Gestion d Entreprise

7/28/2019 Gestion d Entreprise

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OFPPTROYAUME DU MAROC

MODULE

N:28GESTION DENTREPRISE

SECTEUR : FABRICATION MECANIQUE

SPECIALITE : TFMNIVEAU : T

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail

DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RSUM DE THORIE&

GUIDE DES TRAVAUX PRATIQUES

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Document labor par :

Nom et prnom EFP DirectionEL HAJJIOUI Hassan ISTA GM DRGC

Rvision linguistique

---

Validation Nom et prnom

-

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MODULE 28 : GESTION D'ENTREPRISE

Code : Thorie : 48 %Dure : 30 heures Travaux pratiques : 48 %

Responsabilit : dtablissement valuation : 4%

OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAUDE COMPORTEMENT

COMPETENCE

Comprendre les bases d'conomie d'entreprise.

PRESENTATION

Ce module de comptence gnrale est enseign durant le troisime semestredu programme de formation.

DESCRIPTION

Lobjectif de ce module est de faire acqurir les connaissances relatives lorganisation dune entreprise industrielle en se focalisant plus

particulirement sur laspect conomique et sur le mcanisme de calcul ducot de revient. Ce module vise rendre le stagiaires apte considrer

chaque fois doptimisation du cot de revient comme un levier daction versune meilleure comptitivit.

CONTEXTE DENSEIGNEMENT

Prsenter le contenu de faon dynamique. Favoriser la recherche documentaire, la ralisation des rapports et

exposs dans le domaine de lconomie dentreprise industrielle. Faire raliser des exercices permettant lapplication des notions

acquises en se focalisant sur la notion de cot de revient en entreprise. Les situations pdagogiques doivent approcher au maximum celles de

production relle avec des contraintes similaires.

CONDITIONS DEVALUATION

Travail individuel A partir de :

- Devis- Gamme d'usinage- Nomenclature- Donnes conomiques internes et externes (comptabilit analytique,

sous-traitant, fournisseur) A laide :

- De supports pdagogiques de simulation- Documents standardiss (grille de calcul)

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OBJECTIFS ELEMENTS DE CONTENU

1. Savoir analyser un graphique

2. Savoir utiliser un tableau statistique

3. Savoir calculer un taux horaire d'un postede travail, d'un atelier

A.Comprendre la vie conomique

d'un atelier

4. Connatre les diffrents types d'entreprises

5. Connatre la classification des entreprises

Types de graphiques, courbes,histogrammes

Ralisation de graphiqueAnalyse de la distribution des donnesorganigrammes

DonnesVariables mesuresUnit de mesure

Compositions des salairesFrais Poste de travail ou atelier :

Des frais fixes Des frais variables

Notions de comptabilit analytiqueComprendre le mcanisme :

Amortissement /investissement

Frais annexes (stocks,...)Taux horaireOrganisation scientifique du travailExploitation des donnes techniques:

Articles

Nomenclature Codification Gammes

Organisation de production : flux de produits fabriqus Gestion de production, la flexibilit gestion des stocks, les

encoursOptimisation des cots

Productivit Investissement / rentabilit Marge Rapport qualit/prix La

gestion des stocks

Typologie des entreprisesCration dentreprise

Objectifs dune entrepriseLes modes de production :

unitaire, en srie en continue

La production la commandeLa production pour le stock

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6. Connatre lentreprise et sonenvironnement

7. Connatre lentreprise et les marchsextrieurs

8. Connatre le systme montaire

B.Comprendre la vie conomique del'entreprise

Production flux pousssA flux tendus :

JAT KANBAN

Classification des entreprises

OMCGATTEnvironnement conomique et social

de lentreprise : concurrence,associations, fdrations

Les marchs : la segmentation, etstratgie mercatique / le marketing,Evolution des marchs

Publicit

FinancementSystme bancaireLa bourse, les actionsLa devise

Etapes de la productionOrganisation dune entreprise

Les services administratifs Les services techniques : bureau

dtude, bureau des mthodes,service ordonnancement-lancement

Les donnes techniques : Mcanisme de calcul d'un cot

d'atelier Mcanisme de rpartition des

charges Planification et gestion de la

productionCourbe de vie dun produitPrix de vente, marge et bnfices

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OBJECTIFLA NOTION DECONOMIE

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1. LA NOTION DE BESOINS

Pour vivre, l'homme a toujours prouv des besoins parmi lesquels on distingue :Besoins vitaux qui doivent tre satisfaits pour survivre ;

Besoins de civilisation qui sont lis un mode de vie.

2. LA NOTION DE BIENS ET SERVICES

Pour satisfaire ses besoins, l'homme utilise des biens et des services.

Un bien est un ensemble de produits matriels.

Un service est un ensemble de prestations immatrielles.

3. L'ECONOMIE DANS LA VIE QUOTIDIENNE

La production de biens et de services, pour satisfaire les besoins de l'homme, met en uvrel'activit conomique.

Dans la vie quotidienne, cela se traduit par des emplois qui permettent aux individus de disposerd'un revenu afin de consommer ou d'pargner.

4. LES ACTEURS DE LA VIE ECONOMIQUE

Un individu ou un ensemble d'individus qui effectue des activits conomiques pour assurer la

satisfaction de ses besoins est un acteur de la vie conomique.On distingue :

- les entreprises ;

- les mnages ;

- les banques;

- les administrations ou l'tat;

- le reste du monde.

Test 1

Rpartissez dans le tableau ci-dessous les besoins suivants

Dormir - couter de la musique - Se nourrir - Regarder la tlvision - Se maquiller- Se vtir

Besoins vitaux Besoins de civilisation

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Test 2

Rpartissez dans le tableau ci-dessous les mots suivants

Meubles - Transport - Consultation mdicale - Scooter - Crayon - Coupe de cheveux

Biens Services

Test 3

Indiquez dans le tableau ci-dessous quel est l'acteur de la vie conomique correspondant chaqueindividu ou groupe d'individus cits en colonne 1.

M. et Mme De Oliveira et leurs enfants

Renault

Le centre de impts

Mme Leclerc

Le Crdit Agricole

Le ministre des Finances

E.D.F.-G.D.F.

Le Garage du Centre

La Socit Gnrale

L'entreprise Coca-Cola de Boston (U.S.A.)

5. LES OBJECTIFS ET LES MOYENS DE L'ENTREPRISE

L'entreprise est une organisation dont l'objectif essentiel est de raliser un bnfice.

Dans ce but, elle produit des biens ou des services destins la vente.

Toutefois, le profit n'est pas toujours le seul objectif, l'entreprise peut aussi avoir un objectif de

croissance.

Pour fonctionner, l'entreprise a besoin de capitaux ou frais et de moyens de production.

Le capital financier est apport par le ou les propritaire(s).

Les moyens de production, appels facteurs de production, sont de trois types :

le travail ;

le capital technique fixe (machines, btiments) ;

le capital technique circulant (matires incorpores la production).

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6. LA CLASSIFICATION DES ENTREPRISES

Les entreprises se diffrencient par la nature de leur activit et leur taille.Selon leur activit, elles peuvent tre classes :

par secteur : primaire (l'agriculture), secondaire (l'industrie), tertiaire (les services);

par branche : une branche regroupe les activits de mme nature (une entreprise peut tre classe

dans plusieurs branches si elle a une production diversifie). Ainsi, une entreprise peut appartenir

plusieurs branches, mais un seul secteur.

Les entreprises peuvent galement tre classes selon leur taille. Les critres de classement les plus

communment adopts sont :

le nombre de salaris;

le chiffre d'affaires (le montant des ventes).

Les entreprises sont alors classes en petites (moins de 10 salaris), moyennes c'est--dire P.M.E. ou

P.M.I. (de 100 499 salaris) ou grandes entreprises (plus de 500 salaris).

En France, les petites entreprises sont de loin les plus nombreuses (93 % du nombre total d'entreprises).

Test 4

Remplissez le tableau ci-dessous.

Nature de l'activit SecteurEntreprises

artisanale commerciale industrielle agricole services primaire secondaire tertiaire

PEUGEOT

R.A.M

CLUBMDITERRANE

leveur

bniste

Boulanger

Charcutier quivend aussi des

produits tout prts

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Test.5

On vous fournit des renseignements concernant une entreprise franaise.

tudiez ces donnes et rpondez aux questions.

Rgie nationale des usines Renault

Sige social : Boulogne Billancourt Chiffres 1996

Chiffre d'affaires : 184 078 millions de F

Rsultat net aprs impts : 5 645 millions de F

Effectifs : 140 905 salaris

1,80 million de vhicules produits

Chiffre d'affaires : France : 46,1 % tranger : 53,9

Rpartition du chiffres d'affaires :

-automobiles : 79,3

-vhicules industriels : 16,3

-filiales financires : 4,4

Dans quel secteur cette entreprise est-elle classe ?

Primaire Secondaire Tertiaire

Indiquez quelle branche RENAULT appartient.

Classez cette entreprise selon la taille.

Petite Moyenne Grande

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7. LES AGENTS ECONOMIQUES

Les acteurs de la vie conomique qui participent l'activit conomique sont appels :

Agents conomiques. Ce sont :

les mnages dont l'activit principale est de consommer des biens ou des services ;

les entreprises qui ont pour rle de produire les biens ou les services ;

les banques ou institutions financires dont l'objet est de grer les comptes des autres agents

conomiques et de participer au financement de leurs projets;

les administrations (tat) dont le rle principal est de fournir des services non directement

payants aux autres agents conomiques ;

le reste du monde avec qui les agents conomiques ont des relations conomiques.

8. LE CIRCUIT ECONOMIQUE

Chaque agent conomique est en relation avec un ou plusieurs autres agents conomiques. Ces

relations peuvent tre reprsentes sous la forme d'un schma appel circuit conomique.

A. La notion de flux

Les acteurs de la vie conomique ont des relations entre eux.

Dans le tableau ci-dessous, prcisez si ces relations concernent un flux financier ou/et un flux rel(flux de biens ou de services).

Opration Flux financier Flux rel

L'entreprise Durandal achte desMatires premires qu'elle rgle par chque.

M. Albert travaille chez RENAULT.Chaque mois, il est pay par virement.

Benjamin offre un collier sa mrepour son anniversaire.

Amandine reoit un billet de 200 F desa grand-mre pour ses trennes.

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B. Le circuit conomique

Replacer dans le schma du circuit conomique les termes de la liste jointe en distinguant les flux

rels et les flux financiers selon la lgende.

Liste des mots replacer

- rglements ;

- relations internationales ;

- salaires ;

- travail;

- pargne et placements ;

- fournitures de biens et services ;

- services ;

- prts.

Test 6

Indiquez quel groupe d'agent conomique appartient

LA SOCIETE AIR FRANCE

LA MAIRIE DE VOTRE COMMUNE

LA FAMILLE DUPUIS

LE TRESOR PUBLIC

LA SOCIT GNRALE

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Test 7

Rpondez par vrai ou faux aux affirmations suivantes.

Vrai Faux

La fonction principale des entreprises est de produire des biens et des services.

Le paiement des salaires est un flux rel.

La fonction principale des mnages est de consommer.

9. LA CONSOMMATION

La consommation est l'utilisation d'un bien ou d'un service dans le but de satisfaire des besoins.

Les biens ou services consomms sont de nature diffrente :

- un bien durable est un bien utilis plusieurs fois. Exemple : automobile.

- un bien non durable est un bien dtruit ds la premire utilisation. Exemple : produit alimentaire.

10. L'EVOLUTION DE LA CONSOMMATION

Les dpenses de consommation sont regroupes en postes budgtaires.

Le coefficient budgtaire sert mesurer en pourcentage la part consacre par les mnages l'achat

d'une catgorie de biens ou services par rapport aux dpenses totales.

Coefficient budgtaire =mnagedutotaledpenseladeMontant

budgtaireposteund'Montant

La structure de la consommation a volu : certains postes augmentent (sant, logement,

transports, loisirs et culture), alors que d'autres diminuent (alimentation, habillement et

quipement de la maison).

La consommation des mnages a augment et le taux d'quipement des mnages s'est amlior.

11. LA DISPARITE DE LA CONSOMMATIONIl existe des disparits importantes de la consommation en fonction du revenu, mais aussi des

catgories socioprofessionnelles, de l'ge, du sexe...

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Test 8

Rpondez par vrai ou faux aux affirmations suivantes.Vrai Faux

Un croissant est un bien durable.

Consommer, c'est dtruire immdiatement un bien ou un service.

L'quipement des mnages en biens durables varie selon la catgorie socioprofessionnelle.

Si le poste alimentation est pass de 26 % 17,9 % entre 1970 et 1997, cela signifie que nous

mangeons moins.

Test 9

Aucun repli brutal de la consommation, [...] ne devrait intervenir en 1999, estime le Centre d'observation

conomique (C.O.E.) de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Au ralentissement du revenu

disponible correspondrait bien un tassement des dpenses des mnages... Mais le rythme de croissance

du revenu n'en resterait pas moins encore globalement soutenu, ce qui permettrait aux mnages de

satisfaire leur engouement pour les nouvelles technologies de l'information et les innovations

technologiques, notamment dans le secteur de l'lectronique grand public.

Le C.O.E. chiffre 3,5 % la progression de la consommation des mnages en moyenne annuelle en1998, contre 0,9 % en 1997, soit son taux de croissance le plus lev des douze dernires annes.

Pour les biens durables (automobile, rfrigrateur, lave-linge, tlvision...) qui reprsentent 9 % de la

consommation totale, la hausse serait de 11,5 % en 1998, aprs -4,2 % en 1997.

Comment volue la consommation entre 1997 et 1998 ?

Quelles sont les esprances pour 1999 ?

Quels sont les biens qui vont avoir le plus de succs en 1999 ? Pourquoi ?

Qu'est-ce qu'un bien durable ?De quel type de bien durable parle-t-on dans le texte ?

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12. LES DIFFERENTES FORMES DE CAPITAL

Pour produire, l'entreprise a besoin de capital.

On distingue deux sortes de capital

le capital technique fixe : ce sont les biens qui ne sont pas dtruits lors du processus de fabrication

et qui seront utiliss plusieurs fois (camion, machine, ordinateur) ;

le capital technique circulant : ce sont les biens qui sont consomms, incorpors ou transforms

lors du processus de production (matires premires, nergie, gaz, eau... ).

13. LES DIFFERENTS TYPES D'INVESTISSEMENT

Lorsqu'une entreprise acquiert du capital fixe, elle investit.

Il existe plusieurs types d'investissement.

a. L'investissement matriel

l'investissement de remplacement est destin remplacer un bien usag ou obsolte;

l'investissement de productivit est destin produire mieux ou accrotre la production un

moindre cot;

l'investissement de capacit est destin accrotre ou dvelopper la production.

b. L'investissement immatriel

Il s'agit de dpenses lies la recherche, la publicit, la formation des salaris ou l'acquisition

de logiciels.

14. L'ORIGINE DES REVENUS DES MENAGES

Les mnages peuvent percevoir plusieurs types de revenus.

a. Revenus directs

revenu du travail (salaire) ;

revenu de la proprit (dividendes, intrts, loyers) ; - revenu mixte (honoraires, bnfices).

b. Revenus indirects

revenu de transfert (allocations familiales).

15. LES REVENUS SALARIAUX

Le salaire est une somme d'argent verse par un employeur un salari en contrepartie d'un travail

fourni.

Le salaire net est le salaire effectivement peru par le salari aprs dduction des cotisations

sociales.

Le SMIC (salaire minimum de croissance) est le salaire minimum qu'un employeur doit verser

un salari.

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16. LES AUTRES REVENUS

Les revenus de la proprit peuvent se distinguer :

en revenu de la proprit immobilire qui rmunre les propritaires d'immeubles (loyers) ;

en revenu de la proprit mobilire (la dtention d'actions procure des dividendes, les autres

formes d'pargne donnent des intrts).

Les revenus mixtes sont des revenus qui proviennent la fois du capital et du travail.

Exemple : le mdecin possde un cabinet mdical et peroit des honoraires.

Test 10


Le micro-ordinateur reprsente du capital technique fixe

Lorsque l'on achte un camion neuf la place d'un vieux,

on fait un investissement de productivit.

Lorsque l'on achte une machine plus performante dans le but

de produire plus, on fait un investissement de capacit.

Les investissements de productivit ont pour consquence

d'augmenter l'offre d'emplois.

Payer des heures de formation continue ses salaris

constitue un investissement immatriel.

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Revenu dis onible Revenu Im ts et cotisations Revenus de transfert

17. LES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES

Les prlvements obligatoires effectus sur les revenus primaires des mnages sont essentiellement : Les impts perus par l'tat et les collectivits territoriales;

Les cotisations sociales prleves par les organismes sociaux (Scurit sociale...).

18. LA REDISTRIBUTION

Les cotisations sociales et les impts sont reverss sous forme de revenus de transfert (prestations

sociales, R.M.I....) afin de couvrir un risque social, rduire les ingalits, lutter contre la pauvret,

fournir des biens et des services gratuitement.

a. LE REVENU DISPONIBLE

= - +

b. LA VALEUR AJOUTEE

La valeur ajoute reprsente la richesse cre par l'entreprise.

Le calcul de la valeur ajoute

La valeur ajoute est la diffrence entre la valeur de la production et les consommations inter-

mdiaires (cot des matires premires, biens et services divers) ncessites par la production.

Le partage de la valeur ajouteLa valeur ajoute sert payer les salaires, les impts, mais elle sert aussi rmunrer les action-

naires de l'entreprise; dans ce cas, elle est distribue. Elle permet galement l'entreprise de se

constituer une rserve en vue de son dveloppement.

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19. LE PRODUIT INTERIEUR BRUT

a. La dtermination du produit intrieur brut (P.I.B.)

Il reprsente la somme des valeurs ajoutes de toutes les entreprises sur le territoire national. Il reprsente la production globale de la nation.

b. Le P I.B., un indicateur conomique

Le P.I.B. sert valuer l'volution de la production dans le temps. Le taux d'accroissement du P.I.B. dtermine le taux de croissance. Lorsqu'il augmente, le pays est en phase de croissance, lorsqu'il diminue, le pays est en

phase de rcession.

Le P.I.B. permet galement de comparer les performances conomiques des pays entre eux. C'est galement un des indicateurs qui servent de base la politique conomique.

Test 11


La valeur ajoute est la somme des biens et services incorpors dans la fabrication

On appelle les matires premires utilises dans la production

les consommations intermdiairesLes bnficiaires de la valeur ajoute sont : l'tat, les salaris, les banques, les actionnaires et l'entreprise elle-mme.

La somme des valeurs ajoutes de toutes les entreprises est le produit intrieur brut

Les variations du produit intrieur brut indiquent la croissance ou la rcession conomique d'un pays.

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Test 12

tude concernant la fabrication de sige dune machineCot des lments constituant le sige

- assise : 65 F;

- support assise : 34 F;

- support roulettes : 132 F;

- dossier : 42 F ;

- support dossier : 35 F;

- tige acier : 62 F ;

- roulettes : 25 F.

Il faut ajouter les dpenses suivantes

- lectricit : 12 F;

- frais divers : 51 F.

Les sige sont vendues 655 F pice.

Calculez le montant des consommations intermdiaires et dterminez la valeur ajoute par chaise.

Test 13

On vous remet le compte de rsultat de l'entreprise pour l'anne 1998.

Charges En francs Produits En francs

Achats de marchandises 64 200 Vente de marchandises 378 400Impts, taxes 11 300Charges de personnel 234 500Charges financires 7 500

Amortissements 9 800Total des charges 327 300 Total des produits 378 400

Vous calculerez

les consommations intermdiaires ;

la valeur ajoute.

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OBJECTIFLA PRODUCTIQUE

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1 GENERALITE

Depuis quelques dcennies, le march des produits (produits industriels, biens de consommation,services), est devenu trs concurrentiel.Dans le mme temps, l'exigence de la clientle s'est accrue : recherche de faibles cots, de qualit,de diversit, de produits personnaliss.Dans ce contexte, pour rester comptitives, les entreprises industrielles mettent en place desstratgies adaptes pour produire le juste ncessaire , au juste prix , juste temps . Dansle domaine de la production, c'est la dmarche productique.

CONCURRENCE caractrise par :

- la mondialisation des changes

- une lutte conomique entre pays

- des nouveaux marchs

STRATGIE ADAPTE

=

DMARCHE PRODUCTIQUE

PRODUIT COMPTITIF

La productique runit l'ensemble des outils, mthodes, concepts, utiliss dans les systmes de

production pour rpondre ces multiples contraintes.

De la dtection du besoin la commercialisation du produit, les activits de l'entreprise sontmultiples. La productique vise optimiser la fabrication du produit.

La productivit permet de mesurer l'efficacit de la combinaison des facteurs de production.

On mesure habituellement la productivit du facteur travail

Productivit du travail =stravailleheuresd'Nombre

produitesunitsd'Nombreou

salarisdeNombreproduiteQuantit

La recherche de productivit ncessite souvent l'acquisition de matriels plus performants et uneformation accrue du personnel.L'amlioration de la productivit rend l'entreprise plus comptitive.

EXIGENCE DE LA CLIENTLEAU NIVEAU:

du cot

d

e la qualit

du dlai


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2. GESTION DE PRODUCTION

Il s'agit de mthodes qui permettent de combiner les fabrications les unes avec les autres

dans un mme atelier.

Le juste temps (JAT)

Il consiste rduire les dures de stockage au maximum. Le flux tendu dcoule de cette ide. Il

s'agit de ne jamais laisser une machine sans produire et de ne pas laisser une machine ralentir la

production.

Le kanban

Mthode de gestion qui fonctionne par l'appel (micro-commande par fiches) au poste amont.Si une unit opratoire a besoin de produit pour fonctionner, elle le commande par anticipation au

poste qui doit le fournir. Cette dmarche est tendue tous les postes.

Le SMED

Single Minute Exchange or Die est une mthode base sur la rapidit de changement de

fabrication. Elle doit se produire en un temps maximum (moins de 10 minutes). Cela ncessite une

conception d'outils de production capables de raliser ces changements rapides.

Communication entre systmes

Son rle est de transmettre des ordres et les compte-rendus des actions faites ou faire. Cela permet

un responsable de grer la totalit des informations relatives au processus. Les machines sont

quipes d'lments de communication et sont gnralement relies par un rseau. L'ensemble est

supervis par un systme de conduite. Il gre et agit sur les fabrications faites l'aide des compte-

rendus mis par les machines.


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Lestransformationsapportesauproduit

Matire brute

UnitOprateur 1

UnitOprateur 2

UnitOprateur 1

La valeur ajoute

De procd en procd (au sein du processus), et d'unit opratoire en unit opratoire (au sein desprocds), la matire subit des transformations qui, progressivement, l'amnent la pice finie.Chaque transformation est une valeur ajoute, donc la valeur ajoute est la diffrence entre ltat finalet ltat initial

Dans l'entreprise, la valeur ajoute de chaque fabrication constitue la richesse qu'elle cre.

La complexit du processus et des procds est bien entendu variable selon les objets produire.

Dans l'industrie automobile, le processus de fabrication d'une voiture est complexe et chaque procd

utilis est en lui mme complexe.

La fabrication du dtendeur, et par l mme de chacune de ses pices, relve de transformations plus

lmentaires.


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2. LA NECESSITE DE MAITRISER LES TEMPS DE PRODUCTION

La comptitivit des produits passe par la matrise des cots de production et des dlais deproduction.

Matriser les dlais, c'est matriser le temps de production de chaque unit.

De la manire brute au produit fini, la ralisation du capotdu dtendeur s'effectue grce trois units opratoires.

Ds la fin du cycle de la premire unit, la pice est

transmise la deuxime unit. Si elle est disponible, cette

unit va prendre en charge la pice, sinon la pice doit

attendre.

C'est la mme condition pour le passage de la deuxime

unit la troisime.

Ainsi de proche en proche, une pice peut attendre la

disponibilit de l'unit ou inversement l'unit peut attendre

qu'une pice lui parvienne. Ceci gnre des retards et un

dlai de production plus grand.

Il apparat donc indispensable de comparer les temps de production de chaque module afin devrifier qu'il n'y a pas d'attente d'un module l'autre : c'est le zro dlai , et ainsi qu'il n'y a pasaccumulation de pices enattente : c'est le zro stock .


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La dtermination des tempsLes temps de production en srie sont tablis partir des documents techniques de fabrication

(gammes, tudes de phase...). Ils prennent en compte les temps de fabrication, de rglage, demaintenance.Dans le cadre de l'usinage, le calcul s'effectue en prenant en compte les paramtres de coupe. Destechniques de chronomtrage sont aussi utilises. Par ailleurs des abaques donnent le tempsd'oprations connues et rptitives.

L'addition des temps lmentaires donne le temps de production total. La comparaison des temps

Premire situation rencontre : le temps de production d'une unit opratoire est plus long que le

temps de production des autres units.La figure 2 reprsente sur une chelle du temps, les temps de production de chacune des trois units

L'unit la plus lente

gnre un stock amont

donc un cot destockage

L'unit la plus lente

impose la cadence :

dlai augment

Produit moins com titif


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Produit moins comptitif

Deuxime situation rencontre : le temps de production d'une unit opratoire est plus rapide que

le temps de production des autres units.

La figure 3 reprsente sur une chelle du temps, les temps de production de chacune des trois units

Le cheminement de la premire pice ne pose pas de problme.

En revanche, ds la pice suivante, une difficult survient : l'unit 2 n'est pas prte la recevoir car

elle n'a pas encore achev la pice 1 (t u2 > t ul). Il faut donc stocker la pice 2.

L'unit la plus rapidegnre un stock aval:

cot de stockage

L'unit la plus rapide attend :

sa cadence est pnalise


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Le cheminement de la premire pice ne pose pas de problme.

En revanche, ds la pice suivante, une difficult survient la pice 2 n'est pas prte alors que l'unit 2

est prte (tu2 < tu1). L'unit 2 va donc attendre.

Conclusion

Le temps de chaque module doit tre sensiblement le mme. Ainsi aucun stock n'est gnr,

aucune machine n'est en attente, les dlais et les cots de production sont optimums.

3. LA PRODUCTION PAR LOT

Sauf dans le cas des pices mcaniquement lies (transfert li), les inconvnients prciss

prcdemment peuvent tre en grande partie contourns par une fabrication en lots .

DfinitionUn lot est un ensemble de pices qui suivent le mme processus de fabrication.

Le temps de chaque module est alors calcul pour le lot. L'intrt de cette mthode est de mieux

grer le taux de charge de chaque poste. On peut dlester un poste trop charg ou insrer une autre

fabrication dans le temps libre d'une unit opratoire.


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Ainsi, et malgr les temps de rglage, le temps disponible sur l'unit 2 a permis de produire un lot

d'une autre srie de pices, ici le piston du dtendeur.

Notions de gestion de productionLes temps de production de chaque unit sont dsormais connus et matriss, une organisation et une

planification de la production peuvent se mettre en place pour produire au plus tt, produire au plus

tard.


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Jalonnement pour une production au plus tt

La production est lance ds que possible. Les pices sont disponibles avant chance (marge).

Il faut les stocker avant livraison, mais un ala de production peut tre surmont.

Jalonnement pour une production au plus tardLa production est lance pour tre livre juste l'chance. Il n'y a pas de stock, mais un ala

de production induit obligatoirement un retard.

Des stratgies complexes sont mises en oeuvre pour grer la production dans les entreprises

industrielles afin de rduire les stocks, les dlais et donc les cots.

Les principes du jalonnement au plus tt ou au plus tard sont frquemment utiliss, cependant il

existe d'autres modes de gestion de production.

A. Le cot de revient unitaire

L'entreprise AGRAFTOUT fabrique des agrafeuses lectriques. Elle emploie huit personnes : six

travaillent chacune sur une machine, les deux autres procdent l'assemblage et l'emballage.

La production est de 2 000 agrafeuses par mois. Les cots sont les suivants


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- machines (entretien, usure, frais divers...) : 2 000 F par mois et par machine;

- matires premires (pices mtalliques, fils lectriques...) 300 F par agrafeuse;

- cot salarial par employ : 13 000 F par mois.

Le prix de vente unitaire d'une agrafeuse est de 482,00 F

Calculez le cot de revient unitaire (c'est--dire de chaque pice) de l'agrafeuse en compltant le tableau

ci-dessous.

lment du cot de revient Dtail du calcul MontantMachines

Matires premiresCharges de salairesCot de revient totalCot de revient unitairePrix de vente unitaireBnfice unitaire

B. La combinaison des facteurs

Afin d'tre plus comptitif, le chef d'entreprise doit choisir entre deux solutions.

Solution 1 : remplacer les six machines anciennes par quatre nouvelles plus performantes avec un salaripar machine (cot mensuel de chaque machine : 3 800 F). La production est toujours de 2 000

agrafeuses par mois.


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Solution 2 : remplacer les six machines anciennes par trois nouvelles ultra rapides avec un salari par

machine (cot mensuel de chaque machine : 4 800 F). La production reste de 2 000 agrafeuses par mois.

Compltez le tableau ci-dessous.

lment du cot de revient Solution 1 Solution 2

Machines

Matires premires

Charges de salaires

Cot de revient total

Cot de revient unitaire

Prix de vente unitaire

Bnfice unitaire

Quelle solution le chef d'entreprise choisira-t-il ? Pourquoi ?

Quelles consquences la solution retenue aura-t-elle sur l'emploi ? Donnez un autre exemple,

dans votre secteur qui va dans ce sens.

Calculez la productivit du travail dans chacune des trois situations prcdentes en utilisant la premireformule de calcul. ,

Compltez le tableau ci-dessous et comparez la productivit et le cot de revient unitaire. Que

remarquez-vous ?

Situation Nombre de salaris Cot de revient unitaire Productivit du travail

Origine

N 1

N'2

Test

Mr. Jamal , usineur en fabrication mcanique, vient de s'installer son compte.

Pour cela, il a d conomiser 250 000 Dh et emprunter la somme de 200 000 Dh en complment.

Il a fait l'acquisition de machines, d'une camionnette d'occasion, d'un micro-ordinateur pour sonsecrtariat et la facturation. Il a galement achet de la matire duvre, d'essences diverses, du petit

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matriel (perceuses, outils coupants, outils de contrles, outils dajustage, Cls), ainsi que les huiles de

coupe et de mouvements, vis, la graisse...

Il a lou un local et embauch un apprenti.

Ds son installation, les premires commandes sont arrives.

Reclassez dans le tableau ci-dessous les biens que M.Jamal a d runir avant de lancer sa production.

Retrouvez ensuite les diffrentes formes de capital mobilises pour faire fonctionner l'entreprise.

Argent Biens utiliss plusieurs foisBiens consomms lors de la

fabrication

Reprenons l'histoire de M. Jamal. Aprs trois annes d'activit, l'entreprise va bien et M. Jamal a besoin

de changer sa camionnette totalement hors d'usage. Il a galement l'intention d'acheter une nouvelle

machine qui ponce les planches beaucoup plus rapidement. Les commandes ont augment en nombre et

en importance; il doit donc acqurir deux machines supplmentaires et embaucher un salari plein

temps. Enfin, il serait ncessaire qu'il augmente son stock de la matire duvre pour faire face

rapidement de nouvelles commandes.

Rpartissez ces dcisions d'investissement, dans le tableau ci-dessous selon leur but.

Investissement destin augmenterla capacit de production

Investissement destin augmenterl'efficacit de la production

Investissement qui doit remplacerun matriel hors d'usage

Indiquez quelles peuvent tre les consquences sur l'emploi- d'un investissement de capacit- d'un investissement de productivit- d'un investissement de remplacement

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OBJECTIFFLEXIBILIT

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1. GENERALITE

L'amlioration de la comptitivit ncessite l'utilisation de moyens polyvalents, adaptables, souples

d'emploi : c'est le concept de flexibilit.

2.DEFINITIONLa flexibilit dun procd de transformation est sa capacit passer rapidement d'un produit un autre

produit.

La flexibilit implique des matriels modernes, robustes et surtout capables de sadapter au besoin.L'analyse des processus de production permet de dresser une liste des principaux facteurs de flexibilit.


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OBJECTIFFLEXIBILIT

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3. FACTEURS DE FLEXIBILITES

Organisation de l'atelier

Organisation de la production

Communication entre systmes

Types de machines

Constituants spcifiques

Standardisation

4. ORGANISATION DE L'ATELIER

Un atelier doit tre organis en fonction du produit fabriquer. L'organisation des units opratoires

dpend du type de srie produire. Un bon choix d'implantation amliore le flux de pices dans

l'atelier. L'lot de production, la cellule flexible, la ligne de production sont les organisations les plus

frquentes.

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OBJECTIFGestion des stocks

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1. DEFINITIONS

Gestion des stocks Activits et techniques destines maintenir le stock d'articles un niveausouhait, que ce soit des matires premires, des en-cours ou des produits finis.

Stock

Articles entreposs dans un magasin ou un atelier, qui servent rendre

indpendantes

Les oprations successives dans le processus de fabrication ou dans la

distribution de cet article vers le client. Les stocks peuvent tre constitus de

produits finis prts la vente, mais aussi de pices, d'articles intermdiaires,

d'en-cours ou de matires premires.

Stock de

couvertureStock cr pour couvrir la demande pendant le dlai.

Stock disponible

Stock existant diminu des affectations, des rservations, des commandes en

retard et (habituellement) des quantits bloques pour des problmes de qualit.

Stock disponible

prvisionnel

Stock prvu pour chaque priode dans le calcul des besoins. Il est gal au stock

physique prvisionnel pour cette priode, diminu des besoins et augment des

rceptions prvues (ordres lancs) et des ordres prvisionnels.

Stock moyen

Stock de scurit plus la moiti de la quantit de commande. Ceci suppose que

l'on s'attende une demande et des lots relativement uniformes dans le temps.

En se basant sur le pass, le stock moyen peut tre calcul comme la moyenne de

plusieurs observations de stock prises des moments diffrents (par exemple, on

peut faire la moyenne des relevs de stock en fin de priode). Quand la demande

et les lots ne sont pas rguliers, le stock moyen peut tre dtermin d'aprs legraphique qui reprsente l'volution du stock dans le temps.

Stock de scurit

1) En gnral, quantit de stock prvue pour se protger contre les

fluctuations de la demande ou des approvisionnements.

2) Dans un contexte de programme directeur de production, le stock de scurit

peut dsigner un complment de stock (ou de capacit) planifi pour se

protger des erreurs de prvisions ou de changements court terme dans le

carnet de commandes. Dsign parfois par le terme "surplanification" ou

couverture march.


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2. CLASSIFICATION DES STOCKS

Matires premires -Composants Approvisionnement magasin

En-cours Indpendances des diffrentes ressources

Produits finis Permet d'anticiper la demande client

Pices de rechange S.A.V. (Service Aprs Vente)

Pices d'entretien Pour le service Maintenance

Produits d'emballage Pour le service Expdition

Selon La nature

Produits de rcupration Concerne les huiles, copeaux, rebuts ...

Anticipation Pour rpondre rapidement la demande

Scurit - Couverture Pour palier les alas de fonctionnement

Spculatif Suite des variations de prix des mat, premiresSelon la fonction

Stratgique - Prvisionnel Consommation saisonnire, quantit conomique

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3 QUANTITE ECONOMIQUE DAPPROVISIONNEMENT.

Mthode de Wilson

Hypothses:

* les cots sont proportionnels au nombre de pices achetes,

* il n'y a pas de rupture de stocks,

* la demande est rgulire d'o la notion de stock annuel moyen, il vaut Q/2,

* le cot d'approvisionnement est constant.

Notation

C : consommation annuelle de pices,

Q : quantit approvisionne,

p : prix unitaire de de la pice en francs, t : taux moyen de possession du stock,

f : cot de passation d'une commande en francs.

Dveloppement

le cot de stockage Cs est d'aprs hypothse

Cs=Q/2xpxt

le cot de lancement Cl est d'aprs hypothse

Cl =C/Qxf

le cot d'achat des articles ou cot de consommation des articles Ca est

Ca = C x p

le cot global annuel du stock est donc de

Ct=Cs+Cl +Ca

soit Ct=Q/2 x p x t+C/Q x f+Cxp ,

On cherche ensuite minimiser ce cot pour dterminer la quantit conomique d'approvisionnement

Qe. Pour cela il suffit de calculer le minimum de la fonctionCt = fonction de la variable Q.

On trouve :Qe =tpfC2

Conclusion

Il s'agit d'une mthode thorique comportant des hypothses qui ne sont pas vrifies dans la ralit.

Le modle fait apparatre que le stock est ncessaire et qu'il faut essayer d'en minimiser le cot. Cette

vision des choses n'est plus la ralit actuelle de la gestion des stocks, il ne faut plus penser recomplter un stock mais plutt essayer d'alimenter un flux. Il est donc aventureux de grer un stock

en utilisant ce modle trs simpliste.


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Exemple

On se place dans les hypothses de validit du modle.

Donnes:

C = 2 500 pices

Q = Qe ( dterminer) p=28F

t = 12%

f = 75F

Calculs

Cot de stockage :

Cs=Q/2x28x 0,12=1,68Q F

Cot de lancement

C2 =Q

2500 x 75 = 187500 F

Cot de consommation

Ca = 2 500 x 28 = 70 000 F

Cot annuel du stock

Ct = 1,68Q +Q

187500 + 70.00

Rsultats

Quantit conomique : Qe =12028

7525002, = 334 pices

On en dduit le nombre conomique d'approvisionnement : Ne=QeC =

3342500 = 8 approvisionnements

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Mthode plus gnrale

HypothsesLe fournisseur est capable de livrer plus souvent qu'il ne le fait habituellement et dans des quantits

lgrement variables autour d'une valeur conomique.

Le cot d'approvisionnement est proportionnel au nombre d'approvisionnements.

Le transport est le paramtre le plus significatif.

Notation :

Bj ibesoin journalier en pices affect d'une incertitude i.

Ca : cot annuel d'approvisionnement

p : prix de vente d'une pice en francs

f: frais d'approvisionnement (transport)

Q : quantit de pices par approvisionnement

b : cot d'achat hors transport en francs

N : nombre d'approvisionnement par an.

Fp : frquence de livraison.

C : consommation annuelle de pices.

mb : marge bnficiaire.

Dveloppement

Le cot annuel d'approvisionnement vaut

Ca = N x F or N =QC do : Ca =

QCf

Calculons maintenant la marge bnficiaire unitaire : mbu= p_( b +

Qf )

Cette fonction est maxi pour Q infini d'o : mbu maxi = p - b

Si l'on admet une augmentation de 2 % du cot d'approvisionnement unitaire afin d'optimiser cet

approvisionnement, on aura

Qf = ( P- b) x 2%

%)( 2bpfQ

On en dduit la frquence de livraison : Fp =bjQ

qui devra tenir compte du calendrier des jours ouvrables.

Les approvisionnements sont de Q pices or la consommation maximale est (bj + i) soit Fp x (bj + i)pices.

Le stock de scurit sera donc au maximum de Q/bj (bj + i) Q qu'il faudra surveiller.


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Exemple

Donnes

bj i = 40 5

Ca = ( calculer)

p = 400 F.

f = 1 000 F.

Q = ( calculer)

b = 80 F.

N = ( calculer)

Fp = ( calculer)

mb = ( calculer)

C = 8000 pices

Calculs

Ca =Q

108

Q10008000

6

umb 400 (80 +

Q

1000 )

mbu maxi = 400 80 = 320 F d'o si l'on admet une augmentation de 3 % on aura:

Q

1000 (400 - 80) x 3%

0303201000Q

, = 104 pices

donc Fp =40

104= 2,6 jours donc en pratique tous les 2 ou 3 jours.

Rsultats

En trois jours ouvrables la consommation maxi est de 3 x (40+5) = 135 pices.

La consommation thorique tant de 104 pices.

Le stock de scurit sera donc de 135 - 104 = 31 pices au maximum. On commandera donc 135 pices

la premire commande puis on suivra l'volution du stock de scurit.