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P R É V I S I O N N E M E N T
Graines d'Images et
le cinéma Le Rex
dans le cadre de Mamers en Mars
ont le plaisir de vous inviter à la journée de prévisionnement
VENDREDI 30 MARS 2012
au cinéma Le Rex2, rue de la Gare – 72600 Mamers
tél : 02 43 97 59 39
9h – Accueil
9h30 – L'Enfant d'en hautde Hirokazu Kore-EdaMention spéciale du Jury – Festival de Berlin 2012
Soutien AFCAE
11h15 – Présentation de Mamers en Mars
11h30 – Les Vieux chats
de Sebastian Silva et Pedro PeiranoSélection Officielle – Festival de Sundance 2011
Soutien et Sélection ACID – Festival de Cannes 2011
13h – Déjeuner
14h30 – Les Fraises des boisde Dominique Choisy
16h30 – I Wish (Nos voeux secrets)de Hirokazu Kore-EdaSoutien GNCR
18h30 – Discussion sur les films
19h00 – Ouverture de Mamers en Mars
Merci de confirmer votre présence par téléphone ou retour de mailavant le 26/03/2012 à Graines d'Images
Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans
Tel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]
L'ENFANT D'EN HAUTd'Ursula Meier
France/Suisse – 2011 – 1h37Sortie le 18 avril 2012 – Diaphana
Avec Léa Seydoux, Kacey Mottet Klein, Martin Compston,...
Mention spéciale du Jury – Festival de Berlin 2012
Soutien AFCAE
Simon, 12 ans, emprunte l’hiver venu la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa soeur Louise, à l’opulente station de ski qui la surplombe. Là-haut, il vole les skis et l’équipement des riches touristes qu’il revend ensuite aux enfants de son immeuble pour en tirer de petits mais réguliers bénéfices. Louise, qui vient de perdre son travail, profite des trafics de Simon qui prennent de l’ampleur et devient de plus en plus dépendante de lui…
Même si « L’enfant d’en haut » est le désir de faire après «
Home » un film totalement ancré dans le réel, c’est-à-dire
dans des décors existants, j’ai eu envie que cette station de
ski et sa vallée ne soient pas identifiables par le spectateur.
L’espace dans lequel l’action se déroule est ainsi constitué
d’un ensemble de lieux rassemblés dans une cartographie
imaginaire. Plus j’ai travaillé sur l’écriture du film, plus
j’ai épuré le décor du bas en prenant le parti de ne
montrer aucun autre décor en plaine que cette tour isolée
plantée au milieu de nulle part et son parking, ainsi que le
parcours non balisé de Simon à travers les champs pour
rejoindre la bosse de neige où jouent les enfants, puis la
station téléphérique locale. Le besoin d’épurer et de
ramasser ainsi les lieux étant avant tout un désir de
concision et de radicalité. L’histoire de « L’enfant d’en
haut » fait corps avec le lieu qui n’est pas un simple décor
mais est déjà porteur de l’histoire.
(...) « L’enfant d’en haut » est un film réaliste mais aussi
une fable (il n’y a pas de services sociaux, pas de flics,
etc…). notre volonté était de garder une forme de
naturalisme pour le « haut », la station, le terrain de
chasse de Simon en le suivant en plans très serrés sans
jamais saisir le grandiose du paysage. Par contre en bas,
dans la plaine, nous avons voulu casser le côté naturaliste,
social, en allant à l’encontre de ce que l’on pouvait
attendre : des plans larges – révélant les friches
industrielles, la tour isolée, les routes, etc.
Ursula Meier – Extraits du dossier de presse
LES VIEUX CHATSde Sebastian Silva et Pedro Peirano
Chili – 2010 – 1h28Sortie le 25 avril 2012 – Memento
Avec Belgica Castro, Claudia Celedon, Catalina Saavedra,...
Sélection Officielle – Festival de Sundance 2011
Soutien et Sélection ACID – Festival de Cannes 2011
Isidora et Enrique vivent une retraite paisible avec leurs deux vieux chats dans leur appartement cossu de Santiago du Chili. Une nouvelle panne d’ascenseur vient troubler la quiétude des lieux. Mais le pire est à venir avec l’arrivée impromptue de Rosario la fille tempétueuse d’Isidora...
(...) Qu’ils (les personnages - ndlr) soient d’une
caractérisation surchargée – comme Rosario – ou plus
sobre, tous sont traités d’un regard égal, sans
hiérarchisation ni distribution de rôles par un quelconque
démiurge. Chacun agit en bien ou en mal au gré de ses
humeurs et de ses hésitations – ce qui place le film dans un
registre comique oscillant entre légèreté et noirceur –, et
chacun joue à sa façon avec un même adversaire
omniprésent : le temps.
C’est la petite singularité de ces Vieux Chats qui
s’inscrivent dans le genre du règlement de comptes
familial, non pour la teneur de l’attendu déballage de
linge sale – comme le veut trop souvent ce genre balisé –
mais dans le suspense prégnant ménagé par le délai que
met ce groupe à réaliser comme il en est arrivé à l’état
déplorable actuel de ses relations. Ce délai, les
personnages l’entretiennent par leurs tractations diverses
avec le temps : Rosario retarde l’issue – quitte à la fuir
lorsqu’elle pourrait venir, ainsi dans la prenante scène de
l’escalier – en maintenant l’ambiguïté sur ses intentions
(fille aimante et blessée, ingrate et cupide, ou un peu de
tout ça ?) ; Isidora hésite, se dérobe, s’en remet à son mari
ou prend soudain l’initiative, ses jambes ne la portent pas
très bien, sa mémoire a des ratés et elle décide même de
tricher avec celle-ci pour accélérer la résolution. Ainsi,
travaillant un terrain connu et rebattu, le film de Silva et
Peirano dessine, l’air de rien, une petite mais pas anodine
dissertation sur le rapport de l’être humain à la vie qu’il
laisse couler.
Benoît Smith – Critikat.com
Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans
Tel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]
LES FRAISES DES BOISde Dominique Choisy
France – 2011 – 1h48Sortie le 18 avril 2012 – Contre Allée Distribution
Programmation : Séance TenanteAvec Juliette Damiens, Julien Lambert, Stéphane Lara,...
Violette vit en pleine campagne chez ses parents, de riches propriétaires agricoles, en Picardie. Gabriel, est caissier dans un supermarché. En apparence, ces deux personnages discrets sont sans histoire. Pourtant, ils étouffent dans leur quotidien et cachent chacun de sombres secrets. De croisements incertains en rencontres fortuites, ils vont au fil des saisons essayer de se libérer de ce qui les entrave : leur parcours sera imprévisible et les solutions radicales.
Ma première crainte était de me diriger vers un traitement
naturaliste. La dimension de conte est arrivée quand on a
commencé à travailler avec les comédiens, Juliette
Damiens et Julien Lambert. J’avais l’idée d’associer ces
deux comédiens qui ne se connaissaient pas, et quand je
les ai vus ensemble, il s’est passé quelque chose qui m’a
beaucoup plu, qui était de l’ordre du ludique et de
l’enfantin.
J’ai compris qu’on pouvait glisser vers autre chose que ce
que j’avais imaginé, mettre de la fantaisie, essayer d’être
un peu plus dans une position d’équilibriste, sur un fil.
Des situations auxquelles je pensais dans l’absolu sont devenues tout à coup très concrètes, et du coup j’ai
souhaité aller plus loin que ce que j’avais écrit dans le
scénario, essayer de créer un environnement déréalisé où
l’on se concentrerait beaucoup plus sur leurs deux corps,
dans le décor ; les placer dans des boîtes, où ils seraient
soit contraints soit libres. Finalement, c’est le décor qui
m’a amené vers le conte.
Dominique Choisy – Extrait du dossier de presse
I WISH (NOS VOEUX SECRETS)de Hirokazu Kore-Eda
Japon – 2011 – 2h08Sortie le 11 avril 2012 – Le Pacte
Avec Koki Maeda, Oshirô Maeda, Ryôga Hayashi,...
Soutien GNCR
Au Japon, sur l’île de Kyushu, deux frères sont séparés après le divorce de leurs parents. L’aîné, Koichi, âgé de 12 ans, part vivre avec sa mère chez ses grands-parents au sud de l’île, tout près de l’inquiétant volcan Sakurajima. Son petit frère, Ryunosuke, est resté avec son père, guitariste rock, au nord de l’île. Koichi souhaite par-dessus tout que sa famille soit à nouveau réunie – même si cela doit passer par l’éruption dévastatrice du volcan !Lorsqu’un nouveau TGV relie enfin les 2 régions, Koichi et son jeune frère organisent clandestinement un voyage avec quelques amis jusqu’au point de croisement des trains, où un miracle pourrait, dit-on, se produire… Verront-ils se réaliser leurs vœux secrets ?
La mort a toujours été, depuis le début de sa carrière, au
centre des films du Japonais Hirokazu Kore-Eda.
Personnages confrontés à la mort (la veuve de Maborosi,
les enfants dans Nobody Knows, le samouraï de Hana),
lieux habités par la mort (les limbes d'After Life, le coin
perdu où s'est déroulé un suicide collectif dans Distance,
les tombes qu'on honore dans Still Walking), ou cette scène
extraordinaire de Air Doll où l'héroïne, une poupée
gonflable qui prend vie, se dégonfle peu à peu. I Wish
tranche avec une œuvre jusqu'ici sombre (...), film de vie là
où les précédents longs métrages étaient poèmes de mort.
L'inquiétude guette dans I Wish mais elle est,
curieusement, balayée d'un revers de main.
(...) Les retrouvailles de I Wish ont quelque chose
d'héroïque car elles ne sont pas une simple visite à la
grand-mère (...) A hauteur de gosses, tout prend des
proportions différentes. Les après-midis n'en finissent pas,
le champ de cosmos traversé par les enfants ressemble à
un jardin d'éden. I Wish, sur plus de deux heures, déploie
son hypersensibilité, sa bienveillance, l'optimisme semble
simplement aller de soi puisque tout semble possible. (...)
Nicolas Bardot – Filmdeculte.com
Graines d'Images – 28, avenue Jean Jaurès – 72000 Le Mans
Tel : 02 43 78 25 01 – Email : [email protected]