FORUM OUVERT DU 9 DÉCEMBRE 2017

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS

Table des matières des ateliers de 14h15

1 : Supermarché paysan participatif

2 :Espace public / conflit et gouvernance

3 : Base de données expériences/bilans

4 : et si on ralentissait tous…. ?

5: O / H2O / eau

6: Une Place pour les Artistes

7: Vélos quel espace ? Quarter SANS voitures =

AUCUN parking ?

8: Mixité, droit au logement, vulnérabilités

9: Les voisinages

Compte-rendu d'atelier 14h15

Titre de l’atelier 1 : SPP (Supermarché paysan participatif)

N° de rapport : 01

Initiateur-trice : Béatrice

Liste des participantes et participants : Béatrice, Damien, Céline, Lea, Aurélia, Cédric, Pauline

Discussion

Questions préliminaires : • Quels types de magasins d'alimentation voulons nous?

Concept : Mettre en place un système avec des produits locaux qui rapproche les consomateurs et les paysans...et qui crée du lien entre les habitants.

Circuits courts de distribution – participation active des consommateurs pour faire baisser le coût des produits – prix competitifs – Approche participative : les membres achètent une ou plusieurs parts sociales et donnent environ 2h de travail par mois. Ce sont eux qui choisissent les produits mis en vente.

Cela peut aussi offrir un lieu d'insertion sociale (migrants, jeunes) pour créer un filet social.

Dans le cas du PAV... Avoir un espace traversant, qui d’un coté s’ouvre sur une place piétonne, avec possibilité de marché extérieur, et par l’arrière, est relié à une route pour la livraison. Utiliser les invendus pour la restauration rapide / organiser des ateliers de cuisine. Barquettes repas « cuisine du monde » préparées et vendues par les coopérateurs. Créer des débouchés pour les artisans : par ex. un artisan mis en avant chaque mois. Un lieu de rencontre et d'échange. Economie du lien. A tester sur le site actuellement disponible.

Titre de l’atelier 2: Espace public / conflit et gouvernance

N° de rapport : 02

Initiateur-trice : Diego et Joëlle

Liste des participants-es : Didier, Victor, Déborah et Hervé et…..

Discussion L'espace public comme lieu commun qui assure la convivialité et la rencontre. MQ = lieu fermé dans des murs. Sortir pour s'approprier le domaine public afin de créer la rencontre de la différence et éviter le cloisonnement.

Créer des zones de partage selon les nuisances. P.ex. lieux d'activités commerciales et zones festives.

Prôner l'appropriation de l'espace public : Comment gérer les espaces avec un max. d'espaces publics et un min. d'espaces privés.

Ne pas planifier, peut permettre une mobilisation.

La présence des gens dans la rue créé une auto-discipline et auto-gouvernance (plutôt que favoriser la dimension sécuritaire).

Chaque immeuble devrait avoir une responsabilité vis à vis de l'espace public (représentant pour chaque immeuble)

Comment insérer ces thématiques dans le PLQ, son règlement et sa charte

Espaces d'expériences pour l'appropriation : 1. des ressources : installations éphémères / apprentissage, accompagnement à l'appropriation 2. Animation et accompagnement (favoriser la rencontre et entretenir la croissance du quartier)

Jusqu'où s'approprier l'espace public et comment ?

• Créer des arènes politiques de discussions et réunions. • Des ateliers de fabrication de l'espace public (mutualisation des

ressources et des lieux, p.ex atelier de menuisirie)

• L'interaction entre les habitants permet le fleurissement d'autres projets

Titre de l’atelier 3 : Base de données expériences/bilans

N° de rapport :03

Initiateur-trice : Davide

Liste des participantes et participants : Filipe, Jorg, ...

Discussion

Préambule : Les coopératives participatives aiment mettre en place des idées innovantes (techniques, sociales, architecturales, …) comportant un risque. Il faut attendre des années pour pouvoir en tirer un bilan.

Proposition : afin de capitaliser l'expérience pour éviter de réinventer la roue à chaque fois et surtout de répéter des erreurs, nous proposons une plate-forme participative du type ''...pedia'' destinée au futur groupe d'habitant ou autre porteur de projet. Dans cette plate-forme chaque contributeur est invité à décrire : - l'idée testée, avec détails techniques - son contexte - le bilan/expérience qu'il en a tiré : - résultats - erreur à ne pas répéter - comment/si ils le feraient si c'était à refaire - moyen de les contacter pour échange sur le projet de l'utilisateur

Le but est une mise en commun des expériences plus que des connaissances. Les pages sont tagées par catégorie (1 page = 1 projet). La base de donnée est consultable tant par projet que par tag.

PROCHAINS RDV POSSIBLES : - voir ce qui existe : ecopedia.fr; site du film du film ''demain'' (plus inspiration que bilan) ; fabrique des colibris - voir des groupement de coopérative que ça puisse intéresser (GCHG, ARMOUP, …) - voir si ça intéresse une coopérative de commencer à remplir un ou quelques pages et d'inviter des coopératives amies à en faire autant, question de faire boule de neige. - chercher quelques personnes intéressées à récolter un début de documentation pour jouer le rôle d'éditeur même pour une durée limitée.

- Est ce que le Forum Grosselin aurait les ressources humaines/financières pour démarrer le projet s'il y a un intérêt ? A priori quelques heures par mois seraient largement suffisantes.

Titre de l’atelier4 : et si on ralentissait tous…. ?

N° de rapport : 4

Initiateur-trice : Anne

Liste des participantes et participants : David, Patrick, Viktorie, Camille

Discussion

. Le temps n’a pas changé, il y a toujours 24h/j et 5 jours de travail/école par semaine.

- Décroissance qui fasse envie + éducation à toutes les générations

- Diminuer les déplacements (crèche, travail, achats, loisirs) – activités et habitat proches mais attention : éviter tant le ghetto que la ville dortoir

- Crèches dans le quartier, travail à temps partiel

- Activités culture et loisirs + commerces sympas localement

- Partage des biens pour diminuer la consommation (vêtements, outils, machines, services…)

- Développer une qualité de vie, école de la vie – interroger les notions d’évaluation, de compétitivité, Quelle école dans le quartier ? Une école démocratique (référence au film Demain et à la Finlande, au projet de Sophie Rabhi…)

- Un projet innovant au sein du DIP

- L’école vue comme un lieu de transmission des connaissances et pratiques sociales, ouvert sur le quartier mais attend-t-on trop de l’école ? La dynamique doit venir de la population

- Prévoir dans les bâtiments scolaires des locaux pour des projets éducatifs différents, alternatifs - Bâtiments en dur + équipements éphémères (tipis, tentes, scènes démontables….)

Titre de l’atelier 5: O / H2O / eau

N° de rapport : 05

Initiateur-trice :Anita

Liste des participantes et participants : Daniel Wieser, Philipe Calame, Hervé Vaucher, Caroline Zumbach, Pauline Dayer, Yolanda Gustelo, Rodrigo De Pablo, Valérie Chérix, Nicolas Fischer, Sylvie Fischer

Discussion

L'identité du quartier peut-elle passer par l'eau?

Possibilités d'aménagement, normes sécuritaires, restrictions légales.

Vie autour d'un point d'eau : mur d'eau, exemple des Tours de Carouge et de la Place des Nations.

Récupération et optimisation de la ressource : récupération des eaux de pluie, séparation des réseaux de récupération et d'utilisation, régulateur débit, WC sec.

Utilisation des eaux : jardins, sanitaires, nettoyage, espaces verts, etc.

Utilisation en cycle fermé de l'eau, mise en commun des ressources du quartier : bourse de l'eau.

Drize renaturée

- Loisirs : baignade, plage, buvette, jeux d'enfants, mur d'eau : accessibilité

- Pédagogie : cycle de l'eau, biotope, étude scolaire, hydrologie - Utilitaire : phyto-épuration, aquaponie, pisciculture

- phasage : commencer par la mise à ciel ouvert et premiers aménagements, début de la transition des activités du quartier

- Sécurité : enfants, pollutions, intempéries

- Petits affluents : canaux entre immeubles, drains, mares

Rajouter les références des études déjà réalisées concernant la Drize.

Points d'action

Nourrir le forum avec des photos et exemples de réalisations

Rencontre avec un ou des spécialistes de la gestion des eaux (hydrologue ingénieur, etc.)

Titre de l’atelier 6: Une Place pour les Artistes

N° de rapport : 06

Initiateur-trice : Noelia

Liste des participantes et participants : 6 personnes

Discussion

Définition artistes au sens large : Artistes, artisans, créatifs, amateurs.

Important : Projet Grosselin, où sont les artistes ? Pas dans les logements, pas dans les bureaux, pas dans les commerces !

• Un quartier en mutation = des bâtiments sans affectation pendant un certain temps ---> des locaux disponible pour une occupation temporaire et surtout des locaux bons marchés.

• Des lieux temporaires, mais aussi créer des lieux permanents – soit dans des bâtiments existants, soit dans de nouveaux bâtiments – par exemple, créer une ou plusieurs Maison des Arts.

• Créer des lieux d'expressions pour des pratiques amateurs = mettre en commun les outils au sens propre du terme, mais aussi les connaissances (notion de transmission des expériences et des savoirs).

• Créer des lieux de créations et de présentations = des ateliers, des échoppes d'artisans des lieux de résidence, des lieux d'accueil (White Cube, Halles de la Fonderie, Fab Lab, etc).

• A qui sont ces lieux ? De l'autogestion à l'institution ; tous les cas de figures possible (subventions mixtes, mécénats, ...)

• Des lieux tous terrains : Faire du bruit, faire de la poussières, etc... / Etre au calme, être solitaire etc... / Les pratiques culturelles ne sont pas toutes compatibles entre elles, ni avec les autres (habitants, banquiers, etc)

• Créer des lieux très petits, moyens et très grands ; De l'atelier du peintre ou studio chorégraphique au centre culturel vs Maison des Arts.

Titre de l’atelier 7: Vélos quel espace ? Quartier SANS voitures = AUCUN parking ?

N° de rapport : 07

Initiateur-trice : Nathalie et Viktorie

Liste des participantes et participants : Laurent, Adrien, Camille, Jean-Luc

Discussion

1. Créer des types de zones, par exemple, zone lente sans véhicules moteurs de particuliers ;

2. mettre en place un service mobilité

-abonnement tpg intégré au logement - mutualisation : vélos, auto-partage, chariots, etc

- service de transports

- service de stockage et livraison

- proxibus / bus autonome

3. Modifier le statut des véhicules moteurs privés et trouver solution pour véhicules professionnels, par exemple triporteur, vélocargo, coursier, etc.

Parking privé supprimé et remplacer par des parkings vélos en suffisance : couvert, sécurisé et adapté à la longueur et largueur des vélos : charrette, tandem

Titre de l’atelier 8: Mixité, droit au logement, vulnérabilités

Initiateur-trice : Gianni, Emilie, Krista, Lisa N° de rapport : 08

Liste des participantes et participants : Gianni, Krista, Emilie, Lisa, Anne Marie, Jean-Luc, Jérôme, Angélique (YAKA), Michael (YAKA), Caroline

Discussion

• Contexte : questions d’inclusion, mixité en terme intergénérationnel, culturel, compétences, envies, genre, sexe, ethniques, personnes en situation de handicap, sans abris, mineurs non-accompagnés, requérant.e.s d’asile, sans-papiers = personnes en situation de vulnérabilité

• Enjeux de xénophobie, vagues migratoires : enjeux d’avenir par rapport au changement climatique. Assurer que Grosselin soit un quartier ouvert à toutes et tous et non homogène

• Idées générales : le partage, la pollinisation (hybridation), l’appropriation, l’intégration et l’inclusion : professionnelle, sociale, casser des barrières, comment interagir avec « l’autre »

• Objectifs : Grosselin, un quartier modèle en termes d’intégration, d’inclusion

Des idées & solutions concrètes : ◦ intégrer un logement cluster dans chaque coopérative (création d’un

pool de logement disponible pour des personnes en situation de vulnérabilité)

◦ lieux de rencontre

▪ public : place de village, de quartier

▪ dans les immeubles

◦ Le guichet unique : assurer le lien avec les diverses institutions (qui s’occupent des personnes en situation de vulnérabilité comme des mineurs non-accompagnés etc.)

◦ des espaces artistiques, sociaux, professionnels : pour faciliter des échanges, briser des barrières et frontières

◦ déjà aussi penser aux enjeux d’accompagnement (e.g. des sans-abris avec des problèmes psychologiques ou de santé)

◦ une charte d’engagement des habitant.e.s

◦ faire le lien avec le « parlement des inaudibles » (Lisa)

◦ Attention : à ne pas faire des castes, à ne pas produire de l’isolement, à rester ouvert etc. - une question de mise en lien du quartier de Grosselin avec les alentours

Titre de l’atelier 9: Les voisinages

N° de rapport : 09

Initiateur-trice : Monica et Eric et Pierre

Liste des participantes et participants :

Monica, Sylvain, Martial, Jimmy, Elodie, Fédérica, Isabelle,Eric, Guiseppe, Karin, Cyrus, Pierre, Christophe.

Discussion

La discussion a porté sur quelles solidarités peuvent être mise en oeuvre à l'aide d'unités de voisinage. (exemple : aides à des familles monoparentales, personnes âgées, réfugiés, etc.) Quelle gouvernance pour ces voisinages ? Identifier les structures utiles à une gouvernance efficace et intégrant les demandes et besoins des habitants. 1) forme urbaine et architecturale (distance, type de bâtiments, nombre d'étages, etc.)

2) unité de base pour un voisinage – (ex. Hans Widmer « Redémarrer la Suisse » : une unité de voisinage de base serait de 400 – 500 personnes). Dans un îlot type de Grosselin on aurait 400 logements = env. 1000 habitants. Notion d'immeuble (entre 25 et 40 logements = entre 50 et 80 habitants - parallèle avec le village ou le quartier) - > constituer des assemblées de représentants d'unités plus petites (grappes) – assemblées citoyennes. 3) -> influencer le PLQ pour que la gouvernance souhaitée soit réalisable. Une instance qui influence le PLQ doit contenir une gouvernance concentrique organisée par pôles de vie, avec un budget participatif décidé par l'ensemble des acteurs : propriétaires, commune, habitants, commerçants, bailleurs de fonds, constructeurs, etc. L'assemblée est constituée de pôles de vie qui définissent des priorités d'actions dans le quartier.

4) En vue du PLQ Grosselin, nous demandons d'avoir 51 % d'habitat coopératif participatif, pour favoriser l'émergence d'un quartier avec des valeurs coopératives, et la mixité des affectations et types d'habitants sur l'ensemble du quartier

Voir schéma page suivante

Table des matieres des ateliers de 15h15

Compte-rendu d'atelier

1:Plantes invasives / exotiques VS plantes indigènes

2 :passerelles

3:Espaces communs

4: Pépinière d’activités

5 : ressourcerie, partage des objet (-thèque) et de service

6 : Energie positive

7 : PLQ OUVERT ET LOFTS

8 : Quelles places pour les ados et les jeunes adultes ?

9: Places publiques – piste de danse

10: Architecture organique + rondeur

Titre de l’atelier 1 :Plantes invasives / exotiques / indigènes N° de rapport : 01

Initiateur-trice : Diego

Liste des participantes et participants : Cédric

Discussion Dans quelle temporalité on définit si un plante est indigène ou invasive ?

Nos plantes indigènes, comme par exemple les chênes, sont en Europe depuis 10'000 ans et actuellement nous vivons un changement climatique qui n'est pas adapté à leur développement mais devient propice aux espèces considérées comme exotique aujourd’hui( la sécheresse fait casser des arbres)

Comment valoriser la biodiversité dans les espaces verts et parcs ?

- En ne tondant pas la pelouse quotidiennement. - Créer des prairies fleuries spécifiques aux insectes pollinisateurs. - Créer des cheminements à l’intérieur des espaces verts pour créer des corridors biologiques. ( prairies )

- Promouvoir la découverte des plantes sauvages ( les comestibles qui sont 100 % locales disponibles et gratuites et qui ont une valeur nutritive parfois plus riche que les produits disponibles en magasin)

- Au lieu d'ensemencer chaque année, promouvoir des plantes sauvages et vivaces afin que l'ensemencement soit naturel et durable.

Cela nous amène à la question de savoir ce qu'est une plante invasive ? Pourquoi dépenser autant d'argent pour éradiquer des plantes invasives ( vivantes et qui se plaisent bien là où elles sont) plutôt que d'investir dans la promotion de la durabilité et de la biodiversité. Ainsi, sans les plantes et une biodiversité riche, nous cassons les écosystèmes et entraînons la disparition des animaux.

La possibilité de remettre la nature en ville

Quelle relation créer entre l'homme et la nature, l'urbanisation et la biodiversité( nichoir à insectes, nichoir à rapaces, passereaux, chauves souris) Il faut repenser les tiers lieux, c'est à dire les lieux délaissés par l'homme et abandonner l'évolution du paysage à la nature. Ces lieux comme par exemple des friches, pourrait être des lieux d'apprentissages et de découvertes où nous laissons faire la nature

Titre de l’atelier 2 :passerelles

N° de rapport : 02

Initiateur-trice : Hervé Vaucher et Béatrice Dönni Vallet

Liste des participantes et participants : Patrick, Lisa Levy, Hervé Vaucher et Béatrice Dönni Vallet

Discussion

Des passerelles entre les immeubles.

Des tours reliées entre-elles afin d'avoir des accès sécurisé entres les différents pôles d'activités.

Permet de raccourcir le cheminement

C'est non-conventionnel et cela fait partie de nos rêves, cela apporte de l’esthétisme au quartier. Privilégier le bois…

Permet d'animer les niveaux, des liens entre les terrasses, des bistros suspendus, sur les toits des lieux de danse, des piscines reliées entre eux par des passerelles.

Cela abrite des lieux, ombrages.

Si on a des niveau différents, on devrait avoir des accès différents.

Par exemple, un commerce au 3ème étage relié à une ferme urbaine, potager sur les toits.

Grosselins et ses passerelles= identités au quartier

Exemple qui fonctionne « La Cité radieuses » à Marseille

Comment rendre cela possible : imaginer des temporalités différentes avec des passerelles construites une fois les pièces urbaine réalisées.

Inclure les passerelles comme élément de vie et d'accès entre les immeubles dans le PLQ pour favoriser les liens entre les immeubles.

Titre de l’atelier 3: Espaces communs

N° de rapport : 03

Initiateur-trice : Aline

Liste des participantes et participants : Pierre, Nathalie, Aline, Camille, Lorenzo, David, + 3 autres ????

Discussion

Espaces coopératifs(immeubles) et publics sont de différentes échelles

- le bon usage des communs dépend de la culture démocratique du groupe --> formation des usagers --> appel à des facilitateurs

- apprendre à communiquer entre coopérateurs

- optimiser l'usage des locaux communs, --> apprendre à négocier --> rédiger une charte

- sélectionner les habitants d'une coopérative au départ sur leur volonté de s'engager dans la participation ? (signer une charte à l'entrée) - définir et former à la notion de « communs » qui dépasse de loin celle d'espace public et qui touche à la conscience écologique et la responsabilité individuelle (eau, air, espace privé/public, silence, internet...)

- mise en commun d'espaces privés (mutualisations éphémères pour nomades) ?

- quote part d'inclusion de nomades ou sans abri - Porosité entre espaces privés et publics

- partage des compétences et savoirs au sein du quartier - activités communes dans chaque immeuble (et non pas centralisées dans une MQ) = cercles vertueux formateurs pour les jeunes générations

- L'éducation comprise comme un commun : --> questionner / élargir les fonctions d'une MQ

-->l'éducation des enfants n'appartient pas uniquement à l'école . « Il faut un village pour éduquer un enfant ». (sagesse africaine)

Titre de l’atelier 4: Pépinière d’activités N° de rapport : 04

Initiateur-trice : Anita

Liste des participantes et participants : Anita, Davide, Felipe, Eric, Angelique, Michael, Jean-luc

Discussion

Préambules : - le site Parker-Lucifer est une propriété privée et sera vide un certain temps avant la construction d’une école. - Nous voulons encourager l’implantation dans le quartier d’activités des grande diversité sur le modèle économique collaboratif ou du moins progressiste. Comme par ex, auberge des voisins, spp, recyclerie,... - Ces activités peuvent avoir besoin d’une aide au démarrage, par exemple un loyer très modéré les premières années. - Le quartier se contruisant peu à peu, il serait intéressant que des activités soit déjà là pour les besoins des habitants arrivants. Nous proposons qu’une structure chapeaute une pépinière d’activité (un ensemble d’activités destinées à déménager par la suite dans les construction neuves [rempoter]) sur le site de l’usine désaffectée ‘Parker-Lucifer’ durant la période transitoire. On pourrait y trouver :- bistrot - auberge des voisins - SPP light - commerce - cinéma - vie nocturne mais aussi - ateliers d’artiste - activités culturelles

Les avantages sont que ces activités puissent déjà - valoriser rapidement une friche - créer des synergies entre les activités - que ces activités aient le temps de ‘s’enraciner’ dans le quartier - atteindre une masse critique avant de s’implanter ailleurs dans le quartier - éventuellement attirer une clientèle des quartiers voisins pour faire le lien entre Carouge et les autres quartiers. Premiers pas : - Ebaucher une charte définissant surtout les buts. - discuter du possible avec le canton et la commune. - Brainstorming des activités et acteurs invitables à y participer. - Se renseigner sur les expériences d’urbanisme transitoire (Anita envoit un article aux participants de ce groupe)

Titre de l’atelier 5 : ressourcerie, partage d’objet(-thèque) et de service

N° de rapport : 05

Initiateur-trice : Déborah, Yolanda, Viktorie

Liste des participantes et participants : Adrien, Laurent, Céline, Martial, Déborah, Yolanda, Viktorie et...

Discussion

• un espace avec des outils et des objets mis en commun (mutualisation)

• RESSOURCERIE

◦ objets / matériel (emprunte comme à la bibliothèque)

◦ « déchets » - revalorisation d’objet (penser avant des les jeter)

◦ ressource humaine (compétences, savoirs, etc.)

• ESPACE

◦ atelier de réparation (vélo, machine, outils, habits, etc.)

◦ revalorisation (DIY, atelier artistique, etc.)

◦ échange de compétences et service (cours de guitare, couture, espagnole, etc.)

• FONCTIONNEMENT (des possibilités)

◦ définir un mode de fonctionnement (par ex. « sel du Léman », « Pumppipummpe »

◦ quelle infrastructure pour la ressourcerie ?

◦ se baser sur le fonctionnement de bibliothèque (carte, cotisation, réservation, étiquetage, catalogue, horaires, etc.)

◦ Doit-on centraliser des objets pour éviter l’appropriation ?

◦ Comment organise-t-on cette ressourcerie ?

▪ association, coopérative ? ▪ Membre/employé-e ?

▪ collaboration avec GE-répare, Emmaüs, Armée de salut, etc. ?

Titre de l’atelier 6 : Energie positive

N° de rapport :06

Initiateur-trice : Rodrigo

Liste des participantes et participants : Rodrigo De Pablo, Elodie Simon, Pauline Dayer, Lea Konan, Jorg Sommerhalder, Patrick

Discussion

Energie positive à quelle échelle ? Ecoquartier !

On souhaiterait que le quartier Grosselin soit exemplaire : 100 % énergies renouvelables et des immeubles à très haute performance énergétique (THPE, Minergie P, …)

Viser au maximum une autonomie énergétique : • Chaleur (bâtiments bien isolés et production PAC ou raccordement

type Génie Lac) • Production d’électricité : Communauté d’auto-consommateurs à

l’échelle du quartier et imposer la valorisation de toutes les surfaces potentiellement productives (panneaux solaires en façade et en toiture)

• Production eau chaude sanitaire ECS : Panneaux solaires thermiques ou PAC.

Méthanisation : Production d’énergie à partir de déchets organiques: Réalisable à l’échelle du quartier ? Agir sur la consommation / Économies d’énergies : Mutualisation : buanderie, voitures partagées, électroménager, congélateurs…

Imposer électroménager A+++

Sensibilisation des usagers à l’utilisation du bâtiment (Assistance à la maîtrise d’usage) Installer des processus de suivi de la production et consommation pour rendre l’information accessible aux habitants. Création d’un règlement annexé au PLQ qui contraint les maîtres d’ouvrage à respecter les mesures évoquées ci-dessus.

Titre de l’atelier 7 : PLQ OUVERT ET LOFTS

N° de rapport : 07

Initiateur-trice : Cyrus

Liste des participantes et participants : Cyrus, Federica, Anne, Sylvain, Jimmy, Anne-Marie, Isabelle, Nicolas, Caroline, Karin

Discussion

1) PLQ OUVERTS

Le Forum établit une Charte qui demande notamment un PLQ ouvert. Cette Charte exprime l'adaptation du PLQ aux besoins des futurs habitants, afin qu'ils puissent participer à l'évolution de l'aménagement du quartier.

Nous souhaitons que le Forum soit partie prenante de la pré-consultation avant la mise en circulation du PLQ auprès des services et enquêtes publiques.

2) ADAPTABILITE DE L'APPARTEMENT

Nous souhaitons une adaptabilité des plans des appartements afin de répondre à l'évolution des besoins des habitants dans le temps, quelque soit leur âge ou situation familiale.

D'une part par l'architecture, d'autre part par un « accord » qui favorise les rocades de pièces ou d'appartements.

Titre de l’atelier 8 : Quelles places pour les ados et jeunes adultes ?

Initiateur-trice : Jean-Luc Rossier N° de rapport : 8

Liste des participantes et participants : Jean-Luc Rossier, Pauline Leroy

Discussion Constats : Les ados participent peu à ce genre de réunions destinées à réfléchir à leur quartier. Par ailleurs, tous ne se tournent pas vers les maisons de Quartier. Il leur faut donc un endroit où ils peuvent se réunir et prendre action ensemble. Objectifs : leur donner la possibilité de se responsabiliser, mélanger les générations et les classes sociales et culturelles, valoriser leurs idées à l’échelle de leur quartier Propositions : Projets

• Leur proposer de façonner la vie du quartier • Créer une association pour se fédérer et travailler ensemble (entre

jeunes) • Leur permettre d’initier et de monter des projets qui les valorisent

auprès des riverains • Aspect intergénérationnel des projets encouragés : travailler avec les

aînés ET les enfants (car ce ne sont pas des enfants) Espaces

• Local en auto-gestion pour qu’ils puissent s’y retrouver, et pour qu’ils prennent la responsabilité de ce lieu (entretien, événements, en prendre soin)

• Leur laisser la possibilité de créer un espace « non-fini » par le Forum.

• Un endroit où ils ont la possibilité de faire du bruit, de faire la fête… Pour les jeunes et les moins jeunes !

• Espaces d’urban training en plein air, skatepark, lieux dédiés au street art (par exemble décorer le skatepark), une buvette (soit autogérée par eux, ou alors entretenue par les aînés)

• Créer le club des scouts de Grosselin ! (mélange des générations, des milieux sociaux, apprentissage civique, responsabilisation, sens de la communauté)

Accompagnement • Pour les aider dans leurs projets (comme le local autogéré ou les

projets portés par l’association). Les encadrer au besoin. • Encourager les aînés à participer

Titre de l’atelier 9: Places publiques – piste de danse

N° de rapport : 09

Initiateur-trice : Valérie et Maribel

Liste des participantes et participants : Guiseppe, Valérie Chérix, Catherine, Emilie Fargues, Aurélia Bernard, Philippe Calame, Sylvie Fischer, Maribel Sanchez.

Discussion

Espaces extérieurs gérés par une/des associations ou un/ des collectifs.

Espaces = une grande place et/ou placettes

Qu'est-ce qu'on y fait ?

- mixité des activités souhaitées (marchés, agora, activités culturelles...)

- qt° pérennité des projets vs projets temporaires

- infrastructures modulables/ polyvalence

- surface en m2

- qt° entretien

- associations bénévoles, engagement de mandataires rémunérés pour projets spécifiques

Projet spécifique :

• Souhait d'une piste de danse couverte, et de plein pied si possible dans un parc (pour limiter les nuisances, plus-value du cadre)

• possibilité de mettre ce lieu à disposition d'autres projets (projections, concerts etc.. géré par une association)

• avoir une ou deux buvettes autour de la piste

• et aussi tables, chaises, bancs publics (non liés à la buvette) • rémunération des personnes en charge de la gestion de la

programmation pour éviter l'essoufflement exemples : Perle du lac, Collectif du frigo (Bordeaux) ...

Titre de l’atelier 10: Architecture organique + rondeur

N° de rapport : 10

Initiateur-trice : Lorenzo, Béatrice, Isabelle, Nathalie

Liste des participantes et participants : Lisa, Monica, Hervé, Christophe, Anne, Caroline

Discussion

Architecture organique = construction avec des matériaux naturels et formes « organiques » (plus rond, moins carré), intégration de la nature dans l'architecture. Dimension spatiale de l'architecture organique : placettes, passages, passerelles, relation intérieur/extérieur... Enjeux : comment intégrer la végétation dans les bâtiments : arbres ?? recherche cohérence, respect logique de vie des végétaux

Idées : - utiliser des matériaux comme le bois, la terre, cuite et crue, la paille en tenant compte de leur énergie grise (énergie pour produire le matériau)

- travailler avec l'éclairage naturel. - introduire de la rondeur dans les formes bâties : penser à la faisabilité technique : exemple noyaux techniques pour construire rond plutôt que carré (cf. plan libre). - S'inspirer d'architectes comme Hundertwasser, Van Eyck, Herzberger (question des usages, in-between), nicolas Soulier sur la rue, et des architectures traditionnelle : Maroc…

- Espaces polymorphes, polysémiques : articulation des seuils (espaces in-between) versus modèle des Vergers. - Tours compatibles avec l'architecture organique ? Garder des formats bâtiments (8-10 étages) plutôt que 20. Rapport surface d'implantation et hauteur ? - intégrer la notion d'éphémère : construire avec les habitants à partir des matériaux excavés (exemple Kerterre, Terrabloc), expérimentations sur l'espace public avec des matériaux recyclables, prévoir des espaces réservés pour ça (exemple friche urbaine)

- construire avec la terre avec les habitants pour implication, appropriation, notamment par les enfants.

Table des matières des ateliers de 16h15

1: Fonctionner « comme si » on avait qu'1 planète et non 3 ou 4

2 : mon quartier producteur de nourriture, place à la nature !

3 : Un lieu « cathédrale »

4: Vie nocturne, offre culturelle, divertissement et tranquillité des habitant-e-s

5 : Réseau social local – le faceboook du forum

Titre de l’atelier 1: Fonctionner « comme si » on avait qu'1 planète et non 3 ou 4

N° de rapport : 01

Initiateur-trice : Patrick

Liste des participantes et participants : Lea, Patrick, Pierre, Lorenzo

Discussion

Idée/envie : être le premier quartier qui fonctionne en adéquation avec le fait qu'on n'a qu'1 seule planète

• Autosuffisance alimentaire

• Autosuffisance production d'eau

• Trouver des solutions « low tech »

• S'inspirer du mouvement des villes en transition

• Mobilité très douce (sans moteurs)

1ers pas : création d'un groupe de réflexion sur le sujet (notamment pour recueillir des données, des expériences, etc.)

Titre de l’atelier 2 : mon quartier producteur de nourriture, place à la nature !

Initiateur-trice : Hervé Eva N° de rapport :02

Liste des participantes et participants :Hervé, Eva, Lorenzo, Pauline, Cédric, Aurélia, Emilie, Adrien, Viktoria

Discussion

Intégration de la ville dans la nature

Favoriser la permaculture1/- intensive en fonction des volontés des habitants

Mutualiser certains animaux par ex. chien de quartier et animaux en semi-liberté

Favoriser les espèces indigènes en plaçant : nichoirs, hôtels à insectes, prairies fleuries et mettre des biotopes spécifiques comme des mares, lieux sombres pour les chauves-souris etc.

Utiliser l’aquaponie pour favoriser la production de nourriture dans les immeubles (cycle insecte qui nourrit les poissons, qui nourissent les plantes, et tout cela nourrit les hommes. )

Cimetière perma-culturel : les corps des défunts nourrissent la nature:humano-humus !

Végétaliser les toits et les façades de végétaux commestibles : forêts commestibles, vergers permaculturels, agroforesterie…

Créer un poulailler, une bergerie (tonte de l’herbe- production d’oeufs, viande?)

Pour cela il faut une appropriation des connaissances par les habitants en terme de design, production, transformation, vente et consommation des récoltes.

Favoriser les liens sociaux par le jardinage et la production de miel, légumes, fleurs, fruits

Sensibiliser les jeunes

Afin de restituer la production de nourriture aux habitants du quartier (consommation locale) il faudrait probablement établir une charte des bonnes pratiques pour les habitants intéressés par ces activités.

Titre de l’atelier 3 : Un lieu « cathédrale »

N° de rapport : 03

Initiateur-trice : Sylvie

Liste des participantes et participants : Federica, Sylvie, Lorenzo, Camille, Béatrice, Philippe, Anne, ...

Discussion

- l’aspect chef-d’oeuvre

- présence visible de la spiritualité au sens large

- un quartier qui témoigne de l’alliance entre les humains, la Terre et la dimension immatérielle

- dépasser les contraintes techniques et sociales

- un lieu de silence (sacré) et d’écoute, pas un lieu religieux mais bien spirituel (insonorisation et acoustique travaillées) où on puisse chanter, notamment

- pas forcément un bâtiment, peut être un lieu de Nature ouvert

- œuvres d’art dans l’espace public

- lier l’urbanisme aux 4 éléments naturels

- s’inspirer de la présence visible de la rivière

- un lieu « consacré » ?

- prendre en compte la mémoire du lieu (d’un lit de rivière à une zone industrielle pour arriver à un écoquartier)

Titre de l’atelier 4: Vie nocturne, offre culturelle, divertissement et tranquillité des habitant-e-s

Initiateur-trice : Caroline N° de rapport : 04

Liste des participantes et participants : -

Discussion

Pas de chambres côté activités commerciales/loisirs/divertissement/établissements publics

Localiser les lieux de vies nocturne à l'extérieur du quartier n'est pas nécessairement une solution, perte de l'animation du centre de l'îlot. Les plans prévoient des restaurants et terrasses le long des promenade qui traversent le quartier. Nécessite de trouver des solutions pour contenir les nuisances. Discothèques, salles de concerts, lieux culturels dans les secteurs extérieur, ou se trouvent les bureaux. Permet également de limiter le transit des noctambules (non-habitants) à travers le quartier (lieu d'habitation). Localiser ces lieux de vie nocturne proches des dessertes de TPG. Prise en compte des modèles de socialisation nocturne existant (concentration sur certaines rues : Vautier, Ancienne, Village du Soir...) Adapter les typologies des logements en fonction de l'animation de la rue (rues animées vs rues calmes) (ex : clusters, logements étudiants, 2 et 3 pièces pour des jeunes dans les rues animés) Le PAV se construit sur une friche qui a été investie par des lieux nocturne (ex : village du soir). Ceux ci-répondent à un besoin et on doit trouver des solutions de relocalisation, notamment à Grosselin. Imaginer des « contrats sociaux » par rues. Les habitants des rues animées en sont informés et acceptent des nuisances plus élevées. Tenir compte dans l'architecture, des mesures sur les façades pour éviter les échos et le raisonnement. Attention aux exigences de rentabilité (montant des loyers) des rez de chaussé qui pousse à maximiser son exploitation commerciale (ouverture jusqu'au maximum des horaires autorisé). Réaffectation des parking excédentaires pour des activités à usage bruyant. Étage « tampon » entre les activités à nuisance au rez et le premier étage d'habitation (buanderies, locaux vélos/poussettes, ateliers...)

Titre de l’atelier 5 : Réseau social local – le faceboook du forum

N° de rapport : 05

Initiateur-trice : Felipe

Liste des participantes et participants : Davide, Jorg

Discussion

Mettre en place à court terme un réseau sociale local du quartier. Chaque nouvel habitant/bénéficiaire recevrait automatiquement les accès et quiquoncque peut les demander. Ce réseau serait en complément du site internet.

Cette structure serait un endroit de rassemblement virtuel, le pendant électronique du quartier

Elle comprendrait notamment :

• Agenda des activités du site et du Forum Grosselin

• Messagerie inter-utilisateurs. (on peut y contacter un voisin qu'on ne connaît pas)

• Forum de discussion

• Base de connaissance type wikipedia

• la possibilité d'héberger les futurs projets gérés/lancés par le Forum Grosselin (prêt/réservation de ressources,

Exemples : l'intranet/site internet des libellules : www.libellules.ch,