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GUIDE DE LA BANQUE MONDIALE DESTINE AUX PARLEMENTAIRES

GUIDE DE LA BANQUE MONDIALE DESTINE AUX … · lumière, au cours des dernières années, la nécessité d'élaborer, à l’intention des parlementaires, un guide concis traitant

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GUIDE DE LA BANQUE MONDIALE

DESTINE AUX PARLEMENTAIRES

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Les résultats, les interprétations et les conclusions figurant dans ce document n'engagent que leur(s) auteur(s) et ne sont pas nécessairement ceux de la Banque mondiale, de ses organisations affiliées, des membres de son Conseil d'Administration ou des pays qu'ils représentent. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données publiées dans ce document et n'est en aucun cas responsable des conséquences éventuelles de leur utilisation. Les frontières, les couleurs, les appellations et toutes les informations données sur les différentes cartes de ce volume, n'impliquent de la part du Groupe de la Banque mondiale aucune prise de position quant au statut juridique d'un quelconque territoire ni l'approbation ou l'acceptation de telles frontières. Première version - février 2004 Version révisée - avril 2005

Rédigé et compilé par : Ilf Bencheikh Anne-Laure Henry-Greard Sarah Rinaldi Lisa von Trapp Edité par : Valérie Chevalier Tess Kingham Lisa von Trapp Sous la direction de : Jean-Christophe Bas Patrice Dufour Valérie Chevalier Avec les commentaires de : Nayé Bathily-Sylla et Ivar Slengesol (L’équipe du Dialogue sur les politiques de développement) Mathieu Lefevre et Zuleikha Salim Said (Réseau parlementaire sur la Banque mondiale) Rick Stapenhurst (L’Institut de la Banque mondiale) Steve Akorli, MP (Ghana) Katherine M. Ferrey

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TABLE DES MATIERES Introduction.............................................................................................9

CHAPITRE UN : LA BANQUE MONDIALE – SA CARTE D’IDENTITÉ ..........11

LES ORIGINES DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE .......................................12 LA BANQUE MONDIALE DE NOS JOURS............................................................12 FIG. 1.1: EVOLUTION DES TENDANCES DE LA BANQUE MONDIALE .............................. 13 LES INSTITUTIONS DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE EN BREF......................14 FIGURE 1.2 : LE GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE.............................................. 14 LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT (BIRD) .. 14 L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DÉVELOPPEMENT (IDA) ................................... 15 L'AGENCE MULTILATÉRALE DE GARANTIE DES INVESTISSEMENTS (AMGI) ..................... 16 LE CENTRE INTERNATIONAL POUR LE RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS RELATIFS AUX INVESTISSEMENTS (CIRDI) .......................................................................... 17 A QUI APPARTIENT LE GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE ? ...............................17 UN APERÇU DE L'ADMINISTRATION DE LA BANQUE MONDIALE (BIRD ET IDA)......17 LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ................................................................ 20 FIGURE 1.3 : ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ........................................................... 20 LE PERSONNEL DE LA BANQUE ........................................................................ 20

CHAPITRE DEUX : LES ACTIVITÉS DE LA BANQUE MONDIALE DANS LE MONDE..................................................................................................23

LES RÉGIONS ET LES RÉSEAUX DE LA BANQUE MONDIALE ...................................24 FIGURE 2.1 : CARTES DES RÉGIONS ET DES PAYS................................................. 24 LA BANQUE MONDIALE DANS LES PAYS MEMBRES .............................................25 LES ÉQUIPES RESPONSABLES D’UN PAYS ............................................................ 25 LES REPRÉSENTATIONS LOCALES ..................................................................... 25 UNE STRATÉGIE « POUR TOUT LE PAYS » ........................................................... 26 LE NIVEAU LOCAL : QUE CHACUN AIT VOIX AU CHAPITRE ...................................27 LES POPULATIONS AUTOCHTONES .................................................................... 27 D'AUTRES EXEMPLES D'AUTONOMISATION DES POPULATIONS LOCALES:........................ 28 LES PROJETS APPUYÉS PAR LA BANQUE MONDIALE ...........................................30 FIGURE 2.2 : LE CYCLE DE PROJET .................................................................. 30 LES DOCUMENTS DE PROJET........................................................................... 31 FIGURE 2.3 : CYCLE DE VIE DES PROJETS – LA DOCUMENTATION ET SA MISE À LA DISPOSITION DU PUBLIC............................................................................... 31 LES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET SECTORIELLES (ESW) ............................................ 32 EVALUER LES ACTIVITÉS DU GROUPE DE LA BANQUE.........................................33 DÉPARTEMENT D'ÉVALUATION DES OPÉRATIONS (OED) - GROUPE D'ÉVALUATION DES OPÉRATIONS (OEG) ................................................................................... 33 LE GROUPE D'ASSURANCE QUALITÉ DE LA BANQUE MONDIALE (QAG).......................... 33 LA TRANSPARENCE ET LA RESPONSABILITÉ : DES OBJECTIFS PARTAGÉS ................34 LA POLITIQUE DE LA BANQUE EN MATIÈRE DE DIVULGATION DE L’INFORMATION .............. 34 LE MANUEL OPÉRATIONNEL ............................................................................ 35 LES PRINCIPES DE SAUVEGARDE...................................................................... 35 LE PANEL D'INSPECTION DE LA BANQUE MONDIALE................................................ 36

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CHAPITRE TROIS : CHANGER LES PRIORITÉS : UN DÉVELOPPEMENT INDUIT PAR LES PAYS, AXÉ SUR LES RÉSULTATS ET BASÉ SUR LE PARTENARIAT.......................................................................................39

CHANGER LES PRIORITÉS ............................................................................40 LE CADRE DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ (CDF) ...............................................41 L'ALLÈGEMENT DE LA DETTE ET L'INITIATIVE EN FAVEUR DES PAYS PAUVRES TRÈS ENDETTÉS (PPTE) ....................................................................................42 FIGURE 3.1 : CARTE DES PPTE...................................................................... 42 LES DOCUMENTS DE STRATÉGIE DE RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ (DSRP).............43 LES PARLEMENTAIRES ET LE DSRP................................................................... 43 FIGURE 3.2 : MÉCANISMES D’IMPLICATION DES PARLEMENTAIRES DANS LE CYCLE DU DSRP............................................................................................................ 44 LA STRATÉGIE D'AIDE À UN PAYS (SAP)........................................................46 LE DÉVELOPPEMENT CONDUIT PAR LES COMMUNAUTÉS (DCC)................................... 47 LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT (OMD) ......................49

CHAPITRE QUATRE : LA BANQUE MONDIALE ET LA COMMUNAUTÉ DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL.......................................................55

LA BANQUE MONDIALE ET LA COMMUNAUTÉ DU DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ..56 FIGURE 4.1. LE MONDE DE L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT ........................................... 56 REGARD SUR L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT (APD)...............................56 FIGURE 4.2 : L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT : UNE DES MULTIPLES SOURCES DE FINANCEMENT DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ....................................................... 57 FIGURE 4.3. : APD NET EN 2003 EN MILLIARDS DE DOLLARS .................................. 57 FIGURE 4.4 : PRÉVISIONS DE L’APD EN 2006 .................................................... 58 LES NOUVELLES TENDANCES DANS L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT ...................... 58 FIGURE 4.5 : APD BILATÉRALE BRUTE, 2002-03 ................................................ 59 INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES..............................................60 LE FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL ............................................................. 60 LES BANQUES MULTILATÉRALES DE DÉVELOPPEMENT .............................................. 61 BANQUES SOUS-RÉGIONALES DE DÉVELOPPEMENT................................................. 62 AUTRES INSTITUTIONS FINANCIÈRES MULTILATÉRALES............................................ 62 ORGANISATIONS INTERNATIONALES .............................................................63 L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES (ONU) .................................................... 63 EXEMPLES DE PROGRAMMES CONJOINTS AVEC LES NATIONS UNIES............................. 64 L’UNION EUROPÉENNE (UE) .......................................................................... 65 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC)................................................. 67 AGENCES BILATÉRALES DE DÉVELOPPEMENT....................................................68 LA SOCIÉTÉ CIVILE ....................................................................................69 FIGURE 4.6 : CONTRIBUTIONS BILATÉRALES APD AUX ONG DES PAYS DU CAD ............. 69 COOPÉRATION AVEC LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES (ONG)................. 69 FONDATIONS............................................................................................71 FIGURE 4.7 : TOP 10 DES FONDATIONS AUX USA................................................ 71 AUTRES COOPÉRATIONS ET COORDINATION DE L’AIDE ......................................72 GROUPES POUR LA COORDINATION DE L’AIDE ...................................................... 72 COFINANCEMENTS ...................................................................................... 72 FIGURE 4.8 : PRÊTS DE LA BANQUE MONDIALE ET COFINANCEMENTS TOTAUX (2000-03) . 73 FIGURE 4.9 : COFINANCEMENTS PAR RÉGION (2000 À 2003) ................................. 73 (EN MILLIONS DE DOLLARS EU ....................................................................... 73

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EXEMPLES DES CONFÉRENCES RÉCENTES............................................................ 74 FORUM INTERNATIONAL SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT ............................. 74 MONTERREY, MEXIQUE, 18-22 MARS 2002 ....................................................... 74 FORUM DE HAUT NIVEAU SUR L’HARMONISATION, ROME, ITALIE, 24-25 FÉVRIER 2003 .... 74

CHAPITRE CINQ : LA BANQUE MONDIALE ET LES PARLEMENTAIRES ....77

LA COLLABORATION DE LA BANQUE MONDIALE AVEC LES PARLEMENTAIRES ...........78 LES MESURES PRISE PAR LA BANQUE MONDIALE POUR S’OUVRIR DAVANTAGE AUX PARLEMENTAIRES ....................................................................................... 78 L’ÉQUIPE CHARGÉE DU DIALOGUE SUR LES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT .................. 78 LE RÉSEAU PARLEMENTAIRE SUR LA BANQUE MONDIALE (RPSBM) .....................79 QU’EST-CE QUE LE RÉSEAU PARLEMENTAIRE SUR LA BANQUE MONDIALE ? .................... 79 LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DU RPSBM............................................................. 79 LES ACTIVITÉS DU RPSBM............................................................................ 80 FINANCEMENT........................................................................................... 82 L’INSTITUT DE LA BANQUE MONDIALE (WBI) ................................................83 LE PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES PARLEMENTAIRES DU WBI83 LES COMPOSANTES DU PROGRAMME ................................................................. 84 LES PARTENAIRES DU WBI............................................................................ 85 LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES PARLEMENTAIRES : LE CAS DU GHANA ............... 85 LE RÉSEAU MONDIAL D’ÉCHANGE DU SAVOIR AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT (GDLN)..... 87 LES PARLEMENTAIRES DES PAYS DONATEURS ET LA BANQUE MONDIALE................88 LES PARLEMENTAIRES ET LES ENVELOPPES DE L’AIDE.............................................. 88 LE SUIVI DE LA BANQUE MONDIALE ET DES ACTIVITÉS DES ADMINISTRATEURS ............... 89 LES PARLEMENTS DES PAYS « EMPRUNTEURS » ET LA BANQUE MONDIALE............91 A) APPLIQUER LA LOI POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ........................................ 91 B) SUPERVISER LES NÉGOCIATIONS ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES (IFI) .............................................................. 91 C) METTRE EN LUMIÈRE LES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT ET LA SITUATION DES FINANCES PUBLIQUES............................................................................................... 91 D) PARTICIPER AUX CONSULTATIONS NATIONALES : OUVRIR UN DÉBAT DÉMOCRATIQUE SUR LES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT ................................................................ 92

CHAPITRE SIX : PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS LOCALES : DÉBATS ET FINANCEMENT DES PROJETS............................................................95

COMMENT PARTICIPER AUX DÉBATS EN LIGNE SUR LE DÉVELOPPEMENT.................96 LE « PORTAIL » DE LA SOCIÉTÉ CIVILE .............................................................. 96 LE FORUM DU DÉVELOPPEMENT : « DEVFORUM ».................................................. 96 « VOUS AVEZ LA PAROLE » ........................................................................... 97 L’ACTUALITÉ DU DÉVELOPPEMENT DIFFUSÉE SUR LE WEB......................................... 97 LES CONSULTATIONS................................................................................... 97 LES POSSIBILITÉS DE FINANCEMENT INTÉRESSANT VOS ÉLECTEURS .....................98 LES INFORMATIONS SUR LES POSSIBILITÉS DE FINANCEMENT ET LES CONSEILS EN MATIÈRE DE DEMANDES D’OCTROI DES DONS...................................................................... 98 LE MÉCANISME D'OCTROI DE DONS POUR LE DÉVELOPPEMENT (DGF) .......................... 98 LE PROGRAMME DE MICROFINANCE................................................................... 98 LA BANQUE MONDIALE ET LE FONDS POST-CONFLIT ............................................... 98 LE GROUPE CONSULTATIF D’ASSISTANCE AUX PLUS DÉFAVORISÉS (CGAP).................... 99

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LE FONDS DES POPULATIONS AUTOCHTONES ....................................................... 99 LES FONDS SOCIAUX................................................................................... 99 INFODEV ................................................................................................. 99 LE DEVELOPMENT MARKETPLACE ................................................................... 100 LE PORTAIL DU DÉVELOPPEMENT ................................................................... 100

CHAPITRE SEPT : LES SERVICES D’INFORMATION DE LA BANQUE MONDIALE ..........................................................................................103

LES SERVICES DESTINÉS AUX PARLEMENTAIRES .............................................104 LE POINT DE VUE DE LA BANQUE SUR LES SUJETS BRÛLANTS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT : LA SÉRIE « ACTUALITÉS BANQUE MONDIALE » ....................104 LES PROJETS ET OPÉRATIONS DE LA BANQUE MONDIALE AU NIVEAU LOCAL..........104 DÉFINITIONS DES DOCUMENTS RELATIFS AUX PROJETS ...................................105 LES PUBLICATIONS DE LA BANQUE MONDIALE ...............................................106 LES PUBLICATIONS ANNUELLES : LES PUBLICATIONS PHARES .................................. 106 LES RAPPORTS DE RECHERCHE...................................................................... 107 COMMENT CONSULTER LES PUBLICATIONS DE LA BANQUE MONDIALE ......................... 107 COMMENT COMMANDER LES PUBLICATIONS DE LA BANQUE MONDIALE ........................ 108 LES BULLETINS D’INFORMATION DE LA BANQUE MONDIALE ..............................108 LES BULLETINS D’INFORMATION RÉGIONAUX...................................................... 108 LES BULLETINS D’INFORMATION THÉMATIQUES................................................... 108 LES NOUVELLES ET LA PRESSE ...................................................................... 109 LES CONTACTS DE LA BANQUE MONDIALE AVEC LES PROFESSIONNELS DE L’INFORMATION ......................................................................................109 LES CENTRES D’INFORMATION DE LA BANQUE MONDIALE ....................................... 109 COMMENT CONTACTER LES SERVICES DE CONSEIL DE LA BANQUE MONDIALE................ 109 LES EXPERTS DE LA BANQUE MONDIALE ........................................................... 110 LES AUTRES RAPPORTS INTÉRESSANT LES PARLEMENTAIRES : LES TRAVAUX ANALYTIQUES ET LES PUBLICATIONS DE L’INSTITUT DE LA BANQUE MONDIALE ....110 QUELQUES EXEMPLES DE TRAVAUX ANALYTIQUES DU WBI ..................................... 110 QUELQUES PUBLICATIONS DE LA BANQUE MONDIALE............................................ 110

ANNEXES.............................................................................................113

Annexe I : Un choix des sites Web de la Banque mondiale.......................... 115 Annexe II : Bureaux de la Banque mondiale dans le monde* ...................... 119 Annexe III : Membres du Groupe de la Banque mondiale ........................... 127

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Introduction Pourquoi un Guide de la Banque mondiale destiné aux parlementaires ? Les activités du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM) ont mis en lumière, au cours des dernières années, la nécessité d'élaborer, à l’intention des parlementaires, un guide concis traitant de la Banque mondiale et du développement. Ce guide contient les éléments suivants : • Des informations de base sur le développement et la Banque mondiale ; • Des indications sur d'autres sources d'information et sur les personnes clés de

l'organisation de la Banque mondiale ; • Des informations sur les possibilités spécifiques de financement ; • Des possibilités d'établir des relations entre les parlementaires et la Banque

mondiale. Les parlementaires ne sont pas souvent informés des nombreuses possibilités d'établir, à différents niveaux, des relations avec la Banque mondiale. Nous espérons que le présent guide constituera une étape utile qui permettra aux parlementaires de mieux comprendre la Banque mondiale, et favorisera le dialogue entre eux. Comment utiliser ce guide ?

• Les chapitres un à trois donnent des informations de base sur la Banque mondiale et ses activités.

• Le chapitre quatre explique la place de la Banque mondiale dans la communauté de développement, au niveau mondial. Il donne un bref aperçu sur l'Aide publique au développement et de la coordination de l'aide, ainsi que des informations sur la coopération de la Banque mondiale avec d'autres acteurs du développement : les institutions financières internationales, les organisations intergouvernementales, la société civile et les fondations.

• Le chapitre cinq examine le rôle des parlementaires dans le développement, et les outils qu'ils peuvent utiliser pour améliorer leurs relations avec la Banque mondiale.

• Le chapitre six explique la façon dont les parlementaires et leurs électeurs peuvent s'impliquer davantage dans le débat sur le développement, et décrit les diverses possibilités de financement disponibles par le biais de la Banque mondiale.

• Le chapitre sept donne un aperçu des services d'information de la Banque mondiale destinés aux parlementaires et à leur personnel.

• Ces chapitres sont suivis d'annexes qui comprennent des adresses utiles. • A la fin de chaque partie du guide, des encadrés bleus fournissent des liens

internet de sites où il est possible d'obtenir de plus amples informations. N'hésitez pas à envoyer des commentaires visant à améliorer le contenu de cette publication à l'équipe du Dialogue sur la Politique de Développement par courriel à l'adresse suivante: [email protected]

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CHAPITRE UN

La Banque mondiale – sa carte d'identité

Chapitre un : La Banque mondiale – sa carte d’identité

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Les origines du Groupe de la Banque mondiale La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a été créée, par 45 pays, en même temps que le Fonds monétaire international (FMI) vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, à Bretton Woods, une petite ville du New Hampshire, aux Etats-Unis. La première tâche de la BIRD a consisté à aider l'Europe à se remettre de la dévastation dont elle a été victime pendant la Seconde Guerre mondiale. Les « institutions de Bretton Woods » avaient pour objectif de maintenir la paix en favorisant le développement économique (la Banque) et la coopération monétaire (le Fonds), dans un monde où d'aucun pensait que l'instabilité économique mondiale avait poussé des états à la guerre. L'Europe étant sur le chemin de la relance, la BIRD s'est intéressée aux besoins des pays en développement. De nos jours, la Banque mondiale concentre ses efforts sur la lutte contre la pauvreté dans ces derniers. Intervenant dans plus de 100 pays, elle apporte à la fois des ressources financières et des connaissances pour stimuler le développement économique et social. Au fil du temps, il est devenu évident que la BIRD seule ne pouvait répondre aux besoins mondiaux croissants dans le domaine du développement. La communauté internationale a décidé de créer plusieurs nouvelles institutions pour soutenir les activités de la BIRD. Ensemble, ces institutions forment le Groupe de la Banque mondiale. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement et l'Association internationale de développement (IDA) forment ce qu'on appelle en général la « Banque mondiale ». La Banque mondiale de nos jours Aujourd’hui, la Banque mondiale est une institution qui comprend trois composantes:

• La branche financière s'occupe de la structure du capital de la Banque mondiale, de sa capacité à mobiliser des fonds sur le marché financier international et de la gestion de ses importantes réserves de trésorerie.

• Le complexe des opérations fonctionne comme une « agence de soutien »

interne, met en œuvre les projets et programmes dans les pays, une fois que le prêt global est approuvé, et accorde une attention particulière à la qualité et à l'impact sur le développement des programmes.

• Le centre de documentation comprend les équipes de recherche de la

Banque mondiale, qui traitent les données collectées pendant les activités menées dans le pays, au niveau sectoriel et opérationnel, afin d'affiner les politiques de développement, de proposer de nouvelles approches et de contribuer au patrimoine des connaissances de la Banque mondiale.

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Fig. 1.1: Evolution des tendances de la Banque mondiale

Mondialisation Objectifs de développement du Millénaire

Cadre de développement intégré Initiative PPTE Crise asiatique

1940s Reconstruction

1950s Infrastructure et Industrie

1960s Agriculture Association internationale de développement Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements

1970s Besoins fondamentaux & EducationCrise de la dette 1er prêt pour la planification démographique

1980s Ajustement structurel

2000 Partenariats mondiaux

1990s Economies de transition

Banque internationale pour la reconstruction et le développement Plan Marshall Premier prêt - 250 millions $ à la France

Société Financière Internationale

Crise du SIDA Agence multilatérale de garantie des investissements

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Les institutions du Groupe de la Banque mondiale en bref

Figure 1.2 : Le Groupe de la Banque mondiale

La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) Créée en 1945, 184 membres Siège: Washington DC • La BIRD ne fait pas de dons mais elle accorde des prêts et fournit une

aide au développement aux pays à revenus intermédiaires qui peuvent payer des taux d'intérêt proches de ceux pratiqués sur le marché. Elle prête de l'argent à des conditions proches de celles du marché (seulement à un Etat membre ou avec la garantie d'un Etat membre) et les prêts sont remboursés.

• Les pays empruntent des fonds auprès de la BIRD pour les coûts d'investissement, l'assistance technique et les conseils. Les prêts d'investissement servent à financer les projets individuels et une partie de l'investissement programmé d'un pays, dans un secteur spécifique ; ce sont des prêts à long terme (15 à 20 ans) avec des délais de grâce pouvant aller jusqu'à cinq ans. Les prêts d'ajustement (« Prêts d'ajustement structurel » et « Prêts à l'ajustement sectoriel ») sont conçus pour soutenir les réformes politiques et institutionnelles dont le pays a besoin pour rétablir la croissance économique et la balance des paiements à moyen terme.

• La BIRD émet des obligations de premier ordre et autres titres d'emprunt achetés par les fonds de retraite, les compagnies d'assurance, les sociétés et autres banques et individus dans le monde.

• La BIRD n'a pas pour vocation d’être une organisation à but lucratif, mais depuis 1948, elle produit chaque année un revenu net en ayant recours aux marchés financiers pour financer ses opérations de développement. Ses revenus sont entièrement consacrés au financement du développement.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org/ibrd

BIRD Banque Internationale pour la

reconstruction et le développement

1944

IDAAssociation

internationale de développement

1960

BIRD Société

financière internationale

1956

AMGIAgence multilatérale

de garantie des investissements

1988

CIRDI Centre international pour le règlement des différends

relatifs aux investissements 1966

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L'Association internationale de développement (IDA) Fondée en 1960, 164 membres Siège: Washington DC Au cours des années 50, il est devenu évident que les pays en développement les plus pauvres ne pouvaient se permettre d'emprunter les capitaux nécessaires pour le développement aux conditions de la BIRD. Pour résoudre ce problème, un groupe des pays membres de celle-ci a décidé de mettre en place une institution qui pourrait prêter des fonds à des pays en développement très pauvres, à des conditions très libérales. Ils ont créé l'Association internationale de développement (IDA). La BIRD et l'IDA sont gérées de la même manière. Elles ont le même personnel, le même siège, relèvent du même président et utilisent les mêmes critères d'évaluation des projets.

• L'IDA octroie des prêts aux pays dont le revenu par tête est inférieur à un montant fixé et qui n'ont pas la capacité financière d'emprunter auprès de la BIRD. Actuellement, 81 pays remplissent les conditions d’emprunt auprès de l'IDA.

• Les crédits de l'IDA représentent environ un quart de l'ensemble des prêts octroyés par la Banque mondiale et ils sont essentiellement consacrés aux programmes de développement, en particulier ceux qui répondent aux besoins fondamentaux des populations, à savoir : l'éducation, les soins de santé, l'eau potable et l'assainissement. Les crédits de l'IDA ont une échéance de 35 ou 40 ans avec des délais de grâce pouvant aller jusqu'à dix ans. Aucun intérêt n'est perçu mais ces crédits comportent une petite commission de service. Les membres de l'IDA sont récemment convenus que jusqu'à un cinquième des financements mis à la disposition des pays, peut prendre la forme d'un don.

• A l'IDA, l'admissibilité est un arrangement transitoire permettant aux pays les plus pauvres d'avoir accès à des ressources substantielles avant qu'ils ne soient en mesure obtenir les fonds dont ils ont besoin sur les marchés, afin d'investir.

• Au fur et à mesure que leurs économies se développent, les pays « s'affranchissent » de l'admissibilité. Le remboursement de leurs prêts permettent de financer de nouveaux prêts de l'IDA aux autres pays pauvres. Au fil des années, vingt-deux pays ont vu leur économie se développer et dépasser le seuil d'éligibilité de l'IDA, comme par exemple: la Chine, le Costa Rica, le Chili, l'Egypte, le Maroc, la Thaïlande et la Turquie.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org/ida

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La Société financière internationale (SFI) Créée en 1956, 175 membres Siège: Washington DC • La Société financière internationale (SFI) a été créée en vue de favoriser

les investissements du secteur privé dans les pays pauvres. La SFI coopère avec les autres institutions du Groupe de la Banque mondiale mais travaille généralement de façon indépendante. Elle jouit d'une autonomie juridique et financière et possède son propre statut, son capital social, sa direction et son personnel.

• La SFI est la plus importante source multilatérale de prêt et de financement, par fonds propres, des projets du secteur privé dans les pays en développement. Elle offre des prêts à des taux fixes et variables pour son propre compte (appelés prêts « A ») ; des prêts syndiqués (appelés prêts programmés « B ») ; un éventail complet de capitaux (appelés prêts « C ») et des financements par fonds propres.

• La SFI favorise le développement économique en encourageant la croissance des entreprises productives et les marchés de capitaux efficaces dans les pays membres.

• La SFI n'investit que lorsqu'elle peut apporter une contribution spéciale qui complète le rôle d'autres opérateurs de marché.

• Elle joue un rôle de catalyseur, stimulant et mobilisant les investissements privés dans les pays en développement, en démontrant que ces investissements peuvent y être rentables.

Pour de plus amples informations, consulter www.ifc.org

L'Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) Fondée en 1988, 163 membres Siège: Washington DC

• L'AMGI encourage les investissements étrangers directs dans les économies émergentes afin de les aider à se développer.

• L'AMGI offre des assurances sur les risques politiques (garanties) aux investisseurs et aux leaders, et aide les pays en développement à attirer et à conserver les investissements privés.

Pour de plus amples informations, consulter www.miga.org

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Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) Fondé en 1966, 139 membres Siège: Washington DC

• Le CIRDI aide à résoudre les différends (arbitrage et conciliation) entre les pays membres et les investisseurs d'autres pays membres.

• Le recours au CIRDI est totalement volontaire mais une fois que les parties en conflit sont convenues de faire appel aux services d'arbitrage/conciliation du CIRDI, aucune d'entre elles ne peut ensuite se retirer unilatéralement.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org/icsid

A qui appartient le Groupe de la Banque mondiale ?

• La Banque mondiale appartient à 184 pays membres. Un Conseil des gouverneurs et

un Conseil d’administration basés à Washington représentent leurs points de vue et leurs intérêts (voir annexe III).

• Aux termes des statuts de la Banque internationale pour la reconstruction et le

développement (BIRD), un pays doit d'abord être membre du Fonds monétaire international (FMI) avant de devenir membre de la Banque mondiale. La condition pour être membre de l'IDA, de la SFI et de l'AMGI est d'appartenir à la BIRD.

• Les pays membres sont des actionnaires qui ont, en dernier ressort, le pouvoir de

décision au sein de la Banque mondiale. Leur part du capital est déterminée par le poids de leur économie. Les Etats-Unis sont le plus grand actionnaire avec 16,41 pourcent des voix, suivis par le Japon (7,87 pourcent), l'Allemagne (4,49 pourcent), le Royaume Uni (4,31 pourcent) et la France (4,31 pourcent). Le reste des actions est réparti entre les autres pays membres. Les pays industrialisés courent des risques financiers plus importants et, proportionnellement, jouent un rôle déterminant dans les opérations de la banque.

Un aperçu de l'administration de la Banque mondiale (BIRD et IDA) Les pays participent à l'administration de la Banque mondiale à divers niveaux, par le biais du Conseil des gouverneurs, du Conseil d’administration, du président de la Banque mondiale et du Comité du développement.

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Le Conseil des gouverneurs • Il est composé de gouverneurs (en général des responsables politiques tels que

les ministres des Finances ou de la Planification) et de gouverneurs suppléants nommés par chacun des 184 pays membres.

• Il a le pouvoir de décision final à la Banque mondiale. • Il se réunit chaque année lors des assemblées de la Banque mondiale qui ont

lieu chaque automne (habituellement, elles se tiennent à Washington deux années sur trois et la troisième année dans un pays membre différent).

• Il prend des décisions sur les questions de politique importantes de la

Banque mondiale ; accepte la candidature des pays ou les suspend ; décide des changements relatifs au capital social autorisé ; détermine la répartition du revenu net de la BIRD et approuve les états financiers et les budgets.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org, About Us,

Organization, Governors

Le Conseil d’administration • Il délègue de nombreux pouvoirs au Conseil des gouverneurs, tout au long

de l'année. • Il est composé de 24 administrateurs, représentant les gouvernements

membres du Groupe de la Banque mondiale. Les cinq plus grands actionnaires - la France, l'Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis - désignent chacun un administrateur. Les autres pays membres sont représentés par 19 administrateurs, élus tous les deux ans par les groupes de pays (ou électorats). Certains pays, à savoir : la Chine, la Russie et l'Arabie Saoudite, constituent des électorats par pays alors que d'autres se sont regroupés pour former des électorats multinationaux.

• Il est responsable de la conduite des opérations générales de la Banque. • Il se réunit deux fois par semaine pour superviser la manière dont la Banque

gère ses activités, à savoir approuver les prêts et les garanties, les nouvelles politiques, le budget administratif, les stratégies d'assistance aux pays et les décisions relatives aux emprunts et aspects financiers.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org, About Us,

Organization, Boards of Directors, Executive Directors

Assemblée ordinaire du Conseil des administrateurs - septembre 2003

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Le Président de la Banque mondiale • Il est habituellement originaire du pays qui a le plus grand nombre

d'actions, c'est-à-dire les Etats-Unis (alors que le directeur général du FMI est, en général, un Européen).

• Il est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable par les Administrateurs. • Il est le président du Conseil d’administration. • Il est responsable de l'ensemble de la gestion de la Banque mondiale.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org, About Us, Organization, Office of the President. Paul D. Wolfowitz deviendra président en juin 2005.

Le Comité du développement

• Fondé en 1974, le Comité du développement est un organe de la Banque mondiale et du FMI qui est chargé d'aider les gouvernements à trouver un consensus sur les questions de développement.

• Il comprend 24 membres (en général, les ministres des Finances ou du

Développement) nommés par chaque pays, ou groupes de pays, représentés au sein du Conseil des administrateurs de la Banque mondiale et du FMI.

• Il se réunit deux fois par an : d'une part au printemps, parallèlement au Comité

du FMI, et d'autre part en automne avant les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI.

• Il conseille le Conseil des gouverneurs de la Banque mondiale et du FMI sur les

questions de développement importantes et sur les ressources financières nécessaires.

• Il conçoit son mandat de façon à inclure les questions ayant trait au

commerce et à l'environnement mondial. • Il est dirigé par un président choisi parmi les membres du Comité et est

assisté par un secrétaire exécutif élu par le Comité.

Pour de plus amples informations, consulter www.devcommittee.org

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La structure organisationnelle La Banque mondiale mène ses activités par le biais des unités des vice-présidences (VPU) qui se concentrent sur une région ou un secteur particulier, afin de lutter contre la pauvreté et d'encourager le développement économique. La Banque a de plus mis en place un système de réseaux qui encourage la collaboration et les échanges de connaissances entre divers secteurs et régions.

Figure 1.3 : Organigramme simplifié

ADMINISTRATEURS

CONSEIL DES GOUVERNEURS

PRESIDENT

DIRECTEURS GENERAUX

6 Vice-présidences régionales 5 réseaux

Asie

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ue Dév. durablesur le planenviron.& social

Dével.humain

Finance, Secteur privé

& infrastructure

Réductionpauvreté &

gestionéconomique

Services opérationnels

essentiels

Le personnel de la Banque La Banque emploie environ 10.000 personnes, comprenant des économistes, des éducateurs, des environnementalistes, des analystes financiers, des anthropologues, des ingénieurs, etc. Les employés sont originaires d'environ 160 pays différents. Plus de 3.000 agents travaillent dans les représentations des pays membres.

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CHAPITRE DEUX

Les activités de la Banque mondiale dans le monde

Chapitre deux : Les activités de la Banque mondiale dans le monde

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Les régions et les réseaux de la Banque mondiale Comme mentionné dans le Chapitre un, la Banque mondiale répartit les pays en développement, en six régions. La principale unité de la structure de la Banque mondiale est celle des vice-présidences dirigées par un vice-président. Il y a des unités de vice-présidence pour chaque région, pour chacun des cinq réseaux de partage des connaissances et pour plusieurs autres zones d'opération.

Figure 2.1 : Cartes des régions et des pays

La Banque mondiale encourage la coopération régionale et, chaque région participe à des initiatives engageant des actions conjointes en vue d'atteindre des objectifs communs, comme par exemple: le « Programme de transport pour l'Afrique » (Transport Program for Africa), le « Forum asiatique sur l'énergie alternative » (Asia Alternative Energy Forum), la « Gouvernance au Moyen Orient et en Afrique du Nord » (Governance in the Middle East and North Africa), l'« Initiative du bassin du Nil » (The Nile Basin Initiative) et l'« Intégration européenne » (European Integration).

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org, Onglet « Countries ». Puis sélectionner une région. Après avoir sélectionné celle qui vous intéresse, vous pouvez consulter un résumé de chaque région grâce à la Regional Brief.

Pour de plus amples informations, consulter www.worldbank.org, Onglet « Countries», Regional Initiatives.

Les unités de vice-présidence pour les « réseaux » de la

Banque mondiale

Développement environnemental et social durable

Finances, secteur privé & infrastructures

Développement humain

Réduction de la pauvreté et gestion économique

Services opérationnels essentiels

Les unités de vice-présidence pour les régions

Afrique (AFR)

Asie de l'Est & Pacifique (EAP)

Europe & Asie centrale (ECA)

Amérique latine & Caraïbes (LAC)

Moyen Orient & Afrique du Nord (MENA)

Asie du Sud (SA)

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La Banque mondiale dans les pays membres Les parlementaires ont, évidemment, un électorat et s'intéressent personnellement à leur pays d'origine. Il leur serait par conséquent utile de comprendre comment la Banque mondiale fonctionne au sein d'un pays et comment les députés peuvent avoir accès aux informations sur les activités menées par la Banque mondiale dans leur pays. Les équipes responsables d’un pays Les unités sous-régionales de la Banque mondiale sont dirigées par le directeur responsable d’un pays, habituellement assisté par un coordonnateur de programme et un assistant de programme pour le pays. Par ailleurs, il existe des unités techniques régionales composées d'agents techniques ayant des connaissances et des compétences spécialisées dans les principaux secteurs (agriculture, industrie/énergie, infrastructures, et population et ressources humaines) et qui jouent le rôle de consultants, en apportant leur savoir-faire en fonction des projets.

Que font les unités sous-régionales ? • Favoriser la communication entre la Banque et le pays ; • Soutenir le dialogue ; • Assurer le suivi du développement économique ; • Participer à l'élaboration des documents de stratégies par pays et aux stratégies

d'assistance par pays ; • Faciliter les missions du siège et assurent leur suivi ; • Contribuer à évaluer et à favoriser l'engagement du pays (« appropriation ») ; • Aider à évaluer les capacités des services et faire des observations sur le réalisme

des projets de plans d'exécution ; • Apporter leur assistance à la coordination des bailleurs de fonds au niveau local ; • Participer à la préparation des bilans d'exécution des projets et à leur suivi ; • Faire des diagnostics ad hoc ; • Fournir une assistance ou prendre des dispositions dans ce sens, lorsque les

emprunteurs ont des difficultés à respecter les exigences spécifiques de la Banque en matière de passation de marchés, de décaissement et d'audit ;

• Assurer le suivi du service de la dette et • Mèner des activités de relations publiques.

La plupart des membres des équipes responsables d’un pays, qui ont spécialisés dans un secteur, sont basés à Washington. La coordination et la communication entre les directeurs responsables d’un pays, basés sur le terrain, et les membres de l'équipe responsable d’un pays en charge des secteurs, basés à Washington, sont renforcées par un investissement considérable dans le réseau de communication de la Banque mondiale, qui permet de compléter les déplacements effectués dans le cadre des opérations, par la transmission de données de qualité, la transmission vocale et la vidéo. Les représentations locales Dans le cadre de sa décentralisation, la Banque mondiale a ouvert plus de 100 représentations dans les pays membres, notamment dans pratiquement tous les pays emprunteurs. En outre, elle a une représentation spéciale à Bruxelles qui coordonne ses activités avec la Commission européenne sur les questions d'adhésion à l'UE et sur la reconstruction de l'Europe du Sud-est. Voir l'annexe II pour la liste des représentations de la Banque mondiale dans le monde.

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Une stratégie « pour tout le pays » Des années d'expérience pratique ont démontré à la Banque mondiale que le fait de mettre simplement l'accent sur la croissance économique, ne permet pas vraiment d'atteindre le développement durable. En conséquence, la Banque mondiale a introduit une approche holistique, induite par les pays, en matière de politique de prêt et de développement. Au niveau stratégique, cela suppose, pour un pays, la mise en œuvre de trois mécanismes de la Banque mondiale: • Le Cadre de développement intégré (CDF) • Le Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) • La Stratégie d'aide au pays (SAP) L’ensemble de ces mécanismes constituent l'approche « pour tout le pays » en matière de développement durable. Pour un discussion plus approfondie de ces mécanismes, voir le Chapitre trois.

Pour de plus amples informations sur un pays et pour avoir accès aux adresses des représentations de la Banque mondiale en ligne, consulter www.worldbank.org, cliquer sur Countries et sélectionner un pays. Vous pouvez également accéder aux adresses des Bibliothèques des représentations de la Banque mondiale.

Pour s'abonner à une « mise à jour spécifique de la Banque mondiale sur les pays » et la recevoir par courrier électronique, consulter la page du pays et cliquer sur l'option correspondante.

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Le niveau local : que chacun ait voix au chapitre Les populations autochtones Pour qu'un pays lutte efficacement contre la pauvreté, il faut que les retombées positives du développement parviennent aux personnes les plus marginalisées de la société. La Banque mondiale s'engage à faire en sorte que ses politiques et projets de développement tiennent compte des besoins des pauvres, en particulier ceux qui courent le plus de risque d'être marginalisés. La Banque mondiale financent actuellement des projets qui s'adressent en particulier aux populations autochtones, dans 16 pays du monde, grâce au Fonds mondial pour les populations autochtones. Le Fonds mondial soutient trois activités :

1) l'octroi de petits dons directement aux organisations des populations autochtones ;

2) le renforcement des capacités des leaders autochtones de la région des Andes en Amérique du Sud grâce à un programme pilote (Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Vénézuela) ;

3) un appui financier au Forum permanent des Nations Unies sur les questions autochtones.

Activité des populations autochtones En 2002, le Portail du développement, la Fondation Rigoberta Menchu et l'Université des régions autonomes de la côte nicaraguayenne (URACCAN) ont organisé conjointement une série de dialogues avec les leaders autochtones de 17 pays. La discussion a porté sur le racisme, la xénophobie et les activités de suivi de l'Initiative autochtone pour la paix. La discussion a été diffusée en direct sur le site Web du Portail du développement.

Pour de plus amples informations sur les populations autochtones dans les

projets de la Banque, consulter www.worldbank.org/indigenous Le site susmentionné contient également davantage d'information sur les activités

appuyées par le Fonds mondial

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D'autres exemples d'autonomisation des populations locales:

Autonomiser les communautés des villages isolés en Ethiopie

Avec une population de plus de 60 millions et un revenu moyen par tête de 100 dollars EU par an, l'Ethiopie est l'un des pays les plus pauvres au monde. En 1995, l'espérance de vie y était seulement de 48 ans, et 117 nourrissons sur un millier mouraient au cours de leur première année. Toutes les 100.000 naissances, presque 700 femmes y décédaient en couches. Le paludisme sévissait dans plus de 70 pourcent du pays, et la tuberculose était la cause principale des décès enregistrés dans les hôpitaux. En 1996,le Social Rehabilitation and Development Fund a été créé afin d'aider les communautés des villages isolés à s'attaquer à ces tragédies, soutenu par l'engagement de la Banque mondiale à financer la moitié du coût total du projet de 240 millions dollars EU. Dès lors, le projet a permis à 600.000 enfants, dont 49 pourcent sont des filles, d'aller à l'école. Quatre millions de personnes ont à présent plus facilement accès aux infrastructures sanitaires et d'assainissement. Environ 66.800 Ethiopiens obtiennent de meilleures récoltes grâce à un meilleur système d'irrigation.

Reconstruire des vies en Bosnie Herzégovine

Pendant la guerre en Bosnie Herzégovine, une grenade a frappé et dévasté l'entreprise de la famille Milada Macanovic. Aujourd'hui, dans l'épicerie de 30 mètres carrés que Milada et son mari ont reconstruite dans la ville de Konjic, au sud de la Bosnie, on trouve des choux, des haricots verts, des pommes de terre, du poivre, des pâtes, des bonbons, des biscuits, des jus, des limonades, de l'eau et des crèmes glacées. Milada est l'une des nombreuses bénéficiaires du Projet d'initiatives locales de la Banque mondiale, qui, au cours de ces cinq dernières années, a contribué à conserver plus de 170.000 emplois en Bosnie Herzégovine. Dans un pays accablé par un taux de chômage de 30 à 40 pourcent, la Banque mondiale a investi plus de 130.000 dollars EU dans des prêts aux petites entreprises. Les revenus provenant de cette épicerie permettent à la famille de Milada, composée de cinq membres, de vivre. Au cours des trois années passées, elle a déjà remboursé la plus grande partie des 20.000 DM (environ 10.000 dollars EU) qui lui avaient été prêtés.

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Assurer l'éducation primaire universelle en Inde Dans un pays aussi tentaculaire et diversifié que l'Inde, ne serait-ce qu’assurer pendant quelques années l'éducation de tous les garçons et filles est une perspective effrayante à laquelle le gouvernement fait face avec l'aide de la communauté internationale. Lancé au début des années 90, le District Primary Education Program (DPEP) a été conçu pour aider l'Inde à atteindre l'objectif de l’éducation primaire pour tous, et il est devenu depuis lors le plus grand programme d'éducation du monde, touchant 60 millions d'enfants. Même si la Banque mondiale est la plus grande pourvoyeuse de fonds avec 1,2 milliard de dollars EU, le programme est également financé par de nombreux autres bailleurs de fonds, notamment la Commission européenne, l'UNICEF et les gouvernements des Pays-Bas et de la Suède. Couvrant plus de 271 districts dans 18 états de l'Inde, le programme intervient dans les zones où le taux d'alphabétisation des femmes est inférieur à la moyenne nationale. Le DPEP s'adresse aux enfants âgés de six à quatorze ans et a pour objectif d'assurer au moins quatre ou cinq années d'éducation primaire de qualité. Le projet vise également à réduire le nombre d'abandons scolaires et à améliorer la qualité générale de l'éducation primaire. Outre les filles qui étaient précédemment privées d'école, les bénéficiaires sont les enfants atteints d'incapacité légère ou modérée et les enfants qui travaillent

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Les projets appuyés par la Banque mondiale Il n'y a pas deux projets qui soient exactement identiques. Les circonstances individuelles qui les entourent, les singularisent, et la Banque mondiale doit adapter les prêts-projets afin d'en tenir compte. En dépit de leur singularité, tous les projets passent néanmoins par un cycle de projet commun qui se renouvelle automatiquement: chaque phase du cycle de projet mène naturellement à la phase suivante et les phases finales engendrent de nouvelles approches et idées en matière de projets. Fondamentalement, la Banque a deux types d'instruments de prêt: les prêts d'investissement et les prêts à l'ajustement. Les prêts d'investissement sont à long terme (5 à 10 ans) et permettent de financer les biens, les ouvrages et les services pour soutenir les projets de développement économique et social, dans un large éventail de secteurs. Les prêts à l'ajustement sont à court terme (1 à 3 ans) et donnent accès à des fonds extérieurs à décaissement rapide pour soutenir les réformes politiques et institutionnelles. Ces deux types de prêts sont utilisés de manière flexible pour s'adapter à diverses fins et sont parfois utilisés de façon conjointe dans des opérations hybrides. Figure 2.2 : Le cycle de projet

Source: Rapport annuel de la Banque mondiale 2003

Pour de plus amples informations sur les exemples de projets de la Banque mondiale, consulter: www.worldbank.org et cliquer sur « Projects » dans le menu principal

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Les documents de projet Les documents des projets sont accessibles au public, aux différentes phases du cycle de projet. Ces documents fournissent les informations les plus détaillées sur un projet à chaque phase spécifique. Ainsi, à la première phase d'identification d'un projet de développement, un 'Document d'identification du projet' (DIP) est produit. Il donne des informations générales sur les principaux éléments (objectifs, adresses, informations financières, informations sectorielles, etc.) et sur la vie du projet. Les parlementaires sont invités à consulter les documents de projet qui sont soit financés par leur gouvernement soit mis en œuvre dans leur pays d'origine. Figure 2.3 : Cycle de vie des projets – La documentation et sa mise à la disposition du public

Pour de plus amples informations, voir la liste descriptive des documents relatifs au projet dans le Chapitre sept.

Source: World Bank Website

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Les études économiques et sectorielles (ESW) Dans tous les pays, les programmes de prêts se fondent sur des études fondamentales sectorielles et économiques de diagnostic. Celles-ci sont: • Les évaluations de la pauvreté, qui donnent des informations sur les causes et les

conséquences de la pauvreté dans un pays et étudient l'effet des politiques publiques sur les pauvres.

• Les examens des dépenses publiques, qui montrent comment la gestion des dépenses publiques affecte le développement.

• Les examens analytiques de la passation des marchés dans un pays, qui font un bilan de la santé du système et des pratiques de passation des marchés d'un pays.

• Les évaluations de la responsabilité financière dans un pays, qui examinent la gestion financière des secteurs publics et privés et le cadre réglementaire qui les régit.

• Les mémorandums économiques qui analysent les principaux aspects du développement économique, notamment la croissance, la réforme fiscale, l'administration publique, les échanges extérieurs, le développement du secteur financier et les marchés du travail.

La Banque fait beaucoup d'autres études économiques et sectorielles de diagnostic, en se basant sur les besoins individuels des pays. Au nombre de ces projets, on peut citer: • Les revues institutionnelles et de la gouvernance ; • Les rapports du programme d'évaluation du secteur financier ; • Les revues des secteurs de la protection sociale, de la santé et de l'éducation ; • Les évaluations du climat de l'investissement ; • Les stratégies de développement urbain : • Les évaluations de la gouvernance des entreprises ; • Les évaluations du développement rural ; • Les analyses environnementales d'un pays ; • Les études de l'énergie et de l'environnement ; • Les analyses sociales ; • Les rapports sur le cadre des infrastructures d'un pays. Outre ces services, la Banque peut assurer des services de conseils payants pour répondre aux besoins spécifiques des pays, en ce qui concerne les informations et les analyses qui soutiennent la réduction de la pauvreté et la croissance économique durable. Elle réalise, par ailleurs, des études économiques et sectorielles régionales qui tiennent compte du point de vue de différents pays sur les questions de développement.

Pour de plus amples informations sur les ESW, consulter www.worldbank.org, Projects and Programs, Strategies, Economic and Sector Work

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Evaluer les activités du Groupe de la Banque L'évaluation des activités de la Banque mondiale comprend les autoévaluations faites par le personnel et l'évaluation indépendante faite par les deux unités spécialisées ci-après.

Département d'évaluation des opérations (OED) - Groupe d'évaluation des opérations (OEG)

Département d'évaluation des opérations (OED)

Groupe d'évaluation des opérations (OEG)

Qui évaluent-elles? La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Association internationale de développement (IDA).

La Société financière internationale (SFI).

Qu'est-ce qu'elles évaluent ?

Les programmes pour les pays, les politiques sectorielles, les politiques opérationnelles, la façon dont un emprunteur gère un projet, et la contribution durable de la Banque mondiale au développement général d'un pays.

Les programmes, les projets d'investissement, les services de conseil et techniques, les politiques et stratégies, les politiques et procédures, l'atteinte des objectifs convenus pour le développement du secteur privé et les effets des activités d'investissement.

A quel moment se fait l'évaluation?

Surtout après l'achèvement des projets, mais l'évaluation peut permettre de donner des informations et des conseils au cours de la phase d'exécution des projets.

Après achèvement.

De qui relèvent-elles?

Du Conseil d’administration de la Banque mondiale

Du Conseil d’administration de la SFI

Pour de plus amples informations sur les évaluations de la Banque mondiale,

consulter www.worldbank.org/oed Le Groupe d'assurance qualité de la Banque mondiale (QAG) Tout au long des années 80, la qualité des opérations de la Banque s'est détériorée à un point tel qu'à la moitié des années 90, les évaluations de l'OED ont montré qu'un tiers des projets de la Banque avait peu de chances d'atteindre leurs objectifs. Résolu à s'attaquer à cette situation alarmante, l'ancien Président de la Banque, J.D. Wolfensohn, a lancé le Groupe d'assurance qualité (QAG), en 1996, avec pour objectif affiché d'améliorer la qualité des résultats de la Banque Un engagement accru de la Banque en vue de mettre en œuvre des opérations de grande qualité et le fait de se rendre de plus en plus compte que le QAG a les yeux fixés sur les aspects relatifs à la qualité, se sont traduits par une amélioration significative de la qualité des opérations, pratiquement dans les départements de la Banque, à tel point que son portefeuille est maintenant considéré comme le plus sain des deux dernières décennies.

« Parmi les 3500 projets évalués par l'OED, pendant la période 80-95, seuls 68 % étaient considérés comme réussis. Exprimés en dollars et en cents, un taux de succès de 85 % (l'objectif) correspond à faire passer chaque année, des projets ‘peu satisfaisants’ vers les projets ‘satisfaisants’, quelque 5-6 milliards de dollars des ressources de nos emprunteurs. » - Prem C. Garg Directeur du QAG

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La transparence et la responsabilité : des objectifs partagés Les parlementaires demandent souvent aux institutions de Bretton Woods (la Banque mondiale et le FMI) d'être plus ouvertes et plus transparentes. La Banque mondiale tient compte de cette demande et est déterminée à appliquer, à elle-même, les principes de bonne gouvernance qu'elle attend de ses partenaires au développement. Ces dernières années, la Banque mondiale a fait de gros progrès dans ce domaine. Des progrès particuliers, qui méritent d'être soulignés, ont été réalisés pendant les réformes de la politique de la Banque mondiale en matière de divulgation de l'information de 1993 et 2001. En conséquence, l’éventail des informations mises à la disposition au public sur les activités de la Banque, s'est considérablement élargi. Plusieurs mécanismes, décrits ci-après, ont également été mis en place pour encourager la transparence des opérations de la Banque mondiale. La politique de la Banque en matière de divulgation de l’information En 1993, la Banque a élargi l’éventail de ses documents accessibles au grand public et a créé des Centres publics d'information (PIC) à Washington et dans plusieurs autres pays, pour que l'on puisse accéder à ces documents dans la monde entier. La mise en œuvre de la politique de la Banque en matière de divulgation de l'information a été renforcée suite à des revues des fonctions du personnel effectuées en 1995 et en 1997. Parmi les autres mesures visant à accroître la transparence, on peut citer: la publication des documents sur les Pays pauvres très endettés (PPTE), lorsque ces pays atteignent les points d'achèvement et de décision (juillet 1998) et les points préliminaires (janvier 2000); des Stratégies d'aide aux pays (CAS) (août 1998); et des Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) (avril 2001), entre autres. L'accès du public aux informations de la Banque mondiale a été considérablement amélioré lorsque le Conseil d’administration a approuvé les modifications apportées à la politique de la Banque en matière de divulgation de l'information, en août 2001. Les principales modifications sont les suivantes:

• Un plus grand accès aux documents opérationnels à tous les stades du projet ;

• Une approche plus systématique et cohérente en ce qui concerne les traductions ;

• La création de Centres publics d'information.

Pour en savoir davantage sur la politique d'information de la Banque, consulter http://www1.worldbank.org/operations/disclosure/

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Les « observateurs » de la Banque mondiale

De nombreuses organisations du monde entier observent les activités de la Banque mondiale. Elles profitent de la politique de la Banque en matière de divulgation de l'information pour obtenir des informations de première main et approfondir leurs analyses des institutions. Même si elle est l'objet de critiques, la Banque considère que cela fait partie du débat démocratique. Voici une liste de quelques-unes des organisations les plus dynamiques qui observent les activités de la Banque mondiale. Vous souhaitez peut-être les contacter pour avoir une opinion autre sur les activités de la Banque mondiale, voici quelques adresses :

Bretton Woods Project : www.brettonwoodsproject.org Bank Information Center : www.bicusa.org Campagna per la riforma della Banca Mondiale : www.unimondo.org/cbm Focus on the Global South : www.focusweb.org Alternative Information and Development Center : www.aidc.org.za CEE Bankwatch Network : www.bankwatch.org

Le manuel opérationnel et les principes de sauvegarde Le manuel opérationnel de la Banque mondiale et les principes de sauvegarde permettent d'intégrer les principes de qualité, de responsabilité et de contrôle dans tous les domaines d'activités quotidiennes de l'organisation. Ces mesures de protection sont particulièrement importantes pour la conception des projets - phase au cours de laquelle des questions délicates telles que l'impact sur l'environnement, la situation des populations autochtones et les processus participatifs, doivent être prises en compte. Le manuel opérationnel

Les projets et les activités de la Banque sont régis par des politiques opérationnelles, qui sont conçues de manière à faire en sorte qu'ils soient viables sur le plan économique, financier, social et environnemental. Le manuel opérationnel de la Banque explique clairement ces politiques, et donne des indications sur la façon de les mettre en œuvre (« Procédures de la Banque » et « Pratiques modèles »). Les principaux types de politiques du manuel sont:

• Politiques relatives aux produits et aux instruments ;

• Politiques de sauvegarde ;

• Politiques fiduciaires ;

• Politiques de gestion.

La Banque mondiale révise régulièrement le manuel opérationnel, et les observations des parlementaires sont les bienvenues. Pour apporter votre contribution, veuillez contacter la représentation de la Banque mondiale la plus proche. Les principes de sauvegarde L'objectif des principes de sauvegarde est de prévenir et d'atténuer les dommages excessifs causés aux populations et à leur environnement, au cours du développement. Leur adoption a permis à la Banque mondiale d'être plus efficace. Ces politiques de sauvegarde constituent une plateforme pour la participation des acteurs à la conception des projets et sont un instrument important pour renforcer l'appropriation au sein des populations locales.

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Les dix politiques de sauvegarde sont : l'étude environnementale, les habitats naturels, les forêts, la lutte contre les organismes nuisibles, la propriété culturelle, les réinstallations forcées, les populations autochtones, la sécurité des barrages, les régions contestées et les eaux internationales.

Pour de plus amples informations sur les politiques de sauvegarde, consulter www.worldbank.org/safeguards Le Panel d'inspection de la Banque mondiale Le « Panel d'inspection » de la Banque mondiale, créé en 1993, est un organe composé de trois membres. C’est un forum indépendant pour les citoyens qui pensent qu'un projet financé par la Banque pourrait leur causer directement du tort ou a nui à leurs intérêts. Les parlementaires peuvent y introduire des requêtes au nom des populations qu'ils représentent. Le Panel a reçu vingt-sept requêtes formelles depuis septembre 1994, date du démarrage de ses opérations, et dix ont fait l'objet d'une enquête complète. Pour soumettre une requête au Panel d'inspection, une personne ou un groupe de personnes doit démontrer par écrit: • que la personne ou le groupe concerné vit dans la zone du projet (ou représente

des personnes qui y vivent) et est susceptibles de subir les conséquences défavorables des activités du projet ;

• que les personnes estiment que les dommages réels ou supposés résultent de l'incapacité de la Banque mondiale à respecter ses propres politiques et procédures ;

• que leurs préoccupations ont été discutées avec la direction de la Banque mondiale et qu'elles n'ont pas été satisfaites.

La procédure du Panel d'inspection 1. Le Panel reçoit une requête et décide si relève ou non de son mandat. 2. La requête est transmise à la Direction de la Banque mondiale qui donne sa

réponse au Panel. 3. Le Panel examine la requête ainsi que la réponse de la Direction et conseille la

Banque mondiale sur la nécessité de diligenter ou non une enquête sur les revendications.

4. Si le Conseil approuve la recommandation de mener une enquête, le Panel mène

ladite enquête. 5. A l'issue de son enquête, le Panel envoie ses conclusions au Conseil et à la

Direction de la Banque mondiale. 6. La Direction de la Banque mondiale a ensuite six semaines pour soumettre au

Conseil ses recommandations relatives aux mesures à prendre. 7. Le Conseil prend une décision finale sur les mesures à prendre, à partir des

conclusions du Panel et des recommandations de la Banque mondiale.

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Un exemple de requête

Les parlementaires et le Panel d'inspection : le cas du Tchad 22 mars 2001 – Le Panel d'inspection indépendant de la Banque mondiale a enregistré une demande d'enquête sur le Projet d'exploitation pétrolière et d'oléoduc… en République du Tchad. La demande a été introduite par M. Ngarlejy Yorongar (Député), au nom de 120 habitants des cantons de Miandoum, Komé, Béro, Bébédjia et Béboni, dans la sous-préfecture de Bébédjia au Tchad. Selon cette requête, les populations vivant dans la zone du projet et leur environnement ont subi des dommages ou en subiront vraisemblablement à cause des lacunes et des omissions dans la conception, l'évaluation et la supervision du projet ci-dessus mentionné, par la Banque mondiale.

Requête numéro RQ01/01

Pour de plus amples informations sur le Panel d'inspection, consulter www.inspectionpanel.org Tous les enregistrements, les requêtes d'inspection, les communiqués de presse, les rapports du Panel ainsi que les rapports annuels sont également disponibles sur le site Web. Les procédures et étapes des procédures de fonctionnement sont disponibles en anglais, français, espagnol et portugais.

Vous pouvez également contacter le Panel directement par courrier électronique, à l'adresse: [email protected]

Voir Responsabilisation à la Banque mondiale - le Panel d'inspection : 10 ans après - ce rapport est gratuit et peut être commandé par le biais du site Web du Panel d'inspection, susmentionné.

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CHAPITRE TROIS

Changer les priorités : Un développement induit par les pays, axé sur

les résultats et basé sur le partenariat Chapitre trois : Changer les priorités : un développement induit par les pays, axé sur les résultats et basé sur le partenariat

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Changer les priorités La façon dont la Banque perçoit le développement a évolué, depuis le milieu des années 90. Auparavant, l'organisation aidait essentiellement les pays à revoir leurs systèmes économiques et à construire des ouvrages physiques tels que les routes et les barrages. L'expérience a montré que le fait de réformer les systèmes sanitaires et éducatifs, de garantir l'état de droit et de donner la parole aux pauvres, est tout aussi important, dans la lutte contre la pauvreté, que le fait de réduire l'inflation et d'équilibrer le budget. De nos jours, la Banque cherche donc à mettre en relation divers secteurs de la société et à les amener à concentrer leurs efforts sur la lutte contre la pauvreté. Dans le cas d'un projet d'éducation de base, par exemple, il ne suffit pas de construire des écoles. Les enseignants doivent être bien formés et des manuels scolaires de bonne qualité doivent être achetés de manière à ce que les salles de classe soient remplies d'enfants qui apprennent à lire et à écrire avec des enseignants qui savent enseigner. De même, si les enseignants meurent du VIH/SIDA ou si les élèves ne peuvent se rendre à l'école en hiver à cause des routes en mauvais état, le projet éducation n'atteindra pas ses objectifs. Une planification et une mise en œuvre intégrées impliquant des ministères, des ONG et autres - ainsi qu'une coordination entre bailleurs de fonds étrangers et gouvernement - sont essentielles pour atteindre les résultats en matière de réduction de la pauvreté. L'expérience a également démontré que l'assistance au développement donne de meilleurs résultats lorsque le processus de développement est induit par le pays lui-même et basé sur les partenariats. C'est la raison pour laquelle la Banque mondiale et les autres bailleurs de fonds fondent actuellement leurs programmes de développement, dans les économies les plus pauvres, sur les stratégies de réduction de la pauvreté élaborées par ces pays. Ce sont les gouvernements - en étroite collaboration avec les syndicats, les parlementaires, les groupes religieux, les ONG et le secteur privé du pays - qui déterminent leurs priorités économiques et sociales. Ces principes (l'appropriation par le pays, l'accent placé sur les résultats, le partenariat et la coordination) s’incarnent dans l'approche de la Banque en matière de développement exprimée dans le Cadre de développement intégré (CDF). Cette évolution n'est pas seulement philosophique; les priorités de la Banque en matière de prêt ont changé en conséquence. L'appui aux services sociaux de base s'est accru régulièrement et est passé à 22 % du montant total des prêts, faisant de la Banque la plus importante source de financement extérieure dans le monde, pour les programmes de SIDA, de santé et d'éducation. Par contre, les prêts aux projets d'énergie et miniers ont nettement baissé.

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Le Cadre de développement intégré (CDF) Le Cadre de développement intégré (CDF) a été introduit en 1999, en tant que programme pilote. Il s'agit d'un cadre stratégique qui prend en compte tous les aspects du développement d'un pays à savoir les aspects sociaux, financiers, économiques, structurels, humains, environnementaux, et la gouvernance. L'objectif sous-jacent du CDF est de réduire plus rapidement et de manière durable la pauvreté, pour le bien des populations d'un pays. Le CDF se préoccupe particulièrement d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), définis d'un commun accord par la communauté internationale en 2000. Le CDF est basé sur le fait que ce sont les pays eux-mêmes, et non la Banque mondiale, qui définissent leur propre programme de développement. L'approche adoptée par le CDF convient à de nombreux pays et il n'existe pas de critères définis pour élaborer un CDF; le seul critère est que le gouvernement adopte ce concept. Depuis le lancement du CDF, ses principes ont été largement approuvés, dans :

• La Déclaration du G-7 d'Okinawa (21 juillet 2000) • L'Accord UE-ACP de Cotonou (23 juin 2000) • Le Développement 1999 : Rapport sur la coopération en matière de

développement préparé par le Comité d'aide au développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le Cadre de développement intégré doit… • être accepté par toutes les parties prenantes : le gouvernement, les bailleurs de

fonds, la société civile et le secteur privé ; • favoriser des partenariats plus solides entre ces acteurs ; • impliquer les parlements et autres institutions démocratiques; par exemple: • en Bolivie, les députés ont examiné et approuvé le Plan d'action national ; • au Ghana, la stratégie nationale dénommée, Vision 2020, était à l'origine

un rapport adressé au parlement ; • en Ouganda, le parlement est de plus en plus associé aux discussions sur

les questions de développement stratégique ; • placer le pays au premier plan afin qu'il conduise son propre programme de

développement et qu'il crée une vision qui couvre une période de 10 ou 15 ans ainsi qu'une stratégie triennale ou quinquennale pour y parvenir ;

• être révisé tous les deux ou trois ans et adapté, si nécessaire, en fonction des changements de circonstances.

Pour de plus amples informations sur le CDF, consulter www.worldbank.org/cdf

Au départ, le CDF a été suivi dans 12 pays pilotes: 1. la Bolivie 2. la Côte d'Ivoire 3. l'Erythrée 4. le Ghana 5. le Maroc 6. l'Ouganda 7. la République

Dominicaine 8. l'Ethiopie 9. la République du

Kirghizstan 10. la Roumanie 11. le Vietnam 12. la Cisjordanie &

Gaza

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L'allègement de la dette et l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) La question de la dette est l'un des plus grands défis au monde. Les pays en développement ayant des dettes insoutenables ont beaucoup de mal à s'attaquer à la pauvreté et à promouvoir la croissance économique. L'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) a été proposée en 1996 par la Banque mondiale et le FMI, et a été acceptée par les gouvernements du monde entier. Il s'agissait de la première approche globale en matière de réduction de la dette extérieure des pays les plus pauvres au monde. L'Initiative PPTE s'est rapidement traduite par des progrès notables. Les organisations multilatérales, les créanciers bilatéraux, les gouvernements des PPTE et la société civile ont eu des discussions régulières sur les forces et les faiblesses du programme. Un important bilan réalisé en 1999 s'est traduit par une amélioration significative du cadre initial. Selon l'Initiative PPTE améliorée, la Banque et les autres créanciers ont accordé un allègement de la dette s'élevant à 54 millions de dollars EU à 27 PPTE. Le premier objectif de l'Initiative PPTE est de ramener le poids de la dette d'un pays à un niveau soutenable, à condition d'obtenir des résultats satisfaisants en matière de politique. Suite à l'allègement de la dette, ces pays consacreront environ 2 % de leur PIB au service de la dette - ce qui est nettement inférieur au pourcentage des autres pays - contre 7 % environ pour les services sociaux. Le deuxième objectif de l'Initiative PPTE est de faire le lien entre l'objectif relatif à la durabilité et la lutte contre la pauvreté. Les fonds débloqués au titre de l'allègement de la dette doivent être consacrés aux secteurs sociaux tels que la santé ou l'éducation. La Banque, elle-même, n'a pas les moyens d'annuler la dette dans sa totalité sans amoindrir sa capacité à accorder des prêts à d'autres pays pauvres. Toute décision sur le fait de savoir s'il faut aller plus loin dans l'allègement de la dette - en fournissant plus d'assistance - ne peut être prise que par les gouvernements des pays bailleurs de fonds, et en définitive par leurs contribuables. Figure 3.1 : Carte des PPTE

Pour suivre l'évolution de l'Initiative PPTE, consulter www.worldbank.org/debt

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Les Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) En 1999, la Banque mondiale et le FMI ont entamé un nouveau processus de développement basé sur l'approche du Cadre de développement intégré (CDF). Ils ont demandé aux gouvernements des pays les plus pauvres de concevoir leurs propres Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), décrivant leurs politiques ou programmes macroéconomiques, structurels ou sociaux visant à favoriser la croissance et à réduire la pauvreté. Actuellement, plus de 60 pays à faible revenu ont entamé l'élaboration de DSRP. Ceux-ci sont préparés par le gouvernement à travers un processus participatif impliquant la société civile et les partenaires extérieurs au développement. Le DSRP est un outil dynamique, destiné à convertir la vision stratégique globale d'un pays en une activité assortie d'objectifs et de délais précis qui permettra de réduire la pauvreté et de favoriser la croissance. Le DSRP doit être approuvé par les Conseils à la fois de la Banque mondiale et du FMI pour servir de base aux prêts concessionnels des deux institutions et à l'Initiative PPTE d'allègement de la dette. Il n'existe pas de modèle pour l'élaboration d'un DSRP : le processus doit refléter les circonstances et les caractéristiques propres d’un pays. Toutefois, six principes fondamentaux sous-tendent l'élaboration et la mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté. Le DSRP devrait être:

1. induit par le pays – ce qui implique la participation de la société civile et du secteur privé à toutes les étapes opérationnelles.

2. axé sur les résultats - focalisé sur les résultats profitant aux pauvres. 3. global - reconnaissant le caractère multidimensionnel de la pauvreté. 4. assorti de priorités - afin que la mise en œuvre soit possible, aussi bien sur

le plan financier qu'institutionnel. 5. orienté vers le partenariat - impliquant la participation coordonnée des

partenaires au développement (bilatéraux, multilatéraux et non gouvernementaux).

6. basé sur une perspective à long terme en ce qui concerne la réduction de la pauvreté.

A l'heure actuelle, de nombreux pays ne sont tout simplement pas en position d'élaborer un DSRP dans sa totalité. Pour leur éviter de longs retards alors qu'ils sollicitent un allègement de la dette ou l'assistance du FMI, un DSRP intérimaire (DSRP-I) peut être élaboré et un DSRP complet produit en temps opportun. L'approche DSRP a été largement acceptée et le processus est continuellement perfectionné. En 2001/02, un examen du DSRP a permis aux pays et à leurs partenaires de recenser les pratiques modèles. Les parlementaires et le DSRP Les députés africains du parlement, qui ont pris part au « Forum sur le DSRP » (« PRSP Forum ») en septembre 2001, ont fait la déclaration conjointe suivante: « le parlement ne peut pas être tenu à l’écart de la formulation et de la mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté ». En principe, les parlements peuvent participer à l'élaboration du DSRP, à plusieurs niveaux :

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• par le biais de la législation ; • en vertu de leur droit de regard et de leur rôle de supervision ; • en tant représentants des électeurs.

Souvent, les parlements sont également impliqués à la fin du processus de préparation du DSRP puisque, dans la plupart des pays, ils approuvent les budgets du gouvernement et assurent le suivi des actions gouvernementales. Dans l'ensemble, le rôle des parlements dans le processus d'élaboration du DSRP a été plutôt limité, ce qui est une source de préoccupation pour bon nombre de partenaires au développement. Plusieurs rapports de la Banque mondiale1 ainsi qu'un bon nombre de partenaires au développement, tels que les bailleurs de fonds bilatéraux du Utstein Group (Royaume Uni, Pays-Bas, Allemagne et Norvège), et l'Union Européenne ont soulevé cette question. Les parlementaires l'ont également soulevée à titre individuel. Figure 3.2 : Mécanismes d’implication des parlementaires dans le cycle du DSRP

Source: K.S. Hubli, A.P. Mandaville, “Parliaments and the PRSP Process”, 2002

1 Par exemple, le Rapport d’activité du CDF de la Banque Mondiale : « Meeting the promise ? Early Experience and Emerging Issues », septembre 2001.

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Dans certains pays, les parlements ont été associés au processus d'élaboration du DSRP et ces exemples de 'bonnes pratiques' méritent d'être soulignés. • Au Burkina Faso, le DSRP a été soumis au parlement pour ratification avant

d'être officiellement transmis à la Banque mondiale et au FMI pour approbation.

• En Mauritanie, les parlementaires faisaient partie des groupes de travail sur le DSRP et du comité de suivi du processus. Le parlement a organisé un débat avec les ONG et autres partenaires de la société civile et du développement avant d'approuver le DSRP.

• Au Honduras et au Nicaragua, des membres du parlement ont joué, à titre individuel, un rôle important et actif pendant la consultation relative au DSRP. Au Nicaragua, les parlementaires ont également mis en place un comité chargé du DSRP.

• Au Mozambique, un rapport annuel sur la pauvreté documentera les progrès accomplis dans la préparation du DSRP et sera soumis au parlement en même temps que le budget.

• Au Niger, l'assemblée nationale a été impliquée dès le début du processus de préparation du DSRP. Les députés ont participé aux travaux des groupes thématiques portant sur les principaux aspects du développement. Le DSRP final a été approuvé par le Conseil des ministres et a été soumis à l'assemblée nationale pour examen.

D'après “Review of the Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP) Approach: Early Experience with Interim PRSPs and Full PRSPs”, IDA et FMI, mars 2002. Les DSRP ci-dessus peuvent être consultés à : www.worldbank.org/prsp

Pour de plus amples informations sur le parlement et le DSRP, consulter le site Web ci-après : http://www.worldbank.org/poverty/strategies/review/semseries/parliam.html

Pour accéder à une liste des documents en version intégrale sur les parlements et le DSRP, consulter le site Web de l'Institut de la Banque mondiale http://www.worldbank.org/wbi/governance/parliament/resources.html

Pour plus d'informations sur les DSRP nationaux, consulter www.worldbank.org/prsp

Un résumé des « Pratiques modèles en matière de conception et de mise en œuvre du DSRP » est disponible à www.worldbank.org/poverty/strategies/review

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La Stratégie d'aide à un pays (SAP)2 En s'appuyant sur le cadre stratégique de celui-ci, la Stratégie d'aide à un pays (SAP) :

• évalue les priorités et recense les domaines clés où l'aide de la Banque mondiale peut avoir le plus d'impact sur la réduction de la pauvreté. Au cours de dernières années, on a constaté une nette augmentation des questions de gouvernance du secteur public dans la SAP ;

• est le document principal définissant le type et le niveau de soutien dont un pays bénéficiera de la part de la Banque mondiale (en particulier de l'assistance de la BIRD et de l'IDA) ;

• est préparée en collaboration avec le gouvernement et les autres parties prenantes, de manière participative. Cette participation a permis d'améliorer la qualité, l'efficacité et la durabilité des projets dans les pays, et de renforcer l'appropriation par les parties prenantes ainsi que leur engagement ;

• n'est pas un document négocié. Toute différence entre le programme d'un pays et la stratégie défendue par la Banque mondiale, est soulignée dans le document de la SAP.

Les consultations organisées dans le cadre de la SAP - Passé et présent

2000-03 : Dans le cadre des consultations relatives à la SAP - et avec le soutien total du gouvernement - le personnel de la Banque a rencontré plus de 500 représentants des services de l'Etat, des organisations non gouvernementales, des universitaires, des associations professionnelles, des groupes de réflexion, des milieux d'affaires, des parlementaires ainsi que des membres de l'administration locale et de la presse. 2004-07 : La nouvelle SAP pour l'Ukraine a été préparée en collaboration avec le gouvernement et en consultation avec les ONG ukrainiennes, les membres du parlement, les représentants du secteur privé et d'autres groupes intéressés. Pendant les consultations avec les membres du parlement, un retour d'information a été obtenu sur la pertinence des nouveaux objectifs de la SAP en ce qui concerne les priorités du développement social et économique de l'Ukraine. Au cours de la discussion, l'une des questions clés a été le cadre législatif de la réforme économique.

2 Les rapports sur la SAP des pays bénéficiant de l'aide de l'IDA (y compris les pays appelés pays 'à financement mixte' qui bénéficient à la fois du soutien de la BIRD et de l'IDA) sont automatiquement publiés. En cas d'opposition de la part d'un pays et dans les cas exceptionnels, la publication peut être partielle.

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Au Brésil, la Banque mondiale consulte individuellement les parlementaires

pour la Stratégie d'aide au pays 2004-07 En accord avec le gouvernement brésilien, l'équipe responsable du pays au Brésil a organisé des consultations, pour la préparation de cette SAP, avec les membres du Congrès, les gouverneurs et les secrétaires d'Etat de nombreux Etats, les membres du Conseil du développement social et économique (CDES), les universitaires, les représentants de la société civile, les membres de la communauté internationale (les ambassades et autres organisations d'aide multilatérale), les membres des organisations de jeunesse, les représentants syndicaux et les leaders de l'Eglise catholique (CNBB). Ces rencontres ont eu lieu de juin à octobre 2003. Les consultations comprenaient plusieurs douzaines de réunions avec des centaines de personnes. En outre, pendant la préparation de la Stratégie du secteur privé de la SAP, le personnel de la SFI et de la Banque a consulté des représentants du secteur privé, du secteur financier et des associations professionnelles. Les consultations avec les universitaires et les membres du Congrès ont essentiellement porté sur les priorités allant de la nécessité de poursuivre les réformes microéconomiques - telles qu'un meilleur climat de l'investissement favorisant la croissance et l'emploi - à la nécessité de mettre en œuvre des réformes agricoles et d'appuyer l'exploitation agricole familiale. Tout le monde s'accordait à reconnaître que le nouveau gouvernement obtenait de bons résultats en ce qui concerne les politiques macroéconomiques visant la stabilisation, mais qu'il fallait des réformes microéconomiques pour éliminer les distorsions et les contraintes logistiques ainsi que pour renforcer le cadre réglementaire. Cette SAP applique une approche axée sur les résultats, qui s'appuie sur les objectifs et les priorités définis par le Plan pluriannuel du gouvernement (PPA), et qui est liée aux Objectifs du millénaire pour le développement. Elle fixe les indicateurs de référence pour 2007 et 2015, relatifs aux acquis en matière de bien-être humain, à la durabilité sociale et environnementale, à la compétitivité et à la performance macroéconomique ainsi qu'à la croissance. Elle identifie également les activités spécifiques financées par la Banque qui peuvent contribuer à atteindre ces objectifs, ainsi qu'un cadre de suivi. La SAP 2004-07 décrit un programme qui prévoit pour le Brésil un nouveau financement de la BIRD s'élevant à 7,5 milliards de dollars EU sur les quatre prochaines années.

Pour de plus amples informations sur la participation et la SAP, consulter www.worldbank.org/participation/cas

Pour de plus amples informations sur la SAP et la gouvernance du secteur public, consulter www.worldbank.org/publicsector/cas Le développement conduit par les communautés (DCC) La participation de tous les secteurs de la société est importante pour le succès de l'élaboration et de la mise en œuvre de toute Stratégie d'aide à un pays. Le développement conduit par les communautés (DCC) permet aux groupes communautaires de contrôler les décisions et les ressources. Ces groupes travaillent souvent en partenariat avec des organisations d'appui et des prestataires de service, notamment les élus locaux, le secteur privé, les ONG et les services centraux de l'Etat, qui sont adaptés à la demande. Le DCC est un moyen de fournir des services sociaux et des infrastructures, d'organiser les activités économiques et la gestion des

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ressources, d'autonomiser les pauvres, d'améliorer la gouvernance et de renforcer la sécurité des plus pauvres. Le soutien au DCC comprend généralement: 1. le renforcement et le financement de groupes communautaires ou d’organisations communautaires (OC) responsables et inclusifs ; 2. la promotion de l'accès communautaire aux informations grâce à divers moyens de communication et, de plus en plus, grâce aux technologies de l'information ; 3. l'établissement de liens fonctionnels entre les OC et les institutions formelles ; la création d'un environnement rendu favorable par des réformes politiques et institutionnelles appropriées, y compris les réformes sur la décentralisation ; la promotion d'un cadre juridique et réglementaire favorable ; ainsi que le développement de politiques sectorielles appropriées, et d'institutions sectorielles et de prestataires de service privés adaptés. Le DCC est pertinent dans de nombreux secteurs. Il offre, sur une petite échelle, le plus de possibilités en matière de biens et services qui ne sont pas complexes et qui nécessitent la coopération locale, telle que les ressources communes (par exemple : la gestion des pâturages communs et des systèmes d'irrigation superficielle), les biens publics (par exemple : l'entretien des routes nationales), et les biens à usage civil (par exemple : le plaidoyer public et le suivi social).

Pour de plus amples informations sur le DCC, consulter www.worldbank.org et cliquer sur Topics and Regions, Social Development, Community Driven Development.

Pour lire les Stratégies d'aide au pays en ligne, consulter www.worldbank.org/cas

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Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) La Banque mondiale, tout comme 189 nations et autres organisations internationales, s'engage à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement, qui visent, d'ici à 2015, à réduire de moitié la proportion des personnes vivant dans la pauvreté et à encourager les progrès significatifs dans les domaines suivants : éducation, égalité entre les sexes, soins de santé, éradication de la faim et dégradation de l'environnement. En général, la région de l'Asie de l'Est et du Pacifique reste la plus prometteuse en ce qui concerne l'atteinte des OMD dans les délais. En 1999, 260 millions de personnes environ y vivaient avec moins de 1 dollar EU par jour. On s'attend à ce que ce chiffre baisse à 59 millions en 2015. A l'autre extrémité, il y a l'Afrique sub-saharienne, où on estime que le nombre de pauvres passera de 300 millions en 1999 à 345 millions en 2015. Pour réduire la pauvreté de moitié d'ici à 2015, les économies africaines devront croître à un rythme de 7 % par an, en moyenne. La pauvreté demeure un énorme défi, et la Banque mondiale ne peut le relever toute seule. Les investissements de la Banque représentent moins de 5 % des flux totaux d'investissements vers les pays en développement. Dans le monde actuel interdépendant, seules des coalitions efficaces regroupant les pays riches et pauvres, les secteurs publics et privés, peuvent permettre d'agir et de progresser véritablement, en vue d'atteindre un objectif commun : la lutte contre la pauvreté. Aux sommets des NU de Monterrey et de Johannesburg de 2002, les leaders du monde ont accompagné les Objectifs du millénaire pour le développement de promesses concrètes afin de rendre l'aide plus efficace et pour stimuler le développement. Les pays riches ont accepté d'apporter leur contribution en augmentant l'aide publique au développement, en ouvrant leurs marchés aux pays pauvres et en harmonisant leurs politiques et procédures de développement. Les pays pauvres ont déclaré qu'ils mettraient en place des politiques appropriées, qu'ils garantiraient l'état de droit et qu'ils investiraient dans leur population. La communauté internationale du développement sait donc ce qu'il faut faire, le défi consiste à présent à traduire ces engagements en action. Le Parliamentarians’ Implementation Watch (PIW) illustre la façon dont les membres du Réseau des parlementaires sur la Banque mondiale (RPsBM) ont commencé à s'engager dans les activités relatives aux Objectifs du millénaire pour le développement. En particulier, le PIW a commencé à travailler sur deux thèmes pilotes : le commerce et l'éducation.

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Un aperçu des huit Objectifs du millénaire pour le développement et de leur faisabilité Figure 3.3 : But 1 - Eradiquer l’extrême pauvreté et la faim

Figure 3.4 : But 2 - Arriver à une éduction primaire universelle

Figure 3.5 : But 3 - Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

CIBLE : Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion des personnes souffrant de la faim INDICATEUR : Prévalence de la malnutrition (pourcentage des enfants de moins de cinq ans)

CIBLE : Garantir, en 2015, que les enfants, partout dans le monde, aussi bien garçons que filles, seront capables d’achever un cycle d’instruction primaire complet INDICATEUR : Taux d’achèvement du cycle primaire (pourcentage)

CIBLE : Eliminer la disparité sexuelle dans l’éducation primaire et secondaire, de préférence pour 2015, et à tous les niveaux d’éducation au plus tard en 2015 INDICATEUR : Proportion filles/garçons dans l’éducation primaire et secondaire

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Figure 3.6 : But 4 – Réduire la mortalité infantile

Figure 3.7 : But 5 – Améliorer la santé des mères

Figure 3.8 : But 6 – Lutter contre le VIH/SIDA, la malaria et autres maladies

Figure 3.9 : But 7 – Assurer un environnement durable

CIBLE : Réduire des deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des moins de cinq ans INDICATEUR : Taux de mortalité des moins de cinq ans (par 1.000 naissances vivantes)

CIBLE : Réduire des trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternel INDICATEUR : Naissances assistées par du personnel sanitaire (pourcentage du total)

CIBLE : Stopper la progression et entamer la régression du VIH/SIDA en 2015 INDICATEUR : Prévalence totale du VIH (pourcentage de la population entre 15 et 49 ans)

CIBLE : Réduire de moitié, en 2015, la proportion des personnes ne disposant pas d’un accès à l’eau potable INDICATEUR : Source d’eau améliorée (pourcentage de la population sans accès)

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Figure 3.10 : But 8 – Développer un partenariat mondial pour le développement

Source des graphiques ci-dessus : Rapport annuel de la Banque mondiale 2003, Chapitre 3

Pour de plus amples informations sur les OMD, consulter

http://www.developmentgoals.org/ ou consulter www.millenniumcampaign.org

CIBLE : Continuer à développer un système de commerce et de finances ouvert, basé sur des règles, prévisible, sans discriminations INDICATEUR : APD nette en pourcentage de l’apport national brut des donateurs de l’OCDE/CAD

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CHAPITRE QUATRE

La Banque mondiale et la communauté du développement international

Chapitre quatre : La Banque mondiale et la communauté du développement international

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La Banque mondiale et la communauté du développement international Au cours de la dernière décennie, les pays en développement ont été confrontés à de nombreux défis, y compris l’exacerbation de la pauvreté dans certains des pays les plus vulnérables et la baisse significative, en termes réels, des flux d’aide publique au développement. Le développement durable à long terme ne peut se faire sans des bases solides aux niveaux local et international. Au niveau national, la responsabilité du développement incombe en premier lieu aux gouvernements. Mais bien d’autres acteurs fournissent de l’aide au développement en partenariat avec les programmes des gouvernements nationaux et ceux des organisations locales de la société civile. La Banque mondiale joue un rôle stratégique et important sur la scène du développement international.

Figure 4.1. Le monde de l’aide au développement

Regard sur l’Aide publique au développement (APD) Le Comité d’aide au développement (CAD) est la principale instance chargée, à l’OCDE, des questions relatives à l’aide au développement. En 2000, ses membres ont fourni plus de 95 % de l’aide internationale sous forme d’aide publique au développement (APD) et d’aide publique (AP). L’APD est composée des prêts et des dons des gouvernements des pays donateurs et de leurs agences aux pays et territoires en développement en vue d’y promouvoir le développement économique et le bien-être. Lorsque l’aide est octroyée sous forme de prêts ceux-ci doivent être concessionnels, et une partie de l’aide égale à 25 %, ou plus, prend la forme d’un don calculé comme la valeur actuelle nette des futurs paiements moins une réduction de 10 %.

Institutions Financières internationales • Banque mondiale • FMI • Banques régionales

Organisations intergouvernementales • Nations Unies • Union européenne • Organisation mondiale

du Commerce

Gouvernements et populations au niveau national

Société civile • ONG • Fondations

Agences bilatérales de développement

Coeur du développement

Membres du CAD Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Pays Bas, Nouvelle Zélande, Norvège, Portugal, Espagne, Suède, Suisse, Royaume Uni, Etats Unis et Commission de l’UE.

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Figure 4.2 : L’aide publique au développement : une des multiples sources de financement des pays en développement

Source : Données de l’OCDE Les flux d’aide ont été constants dans les années 80 avant de chuter vertigineusement, en termes réels, au cours de la décennie passée. En 2000, l’aide avait baissé de plus de 10% par rapport au niveau de 1990, soit une réduction sans précédent, de moins de 0,22% du revenu national cumulé des bailleurs de fonds. En 2002 par contre, l’aide fournie par les membres du CAD, a connu une hausse de 7,2%, en termes réels. Si les engagements actuels sont respectés, de telles augmentations annuelles seront poursuivies jusqu’en 2006. Malheureusement, cet accroissement est en grande partie due à l’allègement de la dette (qui n’avait pas été prise en compte dans les calculs initiaux) et aux réactions des bailleurs de fonds aux crises afghane et irakienne. Figure 4.3. : APD net en 2003 en milliards de dollars

Source : Données de l’OCDE

Montant net des dons par ONG Montant net des flux privés Total net de l’APD

Autres flux publics

Etats France Japon Espagne Royaume Allemagne Suède Danemark Portugal Canada

Unis Uni

Flux totaux nets vers les pays récipiendaires (en milliards de dollars EU), 2001

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Lors de la conférence de Monterrey de mars 2002, les bailleurs de fonds s’étaient engagés à relever l’aide au développement, à un niveau jamais atteint dans toute l’histoire du CAD. Si ces promesses sont tenues, l’aide publique au développement devrait passer des 55 milliards de dollars EU environ de ces dernières années à près de 75 milliards de dollars EU (selon les prix et taux de change de 2002) d’ici 2006, soit une augmentation d’environ 0,29% de l’investissement national brut (INB) des donateurs contre 0,22% en 2001. Les contributions les plus importantes pour la période 2002-2006 sont attendues de cinq bailleurs du CAD, sur la base de leurs déclarations pendant et après la rencontre de Monterrey. En effet, l’Union européenne (UE) a annoncé des efforts visant une augmentation moyenne de leur aide publique au développement à 0,39% de leur revenu national, d’ici 2006. Certains membres de l’UE ont également prévu des augmentations de leur aide publique au développement. Quant aux Etats Unis, ils envisagent d’augmenter leur contribution annuelle de 5 milliards de dollars EU pour le «Millenium Challenge Account» (le Compte du Millénaire) et d’un peu moins de 2 milliards de dollars EU pour les initiatives de lutte contre le SIDA, d’ici 2006. Figure 4.4 : Prévisions de l’APD en 2006 (en milliards de dollars EU) sur la base des prix et des taux de change de 2003 APD net en 2003 Prévisions pour 2006 Augmentation

Etats Unis 15,8 20,9 5,1 Italie 2,4 5,1 2,7 Royaume Uni 6,2 8,2 2,1 Allemagne 6,7 8,4 1,7 France 7,3 9,0 1,6 Sous – total 38,4 51,6 13,2 Autres membres du CAD 30,1 35,3 5,2 Total 68,5 86,8 18,3

Source : OCDE Malgré les bonnes intentions affichées par les bailleurs de fonds, beaucoup parmi eux, vont éprouver des difficultés à respecter tous leurs engagements, surtout, au regard des récentes augmentations de leurs déficits budgétaires. Même si tous arrivaient à honorer leurs engagements, l’aide publique au développement serait déficitaire de quelques 25 milliards de dollars EU sur les 50 milliards supplémentaires nécessaires pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et réduire de moitié la pauvreté à l’horizon 2015. Les nouvelles tendances dans l’aide publique au développement Une grande partie de l’aide publique au développement est allée aux secteurs sociaux. En effet, les années 90 ont été marquées par une augmentation de l’aide à la gouvernance et aux autres programmes sociaux y compris la promotion des droits humains, le suivi des élections, le développement communautaire et le rôle du gouvernement dans le système de taxation par exemple. Par contre, l’aide à l’agriculture et à l’industrie a été revue à la baisse. D’autres changements majeurs sont intervenus dans le décaissement de l’aide. D’abord, la proportion des dons a augmenté, représentant 86 % de l’APD bilatérale en 2000/01 contre 76 % en 1980/81, minimisant ainsi les conséquences de l’APD bilatérale sur la dette des pays en développement. Une seconde tendance de l’aide internationale est la diminution de l’aide liée à l’achat de biens et services auprès des pays donateurs. Une troisième tendance est le passage de projets et de programmes d’aide à une coopération technique, à cause de la part croissante des secteurs sociaux dans l’APD total. En effet, les contributions à ces secteurs (ex :

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éducation, santé et gouvernance) se font généralement sous forme d’appui technique apporté par des experts, enseignants, programmes de formation et les équipements nécessaires. Figure 4.5 : APD bilatérale brute, 2002-03

Source : OCDE, CAD http://www.oecd.org/dac

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Institutions financières internationales

Le Fonds Monétaire International Date de création: 1944 Nombre actuel de membres: 184 pays Nombre de salariés: environ 2680 dans 141 pays Différences entre la Banque mondiale et le FMI3 Banque mondiale Fonds monétaire international • Essaie de promouvoir le développement

économique des pays les plus pauvres de la planète.

• Assiste les pays en développement

avec des financements à long terme pour leurs projets et programmes de développement.

• Fournit aux pays en développement les

plus pauvres, dont le PNB par habitant est inférieur à 865 dollars EU/an, des appuis financiers spéciaux à travers l’Association de développement international (IDA).

• Encourage les entreprises privées des

pays en développement à travers la Société financière internationale (SFI).

• L’essentiel de ses ressources

financières provient d’emprunts sur le marché international des obligations.

• Dispose d’un capital autorisé de 184

milliards de dollars EU, dont 10 % environ est constitué des contributions des membres.

• Régule le système monétaire international.

• Œuvre à promouvoir des échanges et

des relations stables et ordonnées entre ses membres.

• Accorde des crédits à court et moyen

terme à ses pays membres (industrialisés et en développement) pour les aider à surmonter les difficultés temporaires de leur balance de paiement.

• Augmente les réserves monétaires de

ses membres à travers des DTS (droits de tirage spéciaux) ; à ce jour, 21,4 milliards de dollars EU ont été décaissés proportionnellement aux quotes-parts des pays

• L’essentiel des ressources financières

provient des souscriptions des Etats membres

• Dispose de quotas libérés, d’un

montant cumulé de 145 milliards de DTS (soit 215 milliards de dollars EU).

Exemples de coopération / collaboration entre la Banque mondiale et le FMI :

• L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) • Le Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) • Les questions relatives au commerce

Pour des informations supplémentaires, veuillez consulter l’adresse suivante:

www.imf.org

3 Source: Driscoll, David D. “The IMF and the World Bank: How do they Differ”, 1996 (« Le FMI et la Banque mondiale : en quoi sont-elles différentes ? »

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Les banques multilatérales de développement Les banques multilatérales de développement se caractérisent par le nombre élargi de leurs membres, incluant les pays emprunteurs du monde en développement et les pays développés (donateurs). Il n'est pas nécessaire d’appartenir à une région spécifique pour en faire partie. Ces banques sont indépendantes aux plans juridique et opérationnel, mais collaborent très étroitement entre elles. Les banques multilatérales de développement apportent des appuis financiers et des conseils d’experts en matière de développement socioéconomique des pays en développement. Leur aide au développement se fait à travers :

• Des prêts à long terme accordés, sur base des taux d’intérêt du marché, aux gouvernements des pays en développement. Ces prêts sont financés au moyen d’emprunts sur les marchés financiers internationaux.

• Des prêts à très long terme bénéficiant de taux d’intérêt inférieurs à ceux

du marché. Ceux-ci sont financés grâce aux contributions directes des gouvernements des pays donateurs.

• Des dons : certaines banques multilatérales de développement apportent

des aides aux pays en développement sous forme de dons, surtout pour l’assistance technique, les services de conseils ou la préparation de projets.

Le terme « Banque multilatérale de développement » s’applique essentiellement au Groupe de la Banque mondiale et aux quatre banques régionales de développement que sont :

• La Banque africaine de développement : www.afdb.org • La Banque asiatique de développement : www.adb.org • La Banque européenne pour la reconstruction et le développement :

www.ebrd.org • Le Groupe de la Banque interaméricaine pour le développement :

www.iabd.org Au début des années 90, la Banque mondiale était le principal fournisseur de fonds multilatéraux mais, actuellement, la contribution de l’ensemble des quatre banques régionales de développement avoisine celle de la Banque mondiale.

Exemples de programmes conjoints de la Banque mondiale et des banques multilatérales de développement, au niveau régional

• Le réseau mondial pour le développement (GDN) composé de bailleurs de

fonds bilatéraux, d’organismes multilatéraux (banques régionales, PNUD, ECA, FMI, UNICEF, PACT) et de fondations privées (fondation Ford, MERCK) : www.gdnet.org

• L’initiative pour le Bassin du Nil : http://www.nilebasin.org • Le programme multinational de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique :

www.worldbank.org/afr/aids/map.htm

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Banques sous-régionales de développement Certaines banques sous-régionales, créées pour des besoins de développement, ont également été classées comme banques multilatérales, parce qu’appartenant à un groupe de pays (typiquement des emprunteurs et non des donateurs). Exemples de ces banques sous-régionales de développement :

• La Corporacion Andina de Formento (CAF) : www.caf.com • La Banque caribéenne de développement : www.caribank.org • La Banque centraméricaine d’intégration économique: www.bcie.org • La Banque de développement de l’Afrique de l’Est: www.transafrica.org • La Banque ouest africaine de développement (BOAD) : www.boad.org • La Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale (BEDEAC) • La Société pour le développement du Commonwealth (CDC):

www.cdcgroup.com • La Banque arabe pour le développement économique en Afrique :

www.badea.org

Exemples de coopération • La Banque ouest africaine de Développement et la Banque arabe pour le

développement économique en Afrique sont partenaires de l’initiative PPTE. • La Corporacion Andina de Fomento et la Société financière internationale ont

travaillé sur des projets conjoints. Dans ce cadre la Corporacion Andina de Fomento a cofinancé le MIBANGO-Pérou, une banque commerciale privée qui était à ses origines, une organisation non gouvernementale (ONG). A la date du 31 décembre 2001, le MIBANGO avait 77.942 clients, en majorité des femmes, ayant bénéficié de microcrédits.

• La Banque centraméricaine d’intégration économique a en octobre 2003,

cofinancé à hauteur de 2,35 milliards de dollars EU un nouveau projet approuvé par la Banque mondiale au Honduras afin de promouvoir un environnement favorable aux investissements dans le pays, relancer la production industrielle et renforcer les capacités d’exportations.

Autres institutions financières multilatérales D’autres banques et fonds qui accordent des prêts aux pays en développement sont également considérées comme des institutions multilatérales de développement et sont souvent regroupées sous l’appellation « Institutions financières multilatérales ». Elles diffèrent des banques multilatérales de développement par le nombre réduit de leurs membres/actionnaires et par leurs secteurs ou activités prioritaires. Des cofinancements sont également attendus de:

• La Commission européenne (CE) et la Banque européenne d’investissements (BEI) ;

• Le Fonds international pour de développement agricole (FIDA) ; • La Banque islamique de développement (BID) ; • Le Nordic Development Fund (NDF) et la Nordic Investment Bank

(NIB); • Le Fonds OPEP pour le développement international (Fonds OPEP).

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Organisations internationales

L’Organisation des Nations Unies (ONU) Depuis leur création respective en 1944 et en 1945, la Banque mondiale et l’Organisation des Nations Unies n’ont cessé de coopérer sur des sujets d’intérêt commun, notamment le développement socioéconomique. En plus d’un programme conjoint qu’elles partagent, ces deux institutions ont en commun les mêmes membres. Les relations entre la Banque mondiale et les Nations Unies ont été formalisées dans l’accord de 1947 qui reconnaît la Banque mondiale comme une agence spécialisée et indépendante du système des Nations Unies et lui confère un statut de membre et d’observateur dans beaucoup d’institutions onusiennes. Cette relation fonctionne un peu de la manière suivante :

• Au niveau exécutif, le Président de la Banque mondiale et le Secrétaire général des Nations Unies collaborent étroitement sur les questions majeures telles que l’éradication de la pauvreté, le renforcement des capacités en Afrique, les questions humanitaires, les situations post-conflits, les droits de l’homme et l’aide au développement. Le Président de la Banque mondiale participe également à plusieurs forums des Nations Unies.

• Au niveau politique, la Banque mondiale, comme les Etats membres, a un

statut d’observateur dans plusieurs organes spécifiques de l’ONU (y compris l’Assemblée Générale) qui travaillent sur des sujets pertinents pour la Banque mondiale, notamment la pauvreté, le VIH/SIDA, le rôle des femmes dans le développement, la gouvernance, la société civile et l’environnement.

• Au niveau opérationnel, la Banque mondiale travaille avec d’autres Fonds

et programmes des Nations Unies sur des projets (coordination des politiques, mise en œuvre de projets, cofinancement et coordination de l’aide). A titre d’exemple, la Banque mondiale est l’un des six co-sponsors du programme conjoint des Nations Unies de lutte contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) dans lequel elle a investi plus de 800 millions de dollars EU. La Banque mondiale participe à l’organisation et à la tenue des conférences internationales des Nations Unies. Par ailleurs, en sa qualité de membre actif du groupe de suivi des conférences des Nations Unies, elle aide à la mise en œuvre des objectifs convenus au niveau national.

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Exemples de programmes conjoints avec les Nations Unies

Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/ SIDA (ONUSIDA) La Banque mondiale est un membre fondateur et co-sponsor d’ONUSIDA. Créée en 1996, ONUSIDA est un projet conjoint et novateur des Nations Unies qui met en commun les efforts et les ressources de huit organisations du système des Nations Unies. En sa qualité d’avocat principal de la lutte contre le SIDA au niveau mondial, ONUSIDA pilote, renforce et appuie toutes les actions élargies visant à prévenir la transmission du VIH, fournir des soins et des appuis, réduire la vulnérabilité à la maladie des individus et des communautés ainsi que l’impact de l’épidémie. Dans le système des Nations Unies, la Banque est l’un des principaux bailleurs de fonds de la lutte contre le VIH/SIDA. Au cours des cinq dernières années, elle a engagé 1,5 milliards de dollars EU sous forme de dons, de prêts et de crédits aux programmes de lutte contre le VIH/SIDA. Depuis 2001, la nature multisectorielle du VIH/SIDA a été prise en compte dans les projets MAP, d’éducation, de transport, de développement urbain, d’approvisionnement en eau et d’assainissement de la Banque. Pour les pays les plus pauvres, la composante dons dans le financement des stratégies de lutte contre le VIH/SIDA par la filiale de la Banque mondiale octroyant des financements concessionnels (IDA) peut aller jusqu'à 100 %. La Banque travaille avec des partenaires dans le cadre des analyses stratégiques, des conseils sur les politiques et autres expertises techniques au niveau national. L’équipe d’appui mondial chargé du suivi/évaluation du SIDA à ONUSIDA est basée à la Banque mondiale. Celle-ci est également en train de capitaliser les expériences existantes sur les succès en matière de thérapie antirétrovirale (ARV).

Pour plus d’informations et une bibliographie sur le SIDA, veuillez aller aux adresses suivantes: www.unaids.org et www.worldbank.org/aids

Fonds pour l’environnement mondial (FEM) Fruit du partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et la Banque mondiale, le FEM fournit des fonds concessionnels pour assurer les coûts marginaux des mesures comportant des avantages reconnus pour l’environnement mondial, essentiellement dans quatre zones focales : les changements climatiques, la diversité biologique, les eaux internationales et l’appauvrissement de la couche d’ozone. Afin de réduire les émissions de substances chimiques toxiques, un autre programme sur les polluants organiques persistants a été intégré au FEM. Les activités visant à réduire ou arrêter la dégradation des terres, surtout la désertification et la déforestation, sont également éligibles au financement du FEM.

Des informations supplémentaires sont disponibles sur le site du FEM à l’adresse suivante : www.worldbank.org/gef

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Education pour tous La promotion de l’éducation est une question centrale dans la mission d’éradication de la pauvreté de la Banque mondiale. Depuis 1963, celle-ci appuie les programmes d’éducation dans les pays en développement. Elle est, à ce jour, le principal bailleur de fonds mondial de ce secteur. Environ 115 millions d’enfants n’ont pas accès à l’école. Les deux tiers de ceux-ci, sont des filles dont une grande majorité est pauvre et défavorisée. Parmi les enfants scolarisés, un tiers quitte l’école avant d’être alphabétisé. Même ceux qui terminent leur cursus scolaire, n’arrivent pas à acquérir les compétences minimales. L’ « Education pour tous » est une initiative internationale visant à offrir aux garçons et filles des pays en développement une éducation primaire de bonne qualité, gratuite et obligatoire. Lancé en 1990, ce programme a été, au vu de la lenteur des progrès enregistrés dans sa mise en œuvre, confirmé en tant qu’Objectif du Millénaire pour le développement à atteindre en 2015. Plus précisément, le partenariat « Education pour tous» s’engage à fournir, d’ici 2015, un accès à une éducation complète, gratuite, obligatoire et de bonne qualité, à tous les enfants et en particulier aux filles, aux enfants en situation difficile et à ceux des groupes ethniques minoritaires. Il devra également œuvrer à éliminer toutes les inégalités liées au sexe dans l’enseignement primaire et secondaire, d’ici 2015. Le partenariat « Education pour tous» regroupe un ensemble de gouvernements et d’organisations telles que l’UNESCO, les organisations de la société civile et les associations.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site de la Banque mondiale sur l’éducation à l’adresse suivante : www1.worldbank.org/education ou le site « Education pour tous » à l’adresse suivante : www.unseco.org/education/efa/.

L’Union européenne (UE) L’Union européenne joue un rôle très important sur la scène du développement international. Elle est, en termes financiers, un partenaire et bailleur de fonds majeur du fonds fiduciaire de la Banque mondiale. La CE et la Banque mondiale entretiennent des relations de partenariat de plusieurs ordres (partenariats thématiques et régionaux), dont voici quelques exemples : i) Partenariats thématiques

La CE et le fonds fiduciaire en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE) Depuis le lancement de l’initiative PPTE, les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique éligibles ont bénéficié d’un appui important de l’Union européenne. Elle a en effet investi plus d’un milliard d’euros au titre de l’allègement de la dette. L’essentiel des ces fonds proviennent des ressources non allouées du Fonds européen de développement, le reste provenant du budget de l’Union européenne. La CE a approuvé la proposition d’extension de la clause limitative de l’Initiative PPTE à la fin de 2004 afin de permettre aux autres pays éligibles, notamment ceux qui sont affectés par un conflit ou en proie à des difficultés de paiement de leurs d’arriérés de dette, d’y adhérer.

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En mars 2000, la Banque européenne d’investissements a approuvé le décaissement de 60 millions d’euros dans le cadre de l’Initiative PPTE au titre de l’allègement de la dette. Ce montant vient s’ajouter aux 10 millions d’euros déjà approuvés en 1998 et destinés à mettre à la disposition des pays éligibles à l’Initiative PPTE, des dons qui leur permettront de rembourser par anticipation, certains des prêts consentis par l’Union européenne. Dans le cadre de l’Initiative renforcée, la Banque européenne d’investissements va également offrir sans retard un allègement au titre du service de la dette entre le point de décision et le point d’achèvement. Programme de Participation privée dans les infrastructures méditerranéennes (PPMI) En 1997, la Banque mondiale et la Commission européenne ont lancé un programme conjoint sur la participation privée dans les infrastructures méditerranéennes. Ce projet vise à promouvoir la participation privée dans les infrastructures et le développement du secteur privé dans la région au Sud de la Méditerranée. Il envisage de créer une synergie entre les instruments/expertise de la Banque mondiale et de l’Union européenne tout en favorisant une meilleure coordination et un partenariat plus étroit à travers l’élaboration de projets conjoints, la réalisation d’études et analyses et le développement des contacts et des échanges.

Pour de plus amples informations, veuillez vous référer au site suivant : http://www.ppmi.org

ii) Partenariats sous–régionaux

Programme conjoint de la Commission européenne et du Bureau de la Banque mondiale pour l’Europe du Sud-est Le Bureau de la Banque mondiale pour l’Europe du Sud-est a ouvert ses portes en juin 1999, dans le cadre de la mise en œuvre du mandat de la Commission européenne et de la Banque mondiale pour la coordination de l’aide bilatérale et multilatérale aux Balkans, sous la conduite d’un comité directeur de haut niveau. Ce mandat spécial se base sur les relations de collaboration existant déjà entre la Commission européenne et la Banque mondiale dans chaque pays de la région. Les deux institutions sont chargées de la coordination des activités en rapport avec la reprise économique, la réforme et la reconstruction de la région du Sud-est de l’Europe. De ce fait, elles doivent coordonner les efforts des bailleurs de fonds et mobiliser l’aide à travers des conférences à haut niveau de bailleurs de fonds, des groupes consultatifs de donateurs, des analyses économiques, de l’identification et évaluation des besoins, de la définition de stratégies et priorités, de l’évaluation des progrès réalisés, de l’élaboration des conditions appropriées et de l’exécution des projets.

Pour plus d’informations, veuillez consulter: http://www.seerecon.org

iii) Processus d’élargissement de l’Union Européenne

Au cours des dernières années, la Banque mondiale a établi un partenariat actif avec les pays ayant accédé à l’Union européenne et la Commission européenne dans le cadre du processus d’élargissement desdites structures. Le groupe de la Banque mondiale appuie l’adoption des «acquis communautaires» à travers l’exécution des programmes spécifiques dans chacun des huit pays initiaux

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(Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Tchécoslovaquie, Slovaquie, Hongrie et Slovénie) ainsi que la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie. Les réformes de politiques et le développement institutionnel reçoivent un appui sous forme de conseils, de dialogue et de prêts qui vient accompagner des programmes dans d’autres domaines tel l’éducation, la santé, les services sociaux et la réforme de pensions. Depuis le début du processus d’élargissement de l’UE, les pays candidats ont demandé à la Banque mondiale de centrer ses appuis sur les efforts d’accession à l’Union européenne. A cette fin, les stratégies d’assistance-pays (SAP) de la Banque mondiale destinées aux pays candidats à l’UE examinent en détail la façon dont un tel appui doit être structuré. Elles prennent également en compte l’appui déjà pourvu par l’UE et les autres institutions financières européennes.

Pour plus d’informations : http://www.worldbank.org/eca/euelargement Pour de plus amples informations sur les partenariats entre la Banque

mondiale et l’UE, consultez : www.worldbank.org/eu

Organisation mondiale du commerce (OMC) L’OMC travaille sur le commerce en faveur du développement. C’est la seule organisation internationale qui s’occupe des règles du commerce entre les nations. Créée en 1995, elle trouve sa raison d’être dans les « Accords de l’OMC », négociés et signés par l’ensemble des pays intéressés au commerce international et ratifiés par leurs parlements. Le principal objectif de l’OMC est d’aider les producteurs, les exportateurs et les importateurs de biens et services à exercer librement leurs activités. A ce jour, l’organisation compte 146 pays membres. Dans le contexte économique actuel, où libéralisme commercial et expansion économique vont souvent de pair, le commerce et l’investissement peuvent être de puissants moteurs de développement. Pour faciliter la circulation des informations sur le commerce et le développement socioéconomique, la Banque mondiale et l’OMC gèrent conjointement le portail Internet du Centre pour le commerce et le développement. Ce site est destiné à toute personne qui s’intéresse au commerce. Il sert également de point de contact entre les différents agents des administrations des pays en développement et des anciennes économies centralisées.

Pour plus d’informations sur le Centre pour le commerce et le développement, veuillez consulter : www.itd.org

Pour des détails sur l’OMC, visitez : www.wto.org

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Agences bilatérales de développement Le Groupe de la Banque mondiale travaille en partenariat avec les agences de développement des différents pays pour assurer une meilleure coordination de l’aide. Au nombre de ces agences, figurent :

• Australian Agency for International Development (AusAID): www.ausaid.go.au

• Austrian Development Cooperation: www.bmaa.gv.at/eza • Canadian International Development Agency (CIDA):

www.acdi-cida.gc.ca • Danish Development Agency (DANIDA): www.um.dk • Department for International Development Cooperation (Finland):

www.global.finland.fi • Agence française de développement (AFD): www.afd.fr • Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) GmbH:

www.gtz.de • Irish Aid: www.irlgov.ie/iveagh/irishaid • Japan International Cooperation Agency (JICA): www.jica.go.jp • Netherlands Development Cooperation: www.bz.minbuza.nl • New Zealand Official Development Assistance (NZODA):

www.mft.govt.nz/nzoda • Norwegian Agency for Development Cooperation: www.norad.no • Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA):

www.sida.se • Swiss Agency for Development and Co-operation (SDC):

www.sdc-gov.ch • U.K. Department for International Development (DFID):

www.dfid.gov.uk • U.S. Agency for International Development (USAID): www.info.usaid.gov

Pour des informations supplémentaires sur le rôle et les activités des agences bilatérales dans la lutte contre la pauvreté, de ces agences et de bien d’autres, veuillez consulter le site suivant: http://poverty.worldbank.org/webguide/category/3

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La société civile La Banque mondiale collabore avec des milliers d’organisations de la société civile (OSC) à travers le monde, aux niveaux international, régional et national. Ces OSC comprennent des ONG, des organisations syndicales, des groupes religieux, des mouvements de peuples indigènes et des fondations. Certaines OSC suivent de manière critique, le travail de la Banque mondiale et échangent avec elle sur ses politiques tandis que les autres collaborent étroitement avec la Banque mondiale sur des activités opérationnelles. Figure 4.6 : Contributions bilatérales APD aux ONG des pays du CAD 2000 2001 2002

Contributions APD des pays du CAD aux ONG (en millions de dollars EU)

1200 1137 1246

Montant total de l’APD 53 749 52 335 58 724 Coopération avec les organisations non gouvernementales (ONG) Les subventions des organisations non gouvernementales (ONG) sont en nette progression, passant de plus de 6 milliards de dollars EU en 1995 à près de 10 milliards de dollars EU en 2001. Les ONG des Etats-Unis ont fourni plus de la moitié de ces dons. Depuis plusieurs années déjà, la Banque mondiale travaille avec les ONG, en reconnaissance du rôle important qu’elles jouent dans la résolution des défis de développement. On a assisté ces dernières années, à une remarquable collaboration entre la Banque mondiale et la communauté des ONG à travers des consultations, discussions et partenariats. Les ONG sont de plus en plus impliquées dans les projets de développement financés par la Banque soit en partenariat avec les gouvernements ou par la réception de subventions du fonds social (voir paragraphe sur les fonds sociaux pour plus d’informations sur les opportunités de financements de ce programme). Il existe de nombreuses associations de proximité, organisations de producteurs, ONG, syndicats de travailleurs et de groupes religieux qui interviennent au niveau communautaire ou qui exécutent des programmes de développement financés par la Banque mondiale, en partenariat avec leurs gouvernements. Entre autres exemples : • De récentes évaluations sur l’IDA, la foresterie et

les peuples indigènes ont toutes inclu des consultations des OSC, actives dans ces domaines.

• Les points de vue des OSC ont été pris en compte dans la révision 2002 du DSRP de la Banque mondiale et du FMI.

• Le Forum du développement aide la Banque mondiale à communiquer avec les acteurs, en particulier les ONG. C’est un cadre pour des échanges électroniques. Depuis octobre 1998, le forum de développement anime plus de 90 e-discussions publiques internationales.

• Il y a beaucoup d’exemples de partenariats avec les ONG financés par la Banque mondiale, dans les secteurs de la conservation des forêts, les vaccins contre le SIDA, l’éradication de la polio, la pauvreté rurale et le microcrédit.

L’Union européenne est en train d’envisager des voies et moyens de mieux impliquer les acteurs non gouvernementaux dans la conception et la mise en œuvre du développement. Budget de l’UE pour la coopération décentralisée : 2000 : 4 millions d’euros 2001 : 3,2 millions d’euros 2002 : 5,8 millions d’euros

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Exemples de projets/coopération

• Pour une plus grande responsabilisation du gouvernement argentin • Autonomisation des organisations féminines en Chine • Consultation des citoyens sur les SAP au Belarus • Toucher la société civile au Maroc • Appuyer la population de Rome en Europe de l’Est • Partenariats pour réduire l’utilisation des pesticides en Afrique

Des informations supplémentaires sont disponibles à l’adresse suivante :

www.worldbank.org/ngos à la page « Partenariats ».

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Fondations Pendants plusieurs décennies, les fondations ont travaillé sur des questions relatives aux conflits, à l’inégalité, au développement humain et communautaire et à l’amélioration des opportunités économiques. Dans les années 2002 et 2003, la Fondation Bill et Melinda Gates a figuré parmi les dix principaux bailleurs du fonds fiduciaire de la Banque mondiale. La Banque mondiale gère le site de ses fondations partenaires pour permettre à la communauté des fondations et à la Banque mondiale d’échanger des informations et des connaissances sur la réduction de la pauvreté et le développement durable. On y trouve des liens vers toutes les fondations du monde qui financent des projets en Afrique, en Amérique latine et aux Caraïbes ainsi qu’une liste des fondations à base communautaire. Une liste de contacts des fondations qui ont des bureaux dans les pays clients, est également disponible sur ce site. Une autre ressource importante est le European Fondation Center (Centre des fondations européennes) qui sert de portail à toutes les fondations européennes ainsi qu’aux fondations et sociétés de bailleurs de fonds actives en Europe.

Nouvelles sur les fondations : Sommet des Nations Unies sur le VIH/SIDA pour les responsables des médias

15 Janvier 2004, dans le cadre de la mobilisation continue de la société civile pour la lutte contre le VIH/SIDA, le Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan, a réuni les dirigeants de quelques unes des plus grandes maisons de presse du monde pour lancer une Initiative mondiale des médias en faveur de la lutte contre le SIDA. Celle-ci a pour but d’inciter les médias à faire parvenir à la population mondiale – en particulier les jeunes –des informations sur les moyens de prévenir et de traiter le VIH et d’aider à combattre la stigmatisation et la discrimination liées au SIDA. Le sommet, était co-présidé par ONUSIDA, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fondation de la Famille Kaiser.

Figure 4.7 : Top 10 des fondations aux USA Nom (Etat des Etats-Unis) Biens en dollars A la date du

Fondation Bill et Melinda Gates (WA) 26.810.518.000 31/12/03

Fondation Ford (NY) 10.015.612.595 30/09/03

J.Paul Getty Trust (CA) 9.100.188.385 30/06/03

Fondation W. K. Kellogg (MI) 6.801.844.315 31/08/04

Fondation William et Flora Hewlett (CA) 6.020.386.605 31/12/03

Fondation David et Lucile Packard (CA) 5.982.468.233 31/12/03

Fondation Gordon et Betty Moore (CA) 4.846.115.373 31/12/03

Fondation Andrew W. Mellon (NY) 4.719.646.000 31/12/03

Fondation John D. et Catherine T. MacArthur (IL) 4.53.410.640 31/12/03

Pew Charitable Trusts (PA) 4.118.768.408 31/12/03

Pour plus d’informations, consultez : www.worldbank.org/foundations Pour des informations sur les fondations des Etats Unis, voir :

www.fdncenter.org Pour des détails sur les fondations européennes, aller à: www.efc.be

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Autres coopérations et coordination de l’aide La Banque mondiale a une longue et impressionnante expérience dans la coordination de l’aide, qui s’est d’ailleurs intensifiée au cours de ces dernières années à cause de la raréfaction des ressources d’aide extérieure, la diversification des sources d’assistance et la complexité des programmes de développement. L’augmentation du nombre d’institutions qui fournissent l’aide extérieure – chacune avec ses propres priorités, termes financiers et procédures – a fait de la coordination de l’aide, une tâche importante tant pour les donateurs que pour les bénéficiaires. Même si la responsabilité de la coordination de l’aide relève en premier lieu des gouvernements récipiendaires, tous les donateurs et partenaires devraient s’assurer de la coordination et de la complémentarité de leurs approches. Les mécanismes et processus de coordination de l’aide dont la Banque mondiale est le chef de file, font intervenir près de 60 pays bénéficiaires et 50 agences publiques d’aide au développement. Le FMI et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sont membres de tous les groupes de coordination de l’aide au niveau de la Banque mondiale. Les banques régionales de développement sont invitées à participer aux groupes de coordination des pays de leurs régions respectives. Groupes pour la coordination de l’aide Les groupes pour la coordination de l’aide sont organisés par pays et par région.

• Au niveau national, il y a les consortiums, les groupes consultatifs, les groupes sectoriels et les tables rondes financées par le PNUD. Le succès de telles rencontres dépend souvent des efforts conjoints de la Banque mondiale, des bailleurs de fonds et surtout du pays concerné.

• Au niveau régional, il y a par exemple, le Groupe caribéen pour la coopération économique et le développement, le Groupe centraméricain de coordination, le Club du Sahel et la Conférence sud-africaine pour la coordination des efforts de développement. Ces groupes régionaux offrent aux bailleurs de fonds et aux bénéficiaires des cadres de discussions sur des sujets communs à plusieurs pays tels que la lutte contre la sécheresse, la sécurité alimentaire et la planification du secteur du transport.

• Les rencontres au niveau local examinent les problèmes selon une perspective locale et assurent le suivi des accords réalisés au cours des réunions des groupes chargés de la coordination de l’aide.

Cofinancements Dans les projets financés par la Banque, le terme « cofinancement » s’applique aux fonds engagés par des partenaires bilatéraux et multilatéraux, des institutions de crédit externe et des sources privées. Les cofinancements permettent à la Banque de :

• mobiliser des ressources pour combler un déficit financier sur un projet ou programme spécifique ;

• mieux coordonner les programmes, politiques et priorités d’investissements d’un pays donné avec les autres bailleurs de fonds officiels ;

• permet aux donateurs d’offrir leur assistance de manière efficace en utilisant l’expérience de la Banque mondiale dans les différents contextes nationaux et ses capacités à gérer des projets et des programmes.

Par exemple, les principaux cofinancements avec la Banque mondiale pendant

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l’exercice 2004 provenaient de la Banque interaméricaine de développement (3,7 milliards de dollars EU), la Commission européenne (640 millions de dollars EU) et le DFID (612 millions de dollars EU). Les régions ayant bénéficié des cofinancements de projets sont : l’Amérique latine et les Caraïbes (4 milliards de dollars EU), l’Afrique (3 milliards de dollars EU) et l’Asie du sud (1,3 milliards de dollars EU).

Exemples de projets cofinancés Un total de 103 projets a été cofinancé par la Banque mondiale et ses partenaires au cours de l’exercice 2003. En voici quelques exemples : Le programme colombien d’ajustement du secteur social (390 millions de dollars EU) Le projet ghanéen d’appui au secteur de la santé - Phase II (310 millions de dollars EU) Le prêt d’ajustement structurel pour le développement de l’économie rurale au Mexique (300 millions de dollars EU) Le Projet jordanien de réforme de l’Education pour le savoir (120 millions de dollars EU).

Figure 4.8 : Prêts de la Banque mondiale et cofinancements totaux (2000-03) (en milliards de dollars EU)

Prêts de la Banque Cofinancement

Figure 4.9 : Cofinancements par région (2000 à 2003) (en millions de dollars EU)

Afrique Europe et Asie centrale Asie de l’Est et Pacifique Moyen-Orient et Afrique du Nord Région de l’Asie du Sud Amérique latine et Caraïbes

Source des graphiques ci-dessus : Rapport annuel 2003 de la Banque mondiale

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Exemples des conférences récentes Forum international sur le financement du développement Monterrey, Mexique, 18-22 mars 2002 Le forum international sur le financement du développement a réuni 51 Chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux ministres des Affaires étrangères et des Finances, des hauts responsables d’organisations internationales et d’institutions financières, des représentants des milieux d’affaires et de la société civile, pour résoudre les défis du financement du développement et de la lutte contre la pauvreté. Le fait marquant de cette conférence a été l’adoption par acclamation du Consensus de Monterrey. A travers cet accord, la communauté internationale s’est mise d’accord sur une approche de développement cohérente, basée sur des principes et sur une augmentation significative de l’aide (la première depuis 20 ans) de 16 milliards de dollars EU par an d’ici 2006 (y compris les promesses faites depuis la conférence)4.

Source : rapport du PNUD sur le développement

Pour davantage d’informations et pour avoir une copie du consensus de Monterrey,

veuillez consulter : www.un.org/esa/ffd/ffdconf Forum de haut niveau sur l’harmonisation, Rome, Italie, 24-25 février 2003 Les dirigeants de 26 pays en développement et des représentants de plusieurs douzaines d’agences publiques d’aide au développement, se sont rencontrés pour décider de la manière d’harmoniser les politiques et procédures de décaissement de l’aide à travers le monde. La conférence de Rome a mis en exergue la nécessité de 4 Information sur les promesses depuis Monterey dans le rapport 2003 du PNUD sur le développement humain.

Promesses depuis Monterrey

Les Etats-Unis envisagent de presque doubler leur aide publique au développement, pour atteindre 15 milliards de dollars EU par an à l’horizon 2006. L’Union européenne prévoit d’augmenter son aide à 0,39 % de son PNB d’ici 2006, soit plus de 11 milliards par an. Le Canada consent une augmentation de 8 % par an, soit près de 1,7 milliards d’ici 2010 représentant 0,28 % de son revenu national brut (RNB). La Norvège a donné son accord pour une augmentation correspondant à 0,92 à 1 % de son RNB d’ici 2005, soit l’équivalent d’une augmentation annuelle de 250 millions de dollars EU. La Suisse s’est engagée à augmenter l’aide à 0,37% de son RNB à l’orée de 2010. L’Australie prévoit une augmentation réelle de 36 % en 2002-03.

Autres promesses: • L’Autriche a promis d’augmenter son

APD à 0,33% de son RNB d’ici 2006 • La Belgique s’est engagée à augmenter

son APD à 0,7% de son RNB d’ici 2010 • La Finlande s’est engagée à augmenter

son APD à 0,4% de son RNB d’ici 2007 • La France s’est engagée à augmenter son

APD à 0,5% de son RNB d’ici 2007 • L’Allemagne promet d’augmenter son

aide à 0,33% de son RNB d’ici 2006 • La Grèce promet d’augmenter son aide à

0,33% de son RNB d’ici 2006 • L’Irlande s’est engagée à augmenter son

aide à 0,7% de son RNB d’ici 2007.

• L’Italie promet d’augmenter l’aide à

0,33% de son RNB d’ici 2006 • Le Luxembourg s’engage à atteindre 1%

de son RNB d’ici 2005. • Les Pays-Bas promettent d’augmenter

leur APD à 1% de leur RNB d’ici 2005 • Le Portugal s’est engagé à augmenter

son aide à 0,33% de son RNB d’ici 2006 • L’Espagne s’est engagée à augmenter

son aide à 0,33% de son RNB d’ici 2006 • La Suède promet d’augmenter l’aide à

1% de son RNB d’ici 2006 • Le Royaume Uni s’est engagé à

augmenter son APD à 0,4% de son RNB en 2005-2006

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bâtir des partenariats entre les bailleurs de fonds et les pays en développement afin de réaliser des progrès effectifs dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Un deuxième forum de haut niveau a été convoqué à Paris du 28 février au 02 mars 2005 pour évaluer les progrès réalisés et identifier les domaines où il y a lieu d’intensifier les efforts. Les études de la Banque mondiale ont révélé qu’un pays en développement collabore souvent avec jusqu’à 30 agences d’aide dans différents secteurs sociaux. Trop souvent, l’impact de l’aide extérieure est réduit parce que celle-ci est fournie par des institutions multiples, à des coûts élevés. Une industrie de la consultance est même née autour du décaissement de l’aide et coûte 4 milliards de dollars EU, par an, rien qu’à l’Afrique.

A éviter : Exemples d’échec de l’aide • Dans un projet de foresterie au Vietnam, les bailleurs de fonds ont pris 18 mois

et mobilisé 150 fonctionnaires du gouvernement pour acheter 5 véhicules, à cause de leurs divergences sur les politiques d’approvisionnement.

• En Bolivie, cinq bailleurs de fonds ont commandité une enquête pour mesurer les

changements sur la pauvreté des ménages mais chacun d’eux a exigé un rapport financier et technique séparé. Le fonctionnaire affecté à cette tâche, dit avoir passé près de la moitié de son temps à répondre aux exigences des bailleurs plutôt qu’à mener l’enquête proprement dite.

• En Tanzanie, des agents de santé ont trouvé que le nombre des projets et les

autres exigences, notamment l’hébergement des missions et la préparation des rapports, allaient tout simplement au-delà de leurs capacités administratives

Source : un communiqué de presse de la Banque mondiale

Pour de plus amples informations et pour avoir une copie de la déclaration de Rome, veuillez consulter : http://www1.worldbank.org/harmonization/romehlf ou www.aidharmonization.org

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CHAPITRE CINQ

LA BANQUE MONDIALE ET LES PARLEMENTAIRES

Chapitre cinq : La Banque mondiale et les parlementaires

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La collaboration de la Banque mondiale avec les parlementaires Les mesures prise par la Banque mondiale pour s’ouvrir davantage aux parlementaires La collaboration entre la Banque mondiale et les parlementaires est multiforme. La vice-présidence pour les Relations Extérieures (bureau européen) assistée de l'équipe chargée du Dialogue sur les politiques de développement est certes la nouvelle plaque tournante des activités menées par la Banque avec les parlementaires du monde entier, mais l'institution travaille également en collaboration avec les parlementaires et leur personnel dans le cadre des programmes de renforcement des capacités de l'Institut de la Banque mondiale (WBI) et par le biais des bureaux nationaux et des équipes-pays. Son réseau mondial de plus de 60 Centres d’information publique (PCI) participe à la diffusion, auprès des parlementaires, de la documentation sur les projets et d’autres publications importantes de la Banque. L’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de développement L’interface entre les parlementaires et les organismes interparlementaires, d’une part, et la Banque mondiale, d’autre part, est principalement assurée par l’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de développement. Celle-ci a pour mission de promouvoir ce dialogue avec les parlementaires du monde entier et de servir d’agent de liaison non seulement entre les parlementaires et les services et agences locales de la Banque compétents mais aussi entre les parlementaires et d’autres groupes tels que les universitaires et les organisations de jeunesse. L’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de développement a pour objectifs de :

• procéder à des échanges de vues sur les défis du développement et les sujets d’intérêt mondial ;

• établir un dialogue authentique sur les politiques de développement avec ses différents partenaires : les parlementaires, les universitaires, les chercheurs et les jeunes ;

• accroître la participation des parlementaires aux consultations et aux échanges d’information avec la Banque mondiale.

En collaboration étroite avec le Comité Directeur du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM), l’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de développement coordonne le programme des visites sur le terrain et organise la Conférence annuelle du RPsBM. Elle apporte son appui aux groupes de travail thématiques du RPsBM tels que le Parliamentarians' Implementation Watch (groupe créé au Sommet de Johannesburg en août 2002 pour promouvoir la réalisation des objectifs de développement pour le millénaire), le Comité pour la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, et le Groupe de travail sur le commerce international, ainsi qu’aux sections locales et régionales du RPsBM. Chaque année, l’équipe organise la participation d’une délégation du RPsBM et des représentants d’autres organismes interparlementaires aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale. L’équipe œuvre de plus en plus en faveur de la coopération entre la Banque et un grand nombre d’organisations, de réseaux et d’assemblées interparlementaires à caractère régional ou thématique. Outre les actions qu’ils mènent avec les parlementaires, les membres de l’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de développement coordonnent les activités liées au travail de proximité avec les jeunes, au dialogue avec les milieux

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universitaires et à la Conférence annuelle de la Banque mondiale sur l’économie du développement – (ABCDE).

Si vous êtes parlementaire et souhaitez obtenir des renseignements sur des politiques ou des projets de la Banque mondiale, le système de questions et réponses (Q&R) mis à votre disposition par la Banque mondiale vous permet de poser directement vos questions sur le réseau Internet dans trois langues : anglais, français et espagnol. Un expert de la Banque mondiale vous fournira une réponse détaillée dans un délai de quelques jours. Pour avoir accès au service Questions & Réponses, consultez le site web www.worldbank.org/parlementarians ou www.pnowb.org

Pour en savoir plus sur l’équipe chargée du Dialogue sur les politiques de

développement et sur nos activités avec les parlementaires, consultez le site Internet www.worldbank.org/parliamentarians. Ce site est également accessible en français, en espagnol et en arabe (bientôt) Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM) Qu’est-ce que le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale ? « Nous ne sommes pas un club de fans de la Banque mondiale. Nous nous montrons critiques à son égard quand il le faut, et nous sommes ses ardents défenseurs lorsque les circonstances l’exigent. Le RPsBM renforce le rôle des parlementaires dans la lutte contre la pauvreté. Nous sommes un groupe qui sait mettre la main à la pâte. » – Bert Koenders, député, Pays-Bas, Président du RPsBM. Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM) a vu le jour en 2000 en tant que réseau informel de parlementaires. Il a depuis pris de l’ampleur et regroupe aujourd’hui plus de 1100 parlementaires originaires de près de 110 pays. Le RPsBM mobilise les parlementaires en faveur de la lutte contre la pauvreté dans le monde, encourage la transparence et l’obligation de rendre compte en matière de développement international, et propose une plateforme au dialogue sur les politiques de développement entre la Banque et les parlementaires. Dirigé par un Conseil d’administration composé de neuf parlementaires élus par leurs pairs, le RPsBM est une association indépendante déclarée en France. Il dispose de personnel à Nairobi, au Caire et à Paris et il est ouvert aux parlementaires des Etats membres de la Banque mondiale qui n’y représentent qu’eux-mêmes et leurs électeurs, et non pas leurs pays, leurs parlements ou leur gouvernement. Les principaux objectifs du RPsBM • L’obligation de rendre compte : pour favoriser un dialogue direct entre les

parlementaires et la Banque mondiale en vue de parvenir à une plus grande transparence des politiques et des pratiques et d’accroître la responsabilité collective.

Q&R de la Banque mondiale pour les Parlementaires

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• Le plaidoyer : pour fournir aux membres du RPsBM un cadre propice à la coordination des activités de plaidoyer parlementaire en faveur du développement international.

• La formation de réseaux : pour promouvoir la collaboration, le dialogue et l’échange d’information entre parlementaires sur les principaux problèmes liés au développement, aux finances et à l’éradication de la pauvreté.

• Les partenariats : pour prendre des initiatives permettant de promouvoir la coopération et les partenariats entre les parlementaires et les décideurs, les milieux universitaires, le secteur privé et les organisations non gouvernementales.

• L’évaluation périodique : pour favoriser la mise au point de mécanismes et l’adoption de pratiques permettant un contrôle véritablement démocratique de l’aide au développement dans toutes ses phases.

Les activités du RPsBM A) La Conférence annuelle du RPsBM est organisée en partenariat avec le pays hôte et la Banque mondiale. Elle offre aux parlementaires et aux représentants de la Banque et des autres organisations internationales l’occasion de se rencontrer, de discuter et de débattre d’une grande variété de sujets relatifs au développement, qui vont de la participation des parlementaires à l’élaboration des DSRP à la lutte contre le VIH/SIDA. Les conférences annuelles réunissent généralement plus de 200 parlementaires venant de toutes les régions du monde. B) Les parlementaires participent aux consultations avec la Banque mondiale et d’autres Institutions Financières Internationales dans le cadre de leurs projets, de leurs programmes et de leurs activités de recherche. C) Le RPsBM publie un Bulletin d’information et dispose d’un site web régulièrement mis à jour. D) En collaboration étroite avec le personnel de la Banque, le RPsBM soutient des groupes de travail sur des sujets précis d’un intérêt certain pour ses membres. Il s’agit notamment du Comité sur le VIH/SIDA et du Comité sur le commerce international en faveur du développement. E) Les visites sur le terrain du RPsBM Le travail de la Banque mondiale se fait sur le terrain. Si les parlementaires doivent avoir un impact sur les politiques de la Banque, il est essentiel pour eux d’avoir la possibilité de visualiser le fonctionnement du processus de développement. C’est pour cette raison, que le programme des visites sur le terrain est une des activités clés du RPsBM, organisée conjointement avec la Banque mondiale et grâce au soutien financier du gouvernement Finlandais. Au cours de leurs visites, les parlementaires rencontrent le représentant-pays de la Banque mondiale qui les informent sur les activités de la Banque mondiale dans le pays concerné. Ils visitent ensuite des programmes et projets en cours de la Banque mondiale, ce qui leur donne l’opportunité de discuter avec les chefs de projets responsables de leur mise en oeuvre ainsi qu’avec le personnel local impliqué dans ces projets. La délégation rencontre également des parlementaires locaux ainsi que d’autres représentants clés (ONGs, bailleurs bilatéraux et presse) afin de revoir et discuter le DSRP (Document Strategique de Reduction de la Pauvreté) national. Ces visites sur le terrain ont déjà eu lieu au Kenya, en Albanie, en Ouganda, au Burundi, en Serbie et Monténégro, en Ethiopie, au Yemen, au Nicaragua, au Vietnam, à Madagascar, au Ghana. Plus d’une centaine de parlementaires y ont participé.

Pour en savoir plus sur les visites sur le terrain, consultez le site web www.pnowb.org et cliquez sur activités, puis sur visites sur le terrain.

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F) Les sections régionales : en plus de poursuivre son objectif qui est d’être un réseau mondial orienté vers l’action, le RPsBM a initié des actions au plan opérationnel dans des régions et des pays bien précis. On compte actuellement des sections locales et régionales en Inde, au Japon, en Afrique de l’Est, au Moyen Orient et en Afrique du Nord.

Inauguration du Chapitre Afrique de l’Est du RPsBM Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM) a officiellement lancé les activités de sa section pour l’Afrique de l’Est (RPsBM-Afrique de l’Est) au cours d’une réunion qui s’est tenue à Nairobi au Kenya, du 23 au 24 juillet 2003. La section Afrique de l’Est est la deuxième du genre, d’autres chapitres ont été crés au Moyen orient et Afrique du Nord, au Japon et en Inde. Conformément à la mission du RPsBM, qui est d’encourager la transparence et l’obligation de rendre compte en matière de développement international, le RPsBM-Afrique de l’Est a pour ambition de : 1. permettre aux parlementaires d’Afrique de l’Est d’approfondir leur connaissance des

Stratégies de réduction de la pauvreté et des Objectifs de développement du millénaire ;

2. favoriser les contacts entre les parlementaires d’Afrique de l’Est, la Banque mondiale et d’autres organismes multilatéraux ; et

3. encourager et mobiliser les parlementaires de la région pour qu’ils prennent des mesures concrètes susceptibles d’entraîner une réduction de la pauvreté.

Organisée par Norbert Mao, député (Ouganda) et membre du Conseil d’administration, du RPsBM, la réunion inaugurale du RPsBM- Afrique de l’Est a rassemblé quelque 40 parlementaires originaires de 11 pays africains, des représentants de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des organisations de la société civile. Les pays ci-après y ont pris part : l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi, le Kenya, le Ghana, l’Ethiopie, la Zambie, le Rwanda, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Cameroun. L’ordre du jour portait essentiellement sur des exposés et des débats sur des sujets d’une importance capitale pour l’avenir de l’Afrique : de quelle manière les parlementaires peuvent-ils contribuer à la lutte contre la corruption et contre la pandémie du VIH/SIDA ? Comment les parlementaires peuvent-ils participer à l’élaboration de stratégies de réduction de la pauvreté authentiquement nationales ? Et comment les parlementaires peuvent-ils aider à traduire les engagements au titre de l’atteinte des objectifs de développement pour le millénaire (ODM) en actions concrètes permettant de réduire la pauvreté. Cette réunion inaugurale du RPsBM- Afrique de l’Est a été suivie le 25 juillet d’une visite des parlementaires sur le site de deux projets de la Banque mondiale au Kenya, et le 26 juillet d’une réunion du Conseil d’administration.

Pour en savoir plus sur les sections régionales, consultez le site web www.pnowb.org et cliquez sur sections régionales.

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G) Le Parliamentarians’ Implementation Watch (PIW) a été créé pour favoriser les actions visant à atteindre les Objectifs de développement pour le millénaire (ODM) et pour en assurer le suivi et l’évaluation.

Le Mécanisme Parlementaire de Suivi de la Mise en Oeuvre des Objectifs de développement du millénaire (Parliamentarians’ Implementation Watch)

Sa mission Le Mécanisme Parlementaire de Suivi de la Mise en Oeuvre des Objectifs de développement du millénaire a pour mission d’encourager et de suivre les actions engagées pour mettre les pays sur la voie de la réalisation des Objectifs de développement pour le millénaire Ses buts 1. Aider à la traduction dans les faits des engagements pris en faveur des pauvres. 2. Evaluer le rôle, et renforcer l’obligation de rendre compte des gouvernements et des organismes multilatéraux tels que la Banque mondiale, les Banques régionales de développement, le FMI, et les Nations Unies. Ses partenaires Il s’agira principalement d’organisations de la société civile, d’autres organismes interparlementaires, et d’organismes multilatéraux. Ses produits - Des dépêches d’information et des notes de fond ; - une base de données sur les études de cas (les leçons tirées, les pratiques modèles) ; - Des produits législatifs (points de discussion, résolutions, amendements). Ses programmes pilotes Au niveau des pays : Tanzanie : accent mis sur l’éducation et le VIH/SIDA (ODM 2 et 6). Kenya : accent mis sur les objectifs relatifs à la gouvernance, en particulier la corruption

(ODM cible 8). Au niveau mondial : les questions liées au commerce et à l’éducation.

Pour en savoir plus sur le PIW, consultez le site web www.pnowb.org et cliquez sur activités puis Parliamentarians’ Implementation Watch.

Financement Outre l’appui fourni par la Banque mondiale, le RPsBM reçoit des financements des Pays-Bas et de la Finlande. Les conférences annuelles ont été financées par les gouvernements néerlandais (2000), britannique (2001), suisse (2002), grec (2003), français (2004) et finlandais (2005). La Fondation des Nations Unies a financé la création du Parliamentarians’ Implementation Watch (PIW) au cours du Sommet de la terre tenu à Johannesburg en août 2002. Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale soutient et encourage la participation de tous les parlementaires.

Pour en savoir plus sur la procédure à suivre pour participer aux activités du RPsBM, consultez le site web www.pnowb.org. Ce site donne également accès au calendrier des activités, aux informations sur le développement et sur les activités en cours. Le site web est essentiellement en anglais, mais certaines informations sont disponibles en français et en espagnol.

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L’Institut de la Banque mondiale (WBI) L’Institut de la Banque mondiale a été créé en 1999 pour faciliter le partage des connaissances de la Banque et de ses pays membres avec les décideurs à travers le monde du développement. Il résulte de la fusion de l’Institut de développement économique et du Centre de formation continue et de perfectionnement des cadres. Un an plus tard, l’Institut a changé de nom et est devenu l’Institut de la Banque mondiale (WBI). Le Programme de renforcement des capacités des parlementaires du WBI Le Programme de renforcement des capacités des parlementaires du WBI a pour but d’améliorer la capacité des parlementaires à s’acquitter efficacement de leurs responsabilités, notamment en matière de contrôle de l’action du gouvernement et de l’exécution du budget. Le programme de renforcement des capacités des parlementaires a pour principaux objectifs de : • renforcer la capacité des parlements en matière de contrôle des dotations et

d’utilisation des deniers publics ; • aider les parlements à mieux représenter les intérêts des populations dans le

processus de définition des politiques, notamment dans le cadre du DSRP ; • appuyer les réseaux parlementaires d’apprentissage des questions stratégiques

liées au développement ; • soutenir et faciliter la recherche sur le rôle des parlements, lorsque cette

recherche est susceptible de contribuer à une meilleure conception des programmes d’assistance de la Banque mondiale et des activités du WBI, et/ou lorsqu’elle résulte des activités du WBI.

Au cours de la dernière décennie, quelque 4000 parlementaires ont pris part aux ateliers et aux séminaires organisés par l’Institut de la Banque mondiale (WBI). Au départ, le WBI a mis l’accent sur la « formation » individuelle des parlementaires dans des domaines tels que les réformes économiques, la lutte contre la corruption et les questions liées à l’environnement. Aujourd’hui, il insiste sur le renforcement des capacités des parlements en tant qu’institutions de gouvernance. Le programme de renforcement des capacités des parlementaires porte essentiellement sur : • le renforcement des capacités institutionnelles des parlements afin qu’ils

contrôlent mieux la gestion des finances publiques et participent à la définition des politiques. L’atteinte de cet objectif passe par le renforcement des capacités des commissions financières à travers une présentation aux présidents de commissions des pratiques modèles qui pourraient être adoptées dans leurs parlements nationaux, et par une mise à la disposition des commissaires des analyses qui peuvent les aider dans leurs délibérations ;

• l’ouverture de la participation aux séminaires/ateliers à un public plus vaste, notamment au personnel des parlements, aux hauts responsables et représentants de l’exécutif, aux organismes indépendants et à la société civile, et bien entendu aux parlementaires ;

• l’élaboration de programmes d’activités pluriannuels dans un pays donné, notamment lorsque le gouvernement a inscrit le renforcement des capacités des parlementaires au rang de ses priorités, et/ou dans les cas où le renforcement des capacités des parlementaires est une composante des prêts/crédits approuvés ou prévus en faveur « de la gouvernance, de l’obligation de rendre compte et de la transparence ».

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Compte tenu du taux de renouvellement très élevé des parlements dans de nombreux pays après les élections, le WBI s’intéresse également à « la mémoire institutionnelle » des parlements : leur personnel. Celui-ci fait partie des groupes de participants ciblés par les séminaires du programme de renforcement des capacités des parlementaires. En outre, un ensemble de modules spécialisés d’un programme basé sur le web de formation du personnel des parlements est en cours d’élaboration en collaboration avec l’Association des parlementaires du Commonwealth. La « formation » est principalement offerte sous forme de séminaires et d’ateliers –souvent conçus et organisés conjointement par le WBI et le Groupe pour la lutte contre la pauvreté du Réseau pour la lutte contre la pauvreté et pour la gestion économique. En cohérence avec les priorités énoncées ci-dessus, les modules des stages et des ateliers en cours d’élaboration, portent essentiellement sur deux domaines : (1) le contrôle par le Parlement de l’exécution du budget ; et (2) les parlements, la gouvernance et la réduction de la pauvreté. Les composantes du programme Le contrôle du Parlement Le WBI a conçu des ateliers et des séminaires destinés aux membres et au personnel des commissions des comptes publics et des finances/du budget, et aux représentants des institutions supérieures de contrôle des finances publiques et d’autres organismes de suivi, de l’exécutif et de la société civile. L’objectif visé est de renforcer l’obligation de rendre compte du gouvernement par un contrôle du Parlement exercé, principalement (mais non exclusivement) à travers une participation des parlements au cycle budgétaire. Une attention particulière est accordée à la compréhension des éléments clés de la responsabilité comptable externe, au cycle budgétaire et au rôle qu’y tient le parlement, au recensement des nouvelles « pratiques optimales » telles que le renforcement des liens avec les hauts responsables des services du Vérificateur général, ainsi qu’à l’adaptation et à l’adoption de ces pratiques, et à la manière dont les parlements peuvent mieux intégrer les préoccupations de leurs électeurs dans le cycle budgétaire, par exemple par l’organisation d’auditions publiques avant la présentation du budget au Parlement. Les parlements, la gouvernance et la réduction de la pauvreté L’objectif principal est de sensibiliser les parlementaires à la Stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) et à sa thématique, et d’aider les participants à identifier les rôles que leur parlement peut jouer en matière d’élaboration et de mise en œuvre des SRP. Ces ateliers nationaux et régionaux sont organisés à l’intention des présidents et des responsables des principales commissions des parlements, ainsi qu’à l’intention des dirigeants des parlements (par exemple le Président de la Chambre, le Secrétaire général) et des représentants des équipes nationales du DSRP et des principaux groupes de la société civile, et des pays concernés par les DSRP. Le deuxième objectif est de favoriser la création de fronts communs entre les parlementaires, les responsables de la société civile, et les fonctionnaires pour promouvoir l’atteinte des objectifs de réduction de la pauvreté. L’appui aux réseaux parlementaires Dans le but de soutenir les actions engagées dans ses principaux domaines de programmation, le WBI a financé l’établissement de réseaux parlementaires tels que le Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) et l’Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC). Ces deux organisations facilitent l’échange d’information entre les parlementaires. De plus, le WBI a favorisé leur connexion avec d’autres réseaux, notamment l’Organisation internationale des

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institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI) et le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale (RPsBM). Les travaux empirique et analytiques Le renforcement des capacités des parlementaires étant un domaine d’activité relativement nouveau aussi bien au niveau de la Banque qu’au niveau de l’ensemble de la communauté du développement, des travaux analytiques et expérimentaux ne sont pas disponibles. Pour soutenir les activités menées dans les principaux domaines d’intervention cités plus haut, des études expérimentales et analytiques ont été réalisées, et leurs résultats sont pris en compte lors de la conception des activités et utilisés comme documents de référence. L’Institut de la Banque mondiale (WBI) a récemment lancé une nouvelle série de publications consacrée au développement du rôle des parlementaires (voir Chapitre sept) dans le cadre de sa série de documents de travail. Ces documents sont préparés spécifiquement pour les séminaires et les ateliers du WBI ou bien présentent les conclusions et les leçons tirées de ces activités. Les documents publiés ou en cours d’élaboration couvrent les sujets suivants :

• L’« e-parlement » (parlement virtuel) ; • Le parlement et le DSRP ; • Le parlement et la presse ; • Les corps législatifs et le budget ; • L’éthique parlementaire ; • La surveillance parlementaire: questions contemporaines.

Les partenaires du WBI La plupart des activités du WBI liées au renforcement des capacités des parlementaires sont menées en partenariat avec des organismes externes : certains, à l’instar du Centre parlementaire et du National Democratic Institute for International Affairs (NDI) sont en mesure d’injecter d’importantes ressources intellectuelles dans ces activités, alors que d’autres, par exemple l’Union inter-parlementaire (UIP) et l’Association des parlementaires du Commonwealth (APC) s’appuient sur leurs membres et ont une grande capacité organisationnelle. Le renforcement des capacités des parlementaires : le cas du Ghana

A la fin de 1996, le parlement ghanéen a sollicité un appui en faveur des membres de la Public Accounts Committee (Commission des comptes publics) et de la Commission des finances. Le programme de formation du WBI avait débuté quatre ans plus tôt mais il s’articulait principalement autour de la sensibilisation des parlementaires à certaines questions de politiques bien précises. C’était la première fois que l’accent était mis sur le renforcement des capacités du Parlement en tant qu’institution. Les défis étaient nombreux: suite aux élections de décembre 1996, très peu d’élus possédaient une expérience parlementaire ou étaient en mesure de faire face aux problèmes de fond qui allaient se poser à eux à brève échéance. Les tensions entre partis étaient vives et le système de gestion des finances publiques du Ghana était caractérisé par de graves dysfonctionnements, en particulier des arriérés chroniques dans les comptes publics, des malversations généralisées au niveau de la fonction publique et l’incompétence de plusieurs agents subalternes. Bien plus, les commissions elles-mêmes ne disposaient pas de personnel d’appui, ni de salle pour se réunir. Collaborant au départ avec le Ghana’s Institute of Economic Affairs, le WBI et le Centre parlementaire ont programmé une série d’ateliers destinés à donner des conseils pratiques sur le cycle budgétaire et à rattacher parallèlement ce cycle au programme général de réforme économique qui avait pour objectif de moderniser et d’assainir le secteur public au Ghana.

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Les résultats obtenus

a) Au niveau individuel des parlementaires En termes d’application et d’adaptation des enseignements reçus, les parlementaires ghanéens ont démontré qu’ils étaient en mesure de participer plus efficacement aux travaux parlementaires (certains déclaré ont à cet égard : « [la qualité] de mes interventions au cours des débats à la Chambre s’est améliorée » et « j’examine désormais avec une attention toute particulière les questions de politiques abordées dans le budget ») et de jouer un rôle prépondérant dans la recherche de solutions aux principaux problèmes de développement (de l’avis de quelques parlementaires : « j’ai utilisé les connaissances que j’avais acquises pour mettre en évidence des faits de corruption au niveau de l’exécutif – par exemple, l’achat de véhicules pour la police sans l’approbation du Parlement » et « j’ai été capable de vérifier dans quelle mesure les dotations [budgétaires] étaient conformes aux impératifs de la stratégie de réduction de la pauvreté. ») S’agissant du développement de communautés de spécialistes, les parlementaires ont également fait savoir que les contacts permanents qu’ils avaient avec les autres participants aux ateliers et aux séminaires étaient utiles et qu’en moyenne, ils partageaient les connaissances acquises avec 20 ou 30 autres parlementaires. Des anciens participants ont affirmé : « je communique à tous les députés [de la majorité] toutes les informations et toutes les statistiques d’ordre financier que je réunis… » ; « on me consulte ou je suis invité à participer à des programmes qui nécessitent l’application des connaissances acquises [au cours de ces séminaires] », et « j’ai été retenu pour participer à des débats à la radio et à la télévision sur ces sujets. » Un parlementaire a déclaré que « [grâce à ma formation], j’ai été choisi par le PNUD pour prendre part au stage de formation organisé à l’intention des nouveaux députés au Zimbabwe en qualité de personne ressource, sur le thème ‘Le rôle du Parlement dans le cycle budgétaire’. » b) Au niveau du Parlement en tant qu’institution Trois domaines ont été ciblés pour le renforcement des capacités institutionnelles : la promotion de la confiance entre les partis au sein des commissions, le développement d’une approche stratégique de la planification des travaux des commissions, et la fourniture à celles-ci d’un appui plus solide en matière de recherche et de travaux analytiques. Il a été établi que le programme a eu un impact considérable au niveau institutionnel. Dès 1997, celui qui était alors Président de la commission des Finances écrivait : « … l’atelier a sans conteste ouvert des perspectives nouvelles aux commissaires et il leur sera d’un grand secours dans l’exercice de leurs fonctions en tant que membres de la Commission des finances ». Au sein des commissions, les passions partisanes ont commencé à se calmer, en même temps que se tissaient des liens informels avec le ministère des Finances. L’évolution de la situation s’est manifestée également de deux façons. Tout d’abord l’interaction entre les députés au sein des deux commissions. Chacune a commencé à se considérer comme faisant partie d’un tout, les commissaires se comportant comme membres de la commission plutôt que comme représentants de leurs partis respectifs. En novembre 1997, la Commission des comptes publics (Public Accounts Committee) s’est assigné un rôle de surveillance des dépenses publiques et s’est comportée comme un organe dynamique capable de prendre des initiatives au moment où le Président de la Commission des Finances de l’époque déclarait que les ateliers avaient permis de fixer les principes généraux des activités futures de la Commission, et aidé à l’adoption de certaines mesures concrètes susceptibles de guider son action. Le programme a sans conteste permis de promouvoir la collaboration entre les différents partis dans le cadre des actions engagées pour améliorer la transparence en matière de production des rapports financiers, pour renforcer le contrôle des dépenses en vue d’éviter les abus, et pour favoriser la collaboration entre le Comité des Finances publiques [Public Accounts Committee PAC]) et la Commission des droits de l’homme et de la justice administrative (Commission on Human Rights and Administrative Justice (CHRAJ) et le Service de répression des fraudes [Serious Fraud Office (SFO]). La PAC a entrepris de recourir, pour procéder à des évaluations des dépenses publiques, à des revues de projet fondées sur les observations faites sur le terrain par les sous-commissions – engageant ainsi

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un processus susceptible de compenser en partie la publication tardive des rapports du Controlleur général. La Commission des Finances a aussi déclaré qu’elle avait réussi à dresser une liste détaillée de points dont il fallait tenir compte lors de l’approbation des emprunts extérieurs. c) Au niveau de la société Les membres des deux commissions ont commencé à se rendre compte de la nécessité non seulement d’associer davantage le public à leurs travaux par le biais d’auditions et de réunions dans diverses parties du pays, mais aussi de tisser des liens étroits avec l’exécutif. La PAC, la Commission des Finances, le Comité pour la promotion de la femme et des enfants (le Gender and Children Committee ), le Comité pour les collectivités locales et le développement rural Local (Government and Rural development Committee), et le Comité des certifications (Assurances Committee) ont mené des enquêtes conjointes et procédé à des consultations publiques sur les nouvelles priorités, y compris l’application du DSRP. La PAC et la Commission des finances ont pour leur part commencé à adopter des mécanismes participatifs dans le cadre de leurs activités. De l’avis général, ces mécanismes ont « favorisé une interaction non partisane dans le cadre des activités de la commission », alors que les interactions avec les organisations de la société civile ont « permit à chaque parlementaire d’avoir une vision plus large des questions liées au développement général du pays ». Parallèlement, les liens établis avec les services du Contrôleur général se sont renforcés et un bureau de liaison avec le Parlement a été créé par le Contrôleur général pour favoriser l’interaction entre son personnel et les membres de la PAC.

Le Réseau mondial d’échange du savoir au service du développement (GDLN) Les initiatives à caractère technologique du WBI telles que le Réseau d’échange du savoir au service du développement (GDLN) permettent de mettre en relation les divers centres de formation dispersés à travers le monde. Grâce à la technologie des satellites et à l’Internet, ainsi qu’aux méthodes traditionnelles, le WBI fournit environ 600 programmes de formation par an à 47.000 clients répartis dans 149 pays. Les participants à ces programmes sont entre autres les fonctionnaires, les parlementaires, les universitaires, les opérateurs économiques privés et les journalistes.

Un exemple de communication avec les parlementaires par l’intermédiaire du RPsBM et du Réseau mondial d’échange du savoir au service du développement

Paris, 17 septembre 2003. Dans le cadre des préparatifs des réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI tenues à Dubaï, le Président de la Banque mondiale James D. Wolfensohn s’est longuement entretenu par visioconférence avec des parlementaires de la région Moyen Orient et Afrique du Nord. Plus de trente parlementaires de Jordanie, du Liban, d’Egypte, du Maroc et de Cisjordanie et de Gaza ont prit part à cette rencontre, y compris de nombreux ministres et anciens ministres. Jean-Louis Sarbib (ancien premier Vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord), ainsi que d’autres hauts responsables de la région.

Pour obtenir une synthèse des travaux et la liste des participants, consultez le site web www.pnowb.org

Pour en savoir plus sur le WBI, consultez le site web www.worldbank.org/wbi Pour en savoir plus sur les activités du WBI avec les parlementaires,

consultez le site Internet http://www.worldbank.org/parliamentarians et cliquez sur Programme de renforcement des capacités des parlementaires du WBI

Pour en savoir plus sur les publications du WBI disponibles en ligne, voir Chapitre sept

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Les parlementaires des pays donateurs et la Banque mondiale

Les parlementaires des pays donateurs effectuent un important travail de surveillance en assurant le suivi et l’évaluation des programmes de développement exécutés par leur gouvernement et en participant au débat sur la gestion des institutions internationales. En leur qualité de législateurs, ils ont le pouvoir d’infléchir et de modifier la législation nationale en matière de développement. Ils sont en outre les représentants de leurs électeurs qui en fin de compte fournissent les ressources fiscales qui financent l’aide publique au développement. Les parlementaires des pays donateurs ont un rôle décisif à jouer dans le cadre des actions visant à assurer l’efficacité des politiques nationales relatives au développement. A titre d’exemple, ils peuvent, grâce aux débats, aux séances de questions au gouvernement et aux mesures législatives, orienter les décisions prises sur des sujets importants tels que les échanges commerciaux. Ils peuvent également contribuer à la formulation de politiques sur des questions telles que le déliement de l’aide ou une meilleure coordination des projets et programmes des divers bailleurs de fonds. Les parlementaires et les enveloppes de l’aide Les parlementaires des pays donateurs se prononcent sur le montant enveloppes accordées à l’aide et, plus précisément, sur l’importance de la contribution de leurs pays aux institutions multilatérales, y compris les augmentations du capital de la Banque mondiale et la quote-part à la reconstitution des ressources de l’IDA. Les parlementaires sont par conséquent des acteurs clés en ce qui concerne la détermination du poids et de l’influence de leurs pays respectifs au sein des institutions financières internationales. Du capital total souscrit de la Banque mondiale (189,5 milliards de dollars EU), 178 milliards de dollars EU représentent ce que l’on appelle le capital appelable. Celui-ci ne peut être réclamé aux pays actionnaires que si la Banque mondiale en a besoin pour satisfaire les réclamations des détenteurs de ses créances ou pour s’acquitter de certaines de ses obligations. Au cours de ses 57 ans d’existence, la Banque mondiale n’y a jamais eu recours. Si le cas se produisait, cela voudrait dire que la Banque a fait faillite ! Le risque que la Banque mondiale se retrouve dans cette situation est infime parce que : • La dette de la Banque mondiale est garantie par ses 184

actionnaires souverains ; • La Banque mondiale applique des politiques financières

très prudentes qui limitent ses prêts à un maximum d’un dollar prêté par dollar de capital total - le ratio actuel n’est que de 55 % du capital ;

• La Banque mondiale a toujours réalisé des bénéfices, Source : Rapport 2003 du PNUD sur

le développement humain

Figure 5.1 – 5.3

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avec un revenu annuel net de plus d’un milliard de dollars EU depuis plus de 15 ans. Le taux de rendement net de l’actif de la BIRD qui est d’environ 1 % garantit sa bonne santé financière et permet de soutenir ses activités de développement de façon permanente.

Un débat des parlementaires sur la financement de la Banque mondiale : le cas du Sénat irlandais

Le Sénat irlandais a organisé un débat très enrichissant avant le vote sur la 12ème Reconstitution des fonds de l’IDA. Les parlementaires irlandais ont affirmé leur soutien à l’action de l’IDA en matière de réduction de la pauvreté mais ont également demandé davantage de transparence et d’efficacité, ainsi que le renforcement de l’obligation de rendre compte en ce qui concerne la gestion par la Banque mondiale de la contribution financière de leur pays. Pour prendre connaissance d’une transcription de ce débat, suivre le lien ci-dessous : Rapport officiel des débats au Seanad (Sénat) 14-06-00 Projet de loi (amendement) sur l’Association internationale pour le Développement (IDA), 1999 www.gov.ie/debates-00/s14june Programme d’aide de la République d’Irlande : présentation du débat qui s’est déroulé en avril 2003 au sein de la sous-commission de la Coopération au développement : http://www.gov.ie/oireachtas/frame.htm

Parce qu’ils approuvent l’enveloppe de l’aide et qu’ils ont la capacité d’élaborer des politiques, les parlementaires peuvent également participer à la prise de décision relative à la destination de l’aide. Ils sont ainsi en mesure de faire en sorte que l’aide soit accordée aux pays qui en ont le plus besoin et ils peuvent allouer des crédits bien précis à des programmes permettant d’atteindre les Objectifs de développement pour le millénaire. Le suivi de la Banque mondiale et des activités des Administrateurs Les parlementaires des pays donateurs peuvent analyser le rôle de leur pays au sein de la Banque mondiale et adopter plusieurs approches pour obtenir un retour d’information sur les activités de leur Administrateur : • en examinant les rapports annuels de leurs Administrateurs respectifs sur les

actions qu’ils engagent au sein des organes directeurs de la Banque mondiale ; • en organisant des débats parlementaires destinés à améliorer le fonctionnement

de la Banque mondiale ; • en invitant les Administrateurs à fournir des informations aux commissions

parlementaires, aux comités et à des groupes informels de parlementaires.

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Les parlements examinent les activités des institutions financières internationales : France, Canada, et Royaume-Uni

• Chaque année, le ministère français des Finances présente au Parlement national un rapport sur les activités des institutions financières internationales (IFI) intitulé « Rapport présenté au Parlement sur les activités du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale ». Celui-ci porte sur des domaines tels que la réduction de la pauvreté, la gouvernance, la lutte contre le blanchiment d’argent, etc. • Un rapport sur les activités de la Banque mondiale et du FMI est présenté chaque année au Parlement canadien • « L’International Development Committee » (Comité pour le développement international) de la Chambre des Communes du Royaume-Uni organise également chaque année un débat sur les IFIs.

Le Riksdag suédois adopte une politique intégrée de développement international

En décembre 2003, le Parlement suédois, le Riksdag, a adopté le projet de loi « Responsabilité partagée : la politique suédoise en matière de développement international » (2002/03 : 122). Il s’agit de la toute première politique intégrée définie dans le monde en matière de développement international. Conformément à la loi, les politiques nationales relatives au commerce, à la défense, à l’agriculture, à l’environnement, à l’immigration entre autres, doivent s’inscrire directement dans le double objectif de lutte contre la pauvreté et de promotion du développement durable. En janvier 2004, les membres de la Commission des Affaires étrangères du Riksdag sont venus à Washington pour discuter de leur nouvelle politique révolutionnaire avec le personnel de la Banque mondiale. En vertu de la nouvelle législation, des objectifs opérationnels seront fixés dans certains domaines bien précis et les résultats obtenus seront mesurés en fonction de ces objectifs. En outre, le gouvernement se doit chaque année de faire un compte rendu au Riksdag sur les effets de ses diverses politiques. La nouvelle politique suédoise s’inspire des Objectifs de développement pour le millénaire (ODM) et du Consensus de Monterrey. Pour en savoir plus, consultez le site Internet du ministère suédois des Affaires étrangères : www.utrikes.regeringen.se

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Les Parlements des pays « emprunteurs » et la Banque mondiale Les parlementaires des pays donateurs ne sont pas les seuls à être en droit d’exprimer leur point de vue sur la gouvernance de la Banque mondiale. Ceux des pays emprunteurs sont encore plus fondés à s’intéresser à la Banque dans la mesure où, en sa qualité de bailleur de fonds et de conseillère, ses politiques et ses activités influent directement sur leur vie. Ils sont généralement très conscients du fait que la Banque mondiale pèse de tout son poids sur les politiques économiques et sociales adoptées par leurs gouvernements. Plusieurs mesures concrètes peuvent permettre aux parlementaires des pays emprunteurs de participer directement aux actions engagées par leurs gouvernements respectifs en collaboration avec la Banque mondiale. Ils disposent de nombreux outils politiques pour les aider : a) Appliquer la loi pour lutter contre la pauvreté

Les parlementaires jouent un rôle déterminant dans la formulation des politiques destinées à réduire la pauvreté en général, et dans le cadre des DSRP en particulier. En faisant de la réduction de la pauvreté une priorité dans toutes les phases du processus politique, de la formulation et mise en œuvre des politiques à leur évaluation et réforme, ils peuvent contribuer au développement de leurs pays. b) Superviser les négociations entre le gouvernement et les Institutions financières internationales (IFI)

Le parlement a un rôle décisif à jouer par rapport à l’élargissement des cercles de pouvoir économique. On reconnaît de plus en plus que la stabilisation et la restructuration du cadre macroéconomique ne doivent pas être laissées à un groupe d’hommes politiques et aux fonctionnaires des ministères des Finances qui négocient les accords avec les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale. Les parlementaires peuvent faire partie des délégations nationales participants aux forums internationaux (conférences des Nations Unies, négociations de l’OMC, etc.) ou aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI pour représenter les intérêts de leurs pays. Ils peuvent également jouer un rôle actif dans l’exécution des programmes de réduction de la pauvreté en assurant un contrôle strict des CDI, DSRP et SAP, et en participant à leur mise en œuvre.

c) Mettre en lumière les politiques du gouvernement et la situation des finances publiques

Aussi bien les parlements des pays emprunteurs que ceux des pays donateurs produisent des rapports sur les politiques de leur gouvernement et en assurent le suivi/évaluation sur le plan de la bonne gouvernance. Cette activité est utile pour la Banque mondiale lors de la préparation de documents aussi importants que la

« Traditionnellement, le Parlement a pour fonction de servir d’organe de contrôle mais son rôle d’agent du changement se confirme de plus en plus. Il lui faut notamment bâtir des alliances avec la société civile dans le processus de développement. Les parlementaires souhaitent par conséquent plaider en faveur d’une plus grande visibilité et participation des représentants du peuple dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi/évaluation des Documents de stratégie de réduction de la pauvreté. De ce fait, les parlementaires ne devraient pas être tenus à l’écart de l’élaboration et mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté. »

Forum africain sur les DSRP, Dakar, Caucus des parlementaires

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Stratégie d’assistance au pays (SAP). De même, les rapports et les statistiques de la Banque mondiale peuvent être d’une grande importance pour les parlementaires lorsqu’ils ne sont pas en mesure d’obtenir de telles informations de leur gouvernement ou lorsqu’ils recherchent des sources d’information indépendantes.

d) Participer aux consultations nationales : ouvrir un débat démocratique sur les politiques de développement

Les parlementaires ont plusieurs occasions de faciliter la participation des citoyens et des groupes de citoyens à la formulation et au suivi/évaluation des politiques du gouvernement. Ils sont des mandataires et ont des contacts directs avec leurs électeurs. L’efficacité des politiques dépend de la coordination des actions menées aux niveaux national, des états et local. Les parlementaires peuvent jouer un important rôle de transmission des informations sur les politiques entre ces différents niveaux. Au Ghana par exemple, les députés au Parlement national siègent sans droit de vote dans les assemblées de district, une situation qui leur permet de soutenir et de suivre les politiques de réduction de la pauvreté au niveau des districts.

Les parlementaires luttent contre la pauvreté au Niger Après le rétablissement de la démocratie au Niger en 1999, l’Assemblée nationale de ce pays a décidé de nouer un dialogue avec sa population, très dispersée à travers le territoire national, pour trouver des solutions aux problèmes qui continuent de se poser au Niger. Avec l’appui des divers partenaires au développement, y compris le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Institut de la Banque mondiale, l’Assemblée nationale a mis en œuvre un ambitieux programme de dialogue et de concertation avec les populations sur d’importants sujets liés au développement et allant de l’autonomie des administrations locales à l’atteinte des Objectifs de développement pour le millénaire. Au cours des trois dernières années, l’Assemblée a organisé des consultations entre les députés, les responsables locaux, et les citoyens ordinaires à travers le pays. En 2002, un comité regroupant des représentants de tous les partis a été créé pour apporter la contribution de l’Assemblée à la stratégie nationale de réduction de la pauvreté. Ce comité a organisé un certain nombre de missions sur le terrain afin d’évaluer les progrès accomplis dans l’atteinte des ambitieux buts que le pays s’est fixés dans le cadre de la réalisation des Objectifs de développement pour le millénaire. Les députés ont visité de nombreux projets, notamment de nouvelles écoles, des centres de santé, des coopératives de femmes et des puits communautaires. Des réunions ont été tenues au niveau des villes et des villages, donnant ainsi aux citoyens l’occasion d’exprimer leur point de vue et de faire des suggestions pour améliorer la situation. Le gouvernement s’est rapidement attelé à la résolution des problèmes soulevés lors des missions de l’Assemblée. Cependant, les députés aussi bien de la majorité que de l’opposition estiment qu’ils auraient dû être mieux associés à l’élaboration du programme national de réduction de la pauvreté. Ils ont réclamé un rôle plus important dans le suivi et l’évaluation et dans la mise à jour régulière de la stratégie de réduction de la pauvreté. Grâce à l’appui de l’Institut de la Banque Mondiale, le comité composé de représentants de tous les partis a également produit une série de pièces théâtrales radiophoniques qui expliquent le rôle des parlementaires dans la lutte contre la pauvreté et encouragent les citoyens à porter leurs points de vues et leurs préoccupations à l’attention de leurs élus. Ces pièces sont diffusées sur les ondes de la radio nationale et servent de base aux débats animés par le réseau national des clubs radio dont la mission est de favoriser le développement par la promotion du dialogue au niveau des communautés locales.

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CHAPITRE SIX

PARTICIPATION DES COMMUNAUTES LOCALES : DEBATS ET FINANCEMENT DES PROJETS

Chapitre six : Participation des communautés locales : débats et financement des projets

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Comment participer aux débats en ligne sur le développement Le « portail » de la société civile Les parlementaires peuvent trouver sur ce site Internet des informations sur les activités de la Banque mondiale avec la société civile, information susceptible de les aider à répondre aux questions que se posent leurs électeurs dans le domaine du développement et notamment sur la dette, sur les échanges commerciaux et sur l’ajustement structurel. Un bulletin mensuel, Civic Engagement at the World Bank, fournit des renseignements sur, par exemple, les consultations à venir et les débats en ligne, les évènements particuliers et les nouvelles politiques en vigueur. Il est publié sur le site Internet pour consultation.

Vous pouvez souscrire un abonnement à ce bulletin d’information en adressant un courriel à [email protected] ou en consultant le site suivant : www.worldbank.org/ngos Le forum du développement : « Devforum » Devforum sert de cadre au dialogue et au partage des connaissances en ligne entre les membres de la communauté du développement. Son point central est une série de dialogues électroniques sur les questions clés et les principaux enjeux en matière de développement. Les sujets abordés au cours des débats sont, entre autres, la pauvreté et l’analyse de l’impact des réformes sur la réduction de la pauvreté, l’initiative air pur, l’application du consensus de Monterrey et la santé reproductive. La participation au dialogue est ouverte à tous ceux qui s’intéressent au thème du débat. Les consultations sont des discussions en ligne qui réunissent des audiences multiples dans le but de recueillir les avis et les réactions du grand public, de nos partenaires et de nos clients sur un document de stratégie ou sur un rapport important de la Banque. Le Devforum inclut également une tribune libre et d’autres ressources destinées à ceux qui désirent ouvrir leur propre dialogue en ligne sur des sujets liés au développement. Le Devforum est abrité par la Banque mondiale qui finance en outre les débats en collaboration avec d’autres organismes parmi lesquels : • Transparency International • Le Center for International

Enterprise • Panos Institute de Londres • Le Projet Bretton Woods • L’UNIFEM

• La Fondation estonienne pour le développement des infrastructures et du transit

• Le bureau régional Afrique de l’Association des universités francophones (AUF)

Pour en savoir plus, consultez le site Internet www.worldbank.org/devforum

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« Vous avez la parole » « Vous avez la parole » est un forum de discussion animé par des experts de différents domaines. Les sujets abordés sont variés et toutes les suggestions sont les bienvenues.

Pour plus de précisions et pour proposer des thèmes de discussion, suivez le lien http://discuss.worldbank.org L’actualité du développement diffusée sur le Web L’Institut de la Banque mondiale (WBI) a lancé B-SPAN en 1999 dans le cadre des efforts entrepris pour passer du statut de bailleur de fonds à celui de banque de connaissances et de fournisseur de services d’information. En enregistrant des informations audio et vidéos et en les transmettant sur Internet, B-SPAN offre à l’ensemble du monde un accès à des informations sur les activités de la Banque mondiale en matière de développement durable et de réduction de la pauvreté. Ce site permet également d’avoir accès à une documentation pertinente, notamment des documents de recherche, des présentations diaporama, et des liens vers d’autres ressources disponibles en ligne. Toutes les informations relatives aux activités sont archivées de façon continue.

Les diffusions web sont disponibles sur http//info.worldbank.org/etools/bspan Les consultations Avant d’achever les documents de stratégies sectorielles ou thématiques, les politiques ou d'autres documents opérationnels, la Banque sollicite les réactions de chacune des parties prenantes par le biais des consultations. Celles-ci se déroulent de plus en plus en ligne plutôt que sur le terrain. Les objectifs poursuivis restent les mêmes : collecter des données sur les connaissances théoriques et pratiques des composantes sociales telles que les parlementaires, la société civile, les universitaires et le secteur privé, donner la voix aux pauvres, améliorer la transparence et accroître la participation des citoyens à la prise de décision en matière de développement. La liste ci-dessous reprend les thèmes des consultations en cours ou passées de la Banque. Quelques exemples de thèmes des consultations passées ou en cours : • Conférence Annuelles de la Banque

mondiale sur le Développement Economique (ABCDE) 2002

• Les prêts à l'ajustement structurel • L'agriculture et le développement rural • La guerre civile et la politique de

développement • Les stratégies d'assistance aux pays • Les consultations sur les stratégies de

protection de l'environnement • Les forêts et la foresterie • La pauvreté et les changements

climatiques • La politique opérationnelle en matière de

réduction de la pauvreté • Les procédés de révision sociale et

environnementale de la SFI

• La stratégie sectorielle dans le domaine des ressources en eau

• Le transport urbain • Le rapport sur le développement dans le

monde 2004 : donner aux pauvres l'accès aux services

• L'éligibilité des dépenses dans le cadre des prêts de la Banque mondiale

• Les stratégies d'assistance aux pays (SAP) • Les industries extractives • L'évaluation de l'impact sur la société et la

pauvreté • Les documents de stratégie de réduction

de la pauvreté • Les directives en matière de passation des

marchés et à l'intention des consultants • Les principes de sauvegarde.

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Les possibilités de financement intéressant vos électeurs Les informations sur les possibilités de financement et les conseils en matière de demandes d’octroi des dons Certains parlementaires souhaiteraient obtenir des renseignements sur les possibilités de financements au nom d'organismes et d'ONG de leurs circonscriptions électorales. Les sources de financement pour de tels organismes sont nombreuses, à condition qu'ils remplissent les conditions requises. Le mécanisme d'octroi de dons pour le développement (DGF) Le DGF a été mis en place en 1997 pour intégrer dans une même structure la stratégie générale, les crédits et la gestion des activités de dons financés par le budget administratif. Dans le cadre du DGF, toute proposition de don doit être parrainée au sein de la Banque pour être examinée et inscrite au rang des priorités des Secteurs ou des Réseaux, avant qu’un Conseil du DGF élargi à l’ensemble de la Banque ne l’analyse en tenant compte des priorités institutionnelles. Une petite équipe du secrétariat du DGF sert de personnel d'appui au Conseil du DGF qu’elle est toujours disposée à aider. Le budget 2004 du MDD s'élève à 178,21 millions de dollars EU destinés à 49 programmes de dons. Ceux-ci incluent plusieurs programmes de longue durée tels que le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI), le Programme de lutte contre l'onchocercose (OCP), le Fonds de développement institutionnel (IDF), le Groupe consultatif d'assistance aux plus défavorisés (CGAP), et le Fonds post-conflit (PCF).

Pour en savoir plus, consultez le site Internet www.worldbank.org/dgf. Celui-ci vous permet d’avoir accès au document intitulé « Grant resources for Civil Society Organizations » en cliquant sur Other Grant Sources. Le programme de microfinance Le programme de microfinance de la Banque mondiale a été lancé en 1983. Il a été décentralisé au niveau des représentations de la Banque mondiale dans les pays membres. Les directives et les formulaires de demande sont disponibles au cours du mois de janvier dans les représentations de la Banque dans les pays membres qui participent au programme. Toutes les décisions relatives aux microfinancements sont prises une fois l’an au niveau des missions résidentes de la Banque dans les pays. Les organisations intéressées doivent présenter leurs demandes au moins quatre à six mois avant le début de l’activité pour laquelle le financement est sollicité. Les domaines concernés sont notamment le renforcement des capacités, l’éducation, l’environnement, la santé, la nutrition et la démographie, le développement social, les infrastructures, les technologies de l’information, la microfinance.

Pour plus de détails, consultez le site Internet www.worldbank.org et tapez « small grants » dans la fenêtre de recherche. La Banque mondiale et le Fonds post-conflit Le Fonds post-conflit (PCF) de la Banque mondiale a été institué en 1997 pour accroître la capacité de l’institution à soutenir les pays en période de transition entre une situation de conflit et un état de paix durable et de croissance économique.

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Peuvent bénéficier des financements : les ONG, les gouvernements, les organismes de développement régionaux et internationaux éligibles de ces pays.

Pour en savoir plus, consultez le site web www.worldbank.org/conflict Le Groupe consultatif d’assistance aux plus défavorisés (CGAP) Ce programme finance des activités qui favorisent une fourniture novatrice de services soutenables de microfinance et financiers aux plus défavorisés et qui renforcent les capacités des réseaux et des institutions de microfinance.

Pour en savoir plus, consultez le site Internet www.cgap.org Le Fonds des populations autochtones Le Fonds des populations autochtones finance les projets dans quatre domaines cibles : les droits des populations autochtones ; les ressources destinées au développement durable ; le renforcement des capacités institutionnelles et la formation ; la culture et l’identité culturelle.

Pour en savoir plus, suivez le lien www.worldbank.org/indegenous Les Fonds sociaux Le Programme de Fonds sociaux appuie, dans les pays en développement, des petits projets conduits par les communautés avec pour objectif de responsabiliser les populations pauvres et vulnérables. Il s’agit essentiellement de projets liés aux infrastructures, aux services sociaux, à la formation et au développement de microentreprises. Les financements peuvent être gérés par divers acteurs tels que les collectivités locales, les ONG, les ministères techniques, les groupements communautaires et les comités de projets locaux. Grâce aux financements sociaux et à l’assistance technique, les communautés fixent leurs priorités en matière de développement, recrutent les entrepreneurs, gèrent les fonds du projet et, après l’achèvement des travaux, assurent la gestion et la pérennité du projet. Le bureau européen de la vice-présidence pour les relations extérieures de la Banque mondiale a élaboré un Guide des fonds sociaux à l’intention des ONG françaises et francophones. Il comporte la liste des fonds sociaux actuels et les noms des contacts locaux ; il est disponible sur demande sur un CD-ROM qui a pour titre « ONG : comment connaître la Banque mondiale ». Pour en obtenir un exemplaire, contactez le PIC Europe à : [email protected] D’autres informations relatives aux fonds sociaux sont disponibles et régulièrement mises à jour en anglais sur le site Web ci-dessus.

Pour en savoir plus, visitez le site www.worldbank.org/socialfunds Infodev Infodev finance la dissémination et/ou le développement des TIC dans les pays en développement avec pour finalité le développement économique et social et la réduction de la pauvreté. Les projets doivent être gérés en partenariat avec les gouvernements, les organismes internationaux de développement ou avec le secteur privé.

Pour plus de précisions, suivez le lien www.infodeb.org

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Le Development Marketplace Le Development Marketplace est un programme qui encourage la créativité en matière de développement, par un rapide financement de départ. Il met en contact les entrepreneurs sociaux ayant des idées neuves en matière de lutte contre la pauvreté et des partenaires disposant des ressources nécessaires pour traduire ces idées en actions concrètes. Depuis 1998, le Development Marketplace a octroyé plus de 16 millions de dollars EU à plus de 330 projets novateurs dans le cadre de Concours internationaux et des Journées nationales de l’innovation.

Le Development Marketplace 2003, Le gagnant du concours de bourse international

Le véhicule Uhuru est un side-car bon marché, léger et extrêmement robuste couplé à un cyclomoteur équipé de pneus tout-terrain. Conçu et fabriqué pour parcourir les pistes impraticables d’Afrique, il comprend un réservoir à eau/essence de 20 litres, un treuil à bras, une grande batterie, un éclairage de secours, un porte-bagages, un casier de rangement doté d’un verrou, une selle rembourrée et un brancard démontable lui permettant de servir d’ambulance. Il comporte en outre un système de protection des malades contre la pluie et une boule d’attelage. Il a obtenu un don de 123.000 dollars EU lors de l’édition 2002 du Development Marketplace et est prêt à être mis en production.

Pour en savoir plus, consultez le site www.developmentmarket.org

Le Portail du développement Le Portail du développement est une organisation indépendante à but non lucratif. Conçu par l’ancien Président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, il a d’abord été ouvert au niveau de la Banque. Il s’agit d’un site interactif qui fournit des informations sur le développement et la réduction de la pauvreté. C’est un cadre qui permet aux communautés d’échanger leurs expériences en matière de promotion du développement. Il appuie également les objectifs de la Fondation du Portail du développement : l’intensification du partage des connaissances, l’amélioration de la transparence dans le secteur public, le renforcement de l’efficacité de l’aide et des capacités locales pour autonomiser les communautés par le biais de services tels que l’annuaire en ligne des informations sur les projets de développement (AiDA), le système de passation de marchés en ligne (dgMarket), les informations sur les grands sujets en matière développement (Topic Pages), et les connexions à un réseau de plus en plus étendu d’initiatives nationales (Portails nationaux). Le Portail du développement finance la création dans les pays de réseaux Internet de communautés pour le développement, au moyen de dons appelés les « country gateway implementation grants ».

Pour en savoir plus sur le Portail du développement, consultez le site web www.developmentgateway.org

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CHAPITRE SEPT

LES SERVICES D’INFORMATION DE LA BANQUE MONDIALE

Chapitre sept : Les services d’information de la Banque mondiale

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Le site Internet www.worldbank.org/paliamentarians est le principal portail des parlementaires. En plus de ce site Web et des références fournies à la fin de chaque section thématique du présent Guide, le chapitre suivant présente les outils permettant d’obtenir des informations plus détaillées, y compris les sources d’information imprimées. Vous pouvez également consulter les Annexes pour vous procurer une liste thématique des sites Internet de la Banque mondiale (par ordre alphabétique). Les services destinés aux parlementaires Les parlementaires ont la possibilité de se connecter à un outil très simple : le système des Questions & Réponses. Celui-ci existe en anglais, français et espagnol et est disponible sur le site Web de la Banque mondiale destiné aux parlementaires ou le site Web du RPsBM (ou aussi par fax). Les parlementaires peuvent poser des questions sur n’importe quel sujet relatif aux interventions de la Banque et ils recevront des réponses dans un délai de quelques jours, en fonction des recherches nécessaires et selon que les contacts doivent être établis avec les représentations de la Banque dans les pays membres ou tout simplement avec le siège de la Banque mondiale. Pour utiliser le système Q&A, consultez le site : www.worldbank.org/parliamentarians ou www.pnowb.org. Les questions peuvent être posées par fax au +33 1 40 69 30 69. Ne pas oublier d’inclure toutes les informations personne-ressource lorsque vous posez une question par fax. Le point de vue de la Banque sur les sujets brûlants en matière de développement : la série « Actualités Banque mondiale » La série « Actualités Banque mondiale » est constituée de synthèses plurilingues très instructives qui mettent en évidence la position de la Banque mondiale et ses interventions dans des domaines tels que les prêts à l’ajustement structurel, le VIH/SIDA, les populations autochtones, l’après conflit, la problématique des sexes, la corruption, etc. Pour prendre connaissance des Actualités Banque mondiale, visitez le site web www.worldbank.org et cliquez sur News and Events, puis sur Issue Briefs, ou consultez-les en passant par www.worldbank.org/parliamentarians Les projets et opérations de la Banque mondiale au niveau local Des renseignements sur les projets de la Banque mondiale peuvent être obtenus de différentes manières. Les principaux moyens disponibles sont les suivants : Les banques de données des projets : suivez le lien www.worldbank.org et cliquez sur Projects & Programs dans la fenêtre de gauche pour accéder à la base de données des projets et obtenir des informations sur : • Les projets par pays ou par secteur ; • Les documents de projets disponibles à chaque stade du cycle du projet ; • L’attribution des marchés ; • La synthèse mensuelle des opérations ; • Les relevés des prêts et des crédits ; • Les estimations sur le service de la dette.

Pour prendre connaissance des documents relatifs aux projets, cliquez sur l’option Advanced Search de la banque des données, sélectionnez le pays, le secteur,

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ou le mot-clé, ainsi que les informations supplémentaires que vous désirez obtenir. Un lien permet d’accéder à la synthèse et à la version intégrale des documents. Pour consulter les listes des projets de prêts et de crédits nouvellement approuvés, suivez le lien www.worldbank.org et cliquez sur News and Events, puis sur Loans and Credits, puis By Region/Country. Pour contacter la représentation de la Banque mondiale dans votre pays, consultez l’Annexe II du présent Guide. Pour entrer en contact avec le personnel du siège en charge de votre pays, vous pouvez également suivre le lien www.worldbank.org, puis cliquer sur Countries and Regions, ou consultez la version imprimée du World Bank Group Directory (Annuaire du Groupe de la Banque mondiale). Définitions des documents relatifs aux projets Rapports économiques et sectoriels Les rapports économiques et sectoriels permettent à la Banque d’établir un diagnostic sur les perspectives de développement d’un pays donné. Leur importance dans l’élaboration de la stratégie est par conséquent indéniable. Ils sont mis à la disposition du public après leur distribution aux administrateurs. La Stratégie d’assistance au pays La Banque prépare les Stratégies d’assistance au pays (SAP) qui sous-tendent l’appui de la Banque à un pays sur une période donnée. Les SAP des pays éligibles aux financements de l’IDA (y compris les pays éligibles aussi bien aux financements de l’IDA qu’à ceux de la BIRD) sont rendues publiques après qu’elles ont été examinées par les administrateurs et finalisées. Il arrive (et ces cas sont exceptionnels) que le pays concerné s’oppose à cette publication et les administrateurs acceptent d’en tenir compte. Les Documents de stratégie de réduction de la pauvreté Les Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) et les DSRP Intérimaires (DSRP-I) sont préparés par les pays concernés, et comportent, entre autres, la synthèse des objectifs, des politiques et activités du pays en matière de réduction de la pauvreté. Une fois qu’un DSRP (ou DSRP-I) a été rendu public dans un pays, la Banque le met à la disposition du grand public après l’avoir distribué aux administrateurs et avant que ceux-ci ne l’aient examiné. Les Documents de programmes Pour chaque opération liée à l’ajustement, soumise à la Banque mondiale pour financement, celle-ci prépare un Document de programme (DP) 13 qui décrit l’opération et fait ressortir les conclusions de l’évaluation et de l’étude de faisabilité de la Banque, ainsi que son avis sur le bien-fondé du programme qu’elle doit financer. Les Documents d’évaluation de projets Pour chaque projet d’investissement, la Banque prépare un Document d’évaluation du projet (PAD) qui donne une description du projet, et met en exergue les conclusions de l’évaluation et de l’étude de faisabilité de la Banque, ainsi que son avis sur le bien-fondé du projet. Après l’approbation du prêt, du crédit ou de la garantie du projet, le PAD est rendu public. Les Rapports d’évaluation rétrospective de projets Le Département d’évaluation des opérations (OED) de la Banque mondiale, organe indépendant qui relève directement du Conseil d’administration, prépare pour certaines opérations menées à terme des évaluations connues sous le nom de Rapports d’évaluation rétrospective de projets (PPAR).

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Les rapports de fin d’exécution Au terme de chaque opération de prêt financée par la Banque mondiale, celle-ci procède à une évaluation des résultats et prépare un rapport connu sous le nom de Rapport de fin d’exécution (ICR). Les ICR sont rendus publics après qu’ils ont été distribués aux Directeurs exécutifs pour information. Les documents d’information sur les projets Les Documents d’information sur les projets (PID) sont des synthèses factuelles des principaux éléments d’un projet en cours d’élaboration. Ils fournissent la liste des documents techniques factuels qui sous-tendent la préparation du projet et sont mis à jour tout au long de ce processus. Les PID actualisés sont également publiés. Les Rapports sur les plans de réinstallation des populations Toutes les fois que la Banque exige un plan de réinstallation des populations dans une de ses interventions, l’emprunteur doit préparer un Rapport sur les plans de réinstallation, qui est un document autonome et distinct. Pour que l’intervention fasse l’objet d’une évaluation, l’emprunteur doit faire en sorte que le rapport mis à la disposition des personnes déplacées ou affectées par le projet et des ONG locales soit placé dans un lieu, sous une forme, dans un style et selon des modalités qui en font un document véritablement accessible. Dès que la Banque approuve le projet de plan de réinstallation des populations comme base adéquate à l’évaluation du projet, elle le rend public avant de procéder effectivement à cette évaluation. Les Rapports d’évaluation environnementale Toutes les fois que la Banque demande une évaluation environnementale (EA), l’emprunteur prépare un Rapport d’évaluation environnementale sous la forme d’un document séparé et autonome. Le Rapport d’EA est rendu public (a) après que l’emprunteur ait mis le projet d’EA à la disposition du public dans un lieu public accessible aux groupes directement concernés par le projet et aux ONG locales, et (b) après que le rapport d’EA a été officiellement reçu par la Banque, et avant que celle-ci n’ait effectivement débuté l’évaluation. Les publications de la Banque mondiale La Banque mondiale produit de nombreuses publications qui vont de ses publications phares annuelles en passant par les rapports sectoriels et les études sur des pays portant sur une grande variété de sujets. Chaque région, réseau ou unité opérationnelle publie également des études et des rapports. Les publications annuelles : les publications phares Les publications annuelles les plus célèbres de la Banque mondiale sont entre autres le Rapport annuel qui est un compte rendu des activités de la Banque au cours des années précédentes. Le Rapport annuel est disponible dans sa version intégrale sur le site web de la Banque mondiale, et le document imprimé est disponible à la demande dans toutes les missions résidentes dans les pays de la Banque. • Le Rapport sur le développement dans le monde (WDR) : Chaque année, le

Rapport sur le développement dans le monde porte sur un sujet précis. A titre d’exemples :

o Le RDM 2003 - Le développement durable dans un monde dynamique (en cohérence avec les préoccupations exprimées au Sommet de Johannesburg sur le développement durable)

o Le RDM 2004 - Mettre les services de base à la portée des pauvres o Le RDM 2005 - Un meilleur climat de l’investissement

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• Le Financement du développement dans le monde (GDF) : cette publication est unique lorsqu’on tient compte de l’étendue de la couverture des questions liées au financement du développement international. Elle permet en outre aux agents de l’Etat, aux économistes, aux investisseurs, aux consultants financiers, aux universitaires, aux banquiers et à l’ensemble de la communauté du développement de mieux comprendre le défi majeur que constitue le financement du développement, et de mieux gérer et promouvoir les actions visant à le relever.

• Les Perspectives économiques mondiales (GEP) : ce document contient des données et des analyses statistiques sur l’économie mondiale et sur les perspectives dans divers secteurs.

• Les Indicateurs du développement en Afrique : ce rapport donne, en ce qui concerne le développement en Afrique, les informations les plus détaillées que l’on puisse trouver dans un seul document. Il fournit des données sur 53 pays africains et plus de 500 indicateurs du développement organisés par pays et par groupe de pays.

• Les Indicateurs du développement dans le monde (WDI) : Il s’agit de la toute première compilation annuelle de données sur le développement. La version imprimée qui compte 400 pages permet aux lecteurs de prendre connaissance de 600 indicateurs relatifs à 152 économies et 14 groupes de pays présentés dans plus de 87 tableaux.

• Le Petit livre des données : Il s’agit d’un document de référence en format de poche qui contient des données clés sur le développement pour plus de 208 pays. Le Petit livre des données qui s’inspire des données contenues dans les Indicateurs du développement dans le monde permet d’obtenir rapidement les données les plus récentes disponibles pour les pays membres de la Banque mondiale, et aussi pour les autres économies de plus de 30.000 habitants.

• Le Petit livre vert : Il s’agit d’un document de référence en format de poche qui contient des données environnementales sur plus de 200 pays. Les indicateurs clés sont présentés par rubrique : agriculture, foresterie, biodiversité, énergie, émissions et pollution, et eau et assainissement.

• L’Atlas de la Banque mondiale : il s’agit d’un ensemble de cartes, de tableaux et de graphiques faciles à lire et colorés qui présentent les principales données dans les domaines social, économique et environnemental dans 208 pays. Cet atlas reprend des données fournies dans les Indicateurs du développement dans le monde et établit des parallèles entre les indicateurs sociaux des différents pays et entre les indicateurs économiques de base.

• L’Annuaire du Groupe de la Banque mondiale : c’est le seul annuaire téléphonique et document d’information complet du Groupe de la Banque mondiale. C’est une mine de renseignements sur la structure organisationnelle du Groupe de la Banque mondiale, y compris sur le siège et sur les représentations dans les pays membres.

Les rapports de recherche Chaque année, le Département de recherche produit des publications sur des sujets liés au développement. La majorité des publications et des documents relatifs à la recherche sont disponibles en version intégrale dans la section Research du site Web de la Banque mondiale. Parmi les récents rapports on peut citer :

• La mondialisation, la croissance et la pauvreté • Plaidoyer en faveur de l’aide : réunir un consensus en faveur de l’aide au

développement

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Comment consulter les publications de la Banque mondiale En version imprimée • Dans la bibliothèque de votre parlement ; • Dans les bibliothèques nationales ou régionales dépositaires des publications de la

Banque mondiale dans votre pays (les adresses sont fournies sur le site Web des publications de la Banque mondiale) ;

• Dans le centre d’information (PCI) de la Banque mondiale de votre pays. En ligne • Dans la banque de données des documents et des rapports à http ://www.-

wds.worldbank.org. Ce site vous permet de faire une simple recherche par mot clé ou par pays, par type de document ou par secteur.

• Pour consulter les titres des publications et des documents disponibles dans les centres d’information locaux et dans les bibliothèques conjointes Banque mondiale-Fonds monétaire : Jolis : http ://jolis.worldbankimflib.org/external.htm

o Global Jolis : http ://jolis.worldbankimflib.or/e-nlglobaljolis.htm Comment commander les publications de la Banque mondiale • Contacter le distributeur local (les adresses sont disponibles sur le site Web des

publications de la Banque mondiale) ; • Ou commander en ligne à : http://publications.worldbank.org Les pays à faible revenu bénéficient d’une remise de 35 à 75 %. Le site Web donne des précisions sur le montant de la remise. Lorsque vous passez votre commande en ligne, le système affichera votre ristourne au moment de régler la note, sur l’écran résumant votre commande, juste avant de passer celle-ci. Les bulletins d’information de la Banque mondiale Les parlementaires et le public peuvent prendre des abonnements gratuits à divers bulletins d’information thématiques, nationaux/régionaux ou des partenaires. Le bulletin d’information hebdomadaire de la Banque mondiale Weekly Update est une excellente source d’information qui permet de se tenir au courant des activités de la Banque mondiale (une synthèse des projets, des publications, des évènements marquants et autres actions menées en faveur du développement). Ces bulletins d’information peuvent être délivrés par courriel. Pour s’inscrire, visitez la section e-Bulletin appelable dans la fenêtre de droite du site Web général de la Banque mondiale et cliquez sur Subscribe to Bank Update. Les bulletins d’information régionaux Pour s’abonner aux bulletins d’information régionaux, y compris les bulletins d’information sur des pays bien précis, cliquez sur Countries & Regions, puis sur Regional newsletters.Vous pouvez également cliquer sur le nom du pays et accéder à des bulletins d’information sur les pays contenus dans le World Bank Country Update (pas encore disponible pour tous les pays). Les bulletins d’information thématiques Pour souscrire un abonnement aux bulletins d’information sectoriels, visitez le site Web www.worldbank.org/subscriptions et sélectionnez le(s) bulletin(s) d’information de votre choix. Pour s’abonner au bulletin d’information sur la recherche en économie du développement, cliquez sur le lien suivant : http://econ.worldbank.org/profile

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Les nouvelles et la presse Pour accéder à tous les communiqués de presse et à d’autres informations médiatiques de la Banque mondiale, suivez le lien www.worldbank.org et cliquez sur News & Events. Les contacts de la Banque mondiale avec les professionnels de l’information Les centres d’information de la Banque mondiale La Banque mondiale dispose de centres d’information (PCI) dans plus de 60 missions résidentes dans les pays. Les PIC mettent les informations sur la Banque mondiale à la disposition du public et ils en font une dissémination aussi large que possible. Chaque PCI détient des documents de projets spécifiques au pays dans lequel il se trouve et dispose généralement d’une bibliothèque constituée des publications les plus récentes de la Banque mondiale. Le PCI Europe à Paris, le Service d’information et de documentation de la Banque mondiale (Infoshop) à Washington aux Etats-Unis et le PCI Tokyo au Japon, offrent l’éventail complet des documents opérationnels de la Banque mondiale en plus de la bibliothèque. Les parlementaires peuvent obtenir au PCI le plus proche des exemplaires des brochures, des dépliants et des publications de la Banque mondiale, ou des réponses aux questions qu’ils se posent sur la Banque mondiale. Pour en savoir plus, visitez le site Web www.worldbank.org/infoshop Comment contacter les services de conseil de la Banque mondiale Les services de conseil de la Banque mondiale répondent aux besoins d’information sur divers sujets liés au développement intéressant, en particulier, les parlementaires. Un site Web général regroupant des informations sur les différents services de conseil est accessible à partie de www.worldbank.org/ks/askus/index.html Des services d’assistance spécialisés peuvent également être contactés par courriel. Parmi les plus importants, on peut citer :

• Afrique [email protected] • Le Groupe partenariat et communication

avec le secteur privé Business [email protected]

• Le mécanisme de gestion des opérations en cas de catastrophe

[email protected]

• Education [email protected] • Le Réseau du développement

écologiquement et socialement durable (environnement, développement rural, problèmes sociaux)

[email protected]

• Santé et démographie

[email protected]

• Indicateurs, statistiques, cartes [email protected] [email protected]

• Nutrition [email protected] • Services opérationnels essentiels

(questions liées à la passation des marchés)

[email protected]

• Département de l’évaluation des opérations (OED)

[email protected]

• Politique économique, gouvernance et réforme du secteur public, condition de la

[email protected]

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femme, PPTE et DSRP • Transport [email protected] • Secteur urbain [email protected] • Eau [email protected]

Les experts de la Banque mondiale La liste des experts de la Banque mondiale par domaine, par nom ou par langue est disponible sous News and Events sur le site www.worldbank.org. Le Guide des experts de la Banque mondiale est destiné à fournir aux parlementaires les noms des experts principaux de la Banque qui maîtrisent les sujets relatifs à leur domaine de compétence. Le personnel de la Banque comprend des experts de haut niveau dans des domaines tels que l’agriculture, le SIDA, les changements climatiques, l’allègement de la dette, l’éducation, les finances, etc. Les autres rapports intéressant les parlementaires : les travaux analytiques et les publications de l’Institut de la Banque mondiale L’Institut de la Banque mondiale insiste particulièrement sur les travaux analytiques et les études de cas comparatives utiles en matière d’élaboration et de finalisation des programmes parlementaires. La recherche porte essentiellement sur les questions liées au rôle du Parlement dans le processus du DSRP et en ce qui concerne la lutte contre la corruption. De nombreuses études de cas ont été conçues pour être utilisées lors des stages de formation organisés par la Banque mondiale. Pour en savoir plus, pour avoir les dernières nouvelles et pour télécharger les travaux analytiques et les publications dont la liste est jointe ci-après, suivez le lien : www.worldbank.org/wbi/governance/parliament/resources.html Quelques exemples de travaux analytiques du WBI Etude de cas : les DSRP et le Parlement 2001. Stephen Langdon Les parlements virtuels (document de synthèse) 2003. Tess Kingham Les parlements et le processus du DSRP (projet d’annexe au Guide de référence de la Banque mondiale sur la réduction de la pauvreté) 2002. K.S. Hubli et A.P. Mandaville La lutte contre la corruption : le manuel des parlementaires 1999. Ottawa. Centre parlementaire et Institut de la Banque mondiale. Des exemplaires sont disponibles en anglais au WBI et en français, en arabe, en khmer et en bahasa indonésien au Centre parlementaire Manuel des parlementaires et des politiques de réduction de la pauvreté 2002. Ottawa. Centre parlementaire et Institut de la Banque mondiale. Des exemplaires sont disponibles en anglais au WBI et en français, en arabe, en khmer et en bahasa indonésien au Centre parlementaire. Quelques publications de la Banque mondiale Les parlements, la gouvernance et la réduction de la pauvreté Novembre 2003. Brochure de la Banque mondiale Les parlements et la pauvreté. Renforcer la capacité à résoudre les problèmes (dans le Parliamentaire, deuxième édition, p. 179-182)

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2002. Frannie Leautier Adding innovation to standard approches (Intégrer l’innovation aux méthodes standard (dans le dialogue démocratique)) Mai 2001. Frederick Stapenhurst Les caractéristiques et les missions des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (PREMNote 59) Octobre 2001. Frederick Stapenhurst et Jack Titsworth Renforcer le contrôle des corps législatifs (PREMNote 74) Octobre 2002. Nick Manning et Frederick Stapenhurst Accroître le rôle des corps législatifs (dans Finances et développement, volume 39, numéro 4) Décembre 2002. Frederick Stapenhurst et Riccardo Pelizzo La première conférence du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale Du 28 au 29 mai, 2001. La Haye, Pays-Bas La deuxième conférence annuelle du réseau parlementaire sur la Banque mondiale Du 28 au 29 janvier, 2001. Chambre des Communes, Londres, Royaume-Uni Parliaments and the Budgetary Process (Les parlements et le cycle budgétaire prenant en compte la problématique homme-femme (Le monde parlementaire, volume 4)) Décembre 2001. Union inter-parlementaire) Etude sur l’institutionnalisation des DSRP : rapport final 2001. Institut du développement international La responsabilité des parlements et la bonne gouvernance : le manuel du parlementaire 2002. Ottawa. Centre parlementaire et Institut de la Banque mondiale

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ANNEXES

Annexes

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Annexe I : Un choix des sites Web de la Banque mondiale (Par ordre alphabétique)

A propos de la Banque mondiale www.worldbank.org/about

Afrique www.worldbank.org/afr

Agence multilatérale pour la garantie de l’investissement www.miga.org

Aide/Questions fréquemment posées www.worldbank.org/help

Amérique latine et Caraïbes www.worldbank.org/lac

Anticorruption www.worldbank.org/anticorruption

Architecture financière internationale www.worldbank.org/ifa

Asie de l’Est et Pacifique www.worldbank.org/eap

Asie du Sud www.worldbank.org/sar

Association pour le développement international (IDA) www.worldbank.org/ida

Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) www.worldbank.org/ibrd

Base de données des projets www.worldbank.org/projects

B-Span—L’actualité du développement sur le Web www.worldbank.org/wbi/B-SPAN

Bulletins www.worldbank.org/subscriptions

Cadre intégré du développement www.worldbank.org/cdf

Calendrier des événements du développement www.worldbank.org/events

Centre international pour le règlement des litiges d’investissement www.worldbank.org/icsid

Contacter la Banque mondiale www.worldbank.org/contacts

Development Grant Facility www.worldbank.org/dgf

Développement de la petite enfance www.worldbank.org/children

Développement du secteur privé www.worldbank.org/privatesector

Développement durable www.worldbank.org/sustainabledevelopment

Développement rural et agriculture www.worldbank.org/rural

Développement social (Evaluation sociale) www.worldbank.org/socialdevelopment

Développement urbain www.worldbank.org/urban

Divulgation de l’information www.worldbank.org/disclosure

Documents de stratégie de réduction de la pauvreté www.worldbank.org/poverty/strategies

Données et statistiques www.worldbank.org/data

Ecoles www.worldbank.org/html/schools

Education www.worldbank.org/education

e-Librairie de la Banque mondiale www.worldbank.org/elibrary

Energie www.worldbank.org/energy

Environnement www.worldbank.org/environment

Europe et Asie centrale www.worldbank.org/eca

Evaluation www.worldbank.org/oed

Finance www.worldbank.org/finance

Finances du développement mondial www.worldbank.org/prospects

Forum des Partenaires au développement www.worldbank.org/communitypartners

Forum du développement www.worldbank.org/devforum

Gestion des ressources aquatiques www.worldbank.org/water

Groupe de la Banque Mondiale www.banquemondiale.org

Grupo del Banco Mundial www.bancomundial.org

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Indicateurs du développement mondial www.worldbank.org/data/wdi

InfoDev (Information pour le développement) www.worldbank.org/infodev

InfoShop (Centre d’information au public) www.worldbank.org/infoshop

Initiative pour les pays pauvres très endettés www.worldbank.org/hipc

Inspection Panel www.worldbank.org/inspectionpanel

Institut de la Banque mondiale www.worldbank.org/wbi

IPAnet www.ipanet.net

La voix des pauvres www.worldbank.org/poverty/voices

Librairie http://jolis.worldbankimflib.org/external.htm

Liens vers le développement mondial www.worldbank.org/worldlinks

Loi et justice www.worldbank.org/legal

Mobilisation des ressources et cofinancement www.worldbank.org/rmc

Mondialisation www.worldbank.org/globalization

Moyen-Orient et Afrique du Nord www.worldbank.org/mena

Nouvelles du développement www.worldbank.org/developmentnews

Objectifs du Millénaire pour le développement www.developmentgoals.org

Parlementaires www.worldbank.org/parliamentarians

Partage de la connaissance www.worldbank.org/ks

Participation www.worldbank.org/participation

Passation des marchés dans les projets financés par la Banque www.worldbank.org/html/opr/procure

Pensions www.worldbank.org/pensions

Perspectives économiques mondiales www.worldbank.org/prospects/

Pétrole, gaz, produits miniers et chimiques www.worldbank.org/mining

PrivatizationLink http://privatizationlink.ipanet.net/

Problématiques des sexes www.worldbank.org/gender

Produits et services financiers www.worldbank.org/fps

Protection sociale www.worldbank.org/sp

Publications www.worldbank.org/publications

Rapports annuels de la Banque mondiale www.worldbank.org/annualreport

Rapports sur le développement mondial www.worldbank.org/wdr

Recherche www.worldbank.org/research

Réponse rapide http://rru.worldbank.org

Représentation dans les pays www.worldbank.org/contacts

Réseau du développement mondial www.gdnet.org

Réseau mondial d’éducation à distance www.worldbank.org/disted

Réseau pour la réduction de la pauvreté www.worldbank.org/poverty

Réunions annuelles et de printemps www.worldbank.org/annualmeetings

Réunions de printemps www.worldbank.org/springmeetings

Santé, nutrition et population www.worldbank.org/hnp

Secteur public www.worldbank.org/publicsector

Service de conseil à l’investissement à l’étranger www.fias.net

Société civile www.worldbank.org/civilsociety

Société financière internationale (SFI) www.ifc.org

Sources de développement mondial http://www-wds.worldbank.org

Stratégie d’assistance aux pays www.worldbank.org/cas

Télécommunications et Informatique www.worldbank.org/ict

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Titres de créance www.worldbank.org/debtsecurities

Transport www.worldbank.org/transport

Emploi et scolarité www.worldbank.org/careers

VIH/SIDA et la Banque mondiale www.worldbank.org/aids

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Annexe II : Bureaux de la Banque mondiale dans le monde* Siège 1818 H Street N.W. Washington, D.C. 20433, U.S.A. Tel: (202) 473-1000 Fax: (202) 477-6391 E-mail: [email protected] www.worldbank.org Bureau de New York The World Bank, Office of the Special Representative to the U.N. 1 Dag Hammarskjold Plaza 885 2nd Avenue, 26th Floor New York, NY 10017, U.S.A. Tel: (212) 355-5112 Fax: (212) 355-4523 Europe Banque mondiale 66 avenue d’Iéna 75116 Paris, France Tel: (33-1) 40 69 30 00 Fax: (33-1) 40 69 30 64 www.worldbank.org/europe Bruxelles The World Bank 10 rue Montoyer B-1000 Brussels, Belgium Tel: (32-2) 552 00 52 Fax: (32-2) 552 00 25 www.worldbank.org/eu Frankfort The World Bank Bockenheimer Landstrasse 109 60325 Frankfurt am Main, Germany Tel: (49-69) 743-48230 Fax: (49-69) 743-48239 Genève The World Bank 3, chemin Louis-Dunant Case Postale 66 1211 Geneva 20, Switzerland Tel: (41-22) 748 1000 Fax: (41-22) 748 1030 Londres The World Bank New Zealand House 15th Floor, Haymarket London SW1 Y4TE, England Tel: (44-20) 7930-8511 Fax: (44-20) 7930-8515

Rome The World Bank Via Labicana 110 00184 Rome, Italy Tel: (39-06) 77 7101 Fax: (39-06) 70 96 046 Web: www.worldbank.org/europe Tokyo The World Bank 10th Floor, Fukoku Seimei Building 2-2-2 Uchisaiwai-cho, Chiyoda-ku, Tokyo 100-0011 Japan Tel: (81-3) 3597-6650 Fax: (81-3) 3597-6695 www.worldbank.or.jp/ Afghanistan The World Bank Street No. 15, House No. 19 opposite Palace #8 Wazir Akbar Khan Kabul, Afghanistan Tel: (0097) 7027 6002 www.worldbank.org/sar Albanie The World Bank Deshmoret e 4 Shkurtit, No. 34 Tirana, Albania Tel: (355-4) 230 017 Fax: (355-4) 240 590 www.worldbank.org/eca Algerie Banque mondiale 19, rue Emile Marquis—Djennane El Malik—Hydra 16035 Algiers, Algeria Tel: (213-21) 54.66.66 Fax: (213-21) 54.93.52 Angola The World Bank Liaison Office Rua Alfredo Troni (Edificio BPC) No. 15, 14 Andar (14th Floor) Luanda, Angola (postal address: Caixa Postal 1331) Tel: (244-2) 394-877 Fax: (244-2) 394-784 www.worldbank.org/afr

*Argentine Banco Mundial Edificio Bouchard Bouchard 547, 27 & 28 Floor C1106ABG Buenos Aires, Argentina Tel: (54-11) 4316-9700 Fax: (54-11) 4313-1233 www.worldbank.org/lac Arménie The World Bank Republic Square 9 V. Sargsyan Street Yerevan 375010, Armenia Tel: (374-1) 527888 Fax: (374-1) 521787 www.worldbank.org/eca *Australie The World Bank Level 19, 14 Martin Place CML Building Sydney NSW 2000, Australia Tel: (61-2) 9235-6522 Fax: (61-2) 9223-9903 www.worldbank.org/eap Azerbaijan The World Bank 91-95 Mirza Mansur Street Icheri Sheher Baku, 370004, Azerbaijan Tel: (994-12) 922586 Fax: (994-12) 921479 www.worldbank.org/eca *Bangladesh The World Bank 3A, Paribagh Dhaka 1000, Bangladesh (postal address: G.P.O. Box 97) Tel: (880-2) 861-1056, 966-9301-7 Fax: (880-2) 861-3220 www.worldbank.org/sar Belarussie The World Bank 2A Gertsen Street, 2nd Floor Minsk, 220030 Republic of Belarus Tel: (375-17) 226-5284 Fax: (375-17) 211-0314 www.worldbank.org/eca

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Belgique Banque mondiale 10 rue Montoyer, bte 16 B-1000 Brussels, Belgium Tel: (32-2) 552 00 52 Fax: (32-2) 552 00 25 www.worldbank.org/eca Benin Banque mondiale Zone Résidentielle de la Radio Cotonou, Bénin (postal address: B.P. 03-2112) Tel: (229) 312124 Fax: (229) 312751, 315839 www.worldbank.org/afr Bolivie Banco Mundial Edificio Victor, piso 9 Calle Fernando Guachalla #342 Sopocachi La Paz, Bolivia (postal address: Casilla 8692) Tel: (591-2) 244-3555 Fax: (591-2) 212-9880 www.worldbank.org/lac Bosnie Herzegovine The World Bank Hamdije Kresevljakovica 19/5 71000 Sarajevo Bosnia and Herzegovina Tel: (387-33) 440 293 Fax: (387-33) 440 108 www.worldbank.org.ba *Brésil Banco Mundial Setor Comercial Norte Quadra 02, Lote A—Edificio Corporate Financial Center Conjuntos 204/303/304, 603 Brasilia, DF 70712-900, Brazil Tel: (55-61) 329-1000 Fax: (55-61) 329-1010 www.worldbank.org/lac Brésil, Fortaleza The World Bank Liaison Office Rua Oswaldo Cruz, No. 01 Edifício Beira Mar Trade Center, Sala 1710 60125-150—Fortaleza, Ceará, Brazil Tel: (55-85) 242-7200 Fax: (55-85) 242-7177 www.worldbank.org/lac

Brésil, Recife Banco Mundial Edificio SUDENE, Sala 13S-021 Cidade Universitaria 50670-900 Recife, PE, Brazil Tel: (55-81) 3453-1644 Fax: (55-81) 3453-4624 www.worldbank.org/lac Bulgarie The World Bank World Trade Center—Interpred 36 Dragan Tsankov Blvd. 1040 Sofia, Bulgaria Tel: (359-2) 96 97 229 Fax: (359-2) 971 20 45 www.worldbank.bg Burkina Faso Banque mondiale Immeuble BICIA, 3ème étage Ouagadougou, Burkina Faso (postal address: B.P. 622) Tel: (226) 306237 Fax: (226) 308649 www.worldbank.org/afr Burundi Banque mondiale avenue du 18 septembre Bujumbura, Burundi (postal address: B.P. 2637) Tel: (257-2) 22443, 23269 Fax: (257-2) 26005 www.worldbank.org/afr Cambodge The World Bank 113 Norodom Boulevard Phnom Penh, Cambodia (postal address: P.O. Box 877) Tel: (855-23) 213538, 213639 Fax: (855-23) 210504, 210373 www.worldbank.org/eap Cameroun Banque mondiale rue 1. 792, No. 186 Yaoundé, Cameroon (postal address: B.P. 1128) Tel: (237) 221 68 75 Fax: (237) 221 07 22 www.worldbank.org/afr République Centrafricaine Banque mondiale rue des Missions Bangui, République Centrafricaine (postal address: B.P. 819) Tel: (236) 616138 Fax: (236) 616087 www.worldbank.org/afr

Tchad Banque mondiale avenue Charles de Gaulle et avenue du Commandant Lamy Quartier Bololo N’Djamena, Chad (postal address: B.P. 146) Tel: (235-52) 3247, 3360 Fax: (235-52) 4484 www.worldbank.org/afr *Chine The World Bank Level 16, China World Trade Center No. 1 Jian Guo Men Wai Avenue Beijing 100004 People’s Republic of China Tel: (86-10) 5861-7600 Fax: (86-10) 5861-7800 www.worldbank.org.cn/ Colombie Banco Mundial Carrera 7 No. 71-21 Torre A, piso 16 Apartado 10229 Bogota, Colombia Tel: (57-1) 326-3600 Fax: (57-1) 326-3480 www.worldbank.org/lac Congo, République démocratique du The World Bank avenue Wagenia, no. 4847 Kinshasa-Gombe Democratic Republic of the Congo Tel: (243) 994-9015 Fax: (243) 880-7817 www.worldbank.org/afr Congo, Republique du The World Bank Immeuble BDEAC, 2è étage Boulevard de la Révolution P.O. Box 14536 Brazzaville, Republic of Congo Tel: (242) 81 33 30 Fax: (242) 81 53 16 www.worldbank.org/afr

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*Côte d’Ivoire Banque mondiale Corner of Booker Washington and Jacques Aka Streets, Cocody, Abidjan 01, Côte d’Ivoire (postal address: B.P. 1850) Tel: (225) 22 40 04 00 Fax: (225) 22 40 04 61 www.worldbank.org/afr *Croatie The World Bank Trg J.F. Kennedya 6b/lll HR-10000 Zagreb, Croatia Tel: (385-1) 2357-222 Fax: (385-1) 2357-200 www.worldbank.hr/ République dominicaine Banco Mundial Calle Virgilio Díaz Ordoñez #36 esq. Gustavo Mejía Ricart Edificio Mezzo Tempo, Suite 401 4ta. Planta, Santo Domingo, R.D. Tel: (809) 566-6815 Fax: (809) 566-7746, 566-7189 www.worldbank.org/lac Equateur Banco Mundial Calle 12 de Octubre 1830 y Cordero World Trade Center Torre B, Piso 13 Quito, Ecuador Tel: (593-2) 222 0204 Fax: (593-2) 222 0205 www.worldbank.org/lac *Egypte, République arabe d’ The World Bank World Trade Center 1191 Corniche El-Nil, 15th Floor Boulaq Cairo, Arab Republic of Egypt, 11221 Tel: (20-2) 574-1670 Fax: (20-2) 574-1676 www.worldbank.org/mena Erythrée The World Bank 15/17, Tsegai Adig Street Zone 03, Subzone 01 Asmara, Eritrea Tel: (291-1) 12 43 02 Fax: (291-1) 12 43 09 www.worldbank.org/afr

*Ethiopie The World Bank Africa Avenue Bole Road Addis Ababa, Ethiopia (postal address: P.O. Box 5515) Tel: (251-1) 62 77 00 Fax: (251-1) 62 77 17 www.worldbank.org/afr Gabon Banque mondiale Quartier Palais de Justice Section RG—Parcelle No. 222 P.O. Box 2183 Libreville, Gabon Tel: (241) 73 81 71 Fax: (241) 73 81 69 www.worldbank.org/afr Géorgie The World Bank 5A, 1st Drive, Chavchavadze Avenue Tbilisi, 380079 Georgia Tel: (995-32) 99-04-48 Fax: (995-32) 99-52-88 www.worldbank.org/eca *Ghana The World Bank 69 Dr. Isert Road North Ridge Residential Area Accra, Ghana (postal address: P.O. Box M. 27) Tel: (233-21) 229681 Fax: (233-21) 227887 www.worldbank.org/afr Guatemala Banco Mundial 13 Calle 3-40 Zona 10, Edificio Atlantis, Piso 14 Guatemala City, Guatemala Tel: (502) 366-2044 Fax: (502) 366-1936 www.worldbank.org/lac Guinée Banque mondiale Immeuble de l’Archevêché Face Baie des Anges Conakry, Guinée (postal address: B.P. 1420) Tel: (224) 412-770 Fax: (224) 415-094 www.worldbank.org/afr

Guyane The World Bank Liaison Office UNDP Building 42 Brickdam and U.N. Place Stabroek Georgetown, Guyana Tel: (592) 223 5036 Fax: (592) 225 1384 www.worldbank.org/lac Haïti Banque mondiale c/o IDB, 389 Route de Bourdon Port-au-Prince, Haïti Tel: (509) 510-3797 Fax: (509) 512-5895 / (809) 566-7746 www.worldbank.org/lac Honduras Banco Mundial Centro Financiero BANEXPO, 4to Piso Boulevard San Juan Bosco Colonia Payaquí Apartado Postal 3591, Tegucigalpa, Honduras Tel: (504) 239-4551 Fax: (504) 239-4555 www.worldbank.org/lac *Inde The World Bank 70 Lodi Estate New Delhi 110 003, India (postal address: P.O. Box 416, New Delhi 110 001) Tel: (91-11) 2461 7241 Fax: (91-11) 2461 9393 www.worldbank.org.in/ *Indonésie The World Bank Jakarta Stock Exchange Building Tower 2, 12th Floor Sudirman Central Business District (SCBD) Jl. Jendral Sudirman Kav. 52-53 Jakarta 12190, Indonesia (postal address: P.O. Box 324/JKT) Tel: (62-21) 5299-3000 Fax: (62-21) 5299-3111 www.worldbank.or.id

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Jamaïque The World Bank Liaison Office Island Life Center 6 St. Lucia Avenue Third Floor Kingston 5, Jamaica Tel: (876) 960-0459 Fax: (876) 960-0463 www.worldbank.org/lac *Kazakhstan The World Bank Almaty Office 41/A Kazybek bi Street, 4th Floor 480100 Almaty, Republic of Kazakhstan Tel: (7-3272) 980-580 Fax: (7-3272) 980-581 www.worldbank.org.kz/ The World Bank Astana Office Samal Microdistrit, 14th Floor Astana Towers 473000 Astana, Republic of Kazakhstan Tel: (7-3172) 580-555 Fax: (7-3172) 580-342 *Kenya The World Bank Hill Park Building Upper Hill Nairobi, Kenya (postal address: P. O. Box 30577) Tel: (254-2) 260 300 Fax: (254-2) 260 380 www.worldbank.org/afr Kosovo The World Bank Liaison Office Rruga Tirana No. 35 Pristina, Kosovo Serbia and Montenegro Tel: (381-38) 249 459 Fax: (381-38) 249 780 www.worldbank.org/eca Kirghize, République The World Bank 214 Moskovskaya Str. Bishkek 720010, Kyrgyz Republic Tel: (996-312) 61 06 50 Fax: (996-312) 61 03 56 www.worldbank.org.kg

Laos, République démocratique populaire du The World Bank Pathou Xay—Nehru Road Vientiane, Lao PDR (postal address: P.O. Box 345 code 01004) Tel: (856-21) 414-209, 450-010 Fax: (856-21) 414-210 www.worldbank.org/eap Lettonie The World Bank Smilsu Street 8, 5th Floor Riga, LV 1162, Latvia Tel: (371-7) 220-744 Fax: (371-7) 814-245 www.worldbank.org.lv/ Liban The World Bank U.N. House 6th Floor Riad El Solh Beirut 1107 2270, Lebanon (postal address: P.O. Box 11-8577) Tel: (961-1) 987 800 Fax: (961-1) 986 800 www.worldbank.org/mena Lesotho The World Bank Liaison Office U.N. House United Nations Road Maseru, Lesotho Tel: (266) 321-480 Fax: (266) 310-619 www.worldbank.org/afr Lithuanie The World Bank Jogailos Str. 4, 5th Floor 2001 Vilnius, Lithuania Tel: (370-5) 210 7680 Fax: (370-5) 210 7681 www.worldbank.lt/ Macédonie, République de The World Bank 34 Leninova Street 91000 Skopje, Republic of Macedonia Tel: (389-2) 117-159 Fax: (389-2) 117-627 www.worldbank.org.mk/

*Madagascar Banque mondiale Rue Andriamifidy L. Razafimanantsoa, Anosy (près du Ministère des Affaires Etrangères) Antananarivo 101, Madagascar (postal address: B. P. 4140) Tel: (261-20) 2256000 Fax: (261-20) 2233338 www.worldbank.org/afr Malawi The World Bank Development House Capital City Lilongwe 3, Malawi (postal address: P.O. Box 30557) Tel: (265-1) 770 611 Fax: (265-1) 771 158 / 773 908 www.worldbank.org/afr Mali Banque mondiale Immeuble SOGEFIH, Centre Commercial Rue 32 Quartier du Fleuve Bamako, Mali (postal address: B. P. 1864) Tel: (223) 222 22 83 Fax: (223) 222 66 82 www.worldbank.org/afr Mauritanie Banque mondiale Villa No. 30, Lot A Quartier Socogim Nouakchott, Mauritanie (postal address: B. P. 667) Tel: (222) 525 10 17 Fax: (222) 525 13 34 www.worldbank.org/afr *Mexique Banco Mundial Insurgentes Sur 1605, Piso 24 San Jose Insurgentes 03900 Mexico, D. F., Mexico Tel: (52-5) 5480-4200 Fax: (52-5) 5480-4222 www.worldbank.org/lac Moldavie The World Bank Sciusev str., 76/6, MD 2012 Chisinau, Republic of Moldova Tel: (373-2) 237-065 Fax: (373-2) 237-053 www.worldbank.org/eca

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Mongolie The World Bank 11-A Peace Avenue Ulaanbaatar 210648, Mongolia Tel: (976-11) 312-647 Fax: (976-11) 312-645 www.worldbank.org.mn Maroc The World Bank 7, rue Larbi Ben Abdellah Rabat-Souissi, Morocco Tel: (212-37) 63.60.50 Fax: (212-37) 63.60.51 Web: www.worldbank.org/mena *Mozambique The World Bank Avenue Kenneth Kaunda, 1224 Maputo, Mozambique (postal address: Caixa Postal 4053) Tel: (258-1) 49 28 41 Fax: (258-1) 49 28 93 www.worldbank.org/afr *Nepal The World Bank Yak & Yeti Hotel Complex Lal Durbar Kathmandu, Nepal (postal address: P.O. Box 798) Tel: (977-1) 4226793 Fax: (977-1) 4225112 www.worldbank.org/sar Nicaragua Banco Mundial De la Rotonda de la Centroamerica, 400 mts. abajo Segundo Piso Edificio SYSCOM Managua, Nicaragua Tel: (505) 270-0000 Fax: (505) 270-0077 www.worldbank.org/lac Niger Banque mondiale 42 rue des Dallols Niamey Plateau B. P. 12402 Niamey, Niger Tel: (227) 73 59 29 Fax: (227) 73 55 06 www.worldbank.org/afr

*Nigéria The World Bank Plot 433 Yakubu Gowon Crescent Opposite ECOWAS Secretariat Asokoro District Abuja, Nigeria (postal address: P.O. Box 2826, Garki) Tel: (234-9) 314-5269 Fax: (234-9) 314-5267 www.worldbank.org/afr *Pakistan The World Bank 20 A Shahrah-e-Jamhuriyat, Ramna 5, G-5/1, Islamabad, Pakistan (postal address: P.O. Box 1025) Tel: (92-51) 2279641 Fax: (92-51) 2279648 www.worldbank.org/sar Papouasie Nouvelle Guinée The World Bank Liaison Office c/o Holiday Inn Suite 102 P.O. Box 1981 Boroko, Port Moresby Papua New Guinea Tel: (675) 323-1366 Fax: (675) 323-1526 www.worldbank.org/eap Paraguay Banco Mundial Edificio Naciones Unidas Av. Mcal. Lopez y Saravi Asunción, Paraguay Tel: (595-21) 664-000 Fax: (595-21) 664-002 www.worldbank.org/lac *Perou Banco Mundial Avenida Alvarez Calderón 185 Piso 7, San Isidro Lima, Peru Tel: (51-1) 215-0660 Fax: (51-1) 421-7241 www.worldbank.org/lac *Philippines The World Bank 23/F, The Taipan Place Building Emerald Avenue, Ortigas Center Pasig City, Metro Manila, Philippines Tel: (63-2) 637-5855 Fax: (63-2) 637-5870 www.worldbank.org/eap

*Pologne The World Bank 53, Emilii Plater St. Warsaw Financial Center, 9th Fl 00-113 Warsaw, Poland Tel: (48-22) 520 8000 Fax: (48-22) 520 8001 Web: http:/www.worldbank.org.pl Roumanie The World Bank Boulevard Dacia 83, Sector 2 Bucharest, Romania Tel: (40-1) 210-1804 Fax: (40-1) 210-2021 www.worldbank.org.ro/ *Russie, Fédération de The World Bank Bolshaya Molchanovka 36/1 Moscow 121069, Russian Federation Tel: (7-095) 745-7000 Fax: (7-095) 745-7002 www.worldbank.org.ru/eng/ Rwanda The World Bank Blvd. de la Révolution SORAS Building Kigali, Rwanda (postal address: P.O. Box 609) Tel: (250) 572204 Fax: (250) 576385 www.worldbank.org/afr Arabie saoudite The World Bank UNDP Building, Diplomatic Quarter (beside American Embassy) Riyadh, Saudi Arabia (postal address: P.O. Box 5900, Riyadh 11432, Saudi Arabia) Tel: (966-1) 483-4956 Fax: (966-1) 488-5311 www.worldbank.org/mena *Sénégal Banque mondiale 3, place de l’indépendance Immeuble SDIH 5ème étage Dakar, Sénégal (postal address: B. P. 3296) Tel: (221) 849-50-00 Fax: (221) 849-50-27 www.worldbank.org/afr

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Serbie et Montenegro The World Bank Bulevar Kralja Aleksandra 86-90 Belgrade, Serbia and Montenegro Tel: (381-11) 3023-700 Fax: (381-11) 3023-732 www.worldbank.org/eca Sierra Leone The World Bank Africanus House 13A Howe Street Freetown, Sierra Leone Tel: (232-22) 227555 Fax: (232-22) 228555 www.worldbank.org/afr Singapour The World Bank Liaison Office #15-08, MAS Building 10 Shenton Way Singapore, 079117 Tel: (65) 6324-4612 Fax: (65) 6324-4615 www.worldbank.org/eap *Afrique du Sud The World Bank First Floor, Pro Equity Court 1250 Pretorius Street Hatfield, Pretoria 0083 Republic of South Africa (postal address: P.O. Box 12629, Hatfield 0028, Pretoria) Tel: (27-12) 431-3100 Fax: (27-12) 431-3134 www.worldbank.org/afr *Sri Lanka The World Bank 1st Floor, DFCC Building 73/5, Galle Road Colombo 3, Sri Lanka (postal address: P.O. Box 1761) Tel: (94-1) 448070/1 Fax: (94-1) 440357 www.worldbank.org/sar Tajikistan The World Bank Rudaki Avenue 105 Dushanbe, Tajikistan Tel: (992-372) 21-07-56 Fax: (992-372) 51-00-42 www.worldbank.org/eca

Tanzanie The World Bank 50 Mirambo Street Dar-es-Salaam, Tanzania (postal address: P.O. Box 2054) Tel: (255-22) 2114575 Fax: (255-22) 2113039 www.worldbank.org/afr *Thailande The World Bank Diethelm Towers, Tower A 14th Floor, 93/1 Wireless Road Lumpini, Pathumwan Bangkok 10330, Thailand Tel: (66-2) 256-7792 Fax: (66-2) 256-7794/5 www.worldbank.or.th Timor-Leste The World Bank Rua Dos Direitos Humanos Dili, Timor-Leste (postal address: World Bank Mission, Timor-Leste, GPO Box 3548, Darwin NT 0801, Australia) Tel: (670-390) 312-367 / 324-649 Fax: (670-390) 321-178 (from Australia only) www.worldbank.org/eap Togo Banque mondiale 169 Boulevard du 13 Janvier Immeuble BTCI, 8ème étage Lomé,Togo (postal address: Boite Postale 3915) Tel: (228) 221 57 77 Fax: (228) 221 78 56 www.worldbank.org/afr Tunisie Ms. Fatma Felah The World Bank Liaison Office 61, Boulevard Bab Benat 1035 Tunis, Tunisia Tel: (216-71) 563-265 Fax: (216-71) 436-475 www.worldbank.org/mena *Turquie The World Bank Ugur Mumcu Caddesi 88 Kat: 2, 06700 Gaziosmanpasa Ankara, Turkey Tel: (90-312) 446 38 24 Fax: (90-312) 446 24 42 www.worldbank.org.tr/

Turkmenistan The World Bank Liaison Office United Nations Building Atabaev Street, 40 Ashgabat 744000 Turkmenistan Tel: (993-12) 350477 Fax: (993-12) 351693 www.worldbank.org/eca Ouganda The World Bank 1 Lumumba Avenue Rwenzori House, 4th Floor Kampala, Uganda (postal address: P.O. Box 4463) Tel: (256-41) 230-094 Fax: (256-41) 230-092 www.worldbank.org/afr Ukraine The World Bank 2 Lysenko Street Kyiv 01034, Ukraine Tel: (380-44) 490 6671 Fax: (380-44) 490 6670 www.worldbank.org.ua/ Ouzbekistan The World Bank 15th Floor of International Business Center 107 B, Amir Timur Str. 700084, Tashkent, Uzbekistan Tel: (998-71) 1385950 Fax: (998-71) 1385951 www.worldbank.org/eca Vénézuéla, República Bolivariana de Banco Mundial Av. Francisco de Miranda con Av. del Parque Torre Edicampo, Piso 10, Campo Alegre Caracas, República Bolivariana de Venezuela Tel: (58-212) 267-9943 Fax: (58-212) 267-9828 www.worldbank.org/lac *Vietnam The World Bank 63 Ly Thai To Street, 8th Floor Hanoi, Vietnam Tel: (84-4) 934-6600 Fax: (84-4) 934-6597 External Affairs contact: www.worldbank.org/vn

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*Rive occidentale et Gaza The World Bank P.O. Box 54842 Jerusalem Al-Ram Tel: (972-2) 2366500 Al-Ram Fax: (972-2) 2366543 Gaza Tel: (972-8) 2823422 Gaza Fax: (972-8) 2824296 www.worldbank.org/mena Yemen, République du The World Bank, Hadda Street No. 40 off Damascus Road Sana’a, Republic of Yemen (postal address: P.O. Box 18152) Tel: (967-1) 413 708 Fax: (967-1) 413 709 www.worldbank.org/mena Zambie The World Bank Anglo American Building 74 Independence Avenue, 3rd Floor Lusaka, Zambia 10101 (postal address: P.O. Box 35410) Tel: (260-1) 252-811 Fax: (260-1) 254-283 www.worldbank.org/afr Zimbabwé The World Bank Old Lonrho Building 88 Nelson Mandela Avenue Harare, Zimbabwe (postal address: P.O. Box 2960) Tel: (263-4) 729-611 Fax: (263-4) 708-659 www.worldbank.org.zw/ Les Directeurs pays siègent aux bureaux de pays. Pour toute information supplémentaire et mises à jour, veuillez consulter www.worldbank.org, About Us, Contacts.

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Annexe III : Membres du Groupe de la Banque mondiale

Membre IBRD IFC IDA MIGA ICSID

Afghanistan

Afrique du Sud

Albanie

Algérie

Allemagne

Angola

Antigua et Barbade

Arabes unis, Emirats

Arabie saoudite

Argentine

Arménie

Australie

Autriche

Azerbaïdjan

Bahamas, Les

Bahrayn

Bangladesh

Barbades

Belarus

Belgique

Belize

Benin

Bhoutan

Bolivie

Bosnie Herzégovine

Botswana

Brésil

Brunei Darussalam

Bulgarie

Burkina Faso

Burundi

Cambodge

Cameroun

Canada

Cape Vert

Chili

Chine

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Chypres

Colombie

Comores

Congo, République démocratique du

Congo, République du

Corée, République de

Costa Rica

Côte d'Ivoire

Croatie

Danemark

Djibouti

Dominicaine, République

Dominique

Egypte, République arabe du

El Salvador

Equateur

Erythrée

Espagne

Estonie

Etats-Unis

Ethiopie

Fiji

Finlande

France

Gabon

Gambie

Géorgie

Ghana

Grèce

Grenade

Guatemala

Guinée

Guinée équatoriale

Guinée-Bissau

Guyana

Haïti

Honduras

Hongrie

Inde

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Indonésie

Irak

Iran, République islamique d’

Irlande

Islande

Israël

Italie

Jamaïque

Japon

Jordanie

Kazakhstan

Kenya

Kirghiz, république

Kiribati

Koweït

Laos République démocratique populaire du

Lesotho

Lettonie

Liban

Liberia

Libye

Lituanie

Luxembourg

Macédoine

Madagascar

Malaisie

Malawi

Maldives

Mali

Malta

Maroc

Marshall, Iles

Maurice

Mauritanie

Mexique

Micronésie, Etat fédéral de

Moldavie

Mongolie

Mozambique

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Myanmar

Namibie

Népal

Nicaragua

Niger

Nigeria

Norvège

Nouvelle-Zélande

Oman

Ouganda

Ouzbekistan

Pakistan

Palau

Panama

Papouasie Nouvelle Guinée

Paraguay

Pays-bas

Pérou

Philippines

Pologne

Portugal

Qatar

République centrafricaine

Roumanie

Royaume-Uni

Russie Fédération de

Rwanda

Salomon Iles

Samoa

San Marino

Sao Tome et Principe

Sénégal

Serbie Monténégro

Seychelles

Sierra Leone

Singapour

Slovaque, République

Slovénie

Somalie

Soudan

Sri Lanka

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St. Kitts et Nevis

St. Lucie

St. Vincent et les Grenadines

Suède

Suisse

Surinam

Swaziland

Syrie, République arabe de

Tadjikistan

Tanzanie

Tchad

Tchèque, République

Thaïlande

Timor Leste

Togo

Tonga

Trinidad et Tobago

Tunisie

Turkménistan

Turquie

Ukraine

Uruguay

Vanuatu

Venezuela, République bolivarienne du

Vietnam

Yemen, République du

Zambie

Zimbabwe

184 177 165 164 140