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GUIDE DE LA TRIBU - numéro 2

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ancienne parution du site http://www.latribudelille.org

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Lille, la tropicale ! Sommaire 02/03Le mot du président

de l’Association de la Communauté Noire

V ie culturelle, lieux de rencontreet de convivialité, cadres dediscussions, réseaux associatifs

et récréatifs, adresses pratiques : cesont, entre autres, quelques-unsdes ingrédients qui composent cettenouvelle édition 2002-2003 deLa Tribu - étoffée de 16 pagessupplémentaires -.

A sa parution, le premier numéro a été salué par les pro-fessionnels de l’information au Club de la Presse du Nord-Pas-de-Calais, par les médias de l’hexagone et hors de nosfrontières, par de très nombreux amis et partenaires lorsd’une soirée dansante promotionnelle. Présentée lors demanifestations africaines, antillaises, latines, diffusée parses membres-partenaires, La Tribu gagne en notoriété ettrace sa voie. Elle est aussi très présente sur Internet avecson site actualisé et relooké : www.latribudelille.org

Suivez les itinéraires de ces femmes, de ces hommes quiparticipent à la vie de la cité. La Tribu symbolise l’expressiond’une communion, d’une raison de vivre ensemble, d’unevolonté d’agir en commun et surtout d’ouverture vers l’au-tre. La capitale des Flandres s’y révèle sous un jour inatten-du, ensoleillée, chaleureuse en son cœur, au point qu’ellemériterait bien de s’appeler aussi « Lille, la tropicale ».

Louis VARDON

Le mot du président ....................................................................3

Édito : parfum troublant de bissap ...................................5

Histoire : Léopold S. Senghor................................................7

Itinéraire d’artiste : B. Bachiri................................................8

Alimentation.....................................................................................9

Art et Artisanat............................................................................13

Associations....................................................................................14

Bars.......................................................................................................26

Coiffure – Cosmétiques...........................................................36

A détacher : l’agenda annuel

des festivals de musique .......................................................39

Discothèques .................................................................................43

Haute couture : Alphonse Sène........................................44

Groupes musicaux......................................................................48

Médias : radio et télévision .................................................51

Cours de danses latines..........................................................55

Bars et restaurants latinos ..................................................60

Restaurants africains–antillais............................................64

Services..............................................................................................71

Sports..................................................................................................72

Voyages.............................................................................................74

La Tribu » est le bulletin culturel annuel del’Association de la Communauté Noire

de Lille Métropole et environs.

Loi 1901. JO 61-2-09092000-635.19, rue Henri-Kolb. 59000 Lille.

Tél. 03 20 57 86 46 ou 06 73 18 52 92.

Responsable de la publication : Louis VardonMembres du conseil d’administration

de l’ACNLME ! Elhadji Fall, Djiby NgomSub.Edit. : Ada Bessomo, Ella Wanda

Page de couverture : Claire de Montardy.Illustrations : Merry Viersac.

Secrétariat de rédaction : MEWRédaction : ont apporté leur précieuse

collaboration, Stéphanie Beaupère, Tijane Bal,Ada Bessomo, Sylvie Detoc, Nathalie Lamour,Allison Maigret, Karine Ngango, Julie Mendy,

Ella Wanda, ainsi que tous les membres-partenaires et amis de « La Tribu ».

Site Internet : Serge Mbarga, Hamdiatou Diawww.latribudelille.org

E-mail : [email protected] graphique des pages intérieures et

impression : www.losfeld.beDépôt légal : 3ème trimestre 2002.

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L ’ouvrage d’Alice CHERKI « Frantz Fanon, por-trait » (Seuil) vient assurément à son heure.

Il a pour double mérite de proposer un aperçud’une œuvre foisonnante dont on ne parle pasassez au regard de son importance et de fairerevivre un homme pluriel.Frantz FANON était psychiatre. A ce titre, il étaitparticulièrement outillé pour scruter des théma-tiques telles que le racisme et ses ressorts, lecomplexe et l’aliénation.Martiniquais d’origine, il appliqua ses théories àune société où la relation à la couleur (avec leBlanc, pour référentiel) est génératrice de biendes destructurations.« Peaux noires, masques blancs » (1952), son

livre le plus connu, est en la matière une référen-ce. Pourtant, FANON tenait la Négritude de SEN-GHOR et de CESAIRE à distance (FANON a étél’élève de CESAIRE. Il en a été aussi le procureurbien avant le mouvement de la « créolité »,reprochant au maître ses positions intégrationnis-tes timorées sur l’indépendance des Antilles).« Eloigné des idéologies identitaires », mais sur-tout militant plutôt soucieux du rôle des classessociales, il ne voulait pas être confiné dans unstatut unidimensionnel.Alice CHERKI prend même le pari que, pour cesraisons précisément, il n’aurait pas adhéré àl’ethnopsychiatrie.

L’homme qui se définissait Africain- Antillais etdisait suivre avec intérêt les travaux de CheikhAnta DIOP, a été l’ambassadeur du FLN enAfrique noire et l’ami de Kwamé N’KRUMAH.Animateur du premier congrès des étudiants etartistes noirs de 1956, FANON revendiquait sonappartenance raciale. Simplement, il n’en faisaitpas un étendard et à fortiori ne se définissait pasuniquement par rapport à elle.L’intellectuel pouvait aussi se doubler d’unhomme de combat. C’est ainsi qu’à 18 ans, leMartiniquais s’engagea dans la Résistance au seindes FFL (Forces Françaises Libres). Paradoxe des paradoxes, lecombattant antinazi y subit l’épreuve du racismedont sont l’objet les « soldats » noirs venus desAntilles. Mais c’est aussi et peut-être surtout sonengagement entier aux côtés du FLN algérien quicaractérise la vie de FANON. Son enterrementdans son pays d’adoption en est une illustration.Ce choix et sa théorisation ne lui vaudront pasque sympathies. Il s’en faut.La publication, quelques mois seulement avant samort, des « Damnés de la terre » avec une préfa-ce de Jean-Paul SARTRE cristallisera les inimitiéset sera prétexte à un anti-tiers-mondisme viru-lent. « Les sanglots de l’homme blanc », écriraPascal BRUCKNER.Apologie de la violence, « chouannerie rouge »,préfiguration de Pol Pot, racisme à rebours, il fautcroire que FANON a « chagriné des générationsde tiers-mondistes européens ».De là date ce qui ressemble sinon à une conspi-ration du moins à une relativisation de sonœuvre. La même conspiration que d’aucunscroient avoir constatée à propos de l’œuvre deCheikh Anta DIOP.On peut toutefois douter que la pensée deFANON soit devenue « lointaine et déphasée ».Elle est au contraire plus que jamais actuelle.A un moment où, pour des raisons exécrables,bon nombre de Noirs se plaisent à jouer voire àsurjouer aux « Noirs », à endosser les pires sté-réotypes et clichés, donc à les perpétuer, ongagnerait à relire FANON et à ressusciter unhomme disparu à un « âge où la plupart en sontencore aux fondations d’une œuvre ».

Tijane BAL

« Frantz Fanon, portrait »,par Alice CHERKI.Editions du Seuil. 315 pages. 19,82 €.

Paroles d’auteurFrantz FANON (1925-1961)

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S i le paradis existe, ildoit avoir le velouté et

la fraîcheur d’une saladede fruits. Mais cela estune autre histoire.

L’écrivain djiboutienWaberi est à coup sûr

rêveur de haut vol. Oui, lebonheur se consomme comme un

mélange de belles primeurs. Prenez une pleinelouche de candeur. Ajoutez-y le cran de croirececi : tant que vivent les hommes, l’espoir respi-re. Secouez l’ensemble avec les énergies amies,les secours bienveillants, et obtenez votrevelouté de fruits !

Obtenez la deuxième livraison du guide LaTribu. Guide concocté par l’Association de lacommunauté noire en métropole lilloise.

Affaire de crédibilité, de longévité, de fruité.Nombreux sont celles et ceux qui ont partagéles délices de sa confection. Plus nombreux lesacteurs commerçants, les acteurs culturels sou-cieux de confier leur image à La Tribu, cetteannée. Merci à tous. L’œuvre de mémoire s’éri-ge aussi par les égards donnés aux souffles desmusiques, de l’écriture, des autres arts qui par-fument si bien le quotidien. Le chevalier SaintGeorges commence d’être réhabilité en France:il recommence d’être donné aux plaisirs desoreilles et des concertistes. Madagascar, commela France n’oublieront pas cette année. Ni d’au-tres, dont 1947 à l’île rouge. Les écrivainsRakotoson et Raharimanana disent le relief deleur Madagascar, racontent les écueils de notremémoire. N’oublions pas !

N’oublions pas que tout est affaire de convic-tion, d’autres diraient d’inspiration, quand ilfaut donner une âme à l’action. L’enthousiasme,cette fois, plus franc des uns et des autres nesera jamais insignifiant. Les contributions spon-tanées de divers acteurs nourrissent la qualitéde ce guide. C’est si bon de savoir qu’il y a tousces parfums, tant d’âme dans la salade d’unetribu.

Le paradis n’arrive jamais seul. Avec lui tous lesarômes prennent le goût de l’enfance, du bon-heur originel pour lequel nous luttons le tempsde la vie restante afin de le retenir auprès denous. Un peu comme cette feuille-là qui secueille à l’arbuste, sèche un moment, puis, mise

à infuser dans de l’eau chaude, rougit pour lebonheur du palais. On l’appelle “bissap” enwolof. Elle combat les fatigues, récompense lesefforts. C’est qu’il s’agit de rendre sucré songoût originel acidulé. Cette oseille tropicalegarde le parfum troublant de la main qui l’acueillie, ou préparée. C’est ce que disent tousceux qui aiment à penser que ce monde est leurparadis, malgré tout. Ils disent même, tous cesgens, que le paradis aurait des fois le parfumtroublant du bissap. Mais ceci est une autreaffaire, sans doute.

Un parfum troublant de Bissap !par Ada Bessomo

Sites incontournablessur Internet

www.latribudelille.org

A l’occasion de la parution decette édition 2002-2003, le site

internet de « LA TRIBU » vient desubir une cure de remise

en forme. Plus dynamique et informatif, il est le complément

idéal de ce guide papier.

A consulter, sans modération !

Webmaster : Serge Mbarga.Home page : Hamdiatou Dia.

e-mail : [email protected]

www.multimania.com/mbarga

Le Songo, jeu stratégique issu dela culture Ekang - l’Awalé en est

une variante – est, aujourd’hui, sur Internet, grâce àSerge Mbarga. On peut y jouer« on line » et apprendre aussi

ses subtilités.

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E nseigner dans leNo rd -Pa s -de -

Calais, pour moi,est une longue his-toire que je pour-

rais écrire.

Je me revois enGuyane « jouer à la maîtres-

se à l’âge de 4 ans, me faire des sous pen-dant les vacances à occuper les enfants duquartier en dictée et calcul à l’adolescence etdécider de faire des études de psychologiepour former les enseignants à organiser leursenseignements en respectant la personnalitédes élèves ».

Je n’ai jamais pensé que j’enseignerais enFrance, ayant fait mes études pour servirdans les pays où la demande est forte (élè-ves et étudiants de pays sous – développesavec lesquels j’ai des similitudes de couleur,d’histoire, de culture). C’est vrai que c’estplus facile d’enseigner à qui on ressemble.

Mais ce n’est pas l’enseignant qui décide àqui il ressemble, ce sont les autres qui leregardent et qui décident pour lui.

J’aurais pu quitter cette région et cettepopulation dont la majorité à l’époque, n’é-tait guère accueillante. Non, du moins, lesgens de ma référence socio-professionnellen’étaient pas ceux qui me faisaient lemeilleur accueil. Je me souviens avoir écrit,alors, à un haut responsable de mon admi-nistration, vu tous les problèmes que jevivais dans l’établissement où j’exerçais : « Mettez – moi là où on a l’habitude de voirles gens comme moi : femme de ménage àun étage, ou dans une guérite à l’entréed’un parking ». Quinze jours après, j’ai eu lavisite d’un inspecteur.

Je suis restée dans la région par entête-ment ! J’ai essayé de comprendre !

De toute façon, seule et mère de 8 enfants,je ne devais pas baisser les bras. La seuleréférence africaine, noire, culturelle de mesenfants, c’était moi. Et être faible, subir,fuir, c’était leur faire intérioriser l’incompé-tence du noir par rapport au blanc décideur,les éduquer à accepter l’infériorité.

Eduquée dans la lutte et le respect desdroits de tout homme quelle que soit sacouleur et sa condition sociale, j’ai toujourssu classer mes interlocuteurs européensentre Humain et Animal à quatre pattes.

Aujourd’hui, j’enseigne avec ma philoso-phie afro-caribéenne et africaine la philoso-phie occidentale que j’apprends en mêmetemps que mes élèves. Et j’enseigne àl’Université la psychologie que je connais envue de l’appliquer à des réalités locales quisont bien proches des réalités des payssous-développés.

Les problèmes que je vis sont partagés parbeaucoup d’autres. Je sais qu’en éliminantcertains de mes principes, je gagnerais vite etbeaucoup, mais je sais que je perdrais beau-coup de ma liberté de paroles et d’actions.

Les difficultés que je ressens dans mon tra-vail ont trait à des questions de gestion dutemps et des activités. J’aurais aimé bénéfi-cier de temps pour faire bien, pour fairemieux.

Autre difficulté à signaler aux jeunes, enFrance, on ne considère que l’activité visibledu travail et de la renommée sociale, lepouvoir de l’image.

C’est ce qui expliquerait qu’une personne enprésence de ses supérieurs parle beaucoup,bouge beaucoup pour être jugée positive-ment en fonction de ses « mostrations ».

Si vous avez été éduqué dans la modestie etl’humilité, vous avez intérêt à travailler auxUSA, sinon à laisser faire le temps commeen Afrique, en gardant les principes quigarantissent votre intégrité morale et sur-tout votre dignité.

Michèle Clotilde

Michèle Clotilde est l’heureuse maman

d’une jeune femme, pleine de talent,

Mariocta Dengbana Clotilde, une grande

voix du blues et du gospel, à Lille, que

« LA TRIBU » vous a présentée, dans son

premier numéro de 2001-2002.

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Q ui aurait pu prédirele fabuleux destin

de Léopold SédarSenghor? En pleincœur de la commu-nauté Sérère du sud duSénégal, en 1906,Léopold fait ses pre-miers pas, partagéentre la plantationfamiliale de Joal et la

maison maternelle de Djilor. Les va-et-vientincessants des saisonniers aux origines diver-ses bercent son enfance aux rythmes desvaleurs de tolérance et d’opulence principa-lement incarnées par son père, DiogoyeBasile. «Servante fidèle de mon enfance,voici mes pieds où colle la boue de la civili-sation». Fort de ses racines et après debrillantes études aux missions catholiques deDjilor, Ngasobil ainsi qu’au collège-séminairede Dakar, il émigre en France en 1927 afinde préparer l’Ecole Normale Supérieure.

Enrichi par la rencontre d’Aimé Césaire etLéon Damas, il fonde le courant de la négri-tude, porte-parole des valeurs propres à«l’homme noir», acteur du métissage culturel.

A 29 ans, il devient le premier étudiant noiragrégé de grammaire et enseigne au lycéeDescartes de Tours tout en militant pour lessocialistes. La guerre va bousculer ces certi-tudes et alors qu’il est fait prisonnier deguerre par les Allemands, il écrit sur la souf-france des noirs devant la «barbarie descivilisés» (Hosties noires). La cause estentendue.

Dès sa libération, il «tombe en politique»pour dénoncer le fait colonial.

«Si l’on veut nous trouver des maîtres, ilserait plus sage de les chercher du côté del’Afrique (1)». En 1951, son mouvement, leBloc Démocratique Sénégalais, socialistemais aussi représentant de la ruralité séné-galaise, remporte largement les électionslégislatives et marque le retour de l’enfantSenghor au pays natal. Dès lors, au prix de

négociations laborieuses, il lance le Sénégalsur le chemin de l’indépendance avecl’espoir d’un développement fondé sur laculture.

Une autre page se tourne. Désormais,Senghor, élu président de la République duSénégal, s’attache à hisser son pays sur lavoie démocratique, employant parfois desméthodes qui laissent peu de place à sesadversaires. En 1980, après 20 ans de pou-voir, il choisit de démissionner de la prési-dence et transmet à son dauphin, AbdouDiouf, un bilan certes mitigé sur le plan éco-nomique, mais qui a le mérite d’être recon-nu sur la scène internationale comme unexemple de transition démocratique.

Senghor, le poète, reprend ses droits surl’homme politique. Au côté de sa deuxièmeépouse, Colette, Française d’origine nor-mande, il s’exile à nouveau en France. Sonœuvre poétique rassemble toutes les facet-tes de sa vie. Evocation de l’Afrique ances-trale, des beautés des femmes couleurébène, poésie combattante à ses heures ouintimiste dans ses dernières années,Senghor raconte dans un style rythmé évo-quant les tam-tams de sa terre natale.Membre de l’Académie Française, il reflètele mélange de la culture occidentale et de laculture africaine, «parce que nous sommesdes métis culturels, parce que si noussentons en nègres nous nous exprimons enfrançais(1)».

Lorsqu’il nous quitte le 20 décembre 2001,l’Afrique pleure son enfant de France ets’interroge sur l’indifférence manifeste denos Chirac, Jospin et autres qui ont oublié sivite leur prestigieux fils d’adoption.

Julie MENDY

(1) Léopold Sédar Senghor, Œuvre poétique, Ethiopiques, éd. du Seuil.

Senghor, ce fils prodige du «Lion»

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Avancer dans le paysageavec Brahim Bachiri C’est bien la question du seuil, du passage,de l’accès à un «entre-deux», dans leurnégociation subjective et complexe quetraite l’œuvre de l’artiste marocain BrahimBachiri.

Q u’il s’agisse de vidéo, outil par essence apteà traiter de migrations, concrètes ou psy-

chiques, ou du croisement de ce même médiumavec l’installation, le travail de Bachiri atteste dela question – aujourd’hui inachevable – des cul-tures transnationales (Ella Shoat). Mais si le terme «émigration» peut suffire à une ordinaire taxi-nomie, celle-ci ne saurait épuiser la réalité d’unmonde mouvant, comme l’indique l’anthropologuealgérienne Tassadit Yacine. Bachiri s’attelleprécisément à ce qui, trop souvent, relève d’uneévidence déictique, d’une pure énonciation, poursonder plutôt «l’impensé» du trauma qu’im-plique toute migration. Car en déplaçant notrecorps, c’est aussi un «corpus» de mémoire quenous déplaçons avec lui, d’un lieu à l’autre, deterritoires en frontières.

« Avancer dans le paysage » est bien cette expé-rience dont il est question en tout voyage. C’estaussi, par là, en voir émerger d’autres paysages,multiples et inattendus : de celui créé par l’ex-pectative à celui du réel, de celui imaginaire àcelui intérieur, parfois plus résistant, plus dialec-tique. Tout devient aléatoire, impondérable dansle déplacement. Tout aussi, plus que jamais, nousy « fait signe ». Des objets familiers, autrefoisimmergés dans l’évidence d’une quotidienneté,considérés comme décor invisible parce que per-manent et n’offrant nul contrepoint à une perteannoncée, passent ainsi de « l’a-perception » àune intense revalorisation. Dans l’œuvre deBachiri, les objets jouent un rôle majeur.

Des problématiques quotidiennes plus universelles– ou problématiquement globales – travaillentégalement l’œuvre de l’artiste. Ainsi, celle d’unrapport quotidien, quasi orwellien, aux médias, àtravers une vidéo filmant le feuilleton américain«Les Feux de l’Amour», massivement importé enEurope ; véritable martèlement d’un «Americanway of life» , sans doute divergent d’une réalitéaméricaine empirique, mais qui néanmoins, tente

d’inculquer l’inlassable projet de son idéologiepuritaine et normative.

Autre geste polémique de l’artiste : ces écrans detélévision brisés au sol, à l’égal de pots d’argile (« Installation éphémère » - 1997).

Si les migrations sont une réalité en acte enOccident, si elles ont fait l’objet de décrets juri-diques plus ou moins discutables selon les pays,si elles furent trop souvent associées aux symptô-mes de malaise, de violences, il fallait qu’un artis-te marocain nous en donnât sa version intériori-sée, afin d’en déjouer les abstraites statistiquesmédiatiques et les tenaces stéréotypes, pournous restituer la réalité d’un vécu, de mémoiresen quête d’elles-mêmes, d’instabilités et de brè-ches culturelles causées par les représentationsde l’Autre, si brillamment déconstruites parEdward Saïd.

(Extraits « Des Relativités de l’Horizon » ).

Venez « cheminer » avec Brahim Bachiri, du 28 septembre au 21 décembre 2002,Bureau d’Art et de Recherche, 11, rue duGrand-Chemin, à Roubaix, du mercredi ausamedi, de 17 h à 19 h, et sur rendez-vous. (Métro : Grand-Place)

Itinéraire d’artiste

Les objets jouent un rôle majeur dans l’œuvre de Brahim Bachiri.

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A LILLE“NOUVEAU”

“BELLE ÉTOILE”

Cosmétiques ; alimentation ;Tissus ; cassettes, CDs…

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 20h. 96, rue Jules-Guesde.Tél. 03 20 15 87 89. (Métro : Wazemmes).

“ALIMENTATION BALIAN”

Cosmétiques et alimentation.24, rue d’Iéna.Ouvert le lundi de 14 h à 19 h ;du mardi au samedi de 10 h à 20 h ;dimanche de 10 h à 19 h.

Le bonheur « Sous les tropiques »

L’adresse idéale pour une escale ensoleillée: «Sous les Tropiques» a jeté l’ancre au 139, ruedes Postes, à Lille. La façade, aux couleursgaies, invite à découvrir le lieu. L’établissementdispose, en rez-de-chaussée, d’un richeéventail de denrées et épices africaines. L’étaldes poissons surgelés vous transporte à desmilliers de kilomètres de la capitale desFlandres. Les connaisseurs savent y trouverleur bonheur entre les capitaines, machoirons,tilapias, chinchards ou maceros, poissons-chats, thiofs, ombrines vidées ou entières,dorades vidées - la ménagère les préfère deplus en plus vidées pour gagner du temps. Aurayon légumes, le choix est tout aussi large,avec ndolé, poudou, pwen, okok, foumboua,folon, bitehuteku, bananes plantains, igna-mes, etc. Les compléments sont aussi présentssur les étagères avec les bâtons de manioc, lemiondo, l’attieké du Cameroun, le gari duTogo, le mitoumba, le chikwang. Du côté desliquides, une large gamme de boissons, bières,limonades africaines, rhums antillais, sirops. Etpour les personnes coquettes, des mètres derayonnages sont emplis de produits cosmé-tiques. Pendant qu’à votre guise, vous emplis-sez votre panier, vous êtes bercé par lesmusiques africaines et antillaises du moment.Vos hôtes, M. et Mme Oba’a, ont pensé à tout,même à la sonorisation impeccable du magasin,qui transforme les courses en moment dedétente. Ils n’ont pas oublié le kaolin et la kola,symbôle de partage dont les connaisseursraffolent. L’accueil y est tout simplement royal ! Le bonheur, simplement, «Sous les tropiques »,c’est un accueil chaleureux, et surtout desproduits de qualité.

Ella WANDA

Alimentation

Ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 20 h.Fermé dimanche et lundi.

139, rue des Postes (Métro : Wazemmes).

Tél. 03 28 82 06 14. • Fax. 03 20 57 38 06.

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LE MONDE EN WORLD PHONIE« Allô ! Kinshasa ? Ici Lagos ! Allô Yaoundé ?Rio de Janeiro, j’écoute ! ».

La véritable révolution du siècle qui vient definir est celle des communications. Demandez àla Sierra-Léonaise qui passe du “pidgin” au“krôh” en cabine numéro huit de vous démentir.Elle sortira son regard apitoyé sans un mot etvous plantera là, pour aller continuer sa journée,l’esprit plus gai.

Jean-Robert Nzali est de ceux qui savent que par-ler à son cousin d’Afrique comme à l’ami deRoubaix n’a pas de prix. Garder le contact avecson entourage américain, africain, australien, bré-silien, antillais appartient à ces bonheurs qu’oncélébrera encore.

Chez World Phonie, l’espace est celui des com-munications. Une dizaine de cabines télépho-niques, de très bon confort, attendent les clientsainsi que près d’une douzaine de postes internetà haut débit permanent. C’est la possibilité don-née de télécharger et de graver à grande vitesseson et image. World Phonie propose des abon-nements sur le “net” à des prix très compétitifs.

Ouvert à la mi-janvier 2002, World Phonie assureaussi l’envoi et la réception du courrier par fax,les photocopies, ainsi que, dans un proche ave-nir, la vente de produits cosmétiques.

Ada BESSOMO

WORLD PHONIE

161, rue de Wazemmes. 59000 Lille.Ouvert tous les jours de 10 h à 22 h.Tél. 03 20 74 04 03. Fax : 03 20 74 04 41.e-mail : [email protected]

12, place Sébastopol - Lille

Tél. 03 20 40 24 80 ou 06 64 97 02 54

www.a-sebastopol.com

LE VA-ZEN – CAFÉ-BRASSERIE

108, rue du Marché.

59000 Lille-Wazemmes.

Tél. 03 20 06 96 31.

Ouvert de 10 h à 21 h

et le vendredi de 10 h à minuit.

Fermé le mercredi.

Ouvert dimanche midi et soir

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Le CH’TI CREUX

Le CH’Ti Creux est l’histoire d’une rencontre entreun torréfacteur, les Cafés Ram de la Madeleine, etYves Fombasso. De cette rencontre est né unconcept de restauration “rapide”. « Notre objectifétait de faire cohabiter face à face la viennoiserie etla vente et dégustation de café. Puis l’idée d’unerestauration du boulanger s’est installée. En 1998,un an après l’ouverture, j’ai développé une restau-ration autour du pain », précise Yves Fombasso, quidirige l’établissement lillois avec sa femme, Marie-Claude. Du sucré au salé, la boutique, scindée endeux, offre d’un côté une large palette de viennoi-series, pâtisseries et toute une gamme de faluches,tartiflettes, croque-monsieur, pizzas et autres tartessalées à consommer sur place ou à emporter.

A découvrir notamment la Ch’Ti Creux, une tartineà base de maroilles, d’emmenthal rapé et de crèmefraîche.

Pour ceux qui souhaitent faire une pause déjeuner,la formule se décline en trois menus à 5,95 €, 7,47 €,et 9,15 €, composés d’une tartine chaude et d’unesalade complète. « Notre clientèle étant à 33% cons-tituée de femmes, nous avons voulu leur offrir lapossibilité de manger à midi comme on mange chezsoi, aussi rapidement et pour pas cher », souligneYves, qui, parallèlement, concocte chaque jour unplat du jour à déguster pour 6,90 €.

L’autre partie de l’établissement situé rueGambetta est entièrement consacrée à la vente decafé en vrac et à sa dégustation. Noir du Brésil,Suprême de Colombie, Moka d’Ethiopie, Santos duCosta Rica, Yves et Marie-Claude Fombasso propo-sent une rigoureuse sélection de cafés parmilaquelle le « Cafram », un café doux et tonique augoût du Nord, à base de 85 % d’arabica du Brésil etde 15 % de robusta d’Afrique, dont ils ont l’exclusi-vité. Fort du succès que connaît son concept, YvesFombasso multiplie les projets.

153, rue Léon-Gambetta à Lille ;ouvert de 8 h à 19 h 30, du lundi au samedi. TR.e-mail : [email protected]

MASSENA PRIMEURS :A TOUTE HEURE !

Massena Primeurs, situé rue du mêmenom, est l’endroit qui permet de comblerle petit creux, quand le reste des lieux devente a déjà fermé.

Saïd Bagheza ouvre tous les jours pourdépanner tous ceux qui ont oublié de seprocurer de quoi se sustenter : le dimanche,de 11 h à minuit; du lundi au jeudi, entre17 h et minuit ; le vendredi, de 17 h à 1 h ;le samedi de 17 h à 2 h du matin.

Cadre chaleureux, où sont exposées despeintures d’un peintre régional. Saïd achoisi Massena Primeurs pour l’excellentesituation de cette rue, proche de tout, etpour le soulagement de tous ceux, pourqui des primeurs à toute heure, du jour etde la nuit, sont une belle aubaine.

104, rue Masséna59000 Lille.

Tél. 03 20 57 39 12.

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A LILLE

“LA PLANTATION”

Traiteur de produits antillaisVente à emporter - Organisation de réception. Ouvert de mardi à vendredi de 10h à 14h30 et de 18h à 21h ; samedi de 10h à 20h ; dimanche de 9h à 14h30.4, rue du Marché.Tél. et Fax. 03 20 40 09 63. (Métro : Gambetta). CB.

“MAMIWATA”

Traiteur de spécialités africaines et créoles.14, rue de l’Hôpital-Militaire.(Métro : République ou Rihour).Tél. 03 20 54 31 88.

A LILLE-FIVES“LA SAVANE”

Produits français et exotiques.280, rue Pierre-Legrand.Tél. 03 20 04 08 83. (Métro : Marbrerie).

“LE SANDAGA”

Tous produits africains.44, rue Bernos.Tél. 06 68 43 04 83. (Métro : Fives).

A ROUBAIX“AFRICA”

Alimentation, cosmétiques(mèches, perruques, défrisant) ;CD et cassettes…141, rue de l’Alma. 59100 Roubaix.Ouvert tous les jours de9 h à 19h, ferméles jeudi et dimanche. Tél. 03 20 27 42 10.

ET ENCORE…“GRANDES SURFACES”

Quelques produits tropicaux, fruits, épices,boissons sont en vente dans les rayons des Carrefour Euralille, Lomme etWasquehal ; Cora ; Super M au Croisé-Laroche. On n’y trouve pas, en général, de spécialités et de produitsafricains, sauf opérations promotionnelles.

* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Alimentation

Nouveau !

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“AUTOCHTONE INTERNATIONAL”

Tous les instruments de musique africains :djembés de toutes tailles, balafons, coras,sabars, etc…

Textiles et accessoires : tissus africains(lagos, wax) pantalons, tuniques, boubous,sacs, bijoux, chaussures, batiks muraux,bogolans…

Tout pour décorer la maison : paniers traditionnels de Thies, nattes, poteries, coffres, sculptures, chaises croisées, tables unions…

Jeux de société traditionnels en bois(awalés, yotés, kissoros).

Objets originaux en calebasse, cuir, vannerie…

2, Centre artisanal Bernard-Palissy, rue de l’Egalité - 59160 Lomme.

Ouvert le mercredi et le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.

Tél. / Fax. 03 20 00 84 55.

Tél. 03 20 00 84 21.

e-mail : [email protected]

“MISS ÉBÈNE”

Objets d’art importésd’Afrique de l’Ouest

Ouvert du mardi ausamedi de 10 h à 19h.

37, rue Saint-Nicolas -59000 Lille.

Tél. 03 20 30 01 03.

“BEKANTIE”

96, rue Esquermoise.

59800 Lille

Art et Artisanat

FORMATION JEAN YENOTHF.J.Y.

F.J.Y. est une structure tridimensionnelle

fondée sur les dimensions corporelle,

intellectuelle, spirituelle et proposant des

stages, cours, conférences, séminaires, col-

loques en France, DOM, TOM et à l’étran-

ger, tous niveaux.

� DIMENSION CORPORELLE / SPIRITUELLE

• Danse africaine « Ivanga ».

• Fit Dance.

• Massages gabonais traditionnels.

• Gymnastique défensive Ivanga-Gediva.

• Percussions gabonnaises.

• Ken’Budo : self défense intégrale

féminine et masculine.

� DIMENSION SPIRITUELLE

• Chorale gabonaise : chants gabonais en

musique / percussions.

• Relaxation dynamique autogène.

� DIMENSION INTELLECTUELLE

• Philosophie.

• Histoire.

• Sciences de l’Education, communication

et pratiques de formations.

• Culture générale.

• Techniques d’expression : écrite, orale,

communication et relations humaines.

• Conférences, séminaires, colloques sur

les cultures gabonaises et africaines.

• Ethnologie critique.

• Etc.

Contact : 06 80 20 03 94.

Tél./Fax. : 03 20 75 60 06.

03 20 22 25 78.

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AssociationsPrès d’une centaine d’associations d’Afrique et des Antilles existent dans lamétropole lilloise. Cela témoigne de la vitalité de la communauté noire dans

notre région. Pour figurer dans cette présentation des associations métropolitaines et régionales, il appartient aux responsables de nous communiquer leur adresse et un résumé de leurs activités.

Merci d’écrire à : « La Tribu » ACNLME, (Mise à jour des associations) 19, rue Henri-Kolb, 59000 Lille - e-mail : [email protected]

ASSOCIATION DE LA COMMUNAUTÉ NOIRE

DE LILLE-MÉTROPOLE ET ENVIRONSL’Association de la Communauté Noire(ACNLME) s’est donné pour but de promou-voir la culture et les activités du monde noir.Elle édite, à Lille, ce premier guide théma-tique régional « La Tribu » regroupant leschefs d’entreprise, artistes, écrivains, asso-ciations et autres membres de l’Afriquenoire, de sa diaspora et de ses sympathi-sants qui participent à la vie de la cité.

19, rue Henri-Kolb 59000 Lille. Tél. 03 20 57 86 46 (après 17 h).ou le président de l’Association au 06 73 18 52 92.

Site internet : www.latribudelille.org

e-mail : [email protected]

ASSOCIATION SOCIALE CULTURELLE ET SPORTIVE

LE SALSERO LILLE-WAZEMMESLes « Salseros » organisent des manifesta-tions festives, sportives et culturelles où laconvivialité règne et où l’on prend plaisir às’amuser utilement. Les actions ponctuellesfont aussi partie de la vie de l’association,comme les envois vers le Sénégal de livres etmatériels scolaires. Grâce aux tournois, auxsoirées dansantes, aux concerts, aux repas,aux ventes d’art, les rêves deviennent peu àpeu des réalités, telle la bibliothèque inau-gurée en janvier 2001 au Salsero. La fête reste au cœur des préoccupations :les «10 heures de Wazemmes» avec des

rencontres sportives, une kermesse, un fes-tival de musique, sont organisées chaqueannée, au mois de juin, par les membresbénévoles.19, rue Henri-Kolb. 59000 Lille.Tél. 03 20 57 86 46.

ASSOCIATION AFRICAINE POUR LE DÉVELOPPEMENT

DES ÉCHANGES ÉCONOMIQUES ET CULTURELS

Développer les relations économiques etculturelles entre la France et l’Afrique.19/11,rue Ogier-de-Bousbecque.59200 Tourcoing.

AFKAL’Association de Femmes Kasaïennes veutœuvrer pour établir d’un assistanat socio-éducatif aux femmes déshéritées dans lesrégions du Kasaï, en RépubliqueDémocratique du Congo ; récolter des four-nitures scolaires, pour les envoyer dans lesrégions du Kasaï, en faveur des écoliersnécessiteux ; consolider la solidarité entreles membres de l’association.15/014, allée des Métiers.59260 Hellemmes.Tél. 03 20 04 67 80.

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AssociationsAFRO ART

L’association Afro Art a été créée en 1991.Son objectif est de produire et de réaliserdes films audiovisuels et cinématogra-phiques.En 1991, l’association a produit un docu-mentaire de 26 minutes sur les jeunesdemandeurs d’asile politique zaïrois, «L’Exilde la Rumba Rock», primé au festival del’Acharnière.Ensuite, attirée par la musique traditionnel-le du nord de la France, l’association acoproduit deux vidéos de chansons picardesavec des artistes comme Simon Colliez. En1994, Afro Art a produit « SiGUI », docu-mentaire de 52 minutes qui aborde lesconditions de création et de production dela world music par les musiciens africains.Le film a été diffusé sur Planète France etinternationale.Actuellement, l’association produit et réali-se un magazine culturel africain, «SANGO»,diffusé sur Canal 9 Télévision.

301, avenue des Nations-Unies.59100 Roubaix.Tél. 06 65 04 23 86. Fax 03 20 45 06 17.e-mail : [email protected]

ARTS ET MEDIAS D’AFRIQUEEn 1992, l’association «Arts et médiasd’Afrique» voit le jour, à l’initiative d’unTchadien, Nocky Djedamoun, et d’uneIvoirienne, Maïmouna Coulibaly, installés àLille et soutenus par un petit groupe d’amisafricains et français. Leur objectif : créer unfestival consacré à toutes les facettes de lacréativité négro-africaine, avec une prédo-minance marquée pour la littérature. Lapréoccupation de ces rencontres sera decontribuer à une large diffusion des œuvresde ces artistes, mais aussi de susciter uneréflexion sur le développement de l’Afrique.Ce sera Fest’Africa, qui deviendra très vite,loin de tout folklore, l’un des carrefoursentre la vie culturelle du Nord-Pas-de-Calaiset les créateurs africains.

9 / 2, Petite rue de l’AlmaRés. Alma-Jacquet. 59800 Lille.Tél. 03 20 06 21 59.Fax. 03 20 06 21 45.e-mail : [email protected] : www.nordnet.fr/festafrica

ASSOCIATION INTERCULTURELLEET D’ENTRAIDE DE LILLE

321 / 104, rue de l’Arbrisseau. 59000 LilleTél. 03 20 96 22 42.

ACAMASSOCIATION CULTURELLEDES AFRICAINS DE MONS

Solidarité, entraide et culture sont les butsde l’ACAM, l’Association Culturelle desAfricains de Mons. L’objet de l’associationest, entre autres, d’organiser des opérationspromouvant la rencontre et la connaissancedes cultures traditionnelles africaines, amé-rindiennes, aborigènes, par le biais d’échan-ges de personnes, d’animations musicalesou théâtrales, de conférences, d’exposi-tions, de soirées tropicales.Ces activités nombreuses et régulières toutau long de l’année serviront également àfinancer les activités d’aide au développe-ment.9/8, avenue René-Coty. 59370 Mons-en-Barœul.Tél. 03 20 47 60 99.

ASSOCIATION PASET RYTHMES DE LA SAVANE

Créée en 1991, l’Association dirigée parOlivier Ruguduka, percussionniste, danseurde valeur internationale, vise la prormotionde la culture africaine grâce à la danse etaux percussions de la forêt et de la savane.L’association comprend un orchestre demusique moderne d’Afrique centrale : sou-kous, rumba, zouk… Le groupe a pour nom«Savannah sounds». L’association œuvreaussi à la pédagogie des danses d’Afrique

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Associationscentrale en dispensant des cours à Lens,Béthune, Calais, Dunkerque ainsi qu’enmilieux scolaires et universitaires. Elle animeenfin toute manifestation, africaine ouautre.

14, rue de Picardie59760 Grande-SyntheTél. 03 28 21 99 58

ASFANAssociation de Solidarité des FemmesAfricaines du Nord. L’association veut éla-borer des liens entre les femmes africaines.6 / 10, rue F.-Coppée59000 Lille.

ATELIER POPULAIRED’URBANISME DE WAZEMMES

Permanences tous les premier et troisièmesamedis du mois, de 10 h à 12 h.

90, rue Racine. 59000 LilleTél. 03 20 15 89 37

AWANA AFRICAIl faut rendre à César ce qui est à César.AWANA AFRICA (Les enfants d’Afrique),c’est d’abord un hymne à la diaspora com-posé par le très connu chanteur et musiciengabonais Pierre AKENDENGUE. Puis lachanson a servi de support à une émissionde radio hebdomadaire consacrée àl’Afrique et à sa diaspora. L’émission s’est doublée d’une associationaux objectifs similaires.Le but de cette association est principale-ment l’organisation de débats ou la partici-pation à des manifestations culturelles rela-tives au monde noir. Les habitués du café « Le Salsero » sontbien placés pour le savoir, puisque cetendroit a abrité quelques-uns de cesdébats. La dernière initiative en date a été un dou-ble hommage à Mongo BETI et à LéopoldSédar SENGHOR.

Contact : Tijane 03 20 05 30 05AWANA AFRICA, Radio Campus106.6FM, samedi de 15 h à 16 he-mail : [email protected]

CLUB D’ANIMATION CULTUREL FRANCO-AFRICAIN

Animations récréatives2, place Jean-Moulin59650 Villeneuve-d’Ascq

COLLÈGE DES SAGES« Le Collège des sages » s’est donné pourmission de faire mieux connaître la cultureafricaine et de venir en aide à ses membresen respectant leur identité et leur culture.Le « Collège des sages » a pour but d’in-tervenir auprès des familles africaines pardes rencontres et des échanges, en permet-tant aux parents de parler des difficultésrencontrées dans l’éducation de leursenfants sous le regard de spécialistes.9 / 97, rue du Vivat59650 Villeneuve-d’AscqTél. 03 20 61 19 42

CRAFFLe CRAFF (Conseil Représentatif desAfricains Français de France) s’adresse aux200 000 familles d’Africains-Français instal-lées sur le territoire national ; à toutes lesfemmes et à tous les hommes de bonnevolonté, qu’ils soient étrangers ou français,préoccupés par les inégalités et les injusti-ces, le racisme ou la xénophobie dont sontvictimes les Africains ; à tous ceux qui sou-haitent développer une autre image, pluspositive, de l’Afrique et des Africains ; àtous ceux qui sont attachés à perpétuer lesliens entre la France et l’Afrique et à leur

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Associationsdonner un nouveau sens ; à tous ceux quiœuvrent au développement de l’Afrique. LeCRAFF est ainsi ouvert à tous sans considé-ration ethnique ou religieuse, politique ouculturelle de ses adhérents.

99, rue Balzac. BP 136059015 Lille CedexTél. 03 20 53 71 91Fax : 03 20 53 71 94e-mail : [email protected]

CRAOCOMMUNAUTÉ DES RESSORTISSANTS

DE L’AFRIQUE DE L’OUESTL’association CRAO a été créée en 1979.Elle regroupe en particulier des Sénégalais,des Mauritaniens, des Gambiens et de plusen plus de jeunes Français issus le l’immi-gration noire africaine. Elle entend contri-buer à l’évolution harmonieuse des ressor-tissants de l’Afrique de l’Ouest dans la viede la cité et favoriser l’accès de son public àla citoyenneté.La CRAO met en avant des activités cultu-relles dans le but de mieux conduire sesorientations d’intervention telles que lamédiation sociale, l’accompagnement sco-laire, l’accès au logement ou encore l’aidedans les démarches administratives. La CRAO, c’est aussi une troupe de danse, «M’balax», qui se produit lors de soirées,concerts, décoration et animation de soiréesafricaines, organisation de repas africains,conseils aux organismes socio-profession-nels, cours de danse adultes, cours d’arabeet de sensibilisation sur l’islam, sorties…

20, rue Lille. 59100 RoubaixTél. 03 20 73 46 81Fax. 03 20 73 19 11.

Internet : www.fraternet.org/craoe-mail : [email protected]

CULTURES ET SOLIDARITÉAssociation laïque pour la reconnaissancedes droits des minorités culturelles issues de

l’immigration. Découvrir, partager lesrichesses de la diversité culturelle de lamétropole lilloise, favoriser les rencontresinterculturelles et l’émergence du multicul-turalisme ; combattre les discriminations, laxénophobie et l’antisémitisme ; lutter pourune réelle visibilité des minorités dansl’espace public et une participation effectivedans la sphère politique sont des principesfondateurs de l’association.

26 / 1, rue Eugène-Jacquet59800 Lille. Tél. 06 71 78 11 67e-mail : [email protected]

DANSES ET CULTURES D’AFRIQUE « MÉTIS »

Promotion de la culture Soninké. Danse etaction humanitaire. David Cissokho, choré-graphe, musicien, danseur anime cetteassociation dont les cours sont dispensés,salle Brossolette, rue Chaplin aux Bois-Blancs à Lille.Tél. 03 20 09 23 05ou 06 80 33 04 18e-mail : [email protected]

ENFANTS DE LA BROUSSEAssociation airoise ayant pour objet l’amé-lioration des conditions scolaires (hygiène,constructions, fournitures, santé) desenfants dépendant des écoles de brousse(environ 1000 enfants par école) de larégion du Siné Saloum, au Sénégal.Différentes manifestations régionales sontorganisées afin d’aider ces écoles dans leursprojets : vente d’objets du pays, journéesafricaines dans les écoles du Nord-Pas-de-Calais, spectacles. Aujourd’hui, le but de l’association est depermettre le déplacement d’infirmiers dansces écoles afin de procéder à des visitesmédicales régulières, d’où un besoinévident en médicaments et matériels.52, Grand-Place62120 Aire-sur-la-LysTél. 03 21 88 39 20

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AssociationsFÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS

AFRICAINES DE FRANCEPermanences :Maison de la Solidarité,68, rue du Marché à Lille(métro : Gambetta)Tél. 03 20 42 98 21Fax. 03 20 57 82 76.Adresse postale : FAAF. BP 859651 Villeneuve-d’Ascq Cedex

KARIBOU AFRICAAssociation axée sur les arts et culturesd’Afrique. Des expositions thématiques, desateliers pédagogiques sont régulièrementorganisés. Une galerie artisanale existeaussi.120 bis, rue Pierre-Legrand.59800 LilleTél. 03 20 04 35 54ou 06 61 91 04 35e-mail : [email protected]

PANKULTURA8, boulevard de Verdun. Appt. 5 59000 Lille. Tél. 06 19 42 23 73e-mail : pankultura@voilà.fr

LA SCRIBANDEL’association a pour but de développer lesateliers de cré-écriture.Cré-écrire, c’est écrire pour le plaisir decréer. Un jaillissement spontané. On jette unmot sur le papier comme on jetterait unetache de couleur sur une toile vierge… et lereste vient.On y découvre par le jeu des auteurs, et puison lit, on partage les textes produits par lesparticipants.Claude Marie-Magdelaine, d’origine guya-naise, a en projet un atelier d’écriture et delecture publique pour faire découvrir laculture africaine et latino.Deux lieux de rencontre : la Casa del Sol,22, Square Ramponneau (façade de

l’Esplanade à Lille), le 3ème mercredi dumois, vers 20 h et le 2ème vendredi dechaque mois, de 20 h à 22 h, au Salséro,19, rue Henri-Kolb.Tous renseignements à l’association :« La SCRIBANDE », centre social deFlers-Sart, boulevard Albert 1er

59491 Villeneuve-d’AscqTél. 03 20 81 27 83.

TAM-TAMEdition d’un mensuel du peuple noir de larégion Nord-Pas-de-Calais. Promotion de laculture noire par diverses actions(interventions en milieu scolaire).122, rue de Gand - 59200 Tourcoinge-mail : [email protected]

TOSANGANAFondée en novembre 2001, l’associationTOSANGANA, «Rassemblons-nous tousensemble» (en lingala) veut développer unélan d’échanges et de solidarité, dans unmonde où se côtoient avancées technolo-giques et enfants qui meurent de faim.L’objectif premier est de promouvoir la cul-ture africaine dans le Nord-Pas-de-Calaispar l’organisation d’événements artistiqueset culturels, dans un but humanitaire et desolidarité internationale. TOSANGANA pro-pose des stages d’initiation de percussions,des interventions de danse et de percus-sions, dans des écoles ou centres spécialisés.Le second objectif est humanitaire : luttercontre le «noma», cette terrible sorte degangrène qui s’attaque au visage desenfants de moins de six ans, les défigurantet les empêchant de s’alimenter correcte-ment, au risque d’entraîner, dans les semai-nes qui suivent les premiers symptômes, lamort de l’enfant. Seuls des antibiotiques,bains de bouche et soins préventifs sont

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Associationssusceptibles d’éviter ce fléau.TOSANGANA récolte des médicaments, desdons et tente par des interventions dans lesmédias et par des spectacles de révélerl’existence de cette maladie très peuconnue en France.Regroupant des jeunes de tout âge et detoute culture, TOSANGANA essaie de prou-ver que, malgré de faibles moyens, chaquepersonne est capable d’agir à son échelle,mais qu’il est plus facile d’avancer, tousensemble.24/45, rue des Vergers59680 Villeneuve-d’AscqAntonio : 06 61 56 20 59Nathalie : 06 64 17 87 77.

TUTTI FRUTTIPromotion des cultures étrangères, de l’in-tégration et des animations éducatives dansles écoles.

41, rue de Valenciennes - 59000 Lille.Tél. 06 61 10 42 09.

CENTRE-AFRIQUE

CŒUR D’AFRIQUE53/513, Boulevard Van-Gogh59650 Villeneuve-d’Ascq.

GABON

IZUWAL’école IZUWA de danseafricaine, de percussion etd’action humanitaire sousla direction de JeanYenoth, professeur, cho-régraphe, vous proposeson programme de cours,de stages et de formationd’animateurs, de moni-

teurs et de professeurs ou de danse africaine«Ivanga» et de percussions gabonaises.Ces cours et formations sont ouverts auxenfants dès 5 ans, aux ados, adultes et seniors.L’école vous propose aussi une chorale de

chants gabonais pour enfants, ados, adulteset seniors ; l’apprentissage d’une langue afri-caine : omyènè ; l’animation de soirées etspectacles par la compagnie de ballet « Nyno» (le rêve) ; une émission « Elombé Sika » (oude la discussion jaillit la lumière) sur RadioPastel (99,4 FM), le samedi de 10 h à 12 h.L’école Izuwa déploie enfin ses énergiesdans un projet humanitaire d’action scolai-re pour l’école du village de Yombe II , auGabon. Elle compte y effectuer un voyagepour acheminer un container de livres et dematériel scolaire grâce à votre aide, votresoutien et votre générosité.

Contact : 06 08 36 46 93 ou 06 63 84 05 46.

IVANGA

L’Association pérenchinoise IVANGA-A.P.I.vous invite à suivre, dans un esprit familial,convivial, de partage et de solidarité, sescours, stages et séances d’atelier chorégra-phique de spectacles en danse africaine «IVANGA», sous la direction de JeanYennoth, danseur, percussionniste, profes-seur pluridisciplinaire et chorégraphe décla-ré à la société d’auteurs compositeurs d’art

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Associationsdramatique de Paris. Cette associationœuvre aussi ardemment pour un projet humanitaire d’action sanitaire pour ledispensaire du village de Yombe II, auGabon, et fait appel à votre générosité et àvotre bonne volonté pour sa réussite.

Contact : 03 20 22 25 78 ou 06 08 14 76 55.

GUINÉE

ASSAFAction scolaire et sanitaire pour l’Afriquefrancophone.

Président : Siradiou Bah41, rue Molière59650 Villeneuve d’AscqTél. 03 20 47 31 57

MALI

ENTRAIDE FRANCE-MALIL’association « Entraide France-Mali » a étécréée en juin 1995 à l’initiative d’un groupede bénévoles, Français et Maliens, motivéspour l’échange culturel et technique entreles deux pays. L’objectif principal de l’asso-ciation est de promouvoir le développementde l’éducation, de la santé, des initiativeslocales (associations de femmes, de jeunes,de services…) au Mali.«Entraide France-Mali» est une associationapolitique à but non lucratif.

42 / 46, rue des Victoires59650 Villeneuve-d’AscqTél. 03 20 05 35 81.Contact : M. Sékou PLEA

Site internet :www.fraternet.org/entraide

e-mail :[email protected].

AMARENOR

Association des Maliens de la Région Nord-Pas-de-Calais.

BP 607. 24, rue Martin-Luther-King. 59650 Villeneuve-d’Ascq.Tél. 06 88 13 77 57.E-mail : [email protected]

MAURITANIE

ADECAAssociation pour le DéveloppementEconomique et Culturel d’Abdallah Diéry.Abdallah Diéry est un village du Sud mauri-tanien de mille habitants. C’est pour veniren aide à ce village dans les domaines de lasanté (collecte et envoi de médicaments etde matériel médical), de l’éducation (cons-truction de salles de classe, envoi de fourni-tures scolaires), des initiatives économiques(accompagnement de projets) que cetteassociation s’est constituée le 4 octobre1997, à l’initiative de ressortissants maurita-niens et d’adhérents français.

Contact : 03 20 33 30 65 e-mail : [email protected]

MIMADESMigrants Mauritaniens pour le dévelop-pement de SelibabyL’association a vu le jour en août 2001 àl’initiative de ressortissants du village mauri-tanien de Windé et d’autres compatriotesafricains.Son objectif principal est d’apporter unesolution au problème crucial de l’eau querencontre ce village. Outre cette question, l’association entendégalement promouvoir les actions visant àla scolarisation des enfants du village ainsiqu’au développement de la santé.Contact : 03 20 56 15 42.

SÉNÉGAL

NATANGUÉL’association a un but humanitaire.Natangué signifie en wolof : prospérité,fécondité, bonheur. Elle s’était fixé pour

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Associationsobjectif la construction d’une maternité àDiacouma, au Sénégal. Ce projet a abouti.Natangué veut poursuivre en prévoyantd’autres constructions.138, boulevard Montebello59000 Lille - Tél. 03 20 54 52 69.Site internet :perso.wanadoo.fr/natangue/natanguee-mail : [email protected]

PARTENARIAT LILLE-SAINT-LOUIS DU SÉNÉGAL

Aide au développement de Saint-Louis.Echanges culturels.1, place Georges-Lyon - 59800 Lille.

ASSOCIATION SÉNÉGAMBIE« DEGGO »

Créée en décembre 1993, « DEGGO » estune association pour la solidarité, la frater-nité et l’entraide.Siège social : Consulat du Sénégal1, place Georges-Lyon - 59000 LilleTél. 06 03 94 94 91 (M. Niang),ou 06 75 96 41 07 (M. Lô).

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA PROMOTION DE L’ENTREPRISE

AU SÉNÉGAL (AFPES)L’association apporte, à ses membres, sonconcours dans un esprit d’entraide, decamaraderie, voire de famille , afin demieux faire connaître les qualités intellec-tuelles, professionnelles et le savoir-faire desressortissants sénégalais.Elle met en contact les jeunes Sénégalaisdiplômés avec les entreprises sénégalaises quiproposent des offres de stages et d’emplois.5 / 21, Petite rue de l’Alma - 59800 LilleTél. 03 20 31 42 09.

UNION DES TRAVAILLEURS SÉNÉGALAIS-ACTION REVENDICATIVE

125, rue du Printemps. BP 43. 59651 Villeneuve-d’Ascq.

ASSEMEAssociation pour le développement et la pro-motion de la SEME.1, place Georges-Lyon. - 59000 Lille.

TOGO

MASMAL’association MASMA (être conscient, enkabyé), réalité et développement France-Togo, a pour objet le développement desrelations franco-togolaises, la recherche departenariat social, sportif et culturel, la créa-tion d’événements ayant pour but unemeilleure connaissance réciproque des deuxpays et toute action favorisant le dévelop-pement des relations entre les deux pays.7, place Félix-Clouet. 59130 Lambersart.Tél. 03 20 38 09 06 - Fax. 03 20 93 55 57www.masma.org e-mail : [email protected]

ASSOCIATION DES JEUNES TOGOLAISL’association veut organiser des rencontres,des manifestations culturelles entre les jeu-nes Togolais et d’autres jeunes de nationali-té autre que togolaise, afin de mieux faireconnaître la culture togolaise. Elle a pourobjectif l’amélioration des conditions d’étu-des des jeunes Togolais adhérents se trou-vant en France et des jeunes Togolais rési-dant au Togo.

6, avenue Adenauer - Tour America 1Appt. 157. - 59370 Mons-en-Barœul.

SOLIDARITÉ ENFANTS DU TOGOL’association a pour objet l’hébergement etl’éducation des enfants orphelins et déshé-rités vivant dans la rue au Togo.205, boulevard de la Liberté59800 Lille.

CAMEROUN

DIASPORA AFRICAAssociation à but humanitaire.

3 / 32, Rés. Citeaux.Parc Saint-Maur. Saint-Maurice-Pellevoisin.

Tél. 03 20 51 06 33.

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AssociationsANTILLES – MARTINIQUEGUADELOUPE - GUYANE

MAISON AFRIQUE-ANTILLES

56, rue d’Eylau. 59000 Lille.Tél. 03 20 54 05 75.

BRÉSIL

LE BRÉSIL A LILLEAccueillir les Brésiliens arrivant dans le Nordet les aider dans leur installation. Etre unpôle de rencontre pour tous ceux que leBrésil intéresse, ceux qui y partent, enreviennent ou rêvent d’y aller.

292, rue Solférino - 59000 LilleTél. 03 28 36 25 61 ou 03 20 52 33 66http://bresilalille.free.fre-mail : [email protected]

CUBA

SABOR LATINODanses cubaines et afro-cubaines.Démonstrations et animations pour specta-cles. Cours tous les jours.26, rue de Bapaume. 59000 Lille.Tél. et Fax : 03 20 52 64 57 ou 06 09 49 17 19.www.multimania.com/saborlatinoe-mail : [email protected]

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

CORAZON-CORAZONAssociation humanitaire créée il y a 4 ans.Elle veut tisser des liens étroits et privilégiésentre les jeunes de la RépubliqueDominicaine et les jeunes Français du Nord-Pas-de-Calais.22, quai du Wault. 59000 Lille. Tél. 06 13 61 72 52. Tél/Fax. 03 20 13 96 64www.tierras-latinas.com e-mail : [email protected]

ES BONITOCréée en 1998, l’association a pour objectifde faire connaître la culture et l’esprit desCaraïbes et des pays d’Amérique latine.L’association propose différents ateliers, depeinture (expression libre), sculpture (expres-sion libre), musique (percussions afro-latines) et danse (salsa, merengue, rueda).22, quai du Wault. 59000 LilleTél. 06 13 61 72 52Tél/Fax. 03 20 13 96 64www.tierras-latinas.come-mail : [email protected]

L’ASSOCIATION CRAO - COMMUNAUTÉ DES RESSORTISSANTS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST PRÉSENTE

LA TROUPE DE DANSE M’BALAXL’Association CRAO a contribué, en 1990, à la création de la troupe dedanse M’BALAX. La musique et la danse font partie de la vie quotidien-ne sénégalaise. Elles expriment un retour aux sources. La troupe offre auxenfants une possibilité d’affirmer leur identité culturelle et de s’ouvrir aux autres. Elle existe depuis 1990.En juillet 1999, les jeunes filles de M’BALAX (âgées de 6 à 25 ans) sont revenues fortes d’expériencesacquises au cours d’un séjour dans leur pays d’origine, le Sénégal. Là-bas, elles ont pu s’exercer, sous l’œilattentif d’une prestigieuse chorégraphe. Elles ont eu le privilège de danser sur les rythmes du sabar dugrand Doudou N’diaye Rose. Le spectacle que présente M’BALAX retrace l’histoire et l’âme de l’Afrique,à travers la musique de chanteurs modernes et traditionnels. Les danseuses issues de plusieurs ethnies duSénégal proposent ainsi un voyage sur les rives africaines à la découverte des danses wolofs, toucouleurs,sérères, mandingues, etc.

CRAO - 20, rue de Lille - 59100 ROUBAIX - Tél. 03 20 73 46 81 - Fax. 03 20 73 19 11e-mail : [email protected]

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O ù allez-vous ?Les matelots

c’est en bas!»Plus tard, l’hommequi avait obtenuqu’on le laisse allervoir le comman-dant du bateaurevenait. Il étaithabillé d’un uni-forme très distinctde celui des mate-lots. Peut-être a-t-ilpardonné à celuiqui l’avait si vite classé parmi les matelots. Trèspeu d’officiers de marine en France ont la peaunoire.“Roger Oba’a Abena. Je suis Camerounais.Je suis officier de la marine marchande. La marine marchande est le corps qui per-met de transporter par mer marchandise,personnes et pétrole. Il existe trois types denavigation en marine marchande : le longcours pour les grandes traversées, le cabo-tage pour desservir les ports très proches, lescroisières pour le transport des personnes.Naviguer par l’un de ces trois modes de cir-culation demande d’acquérir au préalableune formation.En France, cette formation est dispensée parl’Ecole Nationale de la Marine Marchande, àNantes, Le Havre et Marseille. Ces écoles forment aussi bien des matelots que desofficiers.L’entrée se fait pour les officiers à partir dubaccalauréat scientifique, C et D lorsque je lepassais, S aujourd’hui. Il faut alors cinq annéesd’études et trois de stage embarqué à bordd’un navire. Vous obtenez alors le Brevetd’Officier Supérieur de la Marine marchande. C’est à Nantes que, Prix d’excellence au bac-calauréat au Cameroun, j’ai été formé. Depuis1987, année de ma sortie d’école, j’ai d’abordnavigué à la Cameroon Shipping Lines, sur descargos traditionnels, au long cours donc, assu-rant la ligne régulière Afrique-Europe. J’ai parla suite navigué sur un pétrolier aux Antilles,Brésil, Guyane, Trinidad, Vénézuéla ; j’ai pêché

ensuite, avec des chalutiers, en Mer du Nordnotamment. Enfin j’ai travaillé sur les ferries etles paquebots.Quel que soit le type de navigation, lepersonnel obéit à une certaine hiérarchie etcomporte certains services.A bord d’un bateau, se trouve un commandant,«seul maître à bord». Il a sous son comman-dement quatre services en fonction du typede navire.J’ai été chef radio sur le “Daniel Casanova”.Je le suis maintenant sur le “NapoléonBonaparte”. Ce sont les deux plus grandsbateaux de la SCNM. J’assure donc la communication radiophoniquepar moyens satellites et systèmes hertziens. Jem’occupe également de la maintenanceélectronique, des radars, de la radio-naviga-tion, des systèmes de positionnement, dessystèmes de direction, de tout l’équipementélectronique de navigation. Je suis aussi responsable de tout le systèmevidéo à bord du bateau. Certains points àbord sont l’objet de surveillance par réseaude vidéo communication dirigé depuis unP.C. comme le système des fermetures desportes, qui consiste à allouer chaque jourdes codes électroniques aux quelque deuxmille cinq cents passagers du bateau. Jedirige aussi l’équipe de maintenance de ces équipements. Il existe aujourd’hui en France trois officiersnoirs parmi près de 2000 au total. Latendance, par bonheur, connaîtra un revire-ment, puisque un officier a choisi detravailler à la formation et à la vulgarisationde ce métier à la Guadeloupe.C’est le goût du voyage qui en fin de comptem’aura attiré le plus dans cette aventured’officier de marine.»D’autres se frotteront à l’aventure, et l’ondira à première vue lors de l’embarque-ment : «Les officiers, c’est en haut !», mêmeaux matelots.

Propos recueillis parAda BESSOMO

Roger Oba’a Abena,Officier de marine marchande

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Café LES TILLEULS BrasserieDu lundi au vendredi midi, venez découvrir une cuisine traditionnelle.La terrasse ensoleillée vous attend…Cet endroit situé au cœur du marché de Wazemmes est très convivial…Les habitués de la semaine « tapent le carton ». Tous et toutes se côtoient. A bientôt !

32, rue Saint-Pierre-Saint-Paul. 59000 Lille. Tél. 03 20 54 49 67.Du lundi au samedi : 10 h 30 – 22 h. Dimanche : 7 h 30 – 17 h.

Maître Georges est l’un des derniers grossistes indépendants de la région de Lille !Depuis trois générations, il propose ses 1200 références de vins, alcools, bières etsofts à ses clients avec un système ingénieux : vous rentrez avec votre voiture dansle magasin et vous vous servez en libre-service. Très commode, et plus de mal dedos à porter caisses et fûts de bière jusqu’à votre véhicule.

Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h.

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M on souhait le plusardent est de voir

les gens s’unir, se don-ner la main, avoir la paixet surtout savoir se par-donner. Oui, savoir separdonner les uns lesautres ! »

Ndiogou Wack Ba estun pilier des nuits lilloi-ses. Par le simple faitqu’il finit chaque jour

son travail à l’heure où le rêve emporte tantd’autres. Ndiogou travaille au café LeSalsero, depuis onze ans déjà. Lorsqu’ilarrête le football - la grande passion de savie - en décembre 1989, écœuré par desinjustices, il rencontre celui qui, à l’époque,tient le café la Pirogue, Elhadji Fall, avec qui,depuis treize ans, il chemine avec enthou-siasme. Il n’oubliera pas son premier soir aucafé Le Salsero, le 22 octobre 1991, dit-ilavec fierté. Elhadji,qui l’a affecté là, lerejoindra trois ans plus tard.

«Le Salsero n’est pas un café ! C’est unefamille !» Voilà qui embrase encore le

regard de l’ancien meilleur buteur sénéga-lais. Celui qui parle toujours du ballon rondcomme d’un sauveur - «J’ai rencontré desamis, appris le sens de la défaite, appris àrelativiser… grâce au foot.» - sait tropcombien le fait de discuter, de proposer unterrain d’entente à l’autre est primordialdans l’existence. C’est ce qui singularisepour lui Le Salsero. Il parle alors, simple-ment, de magie. Grand voyageur devantl’Éternel, l’ancienne idole de Saint-Louis duSénégal évoque la sagesse de son aïeule luidemandant de chercher l’être humain parpréférence à l’argent. Ce sens de l’union,du regroupement, il l’a en lui.

La magie du Salsero, pour Ndiogou, vientdu je ne sais quoi que chacun ressent unefois franchi le seuil du café. Une magie qu’ila encore goûtée, voici peu. Un jeunehomme lui racontait qu’il fit le mur du stadeun jour pour le voir, le toucher, se jurer qu’ilferait une carrière comme lui. Le jeunehomme est devenu depuis un joueur defootball internationalement reconnu.

Ada BESSOMO

Le monde magique de Ndiogou

“Le Salsero”

Un bar-rhumerie depuis 10 ans ;une bibliothèque unique dans la régionsur l’Afrique et sa diaspora ; et aussi, lesiège de deux associations :

l’une, de multiactivités, à laquelle on doit desenvois de livres et de matériels scolaires vers leSénégal et la fête de quartier en juin les «10heures de Wazemmes» ; l’autre qui édite ceguide, «La Tribu», créée pour promouvoir lesmembres et les activités de la communauté noireinstallée dans la région. Elle dispose d’un siteinternet : www.latribudelille.com«Le Salsero», c’est surtout la réussite de Elhadji

Fall, l’homme qui le dirige et qui a foi dans lescapacités et l’unité de la communauté noire, àLille et dans le Nord-Pas-de-Calais.

19, rue Henri-Kolb, à Lille - Tél. 03 20 57 86 46.Ouvert de 17 h à 2 h, sauf le dimanche.

Bars à Lille

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“Bananas Pub”

26, rue Masséna.Ouvert du mardi au samedi, de 20 h à 2 h.Fermé les dimanche et lundi.Tél. 03 20 15 16 60.

“Le Bangoman”

Ambiance afro-jamaïcaine.

85, rue des Postes.Ouvert le lundi, de 15 h 30 à minuit ; du mardiau jeudi de 14 h à minuit ; le vendredi de 14 hà 1 h ; le samedi de 15 h à 2 h.Tél. 03 20 13 97 61.

“Chez Béart”

43, rue de Wazemmes.Ouvert du mardi au dimanche, de 18 h à 2 h ;dimanche de 20 h à 2 h. Fermé le lundi.Tél. 03 20 88 10 58.

“Le Boundou”

159, rue d’Artois.Ouvert de 15 h à 2 h.Fermé le dimanche.Tél. 03 20 85 20 79.

“La Clave”

31, rue Masséna.Ouvert tous les jours de 18 h à 2 h.Tél. 03 20 30 09 61.

“Le Djoloff”

37, rue des Postes.Ouvert tous les jours de 17 h 30 à 2 h.Tél. 03 20 30 84 23.

“Le Farafina”

165 bis, rue Solférino.Ouvert tous les jours à partir de 15 h, de mardi àjeudi jusqu’à minuit ; vendredi jusqu’à 1 h, samedijusqu’à 2 h, dimanche jusqu’à 1 h.Fermé le lundi. Tél. 03 20 54 72 24.

Bars à Lille

Tout les deux mois chez votre marchand de journauxFOM : 36 bis, bd de Picpus – 75012 Parise-mail : [email protected] - ww.franceoutremer.com

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De Lille……au paradis !

V oici bientôt un an que les Lillois ont prisleurs habitudes au Farafina. Ils savent

depuis un moment que, du lundi au diman-che du côté du Sébastopol, 165 bis, rueSolférino, se trouve un coin de paradisouvert de 15 h à 2 h du matin. Quand labrume recouvre les nuits lilloises, le phare àBarou, lui, continue de briller. C’est unefaçade riche en couleurs qui vous arrêtera.Entrez en même temps que les habitués unsoir où le vent du nord gèle les arbres ! Ilfait délicieusement chaud, vous êtes enterre d’Afrique et le clan de Barou vousreçoit.A peine êtes-vous installé sur les chaises àpalabre, qu’une assiette de douceurs appa-raît comme par magie sur votre table. C’estqu’ici, point de palabre, juste le plaisir departager avec des amis ou les habitués duFara’ un peu d’amour et d’amitié. Au menu,faits maison : de la bière burkinabé(Diapolo, Dolo), des cocktails à base de bonrhum La Mauny*, les bières régionales*,des liqueurs*, des jus de fruits. Quelquesexemples de cocktails créés par la maison etqui vous grisent l’esprit de mille parfums :Le Farafina, Punch-qui-m’a-poussé, Punchdogon, Punch Lafia, Punch Bolomakoto, LeBenkadi, Le Wassa à la Burkinabé. A l’arri-vée, de divines boissons. Avec ou sansalcool ? Il faudra préciser dans la comman-de que vous rédigez vous-même. AuFarafina, vous êtes à la maison.

C’est pourquoi, dès 15 h, il est courant detrouver parents et enfants fous de joie,venus, le dimanche, savourer un cocktail defruits généreusement servi par Lasso ouBarou.L’escale est inévitable quand on recherchele dépaysement raffiné, et la bonnehumeur. Farafina signifie l’Afrique sansfrontières. En plus des toiles et des batiksartistiquement disposés, des bananiers etdes palmiers nains se côtoient sous leregard d’une magnifique collection desculptures en bronze et de masques d’es-sences rares. Ajoutant à ce décor envoû-tant, la musique du Fara’ dit l’esprit d’ou-verture culturelle et de tolérance qui règneen ce lieu. Du reggae à la musique traditionnelle afri-caine : percussions, balafon, flûte… le clande Barou vous propose le meilleur. Unegrande cave est aujourd’hui à la dispositiondes clients qui désirent organiser des anni-versaires ou des soirées entre amis. Desmusiciens de kora sont déjà venus en repré-sentation au Farafina.De nombreux projets culturels sont engerme au Farafina… Motus ! Bouche cou-sue pour l’instant… Le Farafina, au boutd’un an, fait déjà partie des lieux incontour-nables de l’Afrique comme nous l’aimons :perfectionniste et désirable.

Ella WANDA

“Le Farafina”

165 bis, rue Solférino. 59000 Lille.Ouvert du mardi au dimanche à partir de 15 h.Fermé le lundi.CB. MC.Tél. 03 20 54 72 24.

• L’abus d’alcool est dangereux pourla santé. A consommer avec modération.

Le Farafina

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Le Farafina

Lasso Barou

LE FARAFINA 165 bis, rue Solférino

59000 Lille.

Ouvert du mardi au dimancheà partir de 15 h.Fermé le lundi.

Tél. 03 20 54 72 24.

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La pirogue

16, rue Jean-Jacques RousseauOuvert du lundi au jeudi à partir de 17 h

vendredi et samedi à partir de 15 h

Fermé le dimanche

Tél. 03 20 31 70 82

A La Pirogue : Lucien et son staff, souriants et chaleureusement accueillants.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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Laissez-vous porter par les alizésjusqu’au cœur du Vieux-Lille.

Laissez-vous aller sur les airs du zouk etle son du gros-ka (tambour antillais) quianiment la rue Jean-Jacques Rousseau.Embarquez sur "La Pirogue", c’est uneautre manière d’aborder l’Afrique, dedécouvrir son charme, ses mystères etla magie qu’elle dégage.

Place à l’exotisme, à la joie de vivre, à l’ami-tié et au bon rhum. Finalement, le bonheurtient à peu de chose. Quoi de plus plaisant,en effet, que d’être accueilli avec le sourireet un de ces cocktails qui ont donné à "LaPirogue" ses titres de noblesse ?Ce n’est certes pas un hasard si cette “drôled’embarcation” est devenue le fief de nom-breux épicuriens lillois.Je ne connais pas de meilleure thérapie quece petit bar en cas de "coup de blues".A chaque fois que l’on y fait escale, onrecharge ses batteries dans le quart d’heurequi suit. C’est incroyable tout de même queChristophe et Michaël aient toujours autantla pêche ! N’importe quel prétexte est bonpour déclencher un fou rire collectif.C’est grave, docteur ? Pas vraiment, non.Si tout le monde avait la même philosophie dela vie, celle-ci serait, sans doute, moins triste !Qu’est-ce qu’il y fait chaud !Et ce, dans tous les sens du terme. La tem-pérature doit frôler celle que l’on côtoie enterre antillaise ou africaine, tant les adeptessont nombreux et tant ils continuentd’affluer. Mais trêve de plaisanterie, on nepeut pas dire qu’il y fasse soif ! Au contraire,on ne sait qu’y choisir.Vous vous laisseriez bien tenter par l’incon-tournable et désormais célébrissime"zazou", par le "swing", ou plutôt par unpetit "mojito cubain" ! Vous pouvez égale-ment innover car la maison a concoctéd’autres potions magiques toutes aussiséduisantes que les précédentes. Entendezpar là que la liste s’est agrandie grâce au"maracudja", au "sapote", au "shrubb"(rhum avec des écorces de mandarines etd’orange), mais aussi grâce au rhumpastèque, melon, cerise…

Mieux vaut s’arrêter là, car on commence àavoir le vertige. Ne vous y méprenez surtoutpas, ceci n’est pas une invitation à la débauche,mais il faut néanmoins avouer qu’il estdifficile de résister à la tentation de dévoilerles trésors que renferme cette caverne d’AliBaba. C’est à la fois un délice pour les yeuxet les papilles, car les couleurs acidulées descocktails invitent à y tremper les lèvres.On est détendu ici. Tout le monde baisse lagarde et apprend à se connaître. Envolés lessoucis que l’on avait en tête avant de se join-dre à cette joyeuse foule de noctambules."La Pirogue" peut continuer de voguertranquillement, imperturbable, tant qu’elleaura pour maîtres mots la joie de vivre et lagaieté.

Allison MAIGRET

“La Pirogue”

16, rue Jean-Jacques Rousseau.Ouvert du lundi au jeudi à partir de 17 hvendredi et samedi à partir de 15 hFermé le dimanche.Tél. 03 20 31 70 82.

La Pirogue

Lucien tient bon la barre de "La Pirogue".

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Bars à Lille

“Le Melting”

Lieu incontournable, scène de référencepour les artistes, ouvert à la diversité : leMelting vous accueille pour vous fairedécouvrir d’autres horizons musicaux,dans un cadre original, où se mêlent uneambiance de fête à tendance rock, pop,blues, afro-latino et autres.

Plus de 300 artistes à ce jour se sontproduits au siège du Melting Potes,association qui gère les activités culturelles :concert, lieu de répétition, expositions etréunions associatives…

Voilà près de 2 ans que Gonzague et sonéquipe vous reçoivent chaque jour à partirde 17 heures au MELTING pour vous fairepartager leur bonne humeur.On gagne toujours à y prendre uninstant de mélange humain.Histoire de melting, certainement.

93 / 95, boulevard Montebello.Tél. 03 20 15 01 87 - 06 30 13 17 88.www.lemelting.com

“Chez Paulo”

24, boulevard Victor-Hugo.Ouvert du mardi au jeudi de 11 h à 14 h 30 et de18 h à 24 h, vendredi jusqu’à 1 h 30, samedi de 18h à 2 h, dimanche de 18 h à 24 h.Tél. 03 20 52 79 68.

“La Pirogue”

16, rue Jean-Jacques Rousseau.Ouvert du lundi au jeudi à partir de 17 h,vendredi et samedi, à partir de 15 h.Fermé le dimanche.Tél. 03 20 31 70 82.

à Lille-Fives“Le Tabou”

191, rue du Long-Pot.Ouvert du mardi au jeudi de 16 h à 24 h,le vendredi jusqu’à 1 h, le samedi jusqu’à 2 h.Tél. 03 20 04 00 10.

à Lambersart“M’Ozaic”

69, rue de l’Abbé-Desplanques.Tél. 03 20 22 95 33.

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Anne-Béatrice FRINZI, Écrivaine Publique Itinérante

" Ecrivaine Publique Itinérante (j’ose “féminiser” ce métier peu connu) depuis3 ans au sein de Quoi de Neuf Docteur (association dont les principaux champsd’actions sont l’accueil, l’insertion, la formation), j’aide tout public (jeunes,adultes, demandeurs d’emploi, salariés, étudiants, retraités), sans limite d’âge(la doyenne a 87 ans !) à trouver les mots (peut-être les maux) justes.Je prête une oreille attentive et une plume avisée (cursus universitaire enLettres Modernes oblige) à tous ceux et celles qui se doivent de rédigerun incontournable et nécessaire courrier (destiné aux employeurs, auxadministrations, aux proches…) pour faire valoir leurs droits. J’arpenteVilleneuve-d’Ascq (Annappes, Poste, Pont-de-Bois, Résidence), Hellemmes, etj’y assure des permanences. Je vous accueille sans rendez-vous, en toutediscrétion (je ne vois rien, je ne dis rien, je n’entends rien, mais j’écris!) entoute gratuité, avec le sourire, autant de fois que vous le jugez utile !Ce service de proximité s’adresse à tous ".

Si vous souhaitez la rencontrer, contactez l’association QND (de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30)

au 03 20 91 48 29 qui se fera un plaisir de vous indiquer où se trouve Anne-Béatrice FRINZI.

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La Clave

“La Rumba est toutsimplement un divertissement

de l’âme”

“La Clave” remercie profondément le peu (hélas!) de personnes qui,à Lille, contribuent à l’essor et à la survie de la musique afro-cubaine.

Aussi, un salut fraternel aux Rumberos de tous les horizons.Que demain ils soient plus nombreux à nous faire partagercette musique si généreuse, cette musique si contagieuse.

“La Clave” est ouverte tous les jours de 18 h à 2 h.Tél. 03 20 30 09 61.

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Le Vieux-Lille est en effervescence."L’Autrement Dit" vous y propose les

bières de la région et la spécialité mai-son "l’Aquarium", un cocktail* à dégus-ter à deux ou à plusieurs… Selon lesdésirs.Au menu musical : pop, rock, reggae,hip-hop, etc. Un éclectisme bienvenuqui ravit une clientèle toujours prête às’abandonner aux sons d’un groupe à lamode… ainsi qu’aux bières* et whiskys*sélectionnés par le tenancier dit "papaGuy".D’ailleurs, un club de dégustation dewhisky* se réuni chaque premier lundidu mois. Téléphoner au 03 20 51 02 22 pourréserver.Nos collègues, tel Elhadji, vous ferontun cours sur le rhum* ou le "safari"*."Papa Guy", lui, se fera un réel plaisirde vous indiquer l’historique de seswhiskys*. D’autres palabreront sur lavodka*…D’où une variété dans les boissons, lesgens, les discussions…

Bref, un vrai échange se fait dans lamétropole lilloise.

* L’abus d’alcool est dangereux pour lasanté. A consommer avec modération.

"L’Autrement dit" est ouvert chaquejour : la semaine de 8 h 30 à 2 h,

le samedi de 15 h à 2 h,le dimanche de 16 h à 2 h.

Le midi, en semaine, une restaurationde type brasserie vous est proposée

(un plat du jour + carte).

L’autrement dit

Coiff

ure

&Co

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Coiffure & CosmétiquesA LILLE

N O U V E A U

BLACK BEAUTY

Salon de coiffure mixte afro-européen etmaghrébin.

Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 19 h.4, rue Saint-Genois Près de l’église Saint-Maurice(métro et bus : Gare de Lille Flandres).Tél. 03 20 06 37 73.

AMERICAN BEAUTY CENTER

242, rue des Postes(métro : Porte des Postes).Tél. 03 20 54 72 72.

BEA BEAUTÉ

145, rue Léon-Gambetta.Tél. 03 28 82 08 56.

CHACHA BEAUTY

Maquillage et tatou semi-permanent,maquillage jour, soir et mariée ; beautédes pieds, pose d’ongles en gel hollywoo-dien ; manucure ; nouveauté : pose debijoux dentaires.

Chacha se déplace aussi chez vous.

63 bis, rue d’Artois.Tél. 03 20 57 88 50 ou 06 64 92 97 47.

INTERNATIONALE COIFFURE

227, rue des Postes.Tél. 03 20 54 77 07.

KEUNY CENTER

28, rue Saint-GenoisTél. 03 20 39 55 64.

BLACK BEAUTY4, rue Saint-Genois

Ruffine et son équipevous accueillent avec le sourire

au Salon de coiffure mixteafro-européen et maghrébin

Black Beauty .

Leur expérience professionnelle etleur compétence sont à votre service,du mardi au samedi, de 9 h à 19 h.

4, rue Saint-Genois, à Lille(près de l’église Saint-Maurice).

Métro-Bus : Gare de Lille Flandres.Tél. 03 20 06 37 73.

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Le rêve à portée de main

Nails’ Center, à Lille.163, rue Léon-Gambetta. 03 20 30 08 07.

S i d’humeur coquette vous désirez lemeilleur pour vos mains, direction Nails’

Center !

C’est une équipe de professionnels qui pren-dra soin de vous. L’accueil y est chaleureux, lecadre relaxant. Les dernières techniques amé-ricaines et asiatiques de la "prothésie ongu-laire" améliorées par la maison rien que pourvous. Une heure leur suffit pour donner auxongles les plus abîmés l’élégance et le gla-mour des mains soignées. Résultat : desongles en résine d’une finesse incomparable,insoupçonnables à l’œil nu.

La tenue du vernis est exceptionnelle -d’une à deux semaines ! L’entretien desongles encore plus : une fois tous les 15jours, voire un mois !

Cette technique unique de "prothésie ongu-laire" fait de Nails’ Center le meilleur pro-fessionnel des ongles en France. L’affluencedans ce centre de beauté confirme sonsérieux et sa grande expérience dans lessoins esthétiques.

Nails’ Center offre aussi bien la manucureque la beauté du pied, les épilations spécia-les pour peaux sensibles avec les cires à l’a-zulaine. Essayez donc les U.V.A., nouvellegénération, pour un bronzage extra, sanstranspirer.

Francis Goris.

La beauté du corps jusqu’au bout des doigtsy est accessible à tous et à toutes.

La prothésie ongulaire est en progression enFrance, (80% d’Américaines portent déjà desongles en résine). Pour satisfaire cettedemande croissante, Nails’ Center préparel’ouverture prochaine dans la région, d’uncentre de formation agréé ouvert à tous et àtoutes, douze franchises Nails’ Center à tra-vers le Nord-Picardie pour que le rêve soitenfin à portée de main”.

E.W.

Nails’ Center - Ouvert du mardi au samedi, de 10hà 19h, sur rendez-vous.

Nails’ center

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J e suis Congolais de naissance. Mon métierest celui de métreur- économiste de la

construction. Notre société, la SEB , existedepuis 1988.

L’immobilier peut être regardé comme unorchestre dans lequel plusieurs instrumentis-tes apportent leur passion, leur savoir-faire.L’architecte conçoit les plans, l’ingénieureffectuera toutes les études techniques quenécessite l’opération, et le métreur-économis-te aura encadré toutes les questions financiè-res, de la conception à la réalisation du projet.

Plusieurs disciplines sont donc liées à la pleineréussite d’une opération immobilière. C’est àchaque étape que les créateurs doivent mesu-rer les capacités financières de leur mission.

Concevoir au vu des coûts est ainsi parmi lesbesoins que nous pouvons satisfaire. Laconfiance de nombreuses collectivités localesà Lille, lycée Montebello, Armentières, orga-nismes, administrations, architectes et maîtresd’ouvrages nous permet de penser que noussommes compétents. Ceci grâce à nos hom-mes, nos moyens, nos méthodes.

A la S.E.B., notre savoir-faire est éloquent :évaluer, estimer, conseiller, décrire, analyser.Le maître d’ouvrage et le constructeur doiventdéfinir toutes les conditions techniques, admi-nistratives et économiques de l’opération. Illeur faut pour cela être le plus précis dansleurs programmes, réaliser des études de qua-lité.

Pour cela, notre société, la S.E.B., assure tou-tes les missions liées à l’économie et à l’ingé-nierie financière de la Construction. C’estdepuis mai 1988 que nous confortons nosacquis et notre expérience dans les missionsd’études de faisabilité technico-économiques

(bâtiments neufs et existants), d’assistance àla maîtrise d’ouvrage (AMO), toutes missionséconomiques au sein d’une équipe pluridisci-plinaire : estimation des coûts, rédaction despièces administratives et pièces écrites CCTP,gestion financière.

Jean Bagarilla

JEAN BAGARILLAMétreur-économisteGérant de société.Société d’Economie du Bâtiment.Le Conseil et l’Assistance techniquedans l’action de bâtir.177 bis, rue des Stations. 59000 Lille. Qualifié OPQTECC sous le n° 2 ND 02617 (EI+CC+AMO).Tél. 03 20 54 42 04. Fax : 03 20 40 06 86.

Métreur–économiste, Société d’Économie du Bâtiment

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Agenda annuel des festivals de musique

Chaque année, le dernier week-endd’août, à Londres, le plus importantcarnaval antillais, avec plus de deuxmillions de participants.

Fin février à mi-mai

• Festival Jazz en Artoisà Arras, France

Une palette de styles de jazz alliant desformations nationales aussi bienqu’internationales.

Assoc-wanadoo.fr/jam.festival/[email protected]

Mars

• Indoor Caribbean Festival, Anvers,Belgique

Un samedi soir à la mi-mars, grande fêteantillaise au Palais des Sports, où vont sesuccéder durant la nuit le mérengué, lasalsa, la plena…

www.antilliaansefeesten.be

• Festival OFF d’Amiens, FranceLes deux dernières semaines de mars.Quelque 40 concerts au rythme du jazz sur10 jours.

www.bleulune.org

• Festival International Voixde Femmes, Bruxelles, Belgique

Rencontre des cultures portées par lesfemmes à travers le monde, depuis laMauritanie, le Sahara Occidental, le Niger,

le Mali, le Cap Vert, Madagascar jusqu’à laColombie, le Mexique ou l’Asie Centrale.

www.voixdefemme.bel

Avril

• Noche de la Pasion, Gand, BelgiqueA la mi-avril, une nuit au cours de laquelletoutes les danses latines sont à l’honneur :tango, salsa, milonga, merengue, flamen-co, valse, son. Plusieurs tribunes, trois sal-les, 4 000 m2 de piste de danse.

www.nochedelapasion.org

Mi-mai

• Brussels Jazz Marathon, Bruxelles,Belgique

Partout dans Bruxelles, ce sont plus de300 musiciens sur la cinquantaine depodiums montés dans les cafés, sur les pla-ces, dans les ruelles …

www.brusselsjazzmarathon.be

• A la mi-mars, temps fort, à Anvers,avec l’Indoor Caribbean Festival.

[email protected]

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Juin

• Noche Latina, Lille, FrancePremière semaine de juin. Bal tango, fiestasalsa, steel band, drum’n bossa, latin jazzet latin groove, latin house, danses lati-nes… Des concerts sous deux chapiteaux,des expositions, un village associatif, unespace bar et restauration. Nombreux DJ’s.Infos : RIF 03 28 52 33 96.

[email protected]

• Festival International des Arts de laRue, Amiens, France

Deux jours où la musique, des structuresétonnantes, des parades, avec l’accent missur les Arts de la Rue prennent possessionde la ville.

• Festival Couleur Café à Bruxelles,Belgique

Dernier week-end de juin. Le siteTour&Taxis reçoit plusieurs chapiteaux, oùse font entendre des musiciens venantd’Afrique, d’Amérique latine, des Antilles,faisant la part belle à une atmosphèreconviviale puisque des villages y sont éle-vés (village de la percussion, village del’Okoumé), des ambiances tissées (souks,dégustations des cuisines du monde).

www.couleurcafé.org

• Festival Latina de Disney Villageà Marne-la-Vallée, France

Fin juin, trois jours de concerts avec lesmeilleures formations salsa mondiales ;concours de danse, à Disney Village, enface du parc Disneyland.

Infos : 3615 Disney VillageOu 01 60 30 20 20.

www.disneylandparis.com

• Tropical Carnaval de ParisFin juin, L’Association des ressortissants desDOM-TOM et d’Afrique, en accord avec lamairie du XIIe arrondissement, organise leTropical Carnaval de Paris, de la gare deBercy à la Pelouse de Reuilly. Chars, défiléset concerts.

Juillet

• Festival de la Côte d’Opalede Dunkerque à Berck

Des concerts sur l’ensemble de ce moisd’été.

www.festopale.cx

• Dour Festival, Dour, BelgiquePremier week-end du mois de juillet, deuxscènes, trois chapiteaux, un marché et tou-tes les convenances pour se régaler demusique tendances rock (Iggy Pop …), DJ,rap (Massilia Sound System …).

www.dourfestival.be

• Pole Pole Festival, Gand Oostakker,Belgique

Premier week-end de juillet, trois soirées.Des chapiteaux où les musiques desCaraïbes, du Cap-Vert et d’Afrique,répondent aux parades.Le tout sur fond champêtre, avecrestaurations et bars exotiques.Un marché y est dressé aussi pour lacirconstance, avec des hamacs pour humerl’air… et une ambiance bon enfant.

www.polepole.be

• Global Bandstand, Canterbury,Angleterre

Premier samedi de juillet.Musiques et activités du Monde, depuisl’apprentissage de la Salsa jusqu’à l’initiation aux percussions africainessur fond de carnaval.

www.musicforchange.org

• Cactus Festival, Bruges, BelgiquePremier ou deuxième week-end de juillet.Du rock allant des USA jusqu’au Brésil,avec un détour par la Belgique,l’Angleterre, la Jamaïque…

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nda• North Sea Jazz Festival

à La Haye , Pays-BasDeuxième week-end de juillet, 3 soirées.Un grand moment pour le plus importantfestival de Jazz en Europe attirant lesaficionados des 4 coins de l’Europe et del’Amérique. Au sein du centre des congrès,pas moins de 1200 artistes vont sesuccéder sur 15 scènes simultanément.Tous les jazz y sont représentés ainsi queles musiques cousines et latino-jazz.Stands multiples, expositions, CD…Quelque 23 000 visiteurs journaliers sontau rendez-vous chaque année, avec unesérénité qui est de mise. L’organisation yest impeccable.

www.northseajazz.nl

• Klinkende Munt Festival, Bruxelles,Belgique

Des concerts gratuits la première quinzainede juillet sur un panorama allant del’Afrique du Sud au USA en passant par leBénin, le Sénégal voire Cuba…

beursschouwburg.vgc.be/klinkendemunt

• Sfinks Festival, Boechout, Anvers,Belgique

Dernier week-end de juillet, du jeudi audimanche.Ce sont 50 concerts émanant des5 continents sur 6 scènes, des ateliers dedanse, des rencontres organisées avec desmusiciens, des animations, un marché, desrestaurants et bars exotiques et même lecamping …Les musiciens viennent deGuadeloupe (Akiyo), de Puerto Rico(Jimmy Bosch), du Mozambique (Mabulu),mais aussi bien de Côte d’Ivoire, du Mali,d’Algérie que de l’Inde ou de Hawaï pourles destinations les plus lointaines.

www.sfinks.be

• Festival d’Eté de Bruxelles, BelgiqueSur les deux mois d’été, des concerts dansdes lieux les plus divers. Un bon moyen des’approprier des quartiers de la ville en serégalant les oreilles.

• Tempo Latino , Vic Fezensac (Gers)France

Dernier week-end de juillet. Le festival lati-no incontournable des musiques latines. Stages de danse, d’instruments,percussions enfants, ateliers d’artsplastiques. Minitel : 3615 InfoconcertInformations hébergement auprès del’Office du Tourisme, tél. 05 62 06 34 90.S’y prendre très tôt.

www.vic-fezensac.comInformations sur la programmation et lesréservations du festival :

www.tempo-latino.come-mail :[email protected]

Août

• Festival d’Eté de Bruxelles, BelgiqueLe festival se poursuit en août.De nouvelles opportunités d’investirdes lieux variés.

• Antilliaansefeesten - Festival Antillais,Hoogstraten, Belgique

Deuxième week-end d’août.

Oscar D’Leon, le salsero venézuélien, envedette à Hoogstraten.

Des concerts jusqu’au bout de la nuit, surplusieurs scènes : ambiance au rythme dela salsa de Curaçao, Surinam, Colombie,Cuba, du mérengué de Saint-Domingue,avec un réveil champêtre, si vous optezpour le camping sur place.

www.antilliaansefeesten.be

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nda • Pole Pole Beach, Strand Duinbergen,

BelgiqueLe pendant de "Pole Pole" de juillet, maissur les plages du Nord ... L’ambiance y esttout autant enfiévrée avec les mêmesprestations musicales de qualité, la cantina,le bar, le village pour les enfants…

www.polepole.be

• Carnaval de Notting Hill, Londres (G-B)Le dernier week-end du mois d’août, lesparades costumées et musicales prennentpossession des rues du quartier de NottingHill. Ce carnaval des Caraïbes, qui accueilleprès de deux millions de participants etspectateurs venus de toute l’Europe et dumonde, est aux couleurs de Trinidad et dela Jamaïque. C’est un ravissement pour lesyeux. En effet, l’inventivité des costumesn’y a d’égales que les couleurs qui serépondent, avec une journée dédiée auxenfants et une autre aux plus grands. Lespectacle est aussi à chaque coin des rues.Expo, concerts, restauration…

Fin août, déferlement de couleurs et demusiques, au carnaval de Notting Hill.

Chaque année, Eurolines et la SNCFproposent des départs et séjours pendantce carnaval, au départ de Lille, Paris,Bruxelles et Amsterdam.

www.carnivalnet.org.ukwww.weecheng.com/uk/carnival www.socanews.com

Octobre

• Festival Jazz N’ Jazz, Marcq-en-Barœul,France

Un festival sur un ensemble de villes de laMétropole qui débute en octobre et s’é-tend jusqu’en juin de l’année suivante surune gamme de jazz passant par le blues, legospel, les fusions et autres tendances dumonde.

[email protected]

• Tourcoing Jazz Festival, Tourcoing,France

Sur Tourcoing, Lille, Lomme, Roubaix,Mouscron … Du jazz à voyager en ville, enMagic Mirrors…

www.tourcoing-jazz-festival.com

Novembre-Décembre

• Festival "Les Transculturelles",Roubaix et Métropole lilloise, France

Musique, danse, théâtre, expositions.

www.transculturelles.com

Pages agenda préparées parSylvie DETOC

Une cave voûtée de plus de 300m2 en plein cœur du Vieux-Lille.Une musique de qualité, une ambiance chaleureuse…Anne-Laure et Marco ainsi que toute l’équipe de la Scala ont le plaisirde vous accueillir chaque jour, du lundi au samedi, à partir de 22 h.

LA SCALA. 32, place Louise-de-Bettignies. 59800 LilleTél : 03 20 42 10 60 – Fax : 03 20 55 83 94

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DiscothèquesA Lille

“LA SCALA”

Une cave voutée de plus de 300m2 enplein cœur du Vieux-Lille. Une musiquede qualité, une ambiance chaleureuse…

Anne-Laure et Marco ainsi que toutel’équipe de la Scala ont le plaisir de vousaccueillir chaque jour, du lundiau samedi, à partir de 22 h.

32, place Louise-de-Bettignies59800 LilleTél. 03 20 42 10 60.Fax. 03 20 55 83 94.

“Le Calypso”

188, boulevard Victor-Hugo.Du lundi au samedi, de 23 h jusqu’à 5 heures.Entrée 8 euros (1 conso), les vendredis et samedis.Tél. 03 20 57 04 41.

A Faches-Thumesnil“Le Savana”

105, route d’Arras.Ouvert le jeudi de 22 h à 4 h;le vendredi de 22 h à 5 h;le samedi de 22 h à 6 h.Tél. 03 20 52 48 20.e-mail : [email protected]

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Création rime avec passion

Je r e n c o n t r eAlphonse chezlui, dans son

appartement du Vieux-Lille. Nous n’avons puprendre rendez-vousqu’un samedi matin,car le jeune stylistesénégalais est désor-mais très demandé.Obtenir un entretienavec lui relève de l’ex-ploit. C’est sans doute

ça, la rançon de la gloire… Il a les traits tirés, car saprochaine collection sera présentée dans quelquesjours, mais il affiche néanmoins un sourire radieux.

Très rapidement, Alphonse Sène laisse soupçonnerdes dons particuliers pour la couture ou plutôt pourle dessin. A peine âgé de quatorze ans, il conçoitson premier modèle à Dakar, sa ville natale. Puis,silence radio… Issu, en effet, d’une famille assezaisée, il abandonne même l’idée de réaliser, un jour,son rêve. Il se doit d’exercer un métier respectable,ou tout au moins honorifique. Mais dans l’esprit deses proches, celui de styliste n’en fait pas partie. Ilsuit ses études en France et décroche un Bac degestion. On est encore bien loin des flashs desphotographes, de la dentelle fine et des tapis rou-ges des podiums.

Après avoir travaillé en tant que gestionnaire à l’hô-pital militaire de Dakar, puis comme attaché depresse, en passant par la case de chef de publicitéet technicien de sécurité dans l’ aéronautique, ildevient steward pour Air France. C’est d’ailleursdans le cadre d’un stage pour Boeing qu’Alphonseprend un billet pour San Francisco. Et là, c’est ledéclic ! Il fait la connaissance d’une jeune stylistequi lui transmet sa passion ou plutôt lui fait prend-re conscience que leurs voies sont concourantes.

Coup de folie ou coup de génie ?"Le soir de mes trente ans, je démissionne", confie-t-il. Alphonse Sène revend tout ce qu’il possèdemalgré la stupéfaction et la réticence de son entou-rage. Il ouvre son propre magasin dans le quartierdu Marais à Paris. Au rez-de-chaussée, il ouvre unmagasin de décoration d’intérieur et à l’étage ilpropose ses modèles.

Il s’applique à montrer "l’art nègre" sous toutes les

coutures, car il est "beaucoup plus riche que ce queles gens se plaisent à croire". Tout va pour le mieux,mais comme Alphonse est plutôt du genre perfec-tionniste, il ferme boutique et reprend le cheminde l’école… Osé ! Mais l’avenir lui donnera raison.Il peut désormais ajouter à son curriculum vitae :modéliste, technicien de bureau d’études de stylis-me et coordinateur de collections, grâce à la for-mation qu’il a suivie au Greta de la mode à Paris.

Fort de son expérience et s’étant constitué un car-net d’adresses des plus prestigieux, Alphonse Sènedécide de quitter définitivement les bancs de l’éco-le, mais celle-ci, pour son image de marque, neveut évidemment pas le laisser partir. Peu importe,tout s’enchaîne alors très rapidement. Le personna-ge qui lui aura, avec du recul, mis le plus le pied àl’étrier, n’est autre que Déborah Milner : "Cettedame m’a tout apporté", confie-t-il avec émotion.Il est, à l’époque, stagiaire chez cette grande damede la mode, qui compte parmi ses amis JohnGalliano et Alexander McQueen. De fil en aiguille,Alphonse côtoie lui aussi ces pointures dans leurdomaine en préparant la "London fashion week"(l’équivalent de la semaine de la mode à Paris).Notons, pour l’anecdote, que c’est durant sonséjour londonien qu’Alphonse a réalisé le kimonoque porte Bjork sur la pochette de son album"Hegemonic", sorti en 1997, et il n’en est pas peufier !

Glamour toujoursAprès ces débuts prometteurs, Alphonse Sène décidede faire cavalier seul et d’imposer sa propre griffe. Cequi frappe au premier coup d’œil quand on découvreses créations, d’un point de vue typiquement féminin,c’est qu’elles donnent envie d’être portées (il fautbien avouer que ce n’est pas le cas pour tous lesmodèles de haute couture). Elles sont un hymne à laféminité : des fendus des plus inattendus voiresuggestifs, qui rendraient n’importe quelle femmedésirable, de la dentelle de Calais brodée d’or, descoupes incroyablement sexy et près du corps, desrobes de soirée extravagantes (juste ce qu’il faut),modernes et élégantes. Avis aux amatrices…

Allison MAIGRET

Alphonse Sène

Créations Alphonse Sène24 bis, rue Jean-Moulin. 59800 Lille.Tél. 03 59 20 47 76 ou 06 60 77 47 76.e-mail : [email protected]

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Ouvert depuis 12 ans, LE CALYPSOs’affirme comme un lieu incontour-

nable des nuits lilloises.

LE CALYPSO est à peu de choses près laseule discothèque de la ville de Lille quivous offre, le temps d’une soirée, uneévasion sur les rythmes carnavalesquesdes tropiques.Notre accueil chaleureux et l’ambianceenvoûtante des lieux feront que vous

vous laisserez emporter lentement maissûrement par une large gamme desmusiques du soleil (makossa, ndombo-lo, mbalax, mapouka, zouk, bikutsi, reg-gae, salsa, assiko) agrémentées d’unepincée de musique afro-américaine.LE CALYPSO est un concentré des fleursmusicales africaines au cœur del’Europe.Un petit creux ? CHAUD-CHAUD, illustreambassadeur de la bonne humeur revenuau bercail, se fera un plaisir de voussatisfaire avec un SAF-SAP dont il gardejalousement le secret.Alors pour terminer votre soirée, uneseule adresse : LE CALYPSO.

Ensuite, comme le dit le slogan,"VOUS NE VIENDREZ PLUS CHEZ NOUS

PAR HASARD !"

LE CALYPSO

Ouvert du lundi au samedide 23h à 5 h.

Vendredi et samedi :entrée 8 euros (1 conso).

Ouvert du lundi au samedide 23h à 5 h.

Vendredi et samedi :entrée 8 euros (1 conso).

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Balades d’un passionnéde musique

L e chant chez Maxime Diagne estempreint d’une touche de nostalgie.

Autant dans le propos que dans l’into-nation. Les vrais musiciens sénégalais,ce ne sont pas seulement ceux qui sontrestés au pays ou qui y ont leurs atta-ches. Ils sont ailleurs, en France, dans leNord, par exemple, maîtrisant à mer-veille le chant wolof qui fait la fierté detoute une communauté.

C ’est à l’image de Maxime, ce Lébou, pas-sionné de musique et dont le premier

opus, "Mandou" (l’honnêteté), est d’unesignature remarquable. Un CD estampillé“world music” dont le raffinement prédesti-ne ce que sera la musique sénégalaise dedemain : une musique faite de métissage,tout le contraire du mélange rythmique quicaractérise certains genres hybrides. C’esttoute la passion d’un homme qui a décidéde réussir dans cette musique tout au longdes cinq titres de ce disque. Il pousse mêmele bouchon jusqu’à déclamer, et en touteliberté, "Musique sama xol" (La musique, mapassion).Même après vingt-sept ans passés enFrance, Maxime Diagne est toujours attachéà ses racines. Un élan de patriotisme qu’ilclame dans "Mandou", titre éponyme del’album, et qui est loin de traduire un cri ducœur désespéré. Juste une invite à la saucesalsa. La preuve d’une vaste culture musica-le. D’autant plus qu’il se plaît à changer deregistre musical en passant de la salsa à unsavant dosage de mbalakh proche de lavariété. Sans doute, un souvenir du Dakardes années 60-70, marqué par les sonorités“latino”. Il faut d’ailleurs écouter“M’Beuguel” (L’amour) pour être convaincude la pertinence des choix musicaux deMaxime. Ses envolées mélodiques s’inscri-vent dans une perspective proche des gran-des formations cubaines que sont Aragon etCompay Secundo. Sans oublier les petitsclins d’œil aux aficionados de la salsa-mbalakh, un genre qui marche très fort auSénégal et qui est porté par Pape Fall del’African Salsa et le Super Cayor de Thiès.Pour 27 minutes 18 secondes, MaximeDiagne, guitare en bandoulière, accompagné

de Pierrick Viard au lead piano et NourdineBouali aux percussions, s’est laissé bercerpar une musique enchanteresse, à l’imagede “Musique sama xol” chanté sur un registrereggae presque langoureux. Ce musiciens’est fixé pour ambition de conquérir lecœur de ses compatriotes qui ne l’avaientplus vu sur scène depuis le temps de “MGExpérience”, une formation mythique duThiaroye, dans les années 70.

Extrait du quotidien sénégalaisLE SOLEIL DE DAKAR

Auteur-compositeur-arrangeur-interprète-membre de la Sacem.

Création sur Cubasis.Maxime Diagne est prêt à vous aider pour

vos compositions et vos arrangements.

Contact : 03 20 85 23 68.

LA TRIBU 2002-200380 pages d’infos, d’interviews

Un site Internet :www.latribudelille.org

e-mail : [email protected]

“MANDOU” de Maxime Diagne

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P our faire le tour du monde en dansant,une seule adresse : le SAVANA ! C’est la

plus grande "boîte" afro-antillaise dans larégion lilloise. L’adresse fétiche des fêtardsqui aiment la nuit longue et raffinée. Auprogramme, l’actualité musicale de laCaraïbe et de l’Afrique en passant par lemeilleur R & B, zouk, salsa, reggae, etc. Bref,de quoi oublier que nous sommes dans leNord ! Y aller une fois, c’est déjà prendre lepari d’y retourner.Invitation au voyage, des carrés VIP aux cou-leurs de Ouagadougou, Cotonou, Yaoundé,Abidjan… Une grande salle où très vite on selaisse aller sur la piste de danse, entraîné par lamusique qui enchante le corps et l’esprit. Unepetite soif ? L’équipe du Savana, en un tour demain, vous offre ce qu’il faut. Si jamais l’envievous vient de grignoter un bout, au choix : desamuse-gueule en un clin d’œil ou, pour lesplus gourmands, des grillades de poulet…Petite fatigue? Vous pouvez faire une escale aubar ou vous glisser dans un fauteuil moelleux.L’esprit du Savana : la nuit au service duclient. Ceci dès l’entrée, où il faudra montrerpatte blanche, tenue correcte exigée. Le testréussi, vous n’avez plus qu’à vous laisserensorceler par l’ambiance torride de la

boîte. Les soirs de concert, d’un mois à l’au-tre, ce sont toujours des artistes de renom-mée internationale qui sont là : JocelyneLabyle, Keisha, Petit-Pays, Awilo…Quand c’est soirée-spectacle au Savana, l’af-fluence confirme la qualité de la program-mation assurée par "Bougnat, le grandMopao" et "Frère Chambo".Du jeudi au dimanche, l’équipe du Savanavous attend. Elle prête parfois ses locauxpour l’organisation de soirées diverses.L’ambiance change alors, mais l’esprit d’ac-cueil reste le même, dans le souci d’offriraux Lillois et aux visiteurs d’ailleurs un lieude confort et d’élégance. La fête, comme onla rêve, règne au Savana, de 22 h à l’aube.Au petit matin, détendu et ravi, vousretrouvez votre voiture dans le parkingsurveillé toute la soirée par un service degardiennage. Ils pensent à tout au Savana.Merci et à bientôt !

Ella WANDA

SAVANA :105, route d’Arras à Faches-Thumesnil.

Renseignements et réservations :

Tél. 03 20 52 48 20.

SAVANA

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“Les Bougainvilliers”

C’est une fleur qui donna l’idée du nomdu groupe à quatre jeunes filles venuesdes Antilles françaises. C’est aussi en faisant une démonstration debiguine pour un groupe d’amis jouant dusteel band (Les Alizés) que Nella, Marie-Ange, Huguette et Maryse décidèrent decréer, en 1973, "Les Bougainvilliers". Ellesfurent alors rejointes par leur frère Hébert,par le plus jeune garçon de la famille,Joseph, et par trois amis, Léon, Gilbert etAlain.Le groupe des Bougainvilliers se veut avanttout, dans la région, le promoteur du folklo-re des Antilles. Il interprète des dansescomme le "gros ka", les biguines tradition-nelles, la mazurka, le Bel Air, la danse descoupeurs de cannes intitulée "Mabello", la"Kalenda" (danse des esclaves longtempsinterdite par les colons blancs), etc.Les Bougainvilliers furent l’un des premiersensembles folkloriques des Antilles françai-ses à participer au carnaval de Notting Hill àLondres. Ils ont fait des tournées dans leNord-Pas-de-Calais ainsi que dans la plupartdes régions de France métropolitaine ainsiqu’en Hollande et en Belgique.

Association "LES BOUGAINVILLIERS"Centre social des Vétérans59650 VILLENEUVE-D’ASCQContact : 03 20 17 17 17 (Nella)ou 06 85 15 89 11 (Joseph).“Le Calypso”

“Les Alizés”

L’orchestre de steel band Les Alizés dePort-Louis (Guadeloupe) propose l’unedes musiques les plus originales desAntilles.

Les sonorités rendues par les bidons d’aciervont du classique au rythmes les plus dan-sants. Les Alizés sont constitués en associa-tion qui propose des prestations pour desspectacles clés en main. Celle-ci possèdeaussi sa propre école de steel band, ouverteà tous, au 56 rue de Bradford, à Tourcoing.

Steel Band LES ALIZÉS45 rue d’Angleterre.59200 Tourcoing.Tél.- fax : 03 20 27 68 65 ou 06 80 61 67 70.e-mail : alizes sun [email protected].

Groupes musicaux

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“Majaal Musique”

Bayla Diop, “vocal” et acoustique guitare

D ieuppeul, où est né et a grandi Bayla, estl’un des quartiers de Dakar les plus bran-

chés si l’on parle de musique.Dès sa tendre enfance, la musique a pris uneplace importante dans sa vie. Tout jeune, ilaimait déjà écouter les disques de jazz deson frère aîné et on le trouvait souvent prèsdes hangars où répétaient les bandes dequartier. Diop aimait surtout la musique deFela Kuti et de Xalam 2 et il écoutait souventdu reggae.A 21 ans, son copain Laye Bâ lui a laissé uneguitare, mais comme personne ne pouvaitlui apprendre à jouer, il s’y est mis tout seul.A partir de ce moment, il a acquis son prop-re style, influencé aussi par la "zikroula",musique spirituelle de la communauté BaayFall.Paroles et musique : les textes poétiques deDiop, chantés en wolof, évoquant les souve-nirs de l’humanité. Sa musique est un mélan-ge de beats traditionnels et modernes,allégés par une sensibilité toute spirituelle.Concept : Diop qualifie sa musique MajaalMusique.Spectacles : Bayla Diop se produit en solo,il chante et s’accompagne à la guitare acous-tique.

Contact : Bayla Diop s/c Elhadji Fall,"Le Salsero",19, rue Henri-Kolb. 59000 Lille.Tél. 03 20 57 86 46, à partir de 17 h.

“M70”

Le nouveau talent R’n’B

Un trio artistique doté d’un excellent talent, tantau niveau du chant qu’a celui de la danse.

"Come into my room",nouveau single de M70.

Le groupe M70, constitué de 3 frères, Pascal, Jacket Andy, connaît un parcours original. Leursolide culture musicale ainsi que le nombreimportant de scènes qu’ils effectuent depuisquelques années font d’eux des professionnels.Ils affectionnent "l’American" black music desannées 60, 70 et 80. Cette influence se ressentdans leur musique. Ils ont à leur actif plus d’unetrentaine de titres et l’album de 10 titres dont lasortie est prévue pour le mois de septembre2002 s’annonce prometteur ! Le single "Noir &Blanc", reprise de Bernard Lavilliers, connaît déjàun large succès auprès du public.

Contact : 44, rue de Valenciennes 59800 Lille.Tél. 06 75 37 05 53. Fax. 03 20 04 55 92.e-mail : [email protected]

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“REINE JACK”

C’est une fleur qui donna l’idée du nomdu groupe à quatre jeunes filles venuesdes Antilles françaises.

Reine Jack est une chanteuse antillaise née enGuadeloupe, métissée indienne par sa mère.Adolescente, elle danse au son du "gwo ka"(tambour traditionnel). Remarquée, trèsjeune, par un acteur antillais, elle débarqueà Orly-Sud et fait la rencontre de BenjaminJules Rosette, le directeur du Théâtre Noir.Darling Legitimus lui fait travailler sa voix,tandis que Theo Legitimus l’initie au jeud’acteur. La famille Legitimus fait référencedans la communauté afro-antillaise.S’ouvre ensuite pour elle une carrière dedanseuse/choriste. On la retrouve sur tousles plateaux de télévision, les scènes ou lesfestivals en France mais surtout en Italie aucôté des Hot Chocolates de Bobby Solo etcomme danseuse pour Tina Turner quandcelle-ci vient en Italie.Maintenant basée à Lille et s’orientant versle chant, elle participe au Festival deFranconville et termine deuxième au Festivaleuropéen de la chanson francophone à

Bruxelles avec sa chanson "Liaison cachée".Les contacts et les contrats ne tardent pas,mais très mal entourée, elle reprend tout àzéro et se forme une nouvelle équipechargée de travailler sur son projet d’album.Arrivent Ulys alias Renaud Bierent, musicienmulti-instrumentiste arrangeur surdoué(basé à Lille), Jean-Yves Martin, guitariste,conseiller artistique exigeant, choisissanttoujours les bonnes orientations. Mary etMickael, respectivement danseuse-choristeet percussionniste.La musique zouk a été surexploitée (ce quiest normal et logique) surtout dans saformule zouk love. Reine Jack, en laissants’exprimer naturellement diverses influencessans s’imposer de clichés, sans à priori, a suconserver ce qui a toujours été la force decette musique, son rythme envoûtant et lafraîcheur de la culture créole.Ses textes expriment le quotidien sansl’embellir, simplement, honnêtement etsincèrement. Il est vrai que les auteurs créolesn’aiment pas tricher et ne s’embarrassentpas d’histoires improbables. Reine Jack nedéroge pas à la règle.

“REINE JACK”auteur-compositeur-interprète.

Album 10 titres :"MON ROI SOLEIL" (new zouk sound) en vente àla FNAC Lille, VIRGIN Dunkerque, FNAC Forum desHalles à Paris et FNAC Créteil.Le crew : ULYS, guitare synthés chœursarrangements ; JEAN YVES (mister) MARTIN,conception artistique guitares ; MICKAEL,percussions ; MARY, danse chœurs.

Contact : HORN PRODMISIC Tél. 06 74 42 12 84.

Musique

AL BONA’NDepuis sa création, en 1995, AL BONA’N prône l’abolition desfrontières musicales. Le duo est formé de Bob SENE, membrefondateur du groupe Super Diamano de Dakar, à la guitareclassique, et de Fernando Martil, à la guitare folk. Ils seproduisent régulièrement lors de manifestations humanitaireset sur les scènes de la région. Ils connaissent, d’ores et déjà, unlarge succès de reconnaissance pour leurs compositions. Leurpremier album, "Travelands", est sorti en 1999, le deuxième en2000 avec "Pays zzaj".Contact : AL BONA’NTél. 03 20 07 19 77. - Fax. 03 20 17 20 09.

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RADIO CAMPUS (106.6 FM)

USTL59655 Villeneuve-d’Ascq CedexTél. 03 20 91 28 75. - Fax : 03 20 43 45 97radio-campus.univ-lille1.fre-mail [email protected]

• CULTURES ET SOLIDARITÉ

Animateur : Noureddine.

Lundi, de 15 h à 16 h.Noureddine Imad produit et anime CULTURESET SOLIDARITÉ. C’est l’une des activités del’association qui porte le même nom. Tribunelibre et espace de parole, l’émission est enga-gée dans la lutte contre le racisme et lesextrémismes. La reconnaissance des minorités culturellesde la France ainsi que le respect du droit à ladifférence sont une ligne principale del’esprit de l’émission, ouverte à tous, particu-liers, associations, acteurs culturels et sociaux.

• 100% LOCALE

Reggae, jazz jamaïcain, ska, rock steady…Mardi, de 20 h à 21 h.

Animateurs : Antoine et Thierry.

• YARD SPIRIT

Reggae dancehallJeudi, de 15 h à 16 h.

Animateur : Renaud.

• OLÉ

Littérature, musique, infos…

Le plongeon d’Olé ! - Une heure suffit pourplonger en eaux profondes d’Olé. Vite, unzeste de poésie, des brins de musique, troislarmes de rire, une tranche d’infos choisiesd’Afrique, et voilà que vous ressortez deseaux, belle et gaie. Prête pour un autre"Olé", un autre plongeon !

Vendredi, de 16 à 17 h.

Animatrice : Ella Wanda.

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AWANA AFRICA

Le magazine de l’Afrique et de sa diaspora.Samedi, de 15 h à 16 h.

Animateur : Tijane Bal.Il faut rendre à César ce qui est à César.AWANA AFRICA (Les enfants d’Afrique),c’est d’abord un hymne à la diaspora com-posé par le chanteur et musicien gabonaisPierre AKENDENGUE. Puis la chanson a servide support à une émission de radio hebdo-madaire consacrée à l’Afrique et à sadiaspora. L’émission s’est doublée d’une associationaux objectifs similaires. Le but de cetteassociation est principalement l’organisa-tion de débats ou la participation à desmanifestations culturelles relatives aumonde noir. Les habitués du café "Le Salsero" sont bienplacés pour le savoir, puisque cet endroit aabrité quelques-uns de ces débats. La dernière initiative en date a été un dou-ble hommage à Mongo BETI et à LéopoldSédar SENGHOR.

Contact : Tijane 03 20 05 30 05.e-mail : [email protected]

• PELE-MELE AFRO-VARIÉTÉS

L’Afrique d’hier et d’aujourd’hui.Samedi, de 17 h 30 à 19 h.

Animateur : David.

• MUSIQUE SANS FRONTIÈRE

Tropicalement vôtre.Samedi, de 20 h 30 à 22 h.

Animateur : Basile.

• L’ÉCHO DES TROPIQUES

Les Antilles et l’Afrique en musiqueDimanche, de 15 h à 16 h 30.

Animateur : Albert.

• SOUL REBEL

De la musique, des interviews, des infos, des"lives"… tout sur la black music.

Dimanche, de 22 h à 23 h 30.

Animateur : Aymeric

RADIO CITE VAUBAN (RCV) – 99 FM

• BOULEVARD DES TROPIQUES

Dimanche, de 13 h à 14 h.

Animatrice : Marie-Pierre Winkel.

41, boulevard Vauban. 59046 Lille Cedex.Tél. 03 20 54 54 00 (studios) ou03 20 54 12 11 (bureau). Fax. 03 20 30 40 51.e-mail : [email protected]

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RADIO PASTEL - 99.4 FM

• AKIBA

Jeudi, de 22 h à 24 h.e-mail : [email protected]

Animateur : Ada Bessomo.Emission culturelle (littérature, humour,musiques…) des mondes noirs et d’ailleurs.Présente les arts noirs et les autres sur letempo ludique des conteurs, humoristes,poètes, écrivains, musiques atypiques… àbord de la pirogue de la nuit.

• AFRIKADANSE

Mardi, de 18 h à 20 h.

Animateur : Jean-Pierre Zoa.Je m’appelle Jean-Pierre Zoa . Originaire duCameroun, je vis à Lille depuis une dizained’années, et j’y poursuis des études enpharmacie. Basile Ngangué Ebellé est celui quim’a introduit dans l’univers des radios libres, àRadio Campus. Je suis ensuite passé à PastelF.M, où j’anime depuis janvier 2002 uneémission exclusivement musicale : Afrikadanse.Afrikadanse est un programme unique, tant

dans sa conception que dans sa réalisation.Evasion musicale dans le monde tropical, pré-dominance donnée aux musiques et rythmesd’Afrique et de la Caraïbe. Des rythmesendiablés du Congo à la mode, jusqu’au Zouk,Kompas haïtien, passant par les rythmes afro-cubains, de Cuba et d’Amérique latine. C’estune invitation constante au voyage.Le mérite d’Afrikadanse est de servir.Servir la communauté afro-caribéenne (et lesamateurs des rythmes afro-caribéens) en luiproposant un programme varié où chacuntrouve son compte.Servir les artistes (musiciens, chanteurs…) endiffusant leurs productions.La musique tropicale est très riche de sonori-tés diverses et variées. La force d’Afrikadanseest de proposer aux auditeurs cette diversitésur un tempo ludique et dans une ambiancede fête.

• ELOMBÉ SIKA

Samedi, de 10 h à 12 h.

Animateur : Jean Yenoth.Jean Yenoth, est un professeur pluridiscipli-naire en philosophie, histoire, sciences de l’é-ducation, commmunication et pratiques deformation, techniques d’expression écrite etorale à HEI-ISEN-Ecole de Journalisme de Lille,de 1979 à 1987.Responsable de plateau, animateur et cofon-dateur de Pastel FM 99,4. J’ai repris le titre del’émission Elombé Sika (de la discussion jaillitla lumière) que j’animais à Radio Gabon, dansles années 60, afin de faire partager à unlarge public les cultures gabonaises et africai-nes, dans leur intégralité, avec leurs aspectspositifs et négatifs.

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C’est avant tout, une émission critique, delarge diffusion autour des thèmes anciens,modernes et contemporains africains, avec laparticipation des Africains et non-Africainsintéressés par les progrès du continent afri-cain dans son ensemble.

211, rue de Lannoy. 59100 Roubaix.Tél. 03 20 73 59 00 (studios)ou 06 80 20 03 94.

RADIO RENCONTRE 93,3 FM

à Dunkerque.

Radio associative interculturelle de proximité.Rédacteur en chef : Daouda Coulibaly

36, rue Thiers. 59140 Dunkerque.Tél. 03 28 63 71 87. Fax. 03 28 63 71 69.e-mail : [email protected]

RADIO 21 – RTBF 104.6 FM

à Lille.

• CADENCE

Chaque samedi, de 20 h à 22 h.Musiques d’Afrique et des Antilles. Agendades soirées et événements culturels enBelgique.Productrice-réalisatrice : Brigitte Grafé.Animatrice : Elisabeth Mickalakoudis.

52, Boulevard Reyers.1044 Bruxelles (Belgique).Tél. 00 32 2 737 27 72. e-mail : [email protected]

AFRICA N°1 - 107.5 FM

à Paris.

Radio panafricaine basée à Libreville auGabon. Reçue dans la région par le bouquetradio de Canalsatellite.

27, rue Guersant. 75017 Paris.Tél. 01 45 74 83 83.

MÉDIA TROPICAL - 92.6 FM

à Paris.

Principale radio antillaise de Paris, elle estreprise dans 19 pays d’Afrique grâce au satelliteIntelsat 803. Elle est reçue dans la région par lebouquet radio de Canalsatellite.

66, avenue des Champs-Elysées. 75008 Paris.Tél. 01 44 35 70 26.Internet : www.mediatropical.com

RFI (Radio France Internationale)

De très nombreux programmes musicauxafricains, mais aussi beaucoup de politiquefrançaise pour les pays extérieurs. Reçue dansla région Nord-Pas-de-Calais par le bouquetradio de Canalsatellite.

116, avenue du Président-Kennedy. 75016 Paris.Tél. 01 42 30 12 12. Programmes : Tél. 01 44 30 89 69.

TélévisionC9 TÉLÉVISION

Sur le Câble. Reçue dans la Métropole lilloiseet une partie du bassin minier.

37, avenue du Maréchal-Delattre-de-Tassigny.59350 Saint-André.Tél. 03 20 63 41 92.

RFO SAT

Informations et documentaires sur les DOM-TOM. Sur Canalsatellite, TPS et le Câble.

35 – 37, rue Danton. 92240 Malakoff.Tél. 01 55 22 71 00. Fax : 01 55 22 74 46.Site internet : http://www.rfo.fr

I TELEVISION

Emission d’informations sur le continentafricain, le mardi.Sur Canalsatellite, TPS et le Câble.

6, allée de la 2ème DB. 75015 Paris.Tél. 01 53 91 50 00.

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"Sabor Latino"

La magiede faire danser

Association - Loi 1901Siège social : 26, rue de Bapaume59000 LillePrésident : Bernard Duribreux

S abor Latino, association lilloise (loi 1901)créée en 1995, fondatrice de la danse latine

dans le Nord, a pour but de promouvoir la cul-ture latine, la pratique de la danse et de lamusique latine et afro-cubaine, dans un soucid’authenticité.Activités de Sabor Latino : l’essentiel de l’activi-té de Sabor Latino est de dispenser des cours dedanses latines, salsa, mérengué, mambo, cha-cha-cha, son, rumba, pilon, casino, rueda decasino et afro-cubain (orishas), tous les soirs dela semaine, à des niveaux différents. Elle assuredes spectacles et démonstrations de danses,ainsi que l’organisation de soirées et concertslatinos.• L’association organise régulièrement des

stages de perfectionnement ou de découver-te, sur un week-end (samedi et dimanche).

• Afin de pratiquer ces danses et de faire se ren-contrer les élèves des différents cours etniveaux, Sabor Latino organise des soirées dan-santes où chacun peut se perfectionner tout enpassant une soirée agréable.

• Sabor Latino établit des contacts avec les orga-nisateurs de concerts latinos de la région pourobtenir des entrées à tarifs préférentiels.

• Ardélis FONT CABRERA, danseur chorégrapheprofessionnel cubain, diplômé de l’EcoleNationale d’Art de la Havane, assure l’ensem-ble de la formation des élèves dans l’appren-tissage de ces danses.

Sabor Latino propose des cours tous les jours dela semaine et 5 niveaux différents. Plus de 7 000personnes ont suivi des cours avec Sabor Latinoet une grande partie des personnes qui ani-ment, aujourd’hui, des cours, à Lille, ont apprisà danser avec l’association Sabor Latino.C’est la seule association dans le Nord qui comp-te sur un professionnel cubain diplômé de laplus grande école de danse de Cuba (E.N.A). Elleest la fondatrice de la danse latine dans le nordde la France.Sabor Latino est reconnue dans toute la Francepour sa qualité et son professionnalisme.Animée par Ardelis Font, elle a voyagé danstoute la France et l’Europe.Sabor Latino dispose d’une troupe de 15 dan-seuses et danseurs qui font rêver à chacune deleur représentation. Les salles, où sont dispensésles cours, se trouvent dans le Vieux-Lille ( Maisonde quartier Godeleine-Petit ), 24, rue desArchives.

Informations : SABOR LATINOTél/Fax : 03 20 52 64 57

ou 06 09 49 17 19.

E-mail : [email protected]://www.multimania.com/saborlatino

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Cours de Danse“SALSA PICANTE”

Salsa Picante est une asso-ciation “loi 1901”, à butnon lucratif. Créée endébut d’année 2001, sonobjectif, tel qu’il est définidans les statuts déposés enpréfecture, est de "pro-mouvoir la culture latine"en animant principalementdes ateliers de danses.

Salsa Picante se veut être un acteur de plus dans lemilieu de la salsa, qui prend d’une année à l’autretoujours plus d’importance dans notre région.L’association souhaite se joindre aux énergies déjàexistantes pour que la salsa et la culture latine trou-vent leur place dans le Nord, dans de bonnes condi-tions.Salsa Picante veut donner, aux passionnés de salsacomme aux curieux, l’occasion de s’amuser et d’ac-quérir le niveau et le style recherchés.Enfin, Salsa Picante travaille à ce que la salsa resteun prétexte à l’évasion et non un outil commercial.Salsa Picante intervient au sein de l’AssociationSalsa con Swing, encadre régulièrement des semai-nes de stage à l’école de danse Christina Crasto etanime des ateliers au Cuba Bar de Valenciennes et àl’Ecole Centrale de Villeneuve-d’Ascq.Salsa Picante propose également des stages pourgroupes privés, des démonstrations et initiationspour toutes soirées (gratuites pour les manifesta-tions humanitaires).Les encadrants de Salsa Picante ont été formés pardes professionnels de la danse cubaine diplômés del’Ecole Nationale des Arts de la Havane et notam-ment au sein de la plus prestigieuse des associationsde danse latine du Nord.Salsa Picante n’a pas la prétention de former desdanseurs d’élite, mais peut garantir l’acquisition despas de base et de figures simples qui permettrontrapidement à chacun de s’amuser sur les rythmeslatinos. Les accros trouveront également leur comp-te dans la grande variété de figures plus ou moinscomplexes, dans les nombreuses variations des pasde base, dans le travail sur le style et le mouvementdu corps et enfin dans la participation active à la"rueda de casino".

Contact : Salsa Picante455, rue Gambetta. - 59000 Lille.Tél. 06 16 59 37 38. ou 03 20 44 47 70.

Infos latinesLe bulletin mensuel gratuit "¿ Salsa Que pasa ?"donne toutes les infos sur les stages, cours, soirées,manifestations latines dans la région et en Belgique.

pageperso.aol.fr/latinodanse/accueil.htmlou http://pageperso.aol.fr/salsanordContacts-infos :Marco 2000 ; tél. 03 20 06 92 16.Infos-rédaction : [email protected] Internet mondial d’information sur la salsa :www.salsaweb.comInfos de tous les pays, videos, etc. La rubriqueBelgique est bien actualisée.

Cours

Associations dispensant des cours :

• AZUCENA14 bis, rue Henri-Kolb.Tél. 03 20 54 41 40.e-mail : [email protected]

• CUERPO Y ALMA89, rue d’Artois. Tél. 03 20 52 32 98.Organisation d’événements culturels latinos,cours de danse.e-mail : [email protected]

• CSE WATTRELOS10, rue G.-Delory. - 59150 Wattrelos.Stages réguliers de salsa cubaine.http://home.tiscalinet.be/folkwattrelos.

• ES BONITO22, quai du Wault. - 59000 LilleTél. /Fax. 03 20 13 96 64.site internet : www.tierra-latinas.come-mail : [email protected]

• SABOR LATINOTél./Fax. 03 20 52 64 57. et 06 09 49 17 19.www.multimania.com/saborlatinoe-mail : [email protected]

• SALSA CON SWING26, rue Manuel, (derrière le théâtre Sébastopol)Tél. 03 20 30 99 78

• SALSA PICANTE455, rue Gambetta à Lille. Tél. 03 20 44 47 70ou 06 16 59 37 38.

Danse brésilienne :

• BRÉSIL ET TROPIQUES EXPRESSION :cours de samba, percussions brésiliennes, caopeira. Tél. 03 20 60 17 64 ou 06 03 33 17 23.

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A Lille“LE BACILON”

23, rue Léonard-DanelTél. 03 20 39 17 22.

Lundi au jeudi, de 16 h à 1 h;vendredi, samedi et dimanche, jusqu’à 2 h.

“CASA DEL SOL”

22, Square Ramponneau(Façade de l’Esplanade).Tél. 03 20 06 01 88.

Ouvert du lundi au vendredi, de 11 h 30 à 2 h ;samedi et dimanche, de 13 h à 2 h.

“LA CLAVE”

31, rue MassénaTél 03 20 30 09 61.

Ouvert tous les jours, de 18 h à 2 h.

“GRANJA CASA LATINA”

16 bis, rue RoyaleTél. 03 20 21 16 13.

Ouvert du lundi au vendredi de 12 h à 2 h et lewek-end de 15 h à 2 h.

“GUAPA BAR”

32, rue des Sarrasins.Tél 03 20 54 82 55.

Ouvert du mardi au dimanche, de 9 h à 2 h.Fermé le lundi.

“LE SALSERO”

19, rue Henri-KolbTél. 03 20 57 86 46.

Ouvert du lundi au samedi, de 17 h à 2 h.

A Tournai, Belgique“EL CORRIENTES”

El bar de Cuba

7, rue des Maux (Grand-Place)Tél. 00 32 4 75 25 07 50

Bar cubain ouvert du mercredi au dimanche,à partir de 19 h.

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A Lille“CASA DEL SOL”

Cuisine exotique du monde. Cave àrhum: plus de 120 rhums.

22, square Ramponneau.(Façade de l’Esplanade).Tél. 03 20 06 01 88.

Ouvert du lundi au vendredi de 11 h 30 à 2 h ;samedi et dimanche de 13 h à 2 h.

“CHIQUITA BACANA”

Spécialités brésiliennes.

42, rue Saint-Sébastien.Tél. 03 20 51 12 90.

Ouvert jusqu’à 14 h et 23 h (minuit le week-end).Fermé dimanche, lundi et samedi midi.

AE. CB. DC. TR.

“GRANJA CASA LATINA”

Tapas.

16 bis, rue Royale.Tél. 03 20 21 16 13.

Ouvert du lundi au vendredi de 12 h à 2 h et de15 h à 2 h. le week-end.

“GUAPA”

Spécialités espagnoles - Tapas

32, rue des Sarrasins.Tél. 03 20 54 82 55.

Ouvert du mardi au dimanche de 9 h à 2 h.Fermé le lundi.

“L’INCA”

Spécialités péruvienneset sud-américaines.

42 bis, rue des Trois-Molettes.Tél. 03 20 55 48 28.

Ouvert du mardi au samedi, le soir jusqu’à 22 h 30( 23 h, les vendredi et samedi). CB.

“ESPACE MERCOSUR

IPANEMA/ EL GAUCHO”

Spécialités brésiliennes et argentines.

36, rue de Gand.Tél. 03 20 55 97 51.

Ouvert jusqu’à 14 h et 23 h 30.Fermé les samedi midi et dimanche. CB. TR.

“LAS TAPAS”

Spécialités espagnoles.

116, rue de Saint-André.Tél. 03 20 06 96 59.

Service jusqu’à 14 h et 23 h (minuit le week-end).Fermé samedi midi et dimanche. CB. TR.

A Loos-Lez-Lille“O’BRASIL”

Spécialités brésiliennes et portugaises.

174, rue Clémenceau.Tél.et Fax : 03 20 50 56 07.e-mail : [email protected]

Fermé dimanche et lundi. Service jusqu’à 13 h 30,le soir jusqu’à 22 h 30, les vendredi et samedijusqu’à 23 h 30. CB.TR.

Restaurants Latinos

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Une île, à Lille

“CHEZ CHRISTIAN”

"C’est ici que je retrouve La Réunion. La nourriture,la musique, les odeurs : tout me rappelle l’île ici".Chez Christian, le temps qu’il fait dehors est vitehors-jeu. La chaleur qui décrit très souvent les îlesest une réalité qu’on remarque bien vite ici.La chaleur Chez Christian, ce sont tout d’abord lesphotos, sur les murs, de la luxuriante flore réuni-onnaise. Ce sont les rythmes musicaux vous saisis-sant à l’entrée, quand Christian, lui, vous emballedéjà dans son sourire et sa gouaille insulaire. Ce sont les plats que vous dégusterez avec unegourmandise n’étonnant que vous seul. Le pois-son est un délice chez lui : exigez toujours qu’ilvous en serve beaucoup! Poisson ou vianded’ailleurs, le Réunionnais est si fin cordon queson sourire, et l’humour qui vous aident à atten-dre votre régal, prouvent qu’il ne doute jamaisde l’effet de sa cuisine. L’attente est même plu-tôt brève, entre la causerie avec ce joyeux drilleet la belle musique de l’île - le maloya, vousconnaissez ? - qui emballe, qui envoûte.Certains lieux pourraient vous perdre. Chez Christian,prenez plutôt tous les risques. Comme le client plushaut, à son île le plaisir seul vous menacera.

Ada BESSOMO

10, rue Saint-Genois – Lille.Tél 03 20 51 62 30. TR.

“L’Africana”

Au hasard d’un passage sur le boulevard Montebello, pre-nez le temps de découvrir L’Africana, qui vient tout justed’ouvrir ses portes. Dans un décor tribal, branché et soignévous tomberez amoureux d’un pays : le Cameroun! Cen’est pas pour rien qu’on l’appelle aussi : l’Afrique enminiature. La cuisine de l’Africana vous mettra d’accord.Goûtez à tout prix le poisson braisé à la camerounaise,unique en Afrique et dans le monde. Vous chanterez sanssavoir comment le makossa, le bikutsi, le mangambe’l’assiko’ (rythmes musicaux camerounais), tellement c’estdélicieux! L’Africana, plus qu’un restaurant, c’est un plongeon dansles eaux de Kribi, une randonnée dans les montagnes del’Ouest, un songe dans la forêt dense, un safari dans leparc de Waza, une baignade dans les chutes de la Lobé.Visiter le Cameroun d’une des plus belles façons, en savou-rant des mets exquis, n’est-ce pas du pur bonheur ?Pour ne rien gâcher, le rapport qualité-prix y est largementraisonnable, de quoi décoincer les budgets les plus modes-tes. Plus d’excuse pour se refuser ce petit voyage qui nefera que du bien au ventre et à l’esprit.L’Africana offre, en plus, une superbe cave immense etféerique, aux clients qui souhaitent prolonger la nuit entreamis ou célébrer un événement. L’accueil y est chaleureuxet festif à la manière des "Lions indomptables" : ambitieuxet généreux dans l’effort. Un seul mot : Continuez ! Pas dedoute, L’Africana a des débuts plus que prometteurs !Parions que l’été venu, les Lillois se mettent tous à chanterZangaléwa en sortant de l’Africana ou mieux à danser"Sag’Africana ambiance du Cameroun, Sag’Africana…",le long du boulevard Montebello.

Ella WANDA

78, boulevard Montebello - Lille.Tél. 03 20 00 77 13. TR.

Restaurants

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Bar-Restaurant-Rhumerie

D epuis que Ibou est là, Le Bal Masqué estdevenu un endroit incontournable de la nuitlilloise. Bar, restaurant et piste de danse, undes hauts lieux de la gastronomie africaine.Le Bal Masqué a su se déterminer grâce àson ambiance, son cadre typique et sabonne cuisine. Il a fallu pour cela créer deuxsalles de restaurant : une salle pour les cou-ples et les petits groupes et une autre sallepour les groupes plus importants où on peutpasser des soirées inoubliables (anniversai-res, enterrements de vies de jeune fille et degarçon, comités d’entreprises…).

Une équipe très qualifiée est à votre écoute.

Des soirées à thème vous sont proposées :R&B, tous les mercredis ; salsa, tous les jeu-dis; afro-antillaises, les vendredis et samedis,à partir de 21 h ; etc.

N’oubliez pas le "décollage" de 18 h à 20 h 30avec ti-punch,* planteur*, pastel, accras demorue, boudin : le tout à 5€. "Ça kamaché!"

* L’abus d’alcool est dangereux pour lasanté. A consommer avec modération.

Renseignements et réservations :03 20 57 04 41 ou 06 17 94 91 13.

• LE BAL MASQUÉ

198, boulevard Victor-Hugo. 59000 Lille.CB. AE. TR.

Le bal masqué

Espace Caraïbesà LA MADELEINE

Restaurant de fêtes - Piste de danse184, rue Roger-Salengro - 59110 La Madeleine - Tél. 03 20 31 70 94 – Fax : 03 20 31 66 80

L’Espace Caraïbes n’est pas uniquement un restaurant, c’estaussi un dancing et un lieu de spectacles. Il y a un karaoké,si vous voulez chanter. La piste de danse est ouverte, si voussouhaitez danser. Le chef vous concoctera des menus dusoleil si vous aimez la bonne chère. C’est vraiment toute uneéquipe qui se bouge pour vous créer une ambiance sur unthème à chaque fois différent. Qu’il s’agisse des anniversai-res, enterrements de vie de jeune fille ou de garçon, de soi-rées privées ou pour des comités d’entreprise, l’EspaceCaraïbes propose des animations sur mesure et pour tous lesgoûts. Vous y ferez la fête jusqu’au bout de la nuit sur lesrythmes chauds des Antilles, et bien d’autres.

A Lille“L’Africana”

Spécialités camerounaises et africaines.Piste de danse en cave.

78, boulevard Montebello.Tél. 03 20 00 77 13.

Ouvert de 12 h à 14 h et de 17 h à minuit, dulundi au jeudi ; vendredi et samedi, de 12 h à14h et de 17 h à 1 h ; dimanche matin, de 6 h à11h (bouillon chaud) et de 18 h à minuit.

“Le Bal Masqué”

Restaurant-dancing-karaokéSpécialités afro-antillaises

198, boulevard Victor-Hugo.Tél. 03 20 57 04 41 ou 06 17 94 91 13.

Ouvert du lundi au samedi à partir de 19 h.Fermé le dimanche. CB. AE. TR.

“La Canne à Sucre”

Bar-rhumerieRestaurant antillaisRepas dansant tous les week-ends(Piste de danse – 2 salles)

68, boulevard Victor-Hugo.Tél. 03 20 52 29 00.

Service le midi jusqu’à 14 h et le soir jusqu’àminuit. Fermé samedi midi et dimanche.

CB. DC. AE. TR.

Internet : www.lacanneasucre.come-mail : [email protected]

“La Casamance” (Sénégal)

Spécialités sénégalaisesBuffets-traiteur : se déplace à domicileavec sono.

35 bis, rue de Gand. Tél. 03 20 31 79 92.

Service le midi jusqu’à 14 h. Le soir jusqu’à 23 h.Fermé les dimanche, lundi midi, samedi midi.

CB. TR.

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D e mon arrivée à Lille à nos jours, lamission que je me suis fixée est de

faire connaître la cuisine d’Afrique etsurtout du Sénégal, mon pays d’origine.Les clients ont une idée préconçue etassez défavorable de la cuisine africaine,estimant qu’elle est très lourde et trèsépicée. J’aime leur faire la démonstra-tion du contraire.Une cuisine régionale repose toutd’abord sur un bon choix de produits de"terroir", une transformation sûre etentraînée de ces produits, en tenantcompte des différents apports des élé-ments nutritionnels de ces produits, deleur équilibre et de leurs qualités olfac-tives et gustatives, à la lumière d’ unemaîtrise culinaire sûre.L’Afrique regorge de fruits, de légumeset d’épices qui ne demandent qu’à êtretransformés.Mon expérience, mes connaissancesculinaires et mon entregent ont faitpour moi de la cuisine une passion plusqu’un métier. Et je m’efforce de faireapprécier à sa juste valeur la cuisineafricaine.Je me réjouis de la situation de mon

établissement au milieu de l’artère laplus cotée pour ses restaurants à Lille.Je déplore cependant d’être le seulAfricain parce que j’adore la concurren-ce. J’ai confiance en ce que je fais.Après 16 ans jour pour jour, chemin fai-sant, j’ai choisi Lille. J’aime cette ville aupoint que lorsque je retourne auSénégal, Lille me manque. A Lille, je me trouve chez moi, et jetrouve les gens du Nord extraordinaires.Je rêve, s’il m’est permis de rêver, decréer, à Lille, une vraie case africaine.En attendant que mon rêve se réalise,au restaurant La Casamance, tout lemonde est traité sur pied d’égalité,que ce soit l’employé de bureau quivient le midi pour la formule à 10,52 €

(apéritif+plat+dessert+1/4 boisson) ou leconvive du soir qui vient découvrir nosviandes et nos poissons exotiques à lacarte.Au restaurant La Casamance vous êtesvenus, soyez les bienvenus.Que La Casamance vous amène la chan-ce et que ces mets du Sénégal soientpour vous un vrai régal, un dépayse-ment total.Pour vos buffets, communions, baptê-mes, enterrements de vie de jeune fille-jeune garçon, anniversaire, mariage etsoirée à thème, nous nous déplaçonsavec sono.

Restaurant “La Casamance”

35 bis, rue de Gand. - 59800 LILLETél. et Fax. 03 20 31 79 92.

Ouvert : du lundi soir au samedi soir.

Formule du midi à 10,52 euros (69F) :apéritif+plat+dessert+1/4 boisson.Le soir : service à la carte.Capacité : 30 couverts.

La Casamance

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A Lille“Chez Christian”

(Île de La Réunion)Spécialités réunionnaises

10, rue Saint-Genois.Tél. 03 20 51 62 30.

Ouvert le midi de 12 h à 15 h ; le soir à partir de19 h. Fermé le dimanche, mais possibilité de repasde famille ou événementiel, sur réservation. TR.

“Mamiwata”

14, rue de l’Hôpital-Militaire.

A deux pas du Centre-Ville, dans la rue del’Hôpital Militaire, MAMIWATA vaut ledétour ! Le pas franchi, vous découvrirezune petite salle conviviale pleine desoleil. Vous y mangerez super bien, plusqu’à votre faim avec un rapport qualitéprix imbattable !

Le seul problème avec MAMIWATA, c’estqu’on est vite "accro" de ses columbo,matété de crabes, achards de légumes,rougail-saucisse, tourment d’amour !

Sur place ou à emporter, le service reste lemême : plein d’attention avec le touchéunique de Monsieur de Souza.

E.W.

“Le Faso” (Burkina Faso)

Spécialités africaines

44, rue d’Angleterre.

“Le Paille en Queue”

Spécialités de l’île de la Réunion.

12, rue du Curé-Saint-Etienne.Tél. 03 20 13 89 49.

Service jusqu’à 14 h et 22 h 30( 23 h 30, le samedi). Fermé dimanche et lundi.

“Luda”

Spécialités russes et antillaises.

129, rue d’Artois.Tél. 03 20 53 33 30.

Ouvert tous les jours midi et soir.

“Le Toucouleur”

Spécialités afro-antillaises

146, rue du Molinel.www.letoucouleur.comTél. 03 20 48 23 33.

Service du lundi au samedi, de 11 h 45 à 13 h 45et de 19 h 45 à 22 h 30.Fermé le samedi midi et le dimanche. CB. TR.

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L’ enseigne du 146 rue du Molinelvous donne tout de go l’envie

d’entrer. De dehors vous apercevez déjàla voûte brodée de motifs ensoleillés quipartage les deux salles.Les murs ocre relèvent avec distinctionles tableaux des peintres sénégalais.Abdoulaye Mané, original et promet-teur , a obtenu le Prix du Président de laRépublique dans son pays. MoustafaDiallo, lui, est un autre artiste contem-porain aux qualités aussi remarquables.Jimi Hope, musicien-plasticien togolais,vit dans la région. Il a commis unefresque belle et discrète qui éclaire lasalle de ses lumières. L’ensemble dudécor se parsème de sculptures qui don-nent au restaurant Le Toucouleur legrain de différence et de l’originalité.Le Toucouleur a ouvert le 19 janvier2002. La clientèle a vite apprécié l’ac-cueil souriant de l’équipe de Medoune.C’est que le service est professionnel ici.Une fleur du Sahel élégante, démarcheondulante, regard hiératique, le sourireenivrant, vous offre une carte riched’une variété saisissante de plats, deboissons et de desserts.Le Toucouleur ouvre à midi et en soirée.Sa cuisine afro-antillaise est irréprocha-ble : simplement excellente ! L’équipedirigeante possède en la matière uneexpérience bien éprouvée. Elle a pour cela les moyens de vous ser-vir, en très peu de temps, le plat choisiparmi les très nombreux de la carte. Larapidité et la haute qualité du servicesont la règle de la maison.

Vous aurez eu le temps de livrer votregourmandise à un "accra", à un "ti’punch", ou même à un de ces secrets derestaurateur nommés ici Yaoundé,Dakar, Kinshasa… dans la douceur d’unesono discrète donnant une musiqueracée.Lors des soirées exceptionnelles (unanniversaire à ne pas oublier, un enter-rement de vie de jeune fille, par exem-ple), Le Toucouleur sait encore trouverle ton parfait pour vous offrir un joliprésent. Les cinquante convives réunispourront donner libre cours à leur joieparmi des danseuses et des musiciensmaîtres des chaleurs festives.Le Toucouleur opère un peu comme unenchanteur. Jugez-en au temps que vouspasserez à discuter entre amis après lerepas. Vous verrez peu passer la soirée,charmé par les musiques et les atten-tions discrètes du personnel. Vous sau-rez, seulement à la sortie, que vous aviezsuccombé à l’élégance du Toucouleur.

Ada BESSOMO

“Le Toucouleur”146, rue du Molinel, à Lille.Service du lundi au samedi, de 11 h 45à 13 h 45 et de 19 h 45 à 22 h 30,Fermé le samedi midi et le dimanche.Site Internet : www.letoucouleur.comTél. 03 20 48 23 33. CB. TR.

L’élégance chez Le Toucouleur

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Restaurants“La Tour d’Ivoire” (Côte d’Ivoire)

Spécialités ivoiriennes

236, rue des Postes.Tél. 03 20 57 71 64.

Service le midi de 11 h 45 à 15 het le soir de 19 h 30 à 23 h 30. Fermé le lundi.

CB. AE. TR.

A Croix

“La Maison du Cap-Vert”

Spécialités culinaires des îles duCap-Vert. Plats à emporter.

47, rue Holden.Tél. 03 20 75 04 98.

Fermé le mercredi et le dimanche soir.

A La Madeleine

“Espace Caraïbes”

Restaurant d’ambiance– Lieu de spectacles – Karaoké.Piste de danse

184, rue Roger-Salengro.Tél. 03 20 31 70 94.Fax. 03 20 31 66 80.

Service jusqu’à 14 h et le soir jusqu’à minuit.Fermé dimanche et lundi.

A Villeneuve-d’Ascq

“L’Auberge créole” (Île Maurice)

Spécialités mauriciennes etcuisine française

73, avenue de Flandres.Tél. 03 20 72 01 07.

Service jusqu’à 13 h et le soir jusqu’à 21 h 30. Fermé dimanche et lundi. CB. TR.

A Dunkerque

“La Martinique”

54, place du Minck.Tél. 03 28 66 66 25.

ET ENCORE…A Hyon, Belgique

“La Perle Noire”

Spécialités africainesSoirées à thèmes

225, chaussée de Maubeuge.Tél. 00 32 65 34 77 52.

Ouvert tous les jours, sauf le lundi.CB. AE. DC.

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PHILIPPE

L La cordonnerie, c’est la rénovation du cuir, de tout ce quiest maroquinerie. Très jeune, je me suis vite pris de passionpour ce métier. J’ai commencé à l’âge de 16 ans comme

apprenti. Deux ans après, j’entrais dans la vie active. Je suis long-temps resté chez le même patron jusqu’à mon installation en1997. Aux Halles dans la galerie Match, j’ai ajouté d’autres acti-vités annexes, telles que les plaques d’immatriculation (auto-moto), les tampons-gravures et un point service (photos-fax-photocopies-point phone). Avec le recul, je ne regrette pas d’a-

voir créé ma propre affaire. Rien de plus agréable que d’ê-tre artisan à son compte et de travailler seul. Cela me per-met d‘avoir un contact direct avec ma clientèle.Depuis mars 2001, j’ai transféré mon magasin au 178 rueNationale (à côté de l’église du Sacré-Cœur). Ce local étaitune opportunité par son emplacement, mais, gros problè-me, sa surface était inférieure à celle de mon précédentlocal ; il me fallait donc arrêter certaines activités. La plu-part de mes clients se sont montrés attristés de ne plusavoir leur point service. Vu la demande, je me suis alors misen quête d’un second local afin d’y installer un nouveaupoint service. C’est là qu’est intervenue ma Geneviève (mafuture épouse en juin prochain !)Lundi au samedi 6 h 30 à 12 h 45 / 14 h à 19 h 30Tél / Fax : 03 20 57 29 94

GENEVIÈVE

A rrivée en France en 1973, je n’ai jamais quitté le Nord,même pas pour retourner au Congo-Kinshasa, mon paysnatal. Aujourd’hui, je tiens un point multiservices grâce à

l’appui de Philippe (mon futur époux en juin prochain !). Quandil a transféré son magasin vers la rue Nationale, Philippe a par làmême voulu se recentrer sur ses métiers de base : la cordonnerieet les clés. Pour ses activités de service, le concept était de lesréunir en un seul espace.J’ai donc eu carte blanche pour mettre en place un nouveau

magasin. Cela a tout de suite bien marché, notammentgrâce à la bienveillance des commerçants du coin qui n’hé-sitent pas à orienter celui ou celle qui cherche à faire desphotos ou des photocopies.La clientèle est variée, comprenant tant les personnes fré-quentant les proches consulats du Maroc et de l’Algérieque les gens du quartier.Un petit regret, je ne vois que trop rarement les compa-triotes d’Afrique Noire, ne serait-ce que pour se fournir encartes téléphoniques dont ils sont si friands pour prendredes nouvelles du pays. Dommage, car quiconque vient estreçu par l’accueil ensoleillé de Tata Jacqueline !Lundi au vendredi 8h30 à 18h - Samedi de 8h30 à 13hTél / Fax : 03 20 40 24 98

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Joseph ChastasNom : Joseph ChastasMétier : Dirige VITA FORM

M on amour du sport a grandi à laGuadeloupe, où je suis né en1952. Après l’école, la seule façon

de se défouler était de jouer au foot. J’aidonc continué à cultiver et à diversifiercette passion, alors que j’exerçais le métierde cuisinier. Dès que s’annonçait la pause,entre le repas et le dessert, je filais pourm’entraîner aux arts martiaux, dans lescouloirs des cuisines. J’ai débarqué, à Lille, en 1972. J’y poursuivisma carrière sportive en remportant letitre de vice-champion de France de kung-fu et en atteignant le niveau de ceinturenoire de karaté. Après une reconversioncomme formateur d’expression rythmiquepour la jeunesse et les sports, je m’épa-nouis dans le milieu du fitness depuismaintenant 19 ans. J’ai d’ailleurs eu l’op-portunité de travailler avec Véronique etDavina, que je considère véritablementcomme les fondatrices de la discipline.

En effet, elles ont réussi à susciter chezbeaucoup de gens cette envie de s’entre-tenir et de faire du sport. J’ai égalementparticipé à de nombreuses démonstra-tions d’arts martiaux et d’expression ryth-mique, notamment avec Michel Drucker,au Palais des Congrès.Il y a un an, j’ai eu la chance de créer monpropre club de remise en forme, mettantainsi à profit mes diverses expériences.Aujourd’hui, j’emploie sept personnesdynamiques et passionnées, mon fils de21 ans s’occupant de l’accueil et du mar-keting. Nous sommes en pleine expan-sion, malgré une concurrence féroce, pas-sant de 300 à 700 membres. Nous propo-sons une gamme de cours variée allant durenforcement musculaire à la danse afri-caine dont je m’occupe personnellement.L’originalité repose également sur la"boxe power", qui associe gym tonique etmouvements d’arts martiaux, très envogue actuellement. Notre recette reposesur un mélange d’accueil chaleureux, d’é-coute, de suivi personnalisé mis en placepar des professeurs diplômés d’Etat ainsique grâce à des appareils performants.Tout au long de ma carrière, l’occasionm’a été donnée de rencontrer et d’entraî-ner des personnes aussi différentes qu’in-téressantes, tant au sein du club qu‘entant que formateur d’expression ryth-mique.

Au menu de demain, créer une deuxièmesalle de sports, aux Antilles, avec la mêmerecette.Ma devise : "Tout le monde peut y arriver,il ne faut pas baisser les bras".

Julie MENDY

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Step, Abdo-fessiers, Taille, Hilo, Pump…Nouveaux cours : Salsa, Hip-Hop, StreetDance, Danse africaine, Boxe Power,Cardio-Training.

315, rue Léon-Gambetta à Lille(métro : Gambetta).Tél. 03 20 15 25 20.Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 21 h 30,le mercredi de 10 h à 21 h 30,le samedi de 10 h à 17 h.

Deux salles pour

le fitness et la danse.

La plus importante salle

de musculation de Lille,

avec près de 50 appareils

et programme personnalisé

avec suivi par un professeur.

Joseph Chastas vous accueille

avec sourire et chaleur

C’est lui qui s’occupe des

cours de danse africaine.

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Sur présentation de "La Tribu“,vous bénéficierez de conditions exceptionnelles d’inscription

et de larges facilités de paiement.De plus, un mois gratuit pour tout abonnement

de 12 mois et un essai gratuit.

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Le Brésil autrement…

A ncien président du “Brésil à Lille”, mainte-nant installé à Varzea Grande dans l’Etatdu Mato Grosso, le Nordiste Pascal Crépin

vous accueille pour vous faire découvrir cetterégion du Brésil, nouvelle terre de découvertes.

LES SPÉCIALISTES DEL’AFRIQUE AUSTRALE

21, rue des Ponts-de-Comines Lilletél. 03 20 06 33 77

www.aventuria.com

Parlez-nous de vous

Merry Viersacstoryboardeur

J e suis originaire de la Martinique et jesuis passionné de dessin depuis ma plus

tendre enfance. Mon rêve était d’être unjour dessinateur de bande dessinée.A 21 ans, je quitte mon île pour la Franceet y poursuis des études techniques. Dèsl’obtention de mon diplôme technique, jeme lance enfin dans la bande dessinée, enautodidacte. Plus tard, je dessine pour desmagazines antillais et africains. Après troisannées passées dans l’univers de la bandedessinée, je découvre le cinéma et le story-board (c’est la bande dessinée d’un film).Depuis, j’ai délaissé l’édition pour le milieucinématographique. J’ai storyboardé plu-sieurs clips, entre autres pour les groupesOrganiz, Poétie Lover, 113, NègMarron(…), pour des artistes comme Passi,Sully Séfil, Stomy Bugsy(…). J’ai aussi tra-vaillé sur des courts métrages, quelquesspots publicitaires, un long métrage et untéléfilm de et avec Pascal Légitimus.Ponctuellement, j’effectue des interven-tions en tant que storyboardeur en milieuscolaire et lors de manifestations audiovi-suelles.Tél. 06 80 43 68 23.e-mail : [email protected]. - Nous tenons à remercier Merry Viersacde sa sympathique et excellente contributionpar son illustration des rubriques à cetteédition de "La Tribu".

Voyages

Cette année, "LA TRIBU", vous sug-gère de partir chez nos membrespartenaires pour des vacances diffé-rentes. Au Sénégal, une grande maisond’hôte, à quelques kilomètres deDakar, vous offre des formules enbed & breakfast ou en demi-pensionavec une visite guidée par semaine.Pour plus de détails consultez le siteInternet : www.locahome.comA la Martinique, c’est un autre typed’hébergement que propose, àSainte-Anne, la résidence "LesBougainvilliers". Vous trouverez,dans les pages suivantes, un des-criptif du futur lieu de vos vacances,cette fois en location meublée, sansrestauration.Au Brésil, un Chtimi, Pascal Crépin,vous fera découvrir les beautés etles richesses naturelles du MatoGrosso, région dont il est tombéamoureux. C’est vraiment l’occasionde vivre le Brésil différemment. Son agence, BushmasterS, à VierzaGrande vous fournira, sur simpledemande, toute information enfrançais.

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Sainte Anne - MartiniqueFrench West-Indies

A l’extrême sud de l’île, dans la commune de Sainte-Anne, pour vos vacances, la résidence “Les Bougainvilliers” met à votre disposition son cadre agréable, ses

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Rachel Coumba

R achel Coumba, jeune femme dynamiquede 24 ans, née d’un père guyanais et

d’une mère mi-polonaise mi-arménienne, a,comme Nyedzi Kpokpoya, une véritablepassion pour le basket-ball de haut niveau.

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas jouéau basket ? - Un autre sport collectif, jepense. Peut-être du hand. J’aime aussi ladanse (sous toutes ses formes).Vous êtes très sportive, pourquoi lebasket ? - J’ai baigné très tôt dans le sport.Depuis que je suis toute petite, nous allionsrégulièrement faire du sport en famille.Quand j’ai eu sept ans, mes parents (monpère a fait du basket à un haut niveau) nousont inscrites, ma sœur et moi, dans le club debasket de notre ville.Quel a été votre parcours sportif ? - J’ai jouésept saisons à Chalon-sur-Saône enNationale 1 (de 16 à 23 ans), où nous avonssouvent joué les play-off d’accession à laligue professionnelle. Mais, c’est avecVilleneuve-d’Ascq, avec l’équipe féminine del’ESBA, que j’ai pu vivre l’expérience du hautniveau et du sport professionnel.Comment aimez-vous occuper votre tempslibre ? - J’aime écouter de la musique, lire,regarder la télévision, sortir entre amis etsurtout, quand j’en ai la possibilité, j’adorevoyager (avec une préférence pour l’Italie).Vos objectifs ? - Au niveau sportif, continuerà me faire plaisir en jouant au basket ; auniveau personnel : continuer à enseigner (jesuis professeur d’EPS dans un collège de larégion) et préparer le concours de l’agréga-tion d’EPS.

Nyedzi Kpokpoya

N yedzi Kpokpoya, née d’une mère bre-tonne et d’un père togolais, réussit, avec

talent, à 25 ans, à concilier sport de hautniveau et études supérieures.

Dans le domaine sportif, elle évolue comme"intérieure" dans la formation de basket-ball de l’ESB Villeneuve-d’Ascq. Dans celuides études, elle entend finir sa maîtrise dedroit des affaires. Parallèlement, elle postule pour des forma-tions en "Master business administration"auprès des écoles de commerce. Elle saitqu’en cas d’admission, elle pourra demanderune ou deux années de dérogation, et ainsifaire des saisons sportives pleines, sans lestress des études, pendant ces périodes.Quel joueur ou joueuse admirez-vous leplus ? - Vedrana Grgin, pour son talent, sasimplicité et son humanité. (Ndlr. : VedranaGrgin, d’origine croate, est l’une des arrièresde l’ESBVA).Quel est votre meilleur souvenir de basket ?- Le cinq majeur européen, lors duchampionnat d’Europe cadettes enRépublique Tchèque.Quelle est votre plus grosse performancelors d’un match ? - 31 points contrel’Espagne, en équipe de France cadettes.Quel est votre pire souvenir ? - La défaite de 55points contre Aix, en 2001, un vrai cauchemar !Comment occupez-vous votre temps libre ? -Avec la salsa, l’apprentissage de languesétrangères, notamment l’espagnol, pourcomprendre les paroles de salsa, le théâtre, lalecture. J’adore voyager lorsque mon emploidu temps me le permet. J’aime surtout lesplaisirs simples, tels que recevoir des amis.

Passion : basket-ball