. Et il n'était pas rare de voir Bruno Gröning donner du peu qu'il possédait.

„Il y avait des gens qui s'activaient et essayaient tout pour profiter de ces événements; ils se disaient : „Ah! ça peut devenir une vraie mine d'or, nous allons nous enrichir.“ Ces gens en tiraient profit. C'est ainsi que mon activité a complètement été déformée.“

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Le procès

En 1951 et 1952 Bruno Gröning a comparu en justice pour exercice illégal de la médecine. Il fut relaxé. Mais il lui fut interdit d'exercer son activité qui était considérée comme exercice médical dans le sens de la médecine conventionnelle. Malgré cette interdiction, dans le but d'être en contact avec les gens, Bruno Gröning a créé, dès les années cinquante, des communautés auprès desquelles il donnait des conférences sur la foi.En 1955, il fut à nouveau inculpé pour infraction à la loi et pour homicide involontaire dans cas de Kuhfuss. 1957 : Acquittement et pourvoi en appel par le procureur.1958/1959: Bruno Gröning fit appel. Mais il n'y eut aucun verdict car Bruno Gröning mourut le 26 janvier 1959.

Son décès

Bruno Gröning est retourné chez son Père le 26 janvier 1959 à Paris dans la clinique de la rue Henner. Il avait toujours dit : „Si l’on m’interdit d’agir, alors je brûlerai intérieurement.“ Il absorbait l'énergie curative en grande quantité, mais, sur sa fin, il avait peu de contact et, de ce fait, il ne pouvait transmettre ce courant guérisseur qu'à peu de gens.

On attribua sa mort à un cancer de l'estomac; cependant son chirurgien, le Dr. Belanger, informa Josette Gröning (sa 2ème femme) que ses entrailles étaient complètement brûlées.

Bruno Gröning fut enterré à Dillenburg.page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Il avait dit auparavant, auprès de quelques amis, en parlant d'un éventuel retour au Père : „Tous les hommes doivent mourir, moi aussi. On mettra mon corps dans la terre, mais je ne serai pas mort. Pour celui qui m’appellera, je serai là pour lui et continuerai à l'aider. Mais alors il obtiendra aide et guérison que de par lui-même.“

Même après sa mort, les êtres humains ont pu percevoir que son courant guérisseur pouvait être capté tout comme auparavant.

Bruno Gröning avait dit :„Je continuerai à aider, comme Dieu le veut!“

Notre voie vers la transformation

Le courant guérisseur – La force divine

„Je ne sais pas grand chose, mais je ne sais rien d'autre que ce que les hommes d'aujourd'hui ne savent plus. C’est précisément pourquoi, sans y être obligé, je vois non seulement la nécessité mais considère comme mon devoir d'expliquer à chacun son appartenance, de lui dire qui il est vraiment et comment il peut capter la force du Créateur pour rester maître de son corps.“

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeBruno Gröning voulait ré-apprendre aux hommes comment capter le courant guérisseur qui n'a jamais cessé d'exister, mais les hommes se savaient plus comment s'en servir. Il pouvait capter cette force sans limite pour la transmette à autrui. Il appelait cette force „le courant guérisseur“ ou aussi „le courant vital“. Il disait que ce courant est la force divine.

Au cours des siècles, les hommes avaient désappris à s'ouvrir consciemment à la force divine. Ils s'étaient tant éloignés de Dieu qu'ils avaient oublié l'existence de cette force divine, et ne savaient plus comment la capter pour eux-même et les autres.

Bruno Gröning comparait les hommes à un poste de radio. Quand le récepteur n'est pas réglé sur la fréquence de l'émetteur, il ne peut pas recevoir l'émission.

Dieu envoie continuellement le courant guérisseur. Si l'homme a réglé son „récepteur“ sur d'autres émetteurs, il ne peut pas recevoir l'émission divine.

En nous mettant en réception du courant guérisseur, nous sommes à nouveau reliés à la force créatrice première et nous pouvons nous laisser remplir par la source infinie d'amour, de sagesse, de vérité et de clareté.

La mise en réception

Pour capter cette force, il est important de se mettre en réception et de prendre une certaine position :

La position extérieure: être assis, les mains reposent sur les cuisses, les paumes

ouvertes, tournées vers le haut (comme descalices), et les jambes et les pieds ne sont

pascroisés pour que l'énergie ne soit pas

coupée ouempêchée de passer.

(C'est comme un tuyau d'arrosage sur lequel on marche: le passage de l'eau est coupé ou peu d'eau ne peut passer. Un autre exemple – avec le courant électrique : si les câbles se touchent, il y a un court-circuit.)

La position intérieure: Le cœur grand ouvert. Auparavant, se libérer de

toute pensée négative en les mettant dans une

poubelle imiginaire (par ex. toutes les pensées

relatives à une maladie physique ou psychique,

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeet surtout, les soucis, les angoisses, toutes

sortesd'anxiété, mais aussi la colère, la rancune,

la tristesse,... etc, tout ce qui est ressenti

comme négatif). Là où la place a été faite pour le

positif, là seulement, la bonne force divine peut

agir.Il est toujours important de se libérer de

toute pensée pertubatrice.Il faut s'ouvrir en toute confiance à

l'enseignementde Bruno Gröning et observer ce qui se

passe dans son corps.

(On peut peut-être se comparer à une maison dans laquelle toutes les portes et fenêtres sont ouvertes pour laisser entrer l'air frais; c'est de cette façon qu'il faut s'ouvrir au courant guérisseur)

Le processus de s'ouvrir physiquement et spirituellement à Dieu, en éliminant les pensées négatives, était nommée par Bruno Gröning „Einstellen“, ce qui signifie „mise en réception“. Nous nous mettons en réception de l'émission divine, de la force divine. Se mettre en réception du courant divin signifie : se libérer de toute pensée négative, s'ouvrir et se tourner vers Dieu afin de recevoir la force divine.

Il est important que nous nous libérions le plus possible de toutes pensées et sentiments négatifs afin de devenir plus calmes. Bruno Gröning s'est toujours proposé et a dit que, si nous le voulions, nous pouvons lui donner tous nos soucis, tout ce qui nous pèse, nos maladies, etc. Mais il a ajouté qu'il ne pouvait pas prendre ce qu'on ne lui donnait pas de plein gré. Plus nous nous ouvrons en nous libérant et en ayant confiance, plus le courant guérisseur peut entrer facilement en nous. C'est dans ce calme et en communion avec Dieu, que nous pouvons Lui demander de façon optimale ce qui nous tient à cœur. Si nous ne savons pas bien encore comment faire une demande, il est possible de dire simplement „Tu sais que j'ai besoin d'aide. Donne-moi ce qui est juste pour moi“. Nous pouvons faire une demande pour recevoir la protection divine, l'ordre divin en nous et autour de nous, pour rester en bonne santé, pour vivre en paix et avoir le cœur joyeux, pour recevoir de l'amour, pour garder son humilité, être reconnaisant, serein et patient, pour avoir une compréhension profonde et claire, etc... Nous pouvons également solliciter pour notre travail, nos collègues ou pour un examen, et, et..., pour quoi que se soit qui nous tient à cœur. Nous pouvons faire des demandes pour nos proches, pour nos voisins, pour l'humanité entière, pour la faune et la flore, oui pour toute la création.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeLorsque nous nous mettons en réception, nous recevons la force divine pour nos demandes. Si nous captons la force pour quelqu'un d'autre, nous recevons la force pour cette personne et la force se transmet de nous à la personne pour laquelle nous avons fait la demande. Ceci peut l'aider et la soulager. Il en est de même lorsque nous captons la force pour les animaux et les plantes. L'énergie que nous envoyons arrive toujours à destination. Peut importe si nous intercédons pour quelqu'un qui se trouve près de nous ou pour quelqu'un qui se trouve quelque part ailleurs dans le monde. Il n'y a aucune limite à la force divine.

Quand on a exposé à Dieu tout ce qui nous touche (nos prières, nos remerciements, mais également les situations dans lesquelles nous nous débattons, bref, ces choses pour lesquelles nous souhaitons de tout cœur l'aide de Dieu), il est important par la suite de se séparer de ces pensées et de rester calme encore un moment pour observer ce qui s'est passé dans notre corps pendant la réception du courant. Il se peut que pendant ce temps, nous recevions précisément les réponses de Dieu à nos questions. En effet, pendant la réception du courant, Dieu nous atteint plus aisément puisque notre cœur et notre conscience sont ouverts et entièrement tournés vers Lui.

Chacun ressent le courant guérisseur de façon différente. L'un aura peut-être une sensation de chaleur ou bien de froid, un autre, par contre, ressentira des fourmillements ou des frissons, alors qu'un autre aura des douleurs, ou sera nerveux, et le dernier aura retrouvé le calme. Différentes réactions sont en effet constatées chez chacun.

„Si vous prêtez vraiment attention à votre corps, vous percevrez alors ce qui se manifeste réellement en ce moment même dans votre propre corps.Vous direz alors: "C'est une sensation bizarre, une sensation que je n'ai encore jamais perçue. C'est différent. Quelque chose inonde mon corps, quelque chose traverse mon corps, c'est différent. Avant, mes membres étaient lourds, ils étaient faibles, ils étaient presque sans vie, ils étaient froids et, en revanche, maintenant c'est quelque chose d'autre."

Les prières d'intercession ne dispensent nullement d'y mettre du sien; au contraire, il est nécessaire de participer pour qu'elles se réalisent avec succès.

Par exemple, dans le cas d'un examen à subir, si nous demandons à Dieu, en captant la force divine, de nous apporter son aide et, en même temps, nous négligeons de faire nos révisions en temps voulu comme il se doit, nous risquons d'avoir une grande déception. C'est seulement après avoir fait tout notre possible que Dieu vient à notre secours. Un autre exemple: lorsque nous demandons un climat de paix avec des collègues ou des voisins, sans s'efforcer d'être gentil et compréhensif envers ces collègues et voisins, Dieu ne pourra pas satisfaire notre demande.

Bruno Gröning se désignait lui-même comme un grand transformateur et nous, comme des petits transformateurs. Pour pouvoir transmettre la force, il faut tout d'abord être soi-même rempli de l'énergie divine. Pour

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeavoir suffisamment de force à sa disposition, il est nécessaire de capter la force deux fois par jour pendant au moins 10 minutes. Nombreux sont ceux qui se mettent en réception de l'énergie à 9 h du matin et le soir, à 21 h. Néanmoins, nous pouvons capter l'énergie à tout moment de la journée et n'importe où. La force circule toujours et partout.

Nous devons nous détacher de tout mal

Bruno Gröning apportait notre attention sur la nécessité de se détacher du mal pour pouvoir bénéficier du Bien, de la force divine. Il disait: „Détournez-vous du mal, orientez-vous vers le divin! Désirez le Bien, n'ayez que de bonnes pensées et, de même, n'agissez qu'en bien!“

„L'homme doit se demander: Que se passe-t-il dans mon corps? Tant que l'être humain s'accroche à sa maladie, je n'ai pas le droit d'intervenir.“

„C'est pourquoi la condition fondamentale est d'oublier votre maladie, de vous en distancer et de dire: Non, je ne suis pas venu pour m'y accrocher mais pour m'en débarrasser“.

Il disait aussi: „Donnez-moi votre maladie ! Donnez-moi vos soucis ! Vous n’en venez pas à bout. Je les porte pour vous. J’ai le dos large, je les porterai pour vous. – Mais donnez-les moi de votre plein gré, je ne suis pas un voleur!“

Le libre arbitre, c'est le plus grand cadeau que Dieu ait donné à chacun; il ne voulait pas que l'homme soit un robot; le libre arbitre empêchait également Bruno Gröning de soulager celui qui ne pouvait pas se détacher de la maladie (par exemple, lorsqu'on répète „ma migraine, mon affection, mes soucis“), Bruno Gröning ne pouvait pas et n'avait pas le droit d'enlever ces maladies. Il doit se plier à l'ordre et au commandement de Dieu. Nous devons non seulement abandonner nos maladies et soucis, mais aussi nous défaire des sentiments et types de comportement causant les maladies, comme par exemple la haine, les soucis, la colère, la peur, les offenses, etc.

Le but: la communion avec Dieu

Bruno Gröning ne voulait pas créer une nouvelle philosophie, ni apporter une idéologie, mais il voulait aider les gens vivant dans la souffrance et les ramener auprès de Dieu.„Ce que je vous apprends, n'est rien de neuf, ce sont hommes d'aujourd'hui qui l'ont oublié.“ Son but premier était de relier à nouveau l'homme à Dieu. Dans ses déclarations, il faisait toujours référence à l'enseignement du Christ que chacun doit prendre à cœur. Il ajoutait que le Christ était venu pour tous les hommes, peu importe leur race, leur religion ou couleur de peau.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée „Je vous ai aussi souvent fait savoir quel était mon vrai but: je veux ramener chaque être humain à la foi, car l'homme est un être émanant de la nature, il est un enfant de Dieu. Nous, les hommes, n'avons qu'un père qui est notre Seigneur. Et parce que nombreux sont ceux qui se sont écartés de la foi, je veux les ramener à la foi. Je ne veux plus voir de mauvais êtres humains. il y a en eu quelques-uns et il y en aura à nouveau.

„Existe-t-il a un principe selon lequel on peut orienter sa vie? Oui – l'amour du prochain!“

„Amour c'est aider.“

„Ce n'est que l'enseignement du Christ que vous devez prendre à cœur!“

„Ce que j'enseigne à mes semblables est le chemin qui mène à Dieu selon les préceptes du Christ que chacun doit appliquer.“

„Le Christ a été, est et sera toujours un modèle majeur et excellent, le meilleur exemple.“

Il disait: „Je ne sais pas beaucoup de choses, je ne sais rien de plus que ce que les hommes ont aujourd'hui oublié.“

„Ce n'est pas un miracle, comme vous le pensez, mais ce sont plutôt des lois spirituelles selon lesquelles je vis et dont je me sers. Ce n’est pas moi qui guéris mais : la force divine aide et guérit.“

L'homme ne vit pas qu'une seule fois

Bruno Gröning faisait remarquer que l'homme ne vit pas qu'une seule fois.Il disait: „L'homme n'a pas perdu ses souvenirs d'une vie précédente – non! L'homme ne les a pas suffisamment ancrés en lui pendant sa vie antérieure. Sa foi n'était pas suffisamment ferme de telle sorte qu'il les a oubliés.“

„Chaque être humain apporte son destin sur la terre.“

Bruno Gröning disait qu'à l'origine les hommes vivaient sur terre en union complète avec Dieu le Père. À cette époque, il y avait un lien direct entre Dieu et les hommes. Ils pouvaient s'échanger avec Dieu. Ils étaient disposés à écouter la parole de Dieu et se laisser guider par lui. Le lien s'est rompu lorsque l'homme s'est éloigné de Dieu en croyant qu'il se débrouillerait mieux seul. De ce fait, l'homme, sorti de l'ordre divin, s'est ouvert à l'énergie négative. Cet état a empiré de génération en génération. L'homme n'a plus eu conscience d'être une authentique entité divine, recevant uniquement de Dieu le bien qui lui est nécessaire pour vivre une existence accomplie et heureuse.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeLe fossé entre Dieu et les hommes s'est continuellement élargi. Dieu était d'un côté et l'homme de l'autre – entre les deux il y avait un abîme. Bruno Gröning a affirmé avoir reconstruit un pont qui relie la voie de la souffrance à la voie divine où rien n’est inguérissable, où il n’y a pas de douleurs, ni de peines, ni de soucis, où la santé, la joie, le bonheur et la confiance règnent. Il disait que nous devions arrêter notre chute.

„ J'ai maintenant reconstruit ce pont et si vous utilisez ce pont, vous retrouverez le chemin divin et ainsi la communion avec Dieu.“

Bruno Gröning se comparait à un panneau indicateur que Dieu avait planté sur le bord du chemin pour indiquer le chemin divin aux hommes. Ce n'est pas Dieu qui s'est éloigné de l'homme, mais l'homme de Dieu. C'est un peu comme un enfant qui quitte la maison paternelle: ses parents ne peuvent plus le protéger.

L'homme s'étant sans cesse éloigné de Dieu au cours des générations, il s'est trouvé de plus en plus sous l'emprise des forces négatives et a affecté par ces énergies néfastes, de telle sorte qu'il ne lui était plus possible de capter dans toute son ampleur la force, la pure énergie divine. Il n'aurait pas pu la supporter. C'est seulement maintenant, après qu'elle ait été modifiée – transformée – dans une mesure mieux tolérée, que les hommes peuvent à nouveau la capter. Plus l'homme se tourne vers le bien, moins l'énergie divine doit être transformée.

Les forces spirituelles

Dieu - en tant que vie, amour, force, ordre

Le mal - qui veut détruire, anéantir, la force diminuante, le désordre, le chaos

La force divine (derrière laquelle se trouve la santé) développe, la force négative (derrière laquelle il y a la maladie) est destructive. Nous pouvons capter les deux forces et les laisser agir sur nous.

L'ordre (la santé) est Dieu

En nous éloignant de Dieu, nous avons perdu la connaissance des lois spirituelles ce qui a laissé entrer la maladie dans nos vies. Bruno Gröning considérait la maladie comme un désordre, également comme le mal. Il disait: „L'ordre est Dieu, l'ordre est la santé.“ Parce que nous nous sommes toujours plus éloignés de Dieu, et de ce fait, de l'ordre (la santé), la maladie est devenue de plus en plus normale dans notre vie. Bruno Gröning disait: „La maladie ne fait pas partie de l'homme.“ Comme nous avons désappris à écouter notre voix intérieure et à faire

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeattention aux signaux de notre âme, nous avons oublié comment faire pour retrouver le chemin naturel qui nous amène la santé. L'homme est tombé et sorti de l'ordre divin et il en a aucun souvenir.

„Maintenant, il est démuni, désemparé, comme paralysé. Il ne sait plus ce qui est juste. Il ne lui reste qu'à s'accomoder du mal, du malaise qu'il ressent dans son corps. Il se persuade lui-même en se disant „que me reste-t-il d'autre qu'à me consacrer à ce que je ressens et à ce qui me fait mal, que me reste-t-il d'autre que de soigner ma maladie. Chacune de mes tentatives ne m'a, jusqu'à maintenant, pas réussi .“

Le premier pas dans la bonne direction est de revenir au calme. Les révélations que nous attendons de Dieu ne se laisseront pas saisir au vol. Nous devons prendre notre temps pour redevenir calmes. Seulement alors, Dieu est en mesure de nous montrer comment nous avons négligé notre corps et notre âme et de nous indiquer ce que nous devons changer pour recouvrer la santé. Quand nous nous appliquons à obtenir une révélation, nous pouvons nous persuader en disant: „La solution est déjà là, s'il te plaît, montre-la moi.“ Dieu nous donne, à tous, ce dont nous avons besoin, si nous somme prêts à prendre le temps d'être en communion avec Lui et si nous sommes disposés à mettre en pratique ce qu'Il nous a dévoilé. Nous ne devons pas fermer notre conscience aux révélations qui nous sont désagréables. Tant que nous ne changeons que ce qui nous plaît, nous ferons du sur-place et nous n'avancerons pas. L'homme a perdu son instinct naturel. Il nous faut ré-apprendre à écouter nos sentiments, notre voix intérieure. Nous devons à nouveau nous soumettre à Dieu, et ne plus nous laisser guider par nos semblables, les hommes.

La force des pensées

Bruno Gröning disait que tout provient des pensées.

Les pensées sont des forces qui veulent se réaliser.

C'est comme pour la contruction d'une maison. Au début naît l'idée de construire une maison, ensuite un plan est réalisé pour concrétiser l'aspect de la maison. Par la suite, la construction de la maison commence et, après un certain temps, la maison est terminée. Ça se passe exactement de la même façon avec les pensées.

En outre, Gröning affirmait que l'homme n'est pas capable de produire des idées, mais qu'il peut seulement assimiler des idées provenant de différents domaines spirituels. Il a le libre choix de se décider, soit pour des pensées positives et motivantes qui proviennent de la source d'énergie divine, soit pour des pensées négatives et destructives,

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéelesquelles viennent de la source d'énergie satanique. Suivant les pensées qu'il assimile ou accepte – consciemment ou inconsciemment – l'homme est guidé par Dieu ou par Satan.

Bruno Gröning nous a conseillé de vérifier si chaque pensée peut être acceptée ou non.

„ L'homme accueillant une pensée négative sans regret, sans la rejeter, doit la mettre en pratique. C'est pourquoi il est primordial, chers amis, que vous ayez contrôle et emprise sur vos pensées. Depuis un certain temps, je vous parle de la réception de pensées et vous vous étonnez peut-être que j'utilise cette expression „recevoir des pensées“, mais c'est réellement le cas : les pensées qui vous trottent dans la tête à chaque seconde, ne sont pas de vous, chers amis, vous ne faites que les recevoir comme un transistor recevrait une émission de radio. Ce n'est que vous qui déterminez si vous voulez recevoir de bonnes ou mauvaises pensées, de bonnes ou mauvaises émissions. Car vous ne captez que ce que vous voulez, et il en est de même pour vos pensées. C'est pourquoi, chers amis, je le répète: „ L'homme agit selon sa volonté. La pensée amène l'homme à agir! Et je répète, chers amis, chaque pensée que vous captez et que vous n'écartez pas avec un regret sincère, devra être réalisée par vous-même, peu importe si vous le voulez ou non.“

Si nous nous décidons pour des pensées relatives à la maladie, aux ennuis, à la colère, la rage, l'entêtement, et si nous voulons être vexés, fâchés, tristes, si nous laissons place à la peur, etc., nous sommes sans arrêt guidés négativement et nous nous trouvons sur le chemin de la destruction.

Si nous sommes croyants et mettons notre confiance en l'aide de Dieu et en la santé, si nous nous ouvrons à la joie, l'amour, la paix, la vérité, nous sommes alors guidés par la force positive et divine et c'est ainsi que Dieu peut nous aider.

Derrière chaque pensée, il y a une force. Les pensées ont une énergie qui est plus forte que l'électricité. Une pensée positive encourage, une pensée négative dégrade.

L'homme décide lui-même de son chemin – par son libre-arbitre

Au cours de notre vie, nous arrivons sans cesse à un point où le chemin bifurque et où nous devons nous décider quelle voie choisir. Par notre libre-arbitre, le plus grand cadeau que Dieu ait fait à l'homme, nous avons la possibilité de nous décider soit pour le positif, le divin, soit pour le négatif. Dans son amour, Dieu nous permet de nous éloigner consciemment de lui. Mais, une fois sortis de l'ordre divin, nous n'avons

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéepas à nous plaindre que la vie ne soit pas aussi réjouissante que nous l'avions espéré. Dieu aimerait que nous nous tournions vers lui de notre propre gré, non pas par crainte, mais par amour pour Lui.

„Il m’est permis d’aider quelqu'un à trouver la voie qui mène au Bien, mais je n’ai pas le droit de décider à sa place, ni de le forcer à choisir le Bien. Chacun doit trouver son chemin lui-même.“

Nous ne sommes pas livrés sans ressources à la merci d'une force du destin. Nous décidons du déroulement de notre vie selon les pensées que nous assimilons.

Si l’homme veut le bien, Dieu l’aide. Si l'homme veut le mal, c’est le mal qui l’aide.

„L’homme se construit ou se détruit lui-même. Dans la salle d’armes de ses pensées, il forge les armes avec lesquelles il prépare sa propre chute. De la même manière, il élabore les outils avec lesquels il peut, pour lui-même, édifier des demeures célestes de joie, de force et de paix. Le pouvoir de Dieu est bien fait.“

La peur, le pire ennemi de l'homme

Bruno Gröning disait que la peur provient non seulement du mal, mais elle est le mal en personne. Il nous a conseillé de remplacer la peur par deux mots qui sont confiance et foi.

„La peur est le pire ennemi de l'homme et, si l'homme a peur, il agit mal.

„Si vous croyez que vous recevrez le salut, alors vous êtes déjà sur le bon chemin. Croyez seulement !“

„Faire confiance au bien est la base de l’ordre divin.“

„Celui qui est résolu, celui qui peut garder en lui la vraie, la divine foi, triomphe !“

Si notre foi et notre confiance se sont pas suffisamment fortes, nous pouvons demander à Bruno Gröning de nous aider. Il s'est proposé de nous aider à croire. „Si votre foi s'affaiblit, je ferai encore ça pour vous et je croirai pour vous.“ 

„Si aujourd’hui encore vous ne pouvez pas croire, alors je veux le faire pour vous jusqu’à ce que vous ayez vraiment la foi. Et si aujourd’hui encore vous ne pouvez pas demander, ni prier, alors cela aussi, je veux le faire pour vous.“ 

„Je ne crois pas à l'homme, mais pour l'homme.“

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

La maladie prend naissance dans une fausse manière de penser et d'agir

La maladie ne vient pas de Dieu, mais résulte d'une fausse manière de penser et d'agir. Lorsque nous réalisons que nos pensées et actions sont responsables de la maladie et que nous décidons de changer, nous supprimons alors le terrain favorable au développement de la maladie. C'est en captant le courant vital que Dieu nous fait comprendre que notre comportement est à changer. Cependant celui qui est non seulement prêt aux changements nécessaires mais aussi à les mettre en pratique, celui-là aura une guérison durable.

„Je sais très bien que des hommes ne m'ont pas encore reconnu, mais je sais aussi très bien qu'aucun ne s'est encore reconnu lui-même, et que des hommes ne savent presque plus rien du divin ou même peu de Dieu. Je sais qu’ils n’ont pas encore su évoluer afin d'acquérir la connaissance d’eux-mêmes et celle de leur corps. Ils doivent se rappeler ce qu’ils sont en vérité : des hommes! Homme, reconnais-toi, toi-même ! Les hommes dominent d'autres corps, mais un homme qui n'est pas en mesure de maîtriser son propre corps pour le diriger comme il se doit, ne sera jamais en position de guider son prochain. Où reconnaît-on le divin ? Seulement en soi-même. Mais je sais que si les hommes se rendaient compte de la valeur du corps qu'ils ont reçu de Dieu pour leur vie sur terre, ils resteraient entièrement fidèles à Dieu et à ses bienfaits.“ 

La guérison doit nous être importante au point d'être prêts à amener les changements nécessaires dans notre vie

Si nous voulons vivre en bonne santé, nous devons vouloir la guérison de tout cœur. Si nous pensons, par fausse modestie, ne pas mériter d'être en bonne santé, ou bien si nous nous accrochons à nos éternelles pensées négatives, alors Dieu ne pourra pas nous offrir la guérison, car il nous manque encore le désir d'accepter de tout cœur cette guérison.

De même, alors que nous étions à vrai dire encore satisfaits de la situation dans laquelle nous nous trouvions, et que nous avions peut-être encore besoin de l'attention affectueuse qu'on nous accordait pendant notre maladie, alors que nous n'étions pas prêts à renoncer aux avantages ”apparents” que la maladie nous amènait, tout cela indiquait que nous n'étions pas prêts à recevoir la guérison. Pour revenir à la santé, il faut effectuer l'effort extrême de reconnaître les comportements qui nous rendent malades et de les surmonter.

Tant que notre ancien comportement nous est plus important que la santé et tant que nous ne sommes pas disposés à nous ouvrir à la vérité et à la liberté, notre état de santé ne pourra pas s'améliorer.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée„Vous devez avoir un but. Votre but est votre santé. Si vous vous occupez de votre maladie et vous y pensez, alors vous avez un deuxième but. Ces deux buts ne sont pas compatibles. Le bon et le mal ne peuvent pas se mélanger! Pensez donc uniquement à votre santé, à votre but !“ 

Le principe de la cause à effet

Chaque pensée négative, chaque méchant mot, chaque mauvaise action ont un effet nuisant à notre corps, en d'autres mots si nous ne sommes pas en union avec Dieu, mais ouverts aux forces négatives ceci peut amener une maladie dans notre corps. De même, si nous continuons à vivre avec un comportement dirigé contre nous, notre corps en subira les effets négatifs.

Nous dépendons du principe de la cause à effet dans le monde visible et invisible, comme le veut la justice divine.Chaque pensée négative, chaque mot et acte malveillants, chaque impulsion issue de notre volonté ont des conséquences visibles et invisibles. Nous récoltons tout ce que nous semons, que ce soit du bien ou du mal. Les retombées de nos actions ne se font pas toujours ressentir dans la même vie, elles peuvent se faire ressentir dans une vie ultérieure,Toujours est-il qu'avec l'expérience de l'âge, nous ressentons nettement - aussi à cause de vibrations plus intenses - que les effets surviennent immédiatement à la suite de nos pensées et actions. Et ceci nous aide à comprendre la relation entre nos pensées et actions et les conséquences qui en résultent et peut-être à corriger notre comportement.

Si nous ne perdons pas de vue le "salaire" que nous recevons pour tous nos actes, aussi bien positifs que négatifs, nous aurons un comportement assurément plus responsable envers nous-mêmes et les autres et nous nous efforcerons d'avoir une attitude mentale positive dans le but de nous épargner les effets douloureux d'une mauvaise action. Nous ferions plus attention à nos pensées et paroles, car tout ce que nous assimilons a des effets en nous et nous amène à agir, soit positivement, soit négativement. En vérité, nous sommes le configurateur de notre vie et nous pouvons créer soit le royaume des cieux, soit l'enfer. Dans la Bible, on retrouve aussi des mots concernant la cause et l'effet. „On récolte ce qu'on sème“, „Vos œuvres vous suivent“, „Les morts furent jugés selon leurs actes“, „Celui qui sème le vent, récolte la tempête“, „Semez la justice, moissonnez la miséricorde“.

„On récolte ce qu'on sème“. Ceci signifie : tout ce que l'homme émet par ses paroles ou ses actes, retournera vers lui. Il recevra ce qu'il donne.“

Bruno Gröning, en nous engageant à nous distancer des ragots, a également souligné la puissance des mots.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

„Par tes paroles tu te verras justifié, et par tes paroles tu te verras condamné! L'homme qui connaît la force du mot, fait très attention à ses paroles. Il lui suffit d'observer l'impact de ses paroles (…). Par sa parole émise, l'homme fait continuellement loi.“

Toutes les affections sont d'origine psychique

Bruno Gröning nous a également indiqué que tous les troubles et affections sont d'origine psychique.

„Une dissonance extérieure témoigne d'une dissonance spirituelle. L'intérieur est semblable à l'extérieur. L'homme est son propre ennemi.“

„J'ai coopéré avec les plus grandes capacités médicales qui voulaient tout nier en affirmant : „Tout n'est pas lié au mental. Vous vous êtes trompé !“ Et moi de répondre : „Vous avez assumé que je me suis trompé.“ Et je leur ai amené la preuve que toutes les affections sont dûes au mental ; il n'y a pas de maladie qui ne provienne pas du mental. Vous ne le saviez pas. Vous ne pouvez pas revenir sur le passé. Vous ne vivez que votre vie actuelle et vous ne faites aucune autre expérience que dans cette vie présente.“„Et ce que l'homme d'aujourd'hui ressent dans son corps est la souffrance psychique qui, de génération en génération, n'a pas cessé d'augmenter. Les actions de l'homme n'ont fait qu'empirer, et je pense que vous allez me comprendre lorsque je dis qu'à cause de ses actions coupables commises autrefois et, à fortiori, celles du présent, l'homme est forcément malade. C'est évident. Je me suis très souvent entretenu avec les gens – pas seulement avec des Allemands – mais aussi des scientifiques, des médecins – et je continue et continuerai à affirmer que toutes les souffances sont d'origine psychique. La cause originelle est d'ordre mental. Je pourrais vous l'expliquer sans ambiguité, mais pour cela, il nous faudrait plus de temps.“

„La souffrance psychique est la pire de toutes. Dieu ne peut pas venir en aide à celui qui perd tout espoir, et moi aussi, je ne peux pas l'aider.“

Dieu nous guide par nos sentiments

Dieu nous guide par le biais de nos sentiments. L'âme humaine est purement divine. Nous avons désappris à percevoir les besoins de notre âme. Nous avons cessé de nous assumer par crainte de recevoir des désavantages. Nous nous sommes déformés en faisant ce que les autres attendaient de nous, mais aussi en ayant l'espoir d'en tirer certains avantages. Combien de fois avons nous dépassé nos limites du

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéesupportable, juste parce que nous nous étions mis en tête de réaliser à tout prix quelque chose, et parce que nous voulions prouver quelque chose à nous-mêmes et aux autres. Ce faisant, nous n'avons accordé à notre âme qui voulait se faire entendre, aucune chance de se manifester. Les besoins réels de notre âme ont été de plus en plus écartés, jusqu'à un point où nous n'étions plus capables de percevoir ses manifestations ou de reconnaître leur importance. Nous avons non seulement méprisé les émotions de notre âme, mais nous avons fait la sourde oreille à ses besoins et ses sentiments, et de ce fait, nous l'avons muselée. En recherchant la solution à un problème, nous avons souvent ressenti comment il fallait agir mais, par la suite, nous avons constaté que le courage nous manquait pour mettre en pratique la solution pressentie, ainsi que d'en accepter les conséquences. Combien de fois la raison et la peur nous ont apporté des arguments pour justifier notre recul. De ce fait, nous avons agi continuellement contre nous-mêmes et nos besoins. Et, en plus, nous avons nourri notre âme avec de telles montagnes de pensées néfastes qu'il lui était impossible de réagir autrement que par l'intermédiaire de notre corps pour retrouver ses droits. Quand notre âme ne peut pas se faire entendre, elle doit manifester son déficit par l'intermédiaire de notre corps pour attirer notre attention. Très souvent, nous avons été obligés, par des arrêts-maladie, d'accepter des périodes de pause que nous avions auparavant refusé de prendre, pour mettre de l'ordre dans nos pensées et nos comportements et les mettre en pratique. Si nous ignorons les besoins de notre vie spirituelle, nous le ressentirons tôt ou tard sur notre corps, c'est ce que la médecine considère comme cause psychosomatique. Et si nous n'accordons toujours pas d'attention à ces symptômes, ceci se manifestera également sur notre corps.

L'âme a un langage très clair par l'intermédiaire du corps, mais nous avons fini par ne même plus comprendre son langage. L'homme s'est tellement éloigné de son héritage divin, c'est-à-dire de la santé, qu'il n'a même plus réalisé qu'il était lui-même à l'origine de ses désordres corporels. „L’âme est ce qu’il y a de purement divin chez l’homme, comme chez tous les êtres vivants“, disait Bruno Gröning. Comment pouvons-nous nous laisser guider par Dieu, si nous ne faisons pas attention aux besoins de notre âme ? Il nous aut réapprendre à comprendre les messages de notre âme, sentir et reconnaître ce qui est important ou superflu, savoir faire une pause et changer le cours de nos pensées ou de notre vie. C'est seulement après avoir réappris à nous assumer et respecter Dieu, et après avoir laissé de côté les comportements et pensées néfastes, que nous pouvons espérer une guérison durable. Après avoir retrouvé notre bonne santé, et si nous voulons la garder, il n'y a pas d'autre chemin que l'acceptation de soi-même. Et ce n'est qu'en suivant la voix de notre cœur que nous suivons Dieu.

Si nous ne soignons que notre corps, nous ne combattons en fait que les effets dûs à notre comportement mais nous n'en éliminons pas la cause. Cela signifie que la maladie peut toujours revenir. C'est seulement après avoir reconnu et changé les comportements néfastes que nous pouvons être guéris durablement.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée„L'âme est la vie - Dieu.“

„Le Christ est l'âme immortelle dans l'homme.“

„Redonner de la force à l’âme veut dire que l’âme mise par Dieu dans le corps de l'homme peut à nouveau recevoir l'émission divine.“

„Bienheureux - cela veut dire que l’âme est libérée de tout mal.“

La maladie ne vient pas de Dieu

Bruno Gröning disait que les maladies, les soucis, les angoisses, les moments de détresse viennent du mal (aussi provoqués par les pensées négatives), c'est pourquoi il nous a conseillé de nous écarter de tout cela. C'est en captant l'énergie divine que nous laissons Dieu nous indiquer les comportements que nous devons changer afin d'obtenir une amélioration. Mais nous pouvons aussi demander l'aide de Dieu pour réaliser ces changements. Une nouvelle positive nous motive, une nouvelle triste nous décourage. Nous devons éviter de nous prendre en pitié car nous nous ôtons toute force. Si nous compatissons avec autrui, nous pouvons capter le courant pour lui et lui dire : „Ça va aller mieux, il faut croire.“

Nous devons apprendre à faire la différence entre le bien et le mal et nous débarrasser spirituellement du mal. Afin de pouvoir rester fort dans les épreuves quotidiennes et surmonter le mal, il est important de capter suffisamment de bonne énergie. Lorsque surviennent des paroles ou idées négatives, nous pouvons, en pensée, nous retrancher derrière un mur, en nous disant „Je n'accepte pas ça“ . Et quand nous avons des doutes, nous renforçons notre confiance en nous disant „tout ira bien“.

Bruno Gröning n'a pas déconseillé d'aller chez le docteur, ni de se faire opérer, ni de prendre des médicaments, au contraire, il voulait que le malade ait confiance en son médecin, qu'il prenne des décisions justes pour que tout ce qui lui convient soit fait.Dans ce contexte, il est important de faire toujours attention à notre sentiment intérieur pour savoir s'il nécessaire d'aller chez le médecin.

Capter l'énergie est nécessaire

Nous consommons de l'énergie pour agir, parler, recueillir des pensées, prendre des décisions. Pour remplir nos réserves, nous devons continuellement nous relier à la source de l'énergie positive et d'en faire le plein.

Nous sommes confrontés tous les jours à des tas de décisions à prendre. Dès le réveil, se pose la question si on veut déjà se lever ou rester encore un peu au lit. Chacun de nous connaît ces luttes que nous avons

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéepour prendre des décisions relativement simples comme dans cet exemple. La journée n'a pas vraiment commencé qu'il nous faut à nouveau décider si nous prenons une douche ou un bain, un petit-déjeuner, et également quel vêtement choisir, etc... C'est ainsi qu'au cours de la journée, nous avons à prendre une multitude de décisions concernant le déroulement quotidien. Quand nous allons bien, ces petites décisions ne nous posent aucun problème. Beaucoup de choses sont si évidentes que nous n'avons pas à réfléchir longtemps à ce qu'il faut faire.

Mais, quand nous sommes sans force et complètement épuisés, la situation est bien différente. Dans ces moments, les décisions de tous les jours peuvent nous paraître difficiles. Dans cet état, nous ne sommes pas à la hauteur dans des situations exigeant de la flexibilité, de la clareté d'esprit et une autre façon de penser. Que ce passe-t-il lorsque nous sommes en face d'un vrai défi qui nous accable au plus haut point et qui est d'une importance existentielle pour nous ou pour nos proches ?Comment pouvons-nous trouver, en toute tranquillité, la bonne solution qui réclame de nous du calme et une force intérieure, qualités qui justement nous manquent en ces moments d'épuisement. Nous consommons sans cesse de l'énergie non seulement en prenant des décisions, mais aussi en assimilant les évènements de la journée. Si nous ne remplissons pas nos réserves d'énergie, il nous manquera de l'élan et arriverons à l'épuisement.

Mais comment changer les comportements que nous avons reconnus comme néfastes si nous n'avons même pas la force de vivre notre quotidien avec joie ? Comment voulons nous casser les comportements négatifs et changer si nous n'arrivons même pas à accomplir nos tâches quotidiennes. Comment voulons-nous faire opposition aux pensées négatives et nous ouvrir au bien s'il nous en manque la volonté ?

Bruno Gröning disait qu'il fallait comparer notre vie à une pile qui doit toujours être rechargée avec de la bonne énergie; et il ajoutait qu'une personne nerveuse n'est rien d'autre qu'une personne sans énergie.

„Ce n'est que la précipitation et l'impatience qui vous font gaspiller la bonne énergie et, en plus, en étant nerveux, vous perdez beaucoup de temps. La nervosité n'est rien d'autre qu'un manque d'énergie. Restez calme dans toutes les situations de la vie et si vous croyez être pressé, soyez a fortiori pondéré et réfléchi. Et alors, vous allez remarquer quelque chose : le calme est une qualité sacrée pour l'homme, seuls les fous sont pressés. Le calme c'est le bien, c'est le divin. La hâte et la nervosité représentent déjà le mal et amènent le désordre, non seulement dans votre entourage, non, mais aussi dans votre corps. Étant impatient et déséquilibré, vous amenez une crispation dans votre corps, et si cela devient fréquent, dérèglement et désordre apparaîtront tôt ou tard. Vous appelez ça maladie et moi, je dis que c'est le désordre.“

„Il faut que vous ayez assez de bonne énergie pour que le mal ne trouve pas de place en vous, dans votre corps et pour que

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéevous puissiez sans cesse le repousser car s'il a une fois trouvé son chemin en vous, il le refera toujours.“

„Si l'homme avait connaissance de la force qu'il a à sa disposition et comment utiliser cette force, la force divine, il dirait lui-même : „Je ressens tant de force dans mon corps que je suis en mesure d'arracher des arbres.“

„L'être humain, même "l'éclairé", doit redécouvrir les forces spirituelles. Il doit réapprendre à s’en servir à bon escient pour rentrer à nouveau dans l’ordre divin et y rester. Compte-tenu des progrès de la civilisation, l’homme a perdu la faculté de se conduire de façon naturelle et de mettre à profit et mobiliser les forces intérieures qui l’habitent. Dans mes conférences, je ne veux qu’une chose : je désire que mes semblables comprennent que c’est à eux, et à eux seuls, qu’il incombe de rétablir l’ordre en eux-mêmes. Presque tous les hommes doivent réaliser et comprendre qu’ils n'ont plus conscience de l’existence des forces divines. C’est la raison pour laquelle j’attire l’attention de tous mes auditeurs sur le fait que nous sommes habités par des forces naturelles.“

En captant le courant guérisseur (Bruno Gröning l'appelait également le courant vital) nous recevons de l'énergie qui nous permet non seulement de maîtriser le quotidien, mais aussi de nous défaire des vieux comportements ainsi que de nous ouvrir à une nouvelle manière de voir. Bruno Gröning disait que l'homme doit être de nouveau gai et affirmatif. En recevant la force divine, ceci est de nouveau possible.

Les réactions purificatrices

Une fois le courant guérisseur capté, commence un processus de purification dans le corps, ce qui peut produire des douleurs chez certaines personnes. Le corps réagit et s'ouvre à la force positive. Bruno Gröning disait que les douleurs de purification ne peuvent pas être comparées à celles de la maladie, elles sont provoquées par le courant guérisseur qui purifie le corps. Nous ne pouvons pas diriger le courant guérisseur sur certains endroits dans notre corps comme nous l'aimerions. Le courant guérisseur suit lui-même son chemin, exactement comme Dieu le guide.

Bruno Gröning: „La douleur purificatrice est souvent déroutante pour les gens, mais elle est nécessaire; il ne s'agit pas de récidive. Il faut supporter cette douleur de purification qui n'est rien de grave, mais qui apporte au contraire la bonne santé.“

Les douleurs de purification peuvent être ressenties de façon très différente. Il se peut que ces douleurs purificatrices soient similaires aux douleurs liées à la maladie, et qu'elles apparaissent encore plus intensivement. Mais, il se peut aussi qu'elles se fassent ressentir de façon complètement différente.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée

Bruno Gröning disait que la douleur de purification ne peut être épargnée à personne car elle est partie intégrante du processus de purification et elle élimine du corps les déchets de la maladie.

Exemple : quand, dans un pot, le lait a tourné, il faut d'abord vider le pot du lait aigre, le nettoyer et, après tout ça, le pot peut à nouveau être rempli de lait frais.

Ce qui est important, c'est de se détacher de la maladie.

Pot - CorpsSanté - Lait fraisDéchets - Processus de purification

„Si vous croyez que vous recevrez le salut, alors vous êtes déjà sur le bon chemin.“

Bruno Gröning demandait souvent : „Êtes-vous le corps?“ Il disait que nous sommes esprit et n'avons reçu - que par la grâce de Dieu - un corps pour notre vie terrestre. Notre âme fait la liaison entre l'esprit et le corps.

Toutes les bonnes et mauvaises expériences que nous avons faites ici-bas, sont enregistrées par l'âme qui les emmène dans l'Au-delà. L'âme abrite l'étincelle divine. Au moment où l'homme croit et fait confiance à Dieu, il s'ouvre au bien et la communication avec Dieu est possible. L'âme qui s'ouvre, reçoit la force divine grâce à l'étincelle spirituelle. C'est par l'intermédiaire de l'âme que le corps reçoit la force spirituelle dont il a besoin pour le maintien de sa bonne santé.

Si l'âme se referme par manque de foi et sous l'effet de mauvaises pensées et d'actes négatifs, la liaison avec Dieu est entrecoupée. Dans ce cas, la force divine ne peut plus parvenir à l'homme. „Dieu apportera son aide si l’homme croit à son aide, à la bonne et divine volonté dans laquelle il est destiné à vivre, et s’il ne perd pas sa foi en Dieu. Et Dieu l’aide: il lui suffit seulement d'avoir la foi! Le médecin de tous les hommes est et demeure notre Seigneur. Celui qui vit avec Lui, aura tout. Il deviendra riche, riche en santé, et c’est bien le plus grand bonheur qu’un homme puisse recevoir de la part de notre Seigneur.“

Le corps n'est qu'une enveloppe terrestre, c'est l'habit de l'esprit et de l'âme. Quand nous quittons la terre, nous y laissons notre corps, mais notre vie continue dans l'Au-delà. Mais aussi l'intelligence, l'intellect, qui est lié au corps, reste ici-bas lors de notre retour au Père.

Notre destinée

Nous autres, les hommes, n'avons qu'une seule véritable destinée : celle de nous laisser à nouveau guider par Dieu. Quand nous serons disposés

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeà écouter la voix de Dieu et prêts à nous défaire des pensées et comportements destructifs, nous pourrons alors percevoir Son amour qui accompagne notre existence.

Il n'y a pas de hasard. Chaque rencontre, chaque événement est déterminé à l'avance; il nous aide à nous reconnaître et découvrir nos comportements. Nous devons grandir en bonne intelligence avec nos semblables, tout en étant en accord avec nous-mêmes et en découvrant nos réels besoins. Chaque expérience doit nous aider à mûrir en suivant le chemin du perfectionnement qui mène à Dieu. Nous sommes souvent sortis renforcés de ces situations qui, posant des problèmes insolubles à nos yeux, nous ont amenés à accepter la vérité et à nous efforcer de trouver l'aide de Dieu.

Grâce à l'énergie divine captée, nous sommes en mesure de nous défaire de nos vieilles habitudes et de retrouver l'ordre divin. En aspirant à vivre selon les lois spirituelles et en suivant l'appel de notre âme, nous nous ressentirons de plus en plus libres et prêts à mettre en pratique ce que nous avons appris. Même si nous avons eu la chance de recevoir la guérison grâce à la découverte et à l'application des règles spirituelles, cette guérison reste une grâce, un cadeau de Dieu et ne va jamais de soi.

„Un homme guéri est un homme béni de Dieu.“

„La volonté de Dieu est déterminée. Dieu veut aider l’homme qui

a reconnu qu'il a été avili par le mal. Dieu l’aide, Dieu le guide et Dieu lui pardonne aussi.“

Si nous sommes conscients des possibilités que nous possédons pour changer au cours de notre vie, nous pourrons dire „oui “ à notre vie avec joie et reconnaissance. L'enseignement de Bruno Gröning nous aide à suivre le chemin intérieur et extérieur de la libération.

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégée„Je vous souhaite beaucoup d’amour, de bien et de divin, et non seulement pour vous, mais aussi pour tous ceux qui comptent parmi les vôtres, pour ceux que vous appelez vos proches, et aussi ceux pour lesquels vous souhaitez ardemment le retour de la santé dans leur corps.“

Epilogue:

L'après-midi du 5 décembre 1994, une émission de télévision - un débat animée par Ilona Christen - a attiré mon attention sur Bruno Gröning et son enseignement. Le débat de cette émission portait sur le thème „Guéri par la foi“. Parmi les invités, une jeune femme a raconté comment elle avait été guérie grâce à l'enseignement de Bruno Gröning. Huit ans auparavant, elle avait perdu la vue d'un œil. Et la vision de son autre œil était très diminuée. Les médecins qu'elle avait consultés ne lui avaient pas laissé beaucoup d'espoir, au contraire, ils lui avaient dit qu'elle risquait de devenir complètement aveugle. Après avoir entendu parler de l'enseignement de Bruno Gröning, elle s'était mise à capter le courant guérisseur et avait reçu la guérison sur les deux yeux dans un laps de temps relativement court. De plus, presque immédiatement après avoir reçu le courant, son mal de dos qui la gênait beaucoup, avait disparu. Tout comme l'eczéma dont ses deux enfants souffraient depuis leur naissance; ils ont été guéris en quelques mois. Un médecin présent dans l'émission a non seulement confirmé ces guérisons, mais aussi ajouté que beaucoup de personnes avaient reçu, et continuaient à recevoir, la guérison en suivant l'enseignement de Bruno Gröning, comme par exemple sa propre femme.A cette époque, fin mai 1994, j'étais à un tel point affectée psychiquement et physiquement que la souffrance que je supportais à

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéece moment de ma vie, dépassait tout ce que j'avais pu m'imaginer. Après un voyage en Israel que j'avais fait à Pâques avec mon mari, et dans lequel j'avais placé tous mes espoirs de guérison, j'ai eu quelques expériences spirituelles qui m'ont profondément angoissée et désorientée. J'ai dû me mettre à l'évidence qu'en dehors de Dieu, il existe aussi une énergie destructive qui est en état d'enlever toute force et joie de vivre si nous n'avons pas connaissance des lois spirituelles et ne les appliquons pas. Ces expériences spirituelles négatives ont été si fortes que je n'avais pas d'autre solution que d'entrer en clinique psychiatrique où j'espérais retrouver la paix de l'âme. Mais j'ai dû me rendre compte que les médicaments qu'on m'administrait, ne supprimaient pas mes perceptions négatives. Ils diminuaient certes ces perceptions, mais je continuais à ressentir nettement la présence de ces forces négatives. De plus, les effets secondaires de ces médicaments étaient si puissants que je n'avais plus de volonté de vivre. On m'a alors prescrit d'autres médicaments qui me convenaient mieux, mais chaque jour me paraissait indiciblement difficile, c'était un véritable combat contre des forces invisibles. Je me sentais comme lestée de plomb. Toutes joies et perspectives de vie s'étaient enfuies. Ce n'est que par l'amour et le soutien de ma famille que je me suis accrochée.Dans ces moments de désespoir profond, je me demandais toujours où était Dieu et pourquoi ne m'aidait-il pas. Je cherchais un secours à ma détresse. J'essayais tout ce qui était possible pour retrouver la santé et la joie de vivre. Je m'accrochais à la moindre planche de salut. Je trouvais des voies que je n'aurais jamais envisagées auparavant.Mais chaque voie que je suivais était semée de déceptions. Je ressentais toujours la présence d'énergies négatives et, sur le plan physique, il n'y avait guère de changements. Et puis, arriva cette émission de télévision d'Ilona Christen et là, j'ai su que c'était exactement ce que j'avais cherché pendant tout le temps, à savoir une sorte de miracle biblique!

Je n'avais aucune idée comment une telle guérison pouvait se produire. À mes yeux, la seule chose importante était de pouvoir guérir de cette façon. C'est pourquoi j'ai appelé la chaîne de télévision. Et deux jours plus tard, j'ai reçu un appel téléphonique et une invitation à une introduction à l'enseignement de Bruno Gröning qui devait avoir lieu dans une maison privée.La discussion a porté sur les pensées et leur force et on nous a demandé de nous asseoir d'une certaine manière. Et ça qui devait me venir en aide ? C'est comme ça que j'allais guérir ? Je dois avouer que je trouvais tout cela très étrange. A vrai dire, je m'attendais à quelque chose de grandiose. Je n'avais rien compris à ce qu'il avait été dit. J'avais déjà lu d'autres livres où il était question de la force des pensées, mais j'avais dû me mettre à l'évidence que, tout beau que ce fût, il me manquait la force de le mettre en pratique. Ce n'est que des mois plus tard que j'ai réalisé la signification du courant guérisseur et l'importance de capter cette force. Je jetais des coups d'œil en direction de mon mari pour voir ce qu'il pensait de tout ça, mais il restait assis, bien détendu. ICIIl me paraissait néanmoins que, dans toute cette histoire, quelque chose était vrai car, au cours de la soirée, quelques personnes présentes ont

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeraconté la guérison qu'ils avaient reçue depuis qu'elles suivaient ce chemin. J'étais très sceptique. Même la photo de Bruno Gröning ne m'inspirait pas. Il avait l'air si sévère, à quoi m'aurait servi cette photo ? J'avais effectivement Dieu et Jésus Christ, quelle place aurais-je dû donner à Bruno Gröning ? La religion protestante dans laquelle j'ai été élevée, ne me laissait que peu de place aux aides célestes complémentaires.

Plus tard dans la soirée, des soi-disant recueils de témoignages de réussite furent distribués; dans ces recueils, des guérisons s'étant produites grâce à l'enseignement de Bruno Gröning y étaient rapportées. Ces guérisons représentaient pour moi l'ancre de tous mes espoirs, et je voyais le chemin que je devais suivre. J'avais au début beaucoup de doutes. J'analysais et vérifiais toutes les citations de Bruno Gröning que je lisais. Qui était réellement ce Bruno Gröning et de quel droit pouvait-il s'exprimer ainsi. Je me demandais dans quel domaine j'avais atterri. D'un côté, j'aspirais à une guérison, mais de l'autre côté, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Venait-il réellement de Dieu ou bien était-ce à nouveau un piège de la partie adverse ? En décembre, je me suis légèrement sentie mieux qu'en mai, mais une chose était sûre : je ne voulais plus retourner dans mon état précédent C'est pourquoi, extrêmement prudente et remplie de craintes, je me demandais ce qui, en m'ouvrant spirituellement, allait se passer et à qui je devais m'ouvrir ? Peut-être serai-je dans un état pire que je n'étais en mai dernier. Je n'arrêtais pas de me poser des questions sur tout. Je continuais à lire les témoignages de guérison. Comment ces guérisons s'étaient produites? Je ne mettais nullement leur véracité en question. Mon souhait le plus intensif était de retrouver la santé. Et, tous les jours, je m'asseyais comme on me l'avait montré, pleine d'espoirs, mais aussi de tensions intérieures . Je continuais de chercher, mais malgré tous mes efforts, je ne découvrais rien de tordu. En fait, je me rendais la vie difficile, mais la peur de faire un naufrage demeurait trop grande. J'avais en moi un conflit : je ne savais pas quelle place attribuer à Bruno Gröning. Comme je l'ai déjà dit, il y avait Dieu et Jésus Christ. L'important pour moi était que Dieu sache qu'il est en moi à la première place, mais je ne voulais pas échanger Jésus Christ contre Bruno Gröning. Alors où placer ce Bruno Gröning ? J'ai commencé par lui demander de m'aider, mais je ne le laissais pas entrer au fond de mon cœur tant ma méfiance était grande. Cette situation a duré au moins un an, jusqu'à ce que je considère Bruno Gröning vraiment comme un ami et une aide, et que je puisse finalement le laisser entrer dans mon cœur.

Lentement, ma confiance grandissant, je pouvais me détendre en captant le courant guérisseur. Ce que j'ai ressenti en premier, ce fut le retour d'une certaine joie de vivre. Je pouvais prendre des rendez-vous à longue terme et non plus d'un jour à l'autre. La confiance revint, mais la guérison physique n'était toujours pas en vue. Lorsque j'avais des doutes sur mon évolution, je me persuadais en regardant les changements positifs survenus dans mon comportement, et je me disais que cette voie devait donc être la bonne. Je captais la force matin et soir. Mais je dois avouer que le soir, je me facilitais la tâche : je m'asseyais sur l'abattant des WC pendant que je me brossais les dents, ouvrais une main et priais Dieu à toute vitesse ! Et un jour, il m'est venu à l'esprit : „Si le Bon Dieu

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéet'accorde autant de temps que tu le fais pour lui, tu peux attendre longtemps ta guérison.“ À partir de ce moment, j'ai donc toujours pris le temps de me recueillir afin de recevoir ce que Dieu avait à me donner. J'ai eu la eu la chance de discerner où les changements dans mon comportement étaient nécessaires. Et chaque fois où je voyais la nécessité de changer, je le faisais systématiquement. J'ai ressenti finalement que, progressivement, j'allais mieux. J'ai appris à reconnaître et à percevoir dans les vibrations de mon âme mes besoins physiques et psychiques. J'ai réalisé qu'il était important de s'assumer pour recevoir la guérison et pour la conserver. J'étais sans cesse à l'écoute de mon corps pour ressentir ce qui était bon pour moi. Je ne laissais personne me dire de faire des choses que je ne voulais pas faire. Je n'agissais que lorsque je ressentais nettement et clairement que c'était bon pour moi. Combien de fois ai-je dépassé mes capacités, et fait violence à mon âme et mon corps lorsque, dans le passé, je n'étais pas prête à saisir les signes émis par mon âme et mon corps. Et quand j'étais au bout du rouleau, c'était le docteur qui devait m'aider. À l'époque, je n'étais pas encore capable de reconnaître la relation entre mon comportement et ma santé.Grâce à ces changements qui me fortifiaient sans cesse, j'ai pris conscience de la responsabilité que j'avais envers moi-même et mon corps. J'ai réalisé que, si je ne voulais plus souffrir, je n'avais plus le droit de retomber dans mes anciens comportements.Je n'avais, en outre, aucune envie de perdre mon temps à m'apitoyer sur mes propres manquements. Il est impossible de changer le passé. Il faut seulement saisir la chance d'apprendre de ses erreurs et agir autrement ici et maintenant. Le problème majeur qui apparaît souvent est de se pardonner soi-même. Voir en face ses propres manquements est un processus douloureux. Ce n'est qu'après avoir appris à s'accepter tel que l'on est que l'on devient plus tolérant envers nos semblables. C'est alors qu'il est possible d'aborder avec humour et calme les faiblesses que l'on remarque encore chez soi-même ou chez les autres. C'est qu'on a la chance de percevoir l'amour et le soutien de Dieu, peu importe l'acte commis. J'ai éprouvé comme un immense soulagement le fait de pouvoir se détacher de toute mauvaise conscience quand on le veut vraiment. Par ce fait, il nous est plus facile de nous ouvrir au divin grâce à la possibilité de rejeter et laisser derrière soi tout ce qui pèse, Grâce à la connaissance des règles spirituelles et en les mettant en pratique, il est possible, souvent en très peu de temps, d'obtenir une meilleure santé. Depuis que j'ai eu la chance de connaître et de suivre ce chemin, désormais depuis onze ans, j'ai souvent fait l'expérience avec moi-même, mais aussi en discutant avec des amis, que ceci dépend toujours de notre disposition à vouloir changer. Pour cela, il est nécessaire d'observer et d'analyser son comportement. Bruno Gröning a dit un jour qu'il fallait au moins être franc avec soi-même. La vérité peut paraître douloureuse au début. Mais on ne pourra obtenir une guérison durable qu'en s'observant, en examinant son comportement et en amenant les changements qu'il faut faire. Lorsqu'on sera prêt au changement, Dieu apportera alors toute l'aide nécessaire. Lorsqu'en décembre 1994 j'ai entendu parler de Bruno Gröning et de son enseignement, je ne voulais qu'une chose : retrouver ma santé le plus vite possible. Au début, je ne comprenais pas pourquoi la guérison que je désirerais si ardemment se faisait attendre si longtemps. Tout c'était

page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéepassé si rapidement chez la jeune femme que j'avais vue dans l'émission télévisée. Je me demandais pour quelle raison des guérisons se produisaient spontanément et d'autres n'arrivaient des fois qu'après des années. J'ai fini par comprendre qu'il existe un plan divin pour chacun individu. On ne sait pas ce que l'âme, avant sa réincarnation, se propose de réaliser au cours sa vie sur terre. Peut-être que, pour sa vie ici-bas, l'âme a souhaité trouver sa voie vers Dieu par le biais d'une guérison immédiate. Une autre âme ayant conscience de l'existence de Dieu avant son incarnation, a eu le vœu de trouver le chemin de la transformation pour recevoir la guérison en passant par la connaissance de soi-même et le changement de son comportement. Bien sûr, ça dépend également des anciennes fautes provenant de situations antérieures. Plus vite ces fautes sont abandonnées et laissées derrière soi, plus vite on peut avancer sur le chemin menant à Dieu.En ce qui me concerne, je peux dire que je n'aurais sûrement pas suivi ce chemin béni de grâces si j'avais reçu une guérison spontanée. Mon objectif n'aurait été „que“ la guérison en soi car, à l'époque, je n'avais pas perçu la nécessité d'opérer un changement en moi. Possédant un physique solide, mais conservant toujours mes pensées négatives, j'aurais eu droit à un autre choc, encore plus fort et plus douloureux que celui de mai 1994. Bruno Gröning disait que les guérisons ne représentaient que cinq pour cent de son action. Au début, rien n'était plus important pour moi que la guérison. Aujourd’hui, je sais quelle grâce représente d'entrer en harmonie avec Dieu et de se laisser guider par son amour. Au cours du temps, j'ai reçu de nombreuses guérisons. Il ne m'appartient pas de juger l'importance de ces guérisons, elles ne sont dûes qu'à l'amour de Dieu. La guérison, celle que j'attendais de toute urgence et qui était tout en haut de ma liste, m'a été accordée par Dieu juste au moment où j'ai reconnu la grâce et la grandeur de ce chemin et où j'étais enfin prête à suivre cette voie de la transformation pour en faire mon propre chemin personnel. Dieu nous envoie toujours des compagnons qui nous accompagnent et nous montrent le chemin. Bruno Gröning nous a indiqué les lois spirituelles qui nous permettent de vivre en accord avec notre véritable destinée divine; il ne tient qu'à nous de décider si nous voulons utiliser cette connaissance. Chaque instant que nous passons consciemment en présence de Dieu est récompensé par son amour infini qui nous accompagne dans toute notre existence et veut nous aider à progresser spirituellement.

Je remercie Dieu de tout cœur pour son amour qui m'a guidée sur ce chemin. J'ai fait, au printemps 1994, ce voyage en Israel pour trouver Dieu. Sur le chemin de la découverte et de la transformation, j'ai rencontré un Dieu qui, par ses cadeaux, m'a enrichie de sa plénitude et de son amour sans limite et qui me permet de ne faire qu'un avec Lui, source de toute vie et de toute existence.

Gerlind Hanus, décembre 2005(revu en février 2016)

Mon âme exalte le Seigneur,page

Notre voie de la transformation grâce à l'enseignement de Bruno Gröning – version abrégéeEt mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,

Saint Luc 1, 46-47

Références :

Bollack, Anneliese: Auf dem Lehrpfad mit Bruno Gröning Éditeur Walter-Wilhelm Busam 1995

Busam, Walter-Wilhelm: Wegweisungen 1949 – 1959Edition Busam 1994

Busse, Thomas: Die Lehre Bruno GröningsEdition Grete-Häusler-Verlag 1995

Eich, Thomas: Das Wirken Bruno Grönings zu seinen Lebzeiten und heuteEdition Grete-Häusler-Verlag 1993

Kamp, Matthias: Bruno Gröning Revolution in der MedizinEdition Grete-Häusler-Verlag 1994

Trampler, Kurt: Die große UmkehrEdition Heering-Verlag, Seebruck am Chiemsee

page