gratuit - Région Centre-Val de Loire · des décisions de l’État qui fait porter sa dette sur les collectivités, pénali- ... la désertification médicale en dehors des agglomérations,

centremars 2011 - gratuit - www.regioncentre.fr  

Magazine du Conseil régional

rÉgion

territoires Formation recherche économie culture environnement sports…

n° 11

Jeunes, 70 mesures100 % efficaces

EntrEtiEn

Bernard Stiegler

LyCéES

Entrée dans l’ère

numérique

o’centre mars 2011

2 o’centre, le magazine de votre région

Nos concitoyens expriment le besoin d’une société plus équilibrée et fraternelle. Nous voulons porter cette

espérance en accompagnant les ha-bitants de notre région dans leur for-mation, dans leur vie professionnelle et en garantissant un environnement préservé aux générations qui arri-vent. Anticiper les mutations vers un nouveau modèle de développement, lutter pied à pied pour nos PME, nos artisans, nos agriculteurs, insérer les plus jeunes et protéger nos aînés sont les moteurs de l’action que je conduis.

Des capacités à investir pénalisées

Notre budget est amputé du fait des décisions de l’État qui fait porter sa dette sur les collectivités, pénali-sant les régions dans leur capacité à investir. Il y va pourtant de l’avenir de nos territoires et de nos services pu-blics, au moment où nous engageons la mise en œuvre du Schéma régional d’aménagement et de développement durable, expression des ambitions partagées par les habitants et l’en-semble des acteurs de notre région pour les dix à vingt ans à venir. L’innovation tech-nique, sociale et environnementale est au cœur de cette démarche.

Nous voulons renforcer encore les soli-darités envers les jeunes, qui sont touchés fortement par la crise. Nous les aidons à s’insérer en les poussant vers des études y

compris supérieures dont l’offre dans notre région est diversifiée et de qualité. La mise en place prochaine d’une conférence régio-nale des jeunes rassemblant des lycéens, des apprentis, des étudiants et des jeunes salariés contribuera notamment à la créa-tion d’une mesure spécifique en faveur de l’autonomie des jeunes.

Solidarité également avec les terri-toires : la Région Centre est celle qui apporte la contribution la plus impor-tante à ses contrats territoriaux. Je veux innover encore en impulsant des dynamiques locales renforcées dans les services à la population, la mise en valeur du patrimoine local, de l’ar-tisanat, le développement de projets culturels participatifs, des espaces publics Internet.

Un plan d’action global d’accès à la santé pour tous

Solidarité avec nos aînés et avec les territoires ruraux en matière de santé : un plan d’action global va permettre l’accès de tous et partout à la santé. Ce programme comporte 50 Maisons de santé pluridisciplinaires pour pallier la désertification médicale en dehors des agglomérations, l’extension de la faculté de médecine de Tours, l’aide aux stages des étudiants en milieu rural et une ambitieuse politique de prévention auprès des lycéens.

L’année 2011 verra également un effort sans précédent pour la préser-vation et la valorisation de notre envi-ronnement, qu’il s’agisse de l’isolation

des lycées, de l’aide à l’isolation et à la géo-thermie pour l’habitat individuel ou du déve-loppement de l’agriculture bio. Cette année verra également l’achèvement du parcours “La Loire à Vélo” dont on connaît désormais l’impact et le succès auprès de tous et qui concourt de manière remarquable au rayon-nement de la Région Centre. •

François Bonneau, président de la Région Centre

le mot de françois bonneau

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renforcer les solidarités avec les jeunes et les aînés sur tout le territoire régional

DR

centreSOMMAIRE

n° 11

3 L’AGENDALes événements culturels de mars et d’avril.

4 portAit passionéric ngapeth.

5 ExprEss territoiresL’Europe et moi, en région Centre.

6 ExprEss territoiresDiagnostic innovation croissance.

7 ACtEurs engagésL’innovation est leur quotidien .

8 DOSSiEr“JEuNEs, LA réGioN à Vos Côtés”OCentre contribue à mieux faire connaître les dispositifs “Jeunes” de la région Centre…

12 LA réGioN en actiontransports ferroviaires.

13 LA réGioN en actionDeux appels à projets. Suite des forums Ambitions 2020.

14 rEportAGELes lycées du Centre entrent dans l’ère du numérique.

16 ENtrEtiEN expertiseBernard Stiegler, philosophe.

17 éCHAppéE belleQuelques beaux villages de la région.

18 ViVrE guideMaison de santé pluridiscipli-naire à Argenton-sur-Creuse.

996 millions d’euros

-50millions d’euros

c’est le budget primitif de la région Centre, dont 307 M€ d’investissements, en augmentation de 5 % : 80 M€ dans les lycées, 74 M€ pour l’aménagement du territoire, près de 50 M€ dans les transports.

c’est la perte globale dans ce budget du fait des décisions de l’état : 27 M€ de transferts de charges non compensés (gestion des personnels de lycée, formation des personnels de soins), 12 M€ liés au gel des dotations de l’état, 11 M€ liés à la réforme fiscale.

“nous voulons porter l’espérance d’une société plus équilibrée

et plus fraternelle.”

20 L’imAGE Le printemps, c’est à Bourges.



l’agenda à venir

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• ChÂteaurouxdu 6 au 12 avrilretours vers le futurCinquième édition de ce festival qui brasse fic-tions et documentaires et creuse le sillon de la mémoire. Un programme à la fois pointu et éclectique : du documentaire “Stones in Exile” (présenté à Cannes) sur le célèbre groupe de rock anglais à une table ronde professionnelle sur l’usage des archives par les cinéastes (8 avril) en passant par une exposition des ar-chives départementales sur la vie berrichonne…> www.apollo-maisondelimage.org

• eure-et-Loirdu 14 mars au 14 avrilCornegidouille, v’là les artistesOù voir un homme coiffé d’un nid de paille accueillir le public avec une banane en guise de téléphone ? Des papys-mamys danser le cha-cha-cha ? Entendre un piano désossé ? Au festival Cornegidouille, bien sûr, qui fait tour-ner dans plusieurs comunes du département dix spectacles “jeune public” ( jusqu’à 77 ans) conjuguant théâtre, danse, marionnettes, mu-sique, contes et théâtre d’objets.> www.cornegidouille.com

• orLéansdu 15 mars au 9 avrilFestival de musique ancienne et baroqueVous connaissez peut-être Purcell, mais Byrd, Dowland et Parsons ? Direction Orléans qui, cette année, s’adonne aux compositeurs an-glais : en ouverture du festival, le 15 mars, l’opéra “Didon et Énée” de Henry Purcell en version de concert, dirigée par Patrick Cohën-Akenine au théâtre Gérard Philippe ; puis trois concerts (instruments et/ou chant) au temple d’Orléans, les 27 mars, 3 et 9 avril.> www.aot-orleans.org

• riCheLieudu 12 mars au 13 juinrichelieu à richelieuLes “Batailles”, peintures à la gloire des cam-pagnes militaires menées par Louis XIII et Richelieu, n’avaient jusqu’ici jamais été mon-trées. Leur restauration a donné lieu à une souscription qui en 2010 a levé 27 000 euros. Le musée de Richelieu profite de l’exposition

pour renouveler sa scéno-graphie : outre six grandes “Batailles” restaurées, le parcours comprend effi-gies, portraits, gravures, édition, tapisseries. En as-sociation avec les musées des Beaux-arts de Tours et d’Orléans.> www.ville-richelieu.fr

Art contemporain à Chaumont-sur-LoireContinuant inlassablement à tisser les fils entre art et nature, le domaine de Chaumont confie, du 8 avril au 3 novembre, le château et le jardin à dix artistes qui les investissent en douceur.

Sarkis, artiste de renommée internationale, livre à Chaumont cette saison la première partie de la commande passée par la Région, soit 40 vitraux suspendus devant les fenêtres de l’aile sud, dont 10 fabriqués sur place. Autant de “fenêtres mentales” pour l’artiste jouant à la fois avec sa mémoire, celle du lieu et celle du monde. Au bout de l’opération, ses 72 créations viendront éclairer et métamorphoser des appartements du château longtemps abandonnés et spécialement ouverts à la visite. Autre commande, celle faite à Tadashi Kawamata, qui égrène des cabanes flottantes dans les feuillages. Huit autres artistes venus du monde en-tier, plasticiens et photographes, réinventent le château et le parc. Au travers de sphères de bois odorant, de tapis de lavande, de nuages suspendus, de plantes carnivores, ils enchantent Chaumont de leurs sortilèges…> www.domaine-chaumont.fr

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BOUrgES : vErS Un PrintEMPS rADiEUxLe festival phare

des musiques actuelles décale ses dates et inclut le lundi de Pâques pour profiter de la musique et de la fête jusqu’à la dernière note.

Le Printemps 2010 c’était : 67 000 places vendues, 240 000 visiteurs, 40 spectacles, un off très suivi, et des soirées mémorables, d’iggy Pop aux Françoises. Pour l’édition 2011, qui se déroulera du 20 au 25 avril, tout reste à vivre…

Zaz, Cali, Aaron, Angus & Julia Stone, Ben L’Oncle Soul, La Fouine, Faf La-

rage et Akhenaton, et beau-coup d’autres dans le in et le off : Bourges tient toujours ses promesses : découvertes, qualité et curiosités. Les “Dé-couvertes” du Printemps de Bourges, qui englobent tous les styles musicaux, sont devenues un véritable vivier d’artistes pour les profession-

nels qui répon-dent présent. L’an dernier, la Rock’N’ Beat Party, qui re-liait les plateaux du Phénix et du palais d’Auron, a enthousiasmé 10 000 fans d’électro : elle est reprise cette année le samedi 23. La nuit du dimanche 24 se conju-gue, elle, au reggae avec Sun-day reggae (Tiken Jah Fajolly, the Original Wailers). Quant

au lundi, tout est gratuit ! Les quatre scènes extérieures et les cafés de la ville tireront les dernières salves pour le public qui n’est pas pressé de rentrer. Vive le Printemps !> www.printemps-bourges.com/fr



• 11 juillet 1959Naissance à Douala, Cameroun.

• 1973Arrivée en région parisienne.

• 1978premier engagement pro à Clamart.

• 1984Fréjus, 3 fois champion de France et 4 Coupes de France.

• 1987Finale Championnat d’Europe.

• 1991Devient entraîneur.

• 1991Naissance d’Earvin.

• 1992Naissance de swan.

• 1999poitiers champion de France.

• 2004paris Volley super coupe d’Europe.

• 2009tVB champion de France et vainqueur de la Coupe de France.

bio express

convergeaient tous les enfants du quartier » raconte-t-il avec encore un goût d’enfance dans la voix. Les gamins, sous la houlette de l’entraî-neur national, infligeront vite une sévère correction aux seniors. À 13 ans, Éric suit son frère aîné qui part étudier en France, où il trouve ses marques entre le volley et l’école. Cadet à Reims, il se fait remarquer en championnat régional. Il part ensuite vers Clamart : l’occasion de passer professionnel. Il enchaî-nera avec Asnières, Fréjus, Cannes. « L’important, c’est de jouer dans un club ambitieux. Un club comme Asnières avait les moyens et des internationaux A, et c’est là qu’on a tout gagné. » À l’époque, les diri-geants avaient du mal à accepter que les joueurs soient payés pour jouer… « Ils devaient aussi entraî-ner les jeunes pour créer un esprit

de famille et ça m’a plu. » Éric s’en souviendra au moment de raccro-cher.De quelle étoffe est fait un (bon) entraîneur ? « La passion ! C’est un métier très difficile. Il faut être tenace, prendre des coups et man-ger sa fierté tout en demeurant ambitieux dans son projet de jeu et pour le club. » Son expérience de joueur est aussi un atout : « On éva-lue mieux les forces en présence donc on comprend de quoi doit être fait l’entraînement. » Il a laissé sa marque à Monaco, Paris, Poitiers, Cannes et Fréjus avant de rejoindre l’héritier du Tours Étudiant Club. « C’était l’un des meilleurs clubs, qui a grandi doucement et sûrement. Je suis arrivé dans une période difficile sur le plan des résultats sportifs, mais l’ambition était là. »

Un métier, pas de la rigoladeAvec lui, ses fils Earvin et Swan qui ont frotté leur Babygro sur les ter-rains avant même de savoir mar-cher. Earvin, 1,94 m et 94 kg, fait des étincelles comme réceptionneur attaquant depuis plusieurs années. Le paternel est « heureux et fier » de ses fils, mais précise sans dé-tour : « On est au boulot et pas à la maison. C’est un métier et pas de la rigolade ! ».Quand la saison est finie, Éric de-vient instructeur de volley (pour la fédération internationale) dans les pays en développement. « Ça me fait un bien fou : il y a aussi bien des en-traîneurs que des instituteurs qui, pour un trimestre de découverte, disposent de seulement 3 ballons pour 80 élèves. De quoi prendre du recul avec la profession ! » Et de jo-liment renvoyer le ballon…•

ériC ngAPEthéric ngapeth, l’entraîneur du tvB, est devenu pro à 19 ans ; ses fils Earvin et Swan ont pris la relève encore plus tôt. il dit d’eux : « il faut maîtriser leur fougue mais pas les limiter. »

Début 2011, le TVB (Tours Volley-Ball) enchaîne les déplace-ments, les matches et les bons scores, mais Éric NGapeth, son entraîneur, ne lâche

rien, habitué à ne jamais desserrer les crocs sur le terrain. « Perdre, c’est une horreur ! Je n’oublie ja-mais une défaite, c’est ce qui me permet de rester en alerte. » Obsti-nation, franc-parler et finesse, l’an-cien central de Fréjus à la carrure massive est une figure familière des terrains français.

Un goût d’enfanceMais c’est à Douala, au Cameroun, que tout a commencé. La maison de ses parents, instituteurs, don-nait sur le terrain de jeu du cham-pionnat national. « C’est là que

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tvB EntreprisesLa moitié des 2,4 millions d’euros de budget du tvB provient de partenaires privés, regroupés au sein de tvB Entreprises. Créé en 1993, ce club compte aujourd’hui 110 membres, en majorité issus du département. ils se retrouvent tous les mois à l’occasion d’un match et d’un événement plus directement lié au monde des affaires, pour faciliter les rencontres entre entreprises.



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Le centre d’information Europe Direct du CRIJ (Centre régional d’infor-mation jeunesse) est une mine d’informations pour bouger en Europe.

Chacun, selon sa situa-tion, trouvera un moyen de boucler sa valise. Les plus jeunes (lycéens et apprentis) partent avec leur classe grâce au pro-gramme Trans’Europe Centre, les apprentis et étudiants bénéficient des dispositifs Leonardo da Vinci et Erasmus, complé-tés par Mobi-centre, une aide du Conseil régional. En dehors de tout cursus scolaire et sans qualifi-cation, les jeunes de 18 à 30 ans peuvent partir de six mois à un an pour travailler dans une asso-ciation, c’est le service vo-lontaire européen. De quoi enrichir un CV ! •> www.informationjeunesse-centre.fr

Le bureau du réseau En-terprise Europe Network e n r é g i o n Ce n t r e a r é p o n d u à p l u s d e 180 questions d’entre-prises l’année dernière, concernant par exemple le marquage CE ou les financements européens. Avec une réponse garan-tie en 72 heures, il est ainsi possible d’y obtenir les informations néces-saires pour répondre à un marché public à Berlin, connaître la procédure à suivre pour imposer à un client danois de payer une facture ou trouver un fournisseur de bois en Hongrie.

Le tout gratuitement, avec des contacts dans le réseau de plus de 500 organismes de soutien aux entreprises et à l’in-novation. •> www.pic2europe.fr ou > www.centre.cci.fr

Pour aménager un sen-tier, créer une crèche ou rénover un gîte rural, le centre d’information Eu-rope Direct de la chambre régionale d’agriculture est là ! Bien sûr, le sou-tien aux agriculteurs est important au travers des financements européens, notamment pour la for-mation ou les investisse-ments écologiques. Mais l’Union européenne s’intéresse à tous les acteurs ruraux : associa-tions pour l’achat d’un véhicule par exemple, lycées agricoles pour accueillir une assistante d’anglais ou communes pour maintenir le dernier commerce en activité. De l’idée au projet, en pas-sant par l’Europe ! •> www.centre.chambagri.fr/europe.html

À Tours, la Maison de l’Eu-rope est ouverte à tous les publics. Les profes-seurs de droit peuvent y croiser un demandeur d’emploi qui souhaite partir à Barcelone faire un stage en entreprise ou des collégiens à la recherche d’informa-tions sur le Parlement de Strasbourg.

« Nous informons aussi le public sur les fonds européens, précise Pau-line Vannier, chargée de mission. Nous orientons les personnes en fonction de leur projet vers le bon financeur, comme ce res-taurateur à Tours Nord qui souhaitait embaucher un salarié en réinsertion et qui a bénéficié d’une aide du fonds social eu-ropéen. » •> www.maisoneuropetours.fr

L’EUrOPE Et MOi, En régiOn CEntrE

Europe O Centre, pour se lancer dans des projets européensLe réseau Europe O Centre réunit 300 membres, tels que la région, les chambres de commerce et d’industrie, des entreprises, des centres de recherche ou des comités de jumelage.

Pour favoriser les contacts, le réseau organise Les Matins de l’Europe, des rencontres thématiques tous les trois mois. Parce que les idées des uns nourrissent les projets des autres !

> www.regioncentre.fr (rubrique Europe)

LE SitE DES FOnDS StrUCtUrELS : > www.europe-centre.eu

L’AntEnnE DE LA régiOn CEntrE à BrUxELLES : > www.auvergnecentrelimousin.eu

LA PréFECtUrE DE LA régiOn CEntrE : > www.centre.pref.gouv.fr/europe/index.html

nul besoin d’aller à Bruxelles, l’Europe a des relais dans la région. vous y rencontrerez des interlocuteurs passionnés pour vous accompagner dans vos projets et vous aider à trouver des réponses à toutes vos questions.

Moins de 30 ans et des fourmis dans les jambes ?

Les entreprises se jouent des frontières

L’Europe soutient les projets du monde rural

Une question sur l’Europe ?



start-up de la Cosmetic Valley, ce qui représente un moindre investisse-ment pour une TPE. »

Autre exemple de par-tenariat, après un stage réussi dans l’entreprise, GreenPharma a embau-ché un étudiant en chimie organique pour compléter son savoir-faire. Que l’aide soit financière ou intellec-tuelle, elle offre à l’entre-prise les moyens d’innover sans en supporter totale-ment le risque financier.Et si vous commenciez par un Diagnostic innova-tion croissance ? •• Aritt : Agence régionale pour l’innovation et le transfert technologique• INPI : Institut national de la propriété industrielle• Arist : Agence régionale d’information stratégique et technologique

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express territoires

Une entre-prise, pour r é p o n d r e à l ’évolu-t i o n d e s besoins de ses clients,

se doit d’ inventer de nouveaux produits ou services. Cela préserve son activité et lui permet d’aborder favorablement de nouveaux développe-ments afin de maintenir ses emplois en région. C’est à partir de tous ces constats que la Région a créé le Diagnostic inno-vation croissance Centre. Parce que encourager l’in-novation, c’est soutenir et créer des emplois !

1 Dénicher le potentiel d’innovationConçu comme une grille de questions, le Diagnos-tic innovation croissance Centre cible les probléma-tiques de l’entreprise pour connaître ses besoins et l’orienter vers le bon ac-teur du Réseau Centre innovation (lire en enca-dré) : « J’ai été surpris par la simplicité du dispositif, raconte Nicolas Ferling, gérant d’Atmedia commu-nication. En 15 ou 20 mi-nutes, à partir d’un por-

trait-robot de l’entreprise, nous avions délimité notre besoin. Aujourd’hui, nous devons prendre le virage smartphone, mais comme nous n’avons pas les com-pétences technologiques en interne, l’Aritt* nous a guidés vers un presta-taire extérieur. En outre, pour soutenir notre projet

d’innovation, nous avons bénéficié d’un financement d’Oséo, poursuit Nicolas Ferling. Après le Diagnostic en septembre 2010, l’aide de 10 000 euros nous a été accordée mi-décembre : la solution smartphone sera commercialisée dès le 1er mars 2011 avec une embauche à la clé ! »

1 Mobiliser les aides possiblesEt si l’entreprise est en panne d’idées ? « Des groupes d’échanges per-mettent d’en brasser », explique Christophe Gui-nebault de l’Aritt*. « Une entreprise peut aussi acheter l’innovation sous forme de brevets ». Car pour innover, une en-treprise a souvent besoin de matière grise, de per-sonnes qui vont l’aider à réfléchir pour améliorer un produit ou un service. Elle peut ainsi se rappro-cher de l’enseignement su-périeur. « Les laboratoires universitaires mettent à la disposition de petites sociétés des équipe-ments de pointe, précise Philippe Bernard, direc-teur de GreenPharma,

innOvEr : C’ESt DE L’ACtivitéEt DES EMPLOiS à LA CLé…Peu de régions possèdent 4 pôles de compétitivité et 9 clusters. Le Conseil régional souhaite encourager très fortement l’innovation, créatrice de nouveaux emplois.

En fonction de ses besoins, une entreprise doit privilégier un accompagnement financier, technique ou généraliste auprès d’un acteur différent du réseau. C’est pour cela que, depuis le 15 février dernier, le réseau Centre innovation rassemble tous les acteurs de l’innovation (plus de 130 personnes). Les services de l’état (Direccte, Drrt), la région, oséo innovation, les chambres consulaires, les uni-versités, les organismes de recherche, les structures de transfert technologique, les instituts de formation, l’Aritt*, l’iNpi*, l’Arist*, les pôles de compétitivité, etc., sont ainsi réunis pour servir de guide aux entreprises en demande.

réseau Centre innovation : une boussole pour l’innovation

Les 4 pôles de compétitivité de la région, moteurs de l’innovationLes pôles de compétitivité encouragent des projets mêlant entreprises, centres de recherche et organismes de formation.• Cosmetic valley, à Chartres, réunit près de 600 entreprises et 6 universités françaises. > www.cosmetic-valley.com• S2E2, Sciences et systèmes de l’énergie électrique à tours, associe une centaine de spécialistes des énergies renouvelables, bâtiments intelligents et produits nomades électriques. > www.s2e2.fr• Elastopole, basé à Orléans, représente 30 000 emplois dans le secteur du caoutchouc et des polymères dans les régions Centre, Auvergne, Pays de la Loire et Île-de-France. > www.elastopole.com• Dream, Durabilité de la ressource en eau associée aux milieux, pôle de compétitivité labellisé en mai 2010 à Orléans. > www.poledream.org• Une mention pour le pôle européen de la céramique, industrie présente à vierzon. > www.cerameurop.com



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L’innovation est leur quotidienParce qu’une entreprise doit faire mieux que le concurrent pour gagner des marchés, des chefs d’entreprise misent sur l’innovation des produits ou des services. rencontre avec quatre acteurs économiques de la région qui préparent l’avenir.

“ProPoser des serviCes innovants, un Levier de CroissanCe.”i pAuL piEtyrA. Le cluster Nekoé a mis au point une méthodologie pour aider les entreprises à innover par les services. « Michelin s’est montré innovant en of-frant aux transporteurs européens de louer les pneus avec une formule au kilomètre parcouru, plutôt que de les vendre, et c’est un succès, raconte paul pietyra, directeur de Nekoé. Pour un industriel, l’innovation consiste, par exemple, à offrir un service après-vente performant. » En 2011, un appel à projets, appelé “plate-forme de mutation” est ouvert aux entreprises qui souhaitent se lancer.> www.nekoe.fr

“Made in touraine”, ParCe que C’est PossibLe de Produire en FranCe !i LAurENt DEstouCHEs. Créateur de solutions composites à mettray (37), Laurent Destouches est passionné par les matériaux composites. « Véritables alternatives au métal ou au bois, nos matériaux sont robustes, anticorrosion et faciles d’entretien. Nous avons déjà conquis de grands marchés, comme une plateforme d’hélicoptère en Ukraine, le tunnel sous la Manche ou le tramway de Bordeaux. » un seul credo : trouver tous les jours des alternatives techniques !

> www.solutionscomposites.fr> http://solutionscomposites.blogspot.com

À La Pointe de L’iMagerie MédiCaLe Par uLtrasonso rémi DuFAit. Créée en 1984, l’entreprise Vermon à tours (37) fabrique des sondes d’échographie pour applications externes et également intracorporelles. Avec 120 salariés, dont le quart fait de la recherche et développement, l’entreprise fait partie de deux pôles de compétitivité de la région (pôle s2E2 et Cosme-tic Valley). « Vermon a noué des liens très forts avec l’Université de Tours, précise rémy Dufait, directeur général adjoint. Une dizaine de doctorants de l’uni-versité ont travaillé sur nos projets, et cinq d’entre eux sont aujourd’hui salariés. » L’entreprise attend vos CV !> www.vermon.com

bientôt une voiture hybride éLeCtrique sur Les CirCuits autoMobiLes !i pHiLippE siNAuLt. « Grâce à l’aide du Réseau Centre Innovation, nos ingénieurs tra-vaillent sur un moteur hybride électrique, raconte philippe sinault, directeur général de Groupe team signature à Bourges (18). Le monde de l’automobile est en pleine mutation et pour garder un temps d’avance, nous devons prendre ce virage indispensable de l’éco-citoyenneté. » L’entreprise de 38 salariés gère une écurie automobile, une agence de com-munication événementielle et un bureau d’études. pour le numéro 1 mondial de Formule 3, « l’innovation est indissociable de la performance », afin de continuer la course en tête.> www.signature-team.com

Les premiers rendez-vous de l’innovationLe 6 janvier dernier, le Conseil régional a organisé une table ronde autour de cinq binômes entreprise-université. Les intervenants ont montré comment leurs coopérations s’avéraient être des accélérateurs de développement. Favoriser de tels partenariats est d’ailleurs l’un des objectifs du nouveau Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PrES baptisé Université Centre val de Loire ou Loire valley University) qui rassemble depuis mars 2010 les deux universités de la région, les écoles d’ingénieurs de Bourges et du paysage de Blois. Autre objectif : prendre appui sur sa visibilité internationale pour attirer les jeunes universitaires, qui sont les créateurs d’entreprise de demain. Prochains rendez-vous dès le printemps !



dossier jeunesse

Jeunes, la région à vos côtés

Les jeunes sont particulièrement touchés par les difficultés économiques actuelles. Nous mettons tout en œuvre pour qu’ils puissent faire les bons choix pour leur avenir et leur qualité de vie dans notre région. Cette action concerne évidemment leur orientation jusqu’à l’insertion professionnelle. Cela passe

par l’accompagnement éducatif des lycéens, des formations de qualité et l’accès à un enseignement supérieur très diversifié. Des bilans leur sont proposés, ainsi que des dispositifs spécifiques pour celles et ceux n’ayant pu accéder à une qualification. L’accueil dans l’entreprise, les aides à la mobilité, l’accès à une citoyenneté active par la culture, le sport, la prévention en matière de santé, sont ainsi ouverts au plus grand nombre. Une mesure spécifique d’autonomie viendra prochainement compléter cet ensemble. »François Bonneau, président de la Région Centre

Pour faciliter la vie quotidienne des jeunes, la région Centre a mis en place une série de dispositifs pour bien vivre cette période de l’existence : la jeunesse. Autant d’aides qu’OCentre contribue à mieux faire connaître avec cet abécédaire.

70 mesures concrètes 100 % pour les jeunes pour lutter contre l’exclusion, pour aider à se former, à bouger, à se cultiver, à rester en bonne santé, à faire du sport, à bien débuter dans la vie active… En attendant l’organisation prochaine d’une Conférence régionale des jeunes – qui rassemblera lycéens, apprentis, étudiants, jeunes salariés –, en vue de proposer en octobre 2011 à l’Assemblée régionale de nouvelles mesures d’aide à la formation, au logement, au permis de conduire, etc.

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C Se CULtivEr pour partager !

Mesure emblématique d’aide à l’accès à la culture créée en 2003, le Chéquier CLArC regroupe 8 chèques nomi-natifs d’une valeur de 50 € pour bénéficier de réductions annuelles sur différents événements et lieux culturels (118 000 jeunes en profitent chaque année). L’éduca-tion à l’image fait aussi partie des priorités de la Région : de 2004 à 2008, plus de 40 000 jeunes ont participé à l’opération Lycéens et apprentis au cinéma (appliquée à la scène avec l’opération Lycéens et théâtre contempo-rain). Sans oublier l’opération Aux arts, lycéens et ap-prentis qui propose d’impliquer l’élève dans la réalisation d’un projet culturel et artistique (plus de 5 000 élèves et 70 établissements sont partenaires chaque année).

Et aussi…> Lycéens à Avignon : chaque année, la région soutient le déplacement de quelques lycéens qui assistent au célèbre festival du même nom.

D Combattre le DéCrOChAgE scolaire et l’exclusion !

Pour éviter de vous retrouver démuni, la Région déploie des dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire et l’exclusion. Dès le début des cours, Assure ta rentrée in-forme sur les places vacantes en lycée ou en CFA et sur les formations qualifiantes. En complément, Assure ton Année propose des solutions aux jeunes décrocheurs, pour un retour en formation qualifiante. À ceux qui hé-sitent sur le choix d’un métier et veulent s’entraîner à un entretien d’embauche, VisA Compétences jeunes est là pour les former. Enfin, nouveau en 2011, le CrEQ (Contrat régional pour l’emploi et la qualification) est un parcours personnalisé de 24 mois pour les jeunes sans qualification.

Et aussi…> “Paraschool” : pour les lycéens de seconde, aide via internet en français, maths, sciences, langues vivantes, histoire-géo (lire le témoignage en page 10) ;> “Français langue étrangère” : pour faciliter l’insertion des jeunes étrangers primo arrivants ;> SAPAD : service d’assistance pédagogique à domicile, destiné aux lycéens absents pour maladie grave ou accident.

A Bien débuter dans la vie ACtivE

Pour inciter les étudiants et les jeunes travailleurs à s’installer en région Centre, plusieurs dispositifs sont déployés. À savoir “10 000 parrains pour l’emploi”, qui peut aider les jeunes à découvrir le monde du travail, pour une meilleure orientation, puis une meilleure insertion professionnelle, l’Appui à l’installation de jeunes agri-culteurs (aide au stage de pré-installation ou post-ins-tallation, complément de dotation, etc.), ou bien encore l’Aide au stage pour étudiant en 4e année de médecine (27 000 € pour 30 étudiants de l’Université de Tours qui privilégieront ce territoire pour débuter).

Et aussi…> Attribution de prix au Salon des Jeunes inventeurs (pour les jeunes de 11-25 ans).> Concours “graine de boîte” : ou comment sensibiliser les jeunes à la création d’entreprise (en 2009, 500 jeunes ont suivi ce parcours de découverte, coachés par un créateur ou un repreneur).> CrEQ (Contrat régional pour l’emploi et la qualification) : parcours personnalisé de 24 mois pour jeunes sans qualification.

B Être enBOnnE santé

Différentes mesures de prévention santé sont réguliè-rement mises sur pied en direction des jeunes. En 2011, elles déboucheront notamment sur l’opération Lycée en santé (30 lycées volontaires pour des actions de lutte contre les addictions, d’incitation à de nouvelles pratiques alimentaires, etc.) ou les actions des Lycéens citoyens (implication des jeunes dans des thématiques autour de la santé, l’en-vironnement). Par ailleurs, en cofinan-cement avec la CPAM et le Groupement régional de santé publique, la Région participe au fonctionnement dans tous les lycées du Loiret des points stations (lieux d’expression confidentielle et anonyme, encadrés par un personnel médical extérieur à l’établissement).

Et aussi…> Aide à la complémentaire santé : aide de 100 € à tous les étudiants de moins de 26 ans boursiers des échelons 5 et 6.

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zMarjolaine Fumoleau (17 ans), élève de terminale (section littéraire)

« Ça paye une partie des loisirs ! »« Dès la seconde, les profs nous ont appris l’existence du chéquier culturel CLARC : je me suis vite inscrite sur Internet au petit concours et j’ai pu en bé-néficier dès la rentrée 2008-2009. L’an dernier, j’ai utilisé les 8 chèques d’une valeur de 50 €, pour aller à des expos, au ciné, au théâtre (avec ma classe) et acheter des livres… Ça allège le budget des parents, c’est super ! Cette année, en Terminale, c’est la dernière fois que je vais pouvoir bénéficier du chéquier CLARC, alors je compte bien en profiter jusqu’au bout ! »•

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Apprendre à respecter l’EnvirOnnEMEnt

Le Conseil régional soutient différentes actions d’éduca-tion à l’environnement en direction des publics les plus jeunes. À l’initiative des Maisons de Loire et d’associations de protection de la nature et de l’environnement, des Ac-tions pour découvrir le patrimoine naturel et la biodiver-sité de la région Centre (vallée de la Loire, Brenne, Perche, Sologne, forêt d’Orléans, etc.), le fonctionnement de la nature et les modes de production et de consommation favorisent son respect. Les questions de l’énergie et du changement climatique figurent aussi au centre de ces actions d’éducation à l’environnement.

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Être soutenu pendant sa FOrMAtiOn

Qu’il s’agisse de soutien pédagogique ou financier, la Région Centre propose quelques pistes-clés à suivre pour être soutenu durant son parcours de formation : financement de bourses sanitaires et sociales (budget : 9 millions d’euros (M€), avec la création d’un 6e échelon de bourse d’un montant annuel de 6 600 €), remise de prix régionaux au concours CrEA CAmpus (organisé par les Universités d’Orléans et de Tours), concours éduca-tifs pour les lycéens à vocation culturelle et européenne (“Jeunes auteurs pour l’Europe” : écritures de nouvelles dans une autre langue européenne ; “Radio Lycée” : créa-tion d’émissions ; “Télémaques” : éveil du regard critique sur l’image télé).

Et aussi…> Bourses doctorales : financement total ou cofinancement d’une thèse préparée en laboratoire (Universités d’Orléans ou de tours), pour une durée maximale de trois ans ;> Bourses : multiplication des canaux d’information (extranet pour dépôt des demandes, plateforme téléphonique de conseil, envoi de SMS lors du versement mensuel) ;> Aide au paiement de la restauration scolaire : pour familles en difficulté (jusqu’à 50 % de la somme due, après évaluation des besoins par l’établissement scolaire), étendue aux internes.

M Être MOBiLE (ici et ailleurs)

À l’heure de la mondialisation, encourager la mobilité in-ternationale est une priorité. Le dispositif trans Europe Centre offre un séjour éducatif en Europe aux lycéens et aux apprentis (depuis 2007), selon un projet pluridisci-plinaire élaboré avec l’équipe pédagogique d’une classe. Toujours en Europe, dans le cadre du programme Léo-nardo, des stages professionnels (bac pro et BTS) sont cofinancés avec l’Union européenne. Et depuis 2007, dans le cadre du dispositif mobi-Centre, la Région apporte une aide de 60 € par semaine à tout étudiant qui suit une for-mation ou fait un stage à l’étranger.

Annabella Cerclet (17 ans), élève de seconde bac pro (filière tapisserie d’ameublement)

« il faut pas mal d’outils pour la tapisserie »« À l’entrée en seconde dans la filière tapisserie d’ameublement, j’ai rempli la demande d’aide au premier équipement ; mes parents viennent de recevoir début janvier 2011 les 70 € de subvention. En fait, cet argent va servir à rembourser une partie des sommes dépensées à la rentrée, en septembre dernier : avec ma classe (on est 14 élèves), on a mis en commun notre argent pour acheter les outils de tapissier (aiguilles, clous, maillets, etc.) qui vont nous servir durant toute l’année… et il faut encore acheter une boîte pour ranger tous ces outils. »•Mathieu roger (15 ans), élève de seconde bac pro au LP André Ampère de vendôme…

« Ça m’aide bien à progresser en maths… »« Moi, c’est en maths que j’ai des petits problèmes. Alors le prof m’a conseillé de m’inscrire à “Paraschool”, la plateforme de soutien scolaire en ligne accessible depuis le lycée. Chaque lundi, je revois les cours et les exercices de la semaine précédente. Ça me permet de réviser ce que je n’ai pas compris… Je l’utilise juste depuis un mois et demi, et je trouve ça pas mal du tout. On est trois dans ma classe à s’en servir aujourd’hui, via l’ENT Net’O Centre. Si ça me permet de faire des progrès en maths, je vais l’utiliser toute l’année, c’est sûr ! » •

L Se LOgEr aux meilleures conditions

L’entrée dans la vie active est souvent synonyme d’ins-tabilité et l’accès au logement réclame de sérieuses garanties. Depuis 2008, avec l’Union régionale pour l’ha-bitat des jeunes (URHJ), la Région intervient en faveur du logement de type Foyer de jeunes travailleurs (FJT) via un dispositif d’intermédiation locative. Son prin-cipe : permettre à celui qui débute (stage, formation, apprentissage, premier emploi en CDD, etc.) de bénéfi-cier de certaines facilités – allègement des formalités administratives, des contraintes financières (dépôt de garantie…).

Et aussi…> Dans le cadre du CPEr 2000 — 2006, 15 projets ont été soutenus par la région (création de 308 logements et réhabilitation de 221 logements).

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Julie Moreira (18 ans) et Jeremy rouzeau (20 ans), élèves de terminale pro (filière gestion et conduite des chantiers forestiers)

« L’Autriche a des techniques forestières différentes… »« Dans le cadre de Trans Europe Centre, toute notre classe est partie en Au-triche au printemps 2010, à l’invitation du lycée forestier de Rotholz, situé dans le Tyrol. Sur l’un des sites qu’ils exploitent, en pleine forêt, on a vu leurs techniques de coupe et de transport du bois en montagne, elles sont assez différentes de ce qui se fait chez nous, en France (ils utilisent une “tyrolienne” pour remonter le bois coupé). Le séjour a été très intéressant, on a visité Vienne et Salzbourg, on a rencontré des jeunes Autrichiens… C’était génial ! »•

t Se déplacer aux meilleurs tAriFS

Afin de favoriser l’utilisation globale des transports en commun par les jeunes – et en particulier les trains régionaux –, la Région a mis en place différents dispo-sitifs d’aide au financement des cartes de transport ferroviaire : tEr Bac+ (pour les moins de 28 ans, carte annuelle à 30 € + parcours demi-tarif domicile-études), tEr Apprenti (idem, pour les moins de 26 ans), Chéquier pour l’emploi (20 voyages gratuits/an pour les moins de 26 ans). À cela s’ajoutent des réductions spécifiques : tarification domicile-travail (réduction jusqu’à 75 % sur des trajets régionaux supérieurs à 75 km), tarifications événementielles (à l’occasion des Portes ouvertes univer-sitaires, des Journées du Patrimoine, des rendez-vous de l’Histoire, de la Fête des vins de Loire et du Centre, etc.).

Et aussi…> Mise à disposition gratuite de vélos dans les lycées (établissements et calendrier non définis) ;>Pour les jeunes salariés : plafonnement à 150 € des déplacements domicile-travail en tEr (en vigueur début 2012).

S Faire du SPOrt !Au-delà de la politique générale d’aide au sport (acquisi-tion de matériels, développement des ligues, organisation de manifestations, financement d’équipements, etc.), la Région développe toute une série d’aides, comme le sou-tien aux 20 pôles Espoirs (permettre aux jeunes athlètes de poursuivre leur double projet sportif et scolaire), les Aides individuelles (aide régionale forfaitaire de 450 à 1 220 € pour les jeunes athlètes de haut niveau), l’Aide au suivi médical et paramédical pour pôles espoirs (prise en charge de l’intégralité des frais générés par le suivi médical dans ces pôles).

Et aussi…> Aide des lycéens à la pratique d’un sport de compétition à haut niveau : cofinancement de la licence et des déplacements (par l’UnSS, Union sportive scolaire) ;> Aide à la filière régionale : avec le Centre national pour le développement du sport (CnDS) ;> Aide aux jeunes talents : en cas de difficulté sociale des familles de jeunes sportifs licenciés (15-25 ans).

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S’équiper pour r réUSSir sa rentréePlusieurs mesures d’égalité des chances permettent aux lycéens de famille peu favorisée d’être soutenus durant leur parcours de formation. À savoir la Gratuité des manuels scolaires ainsi que des supports de cours (pochettes et cahiers de TP, TD), l’Aide au premier équi-pement des lycéens professionnels et apprentis (de 25 à 190 € selon la filière et la formation) ; pour les étudiants (enseignement supérieur et recherche), la mesure ordi-Centre se concrétise par la mise à disposition d’ordina-teurs fixes en libre accès dans les facs, et de PC portables pour les étudiants entamant un 2e cycle (en 2010, 3 600 étudiants ont bénéficié de ces mesures).



la région en actiontrAnSPOrtS FErrOviAirES :DES AMBitiOnS Et DES ACtESDepuis le Contrat de plan état/région 2000-2006, la région Centre s’est fortement impliquée dans la modernisation et le développement des infrastructures ferroviaires.

Préparer l’avenir en matière de transports à 10, 20 ans pour répondre aux besoins de déplacement des populations, pour assurer un aménagement harmonieux de l’espace régional et son ouverture sur l’Europe, c’est l’exercice auquel se sont livrées une centaine de personnes, le 12 janvier 2011, à l’initiative de la Région Centre, dans le cadre de l’élaboration de son schéma régional de développement durable du territoire. Répondre aux besoins de transport

des habitants éloignés des centres urbains tout en remédiant à la fuite en avant dans l’étalement urbain ; répondre à ceux des zones rurales ; assurer un meilleur maillage du territoire régional ; travailler à une complémentarité entre les infrastructures ferroviaires existantes, dont il faut améliorer la performance et les projets de ligne nouvelle à grande vitesse ; penser une véritable multimodalité dans le transport de fret : tels sont les défis que nous entendons relever. »

Le point de vue de Jean-Michel Bodin, vice-président du Conseil régional, délégué aux transports, infrastructures, circulations douces et intermodalité

Des infrastructures de transport pour un développement cohérent de notre territoire.

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Sur la période 2007-2013, dans le cadre du Contrat de projet la région va investir 142 millions d’euros (M€) dans les infrastructures ferroviaires alors que l’état apportera seulement 85 M€. à ce jour, 60 % de ce contrat est réalisé : c’est notamment le cas pour l’achèvement de la modernisation de la ligne tours-Chinon, le début de la réalisation de Chartres-voves, les études pour la réouverture de la ligne Orléans-Châteauneuf. hors ce contrat, la région, soucieuse de l’ouverture de son territoire vers les grandes villes françaises et européennes, participe au financement de la modernisation du barreau sud Massy-valenton en Île-de-France. Dès son annonce, la région s’est impliquée dans le projet de ligne nouvelle à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL) pour faire valoir les besoins d’aménagement durable de son territoire. Elle participe ainsi avec l’état, rFF et quatre autres régions au financement des études préalables à l’organisation du débat public qui seront conduites en 2011.

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la région en action


Dans toute la région, des acteurs locaux rivalisent de bonnes idées pour répondre aux besoins de terrain. Pour leur donner vie, le Conseil régional lance deux appels à projets, l’un des villes, l’autre des champs, afin de soutenir les innovations utiles à tous.

u�Dynamiser l’économie sociale et solidaire

C’est le but de l’appel à projets “Innovation sociale” qui a été officiellement lancé en fé-vrier. La Région veut ainsi soutenir les pro-jets de l’économie sociale et solidaire, qui place l’homme au cœur de la démarche éco-nomique. Ce secteur représente 1 salarié sur 10 dans la région. L’appel à projets doit favoriser la création d’emplois pérennes, qua-lifiés et non délocalisables. Issus des zones urbaines, agglomérations ou petites villes, les projets portent notamment sur le tou-

risme, la culture et les services à la personne, comme par exemple un nouveau service pour l’enfance, l’aide à la lecture ou le transport des personnes âgées. L’accompagnement fi-nancier pourra durer trois ans et atteindre 90 000 euros. De quoi renforcer l’économie sociale et solidaire en région ! •Peuvent participer à cet appel à projets les structures associatives, coopératives ou mutuelles, ainsi que les collectifs d’acteurs, comprenant des communes ou des établissements publics.> www.regioncentre.fr (lire dans les appels à projets) ou tél. 02 38 70 31 28 ; cpca.asso.fr ; cresscentre.org

QUE LES iDéES FUSEnt ! DEUx APPELS à PrOJEtS

En PrAtiQUE, iD En CAMPAgnE SOUtiEnt :• des projets innovants ;• avec plusieurs partenaires : associations, entreprises,

établissements publics, collectivités ;• sur une durée d’un à deux ans ;• grâce à une aide plafonnée à 50 % du montant total du projet,• jusqu’à 40 000 euros ;• www.regioncentre.fr (lire dans les domaines d’intervention

le chapitre territoires) ou tél. : 02 38 70 30 48

uiD en campagne, inventer le monde rural de demain !Sous les initiales “ID”, pour initiatives de déve-loppement, l’appel à initiatives à la campagne de la Région encourage des projets en devenir. Il s’agit d’aider à passer de l’idée à la réalisa-tion en finançant notamment l’animation de projets et l’expérimentation. Dans un pays de bocage par exemple, où les bois sont entretenus par des agriculteurs, une commune et des habitants souhaitent se chauffer au bois. Ces différents acteurs éco-

nomiques peuvent alors se réunir dans une société d’intérêt collectif et investir dans une chaudière, du matériel de broyage de bois et valoriser le travail des agriculteurs.Un tel projet nécessite un financement pour exister. C’est l’objet d’ID en campagne, qui va donner le coup de pouce au lancement. L’objectif de cet appel à initiatives est de mettre en valeur le territoire à travers des projets innovants en matière d’économie et d’emploi, de services de proximité et d’envi-ronnement naturel et culturel.•

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ID en campagne, un dispositif pour mettre en place, dans un pays de bocage par exemple, un financement pour aider à investir dans le chauffage au bois et valoriser le travail des agriculteurs.

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u COnvEntiOn AvEC LE FiPhFP. Installée à l’accueil dans un lycée de Châteaudun, une jeune femme dé-ficiente visuelle reçoit chaque jour les visiteurs, fournisseurs, parents d’élèves.

Comme 119 autres personnes, elle fait partie des agents en situation de handicap qui travaillent pour le compte du Conseil régional, cer-tains dans les établissements sco-laires, d’autres dans les services administratifs.

Tous bénéficient des engagements d’intégration et de maintien en em-ploi souscrits par le Conseil régional dans une charte signée en 2009. Pour aller plus loin, François Bon-neau, président du Conseil régional, a signé le 10 janvier dernier une convention avec le Fonds d’inser-tion des personnes handicapées de la fonction publique (FIPHFP).

Objectifs ? Atteindre dès 2014 le taux de 6 % d’agents en situation de handicap parmi le personnel au lieu de 4 % actuellement, soit 10 recru-tements par an. Mais aussi faciliter plus encore leur intégration en dé-veloppant des actions de formation et de sensibilisation, rendre plus ac-cessibles les outils de travail et en-fin améliorer leurs conditions de vie professionnelles (aides au trajet, prise en charge de prothèse). Sur les trois ans de la convention, une enveloppe de près de 700 000 € est prévue.•

Le Conseil régional poursuit

son engagement

rendez-voussur www.regioncentre.fr



reportage découverteLES LyCéES SOnt EntréS DAnS L’èrE nUMériQUE

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Établissement pilote avec le lycée Léonard-de-Vinci d’Amboise, le lycée de Romorantin a goûté aux joies de l’ENT dès mars 2009. Il compte aujourd’hui, grâce aux efforts de la Région (avec l’État et le FEDER), 350 ordinateurs et devrait recevoir de nouveaux postes en 2011. La révolution numérique fait bouger les lycées et tout le monde en redemande ! Un portail Internet construit par et pour l’établissement.

Avec l’implantation d’un Environnement numérique de travail (ENT) adapté, la Région offre aux lycées un portail personnalisé sur Inter-net. À Romorantin, deux professeurs de physique, Frédéric Laujon et Michel Gillet, sont les administrateurs de l’ENT. Ils ont participé à sa création, à ses évolutions et dépannent les utilisateurs… moins aguerris à l’informatique !

Un identifiant et un mot de passe pour se connecter.Munis d’un identifiant et d’un mot de passe, les enseignants, le personnel de l’administra-tion, les élèves et chacun des parents ont accès à l’Ent de-puis n’importe quel ordinateur connecté à internet. En toute sécurité, chacun peut consulter les rubriques qui l’intéressent.

Des ordinateurs partout dans l’établissement et en libre accèstous les élèves ont accès à internet au lycée, en particulier ceux qui ne sont pas équipés à la maison. Sur les 350 ordinateurs, six sont en libre-service dans une salle, douze à l’internat et une dizaine au centre de documentation et d’information (CDi). romorantin, un lycée branché !

élèves et parents, informés à domicile, au lycée ou au travail.Pas la peine de consulter son cahier de texte, ni son carnet de correspondance, toutes les informations sont en ligne. Pa-rents et lycéens peuvent ainsi connaître le travail à préparer, mais aussi les notes et les ab-sences en temps réel. De quoi rapprocher la vie du lycée des familles !

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Au lycée Claude de France à romorantin, l’Environnement numérique de travail (Ent) fait partie du quotidien des professeurs, des 1 000 élèves et de leurs parents. reportage.



Un outil pour faciliter

l’intervention des enseignants« Avec l’Ent, nous avons

très facilement accès à tous les outils en ligne, les

notes, le cahier de texte ou la réservation d’une salle,

indique Frédéric Laujon, professeur de physique.

Plus besoin de clé USB non plus : les cours que j’ai préparés à la maison sont

stockés dans l’Ent ! »

Devoir surveillé en classe noté en temps réelDans l’Ent, l’application Moodle propose des tests d’évaluation. Le jour du de-voir, chaque élève s’installe à sa table avec son nano-portable (petit ordinateur) et se connecte à l’Ent pour faire le test. En temps réel, le professeur sait combien d’élèves ont commencé, qui a fini et avec quelle note !

Des cours à l’écran et ouverts sur le monde !Au tableau numérique in-teractif, le professeur peut montrer des schémas, des tableaux, des vidéos ou toute autre image en pro-venance d’internet et qui peuvent alimenter le cours. Le tableau numérique est la fenêtre ouverte sur l’édi-tion en ligne. C’est riche et intéressant. tant pis pour les crissements de craie sur le tableau noir !

Mieux communiquer les uns avec les autresgrâce à la messagerie de l’Ent, chaque élève possède une adresse @netocentre.fr. et reçoit ainsi les infor-mations internes. En plus de l’affichage papier, l’éta-blissement peut utiliser le canal “Mes annonces” de l’Ent. il est même possible de cibler le public, par exemple les élèves d’une seule classe ou toutes les terminales.

Le travail personnel enrichi par des ressources en ligne« grâce à l’Ent, les lycéens ont accès à l’en-cyclopédie Universalis chez eux, indique Alice Aubry, professeur-documentaliste. ils peuvent aussi consulter les Jalons pour l’his-toire du temps présent (archives filmées de l’inA), des vidéos éducatives ou encore des animations sur les sciences et les maths. »

En novembre 2010, le projet Netocentre de généralisation dans l’ensemble des lycées, collèges et CFA de la région d’Environnement numérique

de travail (ENT) a reçu le grand prix des trophées des technologies éducatives, caté-gorie “Politique globale TICE au service d’un territoire”, au cours du salon Éducatec. Belle récompense pour le Centre, région actuel-lement la plus avancée dans le déploiement d’un ENT : depuis 2009, ce déploiement se poursuit au rythme de trente nouveaux établissements par année scolaire, pour équiper l’ensemble des lycées à la rentrée de septembre 2012, avec les collèges et les Centres de formation des apprentis (CFA). Soit 180 000 élèves dans l’Académie Or-léans-Tours et près de 600 000 utilisateurs potentiels (élèves, parents, personnels…) !

L’Environnement numérique de travail de la région distingué



entretien expertise

• Philosophe et docteur de l’école des hautes études en sciences sociales.

• Directeurde l’institut de recherche et d’innovation du Centre georges Pompidou, professeur associé à l’Université de Londres et à l’Université de technologie de Compiègne.

• Auteurde nombreux ouvrages, dont en 2010 : “Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue”

• Depuis novembre 2010,l’école d’épineuil-le-Fleuriel propose un samedi après-midi sur deux, un cours introduisant à la philosophie de Platon.

• Seule conditionrequise : un engage ment suivi. Cours gratuits et accessibles sur internet.

bio BIBLIO

jeux contemporains, la naissance de la philosophie (qui fut confrontée à des questions comparables avec les usages sophistiques de l’écriture) – et pour engendrer un travail à la fois à Épineuil même, où soixante per-sonnes suivent le cours, en dehors d’Épineuil et par le site de l’école ou un millier de personnes suivent le cours, et à travers un séminaire en visioconférence qui réunit douze étudiants de six nationalités sur trois continents.

La pratique philosophique est-elle la condition sous laquelle la vie vaut d’être vécue pour reprendre le titre de votre dernier ouvrage ?La pratique philosophique naît en Grèce contre une tendance régres-sive qui se déploie dans Athènes. Michel Foucault comme Pierre Ha-dot ont montré que ce qui préoc-

cupe avant tout les philosophes de cette époque est l’invention d’une autre façon de vivre, d’un soin pris à soi et aux autres, fondé sur une exigence critique et théorique, mais visant avant tout à vivre autrement – et non seulement à penser autre-ment. Et de fait, oui, la philosophie se conçoit d’abord comme une façon d’apprendre pourquoi et comment la vie vaut la peine d’être vécue et constitue en cela une pratique. L’un des buts de l’école est d’en venir à ré-fléchir aux techniques de soi (comme les appelait Foucault) requises par notre temps, et à les pratiquer indi-viduellement et collectivement. Ce sera l’un des principaux motifs de l’académie d’été à partir de 2012.

Vous avez cofondé ars industria-lis, “association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit”. Au mo-dèle consumériste, elle cherche à substituer une “économie de la contribution”.Les technologies analogiques et numériques sont des psychotech-nologies de captation de l’attention soumises au marketing qui détruit les formes attentionnelles. Mais ce n’est pas une fatalité. Les technologies numériques en particulier permettent de dévelop-per des modèles contributifs dans le monde économique – c’est-à-dire ayant dépassé l’opposition entre production et consommation comme c’est le cas dans le logiciel libre, sur Wikipedia, avec les smarts grids dans le domaine énergétique, avec les AMAP en agriculture, etc. – aussi bien que dans les sphères scienti-fiques, politiques, relationnelles et affectives, et qui soient au service d’une reconstitution des formes attentionnelles et donc de l’intelli-gence individuelle et collective. C’est une perspective majeure pour dépasser le consumérisme et sortir de la crise économique et morale mondiale dans laquelle nous nous enlisons.De nos jours, il est possible de chan-ger quelque chose à cet état de fait, notamment parce que les réseaux numériques permettent d’envi-sager un nouveau commerce (au sens d’échange, d’entente et d’in-telligence) humain et à la fois ter-ritorialisé et projeté dans l’espace global. •

BErnArD StiEgLErLa région Centre a souhaité accompagner l’initiative du philosophe Bernard Stiegler de faire vivre une école de philosophie à épineuil-le-Fleuriel (Cher) où il réside.

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L’éCOLE DE PhiLOSOPhiE à éPinEUiL-LE-FLEUriEL

L’école d’épineuil-le-Fleu-riel doit permettre aux participants, dites-vous, de développer une intel-ligence critique, indivi-duelle et collective ?De nos jours, un terrible

processus de destruction des intel-ligences collectives – et de l’intelli-gence sous toutes ses formes – s’est mis en place avec la croissance de médias de masse devenus pulsion-nels, qui ruinent les relations so-ciales, détruisent les capacités d’attention, court-circuitent les territoires et visent à soumettre les comportements humains aux modèles consuméristes imposés par un marketing devenu planétaire.En même temps, de nouvelles pra-tiques sociales émergent, liées aux médias numériques. L’école a pour but de revisiter, au regard de ces en- www.pharmakon.fr

Bernard Stiegler anime à épineuil- le-Fleuriel une école de philosophie, un séminaire international et à partir de 2012 une académie d’été.

L’école du Grand Meaulnes où est dispensé l’enseignement de philosophie.

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Avec les premiers beaux jours, c’est le moment de partir à la découverte de quelques merveilles de la région. OCentre vous propose quelques destinations proches et pleines de charme. Un bouquet de villages, joyaux du patrimoine et perles de nature…

Balades de printemps !

• ANEtà l’extrême nord de la région, aux confins de la Normandie et de l’Île-de-France, Anet (Eure-et-Loir) recèle un joyau : son château, théâtre des amours d’Henri ii et de Diane de poitiers. philibert de L’orme, Benvenuto Cellini et Jean Cousin contribuèrent à la construction de ce bijou de la renaissance, dont le parc imposant est niché au creux de la vallée de l’Eure. www.chateaudanet.com

• LAVArDiNLaissez-vous charmer par le village de Lavardin (Loir-et-Cher) depuis le pont gothique qui enjambe la rivière : ce site, établi au pied d’un long coteau crayeux et qui s’étire le long du Loir, était déjà connu aux temps les plus reculés de l’humanité. il a certainement abrité un collège de druides et de rites païens avant qu’une forteresse soit édifiée au xie siècle. Face aux vestiges de ce château se dresse une église romane, construite à la même époque, dotée de superbes fresques et peintures murales et qui frappe par son homogénéité. égarez-vous dans les ruelles, entres maisons troglodytiques et demeures gothiques ou renaissance, à travers son histoire… www.lavardin.net

• AprEmoNtAux confins du Berry, à 15 kilomètres de Nevers, se dresse le château d’Apremont ( Cher), ancienne forteresse des ducs de Bourgogne. à ses pieds s’étend le long de l’Allier le village d’anciens carriers classé “l’un des plus beaux villages de France”, aux pittoresques maisons médiévales. En plein centre du village ont été créés, il y a une quarantaine d’années, un parc floral à l’anglaise, classé depuis “jardin remarquable”, et des “fabriques”, telles qu’on en construisait au xViiie siècle. Les écuries du château renferment une collection permanente de calèches. www.apremont-sur-allier.com

• CANDEs-sAiNt-mArtiND’où vient que Candes-saint-martin (indre-et-Loire) attire tant ? très tôt, saint-martin avait remarqué ce petit village. Le célèbre apôtre des Gaules y est mort laissant une empreinte forte au point d’en faire un haut lieu de la chrétienté et la résidence d’été des archevêques de tours. C’est à cette histoire qu’il doit sa richesse architecturale : ses remparts, ses deux châteaux, son prieuré… Autant d’édifices remarquables sur un tout petit territoire, inscrit au patrimoine mondial de l’unesco et au cœur du parc naturel régional Loire Anjou touraine, riche d’un décor naturel dont la beauté a largement inspiré les artistes. www.candes-saint-martin.blogspot.com

Pour organiser votre viréerendez-vous sur

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...mais aussi St Sévère, St-Benoît -du-Sault (indre), yèvres (Loiret - lire dans OCentre n° 6) (indre), Montrésor (indre-et-Loire), etc.

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voyage au cœur de la Sologne

Fabienne et Philippe Bousseaud sont des amoureux de nature ! Après avoir cheminé à travers le monde et produit de nombreux ouvrages, ils proposent, cette année, un dé-tour par la Sologne, sur les traces du Grand Meaulnes. Ils en ont fait un livre qu’ils éditent eux-mêmes aux Jardins des Arts. Fabienne Bousseaud, qui en a écrit le texte, a choisi de mettre en scène un homme conquis par les charmes d’un autre livre, celui d’Alain Fournier. Le jeune homme déambule au milieu des pay-sages au fil du souvenir des intrigues du roman. Un florilège d’émotions.•u voyage au cœur de la Sologne. 124 pages, texte de Fabienne Bousseau, photos de Philippe Bousseaud, éditeur Jardin des Arts.

vivre guide

O’CENTREmagazine édité par le Conseil régional du Centre.9, rue Saint-Pierre Lentin 45041 Orléans CEDEX 1Tél. : 02 38 70 30 30Fax : 02 38 70 31 18www.regioncentre.fr

Directeur de la publication : François Bonneau, président du Conseil régionalDirecteur de la rédaction : Antoine FrançoisDirecteur de l’information : Jean-Pierre TolochardDiffusion : sophie Larmignat

Conception, rédaction et réalisation : sCRIPTO sENsU1, rue Charles Lechevrel - 28260 Anet Tél. : 02 37 46 06 78 - scriptosensu.comCoordination éditoriale : Bertrand vorimore et michel LéonDirection artistique : Claude Gentiletti

Contact rédaction : [email protected] : Carlo Bagalini, Philippe Bauduin, Yves Deguilhem, marie-Pascale Lescot, Cécile Perrin, studio-v2.comImpression : mauryTirage : 414 000 exemplairesCouverture : Carlo Bagalini

Papier recyclé et imprimé chez un imprimeur au label Imprim’vert.

« Ici, non seulement la population vieillit mais les professionnels de santé aussi : d’ici cinq ans, si on ne fait rien, la majorité des médecins installés à Argenton-sur-Creuse seront à la retraite ! » Le constat fait par Michel Quinet, premier adjoint au maire et médecin généraliste, est sans ap-pel : alors que les zones de désert médical pro-gressent partout en France, la région Centre figure déjà dans les derniers rangs des régions métropolitaines en nombre de médecins par ha-bitant (l’avant-dernier avec 73 pour 100 000). La Région, outre l’incitation adressée aux futurs praticiens à venir s’implanter en zone rurale, participe depuis 2006 à la création de cinquante Maisons de santé pluridisciplinaires (MSP).

Pas moins de 30 professionnels de santé à proximité

À Argenton-sur-Creuse (5 000 habitants), huit des dix médecins actuellement en exercice, ainsi que les dix infirmiers locaux, se sont engagés dans ce projet de coordination des soins au sein de la future MSP (1 500 m2 à bâtir sur le do-maine de l’ancien établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, avec loge-ment pour stagiaires et salle de garde pour am-bulanciers). « D’autres professionnels devraient se joindre à nous, détaille Michel Quinet, à com-

mencer par un kiné, trois pédicures-podologues, un psychiatre, un orthophoniste, ainsi qu’une ou deux psychologues issues d’une clinique près d’Argenton. Et pour que l’offre de soins soit la plus complète possible, des discussions sont en cours afin que d’autres spécialistes nous rejoi-gnent, notamment un gérontologue, un gynéco-logue, un gastro-entérologue et un cardiologue. À l’ouverture, notre MSP compterait ainsi près d’une trentaine de professionnels. » De quoi satisfaire aux besoins de soins de la population d’Argenton-sur-Creuse et des 15 000 habitants du canton.

1. à hauteur de 25 % en partenariat avec l’état et les collectivités : 13 ont déjà vu le jour, 10 sont en cours de construction, et 27 autres devraient être construites d’ici à 2014.

ArgEntOn-SUr-CrEUSEBâtit SOn PôLE DE SOinS

Un croquis d’architecture du projet de MSP à Argenton-sur-Creuse.

santé

En termes de démographie médicale, la région est en difficulté. Elle a donc décidé de se mobili-ser la première pour y remédier. À noter qu’elle agit ici en dehors de toute compétence santé, mais assumant pleinement sa compétence en matière d’aménagement du territoire pour le service aux habitants. Elle souhaite même faire de cette action un marqueur de l’engagement ré-gional en garantissant l’accès aux soins sur tout le territoire.Ce programme comporte plusieurs aspects com-plémentaires : prévention en direction des jeunes tout comme les stages d’externat des étudiants en milieu rural (lire pages 8 à 11) ; effort en faveur des formations sanitaires et sociales (bourses, prise en charge des coûts de forma-tion) ; travaux à l’Université de médecine de Tours

pour accroître le nombre d’étudiants (12 mil-lions d’euros, normalement à la charge de l’État, assumés par la Région) ; aide à l’hébergement des internes sur Orléans ; 50 MSP (lire ci-des-sous) sur le territoire régional en fonction de la réalité des besoins et de l’éloignement de l’accès aux soins. Sur ce point, il y aura des échanges et concertations avec l’État et les Départements. Mais la Région entend exercer sa responsabilité d’animation en matière d’aménagement du ter-ritoire. Les situations doivent être évaluées par rapport à un ensemble de données : la présence d’un pôle par zone géographique, la densité de population, la structuration de la profession y compris le nombre attendu de départs à la re-traite de praticiens, les distances à parcourir pour les habitants.

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UnE POLitiQUE gLOBALE

aMbitions 2020

Démocratie participative à l'usage du futurD’octobre 2010 à avril 2011, la région organise 23 forums territoriaux ouverts à tous les citoyens pour relever leurs idées afin d’envisager l’avenir de la région Centre à 10-20 ans (lire dans OCentre n° 10) et l’élaboration du Schéma régional de développement.

Calendrier des prochains Forums - 18 heures• Orléans (45), le 28 mars,

lieu à déterminer ;

• Saint-Amand-Montrond (18), le 31 mars au lycée Jean-Moulin ;

• Argenton-sur-Creuse (36), le 1er avril au lycée rollinat ;

• Chartres (28), le 5 avril à la salle des fêtes de la mairie ;

• La Châtre (36), le 7 avril à la salle des fêtes ;

• tours (37), le 14 avril au vinci.

Les forums de Dreux et nogent-le-rotrou (28), annulés en décembre en raison des intempéries, sont reportés à une date ultérieure, ainsi que celui de Loches.

En finir avec les déserts médicaux… cela passe notamment par l’ouverture de Maisons de santé pluridisciplinaires pour les habitants (200 fonctionnent déjà en France). à l’horizon 2014, la région Centre devrait en compter une cinquantaine, dont celle d’Argenton-sur-Creuse, opérationnelle mi-2012.



expression libreLES grOUPES POLitiQUES DU COnSEiL régiOnAL

SOCiALiStE Et rADiCAL DE gAUChELes usagers du TER expriment de plus en plus fortement leur mé-contentement face à ce qu’il est convenu d’appeler une dégradation inexorable de la qualité du service ferroviaire. Ce sentiment de dé-clin, nous le partageons. Les conditions de transport des usagers se détériorent de jour en jour (retards, trains supprimés, absence d’informations…) et c’est totalement inacceptable ! Face à cette si-tuation, il convient de bien resituer les responsabilités respectives de la Région, de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF). La Région a en charge, de par la loi, l’organisation du service. À ce titre, elle définit les dessertes, en concertation avec la SNCF, et met en place une politique tarifaire. La SNCF, elle, est chargée d’effectuer le service demandé. Pour ce faire, la Région verse à la SNCF une contribution annuelle (122 458 908 € en 2011). Parallèlement, la Région finance en totalité l’achat de nouvelles rames (14 sont aujourd’hui en commande pour près de 144 millions d’euros) et la rénovation des trains. Les matériels deviennent propriété de la SNCF qui doit en assurer l’entretien. RFF est propriétaire des voies et perçoit des péages pour chaque TER qui circule (inclus dans la contribution annuelle de la Région versée à la SNCF). L’en-tretien des voies est assuré par la SNCF pour le compte de RFF. La Région participe financièrement, au-delà de ses compétences, à la modernisation des lignes (102 millions pour l’électrification de Tours-Saincaize) et à la réouverture de la ligne Chartes-Orléans (70 millions pour la partie Chartres-Voves). Elle finance les études pour la réouverture de la ligne Châteauneuf-sur-Loire – Orléans. Elle a co-financé les études d’avant-projet de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique et a inscrit 148 000 € au budget 2011 pour que les premières études de la LGV Paris-Orléans-Cler-mont-Ferrand. De plus, alors même qu’elle participe à l’entretien du réseau en payant des péages, elle participera quand même (4 millions d’euros) aux travaux sur la ligne du Blanc-Argent où, faute d’entretien, la vitesse maximum a été abaissée à 40 km/h. Cet effort de la Région ne saurait régler les problèmes constatés dès lors que la SNCF et RFF ne se donnent pas les moyens (tant en fonctionnement qu’en investissement), avec le concours financier de l’État, de répondre aux exigences de qualité d’un service public que tous sont en droit d’attendre.

UniOn POUr LA régiOn CEntrELe projet de ligne nouvelle à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon avance à grands pas. Nous nous félicitons que le débat public puisse se tenir à l’automne conformément au calendrier qui avait été prévu. Les délais sont tenus grâce, en particulier, à la volonté sans faille de l’État et au travail re-marquable réalisé par les services du ministère de l’Écologie et ceux de RFF. Le soutien constant du gouvernement a été réaffirmé le 11 janvier dernier par Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable et des Transports, qui recevait le bureau de l’Association TGV Grand Centre Auvergne, présidée par le sénateur du Cher, Rémy Pointereau. Cette rencontre a permis de montrer avec force l’union de tous les territoires et de leurs élus autour du projet, ce que n’a pas manqué de relever le ministre, qui y voit la raison essentielle de la rapidité avec laquelle un dossier aussi complexe a pu être finalisé. Il est donc regrettable qu’à contre-courant de cette unanimité exceptionnelle, la Région Centre ait fait entendre une voix discordante en refusant de financer sa part des études. Il est encore temps pour l’exé-cutif régional de renoncer à son positionnement ambigu et hypocrite qui consiste à reconnaître l’apport fondamental de la LGV au développement de notre territoire et à refuser d’y mettre un sou. Cette attitude, si elle devait être maintenue, serait suicidaire et entraînerait de facto l’arrêt du projet.L’année 2011 sera décisive. Si nous ne gagnons pas la guerre de la grande vitesse dans les mois qui viennent, nous pourrons dire adieu pour longtemps à toute idée de croissance et de rayonnement pour notre région.À vous de juger !

FrOnt nAtiOnALLe principal dysfonctionnement subi par notre région est la politique gouvernementale. L’exécutif vert-socialo-communiste subventionne à tout-va, croyant que cela compensera, ou il fait augmenter le prix de l’essence. Seule une politique nationale radicalement différente pourra faire évoluer la situation. Les Français ont le choix entre les restrictions budgétaires de la droite et la querelle des présidentiables pour la gauche. Triste perspective ! L’alternance entre la droite et la gauche qui fait sombrer notre pays doit cesser. Marine Le Pen est prête.

COMMUniStE - FrOnt DE gAUChELes inégalités professionnelles sont criantes ; sur 5 millions d’actifs à temps partiel, 83 % sont des femmes. À travail égal, elles gagnent 27 % de moins que les hommes. Retraitées, elles ont en moyenne 600 € de moins ainsi par mois. La réforme UMP des collectivités enterrerait la parité. En 2009, la Région a si-gné la Charte européenne “égalité homme/femme”. Elle affiche ainsi une ambition forte qui doit maintenant se concrétiser. Nous proposons la création d’un observatoire de l’égalité, de conditionner les aides aux entreprises à la mise en œuvre des lois existantes sur l’égalité professionnelle et un ensemble de mesures ambitieuses.

EUrOPE - éCOLOgiEPour un droit d’initiative citoyenne.

Au XXIe siècle, la démocratie ne peut plus se résumer à un chèque en blanc accordé à des élus tous les 6 ans !

Les élus écologistes ont proposé dès le début du mandat de donner aux citoyens la possibilité d’inscrire à l’ordre du jour des sessions du Conseil régional des questions ou des propo-sitions, dès lors qu’elles auraient recueilli par exemple 20 000 signatures.

Ce droit d’initiative, sans être suffisant pour faire vivre une dé-mocratie participative “durable” en région Centre, serait néan-moins la preuve concrète d’un engagement en ce sens. D’autres régions, comme Champagne-Ardenne ou l’Île-de-France, ont déjà introduit cette possibilité d’initiatives citoyennes. Il est temps d’avancer dans cette direction aussi en région Centre.

Socialiste - radical de gauche

29 élus•

Communiste - Front de gauche

8 élus•

Europe écologie12 élus•

Union Pour la région Centre

21 élus•

Front national

7 élus•



l’image

Le printemps, c’est à Bourges !Depuis le milieu des années 80, les collectivités locales (ville, Département du Cher et Conseil régional du Centre) sont aux côtés du printemps de Bourges – dont c’est la 35e édition cette année du 20 au 25 avril. à partir d’un format original, avec à l’époque 80 spectacles, 200 artistes dans une douzaine de lieux sur une semaine, l’événement – l’un des moments culturels phares en région Centre – draine désormais 240 000 festivaliers avec de multiples retombées économiques :

chiffre d’affaires des entreprises (dont l’opération du printemps dans la ville avec l’accueil d’artistes dans les bars de la ville, 250 stands en artisanat et alimentaire…), emplois (avec environ 1 300 embauches ponctuelles, dont 350 jeunes régionaux), lien social, tourisme (dès fin janvier, tous les hôtels et chambres d’hôtes sont déjà pris d’assaut), etc. Avec le “printemps”, c’est à Bourges que commence la belle saison des festivals ! • www.printemps-bourges.com Co

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gratuit - Région Centre-Val de Loire · des décisions de l’État qui fait porter sa dette sur les collectivités, pénali- ... la désertification médicale en dehors des agglomérations,