Guérir le rêve de maladie

8/8/2019 Gurir le rve de maladie

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GURIR LE RVE DE MALADIEKen Wapnick, Ph.D.

Les extraits qui suivent proviennent de latelier qui sest tenu au Centre Temecula, enCalifornie, en fvrier 2002. La maladie et le corps sont considrs dans leur contextemtaphysique, dans lequel leur but est dfini comme laccomplissement du souhait de legode garder relle la sparation dans nos esprits tandis que nous rejetons lextrieur laresponsabilit de notre condition. La maladie, sans tenir compte de sa forme, est vue en tantquombre de notre croyance inconsciente dans le pch et la culpabilit. Le corps et le mondene sont pas ainsi la source de la maladie ou de la gurison. En consquence, la gurisondemeure dans la capacit de notre tre regarder avec Jsus notre dcision dloigner lamouret de blmer ensuite quelque chose lextrieur de nous pour notre situation dsespre.Notre union Jsus en vue de cet objectif sans le jugement enlve la cause de toute

maladie.

GURIR LE RVE DE MALADIE......................................................................................... 1GURIR LE RVE DE MALADIE......................................................................................... 2

Partie I - Introduction ........................................................................................................... 2Partie II - La cause de la maladie ................................................................................... 9Partie III - La cause de la maladie (S-3.I) (suite) ......................................................... 13Partie IV - La cause de la maladie (S-3.I) (suite) ......................................................... 16Partie V - Le processus de la maladie .......................................................................... 19Partie VI - Le processus de la maladie (suite) .............................................................. 25Partie VII - Le processus de la maladie (P-2.IV, suite) ................................................ 29Partie VIII - La gurison dans le changement de perception ............................................. 33Partie IX - Ce quest vritablement la gurison ................................................................. 40Partie X - La gurison implique de regarder ...................................................................... 44Partie XI - Comprendre do vient la maladie ................................................................... 47Partie XII - Deux questions ................................................................................................ 51Partie XIII - Le changement dans la perception ................................................................. 54Partie XIV - Conclusion ..................................................................................................... 57


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Gurir le rve de maladie Partie I - Introduction

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nous aidant comprendre que les rves servent un but qu'il apporta une de ses contributionsles plus durables.

Quand nous considrons la perspective du Cours propos des rves, en les voyant travers lalentille freudienne concernant ce but gnral daccomplissement d'un souhait, nous pouvonsalors soudainement comprendre la raison pour laquelle le rve sest produit, de manire plus

spcifique, la raison pour laquelle le rve que nous appelons l'univers physique et les rvesindividuels que nous apprhendons comme nos vies se sont produits de la manire dont ils sesont produits. Il y a une mthode dans la folie de lego et cette mthode est l'accomplissementd'un souhait. Nous apprenons de notre tude d'Un Cours en Miracles que le souhait que lemonde accomplit pour nous, de manire plus prcise le souhait que nos vies personnellesaccomplissent dans ce monde, est le souhait de nous garder endormis, tout comme Freudl'avait enseign. Toutefois, vu dans le contexte mtaphysique, ceci signifie de garder vivant lesouhait dtre spar du Dieu. Cela est le sommeil de la sparation. Le Cours nous dit quenous sommes chez [nous] en Dieu, rvant d'exil (T-10.I.2:1). Lexil, videmment, estgnr par lide que nous avons vraiment russi limpossible et que nous nous sommesspars de lAmour de Dieu. Cest l lorigine du rve, et cest ce que Jsus veut dire quand ildit, en maints endroits, que le contenu de chaque rve est la peur (T-18.II.4 ; "The Gifts ofGod", pp. 115-17). Cest la peur que, dune manire ou dune autre, Dieu se vengera et nouspunira pour notre pch de nous tre spars de Lui. Ainsi, le but primordial que le rve delego sert consiste nous garder endormis. Il garde rel le sommeil de la sparation de faon ce que nous ne nous rveillions pas du rve et que nous ne reconnaissions pas que tout lesystme de pense de lego est le rve.


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Prs de la fin du Chapitre 27, Jsus fait la distinction entre deux niveaux de rves : le rvesecret et le rve propos du monde (T-27.VII.11,12). Sur le schma, le premier niveau estreprsent par le rectangle concernant lesprit faux. Cest le rve qui dissimule le souhait et lapense dtre spar. Cest le lieu de naissance de la trinit profane du pch, de la culpabilitet de la peur. Lego nous dit que notre sparation davec Dieu fut un pch, que nous avonstu Dieu pour vivre cest lun ou lautre. Il nous est ensuite enseign que nous devrions nous

sentir coupables pour cet incroyable pch ayant dtruit lamour du Ciel ; et puisque dans lesystme de lego la culpabilit demande toujours le chtiment, nous prenons ensuite peur duchtiment que nous croyons invitable et mrit nous mritons dtre punis par lobjet denotre pch, savoir Dieu. Cela est le rve secret, le champ de bataille originel o lego nousvoit en guerre contre Dieu.

Puisque cette constellation de penses est tellement horrible et tellement charge desouffrance et de terreur, lego nous conseille que nous pouvons tre libres vis--vis de lasouffrance de notre culpabilit et chapper la terreur de notre anantissement qui se trouvedans les mains du Dieu vengeur et fou, en abandonnant lesprit, en inventant un monde et ennous y cachant. De manire spcifique, nous cacherons notre systme de pense, notre imagede nous-mme, dans un corps. Ceci est le dbut de ce quoi Jsus fait rfrence comme tant

le rve propos du monde , reprsent sur le schma par le rectangle en bas de page : lemonde et le corps. Voici donc la seconde partie de laccomplissement du souhait de lego :linvention du monde et de toutes les penses fragmentes, chacune dentre elles semblanttre enchsse dans un corps. Dans le plan de lego, le monde nous rend capables de gardercette existence individuelle, ce soi particulier en tant que notre identit unique, autonome,indpendant et libre ; mais nous pouvons renoncer toute responsabilit le concernant.

Pour rsumer brivement, le but de lego concernant le rve du monde et du corps consiste garder la sparation que nous croyons avoir vole Dieu, mais nous dbarrasser du pchqui lui est associ. Quand nous parlons de nous dbarrasser du pch, nous parlons de la

projection, un autre terme pour lequel nous devons une grande dette de gratitude Freud,parce que ce fut Freud qui dcrivit le premier cette dynamique incroyablement importante.Quelque chose que je naime pas en moi, je le rejette, le nie et le refoule. Quoi que je refoule,cela devient le moi inconscient que je projette automatiquement. Cela est la loi de lespritdivis : ce que je refoule, je le projetterai invitablement. Je le pousse dabord profondmenten moi de faon ce que je nen sois pas conscient et, ensuite, je le pousse lextrieur. Jaibesoin de corps et dobjets sur lesquels je puisse pousser cette culpabilit. Cest pour cela quele monde fut fait. Il fut fait pour abriter ces milliards de fragments que nous appelons corps ouformes, parce quils viennent lexistence avec toute une varit de formes et de tailles, lafois anims et inanims. Toutefois, nous apprenons dans le texte que rien nest vritablementinanim ou anim, que tout est pareil (T-23.II.19). Toute chose nest littralement rien, tandisque nous croyons quelle est quelque chose. Nous prenons la culpabilit, provenant de notreresponsabilit concernant la sparation qui se trouve dans notre esprit, et nous disons quelle

nest plus en moi ; je ne suis pas responsable de la sparation, quelquun ou quelque chosedautre lest, et le monde surgit pour satisfaire ce besoin ou pour accomplir ce souhait.

Voil le but de tous les rves. Ils commencent avec le rve secret, comme il est dit, parexemple, au dbut de la Leon 93 Tu penses que tu es la demeure du mal, des tnbres etdu pch (W-pI.93.1:1). Le monde surgit pour nous protger de lhorreur de cette pense, etensuite tous les autres deviennent la demeure du mal, des tnbres et du pch. Silmarrive davoir une image particulirement ngative de moi-mme, je croirai encore que cenest pas de ma faute. Je suis cette personne horrible, mdiocre et infrieure parce que je fus


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fait de cette manire : mes gnes, mon ducation, toutes les forces dans le monde quimaffectent, mont form et fait ce que je suis. Quimporte ce que nous pensons de nous-mmes dans ce monde, au bout du compte ce nest jamais de ma faute. nouveau, lego veutsa part du gteau. Nous gardons la sparation que nous croyons avoir russi voler Dieu,mais nous nous dbarrassons du pch le pch tant la croyance que nous avons fait ceci.Maintenant jai mon soi spar sans avoir aucune connaissance, conscience ou souvenir do

il est venu ; cest--dire mon je et le je de nous tous, parce que nous commenons commeun seul Fils et que nous nous sommes spars comme un seul Fils. Le rve secret est partagpar nous tous de manire quivalente, parce que cest tout un. La fragmentation en milliard desoi apparemment spars ne se produit pas avant que le second rve ne commence mergeravec ce que le dbut du Chapitre 18 dcrit comme la premire projection de lerreur (T-18.I.4-6). Lerreur originelle est ce que nous partageons tous comme un seul le rve secret. Le rve propos du monde surgit comme une dfense contre cela. Son but est de garder le soi sparintact, mais de rendre tout un chacun et toute chose, y compris le Dieu que nous avonsfabriqu, de rendre donc toutes ces figures responsables. Voil le rve.

Ce qui est discut travers le Cours, tout comme a lest dans les deux opuscules dusupplment au Cours, cest lide de sparer leffet de sa cause, de faon ce que leffet

apparaisse tre une cause. Dans la partie suprieure gauche du schma se trouve le mot cause,voulant dire que lesprit divis est la cause du monde, le monde tant, par consquent, rien deplus ou de moins que leffet. Une fois que nous projetons lextrieur la croyance dans lasparation la pense du pch, de la culpabilit et de la peur partir de nos esprits et quenous la voyons ailleurs, ce sur quoi nous avons projet devient alors leffet. Cet effet a pourcause la pense dans lesprit qui est anime et nergise par la dynamique de la projection. Lemonde est leffet et lesprit est la cause. Quand nous sparons leffet de sa cause, nousoublions la cause. Remarquez aussi sur le schma la ligne plus paisse et laquelle nous nousrfrons en tant que voile du dni ou voile doubli sparant lesprit et le monde. Cevoile tombe en travers de nos esprits de faon ce que nous oubliions do est venu le monde,et sans la conscience de la cause, nous voyions seulement leffet. Ensuite, il nous faut tablirune cause : do est venu le monde ? Comment sommes-nous parvenus ici ? Quel est le but dumonde ? Nous nous mettons donc croire que le monde a t notre cause. Ce soi que je croistre, je pense quil est caus par un monde de forces au-del de mon contrle, commencerpar lunion dun spermatozode et dun ovule. Que cela soit fait dans une chambre coucherou dans une prouvette ne fait aucune diffrence ; je pense que ma vie physique et ma viepsychologique commencent quand le spermatozode et lovule sunissent. Ou dans le contextede vies passes, je pourrais dire que qui je suis aujourdhui est leffet de la rencontre denombreux spermatozodes et de nombreux ovules se rejoignant au cours de plusieurs siclesou millnaires. Quelle que soit la faon dont vous cherchez le comprendre, cela revient aumme contenu : je suis ici non pas par ma propre dcision, mais cause dune choseextrieure moi-mme qui a t ma cause.

Quand nous sparons leffet de sa cause et que nous refoulons la cause, nous nen avons plusaucune connaissance. En dautres termes, nous devenons sans esprit, parce que la cause estlesprit. Puis, il ne nous reste que leffet que nous croyons maintenant tre une cause. Commenous le verrons plus tard, la maladie est comprise dans ce cadre. Quand nous pensons lamaladie, que les symptmes soient mentaux ou physiques, ce que nous dsignons commemalade nest rien de plus ou de moins que leffet de la cause. Un principe trs important dansle Cours, sur lequel nous reviendrons encore et encore cause de son caractre essentiel, cestle principe que les ides ne quittent pas leur source. Lide dun univers physique littralement un univers physique, pas seulement le monde que nous percevons est lide qui


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na jamais quitt sa source dans lesprit. Ceci signifie quil ny a littralement aucun monde lextrieur de nos esprits parce que les ides ne quittent pas leur source.

Au niveau microcosmique, par exemple, quand je cherche me dbarrasser de ma culpabilit, la projeter sur vous, vous faire sentir coupable, vous prendre en faute, vous juger, vous blmer, vous critiquer, etc., jai lespoir magique que je me suis dbarrass de ma

culpabilit, de ma haine envers moi-mme, de cet horrible jugement port sur moi en leplaant maintenant sur vous et en faisant ainsi de vous le foyer du mal, des tnbres et dupch. La culpabilit et le pch reposent sur vous ; ils ne reposent plus en moi. Voil lespoirmagique. Ceci ne signifie pas que je me sens moins coupable. En fait, une telle attaque ne faitque renforcerma culpabilit, parce quil y a une partie de moi qui sait que je vous ai attaqu tort. Et quimporte ce que vous avez fait, quimporte quel point vos actions sontrprhensibles ou perverses mes yeux ou aux yeux du monde entier, cela ne vous rendtoujours pas responsable de ltat terrible que je ressens, ou de la dtresse, du trouble ou dumal-tre que je ressens en moi. Quels que soient les efforts que je fais pour projeter maculpabilit et pour rendre quelquun dautre responsable du mal-tre que je ressens, cela nechange pas le fait que la culpabilit demeure encore en moi, parce que les ides ne quittent

pas leur source. La source de la culpabilit, qui se trouve dans mon esprit, ne ma jamais

quitt quand bien mme je me serais satisfait de lide magique de penser que jaurais pumen dbarrasser en la plaant sur vous et trouver ensuite la faute chez vous.

Le principe que les ides ne quittent pas leur source fonctionne aussi au Ciel. Nous sommesune ide dans lEsprit de Dieu et cest ce que Jsus veut dire dans le Cours quand il dit quenous sommes pense. Nous sommes pense ; nous ne sommes pas chair. Nous sommes une

pense dans lEsprit de Dieu. En mettant cela avec le principe que les ides ne quittent pasleur source, on trouve une reformulation du principe dExpiation qui dit que la sparationdavec Dieu ne sest jamais produite. Nous sommes libres, lintrieur de notre rve insane,de croire que nous avons russi limpossible, mais cela ne signifie pas que cest vrai, parceque les ides ne quittent pas leur source. Lide du Fils de Dieu na jamais quitt sa source enDieu. Lide de la culpabilit na jamais quitt sa source dans mon esprit quand jai cherch la projeter sur vous. La maladie de croire que je pourrais dtruire Dieu, men dbarrasser etensuite tre heureux, na jamais quitt sa source, quand bien mme jai fait un corps et lairendu malade. La maladie na jamais quitt sa source ; la culpabilit na jamais quitt sasource ; lamour na jamais quitt sa Source.

Lego du cours enseigne exactement loppos. Tout le systme de pense de lego commenceavec la proposition que les ides quittentvraiment leur source. nouveau, une fois que lidequitte sa source, nous croyons que la source a t rendue inexistante. Et ensuite, une fois que

je commence le rve secret de lego, lequel est le foyer de la culpabilit, lego me dit que lesides quittent vraiment leur source : je peux me dbarrasser de ma culpabilit en faisant unmonde habit de corps spars, sur chacun desquels je suis maintenant libre de projeter ma

culpabilit. Par consquent, jen ai fini avec elle et quelquun dautre paiera le prix de monpch, mais pas moi. En fait, une des causes et des buts de la maladie consiste me rendrecapable de dire que vous mavez fait ceci. Vous mavez rendu malade. Et cela na pasdimportance si je vois ce mal chez vous, ma mre, mon pre, mes frres et surs, mesamants, mon pouse, mes enfants, etc., ou si je dfinis ce mal comme tant une bactrie ou unvirus. Dans tous les cas, je continue dire que la raison pour laquelle je me sens si misrable,si malade, si perturb vient de ce que je fus envahi par une puissance ou une force lextrieur de mon contrle. Voil le but que la maladie sert, et nous y reviendrons encore etencore.


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Mais ce qui est terriblement important, et ce qui dans un sens forme la toile de fondmtaphysique pour tout ce dont nous discuterons, cest de comprendre vraiment quil ny apas de corps, quil ny a pas de maladie, quil ny a pas de monde les ides ne quittent pasleur source. Il ny a que des penses malades dans nos esprits. Voil la maladie. Un corpsmalade peut tre dfini de nombreuses manires : par un symptme physique, par ce que nous

considrons habituellement comme maladie mentale ou par le fait dtre seulement perturbpar quelque chose, par un tat motionnel temporaire. Tout a nest rien de plus ou de moinsque la tentative de lego daccomplir le souhait de son rve de nous garder spars et de croireque nous avons une identit spare de Dieu. Cette pense se trouve abrite dans un corps,lequel se dfinit ensuite lui-mme en termes de diffrenciation entre lui et les autres corps.Voil la maladie la croyance que cela est qui je suis.

nouveau, le souhait secret de lego consiste garder le soi spar intact mais en tenirquelquun ou quelque chose dautre responsable. De faon intressante, le mot pathognevient du grecpathos, voulant dire souffrance ou maladie et gne voulant dire cause ouce qui produit quelque chose. Dans notre monde, nous avons tendance penser ce qui estpathogne comme le font la plupart des biologistes et les gens du mdical comme tant

des organismes tels que les bactries ou les virus qui causent la maladie. Quand nous tudionsUn Cours en Miracles, nous comprenons que ce qui est vraiment pathogne cest laculpabilit. Voil la cause de la maladie ; et de faon plus prcise, cest notre dcision en

faveur de la culpabilit, parce que la culpabilit nexiste pas lextrieur de notre croyance enelle et du souhait quon en a. Nous souhaitons la culpabilit parce que la culpabilit dit que

jai pch. Le pch me dit que je me suis spar de Dieu, ce qui veut dire que ce soi sparavec lequel je me fais plaisir maintenant est rel, mais que je ne veux pas tre puni sa place.Cest la raison pour laquelle nous avons le deuxime rve, le rve propos du monde, lequelcherche formaliser le souhait de lego en laccomplissant en trouvant la faute chezquelquun ou quelque chose dautre, et tout cataloguer dans le monde comme tantpotentiellement ou vritablement pathogne. Je suis expos la maladie non par ma faute,mais par la faute de quelquun ou de quelque chose dautre. Cest la raison pour laquelle ilexiste un monde. Rappelez-vous, nouveau, que vous devez comprendre le but. Si vousvoulez comprendre quoi que ce soit propos de ce monde, et par-dessus tout comprendre quoique ce soit propos de ce cours, vous devez reconnatre le seul but que le corps et le mondeservent, lequel consiste avoir cette capacit accomplir le souhait de garder mon pch etmon soi spar intacts, les deux se tenant dans mon esprit, mais ensuite de croire, comme parmagie, que je peux me dbarrasser de toute responsabilit lgard de ma peccabilit et demon soi en blmant les autres personnes. Voil la raison pour laquelle il y a un monde decorps. Comme le livre dexercices le dit, ainsi a t fait le concret (W-pI.161.3:1). Il doit yavoir quelque chose que je hais. Jai besoin de quelque chose lextrieur comme exutoireafin de me dbarrasser de ma haine, la haine de moi-mme.

Comme nous le verrons plus tard, le Saint-Esprit a une utilisation diffrente du corps, savoircelle de corriger notre confusion de la cause et de leffet. Nous voyons des corps comme tant la fois effet et cause : votre corps a caus leffet consistant sentir de la souffrance dansmon corps. Le Saint-Esprit nous aide reconnatre travers nos malperceptions du corps quele seul but que le corps sert consiste ramener notre attention la cause relle, laquelle est lechoix de la culpabilit dans lesprit. Voil ce quest la maladie.


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Gurir le rve de maladie Partie II - La cause de la maladie

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Partie II - La cause de la maladie

Tournons-nous maintenant vers lopuscule intitul Le Chant de la Prire, la premiresection du Chapitre 3, intitule La Cause de la maladie (S-3.I). Nous lirons les troispremiers paragraphes, lesquels prsentent des dclarations trs claires du principe de cause effet que nous avons dj vu. Rappelez-vous que, dans le Cours, la maladie est la croyance enla sparation cest de l que vient la culpabilit. Ceci deviendra tout fait important quandnous aborderons, plus tard, la nature de la gurison.

(S-3.I.1:1) Ne prends pas l'effet pour la cause

En dautres termes, ne prenez pas le symptme la maladie telle quelle se manifeste,psychologiquement ou physiquement, dans le corps pour la cause, laquelle est la dcisionprise dans notre esprit de croire lego plutt quau Saint-Esprit, savoir de choisir la

sparation plutt que lunit, la culpabilit plutt que lamour.(1:1) ...de mme ne pense pas que la maladie est part et spare de ce qui doit tre sacause.

Revoil notre vieil ami, le principe que les ides ne quittent pas leur source. Ici Jsus serfre aux symptmes. La maladie nest pas part ou spare de sa cause, laquelle se trouvedans lesprit et seulementdans lesprit. Cest la raison pour laquelle il est si important davoirtoujours une comprhension sous-jacente de la mtaphysique dUn Cours en Miracles ;autrement vous vous mprendrez au sujet de ce quil dit propos du monde : son but et saprtendue ralit. Vous penserez que le pardon et la gurison ont quelque chose voir avec lemonde ou les corps. Ces erreurs ne conduiront qu vous fourvoyer. Il ny a, littralement,

aucun monde parce que les ides ne quittent pas leur source.

(1:2) Elle est un symbole [la maladie, les symptmes corporels], une ombre d'unemauvaise pense qui semble avoir une ralit et tre juste, selon l'usage du monde.

Lide dombre est une ide importante dans le Cours, et elle se retrouve tout au long dutexte. Le monde nest rien dautre quune ombre de notre culpabilit. Beaucoup dentre voussont conscients de limportante section Les deux mondes la fin du Chapitre 18 (T-18.IX), o Jsus parle du monde et du corps comme tant des ombres de la culpabilit ilsfont simplement ce que la culpabilit leur dit de faire. De notre exprience de vie, nous savonsquune ombre na pas de substance. Vous marchez dehors et vous voyez lombre dun arbresur le sol. Nous pouvons regarder larbre comme la ralit dans le monde, et ainsi, lombre

serait seulement labsence de lumire cause par larbre lui-mme. Lombre na aucunesubstance ; elle nest rien. Cest la raison pour laquelle Jsus utilise le terme ombre traversle Cours ainsi que dans cet opuscule.

Notre maladie est une ombre. Cest une projection dune pense mauvaise qui semble avoirune ralit, et cette pense mauvaise est la croyance que nous sommes mauvais lademeure du mal, des tnbres et du pch (W-pI.93.1:1) cause de ce que nous avons fait.Nous avons dtruit Dieu, de faon goste et irresponsable, et avons crucifi son Fils, leChrist, de faon ce que nous puissions avoir ce que nous voulons. Quand vous pensez au


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motpch, il est utile de le rapprocher du mot gosme parce que cest un terme avec lequelnous sommes tous familiers aujourdhui. Le pch dit fondamentalement ceci : Je nen airien faire de Dieu, je veux ma vie. Et si ma vie doit tre obtenue au dtriment de Dieu, quilen soit ainsi ! Jaurai ce que je dsire. Je veux avoir une existence spare. Je veux tre librede Lui. Je veux tre autonome. Je veux tre indpendant. Je veux des penses qui me soientpropres, et non pas lies Lui. Je veux tre libre daimer, selon ma faon. Je ne veux pas que

cela ait quoi que ce soit voir avec Lui. Je napprcie pas cette histoire comme quoi les idesne quittent pas leur source. Jaime avoir ma propre identit. Et je nen ai rien faire si celaprovoque des dommages. Je nen ai rien faire si cela dtruit le Ciel. Jobtiendrai ce que jeveux parce que je le veux !

Voil le pch dgosme, et cest la manire dont nous vivons tous ici. Cela plonge au curde la particularit. Je ne me soucie pas de la manire dont jutilise les autres tant que mesbesoins mes besoins physiques et mes besoins motionnels sont satisfaits. Naturellement,cela fait un meilleur effet si jhabille tout cela de termes spirituels et religieux et lui donne unesorte de contexte. Mais tout ce que je fais cest dessayer de dguiser ce que je suis en train defaire. Cest mon cannibalisme goste qui veut prendre lextrieur et lamener lintrieur,parce que cest ce dont jai besoin et cest ce que je veux. Et je nen ai rien faire de qui

souffre ; tout ce qui mimporte cest dobtenir ce que je veux. Voil la vraie culpabilit. Voilla pense que nous tiquetons comme mauvaise et pcheresse. Et voil ce quest la maladie :une ombre de cette pense.

(1:3) Elle [la maladie] est une preuve extrieure de pchs intrieurs, et elle tmoignede penses de non-pardon qui blessent et qui voudraient meurtrir le Fils de Dieu.

Nous pouvons voir ici, comme nous le verrons encore et encore et bien entendu chaquepage du Cours comment Jsus redfinit le problme. Il nous dit quil nest pas lextrieur ;il est dans nos esprits. Nous voulons penser quil est extrieur, et cest ainsi que nous avonsbrillamment, au fil des sicles et des millnaires, dfini les maladies et en sommes venus comprendre la maladie : do elle vient, pourquoi elle se produit, comment elle se produit etcomment la traiter ce qui est exactement ce que lego veut. Ainsi, toute notre attention estfocalise sur le monde et le corps vous voyez le mot maladie tout en bas du rectangle sur leschma. Tout ceci est une faon dguise, trs habile et intelligente, de protger ce quoi UnCours en Miracles fait rfrence en tant que le rve secret (T-27.VII.11), lequel est lavritable maladie. Cest l que se trouve la culpabilit l o se trouve le prtendu mal dansnos esprits. Et cest seulement quand nous la ramenons sa source dans nos esprits que nouspouvons raliser ce qui se trouve dans nos esprits, et constater que tout a t invent.

nouveau, nous dfinissons assez librement la maladie comme tant la cause qui me metdans un tat dinquitude et de perte de paix, que ce soit parce que jai un organe malade, desdouleurs dans le corps ou des maux psychiques cause de ce quune personne ma fait, ou

cause dun souvenir, de linterprtation dun vnement ou cause dune relation. Toutes ceschoses sont la preuve que jai fait quelque chose de mal pour lequel je mrite dtre puni.Rappelez-vous, le systme de pense de lego repose sur ce rve secret qui dit que Dieuexercera Sa vengeance sur nous cause de ce que nous Lui avons fait. Et nous portons cetteculpabilit avec nous dans le rve du monde. Nous pensons que nous lavons enfouie dans nosesprits, mais ce que nous avons enfoui nous accompagne. Freud nous a aids voir que cesdmons ne sont pas inexistants ; ils existent en nous, et plus nous essayons de les dissimuler etplus ils sont encore l. Ainsi, nous ne serons jamais heureux ou en paix jusqu ce que nous


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faire quelque chose propos du problme, parce que nous prenons conscience que leproblme nest pas extrieur ; le problme est intrieur. Comme laffirme le dbut du Chapitre21, le monde est limage extrieure dune condition intrieure (T-21.1:5). Ce qui est lextrieur nous dit ce qui est lintrieur. Nous avons un enseignant dans nos esprits quiguidera notre vision partir de lextrieur l o les organes sensoriels lont mise pour laramener ce qui est lintrieur, dans notre esprit. Voil ce dont parle Jsus ici. nouveau,

quand le corps est malade ou quand il est en souffrance, notre ego parle en premier etinterprte cela de la manire suivante : vous navez que ce que vous mritez !

Quand Jsus dcrit le rve du monde, comme il le fait vers la fin du Chapitre 27, il en parlecomme dun meurtrier qui est l et qui veut que votre mort soit longue et lente (T-27.VII.12:1). Cest ce que le corps fait et cest la manire dont il meurt. partir du momento nous sommes ns, notre mort est invitable, mais elle est lente. Cest ce quun tortionnaireaime faire. Il ne dsire pas mettre fin rapidement votre vie ; il veut que vous payez pourvotre crime, votre pch, votre injustice. Et cest ce que nous croyons que Dieu fait quandnous croyons quIl a fait le corps. Il imagine notre mort, mais elle sera longue, lente et trsdouloureuse. Naturellement, ce que nous faisons avec tout ce qui est dit ce nest pas Dieu Quile fit. Vous lavez fait quelquun ou quelque chose est responsable de ma maladie. Je ne suis

donc pas puni pour mon pch, cest votre pch qui cherche me faire souffrir. Une fois queje le perois ainsi et nous sommes ns pour le percevoir ainsi je souffrirai volontiers. Jeserai volontiers maltrait et perscut. Jembrasserai, chrirai et serrerai fortement dans moncur la manire dont jai t abus, incompris et injustement trait tout au long de ma vie. Jesouffrirai volontiers jusqu dire : Regarde-moi, frre, par ta main je meurs (T-27.I.4:6).Et cela signifie que Dieu vous punira quand Il verra mon corps souffrant, abus et perscut que ce soit mentalement ou physiquement. Cette souffrance pointe un doigt accusateur versquelquun et dit : Tu as fait ceci ! Et dans mon raisonnement magique et insane, je croisque Dieu mcoutera et suivra mon doigt accusateur qui vous dsigne directement. Ensuite, Ilvous punira.

Ainsi, la souffrance, la maladie (le mal a dit), la douleur, sont des ombres. Elles sont commeun voyant rouge qui dit que le pch est ici et, dcoulant du but de lego concernant lafabrication du monde laccomplissement de son souhait je verrai le pch reposant envous ou dans quelque chose, dans quelque agent extrieur, plutt quen moi. Cest la raisonpour laquelle :

(1:4-5) La gurison du corps est impossible, et ceci est dmontr par la nature brve du remde . Le corps doit cependant mourir, et ainsi sa gurison ne fait que retarder sonretour la poussire, d'o il est n et o il retournera.

Cest la raison pour laquelle les gens aiment que la vie dure de plus en plus longtemps. Etdans notre socit, cest maintenant une priorit. Autrefois, ctait vraiment quelque chose de

parvenir lge de quarante ou soixante ans. De nos jours, quatre-vingt ans nest plus rien.Les gens veulent parvenir cent ou cent dix ans, et mme cent vingt ans. Les gens veulentvivre pour toujours. Quelle en est la raison ? Parce que nous voulons duper le Moissonneur.Nous voulons duper Dieu. Et tout ce que nous russissons faire, cest rendre la mort relleparce que nous essayons de tricher avec elle. Nous rendons la culpabilit relle en essayant denier quil y a de la culpabilit, parce que si je ne meurs pas, cela signifie que Dieu ne ma pastrouv et ainsi je reste dans ce corps. Pourquoi quelquun qui est sain veut-il rester dans cecorps ? Celui-ci nest pas notre chez-nous. Comme le dit le Cours, celui-ci est un simulacre,une parodie de la merveilleuse cration de Dieu : le Christen tant quesprit, et non pas en tant


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Gurir le rve de maladie Partie III - La cause de la maladie (S-3.I) (suite)

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mal, des tnbres et du pch (W-pI.93.1:1), et cest exactement ce quil dit ici. Le corps futfait pour tre la preuve ultime que la sparation davec Dieu sest produite.

Cela est la raison pour laquelle personne naime rellement ce cours, en dpit de ce que lestudiants disent. Comment pourriez-vous aimer un cours qui vous dit que non seulement vousnexistez pas, mais que dans la faible et fragile existence que vous pensez avoir, vous tes un

meurtrier vicieux et cannibale ? Cela ne fait pas de vous une personne aimable. Commentdonc pourriez-vous aimer un cours qui vous dit cela ? Et vous devez passer travers cettepartie du Cours pour parvenir sa fin ultime, qui est de raliser que, comme la Leon 93 ledit : La lumire, la joie et la paix demeurent en moi. Vous ne pouvez pas parvenir lalumire, la paix et la joie tant que vous ntes pas passs travers le mal, les tnbres et lepch. Ensuite, vous aimerez ce cours. En fait, ce moment-l, vous naurez plus besoin duCours.

(2:3) Il [le corps] semble effray et fragile ceux qui pensent que leur vie est lie sesdirectives et dpendante de son instable et petite respiration.

En dpit de ce que tous les mtaphysiciens dans le monde dUn Cours en Miracles pensent,

ce que vous croyez vraiment, cest que nos vies sont trs troitement lies ce corps. Voyezseulement ce qui se passerait si votre approvisionnement en oxygne tait stopp pendant uneminute. Toutes vos ides spirituelles passeraient trs vite par la fentre. Ainsi, ce que Jsusnous dit en ralit, comme dans plein dautres endroits du Cours, cest que nous ne devrionspas prtendre que nous ne sommes pas des corps : Ne me dites pas que vous croyezvraiment ce que je vous dis. Le croire vraiment signifie que vous tes au bout du voyage, ausommet de lchelle. Mais pour le moment vous pensez que vous tes un corps ; considronsdonc que vous tes un corps. Nessayez pas de nier ce que votre corps est.

(2:4-6) La mort les regarde fixement tandis que chaque moment glisse irrvocablemententre les doigts de leurs mains, qui ne peuvent pas les retenir. Et ils sentent la peur alorsque le corps change et tombe malade. Car ils sentent la lourde odeur de la mort sur leurcur.

Ceci est une manire littraire de dire ce que Freud et dautres gens ont dit, savoir que ds lemoment de la naissance, nous nous prparons mourir. Plus tard dans sa vie, Freud acommenc parler de linstinct de mort, parce quil reconnaissait quil manquait quelquechose sa thorie.

Ainsi, ce que Jsus fait ici consiste nous aider reconnatre que le corps existe vraiment.Comme beaucoup dentre vous le savent,Le Chant de la Prire fut crit aprs que le Coursft dabord publi, et il avait pour intention dtre une correction pour les erreurs flagrantesque les tudiants faisaient dj. La principale mauvaise comprhension que cet opuscule a eu,

lorigine, pour but de corriger, avait trait ce que pouvait signifier la demande au Saint-Esprit ce que la prire est vritablement. Cest le sujet du premier chapitre. Le secondchapitre aborde le pardon et dvoile le plan de lego concernant le pardon-qui-dtruit, pardondont il est fait rfrence travers le Cours, bien que ce terme ne soit jamais utilis exceptdans cet opuscule. Il essaye de nous aider prendre conscience de ce que le pardon estvraiment et ce quil nest pas, et il fait la mme chose ici dans le troisime chapitre sur lagurison.


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Gurir le rve de maladie Partie IV - La cause de la maladie (S-3.I) (suite)

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Ainsi, en en venant comprendre comment je me suis spar de vous, comment jutilise mamaladie pour accomplir le gain secondaire consistant vous rendre responsables ma place, vous manipuler afin de prendre soin de moi et de me prendre en piti, et en mme temps mesentir coupable en comprenant tous les buts pour lesquels jai utilis le corps, etparticulirement celui pour lequel jai utilis la maladie, je peux alors reconnatre que toutesces choses sont les projections dun but intrieur : le besoin intrieur de me voir comme tant

spar. Cela est la maladie originelle, mais je veux en tenir tous les autres responsables.

Quand vous commencez donc examiner la maladie soit en vous-mme soit chez les autres,vous voulez la voir dans le contexte plus important du but de lego concernant les rves deperscution. Nous avons fait le corps pour quil nous fasse dfaut, tout comme lesconstructeurs construisent des voitures pour quelles tombent en panne afin quon les ramneafin quelles puissent tre rpares. Si nous pouvions mettre un homme sur la lune, vouspensez que nous pourrions faire un vhicule qui nait pas besoin dtre rpar, mais nous ne lefaisons pas. Ainsi, nous avons fait le corps pour quil nous lche. Et il est vident que le corpslche si vous ne le nourrissez pas, si vous ne lui donnez pas deau, si vous ne lhabillez pas, sivous ne le divertissez pas, etc. Pourquoi avons-nous fait un corps de cette faon ? Il est unrve. Vous pouvez faire un rve de la manire que vous voulez nous faisons ainsi chaque

nuit. Nous avons fait notre rve de cette faon parce que nous voulons que le corps soitlinstrument de perscution aux mains de quelquun dautre ou de quelque chose dautre lespouvoirs et les forces mentionns plus haut et qui sont au-del de notre contrle.

Vous devez comprendre votre vie dans un corps, et particulirement la maladie de votrecorps, dans le contexte de cette perspective mtaphysique plus large qui nous aide comprendre le but : le but que le monde sert, et le but que le corps sert, tout autant que tout cequi se rapporte au corps. Pour le dire dune autre faon, la maladie que ce soit avec dessymptmes physiques ou psychologiques reprsente les relations particulires. Jai unerelation trs particulire avec mon corps malade et avec ma psych malade. Je les aime parcequils me permettent dobtenir ce que je veux. Jutilise ma relation particulire avec moncorps afin de servir mes relations particulires avec dautres corps. Jutilise mon corps afin derendre coupables dautres corps de faon ce que je leur fasse faire ce que je veux.

Tout enfant connat lavantage secondaire de tomber malade : vous manquez lcole ; vousobtenez beaucoup dattention ; quelquefois maman reste la maison avec vous si dhabitudeelle nest pas l. En tant quadulte, si vous naimez pas votre travail dans lentreprise, voustombez malade. Si vous avez besoin dun jour de cong, mais que vous ne vouliez pas en trede votre poche, vous tombez malade. Il y a dnormes avantages tomber malade. Si vousvoulez que les gens vous prennent en piti, tombez malade, faites-vous mal, faites ce que lemonde appelle une action hroque, et tous diront : Mon pauvre ; vois comme tu assouffert ; tu as perdu un membre, mais considre la chose merveilleuse que tu as faite. Nousfaisons des hros partir des martyrs. Nous faisons des hros partir des victimes. Il y a l un

norme avantage secondaire.Il existe une raison ce qui arrive au corps. Rien narrive par hasard. Il est notre rve. Nousavons fait le corps pour quil nous fasse dfaut, pour tre une victime aux mains de pouvoirset de forces au-del de notre contrle. Que le corps soit positionn de cette faon, ce nest pasun hasard. Vous devez passer de leffet, qui est le corps malade, la cause, qui est lespritmalade, et vous comprendrez la cause en comprenant le but. Nous voulons garder lasparation que nous avons vole Dieu, mais nous voulons nous dbarrasser du pch et de laculpabilit, et une des manires les plus commodes de se dbarrasser du pch et de la


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Gurir le rve de maladie Partie V - Le processus de la maladie

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culpabilit consiste tomber malade : Il y a ce virus qui ma attaqu, et cest pourquoi jesuis malade.

Maintenant, ceci ne veut pas dire quau niveau du monde vous niez quil y ait des virus et desbactries. Il y en a srement, mais ils sont l dans un but. Ils font partie de la mme Filialitmalade dont nous faisons tous partie. Nous prenons tous le rle des victimes parce que nous

sommes tous secrtement des perscuteurs. Nous prenons tous le rle des perscuteurs parceque nous sommes tous secrtement des victimes. a marche dans les deux sens. Noussommes tous des perscuteurs, mais quelquun nous a fait ainsi, par consquent nous sommesla victime de la perscution de quelquun dautre, et ainsi de suite.

Question : Je veux partir aujourdhui avec de nouvelles ralits et je sens que a va arriver,mais je suis en train de rflchir sur la manire de me dcrisper vis--vis de lchec quereprsente le corps de faon ne pas en faire tout un plat.

Rponse : Une des raisons, je pense, pour laquelle il est important dtre un peu srieux pourquoi il est important de parler du corps de cette faon cest que la plupart des gens

naiment pas en parler de cette manire. Et je pense que Jsus ne prend pas de gants dans cecours et nous dit les choses comme elles sont parce quil existe une trs forte tendance dans lemonde ne pas comprendre lego. Et il veut vraiment que nous le comprenions, parcequautrement nous ne serons pas capables deffectuer un choix significatif en sa dfaveur.Maintenant, le corps nest rien au bout du compte. Voil la dcrispation quon peut enavoir : le corps nest vraiment rien. Mais nous en avons fait quelque chose dhorrible parceque nous avons fait de nous-mmes quelque chose dhorrible, et que jusqu ce que nousregardions dabord lhorreur concernant ce que nous avons pens, nous ne pouvons pascomprendre que lhorreur que nous avons faite nest rien. Le Cours dit que vous devezregarder la haine. Jsus le rpte en plein dendroits. Vous devez regarder la haine avant quevous ne puissiez regarder lamour. Vous devez regarder la haine non pas parce que la haineest relle, mais parce que vous lavez rendue relle ; et ensuite, vous avez rendu la haine sihaineuse et si effrayante que vous ne voulez pas la regarder. Enfin, le monde et le corpsdeviennent une dfense contre le fait de regarder.

Partie V - Le processus de la maladie

Tournons-nous maintenant vers la section intitule Le processus de la maladie (P-2.IV) delopuscule Psychothrapie. Le contexte de cet opuscule est, bien entendu, la psychothrapie et

sa pratique. Mais personne na besoin dtre un thrapeute professionnel pour en tirer profit,quand bien mme cela a t crit spcifiquement pour lui. Cest un merveilleux rsum desprincipes de gurison du Cours (que nous avons dj vus et que nous verrons encore) qui estessentiellement que toute maladie est une forme de non-pardon et par consquent, toutethrapie est vritablement une forme de pardon.

(1:1) Alors que toute thrapie est psychothrapie, ainsi toute maladie est maladiementale.


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(1:3-5) Le jugement est une dcision, rpte sans cesse, l'encontre de la cration et deson Crateur. C'est une dcision de percevoir l'univers tel que tu aurais souhait lecrer. C'est dcider que la vrit peut mentir, et ne peut tre que mensonge.

Ce sont diffrentes manires de dcrire ce qui se passa dans ce moment ontologique etoriginel quand la minuscule et folle ide apparut surgir dans lesprit du Fils de Dieu, et

que le Fils eut le choix entre couter la vrit du Saint-Esprit ou couter le mensonge de lego.Linterprtation du Saint-Esprit de la minuscule et folle ide consiste dire que lasparation ne sest jamais produite quil ny a pas de minuscule et folle ide . Cest ce quoi fait rfrence Un Cours en Miracles en tant que principe de lExpiation. Le mensonge delego est que la minuscule et folle ide non seulement sest produite mais quelle est relleet pcheresse, quelle justifie notre culpabilit, laquelle nous fait ainsi mriter un chtiment.Nous avons choisi le mensonge de lego afin quil prenne la place de la vrit du Saint-Esprit.

Inhrent tout ceci, on trouve le jugement, le jugement, et le jugement. Dabord, nous avonsjug lencontre de Dieu nous avons jug que Son Amour ne nous tait pas suffisant. Noussommes ensuite partis et avons fait notre propre monde intrieur, et plus tard un mondephysique, l o nous avons cru que nous trouverions lamour, le bonheur, la paix et la joie

dans notre existence indpendante et individuelle. Nous avons ensuite jug notre encontreparce que nous nous sommes sentis tellement coupables propos de ce que nous avions fait nous avons dit Dieu de Sloigner de nous, nous avons dit que Son Amour ntait pas ce quenous voulions et quIl ne nous suffisait pas ; et que si cela signifiait quIl ft annihil, quil enft ainsi ! Ensuite, bien entendu, nous prmes le jugement que nous avions port sur nous-mmes, nous lavons projet lextrieur, et maintenant nous jugeons tous les autres. Cest cedont parle Jsus ici. Lunivers que nous percevons maintenant tel que nous lavons cr quiest vritablement tel que nous lavons malcr est lunivers de la sparation, du jugement,de la culpabilit, du chtiment, de la souffrance, de la douleur et, de faon ultime, de la mort.Cest lunivers de lesprit faux. Parce que cest lunivers qui se trouve dans nos esprits, cestlunivers qui surgit quand nous le projetons lextrieur. nouveau, cest un monde desouffrance, de pch, de sparation, de particularit et de mort.

(1:6-7) Que peut alors tre la maladie si ce n'est une expression de chagrin et deculpabilit ? Et qui pourrait pleurer si ce n'est sur son innocence ?

Voil une merveilleuse phrase que je cite trs souvent. Toutes nos larmes, nos chagrins, notretristesse, notre solitude et toutes nos blessures intrieures ont seulement une cause : notrecroyance que nous avons gch linnocence du Fils de Dieu quand nous nous sommes sparsde Dieu, et que jamais nous ne pourrons la retrouver. Toutes nos larmes sont pour cetteinnocence. Et mme si ellepouvaitrevenir, nous avons le sentiment que nous ne la mritonspas parce que nous avons dabord dcid de la dtruire. Cest ce que notre culpabilit nousdit. Jsus dit que toute maladie, quelle que soit la forme dans laquelle elle est exprime et

dans laquelle nous en faisons lexprience, nest rien de plus quune ombre : une expressionde chagrin et de culpabilit . nouveau, toute la solitude, toute la tristesse et toute lanxitque nous ressentons de temps en temps dans nos vies ont pour seule cause la dcision de nousloigner de lAmour de Dieu, dcision que nous avons prise un jour, et qui se renforcecontinuellement.

Trs souvent, la manire dont nous en faisons ici lexprience consiste repousser lAmourde Jsus ou du Saint-Esprit en Leur disant que Leur Amour nest pas suffisant pour nous : jeveux lamour de cette personne particulire ; je veux le bien-tre de cette substance


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Ce que Jsus essaye de faire dans cet opuscule, tout comme il lessaye dans le Cours, consiste nous faire reconnatre exactement ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons ; pourquoinous insistons avec tant denttement avoir raison et pourquoi nous insistons que noussavons et que le Saint-Esprit ne sait pas, ou que ce que sait le Saint-Esprit est ce que nous Luienseignons. Le monde a ador le Jsus que nous avons fait notre propre image. Cest leJsus qui confirme notre systme de pense de sparation, de pch, de salut travers la

souffrance, la mort, les corps, etc. ; mais nous sommes terrifis vis--vis de ce que le vritableJsus enseigne parce que nous ne voulons pas tre sauvs de la manire dont il veut que noussoyons sauvs. Nous voulons tre sauvs de notre souffrance en ayant quelquun dautre pouren payer le prix.

(2:4) Il ne peut rien y avoir qu'un changement d'esprit ne puisse pas effectuer, car toutesles choses extrieures ne sont que les ombres d'une dcision qui a dj t prise.

Les dcisions sont seulement prises dans lesprit et cest la raison pour laquelle nous parlonsdun dcideur. Par toutes les choses extrieures , Jsus veut dire toutes choses ici : latotalit de lunivers physique tout autant que notre univers personnel. Toutes les chosesextrieures sont seulement les ombres dune dcision qui a dj t prise dans lesprit une

dcision dtre spars et, une fois de plus, de garder notre sparation intacte en projetant lacause lextrieur et en en tenant tous les autres responsables.

(2:5-6) Si tu changes la dcision, comment son ombre peut-elle tre inchange ? Lamaladie ne peut tre que l'ombre de la culpabilit, grotesque et laide puisqu'elle imite ladifformit.

La difformit dont Jsus parle est la pense dforme qui dit que je suis un Fils de Dieu,indpendant de mon Crateur et de ma Source ; ce soi-ego le foyer du mal, des tnbres etdu pch est qui je suis. Voil la difformit. Une fois que vous avez une pense dforme,comment son ombre pourrait-elle tre autrement que dforme ? Mme quand votre corpssemble fonctionner parfaitement, il est dform. Il est dform parce quil est une parodiegrotesque et un travestissement de Qui nous sommes vritablement, parce que nos corps nousgardent spars de tout autre corps. Nos corps changent, sans parler quils faillissent etmeurent, et cest cela que nous proclamons tre le Fils glorieux de Dieu. Comme si cela nesuffisait pas, quand nous considrons le corps dans le contexte de la Bible, ceci ne fait quesaggraver parce que Dieu devient alors le Crateur de cette difformit. Ceci, bien entendu,rend Dieu tout autant dform que nous le sommes.

(2:7) Si une difformit est perue comme relle, que pourrait tre son ombre moinsd'tre elle-mme difforme ?

Tout ce que Jsus dit ici, dans un langage trs fort, cest que le monde et le corps sont leffet

de la cause, laquelle est notre dcision desprit dtre spars et de nous sentir ensuitecoupables. Ce que nous appelons maladie nest pas la seule forme de difformit. Le corps lui-mme est une difformit. Le monde est une difformit. Quoi que ce soit qui semble existerdans ce monde, quoi que ce soit qui change, crot, dcline, se dtriore et meurt est unedifformit, parce que cest une ombre de la pense originelle dforme qui dit que jexiste lextrieur du Ciel et que jai une identit individuelle qui me garde spar et qui mediffrencie de Lui, et qui me garde ventuellement spar de tous les autres. Comment cecipourrait-il tre de lamour ? Comment ceci pourrait-il tre rel ? Ce but didentit consiste prouver que lamour est le mensonge et que la ralit est lillusion ; ou, en dautres termes,


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Gurir le rve de maladie Partie VI - Le processus de la maladie (suite)

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que lillusion est la ralit et que lamour particulier est la vrit. Lamour particulier esttoujours une affaire de sparation, dintrts spars et de marchandage. Il est toujoursexclusif, ce qui veut dire quil ninclut pas la totalit de la Filialit.

Vous pouvez voir que Jsus transforme lide et la comprhension de la maladie partir dupoint de vue limit du monde et du corps pour arriver lesprit. Il dit que quoi que ce soit qui

arrive ici nest quune ombre. Par consquent, ce que vous devez faire consiste revenir lasource de lombre. Cest ce qui doit tre chang et dfait.

Partie VI - Le processus de la maladie (suite)

(3:1) La descente en enfer [qui est vritablement ce quoi en arrive le monde] s'ensuit pas pas au travers d'une course invitable, une fois qua t prise la dcision que la

culpabilit est relle.

Cest ce quoi fait rfrence Jsus dans Un Cours en Miracles quand il parle de la follecourse dans linsanit (T-18.I.7). Il y fait aussi rfrence comme tant lchelle que lasparation ta fait descendre (T-28.III.1:2). Ceci est illustr sur le schma avec Dieu setrouvant en haut le Dieu que nous croyons avoir quitt. Ensuite, il y a la partie dcideur delesprit qui fait le mauvais choix et qui cherche oblitrer le Saint-Esprit. Ainsi donc notre soinest plus un Soi ou mme un soi dcideur ; il est maintenant un soi ego, petit et minuscule,prtendant dans sa grandiosit tre quelque chose dimportant. De l, nous descendonsfinalement dans le niveau du monde. Cest ce dont Jsus parle dans ce passage.

Ceci est invitable une fois que nous rendons relle la culpabilit, parce que la culpabilit

demande le chtiment et que nous avons alors peur du chtiment. Ceci demande que nousquittions lesprit afin de fuir la colre de Dieu, ce qui se traduit par linvention dun monde.Ceci nest pas quelque chose qui sest produit une seule fois dans le temps. Ceci se produitencore et encore, tout instant. Il y a cette merveilleuse section intitule La petite entrave ,dans le texte, qui dit : chaque jour et chaque minute de chaque jour, et chaque instantcontenu dans chaque minute, tu ne fais que revivre cet unique instant o le temps de la terreurprit la place de l'amour. (T-26.V.13:1) Nous rejouons ce moment-l quand nous disons auSaint-Esprit de sen aller et que nous coutons lego la place. Nous faisons ceci encore etencore en dehors du temps, mais nous faisons lexprience de ses effets dans le temps. Leproblme est lextrieur du temps, ce qui veut dire que la gurison doit tre lextrieur dutemps. Cest ce quest linstant saint. Cest cet instant en dehors du temps et de lespacequand nous choisissons le Saint-Esprit la place de lego.

(3:2) La maladie, la mort et la misre svissent maintenant sur terre en vaguesimplacables, quelquefois ensemble et quelquefois en une effroyable succession.

Cest le portrait que fait Jsus du monde. Ce nest pas le seul endroit dans le texte o il enparle de cette manire. Il essaye de nous aider prendre conscience que celui-ci nest pas unlieu plaisant et que, par consquent, nous ne devrions pas en faire un lieu plaisant. Voici cequest le monde : un lieu de maladie, de mort et de misre . Comme il le dit dans le livredexercices, cest un dsert o des cratures affames et assoiffes viennent mourir. (W-


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pII.13.5:1) Et ce nest pas, non plus, la seule fois quil utilise limage dun dsert. Il ny aaucune vie ici. Il ny a aucune vie dans le dsert de lego. Il nous dit quil ny a aucune vie lextrieur du Ciel (T-23.II.19:1). Ceci na pas pour but de nous perscuter ou de nous fairesentir coupables, mais de susciter en nous une motivation vouloir quitter ce trou denfer, cedsert. Jsus nous encourage ne pas vouloir rester dans un lieu, il faut le rpter, o descratures affames et assoiffes viennent mourir un lieu o la maladie, la mort et la

misre rgnent sur terre. Voil donc la mauvaise nouvelle propos de ce que nous croyonstre si rel et si merveilleux, selon le point de vue du monde. La bonne nouvelle, cest quetoutes ces choses, aussi relles quelles semblent ltre, ne sont que des illusions.

Le problme avec ce passage, comme avec dautres passages similaires, est que si jaccepte cequil dit que la maladie, la mort et la misre sont des illusions je dois aussi accepter le faitque ce corps est aussi une illusion. Une fois de plus, ceci est la raison pour laquelle personnenaime vraiment ce cours. Jsus ne parle pas seulement de renoncer tous vos griefs, vosnon-pardons, vos petites haines et votre particularit. En vrit, il dit de renoncer toutcela, mais il dit aussi que renoncer tout cela cest le marchepied pour renoncer, au bout ducompte, tout ce soi. Son but ne consiste pas ce quon vive plus heureux dans le rve, danslequel toute maladie et toute mort seraient radiques et o les gens vivraient indfiniment et

o chacun serait heureux. Son but est de nous rveiller du rve, et le rve des corps nest quelombre du rve de culpabilit qui est dans lesprit.

Nous devons tre motivs. Si Jsus est notre enseignant, il partage alors le dfi qua nimportequel enseignant, et qui consiste motiver ses lves. Ils doivent vouloir apprendre les coursque leurs enseignants enseignent. Eh bien, la seule manire qua Jsus de nous fairevritablement apprendre ce cours consiste ce que nous prenions conscience quel pointnous sommes malheureux l o nous sommes. Si nous croyons que tout est merveilleux, noustudierons le Cours pendant six mois et nous penserons que nous avons compris et que nouspouvons joyeusement nous promener au coucher du soleil. Nous ne serons pas motivs pourtudier vritablement et mettre en pratique la fois le texte et le livre dexercices, tous les

jours, pour le restant de nos vies. Nous devons tre motivs, en prenant conscience que notrevie ne marche pas.

Cest pourquoi tous ces passages sont ici. Si vous pensez que ce monde marche ou peutmarcher, ou quUn Cours en Miracles est venu dans ce monde pour faire du monde unmeilleur endroit pour apporter la paix, la prosprit et le bonheur dans le monde vous neserez pas motivs pour lapprendre. Le but de ce cours est de nous aider quitter le mondevolontairement, tout comme lego a d nous convaincre ds le dbut dabandonner lesprit. Ilfit ceci en nous disant un mensonge que nous avons cru : que lesprit tait un endroitdangereux. En concoctant sa petite histoire de pch, de culpabilit et de peur, il nous a fourniune motivation pour abandonner lesprit, parce que nous avons cru que si nous restions l, unDieu dchan, maniaque et insane chercherait se venger de nous, nous causant un grand

malheur, et nous dtruisant au bout du compte.Lego fut un trs bon enseignant, insane cependant, mais un trs bon enseignant. Il a su quildevait nous motiver pour abandonner lesprit et faire un monde afin de nous enseigner quelesprit nous rendrait trs malheureux. Jsus fit la mme chose, except que sa leon est saine.Il doit maintenant nous motiver afin de dfaire la motivation de lego. Il doit nous enseignerque de rester dans le corps et dans le monde nous tuera et nous rendra trs malheureux, etqu revenir lesprit, cela nous apportera une joie relle. Le problme est que nous croyonsencore dans lego et que, par consquent, nous sommes encore motivs pour fuir nos esprits et


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vivre dans le monde. Lego dit : Trs bien, maintenant que nous sommes ici, faisons dumonde un meilleur endroit. Le but de ce cours ne consiste pas faire du monde un meilleurendroit. Contrairement la Bible, Un Cours en Miracles ne cherche pas faire une nouvelleJrusalem ici sur terre, ou de fusionner le Ciel et la terre, ou damener le Ciel la terre.Vous ne pouvez pas intgrer deux royaumes mutuellement exclusifs.

Jsus doit nous motiver pour regarder nouveau ce monde et le corps, et tout ce qui estmatriel. Cela est le but du texte, du livre dexercices, du manuel, des deux opuscules et despomes dHlne. Mais nous sommes si tents de dire que Jsus ne veut pas vraiment dire quele monde est faux, et quil veut dire la place que la manire dont nous percevons le mondeest faux. Mais il ne veut pas dire cela. Jsus veut dire que le monde est faux parce quil fut

fait comme une dfense contre ce qui est juste, ce qui a trait au principe de lExpiation dans

nos esprits. Vous devez comprendre cela ; autrement, votre travail avec ce cours serasvrement limit. Vous pourriez mettre un bandage trs serr tout autour de faon ce quildise seulement ce que vous voulez quil vous dise, comme sur la manire de vivre mieux dansce monde et de vous sentir mieux dans ce corps. Jsus nous dit que nous ne pouvons pas noussentir mieux dans un corps parce quil ny a pas de corps, mais laissez-moi vous aider voussentir mieux dans lesprit en vous enseignant que lego vous a menti. Lesprit nest pas un

endroit dangereux. Il nexiste pas de Dieu colreux et malveillant, dtermin vous dtruire.Il nexiste pas de personne pcheresse, coupable, mchante, qui se prnomme vous dans votreesprit. Toute la chose est invente. Lesprit est la seule chose qui peut vous sauver, parce quelesprit est la seule chose qui pourrait vous condamner.

Mais Jsus doit nous motiver ; il doit nous faire vouloir apprendre son cours. Cest la raisonpour laquelle des passages comme celui-ci sont ici de faon ce que nous ne soyons pastents de lamener dans le monde et de faire du monde un meilleur endroit.

(3:4-5) Qui pourrait avoir foi en elles [la maladie, la mort et la misre] une fois que l'on apris conscience de cela ? Et qui pourrait avoir foi en elles jusqu' ce qu'il en ait prisconscience ?

Jsus essaye de nous faire prendre conscience que la maladie, la mort et la misre sont desillusions. Il en parle en de nombreux endroits, comme dans lIntroduction du Chapitre 13 dansle texte, l o il dit que ce monde est le systme dlirant de ceux que la culpabilit a rendusfous. (T-13.in.2:2) Il continue ensuite par dcrire ce quoi ressemble vritablement cemonde : ce nest pas un lieu plaisant et si cela tait le monde rel, Dieu seraitcruel. (T-13.in.3:1) Il veut que nous comprenions ce que le corps est. Cest seulement ensuite que nousreconnatrons que le corps est neutre, et seulement ensuite que nous prendrons conscience quele corps pourrait servir un but diffrent : comme une salle de classe afin de nous conduire par-del le corps, plutt que comme une prison qui nous pousse croupir et en rendre tous lesautres responsables.

(3:6-7) La gurison est une thrapie ou une correction, et nous avons dj dit et nous ledirons encore, que toute thrapie est une psychothrapie. Gurir les malades consiste leur faire prendre conscience de ceci.

La raison pour laquelle la phrase toute thrapie est une psychothrapie est si importante,cest quelle fait rfrence lide que toute gurison vient de lesprit et quelle ne peut pasvenir dailleurs. Jsus nous aide simplement comprendre la diffrence entre la magie et unmiracle. La respiration et le manger sont des choses magiques, voulant dire par-l que nous


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mourrons si nous ne mangeons pas, ne buvons pas ou ne respirons pas. Jsus ne dit pas quevous devriez arrter de manger ou de respirer, ou que vous ne devriez pas utiliser la magieparce que cest mal ou mauvais. Il essaye simplement de nous aider comprendre quel butnotre manger et notre respiration servent.

(4:1) Le terme de remde a perdu tout crdit aux yeux des thrapeutes les plus

respectables du monde, et de faon justifie.

Lopuscule Psychothrapie fut crit dans les annes 70, et ceci fait rfrence au dbat qui sedroulait en ce temps-l parmi les psychothrapeutes dbat suscit par luvre daprs-guerre de Carl Rogers pour savoir sil existait ou non une gurison en psychothrapie. Jsusdit quelque chose de totalement diffrent de ce que les psychothrapeutes voulaient dire propos de leur travail. Il dit quil nexiste aucune gurison ici parce que le remde na rien voir avec le corps ou avec linteraction des corps. Le remde, ou la gurison, ne peut seproduire que dans lesprit.

(4:2) Car aucun d'entre eux ne peut gurir, et aucun d'entre eux ne comprend lagurison.

Voil ce que valent tous les thrapeutes du monde ! Cest la raison pour laquelle il existe unopuscule pour les psychothrapeutes, parce quils ne comprennent pas ce que sont lapsychothrapie et la gurison. propos, ceci ne veut pas dire que, si vous tes en thrapie, ouque vous pensiez commencer une thrapie, vous devriez arrter ou ne pas y aller. nouveau,il ny a rien de mauvais avec la magie ; et surtout, si vous tes en thrapie ou que vouscommenciez une thrapie, napportez pas cet opuscule avec vous. Cela ne sera daucune aide,et pourrait aussi tre une expression dattaque se faisant passer pour de la rsistance.

(4:3-7) Au pire, ils ne font que rendre rel le corps dans leur propre esprit, et ayant faitcela, ils cherchent un procd magique par lequel gurir les maladies dont leur esprit ledote. Comment un tel processus pourrait-il gurir ? Il est ridicule du dbut la fin. Orayant commenc, il doit par consquent finir. [Il commence dune faon ridicule parcequil voit le problme l o il nest pas, et par consquent il doit finir dune faon ridicule.] C'est comme si Dieu tait le diable et qu'Il ne puisse se trouver que dans le mal.

La gurison est de Dieu et elle est dans lesprit, lequel na rien voir avec le corps. Ce nestpas que le corps soit mauvais, mais le corps ne fonctionne pas. Par corps , Jsus entendaussi la psych. Prcdemment jai dit que lorsque Freud parlait de la psych, il voulait dire lecorps ; ceci est tout autant vrai pour Jung. Ils ne comprenaient pas lespritde la manire dontle Cours en parle. Ils voyaient lesprit comme un auxiliaire , ou une expression de, lactivitpropre au cerveau. Ils ne parlaient pas de lesprit.

(4:8-10) Comment l'amour pourrait-il sy trouver ? Et comment la maladie pourrait-ellegurir ? Ces questions ne sont-elles pas toutes les deux une seule et mme question ?

Comment pourrait-il y avoir de lamour dans le corps ? Comment pourrait-il y avoir delamour quand vous regardez au mauvais endroit pour le trouver ? Lamour est trouv dans leprincipe dExpiation du Saint-Esprit se trouvant dans lesprit juste, l o la mmoire delAmour de Dieu se trouve. Notre choix de lesprit juste reprsente la plus grande menacepour lego. Comme lexplique Un Cours en Miracles, lego na absolument aucune ide delamour, de Dieu, du Saint-Esprit ou de lExpiation. Le seul concept quil comprend cest ce


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Gurir le rve de maladie Partie VII - Le processus de la maladie (P-2.IV, suite)

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formes de magie que lego utilise afin de nous protger de la vritable maladie, laquelle setrouve dans nos esprits. Cest tout lobjet de la Leon 136 : La maladie est une dfensecontre la vrit. (W-pI.136), dans laquelle Jsus dcrit la maladie comme une dfense quelego utilise afin de nous empcher de nous rveiller la vrit qui dit que notre ralit estesprit. Jsus dcrit de faon spcifique la stratgie dfensive de lego, montrant que ce nestpas quelque chose qui arrive seulement. Nous ne sommes pas les victimes innocentes de

forces ou dagents pathognes qui chappent notre contrle. Cest notre rve et selon lepoint de vue de lego il sert un puissant but, savoir satisfaire le souhait de garder notresparation, mais den blmer quelquun dautre.

(6:4-5) Elles [les dfenses] doivent vaincre toutes les limites perues dans le soi,fabriquant en mme temps un nouveau concept du soi dans lequel l'ancien ne puisse pasrevenir. En un mot, l'erreur est accepte comme relle et traite par les illusions.

Cette ide dessayer de construire un concept du soi diffrent a t importante dans notremonde depuis la deuxime guerre mondiale. Il existe une branche de la thorie psychologiqueappele la thorie du soi , comptant Rogers, Allport et Maslow parmi les thoriciens lesplus connus. Cette thorie consiste laborer un nouveau concept du soi qui soit plus fort,

moins vulnrable et qui se sente mieux sans avoir soccuper du concept sous-jacent delego concernant le fait que nous sommes faibles, vulnrables, mauvais et menacs . Pluttque de regarder lintrieur de ce concept du soi, nous mettons juste un autre voile ou nous lerecouvrons en faisant un meilleur soi un corps physique et psychologique meilleur dans lemonde. Nous ne ralisons pas que nous laborons des ombres, apparemment des soi aimantset remplis de lumire, qui sont plus importants, meilleurs et plus beaux, mais qui nen sontpas moins des ombres que nous utilisons pour recouvrir les tnbres propos de notreaffreuse croyance envers nous-mmes.

(6:6) La vrit tant amene aux illusions, la ralit devient maintenant une menace etelle est perue comme un mal.

Voil ce que fait lego. Le vrai Dieu est maintenant peru comme une menace, et ceux quicroient en Lui sont vus comme des hrtiques diaboliques, des paens et des incroyants parcequils ne souscrivent pas au systme de pense de lego qui rend rel le monde, le corps,lindividu, le Dieu de lego et lego lui-mme. nouveau, cest la raison pour laquellepersonne naime ce cours. La plupart des tudiants du Cours ne lappellent pas diabolique,mais ils fuient ce quil dit comme sil tait le diable, tout en pensant quils mettent en pratiquele Cours quand en fait ils ne font que le masquer. Ils pensent quil existe pour faire, ici, un soiplus enclin pardonner, plus aimant, plus en paix et plus bienveillant. Mon ego me dit que si

je fais le Cours correctement , je ne tomberai jamais malade, parce que ce que je veux iciest un soi meilleur et en meilleure sant. Cette erreur est exactement ce quoi fait rfrenceJsus.

(6:7) L'amour devient craint parce que la ralit est amour.

La raison pour laquelle lamour est craint, cest que lamour rel et vrai est une unit totale etune inclusivit totale, mais pas au niveau de la forme. Ceci ne dit pas que vous devriez fairelamour avec le monde entier mais, quau niveau de lesprit, votre amour pour quelquun nedevrait pas exclure nimporte qui dautre. Il ne choisit pas de prendre parti ; il ne dit pas lunou lautre. Votre amour est un amour qui embrasse la totalit de la Filialit en tant quuneparce que la Filialit est une. Lego voudrait que nous croyions quelle est fragmente et que,


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Gurir le rve de maladie Partie VIII - La gurison dans le changement de perception

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ou physique lesprit, l o la culpabilit se trouve et l o la gurison ou le remde est.Vous ramenez le problme la rponse, laquelle se trouve toujours dans lesprit.

(2:2-6) Il en va ainsi de toutes les formes de gurison. Un patient dcide qu'il en est ainsi,et il se rtablit. S'il dcide de ne pas se rtablir, il ne sera pas guri. Qui est le mdecin ?Uniquement l'esprit du patient lui-mme.

Le mdecin nest pas une personne extrieure, et le prtendu agent gurisseur nest pas ce quigurit. Le mdecin est lesprit, comme Jsus le dit dans ce passage. Cest lesprit qui sest lui-mme rendu malade lorsquil sest dtourn du Saint-Esprit et quil sest tourn vers lego ;par consquent, cest seulement lesprit qui peut se corriger. Cest l tout le propos qui est dedemander de laide Jsus a signifie revenir dans notre esprit et choisir un enseignantdiffrent, ce qui veut dire choisir lencontre de lego. Fondamentalement, nous sommes lesseuls qui peuvent apporter la gurison en choisissant maintenant lencontre de lego et enfaveur du Saint-Esprit. Voil la gurison ; voil le gurisseur.

(2:7-13) Le rsultat est ce qu'il dcide. Il semble que des agents particuliers luiprocurent des soins, mais ils ne font que donner forme son propre choix. Il les choisit

afin d'apporter une forme tangible ses dsirs. Et c'est cela qu'ils font, et rien d'autre.En fait, il n'en est pas du tout besoin. Le patient pourrait simplement se lever sans leuraide et dire : Cela ne m'est pas utile. Il n'y a pas une forme de maladie qui ne seraitgurie sur-le-champ.

Les agents particuliers font rfrence ce que vous prenez ou faites pour soulager unproblme, quoi que ce soit dextrieur : une aspirine, ou un autre type de mdicament, lamdecine alternative, la mdecine homopathique, la mdecine chinoise, un rgimeparticulier, des exercices particuliers, un oreiller spcial pour votre dos ou votre cou pour lanuit. Peu importe ce que cest ; ils sont tous classs sous la catgorie des agentsparticuliers . Jsus nous dit que lorsque nous nous sentons malade et que nous prenons unepilule ou que nous faisons appel une procdure, ou que nous faisons autre chose poursoulager la douleur motionnelle ou physique, nous nous sentons mieux seulement parce quenotre esprit a pris la dcision de laisser sen aller le symptme.

Nous faisons le choix dune recherche de compromis parce que la peur du pouvoir de notreesprit est encore trop grande, puisquon sappuie sur la voix de lego qui nous dit que si nousretournons notre esprit et venons au contact de son pouvoir, nous choisirons nouveau lepch, et Dieu choisira une fois de plus de nous dtruire. Nous choisissons de laisser sen allerla douleur, mais plutt que de voir le pouvoir de notre esprit comme lagent qui laisse senaller la douleur, nous disons que cest la pilule, le docteur, la procdure, le rgime, etc. Nousavons tous une longue liste de choses qui nous aident. Aucune dentre elles nest meilleure oupire que nimporte quelle autre. La chose regrettable avec les gens qui utilisent des approches

alternatives, cest quils pensent quils sont mieux que les gens qui pratiquent la mdecinetraditionnelle. Lune marchera pour certaines personnes, et lautre marchera pour dautrespersonnes. Cela ne veut pas dire que vous ne devriez pas utiliser des mthodes alternatives sicest ce qui marche pour vous, ni que cela veut dire que vous ne devriez pas suivre lamdecine traditionnelle si cela marche pour vous. Mais de penser que votre choix est meilleurque nimporte quel autre et que vous tes meilleur parce qu vos yeux vous faites quelquechose qui est saint, pur et naturel, plutt que de faire les choses horribles que les autres font,a cest larrogance de lego. Pourquoi ? Parce vous excluez et sparez ; et par-dessus toutvous tombez sous le coup de la premire loi du chaos : vous dites quil y a une hirarchie


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Ainsi, faire un monde, faire lexprience de nous-mmes en tant que corps, et fairelexprience de la douleur, de la gne et de la souffrance dans le corps, tout cela fait partie dela stratgie de lego pour nous garder lextrieur de nos esprits littralement etfigurativement parce que nous sommes tous insanes. Cela serait terrifiant pour nous desavoir pas seulement intellectuellement mais de vraiment savoir que nous sommes lorigine de tout ceci. Cependant, savoir ceci nous gurirait, parce que nous comprendrions la

raison pour laquelle nous lavons fait ; nous prendrions conscience quel point cela taitstupide, et nous effectuerions ensuite lautre choix.

Il ny a rien de mal avec lapproche de compromis. En tant qutudiant srieux dUn Cours enMiracles, si vous tombez malade ou que quelque chose naille pas bien, utilisez nimportequelle forme de magie qui vous aide, mais soyez quand mme conscient que cest de lamagie. Nessayez pas de forcer la spiritualit ou la vrit mtaphysique sur vous-mme quandvous tes encore ancr dans le monde et le corps. Cela est tout simplement stupide. Ce nestpas spirituel et cela finit par faire de vous une personne absolument affreuse vos yeux et auxyeux de nimporte qui autour de vous. Cela est la raison pour laquelle je plaisante souvent ausujet des tudiants du Cours en Miracles ils peuvent tre terribles concernant ce propos. Ilsont des moments difficiles avec ceci parce qualors quils peuvent comprendre

intellectuellement une vrit mtaphysique, ils ne vivent certainement pas comme sils lacroyaient. Cela est la raison pour laquelle limage dune chelle, que Jsus nous donne dans

Le Chant de la Prire, est tellement utile (voir S-1.II, III). Lide de la prire ou du pardon entant quchelle signifie que cest un processus, et cest seulement tout en haut de lchelle quevous comprenez que toute cette chose a t invente. Vous savez, non seulement de manireintellectuelle, mais de faon exprientielle, que votre soi est lextrieur du rve. Cest ce quivous permet de passer ici travers vos jours, mois et annes sans tre affect par le monde.

Cest la manire dont Jsus tait ici. Personne ne sait vritablementcomment il tait ici, mais quoi que ce soit quil ressembla, et quelles quaient pu tre ses expriences, nous pouvonstre srs quil savait quil ntaitpas ici. Cest ce que signifie tre dans le monde rel, maiscela ne se produit pas avant que vous atteigniez le haut de lchelle. Tant que vous navez pasatteint cet endroit, vous tes toujours lis ici, et vous dambulez toujours dans la salle de bainchaque matin et vous voyez quelque chose dans le miroir que vous pensez tre votre soi.Certains jours, vous pourrez aimer ce que vous voyez, mais la plupart du temps etparticulirement quand vous vieillirez vous ne laimerez pas. Dans tous les cas, vous pensezque ce que vous voyez est vous. Mais ne prtendez pas que vous ntes pas un corps ; et sivous tes malade, faites ce quil faut pour vivre votre journe et vivre le reste de votre vie. Entant que bon tudiant du Cours, vous pourriez au moins prendre conscience, dans votrepratique, que ceci est seulement une approche de compromis, jusqu ce que vous sachiezvritablement que tout est invent.

Il est tout aussi vrai, comme je lai dit dans dautres cours, que, lorsque vous tes prs du

sommet de lchelle, vous navez plus besoin du livre. Le but du livre consiste justement vous amener en haut de lchelle. Quand vous tes proche du sommet, vous navez plusbesoin dentendre quel point le corps est laid et horrible et quel point les relationsparticulires sont vicieuses et meurtrires parce que vous savez, ce moment-l, que tout celaest un rve. Vous navez pas besoin dtre motiv pour quitter le monde et le rve parce quevous les avez dj quitts. Cela est le but de ce cours dinstiller en nous la motivation denous rveiller lgard du rve.


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sauter nouveau dans leurs bras, non pas parce quils sont attirants par eux-mmes, mais cause de ce quils nous offrent, savoir la certitude que ce soi individuel survivra. Ainsi nouspensons : je nai aucun gard pour ltat misrable dans lequel je suis aussi longtemps que jesuis celui qui est misrable. Aussi douloureux que soit ma maladie, mon vieil ge, mon tatmental et toute la souffrance que je peux peut-tre sentir, cest ma douleur ; et je ne veux pasque quelquun, y compris Jsus, me lenlve. Il doit donc attendre. Et la manire dont il attend

consiste nous prsenter continuellement les deux choix. Il nous dit : Considrez ce quevous offre lego et considrez ce que je suis en train de vous offrir ; et ensuite il attendpatiemment. Heureusement quil nattend pas dans le temps, si bien quil ny a aucun dangerquil perde patience.

Il est important de comprendre quel point ce cours est vritablement effrayant et il estimportant que le gurisseur comprenne la peur de la dlivrance , dont Jsus parle dans lasection intitule La fonction du faiseur de miracles :

Avant que les faiseurs de miracles soient prts entreprendre leur fonction dansce monde, il est essentiel qu'ils comprennent pleinement la peur de la dlivrance.Autrement ils pourraient entretenir sans le savoir la croyance que la dlivrance est

un emprisonnement, croyance dj largement rpandue. (T-2.V.1:1-2)

Notre peur est dtre librs de notre culpabilit, de notre peur et du systme de pense delego. Si nous ne comprenons pas ceci, nous deviendrons impatients et critiques lgard denous-mmes et des autres. Il est trs important de comprendre notre peur de la dlivrance vis--vis de la prison de lego parce que lego nous enseigne que la dlivrance est unemprisonnement et que lemprisonnement par lego est vritablement la libert. la fin duChapitre 7 (T-7.X) et au commencement du Chapitre 8 (T-8.II), Jsus parle de la confusionentre la douleur et la joie et de la diffrence entre lemprisonnement et la libert. Nous neconnaissons pas les diffrences, et cest pourquoi nous avons besoin dun enseignant qui nousles montre, avec douceur et patience, avec bienveillance et amour, de sorte que nous puissionsfaire nous-mmes le choix. Jsus nous demande dtre seulement doux, attentionn et aimant

les uns envers les autres comme il lest avec nous, et de ne pas tre impatients quand les genssont effrays. Quand les gens font des choses stupides ou mchantes, ce nest pas parce quilssont stupides ou mchants, mais parce quils sont apeurs. Cela est le jugement et la vision duSaint-Esprit. Il ne voit pas le pch. Il voit des expressions damour ou des appels lamour,et les appels lamour naissent de la peur. Vous pouvez dire comment vous vous sentez enconsidrant comment vous tes avec les autres. tes-vous impatients et ports sur le

jugement ? Sil en est ainsi, cela vous montre votre impatience et votre jugement envers vous-mme, puisque le monde est limage extrieure dune condition intrieure (T-21.1:5). Lamanire dont nous nous sentons avec les autres montre la manire dont nous nous sentonsavec nous-mme.

Nous nacceptons pas ce que ce cours dit, nous nacceptons pas la vritable source de lagurison, et nous ne pardonnons pas et ne laissons pas sen aller nos griefs parce que noussommes terrifis. Nous sommes terrifis par les consquences quil y aurait si nous lchionsle systme de pense de lego, ce qui signifie que nous reviendrions dans nos esprits. Cest laraison pour laquelle nous avons fait le monde et les autres gens. Nous avons besoin deuxpour que nous pussions projeter notre haine de nous-mmes et notre culpabilit sur eux, ce quiest la raison pour laquelle nous dtestons tout le monde. Vous devez comprendre que cest lebut que le monde et plus particulirement nos corps servent, ce pour quoi ils ont t faits. Celavous donnera une meilleure apprciation de votre propre peur. Et si vous vous leviez le matin


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Gurir le rve de maladie Partie IX - Ce quest vritablement la gurison

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et regardiez dans le miroir et que vous ne voyiez littralement personne, pas seulementvisuellement, mais si vous sachiez vritablementquil ny et personne ? Cela serait terrifiant,et personne naimerait cela. Jsus demande :

Et si tu reconnaissais que ce monde est une hallucination ? Et si tu comprenaisrellement que c'est toi qui l'as invent ? Si tu te rendais compte que ceux quisemblent y marcher, pour pcher et mourir, attaquer, tuer et se dtruire eux-mmes, sont entirement irrels ? (T-20.VIII.7:3-5)

Si vous ntes pas attentionns, et si vous ny allez pas trs lentement et doucement, vouspourriez devenir psychotiques, parce que la terreur serait trop crasante. Cest la raison pourlaquelle vous avez besoin dun enseignant qui vous accompagne trs lentement. Jsus est plusdoux avec nous que nous ne le sommes envers nous-mmes. Vous devez avoir uneapprciation juste de votre propre peur de la dlivrance vis--vis de lemprisonnement delego.

Partie IX - Ce quest vritablement la gurison

Parlons maintenant de ce quest vritablement la gurison. Comme cela lest avec toute autrechose dans le Cours, que ce soit la gurison, le pardon, le miracle, le salut ou lExpiation, unefois que vous comprenez le problme, la solution est alors trs simple. Vous regardezsimplement le problme l o il est, et non pas l o vous pensez quil est. Il existe une phrasetrs importante dans le Chapitre 27 o Jsus donne une seule phrase-solution la question desavoir comment aller par-del toutes les souffrances et toutes les peines du monde. Il existedautres endroits o il fait une dclaration similaire, mais l il dit : Tout ce dont il est

besoin, c'est que tu regardes le problme tel qu'il est, et non de la faon dont tu l'as mont. (T-27.VII.2:2) Quest-ce qui pourrait tre plus simple ? Cest la raison pour laquelle Jsus ditque cest un cours simple et pas compliqu. nouveau, la solution toute souffrance, toutedouleur et toute maladie consiste simplement regarder le problme tel qu'il est, et non dela faon dont tu l'as mont.

Ceci peut tre clairement vu sur le schma. Nous avons fait en sorte que le problme soit dansle monde. Nous avons pris le problme de la culpabilit qui vint de notre dcision en faveurde la culpabilit dans nos esprits, nous lavons projete et nous avons abdiqu touteresponsabilit concernant la dcision. Nous avons abdiqu notre pouvoir de dcision et noussommes devenus impuissants face des forces au-del de notre contrle. Ainsi, nous nevoyons plus le problme tel quil est (notre dcision dtre malades dabord dans nos

esprits et ensuite dans nos corps), mais la place nous lavons vu tel que nous lavons tabli,ce qui consiste voir le problme dans le monde et le corps. Et ensuite, nous disons : cenest pas de ma faute . Ce ne fut pas mon choix de venir ici ; ce ne fut pas ma dcision denatre ; ce fut un accident. Je nai pas pu choisir mes cheveux, mes yeux ou la couleur de mapeau, ou mon matriel gntique qui a dtermin mes aptitudes et mon intelligence. Je naipas pu choisir mon environnement, le genre de relation que mes parents avaient, leur sant,leur situation financire. Je naurai pas pu faire grand chose si jtais n en Afghanistan et quetoute ma famille et disparu dans une explosion ; je naurais pas pu faire grand chose si jtaisn en tant que Juif dans lAllemagne nazie. Ce nest pas de ma faute.


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Gurir le rve de maladie Partie IX - Ce quest vritablement la gurison

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Nous avons tabli le problme de faon ce que nous soyons impuissants et quensuite nousvoyions les autres et les forces comme la cause de notre souffrance. Jsus dit que tout ce quenous avons faire pour aller au-del de a, cest de voir le problme tel quil est et non pas telque nous lavons tabli. Cest ce quest la gurison. Il enseigne que le pardon est calme, ettranquillement ne fait rien Il regarde simplement, attend et ne juge pas (W-pII.1.4:1,3).

De plus, dans le livre dexercices, il dit : Il regarde simplement la dvastation et rappelle l'esprit que ce qu'il voit est faux. (W-pII.13.1:3) Ces passages disent fondamentalement lamme chose : Regardez simplement avec moi le problme et laissez-moi vous aider regarder travers mes yeux ; ensuite, vous comprendrez, comme je le comprends, que votreproblme nest pas lextrieur, parce quil ny a rien lextrieur. Vous avez mis leproblme lextrieur de sorte que vous croyiez quil est lextrieur. En regardant traversmes yeux, vous reconnatrez que le monde est une image extrieure dune conditionintrieure. (T-21.in.1:5)

En laissant Jsus vous aider regarder le monde travers ses yeux plutt qu travers lesvtres, vous commencerez comprendre nouveau que ce que vous voyez lextrieur estune projection et vous commencerez comprendre la raison pour laquelle vous lavez

projet. Les raisons ont voir avec ce dont nous avons parl plus tt, savoir la stratgie delego nous rendre sans esprit. Vous regardez votre dcision de vous dbarrasser de Dieu etdusurper Sa place sur le trne ; vous regardez votre dcision de dtruire le Ciel et de crucifierle Fils de Dieu, le tuant ainsi psychologiquement (si ce nest des fois physiquement), et en enfaisant porter la responsabilit sur tous les autres. Vous regardez toute cette dvastation etvous vous souvenez que ce nest pas vrai ; cest tout invent ; cest un mauvais rve. Vousregardez ce qui est dans votre systme de pense que vous avez projet lextrieur, vous leramenez lintrieur et le regardez avec calme, avec patience et sans jugement. Il sagit deregarder le problme tel quil est et non pas de la manire dont vous lavez tabli. Cesttout ce que vous avez faire. Il ny a rien de plus simple.

Les principes du Cours sont trs simples et trs basiques, mais nous ne les suivons pas parceque nous ne voulons pas laisser sen aller le problme. Cest ce que vous devez vritablementapprcier et comprendre propos de vous-mme et de tous les autres. Cest la raison pourlaquelle les gens font des choses scandaleuses et les choses les plus scandaleuses sonthabituellement faites par des gens qui sont religieux. Les tudiants dUn Cours en Miraclesne font pas exception ceci. Nous utilisons la religion et la spiritualit comme une dfensecontre la haine se trouvant dans nos esprits, notre haine notre encontre pour ce que nouscroyons avoir fait. Nous essayons de nous en dbarrasser

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Guérir le rêve de maladie