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Avis Technique 3/08-553 Gros œuvre de maison Procédé de maisons en dalles armées YTONG SIPOREX Titulaire : XELLA THERMOPIERRE Le Pré Châtelain Saint Savin 38307 BOURGOIN JALLIEU CEDEX Tél. : (+33) 04 74 28 90 15 Fax : (+33) 04 74 28 90 33 Adresse Internet : http://www.xella.com Adresse E-mail : [email protected] Usine : BURCHT - Belgique Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n° 3 Structures, planchers et autres composants structuraux Vu pour enregistrement le 15 décembre 2008 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2008 Annulé le : 01/09/2014 Avis Technique non valide

Gros œuvre de maison Procédé de maisons en dalles armées

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Page 1: Gros œuvre de maison Procédé de maisons en dalles armées

Avis Technique 3/08-553

Gros œuvre de maison

Procédé de maisons en dalles armées YTONG SIPOREX Titulaire : XELLA THERMOPIERRE

Le Pré Châtelain Saint Savin 38307 BOURGOIN JALLIEU CEDEX

Tél. : (+33) 04 74 28 90 15 Fax : (+33) 04 74 28 90 33 Adresse Internet : http://www.xella.com Adresse E-mail : [email protected]

Usine : BURCHT - Belgique

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 2 décembre 1969) Groupe Spécialisé n° 3

Structures, planchers et autres composants structuraux

Vu pour enregistrement le 15 décembre 2008

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, F-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) © CSTB 2008

Annulé le : 01/09/2014

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Le Groupe Spécialisé n° 3 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné le 05 février 2008 le procédé de gros œuvre de maison YTONG SIPOREX, exploité par la Société XELLA THERMOPIERRE. Il a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après. Cet Avis annule et remplace l'Avis Technique n° 1/99-748. Cet Avis est délivré conformément aux "Directives UEAtc pour l'Agrément des maisons légères". Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne et DOM-TOM.

1. Définition succincte Procédé de gros œuvre de maison dont les murs extérieurs et les murs intérieurs de refend sont constitués de dalles de béton cellulaire auto-clavé armé. Des dalles similaires peuvent également être utilisées pour constituer des planchers, des toitures inclinées ou des toitures-terrasses.

La liaison entre les dalles de mur est réalisée par clavetage de mortier ou par collage. En zone sismique, les dalles sont équipées de trous traversant permettant de réaliser la liaison entre dalle par clavetage avec de aciers dans les deux directions.

• Epaisseurs des dalles de mur : 15, 20, 25, 30 et 37,5 cm;

• Masse volumique du béton : 400 - 450 - 500 - 550 ou 600 kg/m3.

Les planchers et les toitures en dalles armées YTONG font l'objet de procédés distincts sous Avis Techniques.

Revêtements • Extérieur : Enduit traditionnel à base de liants hydrauliques ou

enduit d'imperméabilisation sous certificat CSTBat sur support de catégorie B avec finition éventuelle par un RPE ou vêtures.

• Intérieur : Enduit plâtre, enduit mince spécifique au support ou plaques de parement en plâtre ou complexe d’isolation thermique.

2. Avis

2.1 Domaine d'emploi accepté Identique au domaine proposé : maisons individuelles isolées, jume-lées ou en bande, à un ou deux niveaux éventuellement complétés par un comble habitable, construites sur sous-sol, vide sanitaire ou terre-plein. L’utilisation en zone sismique (hors zone III) est possible pour les constructions entrant dans le champ des PS-MI 89 dans les condi-tions définies au 2.3 du présent Avis et dans le Dossier Technique.

Les linteaux ne sont pas visés dans le présent Avis.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d'aptitude à l'emploi

Stabilité La stabilité des maisons peut être normalement assurée dans le do-maine d’emploi accepté (cf. Cahier des Prescriptions Techniques). Les dispositions particulières à prendre pour les planchers sont définies dans l’Avis Technique dont il relève (3/05-451).

Sécurité au feu Le procédé permet de respecter la réglementation applicable au do-maine d'emploi accepté. Les produits sont classés A1 incombustibles sans essais.

Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de l'entretien Elle peut être normalement assurée (cf. Cahier des Prescriptions Tech-niques).

Isolation thermique Les exigences de la réglementation peuvent être satisfaites moyennant le choix d'une épaisseur convenable des dalles de mur (de ce point de vue le champ d'application des dalles de 15 cm et 20 cm est extrême-ment limité) et, le plus souvent, l'adjonction en toiture d'une isolation complémentaire à celle des dalles proprement dites. La vérification est à effectuer selon les « Règles Th-U ». Voir aussi le tableau de valeurs données à titre d'exemples.

Isolement acoustique Les divers types de séparations prévus pour assurer l'isolement entre logements adjacents permettent de satisfaire aux exigences réglemen-taires en la matière.

En ce qui concerne l'isolement vis-à-vis du bruit des transports terres-tres, et l'absence de résultats expérimentaux on estime que les dalles

de 15, 20 et 25 d'épaisseur permettent normalement d'obtenir pour la façade l'isolement de 30 dB(A), celles de 30 et 37,5 cm d'épaisseur permettant d'obtenir 35 dB(A).

Etanchéité des murs extérieurs Elle peut être considérée comme normalement assurée.

Risques de condensations superficielles L'homogénéité de constitution des parois extérieures, que permet généralement d'obtenir le procédé, élimine efficacement les points faibles thermiques. Toutefois dans le cas de dalles de 15 cm d'épais-seur en appui sur un chaînage filant devant le plancher on ne peut exclure que le pont thermique entraîne un risque de condensation dans l'angle mur-plancher.

Confort d'été La classification du système concernant la participation à l’inertie thermique du bâtiment dépend du choix de l’isolation thermique com-plémentaire rapportée le cas échéant et de l’épaisseur des dalles dans le cas où ces dernières sont utilisées comme isolation répartie

Finition - Aspect Les parements des ouvrages sont aptes à recevoir les finitions usuel-les.

Il risque d'apparaître dans l'enduit mince intérieur, au droit des joints entre dalles de mur et, surtout, de plafond, des fissures filiformes sans autre inconvénient que leur aspect. Le risque d'apparition de fissures homologues en parement extérieur des murs est faible.

Accessibilité Le procédé permet l’application de la réglementation en la matière.

2.22 Durabilité-Entretien La longue expérience d'emploi du béton cellulaire autoclavé YTONG permet de considérer sa durabilité propre comme satisfaisante. D'autre part, l'expérience a confirmé que la protection contre la corrosion des armatures des dalles de murs, plafonds, planchers et linteaux, utilisée depuis près de 40 ans, ne pose pas de problème particulier d'efficacité. La durabilité d'ensemble des maisons réalisées selon ce procédé peut donc être considérée comme satisfaisante. Elle requiert :

• l'exécution des travaux normaux d'entretien des bâtiments en bé-ton;

• la réfection des garnitures de mastic extérieures éventuelles selon une périodicité de 10 à 15 ans.

2.23 Fabrication Effectuée dans les usines du groupe XELLA par le titulaire de l'Avis, elle requiert un contrôle régulier des matériaux et des éléments. C’est pourquoi il convient, pour les éléments fléchis (de plancher et de toiture), d’appliquer les contrôles définis dans les Avis Techniques correspondants et d’appliquer aux éléments de murs fabriqués dans les mêmes usines, la part de ces contrôles qui concerne le matériau, l’armature, le matériel de fabrication et de contrôle (cf. Cahier des Prescriptions Techniques).

2.24 Mise en œuvre Effectuée par des entreprises et, à leur demande, avec l'assistance technique du titulaire, elle nécessite de la précision et des équipes de montage entraînées.

Le titulaire de l'Avis fournira à l'entreprise assurant la mise en œuvre un exemplaire du présent Avis Technique et mettra à sa disposition, sur sa demande, des possibilités de formation du personnel.

2.25 Divers La charpente et l'habillage éventuel des fermes de pignon sont du domaine du traditionnel (DTU n° 31.2).

Le doublage éventuel des murs par des plaques de parement en plâtre ou par doublage relève dues DTU n° 25.41 et 25.42.

Annulé le : 01/09/2014

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2.3 Cahier des Prescriptions Techniques

2.31 Prescriptions Techniques communes aux procédés comportant des façades en panneaux de béton léger

(cf. Cahier du CSTB 2159, références 0 et 6)

2.32 Prescriptions techniques particulières au procédé DMVP YTONG SIPOREX

Conditions de conception • L'utilisation des dalles de toiture doit être conforme aux Avis Techni-

ques de toiture YTONG dont elles relèvent, sauf en ce qui concerne les emplois éventuels en toiture-terrasse à pente nulle pour lesquels les dispositions particulières à prendre sont définies dans le Dossier Technique ci-après.

• L'utilisation des dalles de plancher doit être conforme aux Avis Techniques de plancher YTONG dont elles relèvent.

• Les combles au-dessus des plafonds en dalles YTONG doivent être des combles ventilés.

• L'expérience ayant montré qu'une accumulation accidentelle d'humi-dité dans des dalles de toiture revêtues d'étanchéité ou de bardeaux bitumés ne peut être rapidement éliminée et peut entraîner la for-mation de moisissures en plafond, il est souligné que dans les pièces humides, où des condensations passagères sont inévitables, il im-porte, pour éviter leur accumulation, d'assurer une ventilation effec-tive de ces pièces, ainsi que le prévoit la réglementation.

• En zone sismique, les dispositions des PS-MI 89 s’appliquent. Seules les dalles possédant des tous transversaux peuvent être utilisées.

Conditions de fabrication • La fabrication des éléments de murs doit faire l'objet des contrôles

définis pour les dalles armées de toiture et de plancher et qui concernent le matériau, l’armature et le matériel de fabrication et de contrôle. Le suivi de cet autocontrôle doit être effectué dans le cadre de celui des dalles pour éléments fléchis produites dans la même usine.

• Un marquage spécial doit être apposé sur les dalles destinées à la réalisation de toitures-terrasses à pente nulle (dont la flèche calcu-lée est limitée à 1/500 de la portée au lieu de 1/400 pour les autres dalles).

Conditions de stockage et de transport. • Lors du stockage en cours de travaux, en période pluvieuse on doit

protéger de la pluie au moins la face supérieure des paquets de dal-les de béton cellulaire.

Condition de mise en œuvre • Si après la pose des dalles de toiture les intempéries retardent la

mise en place de l'étanchéité, on doit protéger les dalles par une étanchéité provisoire.

• La couche de laine minérale doublant l'une des deux parois séparant des logements adjacents doit être fixée mécaniquement.

• Les faces des éléments d'acrotère non revêtues par le relevé d'étan-chéité doivent être des faces venues de fabrication et non des faces de sciage.

• En zone sismique, deux armatures haute adhérence filantes doivent être mises en œuvre sur la hauteur. Ces armatures sont nécessai-rement galvanisées.

Conclusions

Appréciation globale L'utilisation du procédé dans le domaine d'emploi proposé est appréciée favorablement.

Validité Jusqu’au 28 février 2013

Pour le Groupe Spécialisé n° 3 Le Président

Jean-Pierre BRIN

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Il est rappelé que le présent dossier regroupe, en vue de leur utilisa-tion conjointe pour la réalisation de maisons individuelles, des dalles armées de mur et des dalles armées pour éléments fléchis de plancher et de toiture. Ces dernières font l’objet d’Avis Techniques spécifiques assortis d’une certification CSTBat, à laquelle n’a pas été attaché l’Avis Technique sur les dalles de mur du fait que celles-ci sont moins sollici-tées. Cependant, comme elles mettent en œuvre les mêmes matériaux dans les mêmes usines, elles font l’objet d’un autocontrôle dont le suivi est assuré en marge de la certification référencée.

La toiture-terrasse à pente nulle est admise par le présent Avis, comme elle l'était par les précédents, en raison de la faible surface unitaire des toitures de maisons individuelles et de la présence systé-matique d'une protection lourde.

De même le présent Avis rappelle les précautions particulières à pren-dre en raison de la nature du matériau constitutif des dalles dont le taux d'humidité en volume est susceptible d'atteindre des valeurs élevées dans certaines conditions défavorables.

Faute de justification sur les linteaux, ceux-ci ne peuvent pas être visés dans le présent Avis.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 3 Nicolas RUAUX

Annulé le : 01/09/2014

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Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description

1. Principe Le procédé est destiné à la réalisation de maisons individuelles isolées, jumelées ou en bande, à rez-de-chaussée ou à un étage, à comble habitable éventuel, sur sous-sol, vide sanitaire ou terre-plein, ou de bâtiments de même hauteur pour lesquels les exigences à satisfaire sont équivalentes.

Les murs extérieurs des maisons et les murs intérieurs porteurs sont réalisés en dalles de béton cellulaire autoclavé armé YTONG SIPOREX éventuellement complétées par un parement intérieur en plaques de plâtre à faces cartonnées ou un doublage isolant.

Les planchers bas du rez-de-chaussée sur sous-sol ou vide sanitaire sont réalisés en dalles de béton cellulaire autoclavé armé YTONG SIPOREX.

Sont également réalisés en dalles de béton cellulaire autoclavé armé YTONG SIPOREX :

• les planchers hauts du rez-de-chaussée de maisons à rez-de-chaussée, à comble perdu ou à toiture-terrasse, les planchers de comble habitable et les planchers intermédiaires des maisons R + 1,

• les toitures inclinées de maisons à comble perdu ou habitable.

Les charpentes éventuelles en bois ou en métal sont réalisées d'une façon traditionnelle.

Les maisons jumelées, ou en bande, sont

• soit constituées de maisons indépendantes séparées par un vide d'air de 8 cm, partiellement rempli par des panneaux de laine miné-rale semi-rigide de 3 cm d'épaisseur ; les murs bordant le vide d'air ont alors une épaisseur minimale de 20 cm,

• soit constituées de maisons mitoyennes séparées par un mur en dalle de 20 cm minimum complété de part et d’autre par un com-plexe acoustique type DEMISTIL 60+10,

• soit par un mur en béton de 20 cm minimum.

Ce procédé est utilisé en zone sismique pour le même domaine d’utilisation moyennant les dispositions du paragraphe « Utilisation en zone sismique » ci-dessous :

Le procédé est destiné à la réalisation de maisons parasismiques indivi-duelles isolées, jumelées ou en bande, à rez-de-chaussée ou à un étage, à comble habitable éventuel, sur sous-sol, vide sanitaire ou terre-plein, ou de bâtiments parasismiques de même hauteur pour lesquels les exigences à satisfaire sont équivalentes.

Les murs extérieurs des maisons et les murs intérieurs porteurs sont réalisés en dalles de béton cellulaire autoclavé armé parasismique YTONG SIPOREX.

2. Matériaux

2.1 Parois extérieures porteuses • Dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX pour murs.

• Linteaux en béton cellulaire armé YTONG SIPOREX.

• Mortier colle PREOCOL.

• Clous spéciaux en acier zingué de longueurs 50, 100, 120, 150, et 180 mm.

• Feuillards en acier galvanisé pour fixation des fermes.

• Enduit extérieur d'imperméabilisation avec CSTBat applicable sur support B.

2.2 Parois intérieures

2.21 Porteuses • Dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX

• Mortier colle PREOCOL

• Clous spéciaux en acier zingué de 150 mm de longueur

• Feuillard galvanisé

2.22 Non porteuses • Dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX = AT CHE 9/04-

788.

• Carreaux de béton cellulaire YTONG SIPOREX, conformes à la Norme EN 771-4 et l’additif national NFP 12-024-2

• Cloisons en plaques de plâtre

2.3 Planchers

2.31 Planchers du rez-de-chaussée • Plancher en dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX ou

plancher à poutrelles et entrevous bénéficiant d'un Avis Technique, ou dallage sur terre plein.

2.32 Plancher intermédiaire de R + 1 - Plancher de comble habitable

• Plancher en dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX.

• Plancher à poutrelles en bois ou métal intégré à la charpente :

- avec panneaux de particules bois cloués sur la charpente en bois ou métal,

- ou avec dalles de béton cellulaire armé de 120 x 60 (ou 75) x 10 cm maintenues sur la charpente en métal.

En sous face des poutrelles sont clouées perpendiculairement des pièces de bois filantes devant servir à fixer les plaques de plâtre constituant le plafond. Ces pièces de bois peuvent être remplacées par des profilés métalliques maintenus par des suspentes fixées sur les poutrelles.

2.4 Toiture Dalles de béton cellulaire autoclavé armé YTONG SIPOREX (AT n° 5+3/02-1659 et conditions générales d’emploi Cahier du CSTB n° 2192 d’Octobre 1987)

2.5 Enduit extérieur Il est soit traditionnel sur support en béton cellulaire, (conforme aux spécifications du D.T.U. n° 26.1, avec utilisation de la chaux aérienne) soit sous certificat CSTBat sur support de catégorie B visant son emploi sur béton cellulaire, éventuellement, la finition est constituée par un enduit de parement plastique conforme à la Norme NFP 74-202.

2.6 Revêtements intérieurs • Plâtre traditionnel

• BREPLASTA de la Société COFAC

• CAPENDUIT 300 ou CAPAROL de la Société CAPAROL France

• SURFENDUIT de la Société POLIET et CHAUSSON

• Plaques de parement en plâtre

• Doublage composite polystyrène ou laine + plaque de plâtre

2.7 Mortier de clavetage pour zones sismiques

Dosage M3 /Sac ciment 35kg

Sable < 0,1 mm 450 35 kg (1 sac)

Sable < 0,2 mm 1000 78 kg (2 à 3 sacs)

CPA 52,5 R 450 35 kg (1 sac)

Sikafluid 191 1 ,5 L

Eau 260 à 270 L 20 à 21 L

3. Eléments YTONG SIPOREX

3.1 Dalles pour murs Dalles en béton cellulaire armé YTONG SIPOREX, de masse volumique nominale égale à 400, 450, 500, 550 et 600 kg/m³ dont les caractéris-tiques de résistance en compression et caractéristiques thermiques sont indiquées dans le tableau ci-dessous :

Rcn (Mpa)

3 3.5 4 4.5 5

Lambda (W/mK)

0.11 0.12 0.145 0.16 0.18

Annulé le : 01/09/2014

Page 5: Gros œuvre de maison Procédé de maisons en dalles armées

3/08-553 5

3.11 Les dimensions des dalles sont les suivantes • Largeur standard :

60 cm, 62.5 cm ou 75 cm

• Largeur minimale : 30 cm.

• Hauteur maximale : 300 cm

• Epaisseurs : 15, 20, 25, 30 et 37,5 cm

3.12 Tolérances • largeur : ± 3 mm

• hauteur : ± 5 mm

• épaisseur : ± 1,5 mm

Les faces latérales des dalles en zones non sismiques sont munies :

• soit d'une rainure de 5 x 1,8 cm de profondeur,

• soit l'une d'une rainure de 4,2 x 1,8 cm et l'autre d'une languette de 4 x 1,6 cm.

3.13 Dalle de béton cellulaire armé parasismique YTONG SIPOREX

Ces dalles possèdent à mi épaisseur 2 trous, � 45 mm, situés respec-tivement à 55 cm et 170 cm de leur pied et débouchant sur toute la largeur.

3.14 • Profil Les façades latérales des dalles sont munies d’une rainure de 6 x 5 cm de profondeur

Les dalles destinées à constituer les angles de l’ouvrage possèdent, en plus et à mi épaisseur, deux trous, Ø 15 mm, situés respectivement à 70 cm de chaque extrémité et débouchant sur chaque champ.

3.15 • Dalles d’allège Ces dalles possèdent un trou Ø45 mm, situé à 55 cm de leur pied et débouchant sur toute la largeur.

Les arêtes extérieures peuvent être éventuellement abattues par un chanfrein de 1 x 1 cm.

Il est disposé dans chacune des dalles courantes, en position centrale, une nappe d'armatures comprenant au moins 3 aciers verticaux ø 5 et 3 aciers horizontaux ø 5.

3.2 U coquille ou pré linteau Eléments de pré coffrage 3 faces en béton cellulaire armé YTONG SIPOREX

Les dimensions des U coquilles sont les suivantes :

U coquille de murs extérieurs, dimensions en cm

Epaisseur Portée standard Hauteur

20 - 25 - 30 - 37,5 40 - 60 - 70 - 80 - 90 - 100 25

120 - 140 - 160 - 180 - 240

Appui minimal à chaque extrémité : 20 cm.

• Profil :

Les U coquille sont munis d’une réservation de :

10 x 20 cm de hauteur pour mur de 20 cm

15 x 20 cm pour mur de 25 cm

20 x 20 cm pour mur de 30 cm

25 x 20 cm pour mur de 37.5 cm

• Armatures des réservations

Les armatures sont calculées au cas par cas suivant les charges sur le pré linteau.

3.3 Dalles pour planchers Les caractéristiques de ces dalles sont définies dans les Avis Techni-ques de planchers YTONG correspondants (Avis Techniques n° 3/05-451)

3.4 Dalles pour toitures Les caractéristiques de ces dalles sont définies dans les Avis Techni-ques de toitures YTONG correspondants

3.41 Toitures inclinées Leur épaisseur minimale est de :

15 cm lorsque la toiture limite une pièce habitable,

10 cm lorsque la toiture est située sur un comble perdu ventilé.

3.42 Toitures-terrasses La flèche instantanée des dalles sous charge admissible doit être inférieure à :

1/400ème de la portée libre pour les toitures-terrasses comportant une pente,

1/500ème de la portée libre pour les toitures-terrasses à pente nulle.

L'épaisseur minimale des dalles est de 15 cm.

La charge admissible sur les dalles est déterminée compte tenu des éléments suivants :

Charges permanentes :

• Poids du pare-vapeur, de l'isolation thermique complémentaire et du complexe d'étanchéité.

• En plus forfaitairement

- charge d'eau additionnelle pour pente nulle :

0,5 kN/m² (suivant DTU 20-12)

- charge de gravier :

0,8 kN/m² pour une épaisseur de 4 cm

1,2 kN/m² pour une épaisseur de 6 cm.

L'épaisseur de gravier rapportée en protection est de 6 cm lorsque la résistance thermique du support en panneaux isolants est supérieure à 2 m² °C/W.

3.43 Charge climatique suivant D.T.U. Règles NV.

3.44 Charges de service conformes à la norme NF P 06-001.

4. Fabrication

4.1 Béton cellulaire autoclavé YTONG SIPOREX Se reporter à la norme EN 771-4 et l’additif national NFP 12-024-2

4.2 Armatures Se reporter aux Avis Techniques Planchers YTONG (actuellement 3/05-451) et toitures YTONG correspondants (actuellement 5+3/02-1659).

4.3 Contrôles de fabrication • Béton cellulaire

Se reporter à l'Avis Technique Plancher Ytong 3/05-451

• Armatures

Se reporter aux Avis Techniques Planchers YTONG et Toitures YTONG correspondants.

5 Mise en œuvre

5.1 Maisons à rez-de-chaussée et à comble habitable sur rez-de-chaussée; dispositions communes.

5.11 Soubassement • Traditionnel avec semelle filante en béton armé sous murs exté-

rieurs et éventuellement sous murs intérieurs porteurs.

• Murs en maçonnerie de blocs pleins de béton de granulats courants, d'une épaisseur minimale de 15 cm sur terre-plein, 20 cm sur vide sanitaire et cave.

Lorsque les dalles en béton cellulaire armé constituant la partie por-teuse du mur extérieur sont placées côté extérieur, les murs sont implantés :

- soit de manière à ce que leur nu extérieur brut soit en retrait de 2 à 3 cm par rapport au nu extérieur brut des dalles,

- soit de manière à ce que leur nu extérieur brut corresponde au nu extérieur brut des dalles.

Ce mur est couronné par un chaînage en béton armé pouvant être placé dans l'épaisseur du plancher. Ce chaînage comporte des atten-tes ø 6 à haute adhérence, implantées au droit des joints verticaux entre dalles devant être clavetés. Ces attentes ne sont pas à pré-voir dans le cas où les joints sont collés.

• Le mur reçoit sur sa face extérieure un enduit traditionnel hydrofu-gé.

• Le sol extérieur est drainé, si nécessaire.

• Une coupure de capillarité constituée :

Annulé le : 01/09/2014

Page 6: Gros œuvre de maison Procédé de maisons en dalles armées

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- soit par une chape de mortier de ciment de 2 cm d'épaisseur, avec incorporation d'un hydrofuge de masse,

- soit par une chape en bitume armé type 40, à armature de verre, ou par une feuille de polyéthylène d'au moins 200 μm d'épaisseur mise en œuvre conformément aux spécifications du DTU n° 20.1 et placée à la surface du chaînage.

5.12 Plancher du rez-de-chaussée

5.121 Sur terre-plein Réalisation d’un dallage conformément au DTU 13.3 (NFP 11-213-3).

Il est isolé en rives par des plaques de polystyrène de référence DM, d'une épaisseur supérieure ou égale à 4 cm et d'une largeur de 1,20 m. Ces plaques sont placées sur le film de polyéthylène.

L'isolation est complétée par une bande de polystyrène de 3 cm d'épaisseur minimale et d'une hauteur égale à celle du dallage, placée en rives de celui-ci.

5.122 Sur vide sanitaire et cave • Plancher en dalles de béton cellulaire armé

Le plancher mis en œuvre conformément aux spécifications des Avis Techniques Planchers YTONG, repose sur le chaînage en béton armé couronnant les murs de soubassement, avec interposition d'une coupure de capillarité conforme aux spécifications du DTU n° 20.1.

La ventilation du vide sanitaire est obtenue au moyen de trous pla-cés en façades, dont la section est au moins égale aux 2/1000 de la surface du vide sanitaire.

Le sol intérieur du vide sanitaire est réalisé en pente vers l'extérieur et recouvert par un film de polyéthylène d'une épaisseur de 200μm.

La ventilation de la cave est conforme aux spécifications des Règles Th.

• Plancher à poutrelles et entrevous

Le plancher, mis en œuvre conformément aux spécifications de son Avis Technique, repose sur les murs de soubassement avec interpo-sition d'une coupure de capillarité conforme aux spécifications du DTU n° 20.1.

La ventilation du vide sanitaire ou de la cave est réalisée conformé-ment aux spécifications des Règles Th.

5.13 Zones non sismiques

5.131 Murs extérieurs Les dalles sont posées sur un lit de mortier colle PREOCOL ou de mor-tier traditionnel hydrofugé.

Leur nu extérieur brut dépasse de 2 cm par rapport au nu extérieur brut du mur de soubassement ou correspond à ce même nu.

Les joints verticaux entre dalles sont :

- soit clavetés, après pose de l'ensemble des dalles, au mortier de ciment après humidification lorsque les dalles sont munies de rai-nures sur les faces latérales;

- soit collés au moment de la pose de chacune des dalles lorsque celles-ci sont munies sur l'une de leur face latérale d'une rainure et sur l'autre d'une languette permettant leur emboîtement.

Les premières dalles posées sont celles formant les angles.

Au droit des angles façade pignon et façade ou pignon refend, les dalles sont maintenues entre elles par 3 broches galvanisées ø 10, d'une longueur égale à deux fois l'épaisseur des dalles, enfoncées dans des trous ø 8 prépercés, légèrement inclinés sur l'horizontale dans le plan axial des murs.

Un cordon est tendu entre les angles et les autres dalles sont posées et maintenues entre elles par clouage, brochage et étayage.

Les linteaux peuvent être :

- soit en béton cellulaire armé,

- soit en béton armé, coulé sur place ou préfabriqué, isolé par des carreaux YTONG SIPOREX de 5 cm d'épaisseur minimale, placés à l'extérieur, à l'intérieur et en sous-face du linteau. Ces derniers sont maintenus à l'aide de clous spéciaux en aluminium de 100 mm de longueur, enfoncés de 50 mm.

- Soit dans des U coquilles à couler

Dans les trois cas, la longueur d'appui sur les trumeaux encadrant la baie est de 20 cm minimum.

La contrainte moyenne de compression au droit des appuis n'excède pas :

0,45 MPa lorsque la masse volumique nominale est de 400 kg/m³.

0,52 MPa lorsque la masse volumique nominale est de 450 kg/m³.

0,60 MPa lorsque la masse volumique nominale est de 500 kg/m³.

Le chaînage haut peut être :

- soit un chaînage en béton armé, isolé à l'extérieur et à l'intérieur par des carreaux YTONG SIPOREX de 5 cm d'épaisseur minimale

ou par la laine minérale isolant le plafond, avec, le cas échéant, incorporation au moment du coulage d'un feuillard galvanisé.

- soit un acier ø 12 à haute adhérence, placé dans une gorge de 5 x 5 cm de section minimale, creusée en tête des dalles, et enrobé de mortier de ciment contenant un rétenteur d'eau.

- soit un chaînage en bois.

Les recouvrements droits s'effectuent sur une longueur de 60 cm.

5.132 Murs de refend Ils se composent d'une dalle de 20 cm d'épaisseur minimale et sont couronnés par un chaînage en béton armé.

Si nécessaire et pour fixation de la charpente un rail d'ancrage HALFEN 38/17 ou similaire est incorporé au moment du coulage.

Les linteaux peuvent être en béton cellulaire armé ou en béton armé.

5.14 Zones sismiques • Conception des ouvrages

Remarques générales : Pour la conception parasismique des bâti-ments courants, il existe deux documents :

- Les règles générales, objet de la norme NF P 06-013 « règles de construction parasismique, dites règles PS 92 », qui s’appliquent à des constructions courantes dont la conception générale est conforme aux principes fixés par ce document.

- Le DTU PS-MI 89 révisé en 1992, objet de la norme NF P06-014 de Mars 1995, qui s’applique aux maisons individuelles et cons-tructions assimilables.

• Dispositions concernant l’exécution

Généralités

Les dispositions qui suivent ne prennent leur plein effet que si les règles données dans l’article 2 de la norme NF P06-014 de Mars 1995 (règles PS-MI 89 révisée en 1992) sont appliquées (hors zone III).

Liaisons entre les fondations et la structure

Le chaînage horizontal ceinturant le plancher bas du rez-de-chaussée est lié aux semelles filantes des fondations par des encra-ges de préférence, linéaires, d’une section minimale A par mètre li-néaire de 0.4 cm2 en zones la, 0.6 cm2 en zones lb et 0.9 cm2 en zones II, en acier haute adhérence de nuance fe E500.

Coupure de capillarité

Les coupures de capillarité sont constituées par une chape de mor-tier de ciment richement dosé et hydrofugé.

• Mise en œuvre

Maisons à rez-de-chaussée et à comble habitable sur rez-de-chaussée

Le chaînage en béton armé couronne tous les murs du soubasse-ment et reprend les liaisons, de préférence linéaire avec les fonda-tions définies dans le paragraphe « Liaisons entre les fondations et la structure ».

Chaînages horizontaux des

murs extérieurs et intérieurs

Zone Acier Fe E 500

sismique Nbre et Ø A (cm²)

Ia 4 Ø 8 2,00

Ib 4 Ø 10 3,14

II 4 Ø 12 4,52

5.141 Murs extérieurs • Pose des dalles d’angle des murs extérieurs

Les premières dalles posées sont celles formant les angles. Dans l’axe du mur en retour et sur le chaînage, on fore un trou Ø 30 mm, de 15 cm de profondeur et on scelle l’acier filant Ø 8 HA au mortier de scellement à retrait compensé. La dalle de retour est alors posée contre la première et réglée. On maintient provisoirement ces deux dalles par un serre-joint à vis placé en tête. A l'avancement, un acier Ø 8 HA galvanisé filant est glissé dans les réservations horizon-tales (deux aciers par hauteur d'étage)

On enfonce, dans chacun de ces deux trous Ø 15 mm situé à 70 cm des extrémités, un rond à béton Ø 8 mm jusqu’à déboucher sur la dalle en retour. Avec une fraise de Ø 70 mm montée sur un vilebre-quin, on réalise un formage de 3 cm de profondeur.

Une tige filetée galvanisée Ø 10 de longueur (une largeur plus une épaisseur de dalles moins 4 cm) est alors enfoncée dans chaque trou. Une rondelle Ø 60 mm, placée dans chaque forage et dans la rainure, permet de répartir les contraintes de serrage. Les écrous d’assemblage sont alors bloqués sur leur rondelle.

Annulé le : 01/09/2014

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• Pose des autres dalles de murs extérieurs

Le sens de pose est généralement des angles vers le centre de cha-que façade afin de terminer par les dalles de trumeau d’une baie ce qui permet de dégager l’appareil de préhension.

Dès qu’une dalle est posée, on fore, dans l’axe du mur et sur le chaînage, un trou de Ø 30 mm, de 15 cm de profondeur et on scelle l’acier filant Ø 8 HA au mortier de scellement à retrait compensé.

Les dalles sont maintenues à l’avancement soit par un guide de pose, soit par un blocage entre planches et serre-joints. On termine alors par la mise en œuvre des dalles d’allège que l’on pose à la sangle ou manuellement.

• Pose des U coquille ou pré-linteaux

Les pré-linteaux en béton cellulaire sont posés sur un lit de PREOCOL étalé sur les dalles de trumeaux. Leur manutention s’effectue à la sangle. La longueur d’appui sur les trumeaux enca-drant la baie est de 20 cm minimum.

Lorsque tous les linteaux sont posés, les joints verticaux sont cou-lés, après humidification, avec le micro béton fluidifié, ce qui permet le blocage des clavettes.

5.142 Murs de refend Ils se composent de dalles de 20 cm d’épaisseur minimale et sont couronnés par un chaînage en béton armé.

• Pose des dalles des jonctions en T

Les premières dalles posées sont celles formant les jonctions en T avec les murs extérieurs.

Dans l’axe du mur de refend et sur le chaînage, on fore un trou Ø 30 mm de 15 cm de profondeur contre le nu intérieur de la dalle exté-rieure et on scelle l’acier filant Ø 8 HA au mortier de scellement à retrait compensé. La dalle de refend est alors posée contre la dalle de façade et réglée. On maintient provisoirement ces deux dalles par un serre-joint à vis placé en tête.

On enfonce, dans chacun de ces deux trous Ø 15 mm situé à 70 cm des extrémités de la dalle de refend, un rond à béton Ø 8 mm jus-qu’à déboucher sur la dalle de façade. Avec une fraise de Ø 60 mm montée sur un vilebrequin, on réalise, sur le nu extérieur un forage de 3 cm de profondeur. Une tige filetée galvanisée Ø 10 de longueur (une largeur plus une épaisseur de dalle moins 4 cm) est alors en-foncée dans chaque trou. Une rondelle Ø 60 mm, placée dans cha-que forage et dans la rainure, permet de répartir les contraintes de serrage. Les écrous d’assemblage sont alors bloqués sur leurs ron-delles.

• Pose des autres dalles des murs de refend

Le sens de pose des jonctions en T est généralement vers le centre de refend afin de terminer par une dalle de trumeau de porte ce qui permet de dégager l’appareil de préhension.

Dès qu’une dalle est posée, on fore dans l’axe du refend et sur le chaînage inférieur, un trou Ø 30 mm de 15 cm de profondeur et on scelle l’acier filant Ø 8HA au mortier de scellement à retrait compen-sé.

Les dalles sont maintenues à l’avancement soit par un guide de pose, soit par un blocage entre planches et serre-joints.

Les extrémités des aciers filants des joints verticaux entre dalles de mur sont pliés d’équerre pour être encrées dans ce chaînage qui est isolé à l’extérieur et à l’intérieur par des carreaux YTONG SIPOREX de 5 cm d’épaisseur minimale ou par des blocs chaînages en U collés sur la tête des dalles mur.

• Pointes de pignon

Les pointes de pignon sont réalisées en maçonnerie de blocs de bé-ton cellulaire autoclavé de 20 cm d’épaisseur minimale et bâtie au mortier colle PREOCOL sur le chaînage des pignons qui comporte des armatures en attente à chacune de leur extrémité.

Chaînages des rampants

Zone Acier Fe E 500

sismique Nbre et Ø A (cm²)

Ia 2 Ø 8 1,00

Ib 2 Ø 10 1,57

II 2 Ø 12 2,26

5.15 Cloisons de distribution Elles sont réalisées :

• soit en dalles de béton cellulaire armé de 7 cm d'épaisseur minimale collées, avec plaquettes de solidarisation (AT CHE).

• Dans les angles, le collage est complété par un clouage réalisé au moyen de clous spéciaux de 150 mm de longueur minimale.

• soit en carreaux de béton cellulaire de 7 cm d'épaisseur minimale, mis en œuvre conformément aux spécifications du DTU n° 20.1.

• Les cloisons sont bloquées en tête par une mousse expansée.

• Lorsque cela est nécessaire la tête des cloisons est maintenue au moyen de lisses bois clouées en sous face des fermettes de la char-pente.

• soit en plaques de plâtre mises en œuvre conformément aux spécifi-cations du DTU n° 25.41.

5.16 Toitures

5.161 Toiture traditionnelle Le plafond est réalisé par des plaques de plâtre cartonnées et est isolé thermiquement par de la laine minérale dont l'épaisseur est détermi-née compte tenu des caractéristiques thermiques des autres parois.

Les charpentes en bois ou métal, reposent sur les murs périphériques, directement ou par l'intermédiaire d'une sablière bois lorsque le chaî-nage est réalisé dans une gorge de 5 x 5 cm.

Les fermes, de conception traditionnelle, contreventées verticalement, sont réunies par une triangulation dans le plan des entraits.

Elles sont fixées en tête des murs porteurs au moyen de pièces d'an-crage métalliques galvanisées, ancrées dans les chaînages en béton armé ou tirefonées dans les sablières bois et tirefonées ou boulonnées dans les fermes.

5.162 Toiture inclinée en dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX (NON VISE EN ZONES SISMIQUES)

Elle n'est réalisable que sur murs porteurs d'une épaisseur minimale de 20 cm.

a) réalisation du support

Les dalles sont posées en partant de la rive basse des versants, leur longueur étant perpendiculaire à la ligne de pente de ceux-ci.

Elles reposent à chacun de leurs abouts sur les murs périphériques et de refend porteurs, la profondeur d'appui étant au minimum de 7 cm.

Les dalles de rives basses sont maintenues en extrémité par des butées en acier de largeur égale à 20 cm, ancrées dans la console en béton armé qui prolonge le chaînage couronnant le mur.

Sur murs pignons, ce chaînage est coulé entre des plaques de bé-ton cellulaire de 5 cm d'épaisseur au moins, qui réservent au chaî-nage une largeur de 6 cm au moins.

Un panneau de laine minérale semi-rigide ou rigide, est placé entre dalle et mur extérieur ou intérieur longitudinal non porteur. Du côté extérieur et, si le comble est habitable, du côté intérieur, cette cou-che est complétée ultérieurement par mise en place d'un cordon de mastic élastomère.

Les joints longitudinaux entre dalles sont armés par un acier ø 6 à haute adhérence filant passant, au droit des murs porteurs, dans des étriers ø 6 ancrés dans les chaînages en béton armé. Ces étriers sont noyés dans l'épaisseur de la toiture dans des plots, de section 7 x 7 cm, en mortier de ciment.

Au faîtage, le joint longitudinal coulé sur place a une section trian-gulaire. Il est armé de 3 barres longitudinales ø 6 reliées par des cadres.

Le porte-à-faux des dalles au-delà des murs pignons est au maxi-mum égal au double de l'épaisseur des dalles.

Les percements en toiture sont réalisés avec chevêtre conformé-ment aux Avis Techniques TOITURES YTONG et au DTU relatif au type de couverture utilisé.

5.163 Fixation des contreliteaux - Cas de pose directe sur dalles toiture YTONG SIPOREX sans isola-

tion complémentaire :

Les contreliteaux, d'épaisseur minimale 20 mm, prépercés, sont fixés par clous spéciaux, en aluminium de 125 mm de longueur, l'espacement entre clous est au plus de 25 cm. Leur distance aux bords de chaque dalle est d'au moins 10 cm (3 clous par dalle au moins).

- Cas de pose sur isolation complémentaire en partie supérieure de la toiture :

Les contreliteaux, d'épaisseur égale à celle de l'isolation plus 20 mm au moins, sont fixés sur la dalle par cavaliers en feuillard gal-vanisé et clous spéciaux aluminium, de 125 mm de longueur, es-pacement entre cavaliers 25 cm au plus, distance au bord de chaque dalle 10 cm au moins. Ces cavaliers sont cloués sur les contreliteaux.

• Pose des bardeaux bitumés

La pose des bardeaux bitumés n'est envisagée que sur toitures sans isolation thermique complémentaire.

Annulé le : 01/09/2014

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8 3/08-553

Elle s'effectue selon les règles usuelles de mise en œuvre des bar-deaux et les prescriptions du DTU n° 40.14.

Le clouage des bardeaux est fait par clous spéciaux de 50 mm de longueur, en acier zingué, à tête plate.

Les lignes de clouage sont distantes d'au moins 4 cm des bords de chaque dalle.

b) Pose de l'isolation thermique complémentaire éventuelle

• Pose en partie supérieure de la toiture

L'isolation thermique complémentaire est réalisé par panneaux de laine minérale rigide ou semi-rigide fixés entre les pièces de bois servant de support au liteaunage de la couverture, par clous spé-ciaux en acier zingué à tête plate de 100, 120, 150 ou 180 mm de longueur, suivant l'épaisseur des panneaux à raison de 3 clous par panneaux, placés en quinconce.

La distance minimale existant entre la face supérieure de l'isolation thermique et la sous-face des liteaux est de 2 cm.

Des prises d'air munies de grille anti-insectes sont disposées en ri-ves basses de toitures et des chatières au voisinage du faîtage.

• Pose en sous-face de la toiture

L'isolation thermique complémentaire est réalisée par clouage du complexe de doublage isolant à base de plâtre cartonné, de plasti-que cellulaire et comportant une barrière de vapeur.

Le clouage s'effectue au moyen de clous spéciaux à tête plate en acier zingué de 150 ou 180 mm de longueur.

Le complexe isolant peut aussi être posé sur pièces de bois préper-cées, clouées sur les dalles toitures au moyen de clous spéciaux en aluminium.

La pose s'effectue alors conformément aux spécifications des condi-tions générales d'emploi des complexes d'isolation thermique pla-ques de plâtre isolant utilisés en doublage de murs.

5.164 Toiture-terrasse en dalles de béton cellulaire armé YTONG SIPOREX

Elle n'est réalisable que sur murs porteurs d'une épaisseur minimale de 20 cm.

Les dalles toitures sont mises en œuvre conformément aux spécifica-tions des Avis Techniques relatifs aux toitures YTONG (AT 3/05-451).

a) Réalisation du support

La flèche instantanée des dalles sous charge admissible doit être inférieure aux limites définies en 3.5.2.

Les dalles reposent à leurs extrémités sur les murs porteurs, sur une largeur minimale de 7 cm.

Cas des zones non sismiques

Au droit des murs porteurs est bétonné un chaînage en béton armé, isolé à l'extérieur par carreaux YTONG SIPOREX scellés dans le chaînage. Ce chaînage est couronné par des dalles YTONG SIPOREX pour murs posées au mortier colle PREOCOL et formant acrotère. Ces dalles sont biseautées sur chantier à l'aide de scies spéciales commercialisées par la Sté XELLA.

Les joints longitudinaux entre dalles de toiture sont armés par un acier ø6 à haute adhérence filant, ancré dans les chaînages, enro-bé de mortier de ciment.

Cas des zones sismiques

• Chaînage de la toiture terrasse

Les extrémités des aciers filants, des joints verticaux entre dalles de mur sont pliées d’équerre, de même que les extrémités des aciers filants des joints longitudinaux entre dalles plancher, pour être ancrées dans le chaînage.

La périphérie du chaînage en béton armé ceinturant la toiture terrasse est coffrée avec des carreaux de béton cellulaire de 5 cm d’épaisseur.

Ce chaînage coiffe la tête des murs extérieurs et des refends.

b) Préparation du support

Sur toute la longueur des joints d'abouts de dalles, mise en place de bandes de pontage de 20 cm de largeur, réalisées en bitume armé 50 TV VV HR à sous face Kraft ou liégée, maintenues en place par clous spéciaux à tête plate en acier zingué de 5 cm de longueur minimale.

c) Réalisation du revêtement d'étanchéité

• Pose directe sur les dalles de béton cellulaire

- Toiture-terrasse à pente nulle ou plate, à pente de 1 à 5 % (li-mites incluses) :

Systèmes d'étanchéité multicouche traditionnels indépendants, par feutres bitumés et bitumes armés, à armature de verre et/ou de polyester définis et mis en œuvre suivant les spécifi-cations du DTU n° 43.1

- Toiture-terrasse plate à pente de 1 à 5 % (limites incluses)

Systèmes d'étanchéité non traditionnels indépendants ou semi-indépendants, notamment ceux du type bicouche en feuilles à base de bitume élastomère SBS, bénéficiant d'un Avis Technique prévoyant leur pose sur toiture en dalles de bé-ton cellulaire autoclavé armé.

La mise en œuvre est réalisée conformément aux spécifica-tions de l'Avis Technique correspondant.

• Pose sur isolation thermique complémentaire

- Pontages :

Ils sont réalisés tel que défini en 5.1.6.3 b).

Ils sont placés sur les dalles, c'est-à-dire sous le pare-vapeur de l'isolation thermique complémentaire.

- Pare-vapeur, isolation thermique complémentaire et étanchéi-té :

Ils sont réalisés conformément à l'Avis Technique sur la toiture YTONG.

• Habillage de sommet d'acrotère

Le sommet d'acrotère est revêtu par un prolongement du relevé d'étanchéité.

Il est complété en rive extérieure par une bande de zinc mainte-nue par pattes distantes de 30 cm fixées sur la planche de rive, elle-même fixée sur l'acrotère et sur le chaînage ou les carreaux de béton cellulaire autoclavé coffrant le chaînage.

La longueur unitaire des bandes de zinc est de 1 m au plus.

5.1.7 Encadrement de baies et menuiseries Le procédé s'utilise éventuellement avec des blocs portes et fenêtres à encadrement métallique, en bois ou béton.

La liaison avec les murs extérieurs s'obtient de la façon suivante : en zones non sismiques : blocage et calfeutrement de l'encadrement sur les dalles par injection de mousse expansée ; en zones sismiques, par injection de mortier isolant.

5.1.8 Séparation de logements. Les murs de séparation de logement sont constitués de 2 murs en dalles YTONG SIPOREX de 20 cm d'épaisseur.

Ces murs, espacés de 8 cm, sont montés sur des soubassements distincts et, le cas échéant, prolongés en comble par deux murs en dalles de même épaisseur que ceux du rez-de-chaussée.

Entre ces deux murs et sur toute la longueur de la séparation est disposée une couche de laine de verre (PB 156 ou similaire) de 3 cm d'épaisseur.

Les murs en dalles constituant les façades sont coupés au droit de la séparation ci-dessus sur une largeur de 1 à 2 cm en zones non sismi-ques, 4 cm en zones sismiques.

La couche de laine minérale, placée également dans ce joint sert de support à l'extérieur à un cordon de mastic élastomère de première catégorie.

En variantes, les murs de séparation peuvent être constitués :

• par un mur simple en béton banché de 18 cm d'épaisseur,

• par un mur en maçonnerie de blocs pleins de béton de granulats courants, de 20 cm d'épaisseur, montés à joints pleins et enduits sur chacune des faces.

• Par un mur en dalle de béton cellulaire de 20 cm minimum avec un isolant acoustique sur les deux faces.

5.19 Finitions

5.19.1 Intérieures a) Murs

Les murs sont enduits avec l'un des enduits intérieurs mentionnés au § 2.6. ou sont revêtus de plaques de parement en plâtre.

b) Planchers

Les sous-faces des planchers sont traitées comme indiqué dans les Avis Techniques PLANCHERS YTONG.

c) Plafonds

• Lorsque la toiture inclinée traditionnelle comporte un plafond en plaques de plâtre, la finition intérieure est réalisée conformément aux spécifications établies par le fabricant.

• Lorsque la toiture inclinée est réalisée en dalles de béton cellu-laire armé YTONG SIPOREX (cas d'un comble habitable) et qu'elle ne comporte pas d'isolation thermique complémentaire en sous-face, celle-ci peut être traitée comme suit :

- soit laissée brute. Dans ce cas, les arêtes longitudinales infé-rieures des dalles sont chanfreinées sur 1 cm et le joint longi-tudinal est laissé apparent;

- soit revêtue d'un enduit mince de 3 mm d'épaisseur environ servant de support à une peinture. Dans ce cas, le joint longi-tudinal entre dalles est marqué;

Annulé le : 01/09/2014

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- soit revêtue d'un enduit mince de 3 mm d'épaisseur environ servant de support à un papier gaufré peint ou à peindre. Le joint longitudinal entre dalles est alors masqué. Ce cas n'est envisageable que lorsque la face supérieure de la toiture reçoit une isolation thermique complémentaire;

- soit doublée par du plâtre cartonné posé sur pièces de bois prépercées, clouées sur les dalles de mur au moyen de clous spéciaux en aluminium, le plâtre cartonné sert alors de sup-port à une finition classique.

• Lorsque la toiture-terrasse est réalisée en dalles armées YTONG SIPOREX, sa sous-face peut être traitée comme dans le cas pré-cédent.

5.192 Extérieures a) Murs

Les murs sont enduits : • soit par l'enduit monocouche conformément au Cahier des Prescriptions.Techniques d’emploi des enduits monocouches (Cahier CSTB 2669-2 de juillet-août 1993) avec incorporation d’une armature conforme au DTU n° 26.1.

• soit par l'enduit traditionnel conforme aux spécifications du DTU n° 26.1, en utilisant de la chaux aérienne, avec incorporation d'un grillage et finition éventuelle par un revêtement plastique épais conforme à la norme NFT 30-700.

b) Toitures

• Toiture inclinée en dalles armées YTONG SIPOREX

La tranche des dalles situées en rives de toiture est habillée par une bande de rive fixée dans les dalles de toiture

- par clous spéciaux en aluminium, de 100 ou 150 mm de lon-gueur;

- ou par clous spéciaux à tête plate, en acier zingué, de 100 ou 150 mm de longueur.

• Toiture-terrasse en dalles armées YTONG SIPOREX.

• L'acrotère en dalles armées YTONG SIPOREX est habillé par une planche de rive

(cf. 5.1.6..3.c). Habillage de sommet d'acrotère).

5.193 Fixations Les fixations diverses peuvent être réalisées par chevilles à extension ou à scellement chimique (Fischer, Ejot, Hilti, etc…).

5.2 Maisons à étage - dispositions particulières Après montage des dalles des murs du rez-de-chaussée de 20 cm d'épaisseur minimale, on coule leurs joints verticaux dans lesquels on place en attente des aciers ø8 à haute adhérence, de 1,20 m de lon-gueur, ancrés de 50 cm.

On pose les dalles du plancher haut du rez-de-chaussée à bain de mortier limité par un cordon de mousse de polyuréthanne dans le cas où le joint horizontal extérieur reste apparent.

On coule les chaînages périphériques, isolés par des carreaux YTONG SIPOREX de 5 cm d'épaisseur minimale et on y ancre les crochets des armatures ø 6 à haute adhérence des joints du plancher.

On coule également les chaînages sur refends qui sont traversés par les attentes des refends de l'étage et par les chapeaux du plancher de l'étage.

On réalise les liaisons de blocage de ce plancher.

Les dalles des murs du premier étage, de même épaisseur que celles du rez-de-chaussée, sont posées à bain de mortier, les attentes ø 8 prenant place dans leurs joints verticaux.

Les plafonds et toitures de l'étage sont réalisés comme dans les mai-sons à rez-de-chaussée.

Les joints horizontaux extérieurs correspondant au niveau des faces inférieures et supérieures du plancher de l'étage sont :

- soit soulagés par des chanfreins réalisés sur les tranches des dal-les des murs et des carreaux d'isolation.

L'enduit extérieur est alors interrompu au niveau des joints, puis complété par application, sur cordon de mousse de polyuré-thanne, d'un mastic élastomère de première catégorie,

- soit masqués par l'enduit extérieur dans lequel est noyée une bande de grillage galvanisé ou de toile de verre traitée contre les alcalis, de 60 cm de largeur minimale.

Cette bande est maintenue en place lors de l'exécution de l'enduit par des clous spéciaux en aluminium de 10 cm de longueur, dont la tête dépasse de 1 cm environ.

En zones sismiques, l’acier filant continue à l’étage en reprise dans le chaînage intermédiaire.

Murs extérieurs

Pose des dalles d’angles des murs extérieurs : idem paragraphe mise en œuvre des murs extérieurs en zones sismiques

Pose des autres dalles des murs extérieurs : idem paragraphe mise en œuvre des murs extérieurs

• Pose des U coquille ou pré linteaux des murs extérieurs : idem paragraphe mise en œuvre des murs extérieurs

Murs de refend

• Pose des dalles des jonctions en T : idem paragraphe mise en œuvre murs de refends

• Pose des autres dalles des murs de refend : idem paragraphe mise en œuvre des murs extérieurs

• Pose des linteaux des murs de refend : idem paragraphe mise en œuvre murs de refends

6 Divers

6.1 Contraintes admissibles Lorsque l'élancement des murs (rapport hauteur libre/épaisseur) est inférieur ou égal à 20, la contrainte moyenne de compression admissi-ble est définie pour des charges centrées et excentrées sur le tableau n° 1 ci-contre.

Tableau 1 : Contraintes de compression admissibles (Mpa)

Contrainte de compression admissible (Mpa) en fonction de la masse volumique

nominale (kg/m³)

Charge Elancement

400 450 500 550 600

15 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00

16 0,56 0,65 0,75 0,84 0,93

17 0,53 0,62 0,71 0,80 0,88

18 0,50 0,58 0,67 0,75 0,83

19 0,47 0,55 0,63 0,71 0,79

Centrée

20 0,45 0,53 0,60 0,68 0,75

15 0,46 0,54 0,62 0,69 0,77

16 0,43 0,50 0,58 0,65 0,72

17 0,41 0,48 0,54 0,61 0,68

18 0,38 0,45 0,51 0,58 0,64

19 0,36 0,42 0,48 0,55 0,61

Excentrée

20 0,35 0,40 0,46 0,52 0,58

6.2 Aspect Intérieur : enduit mince de lissage

Extérieur : enduit traditionnel à base de liants hydrauliques avec, éventuellement, finition par revêtement plastique épais.

6.3 Dimensions et poids Les dimensions maximales des éléments :

• de mur, sont : 3,00 x 0,75 x 0,375 m; leur masse est alors d'envi-ron 550 kg.

• de toiture, sont : 6,00 x 0,75 x 0,30 m; leur masse est alors d'envi-ron 880 kg.

6.4 Conditions d'exploitation Les éléments constitutifs de ce procédé de gros œuvre de maison, fabriqués dans les usines XELLA et commercialisés sous la marque YTONG SIPOREX, sont mis en œuvre par diverses entreprises, avec l'assistance technique de la Société XELLA.

B. Résultats expérimentaux • Un essai de détermination de l'indice d'affaiblissement acoustique du

mur séparatif de base tel que décrit dans le présent dossier (double mur en dalles YTONG SIPOREX de 20 cm d'épaisseur séparées par une lame de 8 cm dont 3 cm sont occupés par des panneaux de laine minérale collés sur l'une des parois) a donné comme valeur :

67 dB (A) (PV CSTB n° 15756 du 21 mai 1980).

• Mus mitoyens avec complexe isolant : études PUCA-GAMBA réf. PUCA n° SV03000265MO3-20 du 31/10/2003.

• Des essais de détermination de la résistance à l'arrachement de clous en aluminium et de clous en acier zingué de 100 mm de lon-gueur ont donné, pour la résistance moyenne en traction parallèle à l'axe du clou et en traction perpendiculaire à l'axe du clou respecti-vement :

Annulé le : 01/09/2014

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pour les clous en aluminium : 883 N et 1811 N dans le cas d'arrachement immédiat;

2190 N et 2150 N dans le cas d'arrachement 30 jours après clouage

pour les clous en acier zingué : 758 N et 1580 N dans le cas d'arrachement immédiat;

970 N et 1640 N dans le cas d'arrachement 30 jours après clouage (PV CEBTP n° 422 7 982 du 30 juin 1972).

• Une première série d’essais de cisaillement des joints, sous sollicita-tion statique, (PV CSTB n° 95 440) a montré que le comportement des joints n’était pas aléatoire.

• Les valeurs d’encastrement des dalles de mur ne dépassent pas un effort de l’ordre de 7 KN.m.

Ce qui pour une dalle de 75 cm donne un effort de l’ordre de 10 kN en traction compression au niveau des jonctions.

• La traction est facilement équilibrée avec le � 8 HA, encré dans chaque joint vertical, qui peut reprendre 14.5 kN à l’ELS.

• La compression donne un effort de 28 kN à l’ELS, ce qui est très inférieur aux possibilités des composants de mur.

• Deux réalisations expérimentales ont fait l’objet d’une procédure ATEx n° 688 du 18/12/1996, dont la conclusion du Comité d’Experts était favorable :

• Une deuxième série d’essais de cisaillement des clavettes seules, sous sollicitation alternée, (PV CSTB n° 95 441/01), a montré que la rupture des clavettes était ductile.

En effet, la rupture se fait en trois phases :

• Premièrement, une des clavettes désorganise le béton cellulaire en générant une fissure.

• Deuxièmement, les cellules du matériau s’écrasent progressivement sous l’action du déplacement de la clavette.

• Troisièmement, la clavette se casse avant ou en même temps que l’acier qui l’arme.

Par ailleurs, aucun éclatement ou chute de morceau de béton cellulaire en sous face des planchers n’a été constaté lors des essais.

C. Références 30 000 maisons environ ont été construites avec ce procédé depuis 1967.

Depuis 1997, 2500 maisons ont été réalisées en zone sismique suivant le projet d’Avis Technique n° 96352.

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