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DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES GUIDE DE L’ACHETEUR PUBLIC EN MATIERE D’EQUIPEMENT MULTIMEDIA Edition 2004 LE PRESENT DOCUMENT, PROPOSE PAR LE GPEM AB, A ETE ADOPTE PAR LA COMMISSION TECHNIQUE DES MARCHES, LE 9 DECEMBRE 2003 Il est mis en ligne et téléchargeable gratuitement sur le portail des marchés publics à la rubrique « guides et recommandations des GPEM », à l’adresse suivante : http://djo.journal-officiel.gouv.fr/marchespublics GPEM AB Groupe permanent d'étude des marchés d’ameublement, équipement et fournitures des bureaux et établissements d’enseignement

GUIDE DE L’ACHETEUR PUBLIC EN MATIERE D’EQUIPEMENT MULTIMEDIA

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DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES

GUIDE DE L’ACHETEUR PUBLICEN MATIERE

D’EQUIPEMENT MULTIMEDIA

Edition 2004

LE PRESENT DOCUMENT, PROPOSE PAR LE GPEM AB, A ETE ADOPTEPAR LA COMMISSION TECHNIQUE DES MARCHES, LE 9 DECEMBRE 2003

Il est mis en ligne et téléchargeable gratuitement sur le portail des marchés publics à larubrique « guides et recommandations des GPEM », à l’adresse suivante :

http://djo.journal-officiel.gouv.fr/marchespublics

GPEM ABGroupe permanent d'étude des marchés d’ameublement, équipement et fournitures

des bureaux et établissements d’enseignement

Le présent document est mis en ligne et téléchargeable gratuitement sur le portail des marchés publics à la rubrique :« guides et recommandations » des GPEM (Internet : http://djo.journal-officiel.gouv.fr/marchespublics).

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LE PRESENT DOCUMENT, PROPOSE PAR LE GPEM AB, A ETE ADOPTEPAR LA COMMISSION TECHNIQUE DES MARCHES, LE 9 DECEMBRE 2003

SOMMAIREAvertissement et présentation du guide

Ière PARTIE : EXPRESSION DES BESOINS....................................page 5Le multimédia, les réseaux et leurs applications

IIème PARTIE : MOYENS MATERIELS ET TECHNIQUESIntroduction : Normes applicables en matière d’équipement multimédia.. page 14

CHAPITRE 1 : Web et Internet.................................................................. page 17

CHAPITRE 2 : Les réseaux ....................................................................... page 23

CHAPITRE 3 : Les matériels

3.1) Ordinateur ............................................................................. page 49

3.2) Ecran ..................................................................................... page 67

3.3) Imprimante ............................................................................ page 69

3.4) Graveur.................................................................................. page 73

3.5) Scanner .................................................................................. page 87

3.6) Terminal de télévision........................................................... page 93

IIIème PARTIE : ENVIRONNEMENT D’UTILISATIONCHAPITRE 1 : Maintenance ...................................................................... page 103

CHAPITRE 2 : Formation .......................................................................... page 109

IVème PARTIE : OUTILS ADMINISTRATIFS ET FINANCIERSCHAPITRE 1 : Stratégies d'achat............................................................... page 117

CHAPITRE 2 : Modalités de passation des marchés ................................. page 127

CHAPITRE 3 : Contrats types.................................................................... page137

3.1) CCAP pour l’achat d’équipements multimédia .................... page 141

3.2) CCAP pour la maintenance d’équipements multimédia ....... page 151

ANNEXE 1 : Renseignements sur le GPEM ABpage157 ..................................................

ANNEXE 2 : Remerciements ..................................................................................... page 159

ANNEXE 3 : Liste des adresses utiles et des organismes professionnels...............................................page 161

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AVERTISSEMENT ET PRESENTATION DU GUIDE

Rédigé à l’intention d’acheteurs non spécialistes, ce guide de l’acheteur public, en matièred’équipement informatique Multimédia, ne se veut, ni un aide mémoire technique, ni encoremoins un manuel de formation des personnels d’exploitation des matériels.Il n’a d’autre but que d’aider les acheteurs à se faire une idée claire, concrète et précise desbesoins en équipement informatique Multimédia qu’ils ont mission de satisfaire et, de ce fait,à guider leurs choix et optimiser la formulation de leurs appels d’offres.Dans chaque cas, il s’agit de résoudre une question soulevée pour la satisfaction d’un besoin.Or, un problème a toujours un énoncé, mais trouve seulement parfois une solution, dontl’existence et la qualité sont précisément conditionnées par la précision de l’énoncé et sonadéquation au besoin à satisfaire.Le premier conseil de ce guide est donc de veiller scrupuleusement à la définition de cebesoin et à la fidélité de sa traduction en termes d’exigences les plus précises et les plusexhaustives possibles, lors de la rédaction des cahiers des charges.Enfin, tout domaine technique ayant son jargon, l’acheteur doit avoir une connaissance clairede quelques notions, grandeurs et unités fondamentales des caractéristiques des matériels.

Les problèmes posés à l’acheteur :Le premier résulte de la difficulté à formuler le besoin réel, l’acheteur n’ayant passuffisamment connaissance du besoin lui-même, ou de l’extension à un stade ultérieur desservices à rendre, ou du degré d’adaptabilité de l’installation à l’évolution des matérielsconstitutifs du système.Le second réside dans la rédaction de l’appel d’offre et du cahier des charges, la référence àune marque n’étant pas admise.L’acheteur ne doit jamais oublier que le choix d’un équipement, se fait plus aisément entrepossibilités ou propositions comparables, répondant à l’ensemble des différents pointsénoncés dans l’expression précise du besoin : niveaux de performances exprimés enconformité avec les normes en vigueur, facilité d’utilisation et de maintenance, fiabilité,extensibilité à de nouvelles améliorations techniques ou à des modifications d’utilisation etsurtout adéquation des propositions à la nature et aux conditions matérielles du serviceattendu.

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PRESENTATION DU GUIDE

Pour aider l’acheteur public, ce guide réalisé par une équipe, dont les noms sont indiqués àl’annexe n°2 « Remerciements », est constitué de 4 parties complémentaires qui luiapporteront des informations techniques et administratives, utiles à l’accomplissement de samission.

I - Expression des BesoinsCette première partie l’amène à conduire une réflexion permettant une bonne définition desbesoins. Elle contient une information particulière, en annexe, sur les TIC dans l’EducationNationale.

II – Partie TechniqueDans cette partie, précédée d’une introduction sur les normes applicables, sont fournies ungrand nombre d’informations sur Internet, les réseaux et les technologies ( parfois spécifiquesà une utilisation ), et sur les différents matériels constitutifs de l’équipement ( ordinateur -écran - imprimante - scanner - graveur - tuner TV ……).

III – Partie sur l’environnement d’utilisationLa partie technique est complétée par une partie sur l’environnement d’utilisation en matièrede maintenance et de formation. Une maintenance bien conçue du matériel et une bonneformation des utilisateurs conditionnent le succès de l’investissement en matériel multimédia.

VI – Partie administrative et financièreDans cette dernière partie, l’acheteur public trouve tout d’abord des éléments pour l’aiderdans sa stratégie d’achat et à travers les différents choix qui s’offrent à lui : achat ou location,maintenance assurée en interne ou externalisée,… Des informations lui sont ensuite fourniessur certaines modalités particulières affectant la passation des marchés d’équipementsmultimédia. Enfin, il peut s’inspirer de quelques modèles de documents adaptés à ce type deproduits, fournis à la fin du guide.

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Ière PARTIE

EXPRESSION DES BESOINS

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I.1. Le Multimédia – Les réseaux – Leurs applications

I.1.1. DEFINITION DE LA NOTION D’EQUIPEMENT MULTIMEDIA

Un équipement multimédia est un ensemble de moyens informatiques, audiovisuels, et/ou detélécommunication utilisé pour fabriquer, modifier, consulter, diffuser et archiver l’information demanière interactive, sous forme par exemple de texte, d’image, de son ou de vidéo numérisée. Lanotion de multimédia implique qu’au moins 2 vecteurs de communication (texte, image ou son) soientutilisés simultanément.

I.1.2. DETAIL DES MOYENS EN EQUIPEMENT

L’ordinateur, équipé de ses différents périphériques (écran, scanner, imprimante, modem, …) est lemoyen le plus utilisé. Des équipements multimédia nouveaux sont apparus plus récemment : lesappareils de photos numériques, les caméscopes numériques, les organiseurs de poche, les projecteursvidéo, les nouveaux téléphones portables, voire les « webcam » et les baladeurs MP3, les lecteurs-enregistreurs DVD, les « clés » USB, et autres accessoires qui peuvent se raccorder à l’ordinateur etinterviendront progressivement dans la pratique du multimédia personnelle mais aussi collective.

Dans cet inventaire, il faudrait également citer les programmes informatiques spécifiques, tels que lestraitements de texte, les tableurs, les navigateurs, les boîtes d’e-mail, les visionneurs de photos ou detransparents, les lecteurs de son ou de vidéo, les outils de traitement d’image, qui interviennentspécifiquement dans la pratique numérique.

Enfin, les contenus proprement dits tels que les encyclopédies thématiques, les fonds documentairesou les jeux éducatifs, qui peuvent s’acquérir et s’utiliser en ligne ou localement sur CDROM ou DVD,font partie intégrante de la chaîne du multimédia.

La mise en réseau de plusieurs ordinateurs entre eux donne des possibilités plus larges en matièred’accès à l’information et ouvre la voie à la communication entre les utilisateurs. Ces possibilités sont encore augmentées de manière considérable lorsque ces ordinateurs ont accès àl’Internet, ensemble mondial de réseaux d’ordinateurs.

Dans la plupart des cas, l’architecture est de type « client-serveur » : les ordinateurs des utilisateurs (engénéral le « client ») communiquent avec un « serveur » pour échanger des fichiers informatiquesmultimédia ou accéder à des applications offertes « en ligne » auxquelles plusieurs utilisateurs sontconnectés simultanément. Cette architecture est mise en œuvre dans les applications Web, e-mail,serveur de fichiers, jeux en ligne, etc.

On rencontre également les architectures « bout en bout» (ou peer-to-peer) : les deux ordinateurscommuniquent directement à travers un réseau. Cette architecture est utilisée dans la visioconférence,la téléphonie sur Internet ou les applications d’échange de fichiers.

Les équipements multimédia présentent donc 2 branches principales :

- les équipements de type « terminal », en contact direct avec les utilisateurs : ordinateurspersonnels ou téléviseurs, et leurs périphériques,

- les équipements de réseaux et serveurs, qui permettent la communication et stockent, traitent etdistribuent l’information.

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La description des caractéristiques de ces équipements, incluse dans le présent guide devrait apporterune aide à l’acheteur dans la passation des marchés. Cette description donne en effet le détail desfonctionnalités, ce qui devrait lui permettre de formuler ses propres exigences dans le cahier descharges, après une réflexion menée au préalable de manière approfondie sur les utilisations attendues.

I.1.3. DOMAINES D’UTILISATION DU MATERIEL MULTIMEDIA.

En dehors de leurs utilisations ludiques, les équipements multimédia présentent 4 principaux domainesd’utilisation :

- la communication, par exemple : l’échange d’informations ou d’idées, communicationinterpersonnelle ou en groupe,

- l’accès aux informations, par exemple : l’accès à des bases de données de textes, d’images ou desons,

- l’outil de travail : travail personnel ou création collective, outil principal ou accessoire du travail,- l’enseignement et l’apprentissage : auto-apprentissage ou travail en groupe.

I.1.4. TYPOLOGIE DES BESOINS PROPRES AUX ACHETEURS PUBLICS

L’achat public est concerné par chacun des 4 domaines d’utilisation de l’équipement multimédia.

L’évolution des techniques ouvre en permanence des possibilités nouvelles d’utilisation. Le recours àdes moyens qui n’étaient autrefois pas envisageables pour l’acheteur public, devient tout à coupaccessible. Les besoins des services suivent cette évolution pour optimiser la qualité des prestationsoffertes aux usagers des services publics.

La typologie des besoins des acheteurs publics en matière d’équipement multimédia prend troisformes principales :

4.1 - Dans son utilisation la plus classique, l’équipement multimédia est un outil qui accompagne letravail de l’administration ou du service public. Par exemple, pour l’exercice des fonctionsadministratives, le matériel bureautique intègre de plus en plus de fonctions multimédia qui améliorentla qualité des services rendus ou les délais de réponse.

Un défi pour l'Etat : l'utilisation des nouvelles technologies dans l'Administration doit être un despivots de la modernisation de l'Etat pour que le service public travaille mieux, coûte moins et apporteun plus grand service pratique aux citoyens.

4.2– L’équipement multimédia peut par ailleurs couvrir de nouveaux besoins. Par exemple, lesmunicipalités s’équipent petit à petit de médiathèques, les musées acquièrent des équipementsmultimédia pour soutenir le développement culturel et comme outil de valorisation de leur patrimoine.

Les centres publics multimédia mis en place par les collectivités territoriales sont également un bonexemple de ces besoins nouveaux. Autrement appelés espaces publics numériques, ils ont pourobjectif de réduire le fossé numérique dans la population en multipliant les points d’accès à l’Internet.Ils offrent des équipements connectés et un accompagnement centré sur une activité essentielle :l’initiation du grand public. Ces espaces sont amenés à accueillir des publics très différents et doiventpouvoir adapter leurs actions d’initiation : retraités, très jeunes enfants, demandeurs d’emploi, jeunes.Aujourd’hui l’espace public numérique est un vrai service public. Il s’ouvre aussi à des publicsparticuliers tels que le secteur professionnel comme les petites entreprises.

4.3 – Enfin, en matière d’éducation et de formation, les besoins en matière d’équipementsmultimédia s’expriment de manière particulière. En effet, dans ce domaine ces équipements ne selimitent pas à faciliter l’exercice d’une tâche ou à la réalisation d’une mission.

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Utilisés de manière systématique, ils nécessitent une réorganisation des méthodes de travail ainsiqu’une réflexion approfondie en matière de pédagogie. En effet, l’objet de la formation est le transfertde la connaissance au bénéficiaire (l’enfant ou l’adulte). Or, dans un contexte multimédia, leséquipements doivent inclure des contenus à caractère pédagogique et interactif.

A la demande de l’ATICA * (mission interministérielle pour l’accès public à la micro-informatique, àl’Internet et au multimédia), M Guy CASTEIGNAU, professeur à l’Université de Limoges, a réaliséau cours de l’année 2001 une étude relative à l’intégration des TIC dans l’Enseignement. 2 tableauxextraits de cette étude sont repris ci-dessous.

Le tableau numéro 1 décrit les différents types d’activités scolaires et les moyens à mettre en œuvre enmatière d’équipement multimédia. Le tableau numéro 2 détaille les activités qui peuvent êtredéveloppées en fonction des disciplines scolaires.

I.1.5. FORMATION DES UTILISATEURS

Elle est souvent un complément indispensable à l’acquisition des équipements (cf. troisième partiechapitre n° 2) et fait généralement l’objet d’un lot distinct dans le cadre d’un marché.

I.1.6. GARANTIE ET MAINTENANCE

Ces 2 aspects, qui doivent avoir été étudiées dès l’acquisition des équipements, font également l’objetde développements dans le présent guide (cf. notamment le chapitre n° 1 de la troisième partie, ainsique le chapitre n° 1 de la quatrième partie et le modèle de CCAP maintenance dans le dernier chapitredu guide).

I.1.7. BESOINS PARTICULIERS

L’acheteur public doit aussi étudier ses besoins spécifiques au moment de l’achat : conditionsparticulières d’utilisation (en milieu scolaire notamment), protection des données, ergonomie, risquesd’intrusion,…

Ainsi, concernant les établissements scolaires, les modalités de démontage des appareils (par exempleunités centrales, billes de souris,…), peuvent faire l’objet d’une réflexion spécifique, l’objectif étantque les dispositifs mis en place ne perturbent pas les services de maintenance, mais découragent lesmanipulations intempestives.

( * ) Il convient de noter que les activités de l’ATICA ont été reprises en 2003 par l’ADAE (Agencepour le développement de l’administration électronique) dont l’adresse Internet est :

www.adae.pm.gouv.fr.

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TABLEAU N° 1

USAGES PEDAGOGIQUESDES EQUIPEMENTS MULTIMEDIADANS L’EDUCATION NATIONALE

Utilisateurs Type d’activités Dispositif Description de l’activitéLes enseignants endehors de la classe Préparation de documents

pour la classeOrdinateur communiquant Recherche documentaire,

forums, sites capturésidem Ordinateur communicant

équipé de logiciels auteursspécifiques

Elaboration de fichiersnumériques (textes, sons,images), bases de données

Echanges avec les collègues Ordinateur communicantavec adresse électronique

Echanges de pratiques, travailcoopératif à distance, prise de

contrôle d’appareil distant,co-apprentissage

Le professeur dansla salle de classeavec ses élèves

Activités collectives enclasse :

le professeur ou un élèvepilote l’ordinateur et utilise

l’écran comme tableaudynamique

Ordinateur communicant etdispositif de projection sur

écran (TV ou videoprojecteur)

Travail collectif disciplinaire :outil d’aide à l’acte

d’enseigner, l’écran enrichi lecours par des documents“vivants” voire en direct,

et animés (web)Les élèves dans la

salle de classeDifférenciation pédagogique : certains élèves travaillent en

autonomie sur lesordinateurs, le professeurencadre le groupe restant

Ordinateurs communicantsou non, équipés de logicielsspécifiques ou sur l’intranet

d’établissement

Activités de remédiation,d’approfondissement, d’auto-

apprentissage, de co-apprentissage, de création

multimedia, d’entraînementTravail coopératif à distance Ordinateur communicant

avec adresse électroniqueEchanges en ligne

élèves/élèves (chat, forums,IRC, etc... Le Travail

coopératif est préparé horsconnexion internet.

Recherche documentaireindividuelle au quotidien

Ordinateurs en réseauintranet contenant les

données nécessaires (ouinternet)

Accès à diverses informationsmises à disposition sur le

réseau intranet ou (et)applications partagées.

Travail coopératif en groupeclasse

Ordinateurs en réseauintranet contenant les

données nécessaires (ouinternet)

Accès à diverses informationsmises à disposition sur le

réseau intranet ou (et)applications partagées

Les élèvesEncadrés par un

membre de l’équipependant les heures

d’enseignement

Activités nécessitant un tutoratpour l’acquisition des

compétences manipulatoires (atelier)

Salle multimedia en réseauou travail coopératif sur un

intranet d’établissement avecprise de contrôle d’appareils

distants

Un professeur ou un aide-éducateur encadre le travail

des élèves, identique oudifférencié suivant les

objectifsDes associations de

quartiers,communales, hors

temps scolaire

Clubs, ateliers multimedia “Cyberespace” en réseau ;avec maîtrise des aspects de

sécurité, responsabilité, coûts

Jeux en réseau, activitésd’échanges, tutorat à distance,

jeux de rôle, visiomatiqueforums, visioconférence, etc.

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TABLEAU N° 2

SPECIFICITES SELON LES DISCIPLINES SCOLAIRESDE L’INTERET DE L’UTILISATIONDES EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

Compétences disciplinaires Compétences visées Activités/exemples de supportMaîtrise de la langue Les TICE * permettent de finaliser et

d’individualiser l’apprentissage de lalecture et de l’écriture.

Elles placent les élèves en réellesituation de communication, de

documentation ou de mémorisation.Elles leur permettent ainsi d’en

“vivre” les principales.

Textes, écoute de phonèmes,communiquer (internet, fax,

visiomatique),mémoriser (didacticiels),échanger (mél, forums),recherche documentaire,

vérificateur orthographique.Enregistrements sonores et vidéo,

travailler les imagesSciences et techniques Les TICE* s’utilisent

naturellement en complément deI’EXAO, car ce sont des

auxiliaires d’observation, de simulation,

de présentation de résultats.Un échange avec des experts, des

chercheurs fait approcher ladémarche et le doute scientifiques.

Observer, repérer (acquisitiond’images numériques).

Comprendre (forums, web).Simuler (logiciels spécifiques).Exploiter les données (calculs,

pages web).Travail coopératif et intelligencecollective (échanges synchrones

avec experts distants)Histoire et Géographie Elles permettent d’accéder à une

documentation et à uneiconographie variées favorisant lamise en œuvre d’une démarche et

l’acquisition de connaissancesscientifiques.

Se situer dans le temps (cédéroms,mèl, sites web).

Démarche d’historien, sourceshistoriques (échanges en ligne et

travail coopératif).Se repérer, reconnaître les lieux, les reliefs

(images numériques, sites web).Mathématiques Les TICE * constituent un

auxiliaire précieux, motivant,facilitant certains apprentissages et

l’enrichissement des activitésproposées en classe.

Elles permettent de mieuxs’adapter aux besoins individuels

par une plus grande différenciationpédagogique

Mémoriser les tables (logicielsludo-éducatifs).

Schéma et graphiques (tableur,3D).Connaître quelques volumesusuels (logiciels de dessin. 3D).Mesurer, comparer (internet).

Travaux sur les nombres(Didacticiels).

Démarche cognitive (jeux en réseaux)

Compétences techniques L’utilisation de l’ordinateurcommunicant dans les différentes

activités proposées amène toutnaturellement et de manière

progressive les élèves à développerles compétences suivantes.

Maîtriser le fonctionnement del’ordinateur et de ses

périphériques, les attributs deslogiciels (menus déroulants, barres

d’outils, etc..). l’enregistrementdes fichiers, les procédures de

recherche documentaire,d’échanges synchrones et

asynchrones.

* TICE : Technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement

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IIème PARTIE

MOYENS MATERIELS ET TECHNIQUES

Introduction : Normes applicables en matière d’équipement multimédia

CHAPITRE 1 : Web et InternetCHAPITRE 2 : Les réseauxCHAPITRE 3 : Matériels

Les trois chapitres de cette partie technique ont été rédigés avec le concours d’industriels. Lespersonnes suivantes doivent être particulièrement remerciées :

- M. Xavier DUCOS-FONFREDE de la société PIONEER (Département graveur)- Mme Sonia GUILLOU de la Société PACKARD BELL (Département ordinateur)- M. Michel LEMONNIER - Conseils L-up- M. Thierry MARULIER de la société NEC (Département serveur)- M. Eric NASSE de la société CANON (Département scanner)- M. Joseph PLUCHINO de la société NOKIA- Mme Magali THIEFFINE de la société LEXMARK (Département Imprimante)

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Introduction à la deuxième partie : Normes applicables en matière d’équipement multimédia

Les normes concernant l’acheteur public d’équipement multimédia sont variées. Elles peuvent consisterdans des spécifications techniques permettant la compatibilité et l’interopérabilité entre deséquipements, mais elles peuvent être aussi des dispositions précisant des éléments de qualitéd’éventuels services associés comme l’accès à l’Internet, l’archivage de l’information ou même laprestation d’achat lorsqu’il s’agit de location avec maintenance de matériels.

Seules les normes homologuées ou les autres normes applicables en France en vertu d’accordsinternationaux sont d’application obligatoire dans les marchés publics sous certaines conditions ( 1 ).Cependant, l’acheteur public pourra avoir intérêt à référencer dans un cahier des charges des documentsautres que des normes.

Ainsi, le terme normalisation dans le secteur de l’informatique en général fait référence à :

• Des standards de facto de fabricants ou d’associations de fabricants (consortiums)• Des spécifications émises par des organisations comme l’IEEE (exemple IEEE 1394)• Des recommandations émises par des organismes intergouvernementaux comme l’Union

Internationale des Télécommunications (UIT)• Des normes internationales émises par l’ISO ou la CEI• Des normes nationales homologuées qui doivent reprendre à l’identique les normes

européennes et qui peuvent également le faire pour les normes internationales (CEN,CENELEC ou ETSI)

• Des normes expérimentales, des accords et des référentiels de bonnes pratiques

Ce sont en tout environ 400 organisations de toute nature qui participent à l’élaboration de normes etstandards du secteur des technologies de l’information. On comprend donc, compte tenu de lacomplexité technique d’un équipement multimédia aujourd’hui, l’impossibilité de référencer tous lesdocuments à caractère normatif existants en matière d’équipement multimédia.

Quelques adresses utiles :ISO (Organisation internationale de standardisation) : http:// www.iso.chAFNOR (Association française de normalisation) : http:// www.afnor.fr - catalogue électronique desnormes (achat en ligne possible) – et rubriques comités électroniques (rubriques permettant deconnaître les programmes d’action des commissions de normalisation sur tel ou tel sujet)Portail Standarmedia (site d’information sur les consortiums des TIC) http:// www.standarmedia.org.

A/ Ordinateurs, claviers, écrans.

En ce qui concerne les ordinateurs, les documents techniques sont relatifs aux circuits, bus, cartesd’extension, etc. Ce sont, pour la plupart, des spécifications pour fabricants (exemple les extensionsPCI). Elles sont issues de consortiums ou d’organisations comme l'IEEE. Elles sont éventuellementreprises en normes internationales par la CEI (contact en France : UTE). La référence à cesspécifications n’est pas nécessairement d'une grande aide pour l'acheteur public.

En revanche, pour ce qui est de l’interface d'accès à l'information : claviers, icônes, souris, etc., il existedes normes internationales (par exemple ISO 9995 pour les claviers) qui présentent un réel intérêt pourl'utilisateur dans la mesure où elles répondent à des besoins utilisateurs comme le plurilinguisme. ( 1 ) Voir décret n° 84-74 du 26 janvier 1984 fixant le statut de la normalisation.

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L'Education Nationale a contribué à leur élaboration et participe activement à ces travaux en assurant laprésidence du sous-comité international JTC 1 SC 35 de l'ISO. Des travaux sont en cours par exempleen matière d’accessibilité aux personnes handicapées, et il peut être intéressant d’en prendreconnaissance suivant le contexte du marché.En général, les fabricants de claviers de PC respectent assez bien aujourd'hui ces normes. En revanche,la situation reste préoccupante pour des équipements tels que les « organiseurs » et autres agendasélectroniques de poche qui sont appelés à se développer (ils permettent déjà aujourd’hui la visualisationsans difficulté d’une photographie en couleur et possèdent des capacités de communication tellesqu’une couche réseau d’accès à l’Internet). La préconisation de normes, lorsqu’elles existent, peut aiderà développer de bonnes pratiques.

Il existe aussi des normes en matière d’ergonomie, par exemple des écrans, qu’il peut être utile deréférencer suivant le marché envisagé.

B/ Imprimantes et scanners.

Il existe des normes internationales développées par un sous-comité de l'ISO (sous comité JTC 1 SC28 – http:// www.jbmia.or.jp/sc28) qui permettent de décrire dans les notices de fabricants, de façonnormalisée, les performances attendues par ces équipements (terminologie des éléments mesurables,niveaux de performances…). Ce sont donc, a priori, des normes susceptibles d'être connues bienqu'elles soient le fait de fabricants et que peu d'utilisateurs participent aux travaux d’élaboration (aucunfrançais).

Aucune n'est reprise dans la collection des normes nationales et leur application reste donccomplètement facultative.

C/ Stockage optique.

En ce qui concerne les éléments de stockage CD-ROM, DVD réinscriptibles, etc., la situation estsimilaire (reprise en normes internationales de spécifications de consortiums). Aucune n'est reprise ennorme française.

Dans ce domaine, la « guerre des standards » fait rage, et il convient d’être très attentif au problème decompatibilité pour les technologies les plus récentes (par exemple : DVD réinscriptibles).

L’existence d’une norme est souvent intéressante à connaître car elle signifie une situation stabiliséeavec un consensus, donc la maturité d’une technologie qui permet d’en espérer une large diffusion.

D/ Archivage.

Pour ce qui est des moyens d'archivage, une norme française expérimentale prescrit des dispositions enmatière de qualité de l'archivage (Z 42-013) et fait l'objet d'un portage à l'international. Ce documentpermet d'envisager des audits et est donc tout à fait intéressant pour l’acheteur lorsqu’il y a desprestations de ce type à envisager.

E/ Raccordement à l'Internet.

Un référentiel de bonne pratique BP Z 67 001 vient d'être publié par l’AFNOR et précise les bonnespratiques en matière de qualité des accès à l’Internet. Il pourrait être exigible vis-à-vis d'un fournisseurd’accès (FAI).

Note : Ce document est évoqué dans une recommandation du GPEM/IC : « le guide des servicestéléphoniques et de télécommunication – document d’orientation pour les acheteurs publics ». Ceguide peut être consulté et téléchargé gratuitement à l’adresse suivante : www.telecom.gouv.fr à larubrique « marchés publics ».

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F/ Sécurité des systèmes d’information.

La sécurité des systèmes d’information et des réseaux est autant un problème de nature technique avecla mise en œuvre de dispositifs adéquats de protection qu’un problème d’organisation et demanagement pour y faire face. Des normes et des guides ont été développés (et sont en cours dedéveloppement) sur ces deux aspects et il peut être important d’en avoir connaissance. En particulier,des guides de management de la sécurité informatique sont développés au plan international. Destravaux portent de façon générique sur l’ensemble du système d’information (critères d’évaluation de lasécurité d’organisations) où certains aspects (par exemple, la mise en œuvre de pare-feux et de zonesdématérialisées dont il est question au chapitre 2 de cette deuxième partie sur les réseaux). Ces documents sont de nature variée, certains réservés aux spécialistes, d’autres en revanche nettementorientés utilisateurs (au sens « le responsable de la sécurité informatique » ou l’auditeur sécurité).Se renseigner sur l’état d’avancement de ces travaux de normalisation et en prendre connaissance le caséchéant peut aider à dimensionner son projet au plan de la sécurité informatique.

G/ Formats de fichier.

Les équipements multimédia sont généralement équipés de cartes, bus ou autres dispositifs d’interfacepermettant de les interconnecter avec d’autres équipements pour échanger des images, du son et/oudes images animées sous forme numérique ou analogique. Certaines cartes font référence à desnormes, par exemple JPEG ou MPEG. Il faut savoir que certaines de ces normes définissent le formatd’échange, d’autres pas. Certains formats font référence à des normes (ou à des projets de normes)sans pour autant être parties prenantes de celles-ci : ainsi, le format courant divx fait référence à lanorme MEPG-4 (au stade de projet lors de sa mise sur le marché), mais il n’est pas, loin sans faut,partie intégrante de la norme qui a d’ailleurs évolué jusqu’à sa publication. Il peut donc y avoir desproblèmes de compatibilité notamment si l’on utilise des matériels hétérogènes. De nombreux formatssont des standards de facto non normalisés et rien ne garantit leur pérennité dans le temps. Desprécautions s’imposent donc au cas par cas suivant le type d’application envisagée.

Lexique de quelques acronymes :BP Bonnes Pratiques (BP) –document AFNOR à caractère normatif

CEI Commission Electrotechnique Internationale ( Internet : www.iec.ch )

CENELEC European Committee for Electrotechnical Standardization (Internet : www.cenelec.org )

CN Commission de normalisation

DVD Digital Versatile Discs

ECMA European Computer Manufacturers Association

ETSI European Telecommunications Standards Institute ( Internet : www.etsi.org )

IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers

IETF Internet Engineering Task Force

ISO Organisation Internationale de Standardisation

JTC1 ISO/IEC Joint Technical Committee « Information technologies »

PCI Peripheral component interconnect (PCI)

UIT Union Internationale des Télécommunications (Internet : www.itu.int)

UTE Union Technique de l’Electricité et de la Communication ( www.ute-fr.com)

W3C World Wide Web Consortium

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II.CHAPITRE 1

Web et Internet

II.1. Web et Internet

II.1.1. L’Internet

II.1.2. Les acteurs de l’Internet

II.1.3. Fonctionnement de l’Internet

II.1.4. Les applications de l’Internet

II.1.5. Echange d’information

II.1.6. Courrier électronique

II.1.7. Groupes de discussion

II.1.8. Téléchargements

II.1.9. Téléphonie et vidéoconférence

II.1.10. Sécurité de l’Internet

II.1.11. Conclusion et glossaire

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II. 1. WEB et INTERNET

II.1.1. L’Internet

L’Internet, parfois appelé « le Net », « le Web », « la toile », est un ensemble mondial de réseauxd’ordinateurs reliés par des artères de communication de données. Il permet à tout ordinateur, raccordéà ce « réseau de réseaux » et possédant les droits d’accès nécessaires, d’échanger des informationsavec n’importe quel autre ordinateur du réseau. Ces informations peuvent être très diverses : texte,image, photographie, voix téléphonique, musique, images animées, vidéo, programmes informatiques,ou toute combinaison de ces médias. C’est ce qu’on appelle : le multimédia.

Personne ne sait exactement combien d’ordinateurs sont connectés à Internet ; leur nombre est trèscertainement de plusieurs dizaines de millions et connaît une croissance soutenue. Il est généralementadmis qu’en 2005, 50% des foyers et 80% des entreprises et collectivités seront équipés d’un accès àl’Internet en Europe de l’Ouest. Le parc de PC est d’environ 600 millions en 2002 dans le monde.

Parfois, certaines ressources de réseau, ordinateurs, ou applications informatiques sont réservées à unensemble défini et restreint d’utilisateurs, tout en utilisant les technologies de l’Internet. On parle alorsd’un Intranet. Il arrive aussi qu’une collectivité ou une entreprise donne accès à tout ou partie de sonIntranet à des partenaires occasionnels choisis : on parle alors d’un Extranet.

II.1.2. Les acteurs de l’Internet

Des organismes, tels que l’IETF (Internet Engineering Task Force) ou le W3C (World wide webconsortium) développent et harmonisent les aspects techniques mais aucune entreprise ougouvernement ne possède ou contrôle l’Internet en totalité. Chaque pays intervient cependant sur sonterritoire à travers son autorité de régulation des télécommunications et son corpus législatif etréglementaire. Des organismes de régulation comme l’AFNIC (Association française pour lenommage en coopération) en France gèrent les noms de domaines.

Un utilisateur voulant se raccorder fait appel à un Fournisseur d’Accès Internet (FAI ou, en anglais,Internet Service Provider ou ISP), qui peut être un organisme de recherche, une collectivité, unegrande entreprise ou, plus généralement, une société commerciale prestataire de service. Lesconditions d’abonnement pour les utilisateurs sont très différentes selon les cas et les objectifs desFAI.

Pour se raccorder au « point de présence » du FAI, l’abonné utilise les services d’opérateurs d’accès àun réseau de télécommunication, qui mettent en œuvre divers technologies de raccordement : leréseau téléphonique, l’ADSL, les lignes spécialisées, les fibres optiques, les réseaux câblés detélévision, ou des attachements radio (téléphones mobiles, boucle locale radio, réseaux locaux sansfil…). Ces opérateurs d’accès sont en général distincts des FAI et les coûts de communication sontpayés soit par l’abonné soit par le FAI, qui les récupère dans le forfait.

Chaque FAI développe son propre réseau. Certains se limitent à une machine unique ; d’autrescomportent des milliers de nœuds et s’étendent sur toute la planète. Les FAI mettent en place entre euxdes points de contact et d’échange (ou points de « peering »), permettant ainsi aux données émises oureçues par leurs abonnés de transiter sur tous les réseaux. Quand ils portent un trafic équivalent, ceséchanges sont équilibrés et se compensent mutuellement ; quand l’un des FAI est plus petit, il payeune contrepartie financière selon le volume d’échange. Les FAI doivent également payer auxopérateurs de télécommunication le coût des artères de transmission à haut débit reliant les pointsd’accès et les points d’échange.

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Enfin, des opérateurs de contenu et des fournisseurs d’applications (ASP : Application serviceprovider) apportent à leurs clients des services spécifiques accessibles par l’Internet, allant de la miseà disposition d’information, ou plus généralement de contenu (film, livre, jeux, logiciels…), voire deprestations (opération bancaire, réservation…).

II.1.3. Fonctionnement de l’Internet .

Le fonctionnement de l’Internet s’appuie sur le protocole de communication « Transmission ControlProtocol/Internet Protocol », en abrégé TCP/IP. Chaque abonné reçoit une « adresse IP » permanenteou temporaire, constituée de 4 nombres compris entre 0 et 255 (par exemple 193.251.54.230). Surl’Internet, cette adresse est unique. Cependant, quand l’abonné se trouve sur un campus possédant sonpropre réseau local, il reçoit une adresse locale et utilise en fait la même adresse Internet que les autresabonnés du campus, grâce à des mécanismes de partage d’accès prévus dans la norme TCP/IP.

Ce format d’adresse sous forme de nombres est d’un usage mal commode et un formatalphanumérique a été instauré, plus explicite et plus aisément mémorisé, qu’on appelle « nom dedomaine », par exemple www.internet.gouv.net. Ils s’obtiennent auprès des organismes spécialisés ouauprès de son FAI, qui garantissent l’unicité d’attribution. Les FAI mettent en place des « serveursDNS » qui convertissent chaque adresse alphanumérique en adresse numérique. Quand un abonnésouhaite joindre un ordinateur repéré par son adresse alphanumérique, il consulte auparavant unserveur DNS pour connaître l’adresse IP réelle (bien entendu cette opération est effectuée automatiquepar les programmes informatiques utilisés et se fait à l’insu de l’utilisateur).

Les échanges sur Internet ressemblent à l’échange de courrier par la poste. Toute requête ouinformation est découpée par l’émetteur en paquets de taille variable. Les paquets sont constituésd’une suite plus ou moins longue de nombres, précédée d’une en-tête comportant, entre autres choses,l’adresse de la source et celle de la destination. Ils sont aiguillés à chaque nœud des réseaux traverséspar des routeurs, dont les tables de routage sont mises à jour à tout instant. Ainsi, quand un lien estcoupé, les paquets peuvent être dirigés vers un autre chemin, ce qui confère à ce réseau une très grandesolidité, à défaut d’une grande performance. Arrivés à bon port, les paquets sont réassemblés etl’information reconstruite pour y être traitée.

La plupart des échanges sont de type « clients /serveurs ». Le « client » émet une requête sur Internet àlaquelle le « serveur » répond… en général. Un serveur est un ordinateur puissant, voire un « fermed’ordinateurs » travaillant en partage de charge, capables de répondre à des milliers de requêtes parseconde. Mais il existe aussi des applications « peer-to-peer » où les deux ordinateurs encommunication jouent un rôle identique et symétrique dans l’échange.

II.1.4. Les applications de l’InternetL’utilisateur d’Internet, « l’internaute », a accès à de très nombreux services : accès à de largesressources d’information, courrier électronique, transfert de fichiers, groupes de discussions, travailcollaboratif, contenus multimédia sur demande ou diffusés, achats, abonnement à des journauxdiffusés, téléphonie, vidéoconférence…

II.1.5. Echange d’informationsQuiconque connecté à l’Internet peut « mettre en ligne » des informations multimédia en construisantsur un serveur, personnel ou « hébergé » par un ASP, un « site WEB ». Des centaines de milliers desites dans le monde se sont ainsi peu à peu constitués. Pour accéder aux informations en ligne, l’internaute utilise, sur son terminal, un programme appelé« navigateur » (Netscape ou Microsoft Explorer) par exemple. Il indique les références du documentrecherché : l’adresse d’un site WEB (qu’on appelle URL) ainsi que le répertoire et le nom dudocument multimédia recherché. Le terminal émet une requête HTTP et le site distant retournel’information demandée. Cette dernière est codée selon le langage standardisé HTML, pour permettre

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l’affichage par le navigateur d’une « page WEB ». Elle peut contenir du texte selon différentespolices, couleurs et mises en pages, des images mais aussi de la vidéo, des sons etc. Elle contient aussides « liens hypertexte », qui se matérialisent par une petite main quand le curseur de la souris lessurvole et sur lesquels l’utilisateur « clique » « vers » un autre document, une autre page qui serachargée à son tour. On peut ainsi « surfer » de pages en pages et de sites en sites…

Le protocole FTP est également souvent employé, quand il s’agit de transmettre directement unfichier informatique d’ordinateur à ordinateur sans contrainte de présentation à l’utilisateur sous formede page.

Pour aider l’utilisateur dans sa recherche, des prestataires spécialisés ont mis en ligne des sites« moteurs de recherche », sortes d’annuaires thématiques de l’Internet. A une liste de mots clefs, lemoteur de recherche répond une liste de références à des sites et des pages en relation, accessibles sousforme de liens hypertexte. Ces moteurs de recherche mettent à jour en permanence leur base dedonnées par scrutation automatique de l’Internet, ou par analyse par des opérateurs humains, des« surfeurs » professionnels. Ainsi le site www.google.fr est-il entièrement automatique alors quewww.yahoo.fr est mis à jour manuellement.

On ne trouve rien « sur Internet » (qui n’est qu’un réseau), mais « par Internet ». Il est important deréaliser que les créateurs de sites, en mettant leurs informations en ligne, poursuivent toujours un butpersonnel, qui peut être altruiste, mais aussi commercial ou confessionnel. Les informations surInternet ne sont pas contrôlées ; il faut souvent les recouper et parfois s’en protéger.

II.1.6. Courrier électronique (« e-mail »)Le courrier électronique permet à un internaute d’échanger des messages avec le monde entier.Chaque utilisateur possède une adresse « e-mail » (francisé en mèl) et une « boîte à lettres » mise àdisposition par son FAI. Les messages reçus ne contiennent pas que du texte : on peut recevoir en« attaché » des fichiers informatiques contenant une image, une page web, un programme,...

Selon les cas, le FAI « héberge » le programme de gestion du courrier ou simplement stocketemporairement les messages, avant que l’abonné ne les récupère et les gère sur son ordinateur avec unprogramme spécifique (Eudora, Netscape Messenger, Microsoft Outlook Express…).

II.1.7. Groupes de discussion Grâce à l’e-mail ou à des « forums » en ligne, des groupes de personnes engagent des discussions surdes sujets variés : disciplines académiques, activités artistiques ou professionnelles, loisirs, problèmede sociétés, rencontres…

Contrairement aux échanges sur les forums qui se font au rythme du courrier électronique, les« chats » mettent en relation des internautes en temps réel (affichage immédiat des messages). Desprogrammes spécifiques, qui font souvent partie d’un site web ("chat room") ou qui mettent en œuvrele protocole IRC (« Internet Relay Chat »), permettent à tout internaute inscrit de lire et écrirecommentaires ou informations sur les différents sujets abordés par le site.

II.1.8. Téléchargements D’une manière générale, tout contenu - texte, images, sons, vidéo, programmes informatiques….-existant sous forme numérique est susceptible d’être « téléchargé » via Internet. Les fonctions detéléchargement sont incluses dans les programmes navigateurs ou dans des programmes spécifiques.

Il est en particulier possible de transférer des fichiers de l’ordinateur d’un internaute à un autre sanspasser par un serveur. Les internautes sont mis en contact par des forums, ou par des programmes departage, tels Napster ou Kazaa, qui se contentent de mettre un répertoire en ligne et non les ressourceselles-mêmes.

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Bien sûr, tous ces nouveaux échanges, qui échappent aux réseaux marchands traditionnels, nécessitentencore d’être disciplinés par la réglementation et l’usage, pour faire bénéficier le plus grand nombre àl’information et à la culture tout en préservant la propriété intellectuelle des créateurs.

II.1.9. Téléphonie et vidéoconférenceBien que la pratique ne soit pas encore très répandue, il est possible de téléphoner sur Internet, voirede communiquer par vidéoconférence, à des conditions tarifaires très intéressantes. Cependant laqualité de service n’est pas toujours à la hauteur et en tout cas ne peut pas être garantie. Avecl’accroissement des débits et du nombre d’internautes, nul doute que ces pratiques vont aller croissant.

II.1.10. Sécurité de l’InternetLa puissance et la complexité d’Internet posent des problèmes spécifiques de sécurité. Les réseaux oules serveurs peuvent être attaqués par des groupes malveillants et conduire à des dysfonctionnements,à des vols d’informations ou de droits, à la divulgation de contenus illégaux, à des échanges facilitésentre organisations criminelles…

L’internaute doit en particulier se protéger par des programmes anti-virus (nécessité de souscrireun contrat d’actualisation et de maintenance pour la protection contre les nouveaux virus) etpare-feux « Firewall » (voir chapitre II – Réseaux - § II.2.3.3 – équipement de réseaux : Fire wall– pare-feu), et surtout une pratique prudente de l’Internet. Il veillera en particulier à ne paslancer des programmes ou des « macros » dont il ne connaît pas précisément l’origine, à ne pascommuniquer d’information personnelle à un destinataire insuffisamment identifié, et organiserala sauvegarde régulière de ses données personnelles, pour se prémunir contre l’action d’un virusou tout simplement contre une panne de disque dur.

II.1.11. ConclusionL’Internet constitue donc une avancée technologique majeure pour les communications multimédiaentre les hommes et le partage du savoir. Son usage peut par contre être détourné de ses objectifsinitiaux et appelle la mise en place de moyens de contrôle toujours plus complexes, susceptibles derestreindre les libertés initialement offertes. La détermination du juste équilibre est un débat de société,de portée politique, loin d’être terminé.

Glossaire Web et Internet

AFNIC Association Française pour le Nommage Internet en CoopérationIETF Internet Engineering TaskforceW3C Worldwide Web ConsortiumFAI Fournisseur d’accès Internet (voir ISP)ISP Internet Service Provider (voir FAI)ADSL Asynchronous Digital Subscriber LineASP Application Service ProviderTCP Transmission Control ProtocolIP Internet ProtocolDNS Domain Name ServersURL Uniform Resource LocatorHTTP Hypertext Transfer ProtocolHTML Hypertext Markup LanguageFTP File Transfer ProtocolIRC Internet Relay Chat

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II. CHAPITRE 2

Les réseaux

II.2. Les Réseaux

II.2.1. Réseaux et télécommunication

II.2.1.1. Système nerveuxII.2.1.2. Partager, échangerII.2.1.3. Communiquer en interne et en externeII.2.1.4. Convergence

II.2.2. Quel réseau, quelles applications ?

II.2.2.1. Bureautique et IntranetII.2.2.2. Applications de gestion ou transactionnellesII.2.2.3. Applications multimédia ou verticalesII.2.2.4. S’intégrer à l’environnement

II.2.3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter

II.2.3.1. Du câble au sans filII.2.3.2. EthernetII.2.3.3. Les équipements du réseauII.2.3.4. ServeursII.2.3.5. NOS : Système d’exploitation réseauII.2.3.6. ApplicatifsII.2.3.7. Administration de réseauII.2.3.8. Maintenance et services

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II. 2. RESEAUX

II.2.1. Réseaux et télécommunicationEn entreprise, dans une association, un établissement scolaire ou encore sur un point d’accèspublic à Internet, outre les ordinateurs multimédia, les réseaux locaux ou réseauxinformatiques sont omniprésents et même indispensables. Depuis plus d’une décennie, lesordinateurs personnels ne sont plus isolés ou côte à côte mais communiquent entre eux, sur unmême lieu via le réseau local, aussi appelé LAN (Local Area Network – Réseau locald’entreprise).

II.2.1.1. Système nerveux L’image, qui convient le mieux à la notion de réseau, c’est celle du système nerveux.Aujourd’hui en entreprise, dans l’administration, dans les associations ou les établissementsscolaires, l’informatique et plus largement Internet, sont au cœur des tâches courantes, un peuà l’image du téléphone. Une fois les premiers téléphones installés, on a mis en place descentraux/des autocommutateurs ou PABX, pour relier tous les téléphones d’un établissement,mais aussi pour gérer l’ensemble des communications internes et externes. Aujourd’hui lesréseaux informatiques font de même avec les ordinateurs. Le réseau local LAN, reliel’ensemble des ordinateurs, imprimantes, serveurs et moyens de communication entre eux.Pour communiquer avec l’extérieur, et notamment via Internet désormais, on parle alors deWAN (Wide Area Network) ou réseau étendu ou réseau distant d’entreprise. Il s’agit del’ensemble des ordinateurs, réseaux locaux et moyens de communications, qui peuvent “ intercommuniquer ”, le fédérateur étant par exemple une entreprise qui communique, échange desinformations, des applications à travers un réseau régional ou national entre un siège et desusines ou des établissements répartis sur une région, un pays, voir plusieurs continents. Pourréaliser un WAN, il est nécessaire de faire appel à un opérateur de télécommunications, quifournira les lignes de communication adaptées aux besoins de chacun.

Certaines villes ou agglomérations françaises ont mis en place, au cours des dernières années,des réseaux sur une partie de leur territoire. On a parlé de câblage fibre optique (câble enfibre de verre utilisé par l’ensemble des opérateurs, mais aussi sur des réseaux locaux). Lafibre optique permet d’assurer un meilleur acheminement des signaux, avec une atténuationplus faible et d’éviter la mise en place de répétiteurs ou régénérateurs de signal, comme surdes fils de cuivre. Ce type de réseau, qui s’étend sur un territoire donné est aussi appelé MAN(Metropolitain Area Network, réseau métropolitain). Ainsi dans une agglomération disposantd’un MAN, l’ensemble des collectivités, administrations, hôpitaux, associations… peuventrelier leur LAN sur ce réseau métropolitain sans faire appel à un opérateur télécoms public.

Repères : les réseaux Réseaux Repères

PAN Réseau personnel Autour d’un individu ou dans “ unepièce ” Traité dans ce guide

LAN Réseau local Dans un même bâtiment Traité dans ce guide

MAN Réseau métropolitain Dans une ville ou une agglomérationLa connexion à cetype de réseau esttraitée dans ce guide

WAN Réseau étenduRéseau global d’une entreprise,d’une administration… réparti surplusieurs sites

La connexion à cetype de réseau esttraitée dans ce guide

Internet Réseau public mondial Aussi appelé le Réseau des réseaux L’accès est traitédans ce guide

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Repères : PAN

PAN – Personal Area Network : cette notion est apparue il y a quelques mois. Elle concerne lesréseaux qui “ gravitent ” autour d’un individu. Si on prend l’exemple d’un utilisateur possédant untéléphone GPRS (voix et données), la navigation Internet peut être plus ergonomique via unAssistant Numérique Personnel (PDA – Personal Digital Assistant), un ordinateur de poche ou unordinateur portable. Il est alors possible de relier le PDA au téléphone GRPS par un câble, par liaisoninfrarouge (Irda) ou, encore mieux, via un réseau sans fil, de portée limitée à quelques mètres,comme Bluetooth. Ce type de réseau personnel est donc un PAN. On voit arriver sur le marché desimprimantes, des lecteurs code barre, des Webcams intégrant ce type d’interface.

RemarqueLes équipements et les technologies réseaux s’appuient en grande partie sur un vocabulaire anglo-saxon. Afin d’être le plus précis possible et faciliter la lecture de ce guide, les termes seront en généraldonnés en Français et en Anglais, sachant que la plupart des caractéristiques apparaissent bien souventen anglais sur les fiches produits et les catalogues.

II.2.1.2. Partager, échangerLa mise en place d’un réseau a pour but de relier les ordinateurs entre eux, afin : - d’échanger des données : textes, documents, tableaux de calculs, présentations,… mais

aussi des bases de données,… - de partager des applications. Ces applications informatiques universelles ou spécifiques :

comptabilité, paie, messagerie électronique, calcul de structure,… étant installées sur desserveurs micro-informatique ou des ordinateurs hôtes : mini-ordinateurs ou grand système(mainframe)

- de partager des ressources : espace de stockage, imprimantes, lignes de communication…

L’objectif étant de centraliser les informations et les applications sur des serveurs, afin quechaque utilisateur puisse avoir accès à l’information, quels que soient sa localisation et sonposte de travail. L’information unique et accessible évite ainsi les longues mises à jour.

II.2.1.3. Communiquer en interne et en externeDès que l’on possède plusieurs ordinateurs au sein d’un groupe ou d’un établissement, ildevient vite intéressant de les connecter entre eux via un réseau. La communication entreutilisateurs, entre services ou entre établissements est alors facilitée. Les informations sontaccessibles à tous, elles circulent plus facilement et plus rapidement. Le déploiementd’Internet a également accéléré la mise en place des réseaux locaux, puisqu’ils permettent departager l’accès et la “ ligne ” de communication Internet, à travers le réseau local. Il est alorsinutile d’équiper chaque ordinateur d’un modem et d’une ligne téléphonique spécifique. Leséconomies sont intéressantes, la facilité d’accès est largement améliorée, puisqu’en général,les accès Internet mutualisés bénéficient de lignes à plus hauts débits (ligne ADSL-AsymetricDigital Subscriber Line, RNIS-Réseau Numérique à Intégration de Services ou encore delignes spécialisées ou lignes louées).

II.2.1.4. ConvergenceL’informatique communicante liée à Internet fait désormais partie de l’environnementinformatique professionnel et personnel. Il est très difficile de séparer les deux. Si on prendl’exemple d’une ligne ADSL, ou ligne à haut débit (à partir de 512 kbps), elle permet de gérerà la fois la téléphonie et Internet sur une seule ligne de manière concomitante. D’autre part, lesautocommutateurs téléphoniques sont désormais de véritables centres de gestion descommunications, ils intègrent à la fois la voix (téléphonie) et les données (data – échangesinformatiques). On parle alors de convergence, la téléphonie et l’informatique ayant tendanceà utiliser les mêmes supports (les mêmes lignes de communication, le même câblage dans un

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établissement et les mêmes équipements : autocommutateurs, routeurs…). Cette tendance estaussi valable pour la mobilité, puisque l’arrivée du GPRS (génération de téléphonie mobilequi succède à GSM) a démontré que le même canal de communication peut véhiculer à la foisla voix et les données.

II 2.2. Quel réseau, quelles applications ?

Comme un ordinateur peut aussi bien être utilisé pour gérer du courrier électronique, faire dela bureautique, créer des sites Internet ou encore utiliser des applications de gestion, le réseau,qui n’est qu’un support de communication et de partage, va servir à tout ça aussi. Il existenéanmoins deux grandes familles de réseaux : les réseaux poste à poste et les réseauxcentralisés ou clients/serveurs. Dans tous les cas l’utilisateur disposera d’applicationsinstallées sur son poste de travail ou sur un autre poste ou sur un serveur. On parle alors deserveur d’application. Dans les deux cas, le partage de documents, de fichiers mais aussi deressources comme un disque dur, une imprimante ou encore une connexion Internet est bienentendu possible. Le nombre de postes raccordés à un réseau, le type d’applications et levolume d’information va aussi déterminer l’architecture du réseau à mettre en place. Engénéral il s’agira d’un réseau de type client serveur.

Schéma d’un réseau poste à poste – peer to peer

Chaque poste de travail peut partager/rendre accessible une partie de ses ressources àl’ensemble ou une partie des utilisateurs du réseau. La contrainte la plus importante c’est quesi un poste utilisateur partageant une ressource (disque dur, fichier, application, imprimante…)est arrêté, la ressource n’est plus accessible. De plus, ce système peut également fortementpénaliser le poste de travail partageant des ressources, notamment en terme de performance.

Imprimante partagée

Poste de travail

Poste de travailPartage du disque dur

Poste de travailPartage d'une imprimante

Poste de travailPartage d'une application

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Schéma d’un réseau type client/serveur

Ce type d’architecture est le plus utilisé, car il permet une très grande souplesse. Ainsi, en casd’évolution ou d’installation de nouvelles ressources ou applications, la mise en place deserveurs supplémentaires ou complémentaires est facile. La sécurité et les accès au réseau sontassurés via un serveur, qui renferme à la fois un annuaire des ressources et des utilisateurs,ainsi que les droits d’accès de chacun.

Repères : unités de mesureAbréviation Unité Equivalence

Volume o Octet 1 caractère (8 bits)

Ko Kilo-octet 103 ou millier de caractères – ½ pagedactylographiée

Mo Méga-octet 106 ou million de caractères – 500pages dactylographiées

Go Giga-Octet 109 ou milliard de caractères Débit ou vitesse de transfert bps Bit par seconde

Kbps Kilo bit par seconde 100 caractères par seconde (*)Mbps Méga bit par seconde 100 000 caractères par seconde (*)

Repères 1 page dactylographiée 2 Ko1 disquette 3’’1/2 1,44 Mo1 CD-ROM 600 Mo (0,6 Go)1 DVD-ROM 9 Go

(*) = en informatique 1 caractère est codé sur 8 bits, mais lorsque l’on transmet ou échange desdonnées via une ligne téléphonique par exemple, certains caractères sont utilisés pour contrôler leséchanges. Ainsi, il est plus réaliste de prendre 1 caractère = 10 bits environ, pour avoir un ordre degrandeur plus réaliste.

Postes de travail

Postes de travail

Postes de travail

Serveurs : de fichiers, d'applications, d'imprimantes, de communication…

Imprimante réseau

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II.2.2.1. Bureautique et IntranetLes applications courantes dans un environnement de travail sont avant tout les usagesbureautiques (traitement texte, tableur, gestionnaire de fichiers), partage d’espaces destockage, partage d’imprimante et Intranet, c'est-à-dire toutes les applications decommunication et de partage s’appuyant sur les standards d’Internet : - le protocole IP (Internet Protocole, ou plus précisément TCP/IP) - les espaces de stockage d’information- les serveurs d’information de type Web au format HTML (HyperText Markup Langage,

langage de description de page) et accessible via un navigateur Internet. Les applications Intranet, c'est-à-dire à usage des membres d’un réseau local ou étendu, ouencore d’une entreprise, d’un établissement sont avant tout : - le courrier électronique (mèl, e-mail, electronic mail ou courriel) - le transfert de fichiers, via le protocole spécialisé FTP (File Transfert Protocol) - les forums (espaces thématiques où l’on dépose des questions et/ou des réponses par

thème, à destination de chacun), des Chat (espace de discussions instantanées via clavierinterposé)

- les sites d’information multimédia, plus communément appelés Web ou serveur Web ouencore Serveur Intranet.

Lorsque l’entreprise est étendue sur plusieurs sites et que des partenaires, des fournisseurs, desadministrés ou même des télétravailleurs et des travailleurs nomades (force de vente,inspecteurs terrain, service de maintenance…) peuvent accéder au système d’information demanière sécurisée et authentifiée on parle d’Extranet. L’Extranet offre les mêmes servicesqu’un Intranet, mais l’accès est plus vaste, se fait via Internet à travers des procéduresd’authentification.

Repère : Intranet, Extranet, InternetDomaine

Intranet Accès interne à l’entreprise

Extranet Accès interne à l’entreprise et aux collaborateurs, partenaires, clientsexterne via des procédures d’authentification

Internet Accès public, via un fournisseur d’accès Internet

Repère : bureautique et Intranet

Le réseau local : - Poste à poste pour un site de quelques postes 1 à 8 maxi- Réseau client/serveur- Les caractéristiques de stockage, bande passante… sont très standard et une

solution Ethernet 10/100 Mbps s’impose, sauf contrainte particulière.

II.2.2.2. Applications de gestion ou transactionnellesMise à part les applications bureautiques et Intranet désormais très courantes, le réseaud’entreprise peut héberger des applications de gestion (paie, comptabilité, budget, gestion depersonnel…) qui sont aussi appelées applications transactionnelles, puisque chaque utilisateurpeut modifier le contenu des bases de données sur lesquelles s’appuient ces applications. Or, lamise à jour de base de données, à partir de plusieurs postes nécessite à la fois des temps deréponse rapides, mais également une sécurité particulière puisqu’il faut à la fois authentifierles utilisateurs, gérer les accès concurrentiels aux données, donner des points de reprises encas d’incident, autoriser les sauvegardes même quand des utilisateurs utilisent l’application…

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Les besoins en terme de performance, robustesse et sécurité sont donc plus importants. Onparle dans ce type d’environnement d’applications critiques, c'est-à-dire critique pour la viede l’entreprise ou de l’établissement. Repère : bureautique et IntranetLe réseau local : - Réseau client/serveur - Les caractéristiques de stockage, bande passante… sont plus importants et une solutionEthernet 10/100 Mbps voir Ethernet commuté s’impose, ainsi que des serveurs sécurisés età haute disponibilité. Dans ce type d’application il faudra également être vigilant sur lanotion de service et de maintenance, concernant les équipements composant le réseau.

II.2.2.3. Applications multimédia ou verticalesLe réseau local peut également supporter des applications qui nécessitent des temps deréponse et une bande passante importante, comme par exemple des applications de partage defichiers vidéo, images, photo, des applications scientifiques, des applications de CAO(Conception Assistée par Ordinateur). On voit également apparaître des applicationsconjuguant voix et données, notamment dans les environnements de type Centre d’appels, oùle poste de travail est à la fois un ordinateur et un téléphone, on parle de CTI (CouplageTéléphonie Informatique) ou encore de réseau unique permettant de raccorder à la fois desordinateurs et des téléphones de type téléphone IP, c'est-à-dire utilisant le protocole d’Internet,on parle alors de Voix sur IP (Voip). Ces applications très “ gourmandes ” en ressources,nécessitent la mise en place de réseau Ethernet commuté, avec gestion de la qualité de service(QoS Quality of Service), c'est-à-dire que l’on pourra déterminer quelle bande passante seraréservée à quelle application et à quel moment.

Repère : bureautique et IntranetLe réseau local : - Réseau client/serveur Les caractéristiques de stockage, bande passante… sont plus importants et une solutionEthernet commuté s’impose, ainsi que des serveurs sécurisés et à haute disponibilité. Dansce type d’application il faudra également être vigilent sur la notion de service et demaintenance, concernant les équipements composant le réseau.

II.2.2.4. S’intégrer à l’environnementLes repères donnés ici, sont assez généraux et standard. Par contre, chaque réseau peut avoirdes contraintes particulières en terme d’application, de volume d’information, de type determinaux gérés, de connexions avec des lignes de communication… Il faudra donc tenircompte de l’ensemble de ces caractéristiques avant de choisir des équipements.

II.2.3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Le terme de réseau, regroupant à la fois des notions physiques (distance, câblage), des notionsde protocoles et de normes, mais aussi des logiciels, des outils d’administration et de gestion etdes équipements actifs, il faudra respecter l’ensemble d’un cahier des charges et ne négligeraucune caractéristique. D’autre part, un réseau est par définition évolutif, il faudra choisirchaque élément en tenant compte de son interopérabilité (fonctionnement avec d’autreséquipements remplissant la même fonction, mais de marque ou de modèle différent) ainsi quede son évolutivité possible, c'est-à-dire l’ajout d’éléments physiques ou de mise à jour deslogiciels.

Les éléments principaux à connaîtreLes éléments composant un réseau peuvent être nombreux : câbles, éléments de connexion,éléments actifs (commutateurs, concentrateurs, gestionnaires de réseaux, cartes adaptateur,routeurs…) ils répondent à des standards internationaux ou à des normes. En matière de réseauc’est en général l’ISO (International Standard Organisation) qui édicte les standards, par

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exemple le standard Ethernet est standardisé sous l’appellation IEEE 802.3. Les éléments quirépondent à un standard sont alors compatibles entre marque et modèle.

RemarqueSeuls les éléments les plus classiques et les plus répandus sont abordés dans ce guide. Ilsrépondent à plus de 90% des besoins en terme de réseaux pour des configurations de moins de100 postes, au-delà d’autres notions très particulières et très techniques peuvent apparaître. Ilest alors recommandé de faire appel à une société spécialisée : intégrateur.

II.2.3.1. Du câble au sans fil--- CâbleLes réseaux locaux s’appuient généralement sur des supports physiques et principalement descâbles de cuivre de type : paires téléphoniques torsadées (TP Twisted Pair) . La mise enplace de ces câbles est assurée par des installateurs de réseaux ou des installateurs detéléphonie, sachant que la tendance est de gérer les deux réseaux : téléphonique etinformatique en même temps et sur le même type de câble. Il y a encore quelques années ondisposait de câbles coaxiaux et de câbles blindés, qui ne sont plus installés, sauf cas trèsparticuliers.

--- BackbonePour les réseaux à très fort débit, pour les “ artères fédératrices ”, on parle de Backbone, lesliaisons sont en général câblées avec de la fibre optique (FO Fiber Optical). Dans unenvironnement de salle informatique ou de pièce rassemblant des serveurs (server farm) et deséléments actifs du réseau comme des commutateurs, le câblage est souvent réalisé en fibreoptique.

--- Sans-filDepuis quelques mois, les réseaux sans fil ont fait leur apparition. La norme IEEE 802.11arégit désormais les réseaux locaux de type Ethernet sans fil, encore appelés WiFi. Dans ce caspas de câble, mais des bornes à répartir dans les locaux, avec des portées de l’ordre de lacentaine de mètres, selon les environnements. Les ordinateurs, postes de travail seront alorséquipés d’adaptateurs sans fil (Voir page 32).

II.2.3.2. Ethernet La topologie de réseau la plus utilisée aujourd’hui est Ethernet. Les supports de câblaged’Ethernet ont évolué avec le temps. Le câble le plus utilisé est composé de paires torsadées etle câblage physique est en étoile, c'est-à-dire avec un point centralisant l’ensemble desliaisons sur un concentrateur aussi appelé hub.

Le réseau Ethernet évolue régulièrement depuis les années 70. Il existe aujourd’hui une normeEthernet à 10 Mbps (Méga bit par seconde), une version Fast Ethernet ou Ethernet 100Mbps et enfin récemment Ethernet 1 Gbps, appelé Giga Ethernet. Cette dernière version estprincipalement mise en œuvre sur les dorsales (backbones) ou entre serveurs.

Les standards les plus courants Ethernet sur paire torsadée : communément appelé Ethernet 10 base T

ou Ethernet 100 base T (voir ci-dessous) – La plupart des matérielsfonctionnent selon ce double standard, ils sont alors dénommés Ethernet10/100. Par mesure de simplification et d’évolutivité il est toujours plusintéressant d’acquérir des cartes, des concentrateurs Ethernet 10/100. Ilspourront alors fonctionner sur les deux types de réseaux, et ce de manièreinstantanée puisque ces équipements détectent en généralautomatiquement la fréquence mise en œuvre sur le réseau. Ethernet 10

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ou Ethernet 100 utilise des connecteurs (à l’arrière de la carte réseau, surles prises murales ou sur les concentrateurs et switch de type RJ-45)

Ethernet sur Fibre optique : Ethernet FO, utilisé en Ethernet 100,GigaEthernet notamment. Il faudra alors veiller à sélectionner les“ câbles ” de raccordement FO adéquats, pour raccorder ces matériels.

Token Ring : Il existe encore des réseaux de type Token-Ring, quis’appuient sur des câbles spécifiques. Cette typologie de réseau n’estutilisée que dans des environnements très particuliers.

RemarqueCertaines “ cartes réseaux ” offrent la possibilité de raccordement surpaires torsadées, mais aussi sur les anciens câbles comme le coaxial ouencore le Thin Ethernet (câble jaune). Elles portent alors la caractéristiquede cartes combo, c'est-à-dire offrant plusieurs supports. Ces cartesconviennent à l’ensemble des configurations sur réseau local Ethernet.

Schéma d’un réseau Ethernet classique (courant)

Chaque poste de travail, serveur ou ressource est connecté via unadaptateur réseau (carte réseau Ethernet) à un concentrateur ou uncommutateur, qui assure le point de connexion centralisé du réseau. Onvoit ici le câblage en étoile. Les hubs ou commutateurs peuvent être“ empilés ” ou reliés afin d’étendre le réseau.

Postes de travail

Postes de travail

Poste de travail équipé d'une carte réseau

Serveurs : de fichiers, d'applications, d'imprimantes, de communication…

Imprimante réseau

Concentrateur/HubouSwitch/Commutateur

CarteRéseau

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-- Ethernet sans fil ou WiFi ou 802.11aUn Ethernet sans fil peut convenir pour la totalité des postes connectés àun réseau ou pour une partie seulement. Il faut dans tous les cas disposerd’au moins une borne Ethernet WiFi (émission et réception radio) etéquiper les postes de travail ou portables de cartes ou d’adaptateursEthernet 802.11a. Selon l’environnement : type de murs, proximité ded’émetteurs radio, de machines outils… la portée de ce type de réseaupeut varier de 100 à 300 m.

Réseau Ethernet classique + postes Ethernet sans fil

Ethernet sans fil (WiFi), peut cohabiter avec un réseau Ethernet filaire. Chaque posteraccordé “ sans fil ” doit être équipé d’un adaptateur WiFi. Selon la surface à couvrir,il peut être nécessaire d’installer plusieurs bornes.

II.2.3.3. Les équipements du réseau---. La carte réseau

L’ensemble des ordinateurs, postes de travail, serveurs connectés à un réseaudoivent disposer d’une interface de connexion. Si cette interface n’est pasdirectement intégrée (serveurs, certains ordinateurs et postes de travail), il fautalors l’ajouter. On parle de carte réseau, raccourci pour carte adaptateur réseau(NIC – Network Interface Card). Les matériels intégrant des interfaces réseausont équipés d’adaptateur Ethernet 10/100 TP, c'est-à-dire pour de la pairetorsadée.

Postes de travail

Postes de travail

Poste de travail équipé d'une carte WiFi

Serveurs : de fichiers, d'applications, d'imprimantes, de communication…

Imprimante réseauCarteWiFi

Borne WiFi

AntenneEmission/réception

Poste de travail équipé d'une carte WiFi

Poste de travail équipé d'une carte WiFi

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Carte Ethernet – Combo : on remarque de haut en bas, 3 connecteurs : RJ-45 pourla paire torsadée, connecteur pour le câble Thin Ethernet et enfin le connecteurpour le câble coaxial.

Lorsque que l’on choisira une carte adaptateur, il faudra sélectionner son type : Ethernet 10/100, Ethernet 100, Giga Ethernet…

le type de connexion : TP (paire torsadée), FL (Fibre optique), Coax (câble coaxial),

Combo..le type de bus de l’ordinateur

PCI, ISA, PCMCIA (portable), SmartCard (PDA-Assistantsnumériques personnels) …

Les cartes réseaux n’offrent pas toutes les mêmes performances, ni les mêmespossibilités de configuration, d’administration… Il faudra en principerespecter le type et la marque préconisée par le responsable réseau, s’il y en a. Remarque En règle générale, le câble de raccordement de la carte au hub, ou à la priseréseau n’est pas inclus en standard avec la carte.

---. Concentrateur – Hub

Le point central du réseau Ethernet, est constitué pour les plus simples par unconcentrateur aussi appelé Hub, il s’agit d’un élément “ semblable à un prisemultiple ”, où sont raccordés les câbles venant des serveurs et postes detravail.

Concentrateur empilable

Les concentrateurs comme l’ensemble des éléments suivants sont proposéssous forme de boîtiers autonomes et en général empilables. Ils sont alorsfaciles à installer dans une armoire, un local…. Ils correspondent à des petitsréseaux, type classe, agence, bureau… Les hubs proposent 4, 8, 12… 24ports, c'est-à-dire que 4, 8… postes peuvent être raccordés pour former leréseau. Lorsqu’il n’y a pas plus de port disponible, il faut alors ajouterunconcentrateur et le relier au premier par un câble spécialement prévu. Onparle de concentrateurs empilables.

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Pour les réseaux comportant un nombre de postes important ou encore pourdes locaux étant équipés de baies informatiques (armoires normalisées) onchoisira alors des hubs rackables, c'est-à-dire facile à installer et fixer dansces armoires ou rack.

---. Commutateur – SwitchSur un réseau Ethernet, plus on ajoute de poste de travail, plus le traficaugmentera, plus les délais de réponse vont croître. Pour éviter ce type deproblème et réguler les flux, afin de garantir les meilleurs temps de réponse,les constructeurs ont mis au point les commutateurs aussi appelés switch. Ils’agit d’un élément, qui se substitue au concentrateur ou encore sur lequel estraccordé un groupe de postes de travail via un concentrateur et qui vapermettre de créer des groupes de travail virtuels, d’optimiser et d’affecter unepriorité à certains trafics.

Les postes de travail ainsi que les serveurs seront raccordés au commutateur etles flux seront alors régulés, optimisés, afin d’offrir de meilleuresperformances.

Les switchs peuvent également permettre de mixer plusieurs types d’Ethernet,les postes de travail pouvant par exemple être raccordés via un Ethernet 100Mbps alors que les serveurs, plus sollicités le seront via un Ethernet 1000 ouGiga Ethernet.

Les constructeurs de matériel réseaux et télécoms, aussi appeléséquipementiers proposent des châssis, c'est-à-dire des sortes de petitesarmoires, comprenant un système d’alimentations centralisées etredondantes, mais aussi un système de ventilation et un bus de raccordementdes différents boîtiers. Les châssis permettent une meilleure optimisation,configuration et administration des grands réseaux et des backbones. Lorsquel’on dispose de tels châssis, on ajoute alors des cartes hub, switch, routeurs,plutôt que des boîtiers.

Un châssis permet d’ajouter des éléments : hub, switch, routeurs… sous formede cartes.

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---. RouteurPour raccorder deux réseaux via une ligne de télécommunication (lignespécialisée, RNIS, ADSL…) il faut disposer d’un routeur. Le routeur a pourrôle principal de convertir les signaux, les adresses…d’un réseau à l’autre.Pour connecter un réseau local à Internet par exemple, on place un routeur quisera raccordé à la fois au réseau local et via une ligne de télécommunication àInternet par l’intermédiaire d’un fournisseur d’accès Internet. Les routeurs seront choisis selon leur capacité, performances mais aussi par letype d’interface qu’ils peuvent prendre en compte . Par exemple routeurEthernet 100 et ADSL

Les routeurs assurent l’interface entre deux réseaux distants, entre un réseau etInternet par exemple.

Schéma d’un réseau type client/serveur avec postes distants(Accès Internet, inteconnexion de réseaux…)

Postes de travail

Postes de travail

Postes de travail

Serveurs : de fichiers, d'applicationsImprimante réseau

Clients ServeursExtérieur-Internet-Réseaux distants-Postes distants

Serveurs de communication

Routeur

Réseau distantLignes spécialiséesRNIS…

InternetInternet

Poste distant

Routeur

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Fire Wall – Pare feu

Elément indispensable pour la sécurité d’un réseau connecté à Internet ou vers

d’autres réseaux : le firewall ou mur pare feu, est généralement appelé parefeu. Il s’agit d’un boîtier ou encore d’un serveur, qui a pour rôle de contrôlertout ce qui rentre et sort du réseau. Pour fonctionner au mieux, un firewall doitêtre performant, puisqu’il ne doit pas ralentir les performances du réseau, ildoit aussi être mis à jour régulièrement (mise à jour logicielle, réalisée engénéral à distance) afin de profiter des dernières avancées en terme desécurité.

Schéma d’un réseau type client/serveur avec FireWall

Le Firewall ou mur pare feu est placé à proximité des routeurs, afin de contrôlerl’ensemble des flux entrants et sortants du réseau local.

---. Autres élémentsLes réseaux peuvent être très simples (quelques ordinateurs, un serveur et unaccès Internet) mais peuvent aussi concerner de très grandes entreprises,administrations, organisations qui dénombrent des dizaines voir des centainesde milliers de postes de travail, des centaines de serveurs et des centaines desites. De plus, les applications peuvent aller de la simple consultationd’Internet, d’Intranet, à la mise en œuvre de très grandes bases de données, laconception de véhicules ou encore le contrôle de processus industriels. Ilexiste pour chaque type de configuration, d’environnement, de taille de

Postes de travail

Postes de travail

Postes de travail

Serveurs : de fichiers, d'applicationsImprimante réseau

Clients ServeursExtérieur-Internet-Réseaux distants-Postes distants

Serveurs de communication

Routeur

Réseau distantLignes spécialiséesRNIS…

InternetInternet

Poste distant

Routeur

FireWallPare feu

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réseaux, des éléments supplémentaires qui vont permettre d’optimiser, desécuriser, de raccorder… Dans ce cas, ce sont les consultants ou architectesréseaux qui établissent la configuration et la liste précise des éléments à mettreen œuvre. Cette liste donne les références, modèles, et marques des éléments àmettre en place. En général, une société spécialisée, appelée intégrateur secharge de l’ensemble : architecture, fourniture du matériel, mise en place,configuration, déploiement et administration. L’intégrateur assure unecohérence de l’ensemble et s’engage à la fois sur des délais de mise en œuvreet des délais de maintenance.

II.2.3.4. ServeursUne fois l’infrastructure réseau mise en place, les serveurs viendront prendre leurplace comme des éléments majeurs dans le réseau. En général un réseau local disposed’au moins un serveur, c'est-à-dire un ordinateur puissant, avec une mémoire de bonnecapacité, un volume de stockage (disques durs) important et une carte de connexion auréseau.

Le serveur de réseau, s’il n’y en a qu’un, permet de centraliser l’annuaire (descriptifdes utilisateurs, postes de travail et de l’ensemble des ressources). Avec le systèmed’exploitation réseau (NOS – Network Operating System) le serveur constitue lamachine qui gère l’ensemble des accès, des applications et des fichiers centralisés oupartagés. Le serveur est un ordinateur qui fonctionne 24h24 et 7j/7 en général. Lacentralisation des applications et des données (fichiers) permet d’en garantir/contrôlerl’accès ainsi que leur intégrité. ---. Segmentation Serveurs :Selon la taille du réseau, le nombre d’utilisateurs, le trafic, le volume et la criticité desdonnées et des applications, plusieurs serveurs peuvent être raccordés. Ainsi onspécialisera un serveur par application, par groupe d’utilisateurs, par type de fonction.

Segmentation applicative : o Serveur de fichiers

C’est le serveur ou ce sont les serveurs dédiés au stockage et à la gestion desfichiers des utilisateurs, mais aussi aux fichiers partagés : par exemple les bases dedonnées financières, de comptabilité, des ressources humaines, de facturation…Ces serveurs sont en général très sollicités, c'est-à-dire que lorsque les utilisateurstravaillent tous en même en temps, les accès sont nombreux, ils doivent donc êtretrès performants, très fiables, fonctionner en permanence, disposer de capacitéd’extension de la mémoire et des disques durs. En général, ces serveurs peuventêtre équipés de baies d’extension dans lesquelles on peut facilement ajouter desdisques durs. Ces serveurs puissants, performants doivent également offrir despossibilités de changement des disques, voir des cartes additionnelles sansinterrompre le fonctionnement du serveur : on parle de périphériques Hot Plug –Insertion à chaud.

o Serveur d’applicationsA la fois pour des raisons de sécurité, de facilité de gestion et d’administrationd’un réseau, ou tout simplement d’évolution, les serveurs d’applications sont deplus en plus courants. On trouve des serveurs dédiés à l’ensemble des applicationsde gestion financière : données et programmes, ressources humaines, ERP(Enterprise Ressource Planning / Progiciel de gestion intégré)…, site Internet, siteWeb… Ce type d’organisation offre plus de souplesse, mais également unemeilleure adéquation entre les performances du serveur et l’application. Sur desconfigurations plus importantes, on pourra même avoir un serveur avecuniquement les programmes, un avec les données en exploitation, un serveur

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miroir, c'est-à-dire qui est le reflet du serveur de fichiers et qui reprendra la mainautomatiquement en cas de problème et un serveur pour l’environnement de test,qui permet à l’équipe informatique de tester des mises à jour, mettre en place denouvelles versions…Les serveurs d’applications doivent être très performants, pouvoir facilementévoluer en cas de montée en charge des applications.

o Serveur de communicationLes serveurs de communication sont principalement dédiés aux contrôles desconnexions et des échanges avec l’extérieur. Ils intègrent un serveur traditionnel eten général un grand nombre d’interfaces de communication, par exemple descartes modem. Ainsi ils seront utiles si l’on doit gérer les appels de postes distants(commerciaux, nomades, forces de vente ou d’intervention terrain…) via deslignes téléphoniques. Le serveur de communication va donner l’accès à chacundes postes nomades, les authentifier, assurer le cryptage et décryptage éventueldes communications et des échanges… Les serveurs de communication peuventêtre présentés sous forme de boîtiers facilement rackables et avec des baiesd’extension pour insertion de cartes de communication supplémentaires. Ce typede serveur est également très utilisé par les fournisseurs d’accès Internet.

o Serveur d’imprimantesIl s’agit en général de boîtiers spécialisés, qui peuvent facilement être raccordésau réseau, qui acceptent selon les modèles, une ou plusieurs imprimantes etcertains serveurs d’imprimantes peuvent même être équipés de disque dur. Cetype de boîtier est idéal lorsque l’on veut placer une imprimante qui ne disposepas d’interface réseau, directement sur le réseau, sans la connecter à un poste detravail. La connexion et le partage d’une imprimante à partir d’un poste de travail,oblige à avoir un ordinateur toujours en fonctionnement et connecté, etl’utilisateur peut voir diminuer les performances de son poste de travail, si lestâches d’impression gérées sur l’imprimante rattachée à son poste sontvolumineuses.

---. Segmentation par taille ou par caractéristiques : Une autre classification des serveurs est aussi fréquemment utilisée

RepèreServeur Nombre d’utilisateurs

Donné à titre indicatif Caractéristiques principales

WorkgroupGroupe de travail Jusqu’à 50 Contrôleur RAID

Départemental 20 à 200 + disques Hot plug, alimentations Hot Plug etRedondantes

Entreprise 50 à 500 et plus+ ventilateurs Hot Plug, slots PCI Hot Plug,cages disques exploitées sur plusieurs canaux…

---. Segmentation par format ou densité (cf. tableau repère page suivante) :Les serveurs peuvent prendre bien des formes. Les châssis de ces ordinateurs prennentdes formes adaptées à l’architecture des systèmes d’information, au nombre de baiesdisques intégrées, à l’environnement physique. Année après année, l’avancéetechnologique permet de réduire le volume des systèmes, c’est à dire d’accroître leurdensité :o Format tour : pour une densité normale,o Format rack : optimisé pour une haute densité,o Format lame : (blade) pour une très haute densité.

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Segmentation par format ou densité

Repère

Densité des serveurs IA32

SERVEUR IA32 (Architecture intel 32 bit)

Type Format DensitéExempleServeur

Départemental

Nbre de UPour 12

Processeurs

Ratiovolume

Universels(général purpose)

Tour Densité normale 2 proc = 5 U 30 1

Rack optimisé Haute densité 2 proc = 2 U 12 2,5Lame (Blade) Très haute

densité12 proc = 4 U 4 7,5

Tolérance de panne(Fault Tolerant)

Tour Densité normale 2x2 proc = 8 U 24 1

Rack optimisé Haute densité 2x2 proc = 4 U 12 2

Année après année ; l’avancée technologique(ex : intégration des composants) permet :- de réduire le volume des Systèmes- c’est à dire d’accroître la densité des Systèmes

Ratios VS Densité Normale :- Haute Densité = 2 env- Très Haute Densité = 6-7 env

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o Tour : il s’agit de boîtier semblable à de “ gros ” ordinateurs de bureau, quipeuvent facilement accueillir plusieurs unités ou grappes de disques durs, desunités de sauvegarde, des cartes d’interface. Ces serveurs peuvent en général êtreéquipés d’alimentations électriques redondantes, de baies et/ou de slots Hot Plug,pour faciliter la mise en place ou le remplacement de disques durs ou de cartessans interrompre leur fonctionnement. Ces tours s’adressent à des réseaux depetite et moyenne taille. Ces serveurs peuvent être installés dans unenvironnement de bureau. Certains constructeurs proposent des kits permettantd’installer et de fixer ces Tours, dans des armoires, ils deviennent ainsi rackables.

o Rack Optimisés : Pour gagner de l’espace au sol en particulier, certains ont empiléles serveurs verticalement dans des armoires métalliques. Au fil du temps; desarmoires Rack au format standardisé se sont imposées. Leur largeur utile interneest de 19 pouces. Leur hauteur interne utile, qui s’exprime en U (1U = 4,4 cmenv), varie en général de 16U à 42U. Leur profondeur s’établit aujourd’hui à 1 m.Le châssis d’un serveur haute densité est optimisé en largeur (19’’), en hauteur(nombre de U) et quelquefois en profondeur, pour s’installer dans ces armoiresRack 19 pouces en mobilisant un nombre minimum de U; d’où son appellation deserveur Rack optimisé.Un des objectifs majeurs des serveurs rack optimisés, étant de proposer le plusgrand nombre de processeurs au volume occupé, ces derniers ne proposent qu’unnombre limité de baies média, de baies disques et de slots d’extension.Ainsi, des unités de stockage (DEU : Disk Expansion Unit) ou de sauvegarde(BTU : Back up Tape Unit) sont proposées, comme des onduleurs, au format Rackoptimisé.Ces armoires sont installées en général en «salle machine» ou salle informatique,où l’on crée un environnement hautement sécurisé : à la fois en termed’alimentation électrique, de ventilation, de sécurité d’accès et de protectioncontre les risques incendie, inondation,…Le côté modulaire des éléments permet de composer le ou les systèmes les mieuxadaptés aux besoins à l’instant t et ce sur la plus petite surface, en optimisant leratio performances/disponibilité/administration. Ainsi, un site Internet adapteratrès rapidement le nombre de serveurs en fonction du nombre de requêtessimultanées (cf saisonnalité), ou le volume de stockage en fonction de l’évolutiondu catalogue.

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o Lames (blade server) : L’évolution technologique a permis l’apparition desystèmes d’une densité encore plus importante, les serveurs en lame (bladeServer) ou serveurs très haute densité. Une très grande partie de l’électroniquedu système : CPU, RAM, entrées/sorties est concentrée sur une seule carte, d’unesurface similaire à celle d’une carte PCI actuelle. Cette lame s’implante dans unchâssis rack optimisé (enclosure), qui peut accueillir plusieurs lames, des slotsd’extension, des disques et des alimentations. Bien sûr, afin de faciliter lamodularité, tous ces sous-ensembles sont échangeables à chaud (Hot Swap).On peut ainsi disposer de 6 serveurs bi-processeurs complets avec slotsd’extension, disques SCSI et alimentations dans un châssis de 4U seulement.

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---. Caractéristiques techniques des serveursCertaines caractéristiques sont similaires à celles données dans la partie ordinateurmultimédia de ce guide. Seuls les critères principaux et différentiant sont illustrés ici.Les serveurs se distinguent des ordinateurs de bureau ou multimédia par 3 critèresprincipaux : performance, haute disponibilité et administration.

Leurs performances sont essentiellement dues à :+ l’architecture de la carte mère : système multiprocesseur (1, 2, 4, 8,16…processeurs), jeu de composants (Chipset), processeur avec cache importante,mémoires rapides (accès multicanal – gain en performances), bus multiples,backplane à multiples canaux,…+ et au choix de sous-ensembles très performants : carte RAID multicanaux, disquesdurs très rapides, …

Contrairement aux ordinateurs multimédia, qui sont monoprocesseurs et conçus pourservir un seul utilisateur, les serveurs sont bâtis pour répondre de manière trèsperformante aux sollicitations venant des postes et des applications du réseau. Pourproposer un serveur performant quel que soit le type de sollicitation, lesconstructeurs conçoivent une architecture équilibrée, afin d’exploiter les sous-ensembles performants en évitant les goulets d’étranglement. Les serveurs Tour enparticulier offrent de grandes capacités d’évolutivité (nombre de baies média etdisques) et d’extensibilité (nombre de slots pour cartes d’extension).

Compte tenu du service rendu à leurs postes client, les serveurs se doivent d’être« hautement disponibles ».Dans ce but, ils exploitent des technologies qui contribuent à l’intégrité des données(ECC, Chipkill) et à la haute disponibilité : technologies RAID, éléments hot plug ethot swap, et sous-ensembles redondants.Les technologies RAID, utilisées au niveau des contrôleurs disques SCSI ou IDE,améliorent performances et/ou sécurité. Elles ont désormais leur équivalent au niveaude la mémoire centrale (on line spare, mirroring,…)Au sein d’un sous-ensemble, la mise en œuvre d’éléments redondants (par exemple :alimentations électriques, ventilateurs,…) permet de s’affranchir de la panne d’un deséléments de la grappe. Ainsi en cas de défaillance d’un élément de la grappe,l’élément placé en stand by (le spare) assure instantanément la fonction de l’élémentdéficient.Les éléments hot plug (insertion à chaud) ou hot swap (échangeables à chaud) :disques durs, alimentations électriques, ventilateurs, cartes PCI,… peuvent êtreimplémentés sous tension ou même échangés sans aucun arrêt du serveur et demanière totalement transparente pour les utilisateurs.

Seuls les administrateurs du réseau sont avertis, grâce au logiciel d’administration duréseau.

Certaines machines sont construites avec une architecture totalement redondante. Ellesassurent une disponibilité presque absolue, supérieure à 99,99% (soit seulement 53minutes d’indisponibilité par an). On parle alors de machine à Tolérance de Panne(Fault Tolerant), qui assurent une Continuité de Service.Ces techniques étaient jusqu’à présent mises en œuvre sur des serveurs très haut degamme à architecture propriétaire. Depuis 2001, quelques constructeurs proposent desserveurs PC ( 2 ) à Tolérance de Panne. Ces systèmes PC tolérant aux pannes sontdonc beaucoup plus accessibles en terme de budget.

( 2 ) Sur architecture Intel Pentium – IA 32

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Le logiciel d’administration de serveur à la norme SNMP permet à tout moment eten tout lieu (via une interface WEB) d’évaluer la performance, de superviser,d’administrer et d’effectuer de la maintenance préventive sur un serveur enexploitation. Cependant, il peut être utile, lors de sinistres graves par exemple,d’intervenir à distance sur un serveur, pour l’éteindre proprement, le rallumer, lereconfigurer. Cette fonction est assurée par le logiciel et les composants de RemoteManagement, qui sont quelquefois livrés en standard.

o Unité centrale Processeur : il faut bien entendu choisir en fonction du type de

processeur ( 3 ) et de sa fréquence 1 GHz, 2 GHz… L’architecture d’unserveur se définit également par l’architecture du processeur. On parle deserveur 32 bits, lorsque les processeurs disposent d’un bus de données de32 bits, ou d’architecture 64 bits. L’architecture 32 bits offre un excellentrapport performances/prix sur des réseaux de petite taille jusqu’à desréseaux de grande taille.

Bi-processeur : les serveurs peuvent être équipés en standard de deuxprocesseurs (modèle bi-processeur) ce qui permet pour une puissancedonnée de processeur d’obtenir des performances plus importantes sanspour autant doubler le budget du serveur. Ce type de configuration permetsoit de dédier un processeur à une application ou à une tâche ou encore derépartir la charge du serveur sur les deux processeurs. Il faut vérifier quele NOS dispose du module de gestion des deux processeurs.

Multi-processeur : certains NOS ( 4 ) peuvent prendre en charge 8, 16, 32processeurs par serveur. Ce type de serveur est destiné à des serveursd’application, ils permettent de répartir la charge et d’obtenir de meilleurstemps de réponse tout en évitant de multiplier les serveurs.

Mémoire centrale : elle est très importante pour garantir les meilleuresperformances du serveur de fichier ou d’application. Plus la mémoire seraimportante, plus les performances seront élevées. En général lesarchitectes réseau ou les intégrateurs disposent d’abaques permettantd’optimiser la puissance processeur/taille mémoire. Il est très important dedisposer de possibilité d’extension de cette mémoire, puisqu’au cours del’exploitation du serveur il est en général nécessaire d’ajouter de lamémoire lorsque le nombre d’utilisateurs ou de transactions augmente.

RepèreCache : Afin d’accélérer les échanges de données, les processeurs disposent demémoire cache. Il existe plusieurs niveaux de cache en fonction de l’éloignement ducœur : 1, 2 ou 3. Les données ou instructions nécessaires en T+1 sont chargées dansla cache. Ainsi, plus la capacité de la cache est importante, plus les traitements vontêtre rapides.

o Les disquesLes disques durs font partie des éléments clés des serveurs d’application et defichier. Il faudra prendre en compte plusieurs paramètres lors du choix :

capacité de stockage (Go – Giga Octet) interface du disque (voir contrôleur) – EIDE, SCSI vitesse de rotation des disques(tpm – tours par minute) plus la vitesse est

élevée plus l’accès à l’information sera rapide.

( 3 ) Par exemple : Pentium III, Pentium III Xeon, Pentium IV (plus performant).( 4 ) Windows NT, Unix, Linux notamment

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disque fixe ou hot-plug : il faut prendre en compte le format (dimension)et le type des connecteurs

RepèreHot Plug : ce terme concerne l’ensemble des éléments, qui peuvent être insérés etretirés à chaud, c'est-à-dire sans arrêt du serveur. Il concerne notamment les disquesdurs, les alimentations, les ventilateurs et les slots PCI.

o Contrôleurs de périphériquesUn des éléments clé des serveurs de fichiers et d’applications sont les contrôleursde disques. Il existe deux grandes familles de contrôleurs EIDE et SCSI. D’autrepart, une architecture de gestion des disques pour assurer une sécurité et unemeilleure disponibilité : le RAID.

- EIDE (Enhanced Integrated Drive Electronics) Interface issue des micro-ordinateurs, elle équipe notamment les serveursd’entrée de gamme, mais s’avère extrêmement économique et son rapportperformances/prix en fait une solution intéressante. Au sein de la familleEIDE ou ATA, est apparue aujourd’hui une nouvelle sous-famille le SerialATA (S-ATA), à distinguer du Parallèle ATA (P-ATA). Le mode P-ATAsupporte 2 disques maxi par canal avec un débit théorique maxi de 133 Gbps.(ATA133). La nouvelle technologie Serial ATA, apparue courant 2003,exploite d’emblée un débit supérieur 150Gbps, mais supporte surtout lesdisques Hot Plug. Ainsi, S-ATA est une solution Economique, qui apportePerformance et Sécurité. - SCSI (Small Computer Systems Interface)C’est l’interface qui équipe les serveurs de l’entrée de gamme au plus haut degamme. La dernière évolution du SCCI est le SCSI Ultra 320 qui atteint desdébits de 320 Gbps. - RAID (Redundancy Area Interface Disk) Les technologies RAID ont pour but d’améliorer les performances et/ou lasécurité. Selon les performances et la sécurité recherchées, les modes Raidexploités sont 0, 1, 3, 5, 10, 50… Les contrôleurs actuels proposent enprincipe l’ensemble des modes. Le principe du RAID consiste à utiliserplusieurs disques en parallèle (grappe de disques). Ce système permetd’assurer une meilleure protection des données et une disponibilité importantepour un budget très serré.

o Les sauvegardes Impossible d’évoquer les serveurs sans parler de sauvegarde des données. Lescartouches sont les meilleures solutions pour cela. Il existe principalement troistypes de supports :

DAT (Digital Audio Tape) : capacité de 20 à 40 Go DLT (Digital Linear Tape) : capacité jusqu’à 220 Go, mais technologie

plutôt coûteuse. AIT (Advanced Intelligent Tape) format 8mm issu des technologies de

l’audio, qui permet dans sa version AIT2 de stocker de 50 à 130 Go. Ceformat évolue régulièrement, les capacités de stockage doublant enmoyenne tous les deux ans. Les lecteurs assurent une compatibilitéascendante. Ce type de bande fonctionne sur l’ensemble des serveurs, del’entrée de gamme au plus haut de gamme.

o Les unités d’extension

Certains constructeurs proposent des unités d’extension, c'est-à-dire des châssispermettant de recevoir :+ des disques durs, on parle alors de DEU (Disk Expansion Unit)

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+ ou des unités de sauvegarde, on parle alors de BTU (Back up Tape Unit).Ces unités permettent d’augmenter très facilement la capacité d’un serveur, ousont mises en œuvre dans des projets de consolidation.

o Les OnduleursEn matière de sécurité, les alimentations ininterruptibles, aussi appelées onduleurs,sont indispensables quel que soit le type de serveur. Pour les formats “ Armoire ”,les constructeurs proposent des onduleurs au format rack. La plupart des onduleurssont administrables/manageables, ce qui permet de remonter des alertes, desurveiller leur état à distance, via un logiciel d’administration du réseau.

II.2.3.5. NOS : Système d’exploitation réseauOutre les éléments physiques composant le réseau, il faut ensuite prendre en compteles logiciels et notamment le système d’exploitation du réseau aussi appelé systèmegestionnaire de réseau – Network operating system / NOS. Chaque serveur doit en être équipé. Selon la spécialisation (serveur d’imprimante, defichiers, de stockage, de communication) l’ensemble du NOS ou une partie seulementsera installé. En ce qui concerne le serveur principal, il contrôle, grâce au gestionnairede réseau, l’ensemble des opérations réalisées. Il permet notamment de configurer lespostes de travail, les serveurs, les périphériques, d’en affecter (autorisation ou non)leur utilisation par les autres éléments du réseau mais aussi par les utilisateurs ougroupes d’utilisateurs. Le NOS permet de gérer un annuaire des ressources et desutilisateurs. Cet ensemble de programmes assure le bon fonctionnement et une partiede la sécurisation du réseau. Le choix du NOS ( 5 ) dépend à la fois des consignesgénérales d’une entreprise, d’une organisation… et lorsque l’on doit interconnecterdes réseaux entre eux, il est plus intéressant de disposer du même gestionnaire deréseau. En outre, une homogénéité facilite la maintenance ou l’administration àdistance des réseaux.

Certains constructeurs proposent des serveurs intégrant déjà le gestionnaire de réseau,ce qui facilite l’achat et surtout la mise en place des équipements.

II.2.3.6. Applicatifs

Les serveurs peuvent bien entendu gérer, on dit aussi héberger, toutes les applicationsd’une entreprise ou d’une organisation. Il y a cependant des applications plus« stressantes » pour les serveurs ou plus exigeantes en terme de performance et depuissance. Les applications multimédia, qui intègrent à la fois de la voix et de la vidéo exigentdes serveurs extrêmement puissants, puisque les données doivent être servies à chaqueposte de travail sans discontinuité, quelle que soit la charge ou le nombred’utilisateurs. Les applications multimédia nécessitent un flux continu de données,afin d’éviter qu’une bande son soit morcelée, ou que les images soient saccadées. Dès que l’on gère des applications multimédia volumineuses, il faut spécialiser desserveurs : serveurs vidéo. Ces machines doivent disposer d’une architecture« multicanal », de disque et de contrôleurs disques très performants et disposer d’unemémoire extrêmement étendue. De plus, le réseau devra être d’au moins 100 Mbps debande passante et de préférence basé sur des switchs/commutateurs plutôt que deshubs/concentrateurs. On parlera même de commutateurs de niveau 3, qui vontpermettre d’offrir de la qualité de service (QoS) ou encore de rendre les fluxmultimédia prioritaires.

( 5 ) Microsoft Windows NT Server, Linux, Unix, NetWare de Novel sont parmi les principaux NOS

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Autre élément important : les données multimédia sont volumineuses et il peut trèsrapidement être nécessaire d’installer des serveurs de stockage. Ces machines quidispose d’une surface de stockage propre peuvent également avoir des systèmes destockage sur Disques Optiques Numériques (DON), des colonnes de CD-Rom etmême de DVD. Lors du choix des éléments du réseau et des serveurs, il est trèsfortement conseillé de faire appel à un spécialiste, à un intégrateur, à un consultant,afin de choisir les éléments les mieux adaptés.

II.2.3.7. Administration de réseau

Un réseau comprend, selon sa taille, un grand nombre d’éléments physiques etlogiciels. Il est en général intéressant de disposer d’un logiciel d’administration del’ensemble ou d’une partie des éléments. On parle de logiciel ou de solutiond’administration de réseau. Ces outils peuvent concerner l’ensemble des élémentsactifs : hub, switch, routeur ou encore le gestionnaire de réseau ou même lesapplicatifs. Dans tous les cas des logiciels pour fonctionner, doivent s’appuyer sur deséléments administrables ou manageables c'est-à-dire qui peuvent être configurés,paramétrés à travers le réseau ou une ligne de communication. Lorsque l’administration d’un élément est faite à distance via une ligne decommunication on parle d’administration à distance ou remote.

Administrer des éléments via le réseau (administration locale) ou à distance(Remote) permet par exemple à une société d’assurer un service plus efficace et dansdes meilleurs délais, mais aussi à une organisation de contrôler l’ensemble des réseauxvia une entité centralisée. Il est alors plus facile de mutualiser des ressourceshumaines, spécialisées en réseau et informatique dans un service central. Lesspécialistes réseaux pourront ainsi répondre à l’ensemble des besoins et desutilisateurs travaillant sur place ou dans des entités distantes.

Dans le domaine de l’administration des équipements, des systèmes, des applications,le protocole le plus répandu est SNMP : Simple Network ManagementProtocol/Protocole d’administration des réseaux. Ce protocole facilite l’administrationde l’ensemble des éléments répondant à ce standard.

II.2.3.8. Maintenance et services

Les services comme l’assistance technique téléphonique/via Internet, la garantie deslogiciels et du matériel font partie des critères différentiateurs importants, lors duchoix d’éléments composant un réseau et notamment pour les serveurs. Dès que l’onagit dans l’environnement d’un réseau et des télécommunications l’aspect intégration,mise en place et maintenance est très important.

Selon l’exigence en terme de disponibilité du réseau, des applications, des données, ilfaudra souscrire des contrats de maintenance prévoyant des délais d’interventionpouvant aller de J+2 (en terme de jours ouvrés) à 2 heures dans des cas exceptionnels.Des plages horaires d’intervention (périodes d’intervention) devront être prévues, lescontrats de maintenance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 étant des solutions coûteuses(mais parfois nécessaires).

D’autre part, si l’organisation ou l’entreprise est répartie sur plusieurs sites, il estintéressant de disposer d’un constructeur ou d’une société de maintenance répartie surle territoire et même sur plusieurs pays. En général les constructeurs proposentdirectement ou via des intégrateurs des services d’installation, de configuration, dedéploiement et de maintenance des serveurs, des éléments du réseau et même despostes de travail.

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II. CHAPITRE 3 : Les matériels.

II.3.1 Ordinateur

II.3.2 Ecran

II.3.3 Imprimante

II.3.4 Graveur

II.3.5 Scanner

II.3.6 Terminal TV

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II. Chapitre 3. 1. Ordinateur

II.3.1.1. L’ordinateur multimédia

Le cœur du monde numériqueConvergence des technologiesFacilité d’utilisation : - Installation - Ergonomie - Utilisation - En cas de problèmeLa clé d’Internet

II.3.1.2. Des solutions… ou un ordinateur pour quoi faire ?

Travail et productivitéApprendre, se formerCréation graphique, photo, vidéo, musicale… InternetCommuniquerS’intégrer à l’environnement

II.3.1.3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter

II.3.1.3.1. Différents types de matérielOrdinateur de bureauOrdinateur portableOrdinateur de pocheSynthèse des configurations et des usages

II.3.1.3.2. Caratéristiques à connaître et périphériquesOrdinateur, processeur, batterie, mémoire, cartes et interfaces, interface sonore, enceintes,interface graphique/vidéo, sortie TV, stockage, disques, lecteurs, graveurs, connexions,périphériques, clavier, souris, son et système sonore, modem, carte réseau, webcam.

II.3.1.3.3. Utilisation de l’ordinateurConvivialité, facilité d’installation, ergonomieEvolutivitéLogicielsMaintenance et services

II.3.1.4 Bien choisir un ordinateur multimédiaLes principaux critères de choix et caractéristiques

RepèresLes encadrés repères : donnent les principaux éléments de références généraux (caractéristiquesmoyennes), il faudra bien entendu compléter ces éléments par les besoins spécifiques de chacun.

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II. 3. 1. 1. L’ordinateur multimédia

L’ordinateur multimédia, que l’on appelle souvent ordinateur personnel ou même par habitude PC(Personal Computer) est devenu en moins de 20 ans, l’outil de travail et de loisir le plus répandu, aumême titre que le téléphone. De micro-ordinateur très complexe d’utilisation il s’est transformé en unordinateur facile à utiliser, livré avec de nombreux logiciels, CD-ROM, DVD… Il permet désormais,de gérer des textes, des images, des photos, du son, de la musique, des films et d’utiliser l’ensembledes services Internet.De machine, il est passé au rang de solution multimédia, répondant à des usages professionnels,éducatifs, de loisir, de création…Cette section a été conçue pour faciliter le choix, la sélection d’ordinateurs multimédia en fonction desusages, des besoins et des contraintes budgétaires de chacun.

Le cœur du monde numériqueL’univers numérique s’étend au-delà des applications informatiques traditionnelles de gestion et debureautique. Une entreprise, comme une administration, un service public, une association ou encoreune école doit échanger et gérer des données numériques, communiquer et échanger via Internet,disposer de ressources documentaires sur CD-Rom ou encore sur DVD. La vidéo comme le son fontpartie de ce monde numérique et l’ordinateur multimédia est le terminal indispensable pour faire partiede ce monde numérique.

Légende : l’ordinateur multimédia est composé :- d’un boîtier renfermant les principaux composants (carte mère + mémoire + disque dur + lecteurde DVD/CD-ROM…)- d’un écran- d’un clavier- d’une souris- d’enceintes/hauts parleurset d’autres périphériques pourront y être raccordés : comme une imprimante, un scanner, un appareilphoto-numérique…

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Convergence des technologies

La gestion de la couleur et des images sur les documents a marqué le monde du multimédia depuis unedizaine d’années. Aujourd’hui les appareils photo numériques, les scanners, les caméscopesnumériques… ainsi que les nombreuses images, vidéo, films disponibles sur Internet sur CD-Rom ouDVD, marque la période actuelle.

Pour bénéficier du meilleur du numérique, il faut disposer d’un ordinateur multimédia capable degérer l’ensemble des périphériques, des applications, des systèmes de stockage et des média decommunication. Il est donc nécessaire de bien établir la liste des usages de chaque solution multimédiapour choisir l’ordinateur offrant la meilleure adéquation fonctionnalités-performances-équipements-facilité d’utilisation et coût.

Quel que soit l’environnement, les ordinateurs multimédia disposent de caractéristiques initialescommunes, ensuite il faudra déterminer la gamme répondant le mieux aux usages et contraintesbudgétaires et enfin tenir compte des spécificités : garantie, maintenance, logiciels fournis, facilitéd’installation, pérennité du constructeur… afin que l’ordinateur multimédia devienne un outil efficaceet non un casse tête.

Facilité d’utilisation

L’ordinateur multimédia est avant tout un facilitateur, un outil qui doit être pratique, simple à utiliseret à mettre en œuvre. Il est donc important de prendre en compte l’ensemble des éléments qui, outre lapuissance ou l’équipement, vont faciliter son utilisation.

InstallationC’est un passage obligé, qui peut effrayer certains. Il sera donc important, pour bien commencer avecun ordinateur multimédia de privilégier des solutions livrées avec des connecteurs et des câblesrepérés par couleur, un guide d’installation rapide (poster), pour qu’en quelques dizaines de minutesl’ordinateur multimédia soit en état de marche. Ensuite il faudra être vigilent et privilégier une solutionintégrant les logiciels les plus courants et qu’ils soient préchargés ou pré-installés. Là encore, leconfort de l’utilisateur sera garanti et en quelques minutes il pourra utiliser pleinement sa machinesans passer des heures à installer des logiciels fournis sur CD-Rom ou pire, être frustré avec unordinateur livré seulement avec Windows, qui ne lui permettra pas de l’utiliser pour faire descourriers, des tableaux, créer des graphiques, naviguer confortablement sur Internet ou encore graverdes DVD et CD-ROM.

ErgonomieComme tous les outils, l’ordinateur multimédia doit aussi s’intégrer à l’environnement de travail oud’utilisation. Il est donc important de prendre en compte l’ergonomie et l’encombrement del’ensemble. Pour un ordinateur de bureau, il existe par exemple des modèles avec une unité centralepas plus grosse qu’un dictionnaire, facile à loger n’importe où et même équipée en standard d’unclavier et d’une souris sans fils. On pourra également favoriser l’ergonomie d’un écran plat, quioccupe moins de place, est plus lisible et moins fatiguant pour la vue.

En ce qui concerne les portables, si on se déplace beaucoup on privilégiera des machines extrêmementlégères, très autonomes, très plates et intégrant un grand nombre de périphériques : lecteur dedisquette, de DVD… Il faudra également choisir une taille d’écran adaptée à ses besoins, il existe parexemple des portables avec écran au format 16/9e pour tirer profit des films sur DVD. La connexiondirecte sur écran télé peut également être proposée en standard, ce qui en fait un lecteur de DVD idéalen famille ou en public.

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UtilisationL’ordinateur multimédia doit aussi offrir une facilité d’accès aux applications (traitement de texte,encyclopédie, jeux, outils de création vidéo…) et aux fonctions (connexion à Internet, gravure de CD-ROM, écoute d’un CD-Musical…). Pour cela il est important de choisir une solution complète, c'est-à-dire un ordinateur multimédia incluant une offre de logiciels et d’utilitaires complète. On est alorsassuré que l’ensemble des logiciels sont complémentaires et que les outils et utilitaires permettront detirer profit de l’ensemble des fonctions de l’ordinateur. Ainsi l’ordinateur multimédia deviendraréellement un centre d’activité multimédia.Il est également important de vérifier que toutes les documentations, de formation à l’utilisation del’ordinateur sont accessibles, via un CD-ROM et même via un site Internet, régulièrement mis à jour,ce qui permet de gagner du temps et d’être plus efficace.

En cas de problèmeTous les ordinateurs ne sont pas égaux ! Il est important de s’assurer que l’ordinateur multimédiasélectionné est bien accompagné d’un CD-ROM de reprise en cas de problème, sinon la remise enmarche après un éventuel incident sera plus complexe et surtout plus longue. Côté garantie, il faudraêtre vigilent sur la durée et les conditions de garantie. Ainsi certains constructeurs proposent unegarantie sur site, d’autres des garanties avec retour en atelier… Côté logiciels, il est intéressant dedisposer d’une garantie pour les logiciels standards installés sur l’ordinateur.Enfin, l’accès à un support technique via téléphone ou via Internet est un plus important.

La clé d’Internet

Comme le téléphone au milieu des années 1975 et comme le téléphone portable au milieu des années90, l’ordinateur multimédia fait partie du quotidien professionnel, éducatif, familial. Autre élémentmarquant de la fin de la décennie 90 et du début de ce siècle : Internet. Internet est devenu en quelquesannées un média de communication, un outil, un passage obligé pour travailler, échanger,communiquer, rechercher, apprendre, se divertir, créer. Pour tirer parti de toutes les ressourcesd’Internet, l’ordinateur multimédia est aujourd’hui le meilleur terminal. Il permet tout à la fois decomposer et de recevoir des courriers électroniques, de gérer des pièces jointes ou fichiers attachés, denaviguer sur les sites Web. Aujourd’hui les téléprocédures, comme les télédéclarations sont devenuesréalité. L’administration, les ministères, les associations sont présents sur Internet.

Avec un ordinateur multimédia communicant équipé d’un modem pour se connecter à Internet via unesimple ligne téléphonique ou équipé d’une carte réseau Ethernet pour bénéficier d’une connexion hautdébit par le câble ou encore du port USB pour raccorder un modem ADSL, il est facile d’utiliser toutesles possibilités du Réseau des réseaux.

Dans un environnement professionnel, si l’on dispose d’un réseau local, il suffit que l’ordinateurmultimédia soit équipé d’une carte réseau Ethernet pour bénéficier des ressources du réseau etd’Internet.

Evidemment, un ordinateur multimédia, livré avec un ensemble de logiciels et d’utilitaires Internet,permettra d’être opérationnel instantanément et de pouvoir bénéficier du son, des vidéo… desdernières avancées en terme de multimédia. Pour créer un site Internet, là encore l’ordinateurmultimédia s’impose, puisqu’il permettra de composer des pages Web et de les mettre en ligne. Làencore, certains ordinateurs sont livrés avec un ensemble de logiciels pour créer, mettre à jour etmettre en ligne facilement un site Internet.

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II. 3. 1. 2. Des solutions… ou un ordinateur pour quoi faire ?

Lorsque que l’on parle d’ordinateur, on pense instantanément à matériel. Mais un ordinateur seul,n’est rien, c’est pourquoi il faut parler de solution multimédia, c'est-à-dire d’un ensemble comprenantle matériel (unité centrale, clavier, système sonore, écran, souris…) mais aussi des logiciels (systèmed’exploitation, utilitaires, outils, et des applications : traitement de texte, tableur…). En choisissantune solution plutôt que des éléments séparés, on est certain de disposer dès les premières minutes d’unordinateur multimédia totalement opérationnel et de tirer profit de toutes ses caractéristiques. Le gainde temps et la facilité sont très importants. Les utilisateurs seront alors ravis et immédiatementefficaces. Les utilisations décrites ici, vont permettre de déterminer le type et la catégorie d’ordinateurcorrespondant le mieux aux besoins courants.

Travail et productivitéSi l’on doit choisir un ordinateur qui sera utilisé dans un environnement de travail (bureautique,gestion, Intranet…) il faudra avant tout s’assurer que l’ordinateur dispose, d’un clavier confortable,d’une souris avec 2 boutons et une molette de défilement, mais aussi d’un écran de bonne taille 17pouces mini pour les ordinateurs de bureau.Côté logiciels, il faut disposer d’un système d’exploitation, généralement Windows, mais aussi, Linuxou Mac OS, et de l’ensemble des logiciels permettant l’accès et la navigation sur Internet.Pour ce type d’usage, une machine de puissance moyenne est suffisante, sauf si l’on doit gérer de lavidéo ou des fonctions graphiques complexes, dans ce cas il faudra sélectionner une machine trèspuissante. Enfin un graveur de CD-ROM est idéal pour faire des sauvegardes de ses documents,fichiers ou encore les diffuser ou les archiver.

Repères : travail et productivitéType : ordinateur de bureau ou PortablePuissance : moyenne ou supérieurePoints particuliers :

clavier, souris et écran confortablesgraveur de CDR/RW

Logiciels : bureautique, productivité, InternetGarantie : sur site

Apprendre, se formerDès que l’on pense formation, apprentissage, les CD-ROM, DVD-ROM et Internet viennent à l’esprit.Il faut que l’ordinateur dispose d’un bon système sonore, avec hauts-parleurs, microphone et casque. Ilfaut également un lecteur DVD et un bon écran. Coté logiciels, il est nécessaire de disposer de tous lesoutils et utilitaires Internet directement sur l’ordinateur, ce qui évite les téléchargements toujoursdélicats à gérer si l’utilisateur est novice en la matière, s’il s’agit d’enfants… Il faut préférer pour cetype d’application, un ordinateur de puissance supérieure équipé d’une carte graphique avecsuffisamment de mémoire, ce qui assurera une fluidité des vidéos, des images et de la voix.

Repères : apprendreType : ordinateur de bureau ou PortablePuissance : supérieurePoints particuliers :

clavier, souris et écran confortableslecteur de DVD

Logiciels : CD-ROM d’apprentissage/éducatif, références Encyclopédie… InternetGarantie : sur siteCréation graphique, photo, vidéo, musicale… InternetEn ce qui concerne la création graphique/photo, vidéo, musicale il est indispensable de disposer d’unordinateur très puissant (on sélectionnera un ordinateur offrant les meilleures puissances du marché)

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équipé d’un système vidéo (affichage et acquisition), des connexions de type iEEE 1394/FireWire,d’un graveur de DVDR/RW pour stocker ou diffuser ses créations. Les créatifs seront plus efficacess’ils disposent d’une très grand écran, 19 pouces ou plus pour les écrans de bureau et 16/9e pour lesportables. Côté logiciel, il est important de disposer de logiciels d’acquisition, de retouche, demontage, de composition. En sélectionnant une solution multimédia intégrant ces logiciels, on réalisede substantielles économies.

Repères : CréationType : ordinateur de bureau ou Portable (écran 16/9e)Puissance : supérieure à maximalePoints particuliers :clavier, souris et écran confortables

graveur de DVDR/RWLogiciels : création graphique, photo, vidéo, musicale - InternetGarantie : sur site

CommuniquerPour certains, Internet est l’usage le plus important de l’ordinateur multimédia. Pour cela il faudradonc choisir un ordinateur d’entrée de gamme ou de moyenne puissance si l’on souhaiteprincipalement utiliser le courrier électronique, naviguer sur des sites Internet classiques. Pour surferen tout confort, il faut évidemment privilégier une solution incluant à la fois un modem, un port USB(Internet via ADSL) ou une carte réseau (Internet via le Câble), mais aussi l’ensemble des logiciels denavigation et les utilitaires Internet. Internet étant un centre de ressources immense, il peut êtreintéressant de disposer d’un graveur de CD voir de DVD, afin de stocker ou d’archiver : des textes,pages, images, vidéos, morceaux musicaux…Si l’on souhaite créer et administrer des sites Internet, on privilégiera une machine plus puissante,offrant des logiciels de création de page Internet (HTML, Flash…), des logiciels de créationgraphiques, vidéo, musicales mais aussi un grand écran (19 pouces ou plus). Dans ce cas là il faudrachoisir de préférence une machine dédiée à la création.

Repères : CommuniquerType : ordinateur de bureau ou PortablePuissance : moyennePoints particuliers :

clavier, sourisgraveur de CDR/RW - DVDRW

Logiciels : InternetGarantie : sur site

S’intégrer à l’environnementOutre ces grandes catégories d’utilisation, il existe également des cas où l’ordinateur multimédia doitêtre discret (manque de place), ou alors très design (accueil, bureau de décideur) ou encore simple etefficace (lieu public, accès libre service). Dans ce cas il faudra tout simplement bien répertorier lesbesoins et les contraintes liées à l’environnement, à l’usage, aux utilisateurs pour déterminer avec leconstructeur ou ses représentants la solution la mieux adaptée. Il est souvent très efficace de consulterles sites Internet des principaux constructeurs pour disposer des dernières offres, des dernièressolutions mises au point.

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II. 3. 1. 3. Ce qu’il faut savoir avant d’acheter.

II. 3. 1. 3.1. Différents types de matériel

Les ordinateurs multimédia peuvent prendre des formes assez différentes et ainsi être plus adaptés àcertains usages. Là encore l’usage, l’environnement, les besoins de chaque utilisateur, vont permettrede choisir l’outil le mieux adapté, sachant que l’ensemble des applications et CD-ROM fonctionnerontsur ces ordinateurs.

Ordinateur de bureauC’est l’ordinateur courant et le plus utilisé, à la fois dans les environnements professionnels, éducatifs,personnels. Les puissances s’échelonnent sur l’ensemble du spectre des processeurs disponibles. Cettecatégorie d’ordinateur est composée d’une unité centrale rassemblant l’ensemble des éléments actifsde l’ordinateur (processeur, mémoire, interface graphique, sonore, communication, mais aussil’ensemble des unités de stockage : disque dur, lecteur/graveur de CD/DVD…)Côté haut de gamme, les machines de bureau, aussi appelées Desktop, peuvent allier puissance avecles processeurs les plus puissants disponibles, design, ergonomie (écran plat, périphériques sans fils) etoffre logicielle complète. Là encore, l’idéal est de choisir une solution complète, qui permet d’êtreassuré de l’optimisation de chaque élément : matériel et logiciel.

L’ordinateur « standard » avec unité centrale, écran, clavier, souris et haut parleurs.

Un ordinateur de bureau peut prendre des formes très design, être peu encombrant, disposer d’unécran plat ainsi que d’un clavier et d’une souris sans fils, ce qui permet d’offrir un confortd’utilisation maximal.

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Repères : ordinateur portable, ordinateur de bureau et ordinateur multimédiaCe qui compose un ordinateur de bureau- Unité centrale (boîtier contenant la carte mère [processeur, mémoire, interface…] les unités destockages [lecteurs de DVD/CD-ROM, disque dur…)- Clavier, Souris- Hauts-Parleurs/enceintesCe qui compose un ordinateur portable- Les ordinateurs portables sont monoblocs, c'est-à-dire que le boîtier rassemble l’ensemble deséléments : unité centrale, clavier, écran, mousepad, hauts-parleurs.Ordinateur ou ordinateur multimédia- l’ordinateur traditionnel est composé d’une unité centrale, d’un écran, d’un clavier et d’une souris.- l’ordinateur multimédia intègre aujourd’hui la gestion du son avec un lecteur de CD/DVD-ROM, lagestion des systèmes sonores (enceintes) et une carte graphique de bonne puissance.

Ordinateur portableL’ordinateur portable, aussi appelé Notebook, est bien entendu, l’ordinateur des utilisateurs quivoyagent, mais aussi de ceux qui travaillent dans des lieux différents, sur plusieurs sites ou qui passede salle de cours en salle de réunion, au bureau ou chez des clients.Les portables offrent désormais des caractéristiques comparables aux ordinateurs de bureaux. Ils sontaussi performants, offrent des capacités de stockage et de connexion comparables et l’offre logicielleest similaire. On peut même choisir des ordinateurs portables intégrant en standard des écrans auformat 16/9e, des connexions sans fils pour se raccorder au réseau local de l’entreprise ou encore desgraveurs de CD-ROM pour archiver ses données ou transmettre facilement une présentation à uninterlocuteur. Autres éléments importants, l’autonomie de plus en plus importante et le poids quibaisse. Les portables doivent être considérés comme de véritables ordinateurs multimédia qui peuventfaire l’objet d’une utilisation très intensive.

Les portables multimédia offrent désormais toutes les fonctionnalités et la puissance des ordinateursde bureau, avec une autonomie accrue et un poids réduit.

Ordinateur de pocheCatégorie la plus récente, les ordinateurs de poche aussi appelés assistants numériques personnels(PDA Personal Digital Assistant) font désormais partie de l’environnement Internet et multimédia.Ces machines permettent de disposer d’informations et de données importantes : agenda, répertoires…de se connecter à Internet, d’utiliser aussi des versions simplifiées de logiciels bureautiques standard( 6 ) ou encore de stocker et d’écouter de la musique. Ces machines de poche sont des complémentsimportants aux ordinateurs de bureau, mais aussi de véritables solutions pour des professions nonsédentaires, sachant qu’elles peuvent échanger des informations via Internet ou des connexionsdirectes (infrarouge, sans fils, USB) avec d’autres ordinateurs multimédia ou le système d’informationde l’entreprise. L’écran tactile, permet à la fois de consulter, de saisir des données et naviguer dansune application ou sur Internet. ( 6 ) Par exemple : Word, excel, PowerPoint, Mac xmail

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Gestionnaire d’informations personnelles, véritable centre multimédia de poche, les assistantsnumériques personnels répondent à des besoins personnels et professionnels.

Synthèse des configurations et des usagesLe tableau ci-dessous est destiné à situer chaque catégorie en fonction des usages courants et ainsi pré-sélectionner plus rapidement l’ordinateur multimédia idéal. Ensuite il faudra détailler les équipements,les caractéristiques précises, l’offre logicielle, services associés. Sachant que dans l’environnementmultimédia, qui fait le plus fait le moins et qu’une machine haut de gamme répondra forcément àl’ensemble des besoins et sa pérennité sera plus grande.

Ordinateur de bureau Ordinateur portable Ordinateurde poche

Catégories /Usages

Entrée degamme

Moyennegamme

Haut degamme

Design –Haut degamme

Entrée degamme

Moyennegamme

Haut degamme

Ordinateurde poche

Bureautiquecourante ** *** *** *** ** *** *** *

Bureautiqueintensive * ** *** *** ** ***

Productivité,applicationsprofessionnelles

* ** *** *** * *** *

Internet courant ** *** *** *** * ** *** **Internet avancé * ** *** *** * *** *** *Internet etcréation de sites * *** *** * ***

Créationgraphique, vidéo,musicale

* *** *** * ***

Jeux * *** *** * *** *Mobilité intensive * ** *** ***

� * solution acceptable, coût le plus faible� ** meilleur compromis performance/coût� *** solution idéale, meilleure performance et confort, pérennité la plus grandeLes meilleurs choix sont situés à 2 ou 3 étoiles, selon ce que l’on recherche.

Parmi les éléments qui influent sur la classification d’un ordinateur dans telle ou telle catégorie viséeci-dessus, il faut tenir compte en priorité des caratéristiques du processeur et de la mémoire centrale(mémoire vive). La fréquence d’horloge du processeur, exprimée en gigahertz (Ghz), et l’étendue de lamémoire vive exprimée en méga-octet (Mo), sont des éléments à prendre en considération, mais il y ena d’autres. En particulier, la fréquence d’horloge n’est pas le seul élément qui permet d’apprécier lesperformances du processeur. Par ailleurs, d’autres critères que ceux tenant au processeur et à lamémoire vive jouent sur les performances globales.

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RepèreInternet, quel usage ?- Usage courant : on entend par usage courant la gestion des courriers électroniques (composition,émission, réception, impression) ainsi que la consultation de sites Internet/Intranet classiques c'est-à-dire principalement composé de textes et d’images.- Usages avancés : ces usages concernent ceux qui visitent beaucoup de sites très « riches », c'est-à-dire qui contiennent aussi bien des vidéos, des extraits de films, des extraits sonores, ou toutes sortesde documents nécessitant une puissance de calcul suffisante ou un ordinateur plus puissant.

II.3.1.3.2. Caractéristiques à connaître et périphériques.

Cette partie est un peu plus technique, mais a pour but de donner les caractéristiques principales/utileset non pas d’expliquer comment fonctionne un ordinateur multimédia. L’idée est donc d’aider chacunà décrypter les tableaux de caractéristiques en donnant l’impact sur l’usage.

OrdinateurModèle de bureau ou portable, il faut d’abord commencer à considérer « ce qu’il y a sous le capot »,c'est-à-dire dans la partie nommée unité centrale : le boîtier rassemblant à la fois la carte mère, leprocesseur (élément clé qui influe notamment sur la puissance, la rapidité, …), les connecteurs etinterfaces d’entrées et sorties et enfin les unités de stockage (lecteur de disquette, CD-ROM, DVD,graveurs, disques durs…)

Avant d’aller plus avant, il est utile de rappeler le tableau récapitulatif des différentes unités demesures utilisées dans l’univers du multimédia et d’Internet.Repères : unités de mesure

Abréviation Unité EquivalenceVolume o Octet 1 caractère (8 bits)

ko Kilo-octet 103 ou millier de caractères – ½ pagedactylographiée

Mo Méga-octet 106 ou million de caractères – 500 pagesGo Giga-Octet 109 ou milliard de caractères

Débit ouvitesse de transfert bps Bit par seconde

kbps Kilo bit par seconde 100 caractères par seconde (*)Mbps Méga bit par seconde 100 000 caractères par seconde (*)

Repères 1 page dactylogr. 2 ko1 disquette 3’’1/2 1,4 Mo1 CD-ROM 600 Mo (0,6 Go)1 DVD-ROM 9 Go

(*) = en informatique 1 caractère est codé sur 8 bits, mais lorsque l’on transmet ou échange desdonnées via une ligne téléphonique par exemple, certains caractères sont utiliser pour contrôler leséchanges. Ainsi, il est plus réaliste de prendre 1 c = 10 bits, environ pour avoir un ordre de grandeurplus réaliste.

ProcesseurPour l’équipement des PC, le marché se partage actuellement entre deux principaux fabriquants demicroprocesseurs, dits fondeurs : Intel avec les processeurs Celeron, Pentium III, Pentium 4… etAMD avec Duron et Athlon. Il convient de rappeler le fondeur des processeurs Power PC utilisés parune autre catégorie de machines. Quel que soit le fondeur, ces processeurs équipent les ordinateurs detype PC et utilisent en général le système d’exploitation Windows, mais aussi Linux ou Mac OS. Lescaractéristiques techniques sont très proches.

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Des applications comme la retouche ou le montage vidéo, graphique ou encore les jeux requièrentbeaucoup de puissance de la part du processeur.

Spécificités des portablesEn général les processeurs des portables ont des caractéristiques légèrement inférieures à celles des PCde bureau. Ceci est du à la technologie spécifique, puisque les processeurs pour portables sontspécialement conçus pour être plus économes en énergie. Le mode de calcul des gammes reste lemême.

Batterie/autonomieEn ce qui concerne les portables, une caractéristique importante, reste les batteries. Il existeaujourd’hui deux grandes technologies proposées :--NiMh : Nickel Metal Hybrid Technologie courante.--Li-Ion : Lithuim – Ion Technologie plus haut de gamme qui offre une meilleure autonomie pour unpoids et un encombrement moindre. Cette technologie s’avère plus simple à l’utilisation puisqu’ellen’a pas d’effet mémoire, il n’y a donc pas « d’entretien » spécifique (décharge totale et régulière desbatteries à effectuer).

MémoireOutre un processeur puissant et rapide, il faut également prendre en compte la capacité de mémoirecentre (RAM Random Access Memory) installée. Plus cette mémoire est importante, plus lesapplications fonctionneront rapidement et plus l’ordinateur sera pérenne.A processeur égal, une machine dotée d’une mémoire supérieure sera toujours préférable.En général il est aussi possible d’étendre cette mémoire, une valeur de mémoire maxi est alorsindiquée sur les fiches de caractéristiques. D’autres part, les logiciels, CD ou DVD-ROM indiquent laconfiguration (processeur et mémoire) nécessaires à leur utilisation.

Cartes et interfacesElles sont très nombreuses, seules les cartes ou interfaces différentiantes sont abordées. Les fonctionsentre cartes et interfaces sont les mêmes, la différence tient au fait que la fonction est directementinstallée par un circuit (processeur spécialisé) sur la carte mère ou alors sur une carte qui peutéventuellement être changée plus facilement.

Interface sonoreElle est de plus en plus souvent intégrée et offre des fonctions stéréo, voir Dolby Digital idéal pourreproduire au mieux l’environnement sonore des DVD Video, on parle alors de Home Cinema avec unsystème sonore 5.1.

EnceintesQui dit son, dit hauts parleurs. Selon les modèles et les gammes :--Externes simples : ils nécessitent alors bien souvent un adaptateur électrique, pour bénéficier d’unson amplifié. La qualité sonore est en général assez médiocre.--Externes avec caisson de basse : composés de deux hauts parleurs (voix droite et gauche), d’uncaisson de basse pour reproduire de manière excellente le son stéréo des CD-Audio, DVD… Engénéral ces systèmes proposent également un système de réglage du volume des basses, des aiguës etde la balance soit sur un des hauts parleurs, sur un boîtier séparé ou sur le clavier.--Accolés ou intégrés à l’écran : extrêmement pratique puisque la connexion est simplifiée, moinsencombrant ils offrent en général une bonne qualité sonore.

• Les portables : ils sont équipés de hauts parleurs et même en général d’un microphone intégré.Certains portables équipés d’un lecteur de DVD, d’une sortie Dolby, peuvent disposer d’excellentssystèmes de reproduction sonore.

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• Les casques : ils peuvent être fournis pour certains ordinateurs ou portables. Dans ce dernier cas,ces casques peuvent offrir une qualité de reproduction sonore spatiale très réaliste, proche de ce quel’on obtient avec des systèmes Dolby 5.1.

Interface graphique/vidéo :L’interface vidéo est en général adaptée à la gamme de l’ordinateur choisi. Il faut retenir que pluscette carte est rapide (varie en fonction des processeurs graphiques), plus la mémoire vidéo estimportante et plus les affichages des jeux, des logiciels 3D, des logiciels de CAO (ConceptionAssistée par Ordinateur) seront de qualité et rapides. L’interface vidéo est un critère de choiximportant pour des usages liés aux logiciels graphiques, à la vidéo et aux jeux.

Il existe deux types de cartes vidéo, qui sont architecturées différemment autour de la mémoire vidéo,c'est-à-dire la mémoire utilisé par l’ordinateur pour afficher plus rapidement les images :

--Carte à mémoire vidéo dédiéeCes cartes disposent de leur propre mémoire RAM, plus la taille de cette mémoire est importante plusl’affichage sera rapide, fluide et précis.

--Carte utilisant de la mémoire partagéeCes cartes disposent d’une très faible quantité de mémoire qui leur est propre, ensuite, selon lesapplications le processeur vidéo utilise une partie de la mémoire RAM de l’ordinateur, ce qui atendance à ralentir globalement les performances de l’ordinateur et laisse moins de place auxapplications. Ce type de cartes se repère par le terme mémoire vidéo partagée sur les fiches techniques.

Résolution : il s’agit de la taille de l’image maximale gérable par l’interface : 800 x 600, 1024 x768…. Plus cette résolution est importante plus il sera confortable de travailler et plus les imagesseront finement affichées. Bien entendu plus la définition est importante, plus l’écran connecté devraoffrir une surface importante, pour conserver un confort visuel optimal.

Acquisition : pour faire du montage vidéo ou « entrer »/acquérir des images existantes depuis unmagnétoscope, un caméscope il faut disposer d’une carte offrant la fonction d’acquisition.

Sortie TV : La sortie TV permet de connecter l’ordinateur à un téléviseur pour regarder un film DVD, pourdiffuser l’écran de l’ordinateur sur un écran de plus grande dimension lors d’une conférence ou uneprésentation en public, mais aussi, de regarder un montage vidéo en « vraie grandeur » sur un écran detéléviseur. Cette sortie donne donc un meilleur confort d’utilisation.

Le stockage et les disques : Lecteur de disquette : actuellement 3’’1/4 et d’une capacité de 1,4 Mo. Ce périphérique est

toujours très utile notamment pour les utilisateurs de portables.

Disque dur : plus la capacité est importante mieux c’est, en particulier pour les applicationscréatives, les montages vidéo, l’enregistrement musical, la création de site web… Le confort de travailde l’utilisateur sera meilleur.

Lecteur/graveur (voir chapitre II. 3. 4) :La plupart des machines actuelles n’intègrent pas uniquement un lecteur de CD-ROM mais ungraveur, c’est-à-dire un périphérique qui permet de créer/graver ses propres CD :• CD-Audio : CD musicaux que l’on peut ensuite lire sur une platine CD ou sur l’ensemble desordinateurs multimédia• CD MP3 : CD musicaux au format MP3 (format plus compact) lisibles dans les platines oubaladeurs MP3 ou encore dans les lecteurs des ordinateurs multimédia.• CD R (Write Once, Read Many) ou encore CD-ROM : compact disc que l’on grave une seulefois. Idéal pour archiver des programmes, des données, des images…

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• CD RW (Read and Write) : CD réinscriptible. Il est donc possible d’écrire des données et de leseffacer et d’en réécrire d’autres, un peu à l’image des disquettes. Pour cela il faut un graveur RW etutiliser des CD vierges RW.

Lecteur de DVD : (Digital Versatile Disk)Ces lecteurs permettent de lire les DVD Vidéo (films) et les DVD-ROM. Les DVD offrent en général,une capacité moyenne de 4,5 Go par face.

Lecteur/graveur de DVDR/RW : Ces graveurs fonctionnent comme les graveurs de CDR/RW, lescatégories étant les mêmes.

Les combo : il s’agit de lecteurs offrant au moins deux unités de lecteur ou graveur. Par exemplelecteur de disquette + lecteur de CD. Ceci permet un gain de place, non négligeable pour les portables.

Les connexionsOutres les standards, présents sur l’ensemble des ordinateurs multimédia comme le port clavier, souris,port parallèle (imprimante) et port série (Modem), il faut attacher une importance aux nouvellesconnexions : USB : Universal Serial Bus – Il y a en général au moins deux connecteurs USB. Cette interface

permet de connecter jusqu’à 127 périphériques. Il existe des « prises multiples » (hub ou concentrateurUSB). Cette interface permet de connecter à chaud des périphériques (imprimante, scanner,joystick…) qui sont pris en compte automatiquement par l’ordinateur sans avoir à redémarrer. IEEE 1394 (FireWire) : interface dédiée à la photo et la vidéo numérique notamment. Idéale pour

des usages de création vidéo, photo… Sortie audio S/PDIF Dolby Digital : cette sortie permet de connecter un système sonore (ampli)

type home cinéma avec prise en compte d’enceintes 5.1… Là encore pour plus de confort.

Les périphériques fournisOutre l’unité centrale qui constitue le centre vital de l’ordinateur, il y a un certain nombre depériphériques indispensables, fournis en standard pour la plupart, qui sont à considérer lors du choixde la solution multimédia.

ClavierCe périphérique comme la souris, sont souvent banalisés, mais ils restent les périphériques les plusutilisés et les plus sollicités. Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas tous identiques et n’offrentpas le même confort d’utilisation.

Pour un usage bureautique ou intensif : on privilégiera un clavier confortable, assez lourd et stable,avec des touches d’accès direct à des fonctions : lecture des messages électroniques, réglage du niveausonore, lancement de la lecture d’un CD… qui facilite grandement l’usage de l’ensemble desfonctionnalités.

Pour un usage publique/libre service/classe/salle multimédia : les claviers avec des touches d’accèsdirect aux principales fonctions faciliteront la prise en mains des ordinateurs.

Portable : le clavier d’un portable comme le pointeur (souris) font partie de l’ensemble. Les claviersdes portables les moins volumineux peuvent ne proposer que 84 touches, contre les 102 touchesminimales pour les claviers de desktop. Il existe cependant des portables intégrant des claviers plusconfortables.Côté pointeur la plupart des portables intègrent un Touchpad, c'est-à-dire une surface sensible où ledéplacement et la pression du doigt permettent de guider le pointeur à l’écran. Ce TouchPad intègreégalement des boutons, dont les fonctions sont similaires à celles d’une souris. Si on désire ajouter unesouris, on la connecte soit sur le port souris s’il existe, soit via un port USB.

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Repère : Sans filCertains constructeurs livrent les ordinateurs multimédia avec des claviers et des souris sans fil. Cessystèmes ajoutent au confort, à l’ergonomie et permettent d’installer plus facilement l’unité centrale oùl’on veut, sans avoir de fils contraignants.

SourisPeu de chose à dire sur la souris, sinon qu’elle doit être équipée pour les ordinateurs de type PC dedeux boutons et d’une molette qui facilite les déplacements du pointeur. Cette molette participe auconfort de l’utilisateur et améliore la productivité.Certains ordinateurs sont livrés avec des souris sans fils, qui sont extrêmement pratiques etaugmentent encore le confort face à l’ordinateur. On évitera tout de même ce type de souris, pour desordinateurs publics ou utilisés par plusieurs personnes d’un même service ou dans une salle de cours.

Son et système sonoreL’ensemble des ordinateurs offrent au moins un système sonore stéréo en 16 bits. Mais avec l’arrivéedes lecteurs de DVD et pour offrir une meilleure qualité sonore, les ordinateurs de moyen et haut degamme sont désormais équipés de carte/interface sonore permettant de gérer des systèmes sonorestype home cinéma avec 5+1 enceintes et prennent en compte les systèmes Dolby.

ModemLes ordinateurs multimédia intègrent majoritairement un modem, c'est-à-dire qu’ils peuvent êtreraccordés à une ligne téléphonique pour accéder à Internet, envoyer et recevoir des fax, se connecterau Minitel et en général sont accompagnés d’un logiciel qui peut faire office de répondeurtéléphonique.

Remarque : pour se connecter à Internet haut débit via le câble ou ADSL, il faudra acquérir ou louerun « modem câble » ou un « modem ADSL » que l’on raccordera, selon le cas à un port USB ou unecarte réseau.

Carte réseauLa plupart des portables, mais aussi certains d’ordinateurs de bureau intègrent une carte/interfaceréseau. Il s’agit d’une carte Ethernet (standard des réseaux locaux) de type 10/100 Mbps. Dans unenvironnement professionnel, cette carte permet de raccorder l’ordinateur au réseau local (partage desinformations, des applications, des serveurs, des connexions Internet). Pour une utilisation isolée, cettecarte peut être utile pour raccorder l’ordinateur à un « modem câble ».

WebcamCes petites caméra sont apparues avec Internet et le Web. Elles sont soit indépendantes de l’ordinateuret raccordées par une prise USB, soit intégrées à l’écran, notamment sur certains portables. Ces petitescaméras permettent de prendre des photos en couleur de faible définition (maxi 320 x 200 en général,voir moins) mais permettent surtout de filmer (qualité faible, le nombre d’images peut varier dequelques images par seconde à 24 images seconde). L’usage le plus courant étant la visioconférenceou chat vidéo sur Internet. Il existe des logiciels qui permettent de converser avec un interlocuteur, viale micro et les hauts parleurs de l’ordinateur multimédia, tout en voyant son interlocuteur via sawebcam. On peut également réaliser facilement des petites vidéo et les envoyer via le mail (on parlede vidéo mail) ou encore raccorder directement et en « live » une webcam sur Internet.

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II.3.1.3.3. Utilisation de l’ordinateur

Convivialité, facilité d’installation, ergonomie…Au-delà des critères techniques présentés ci-dessus, le choix d’un ordinateur multimédia ou d’un parcd’ordinateurs multimédia se fait aussi sur d’autres critères comme l’ergonomie, la facilitéd’installation, la fiabilité d’une marque, la richesse des services proposés, l’offre logicielle intégrée…Ces critères sont certes moins évidents à évaluer, mais pèseront sans aucun doute sur la décisiond’achat.

EvolutivitéLongtemps présenté comme un critère majeur par les techniciens ou les médias, l’évolutivité est àpondérer différemment selon l’environnement ou l’entreprise.Quand on parle d’évolutivité on pense à l’extension de la mémoire, l’ajout de disque dur pouraugmenter la capacité de stockage et même au changement de processeur pour faire évoluer lesperformances de la machine en fonction des applications. Avec bientôt 20 ans de recul, on se rendcompte que rares sont les entreprises ou même les particuliers qui font évoluer (upgrade) leurordinateur. Si on souhaite prendre en compte ce paramètre, il faudra alors s’assurer que la carte mèredispose d’un processeur évolutif c'est-à-dire, sur une carte ou un support prévu pour l’upgrade, desemplacements libres pour installer de la mémoire supplémentaire, des baies d’extension. Les baiessont des emplacements destinés à recevoir un lecteur de sauvegarde, un disque dur supplémentaire….De la même manière il faudra également vérifier qu’il reste des emplacements disponibles pour ajouterdes cartes d’extension.Côté portable, il existe en général deux emplacements pour ajouter notamment des cartes decommunication (réseau, modem…) dit port PCMCIA/PC Card.Enfin, l’interface USB, permet désormais d’ajouter beaucoup d’extensions ou de périphériques sansouvrir le capot de l’ordinateur, ce qui pondère énormément ce critère.

LogicielsUn ordinateur aussi puissant et évolutif soit-il, ne fonctionne pas sans logiciels (programmes). Lessystèmes d’exploitation les plus courant étant Windows, Unix, Linux, si quelques constructeursproposent parfois des PC presque nus, la majorité offrent des solutions complètes et adaptées auxusages de chacun. Aussi est-il recommandable d’acheter une solution complète et pré-installée,notamment si l’ordinateur est destiné à un environnement dépourvu de spécialiste informatique. Lessolutions complètes « ordinateur + offre logicielle » permettent d’avoir un ensemble immédiatementopérationnel, sans achat de logiciels supplémentaires permettant ainsi à son utilisateur de travailler trèsrapidement.

Remarque : certains constructeurs offrent une garantie sur les logiciels fournis en standard avecl’ordinateur multimédia. Cette garantie permet de s’affranchir des problèmes éventuels, rencontrés lorsdu démarrage avec le logiciel.

Afin de donner quelques repères lors de la sélection des ordinateurs multimédia, les grandescatégories de logiciels sont présentées ici :

o Système d’exploitationIl s’agit d’un ensemble de programmes et d’utilitaires qui assurent le fonctionnement de l’ensemble del’ordinateur et de ses périphériques. Le système d’exploitation assure aussi la compatibilité del’ordinateur avec les programmes, les données… Ainsi pour un ordinateur multimédia, Windowsassure la compatibilité de type PC et MacOS celle des ordinateurs Apple.

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o Bureautique-GestionPour un environnement professionnel, les usages les plus courants sont le traitement de texte, letableur, le logiciel de présentation, le gestionnaire de base de données ou encore un outil depublication/mise en page. Ces logiciels peuvent aussi être rassemblés dans une suite logicielle commeMicrosoft Works, Microsoft Office, Lotus, Sun Star Office, Windows, Unix, Linus avec MacOS, oud’autres…En ce qui concerne la gestion d’une association, d’un service, d’un établissement, il existe deslogiciels spécifiques à chaque métier.

o EducationIl existe de très nombreux logiciels, CD-ROM éducatifs. Ces produits s’adressent aux très jeunes(éveil), aux enfants (apprentissage, révision, accompagnement scolaire), aux adolescents et auxadultes. Pour les plus jeunes et les enfants, l’apprentissage se fait souvent sous forme de jeux (CD-ROM ludo-éducatifs). L’ordinateur multimédia s’avère un outil d’apprentissage ou de révision idéale.Des produits comme les CD-ROM d’apprentissage des langues, avec analyse de la voix et correction,ont trouvé toute leur dimension avec le multimédia.Outre ces produits, on classe dans cette catégorie, les dictionnaires et encyclopédies, extrêmementpratiques à utiliser en classe, à la maison ou dans un environnement professionnel.

o Communication – InternetInternet étant devenu un média courant, il est important de disposer de tous les outils et programmesnécessaires à la navigation, à la gestion des courriers, des télécopies, des messages vocaux et mêmedes petits programmes utilitaires (plug-in) indispensables pour converser via une WebCam (cf. « Lespériphériques fournis »), téléphoner via Internet ou encore visualiser des vidéos ou écouter de lamusique. Lorsque ces programmes sont livrés, ils permettent de gagner beaucoup de temps audémarrage et d’être immédiatement opérationnel.

o JeuxAu delà de l’usage professionnel et éducatif d’un ordinateur, les jeux font aussi partie des offreslogicielles des constructeurs informatiques. Les jeux allient réalisme graphique, sonore, jouabilité etfinesse des scénarii.

o Outils de créationQu’il s’agisse de création musicale, vidéo, graphique, photo… les logiciels de création, montage,retouche… sont adaptés aux usages des novices, comme des professionnels. La puissance desordinateurs et leurs capacités graphiques et sonores permettent de laisser libre court à son imagination.Allié à un graveur de CD ou DVD, l’ordinateur multimédia devient un véritable studio musical ouvidéo.

o Outils et maintenance de l’ordinateurLes constructeurs qui prennent le soin de sélectionner des logiciels afin de composer des solutionsmultimédia immédiatement opérationnelles et simples d’emploi, proposent souvent des logicielspermettant par exemple de redémarrer facilement en cas de problème, de détecter et d’éradiquer lesvirus, de créer aisément des CD ou DVD ou de paramétrer sans difficultés majeures, l’ensemble desfonctions de l’ordinateur. Il peut s’agir là, d’un différentiateur significatif lors de l’achat car, dans lecas contraire, il faut les acquérir, les paramétrer selon les spécificités du matériel, ce qui n’est pasforcément de la compétence de tous les utilisateurs et ce qui, de plus, allonge la période de démarragede la solution multimédia.

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Maintenance et services

Les services comme l’assistance technique téléphonique/via Internet, la garantie des logiciels et dumatériel font partie des critères importants permettant de les différencier. Une fois l’ordinateurmultimédia installé et opérationnel, un utilisateur ne peut plus s’en passer. Une panne de quelquesjours peut désorganiser le fonctionnement d’un service. Il est donc important de s’assurer, dèsl’acquisition du matériel, des termes de la garantie et des engagements se rapportant à l’exécution desprestations correspondantes (engagements en matière de maintenance, réactivité et délais d’exécutiondes prestations,…). Certains proposent un dépannage sur site et d’autres le retour en atelier. Il convientdonc de bien vérifier, pour les machines enlevées, les engagements de délai pour les retours à leursutilisateurs.

Kit outils de maintenanceIl est important de disposer de tous les outils de diagnostic, de réparation ou de redémarrage rapide encas de problème. Il faut donc vérifier auprès des constructeurs s’ils fournissent en standard avec leurmatériel, un CD-ROM de redémarrage rapide ou encore un ensemble comprenant un antivirus. Deplus, il est important de disposer d’un accès sur le site Internet du constructeur qui peut ainsi, mettre àdisposition des mises à jour ou des informations sur les principaux problèmes rencontrés et la façon deles résoudre.

Contrat de maintenanceLes constructeurs offrent en général une garantie d’un an pour le matériel d’origine et il est souventpossible d’étendre cette garantie à trois ans (extension de garantie). Ensuite il faudra bien entenduvérifier les délais et conditions d’intervention (sur site, retour atelier…).

AssistanceOutre le contrat de maintenance, certains constructeurs mettent à disposition de leurs utilisateurs unservice d’assistance téléphonique et Internet 24h/24 et 7j/7. Là encore il faudra regarder en détail lescontrats, pour bien déterminer les conditions et les délais de réponse.

II. 3.1.4. Bien choisir un ordinateur multimédia

Afin de rendre le choix des ordinateurs multimédia plus facile ou d’aider à constituer des grillesd’évaluation, les critères ou valeurs les plus différentiantes ont été listées. Bien entendu l’ensemble deces critères ne sont pas à prendre en compte par tous, mais chacun trouvera des critères lui permettantde constituer sa grille d’évaluation.

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Les principaux critères de choix et caractéristiques.

Offre 1 Offre 2 Offre 3Type : ordinateur de bureau (desktop), ordinateur portable, ordinateur de pochePerformance et puissance :

ProcesseurMémoire (Ram Mo)Disque dur (Go)

Equipement MultimédiaLecteur DVDGraveur CDR/RWGraveur DVD/RWMémoire Vidéo (Mo)Sortie TVConnexions Imprimante (parallèle) Série/USB IEEE 1394 Autres

EvolutivitéNombre de slots (disponibles)

ErgonomieLookEncombrementQualité du clavier/sourisQualité de l’écranConfort d’utilisation

LogicielsSystème d’exploitationGestion personnelleEducationCommunication et InternetOffres d’accès InternetUtilitaires InternetJeuxLogiciels MusiqueLogiciels graphiques/vidéoKits outils et maintenance

Accessoires

Facilité d’installation/d’utilisation

Garantie/maintenance

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II. Chapitre 3. 2. Ecran

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II. 3. 2. Ecran

Il existe deux grandes catégories d’écrans, les écrans traditionnels, dits écrans cathodiques et lesécrans plats utilisés depuis longtemps sur les portables mais qui sont désormais disponibles sur lesordinateurs de bureau.

Avant même de présenter les avantages de chacune des catégories, il faut avoir deux repères :

La taille physique de l’écran : de 12’’ à 21’’ environ pour les ordinateurs. Sachant que cette unité (‘’= 1 pouce = 2,54 cm) exprime la diagonale de l’écran. Plus la taille est importante, plus l’écran sera« confortable », mais plus son prix augmente.

Ecran plat Cathodique Applications12,1‘’ – 30,7 cm X Bureautique et Internet standards13,3’’ – 33,7 cm X Bureautique et Internet avancés

15’’ – 38,1 cm X XCréation, jeux, Home cinéma pour les portables.Bureautique et Internet standards pour lesordinateurs de bureau

17’’ – 43,2 cm X X Bureautique et Internet avancés19’’ – 48,3 cm X Création, travail intensif21’’ - 53,3 cm X Création avancée, multi-applications simultanées

La résolution de l’écranIl s’agit du nombre de points (pixel – point de couleur) affichés en largeur et hauteur, soit :

800 x 600 minimum actuel sur les ordinateurs de bureau et portables,1024 x 768 pour l’affichage « standard bureautique et productivité »,1280 x 1024, 1600 x 1200 ou 1792 x 1344 pour l’affichage création.

Pour obtenir les meilleurs résultats : image lisible, stable et moins fatigante pour la vue : plus larésolution est élevée, plus l’écran doit être de grande taille. Cette résolution est directementdépendante de la carte/interface graphique.

II.3.2.1. L’écran cathodiqueIl s’agit d’un écran traditionnel, très lumineux, avec une excellente qualité des couleurs, plusvolumineux et plus lourd que les écrans plats, mais extrêmement robuste et d’un bon rapportqualité/prix. On préfèrera les écrans dit « dalle plate » qui donne une meilleure image, non déformée etqui offre une meilleure ergonomie. Enfin entre deux écrans cathodiques de taille équivalente onpréfèrera celui qui a un pitch (espacement entre chaque point) le plus faible. (par exemple un écranavec un pitch de 0,25 mm offre une meilleure qualité d’image qu’un écran avec un pitch de 0,30 mmoù l’image sera plus « pâteuse », donc plus fatigante à la longue).

II.3.2.2. L’écran plat Les écrans plats sont désormais disponibles pour les ordinateurs de bureau. Ils utilisentmajoritairement la technologie TFT (Thin-Film Transistor) que l’on appelait aussi écran à matriceactive en référence aux écrans LCD (Liquid Cristal Display) réservés désormais à des ordinateurs depoche. Les écrans TFT offrent une excellente qualité d’image et une stabilité remarquable. La fatigue visuelleest très faible, puisqu’il n’y a pas de balayage comme sur un écran cathodique. De plus les écrans platssont moins encombrants, moins lourds et pour une même taille, par exemple 15’’, sont aussiconfortables qu’un 17’’ en écran cathodique.

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II. Chapitre 3. 3. Imprimante

II.3.3.1. Les différentes technologies – Avantages / inconvénients

II.3.3.2. Les paramètres de choix d’une imprimante

II.3.3.3. Intégration de l’imprimante au système informatique en place

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II-3. 3. Imprimante

L’imprimante est un des éléments indispensables à toute solution multimédia. Son utilisateur estparticulièrement attentif à la qualité de l’impression qu’elle lui fournit, car il exige, généralement, unetrès grande exactitude entre ce qu’il voit sur son écran et ce qu’il obtient sur le support imprimé.Afin de satisfaire à cette exigence, l’acheteur doit définir avec une grande précision les besoins dudemandeur afin de choisir l’imprimante la plus adaptée. Nous verrons dans cette partie quels sont lesparamètres à considérer pour répondre au mieux aux contraintes imposées par les utilisateurs.

II.3.3.1. Les différentes technologies – Avantages / inconvénients

L’impression laser, l’impression jet d’encre, l’impression matricielle sont les trois technologiescouramment utilisées dans les matériels que les acheteurs trouveront sur le marché. La technologiematricielle est en déclin, sauf pour des besoins spécifiques de production et de robustesse, ici, la faiblequalité de ce type d’impression l’élimine d’une solution multimédia.

Nous nous attarderons donc sur les technologies laser et jet d’encre aux procédés d’impressioncomplètement différents. La technologie laser consiste en un procédé électrostatique dans lequel unrayon laser vient charger d’électricité statique certains points à la surface d’un tambour. Ces points ontalors le pouvoir de retenir le toner ( encre en poudre ) qui est ensuite déposé et fixé par cuisson sur lafeuille lors de son passage près du tambour. La technologie jet d’encre, quant à elle, consiste enprojection de gouttelettes d’encre, depuis la tête d’impression de la cartouche, sur la feuille de papier.Ce procédé demande une extrême précision car, en effet, de la taille de la goutte formée et de laprécision de son placement sur la feuille, dépend la qualité finale du document imprimé.

Le choix entre les technologies laser et jet d’encre dépend d’un certain nombre de critères. Les imprimantes à jet d’encre permettent tous les jeux d’impression possibles du noir et blanc àl’ensemble des couleurs, par contre, l’utilisateur qui choisira une imprimante laser, devrapréalablement se déterminer entre choisir une impression « noir et blanc », ou une impression couleur,car en effet il ne pourra avoir les deux avec la même machine.

En général, la technologie laser permet des vitesses d’impression plus élevées et, autre avantage, le faitque le toner soit cuit dans le papier permet ainsi d’assurer une meilleure conservation aux impressionsréalisées, grâce à une excellente résistance aux frottements, à la lumière et à l’humidité. Par contre lesmachines concernées restent onéreuses bien que le rapport prix/performance s’améliore régulièrementet les rapproche sur ce point des imprimantes à jet d’encre. Malgré tout et pour cette raison, nombred’acheteurs hésitent encore à investir dans de tels matériels et, en particulier, lorsqu’il s’agit demodèles dédiés aux impressions en couleur.

Les imprimantes à jet d’encre, comme nous l’avons vu, permettent l’accès au noir et blanc mais aussià la couleur dans d’excellentes conditions de prix. Dans une solution multimédia, elles permettentl’utilisation de supports spéciaux qui s’imposent pour des applications particulières telles quetransparents ou papier pour édition de photos dans une qualité égale ou supérieure à celle obtenue avecune imprimante laser.

Les utilisateurs ont le choix, pour une imprimante à jet d’encre, entre plusieurs systèmes d’éjection desgouttes, sachant que la cartouche comprend le réservoir d’encre et le système d’éjection (buses).Certains constructeurs optent pour la séparation des deux éléments. Le système « cartouche » permetde garantir la qualité d’impression en éliminant le problème d’usure et d’obstruction des buses. Achaque changement de cartouche, l’imprimante est « comme neuve ».Le réservoir séparé (système qui implique que le système d’éjection soit intégré ou semi-intégré àl’imprimante), peut imposer des cycles de nettoyage puissants à la mise sous tension de l’imprimante,afin d’éliminer toute présence d’air dans les circuits.

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Les utilisateurs auront également le choix, pour la couleur, entre un système présentant les 3 couleursdans le même bloc, ou un système présentant 1 réservoir par couleur. Le choix sera fait en fonction desimpressions réalisées. Si une couleur est utilisée plus qu’une autre (par exemple impression d’unlogo/d’un fond de page défini), il peut être avantageux de s’orienter vers des réservoirs séparés.

On considère souvent que les imprimantes laser sont destinées à un usage professionnel et lesimprimantes à jet d’encre à un usage plus personnel et familial, il convient néanmoins de noter que ceclivage commence à s’estomper grâce aux récentes évolutions et améliorations technologiques quirapprochent sensiblement les vitesses en noir et blanc des deux technologies et qui voient aussi, parailleurs, la qualité des encres offrir maintenant un temps de séchage réduit et une meilleure résistanceaux frottements. De plus, les imprimantes à jet d’encre, comme les imprimantes laser, sontconnectables en réseau.

Sur un plan économique, l’analyse des coûts et des besoins avec l’anticipation de leurs évolutions eten particulier celle des volumes, permettra de bien choisir le modèle qui convient et assurera lameilleure prestation dans la durée.

II.3.3.2. Les paramètres de choix d’une imprimante

Trois critères essentiels s’imposent pour déterminer l’imprimante à acheter :*- répondre effectivement aux besoins de l’utilisateur,*- être facile d’utilisation,*- s’intégrer dans le cadre existant.

- Répondre aux besoins de l’utilisateurPour bien répondre aux besoins de l’utilisateur, un certain nombre de critères seront examinés parl’acheteur :

*- type d’applications.traitement de texte simple ou élaboré commercial ou technique, enseignement (cours, aide aux enfantsen difficulté…) travaux sur photos, plans, schémas…*- qualité d’impression.noir et blanc et/ou couleur. Cette donnée est de type a x b qui exprime le nombre de points placés surla feuille au pouce carré. La plus haute résolution atteinte à ce jour est à l’actif du jet d’encre soit4800x1200 ppp. L’impression laser permet d’atteindre 1200x1200 ppp. Un autre point méritel’attention de l’acheteur pour choisir une imprimante jet d’encre : c’est, pour les couleurs, la taille dela goutte d’encre car, plus celle-ci est petite plus le détail sera précis.*- types de support .papier ordinaire, transparents, étiquettes, bristol, papier glacé, papier photo etc.*-formats utilisés .A3, A4, A5, formats spéciaux … *- niveau de production .on trouve aujourd’hui sur le marché une vaste gamme d’imprimantes allant de 16 ppm (page parminute) à plus de 50 ppm.*- volume d’impression Pour des besoins d’impression de quelques pages par jour (ou quelques dizaines de pages par jour), lechoix s’orientera vers une imprimante jet d’encre (le coût d’amortissement du laser étant tropimportant). En revanche pour des besoins plus volumineux (mesurés en centaines de pages par jour),le choix sera plutôt le laser.

La facilité d’utilisation Les utilisateurs ne sont pas, dans la plupart des cas, des experts de l’impression et l’imprimante n’estpour eux qu’un outil. Aussi, moins ils perdent de temps avec celui-ci, plus ils peuvent se consacrer àl’essentiel de leurs missions. L’imprimante doit être simple donc facile d’utilisation et pour cela, elledoit bien répondre à quatre critères examinés ci-dessous :

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- Ergonomie Si différentes manipulations sont obligées, elles doivent rester simples et rapides, notamment dans lestâches les plus répétitives : chargement du papier ou des supports spéciaux destinés à l’impression,installation d’une option. Une attention particulière doit être portée au changement des cartouchesd’encre qui doit rester aisément réalisable par l’utilisateur et non par un technicien. De plus, il doitoffrir des garanties nécessaires de propreté lors des changements.

- Autonomie Il faut s’assurer que le chargeur papier assure une bonne autonomie à l’utilisateur et que le bac deréception peut accueillir des tirages éventuellement importants. Il en va de même pour la cartouche quidoit offrir une capacité de tirage suffisante pour éviter la multiplication des changements et donc desdérangements (sans oublier que trop de manipulations nuisent à la fiabilité générale des imprimantes).

- Pilote d’impression Ils doivent être faciles à installer et à utiliser. Ils seront complets s’ils offrent une richessefonctionnelle permettant une large gamme d’impression : recto-verso ; plusieurs pages en une ; moded’impression livrets, etc…

- Effet de gamme Un utilisateur se servant habituellement d’une imprimante personnelle monochrome est amené parfoisà utiliser une imprimante partagée (édition couleur par exemple). Pour autant, cette utilisation ne doitpas perturber ses habitudes de travail (formatage de documents, paramétrage et activation desoptions…). Aussi le travail qu’il prépare sur son poste devra-t-il pouvoir être envoyé à l’impressionsur l’imprimante partagée sans aucune autre préparation.

II. 3.3.3. Intégration de l’imprimante au système informatique en place

Nous avons vu comment une imprimante répond aux besoins d’un utilisateur. Nous allons voircomment elle va s’intégrer dans l’architecture informatique dont elle va dépendre, à travers quatreparamètres qui permettent d’assurer son arrivée dans les conditions requises.

- Compatibilité avec les systèmes d’exploitation Elle doit être équipée de pilotes d’impression pour les environnements les plus courants, en particulier,ceux des mondes Windows ou Apple qui nécessitent au minimum une connectivité USB et parallèle.L’interface parallèle doit répondre à la norme IEEE-1294 et être bi-directionnelle. Quand à laconnectique USB elle devra répondre à la norme USB 2.0.

- Langages émulés par l’imprimante le langage permet à l’imprimante de comprendre les données que l’ordinateur lui envoie. Ainsi pourles imprimantes laser, on trouve les langages PCL-Postscript-IPDS-Prescribe-PPDS….Postscript estplus particulièrement utilisé pour gérer des fichiers images/graphiques et sa dernière version améliorela gestion des couleurs et donc, plus globalement, la qualité du document couleur.

- topologies des connexions utilisées.Si l’imprimante est destinée à être connectée en réseau, il faut s’assurer qu’elle intègre la connectiqueadéquate, à choisir très généralement entre les solutions Ethernet et Token Ring. Dans la plupart descas, la connexion au réseau s’effectue par l’intermédiaire d’une carte interne à l’imprimante ou via unboîtier de connexion externe.

- respect des protocoles de communication.Il faut s’assurer que l’imprimante, si elle est destinée à être connectée sur un réseau d’entreprise,reconnaisse les protocoles réseau utilisés ; il en existe plusieurs dont les plus courants sont TCP/IP,IPX, SPX, Net Bios...

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II. Chapitre 3. 4. Graveur

II.3.4.1. Introduction : méthodologie et historique

II.3.4.2. Choix du périphérique : lecteur, graveur ou combo

II.3.4.3. Le bon usage de son graveur

II.3.4.4. Choix du support vierge

II.3.4.5. Choix d’un graveur interne ou externe

II.3.4.6. Les différents standards

II.3.4.6.1. Choix du support : CD ou DVDII.3.4.6.2. Choix de l’interfaceII.3.4.6.3. La vitesse de gravureII.3.4.6.4. Le standard des graveurs de DVD

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II. 3. 4. Graveur

II.3.4.1. Introduction : méthodologie et historique

Les six étapes dans le processus de choix d’un graveur« Pourquoi et comment choisir ? » font l’objet des pages de ce chapitre

A/ Estimer les besoins de stockage / archivage :Choix : CD ou DVD ?

B/ Qualifier les usages nécessaires :Vidéo ---- DVDChoix du logiciel de gravureDiffusion ou usage restreint ? Archivage ou création ?

C/ Estimer les durées d’archivage requises :« R » pour archiver à vie ou « RW » pour du temporaire

D/ Connaître l’environnement informatique :Interne ou Externe ?Interface disponible ?Niveau de l’ordinateur ?Vitesse de gravure ?

E/ Evaluation de la compatibilité des systèmes de diffusion :Choix : DVD-RAM , DVD–R/RW ou format « +R/+RW »En CD : compatibilité de lecture RW ?

F/ Sélectionner les media adaptés aux choix précédents :Compatibilité media / graveurEnvironnement de lecture ?Diffusion externe ?

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Importance des graveurs (*) dans la configuration des ordinateurs d’aujourd’hui

La plupart des ordinateurs proposés actuellement n’assurent plus uniquement la fonction de lecture desCD-ROM mais également la lecture des DVD et, souvent, la fonction de gravure(*). Le périphérique« graveur » va permettre non seulement de lire les CD-Rom ou les DVD-Rom, mais aussi, selon lescaractéristiques du modèle retenu de créer/graver vos propres CD ou DVD.

(*) Il est convenu de parler de gravure / graveur pour l’environnement informatique etd’enregistrement / enregistreur pour l’environnement audio/vidéo de salon.

Un peu d’histoire :

1982 : Lancement du CD Audio .1985 : Naissance du CD-Rom révolutionnant le stockage informatique .1993 : Naissance du CD-R : il devient possible de graver au format CD.1994 : Premiers pourparlers en vue de la création du format haute densité qui deviendra le DVD.1995 : Naissance du CD-RW : le premier format optique réinscriptible grand public est né.1995 : En décembre, naissance du DVD. (Digital Versatile Disc).1997 : Le DVD devient enregistrable. Le Forum officialise le DVD-R et le DVD-RAM.2001 : Les premiers graveurs DVD-R/RW sont mis sur le marché.

Voué à l’universalité, le DVD est encadré et promu par le Forum DVD. Il réunit autour des dixmembres fondateurs, plus de 200 industriels qui ont rejoint le Forum DVD comme membres associés.Les standards CD et DVD, à leurs époques respectives, répondent aux mêmes ambitions : conserverun maximum de données en un minimum de temps, sur un minimum de place, avec un maximum defiabilité et une accessibilité quasi universelle.

II.3.4.2. Choix du périphérique : lecteur, graveur ou combo

Lecteur, graveur ou « combo » : lequel choisir ?

Le graveur de CD, dans la plupart des cas, va assurer non seulement la fonction de gravure sur CD-Ret CD-RW mais également celle de la lecture des CD.

Plus récemment sont apparus les graveurs de DVD soit « R » ou « RW » qui, au nom de lacompatibilité ascendante du DVD, ont tous la possibilité de lire les CD-R et ont presque toujours lapossibilité de graver des CD-R et CD-RW. Quelques rares appareils ont été mis sur le marché, sans lafonctionnalité d’enregistrer également les CD-R, mais ils ont quasiment disparu aujourd’hui. Cettecaractéristique a été estimée nécessaire, par les utilisateurs.

Enfin, il existe également sur le marché un certain nombre de « COMBO » qui en plus des fonctionsde lecture et de gravure de CD , font également office de lecteur de DVD, mais n’offrent pas lapossibilité de graver des DVD.

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Les choix possibles

Si on inclut les simples lecteurs, on peut résumer dans le tableau suivant les produits disponibles sur lemarché et leurs fonctionnalités, classés par ordre de prix :

LectureCD

LectureDVD

GravureCD

GravureDVD

Lecteur CD OUI non non non

Lecteur DVD OUI OUI non non

Graveur CD OUI non OUI non

Combo CD-R /DVD OUI OUI OUI non

Graveur DVD OUI OUI Oui (x) OUI

(x) Il existe de très rares modèles de graveurs de DVD qui ne peuvent pas graver les CD, penser àvérifier cette spécification lors de votre choix.

Les principes de base … avec un peu de technique :

La structure des CD-R ou -RW est assez semblable à celle des CD-Audio ou CD-Rom obtenus parpressage et qui ne peuvent pas être gravés. Le support de 12 cm de diamètre, généralement enpolycarbonate, reçoit une première spire mécanique de guidage, d'une largeur de 0,6 µm avec unespacement entre sillons de 1,6 µm.

Le media enregistrable (CD ou DVD) a la particularité, par rapport au disque pré-enregistré obtenupar pressage, de posséder une couche d’un matériau très particulier recouvrant la surface du disquesous le vernis de protection. Cette couche porte la pré-gravure de guidage du faisceau et le sillonvierge.

Un graveur de CD ou de DVD se résume à une machine capable de faire ou non des trous sur lacouche enregistrable du media vierge CD ou DVD. C'est un faisceau laser qui écrit sur le CD ou sur leDVD vierge.

La gravure sera obtenue en focalisant le rayon laser, d'une puissance sensiblement supérieure à cellequi est utilisée pour la lecture, sur le point à graver. Dans le cas des disques inscriptibles une seule fois(CD-R ou DVD-R), le laser vient brûler une couche colorée ( d’ou le terme de ‘’burning’’ dans lesdocuments anglo saxons ) alors que, dans celui des disques réinscriptibles (CD-RW ou DVD-RW), lafusion, puis le refroidissement très local de la couche sensible vont produire un changement d'état(cristallin ou amorphe) permettant de faire varier le taux de réflectivité de la lumière lors de la lecture.La succession de trous ou d’absence de trous correspond à des mots binaires (bit : 0 en absence detrou, 1 en présence d’un trou ).

Au cours de la lecture, les variations du coefficient de réflexion provoquées par la cristallisation, oupar le ‘’burning’, selon le média, vont moduler le renvoi de la lumière issue du faisceau laser delecture. En pointant une diode détectrice sur la succession de réflexion et d’absence de réflexion, onpourra recréer un signal constitué d’une suite de « zéro » et de « un », lus pendant la rotation dudisque, et correspondant au flux de données qui a été « gravé ». Les différences essentielles existant entre le CD et le DVD, sont une taille des « trous » plus petits surle DVD et un espace entre les différents bits réduit par rapport au CD, rendus possible par l’utilisationd’un laser plus fin et de plus petite longueur d’onde ( 650 au lieu de 780 nanomètres )

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II.3.4.3. Le bon usage de son graveur

Le graveur est depuis le début des années 2000 le complément quasi obligatoire de l’ordinateurtraditionnel. Après un premier effet de « mode » la démocratisation a été permise par une baissecontinuelle de son prix, et il s’affirme maintenant d'une réelle utilité pour un coût raisonnable.

Mais l’utilisation courante des graveurs est susceptible de créer un piratage inconscient, consistant àcopier n'importe quoi, pour des proches, même sans en tirer profit. Nous nous devons de rappeler quela loi est très précise. Le Code de la Propriété Intellectuelle ( 7 ) définit très clairement la notion deCopie Privée pour l’Audiovisuel et la notion de Copie de Sauvegarde pour le logiciel : copier del’audio ou une application logicielle quelconque est un délit si la copie n’est pas strictementréservée au copiste (délit de contrefaçon), et la fourniture de copies d’œuvres protégées à des tiers,même à titre gratuit, est sévèrement réprimée par la loi ( 8 ).

En compensation de la Copie Privée audiovisuelle pour votre usage personnel, les ayant droits sevoient répartir les recettes de la collecte de la redevance pour Copie Privée (environ 150 millionsd’euros en 2002 ) incluse dans le prix des CD-R et DVD .

En ce qui concerne la copie de logiciel, sauf disposition contraire expressément prévue dans lecontrat de licence, souscrit lors de l’achat, il ne vous est possible de réaliser qu’une copie desauvegarde – et une seule – du logiciel dont vous détenez la licence. Cette copie ne peut, ni êtreprêtée, ni donnée (et encore moins vendue), ni même installée par le détenteur de la licence sur undeuxième poste de travail (par exemple à son domicile alors que l’original se trouve sur son PC debureau). Elle ne devra être utilisée qu’en cas de défaillance du programme original.

Le graveur sert essentiellement à stocker des données : de 650 à 800 Mo sur un CD-R et plus de4.5 Go sur un DVD , avec un coût compris entre 1 et 5 € par Giga Octet... Alors que la capacité d’unedisquette est de 1.44 Mo, celle d’un CD-R est l’équivalent de plus de 450 disquettes et celle d’unDVD supérieure à plus de 3100 disquettes ! L’utilisation des media CD-R et DVD résout leproblème du transfert des fichiers informatiques supérieurs à 1.44 Go, même en absence de liaisonhaut débit entre différents ordinateurs.

Les supports optiques (CD ou DVD) sont également l’idéal pour désencombrer le disque dur desdonnées qui n’ont besoin d’être consultées qu’occasionnellement, et surtout, vous assurer contre touteperte totale d’historique ( vol du PC, effacement accidentel ou « plantage » du disque dur, …) si dessauvegardes sont pratiquées régulièrement : suivant le volume traité, chaque jour, semaine ou mois,sur CD ou sur DVD …

Un dernier usage mérite d’être signalé bien que moins courant : les graveurs peuvent également êtreutilisés pour préparer des prototypes de CD-ROM avant le pressage et la fabrication en série. Lesgraveurs étant assez rapides aujourd’hui, il est également possible de réaliser des petites séries pourtester auprès d’un échantillon restreint d’utilisateurs des épreuves d’un logiciel créé par vous-même,par exemple.

( 7 ) Articles L122-5 et L122-6 du code de la propriété intellectuelle ( 8 ) Articles L335-2 et L335-3 du code de la propriété intellectuelle

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II.3.4.4. Choix du support vierge

Les différentes catégories de supports vierges

Le CD-R est historiquement, pour le grand public, le premier type de disque enregistrable :

L'échauffement du laser produit un brûlage irréversible sur la partie du disque à graver. On ne peutensuite ni modifier, ni effacer les données gravées. La gravure (tout comme la lecture) commence parle centre du CD et s'élargit de plus en plus jusqu'à atteindre le bord extérieur du disque.

S’il est souhaité d’enregistrer des données supplémentaires, même après une gravure partiellementréalisée, elles seront inscrites sur une nouvelle plage, s'il reste de la place, à l’extérieur de la partie déjàenregistrée. A la fin d’une gravure partielle, une indication sur l'emplacement et la durée des pistesdéjà enregistrées est transmise à la mémoire interne du graveur, et reportée sur une piste « répertoire »nommée TOC (Table Of Content).

Lorsque le disque est plein ou qu’il est décidé de ne plus enregistrer d’autres données sur le support, ilest nécessaire de « finaliser » le disque qui ne pourra plus être modifié. Son répertoire devient définitifet ne peut plus contenir de nouvelles plages. Il est utilisable de la même façon qu’un disque « pressé »sur la plupart des lecteurs.

En conclusion : les CD-R ne sont inscriptibles qu’une fois, mais la totalité du disque peut être gravéeen plusieurs sessions. Idéal pour archiver des programmes, des données, des images…

Sont ensuite apparus les disques effaçables CD-RW

Ces disques peuvent être gravés des centaines de fois. Leur prix a longtemps été assez élevé, mais cetobstacle, désormais levé, renforce l'intérêt du CD-RW.

Sa gravure repose sur d’autres principes que celle du CD-R, la couche sensible étant constituée dematériaux utilisant des composants cristallins. Si on donne l’indice 100 au pouvoir réfléchissant de lasurface d’un CD Audio pressé, le pouvoir réfléchissant de la surface du disque CD-R reste d’environ80 %, alors qu’il n’est que de 25 % sur un CD-RW.

Ceci peut poser problème sur certains lecteurs de CD, un peu anciens, qui ne sont pas en mesure delire correctement ces disques CD-RW faiblement réfléchissants. Jusqu'à une période récente (2000) ,de nombreux lecteurs étaient mal adaptés au faible contraste en lecture des CD-RW.

Avec les progrès des systèmes de lecture laser, les lecteurs universels se sont généralisés, fonctionnantaussi bien à des taux de réflexion de la lumière de 100 % (disque pressé) qu’à celui de 25% (CD-RW). Certaines marques de lecteurs indiquent encore aujourd’hui, sur leurs catalogues, cettecaractéristique par la mention « CD-RW compatible ».

Un lecteur qui n'aurait pas cette compatibilité reconnaîtra et lira les CD-Audio, les CD-R Audio quiauront été gravés et dont la réflexion est proche de celle des disques pressés, mais ne sera pas enmesure de lire les CD-RW, même s'ils sont spécifiés audio. Il faudra les lire sur leur graveur ou surtout appareil récent spécifié « CD-RW compatible». Les lecteurs de DVD, en particulier, acceptentpresque tous aujourd’hui les CD-RW.

La gravure des CD-RW nécessite des médias certifiés à la vitesse de votre graveur. Dans le cas del’utilisation de disques certifiés à une vitesse inférieure à celle permise par le graveur, la gravure seralimitée en vitesse, voire impossible. Les média vierges réinscriptibles à grande vitesse sont plusonéreux que ceux certifiés à des vitesses plus basses.

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Conclusion : le CD-RW est idéal pour faire des copies de sauvegarde régulière de gros fichiers, et cepresque aussi facilement que si l’on utilisait une « grosse » disquette. Une étude est en cours, conduitepar le groupe de travail ‘’Mount RAINIER ‘’. Elle devrait déboucher sur une gestion par l’ordinateurdu média RW comme support de sauvegarde convivial.

Les DVD enregistrables sont apparus plus récemment

Les processus de fabrication des médias CD et DVD sont très proches et on retrouve les différenceséquivalentes entre les modèles R et RW comme sur les CD. L’importance du standard du disque quidevra être le même que celui du graveur sera abordé plus loin. Il existe en effet 3 types de graveursde DVD (DVD-RAM, DVD-RW et format +RW), chacun de ces standards nécessitant l’utilisation deses propres médias.

II.3.4.5. Choix d’un graveur interne ou externe

Le graveur interne :

Il est déjà installé ou bien, il doit être installé à l'intérieur de votre PC. Cette dernière solution est laplus rapide et bien souvent la moins chère. Généralement le PC dispose d’un lecteur interne CD ouDVD, mais un second emplacement est disponible pour compléter l’équipement par un graveurinterne. Cette mise en place permet de disposer de deux périphériques et de graver à partir de ce quiest lu sur le périphérique d’origine.

Le graveur externe :

Ce périphérique devra être raccordé derrière l’unité centrale de l'ordinateur comme une imprimante ouun scanner. Assez souvent, cette solution s’impose pour les ordinateurs portables non équipésd’origine d’un graveur interne.

Avantage : Le graveur pourra être transporté d'un ordinateur à l'autre dans un environnement oùplusieurs utilisateurs potentiels peuvent l’utiliser à temps partiel. Inconvénient : un partage quelquefois plus difficile à gérer, un prix d’acquisition légèrement supérieuret … parfois, ce qui n’est à négliger, un risque de « disparition » plus important.

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Il ne faut pas non plus perdre de vue qu’un modèle interne est physiquement mieux protégé qu'ungraveur externe, argument auquel s’ajoute une différence de prix assez sensible en faveur d’un graveurinterne.

Effaçable ou non ?La gravure de CD-R permet de stocker des fichiers informatiques, des copies de sauvegarde, maispermet également à un particulier de faire des compilations personnelles à partir de CD musicaux. Unefois finalisés sur le disque CD-R, les fichiers enregistrés ne peuvent plus être modifiés, comme lesont les morceaux de musique d’un CD musical.

Avantage : les disques CD-R sont d’un prix modique, proche de 1 €. La gravure de CD-RW permet les mêmes opérations qu’en CD-R, et y ajoute une fonctionnalitéintéressante, en utilisant un disque CD-RW (et non plus un CD-R), le processus devient réversible.On peut donc effacer et réenregistrer de nouvelles informations, sur le disque CD-RW.

Le graveur de CD-RW devient un périphérique conjuguant la souplesse d’enregistrement multipled'une disquette à la capacité, la vitesse d’accès et de lecture du CD.

Inconvénient : les médias vierges CD-RW sont très nettement plus chers que les simples CD-Rparfois plus fragiles et sensibles à un stockage peu précautionneux. Rien n’empêche d’utiliser des CD-R pour les applications les plus courantes et de réserver l’usage des médias CD-RW aux applicationsnécessitant plusieurs réinscriptions.

Les technologies « R » (Recordable, en anglais) et « RW » (Re Writable, en anglais) sont utiliséeségalement sur les supports DVD, avec un écart de prix encore plus sensible qu’entre les deux types deCD.

En raison des très grandes quantités d’informations contenues dans un DVD, (environ sept fois plusque dans un CD), il va devenir le support idéal pour le stockage d’images vidéo de qualité, maisrequérir un environnement informatique plus lourd - capable de gérer la vidéo - que celui requis enamont du graveur de CD (vitesse du processeur, volume de Ram, rapidité du disque dur …).

Pour des opérations de stockage et d’archivage de fichiers sur DVD, par contre, cet environnementinformatique plus lourd n’est pas indispensable, n’ayant pas de vidéo à traiter.

II.3.4.6. Les différents standards et autres caractéristiques

Pour l’achat d’un graveur, il est nécessaire d’effectuer quatre choix :

1. Le support CD ou DVD2. L'interface : E-IDE ou SCSI sur graveur interne, USB ou IEEE 1394 sur graveur

externe3. La vitesse de gravure, de 8 à 52x, en CD et, de 1 à 4x, en DVD4. Les performances de gravure en mode réinscriptible ( RW ).

II.3.4.6.1. Choix du support : CD ou DVD

Il convient d’analyser et d’estimer le volume d’informations à graver, de vérifier les possibilités delecture existant sur les postes de travail sur lesquels les disques gravés devront pouvoir être lus (tousne possèdent pas encore de lecteur de DVD) et d’analyser le facteur économique du choix effectuétant sur le prix du graveur que sur le prix des media vierges.

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Enfin, il ne faut pas oublier de valider la solution retenue par rapport à la technologie de l’ordinateursur lequel le graveur sera connecté. Un graveur de DVD qui aura de la Vidéo à graver requiert unordinateur récent doté d’un processeur rapide et d’un volume de mémoire suffisant (le seuil minimumest toujours indiqué par le fabricant du graveur)..

En résumé : CD ou DVD ? Suivant le choix, un graveur coûtera de moins de 100 € à plus de 500 €,mais les services rendus ne seront pas les mêmes !.

II.3.4.6.2. Choix de l’interface

Interne ou externe : encore un choix technique lié à l’interface !

Les graveurs externes peuvent parfois être reliés à l'interface SCSI, ou aux connecteurs USB / USB-2 de l'ordinateur, ou aux entrées sorties, à la norme IEEE1394 (portant selon les marques égalementl’appellation Fire-Wire ou i-link …) alors que les graveurs internes peuvent utiliser l'interface E-IDEou ATAPI, toujours située à l’intérieur de l’ordinateur et ne permettant aucune connexion avecl'extérieur de l'unité centrale.

Tout comme les lecteurs, les graveurs internes existent en modèle IDE-ATAPI et SCSI. Mais commeun graveur peut être interne ou externe, il en découle une conséquence sur le choix de l’interface.

Sur les graveurs externes : USB ou USB-2 ?

Les graveurs externes équipés d'USB-2 sont devenus d’un prix abordable et présentent l’intérêt d’uneinstallation facile. La vitesse de connexion à l'USB-2 peut atteindre 60 Mo/s alors qu’elle n’était quede 1,5 Mo/s pour l'USB 1. La vitesse de gravure devenant plus rapide, les écarts de performance avecles graveurs internes sont devenus minimes. Si l’ordinateur n’est équipé que de prises USB-1, rienn’empêche d'acquérir dès à présent un graveur USB-2, mais en acceptant de perdre l'avantage de lavitesse… au renouvellement de l’ordinateur, qui pourrait conserver ce graveur.

Le standard E-IDE-ATAPI (Enhanced Integrated Drive Electronic et Advanced TechnologyAttachment Peripheral Interface) est un bon choix dans le cas d’un usage modéré du graveur. Cecin'est pas réellement une question de performances théoriques qui sont à peu près identiques Unavantage à ne pas négliger : un graveur IDE-ATAPI coûte sensiblement moins cher que sonhomologue SCSI, à performances équivalentes.

Un graveur SCSI (Small Computer System Interface) demande moins de ressources processeur,argument qui devrait lui éviter ainsi souvent de rater l'opération de gravure. Mais avec la montée enpuissance des processeurs, les prix de l'E-IDE plus bas et les technologies de type "Burn Proof", leSCSI ne présente plus sur les ordinateurs récents d'avantages significatifs. Le fait que le SCSI nesollicite pas le processeur et ait un taux de transfert à débit constant est devenu moins importantqu’avec les premières générations de ‘’Pentium ‘’. La gravure reste une opération relativement délicate. La plupart des connaisseurs conseillaient encorerécemment de choisir parmi les modèles SCSI, réputés pour assurer un débit bien plus régulier desdonnées que l'E-IDE –ATAPI, mais il semble que ces notions soient aujourd’hui dépassées, en raisonde l’évolution des unités centrales des ordinateurs actuels.

A ne pas oublier : Un bon graveur doit posséder une bonne mémoire tampon, mémoire où est stocké temporairement leflux des données entre la source et la destination. Cependant, grâce à la technologie « Burn Proof » , lamémoire tampon devient moins importante, car même lorsqu'elle se vide et que le graveur s'arrête, lagravure peut reprendre là où elle s'était arrêtée.

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II.3.4.6.3. La vitesse de gravure

Certains ne parlent que de VITESSE :

La principale caractéristique d'un graveur, après son type de connectique, est sa vitesse de gravure.Celle-ci est exprimée de la même manière que la vitesse de lecture des lecteurs de CD ou de DVD,c'est-à-dire en coefficient multiplicateur de la vitesse de lecture des CD audio et des DVD vidéoobtenus par pressage.

La vitesse nominale d’écriture étant identique à la vitesse nominale de lecture, la vitesse de gravure 1xcorrespond donc à 150 Ko par seconde, pour le CD, alors que la vitesse de gravure de 1x correspond à1,38 Mo par seconde pour le DVD, soit un rapport 9 entre DVD et CD

En préambule, une mise en garde : les CD ou DVD vierges achetés dans le commerce doivent êtrecertifiés au moins à la vitesse à laquelle tourne le graveur (par exemple, il est possible d’utiliser desdisques 48x sur un graveur 32x, mais jamais l’inverse !)

Sur les supports enregistrables « R » la vitesse actuelle moyenne des graveurs de CD est compriseentre 32x et 48x, celle des graveurs de DVD comprise entre 1x et 4x. La vitesse de gravure estgénéralement plus faible sur les disques réinscriptibles « RW » que sur les disques « R » à gravureunique.

Un CD peut contenir selon son type un maximum de 650 ou de 700 Mo de données. La lectures’effectuant au débit de 150 Ko par seconde, il faut un débit de gravure de 1.200 Ko/sec pour graveren 8x . Plus la vitesse de gravure sera élevée, moins de temps, évidemment, sera nécessaire pour laréaliser.

Pour comprendre l'impact de la vitesse de gravure, il est nécessaire de rappeler les échelles de temps.Pour graver un CD complet (650 Mo) en vitesse simple 1x , il faut 74 mn. C'est la durée maximale desmorceaux de musique pouvant être contenus sur un CD audio. Avec un graveur 2x, cette durée estdivisée par 2, soit 37 mn pour l'écriture d'un CD complet. Un graveur 4x demandera 18mn30, et legraveur 8x n’aura lui besoin que de 9 mn pour effectuer la même tâche, etc…

Les vitesses de gravure et de lecture sont des critères importants à prendre en compte.

Par exemple, pour un appareil signalé « 24x 10x 40x » :

1. le premier chiffre (24x) indique la vitesse de gravure sur un CD-R (inscriptible une seulefois) ; il faut 74 mm en 1x pour graver un CD-R de 650Mo, alors que sur cet appareil 24x, letemps est divisé par 24 … il faudra moins de 4 minutes pour graver ces 650 Mo ;

2. le second chiffre (10x) indique la vitesse de gravure sur CD-RW (réinscriptible jusqu'à 1000fois) qui sera gravé en moins de 8 minutes ;

3. le troisième chiffre (40x) indique la vitesse de lecture ; un graveur est fait pour graver avanttout, mais il peut aussi servir de lecteur ; autant que celle ci soit suffisante : 32x est devenu unminimum ;

4. de la même façon, sur les graveurs de DVD sont, en plus, précisées la vitesse de gravure desmédias DVD R et RW, ainsi que la vitesse de lecture des DVD ; on pourra donc trouver desfiches techniques comportant six multiplicateurs « x » : 3 en mode CD et 3 en mode DVD.

Bien entendu, il y a une différence de prix d’achat, tant sur le graveur que sur les CD vierges, entreceux qui acceptent des vitesses de gravure élevées ou non.Aujourd'hui, on trouve, en entrée de gamme, des graveurs proposant des vitesses très élevées :la vitesse n'est donc plus le seul critère de choix !

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La vitesse de gravure ne dépend pas seulement du graveur mais de nombreux autres paramètres,comme la puissance du processeur, les performances du lecteur CD ou la quantité de mémoire vive.Un seul maillon faible à l’intérieur de la chaîne de la gravure peut empêcher le graveurd'atteindre sa vitesse maximale.Aujourd'hui, les graveurs de CD les plus véloces gravent en 52X. En réalité, cette vitesse n'est pasatteinte sur la totalité du disque. Au début du disque (au centre), la vitesse de gravure est plus faible.,Plus la tête d’enregistrement avance et plus la vitesse de gravure augmente, puisque la circonférencede la piste située au centre est bien plus petite que celle de la piste la plus près du bord !

En pratique, il devient inutile de dépasser les 40x en gravure car le temps gagné est très minimecomparé aux risques de rater la gravure.

La VITESSE se mérite !Avec l'augmentation des vitesses de gravure, le plus important est de fournir au graveur un flotcontinu de données.Sur les premiers appareils, il y a quelques années, si ce débit n'était pas assez élevé, la gravureéchouait tout simplement et le support était généralement perdu !

Depuis quelques années, la technologie de type « Burn Proof » permet de stopper temporairement lagravure si les données n'arrivent pas assez rapidement. Cette technologie porte d'autres appellationsselon les constructeurs (JustLinK, SafeBurn, Zero Link, Sealless Link, etc…). Ces procédéspermettent de reprendre une gravure là où elle en était lorsque le flux de données est interrompu.Grâce à elle, seuls un blocage complet de la machine et un reset feront rater une gravure, permettantainsi aux graveurs de ne pas nécessiter une coûteuse mémoire cache importante (2 Mo à 4 Mosuffisent généralement) tout en conservant une excellente fiabilité de gravure. Désormais avec cettetechnologie, le problème ne se pose plus et la quantité de mémoire cache devient un critère de choixmoins essentiel au moment de l’achat.

Il semble qu'il demeure un léger problème lié à l'usage des technologies de type « Burn-Proof »signalé par les audiophiles éclairés lors de l’enregistrement de CD-Audio : l'arrêt puis la reprise degravure se traduirait parfois par un petit « cloc » à l'écoute. Ces audiophiles pensent avoir trouvé laparade, et recommandent d'éviter de dépasser la vitesse de gravure de 4x à 6x pour obtenir desrésultats optimaux sans ce type de défauts. Même en dehors de ces problèmes en audio, il est certainqu’il y a moins de problèmes de relecture lorsque les CD sont gravés en basse vitesse, ceci quelles quesoient les marques du CD vierge, du graveur et du lecteur.

Les média CD-R et CD-RW s’approchent aujourd’hui des limites théoriques autorisées par les lois dela physique. Ils ont leur caractéristiques propres, comme la vitesse maximale de gravure que lesgraveurs récents détectent automatiquement, limitant, si besoin est, la vitesse de gravure à la vitessemaximale autorisée par le support.

Un bon graveur se doit de posséder néanmoins une mémoire tampon suffisante, afin de limiter lesrisques d'échec de gravure. De plus, le processeur et la mémoire vive de l’ordinateur doivent êtresadaptés aux opérations de gravure : pas de graveur 52x sur un Pentium 233 avec 32 Mo de RAM !

Il est donc nécessaire de toujours vérifier la configuration minimale indiquée sur la fiche descriptiveou l'emballage du graveur pour éviter de mauvaises surprises. Il est généralement possible d’ajouter dela mémoire à l’ordinateur, alors qu’il n’est généralement pas possible de faire évoluer le processeur. Sicela est requis par le graveur choisi, ne pas hésiter pas à porter la mémoire à 128 Mo, voire à 256 Mo,pour combler, un peu, dans le cas d’un processeur peu puissant.

Il faut refuser de faire une lecture, à une vitesse supérieure à 40x, d’un disque qui serait voilé,ébréché ou de forme imparfaite : tenter de lire à pleine vitesse un disque déformé peut conduire à lebriser et certaines pièces en mouvement peuvent aller jusqu’à être expulsées à l’extérieur du tiroir delecture !

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Lorsque l'on sait qu'un CD-R coûte autour de 1€, et qu'il est possible de faire des CD multi-session, lecoût d'utilisation du graveur de CD devient dérisoire, alors que le support DVD reste d’un prixsensiblement plus élevé.

La possibilité de graver des CD-RW n’est généralement plus une "option" : quasiment tous lesgraveurs sont capables de graver les supports réinscriptibles jusqu'à la vitesse de 10x voire plus. Lesupport vierge reste nettement plus coûteux (3 à 5 € contre environ 1 € pour le CD-R) et seuls leslecteurs de CD-ROM assez récents (32X et plus) sont capables de les relire correctement (avecnéanmoins parfois quelques difficultés.).

Une précaution est à prendre lors de l’achat de CD-RW vierges. De nombreux modèles « bonmarché » ne peuvent être gravés qu’à des vitesses très inférieures à celles que permettent les graveursrécents !

Les logiciels de gravure sont essentiels

Ne pas oublier qu’un graveur ne sera agréable d’utilisation que si l’on dispose des logiciels de gravureadaptés et conviviaux. L’adaptation du logiciel et du graveur est un élément essentiel. Souventconsidérée comme acquis de fait, il est très important de bien le vérifier, car le résultat n’est pastoujours celui attendu. Le graveur doit s’accompagner de logiciels pratiques et performants ( 9 ).Certains logiciels permettent de «récupérer » les morceaux de musique du disque d'origine, d’éliminerles craquements et d’appliquer des effets spéciaux tels que l’égalisation, la réverbération, etc… Il est nécessaire de tenir compte, également, de la présence de modules spécialisés pour la duplicationde CD, la création de compilations audio et l'écriture directe au format UDF (on utilise le graveurcomme un disque dur en copiant les fichiers par glisser-déposer) qui seront rapidement appréciés

Aujourd’hui, presque tous les logiciels permettent, aux graveurs, les fonctions essentielles :

• création des CD Text : CD audio sur lesquels sont ajoutées des informations concernant lesmorceaux musicaux (nom de l'album, de l'artiste, titres des morceaux, etc.) ; mais tous leslecteurs CD ne sont pas capables d’afficher les informations du CD Text ;

• overburning : possibilité d'enregistrer sur le media vierge un peu plus de données que sacapacité nominale, par exemple 658Mo sur CD-R74 d’une capacité de 650 Mo ;

• le mode UDF : permet d’enregistrer des fichiers sur un disque à plusieurs périodes différentes,selon les besoins successifs .

II.3.4.6.4. Le standard des graveurs de DVD

Aucune norme de DVD réinscriptible ne s'est encore imposée. La lecture des disques DVD que vousaurez gravés reste délicate sur certains lecteurs DVD Vidéo de salon et plus rarement sur les lecteursDVD informatiques. Si une compatibilité totale est requise par les utilisations envisagées de votregraveur, il vous faudra valider au moment de l’achat les solutions retenues dans l’environnementsouhaité.

De nombreux modèles sont désormais disponibles avec, actuellement, deux normes principalescomplémentaires, même s’il existe en réalité trois formats :

1 - La norme DVD-RAM. Ce format, le plus ancien des formats d’enregistrement issus duForum DVD, était originellement dédié à l’archivage de données informatiques.

( 9 ) Par exemple : Nero Burning ROM de Ahead, Easy CD Creator d’Adaptec, WinOnCD deCeQuadrat et B’s Recorder de Sony.

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Le DVD-RAM permet la réécriture quasi infinie. Son disque d'une capacité de 4,7 Go(existe aussi en deux faces 9,4 Go) est placé dans une cartouche de protection qui le rend incompatibleavec les lecteurs de DVD-Rom et les platines DVD vidéo de salon, notamment.

Certains, de maniement plus délicat peuvent se passer de la cartouche de protection, mais,même dans ce cas, le format logique d’enregistrement sur le disque est sensiblement différent de ceuxdes DVD pré-enregistrés, plus proche des modes utilisés sur un disque dur, par exemple, que du modecontinu existant sur les supports classiques. Il le rend incompatible avec une lecture sur la majorité desplatines de salon.

En résumé, il est possible de dire, que si les graveurs DVD-RAM savent lire quasimenttous les types de disque, par contre, les média DVD – RAM ne pourront être lus par aucun autreappareil. Le format semble donc tout désigné comme unité de sauvegarde.

2 - La norme DVD-R/RW, également définie par le Forum DVD, en 1997 a été mise sur lemarché presque simultanément au DVD-RAM.

Ce standard est soutenu par le RWPPI , regroupant 50 sociétés. Il assure une compatibilitéde lecture quasi parfaite sur presque l’ensemble des lecteurs DVD informatiques comme de salon. Deplus, il est maintenant possible d’effectuer des enregistrements multi-session, alors que les premièresgénérations de graveurs ne permettaient qu’une seule session d’enregistrement en continu. Chaquenouvel enregistrement effaçait les données précedemment gravées, même si le disque n’était pas plein.La capacité de 4,7 Go pouvait ne pas être totalement utilisée, alors qu’il n’était souhaité que de nesauvegarder que quelques minutes de vidéo.

L’utilisation de DVD-R, support enregistrable une seule fois, évite tout risque de réécritureaccidentelle.

L’utilisation de DVD-RW, réutilisable plus de 1000 fois, permet le stockage temporaire oudéfinitif de données, photos, vidéo, etc.. Il est particulièrement apprécié pour la réalisation demontages vidéo, à partir d’images issues d’un caméscope numérique. Le disque pourra être égalementutilisé dans les platines enregistreurs DVD-Vidéo de salon.

En tant que support de stockage, le DVD-RW, à cette norme, devrait prendre une grandeplace, sur le marché, par rapport aux cassettes Vidéo.

3 – Le Format « +RW » supportée par la « +RW Alliance » a été introduit plusrécemment. Il ajoute à un lecteur de DVD Vidéo dont elle porte le logo, une fonctiond’enregistrement sur un média réinscriptible de type « + RW » .

Le format « RW » avait, à l’origine, l’avantage de faciliter les enregistrements multi-cession fonctionnant un peu comme un disque dur multi-session, permettant l’enregistrement desdonnées en discontinu et la conservation des informations précédemment stockées pendant l’opération.L’absence de possibilité d’enregistrement multi-session n’est plus un handicap pour le DVD-RW

Par contre, le Format « RW » n’est toujours pas compatible en lecture sur l’ensemble deslecteurs Vidéo. Il sera nécessaire de tester les possibilités de relecture, car les disques ‘’RW’’ doiventaméliorer leur compatibilité avec les lecteurs les plus anciens et les lecteurs de salon.

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En conclusion, à ce jour, sur les formats DVD.

• Le DVD-RAM grave dans un format spécifique, différent de celui du DVD Vidéo qui ne peutêtre lu que sur un DVD-RAM. En mode lecture, par contre, les graveurs DVD-RAM saventlire presque tous les formats de disques optiques actuels.

• Le DVD-RW et le format « +RW » ont une capacité de 4,7 Go et permettent de stocker deuxheures de vidéo au format MPEG-2.

• Le DVD-RW est le plus répandu, les disques peuvent être lus presque partout. Ils sont gravésselon la norme du Forum DVD.

• Le Format « +RW » est le plus récent. Il est rapide en écriture, mais peut, éventuellement,poser des problèmes de compatibilité en lecture.

Il est prévu qu’apparaissent des graveurs qui soient compatibles avec la norme DVD-RW et leFormat « +RW » qui porteront le nom de « DUAL ». Il faut attendre d’en savoir plus surl’avenir des deux formats concurrents et de connaître le niveau de prix des graveurs « DUAL »pour se faire une opinion plus précise sur l’intérêt de cette solution.

L’immense majorité des graveurs de DVD, quels qu'ils soient, gravent aussi les CD-R et les CD-RW.Au niveau du temps de gravure, il faut savoir que la vitesse de 1x du DVD est équivalente à la vitessede 9x du CD, correspondant à un taux de transfert de 1350 Ko/s (1.35 Mo/s). Un graveur de DVD 4xremplira ainsi les 4.7Go d'un DVD-R en une vingtaine de minutes.

Les modèles récents de graveurs DVD sont également « Burn-Proof », évitant l’échec de la gravuresur des médias vierges dont le prix reste inférieur à 10€ pour le DVD-R et de 15 à 25€ pour le DVD-RW … Il vaut mieux donc éviter les « ratages » !

Résumé des recommandations pour que le graveur donne satisfaction et rende les servicesattendus, de bonne qualité

• Les graveurs de DVD permettent de réaliser tous les types de DVD qu’ils soient des : DVD-ROM, DVD Vidéo ou DVD Audio . Ils sont supportés, dans leur majorité, par les logiciels degravure classiques. Le logiciel est essentiel pour obtenir la satisfaction espérée et doit tenircompte des usages prévus ( vidéo, archivage …).

• La protection anti-copie empêche de dupliquer les DVD vidéo achetés dans le commerce, avecpossibilité de graver, avec une très bonne qualité, les images, en provenance, par exemple,d’un caméscope numérique.

• Ces DVD gravés peuvent être lus, sans problème, sur les lecteurs informatiques. Il restera,toutefois, le problème de la compatibilité de lecture des DVD Vidéo gravés, sur des lecteursDVD de salon. Cette compatibilité n'est pas parfaite, comme indiqué, plus haut et il faudraabsolument valider, au moment de l’achat du graveur et du lecteur de salon, la compatibilitéde lecture de l’un sur l’autre.

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II. Chapitre 3.5. Scanner.

II.3.5. Le scanner dans la solution multimédia.

II.3.5.1. Le scanner : Généralités

II.3.5.2. Choisir un scanner

Le capteur La résolutionLa profondeur d’analyse des couleursLe « détramage »Les boutons de raccourciLes interfaces

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II.3.5.1. Le scanner : Généralités.

Le scanner est un périphérique qui permet de capturer, de numériser un document imprimé dans le butde le transformer en document numérique. Ce passage d’une information texte, graphique ou photoimprimée sur du papier, à une information numérique visible sur l’écran du micro-ordinateur, fait duscanner un des éléments essentiels de la solution multimédia.

Il convient d’insister sur la nécessité d’utiliser un logiciel adapté pour faire fonctionner un scanner.La qualité du logiciel de traitement et sa compatibilité avec le scanner est l’une des conditions del’obtention de bons résultats

Il est possible de classer les scanners en deux familles :

les scanners à plat : Généralement de format A4, ils permettent de faire l’acquisition de documents opaques : photos,graphiques et textes. Il existe des adaptateurs de films lumineux qui permettent de faire l’acquisitionde films en positif ou en négatif, en bandes ou en caches (montés). Ces adaptateurs de films lumineuxsont constitués d’une lampe à cathode froide intégrée sur un support ou, directement dans le capot duscanner.Cette solution permet donc d’avoir un produit polyvalent pour les documents opaques et/outransparents.

les scanners de films :Il existe également des scanners dédiés aux films. Ces scanners sont de plus haute performance que les scanners à plat. Leur utilisation est limitée auxfilms 24 x 36 mm pour la plupart. Ces scanners sont utilisés pour obtenir le meilleur des films avec desrésolutions allant jusqu’à 4000 dpi ( 10 )Ils sont souvent utilisés par des professionnels des artsgraphiques ou photographes passionnés ou professionnels.

Les applications du scanner :

Elles sont multiples, en voici une liste non-exhaustive :*Acquisition de photos, dans le but de les modifier, de les dupliquer,*Acquisition de documents dans le but de les afficher sur Internet,*Acquisition de documents dans le but de les envoyer par e-mail,*Acquisition de documents dans un but d’archivage,*Acquisition de textes afin de les réutiliser directement grâce à un logiciel de reconnaissance optiquede caractères ( OCR ).Ces applications correspondent, en particulier, à un certain nombre d’utilisation de l’éditionprofessionnelle, de l’édition d’entreprise, des métiers des arts graphiques mais aussi à des usages deplus en plus nombreux dans tout le tissu social : grand public, entreprises, ministères, enseignement,associations au fur et à mesure de la baisse du niveau des investissements nécessaires.

La norme TwainLes pilotes de scanner sont établis en fonction d’une norme : la norme TWAIN.Cette norme de développement permet une harmonisation entre les applications et les scanners. C’estl’interface entre le scanner et l’application, utilisé pour traiter l’acquisition.

( 10 ) dpi : Dot Per Inch ou point par pouce. Nombre de points sur un pouce carré. Permet de mesurerune résolution : la qualité d’acquisition ou de restitution d’un document.

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II.3.5.2. Choisir un scanner.

L’acheteur doit prendre en compte les différents points ci-dessous :

Le capteur : il existe deux technologies

Les scanners CCD ( Charge Coupled Device ) :

Une lampe éclaire le document, la lumière est réfléchie différemment selon la couleur des partieséclairées. Cette lumière réfléchie est concentrée sur un capteur par un jeu de miroirs et de lentilles. Lecapteur va transformer ce signal lumineux en signal électrique. Les couleurs rouge, vert et bleu sontanalysées séparément, elles sont séparées par un prisme ou des filtres rouge, vert et bleu.

Les scanners CIS ( Contact Image Sensor ) :

Les scanners CIS sont deux fois plus fins que leurs homologues CCD, ils n’utilisent pas de miroirs nide lentilles. Le principe de fonctionnement est différent dans la mesure ou le capteur fait toute lalargeur de la glace d’exposition. L’acquisition est faite ligne par ligne. Les scanners CIS consommentpeu d’électricité et sont pour la plupart alimentés par le câble USB, supprimant ainsi l’adaptateursecteur.

La résolution : La résolution est une donnée qui exprime le nombre de points qu’un scanner est capable de lire sur uncarré de 1 pouce de côté. Cette résolution donne le nombre d’informations contenues sur un poucecarré. La résolution est un chiffre donné par deux valeurs, par exemple : 600 x 1200 dpi ou 1200 x2400 dpi voir 2400 x 4800 dpi. Le premier chiffre indique le nombre de points par pouce que lecapteur est capable de lire et définit ainsi, à proprement parlé, la résolution du scanner. le seconddéfinit le nombre de pas qu’est capable de faire le scanner sur un pouce de déplacement.On choisit la résolution en fonction de l’utilisation que l’on va faire de l'acquisition.

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Une résolution de 72 dpi correspond à la résolution de tout écran d’ordinateur, elle est suffisante pourun affichage écran ou une diffusion Web.L’utilisation d’un logiciel d’OCR impose une résolution minimum de 150 dpi.Pour un travail de retouche ou d’impression, la résolution de 300 dpi est plus adaptée.Si l’utilisateur veut faire des agrandissements, l’acheteur doit lui prendre un scanner avec unerésolution supérieure à 300 dpi qui est la base nécessaire pour l’impression.Si l’on veut agrandir deux fois un document, par exemple passer d’un format A5 à un format A4, ilfaut faire une acquisition en 600 dpi du format A5 afin d’imprimer ce document à 300 dpi en formatA4.Afin d’aider l’utilisateur ou l’acheteur dans leur choix, nous leur proposons un tableau decorrespondance entre la résolution, le facteur d’agrandissement et la taille d’impression maximum,pour deux applications : un tirage photo en 10x15 cm ou un film 24x36 mm.

Pour un tirage photo en 10x15 cmRésolution Original Facteur

d’agrandissementTaille d’impressionmaximum

600 dpi 10x15 cm 200 % 20x30 cm1200 dpi 10x15 cm 400 % 40x60 cm2400 dpi 10x15 cm 800 % 80x120 cm

Pour un film 24x36 mmRésolution Original Facteur

d’agrandissementTaille d’impressionmaximum

1200 dpi 24x36 mm 400 % 10x15 cm2400 dpi 24x36 mm 800 % 20x30 cm4000 dpi 24x36 mm 1300 % 32x48 cm

Pour les archivages, le meilleur choix est celui de la résolution la plus élevée, afin de conserver unmaximum d’informations des documents concernés.

La profondeur d’analyse des couleurs :

Le capteur intégré au scanner CCD ou CIS est un capteur qui analyse les trois couleurs rouge, vert etbleu ( RVB ) séparément. Chacune des couleurs est analysée et codée par un nombre de bits. A uneéchelle de nombre de bits, correspond une palette dans laquelle le scanner va piocher ses couleurs. Le minimum est une palette de 12 bits ( 11 ) par couleur soit 36 bits pour le RVB. Cette paletteéquivaut à 4000 nuances de gris et 68 milliards de couleurs. Aujourd’hui, presque tous les scanners proposent une profondeur des couleurs en 42 bits soit, plus de16 000 nuances de gris et plus de 4 000 milliards de couleur. Les scanners les plus récents proposent une profondeur de couleurs en 48 bits soit, plus de 280 000milliards de couleurs.

Il existe deux types de profondeur d’analyse des couleurs, en entrée et en sortie :*la profondeur d’analyse d’entrée qui est la palette de couleurs interne du scanner,*la profondeur d’analyse de sortie qui correspond à l’image en sortie de scanner qui est envoyée àl’ordinateur.

La plupart des logiciels de traitement de l’image fonctionnent en 24 bits.

( 11 ) Bits : Contraction de Binary Digit. Elément minimal d’information pouvant prendre deux états.Plus le nombre de bits est élevé, plus la palette de reconnaissancce du scanner est large ; cequi donneune meilleure fidélité à l’original.

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Le « détramage » :

Lorsque l’on numérise des documents imprimés avec une trame, tels que journaux, revues d’art oumagazines, on voit apparaître un quadrillage sur toute la surface Ce quadrillage peut être éliminé par lafonction détramage dont sont équipés bon nombre de scanners.

Les boutons de raccourci :

Certains boutons de façade ont une fonction de « raccourci » pour permettre une utilisation plus faciledu scanner en automatisant toute une série de manipulations.

Les fonctions de « raccourci » les plus fréquentes correspondent aux touches :*Scan : cette fonction lance une acquisition et enregistre le document dans un fichier,*Copie : elle permet une acquisition et déclenche instantanément une impression du document,*Mèl : elle lance l’acquisition du document, ouvre le logiciel de messagerie, crée un nouveau message et attache le document comme pièce jointe.

Ces fonctions peuvent être paramétrées différemment par l’utilisateur.

Les interfaces

Les scanners utilisent différentes interfaces : Parallèle, USB 1.1, USB 2.0, SCSI et FireWire.L’interface parallèle est de moins en moins utilisée, toutefois c’est la seule compatible avec lessystèmes d’exploitation anciens que sont Microsoft Windows 95 et Microsoft Windows NT 4.0.

L’interface USB est la plus répandue et également la plus simple. La connexion est dite « Plug andPlay » autrement dit « branchez et utilisez ». Il suffit donc de connecter le scanner et l’installation selance automatiquement. Il existe deux types d’interfaces USB :*USB 1.1,*USB 2.0,

La vitesse de transmission des informations de l’USB 1.1 est de 12 Mégabits par seconde, la vitesse del’USB 20 est de 480 Mégabits par seconde, soit 40 fois plus rapide que l’USB 1.1. L’interface Firewire, présente sur des scanners haut de gamme, permet un transfert de données de 400Mégabits par seconde.L’interface SCSI est plus ancienne, elle est moins simple à mettre en œuvre, mais permet un transfertde données de bonne performance.

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II. Chapitre 3. 6. Terminal de télévision.

II.3.6. Terminal de télévision :

II.3.6.1 Introduction

II.3.6.2 Diffusion terrestre et par satellite

II.3.6.3 Diffusion numérique

II.3.6.4 Choix possibles

II.3.6.5 Fonctions particulières

II.3.6.6 Réceptions particulières

II.3.6.7 Lexique

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II.3.6.1. Introduction

Vous savez ce qu’est un téléviseur : si vous supprimez l’écran (dit tube cathodique) et les haut-parleurs, nous avons alors un terminal de réception pour la télévision. Les fonctions alorsassurées sont :

amplification du signal d’entrée, démodulation (AM ou FM ou autres D2MAC …) décodagePAL/SECAM ou autres MPEG2.

Le rôle des terminaux est donc d’assurer le traitement des signaux à partir de leur arrivée au tuner,jusqu’au traitement RVB. Les signaux peuvent provenir :

- d’émetteurs terrestres- de satellites- du câble

Ils peuvent être :- analogiques (de moins en moins de programmes sont ainsi diffusés)- numériques - à la fois numériques et analogiques ( cas de l’éphémère D2MAC)

Les fonctions assurées sont :- Tuner ( sélection d’une fréquence …)- Décodeur (D2MAC, PAL/SECAM, MPEG2 …)- Décryptage ou contrôleur d’accès ( Syster, Eurocrypt, Viaccess, Mediaguard … )

Le terminal tire ses différentes dénominations de ces différentes fonctions, à savoir : tuner, démodulateur, décodeur…C’est un récepteur qui sera analogique ou numériqueLe terminal doit fournir le signal vidéo composite et/ou les signaux RVB, et les signaux audio.

Ampli Tuner DémodulationAM / FM / …

Traitement AUDIO & luminance& décodage chrominance Traitement RVB

PéritélévisionAudio R/L Vidéo composite, RVB

Traitement AudioDroite/Gauche

Tube cathodique

VidéocompositeAudio

HP

HP

Balayage horizon-tal, vertical & THTSignal

d’antenne

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II.3.6.2. Diffusion terrestre et par satellite

La transmission analogique terrestreLa réception analogique, dès le début présentait des inconvénients dus aux échos et à la lenteur aveclaquelle un nouveau programme ( FR3, la5, M6 ) était diffusé et reçu sur tout l’hexagone. Ce temps secomptait en années. Certaines régions ne sont toujours pas couvertes.

La transmission analogique par satelliteLa diffusion par satellite a permis la réception instantanée sur toute la zone de couverture (empreinte)dépassant largement le territoire national avec des satellites de moyenne puissance (environ 60w) etcela non pas pour un seul programme mais avec des dizaines de programmes. Seules les zones nepermettant pas une visée directe du satellite ne reçoivent pas les programmes. De plus, la diffusionpar satellite a permis d’enrichir l’offre des canaux audio par programme TV (une image, plusieurssons possibles français anglais allemand, italien, …ambiance), même si les programmes français n’enont pas vraiment tiré profit.Les images analogiques par satellite sont dépourvues de tout écho.

Transmission par satellite de programmes en D2MACAssociant numérique (Audio) et analogique compressé (Video) ce type de transmissions a été diffusépar les satellites de forte puissance (plus de 200w) situés sur la position 19° Ouest tel que TDF1 …Seuls quelques pays nordiques utilisent encore ce système de diffusion.

Transmission numérique par satelliteDepuis le milieu des années 90, les émissions numériques sont apparues. Voir le paragraphe II.3.6.3

Transmission numérique terrestre (TNT)Plein de promesses, ce système devrait offrir une quinzaine de canaux gratuits et autant deprogrammes à péage. En plus d’une très grande simplicité d’emploi, sa conception lui permet de tirerprofit des échos ce qui n’est pas le cas de l’analogique. Les essais pratiqués confirment ces espoirs. LeCSA doit analyser les candidatures des différents opérateurs.

II.3.6.3. Diffusion numérique

Dans les années 90, le progrès des techniques de compression a rendu compatible les exigences dedébit d’une bonne image (plus de 200Mbits par seconde ) et l’exigence de rentabilité : avec des débitsde 27,500 Msymboles par seconde 6 programmes TV et les sons associés peuvent être transmis avecguide électronique de programmes et l’interactivité en prime ! La technologie numérique a vraimentpermis d’élargir l’offre de programmes, le nombre d’opérateurs la nature des services tout en donnantla possibilité d’améliorer considérablement la qualité de la vidéo et de l’audio. L’offre de centaines deprogrammes analogiques a laissé place à l’offre de milliers de programmes. Les termes detranspondeurs, de bouquets d’interactivité, de débit/symboles, de facteur correcteur d’erreur, et demultiples programmes par canal sont présents dans les magasines qui traitent de la transmission parsatellite.

Les contrôles d’accèsLes opérateurs peuvent transmettre les programmes gratuitement (allemands, italiens notamment, unedouzaine de programmes en langue française qui ne sont pas les plus importants quantitativement) ouréserver leurs programmes à leurs abonnés.

Le numérique a permis aussi la floraison des contrôles d’accès, les plus connus étant : - Viaccess : France ( TPS, AB), Suisse, Suede, Russie Et Croatie…- Mediaguard : Canal +- Irdeto : Allemagne, Italie- Cryptowork : Pays Bas

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- Connax : Finlande- Nagra : Espagne

Les contrôles d’accès sont soit embarqués, soit enfichables (PCMCIA).

Principaux modèles1. Free To Air : terminaux dédiés à la réception de programmes gratuits2. Terminaux avec contrôle(s) d’accès a - contrôle d’accès « enfoui » b - contrôle d’accès via un

(ou deux) module(s) PCMCIAc - système mixte avec un CA enfoui et un via PCMCIA

Il n’y a pas sur le marché de produit répondant à toutes les combinaisons. Aussi est-il souhaitable decerner les besoins pour opter pour un produit qui y répondra.

Caractéristiques principales ( définition voir lexique au § 7 )MCPC & SCPC Débit symboles Contrôle d’accèsListes favoritesCompatibilité DVBClassement alphanumériqueS-PDIF AC3 Dolby digitalFormat 4/3 16/9 …EPG (Electronic Program Guide)Commande de motorisation type DiseqcTélétexteMise à jour du logiciel machine via Internet ou satelliteCommunication RS-232Disque durModulateur de sortie

II. 3. 6. 4. Choix possibles

Réception des principales chaînes TF1 FR2, FR3, La Cinq ARTE gratuitement Seule la réception analogique via le satellite Telecom 2C à 5° Ouest (ex 2B). Sur ce même satellite ilest possible d’avoir Canal+ payant.

Réception de bouquets numériques gratuitsSur Astra (19° est) + Hotbird (13°est), il y a plus de 200 programmes gratuits (dits aussi Free To Air) !Il est à noter que TF1, FR2, FR3 et M6 ne sont pas diffusées gratuitement en numérique via satellite.

Réception de bouquets numériques payantsLe choix est très large. En langue française il y a trois opérateurs : ABSat (Viaccess) Canal+(Mediaguard) et TPS (Viaccess). Concernant les autres pays, l’offre est trop importante pour figurerici. Pour recevoir ces bouquets payants il est possible de s’adresser à un distributeur de l’opérateur et louerun récepteur (environ 7€/mois) en plus de l’abonnement dont le coût dépendra des options choisiesévidemment. Ces décodeurs ne sont pas prévus pour faciliter la réception des programmes gratuitsmais permettent l’accès à toute l’offre : interactivité OPEN TV pour TPS et interactivitéMediahighway pour Canal+.Il est aussi possible de faire l’acquisition d’un récepteur satellite pourvu de contrôle d’accès soitembarqué, soit avec une Interface commune (PCMCIA) soit un mixte des deux : les récepteurs achetésont un plus grand éventail de possibilités.

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II.3.6.5. Fonctions particulières

Réception multi-satellitesL’utilisation de commutateur DISEQC permet de sélectionner des satellites différents. Il est possiblede choisir jusqu’à 4 satellites différents. Pour passer d’un satellite à un autre, l’utilisation decommutateurs est plus rapide que la motorisation d’une antenne.

MotorisationLa motorisation permet d’augmenter le nombre de satellites reçus, mais le passage d’un satellite à unautre sera moins rapide qu’avec un commutateur Diseqc. Le positionneur commandant le moteur peutêtre intégré au récepteur : il suffit d’un câble coaxial pour piloter le moteur et la tête de l’antenne.

Enregistrement et direct différéGrâce au disque dur embarqué, l’enregistrement a fait un progrès considérable au point de vue qualitémais de surcroît a permis des fonctions nouvelles comme « l’étiquetage automatique et complet » del’émission enregistrée, la suppression des passages indésirables, l’accès direct à un passage identifié,la lecture répétitive sans perte de temps pour le rembobinage, mais surtout une nouvelle façon de vivrele direct en permettant de réaliser très simplement (2 touches !) votre propre différé !

II.3.6.6. Réceptions particulières :

Plusieurs récepteurs sur un satelliteIl faut utiliser un commutateur prioritaire pour éviter d’avoir des conflits de bandes ou polarités oumieux, avoir une tête twin pour deux récepteurs différents. Pour plus de 2 récepteurs, il faudra utiliserune tête quatro.

Plusieurs récepteurs sur 2 satellitesIl faut utiliser des têtes dites quatro avec des commutations de type Diseqc pour passer d’un satellite àun autre.

II.3.6.7. Lexique

Accès conditionnéA un programme, une chaîne ou un bouquet. Possibilité de voir un événement de chaînes, en payant leprix nécessaire à leur décryptage. Il est souvent limité aux habitants d'un pays ou d'un ensemble depays.

Bande KUGamme utilisée pour la télévision et la radio. Dans ce domaine, elle s'étend de 10,70 à 12,75 GHz.Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait de la petite taille des paraboles nécesaires à saréception. Elle se subdivise en sous-bandes, Télécom, DBS et autres appellations. On parle plusgénéralement aujourd'hui de bandes basses (10,70 à 11,70 GHz) et haute (11,70 à 12,75 GHz).

BouquetEn télévision, désigne un ensemble de chaînes, diffusées et commercialisées sous la même bannière etdans un même pays. Il se divise généralement en bouquet de base, premier niveau d'accession auxprogrammes, comportant une dizaine, voire une vingtaine de chaînes ou plus, et d'options thématiques(ciména, sport, musique, etc.) ou de services (téléchargement, programmes à la carte, etc.) nécessitantun paiement supplémentaire.

Contrôle d'accèsSystème de cryptage mis en place pour empêcher les personnes non autorisées d'accéder à certaineschaînes de télévision ou de radio. L'accès aux programmes cryptés s'effectue par abonnement, par

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commande préalable ou par achat instantané, bien souvent grâce à des cartes ou clés à puce(microprocesseur).

CouvertureZone géographique couverte, ou arrosée, par le ou les signaux d'un satellite. La couvertured'exploitation dépend directement de la puissance d'émission du satellite, ainsi que de la direction etdu type d'antenne d'émission. L'intensité du signal reçu au sol s'exprime en dBW. Théoriquement, plusla valeur en dBW est élevée, plus la réception est bonne. Les opérateurs de satellites établissent unecartographie pour illustrer les zones de couvertures satellitaires.

DiSEqC (Digital Satellite Equipment Control)Protocole de standardisation des commandes et dialogues entre les différents éléments d'un système deréception satellite. Son principe est fondé sur un bus informatique de communication véhiculé par lecâble coaxial. Il peut remplir plusieurs fonctions, qui dépendent de la version utilisée : de la plussimple, mini-DiSEqC, pour commuter entre deux LNB, à la plus élaborée 2.1 (bidirectionnel), pourune communication plus complexe. De nombreux récepteurs analogiques ou terminaux numériquessont équipés de ce protocol

DVBDigital Video Broadcasting. Diffusion vidéo numérique. C'est une norme européenne de diffusionnumérique pour la télévision, associée au format de compression Mpeg 2. Le DVB utilise unetransmission par paquets de données informatiques compressées. Cette norme pour la télé se déclineen fonction des supports de diffusion : DVB-S pour n'importe quel répéteur satellite (largeur de bandede 36 à 72 MHz en Europe, modulation QPSK), DVB-CS pour la distribution collective, DVB-T pourle numérique hertzien (de 7 à 8 MHz, modulation QAM codée OFDM), et DVB-C pour les réseaux detélédistribution câblée (modulation QAM).

MegaHertzMHz. Egal à un million de cycles par seconde, Hertz ou Hz

GigaHertzGHz. Égal à un milliard de cycles par seconde, Hertz ou Hz. Au-dessus d'un GigaHertz, les fréquencessont dénommées micro-ondes. C'est en GigaHertz que sont mesurées les fréquences d'émission dessatellites.

Guide électronique des programmesEPG en anglais, abréviation d'Electronic Program Guide. Menu interactif accessible sur l'écran dutéléviseur, permettant de consulter la liste des émissions diffusées à tout moment et sur diverseschaînes. En principe, il permet une recherche thématique des programmes, afin d'en faciliter le tri.

MCPCAbréviation de Multiple Channel Per Carrier. Désigne une porteuse employée pour une diffusionnumérique regroupant un certain nombre de chaînes émises à partir d'un même multiplex (une mêmefréquence). C'est le standard le plus utilisé pour la réception directe grand public. Le symbol rate estgénéralement de 27,500 MS/s et le FEC de 3/4.

MediaguardMode de cryptage utilisé par les chaînes de Canal+/satellite dans ses bouquets numériques français etétrangers.

MediahighwayNom donné au système d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de Canal+ enFrance et à l'étranger.

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MPEGDe l'anglais Motion Picture Expert Group. Signifie Groupe d'experts pour l'image animée (vidéo). Àl'origine, unité de recherche et de développement américaine, qui a mis au point une série de normes etrecommandations techniques pour la compression et la diffusion numérique audio et vidéo. Nomégalement donné à la norme de compression et de diffusion numérique pour la télévision. La premièreversion de cette norme, le MPEG 1, est exploitée sur certains supports comme le CD Vidéo, pour unequalité moyenne, alors que le Mpeg 2 peut véhiculer la TVHD. Il existe également des normesintermédiaires (MPEG 1.5). Le MPEG 2 est associé à la norme européenne de diffusion DVB.

Open TVSystème d'exploitation (applications interactives) du terminal numérique de TPS.

PCMCIAModule qui s'introduit dans les terminaux numériques disposant d'une interface commune. Il faut biensûr disposer de la carte comprenant le contrôle d'accès correspondant pour décrypter les programmes.

PIDVidéo, audio ou synchro. Abréviation de l'expression anglaise Programme Identifier. Donnéesenvoyées dans le flux numérique permettant aux terminaux d'identifier un programme.

PositionneurÉlément de commande d'un moteur d'antenne motorisée par vérin ou monture horizon/horizon. Ànoter que sur certains modèles, le positionneur peut intégrer une commande de polariseur. Sur d'autres,le positionneur peut être intégré au démodulateur.

QAMAbréviation de l'expression anglaise Quadrature Amplitude Modulation. Modulations d'amplitude enquadrature, utilisées en télévision numérique câble et hertzienne.

QPSKAbréviation de l'expression anglaise Quadrature Phase Shift Keying. Modulation de phase à quatreétats, utilisée pour les transmissions par satellite en numérique. A un symbole correspondent 2 bits.

RépartiteurBoîtier permettant une dérivation du signal sur un câble d'antenne. Il provoque des pertes, car il nedispose pas d'amplificateur.

Répéteur (Transpondeur en anglais)C'est l'appellation donnée au réémetteur embarqué à bord des satellites, dont la fonction est deretransmettre les signaux reçus de la station de montée vers une partie précise du globe. Le répéteur estassocié à une ou plusieurs antennes d'émission, qui déterminent, par leur forme et leur orientation, lapuissance et la zone de couverture du faisceau émis.

RVBAbréviation pour rouge-vert-bleu, représentant les trois couleurs primaires nécessaires à latransmission de la couleur dans un signal vidéo. Nom donné aux trois signaux qui transitent par lesdifférents éléments de liaison (prises, câbles, etc.).

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SCPCAbréviation anglaise de Single Channel Per Carrier. Signifie une seule chaîne par porteuse paropposition à MCPC où plusieurs chaînes à la fois sont transmises sur une même fréquence ouporteuse, en SCPC, un seul signal est envoyé pour chaque valeur déterminée, sur une largeur de bandeplus étroite, correspondant au débit numérique d'une seule chaîne. Généralement, le Symbol rateavoisine 5000, ce qui ne permet pas à tous les terminaux numériques de capter ces signaux. C'est le butrecherché, car ces liaisons sont professionnelles. La réception de ces feeds numériques est assezaléatoire, car ils peuvent disparaître ou crypter à tout moment.

SecaSociété européenne de contrôle d'accès. Créée à l'origine par Canal+ et l'allemand Bertelsmann, pourdévelopper en commun la télévision numérique sous tous ses aspects. Elle commercialise la licence ducontrôle d'accès Mediaguard.

SourceAppellation professionnelle de l'accessoire servant à collecter et à acheminer les ondes vers leconvertisseur situé dans la tête de réception.

Symbol rate (SR)Débit numérique généralement exprimé en MS/s (Méga Symboles /seconde) des multiplexes transmispar satellite en télévision numérique. Il est généralement de 27,500 MS/s.

TerminalEn télévision, c'est le nom aujourd'hui utilisé pour désigner en diffusion numérique un récepteur-décodeur satellite grand public.

ViaccessMode de cryptage, développé par France Télécom et utilisé entre autres par AB-Sat et TPS pour ladiffusion numérique.

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IIIème PARTIE

ENVIRONNEMENTD’UTILISATION

CHAPITRE 1 : MAINTENANCE

CHAPITRE 2 : FORMATION

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III.CHAPITRE 1 : Maintenance

III.1.1. La maintenance : approche globale.

III.1.2. La maintenance : approche analytique.

III.1.3. Le groupement de maintenances.

III.1.4. La délégation de maintenance (ou tierce maintenance).

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III. 1. La maintenance.

III.1.1. La maintenance : approche globale.

Le terme maintenance, à l’origine s’appliquait essentiellement à l’entretien et au dépannage desmatériels de toutes sortes (machines-outils, automobiles, gros ordinateurs, etc.). Il a aujourd’hui, dansle domaine du poste de travail multimédia une acception beaucoup plus large puisqu’il englobedésormais également l’ensemble des « outils immatériels » afférents : les OS (systèmes de gestion), lesprogiciels bureautiques, les systèmes d’informations spécifiques, les systèmes d’administration desréseaux, etc).

L’ordinateur multimédia, qui est aujourd’hui dans la quasi-totalité des cas relié à un réseau localinterne (LAN) et/ou à Internet, est devenu pour beaucoup, un outil de travail au quotidienindispensable.

C’est pourquoi, il est primordial que les utilisateurs puissent, via leur ordinateur multimédia, avoir unedisponibilité maximum à l’ensemble des outils qui leur sont indispensables pour assurer leur mission.

Et c’est bien le rôle de la maintenance –au sens général du terme– que de permettre à l’utilisateur detravailler de manière efficace en ayant accès :

à tout, tout le temps, tout de suite, et en toute sécurité.

En conséquence la maintenance pourrait être définie comme : l’ensemble des actions à mettre enœuvre pour assurer une continuité de service optimum.

Cela implique que tous les éléments de maintenance constituant la continuité de service soient tous aumême niveau d’efficacité et de réactivité, car il suffit qu’un seul soit chroniquement défaillant (parexemple les réseaux) pour que la qualité de service global en pâtisse et que le pourcentage dedisponibilité se dégrade significativement

III.1.2. La maintenance : approche analytique.

La « maintenance globale » qui permet d’assurer la continuité de service aujourd’hui recherchée –quidoit tendre vers la plus haute disponibilité possible– se décompose en deux grands types demaintenance :

la maintenance des matériels :

• informatiques (serveurs, baies de stockages, onduleurs, …)• équipements du poste de travail (micro-ordinateurs, graveurs, scanners, imprimantes, PDA,

etc) • réseaux (concentrateurs, commutateurs, routeurs, autocommutateurs, etc)

la maintenance des outils immatériels :

• les progiciels standard installés sur le micro-ordinateur (par exemple : système de gestion dumicro (OS), traitements de texte, tableurs, navigateurs, messageries, etc.…),

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• les progiciels standard installés sur les serveurs (les systèmes de gestion serveurs (OS), lessystèmes de gestion de bases de données, les requêteurs, les langages de programmations, lesPGI (ERP en anglais)…)

• les systèmes d’informations métiers (logiciels spécifiques réalisés « sur mesures » pour unbesoin spécifique –généralement de gestion– à un domaine (exemple : le mouvement desprofesseurs, les examens et concours, le suivi et le contrôle de la dépense publique,.. ;)

La maintenance curative (par Internet) est en général incluse dans le prix d’acquisition de la licence– uniquement pour la version achetée du progiciel–.

La maintenance curative et évolutive – notamment les changements de version– doit être achetée enplus des licences sous forme d’abonnements annuels dont le prix par an est un pourcentage du prix dela licence –en général autour de 20 %.

Pas de règle standard pour ce type de maintenance. Son coût est fonction du besoin à satisfaire (quidoit être très clairement défini dans un cahier des charges).

Voir le tableau en fin de chapitre pour une description plus détaillée des types de maintenanceexistants.

III.1.3. Le groupement de maintenances

Chacune des sous catégories de maintenance décrites dans le paragraphe précédent ( ou de façon plusdétaillée dans le tableau en supra) peut se décliner en x fournisseurs – donc autant d’intervenantspotentiels. Dès lors, on voit bien que le nombre important des maintenances nécessaires pour assurerune bonne qualité de service à l’utilisateur final devient de plus en plus complexe à gérer. Cettedifficulté est particulièrement sensible notamment lorsqu’il s’agit d’identifier le bon intervenant pourun dysfonctionnement dont les origines peuvent être multiples et donc concerner plusieurs fournisseurs.

C’est pourquoi la tendance est aujourd’hui au regroupement de certaines de ces maintenances dans unseul marché, de manière à avoir un interlocuteur unique qui soit responsable d’un domaine complet(dont le périmètre est à définir précisément en fonction des besoins à satisfaire).

III.1.4. La délégation de maintenance (ou tierce maintenance).

Il est par exemple tout à fait envisageable de passer un marché regroupant toutes les maintenances desmatériels et équipements multimédia (PC, scanners, imprimantes, etc.), et uniquement celles-ci.

Dans ce cas, il faut savoir qu’outre la possibilité de faire exécuter par le titulaire du marché demaintenance des interventions sur les matériels hors garantie, il est également possible de le faireintervenir sur du matériel encore sous la garantie du constructeur (et au titre de celle-ci) pour peu queles deux conditions suivantes soient remplies :

• Acceptation par le titulaire du marché de fourniture de matériels informatiques du principe de la« délégation de maintenance sur un tiers agréé »,

• Possession par le titulaire du marché de maintenance des agréments nécessaires.

Actuellement, la délégation de maintenance – qu’il était parfois difficile (voir impossible) à obtenir decertains constructeurs il y encore un an ou deux– est aujourd’hui devenue une pratique courante. Il estmalgré tout recommandé de préciser dans les CCTP de marchés d’acquisition de matérielsinformatiques, qu’elle pourra éventuellement être appliquée aux matériels acquis dans le cadre de leurgarantie. Ceci laisse alors la possibilité : soit de faire intervenir le SAV du constructeur, soit de faireintervenir le tiers mainteneur (qui se fera ensuite payer son intervention directement par leconstructeur).

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Exemple de clause à mettre dans le CCTP d’acquisition d’équipements multimédia :

« L’exercice des garanties décrites dans l’offre du titulaire peut, le cas échéant être effectué par letiers mainteneur du « nom de l’acheteur public » sans altération de la garantie consentie par leconstructeur ».

Il est recommandé de mettre ce type de clause systématiquement dans tout marché d’acquisition dematériels informatiques. En effet, elle n’engage en rien l’organisme qui passe le marché (le SAV duconstructeur pouvant toujours être utilisé à tout moment au titre de la garantie). En revanche, elle laissela possibilité de faire intervenir un tiers mainteneur – à condition qu’il soit agréé– en lieu et place duconstructeur si un marché d’infogérance est passé ultérieurement.

Il faut cependant savoir que, plus le domaine couvert est large, moins il existe de sociétés capables derépondre à l’appel d’offre sans faire appel à la co-traitance ou la sous-traitance.

C’est notamment le cas en ce qui concerne la multi-compétence « matériels/progiciels » pour laquellepeu de société –même en Ile de France– sont capables d’assurer l’ensemble de ces services avec leursressources propres

Pour plus de détails sur les marchés spécifiques à la maintenance, voir la section IV.1.2.1 (dans lechapitre 1 de la quatrième partie) : « achats et prestations associées ».

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Sur les moyensmatériels

Sur les moyensimmatériels

Maintenance

Les micro-ordinateurs,imprimantes individuelles,graveurs, …

Les serveurs, onduleurs,imprimantes réseaux, etl’ensemble deséquipements actifs :routeurs, commutateurs(switchts) concentrateurs(hub) autocom, etc...

Les baies de stockage

Les systèmesd’informations «métiers »

réalisés de manièrespécifique

Les progiciels du poste detravail

Dépannage

Maintenance préventive

Maintenance proActive

Escalade

Accès à une base deconnaissances via le WEB

Support de premier niveau(Hot-line)

Support de second niveau

Qualité de service

Les progicielsinformatiques et réseaux

Escalade

Accès à une base deconnaissances via le WEB

Support de premier niveau(Hot-line)

Support de second niveau

Garantie d’un an inclusedans le prix

Extension de la garantie à3 ans

Maintenancecomplémentaire pourmatériel hors garantie

La maintenanceévolutive fonctionnelle

La maintenance curative

L'assistance

La maintenance évolutive

La maintenance curative

L'assistance

La maintenance évolutive

La maintenance curative

L'assistance

Tableau récapitulatif de l’ensemble des maintenances nécessairespour assurer à l’utilisateur final une qualité de service optim ale

La maintenanceévolutive technique

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III. CHAPITRE 2 : Formation

III.2.1. Moyens en formation

III.2.1.1. Liste et catalogues de formation

III.2.1.2. Quelques centres spécialisés

III.2.1.3. Quelques établissements proposant des formation

III.2.1.4. Constat pour la satisfaction des besoins

III.2.2.Formation aux TIC dans Chapitl’enseignement

III.2.2.1. Formation à la pra…TIC !

III.2.2.2. Listing des besoins essentiels en formations pour les TIC :

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III.2.1. Moyens en formation

III.2.1.1. LISTES ET CATALOGUES DE FORMATION

- Liste des diplômes de l’enseignement technologique et professionnel (mise à jour année 2003 ): Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, direction de l’enseignement scolaire,bureau du partenariat avec le monde professionnel et des commissions professionnelles consultatives, Directionde l’enseignement scolaire (DESCO), bureau A5.Renseignements : Secrétariat des commissions professionnelles consultatives, 142 rue du Bac, 75007 PARIS.Commandes : Association française pour le développement de l’enseignement technique (AFDET), 178 rue duTemple, 75003 PARIS, Tél 01 42 74 00 64 (site Internet en préparation).

- Liste des établissements préparant au BTS informatique et aux formations aux métiers du multimédia : Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Office national d’information sur lesenseignements et les professions (ONISEP), BP 86 LOGNES, 77423 Marne la Vallée CEDEX 2.Internet : www.onisep.fr

III.2.1.2. QUELQUES CENTRES SPECIALISES

- Université de Paris VIII, Département hypermédia (il prépare à un mastère des beaux-arts comprenant uneformation multimédia), 2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis.

- Ecole nationale supérieure des Beaux-arts (ENSBA), Mastère multimédia hypermédia, 14 rue Bonaparte,75006 Paris

- Ecole consulaire de la Chambre de commerce des Gobelins, l’Ecole de l’Image, 73 boulevard Saint Marcel,75013 Paris,Internet : www.gobelins.fr

- Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Institut des sciences et techniques de Valenciennes(ISTV), Le Mont Houy, BP 311, 59304 ValenciennesInternet : www.univ-valenciennes.fr

- Ecole supérieure de l’image (ESI), 134 rue de Bordeaux, 16000 Angoulème

- Ecole nationale de création industrielle (ENSCI), Les ateliers, 43 rue Saint Sabin, 75011 Paris Internet : www.ensci.com

- Institut européen du multimédia, du cinéma et de l’audiovisuel, 36 boulevard Henri-Paul Schneider, 71200Le CreusotInternet : www.iemca.fr

- CEGOS – Stages, 204 rond-point de Sèvres, 92100 BoulogneInternet : www.cegos.fr

- Institut national de l’audiovisuel, INA Formation, 4avenue de l’Europe, 94366 BRY sur MARNE Internet : www.ina.fr/formation

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III.2.1.3. QUELQUES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DES FORMATIONS

Exemple : CFA DUCRETET : 84 rue Villeneuve CLICHY CEDEX Internet : www.cfa-ducretet.asso.fr

III.2.1.4. CONSTAT POUR LA SATISFACTION DES BESOINS

Certains métiers ne sont pas pris en charge, les formations n’en paraissant pas assurées. De ce fait, lamaintenance est parfois effectuée par des autodidactes

III-2-2.Formation aux TIC dans l’enseignement

III.2.2.1. Formation à la pra…TIC !

L'évolution des technologies d'information et de communication, notamment l'entrée dans l'ère du numérique et desréseaux (Internet) induit des modifications profondes dans les possibilités d'accès et de diffusion du savoir, commedans les processus d'apprentissage et d'enseignement.Le savoir s'acquiert de plus en plus de manière interactive.Le rôle du formateur, de l'enseignant (que ce soit dans le premier comme dans le second degré et le supérieur), s'entrouve ainsi progressivement transformé : l'utilisation des technologies favorise le travail interactif, le travail surprojet, le travail en équipe, le management de l'intelligence collective ; elle modifie la relation aux acteurs et augroupe ; au delà de la transmission des connaissances, c'est en effet la fonction de guide, de médiation et deréférence dans la construction des apprentissages qui se voit renforcée.

Caractéristiques générales des formations TICDeux écueils doivent être évités dans la formation aux technologies d'information et de communication : " l'outilpour l'outil " et la seule approche théorique des enjeux. L'utilisation des technologies doit donc être mise au servicedes objectifs pédagogiques de la formation qui doit partir, dans toute la mesure du possible, de cas concrets ; ils'agit d'intégrer et de pratiquer réellement ces technologies dans la formation, en présentant les types d'outils, deressources et de méthodes, des plus traditionnelles aux plus récentes et qui offrent les solutions les mieux adaptées.

Ces recommandations visent donc, non pas à élaborer un programme de formation théorique, mais à intégrer lesTIC dans chaque domaine d'apprentissage et dans toutes les composantes de la formation. Ainsi, l'organisme de formation doit garantir que la maîtrise personnelle minimale des outils liés aux technologiesd'information et de communication et de leurs différents champs d'application a été acquise par le futur usager :

- connaissances et compétences manipulatoires élémentaires des différents équipements informatiques,audiovisuels, multimédia (isolés ou connectés aux réseaux) ; - pratiques des fonctionnalités de l’Internet et maîtrise des services en ligne.

A cela il faut ajouter la formation des gestionnaires qui s'apparentent tantôt à la formation d'informaticiens, tantôt àla formation de fournisseurs de services en ligne, formations polyvalentes (gestions technique, financière,commerciale, ressources humaines).On trouvera la panoplie de ces formations de services en ligne par exemple à l'Université de Limoges :http://www-tic.unilim.fr

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III.2.2.2. Listing des besoins essentiels en formation pour les TIC :

1.Au plan des usagers et des décideurs :

- les pratiques des outils de consultation et des fonctionnalités basiques d'Internet,- les outils et les usages des communautés virtuelles (d'apprentissage, d'intérêt, de pratiques) et le management de

l'intelligence collective en ligne,- la veille et l'intelligence économique- le droit sur Internet- la sécurité sur Internet,- Tic et développement local,- technologies pour les décideurs et contractualisation avec les fournisseurs de services.

2.Au plan des professionnels des TIC

- fonctionnement et maintenance des équipements et des périphériques;- assistance en ligne aux usagers (Internet, Intranet, Extranet) ;- la réseautique (gestion et maintenance de réseaux) ;- éditique (édition sur le web) ;- bases de données et les plateformes de travail collaboratif ;- chiffrement et sécurité ;- conduite de projets TIC ;- les environnements de travail .

3. Au plan des usagers d’Internet dans l'enseignement des TIC

La formation ne concerne pas uniquement les compétences manipulatoires mais aussi et surtout la pratique desusages liés à l'Internet dans une culture de réseau maillé (les échanges et le travail collaboratif en ligne).

Le modèle de compétences à acquérir après formation et évaluation pourrait devenir celui-ci :• Utiliser des logiciels de création de documents, de publication en ligne, de recherche sur Internet (voir le champdu Brevet Informatique et Internet développé dans les écoles, collèges, lycées) ;• Communiquer, enseigner à distance par les réseaux ;• Utiliser les outils multimédia dans son enseignement (éditique sur le web) ;• Exploiter les potentialités didactiques de logiciels en relation avec les objectifs des domaines d'enseignement ;• Consulter rationnellement le réseau Internet par l’utilisation des moteurs de recherche et en faire un usageraisonné (dimensions éthiques, juridiques, critiques, etc).

La formation aux technologies de l’information et de la communication permet alors :

- d’accèder à un usage professionnel et les TIC trouvent là un statut fondamental d’outil mis au service del’action pédagogique (TICE) ;

- de dépasser aussi la situation de l’apprenant plus ou moins seul face à la machine, le schéma apprenant +formateur TICE ou personne ressources ;

- d’entrer dans la situation où les comportements d'équipe et les relations inter-fonctionnelles sontencouragées, à l’intérieur de l’établissement même, ou par le biais de la visioconférence, de forums et dutravail coopératif et collaboratif.

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Les thématiques fortes de la formation des enseignants ressortent ainsi :

Pour la formation en présentiel :

- compétences manipulatoires concernant les équipements de base, les usages basiques de l’Internet, les outils detravail collaboratif (groupware), et en fonction des projets le management de l'intelligence collective (knowledgemanagement)

- analyse des enjeux liés à l'utilisation d'Internet et de ses nombreux outils, - méthodologies d'évaluation des politiques, d'élaboration des guides de conduite, - mises en place des précautions, des mécanismes de suivi en fonction des circonstances particulières de pratique et

d'usage.- les responsabilités des personnes dans un environnement de télécollaboration - les risques généraux reliés aux outils et aux activités de télécollaboration - l'évaluation et la prise en charge des risques et enjeux - les modèles de politiques, de mises en garde et de conseils aux adolescents, aux enseignants et aux parents.

Pour la formation à distance (e-learning) :

Pratique de l'enseignement à distance dans toutes ses dimensions, aussi bien synchrones qu'asyn-chrones : échanges par messagerie, accès à des sites dédiés à la formation à distance, apprentissage en équipe àdistance, utilisation de plates-formes de travail collaboratif, visioconférence, etc.

Dans le domaine de l'enseignement à distance, il convient d'apprendre également à combiner les différentesstratégies de formation : présentiel, travail à distance et auto-formation et d'initier les enseignants aux différentsoutils nécessaires à leur mise en œuvre (plates-formes, groupware,etc..) .

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IVème PARTIE

Outils administratifs et financiers

CHAPITRE 1 : Stratégies d’achatCHAPITRE 2 : Modalités de passation des marchésCHAPITRE 3 : Contrats types

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IV. CHAPITRE 1

STRATEGIES D'ACHAT

MODALITES DE FINANCEMENT ET DE GESTION DES EQUIPEMENTS

IV.1.1 - Formule d'acquisition et de location

IV.1.1.1 – Achat neuf ou d’occasionIV.1.1.2 – LocationIV.1.1.3 – Prise en crédit bailIV.1.1.4 – Tableau de synthèse

IV.1.2 – Achats et prestations associées

IV.1.2.1 – Maintenance – garantie – extension de garantieIV.1.2.2 – Gestion de parcIV.1.2.3 - ExternalisationIV.1.2.4 – Infogérance d’exploitationIV.1.2.5 – Tableau de synthèse

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Les stratégies d’achat peuvent prendre des formes multiples en matière d’équipement multimédia. Cette diversitéreflète celle des situations : budgets limités ou non, nécessité ou non de disposer d’un matériel très performant,niveau de connaissance des utilisateurs, type de besoins à satisfaire,… Entre le réseau multimédia d’un collège etcelui du Commissariat à l’énergie atomique, la variété des questions à résoudre explique l’emploi de techniquesd’achat très différentes.

Dans certains cas, la nécessité de disposer rapidement d’un équipement coûteux et de le maintenir régulièrement àniveau pousse à recourir à de nouvelles stratégies d’achat. Ainsi, le financement et la gestion des équipementsmultimédia connaissent des modalités qui leur sont spécifiques.

Ces modalités spécifiques sont propres à l’informatique répartie qui se caractérise :- par un matériel abondant relié en réseau,- par la difficulté d’en coordonner la gestion en tenant compte des besoins et de la culture informatique

des utilisateurs.

IV.1.1 – FORMULES D’ACQUISITION OU DE LOCATION

Vaut-il mieux acheter, louer ou prendre en crédit bail ?

L’acheteur public doit se poser la question à l’occasion d’une décision d’investissement, et ne passystématiquement se référer à la pratique antérieure qui pouvait relever d’un contexte différent (niveau des besoins,évolution des technologies, environnement économique et juridique, etc)

IV.1.1.1 – Achat neuf ou d’occasion

L’achat de matériel neuf, solution la plus couramment adoptée, peut s’avérer coûteuse. Elle nécessite uninvestissement important pas toujours efficace à long terme compte tenu de l’obsolescence rapide du matérielinformatique.

A l’opposé, l’acquisition de matériel d’occasion présente un intérêt limité, pour la même raison : l’obsolescence dumatériel. De plus, les coûts de maintenance sont parfois plus élevés pour le matériel d’occasion et les pièces derechange peuvent être difficiles à trouver.

Cette technique, l’achat d’occasion, n’est toutefois pas à négliger car elle permet de réduire considérablement lescoûts initiaux d’acquisition. En effet, le matériel informatique se déprécie très vite, même en parfait état defonctionnement. Par ailleurs, certains réseaux utilisent des applications de base ne nécessitant pas un matérielperformant. Des expériences ont montré (par exemple : à Besançon) que pour les écoles élémentaires, un réseauconstitué de PC multimédia d’occasion pouvait fonctionner de manière satisfaisante et répondre parfaitement auxbesoins éducatifs en étant configuré de manière appropriée.

Qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion, les clauses relatives à la garantie doivent être étudiées de près, et uncontrat de maintenance doit être signé soit avec le fournisseur lui-même, soit avec une entreprise de service.

Enfin, les achats de matériel d’occasion doivent donner lieu à une mise en concurrence entre des entreprisesconcernées. Il convient d’appliquer le code des marchés publics à ce type d’achat, comme aux achatsd’équipements neufs

IV.1.1.2 – Location.

Définition

L’acheteur public peut louer le matériel directement auprès d’un fabriquant ou d’un distributeur spécialisé, ouauprès d’un établissement financier.

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Rien ne distingue donc juridiquement la location simple de la location financière. Toutefois, dans le premier cas,l’attributaire du marché est une entreprise et dans le deuxième, un établissement financier.

Avantages et inconvénients.

La location permet de répartir la charge du financement du besoin sur plusieurs exercices. Sa durée peut êtredéfinie et modulée. Par ailleurs, l’acheteur public ne devenant pas propriétaire du matériel n’est pas lié à unéquipement susceptible d’obsolescence.

En contre partie, le coût de la location est élevé.

Enfin, l’acheteur public, en cas de location, utilise des crédits de fonctionnement et ne peut donc s’engager quepour un an. Pour bénéficier d’un loyer raisonnable, il peut conclure un contrat sur plusieurs années avec facultéannuelle de résiliation. De lourdes pénalités sont alors prévues en cas d’interruption du contrat.

IV.1.1.3 – Prise en crédit bail.

Définition

Le crédit bail est une formule de financement par lequel un établissement financier met un matériel à la dispositiond’un locataire pendant une certaine période, la location étant assortie d’une promesse unilatérale de vente, à la findu contrat, à un prix fixé à l’avance. La durée de la location est généralement fixée à 3 ans, mais peut aller jusqu’à5 ans.

En fin de contrat, le locataire dispose d’une option :- soit restituer le matériel,- soit lever l’option d’achat.

Avantages

Comme pour la location, le crédit bail permet de répartir la charge du financement du besoin sur plusieursexercices.

Il s’agit d’une formule comportant davantage de souplesse que la location, la levée de l’option d’achat en fin decontrat pouvant être une solution avantageuse.

Inconvénients

Les tarifs pratiqués par les établissements bancaires sont assez élevés et susceptibles de minimiser l’attrait de laprocédure, surtout en période de faible inflation.

Le crédit bail met en relation trois partenaires. Il implique un montage juridique complexe.

Enfin, les acheteurs s’intéressent souvent plus aux offres qui permettent de renouveler rapidement le matériel qu’àcelles qui conduisent à le faire durer. L’option de rachat est donc finalement peu attractive.

Modalités

Les loyers sont d’autant plus faibles que la valeur résiduelle en fin de contrat est grande, et que le constructeur a lapossibilité de reprendre le matériel pour le vendre sur le marché de l’occasion. Pour les acheteurs qui ne souhaitentpas devenir propriétaires du matériel, il est conseillé de choisir les offres qui représentent la valeur résiduelle laplus haute et donc le loyer le plus bas.

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IV.1.1.4 - TABLEAU DE SYNTHÈSE DES FORMULES D’ACQUISITION ET DE LOCATION

FORMULES D’ACQUISITION AVANTAGES INCONVÉNIENTS OBSERVATIONS

Achat matériel neuf ● Obsolescence rapide des équipements(souvent 3 ans actuellement)

● Un contrat de maintenance doit être signéavec le fournisseur, soit par ailleurs

Achat matériel d’occasion ● Prix moins élevé que dans toutes les autresformules

● Moindre fiabilité● Moindre choix● Obsolescence encore plus rapide qu’avecles matériels neufs

● Pour amenuiser le problème de la moindrefiabilité : période de garantie à négocier lorsde garantie à négocier lors de la signature ducontrat de fourniture

Location ● L’acheteur n’est pas lié par un équipementsusceptible d’obsolescence• Répartition de la charge du financement sur

plusieurs exercices

● Imputation sur budget de fonctionnement• Coût élevé

● Pour bénéficier d’un loyer raisonnable,l’acheteur pourra négocier un contrat surplusieurs années avec faculté annuelle derésiliation (pénalités à prévoir).

Crédit bail

Location sur une durée de 3 à 5ans, assortied’une promesse unilatérale de vente à un prixpréalablement fixé.

● Répartition sur plusieurs années de lacharge du financement.

● Souplesse : possibilité de lever ou nonl’option d’achat.

● Coût élevé

● Montage juridique complexe

● Option d’achat peu attractive en raison del’obsolescence rapide des matériels

● Si la levée de l’option d’achat est peuprobable dès l’origine, il est souhaitable deprévoir une haute valeur résiduelle pourbénéficier d’un loyer plus bas.

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IV.1.2 – ACHATS ET PRESTATIONS ASSOCIEES

IV.1.2.1 – Maintenance – garantie – extension de garantie

La maintenance des équipements multimédia est toujours assurée dans un premier temps par la garantie duconstructeur qui est habituellement d’une période minimale d’un an au moins pour ce qui concerne le matériel.

Toutefois, la garantie proposée à titre gratuit par le constructeur peut ne pas satisfaire l’acheteur si elle est troplimitée. Une extension de la garantie peut alors être envisagée :

- pour une durée plus longue (la garantie est portée par exemple de 1 à 3 ans),- et/ou pour une amélioration des conditions d’intervention (ex. : réduction des délais de dépannage et de

remise en état, élargissement des périodes d’intervention,…)

Ces choix, et en particulier celui de la durée de la période de maintenance couverte par la garantie du constructeurdoivent être faits et explicitement spécifiés (tant dans leur durée – avec ou sans extension de garantie – que dans lesprestations souhaitées – notamment la réactivité) dans le marché d’acquisition des matériels.

En revanche pour toute maintenance de matériel « hors garantie » il faut passer un marché de maintenancespécifique lorsqu’il n’est pas possible, comme c’est souvent le cas, de l’assurer en interne.

Comme vu précédemment, il est également possible que les matériels encore dans leur période de garantie – un outrois ans – soient réparés par le tiers mainteneur du marché de maintenance s’il est agréé par le constructeur desmatériels sous garantie (application de la délégation de maintenance ou tierce maintenance).

Dans ce cas, le tiers mainteneur se fait alors rémunérer ses interventions : - soit par la personne publique, pour les matériels hors garantie, - soit directement par le constructeur, pour les matériels sous garantie.

Choix stratégiques

La maintenance peut être incluse dans le marché d’acquisition de l’équipement (appel d’offres global). Dans ce cas,deux lots distincts peuvent éventuellement être prévus.

Elle peut également faire l’objet d’un appel d’offres ultérieur. Dans ce cas, la période de garantie peut être mise àprofit par l’acheteur public en tant que période d’observation, pour éprouver les conditions de fonctionnement desmatériels, dans la perspective d’une meilleure définition du cahier des charges de maintenance répondant à sesbesoins.

En tout état de cause, une réflexion sur les conditions de réalisation des prestations de maintenance doit êtreentreprise par l’acheteur dès le stade de l’acquisition des équipements.

Généralement, la garantie d’un an sur le matériel inclut la maintenance sur site. L’extension de la garantie au-delàde cette période peut aboutir à assurer la maintenance pendant la durée de vie du matériel (3 ans ou plus). Cettesolution est la plus couramment pratiquée, mais n’est pas nécessairement la meilleure.

Niveaux de maintenance

Le garantie, généralement d’un an sur le matériel et d’une durée qui peut être moindre sur les logiciels, peut inclurele remplacement des pièces, la main d’œuvre, les déplacements, l’intervention sur site des techniciens etéventuellement la fourniture d’un matériel de remplacement.

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On distingue habituellement trois niveaux de maintenance :- le niveau 1 : assistance sur place aux utilisateurs/diagnostic/ échange standard- le niveau 2 : échange de cartes électroniques,- le niveau 3 : réparation en atelier.

Seul le premier niveau de maintenance est généralement susceptible d’être assuré en interne. (cf. tableauparagraphe IV.1.2.5 qui donne par ailleurs le détail des avantages et des inconvénients de l’internalisation et del’externalisation des prestations associées).

Modalités contractuelles.

La plupart du temps, le prix de la maintenance est un prix forfaitaire. Que la maintenance soit prévue par le marchéconclu avec le fournisseur ou qu’elle fasse l’objet d’un marché distinct, il est nécessaire de bien spécifier lesconditions d’exécution : appels téléphoniques (premier ou deuxième niveau), dépannages sur site, installations,nettoyages de poste, etc… Si les prix sont calculés de manière unitaire, les unités d’œuvre devront être précisées.Par ailleurs, il convient de bien faire la distinction entre la maintenance préventive et la maintenance curative. Lescontrats d’entretien, par exemple, sont du domaine de la maintenance préventive. La maintenance curative inclut enplus, par exemple, les interventions en cas de panne.Les contrats de maintenance curative doivent être plus détaillés; il convient en effet de prévoir contractuellement,par exemple : les délais d’intervention, les heures d’ouverture pendant lesquelles les interventions doivents’effectuer, …

Respect des obligations en matière de mise en concurrence.

Les obligations de l’acheteur public en matière de mise en concurrence portent non seulement sur le matériel, maiségalement sur les prestations de maintenance. Il convient de veiller au respect de ces obligations, particulièrementdans le cas où le marché inclut équipements et prestations. Bien entendu, les règles de mise en concurrence doivents’appliquer pour les prestations postérieures à l’expiration de la garantie contractuelle : en aucun cas, lamaintenance ne peut être négociée directement avec le constructeur sans mise en concurrence.

IV.1.2.2 – Gestion de parc

Définition

C’est un service particulier qui peut se combiner avec une formule d’acquisition (achat ou location) avec ou sansmaintenance. Cette prestation comprend les éléments suivants :

- la gestion de l’intégralité des équipements (aspects techniques, financiers et logistiques),- le contrôle de l’utilisation des licences,- la simulation et l’aide à la décision,- la gestion des incidents,- la gestion des évolutions.

Avantages du recours à un prestataire

L’acheteur public n’ayant pas, en interne, de compétences suffisantes, peut avoir intérêt à recourir à un prestataireexterne. La fiabilité de son parc qui pourrait lui faire gravement défaut, en cas de défaillance, dans l’exercice de samission de service public, est ainsi mieux assurée.Par ailleurs, un prestataire externe peut s’affranchir des effets de « seuil » ou de « pointe » pour réduire les coûtspar rapport à un service réalisé en interne.

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Modalités

Le recours à un prestataire externe ne doit toutefois pas entraîner l’abandon de la maîtrise du systèmed’information. D’une part, il convient de veiller à la cohérence globale du système, d’autre part, l’acheteur doitconserver un pôle d’expertise suffisant pour dialoguer avec le prestataire.

IV.1.2.3 - Externalisation

Définition

L’externalisation se définit comme étant un transfert stable et durable de processus internes à un prestataire externe.

Dans le domaine de l’équipement multimédia, l’externalisation peut porter seulement sur la maintenance et/ou laformation des utilisateurs, ou à la fois sur ces services et la gestion du parc, du réseau et même la propriété dumatériel.

Le processus d’externalisation permet à l’établissement public de se concentrer sur son cœur de métier, enl’occurrence, pour un établissement scolaire, la pédagogie : il délègue, par exemple, la gestion de son parcinformatique à un prestataire externe qui intervient directement au sein de l’établissement avec du personnelapproprié.

L’externalisation suppose le développement de liens étroits avec le prestataire, et des relations de confiance. Parailleurs, contrairement à ce qui se passe en cas de sous-traitance, l’établissement conserve la maîtrise d’œuvre del’activité externalisée. Il doit donc impérativement conserver en son sein une expertise suffisante pour assurer cettefonction. S’il s’agit d’un établissement scolaire ou universitaire, par exemple, l’évolution du parc doit s’adapter auxorientations et au contenu pédagogique, en même temps qu’à l’offre des éditeurs.

Inconvénients de l’externalisation :

- Coût élevé- Nécessite une adaptation de l’organisation de l’établissement : travail de longue durée en relation étroite avec

un prestataire externe.- La différence de statut entre le secteur public et le secteur privé peut quelquefois engendrer de difficultés de

collaboration.- L’externalisation est peu compatible avec une remise en concurrence périodique car sa réussite passe par une

relation de confiance qui s’instaure dans la durée.- Si le parc est important : nécessité d’avoir un outil informatisé de gestion de parc bureautique permettant un

suivi fiable des prestations (et de la facturation afférente).

Avantages de l’externalisation :

- Efficacité du service rendu : prestations réalisées par une entreprise dont le secteur d’activité objet del’externalisation est le cœur de métier.

- Efficacité de la personne publique : l’acheteur public peut alors concentrer la plus grande partie de ses forcesvives à son propre cœur de métier, par exemple la pédagogie pour les EPLE.

- En conservant la maîtrise d’œuvre de l’activité, l’établissement garde la main sur les orientations stratégiqueset peut y consacrer davantage de temps.

- L’externalisation permet de définir, en relation avec le prestataire, une réelle stratégie en matière d’achatd’équipement et de gestion de réseau. Cela implique une approche globale et réfléchie des questions relatives àacquisition des équipements multimédia. En conséquence, l’externalisation favorise une meilleure définitiondes besoins et donc une meilleure utilisation des acquisitions.

- Obligation de résultat (notamment sur la réactivité et la qualité des interventions).

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Externalisation et gestion de parc

L’externalisation de la gestion de parc présente les mêmes avantages et inconvénients que toute externalisation (cf. paragraphe IV.1.2.3 ci-dessous).Elle peut toutefois se faire presque entièrement à distance via un accès Internet ou Intranet. Le prestataire qui a unevisibilité totale peut réagir rapidement et proposer un service performant.

IV.1.2.4 – L’infogérance des équipements et des systèmes

L’infogérance intégrant les équipements et les systèmes est la formule la plus complète d’externalisation desprestations de service intervenant après l’acquisition d’un équipement informatique.

Elle comprend :

- l’installation de périphériques,- l’assistance téléphonique (help-desk),- les trois niveaux de maintenance,- la mise à jour des logiciels,- la gestion du parc.

La norme AFNOR Z 67 801-1 donne la définition suivante de l’infogérance :

« L’infogérance est un service défini comme le résultat d’une intégration d’un ensemble de services élémentaires,visant à confier à un prestataire informatique, tout ou partie du système d’information d’un client, dans le cadred’un contrat pluriannuel, à base forfaitaire, avec un niveau de services et une durée définis. »

Modalités

Les offres d’infogérance peuvent émaner du vendeur du matériel, du loueur ou du mainteneur (SSII).

Elles se présentent de façon modulaire et n’incluent pas nécessairement toutes les fonctions. Elles se caractérisentpar une facturation forfaitaire. Le prix à appliquer est plus difficile à apprécier. Ne disposant pas d’unités d’œuvresimples pour traduire ce qui est externalisé, la connaissance des métiers que l’on décide d’externaliser est depremière importance.

Comme toute externalisation, l’infogérance suppose la rédaction d’un marché comportant des clauses détailléesrelatives :- aux conditions de coopération entre l’acheteur et le prestataire,- aux conditions de transfert de l’activité,- aux conditions de réversibilité (en cas d’interruption du service ou de retour à la situation antérieure),- à un plan qualité,- à des indicateurs de suivi (qualité et quantité)

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IV.1.2.5 - SYNTHÈSE DES PRESTATIONS ASSOCIÉES

FORMULES DE MAINTENANCE POSSIBLES AVANTAGES INCONVÉNIENTSFORMULE D’ACHAT

1er niveau 2ème niveau 3ème niveau

● 1/ Achat matériel neuf En interne ouen externe

Externe Externe

● 2/ Achat matérield’occasion

En interne ouen externe

Externe Externe● Internalisation :� plus grande réactivité de l’équipe interne� meilleure connaissance de l’environnementet de l’utilisateur

● Externalisation :� meilleure garantie de l’obligation de résultat

● Internalisation� formation de l’équipe interne pourmaintenir son niveau

● Externalisation� coût plus élevé (à étudier en fonction denombreux paramètres)� moins grande réactivité, sauf si équipeexterne sur place

● 3/ Achat/Location + gestionde parc

Compris Compris Compris ● Tout est compris – une seule sociétéintervenante (gain de temps dans le pilotage dela gestion)

● Inconvénients liés au regroupement detoutes les prestations entre les mains d’unemême société (en cas de défaillancetechnique ou financière) (1)

● 4/ Achat de matériel neufavec extension de garantie(généralement de 3 à 5 ans)

En interne ouen externe

Compris Compris ● garantit systématiquement la maintenance sursite pour la durée de la période d’extension au-delà de la garantie généralement d’un an● aussi longue que la durée de vie desmatériels, elle remplace le contrat demaintenance● son coût est indiqué dès l’achat (dans lecontrat de fourniture)

● S’applique uniquement sur le matérielneuf

● 5/ Marché de maintenancespécifique assurée par untiers mainteneur agréé, prisconcomitamment avec lesformules n° 1/ ou 4/ ci-dessus

En interne ouen externe

Compris Compris ● garantit systématiquement la maintenance sursite pour tous les matériels (qu’ils soient ounon sous la garantie) mais, bien entendu, avecdes coûts différents)● aussi longue que la durée de vie desmatériels, elle remplace le contrat demaintenance.

● S’applique à tous les matériels (neufshors garantie) tout en gardant la possibilitépour le matériel sous garantie de faireintervenir : soit le SAV du constructeursoit le tiers mainteneur titulaire du marché.

(1) Pour pallier ces inconvénients, il convient de prévoir la possibilité de se retourner contre le constructeur en cas de défaillance du prestataire (double garantie)

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IV. CHAPITRE II

Modalités de passation des marchés

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IV. CHAPITRE II – MODALITES DE PASSATION DES MARCHES

Pour la rédaction des marchés publics d’équipement multimédia, la personne responsable du marchépeut se référer au cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics defournitures courantes et de services (CCAG – FCS), objet du décret n° 77-699 du 27 mai 1977. Lechapitre VII de ce CCAG contient en particulier un certain nombre de dispositions spéciales auxmarchés d’informatique et de bureautique.

La référence au CCAG - FCS n’est pas obligatoire. Toutefois, si la personne responsable du marchéchoisit de ne pas y faire référence, elle devra veiller à intégrer dans le CCAP toutes les dispositionsnécessaires à la gestion du contrat.

En ce qui concerne les marchés de fournitures et de services, le décret n° 2004-15 du 7 janvier 2004 aporté le seuil des procédures formalisées à 150 000 € HT pour l’Etat et à 230 000 € HT pour lescollectivités territoriales.

Au-delà de ces seuils, la procédure d’appel d’offres est la procédure de droit commun qu’il convientd’utiliser pour les équipements multimédia. Néanmoins, la réforme du code des marchés publics, objetdu décret précité, permet un recours également à la négociation et au dialogue compétitif dans lesconditions prévues aux articles 35 et 36.

Sur tous ces points et sur les modalités pratiques des procédures de passation, le manuel d’applicationdu code, objet de la circulaire du 7 janvier 2004 apporte des précisions utiles et constitue un outil deréférence.

Le présent chapitre appelle l’attention de l’acheteur public sur un certain nombre de points particulierset traite de certaines questions concernant directement les achats publics d’équipements multimédia.

Les questions étudiées sont les suivantes :

IV.2.1./ Durée des marchés et reconduction

IV.2.2./ Conditions relatives à la garantie

IV.2.3./ Procédures négociées et l’article 35-I-2°

IV.2.4./ Procédure de dialogue compétitif

IV.2.5./ Allotissement

IV.2.6./ Marchés à bons de commande

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IV.2.1. - DUREE DES MARCHES ET RECONDUCTIONS

L’article 15 du code des marchés publics stipule que :

«Sans préjudice des dispositions des articles 35, 69 et 72 définissant la durée maximale pour certainsmarchés, la durée d’un marché est fixée en tenant compte de la nature des prestations et de la nécessitéd’une remise en concurrence périodique.

Un marché peut prévoir une ou plusieurs reconductions à condition que ses caractéristiques restentinchangées et que la mise en concurrence ait été réalisée en prenant en compte la durée totale dumarché, période de reconduction comprise.

Le nombre des reconductions doit être indiqué dans le marché. Il est fixé en tenant compte de la naturedes prestations et de la nécessité d'une remise en concurrence périodique. La personne responsable dumarché prend par écrit la décision de reconduire ou non le marché. Le titulaire du marché ne peutrefuser sa reconduction ».

Si le matériel multimédia fait l’objet d’un contrat de location ou de prise en crédit-bail, compte tenu dela durée d’amortissement des équipements, la durée maximum du marché se situe entre 3 et 5 ans.

Cette durée est toutefois limitée à quatre ans par l’article 71 du code des marchés publics, s’il s’agitd’un marché à bons de commande sauf dans des cas exceptionnels dûment justifiés notamment parl’objet du marché. Néanmoins, une durée limitée à trois ans paraît préférable en matière d’équipementmultimédia compte tenu en particulier des évolutions rapides des besoins et des caractéristiques dumarché dans ce secteur d’activité.

Pour plus de souplesse, l’acheteur peut préférer un contrat d’un an reconductible.

Toutefois, la reconduction tacite n’est pas autorisée par l’article 15 ci-dessus du code des marchéspublics. Dès lors, pour obtenir des conditions d’achat plus intéressantes financièrement, l’acheteurpeut envisager d’opter pour une durée maximum : en effet, dans ce cas, le fournisseur, ayant paravance l’assurance d’encaisser des loyers sur une longue période, pourra présenter des offres plusattrayantes.

Mais, l’acheteur peut rencontrer des difficultés s’il ne dispose, pour financer ses équipementsmultimédia, que de crédits de fonctionnement. En effet, ces crédits ne peuvent être engagés que pourdes prestations effectuées dans l’année.

Pour y remédier, il est alors nécessaire que le marché inclut une clause lui accordant annuellement lapossibilité de résilier le contrat. Une telle clause devra prévoir les modalités de cette résiliation et lesindemnités dues au fournisseur en cas d’utilisation de cette faculté. En effet, cette clause sera appelée àjouer, en particulier dans le cas où les crédits attendus ne seraient pas renouvelés, ou que les créditsdisponibles seraient insuffisants pour permettre d’engager les dépenses correspondant au montantannuel des loyers.

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IV.2.2. – CONDITIONS RELATIVES A LA GARANTIE

IV.2.2.1. - Extension de la période de garantie.

Cette extension présente certains avantages, en particulier du fait que les rémunérations demaintenance peuvent être réduites ou même supprimées pendant la période de garantie.

Dans la pratique, le recours fréquent à cette extension, déjà signalé (cf. page 121), permet d’autre partlorsqu’elle est prévue dès l’acquisition du matériel, de simplifier la gestion du parc en réduisant lenombre d’intervenants.

IV.2.2.2. - Conditions d’utilisation des équipements.

Au titre de la garantie, le titulaire ne s’oblige à remettre en état ou à remplacer à ses frais leséquipements que s’il apparaît que ceux-ci sont défectueux. Or, le matériel multimédia est unéquipement fragile qui peut facilement devenir inutilisable s’il n’est pas manipulé correctement. Lagarantie ne sera pas appelée à jouer si le non-fonctionnement a pour origine une mauvaise utilisation etnon pas une défectuosité reconnue.

Dans ces conditions, il est nécessaire de prévoir : - d’une part le niveau de formation nécessaire pour les utilisateurs,- d’autre part, en ce qui concerne l’analyse des besoins, les sécurités à mettre en place pour limiter

les risques de dysfonctionnement de l’équipement du fait d’une mauvaise utilisation (volontaire ouinvolontaire) du matériel.

Dans certains cas, il peut être envisagé de verrouiller les accès à certaines fonctionnalités deséquipements pour éviter que le matériel ne serve à d’autres fins que celles pour lesquelles sa mise enservice a été prévue.

Par ailleurs, de même que pour ce qui concerne les questions relatives à la sécurité (notamment laprotection contre les virus informatiques), l’analyse des besoins et l’étude de l’environnement et desconditions prévisibles d’utilisation devront être menées de manière approfondie.

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IV.2.3. – PROCEDURE NEGOCIEE ET ARTICLE 35-I-2°

Chaque fois qu’il est autorisé par le code, le recours au dialogue et à la négociation, après publicité etmise en concurrence, peut être utilement envisagé. Il permet en effet d’obtenir un meilleur achat dansle respect des règles de transparence.

Présentation sommaire de la procédure négociée

Aux termes de l’article 34 du code des marchés publics, la procédure négociée « est une procédure parlaquelle la personne publique choisit le titulaire du marché après consultation de candidats etnégociation des conditions du marché avec un ou plusieurs d’entre eux ».

Cette procédure n’est pas fonction d’un seuil et elle n’est utilisable que dans des cas limitativementénumérés à l’article 35. Cet article, qui dresse la liste de ces cas, les classe en trois groupescorrespondant à trois modalités de la procédure négociée :

- 1/ cas des marchés qui peuvent être négociés après publicité préalable et mise en concurrence (article35-I),

- 2/ cas des marchés qui peuvent être négociés sans publicité préalable mais avec mise en concurrence(article 35-II),

- 3/ cas des marchés qui peuvent être négociés sans publicité préalable ni mise en concurrence (article35-III).

D’une manière générale, l’application de l’article 35 ne soulève pas de difficultés particulières pour leséquipements multimédia, et il convient de se reporter au détail des cas énumérés.

L’article 35-I-2° du code les marchés publics.

Le point I-2° de l’article 35 mérite toutefois ici quelques développements. Il concerne « les marchés deservices, … , lorsque la prestation de services à réaliser est d’une nature telle que les spécifications dumarché ne peuvent être établies préalablement avec une précision suffisante pour permettre le recoursà l’appel d’offres ».

Cette disposition ne vise donc pas bien entendu, les équipements multimédia en tant que tel. Toutefois,elle peut les concerner dans des cas très particuliers si la difficulté d’une définition préalable et précisedes prestations des services en cause est telle que leurs spécifications ne peuvent être définies dans lecahier des charges, et que l’organisation d’un appel d’offres soit par suite rendue impraticable.

Cette hypothèse vise donc certaines prestations de services spécifiques qui, en raison de leurparticulière complexité ne peuvent donner lieu au stade de l’élaboration des pièces du marché à unedéfinition suffisamment précise.

Toutes les prestations associées aux équipements multimédia, même les prestations d’infogérance, nesont pas des prestations qui, par nature, peuvent faire l’objet de marchés négociés au titre de l’article35-I-2°. Par exemple, les prestations relatives à la gestion d’un parc, ne sont, par nature, pas desprestations spécifiques pouvant bénéficier de ces dispositions. Par contre, il pourrait en être autrementsi la maintenance de ces équipements, utilisés par exemple dans le cadre d’une activité de recherche,pose des questions complexes dont la résolution suppose la mise en œuvre de solutions techniquesinnovantes.

L’appréciation se fait au cas par cas. Il est vivement recommandé de n’utiliser cette procéduredérogatoire aux règles de mise en concurrence que dans des cas dûment justifiés sur la base d’unrapport circonstancié, et seuls des éléments objectifs doivent être pris en compte. Le rapport deprésentation doit apporter la justification du recours à cette procédure qui ne concerne que des projetstechniques complexes.

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IV.2.4. – PROCEDURE DE DIALOGUE COMPETITIF

La procédure de dialogue compétitif cherche à répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par lesacheteurs, notamment pour des secteurs particulièrement complexes en évolution constante, danslesquels les acheteurs connaissent leurs besoins mais ignorent à l’avance la meilleure solutiontechnique pour les satisfaire.

Les acheteurs publics peuvent en effet objectivement ne pas être en mesure de définir les moyens -qu’ils soient techniques, financiers ou juridiques - qui répondraient le mieux à leurs besoins. Ilspeuvent également souhaiter trouver des solutions innovantes en étant objectivement dans l’incapacitéd’évaluer ce que les opérateurs peuvent offrir en termes de solutions techniques ou financières.

Ainsi, dans le domaine des équipements multimédia, cette procédure peut s’avérer particulièrementbien adaptée. Il en va notamment ainsi lorsqu’il n’est pas possible de préjuger des solutions quipourraient être apportées aux besoins de la collectivité en raison de l’évolution rapide des techniqueset des modes de commercialisation ; ou encore lorsque la nature des besoins à satisfaire est telle queles spécifications du marché ne peuvent être établies avec une précision suffisante pour permettre despropositions homogènes.

Ce sont les caractéristiques du marché dont la passation est envisagée qui autorisent ou non le recoursà cette procédure. Celle-ci offre de larges possibilités de dialoguer avec les candidats au marché, afind’améliorer la qualité et le caractère innovant des propositions qui leur sont faites.

IV.2.4.1. Les 2 cas de recours à la procédure de dialogue compétitif :

- Lorsque la personne responsable du marché n’est pas en mesure de définir les moyens techniquespouvant répondre à ses besoins ;

- Lorsque la personne responsable du marché n’est pas en mesure d’établir le montage juridique etfinancier d’un projet.

IV.2.4.2. Le programme fonctionnel

Pour la mise en œuvre de cette procédure, la personne publique définit un programme fonctionneldétaillé, sous la forme de résultats vérifiables à atteindre ou de besoins à satisfaire.

Le programme fonctionnel détaillé, ne décrit que les exigences de la personne publique (obligation derésultat), et ne décrit pas de solution technique particulière imposée pour satisfaire ces exigences ouatteindre ces résultats. Il exprime seulement, autant que possible sous la forme de valeurs quantifiées,des performances à atteindre et le mode de vérification est à préciser (référence des normes d’essai oud’épreuve quand elles existent, ou spécifications techniques et mode de preuve de conformité).

Il incombe aux entreprises qui participent à la consultation de définir les spécifications techniques dela prestation à fournir. Ce sont donc elles qui élaborent le projet de cahier des clauses techniquesparticulières du marché et qui le remettent à l’appui de leur offre. Elles le font au vu du programmefonctionnel et dans le respect des exigences qu’il contient.

Selon la marge d’incertitude rencontrée par l’acheteur, la procédure de dialogue compétitif peut porterà la fois sur la définition d'un projet et son exécution, ou sur l'exécution d'un projet préalablementdéfini en tout ou partie.

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IV.2.4.3. Les modalités de passation

La procédure de dialogue compétitif débute par un avis d’appel public à la concurrence. Dès lasélection des candidatures, le dialogue s’ouvre à partir d’un programme fonctionnel ou d’un projetpartiellement défini proposé par l’acheteur. Ce dialogue peut se dérouler en autant de phasessuccessives nécessaires à l’acheteur pour définir son besoin.

A l’issue de chaque phase, l’acheteur public peut écarter les propositions des candidats qui se révèlentinadaptées à son besoin. Il en informe alors le ou les candidats concernés et poursuit le dialogue avecles candidats restants.

Tout au long de la phase de dialogue, la personne responsable du marché ne peut élaborer le cahier descharges en combinant des éléments proposés par les candidats, sans le communiquer à l’ensemble descandidats afin de leur permettre de modifier les propositions successives issues du dialogue.

Le cahier des charges est arrêté après la phase de dialogue. Les offres sont alors déposées et l’offreéconomiquement la plus avantageuse est choisie selon les modalités classiques de la procédure d’appeld’offres.

IV.2.5. – L’ALLOTISSEMENT

L’article 10 du code des marchés publics définit les conditions et les modalités de l’allotissement desmarchés.

C’est la personne responsable du marché qui décide de passer des marchés séparés en lots ou unmarché unique. Pour ce faire, elle procède à une analyse des avantages économiques, financiers outechniques que chacun de ces modes procure. La politique d’allotissement dépend étroitement de lasituation du marché, des caractéristiques de la prestation à réaliser et des objectifs recherchés.

La division des prestations en lots : ordinateurs, imprimantes, logiciels, serveurs… est utile lorsquel’importance des fournitures ou des services à réaliser, risque de dépasser les capacités techniques oufinancières d’une seule entreprise, chaque lot, d’importance moindre, pouvant être exécuté par desentreprises petites ou moyennes. Il en est de même dans le cas où une seule entreprise ne peut tenir desdélais d’exécution extrêmement courts qu’en adoptant un rythme de travail nécessitant des dépensessupplémentaires qui grèvent d’autant le coût de la prestation, ou encore pour assurer la sécurité desapprovisionnements.

L’allotissement est un procédé qui permet d’étendre le champ de la concurrence à des entreprisescompétitives qui ne sont pas nécessairement aptes à réaliser l’intégralité du marché. L’enjeu d’unallotissement efficace est d’en définir le niveau adéquat pour ouvrir la concurrence tout en bénéficiantd’économies d’échelle.

Lorsqu’un marché comporte plusieurs lots, c’est la valeur estimée de la totalité des lots qui est prise encompte pour l’appréciation des seuils de procédure. Néanmoins, une souplesse est offerte par le III del’article 27 : il permet de passer des marchés selon une procédure adaptée pour les lots inférieurs à80 000 €, pour autant que le montant cumulé de ces lots n’excède pas 20% de la valeur de l’ensembledu marché.

Les offres sont examinées lot par lot. Les candidats ne peuvent pas présenter des offres variables selonle nombre de lots susceptibles d’être obtenus. Lorsque les prestations sont réparties en lots, chaquecandidat doit faire une offre chiffrée pour chaque lot qu’il souhaite se voir attribuer, de telle sorte quel’appréciation des différentes offres reçues puisse être faite pour chaque lot considéré séparément.

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Les dispositions du code des marchés publics autorisent l’attribution de plusieurs lots à la mêmeentreprise, si celle-ci a effectué une offre pour chacun de ces lots et qu’elle est mieux-disante surchacun d’eux examiné individuellement. Le recours à l’allotissement est alors ici facilité grâce àl’introduction à l’article 10 d’une disposition permettant aux acheteurs de ne signer qu’un seul acted’engagement lorsque plusieurs lots sont attribués à un même soumissionnaire.

Cependant, le règlement de la consultation peut interdire qu'un candidat se voie attribuer plusieurs lots.Par ailleurs, il est interdit aux candidats de proposer un rabais conditionné par l’attribution de plusieurslots.

IV.2.6. – MARCHES A BONS DE COMMANDE

Lorsque la nature des besoins à satisfaire est connue et peut faire l’objet d’un cahier des charges maisque les quantités susceptibles d’être commandées restent incertaines, il peut être conclu des marchésfractionnés.

Le code des marchés publics prévoit deux catégories de marchés fractionnés : les marchés à bons decommande (article 71) et les marchés à tranches conditionnelles (article 72)

Les marchés sont à bons de commande lorsque l’incertitude porte sur l’évaluation quantitative et lerythme du besoin global à satisfaire. Cette catégorie de marchés est réservée à des achats échelonnés,et peut concerner des équipements multimédia.

Le marché est alors exécuté par émission de bons de commande successifs, selon les besoins. Chaquebon de commande précise celles des prestations décrites dans le marché dont l’exécution estdemandée.

Les bons de commande ne peuvent modifier les conditions initialement fixées au marché. Ils peuventnéanmoins compléter ce dernier notamment sur les conditions d’exécution de la commande (lieux,délais et bien sûr quantités et montant du bon de commande résultant de l’application des clausescontractuelles).

La durée des marchés à bons de commande doit être définie et limitée. Elle est au maximum de quatreannées consécutives, reconduction comprise, sauf dans des cas exceptionnels dûment justifiés parl’objet du marché. L'acheteur public peut donc opter, soit pour un marché à durée définitivementarrêtée lors de sa conclusion, soit pour un marché comprenant une période ferme susceptible d'êtrereconduite.

Les bons de commande signés par la personne responsable du marché ou le représentant expressémentdésigné par elle peuvent être émis jusqu’à l’expiration de la durée de validité du marché.

Les deux grandes catégories de marchés à bons de commande sont différenciées par la formulation deleur montant. Dans l’un des cas le montant est annoncé sous la forme d’un minimum et d’unmaximum, dans l’autre cas sous la forme de l’absence de minimum et de maximum.

IV.2.6.1. Marchés comportant un minimum et un maximum en valeur ou en quantité

Afin que le marché soit équilibré et équitable, il convient que la fourchette entre le minimum et lemaximum soit réaliste et corresponde à des estimations raisonnables. C’est la raison pour laquelle unécart maximum est fixé entre le minimum et le maximum du marché. Le I de l’article 71 fixe cemaximum à quatre fois le minimum.

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Il appartient toutefois à la personne responsable du marché de fixer ces montants minimaux etmaximaux en fonction de l’importance et de l’évolution possible des besoins et non par un recourssystématique à l’écart maximal prévu par le code entre le minimum et le maximum.

IV.2.6.2. Marchés sans minimum ni maximum

L’article 71-II dispose que « lorsque le montant des besoins et le rythme auquel les bons de commandedevront être émis ne peuvent être appréciés a priori par la personne publique, il peut être conclu unmarché sans minimum ni maximum. »

Le service qui entend recourir aux marchés à bons de commande sans minimum ni maximum devra,conformément aux exigences de l’article 71 motiver ce choix dans le rapport de présentation dumarché.

Par ailleurs, le recours aux marchés sans minimum ni maximum ne prive pas le titulaire du marché dudroit d’exclusivité dont il dispose pour l’approvisionnement de l’acheteur public pour les prestationsobjet du marché. Il ne peut en conséquence être conclu simultanément, pour des prestations identiques,au sein ou en dehors d’un même marché sans minimum ni maximum, plusieurs marchés formalisés ounon formalisés avec un autre fournisseur que le titulaire du marché.

Néanmoins, pour des besoins occasionnels de faible montant (moins de 1% du montant total dumarché et moins de 10 000 € HT), l’acheteur peut s’adresser à un prestataire autre que le titulaire dumarché.

IV.2.6.3 Cas particulier des achats de prestations soumis à une obsolescence rapide.

Ce cas particulier est l’un des cas visé au IV de l’article 71. Dans ce cas, « la personne publique peutlancer une procédure d’appel d’offres et conclure, pour les mêmes prestations, des marchés sansminimum ni maximum avec plusieurs titulaires qu’elle remettra ensuite en compétition, préalablementà l’émission de chaque bon de commande. »

Cette procédure ne peut toutefois être utilisée qu’en cas de nécessité. Il appartient donc également icià la personne responsable du marché de motiver le recours à ce dispositif.

Les produits à obsolescence rapide sont essentiellement des matériels informatiques et bureautiquesenregistrant des progrès technologiques permanents permettant une baisse des prix. Les équipementsmultimédia sont donc concernés.

Cette hypothèse doit simplement permettre à la personne publique confrontée à une évolution de lagamme des matériels objet du marché de bénéficier au meilleur prix des améliorations apportées parles fabricants dans la limite des spécifications du marché.

En revanche, quand un marché à bons de commande fait référence à une liste de produits déterminés,la fabrication ou l’achat de nouveaux produits non prévus au marché ne peut faire l’objet que d’unnouveau marché.

De même, lorsque la personne publique entend bénéficier d’avancées techniques qui n’existaient pasau moment de la consultation initiale et qui modifient de manière substantielle les prestations, c’est-à-dire qui changent les caractéristiques même du service rendu ou changent le besoin initialementexprimé (par exemple, changement de la nature des prestations), elle doit relancer une consultationpour conclure un nouveau marché.

Enfin les modalités de remise en compétition doivent être effectuées dans les conditions et selon lesmodalités définies par l’article 71.

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IV. CHAPITRE III

Contrats Types pour l'achat et la maintenanced'équipements multimédia

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IV. CHAPITRE III – CONTRATS TYPES POUR L’ACHAT ET LAMAINTENANCE D’EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

CONSEILS EN VUE DE LA REDACTION DES PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE

L’acheteur public trouvera ci-après des modèles de cahiers des clauses administratives particulièresdont il pourra s’inspirer utilement lors de l’élaboration du dossier de consultation des entreprises :

IV.3.1. Cahier des clauses administratives particulières pour l’achat d’équipements multimédia

IV.3.2. Cahier des clauses administratives particulières pour la maintenance d’équipementsmultimédia Le CCAP :

Les modèles de CCAP qui figurent dans le présent chapitre sont des documents types qui devront, enfonction de chaque cas concret, être adaptés et/ou enrichis.

A titre d’exemple :

- le modèle de CCAP pour l’achat d’équipements est monté sur la base d’un marché à bons decommande, permettant à l’Administration de s’approvisionner, par voie de bons de commande, aufur et à mesure de l’émergence de ses besoins. Or, un marché ferme, sur la base d’un forfait (1),pourrait être envisagé par l’Administration qui aurait quantifié de manière certaine l’ensemble deses besoins pour une période déterminée.

- ce modèle ne comprend pas, dans son objet, la maintenance des équipements. Or, il est également

possible que l’appel d’offres concerne simultanément la fourniture et la maintenance, donnantainsi lieu :

• soit à deux marchés distincts (qu’ils soient attribués à deux fournisseurs différents ou aumême fournisseur) ;

• soit à un même marché au même fournisseur.

Le rédacteur pourra s’inspirer du cahier des clauses Administratives Générales de FournituresCourantes et de Services (CCAG.FCS) et tout particulièrement de son chapitre VII “ stipulationsspéciales aux marchés d’informatique ou de bureautique ”.

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- Règlement de la Consultation : Des modèles de formulaires et de document, et en particulier de « règlement de la consultation » sontdisponibles à l’adresse suivante :

www.minefi.gouv.fr/formulaires/daj.htm

Le règlement de la consultation n’est pas un document contractuel, mais cette pièce, qui fixe les“ règles du jeu ” de l’appel d’offres, accompagne obligatoirement les autres documents constitutifs dudossier de consultation des entreprise (DCE) à savoir le projet de marché lui-même : Acted’Engagement (AE), Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) ou Cahier des ClausesParticulières (CCP) (2), Cahier des Clauses Techniques particulières (CCTP) (3), Bordereau des PrixUnitaires (BPU). Le rédacteur doit veiller à ce que le règlement de la consultation soit le plus complet et le plus détaillépossible, tant en ce qui concerne la description du besoin et du contexte de la commande qu’en ce quiconcerne les critères qui présideront au choix du candidat. En particulier, les modalités de pondération,ou à défaut la hiérarchisation des critères doivent y être mentionnées. Le règlement de consultation doit permettre de respecter les grands principes de transparence entre lescandidats et d’égalité de traitement entre eux.

(1) Dans cette hypothèse, le bordereau des Prix Unitaires (BPU) est remplacé par la“ Décomposition du Prix global et Forfaitaire ” (DPGF).

(2) On utilise la terminologie “ CCP ” quand il n’existe pas de CCTP, et “ CCAP ” quand on jointun CCTP.

(3) Le CCTP est le cahier des charges, lequel est nécessaire si le degré de technicité des produitsrecherché requiert la rédaction de spécifications techniques particulières. Il n’est pas nécessairesi la commande concerne des produits banalisés, faisant l’objet par exemple de catalogues éditéspar les constructeurs ou distributeurs des produits.

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IV.3.1 Cahier des clauses administratives particulièrespour l’achat d’équipements multimédia

EXEMPLE DE MARCHE DE FOURNITURE, A BONS DE COMMANDE,PREVOYANT LA MAINTENANCE PAR MARCHE SEPARE

MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES

(C.C.A.P.)

OBJET : FOURNITURE D’EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

TITULAIRE :

DATE :

Le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières comporte pagesnumérotées de à

SOMMAIRE

ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHEARTICLE 2 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHEARTICLE 3 - DUREE DU MARCHE ET DELAIS D'EXECUTIONARTICLE 4 - CARACTERISTIQUE DU MARCHEARTICLE 5 - LIVRAISON - MISE EN ORDRE DE MARCHEARTICLE 6 - RESPONSABLES TECHNIQUESARTICLE 7 - PRIXARTICLE 8 - MODALITES D’EMISSION DES BONS DE COMMANDEARTICLE 9 - GARANTIE - MAINTENANCE DES MATERIELSARTICLE 10 - OPERATIONS DE VERIFICATIONSARTICLE 11 - PENALITES DE RETARD - REFACTIONARTICLE 12 - DOCUMENTATIONARTICLE 13 - MODALITES DE PAIEMENTARTICLE 14 - LOGICIELS ASSOCIESARTICLE 15 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETEARTICLE 16 - RESILIATIONARTICLE 17 - RESPONSABILITES ET ASSURANCESARTICLE 18 - PREUVE : ADMINISTRATION ET PORTEEARTICLE 19 - HYGIENE ET SECURITEARTICLE 20 - DEROGATIONS AUX DOCUMENTS GENERAUX

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ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE

1.1. Dispositions générales :Le présent marché a pour objet la fourniture, la livraison, (et le cas échéant, l’installation et la mise enordre de marche) de postes de travail composés de :(matériels et périphériques à définir - y ajouter : le système d’exploitation et éventuellement, leslogiciels bureautiques standard ou les logiciels applicatifs)

1.2. Description technique :Plus précisément, les prestations comprennent :

- la fourniture de l’équipement -matériels et logiciels- et la livraison sur le site de l’établissement,- (le cas échéant, l’installation et la mise en ordre de marche),- la fourniture de la documentation technique,- (le cas échéant, l’assistance aux opérations de réception), - la garantie sur site des matériels et logiciels. (Il est possible pour l’acheteur d’ajouter d’autres prestations associées, en fonction de besoins) Le présent marché est un marché à bons de commande au sens de l’article 71-I du Code des MarchésPublics. 1.3. Décomposition en lots : Les prestations sont décomposées en x lots répartis comme suit :- Lot n° 1 : - Lot n° 2 : ARTICLE 2 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE Les pièces constitutives du marché sont les suivantes, par ordre de priorité décroissant : 2.1. - Pièces particulières • l'Acte d'Engagement (AE), et son annexe :

- le bordereau des prix unitaires,- (ou : l’extrait du tarif public du titulaire accompagné, le cas échéant, du pourcentage de rabais

sur prix unitaires) • le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) dont l'exemplaire original

conservé dans les archives de l'Administration fait seul foi,• le cahier des clauses techniques particulières (CCTP). 2.2. - Pièces Générales Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux Marchés Publics de FournituresCourantes et de Services (CCAG/FCS), en vigueur à la date de signature par le titulaire de l'Acted'Engagement. ARTICLE 3 – DUREE DU MARCHE - DELAIS D'EXECUTION Les stipulations correspondantes figurent à l'Acte d'Engagement. ARTICLE 4 - CARACTERISTIQUE DU MARCHE Le présent marché n'emporte aucune exclusivité au profit du titulaire (sauf en cas d'appel d'offres).

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ARTICLE 5 - LIVRAISON - MISE EN ORDRE DE MARCHE 5.1. - Livraison La livraison s'effectue sous l'entière responsabilité du titulaire, à l'adresse suivante : ….. ou au lieu exact de la livraison qui est précisé dans le bon de commande, à charge pour le titulaire deconfirmer à l’Administration, la date et l'heure approximative de ladite livraison. Chaque livraison est accompagnée d'un bon de livraison et porte obligatoirement, outre les référencesdu titulaire:- la référence du présent marché et, le cas échéant, de chaque avenant,- la référence du bon de commande- le détail des fournitures livrées,- le n° de série des matériels livrés Le bon de livraison doit être signé par l’Administration, qui en garde un exemplaire. 5.2. Transfert des risques : Par dérogation à l’article 14 du CCAG/FCS, les risques afférents au transport des équipements jusqu’àleur lieu de destination finale incombent totalement au titulaire. 5.3. - Mise en ordre de marche (en cas d'installation par le titulaire) Elle est effectuée dans le délai indiqué à l'acte d'engagement. Elle est notifiée à l’Administration par lettre recommandée avec accusé de réception ou par toutmoyen de transmission électronique. Au cas où le délai contractuel visé à l'Acte d'engagement ne serait pas respecté, l’Administration peutrésilier le marché aux torts du titulaire, sans préjudice de l'application des pénalités de retard prévues àl'article 11.1 ci-après, dès le premier jour de retard. ARTICLE 6 - RESPONSABLES TECHNIQUES 6.1. - Pour l’Administration Le suivi des prestations objet du présent marché est effectué par ........................... (préciser qualité etService) ou toute personne dûment habilitée à cet effet, sous l'autorité de la personne responsable dumarché. 6.2. - Pour le titulaire Dès la notification du marché, le titulaire désigne une personne habilitée à assurer la conduite desprestations. ARTICLE 7 - PRIX 7.1. – Détermination des prix Le montant de chaque commande est déterminé par application aux quantités commandées des prixunitaires figurant au Bordereau des Prix Unitaire (ou au tarif public du titulaire, diminué du rabais surprix unitaires éventuellement consenti) (ou par application des prix résultant d’offres promotionnellesconformément aux dispositions ci-après.) Ces prix sont réputés comprendre les frais d’emballage perdu, de port et de livraison jusqu’au lieu delivraison indiqué sur le bon de commande, ainsi que l’ensemble des prestations visées à l’article 1 ci-dessus.

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Le titulaire est tenu de faire connaître à l’Administration, par écrit, ses offres promotionnelles, leursconditions et leur durée de validité à partir du moment où ces offres sont inférieures aux prix ducatalogue, rabais sur prix unitaires déduits (ou : aux prix figurant au BPU). 7.2. – Variation des prix 1. Variation des prix des équipements (matériels et logiciels) Par application du décret n° 2001-738 du 23 août 2001, les prix sont ajustables par référence au tarifpublic que le titulaire applique à l’ensemble de sa clientèle grand compte, sous réserve que lechangement tarifaire ne s’accompagne pas d’une diminution de la qualité du service offert par rapportaux conditions initiales du marché. Le tarif public applicable lors de la notification du marché est celui joint en annexe à l’Acted’Engagement. Pour qu’un nouveau tarif puisse s’appliquer, le titulaire doit, un mois avant la date de son entrée envigueur, l’adresser par lettre recommandée avec accusé de réception ou le déposer contre récépissé àl’Administration, à l’adresse suivante : …. …. L’Administration dispose d’un délai de 30 jours à compter de la réception des nouveaux prix pourfaire connaître ses observations sur ceux-ci. Passé ce délai, les nouveaux prix deviennent applicablesaux bons de commande passés ultérieurement et en tout état de cause, au plus tôt à leur date d’entréeen vigueur. Dans l’hypothèse où l’Administration n’accepterait pas les nouveaux prix, elle se réserve le droit, parsimple lettre recommandée avec accusé de réception, de résilier le marché sans que le titulaire puisseprétendre à indemnité. Les commandes passées avant la date d’entrée en vigueur du nouveau tarif (un mois après réception dunouveau tarif), sont réglées aux prix antérieurs. 2. Variation des prix des prestations en cas de prestations associées Les prix des prestations associées sont établis selon les conditions économiques en vigueur au mois de……….. de l’année 20.. (Mois Mo). Les prix indiqués au BPU sont révisables par application de la formule suivante : P = Po [0,15 +0,85 ( prévoir indices de révision)] Dans laquelle : P = prix révisé Po = prix du marché établi sur la base des conditions économiques du mois “ zéro ” (Mo) Valeur des indices : - dernier indice connu au mois “ M ” - ou : indice du mois “ M ” La révision des prix s’effectue à chaque reconduction du marché, dans les conditions fixées à l’acted’engagement. Les prix ainsi révisés s’appliquent sans modification pendant toute la période de renouvellement.

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ARTICLE 8 – MODALITES D’EMISSION DES BONS DE COMMANDE Les commandes sont passées au moyen de bons de commande signés par l’Administration. Les bons de commande peuvent être adressés par envoi recommandé avec accusé de réception, ouremis au titulaire contre récépissé daté et signé. Chaque bon de commande précise : - la référence du présent marché,- le numéro et la date de la commande,- la désignation précise et détaillée des fournitures par référence au B.P.U (ou au catalogue du

titulaire),- la détermination des quantités,- le détail des prix unitaires par référence aux prix du BPU (ou du tarif public du titulaire),- le cas échéant, le montant du (ou des) rabais (si tarif public du titulaire),- le montant hors TVA, le taux et le montant de la TVA et le prix TTC,- le délai de livraison (ou de mise en ordre de marche),- le lieu exact de livraison.

ARTICLE 9 - GARANTIE - MAINTENANCE DES MATERIELS

9.1. - Garantie

Le titulaire garantit qu'au moment de la livraison les matériels (et progiciels associés) sont en bon étatde fonctionnement et qu'ils le resteront pendant une durée minimum de ......... à compter de leurlivraison (ou mise en ordre de marche, ou vérification d’aptitude, selon les conditions figurant à l’acted’engagement).

Cette garantie couvre les pièces, la main d'oeuvre, les déplacements, les frais de séjour sur place destechniciens.

A ce titre, le titulaire est tenu d'effectuer à ses frais la remise en état de fonctionnement (réparation,échange standard des matériels, correction des anomalies...), sur simple appel téléphonique confirmépar tout moyen de transmission électronique, au plus tard dans un délai de ....... heures (jours) suivantcet appel, dans la période d’intervention suivante : du .............. au ............ de ....... heures à ........heures.

A défaut du respect de ce délai, le titulaire encourt les pénalités prévues à l'article 11.2.2 ci-dessous.

L’exercice des garanties décrites dans l’offre du titulaire peut, le cas échéant, être effectué par le tiersmainteneur de l’acheteur public, sans altération de la garantie consentie par le constructeur.

9.2. - Maintenance des matériels - Suivi des logiciels associés

1. La maintenance des matériels et le suivi des logiciels associés font l'objet d'un marché séparé àconclure avec le titulaire du présent marché.La validité du présent marché est subordonnée à la signature concomitante dudit marché demaintenance et de suivi.

Ou :

2. A l'extinction de la période de garantie prévue au présent marché, l’Administration se réserve lapossibilité de confier au titulaire ou à un autre fournisseur l'exécution de la maintenance desmatériels et du suivi des logiciels associés.

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ARTICLE 10 - OPERATIONS DE VERIFICATIONS

1 - En cas d'installation par l’Administration

10.11. - Vérifications quantitatives

Lors de la livraison, il est procédé, sur-le-champ, à la vérification quantitative des fournitures, enconformité avec le marché.

10.12. - Vérifications qualitatives (et fonctionnelles)

Ces vérifications ont pour objet de contrôler la conformité des fournitures livrées avec ladocumentation visée à l'article 12 ci-après.

Elles sont effectuées dans un délai maximum de ........... suivant la livraison.

Lors de ces vérifications, le titulaire a la faculté de s'y faire valablement représenter.

A l'issue de celles-ci, l’Administration prononce l'admission, l'ajournement ou le rejet, qui estconsigné dans un procès-verbal.

La décision de l’Administration est portée à la connaissance du titulaire par lettre recommandée avecaccusé de réception postal.

En cas d'ajournement, le titulaire est tenu de procéder à une mise au point de la fourniture incriminée ;en cas de rejet, il doit procéder au remplacement de cette fourniture, et ce, dans un délai à conveniravec l’Administration.

2 - En cas d'installation et mise en ordre de marche par le titulaire

10.2.1. - Vérification d'aptitude (VA)

10.2.11. Les opérations de vérification d'aptitude sont effectuées dans un délai maximal de .. jourscalendaires à compter de la date de mise en ordre de marche, notifiée par le titulaire dans lesconditions fixées à l'article 5.2 ci-dessus.

Cette vérification est destinée à constater que les équipements fournis répondent parfaitement auxspécifications annoncées dans la documentation visée à l'article 12 ci-après.Les opérations de vérification sont effectuées en présence du titulaire et consistent en des essais de bonfonctionnement pendant ... heures consécutives.

10.2.12. Si cette vérification est satisfaisante, un procès-verbal de vérification d'aptitude est dresséimmédiatement.

Dans le cas contraire, notification est faite au titulaire par lettre recommandée avec accusé deréception, de la décision d'ajourner les équipements qui sont remis à sa disposition pour améliorationen vue d'une nouvelle présentation, dans un délai maximum de .. jours calendaires (ou : dans un délaià convenir d'un commun accord).

Au cas où ce deuxième essai n’est pas satisfaisant, un troisième essai est exécuté dans les mêmesconditions que les précédents (ou à définir).

Après ce troisième essai, et en cas d'insatisfaction, l’Administration se réserve la possibilité de résilierle présent marché aux torts du titulaire conformément aux dispositions de l'article 16 ci-après sanspréjudice de l'application des pénalités visées à l'article 11.2.1 du présent document.

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10.22 - Vérification de service régulier (VSR)

Le délai imparti à l’Administration pour constater le bon fonctionnement des équipements est de .........à compter de la prononciation de la vérification d'aptitude.

Le bon fonctionnement des équipements est constaté si, pendant cette période, …….à définir ( 12 )7

Pendant cette période, le titulaire est tenu de corriger tous les défauts de fonctionnement qui lui sontsignalés par appel téléphonique confirmé par tout moyen de transmission électronique, dans un délaide ... heures (jours) décompté(e)s à partir de cet appel, dans une période d'intervention fixée du ...........au ............... de ......H à .......H.

Si pendant cette période, le bon fonctionnement des équipements se révèle satisfaisant,l’Administration prononce la VSR du système. Un procès-verbal est alors établi.

Si pendant cette période, le bon fonctionnement des équipements se révèle insatisfaisant :

. le titulaire est tenu de procéder aux corrections nécessaires ; il encourt l'application des pénalitésdéfinies à l'article 11.2.2 ci-dessous,

. une (deux) nouvelle(s) période(s) de ....... (chacune) est (sont) ouverte(s) dans les mêmes conditionsque la première.

A l'issue de la deuxième période (de cette période), et en cas d'insatisfaction, l’Administration seréserve la possibilité de rejeter les prestations et de procéder à la résiliation du présent marché sanspréjudice de l'application des pénalités de retard prévues à l'article 11.2.2 ci-après.

ARTICLE 11 - PENALITES DE RETARD

11.1. - Pénalités applicables en cas de retard dans la livraison (ou mise en ordre de marche)

Au cas où le titulaire ne respecte pas le délai visé à l'Acte d'Engagement, il encourt :

1. les pénalités visées à l'article 11 du CCAG/FCS

Ou

2. une pénalité d'un montant forfaitaire égal à ....... € HT par jour calendaire de retard, jusqu'àla date effective de livraison (ou de mise en ordre de marche).

11.2. - Pénalités applicables en cas de dysfonctionnements durant la période allant de la mise enordre de marche à la vérification de service régulier, et pendant la période de garantie

11.21. En cas d'insuccès des opérations de vérification aboutissant à l'ajournement ou au rejet de lavérification d'aptitude, le titulaire encourt les mêmes pénalités que celles énoncées à l'article 11.1 ci-dessus (ou : les pénalités suivantes : ....................), à compter de la date prévue pour la vérificationd'aptitude jusqu'au jour de la nouvelle mise en ordre de marche ou jusqu'au jour de la résiliation, selonle cas.

( 12 ) Il conviendra de définir ici, par exemple :- les anomalies majeures (en les différentiant des anomalies dites « mineures »),- le type et le niveau des disfonctionnements,- la durée des périodes d’indisponibilité,susceptibles de faire obstacle à la constatation du bon fonctionnement des équipements,- ainsi que les tests éventuels à réaliser et les fonctionnalités présentant un caractère essentielle.

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11.22. En cas de dysfonctionnement pendant la période d'observation de service régulier et/ou degarantie, une pénalité égale à un montant forfaitaire de ........ € HT (................. euros hors taxes) parheure (jour) de retard s'applique en cas de non-respect des délais visés aux articles 9.1 et 10.2 ci-dessus, toute heure commencée étant due.

11.3 - Cumul et plafonnement des pénalités

Les pénalités s'apprécient indépendamment dans chaque cas prévu aux articles 11.1, 11.21 et 11.22 ci-dessus.Les pénalités ainsi définies sont cumulables.Le montant total des pénalités est plafonné à .. % du montant du marché ou du bon de commande.

ARTICLE 12 - DOCUMENTATION

Le titulaire s'engage à fournir gratuitement, au plus tard à la livraison, en ............... exemplaires, toutela documentation, rédigée en langue française, nécessaire à une utilisation et à un fonctionnementcorrects des équipements livrés y compris des logiciels et des progiciels.

ARTICLE 13 - MODALITES DE PAIEMENT

13.1. Avance forfaitaire

Aucune avance forfaitaire n’est accordée au titulaire du marché lorsque le montant fixé dans le marchéou la tranche est inférieur à 50 000 €.Le titulaire peut, dans tous les cas, refuser le versement de l’avance forfaitaire.

13.2. Règlement des prestations

Le titulaire adresse une facture pour chaque bon de commande.

Le titulaire est réglé sur présentation de factures selon l'échéancier suivant :

.......... % à la livraison (ou contre procès-verbal de mise en ordre de marche)

si l’administration installe elle-même les matériels :

……… % contre procès-verbal d’admission

si le titulaire effectue l’installation et la mise en ordre de marche :

.......... % contre procès-verbal de vérification d'aptitude

.......... % contre procès-verbal de vérification de service régulier

Le délai global de paiement est fixé à …… jours (délai global de paiement pratiqué parl’Administration) à compter de la réception de la facture par l’Administration.

Le défaut de paiement dans ce délai fait courir de plein droit des intérêts moratoires au bénéfice dutitulaire.

Le taux des intérêts moratoires est celui de l’intérêt légal en vigueur à la date à laquelle lesdits intérêtsont commencé à courir, augmenté de deux points.

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13.3. Modalités de facturation

Chaque facture porte, outre les mentions légales, les indications suivantes :

- la désignation de la personne publique contractante,- les nom et adresse du titulaire,- le numéro de son compte bancaire ou postal tel qu'il est précisé dans l'Acte d'Engagement,- les références (n° et date) du marché et de chaque avenant,- les références du Service concerné par la facture,- la désignation et la quantité des fournitures livrées,- la date de livraison (mise en ordre de marche),- le montant hors TVA,- le taux et le montant de la TVA,- le montant total TTC des fournitures,- la date de la facture.

Les factures seront adressées à :

ARTICLE 14 – LOGICIELS ASSOCIES

Les logiciels objet du marché font l'objet d'une concession de droit d'usage conforme aux dispositionsde l'article 40.2 du CCAG/FCS.

L’Administration peut reproduire les logiciels et leur documentation en un exemplaire appelé "copiede sauvegarde" (et en ..... copies supplémentaires).

Le titulaire garantit l’acheteur public contre toutes les revendications des tiers relatives à la propriétéindustrielle et intellectuelle des matériels et logiciels conformément aux dispositions de l'article 51 duCCAG.

A l'exclusion des droits mentionnés au présent marché au bénéfice de la personne publique, tous lesdroits attachés aux logiciels et à leur documentation restent acquis au titulaire ou à ses donneurs delicence.L’Administration ne peut vendre, transférer, publier, céder, communiquer ou mettre à disposition unlogiciel ou ses copies à des tiers.

L’Administration s'oblige à assurer la protection de chaque logiciel et de ses copies de façon àmaintenir les droits du titulaire ou de ses donneurs de licence. Elle s'oblige également à reproduire lamention des droits de propriété, sur toute copie du logiciel qu'elle pourrait effectuer.

ARTICLE 15 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETE

15.1. - Retenue de garantie

Il est pratiqué une retenue de garantie de ...... % sur le montant du marché ou du bon de commande.Son remboursement intervient dans le mois suivant l'expiration du délai de garantie si aucun incidentn'est intervenu pendant cette période, ou si, dans le cas contraire, le titulaire s'est acquitté de sesobligations contractuelles au titre de ladite garantie.La retenue de garantie peut être remplacée par une garantie à première demande.

15.2. - Avance forfaitaire

Sauf refus du titulaire dans l'Acte d'Engagement, une avance forfaitaire de 5 % du montant du marchéest versée au titulaire, dans les conditions visées à l'article 88 du Code des Marchés Publics.

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15.3. - Avance facultative

Le titulaire reçoit une avance facultative dont le montant (qui n’excèdera pas 30% du montant du marchéet du bon de commande), les conditions de versement et de remboursement sont fixées en annexe .. auprésent CCP.

ARTICLE 16 – RESILIATION

Outre les cas prévus aux articles 24 à 32 du CCAG, l’acheteur public se réserve le droit de résilier lemarché, si le calcul des pénalités excède le plafonnement visé à l’article 11.3 ci-avant, ou sil'insuffisance répétée de qualité dans l'exécution des prestations est incompatible avec les objectifsfixés par l’Administration.

Pendant le délai s’écoulant entre la notification de la résiliation et sa date d’effet, le titulaire continued’éxécuter les prestations dues au titre du marché.

Prévoir le cas échéant des hypothèses précises de résiliation adaptées au marché concerné.

ARTICLE 17 - RESPONSABILITES ET ASSURANCES

Dans un délai de 15 jours à compter de la notification du marché et avant tout commencementd’exécution, le fournisseur doit justifier qu’il est titulaire d’une assurance responsabilité civilegarantissant les tiers en cas d’accident ou de dommages causés par l’exécution des prestations duprésent marché.

Le titulaire adresse chaque année l’attestation d’assurance à l’administration.

ARTICLE 18 - PREUVE : ADMINISTRATION ET PORTEE

Les contractants conviennent que les messages reçus par télécopie ont la même valeur que celleaccordée à l’original.

Les contractants conviennent de conserver les messages échangés par télécopie pour l’exécution duprésent marché de telle manière qu’ils puissent constituer des copies fidèles et durables au sens del’article 1348 du code civil.

ARTICLE 19 - HYGIENE ET SECURITE

Dans le cas où l'exécution du présent marché est conditionnée par l'intervention du titulaire et/ou deses personnels dans les locaux ou emprises de l’acheteur public, il est fait application des articles R237.1 et suivants du Code du travail.

Notamment un plan de prévention doit obligatoirement être établi contradictoirement, le cas échéant,par écrit, et en tout état de cause avant le commencement de ladite intervention.

ARTICLE 20 - DEROGATIONS AUX DOCUMENTS GENERAUX

L’article 5.2 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 14 du CCAG/FCSL’article 11 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 11.1 du CCAG/FCSL’article 15.1 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 4.2 du CCAG/FCS

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IV.3.2 Cahier des clauses administratives particulièrespour la maintenance d’équipements multimédia

EXEMPLE DE MARCHE DE MAINTENANCE REMUNERE PARAPPLICATION D’UN PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE ANNUEL

AVERTISSEMENT :

Ce contrat type de maintenance contient les clauses minimum qui doivent être inséréesdans un contrat de maintenance. Il doit être complété, le cas échéant par exemple dans lecas où une délégation de maintenance est prévue, ou en cas d’infogérance.

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES

(C.C.A.P.)

OBJET : MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS MULTIMEDIA

TITULAIRE :

DATE :

SOMMAIREARTICLE 1 - OBJET DU MARCHEARTICLE 2 - CONSISTANCE DES PRESTATIONSARTICLE 3 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHEARTICLE 4 - DUREE DU MARCHEARTICLE 5 - RESPONSABLES TECHNIQUES DES PRESTATIONSARTICLE 6 - MONTANT DU MARCHE - DETERMINATION DES PRIXARTICLE 7 - MODALITES D'EXECUTION DES PRESTATIONSARTICLE 8 - OPERATIONS DE VERIFICATION DES PRESTATIONSARTICLE 9 - MODALITES DE PAIEMENTARTICLE 10 - PENALITES DE RETARDARTICLE 11 - REFACTIONARTICLE 12 - RESILIATIONARTICLE 13 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETEARTICLE 14 - RESPONSABILITE ET ASSURANCESARTICLE 15 - HYGIENE ET SECURITEARTICLE 16 - DEROGATIONS AUX DOCUMENTS GENERAUX

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ARTICLE 1 - OBJET DU MARCHE

Le présent marché a pour objet la maintenance d’équipements multimédia.

La nature et la quantité des équipements à maintenir figurent au Cahier des clauses techniquesgénérales (CCTP) et à la Décomposition du prix global forfaitaire (DPGF).

ARTICLE 2 - CONSISTANCE DES PRESTATIONS

Les prestations concourent à maintenir en état de bon fonctionnement, l'ensemble des réseaux et despostes de travail (à développer).

ARTICLE 3 - PIECES CONSTITUTIVES DU MARCHE

Les pièces constitutives du marché sont les suivantes par ordre de priorité décroissant :

3.1. - Pièces particulières

• l'Acte d'Engagement (AE),

• le présent Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP), dont l'exemplaireoriginal conservé par l’acheteur public fait seul foi,

• le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP), • la Décomposition du Prix Global et Forfaitaire (DPGF).

3.2. - Pièces Générales

Le Cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux Marchés Publics deFournitures Courantes et de Services (CCAG/FCS), avec application de son chapitre VII envigueur à la date de signature par le titulaire de l’Acte d’Engagement.

ARTICLE 4 - DUREE DU MARCHE Les stipulations correspondantes figurent à l'Acte d'engagement. ARTICLE 5 - RESPONSABLES TECHNIQUES DES PRESTATIONS 5.1. - Pour l’Administration Le suivi des prestations, objet du présent marché, est effectué par……..(préciser qualité et

service) ou toute autre personne dûment habilitée à cet effet, sous l’autorité de la personneresponsable du marché.

5.2. - Pour le titulaire Dès la notification du marché, le titulaire désigne une personne pour le représenter auprès de

l’Administration pour toute question touchant la réalisation des prestations. Ce représentant du titulaire assure le contrôle et a la responsabilité des tâches définies ci-

dessous :• la qualité des interventions dans le respect des règles de l’art ;• le délai, la planification, la gestion … des interventions;• la mise à jour de la documentation technique.

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ARTICLE 6 - MONTANT DU MARCHE - DETERMINATION DES PRIX

6.1. - Détermination du prix global et forfaitaire annuel

Le montant du marché est fixé à l'Acte d'Engagement. La décomposition de ce montantfigure à la "décomposition du Prix Global et Forfaitaire".

Les prix sont établis selon les conditions économiques en vigueur au mois de …… (àdéfinir).

6.2.- Révision des prix

Les prix sont révisables à l’aide de la formule suivante : ………Formule à définir

La révision des prix s’effectue à chaque reconduction du marché, dans les conditions fixées àl’acte d’engagement.

Les prix ainsi révisés s’appliquent sans modification pendant toute la période derenouvellement.

ARTICLE 7 - MODALITES D'EXECUTION DES PRESTATIONS

7.1. - Période d’intervention

Le titulaire assure la maintenance des équipements dans la période d’intervention ainsidéfinie : …………..exemple : du lundi au vendredi, de 9h. à 18 h.

7.2. - Délais d’exécution

La remise en bon état de fonctionnement des équipements éventuellement par échangestandard des matériels, doit être effectuée dans un délai de : (à définir) décompté dans lapériode définie à l’article 7.1 ci-dessus, à partir de la demande d’intervention.

7.3. - Notification de la demande d’intervention

à définir

7.4. - Hot-line

La prestation de hot-line s’effectue pendant une période fixée du …. au …., de ….. à …..

7.5. - Télémaintenance

à définir

7.6. - Locaux et moyens mis à disposition du titulaire

Les dispositions correspondantes figurent aux CCTP.

7.7. - Personnel d'intervention du titulaire

Les dispositions correspondantes figurent aux CCTP.

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7.8. - Responsable local

Le titulaire doit impérativement désigner un Chef d'équipe, pour l'encadrement sur place deses intervenants.

7.9. - Modalités particulières concernant l’exécution des prestations

Les dispositions correspondantes figurent aux CCTP.

7.10. - Obligations du titulaire

• Le titulaire veille à la connaissance et au respect du règlement intérieur et des règles desécurité en usage dans l’établissement.

• Il assure la formation de son personnel dans les domaines concernés par le marché.

ARTICLE 8 - OPERATIONS DE VERIFICATION DES PRESTATIONS Les opérations de vérification sont effectuées par la personne responsable visée à l’article 5.1. ci-dessus. Elles portent :

• sur le respect des délais indiqués à l’article 7.2. ci-dessus,• sur la qualité des interventions • ….

Les prestations peuvent être refusées pour les raisons suivantes :

non respect des règles de l’art, des usages professionnels dans l’exécution des prestations,des prescriptions du CCTP

non respect des consignes particulières éventuellement indiquées par l’Administration,

Le titulaire doit être en mesure, à tout moment, de donner à l’Administration toute information relativeà l’état d’avancement des interventions objet du présent marché. L’Administration se réserve le droit, en cas de qualité insuffisante des prestations, d’appliquer laréfaction prévue à l’article 11 ci-dessous.

ARTICLE 9 - MODALITES DE PAIEMENT Le titulaire adresse une facture mensuelle (trimestrielle – semestrielle) à terme échu d'un montant égalà 1/12e (1/4 – ½) du montant global et forfaitaire annuel indiqué à l'Acte d'Engagement. Le délai global de paiement est fixé à ….. (indiquer délai global de paiement pratiqué parl’Administration) à compter de la réception de la facture par l’Administration. Le défaut de paiement dans ce délai fait courir de plein droit des intérêts moratoires au bénéfice dutitulaire. Le taux des intérêts moratoires est celui de l’intérêt légal en vigueur à la date à laquelle lesdits intérêtsont commencé à courir, augmenté de deux points.

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ARTICLE 10 - PENALITES DE RETARD En cas de dépassement des délais visés à l’article 7.2 ci-dessus, le titulaire encourt la pénalitésuivante : (à définir) jusqu’à la remise en état de fonctionnement des équipements, les délais dedépassement étant décomptés dans la période d'intervention visée à l’article 7.1 ci-dessus. Les pénalités sont plafonnées à …..% (à définir) du montant annuel forfaitaire du marché. ARTICLE 11 - REFACTION L’acheteur public pratique une réfaction sur le prix s’il constate que la qualité des interventions n'a pasatteint le degré de satisfaction nécessaire ; eu égard notamment : - aux principes édictés par les règles de l'art, aux usages de la profession ;- aux objectifs de l’Administration résultant des prescriptions du CCTP.

ARTICLE 12 - RESILIATION

Outre les cas prévus aux articles 24 à 32 du CCAG, l’acheteur public se réserve le droit de résilier lemarché, si le calcul des pénalités excède le plafonnement visé à l’article 10 ci-avant, ou sil'insuffisance répétée de qualité dans l'exécution des prestations est incompatible avec les objectifsfixés par l’Administration.

ARTICLE 13 - CLAUSES DE FINANCEMENT ET DE SURETE

13.1. - Retenue de garantie

Sans objet.

13.2. - Avance facultative

Sans objet.

13.3. - Avance forfaitaire

En fonction du montant du marché, cet article est sans objet ou sera libellé de la manièresuivante :

Sauf refus du titulaire dans l’Acte d’Engagement, une avance forfaitaire de 5 % du montant dumarché est versée au titulaire, dans les conditions visées à l’article 87 du Code des MarchésPublics.

ARTICLE 14 - RESPONSABILITE ET ASSURANCE

Dans un délai de 15 jours à compter de la notification du marché et avant tout commencementd’exécution, le fournisseur doit justifier qu’il est titulaire d’une assurance responsabilité civilegarantissant les tiers en cas d’accident ou de dommages causés par l’exécution des prestations duprésent marché.

Le titulaire adresse chaque année l’attestation d’assurance à l’administration.

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ARTICLE 15 - HYGIENE ET SECURITE

Dans le cas où l’exécution du présent marché est conditionnée par l’intervention du titulaire et/ou deses personnels dans les locaux ou emprises de l’acheteur public, il est fait application des articles R237.1 et suivants du Code du travail.

Notamment un plan de prévention doit obligatoirement être établi contradictoirement, le cas échéant,par écrit, et en tout état de cause avant le commencement de ladite intervention.

ARTICLE 16 - DEROGATION AUX DOCUMENTS GENERAUX

L’article 10 du présent CCAP déroge à l’application des articles 11 et 44 du CCAG/FCS

L’article 8 du présent CCAP déroge à l’application des articles 45.1 et 45.2 du CCAG/FCS

L’article 4 du présent CCAP déroge à l’application de l’article 54 du CCAG/FCS

A , le

Lu et approuvé

Le titulaire

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ANNEXE 1

RENSEIGNEMENTS SUR LE GPEM/AB

GROUPE PERMANENT D'ETUDE DES MARCHES D'AMEUBLEMENT, EQUIPEMENTS ET FOURNITURES DES BUREAUX

ET ETABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT

Président du GPEM/ABM. Jacques TREFFEL, Inspecteur général de l'Éducation nationale,Ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche,GPEM/AB96 boulevard Bessières - 75017 PARIStél. : 01.55.55.14.00 ; fax : 01.55.55.33.57

Président du Comité P (Equipements audiovisuels et matériels multimédia) du GPEM/ABM.Clément Marc MENU, Ingénieur conseil,27 avenue Clodoald - 92210 Saint-Cloudtél. : 01.49.11.00.66 ; mèl : [email protected]

Secrétaire général du GPEM/ABM. Bernard EMONT, Chargé de mission, Ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de laRecherche, Direction des affaires financières, GPEM/AB, 96 boulevard Bessières - 75017 PARIS,tél. : 01.55.55.35.60 ; fax : 01 55 55 33 57 ; mèl : [email protected]

Coordonnateur du GPEM/AB M. Hervé LE THIERRY D’ENNEQUIN, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie,Direction des affaires juridiques, Sous-Direction de la commande publique, Bureau de la prospective et desaffaires techniques, 6, rue Louise Weiss – Télédoc 353 – 75703 PARIS CEDEX 13, tél. : 01 44 97 30 51 ; fax : 01 44 97 06 50 ; mèl : [email protected]

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ANNEXE 2

REMERCIEMENTS

Nous remercions M. Clément MENU, président du comité P (Equipements audiovisuels et matérielsmultimédia) du GPEM/AB et les membres du comité dont les noms suivent pour le concours dévouéqu'ils ont apporté à la rédaction de ce document.

Mme Martine BLANCHARD, Direction du livre et de la lecture, Ministère de la culture et de lacommunication ; 180 rue de Rivoli – 75001 Paris ; [email protected]

M. Pascal CARCAILLON, Directeur Général, CFA DUCRETET, 84 rue Villeneuve – 92587 ClichyCEDEX ; [email protected]

M. Jean-Claude CARRE, Délégué Général Adjoint du SFIB (Syndicat de l’industrie des technologies decommunication), Tour Neptune – 20 Place de la Seine. 92086 Paris la Défense CEDEX ; [email protected]

M. Guy CASTEIGNAU, Professeur des Universités, Conseiller NTIC auprès du Rectorat de Limoges,13 rue François Chegnieux - 87301 Limoges ; [email protected]

M. Gilles CHANDIEU, Responsable de cellule achats, Ministère de la jeunesse, de l’éducationnationale et de la recherche ; 61 rue Dutot – 75015 – Paris ; [email protected]

M. Alain CHAPTAL, Mission veille technologique, CNDP (Centre national de documentationpédagogique) ; 37 rue Jacob – 75006 Paris

Mme Mireille DE VAUCHER, Ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche,GPEM/AB, 96 boulevard Bessières - 75017 Paris ; [email protected]

M. Xavier DUCOS-FONFREDE, Directeur Corporate, PIONEER France ; 6 avenue du Marais –95816 Argenteuil CEDEX ; [email protected]

M. Bernard EMONT, Chargé de mission, Secrétaire général du GPEM/AB, Ministère de la Jeunesse,de l'Éducation nationale et de la Recherche, GPEM/AB, 96 boulevard Bessières – 75017 - Paris,[email protected]

M. Bertrand ETEVE, Secrétaire Général, SECIMAVI (Syndicat des entreprises de commerceinternational de matériel audio, video et informatiques grand public); 25 rue d’Astorg – 75008 Paris ;[email protected]

M. Michel FORTIER, chef du bureau de la prospective et des affaires techniques, Ministère del’Economie, des Finances et de l’Industrie, Direction des affaires juridiques – Sous-Direction de lacommande publique, 6, rue Louise Weiss – Télédoc 353 – 75703 PARIS CEDEX 13,[email protected]

Mme Sonia GUILLOU, Chef de produits, société PACKARD BELL ; Immeuble Optima, 10 rueGodefroy ; 92821 PUTEAUX ; [email protected]

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Mme Janique LAUDOUAR, Bureau 182, rectorat de Paris – n° 94 Avenue Gambetta ;[email protected]

Mme Brigitte LAURENT, Secrétaire générale, sous-direction de l’informatique, Conseil régionald’Ile-de-France ; 35 boulevard des Invalides – 75007 Paris ; [email protected]

M. Alain LE CALVE, Délégué Général adjoint du SIMAVELEC ; 17 rue Hamelin – 75783 ParisCEDEX 16 – [email protected]

M. Jean-François LEGENDRE, Responsable du développement normalisation technologies del’information, AFNOR ; 11 avenue de Pressensé – 93571 Saint Denis la Plaine ; [email protected]

Mme Annick LE HAIN, Juriste, Direction juridique, Cité des Sciences et de l’Industrie ; 30 avenueCorentin Cariou – 75930 Paris CEDEX19 ; [email protected]

M. Michel LEMONIER, Directeur technique du cabinet d’ingénieurs conseils L-UP ; 4 bis rue SaintSauveur, 75002 Paris ; [email protected]

M. Hervé LE THIERRY D'ENNEQUIN, coordonnateur du GPEM/AB, Ministère de l’Economie, desFinances et de l’Industrie, Direction des affaires juridiques, 6, rue Louise Weiss – Télédoc 353 –75703 PARIS CEDEX 13 ; [email protected]

M. Thierry MARULIER, Responsable marketing – Serveur/Stockage, Société NEC – immeubleOptima, 10 rue Godefroy – 92821 Puteaux CEDEX ; [email protected]

M.Clément Marc MENU, Ingénieur conseil, 27 avenue Clodoald - 92210 Saint-Cloudtél. : 01.49.11.00.66 , [email protected]

M. Eric NASSE, Chef de produits, Société CANON ; 102 avenue du Général de Gaulle – 92257 LaGarenne Colombes CEDEX ; [email protected]

M. Joseph PLUCHINO, Coordinateur technique NHC, Société NOKIA ; 97 avenue de Verdun –92231 Romainville CEDEX ; [email protected]

M. François ROUYER-GAYETTE , Direction du livre et de la lecture, Ministère de la culture et de lacommunication ; 180 rue de Rivoli – 75001 Paris ; [email protected]

M. Thierry STRADELMANN, Account manager, société ALCATEL ; 32 avenue Kleber – 92707Colombes CEDEX ; [email protected]

Mme Magali THIEFFINE, Chef de produit, Société LEXMARK ; 9 place des Vosges – 92924 Paris laDéfense ; [email protected]

M. Jacques TREFFEL - Inspecteur général de l'Éducation nationale, Président du GPEM/AB,Ministère de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche, GPEM/AB ; 96 boulevardBessières - 75017 PARIS.

M. André WEIL, Président de l’IREST (Institut de recherche économique et sociale entélécommunication) ; 17 rue Hamelin – 75783 Paris CEDEX 16 ; [email protected]

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ANNEXE 3

Liste des adresses utiles et des organismes professionnels

Syndicats et fédérations professionnelles

FIEEC - Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de la Communication. 11 / 17 rue Hamelin. 75016 Paris Tél : 01 45 05 70 70 ; Fax : 01 45 53 03 93 Internet : www.fieec.fr

GITEP TICS - Groupement des Industries des Technologies de l’Information ,de laCommunication et des services associés

Tour Neptune – 20 Place de la Seine. 92086 Paris la Défense CEDEXTél : 01 49 00 04 76 ; Fax : 01 49 00 30 30

Internet : www.gitep.fr

SECIMAVI - Syndicat des Entreprises de Commerce International des Matériels Audio, Vidéo, informatiques

25 / 27 rue d’Astorg . 75008 Paristél : 01 44 54 14 60 ; Fax : 01 42 65 39 49

SFIB - Syndicat de l’Industrie des Technologies de l’InformationTour Neptune – 20 Place de la Seine. 92086 Paris la Défense CEDEXTél : 01 49 00 30 20. Fax : 01 49 00 30 35

Internet : www.sfib.fr

SIMAVELEC - Syndicat des Industries de Matériels Audiovisuels Electroniques11 / 17 rue Hamelin . 75016 Paris Tél : 01 45 05 71 81 ; Fax : 01 45 05 71 72

IREST – Institut de Recherches Economiques et Sociales sur les Télécommunications 17 rue Hamelin – 75783 Paris CEDEX 16 Tél : 01 45 05 70 68 ; Fax : 01 45 05 70 78Internet : www.irest.org

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Organismes en matière de normalisation

AFNOR - Association Française de Normalisation11, avenue Francis de Pressensé - 93571 Saint Denis la Plaine CEDEXTél. 01 41 62 80 00 ; Fax 01 49 17 90 00Internet : www.afnor.fr

CEI – Commission Electrotechnique Internationale3 rue de Varembé – Case Postale 131 - CH-1211 Genève 20 – SuisseTél : 41 22 919 02 11 ; Fax : 41 22 919 03 00Internet : www.iec.ch

CENELEC – Comité Européen de Normalisation Electronique35 rue de stassartstraat – B-1050 Bruxelles – BelgiqueTél : 32 25 19 68 71 ; Fax : 32 25 19 69 19Internet : www.cenelec.org

ETSI – European Télécommunication Standard Organisation65 route des Lucioles - 06560 Sophia Antipolis - Tél : 04 92 94 42 00Internet : www.etsi.org