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IW G GEM IN WAY Octobre 2010 - n°17 DOSSIER LA REUSSITE

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Octobre 2010, la réussite

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DOSSIER LA REUSSITE

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Ça se calme… Fini, les amphis tropétroits où la masse estudiantine a sur-

abondé. Place aux discours moins mouvementésde nos chers professeurs, devant les places vides et

les somnolences matinales. Après la débauche, les entre-tiens d’embauche, les forums des métiers, les complets gris et

les cravates serrées. De bon matin, les diagrammes d’Ishikawa nousdonnent une bonne douche froide ; bifflé bien fait.

Et pendant ce temps, sous ce calme apparent, les 1A frétillent, en proie à une frénésie que les 2A connais-sent bien : la formation des listes candidates au futur BDE. Insouciante promotion ! Ils ne savent pasencore le temps qu’ils vont passer à faire sauter les crêpes, à écumer le couloir asso pour racoler desvotes, et les nuits blanches à faire des inventaires pour payer les dettes de la liste.

Mais loin de moi l’idée de vous en ôter l’envie, ça irait à l’encontre des intérêts de tous. Donc faites-vousplaisir, donnez-vous à fond, et pour le local X’Pression prenez la première à gauche dans le couloir asso; il y fait faim pendant les pauses.

Emile Grihangne

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SOMMAIRE

IWGGEM IN WAY

EMILE

REDAC’ CHEF

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3 Mémo

Lorsque j’évoque « d’autres paysdu monde », je pense bien sûraux Etats-Unis, qui ont montré ily a quelques semaines, qu’ils

étaient encore capables du pire. Eneffet, Teresa Lewis, 41 ans, a été exé-cutée le 23 septembre dernier en Vir-ginie par injection létale. La polémiquea été d’autant plus vive qu’il s’agissaitd’une femme, qui était à la limite de ladéficience mentale. Car rappelonsque, d’une part, depuis 1976 seulement11 femmes ont été exécutées aux USAet que, d’autre part, la Cour Suprêmeaméricaine a jugé en 2002 qu’il est in-constitutionnel d’exécuter des per-sonnes souffrant d’un retard mental.La question qui se pose alors est desavoir comment des juges peuventcondamner une personne à mourir

alors que tant de questions restent ensuspens. Et la mobilisation autour decette femme n’y aura rien changé, lesjuges ont campé sur leur position auplus haut point. Ces hommes qui sontcensés personnifier la justice nous ap-paraissent alors bien trop humainspour avoir un rôle si important. Ce ju-gement donne l’impression d’avoir étébâclé, car lorsque des juges arriventà la conclusion que la personne accu-sée doit mourir pour « expier sa faute» (c’est bien de cette manière que lesaméricains voient cela non ?), on s’at-tend à ce qu’ils aient trouvé toutes lesréponses à leurs questions et que cesoit clair pour tous que les circons-tances nécessitent vraiment cettecondamnation. Mais dans ce cas, denombreuses questions se sont posées

à quelques jours de l’exécution.

Cette attitude se retrouve aussi dansla vie quotidienne: on condamne, dumoins par les mots, ceux qui nous ap-paraissent coupables de tels ou telsparoles et/ou actes. Mais avant decondamner, de donner un jugementdéfinitif et irrémédiable, mieux vautessayer de comprendre. Car souvent,on regrette d’avoir eu un jugement sihâtif, qui s’avère la plupart du tempsexagéré!

Alors avant de juger, que chacun sesouvienne qu’il faut connaitre, savoir :de quel droit déjà juge-t-on tout etn’importe qui ? Mais si nous le faisons,alors au moins, faisons le bien !

Catherine Carow

La peine de mort - un thème bien loin de tous les Français. Depuis son abolition par Robert Badinter en 1981, la peine demort est un débat qui a totalement disparu du cercle des polémiques en France. Cependant, on a vu récemment que cen’est pas le cas de tous les pays du monde – chose que l’on a tendance à oublier - car l’idée même que la justice ait ledroit de vie ou de mort nous semble improbable. Pourquoi alors des pays qui semblent si proches de nous sur certainspoints présentent-ils de telles différences sur d’autres ?

Mort ou vif !

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4 novembre : Gémien, viens montrer les couleurs de ta liste, toute neuve ou ancienne, au cours du tournoi multi-sports organisé par le BDS et viens participer à la Journée du Développement Humanitaire organisée par SOS. Auprogramme : des conférences et un forum.

8 novembre : découverte de bars grenoblois organisé par le Dahu.

Du 8 au 10 novembre : bourses aux skis par AG

Du 12 au 14 novembre : Millési’mets t’emmène en Italie pour découvrir les vignobles du Piémont.

18 novembre : Boom des sportifs (ICO, BDS, AG)

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4 News

Embarquement immédiat pour leplus grand WEI de France ! C’estencore incertain de la destina-tion de ce WEI (que beaucoup

d’indices laissaient pressentir dans lesud de la France) et surexcité par lespréchauffes, que notre nouveau cru de1A et AP2A a embarqué dans les bus deleurs assoces respectives qui devaientfinalement les mener dans la lointainecontrée de Canet-en-Roussillon. L’am-biance dans les cars était on ne peutplus survoltée : diverses boissons à lanature incertaine sont venues échauf-fer les cœurs (mais surtout les corps)des étudiants, et c’est avec tout auplus 2 heures de sommeil au compteur(certains 4A assurent ne pas avoir dé-passé l’heure…) que cette tribu demille gais lurons débuta le mythiqueweek-end d’intégration tant attendu.

Au programme, après quelquescourtes minutes de répit, animationssur la plage : banane tractée plutôtfraîche, twister géant (et plus si affi-nités…), volley, glissades savonneusesparfois sablées, distribution de glaces(équitables s’il vous plait !)Ben&Jerry’s… Puis sous les couleursde nos chères associations gémiennes,tout ce beau petit monde fut convié àlaisser son corps s’exprimer et à étan-cher sa soif (pour certains inextingui-

ble) au pot des assos, arrosé tant parles consommations que par la pluie.Mais ce WEI ne saurait être completsans l’élection de Miss et Mister WEIque tous réclamaient à cor et à cris.Et il y eut des corps et des cris (sansdoute à la vue de ces mêmes corps).Après avoir été au préalable élus dansleurs bus, les candidats nous ont of-ferts un spectacle haut en couleursinoubliable, surtout pour ceux, oucelles, qui souhaiteraient l’oublier…C’est finalement le sensuel couple deGEM en débat qui décrocha le privilègede se voir rembourser leur WEI. D’au-cuns ajoutent même que Mister engarderait encore certaines traces aucreux de son cou… Cette premièrejournée se clôtura magistralement parla soirée Sexy Beach qui permit à cer-tains d’agrandir leur tableau dechasse, encouragés par les slogansd’une certaine « liste » perdante «Chope tout, chope tout, chope TOUT !». Le lendemain vibra au rythme d’unetrès sympathique vachette qui selonnos sources se serait prise d’affection

(elle aussi) pour Mister WEI, d’une pis-cine à 30°C, d’un second pot des assosencore plus mémorable (adieu cau-tion…) et surtout, surtout, de l’incon-tournable et fameux JT Planètes ! Onput y découvrir tout ce que l’éthanolnous a empêché d’entrevoir, tout ceque nous avons tous pu, parfois trop,avoir sous les yeux… La soirée l’Age deBière marqua la fin de ce périple ma-rathonien de résistance à la fatigue.Entre deux gourdins, les couples seformèrent et se déformèrent, la bièrecoula à flots sans pour autant que lasoirée perde de son caractère festifet convivial.

Enfin, après moult coups de balais, toutle monde réintégra son bus mais per-sonne n’eut le temps de regretter lafin de ce WEI, car tout le monde parlaitdéjà de la prochaine soirée « Back toschool »…

To be continued …

Laurence Vallat

Curieux de vivre le WEI à travers le re-gard des 1A, nous sommes allés à larencontre de l’une d’entre eux.

Si le WEI m’était conté…

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5 News

Grogne de couloirOn n’entend pas chanter les Première A… mais on les entend râler. Il serait malvenu de généraliserles quelques grommellements d’insatisfactions glanés au détour d’un couloir à toute la promo, mais

on est déjà aux yeux de certains une école de polards. Encore la faute à la Jaï.

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AMDà l’honneur : nouveau site, aux allures très pro, et inscription aux missionsen ligne. On n’arrête pas le progrès, surtout quand il rapporte. C’est pasqu’on a les dents longues chez AMD, mais on crache pas dans la soupe, etencore moins dans le beurre des épinards.

AlohaIl n’y a pas que les soirées pour se changer les idées : bientôt les voyages etle dépaysement ; prochain départ, destination Berlin et Munich en novembre.

Presse gémienne : y’a rien qui urgeOn attend avec impatience les publications spécialisées de nos

collègues de Traders et du BDS. BoursicoMag sera normale-ment bientôt dans les kiosques ; quant au JDS un retard s’an-nonce, dû à la fastidieuse réalisation d’un supplément Spécialbière : le yin et le yang de la santé.

Qui l’eût cru ?Le cru des AP2A 2010 est assez ex-ceptionnel. Depuis leur séminaired’intégration, ils se connaissenttous, limite maintenant c’est à nous,2A classiques, de nous intégrer àeux. « Venez à ma pendaison, ça vaêtre sympa !» Rassurez-vous, onparle de crémaillères ; c’est le typede soirée privilégié depuis la ren-trée.

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6 Portrait

GIW : Matthieu, que retiens-tu de cesquelques mois en tant que BDE ?

Matthieu Granger : Ma première ex-périence au sein du BDE a été le stageBDE qui s’est déroulé en mai et juin.Nous étions 5 personnes du BDE ànous consacrer à l’organisation du WEIet dans l’ensemble tout s’est très bienpassé. Concernant l’administration,comme je devais succéder à Amine quiavait d’excellentes relations aveccelle-ci, j’ai eu quelques hésitations ausujet des démarches à suivre. Mais àpartir du WEI, ces liens se sont créésnaturellement et à présent ils sontbien mis en place. Et bien sûr, il y a eule WEI, qui a permis de remotiver toutel’équipe. Voir un tel projet se concré-tiser fait vraiment plaisir.

GIW : Quelles ont été selon toi les er-reurs que vous avez pu faire ? Ainsique vos réussites ?

MG : Alors tout d’abord, j’aimerais pro-fiter de cette interview pour éclaircirpourquoi la Discommunist a été annulél’année dernière. En fait, cette soiréedevait être organisée par les com’events de l’ancien BDE et de l’actuel.Mais comme les passations ne se sontpas bien déroulées, la communicationentre les deux ne s’est pas faite. De

plus, les Kit&Klatavaient dit qu’ilss’occuperaient dela com’, chose quin’a été faite quetrès tardivement.Concernant le WEI,la logistique s’estdéroulée sans pro-blèmes majeurs,excepté peut-être la restauration. Eneffet nous avions fait appel au mêmeprestataire que l’année précédente, etdonc, logiquement, nous nous atten-dions à avoir les mêmes quantités… cequi n’a pas été le cas ! On nous a aussireproché d’avoir choisi un site tropétendu, mais c’était ça ou retourner àPort Leucate, alors on a préféré l’op-tion « innovation ».

GIW : Petit retour sur votre campagneBDE. Dirais-tu qu’il a été difficile pourles Ifun d’être élu BDE ?

MG : Rappelons tout d’abord que lesIFun sont arrivés largement premiersau deux tours. Néanmoins, à aucunmoment on s’est dit que c’était gagnéd’avance, même après les 3J où lesChop’Gun avait été vraiment solides etles Crack’Hot… un peu moins. Pournotre soirée, même si celle-ci s’esttrès bien passée, on a eu bien moins

de personnes que prévu car les étu-diants étaient déjà crevées des deuxjours précédents. Comme pour le WEI,nous avions voulu innover en cher-chant une nouvelle salle, en faisantappel à un saxophoniste ou en mettanten place un système de flammes !

GIW : Quelques mots sur la campagnede cette année ?

MG : On a limité le nombre de listes à10. Au moment où je te parle 5 sontdéjà inscrites.Mes conseils aux listeux: faites nousrêver ! Il ne faut pas avoir peur detrouver des accessoires originaux,d’organiser des événements qui sor-tent de l’ordinaire et de trouver denouveaux concepts pour les soirées(comme les Crack’Hot qui s’étaient ap-propriés un club échangiste/naturistepour leur pot).

Par Alexandre Brun

Dans quelques semaines va débuter la campagne BDE. Les listeux vont bientôt déferler avec leurs accessoires ridiculeset les 2A sont prêts à se jeter sur le jus d’orange Smerra et autres crêpes calcinées. Interview de la personne quisemble la mieux placée pour parler de tout cela.

Que la compétition commence…

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La réussite

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8 Dossier

Lorsque j’ai discuté avec lesmembres des différentes asso-ciations, j’ai remarqué quelorsque l’on évoque « la réussite

en association », ce sont les projetsqui ressortent. Tous ceux auprès dequi j’ai mené ma petite enquête ontévoqué leurs projets alors que je par-lais de réussite en général. Personnen’a parlé de sa propre expérience, desa réussite personnelle dans une as-sociation, ce qui prouve la dévotion dechacun à son asso.

ICO par exemple qui dès que j’ai parléde réussite a directement penser àl’ESCale, ce tout nouveau projet réalisépour la première fois en mai dernier.L’idée avait émergé un an auparavantet par tâtonnements les membresd’ICO ont réussi à faire partir 6 voi-liers, ce qui représente une cinquan-taine de personnes, pour qui ce projeta été synonyme de vacances : « unecroisière en Méditerranée », ça enjette hein ?! De la même façon le Dahuinnove cette année avec son Dahu desNeiges, une idée originale d’un ancienmembre qui lors de son entretien depassations avait mentionné cette idée.

Il a eu carte blanche. Et fin novembrevous pourrez découvrir le résultatd’une année de dur labeur - ce petitguide qui contrairement au Dahu nevous propose pas de critiques maisdes conseils, infos pratiques et bonsplans sur sept stations de ski.

On remarque donc que le sentiment deréussite est d’autant plus vif que letravail nécessité a été laborieux, notresatisfaction est alors exacerbée. LaZone Art savoure actuellement une

belle victoire : l’apparition, enfin, d’unesalle de musique au sein même de GEM.En effet cette idée était présente de-puis pas mal de temps dans l’esprit dela Zone Art, mais les circonstances ontfait que ce projet, pendant longtemps,est resté au point mort. En mai, aprèsavoir constitué un dossier structuré etcomplet, notre BDA a vu son souhaits’exhausser. Cette salle va permettreune véritable valorisation de la pra-tique de la musique au sein de l’écoleet l’apparition de nouveaux projets (or-ganisation de masterclass, de coursde guitares pour débutants) et mêmel’apparition du label « musique et ma-nagement », considéré comme unespécialisation pour le 2ème semestredes 2A. Planètes a aussi connu un suc-cès l’an passé, qui lui a été fulgurantet dont la mise en place n’a nécessitéqu’une idée lumineuse : le petit JT. Cinqminutes sur l’ensemble du JT et pour-tant cinq minutes mémorables oùquelques étudiants deviennent la cibled’une enquête impertinente et tout enhumour.L’intégration des GGSB dans la vie gé-mienne a aussi été l’occasion de nom-breuses réussites pour les

Le couloir asso de GEM compte 21 associations. Pour la plupart elles ont derrière elles de nombreuses années d’expé-rience, des projets qui ont fermement ancrés leur place dans nos habitudes et coutumes gémiennes : Le Dahu, le JT -de vrais institutions auxquelles personnes n’oseraient toucher ! Et ils ont bien raison car ce genre de projets permet-tent au couloir asso d’avoir une véritable histoire et lui assure sa pérennité. Mais on voit se profiler à l’horizon desprojets, qui nous semblent un peu timides au premier coup d’œil, mais quand on les observe davantage, on remarquequ’ils sont carrément costauds !

A GEM, projets et réussites

vont de pair

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La réussite 9 Dossier

associations. Aloha tout d’abord, leBDE des GGSB, qui se charge depuisl’an passé de l’organisation de leurgala en collaboration avec le Gala.Celui-ci a été un véritable succèsgrâce à l’entre-aide de ces deux asso-ciations. L’école avait, pour l’occasion,pris des allures d’un gigantesque pa-quebot, avec ses bastingages, ses hu-blots. Le Gala a profité de cetteoccasion pour mettre son pôle C2E(conseil en évènementiel) à l’épreuvepour la première fois et le résultat aété plus que concluant, ce qui est debon augure pour la suite ! De la mêmefaçon GEM en Débat et le BDS mettentleur projet à la portée des étudiantsétrangers. Pour la première, ce sontdes conférences « petit format » enanglais qui leur permettent de s’inté-grer davantage car, il faut le préciser,c’est un public très appliqué et inté-ressé par ce genre de thématiques.Ainsi, des intervenants anglophones,souvent des permanents de l’école, ontanimé des séances d’environ uneheure sur un sujet d’actualité. Dans unautre registre, c’est évidemment uneversion sportive de l’intégration desGGSB qui a été proposée par le BDS.Cette année on a effectivement pu voircôte à côte les étudiants français etinternationaux qui se hissaient, en-semble, vers les hauteurs de Grenoble,plus précisément, la Bastille, amenantainsi le nombre de participants à 900!Les associations de plus petites tailles

ne manquent pas non plusd’idées. On Game a ainsi faitdu poker son pilier. Les tour-nois rassemblent désormaisjusqu’à une belle cinquantainede personnes et permettent àquelques chanceux de rem-porter des lots plutôt intéres-sants ! Il faut préciser que lepoker a été développé parl’association depuis l’annéedernière et la multiplicationdes tournois prouve que c’estun succès véritable, qui per-met surtout aux accros aux quintesflush, suites et combinaisons en toutgenre de se retrouver et de partagerleur passion.

Finalement, il ne faut pas oublier quecertaines réussites sont moins visiblesque celles précitées mais tout aussiimportantes. SOS par exemple qui aété reconnu d’intérêt général il y aquelques mois et verra donc désor-mais ses dons être défiscalisés par-tiellement. Ainsi on s’attend à ce queles entreprises soient plus généreusesenvers cette association qui a besoinde fonds importants pour mener sesprojets à bien. De la même façon, la JAIa connu l’an passé une belle réussiteen interne : l’organisation d’une soiréeà Paris avec les anciens. Ainsi le ré-seau de notre cher JE se porte à mer-veille assurant à celle-ci un brillantavenir.

Bien sûr cette article ne serait pascomplet si je ne parlais pas des Jour-nées de la Presse organisées pour lapremière fois l’an passé par Xpression,au cours desquelles nous avions reçuEric Fottorino, président du groupe LaVie - Le Monde : une vraie réussite carcette venue a été le fruit du culot demembres de l’association qui n’ont paseu peur d’aller de l’avant sans se posertrop de questions, du type : Je vais yarriver ? Je vise peut-être trop haut? Car c’est la clé de la réussite desprojets associatifs : ne pas craindrede mal faire. Il faut essayer, tenter, nepas se contenter de reproduire ce quela génération précédente a fait. Noussommes dans l’école de l’innovationalors prenez-en de la graine !

Catherine Carow

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La réussite

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10 Dossier

Non, malheureusement, la réussite ne vient pas toute seule. Non, non, non. Effectivement, la réussite ases codes qu’il faut savoir dénicher et décrypter. Bien sûr je ne compte pas sur le quart d’entre vouspour arriver à percer ses codes. Evidemment, je n’ai pas l’intention de vous les livrer en intégralité. Maisdans ma grande mansuétude, et grâce à l’insistance de notre nouvelle chroniqueuse Miranda (cf le courrierdes lecteurs), j’ai décidé de vous donner un avant goût de ceux-ci, en espérant qu’une fois le pied mis àl’étrier vous saurez prendre place sur la croupe de cette divine réussite. En termes de réussite, et dans la vie en général, tout est question de détails. C’est pourquoi je passeraisdédaigneusement les grandes lignes théoriques sous silence, pour m’attacher à ces petits points dedétails qui feront de vous des Grands. Vous m’excuserez d’avance, mais je vais devoir être très directifet impitoyable avec les faibles. La réussite ne s’acquiert pas par nonchalance

Réussite Academy

Tiens voilà que s’incruste l’image de la réussite, du rêve américain, la virilté en costume cravate, cellequi est fière d’elle-même. Vous aurez, bien entendu, reconnu les protagonistes de Mad Men, si propresur eux, pour qui la réussite se porte avec un pincement de lèvre les pectoraux bombés et en guise dedécontraction la main néligemment fourrée dans la poche. Vous voulez leur ressembler ? Alors un petitcour s’impose :

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La réussite 11 Dossier

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Domptez le vêtement

Premier élément essentiel,si vous nevoulez pas être aussi inutile qu’unporte-manteau, commencez par nepas agir comme tel. tant que vousn’aurez pas montrer à votre vête-ment qui maitrise l’autre, vous nepourrezprendre l’ascendant suraucun autre objet ni personnalité hu-maine. Psychologiquement c’est sim-ple à régle, il suffit de se dire quevous êtes ce qui donne de la valeur àvotre vêtement. En somme, le vête-ment de votre vêtement. En revanchec’est plus dur à retranscrie dans lesfaits. Tout d’abord, il y a toujours unepériode de d’inertie au cours de la-quelle on continue à être un porte-manteau malgré nos efforts, et où on se dit que finalement c’estconfortable. Mais il faut résister, quitte à avoir des douleursmusculaires à force de lutter contre ces habitudes paresseuses.

première étape réalisée, vous voilà prêt à mettre les mains dansles poches de façon distinguée.

Serrez les noeuds

Un autre détail se doit d’être remarqué sur ce cli-ché, le port de la tête. Un bon port de tête, c’estavant tout le fruit d’un laborieux travail de ser-rage du noeud de cravate. Et force est de consta-

ter que nombreux sont ceux qui font fi de leur portde tête. La règle est simple, de la finesse et unnoeud qui sait s’effacer devant la beauté de lacravate. La rédaction ne saurait que trop vous dé-conseiller la tentation du noeud énorme au poinde cacher le menton du maladroit qui l’exhibe. Al’inverse un noeud fin souligne le caractère élancédu cou et de la nuque, et permet de lever la têtefièrement. Pour résumer, en termes de noeud,plus c’est gros plus c’est pataud.

Regardez l’horizon

Pour finir le détail qui rend le tout parfait. La mine profonde ouenjouée (mais avec recul), voilà que vous donnez à votre per-sonnage le profil d’une existence particulière, d’un destin à ac-complir. Bref la touche importante qui crée l’aura de sapersonne. A ne surtout pas rater sous peine d’être ridicule, celava de soi. Néanmoins le subterfuge est assez simple, il suffit des’occuper l’esprit à autre chose. Par exemple, le personnage leplus à droite peut trés bien penser à son club de strip tease pré-féré, tandis que celui à sa droite choisit entre deux marques depapiers toilettes, et enfin nous ne voulons pas savoir à quoipense Don Draper...

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Par Miranda Faille

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12 Courrier

Chère Océane, Merci pour cette réponsequi te permet ainsi d’éclairer cette sombreaffaire. J’espère sincèrement que ton as-sociation ne t’aura pas soumis à la ques-tion ou à la torture pour que tu expies tonpéché de traîtrise. Mais sache que notremagazine reçoit des centaines de cour-riers tous les jours et nous ne pouvonspas, faute d’effectifs et de temps, vérifierl’authenticité de tous les courriers. Ainsile message publié en ton nom le mois der-nier, a dû être envoyé par une personnequi te veut du mal. Aurais-tu des ennemis?

En revanche, au moment où je t’écris, je n’ai toujours pas eu d’échos du J…D…S…? C’est bien cela ?Mais je tâcherai de prendre contact avec Baptiste, car au Gem In Way nous cherchons toujours àaméliorer nos compétences et il me semble que ce jeune homme pourra me donner quelques précieuxconseils. Je me réserve un droit de réponse dans un numéro ultérieur pour te signifier, chère Océane,si cette rencontre aura été fructueuse ou si ton conseil aura été mal avisé.

En espérant que tu ne sois plus victime d’actes malveillants, je te souhaite bonne continuation etbonne chance, Miranda.

Cher GIW, c’est non sans une certaine perplexité que j’ai découvert uncourrier des lecteurs manifestement signé de ma main dans votre pré-cédent numéro. J’en appelle donc à mon droit de réponse, afin de rétablirla vérité ! Non je n’ai jamais critiqué mon asso chère à mon cœur (loveyou BDS), et non je ne souhaite pas intégrer la vôtre (malgré vos nom-breux pots de vin qui resteront autant de preuves de votre amour pourmoi). Cela dit, ce n’est pas faux que j’apprécie votre équipe, à la fois dy-namique et motivée, et je ne doute pas que vos petits postulants prendrontbien vite la relève !! Enfin, si jamais vous souhaitez gagner des parts demarché en terme de lecteurs à l’école, le BDS vous propose des coursde journalisme, fort de son journal immensément connu, réputé et si sou-vent envié : le JDS ! Pour toute information, vous pouvez contacter Bap-tiste Tignol, à l’adresse suivante : [email protected].

Bien à vous, Océane Le Tiec

Chère Margaux Revollet, Tout d’abord, merci pour cette remarque positive qui va droit au cœur

de l’ensemble de l’équipe.

J’ai l’honneur de t’annoncer que oui, bien sûr notre atelier lecture & scrabble hebdomadaire est

maintenu jeudi prochain. Il faut bien

trouver à occuper les étudiants lors de

ces soirées du Jeudi qui semblent bien

fades depuis le retour du WEI. Et c’est

ce à quoi, moi, Miranda je m’essaie en

organisant des petites soirées lecture

et scrabble ! Ce que tu as oublié de

mentionner c’est que cette soirée se

poursuivra dans ma discothèque gre-

nobloise favorite : le George V. Tous

les adeptes de scrabble pourront ainsi se déhancher tous ensemble jusqu’au bout de la nuit dans

une ambiance on-ne-peut-plus sympathique. D’ailleurs, j’espère, cher lecteur du GIW, que tu

seras parmi nous !

Bien amicalement, Miranda.

Cher GIW, Globalement, je dois dire que la qualité du GIW

s’est considérablement améliorée.

Heureusement qu’une équipe aussi dynamique que vous a

pris la relève !

Bien sûr, j’apprécie aussi vos soirées et j’aimerais savoir si

l’atelier lecture & scrabble de jeudi prochain est maintenu ?

Affectueusement, Margaux Revollet

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13 Chroniques

Communicants de tous les pays,unissez-vous mais ne nousmentez pas et sachez gérer. Ilest un fait avéré que dans nos

sociétés modernes, la communicationet son lobby hyperactif ont pris un as-cendant considérable, à tel point quemême notre bonne vieille administra-tion incite ses cadres à insérer des «éléments de langages » dans toutesles notes de synthèses qui aideront lesdécideurs politiques à prendre desmesures.

Non seulement la communication irra-die les pouvoirs publics, les entre-prises, les associations, mais elle aétendu son spectre sur toute struc-ture, organisation qui a un besoin cru-cial de faire véhiculer l’information enexterne comme en interne.

Ainsi, l’Organisation devra en tout etpour tout favoriser l’extériorisation deses informations les plus susceptiblesd’intéresser un large public ainsi queles personnes qui auraient intérêt à yporter attention pour des raisons éco-nomiques, sociales, sociologiques, en-vironnementales, juridiques, etc.

Par ailleurs, ladite Organisation devraveiller à une bonne circulation des in-

formations essentielleset vitales pour le travailde ses salariés et colla-borateurs, leur bien-être organisationnel etpersonnel.

On insiste souvent peusur ce point qui paraîtplus confidentiel que lacommunication au sensoù on l’entend c’est-à-dire « café du com-merce ». Lacommunication y estperçue comme un élément déshuma-nisé servant à glorifier les chefs et àberner les gogos.

La « communication interne » se rap-proche trop souvent à mon goût dumarketing interne. Entre adhésion à unprojet, team building, notes de ser-vices, journal interne, mailing, etc.,certains esprits éclairés – en fonctiondes informations obtenus par les ca-naux officieux – sont les mieux à mêmede décrypter une situation. Pire en-core, ils sont capables de disposer del’information avant sa divulgation in-terne puis externe. Un tel cas peut êtreapparenté aux délits d’initiés, dans lesentreprises cotées, que l’on a à tort

fustigés. Ainsi, on se demande si onpeut parler de délits d’initiés pourtoutes les autres situations ? Ou peut-on plutôt parler « d’entrave à la bonnemarche et à la sauvegarde de la répu-tation de l’Organisation » ? Un teldébat pourrait être intéressant à pro-duire entre différents spécialistes tel-lement il est prégnant. En effet, on nepeut que douter du caractère délictueld’utiliser de manière libre d’informa-tions non confidentielles et qui ne fontl’objet d’aucune restriction d’autantplus quand l’Organisation a quelquesproblèmes à gérer ce qu’on appelle lagestion de crise…

Alexandre Lanoë

Communiquer permet en partie de transformer la réalité,mais parfois celle-ci nous rattrape…

Communiquer c’est gouverner.

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Les Chroniques du Caribou

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14 Chroniqueurs

Ah mes chers Gémiens, laissez-moi vous conter ce premiermois d’échange universitaireau Canada anglophone, à

Queen’s University plus précisément(situé à Kingston, dans l’Ontario, ouic’est ça, la ville aux 8 prisons et au col-lège militaire…). D’apparence austère,cette ville du sud-est du Canada, prèsde la frontière avec les States (ohyeaaah) est en réalité un vrai petitbijou : bordé par le lac Ontario, elle re-cèle d’endroits charmants et roman-tiques, de maisons fleuries, de parcset jardins. L’université Queen’s et sesétudiants sont là pour dynamiser cettebourgade tranquille. Et ils le font plutôttrès bien !

Et là je dis : OMG (Oh my God pour lesnon-initiés) ! L’université est juste ma-gnifique, immense, avec centre de fit-ness et piscine sur le campusaccessibles gratuitement à tous lesétudiants. Bon, j’arrête de vous fairebaver, passons au vif du sujet : lesgens.

Les premiers jours, on peut êtrefrappé par l’ambiance très studieusequi règne sur le campus : les Cana-diens semblent très concentrés encours (même s’ils ne font que boufferet boire leur coffee Starbucks), lesgenres se mélangent peu (les fillesparlent aux filles, et les mecs restententre mecs). Pas très excitant tout ça.

Vient le temps de parler des soirées…Je vous préviens tout de suite : ilexiste une différence NOTABLE entreles « house parties », fêtes organiséesdans des colocs où rien ne se passe,et les sorties en boite, qui ressemblentplus à des soirées débauche qu’autrechose. Et là je redis OMG !!! Les genssont hyper décomplexés (pour resterpolie), les filles dansent, heu commentdire…de façon méga suggestive, et ne

font pas que suggérer... Enfin, à enjuger par le vacarme que m’a fait subirma coloc lorsque son nouveau boy-friend est venu lui rendre « visite », jeconfirme que les Canadiens ont unesexualité relativement débridée.

Avis aux âmes sensibles ! Les Cana-diens ne font aucune différence entreles autochtones (assez « desperate »quand même) et les exchange students: du moment que tu es une fille, pas dequartier ! Ils te demandent : « Do you

wanna dance ? » Là tu dis « Yeah sure» et tu te retrouves avec une main col-lée aux fesses, et un mec qui prend toncorps pour un piano et touche toutesles touches (!). « Welcome to NorthAmerica, babe »…Les boites fermenttôt, vers 2h30. Tu penses donc faire unafter de suite après, mais non ! Tout lemonde, oui même le joueur de foot USaccro à ses biceps et à ses complé-ments alimentaires, même la blonde

que tu vois tousles jours se dé-foncer sur letapis roulant dufitness, tous vontau sacro-saintFast-Food à 3hdu mat’ pourMANGER ! Aumenu : burger,Coca et « pou-tine », aussi re-baptisé le «

summum du gras » par mes soins :frites salées baignant dans l’huile, re-couvertes d’une sauce au barbecue etau fromage…Tu m’étonnes que la sallede sport soit le QG des étudiants…

Vous l’aurez compris, le sport, soustoutes ses formes, est hyper impor-tant au Canada. La suite au prochainépisode…En attendant, « take care »!

Carole Moro

La Chronique du Caribou

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Les actus d’Emile 15 Actu

L’heure de l’euro-rigueur

La tête politique de l’Europe, à Strasbourg, est décidée depuis quelques mois à ramener les déficits nationaux sousles seuils fixés depuis la création de l’euro. Sachant que la réalisation d’un tel objectif impliquerait une politiquebudgétaire des plus serrées accompagnée de nouvelles lourdeurs fiscales, assistera-t-on d’abord au recul politiquedes uns ou à la faillite économique des autres ?Pourtant chacun est à sa place et remplit son rôle. Mais peut-on souhaiter, en appliquant les mesures de réductiondu déficit, réduire les recettes de nos voisins les plus fragiles et mettre en péril leur croissance ? L’Irlande, le Por-tugal et bientôt l’Espagne ne pourront échapper à la restructuration de leur dette, au prix s’il le faut de mouvementssociaux ; les gouvernements n’ont plus qu’à espérer que le soufflé retombe et que la résignation l’emporte sur lacontestation.Derrière cette volonté louable d’en revenir à l’intégrité économique en sacrifiant la relance, les autorités euro-péennes œuvrent en fait à la préservationde leur système bancaire, qui pourrait biensuccomber si la quantité de monnaie encirculation était trop brutalement augmen-tée. N’y a-t-il pas déjà quelques annéesqu’on parle d’un nouveau Bretton Woodspour réorganiser le système financier ? Aquoi bon continuer à embaumer la momie…

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Badinons avec la science

Le Nobel de l’absurde, ou plutôt de l’incongru,ça existe, et ça s’appelle l’IgNobel. Parmi tantd’autres, deux avancées loufoques de lascience.En biologie, des chercheurs chinois ont mis à jour la salacité des chauves-souris : leur accouplement est précédéd’une fellation, dont les mérites ne sont pas inconnus au genre humain (lubrification du pénis, stimulation sexuelle,vertus bactéricides qui limitent la transmission des MST).En management, la pratique déjà courante de la promotion aléatoire vient d’être adoubée. Des italiens ont démontréson efficacité au sein de l’entreprise par une modélisation mathématique sur laquelle nous ne nous étendrons pas.

La confiance règne…

En ce mois d’octobre, le sentiment d’insécurité amorcé en septem-bre ne s’est pas dissipé. Voilà qu’à présent, les États-Unis, le Japonet Le Royaume-Uni mettent en garde leurs ressortissants voyageanten France et en Allemagne contre une « forte menace terroriste ».Y a-t-il vraiment péril en la demeure ? Aucune certitude, on ne peutpas parler de menace établie. Une piste bidon, quelques mails dou-teux, et nous voilà blacklistés. Si tous nos voisins s’agitent fébrile-ment et se perdent en communiqués et autres alertes, que fait legouvernement français ? Il se tient tranquille, sans quoi l’oppositionne se fera pas prier pour l’accuser, encore une fois, d’instrumentali-ser le sujet de la sécurité nationale à des fins électorales. Décidé-ment, même devant le danger d’une attaque terroriste imminente,nos partis trouvent le moyen de se chamailler…Il est bien loin letemps de l’Union sacrée !

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16 Idées

Et c’est sous l’épaisseur de cettebrume infinie que je recoulemon encre sur cette page tou-jours blanche. Je ne fais

qu’écrire, dessiner à lignes embrouil-lées le décor d’un paysage encore lu-gubre, tracer des lignes pour retracerun parcours sinueux d’événements quipassent et qui repassent et qui surtoutme dépassent. Aujourd’hui encore, jeme rends compte que rien n’est plusimpétueux que mes désirs, rien n’estplus caché que mes desseins alors querien ne me semble être plus habile quemes conduites. Aussi obscènes puis-sent-elles être, toutes les pensées dé-crites se révèlent incapables desonder la profondeur ni de percer lesténèbres de mes abîmes… ce mal êtreme dérange et les idées les plus noiresme rongent. De ce vide qui m’entourenaissent alors les ridicules persua-sions que j’ai de moi-même…

Quand l’amour-propre semble rendreles hommes idolâtres d’eux-mêmes, jesuis là à me morfondre d’avoir perdutoute considération pour ma personne,de jouer au rôle du fier alors que jeme soucie plus que d’être… et pourvuque je sois, je veux bien être mon en-nemi. Mes erreurs, mes ignorances,mes grossièretés et mes niaiseriesrefont volte-face… de là je crois messentiments morts alors qu’ils ne sontqu’endormis……

cette obscurité me cache à moi-mêmeet sans l’ombre d’un repère, je me re-perds… Mon dilemme… Faire de moiune vraie personne dont le « Je »fasse le poids par rapport au soi, êtrepour une fois fier d’un geste que j’auraifait pour moi, mettre à jour non pas unrêve mais une déclaration de soi…Cette histoire fade, ces mots redon-dants, je ne les crie pas, je ne les taispas je ne fais qu’essayer de libérermes maux, mes peines, mes infortuneset tous ces déboires dressant un murentre moi et ce que les autres appel-lent communément la joie… Il semble-rait que se plaindre de la vie ne soitaucunement bénéfique… Mais est-ceça La vie… un mot dont le sens m’estencore vague, indécis, sans goût, unmot… froid ?! Qu’ai-je fait de ma vie ?Qu’aurais-je dû en faire ? Que pour-rais-je encore en faire ? Un tas dequestions sans réponses et si ça neconcernait que mon dit « moi » sansimportance…

Un « moi » sournois, entêté quim’empêche de voir clairement, qui metiraille intérieurement… Ce serait tropdire si je m’aventurais à écrire qu’àquelqu’un, je veux me dévoiler… riendans ma vie ne me semble avoir l’im-portance d’être dévoilé.. Un flot desouvenirs, quelques sourires et en-core moins de rires, un océan de si-lence pour une flaque de paroles et

une rivière de pleurs et de murmures…des envies tues et des sourires arra-chés. Voilà le décor de la scène quepersonne n’a su accepter d’occuper…à en croire mon entourage, j’avaispeut-être besoin de ressentir le mal àson paroxysme… pour oser me lancerà réveiller le loup dans son antre… Jepourrais être là en position même deconjurer ma perte,

Peut-être est-ce même travailler maruine, je serai peut-être encore pluscon que je ne l’ai été jusque là mais jete souhaite réceptif. et c’est là que çacommence à ânonner. Trêve de mise àsol, je passe ma route. J’ai pris l’habi-tude de voir toutes les choses aux-quelles je m’attache s’échapper ou metourner le dos, j’ai aussi pris la fâ-cheuse habitude de mal vivre ces re-tournements de situation. Depuis letemps ou ça a commencé à s’enchaî-ner, je me suis couvert d’une carapaceprotectrice pour contrer toutes les at-taques potentielles de survenue, il fautdire que le temps est bien souvent ora-geux du côté où je crèche. Cette cara-pace avec le temps, n’a fait ques’alourdir, le bouclier n’a fait ques’agrandir… à tel point que je me suisretrouvé incapable de me débarrasserde mon lourd fardeau aux portes demes hôtes. Ce qui n’a fait que ralentirmon ascension des marches de leurspersonnes… L’air se faisant de plus en

Coup de gueule d’une créature humaine

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17 Idées

plus rare en haut, une manne sur ledos. Regagner la terre ferme n’a ja-mais pour autant été rude besogne, malourdeur sur les deux dos. C’est àmême le sol que je me retrouve éjecté

sans le soupçon d’un effort… La vie decouple ne me semblait pas être desti-née. Et puis nous dans tout ça, des «Je t’aime » balancés au bout d’une se-maine. J’ai dit « balancés ». Ce n’est

même pas vrai, même en considé-rant que si l’on se dit encore qu’ons’aime, c’est bien moins parcequ’on le croit que parce que c’estune façon plus polie de se deman-der réciproquement ce dont onsent qu’on a besoin. Ce fût un dé-marrage en côte et ce n’était pourme déplaire. Et puis ça a com-mencé son petit bout de chemin etça montait tant bien que mal. Oumême pas. Juste bien. « Jamaisle courant passe vraimentavec quelqu’un » me suis-jetoujours dit, pourtant jamais jen’avais eu d’arythmies à voirquelqu’un sourire, jamais jen’avais pensé que je pourrais sor-tir de ce que je considérais êtrel’histoire de ma putain de vie enn’ayant même pas en perspectivede chercher l’autre en toi... C’étaitde la démence... Je ne considèrepas être quelqu’un qui est dansl’artifice ni dans le reflet del’image. La simplicité m’envoûte. Ily avait de la rigueur dans la dou-ceur de la chose, c’était simple, çase devait d’être bon. Et ce fut bon

! Ça devait être la solution miracle àtoutes mes souffrances, et ça l’a été !

Souhail Bouziane

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18 Le Battle

Aux 2C (« les Deux Colombes », pour ceux quil’ignorent encore) on est toujours sûr de faire denouvelles rencontres, et ce très aisément, grâceà son fameux mur ! Avantage 2C.

Ce qui est encore mieux, c’est que si cette rencon-tre s’avère devenir une véritable histoire d’amour,on peut même s’y marier. Avantage 2C.

Une vraie boite pour faire une soirée, c’est mieux ! Avantage Drac Ouest.

Les soirées les plus mythiques ont lieu aux 2C, les play-off par exemple comme pourront vous le dire tousles anciens listeux. Avantage 2C.

Parce que certains gémiens adorent jouer à cache-cache. Avantage Drac Ouest.

Il est préférable de pouvoir trouver la sortie en fin de soirées, chose difficile au Drac Ouest avec sesmultiples salles. Avantage 2C.

Les étudiantes les plus chevronnées pourront s’essayer au pole dance au Drac grâce à ses nombreusesbarres qui bordent la piste de danse. Avantage Drac Ouest.

Pour aller aux 2C, c’est gratuité assurée ! Avantage 2C.

A 3 contre 5 on observe donc une victoire franche des Deux Colombes, chères à nos cœursgémiens, qui ne pourraient se passer de l’ambiance festive hebdomadaire qui y règne.

Catherine Carow

Après le battle Café Tempo/ K’fêt, cette nouvelle rubrique impose qu’on lui applique des références gémiennes pour êtreassuré que tous les étudiants aient les mêmes acquis. Place aux lieux mythiques des soirées gémiennes !

Les 2C vs Le Drac Ouest

se marier aux 2C, un rêve ?

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19 Insolites

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Brèves de comptoir

« Dans l’œuf dur, la grippe aviaire elle est piégée ! »

« Si on a deux reins c’est pour en vendre un ! »

« La pire expérimentation qu’on fait sur les animaux c’est la cuisine. »

« C'est toujours quand y'a pas de pont qu'on veut aller de l'autre côté. Toujours. »

« J'aime bien discuter avec quelqu'un qui est d'accord, ça fait avancer la discussion. »

Le saviez-vous ? La vérité sur les meubles IkeaIls déconcertent les non-Suédois depuis des années et sont l'objet de blagues

sans fin sur Internet mais les dirigeants d'Ikea sont catégoriques : même si

les noms de leurs produits sonnent bizarrement, ils sont parfaitement lo-

giques.Quelques exemples :-Lits, armoires, meubles d'entrée : noms de lieux norvégiens.

-Tables à manger et chaises : noms de lieux suédois.

-Etagères : professions et prénoms masculins scandinaves.

-Tissus, rideaux : prénoms féminins scandinaves.

-Bols, vases, bougies et bougeoirs: expressions argotiques suédoises, noms

de lieux suédois.

Aujourd'hui, j'ai mis une musique dont j'ai horreur avec le volume à fond car c'est le seul

moyen pour faire comprendre à mon nouveau voisin étudiant que les murs de l'immeuble sont

extrêmement fins. Il est venu me demander le nom de l'album et me proposer l'apéro... L'année

va être longue. VDM

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20 Sport

La première chose à noter c’estqu’il n’y a pas un ou deux leadersqui se disputent le titre mondialcomme cela se passait encore

l’an dernier mais cinq pilotes encourse pour le titre : Alonso, Button,Hamilton, Vettel et Webber. Chacund’entre eux ont gagné deux ou troiscourses. Supériorité de la voiture ?Talent inné ? (Mal)chance ? Peut-être

, mais la nouvelle répartition despoints y est pour beaucoup aussi : plusque jamais les pilotes se battent pourfinir une course. Résultat : plus decompétition et donc plus de spectacle!Mais que dire cette décision d’arrêterles arrêts ravitaillements et d’obligerles pilotes à emprunter les deux typesde pneus durant la course ? … pasgrand-chose si ce n’est qu’en voulantaugmenter la compétitivité en cham-

pionnat, ils ont eu l’effet inverse : il n’ya qu’à voir la saison dernière où deuxvoire allez, trois pilotes se disputaientle titre de champion du monde. Cetteannée encore quand on décortique unecourse finalement que se passe-t-il ?Certes, il y a un peu plus d’actions quequand Schumacher écrasait toute laconcurrence en Ferrari mais sinon,c’est encore et toujours dans les

stands que se joue la course.Forcément, les pilotes ne vontpas user leurs précieux pneussur la piste en sachant trèsbien que 30 tours plus tard ilsdevront les remettre.

Enfin le plus intéressant dusujet : les écuries et leurs pi-lotes. Malgré deux classementsextrêmement serrés, l’avan-

tage est à donner aux RedBull Renaultqui ont toujours été aux avant-postes.On attendait beaucoup du jeune Vettel,futur Schumacher selon certains, on aeu autant et même plus de son coéqui-pier Webber qui a su montrer que l’an-cienneté n’enlevait rien à la fougue etau talent d’un pilote. On retrouve der-rière les McLaren portés par Hamiltonet par Button réguliers sur les courseset toujours aussi efficaces. Il n’em-pêche s’il fallait donner un leader dans

cette équipe, Hamilton prend nette-ment l’avantage… Quant à Ferrariqu’on croyait mort, Alonso a su réveil-ler le cheval cabré ces dernières se-maines et montrer que l’écurie la plusancienne et titrée du championnatavait encore toute sa place… mêmesans Schumacher.

Parlons justement du septuple cham-pion du monde. Au volant de l’écuriechampionne du monde en 2009, onpouvait s’attendre à un retour flam-boyant. Que nenni et c’est bien dom-mage. Le talent est toujours là mais lavoiture ne suit pas. Il n’y a qu’à voir lesperformances de Rosberg pour lecomprendre. Mercedes Benz c’est ladéception de cette saison. (En passant,pour les mauvaises langues qui dirontque Schumi est devenu un has-beenqu’ils viennent en parler au local).

En pleine période des transferts, lespassionnés attendent tout autant desavoir ce qu’il en sera l’an prochainque de connaitre le déroulement decette saison à Abu Dabi … il parait (medit-on) que les aficionados de ChuckNorris l’attendent aussi. Allez Walkerrevient bientôt en force !

laëtitia Beninca

Souvenez vous, l’an dernier le GIW présentait cette saison 2010 comme un tournant dans l’histoire de ce sport automobile: nouvelles réglementations, nouveau partage des points, nouveaux leaders… en bref une belle promesse avec cerisesur le gâteau, le retour de l’incontournable Michaël Schumacher. Huit mois et seize courses plus tard qu’en est-il ?

Formule 1 : c’est l’heure du bilan !

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21 Dolce Vita

Alors que la demande en énergieest croissante, arriveronsnous un jour à limiter la dépen-dance aux énergies fossiles ?

En effet, les ressources en pétrolesont limitées, et la combustion des hy-drocarbures génère des gaz à effet deserre. La production de biocarburantsà base de végétaux (soja, tournesol,colza…) présente aussi beaucoup d’in-convénients : outre la consommationexcessive en engrais et en pesticides,ces végétaux alimentent aussi leshommes et leurs bêtes. D’où l’augmen-tation du prix des produits alimen-taires et la déforestation.

Alors que les solutions s’amenuisent,un nouveau carburant surgit du fonddes mers : les micro-algues ! Cesalgues poussent par photosynthèse entransformant l’énergie solaire enénergie chimique. Malgré leur petitetaille (de 2 à 40 millièmes de millimè-tre), elles ont un rendement 10 fois su-périeur à celui des végétauxterrestres. Un hectare d'algues peutproduire 30 à 120 fois plus d'huilequ'un hectare de colza ou de tournesol.Leur population double chaque jour, sibien qu’un hectare et demi de culturesuffit à produire plusieurs tonnesd’algues ! Elles sont cultivées dans degrands bassins en plein air ou dansdes bioréacteurs. Le but est d’extrairede ces algues (qui se nourrissent d’eau

et de CO2), une huile pouvant repré-senter jusqu’à 80 % de leur matière,après absorption du CO2 environnant.Les algues présentent donc une tripleefficacité: leur carburant pourraitremplacer le pétrole, il serait facile-ment cultivable et réduirait le taux deCO2 !

En France, l’ANR finance le projet Sha-mash, qui cherche à produire un bio-carburant sous forme d’ester deméthyl à partir de ces algues. D’autrespays sont beaucoup plus en avance :

les Etats-Unis ou Israël en sont déjà austade du développement industriel. Lasociété américaine Greenfuel a parexemple déjà mis en place un projet deconstruction de 1 300 m2 de panneauxd'algues. Bien que le projet soit encoreau stade de la recherche, des sociétéssud-africaines et allemandes ont déjàcommandé des réacteurs de conver-sion du CO2 en biogazole. A l’heure actuelle, plus de soixante so-ciétés travaillent sur les micro-algues.Certains grands groupes, s’y intéres-sent de près, comme Shell ou Boeing,ce dernier ayant déjà commencé unecollaboration avec Virgin Fuels et Ge-neral Electrics pour trouver les se-crets de fabrication de ce carburant,afin d’en équiper ses avions.

Selon des chercheurs de Greenfuel, ilfaudrait pour le moment 20 000 km2de panneaux pour satisfaire laconsommation américaine. Mais, ilsestiment que 25 % du carburant utilisédans les transports pourraient êtreremplacés par l'huile d'algue. S'agis-sant des coûts de production, ils an-noncent une rentabilité à partir d'unprix du baril de 19 à 57 dollars. Va-t-on bientôt trouver une borne « algues» aux stations services ? Les panneauxd'algues vont-ils faire partie de notrepaysage? Réponse dans le Gem in Way2020 !

Sophie Pereira

Les algues : nouveau carburant ?

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22 Zone Art

La CoMu...ah la CoMu ! Demandez àtous les 2A, c’est bien un évène-ment pour lequel ils n’ont pas re-

gretté de dépensé de l’argent. Et on lescomprend ! Il faut dire qu’avec plus de1000 spectateurs répartis sur 2 soirsde représentations, un buzz autour del’évènement qui dure plus de 5 mois,un thème tenu secret, et enfin unesalle qui a permis de réaliser les plusfolles ambitions de l’équipe de respon-sables de l’année dernière, la surprise,le plaisir et le divertissement se li-saient sur le visage de tous les spec-tateurs qu’ils soient Gémiens ou non !

Mais tout ceci n’aurait jamais existésans la participation et l’implicationd’une troupe de comédiens de tousbords, de zichos, d’acteurs/chanteurs,

de danseuses, et d’une équipe de dé-cors et costumes. Ainsi, tout GEM s’estaccordé pour faire de la CoMu le se-cond meilleur évènement de l’année2010 !

Si depuis 2 ans, la CoMu ne cesse deprendre de l’ampleur (des annoncesdans la presse, un passage à FranceBleu Isère, un nombre de spectateurscroissant, un casting massif de plus de200 étudiants…), cette année notreambition est de passer un nouveau capet d’explorer de nouveaux horizons. Eneffet, notre objectif est de s’éloigner

encore plusd’un spectacleétudiant pourse rapprocherd’une perfor-mance profes-sionnelle quece soit au ni-veau de nospartenaires,de nos répéti-tions (grâce

notamment à la nouvelle salle entière-ment dédiée à la musique), à l’énormesoutien de la Zone Art, et la motivationde la nouvelle équipe de responsables.

Si tu te sens l’âme d’un artiste sanspour autant avoir déjà de l’expériencedans ce domaine, viens tenter tachance aux castings de la CoMu qui au-ront lieu du 11 au 22 Octobre. Nous nerecherchons pas de compétences par-ticulières, la porte est ouverte à toutle monde, donc à toi de nous montrerque tu es une des personnes qu’il nousfaut grâce notamment à ton talent, tondynamisme et surtout ta motivation !

Pour plus d’informations, n’hésite pasà contacter Soufiane Hilali, le respon-sable du projet. Son adresse mail [email protected] aussi au local Zone Art pourt’inscrire aux castings !

ET LA COMU ! COMU !

Vincent Doutreleau

Julien Giacomarra

Comment et pourquoi la Comédie Musicale est-elle devenue le second meilleurévènement à GEM ?

La CoMu reprend du service !

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23 Zone Art

Artagem est l’événement de la Zone Art situé au croisement de la création ar-

tistique et du management culturel. Cette année, nous comptons bien rythmer la vie culturelle de l’école

au jour le jour, ouvrir les esprits et révéler les talents ! En effet, véritable fourmilière, Artagems’ouvre à toutes les envies, des plus créatifs aux plus professionnels, tout le monde y trouvera sa place.

Artiste ou non, si tu as envie de créer, tu pourras t’exprimer ou te découvrir dans un de nos pôles :dessins, BD, comics avec le pôle dessin, sorties et création autour de la photo, cours de dessins donnéspar des professeurs des Beaux Arts avec les Ateliers… Si le monde du management culturel t’attire : par-

ticipe à la mise en place d’un concours photo GEM et inter-écoles, organise des conférences-

débats, des expo photos/peinture… S’il y a un peu de tout ça dans tes envies, si tu as juste envie det’évader un peu et de découvrir plus amplement le monde de l’art et de la culture, viens avec nous : vi-

site-ateliers au musée de Grenoble, au Centre National d’Art Contemporain, à la MC2 ou encore

dans les coulisses d’un théâtre…

Enfin, l’événement phare de l’année aura lieu le 22 mars 2010 : l’exposition

pluridisciplinaire réunira la fine fleur des artistes grenoblois pour un grand vernissage : sculpture, pein-ture, dessins et beaucoup de surprises envahiront l’école et plus encore…

Contact : [email protected] IN WAY

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24 Music

Si vous avez été détruit morale-ment lors de la séparation desspice girl, ou que la fin des2be3 a laissé en vous un vide

que seul l’alcool pouvait combler, ima-ginez alors le désarroi des milliers defans des Who lorsqu’ils apprirent lamort de Keith Moon par overdose en1978. Toutes les bonnes choses ont unefin et le monde de la musiquen’échappe pas à ce funeste dicton.

Pauvre Keith Moon (lebatteur des Who) luiqui avait survécu àl’ingestion d’un som-nifère pour chevalmourut d’une sur-dose de médicamentspour traiter son al-coolisme (32 pilules).Il n’est pas le seul,ses plus illustres ho-mologues connurentle même sort. Lamort des artistes sedivise en 5 grandescatégories : overdose, crash avion,étouffement dans son vomi, suicide etmort débile. Chaque catégorie a seschampions tachons de passerquelques un d’entre eux en revue.

C’est l’histoire du jeune Sid Vicious, fandes sex pistols il devient rapidementleur bassiste, un an plus tard le groupese dissout et comble du malheur, la

même année, il retrouve sa femmeNancy poignardée dans le chambred’hôtel. Accusé puis blanchit il estnéanmoins incarcéré 2 mois pouragression. A sa sortie de prison il dé-cide de fêter ça avec ses amis, il nes’en remettra jamais car il mourutd’overdose ce soir là à 21 ans. Paye taliberté. Il ya aussi Jim Morrison, JanisJoplin et que dire de John Entwistlebassiste des Who qui mourut d’uneoverdose de cocaïne en 2002 à 58 ans

pour fêter les retrouvailles avec lesautres membres du groupe.

La catégorie reine… l’étouffement dansson vomi. Jimi Hendrix meure étouffédans son vomi sous l’effet de la droguede l’alcool. Bon Scott le chanteur ori-ginel d’ACDC et retrouvé mort dansson vomi dans une voiture. Le batteurde Led Zeppelin aussi est mort comme

ça. Comme quoi ne soyez pas dégoutéspar ces braves gens qui retapissent lesol des 2C, de gentils enfants de cœurà coté de ça.

Bon, jusque là les anglo-saxons trus-tent les premières places. Voici enfinvenu le moment pour la France de bril-ler, de mettre à bas son éternel com-plexe vis-à-vis de la musique anglo-saxone. Oui, messieurs dames permet-tez moi de vous annoncez que pour ce

qui est des morts débilesnous sommes numéro 1grâce à Claude François etson sèche cheveux. Sa-luons tout de même labelle performance deDuane Allman mort dansune collision avec un bus,ou celle de Jeff Buckleyqui s’est noyé dans le Mis-sippi étant saoul. Enfin last but not least en« hors catégorie », MarvinGay abattu par balle parson père lors d’une dis-

pute. Paye ton amour paternel.

Vous voyez, les forts liens entre l’in-dustrie pharmaceutique et la musiqueprouvent que le management et la mu-sique peuvent avoir des liens plus évi-dents qu’il n’y parait.

Mathieu Larroque Laborde Benjamin Jebira

Highlander n’est pas rockeur

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25 Cinéma

Avouons que les films étrangerssont parfois durs à aborder etqu’un film slovène du milieu duXXème siècle ne soit pas forcé-

ment excitant aux premiers abords.Pourtant le cinéma asiatique regorgede merveilles qui, bien souvent fontconcurrence aux blockbusters améri-cains

Commençons notre road-trip asiatiquepar le Japon, où un réalisateur crée àchacun de ses films controverse et po-lémique, j’ai nommé Takashi Miike. Ceréalisateur japonais ayant plus d’unequarantaine de films à son actif, baignedans tous les styles différents, passanthabilement des films de yakuzas deDead Or Alive, au romantisme sadiqued’Audition ou à l’ultra violence d’Ichithe Killer, en passant par l’action pure

et dure de la série CrowsZero. Les références-clésde sa filmographie ren-voient fortement au cinémaaméricain de Lynch, Ver-hoeven ou encore Carpen-ter. Seul point commun àtous ses films, la violence,explicite, sanglante, parfoisinsoutenable, qui surgit demanière imprévisible. Rap-pelons que pour la projec-

tion d’Ichi the Killer au Festival deToronto, des sacs à vomir furent dis-tribués au public avec le logo. Cepen-dant les valeurs transmises par lesfilms sont propres au cinéma et à laculture japonaise : la fidélité, l’honneur,ou encore le courage…

Continuons notre voyage en Corée duSud, avec plusieurs réalisateurs enra-gés dont les plus marquants sont su-rement Park Chan-Wook et KimJee-Woon. Le premier se distingue en2002 par Sympathy for Mr Vengeance,qui narre la descente en enfers d’unhomme ayant kidnappé la fille de sonpatron. Mais l’œuvre phare de ce réa-lisateur reste Old Boy, qui fut la grandeclaque du Festival de Cannes en 2004.Malsain, génial, éprouvant, sadique etémouvant, le film collectionne les qua-

lificatifs et reste une expérience à partentière où la curiosité du spectateurest sans cesse titillée et sa bienséanceremise en cause. Ce film à l’ambianceoppressante suit le parcours d’Oh DaeSoo, enfermé 15 ans dans une cellulesans aucune raison. Au terme de sacaptivité, il compte bien retrouver sonravisseur et découvrir la mystérieuseraison de son calvaire. Le second réa-lisateur maîtrise lui aussi plusieursstyles, comme le prouve l’horrifique 2Sœurs, qui dépasse rapidement le sta-tut du film d’horreur pour s’installerdans un milieu où l’émotion se mêle aususpense. Citons aussi l’excellent ABittersweet Life, qui retrace la ven-geance d’un tueur trahi par ses «frères » de son ancien gang, ou encoreLe Bon, la Brute et Le Cinglé. Ce der-nier, qui pastiche clairement les wes-terns spaghettis de Sergio Leone,reprend les codes des westerns tra-ditionnels en y ajoutant humour, déri-sion et surtout un cadre inhabituel, laMandchourie. Dans la filmographie deces deux réalisateurs, les person-nages sont hyper-stylisés, et de mêmeque les scènes d’actions qui semblentsouvent chorégraphiées.

Guillaume Pascual

Petit tour du côté Est du monde où quelques perles cinématogra-phiques placent le cinéma asiatique comme l’un des plus originaux.

Asia Power

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26 Millé’simets

La réalisation :

Le biscuit : Battre les blancs en neige avec une pincée de sel. Ajouter pro-gressivement le sucre en continuant à fouetter pour obtenir une pâte brillanteet lisse. Ajouter la farine et la poudre d'amandes. Mélanger délicatement debas en haut avec une spatule. Verser dans un moule rectangulaire recouvertde papier sulfurisé beurré.Préchauffer le four à 150°C (Th.4).Cuire la préparation durant 40mn à cette température. Faire refroidir le bis-cuit sur une grille puis le couper en deux dans le sens de l'épaisseur pourobtenir deux morceaux identiques. Sinon vous pouvez cuire la pâte en deuxtemps.

La mousse : Pendant que le biscuit refroidit, casser le chocolat en petits mor-ceaux et le faire fondre (sans eau) dans une casserole au bain-marie.Hors du feu, incorporer petit à petit le beurre coupé préalablement en petitsmorceaux. Verser le mélange ainsi obtenu sur les jaunes d'œufs en remuantvivement.Battre les blancs fermes avec sel et sucre. Incorporer délicatement à la pré-paration.Verser sur l'une des moitiés du biscuit. Recouvrir la préparation avec la se-conde moitié et mettre au frais.Le glaçage : Au bain-marie, faire fondre le chocolat cassé en petits morceauxavec les 4 c. à soupe d'eau. Ajouter le beurre en parcelles puis le sucre glace.Napper entièrement le gâteau.

Mettre au frais avant la dégustation.

Avec les 6 jaunes qui restent, vouspouvez faire une crème anglaise. Ingrédients : 125g de sucre, 1L delait, 100g de sucre et une gousse devanille.Faire chauffer le lait. Mélanger lesjaunes d’œufs et le sucre. Verserdoucement le lait bouillant et mé-langer la préparation. Y ajouter lesgraines de vanille (à l’intérieur de lagousse) ou utiliser de l’extrait devanille. Mettre le tout 2min aumicro-onde en remuant à mi-temps.

Il paraît que le GIW te donne les clés de la réussite. Il paraît que Millési’Mets te donne la recette du succès !Bon d’accord tu ne seras pas riche et célèbre grâce à nous, mais tu pourras te régaler et faire plaisir à ta dulcinée.

Entendons nous bien, ici on parle de pâtisserie !Le succès est un gâteau fait de disques de biscuit aux amandes et de crème, proche du malakoff ou de la dacquoise. Gé-néralement au chocolat, il peut également être à la praline ou aux fruits. A mi-chemin entre la meringue et la pâte à ma-caron, le fonds du succès à l’amande s’accorde merveilleusement bien avec la mousse au chocolat qui l’accompagne.

Bien sûr cette gourmandise saura faire vibrer vos papilles … mais nous ne feronspas tout le boulot à votre place. Mettez la main à la pâte et vous ne serez pasdéçu

The Success’ Recipe

Le biscuit :-6 blancs d’œufs-250g de poudre d'amandes-150g de sucre en poudre-1 c. à soupe de farine-SelLa mousse :-200g de chocolat noir-50g de beurre-3 œufs-20g de sucre en poudreLe glaçage :-150g de chocolat noir-4 c. à soupe d'eau-50g de sucre glace-30g de beurre

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27 Dahu

Tout d’abord sachez que sansvotre Dahu, vous ne trouverezpas ou peu de bons plans, n’hé-sitez pas à le prendre comme

livre de chevet (dans votre sac ça suf-fira largement à vrai dire). Donc au vudes annulations successives des soi-rées, vous pouvez soit rester chezvous soit sortir prendre DES verres(attention, l’abus d’alcool est dange-reux pour la santé). Si vous avez man-qué les sorties du Dahu pour vousemmener faire la tournée des barsgrenoblois, je vous en conseillequelques uns :

- L’incontournable Tord Boyaux. Aucœur du quartier Notre-Dame, vous letrouverez au milieu d’une multitude debars et vous apprécierez les vins aro-matisés originaux. - Le mythique Barberousse où règneune ambiance très sympa et convivialsur un fond de bateaux pirates. N’hé-sitez pas à tester de nouveaux shoo-ters.- Dans un autre genre, le XO vous of-frira une atmosphère lounge et décon-tractée, lumière tamisée et coktailssucrés.

- Passez aussi auLondon Pub, am-biance survoltée,rock from UK,soirées étu-diantes, le QG denombreux étu-diants pour bien finir sa journée !

Voilà cette liste non exhaustive peutaussi contenir le Vertigo, la boite denuit du centre ville grenoblois. Bran-ché, musique House/Electro, chic etdécontractée, c’est sympa quandmême cette boite.

Bien sûr, avant de sortir prendre vosverres, vous avez besoin de vous nour-rir. Oui c’est conseillé et assez convi-vial. Mais quand on n’est pas en coloc’ou que l’on mange encore seul dansson 20 m², ce n’est pas très convivial.Alors pourquoi ne pas se faire un res-taurant ? Il en existe tellement, le choixpeut-être compliqué, le Dahu est donclà pour t’aider à faire tes choix selontes goûts et envies. Je vous conseille de vous laisser sur-prendre et d’essayer :- DiFérent : un bar restaurant artis-

tique où vous dégusterez une cuisinefine et inventive. Les murs sont ornésd’œuvres d’art et l’événementiel artis-tique est favorisé: expositions, DJ,live… Tout le monde sait qu’un bon res-taurant s’évalue aussi par la qualité deses toilettes. Chez DiFérent, vouspourrez y visionner le Cinquième élé-ment ou la Panthère Rose sur écranplat. - Le Comptoir du Sud, à deux pas del’école, est un lieu agréable pour dé-jeuner et déguster des plats gouteuxet inventifs. Très prisé le midi, vousaurez plus de places le soir. Le patronvous apportera toute son attention etvous serez surpris par l’originalité desplats !

Voila, vous n’avez plus d’excuses pourne pas sortir à Grenoble, surtout avecle Dahu.

Cécile Safy

Bon alors pour tout vous dire, il est vrai que ce début du mois d’octobre à GEM peut être un peu morose voire déprimant: nouvelle ville (d’apparence peu glamour, je dis bien d’apparence), fin des vacances, boulot (apparition ou retour de laMQAD pour certains), commencer ou recommencer à se faire des pas-très-très-bons-petits-plats... Et surtout pas desoirées, non toujours pas de soirées et ça ce n’est pas gé-nialissime, non du tout. Mais ne vous fiez pas aux appa-rences. GEM est au cœur d’une ville pleine de ressources,et si vous prenez un autre chemin que celui qui vous em-mène de votre appart à l’école, vous serez agréablementsurpris.

Manger et boire, quoi de plus naturel.

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28 Book’In

Lorsque Mary Ann Singletonquitte en 1976 son Clevelandnatal pour s’installer à SanFransisco, elle pénètre dans un

monde nouveau, sans tabou. On suitalors avec elle son périple pours’adapter à sa nouvelle vie et l’auteurnous fait découvrir les différentes fa-cettes de cette Amérique des seven-ties, assoiffée de liberté et en pleinerévolution sexuelle. On part pour celaà la rencontre de Mme Madrigal, l’aty-pique logeuse du 28 Barbary Lane(quel lecteur n’a d’ailleurs pas rêvéqu’une place se libère pour lui dans celieu mythique des Chroniques ?),Mickael le colocataire gay, Brian l’hé-téro macho… Finalement, Mary Annc’est un peu nous quand on arrive àGEM : elle débarque dans un mondenouveau et plein de promesses. Laplupart seront honorées, d’autres non,mais pour rien au monde elle ne re-tournerait à Cleveland. Son immersiondans le tourbillon de San Francisconous est narrée sur un ton drôle, pi-quant et dynamique. Cela s’explique engrande partie par le fait que le romansoit d’abord paru sous forme de feuil-leton dans le The San Francisco Chro-nicle (un quotidien de San Fransisco).Ainsi tous les chapitres sont courts etse terminent sur un rebondissement ;

une révélation, quinous rend incapable dereposer le livre.

Les histoires de tousles personnages secroisent, se mêlent(s’emmêlent parfois)mais rien à faire onreste captivé, et lespages défilent sansqu’on s’en rendecompte. Certains ar-gueront que le stylelaisse parfois à dési-rer, ou que les person-nages sontstéréotypés… Libre à eux de le penser,il n’empêche que j’ai été enchantée parce roman et que si on n’échappe pas àquelques clichés je me suis bien sou-vent retrouvée dans ces personnages,drôles et attachants et qui, quand on yregarde de plus près, se révèlent fina-lement plein d’humanité.

Pour ceux qui ont apprécié le premiertome, sachez qu’il en existe 7 autres,le dernier allant paraitre aux Etats-Unis le 2 novembre 2010! Au fil destomes, le temps passe, les époqueschangent et le ton se fait plus sombre,l’auteur aborde en effet des thèmes

comme le Sida, ou l’angoisse face à lamort… Quant aux personnages, ils évo-luent ; murissent et finalement l’actionse recentre sur Michael, qui s’avère leplus attachant de tous les person-nages alors que Mary Ann se trans-forme petit à petit en stéréotype de laworking woman des années 80. Celadit, laissons lui une chance de se ra-cheter dans le prochain tome, MaryAnn in the Autumn (en attendant letitre français), dans lequel Maupinnous réservera surement de bellessurprises…

Valentine d’Arbonneau

Tous les mois, la Com’litté te fait découvrir un livre de sa bibliothèque. Ce mois ci c’est Armistead Maupin et ses Chro-niques de San Francisco qui est à l’honneur..

Les chroniques de San Francisco

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29 Tendances

Ce bracelet, censé apporterl’équilibre physique et intellec-tuel à celui qui le porte, prometmonts et merveilles pour une

trentaine d’euros. Mais surtout, il sus-cite la polémique depuis cet été. Alors,sommes-nous face à un objet révolu-tionnaire ou est-ce un pro-duit de plus élaboré par desmarketeurs en panne d’ins-piration ?

Procédons à un rapide « ba-lance » (lire bilan en anglais)des points forts et points fai-bles de l’objet. De nom-breuses célébrités l’ontarboré cet été, et notam-ment dans le monde du sportde haut niveau : 1 point. Parcontre, ces stars ont touchéun énorme cachet pour se montreravec, et ce ne sont pas toujours dessportifs crédibles sur le plan des per-formances sportives (Laurent Blanc ouencore Rubens Barrichello pour n’enciter que quelques uns).

Son argument vendeur est plus qu’ef-ficace : le bracelet apporterait équili-bre et amélioration des capacitésmentales : 1 point. Mais le fait est queles personnes précédemment citées

qui l’ont porté décrédibilisent un peucet argument.

Son mode de fonctionnement reposesur une théorie scientifique reconnuede tous : le « power balance » rétabli-rait la bonne fréquence dans le corps

humain, c’est-à-dire celle qui est d’en-viron 7,8 hertz, plus communément ap-pelée Schumann ResonatingFrequence, le tout pour un bon équili-bre de notre balance électromagné-tique, paraît-il. Mais attention, ce n’estpas tout – et oui il est quand mêmetrès fort ce petit bout de silicone – ilpermettrait également de maintenir le« flux d’énergie » à son maximum.Selon le site officiel de la marque, lebracelet améliorerait la fonction céré-

brale, favoriserait une meilleure endu-rance physique, offrirait davantage deflexibilité et, le meilleur pour la fin,conduirait à « un équilibre gravitation-nel grandement amélioré » : 1 point.Vous l’aurez compris, c’est plus effi-cace que la Redbull, avec le mauvais

goût en moins. Sauf que, biensûr, sur l’emballage du produitest clairement indiqué le faitque les effets peuvent varierd’une personne à l’autre, doncrien n’est strictement prouvé,d’autant que les médecinss’opposent sur la véracité desbienfaits attribués à l’acces-soire.

En revanche, il a un atout nonnégligeable : son esthétisme.Doté d’un design sobre et

passe-partout, il n’en est pas moinsdans la tendance actuelle et se porteaussi bien au poignet féminin qu’à celuides messieurs.

En résumé, le power balance, c’estplus du bla-bla que le nouveau gadgetindispensable aux maladroits congéni-taux, mais il peut faire passer de bonsmoments à ceux qui voudraient le tes-ter sur autrui !

Jennifer Matas

Si vous n’avez toujours pas entendu parler du nouveau bracelet « in », le « power balance », c’est que vous n’êtes pasà la page, ou que vous vous êtes exilé(e) dans un pays lointain cet été, au quel cas vous êtes excusé(e). Pour le reste, leGIW est là.

L’équilibre, ça se paie, ou

en tout cas, ça se vend

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30 Post’ESC

GIW : Bonjour Sébastien, pouvez-vousvous présenter ? Quel est votre par-cours ?

Sébastien Thomasson : Avant d’inté-grer Grenoble Ecole de Management,j’ai fait un IUT GEA à Grenoble (je faistout à Grenoble en fait !). Ensuite, endeuxième année je suis parti en ap-prentissage à la Caisse d’Epargne àLyon, à la direction financière. Déjà àGem, je faisais partie de l’assoOblig’action, aujourd’hui Traders. Onvoulait une salle de marché à l’époqueet je suis content de voir que c’est au-jourd’hui fait. Puis en troisième annéeje me suis orienté vers le conseil enorganisation. Je n’ai pas fait de par-cours à l’étranger, j’avais déjà fait unstage de 4 mois en Angleterre aucours de mon IUT. S’il est vrai qu’unparcours en apprentissage ne permetpas de prendre part à 100% dans la viede l’école, c’est tout de même grâce àcette expérience que j’ai pu intégrerErnst & Young à l’issue de ma scolaritéà GEM.

GIW : Earnst&Young est un cabinetd’audit qui a la côte auprès des étu-diants en école de commerce. Quel estle profil recherché par Earnst ?ST : Justement, des profils de diplô-més d’école de commerce dans 60%des cas. On s’intéresse également auxécoles d’ingénieur (environ 30%) etles 10% restants ont des profils divers.Cette année, sur le pôle Rhône-Alpes(Lyon-Grenoble), nous avons recrutéune trentaine de personnes et nouscherchons essentiellement des profilsdynamiques. Nous avons besoin depersonnes motivées et qui sont capa-bles de rapidement s’adapter, d’oùnotre recherche de profils ESC. D’ail-leurs, à ce que je crois, Earnst est letroisième employeur de Gem, aprèsSchneider et HP.

GIW : Y-a-t’il un mode de recrutementparticulier ?

ST : Oui, il se fait en plusieurs phases.D’abord, les managers se rendent aux

forums des écoles pour récolter desCV et s’entretenir rapidement avec lesétudiants (à Gem cela se déroulera enJanvier et Février normalement). En-suite, nous organisons des demies-journées de recrutement au coursdesquelles nous faisons passer auxcandidats une série de tests, en languepar exemple, un entretien avec un ma-nager, puis un entretien collectif. Ceprocessus de recrutement existe de-puis cette année et a été mis en placepour faciliter le tout pour le candidat,contrairement à ce que l’on pourraitpenser. Pour ceux qui auraient réussià passer cette étape, un dernier en-tretien est organisé avec un associé(en général un responsable RH). Unefois le candidat recruté, il suivra uneformation de trois semaines en sep-tembre pour être opérationnel dès le1er octobre. Pendant 2 ans, on est « ju-nior », puis on passe « senior » pen-dant 3 ans, et si tout va bien, ondevient manager au bout de ces 5 an-nées.

GIW : Et manager chez Earnst&Young,ce n’est pas trop stressant ?

ST : C’est vrai que le rythme est assezirrégulier : il nous arrive d’avoir despériodes sur lesquelles l’activité est un

Le GIW a rencontré pour vous ce mois-ci Sébastien Thomasson, manager chez Earnst&Young, promo 2003.

A la rencontre d’un ancien gémien,

Sébastien Thomasson

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peu moins dense comme en septem-bre, et d’autres très actives, entre oc-tobre et mars en particulier. Mais celane m’empêche pas d’avoir une vie defamille ! Il faut simplement s’adapter,mais c’est difficile d’avoir une activitérégulière en-dehors.

GIW : Pourtant, vous vous investissezencore beaucoup pour Gem…

ST : Oui, j’ai fait partie du jury d’admis-sion cette année, c’était intéressant,mais je regrette un peu la phase del’interview : auparavant, les candidatsdevaient interviewer un membre dujury avec un objectif à atteindre préa-lable. Aujourd’hui, ça peut partir un peudans tous les sens. Dans l’ensemble,les candidats étaient plutôt crispés, cequi se comprend. Ca m’a rappelé monoral d’allemand pour rentrer à Gem :

au bout de 30 secondes, le prof m’a dit« Bon, on va continuer en français » !

GIW : Vous participez également defaçon active au réseau des anciens. Oùtrouvez-vous le temps ?

ST : Les managers chez Earnst ont unegrande autonomie dans la gestion etl’organisation de leur travail. Les as-sociés nous confient des dossiers,pour le reste on se débrouille. Cela mepermet d’assumer le poste de vice-trésorier chez Gem GN (Graduate Net-work). Par ailleurs, avec ThibaultBaron, nous organisons régulièrementdes petits déj’ thématiques. Le pro-chain devrait avoir lieu en novembre àl’ESC. Le thème devrait être le projet« Giant ». Ce projet de restructurationdu polygone scientifique au confluentde l'Isère et du Drac vise à faire de ce

site de 250 hectares, peuplé de labo-ratoires internationaux et d'entre-prises de pointe, "un MIT à la française». Toutes les informations à ce sujetseront disponibles sur le site de Gra-duate. C’est difficile de maintenir un lien unefois le diplôme obtenu, pourtant, le ré-seau est l’occasion de rencontres pro-fessionnelles très intéressantes. Nospetits déj’ sont un moyen de réunir desanciens autour d’un sujet, et ainsi fa-voriser des échanges informels pourdévelopper ce réseau. En Isère, noussommes plus de 1 700 anciens diplô-més, c’est énorme ! Il nous faut capi-taliser sur ce réseau. Et d’un côté, celame permet d’avoir une activité touteautre que le cœur de métier d’Earnst.

Propos recueillis parJennifer Matas

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