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Groupe de travail prévention – le 30/11/2017Parentalité et pratiques numériques des enfants/jeunes
Présents
Monique Deveaux, vice-présidente au CIAS du Pays Voironnais – Bernadette Eymin, infirmière scolaire à Voreppe et St Laurent du Pont - Christine Galle, coordinatrice enfance jeunesse mairie de Voreppe – Cécile Boudard, psychologue au CHAI - Anne-Laure Combet, psychologue au CMP enfant de Voiron – Amandine Fernandez, assistante sociale au CMPE de Voiron - Jérôme Cordier, animateur jeunesse MJC de Voreppe - Julie Barré-Bayard, coordinatrice jeunesse au Pays Voironnais.
Excusé
Sébastien Girard, coordinateur enfance jeunesse mairie de Tulllins.
Contexte de l’action :
Le réseau intercommunal de prévention des conduites à risque des jeunes s’est réuni en septembre 2017, oùcertains professionnels ont exprimé le souhait de travailler sur la prévention des usages du numérique / desécrans par les enfants, par le biais de l’accompagnement à la parentalité.
En effet, si aujourd’hui les professionnels de l’Education nationale, de la santé, de l’accompagnement à lascolarité et du loisirs s’emparent de ce thème et proposent de multiples actions de prévention auprès desenfants et des jeunes, il apparaît difficile de mobiliser les familles, premiers éducateurs sur ces questions.
D’autre part, l’accompagnement à la parentalité et la prévention font tous deux partie des orientationspolitiques du service Enfance, jeunesse, prévention et santé du CIAS du Pays Voironnais.
Il s’agit de la première rencontre de ce groupe, qui a vocation à s’étoffer et à évoluer au fil du temps, selaissant l’année 2018 pour donner naissance à des actions de prévention.
Les attentes du groupe :
- échanger, mutualiser, proposer et co-construire des outils innovants ;
- proposer des actions d’accompagnement à la parentalité, mobilisantes pour les parents ;
- proposer des temps de formation à destination des professionnels, sur les pratiques des enfants/jeunes etles risques afférents ;
- recueillir des données statistiques, des études sur l’impact des écrans sur les enfants.
Les interrogations :
Comment faire prendre conscience que l’on peut partager avec ses enfants d’autres moments que ceuxdevant un écran ?
Comment partager de manière éducative, constructive autour des écrans ? (volonté de ne pas diaboliserl’outil numérique).
Comment amorcer le dialogue avec les adultes, vis à vis de leur propre pratique et de celle de leurs enfants ?Quelle pédagogie ?
Quelle place pour les parents, quel cadre/limites face à l’usage des écrans par les enfants ?
Quels sont les risques réels connus ?
Comment travailler et faire évoluer les idées reçues ?
Comment traiter la question de la dépendance aux écrans ?
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Relevé de décisions :
Pour faire de la prévention, il est nécessaire de cibler les parents en général, ayant des enfants âgés de 3 à13 ans. Car à l’adolescence, l’éducation est déjà en grande partie faite.
Constats partagés par les professionnels : il existe à chaque tranche d’âges, des enjeux, des moments clésautour des écrans. La tablette « éducative » dès la maternelle, la télévision en élémentaire (parfois dans lachambre), le téléphone portable quasi systématique à l’entrée au collège et l’ordinateur, au lycée.
Volonté d’aller à la rencontre des familles, là où elles sont déjà mobilisées, comme les moments stratégiquesdes passages en maternelle, élémentaire et collège où les parents se mobilisent (ex : réunions de rentrée,remise d’un présent par la mairie aux élèves qui entrent en 6ème, fêtes de fin d’année, portes-ouvertes,marché, forum des associations...)
► Pour la prochaine rencontre en février, chacun s’engage à prospecter de son côté pour venir avec desidées innovantes, des expériences à tenter, des études à partager et de nouveaux professionnels à mobiliser.
Prochaine rencontre : jeudi 25 janvier 2018, de 14h à 16h, à la cafétéria du bâtiment le Quartz 40 rue Mainssieux 38500 VOIRON
CIAS du Pays Voironnais - Prévention des risques des jeunes - 2017-2018 2/2
Groupe de travail prévention – le 25/01/18Parentalité et pratiques numériques des enfants/jeunes
PrésentsCécile Delorme, CPE collège de Tullins – Virginie Tirado, directrice du Centre social Rosa Parks à Voreppe – Giuseppina Dedieu, éducatrice de prévention au Codase – Martin Grand-Gonnet, stagiaire psychologue au CMPE de Voiron – Fabien Vallier, IEN – Stéphanie Vullin, infirmière au collège de Voiron – Aurélie Bertrand, directrice de l’accueil de loisirs Léo Lagrange à Coublevie – Morgane Marmonier, CPE au collège de Voiron - Bernadette Eymin, infirmière scolaire à Voreppe et St Laurent du Pont - Cécile Boudard, psychologue au CHAI - Anne-Laure Combet, psychologue au CMPE de Voiron – Amandine Fernandez, assistante sociale au CMPE de Voiron - Sébastien Girard, coordinateur enfance jeunesse mairie de Tulllins - Julie Barré-Bayard, coordinatrice jeunesse au Pays Voironnais.
ExcusésPascale Segafredo, infirmière au collège de Moirans – Marie-Sylvie Duret-Sabathier, infirmière au collège de Tullins – Alexandra Cotté, directrice de l’école Vendémaire à St Jean de Moirans – Mauve Ladrech et Florie Fayolle, psychologues à Parol’Ecoute Jeune – Sophie Griver, référente famille à la MJC de Voiron – Annabel Malbranque, directrice de l’école Jean de La Fontaine à Voiron – Sarah Fragola, référente famille au Centre social Béraudier à Voiron.
Rappel de la genèse du groupe :
Le réseau intercommunal de prévention des conduites à risque des jeunes s’est réuni en septembre 2017,où certains professionnels avaient exprimé le souhait de travailler sur la prévention des usages du numérique/ des écrans par les enfants, par le biais de l’accompagnement à la parentalité.
En effet, si aujourd’hui les professionnels de l’Education nationale, de la santé, de l’accompagnement à lascolarité et du loisirs s’emparent de ce thème et proposent de multiples actions de prévention auprès desenfants et des jeunes, il apparaît difficile de mobiliser les familles, premiers éducateurs sur ces questions.
D’autre part, l’accompagnement à la parentalité et la prévention font tous deux partie des orientationspolitiques du service Enfance, jeunesse, prévention et santé du CIAS du Pays Voironnais.
Il s’agit de la première rencontre de ce groupe, qui a vocation à s’étoffer et à évoluer au fil du temps, selaissant l’année 2018 pour donner naissance à des actions de prévention, à destination des familles.
Les échanges :
Les professionnels constatent de plus en plus de troubles du comportement chez le jeune enfant qui passebeaucoup de temps quotidiennement devant différents écrans.
C’est auprès des enfants de maternelle, voire avant, qu’il faudrait faire de la prévention. Associer lesnounous, les enseignants, les parents, la PMI.
Sur Voiron, l’Éducation nationale organise des cafés-parents : espaces d’échanges avec les familles, surdifférents thèmes. Le thème des écrans n’a pas encore été abordé.
L’équipe de 3 éducateurs de prévention du Codase, cofinancés par le Département et le Pays Voironnaisintervient depuis 2 ans auprès des collèges du territoire sur ce thème. En 2017, ils ont été sollicités poursensibiliser les élèves de CM1-CM2 des 5 communes du tour du lac + une conférence débat en soirée (peude parents). En 2018, ils vont intervenir de la même manière auprès des CM à Voreppe. Ils ont construit desoutils adaptés au public auquel ils s’adressent.
L’équipe éducative du collège la Garenne s’est saisie de l’appel à projets Citoyenneté et lien social du PaysVoironnais pour se faire accompagner et financer des actions de prévention sur ce thème auprès de tous lescollégiens. Pour la 3ème année consécutive, des ateliers de sensibilisation en demi-classe auprès des 5 e et3e sont animés en binôme, composé d’un membre du collège (CPE, assistant d’éducation, A.S, enseignant,direction) et d’un partenaire extérieur (animateurs ville, MJC, PRE, une journaliste), durant la quinzaine« Connectés, ma pratique face aux dérives ». Des ateliers d’expression sont également animés par les
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partenaires durant la pause méridienne pour tous les élèves. Toute la matière recueillie est consignée dansun journal, distribué aux familles et aux partenaires. Une soirée-débat avait été animée en 2016 auprès desfamilles ; mais peu de parents étaient présents.
Il faut jouer la carte de la co-éducation, nous ne sommes pas des donneurs de leçon. Tout n’est pas nocifdans les écrans ; c’est l’usage abusif qui est devenu un fléau.
Les interrogations :
Est-ce véritablement une préoccupation pour les parents ? Ou seulement les professionnels de l’enfance quise questionnent ?
Comment aborder les parents ? Quelle pédagogie ?
Sans diaboliser l’outil numérique, comment montrer aux parents que l’on peut partager d’autres activités avecses enfants ?
Les ressources :
cf annexe page 3.
Conclusions/attentes :
- Créer du lien pour construire des actions auprès des enfants et des parents, aller au-delà du constat etpasser à l’action ;
- Partager les initiatives, s’enrichir des expériences des autres pour pouvoir agir sur le territoire ;
- Apporter des témoignages, se mettre en réseau ;
- Intervenir stratégiquement auprès des parents, avoir de nouvelles idées ;
- Interroger les directeurs d’écoles, de crèches pour partager avec eux leurs préoccupations (privilégier uneprochaine réunion après 16h30).
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ANNEXE- ressources -
Vidéo
✔ Émission Envoyé spécial sur France 2, diffusée le 18 janvier 2018 – les dangers des écrans sur les enfants.
Sites
✔ Site de l'OTCRA : Observatoire Territorial des Conduites à Risque de l'Adolescent – Mildeca / Maison des Sciences de l'Homme / Préfecture de l'Isère https://otcra.fr/conduites-a-risque/addictions-comportementales/addiction-ecrans/
✔ Site Grenoblois créé par une étudiante en Master2 Diffusion de la culture et scénaristique vidéoludique, en partenariat avec les Maison des Jeux, la Maison de l'Image et le CSAPA Point Virgule . Thèmes : jeux vidéo - outils numériques - enjeux de société - et la santé ? https://ressourcesnumeriques.org/
✔ Collectif Cose : Collectif Surexposition Ecrans --> recherche sur les conséquences, nombreux articleset ressources et témoignages d'expérimentations http://www.surexpositionecrans.org/decouvrir-collectif-as2e/
✔ Programme de prévention de la maltraitance à l'initiative du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 1998. Une centaine de thématiques abordées, dont les écrans. http://www.yapaka.be/
✔ PHARE enfant-parents. Prévention du mal-être et du suicide chez les jeunes. https://phare.pads.fr/fiche-cyberdependance
Publications
✔ Etude qualitative N° 10 - Ecouter les familles pour mieux les comprendre par l'UNAF(Union Nationale des Associations Familiales) décembre 2014 - Les tout petits et lesécrans – Etude sur les attitudes des parents
✔ Guide pratique La famille tout écran – CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et àl'information)
✔ Enfants et écrans : reprendre la main ! Plaquette réalisée par l'UNAF et le groupe depédiatrie générale.
✔ L'enfant et les écrans – Rapport de l'Avis de l'Académie des sciences – 2013. J.F Bach, Olivier Houdé, Pierre Léna et Serge Tisseron. 272p. http://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/avis0113.pdf
✔ Etude les 11-18 ans sur les réseaux sociaux, ça donne quoi ? - Association Génération numérique – février 2018 www.asso-generationnumerique.org
✔ Pratiques numériques des jeunes, quels accompagnements consolider ? Observatoire des pratiques numériques des jeunes CEMEA, 2015, Région Normandie, Académie de Caen - 60p.
http://enfants-medias.cemea.asso.fr/IMG/pdf/Les_pratiques_numeriques_des_jeunes_Rapport_Observatoire_CEMEA_Basse_Normandie_Sophie_Jehel_V25DEF.pdf
✔ Pratique numériques des adolescents en Basse Normandie, Suivi des pratiques des inquiétudes des jeunes sur les plateformes numériques et de leurs modalités d’information - Observatoire des pratiques numériques des jeunes CEMEA 2017, Région Normandie, Académie de Caen. 33p.
http://enfants-medias.cemea.asso.fr/IMG/pdf/Observatoire_Cemea_Normandie_2017_V25_sept.pdf
✔ Enfants/ados et écrans : place et rôle des parents - Centre de documentation du CESEL (Comité Départemental d'Education pour la Santé en Eure-et-Loir) pour le personnel CAF -mai 2016
http://www.educnum.fr/11-18-ans-reseaux-sociaux/
✔ 4 temps sans écrans = 4 pas pour avancer. Affiche réalisée par l’établissement public de la santé deVille-Evrard en Seine st Denis https://sabineduflofr.wordpress.com/2017/01/19/4-temps-sans-ecrans/
✔ P@rents ! La parentalité à l’ère du numérique - Guide Enfance en ligne réalisé parl’UNAFAM et Microsoft. http://www.unaf.fr/IMG/pdf/Guide_parents_Unaf_MS-2.pdf
✔ 10 jours sans écrans - Sophie Rigal-Goulard, Ed. Rageot - Un professeur propose à ses élèves deCM2 de relever un défi qui consiste à rester dix jours sans écrans…
✔ Kids & Screens : usages et comportements de la génération vidéo – Enquête réalisée par la chaîneGULLI et Ipsos https://www.ipsos.com/fr-fr/que-regardent-nos-enfants
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Groupe de travail prévention – le 05/04/18Parentalité et pratiques numériques des enfants/jeunes
- Réunion du 5 avril 2018 -PrésentsFabien Drevetton, référent numérique IEN Voiron 2 – Agnès Alonzo, rééducatrice RASED Voiron - Pascale Segafredo, infirmièrecollège de Moirans – Valérie Dupré, principale adjointe collège de Moirans – Laëtitia Fabre, animatrice développement local Centresocial de Rives - Marie-Sylvie Duret-Sabathier, infirmière collège de Tullins – Alexandra Cotté, directrice de l’école Vendémaire StJean de Moirans - Florie Fayolle, psychologue à Parol’Ecoute Jeune - Christine Dumas, assistante sociale collège de Rives etTullins – Annabel Malbranque, directrice de l’école Jean de La Fontaine Voiron – Cécile Delorme, CPE collège de Tullins – CécileJullien, infirmière collège et écoles de Rives - Jérôme Cordier, animateur jeunesse, MJC de Voreppe – Elsa Chardon, animatriceéducation à l’image MJC de Voreppe – Stéphanie Vulin, infirmière collège de Voiron - Bernadette Eymin, infirmière scolaire àVoreppe et St Laurent du Pont - Julie Barré-Bayard, coordinatrice jeunesse au Pays Voironnais.
ExcusésFabien Vallier, IEN Voiron 2 - Aurélie Bertrand, directrice de l’accueil de loisirs Léo Lagrange Coublevie - Cécile Boudard,psychologue au CHAI – Sabine Liot, Directrice du Multi-accueil du Colombier à Voiron - Nathalie Honnoré, directrice écoleélémentaire Jean Moulin à Voiron.
Rappel de la genèse du groupe
Les participants au réseau intercommunal de prévention des conduites à risque des jeunes ont exprimé enseptembre 2017 le souhait de travailler sur la prévention des usages du numérique / des écrans par lesenfants, par le biais de l’accompagnement à la parentalité.
En effet, si aujourd’hui les professionnels de l’Education nationale, de la santé, de l’accompagnement à lascolarité et du loisirs s’emparent de ce thème et proposent de multiples actions de prévention auprès desenfants et des jeunes, il apparaît difficile de mobiliser les familles, premiers éducateurs sur ces questions.
D’autre part, l’accompagnement à la parentalité et la prévention font tous deux partie des orientationspolitiques du service Enfance, jeunesse, prévention et santé du CIAS du Pays Voironnais.
Il s’agit de la troisième rencontre de ce groupe, qui a vocation à s’étoffer et à évoluer au fil du temps, selaissant l’année 2018 pour donner naissance à des actions de prévention, à destination des familles.
Les échanges
- Quels publics souhaitons-nous cibler ? Deux âges semblent prioritaires : le cycle 1 vers 3/4/5 ans, autour de la problématique de la tablette et de latélévision, puis le cycle 3 vers 10/11/12 ans avec la problématique du téléphone portable et des jeux vidéos.Auprès des deux publics, les professionnels ont repéré des difficultés liées au sommeil.
- Les écoles de Voiron qui ont mis en place des espaces d’échanges avec les parents, tels que des « café-parents » ont pour objectif avant tout de créer un climat de confiance, nécessaire pour pouvoir aborder desthèmes choisis par les parents.
- L’aspect positif et ludique du numérique est aujourd’hui bien connu. Néanmoins, l’aspect néfaste, lesdangers le sont beaucoup moins. Mais, la démarche scientifique est-elle réellement une voie d’entrée poursensibiliser les parents ?
- Quand l’aspect occupationnel et le côté rassurant ont pris le dessus (principaux arguments) ; quel substitutproposer à la place des écrans, quand on est mal à l’aise dans son rôle de parent ?
- Dans tout type de rééducation, l’interdiction formelle ne fonctionne pas.
- L’importance d’utiliser un langage commun. Il existe trois familles de consommateurs : les utilisateursmodérés, les addicts conscients ou non, et ceux qui au contraire sont dans un refus total du numérique (ilpeut s’agir là aussi d’une certaine forme de marginalisation).
- Le programme Unplugged, proposé par la MSH des Alpes et financé par la Mildeca, propose une formation
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aux profesionnels des collèges et lycées pour aborder avec les élèves, grâce au développement descompétences psychosociales, la prévention des addictions. Le travail se fait sur l’estime de soi, la capacité àse positionner, à rester maître de ses choix.
Les ressources
Jacques Brodeur, consultant, formateur et conférencier québécois, propose des défis de type semaine sansécran depuis déjà des dizaines d'années et sa méthode/ses interventions semblent toujours un succès.https://www.edupax.org/
COLLOQUE 5 mai 2018« Les impacts des écrans sur la jeunesse : enjeu majeur de santé publique », organisé par l’association ALERTE et EDUPAX, à Paris 19ème (entrée gratuite sur inscription http://www.alertecran.org/colloque-5-mai-2018/). Programme :
10h00 – Pr Linda Pagani , Centre de Recherche du CHU mère – enfant Sainte-Justine (Axe Santé du Cerveau et Axe Promotion de la Santé) CANADA.
« La télé et l’enfant en bas âge – la montagne accouche d’une souris ou d’une boule de neige?»
Exposition précoce des tout-petits : risque de victimisation et dysfonctionnement social à l’adolescence. Les jeunes enfants qui regardent trop la télévision sont plus à risque d’être pris pour victimes et d’adopter un comportement agressif et antisocial à l’égard des autres élèves à l’adolescence.http://nouvelles.umontreal.ca
10h45 – Dr Jacquin, pédiatre, médecin de l’adolescent, coordinateur de la Maison des Ados du 19eme
« Les adolescents entre Parents et Ecrans »
À partir de l’expérience de prévention et d’accompagnement des familles de la maison des ados.
11h15 – Dr Élisabeth Baton-Hervé. Docteur en sciences de l’information et de la communication.
« Le quotidien des enfants à l’heure de l’écran numérique : le point de vue de professionnels de l’enfance dans 12 régions de France.
Les enfants sont exposés aux écrans de plus en plus tôt après leur naissance et de plus en plus fréquemment. La facilité d’accès aux dispositifs numériques peut conduire à des usages inadaptés et/ou excessifs. Que disent les professionnels et cliniciens de l’enfance et de l’adolescence de cette nouvelle réalité ? Comment cela intervient-il dans leurs pratiques professionnelles ? L’étude présentée s’appuie sur des entretiens réalisés auprès de 45 professionnels dans 12 départements.
11h45 – Pr Alain Bentolila, professeur de linguistique à l’université Paris 5 Descartes.
« Quand l’écran fait écran »
« Loin de faire du maître un gentil animateur en le mettant en retrait de l’acte pédagogique, le numériquedevra au contraire renforcer sa place au centre exact de l’acte d’enseignement en lui permettant de mieux prendre en compte la singularité de chacune des intelligences qui lui sont confiées afin de les accompagner de façon pertinente. Il devra offrir à chaque élève son regard attentif, lui faire don d’une écoute qui lui dit que sa parole compte, lui montrer l’ambition singulière qu’il a pour lui. Utiliser le numérique avec pertinence, c’est ne rien lâcher sur les progressions rigoureuses des apprentissages ; ne
pas galvauder la chronologie des faits historiques ; nepas abandonner tout ce qui favorise l’organisation dessavoirs. Le numérique devra être strictement un instrument à la main du maître. Si sa puissance d’actualisation et ses capacités interactives et ludiques peuvent illustrer, amplifier, prolonger et singulariser l’acte de transmission, il ne saurait mettreen cause sa cohérence et sa rigueur ».
14h00 – Table ronde sur le Défi sans écrans avec des personnes ayant déjà collaboré à l’organisation du Défi.
• Animation : Irène Munch. (Le Monde : Des écoliersau défi de se passer d’écran pendant une semaine.)
• Brigitte Jeanvoine, médecin scolaire retraitée, élue municipale à Créteil.
• Christel Manz, Gap, Défi en préparation dans 16écoles dans les Hautes-Alpes.
• Jérôme Gaillard ou Eneko Jurajuria, Urrugne, Pays Basque, Défi en préparation dans 21 établissements.
• Juliette Bertin, Orthophoniste et Auxane Bertrand, étudiante, pour l’Association de Prévention en Orthophonie de l’Hérault APOH.
16h00 – Jacques Brodeur
« Le Défi sans écrans avec des adolescents : bilan dans 5 collèges vendéens »
Depuis 2008, plus d’une centaine d’écoles de France ont proposé aux enfants le Défi sans écrans et aidé les familles à appuyer leur progéniture. Quand le Défi a été proposé à des adolescents, l’exploit est devenu difficile. Depuis le printemps 2015, le Conseil départemental de la Vendée a mandaté Edupax pour proposer la réduction du temps-écrans dans une quinzaine de collèges. Trois milliers d’adolescents ontainsi été rencontrés. À combien de reprises a-t-on rencontré les élèves? Combien ont essayé? Quels arguments a-t-on utilisé pour les motiver? Quelle collaboration a-t-on demandé aux professeurs? Comment les parents ont-ils répondu à l’appel? Les communautés ont-elles mobilisé les associations de proximité et les citoyens? La réduction du temps-écrans a–t-elle eu du succès? Qu’ont répondu les élèves, les parents et le personnel au moment d’évaluer les résultats? Quelles leçons retenir pour d’autres collèges?
16h30 – Pr Joël Hillion, professeur retraité, auteur de « L’alter de mon égo : Empathie, mimétisme et éducation. »
« L’érosion de l’empathie a-t-elle un lien avec la hausse du temps-écrans chez les jeunes? »
CIAS du Pays Voironnais - Prévention des risques des enfants/jeunes - 2018 2/3
Conclusions
Le groupe serait intéressé pour co-organiser localement en 2018-2019, un challenge de type « semainesans écrans », à la fois avec des classes et avec des familles volontaires accompagnées par les partenairesdes centres sociaux, accueils de loisirs, médiathèques, ludothèques, musées, etc.
Objectifs :
- Calculer et prendre conscience du temps passé devant les écrans, mettre en parallèle les aspects qualitatifset quantitatifs
- Diminuer son temps passé sur les écrans au profit d’autres activités familiales ludiques, culturelles,sportives, etc.
- Renforcer la cohérence éducative entre parents, éducation nationale et professionnels de l’enfance/lajeunesse à l’échelle locale.
→ Liens à faire avec le Contrat Local de Santé.
Prochaine rencontre du groupe de travail à définir
Options : jeudi 31 mai, 7 ou 14 juin à 16h45
CIAS du Pays Voironnais - Prévention des risques des enfants/jeunes - 2018 3/3
Ils l'ont fait ! Pourquoi pas nous ?
Programme :
16h45 - Présentation du défi ( 20 min )
17h05 - Groupes de travail ( 40 min )
17h45 - Restitution (4 x 5 min)
18h05 - Brainstorming : choix du nom (10 min)
18h15 - Fin de la réunion
Contacts : Pays voironnais : Julie Barré-Bayard
Circonscriptions de Voiron 2 et Voiron 3 : Fabien Drevetton
Circonscription de Voiron 1 : Maryse Traullé
Objectifs du défi :- Sensibiliser les familles à la place qu'occupe les écrans au sein du foyer.
- Réfléchir à la qualité de cette consommation d'écrans.
- Réduire sa consommation au profit d'autres activités en famille.
Calendrier indicatif :Septembre 2018 : présentation du projet et appel à projet
octobre à janvier 2018 : rencontre des partenaires, choix des intervenants, organisation des événements.
Février - mars 2019: sensibilisation des familles et préparation du défi dans les écoles, collèges et structures associatives.
mars ou avril 2019 : une semaine de défi
Avril- mai 2019: bilan du projet
Appel à projet :Appel à projet en septembre : 5 communes retenues
- Accompagnement renforcé de 5 communes dans le cadre de ce projet: financement, interventions, communication.
- Participation au défi en autonomie des écoles, collèges, structures associatives d’autres communes avec les outils mis à disposition.
Groupe 1 : limiter le temps d’écrans ?
1- Argumentaire :
- Pourquoi faut-il limiter le temps passé devant les écrans ?- Quels sont les moments de la journée où les écrans sont à proscrire ?- Quels sont les usages à préconiser, à limiter et à éviter ?
2- Carnet d’adresse et activités de sensibilisation :
Lister les structures, spécialistes, intervenants à contacter.
Proposer des idées d’activités: café des parents, porte-ouverte...
Groupe 2 : s’occuper sans écran
1- Argumentaire :
- Que peuvent faire les enfants lorsque les écrans seront éteints ?- Quelles sont les vertus de l’ennui ?- Comment aider les enfants à s’occuper seuls ?
2- Structures / activités:
Lister les structures proposant des activités sportives et culturelles
Proposer des idées d’activités sans écran.
Groupe 3 : objectifs atteints ? 1- Pour les familles, pour les classes :
Quelles sont les indicateurs permettant d’attester que le défi est réussi ?
2- Pour nous :
Quels sont les indicateurs permettant d’évaluer l’impact de ce défi sur les familles du pays voironnais ?
3- Pour valoriser:
Comment valoriser la participation d'une structure, d’une école ou d’une famille au défi ?
Groupe 4: communication
1- Motiver
Comment motiver les familles/enfants/partenaires à participer au défi ?
2- Communiquer
Proposer des outils de communication : flyers, outils à diffuser...
Lister les mots clés, phrases, images à utiliser pour la communication.
Réfléchir à une charte graphique.
Groupes :1- limiter le temps d’écrans ?
2- s’occuper sans écran
3- objectifs atteints ?
4- communication
Fin : 17h45
Groupe de travail : Parentalité, les écrans et nos enfants
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Compte-rendu 7 juin 2018
Présents
IEN Voiron 2 : Delphine Veuillet conseillère pédagogique, Fabien Drevetton référent
numérique, Frédérique Bouvier conseillère pédagogique
Ecoles Voiron : Claire Clerjon (Criel), Annabel Malbranque (Jean de la Fontaine)
Mairie de Voiron : Sabine Liot (coordinatrice petite enfance le Colombier)
Mairie de Voreppe : Laurence Barnoud (centre social) - MJC de Voreppe : Elsa Chardon
Mairie de Tullins : Sébastien Girard coordineur
Collège de Moirans : Pascale Segafredo infirmière - Ecole St Jean de Moirans : Alexandra Cotte
Collège/école de Chirens : Jean-Marc Bouvet CPE – Dominique Sereni, enseignante
Collège de Rives : Christine Dumas A.S, Cécile Jullien infirmière
Mairie de Rives : Laëtitia Fabre (C.C)
CODASE : Giuseppina Dedieu et Julien Rico
CIAS du Pays Voironnais : Alexandra Bako, directrice – Florie Fayolle, PEJ - Véronique
Courbon, PRE – Marie Petit-Villemus, CLSM- Julie Barré-Bayard, coordinatrice EJ.
Excusés
Collège de Moirans : Valérie Dupré, adjointe - Collège Tullins : Marie-Cécile Duret-Sabathier,
Infirmière - Mairie de Voreppe : Christine Galle coordinatrice - Collège Chirens : Christine
Pelissier, A.S - MJC de Voiron : Nathalie Lloret.
Le contexte ► Un groupe de réflexion, né dans le cadre du réseau de prévention des conduites à risques des jeunes, animé par le CIAS du Pays Voironnais, et qui se réunit pour la 4ème fois.
► L'envie de proposer des actions de sensibilisation à destination des familles en général, et d'organiser une manifestation de type "défi" au printemps 2019, co-construit par les partenaires volontaires de l'Education Nationale, du champ du socio-éducatif, de la santé, de la prévention et de la famille/parentalité.
► Le Pays Voironnais a souhaité renforcer son implication dans la politique de santé sur le territoire par la signature d’un Contrat Local de Santé (CLS) qui vise à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé, et qui a été signé en 2017 avec les services de l'Etat (Préfecture, Agence Régionale de Santé, DDCS, Education Nationale), le Département, les centres hospitaliers du territoire (Voiron/St Geoire en Valdaine, Rives, Tullins), le CHAI, la Plateforme Santé du Voironnais, la CARSAT.
Le plan d’action du Contrat Local de Santé (2017-2022) s’articule autour des cinq axes :Axe 1 : Le bien vieillirAxe 2 : L’éducation et promotion à la santé des jeunes publicsAxe 3 : La santé mentale (création d'un CLSM)Axe 4 : L’accès à la santé des populations vulnérablesAxe 5 : La santé-environnement
► Thème des Semaines d'Informations de la Santé Mentale (SISM) au printemps 2019 : la santé mentale à l'ère du numérique.
RDV à la rentrée pour travailler le rétroplanning de l'année 2018-2019 et pour la diffusion de l'appel à projet
Cf diaporama de présentation en annexe
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Argumentaire
Pourquoi faut-il limiter le temps passé devant les écrans ?
- problèmes de santé : développement de la motricité fine, du langage, limitation de l’imagination, perte du sommeil - problèmes relationnels : au sein du noyau familial, capacité d’empathie- changement de comportement, problème de concentration- réalité / virtuel
Quels sont les moments de la journée où les écrans sont à éviter ?
- 4 temps sans écrans : au lever, pendant les repas, avant le coucher, pas d’écran dans la chambre de l’enfantDevraient être aussi applicables à l’adulte- les devoirs (écrans parasites)
Quels sont les usages à préconiser, limiter, éviter ?
PRECONISER- donner des limites (temps, contenu)- accompagner ses enfants sur le contenu- avoir un regard critique quand les enfants jouent aux écrans
LIMITER- montrer l’exemple soi-même- temps d’utilisation
EVITER- les réseaux sociaux avant l’âge autorisé et sans accompagnement- avoir un écran en libre accès
Carnet d’adresses et activités de sensibilisation
Structures spécialistes, intervenants
- CODASE- génération numérique- Edupax www.edupax.org
Idées d’activités de sensibilisation - intervention de spécialistes- théâtre-forum- expositions- café des parents- questionnaires/quizz d’annonce
GROUPE 1 : Limiter les écrans ?
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Argumentaire
Que peuvent faire les enfants lorsque les écrans seront éteints ?
- rien, se reposer, rêver- être en relation, partager, discuter en face à face, moments en famille/avec ses amis- jouer avec ou sans matériel- bricoler, cuisiner, jardiner, lire chez soi- découvrir de nouvelles activités d’intérieur ou d’extérieur, se découvrir un nouveau centre d‘intérêt- se déplacer, se promener, visiter
Quelles sont les vertus de l’ennui ? - développer l’imaginaire, rêver- penser par soi-même- créer- reposer son corps et son cerveau, ne pas toujours être actif
Comment aider les enfants à s’occuper seuls combler le vide ?
Enlever l’écran n’amène pas forcément l’ennui ; créer peut-être un manque ?► NE PAS DIABOLISER, mais réfléchir à l’utilisation. C’est la surconsommation qui est mauvaise ! D'où la nécessité de mesurer la dépendance.- Certains trouveront tout seuls une occupation- Etre force de proposition, accompagner les parents les plus en difficulté
Carnet d’adresses et activités pendant le défi
Lister les structures proposant des activités sportives et culturelles
Bibliothèque, médiathèque, ludothèque, MJC/MPT, accueil de loisirs, centres sociaux, associations sportives et culturelles, cinéma
Proposer des idées d’activités sans écran
- Faire déplacer les structures partenaires dans les établissements scolaires plutôt qu’attendre que les familles se déplacent
GROUPE 2 : "S'occuper" sans écrans
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Indicateurs/outils
Quels sont les indicateurs/outils permettant d’attester la réussite, la participation au défi des familles ?
- une grille d’auto-évaluation par enfant avant /après et une autre pour les parents- prise de conscience de la part des parents sur la qualité et la quantité de leur propre utilisation et de celle de leurs enfants- mesurer à l’école et à la maison la quantité/qualité de leur consommation- augmentation des temps de partage en familles
- capacité à appliquer les recommandations 4 temps sans écrans
Quels sont les indicateurs permettant d’évaluer l’impact de ce défi sur les familles du Pays Voironnais ? (pour nous)
- meilleure qualité de sommeil observée par les enseignants/parents/professionnels de la santé- moins de violence, d’énervement, plus de sérénité chez les enfants- la participation à des activités différentes- faire un état des lieux des changements de comportement : en début d’année / fin d’année
Valoriser les réussites
Comment valoriser la participation d’une structure, d’une école ou d’une famille au défi ?
Idées de Julie Barré-Bayard :- articles de presse, télé Grenoble, radios, page Facebook du Pays Voironnais - soirée de restitution par commune : témoignages écrits d’enfants et de familles, interviews, expositions - journal de bord en classe, à la maison
GROUPE 3 : Objectif atteint
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GROUPE 4 : la communication
Enjeu du défi : motiver, mobiliser
EnfantsParents
PartenairesÉducation nationale, santé, loisirs, social
Interroger sa consommation
Apaiser les conflits
Enjeu de santé publique
prévention des risques
Parentalité
Améliorer le vivre ensemble
Renforcer le partenariat local et promouvoir les offres de service
A mobiliser dès la rentrée scolaire, sous forme d'appel à projet
Titre du défi :"Balance ton écran"
Utiliser des images parlantes, le champ lexical des jeux, des réseaux sociaux
Pour un usage raisonnable des écrans pour le bien-être des familles
2018-2019 CR du groupe de pilotage - 27/09/2018
I) Rappel du contexte
Thème
Un projet d’éducation pour la santé autour des écrans : TV, tablette, ordinateur, smartphone, jeux vidéo
Les enjeux associés aux écrans chez les 0-17 ans
L’impact de ses représentations et expériences sur sa posture professionnelle
Les leviers pour un usage des écrans favorable à la santé
Problématique
Comment soutenir et accompagner les parents dans leur rôle éducatif pour un usage des écrans favorable au bien-être de la famille ?
Objectifs● Soutenir les parents dans leur rôle éducatif ● Améliorer le bien vivre ensemble● Renforcer la posture éducative des professionnels de terrain
Présents
IEN Voiron 1 & 2 : Maryse Traullé et Fabien Drevetton référents numériques
St Jean de Moirans : Alexandra Cotte, directrice école Vendémaire
Voiron : Sabine Liot directrice EAJE Colombier, Fabienne Barlet directrice et Ramatoulaye Planque auxiliaire puéricultrice EAJE Croix Maurin -
Sandrine Guillemars éducatrice de jeunes enfants EAJE Colombier + RAM - Annabel Malbranque directrice école Jean de la Fontaine – Julie Sanchez, musicothérapeute -
Marie-Christine Butikofer, principale adjointe la Garenne – Nathalie Dupont-Mollard, PEEP lycée E. Herriot – Céline Jullian, référente famille centre social municipal Béraudier.
Voreppe : Laurence Barnoud référente famille centre social municipal - Elsa Chardon animatrice éducation à l’image et Virginie Souchon animatrice jeunesse MJC -
Louise Prevel, service civique – Bernadette Eymin, infirmière scolaire.
Chirens : Dominique Sereni, enseignante – Virginie Centofante, enseignante.
Coublevie : Denise Gargani, PEEP collège Coublevie.
Collège Tullins : Marie-Sylvie Duret-Sabathier, infirmière.
Rives : Christine Dumas A.S - Cécile Jullien infirmière scolaire – Yann Renault, principal adjoint du collège - Evelyne Boulanger, adjointe à Rives -
Laëtitia Fabre, animatrice développement local centre social municipal.
La Buisse : Pauline Goubault, orthophoniste.
Moirans : Pascale Segafredo, infirmière scolaire collège.
CIAS du Pays Voironnais : Alexandra Bako, directrice – Florie Fayolle, PEJ - Véronique Courbon, PRE – Marie Petit-Villemus, CLSM - Julie Barré-Bayard, chargée de
développement enfance jeunesse prévention - Ségolène Poinas, journaliste chargée d’enquêter auprès des familles.
IREPS 38 : Marion Saucet, chargée de mission - CODASE : Camille Mazzucchi, animatrice de prévention.
Excusées
Hélène Collin : référente médiathèque de Tullins – Catherine Gommet, adjointe aux affaires scolaires à Rives.
►L’appel à candidature
Retour 31 octobre 2018
2 niveaux de participation :
• 5 communes seront accompagnées de manière renforcée
• Les autres communes/structures en autonomie grâce aux outils dédiés
Travail en sous-groupes pour co-construire la suite 3x30 min
1/ les temps de formation et d’échanges de pratiques proposés aux professionnels au cours de l'année scolaire 2018-2019
► Quoi ? Comment ? Quand ? avec Marion Saucet - IREPS et Florie Fayolle - CIAS
2/ la phase de sensibilisation auprès des familles fin mars 2019, en parallèle avec les Semaines d'Information sur la Santé Mentale► Quelle communication ? Quels actions de sensibilisation ? avec Julie Barré-Bayard, Véronique Courbon et Marie Petit Villemus - CIAS
3/ les modalités du défidébut avril 2019
► Quels outils pour quel public ? avec Fabien Drevetton et Maryse Traulle – IEN ; Alexandra Bako - CIAS
Atelier 1 : Les besoin de formations
Besoins exprimés :
Acquérir une culture commune sur les impacts des écrans sur la santé (scientifiquement validé, de préférence par un professionnel de la santé / caution), sur les rythmes de vie, la socialisation, le langage, le développement psychomoteur…
Valoriser le positif des écrans et faire du lien avec les pratiques des ados
Renforcer leurs propres compétences médiatiques en tant que pros (de quoi parlent les jeunes, qu’est-ce qu’ils font sur les écrans, comment, etc.) / Questionner sa propre pratique / Expérimenter des outils numériques / Valoriser un usage positif / addictions ?
Aborder la question avec les familles : comment faire ? Questionner la place de l’éducateur, son rôle, ses missions, sa posture / légitimer les pros + prise en compte des publics pluriels (communication efficace ?) / questionner le cadre des structures (règlement, …) Avoir des outils sur l’approche/l’accroche des familles quand un pro constate des dérives (comment on intervient et qu’est-ce qu’on dit)
Accompagner les familles : comment les impliquer ? renforcer les compétences parentales, les interactions familiales, travail sur les émotions, soutien à la parentalité à travers l’accompagnement des enfants/ados sur les écrans (quelles limites ? faire avec ?) Être en capacité de proposer aux parents (perçus en difficulté) des « outils » : qu’ils puissent se référer à tel document à lire, les orienter vers tel groupe de parole, etc.
Créer un document ressource : une sorte de passeport sur lequel seraient référencés certains jeux vidéo dangereux ou les dérives des réseaux sociaux « tout ce qu’il faut savoir sur les mésusages »
Modalités pratiques :
Le calendrier proposé semble trop serré (difficile de se libérer d’ici à la fin de l’année 2018 pour beaucoup)
Les ½ journées semblent plus réalistes pour les pros
Plutôt en soirée pour l’E.N (en tout cas hors temps scolaire sauf si validation de la formation par l’IEN).
Formations / Temps de sensibilisation « à la carte » / par thème souhaitables.
Partage à tous des outils utilisés en formation (toujours dans l’idée de la culture commune documents ressources identiques pour tous, synthétiques), des supports diffusables et réutilisables
Atelier 2 : La communication avec les familles
Les outils de communication
La BD, les dessins humoristiquesLe logo de #BTE reflète un langage professionnel, pas parlant pour les famillesTourner en dérision : l’exemple que donnent les parents aux enfants, le côté occupationnel, pour autant, être vigilant à ne pas positionner l’enfant dans le rôle de la bonne paroleAffichage de dessins d’enfants après avoir passé trop de temps devant les écrans et les effets sur leur développement psychomoteur : selon les tranches d’âges que l’on cible, besoin d’adapter la communication.Proposer un livret, une affiche synthétisant toutes les actions proposées avant le défi.Les outils produits par les élèves interpellent les parents.S’appuyer sur les parents déjà sensibilisés et les FCPE pour faire fonctionner le bouche à oreille, la transmission entre pairs.
Les mots-clés
je craque démunis on ne sait pas quoi faire on a tout essayé la réussite de mon enfantje ne savais pas y’a pas que les écrans dans la vie tout le monde fait ça c’est normal et tout le monde s’en fout
Les actions de sensibilisation AVANT le défi
QUOI ? COMMENT ? RESSOURCES QUAND ET OÙ ?
Spectacle de théâtre, d’improvisation pour souligner le côté décalé, auto-dérisionSaynètes jouées par des enfants, suivies d’un débatProduction vidéo réalisée par des jeunesGroupe de parole : comment ne pas être des parents parfaits ?Comprendre ce qui attire tant les enfants/jeunes face aux écransConnaître les risques des jeux vidéo (savoir interpréter et comprendre les PEGI sur les boîtes de jeu)A Voreppe, les écoles ont testé le support de la réunion de rentrée pour sensibiliser les parents au sommeil. Peu de parents présents et peu de résultats mesurés. Animation jeux de société à ChirensTravailler sur les représentations des parents (jeu de la rivière, micro-trottoir) pour valoriser ce qui est positif dans les écrans et informer des inconvénientsEntrée émotionnelle sur ce que l’on ressent, ce que l’on vitExposition photos humoristiquesAteliers de formation à la médiathèque, au centre social, animés par des ados à destination des personnes éloignées d’internet, de l’outil informatique
Compagnie http://sans-le-savoir.com/BD Le petit grumeau illustre, chronique d’une apprentie mamanBlog illustré : Petit précis grumeautique : http://grumeautique.blogspot.com/La chaîne youtube : Et tout le monde s’en fout !Les orthophonistes, les médecinsLe Codase
Mercredi matin, en soirée, à l’occasion d’une sortie en famille le week-end (forum, foire, brocante, festival, spectacle...)Garde d’enfants à prévoir si en soiréeLe café des habitants, moment convivial favorisant les échanges (cf centre social de Voreppe et collège de Rives)Les petits déj dans les quartiers Brunetière et Baltiss à VoironDans les collèges, on peut essayer d’interpeler les parents à l’occasion :- des journées portes-ouvertes, pendant la visite de l’établissement sous forme d’ateliers (au CDI, au foyer, en salle de techno)- quand ils viennent récupérer les bulletins trimestriels (certains sont dématérialisés)- à l’occasion des réunions parents/profs- quand ils viennent récupérer le portable confisqué en vie scolaire- d’un débat sur la nouvelle loi sur l’usage des téléphones portables au collège
Atelier 3 : modalités du défiFiche de suivi 0-5 ans
Atelier 3 : modalités du défiFiche de suivi 6-11 ans
Atelier 3 : modalités du défiFiche de suivi + 12 ans
Atelier 3 : modalités du défiFiche de suivi + 12 ans (suite et fin)
