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Désertification médicale : une fatalité ? Urbains et ruraux mobilisés pour une médecine de proximité Mardi 29 mars 2011 DOSSIER DE PRESSE Contacts Marie-Hélène GALIN [email protected] Tél : 01.44.18.13.59 Port. 06.80.18.61.66 Thomas OBERLÉ [email protected] Tél : 01.44.18.51.91

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Désertification médicale : une fatalité ?

Urbains et ruraux mobilisés pour une médecine de proximité

Mardi 29 mars 2011

DOSSIER DE PRESSE

Contacts

Marie-Hélène [email protected]él : 01.44.18.13.59Port. 06.80.18.61.66

Thomas OBERLÉ[email protected]él : 01.44.18.51.91

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Désertification médicale : une fatalité ?

Urbains et ruraux mobilisés pour une médecine de proximité

Mardi 29 mars 2011

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SOMMAIRE

► Fiche n°1 : présentation des débats et des intervenants p. 3

► Fiche n°2 : contexte et données chiffrées p. 7

► Fiche n° 3 : quelques initiatives territoriales p. 13

► Annexes

● Annexe 1 : Synthèse du rapport du docteur Elisabeth Hubert : Mission deconcertation sur la médecine de proximité – Novembre 2010

● Annexe 2 : Conclusions de la mission Legmann : définition d’un nouveaumodèle de la médecine libérale – Avril 2010

● Annexe 3 : Articles Supplément et revue Maires de France- « Démographie médicale » - Supplément Janvier 2011- « L’AMF lieu de débats » - Supplément Mars 2011- « Les aides à l’installation de médecins à l’épreuve du terrain » - Octobre 2010- « Démographie médicale : les maires haussent le ton » - Atelier Prévention

santé du 93ème Congrès des maires de France - Décembre 2010- « Parer aux déserts médicaux » - Janvier 2011- « Santé : une voix à faire entendre » - Février 2011- « Médecine de proximité : vers une inéluctable désertification ? » - Mars 2011

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Désertification médicale : une fatalité ?

Urbains et ruraux mobilisés pour une médecine de proximité

Mardi 29 mars 2011

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FICHE N° 1

PRÉSENTATION DES DÉBATS ET DES INTERVENANTS

PROBLÉMATIQUE

Le nombre de médecins diminuera jusqu’en 2020 ; la médecine générale n’attire plusles jeunes diplômés ; les territoires ruraux ou urbains sensibles sont en voie dedésertification médicale. Inquiètes, les populations attendent de leurs élus qu’ilsagissent sans attendre pour leur assurer un accès durable aux soins de proximité.

D’ores et déjà, des maires initient des démarches. Quels en sont les effets ? Sousquelles conditions ? Peut-on les transposer ?

Que peuvent faire les maires pour soutenir et accompagner les mesures à venir enfaveur de la médecine générale de proximité et son implantation équilibrée sur leterritoire ?

14H30-14H45 OUVERTURE PAR JACQUES PÉLISSARD, PRÉSIDENT DE L’AMF

Cette première rencontre organisée par l’AMF réunit des élus, des expertset des partenaires autour du sujet hautement d’actualité de la désertificationmédicale et des moyens à mobiliser pour le maintien de la médecine deproximité. Face à ce phénomène en cours dans les zones urbaines commerurales, les élus locaux sont en première ligne pour trouver des solutions.La première partie de ce colloque sera consacrée à l’avenir proche,établissant un état des lieux de la situation actuelle ainsi que les solutionsenvisageables à court terme, notamment les maisons de santé.

La deuxième partie mettra en exergue les différents moyens de « préparer »l’avenir de la médecine générale de proximité et son implantation équitablesur le territoire.

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Ces rencontres sont à la fois l’occasion d’échanger sur les bonnespratiques, les pistes et les expériences déjà mises en œuvre dans lesterritoires et de contribuer à la recherche de solutions pérennes.

14H45-15H00 INTERVENTION DE XAVIER BERTRAND, MINISTRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET

DE LA SANTÉ

15H00-15H10 DÉMOGRAPHIE MÉDICALE : SITUATION ACTUELLE ET PROSPECTIVE

À 10 ANS ET PLUS

Intervenant : Martine BURDILLAT, secrétaire générale de l’Observatoire national de ladémographie des professions de santé (ONDPS).Créé en 2003, l’Observatoire national de la démographie des professions desanté est une instance de promotion, de synthèse et de diffusion desconnaissances relatives à la démographie et à la formation des professionsde santé. Il fournit un appui méthodologique à la réalisation d’étudesrégionales et locales et développe, en relation avec les professionnels desanté, l’analyse des conditions d’exercice et de l’évolution des métiers.

15H10-16H20 1ERE TABLE RONDE :MAIRES ET MÉDECINS : QUELLES SOLUTIONS À COURT TERME ?

Les élus, comme les médecins, disposent dès à présent de moyens pourfaciliter la présence de professionnels de santé sur leur territoire : maisonsde santé et pôles de santé, voire centres de santé, accueil de cabinetssecondaires, aides à l’installation. Quelles sont les conditions nécessairesau bon fonctionnement de ces outils ?

Animée par Isabelle MAINCION, maire de La Ville-aux-Clercs (41) et vice présidentede la communauté de communes du Pays vendômois.

Avec la participation de :Michel LEGMANN, président du Conseil national de l’Ordre des médecins.Le docteur Legmann a été chargé par le président de la République demener une réflexion concernant la définition d’un nouveau modèle de lamédecine libérale qui prenne en compte les aspirations des futurs médecinset permette de répondre de façon plus efficiente à la demande de soins dela population.Après avoir procédé à un état des lieux de l’exercice de la médecine enFrance qui a confirmé la crise profonde que connaît la médecine libérale, lamission a proposé différentes mesures articulées autour de trois axes : laformation, initiale et continue, l’installation et les conditions d’exercice.Dès à présent, le Conseil de l’Ordre des médecins engage un certainnombre d’actions pour favoriser l’accès aux soins de proximité surl’ensemble du territoire.

Pierre de HAAS, médecin généraliste, pilote de la maison de santé de Pontd’Ain et président de la Fédération française des maisons de santé.

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A partir d’expériences réussies de maisons de santé, Pierre de Haas posela question de la place des professionnels de santé au cœur de ladynamique des maisons et des pôles de santé.A l’initiative d’une des premières maisons de santé, il expose les différentesphases structurant un projet de regroupement de professionnels de santé,les obstacles potentiels ainsi que le fonctionnement quotidien de cenouveau type d’organisation des soins de proximité.

Pascale ECHARD-BEZAULT, chargée de mission « santé et cohésionsociale » à la DATAR.Dans une approche interministérielle et intersectorielle, la DATARdéveloppe des outils à destination du monde de la santé et des acteurs del’aménagement du territoire : amélioration de la connaissance des inégalitésde santé sur les territoires (définition d’indicateurs, soutien à l’observation,travaux et études sur l’état de santé et l’accessibilité aux services desanté) et accompagnement méthodologique pour les projets locaux(journées de réflexion intersectorielles, guides…).Dans cette dynamique, la création de 250 maisons de santépluridisciplinaires, entre 2010 et 2013, a été lancée afin de favoriser lemaintien des professionnels de santé en facilitant leur regroupement et leurinsertion dans le contexte d’organisation territoriale menée par les ARS.

Jean-Carles GRELIER, maire de la Ferté-Bernard (72) et président de lacommunauté de communes de l’Huisne sarthoise.Après plusieurs tentatives infructueuses pour assurer le remplacement desmédecins installés prenant leur retraite, la Ferté-Bernard, constatant que lesaides que la ville proposait pour faciliter l’installation libérale ne permettaientpas de faire venir des médecins, a lancé la création d’un centre municipalde santé fonctionnant avec des médecins salariés par la ville. Ce centre desanté entrera en service à partir du 1er septembre 2011.

16H20-17H40 2EME TABLE RONDE : PRÉPARER L’AVENIR

En quoi les élus peuvent-ils favoriser le choix des étudiants vers lamédecine de proximité dans des zones peu attractives : bourses, accueil destagiaires, recours aux nouvelles technologies pour la télémédecine,contrats de services publics...? Comment organiser à terme une offre desoins à l’échelle d’un territoire associant privé-public, hospitalier etmédecine de ville ?

Animée par Jean Pierre BOUQUET, maire de Vitry-le-François (51), président de lacommunauté de communes de Vitry-le-François.

Avec la participation de :Élisabeth HUBERT, ancien ministre de la Santé et de l’assurance maladieet présidente de la Fédération nationale des établissements d’hospitalisationà domicile.Elisabeth Hubert a remis, le 26 novembre 2010, un rapport au Président dela République ciblant différentes priorités afin de faire bénéficier lesFrançais, d’ici dix ans, d’une offre de soins accessible.

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Ses principales propositions portent sur la simplification des conditionsd’exercice, la modernisation des systèmes d’information, l’appui à l’exerciceregroupé des professionnels, la valorisation de la formation initiale demédecine générale et l’aide à l’installation dans les zones sous-denses.

Claude HALBECQ, vice président du conseil général de la Manche.Le département de la Manche verse des bourses aux étudiants demédecine afin de favoriser l’installation de médecins en zone rurale. Lesétudiants signataires de cette convention s’engagent ainsi à exercer leurprofession dans ce département durant dix ans et dans une zone encarence de médecins. Quelles sont les modalités de cette bourse médicale?Quels en sont les effets ?

Stéphane MUNCK, président de l’Isnar-IMG, Syndicat des internes enmédecine générale.Le syndicat des internes en médecine générale mène notamment uneréflexion sur la couverture des soins de proximité. Quelles sont les mesuresqui, à leur sens, permettraient une répartition équilibrée des médecins sur leterritoire ?

Françoise GAUNET-ESCARRAS, adjointe au maire de Marseille.La question de la démographie médicale se pose aussi en ville où certainsquartiers sont désertés. Comment une ville comme Marseille envisage-t-ellede préparer l’avenir pour permettre à chacun d’avoir accès à une offre desoins en proximité et abordable ?

17h40 CONCLUSION

Jacques PELISSARD, président de l’AMF

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Désertification médicale : une fatalité ?

Urbains et ruraux mobilisés pour une médecine de proximité

Mardi 29 mars 2011

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FICHE N° 2

I/ CONTEXTE

Les perspectives démographiques médicales ne laissent aucun doute : au cours desprochaines décennies, en France, les pouvoirs publics vont être confrontés aux défis liés à lacouverture médicale de l’ensemble du territoire, particulièrement dans les zones rurales etles zones urbaines précarisées.

Ce phénomène de désertification médicale, déjà sensible dans certains territoires, est lerésultat d’une conjonction de divers facteurs : « un vieillissement des praticiens en activité,un recul des vocations de médecin généraliste, un moindre attrait de l’exercice libéral,l’installation de plus en plus tardive des nouveaux praticiens avec l’installation dans le statutde remplaçant…»1 .

Ces réalités aboutissent à des situations extrêmement difficiles à gérer comme desfermetures définitives de cabinets médicaux, entravant l’accès aux soins de nombreusespopulations, notamment en zone rurale ou en banlieue.

C’est dans ce contexte d’inquiétudes que les réflexions se sont multipliées et que la loiHôpital, patients, santé et territoires (HPST) a été adoptée le 21 juillet 2009. Ce texte eststructuré en quatre axes : modernisation des établissements de santé, accès de tous à dessoins de qualité, prévention et santé publique et organisation territoriale du système desanté.

Dans cette dynamique d’organisation de la santé, différents rapports ont été élaborés afind’apporter les réponses nécessaires à la situation de la médecine de proximité en France. Lerapport remis par le sénateur Jean-Marc JUILHARD dresse ainsi un état des lieux desmaisons de santé pluridisciplinaires, identifie les facteurs de réussite de ces structures ainsique les obstacles à leur déploiement et formule des propositions de nature à les surmonter.

1Emmanuelle STROESSER, « Médecine de proximité : vers une inéluctable désertification ? »Maires de France - Mars 2011

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Le docteur Michel LEGMANN a, quant à lui, mené une réflexion sur la définition d’unnouveau modèle de la médecine libérale qui prenne en compte les aspirations des futursmédecins et permette de répondre de façon plus efficiente à la demande de soins de lapopulation.

Enfin, l’ancien ministre de la Santé, le docteur Elisabeth HUBERT, a été chargé d’unemission de concertation sur la médecine de proximité ayant un triple objectif : relancer ledialogue avec les médecins libéraux, permettre un échange avec les professionnelsconcernés, et apporter des réponses aux évolutions structurelles que connait la médecineambulatoire depuis de nombreuses années. Suite à la remise de ce rapport, le chef de l’Etata annoncé le 1er décembre dernier les grandes lignes de la réforme de la médecine deproximité lors d’un déplacement dans le Calvados. Les questions de la rémunération desprofessionnels de santé, de la création d’un nouveau statut juridique « adapté à la diversitédes situations pour les pôles de santé » et la création d’un « guichet unique » pour « tous lesprofessionnels de santé qui voudraient créer un pôle de santé avec les élus » ont ainsi étéabordées.

Dans cette dynamique de réforme et de concertation, les maires se trouvent donc enpremière ligne pour affirmer la nécessité du maintien d’une offre de santé de proximité face àla mauvaise répartition territoriale des médecins, notamment généralistes, et aux difficultéscroissantes d’accès aux soins dans de nombreux territoires.

C’est pourquoi l’AMF a souhaité aborder, pour sa première rencontre, ce thème crucial de lamédecine de proximité et entamer une réflexion sur les actions que les maires peuventmener pour soutenir et accompagner les mesures en faveur d’une couverture médicale surtout le territoire.

Ce colloque, en rassemblant l’ensemble des acteurs concernés par cette problématique del’accès aux soins, souhaite promouvoir le dialogue et la recherche de solutions à court,moyen et long terme favorisant une implantation médicale équitable et pérenne dansl’ensemble des territoires.

II/ DONNEES CHIFFREES

La démographie médicale : constat et perspectives, par Martine BURDILLAT,secrétaire générale de l’Observatoire national de la démographie des professions desanté.

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FICHE N° 3

PRESENTATION DE QUELQUESINITIATIVES TERRITORIALES

ALSACE

STRASBOURG

La maison urbaine de santé du Neuhof

Classé en Zone urbaine sensible (ZUS), le quartier du Neuhof – 90% de logementssociaux – est touché massivement par les difficultés sociales, et fait l’objet d’actionsdiversifiées en matière d’urbanisme et d’habitat, de développement des services à lapopulation, de lutte contre les inégalités en matière de santé.

Fruit d’un partenariat entre les collectivités territoriales (ville, communauté urbaine,région) l’Etat, le bailleur social (CUS Habitat) et les professionnels de santé, le projetde maison urbaine de santé se situe au carrefour de ces politiques. Il a égalementbénéficié d’une aide du FEDER.

Inauguré en avril 2010, cet équipement héberge quatre médecins, deux infirmières,une orthophoniste et un kinésithérapeute ; un « point accueil écoute jeunes » et unecoordinatrice pour les personnes âgées y sont également implantés.

Contact :Communauté urbaine de Strasbourg,1 parc de l’Etoile67076 Strasbourg cedexTel : 03 88 43 61 94

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AQUITAINE

PAYS DES LANDES DE GASCOGNE

Anticiper la désertification médicaleClassé en zone de revitalisation rurale, le Pays des Landes de Gascogne regroupaiten 2006 plus de 62 000 habitants – dont 31,5% ont plus de 60 ans – dans descommunes le plus souvent de petite taille (83 communes de moins de 500 habitants,et seulement 2 communes de plus de 4 000 habitants), avec une densité moyenne de13 habitants au km², contre 75 habitants au km² en Aquitaine).

Dans le cadre de son agenda 21, ce territoire a mis en place une veille de ladémographie médicale pour suivre les évolutions, la mise en réseau etl’accompagnement des professionnels de santé.Il apporte par ailleurs une aide aux communautés de communes dans leurs initiativesvisant à accueillir ou maintenir sur place des professionnels de santé ; c’est ainsiqu’une maison de santé a été ouverte en 2006 sur la CDC du canton de Pissos etdeux autres sont en cours de construction sur les CDC du pays d’Albret et duGabardan.

Contact :Bernard Rouchaleou, directeur - Isaline Bouix, chargée de missionPays des Landes de GascognePlace de la Mairie - 40630 SabresTél. : 05 58 04 43 43

AUVERGNE

ALLIER

OPÉRATION WANTED

15 à 20 départs à la retraite sont attendus en 2011 dans le département, pour moinsd’une dizaine d’installations par an (0 en 2007).Afin d'inciter les étudiants en 3ème cycle de médecine générale à venir s'installer enzone rurale déficitaire en matière d'offre de soins, le département a mis en place unsystème de bourse destiné aux internes en médecine générale :

- pendant leurs trois dernières années d’étude, versement de 700 €/mois lapremière année, de 1 000 €/mois la deuxième année, et de 1 500 € /mois latroisième année ;

- en contrepartie, les étudiants s’engagent à rester au minimum 6 ans dans unezone déficitaire du département, dès obtention de leur diplôme.

Par ailleurs, les collectivités territoriales peuvent également accorder des indemnitésde logement et de déplacement aux étudiants de 3ème cycle de médecine généralelorsqu'ils effectuent leurs stages dans les zones déficitaires.

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MAISONS MÉDICALES

Les collectivités ou leurs groupements qui prennent l'initiative de la construction d'unemaison médicale peuvent bénéficier d’une aide du conseil général dans le cadre deson programme « Cœur de territoire », destiné à 23 villes du département repéréespar l'INSEE comme étant des « pôles de services intermédiaires », c'est-à-dire là où ilexiste une offre de services, notamment médicaux, dont profitent également lesenvirons.Durée du contrat « Cœur de territoire » : 3 ans. Les subventions du conseil généralpeuvent atteindre 40% des dépenses subventionnables, plafonnées à 1 M d'€ HT,soit une subvention maximale attribuée pour 3 ans de 400 000 €, cumulable avecd'autres dispositifs.

Contact :Conseil général de l'AllierService Education1, avenue Victor Hugo - B.P. 1668 - 03016 Moulins CedexTél : 04 70 34 40 03 - Fax : 04 70 34 40 40

CENTRE

LES AIDES DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L’INDRE :En 2008, l’Indre comptait 188 médecins généralistes (dont 88 de plus de 55 ans), soit1 médecin pour 1250 habitants, avec un nombre très important de départs à laretraite d’ici 5 à 10 ans.C’est pourquoi le conseil général agit sous plusieurs angles pour favoriserl’implantation de nouveaux médecins dans le département.

- Bourse « jeunes médecins »Elle s’adresse aux étudiants de 3ème cycle de médecine générale qui s’engagent às’installer dans l’une des zones déficitaires définies par la mission régionale de santéet à y exercer pendant 5 ans. Son montant est de 600 € par mois pendant les 3années du 3ème cycle.

- Aide au logement des stagiairesA Châteauroux, deux logements F4 sont proposés pour un loyer mensuel de 150 €charges comprises aux internes effectuant un stage chez un médecin généraliste del’Indre. Le conseil général prend en charge une partie des loyers (et leur totalité encas de vacance du logement).

- Maisons médicalesLe conseil général apporte une aide à la construction de maisons médicales àhauteur de 20% des travaux HT hors VRD dans la limite de 500 000 €. Cette aide estconditionnée par l’installation d’au moins un nouveau médecin dans chaque maisonayant bénéficié de cette aide.En 2008 et 2009, ont été ainsi financées les maisons médicales de Neuilly-Pailloux,Châtillon-sur-Indre, Clion et Ecueillé.

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- TélémédecineLe conseil général de l’Indre soutient également les initiatives en matière detélémédecine en finançant à hauteur de 1 600 € par praticien l’achat de matériels etlogiciels informatiques destinés à permettre aux généralistes et spécialistes ainsiqu’aux services d’urgence de l’Indre d’échanger des données numériques médicaleset éviter ainsi aux patients de se déplacer pour une consultation.

Contact :Conseil général de l’Indre - Direction de la Prévention et du Développement Social (D.P.D.S.)Maison départementale de la Solidarité - Centre Colbert -Bâtiment E4 rue Eugène Rolland - BP 601 - 36020 CHATEAUROUX cedexTél : 02 54 08 38 09

CHAMPAGNE ARDENNE

Alors que la densité de généralistes libéraux en France est de 102 médecins pour100 000 habitants, en Champagne-Ardenne, elle varie de 81 pour 100 000 dansl’Aube à 95 pour 100 000 dans les Ardennes, avec de surcroît le problème duremplacement des praticiens partant à la retraite dans les dix années à venir, latranche d’âge la plus représentée étant celles de 50-54 ans.

Des aides pour 29 cantons déficitairesCette situation a conduit la Mission régionale de santé (MRS) à sélectionner 29cantons qualifiés de « déficitaires », et à faire bénéficier les médecins qui s’yinstallent d’aides de l’Assurance maladie, de l’Etat et des collectivités locales :

- hausse de la rémunération de 20% pour les médecins généralistes,- mesures fiscales concernant l’impôt sur le bénéfice, la taxe professionnelle, et

l’impôt sur le revenu (pour la rémunération perçue dans le cadre de lapermanence des soins),

- indemnités de logements et de déplacements pour les étudiants de 3ème cycle,- indemnités d’étude et de projet professionnel.

D’autres mesures prévues ou en cours de mise en place veulent inciter auregroupement, fixer les médecins dans les secteurs sensibles ou faciliter la pratiquequotidienne :

- la mise en place du statut de collaborateur libéral, la possibilité d’exercer surplusieurs sites ou le cumul temporaire d’une activité libérale et d’une pension deretraite,

- l’adhésion à un contrat de bonnes pratiques (milieu rural, zones franchesurbaines),

- l’aide à la création de maisons de santé pluridisciplinaires : en décembre 2010,16 projets de maisons de santé ont été sélectionnés.

Contact :Mission régionale de santé- Référent local MRS : Bertrand MARANT - tél. 06 24 01 43 38 - [email protected] Référent URCAM de Champagne Ardenne : Clémence CALIX - tél. 03 26 65 64 59 -

[email protected] Référent ARH de Champagne Ardenne : Mathieu FOURMONT - tél. 03 26 21 81 58 -

[email protected]

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LORRAINE

DÉVELOPPEMENT DE MAISONS DE SANTÉ PLURIDISCIPLINAIRES : L’EXEMPLE DE

VIGNEULLES-LÈS-HATTONCHÂTEL (Meuse)Mis en place à l’initiative d’un jeune médecin récemment installé dans le canton, etrésultat de plusieurs années d’efforts, le Pôle de santé de Vigneulles-lès-Hattonchâtelregroupe dans une Société civile de moyen (SCM) :- huit professionnels de santé (trois médecins généralistes, un dentiste et son

assistante, un pédicure podologue, une diététicienne, un orthophoniste),- deux employées (secrétariat et entretien),- une association locale d'aide à domicile en milieu rural (ADMR de Vigneulles),- une permanence de l'assistante sociale de secteur,- des RDV programmés d'une sage-femme et/ou d'une puéricultrice de PMI,- des consultations "délocalisées" du chef du service de chirurgie oncologique,

gynécologique et mammaire du CH de Verdun, d'une sage-femme libéraleexerçant également au CH de Verdun et du chef du service de chirurgie B,orthopédique et traumatologique.

La création de cette structure n’a pas bénéficié de « prime à l’installation ». Mais,grâce au soutien des élus locaux, le projet a néanmoins obtenu des subventions pourle « bâti » dans le cadre du « regroupement de professionnels de santé ». Cessubventions ont représenté 80% du coût de la construction du bâtiment et destravaux. Pour financer les 20% restants, la communauté de communes a contractéun emprunt sur 15 ans qui sera remboursé par les professionnels locataires de lastructure. Grâce au montage d’un dossier FAQSV par le promoteur du projet, unesubvention pour l’aménagement de la structure a été obtenue de la part de l’URCAM.

Contact :Site du Pôle santé : http://www.polesante.frMairie de Vigneulles :B.P. 36 - 25 bis rue Raymond Poincaré - 55210 Vigneulles-lès-HattonchâtelTél. : 03 29 89 30 73 - Fax : 03 29 90 01 06Communauté de communes du Pays de VigneullesPrésident : Sylvain DENOYELLESTéléphone : 03.29.90.00.60 - Fax : 03.29.90.00.61

NORD - PAS DE CALAIS

MAISON DE LA SANTÉ DE FRUGES (62)Pour lutter contre la désertification médicale, la Communauté de communes deFruges (25 communes et 7 500 habitants) sous l'impulsion de son président et duDocteur Delette a engagé un dialogue puis une concertation et enfin une démarchede projet pour concevoir une maison de santé pluridisciplinaire. Une dynamique detravail a été initiée auprès de tous les acteurs de la santé par le docteur Delettetandis que le maire de Fruges (2 523 habitants) a sensibilisé les institutionsrégionales et les élus de la communauté de communes qui ont voté le projet àl’unanimité.

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Cette maison médicale constituera une solution pour améliorer les conditionsd'exercice des professionnels de santé et surtout elle favorisera la coordination dessoins. Le plateau de professionnels sera complété par divers pôles complémentairesqui permettront une prise en charge spécifique du patient (hospitalisation à domicile,services de soins à domicile...) et un pôle prévention par la mise en place d'actionsterritoriales.

Dans les plans de la future Maison de la Santé de Fruges, on trouvera :

cinq médecins généralistes, trois cabinets de spécialistes équipés, un pôleinfirmier,

un orthophoniste, une sage-femme, un cabinet dentaire mutualiste, deuxkinésithérapeutes

un pôle de prévention avec médecine du sport, scolaire et du travail des médecins mutualistes pour les dépistages visuels et auditifs, un pôle "Aide au malade" avec un service d’hospitalisation et soins infirmiers à

domicile, une assistante sociale, une permanence de la CPAM, des salles de réunions pour les professionnels et les réunions d’information de

la population un appartement pour accueillir les internes et les remplaçants

Contact :Jean-Jacques HILMOINE, maire de FrugesMairie de Fruges - Place du Général De Gaulle - 62310 FRUGESTel : 03 21 04 40 76 – Fax : 03 21 47 30 07

BASSE NORMANDIE

MANCHE

BOURSE AUX ÉTUDIANTS EN MÉDECINE ET CHIRURGIE DENTAIRE

Une bourse, attribuée à 5 bénéficiaires par année scolaire, s’adresse aux étudiantsde médecine générale ou spécialisée, de la 2ème à la 6ème année d’étude. Sonmontant est de 300 €/mois de la 2ème à la 4ème année, et de 1 000 €/mois les deuxannées suivantes.Une bourse de 580 €/mois de la 2ème à la 6ème année d’étude est également attribuéeà deux étudiants en odontologie.Les bénéficiaires s’engagent en contrepartie à exercer pendant 10 ans dans unezone du département de la Manche où existe une carence en praticiens.

Contact :

Conseil général de la MancheService des sports et de la jeunesse500050 Saint-Lô cedexTél : 02 33 05 97 57

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PAYS DE LA LOIRE

CANTON DE MONTREVAULT : UN PROJET PILOTE DE PÔLE MULTISITES

Le pôle de santé multisites de la Communauté de communes du Canton deMontrevault (Maine-et-Loire) mettra en relation la maison de santé de Chaudron-en-Mauges et un regroupement de cabinets de professionnels au Fuilet et à Saint-Pierre-Montlimart.Le projet a bénéficié d’une aide de l’Etat au titre des pôles d’excellence rurale (PER).

Le conseil régional a versé une subvention de 300 000 € pour la maison médicale deChaudron, représentant 25% de l’investissement total pour cet équipement.

Contact :CC du canton de Montrevault2, rue Arthur Gibouin - B.P. 24 - 49110 MONTREVAULTTél: 02 41 30 02 65 - Fax: 02 41 30 03 99Email: [email protected]

UN CENTRE DE SANTÉ À LA FERTÉ-BERNARD (Sarthe)La municipalité a décidé de créer un centre municipal de santé, pour lequel elle arecruté un premier médecin salarié, qui sera le coordonnateur de ce centre. Undeuxième médecin devait le rejoindre rapidement et deux étudiants en médecine ontdonné leur accord de principe pour venir renforcer cette équipe à l’issue de leurformation.

Ces médecins exercent de façon identique à des médecins libéraux, effectuantconsultations, visites à domicile et permanences de soins.La différence avec les maisons médicales réside dans le statut des médecins, quisont salariés de la commune, les honoraires de consultation étant donc reversés àcelle-ci.

Contact :Emmanuel Maillet, chef de cabinet du maire de La Ferté-BernardTel : 02 43 60 72 87Cabinet.maire@lafertébernard.frwww.lafertebernard.fr

PICARDIE

La Picardie est la région de France avec la densité de médecins (généralistes etspécialistes confondus) la plus faible, et les perspectives sont préoccupantes : en2009, sur les 2 640 praticiens libéraux de la région, 1 116 ont plus de 55 ans, et sur300 médecins comptant prendre leur retraite dans les 5 ans, 89 % disaient ne pasavoir de successeur.

AIDES DU CONSEIL RÉGIONAL

- Bourse aux étudiants en médecineDepuis 2006, le conseil régional propose une bourse de 400 € par mois aux internesen médecine générale s’engageant à exercer pendant un temps équivalent à celui

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pendant lequel ils auront perçu cette bourse dans une zone rurale en situation dedéficit.L’exercice de l’activité pour les jeunes praticiens peut prendre la forme deremplacement ou d’installation.

Des bourses sont également proposées aux internes choisissant de pratiquer dansles « petits » hôpitaux de la région

- Mise en place d’un « bus santé »Un cabinet médical mobile, le « Bus santé », se déplace de village en village pourpallier l’éloignement des médecins.Coordonné par l’association Cabinet médical mobile mutualiste (C3M), ce dispositif aété mis en place à l’initiative de la Mutualité française.Il a bénéficié du soutien du Conseil régional pour le financement du matérielinformatique et la formation des infirmières (sessions de formation sur les cancers,les accidents cardiovasculaires, les addictions et l’utilisation du rétinographe).

Le Bus santé a desservi dans un premier temps la Thiérache (Aisne), puis le GrandBeauvaisis (Oise), et depuis septembre 2010 la Picardie Maritime (Somme),effectuant un roulement trimestriel dans chacun de ces territoires. Les consultationssont gratuites et assurées par du personnel infirmier et un médecin. Des assistantessociales sont également présentes pour accompagner les personnes en difficultés.Menée à titre expérimental pendant trois ans, l’expérience pourrait, par la suite,s’étendre à l’ensemble de la région.

Contact :Région Picardie : Service Santé Conseil Régional de Picardie 11, Mail Albert 1er BP 2616 80026 AMIENS cedexRégion Picardie - Pôle d’accueil et de Services - 15, mail Albert 1

er- 80000 AMIENS

courriel : [email protected]éro vert : 0 800 02 60 80 (gratuit depuis un poste fixe)

POITOU CHARENTES

VIENNE

Bourse aux étudiants en médecine et chirurgiens-dentistesEn 2009, les premières bourses destinées aux étudiants de la faculté de médecine dePoitiers ont été attribuées à huit étudiants, qui se sont engagés à exercer pendantsept ans à la fin de leurs études en tant que médecins libéraux dans l’un des dixcantons déficitaires recensées par la Mission régionale de santé, ces zones étantsusceptibles d’évoluer dans le temps.

En contrepartie, ils percevront à partir de la 4ème année d’étude une bourse dont lemontant total pourra atteindre 38 400 € pour un étudiant en médecine, et 31 200 €pour un étudiant en chirurgie dentaire, dont le montant mensuel (de 400 à 800 €)varie selon l’année d’étude et celle d’entrée dans le dispositif.Une fois installé en zone déficitaire, le jeune praticien recevra le reste du montantmaximal de la bourse s’il ne l’a pas perçu pendant sa formation en raison d’uneentrée tardive dans le dispositif.

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Aide à la création de maisons médicales pluridisciplinairesLe conseil général de la Vienne a mis en place en 2007, dans le cadre du Plan d’aideau développement des communes (PADC), une aide aux communautés decommunes pour l’aménagement, la réhabilitation ou la création de locaux destinés àl’installation de plusieurs professionnels de santé dans les territoires déficitairesdéfinis par la Mission régionale de santé, de façon à favoriser la mutualisation desmoyens et la continuité des soins.

Cette aide est constituée d’une subvention fixée à 25% du coût hors taxe, plafonnéeà 100 000 €.

Parmi les critères d’éligibilité figurent l’accessibilité aux personnes handicapées etl’aménagement d’un studio destiné à l’accueil de stagiaires.Les professionnels de santés accueillis dans ces structures devront s’engager àparticiper à la permanence des soins, à appliquer la tarification du secteur 1conventionné et à demeurer dans les locaux pendant une durée minimum de 5 ans.

Contact :Direction de l’appui aux territoires et aux communesTél : 05 49 55 66 40

PROVENCE – ALPES COTE D’AZUR

MARSEILLEUn contrat local de santé publique a été négocié entre l’Agence régionale de santé, lacommune de Marseille et l’Etat, sur les 8 thématiques suivantes :- Santé mentale et psychique- Santé et habitat- Vieillissement- VIH/hépatites- Addictions- Accès aux soins- Nutrition- Vigilance sanitaire

Ce contrat local de santé s'inscrit dans une démarche partenariale entre lessignataires, qui « partagent un diagnostic, fixent des objectifs et apportent des actionsconcrètes aux Marseillais ».Il repose également sur une approche transversale qui relie la santé publique et laprévention, les soins et l’autonomie, en resituant l’ensemble dans une problématiquesociale.

Contact :Docteur Philippe BARAIZE, Médecin-DirecteurDirection de la Santé PubliqueVille de Marseille23, rue Louis ASTRUC 13005 MARSEILLETél : 04 91 55 37 69 - Fax : 04 91 55 37 87

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Désertification médicale : une fatalité ?

Urbains et ruraux mobilisés pour une médecine de proximité

Mardi 29 mars 2011

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ANNEXES

Cliquer sur ce lien pour accéder aux annexes :http://www.amf.asso.fr/actualites/upAMF/AMF_20110323160212.pdf

● Annexe 1 : Synthèse du rapport du Docteur Elisabeth Hubert : Missionde concertation sur la médecine de proximité – Novembre 2010

● Annexe 2 : Conclusions de la mission Legmann : définition d’un nouveaumodèle de la médecine libérale – Avril 2010

● Annexe 3 : Articles parus dans Maires de France (revue et Supplément)

- « Démographie médicale » - Supplément Janvier 2011- « L’AMF lieu de débats » - Supplément Mars 2011- « Les aides à l’installation de médecins à l’épreuve du terrain » - Octobre 2010- « Démographie médicale : les maires haussent le ton » - Atelier Préventionsanté du 93ème Congrès des maires de France - Décembre 2010- « Parer aux déserts médicaux » - Janvier 2011- « Santé : une voix à faire entendre » - Février 2011- « Médecine de proximité : vers une inéluctable désertification ? » - Mars 2011