GUIDE PRATIQUE

SAVOIR C IBLER LES R ISQUES ET FACIL ITER SON QUOTIDIEN

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SOMMAIREÉviter les chutes au domicile p. 4-5

Généralités p. 6-7

Espaces extérieurs p. 8-9

Couloirs et escaliers p. 10-11

Salle de séjour p. 12-13

Cuisine p. 14-15

Salle de bains & toilettes p. 16-17

Chambre p. 18-19

Garage et dépendances p. 20-21

Troubles de la mémoire p. 22-23

Acteurs du domicile p. 24-25

Aides à l’aménagement p. 26-27

Aides au financement p. 28-29

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Chaque année, 62 % des 450  000 chutes1 enregistrées surviennent à domicile. On estime également qu’une personne de plus de 65 ans sur 3 vivant à domicile est victime d’une chute2.

Les facteurs de risques de chute sont généralement liés à l’état de santé de la personne (alimentation, troubles locomo-teurs, réduction de l’acuité visuelle, prise de médicaments...), mais il existe éga-lement des facteurs de risques compor-tementaux et environnementaux : agir sur ces deux derniers éléments permettra donc de réduire le risque de chute.

Aujourd’hui, l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) évalue à 6% le nombre de logements adaptés1 à l’avancée en âge et à 2 millions le nombre de logements qui auraient besoin d’être adaptés du fait de l’avancée en âge de leurs occupants

Dans ce guide vous trouverez des conseils simples pour aménager votre domicile afin de pouvoir y vivre en toute sécurité, mais aussi des astuces qui favoriseront votre autonomie et votre bien-être au quotidien. Vous découvrirez également les ressources humaines et financières pour vous aider à aménager votre logement sur la région Poitou-Charentes.

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1 Source : Rapport de l’ANAH et de la CNAV, Adaptation des logements pour l’autonomie des personnes âgées, décembre 2013

2 Source : Référentiel de bonnes pratiques INPES, Prévention des chutes chez les personnes âgées à domicile, mai 2005

279 000CHUTES / ANAU DOMICILE

Sur chacune des fiches-situation, nous aborderons le cas concret d’une personne face à un problème donné. Les «Solutions de l’ergo» apporteront une ou plusieurs pistes pour y répondre.Qu’est-ce que l’ergo ?Il s’agit du diminutif du mot ergothérapeute, un professionnel de santé. Pour en savoir plus sur cette profession, lisez la page 25.

LES SOLUTIONS DE L’ERGO

+65ANS

E S T V I C T I M E D ’ U N E CHUTE À SON DOMICILE

1 3PERS.SUR

+80ANS

E S T V I C T I M E D ’ U N E CHUTE À SON DOMICILE

1 2PERS.SUR

6%DES LOGEMENTSSONT ADAPTÉS ÀL’AVANCÉE EN ÂGE

ÉVITER LES CHUTES AU DOMICILE

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BON PIED...Un bon chaussage est primordial pour limiter les risques de chute. Privilégiez

donc une paire de chaussons fermés qui tiennent bien aux pieds. À l’extérieur,

une paire de chaussures adaptées est aussi nécessaire. Pour éviter les contorsions et les enfiler en toute sécurité, le plus simple est de s’asseoir et d’utiliser un chausse-pied. En cas de douleurs, de déformations ou d’œdèmes, une paire de chaussures thérapeutiques peut être nécessaire. Celles-ci peuvent être remboursées sur prescription médicale.

Il est aussi important que la personne âgée conserve une activité physique régulière pour entretenir sa condition physique. Ménage, jardinage, marche, gymnastique, aquagym… Les possibilités ne manquent pas ! Le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de la ville pourra également vous informer sur des activités organisées près de son domicile. Pour autant, il ne faut pas surestimer ses forces et se mettre dans des situations dangereuses. Il est parfois essentiel de ne pas hésiter à demander de l’aide, comme par exemple pour les travaux d’extérieur en hauteur ou le lavage des vitres.

... BON ŒIL !U n b o n é c l a i r a g e e s t indispensable pour distinguer les obstacles éventuels. Il doit être homogène pour éviter les zones d’ombres et d’intensité suffisante. Mieux vaut opter pour plusieurs sources lumineuses et des ampoules de forte puissance de 75 ou 100 Watts.

Le port de lunettes adaptées et propres est également indispensable. Un rendez-vous annuel chez l’ophtalmologue est recommandé.

GÉNÉRALITÉSPRISE DE MÉDICAMENTSL a m a u v a i s e o b s e r v a n c e des t ra i tements médicamenteux peut constituer un risque de chutes majeur. L’utilisation d’un pilulier, quotidien ou semainier, simple ou sécurisé par un système d’ouverture électronique, peut pallier à certaines difficultés. La personne âgée, souffrant de maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées, peut bénéficier du passage d’un(e) infirmier(e) pour la prise des traitements. Il est important de veiller à tenir les médicaments hors de portée des enfants.

POUR ALERTERI l est judicieux de toujours garder sur soi son téléphone fixe ou portable pour alerter en cas de difficulté, notamment dans le jardin. Une personne ayant des antécédents de chute sera encore plus en sécurité en s’équipant d’un système de téléassistance.

BON APPÉTITUne al imentat ion équi l ibrée et en quant i té suffisante est indispensable pour maintenir un bon état nutritionnel chez la personne âgée. Si la personne a des difficultés à préparer ses repas, il peut être judicieux de faire appel à une aide ménagère ou à un service de portage de repas.

Toujours veiller à vérifier la date de péremption des aliments, notamment des produits frais, conservés dans un réfrigérateur propre et dont la tem-pérature est maintenue entre 6 et 7°C.

UNE MAISON RESPIRABLEVentiler quotidiennement son domici le en ouvrant les fenêtres permet de renouveler l’oxy-gène et de chasser l’humidité. Il faut également veiller à ne pas obstruer les bouches d’aération. Les propriétaires de cheminée ou poêle sont davantage sujets au risque d’intoxication au monoxyde de carbone.

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IDENTIFIER SOLUTIONNERESPACES EXTÉRIEURS

Monsieur Simon a 78 ans et souffre de douleurs lombaires chroniques. Il aime beaucoup jardiner mais a du mal à trouver

une bonne position et se fatigue vite.

UN ACCÈS PÉRILLEUXDes marches isolées rendent l’accès au domicile difficile, d’autant plus si, comme sur cet exemple :• les dimensions sont irrégulières,• il n’y a pas de main-courante (même

pour un escalier de 2 ou 3 marches)• e l l es son t peu v is ib les ca r peu

contrastées, d’autant plus le soir en l’absence d’éclairage.

La présence de seui ls de portes , fréquents pour les portes-fenêtres, est également à risque de chutes.

DES OBSTACLES AU SOLLa circulation peut être rendue dange-reuse par des objets laissés au sol ou un revêtement inégal (ex : gravillons).

PRISES DE RISQUES AU POTAGERDes postures inadaptées peuvent être néfastes pour la santé.

ENTRER EN SÉCURITÉUn plan incliné avec une main-courante est préférable (fig. A). Le cas échéant, les marches devront être contrastées et leur revêtement antidérapant (éviter le carrelage qui après la p lu ie devient g l issant ) . E l les seront toujours accompagnées d’une main-courante. Les seuils de porte pourront être également contrastés ou compensés par des rampes adaptées. Le paillasson devra être antidérapant et fin, avec des bords biseautés pour éviter de trébucher.

Un écla i rage extér ieur es t i nd ispensab le pour sécuriser l’accès à la maison. L’allumage automat ique par détect ion de présence est souhaitable. Par ailleurs, certains volets battants peuvent être contraignants à fermer. Des volets roulants électriques peuvent alors être installés.

LIBÉRER LE PASSAGELes cheminements doivent être l ibres de tout obstacle. I l faut prendre le réflexe de ranger dès que possible les outils. Un enrouleur évitera de laisser le tuyau d’arrosage traîner au sol.

JARDINAGE TOUT CONFORTUn «repose-genoux» ou «banc de jardinage» (fig. B) permet de moins solliciter les articulations et fournit un appui utile pour se relever. Retourné, il peut être utilisé comme siège. Sur des terrains instables, un déambulateur à 4 roues (fig. C) peut sécuriser la marche et permettre de transporter des objets.

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Utiliser des outils à long manche pour éviter d’avoir à se pencher. Et pour s’occuper des parterres, s’installer confortablement sur un banc de jardinage.

SOLUTION DE L’ERGO pour M. Simon

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IDENTIFIER SOLUTIONNERCOULOIRS ET ESCALIERS

Madame Martin a 71 ans et de l’arthrose aux deux genoux. Quand elle rentre les bras chargés, il lui arrive de faire

tomber ses clés. Elle a alors de la peine pour les ramasser.

UN ESCALIER GLISSANTLes escaliers peuvent être à l’origine de chutes graves.Ici, le tapis recouvrant les marches représente un risque.Par ailleurs, un revêtement en bois peut être glissant, surtout s’il vient d’être ciré.

PAS DE RAMPE POUR SE TENIRL’absence ou la difficulté de préhension d’une main courante rend un escalier très dangereux à emprunter.

UN PASSAGE ENCOMBRÉLes couloirs et les escaliers sont des zones de c i rcu la t ion é t ro i tes dans lesquelles la présence d’obstacles se révèle souvent périlleuse.

+ SÉCURISER LES MARCHESIl est important que les marches d’un escalier soient contrastées pour être bien perçues. L’ajout de nez de marches antidérapants permet aussi de sécuriser le déplacement. Une main courante est indispensable (fig. A). Elle doit être à bonne hauteur, suffisamment longue et facilement préhensible. Idéalement, il en faut une de chaque côté de l’escalier.

Si la personne a une jambe plus faible que l’autre, el le doit monter la jambe saine en premier et descendre la jambe faible en premier. Pour les personnes utilisant des aides techniques à la marche (canne, déambulateur…), il est nécessaire d’en posséder une à chaque étage.

L’ instal lat ion d’un monte-escaliers peut permettre à une personne âgée à mobilité réduite de se rendre aux pièces situées à l’étage. Cependant, ce genre de système est onéreux, il est donc parfois financièrement plus avantageux d’aménager une chambre à coucher et si besoin une salle d’eau au rez-de-chaussée.

CONTRASTER LES MARCHES POUR LEVER LES PIEDSLes marches isolées ou les seuils séparant deux pièces peuvent être mis en évidence par une peinture de couleur différente ( f ig. B) ou des bandes adhésives contrastées et réflé-chissantes.

FAIRE PLACE NETTELes couloirs sont des lieux de passages fréquents et doivent être au maximum dégagés de tout obstacle à la circulation. Enfin, comme pour toutes les pièces de la maison, un bon éclairage est important pour pouvoir se déplacer en sécurité.

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BAVANT APRÈS

Installer une console dans l’entrée pour y déposer sacs et clefs. Une pince long-manche, pourra aider à ramasser les objets au sol sans avoir à plier les genoux.

SOLUTION DE L’ERGO pour Mme Martin

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IDENTIFIER SOLUTIONNERSALLE DE SÉJOUR

Monsieur Dubois a 80 ans et prend un traitement de régulation de la tension.

Il doit éviter de se lever précipitamment au risque d’avoir des vertiges et de

chuter. Or, il reçoit souvent des appels de ses enfants, qui vivent à l’étranger, et a

tendance à se dépêcher pour décrocher le téléphone à temps.

UN ÉCLAIRAGE INSUFFISANTLa pièce est sombre, les obstacles sont difficiles à distinguer.

DES OBSTACLES DANS LES CHEMINEMENTSLes t ap i s rep résen ten t un r i sque de chutes majeur, par gl issades ou trébuchages contre les coins. Les fils électriques ou téléphoniques traversant sont tout aussi dangereux.

UN CANAPÉ «RAMOLLO»Il est difficile de se relever d’un canapé bas, profond et mou. Celu i-c i peut également entraîner des douleurs car il est difficile d’y conserver une bonne position.

LUMIÈREIl est recommandé d’utiliser des ampoules de forte puissance de 75 ou 100 Watts et d’optimiser l’arrivée de la lumière naturelle (en évitant les rideaux trop occultant par exemple).

ÉLIMINER LES OBSTACLESPour sécuriser la pièce à vivre, i l est conseil lé d’éliminer au maximum les obstacles. Fixez les fils qui restent au mur ou utilisez un passe-câbles (fig. A).

Les tapis doivent être évités au maximum. Si certains sont conservés, ils devront être fixés au sol par un adhésif double face ou sécurisés par une maille antidérapante (fig. B) qui prévient du risque de glissement au sol mais pas du risque de butée du pied contre un coin de tapis. Attention également au parquet qui une fois ciré devient glissant !

BIEN INSTALLÉIl est plus facile de se relever d’un fauteuil à dossier droit et haut équipé d’accoudoirs. Un fauteuil releveur est encore plus confortable et pratique. Il ne faut pas hés i te r à se rense igner auprès des différents fabricants car de nombreux modèles existent et les budgets sont très variables.

À PORTÉE DE MAINLes objets utiles doivent être à portée de main (téléphone, lunettes, télécommandes…). Pour éviter la précipitation pour décrocher au téléphone, un modèle sans fil peut être judicieux si la personne ne présente pas de troubles de la mémoire. Veillez également à ce que les numéros d’urgence y soient enregistrés.

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Contacter l’opérateur pour augmenter le nombre de sonneries avant le déclenchement du répondeur. Maintenant il peut prendre le temps de se lever et d’aller décrocher en sécurité.

SOLUTION DE L’ERGO pour M. Dubois

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IDENTIFIER SOLUTIONNERCUISINE

Monsieur Duval a 79 ans et est atteint d’une cataracte qui rend difficile la

perception des éléments de la cuisine et l’utilisation de l’électroménager. Il est en

difficulté pour préparer ses repas.

UN RANGEMENT NON OPTIMISÉIl est difficile d’aller attraper des objets lourds en hauteur, ceci est d’autant plus problématique s’ils sont fréquemment utilisés.

DES POSTURES DANGEREUSESLe fait de se baisser ou de monter sur un escabeau pour attraper quelque chose expose à un risque de chutes important.

UNE CUISINIÈRE AU GAZL’utilisation d’une gazinière peut devenir diff ic i le avec l ’âge et expose à des risques de brûlures et d’explosion.

+ À PORTÉE DE MAINLes objets les plus utilisés, ainsi que les objets lourds, doivent être placés à proximité et à mi-hauteur pour être facilement récupérés : entre les épaules et les genoux de la personne, soit environ entre 40 cm et 1,40 m du sol.

Une table au centre de la p ièce p e u t o f f r i r u n p o i n t d’appui supplémentaire. Une chaise « assis-debout » (fig. A) permet de s’installer à un poste de cu is ine e t de se re lever f ac i l emen t ensu i t e . Ve i l l e z également à ce que le sol soit

régulièrement entretenu, un sol humide ou gras étant source de glissades.

CUISINER SANS DANGERUne plaque à induction (fig. B)est conseillée pour limiter les r i sques. Des modè les avec b o u t o n s m é c a n i q u e s s o n t préférables aux modèles tactiles.

Si une cuisinière au gaz est conservée, un système thermocouple limitera les risques.

Cer ta ins équ ipements qu i se t rouvent dans le commerce tradi t ionnel peuvent faci l i ter la préparation de repas pour la personne âgée. Comme par exemple :

• Un minuteur de cuisine qui servira notamment à éviter d’oublier les plats sur le feu.

• Une desserte à roulettes avec laquelle la personne peut transporter des plats lourds sans risques, de la cuisine à la salle à manger.

De nombreuses aides techniques spécialisées existent également et pourront être très utiles pour des personnes présentant par exemple des difficultés de préhension et/ou des troubles visuels . L’ergothérapeute est, là aussi, le professionnel le mieux placé pour vous conseiller sur du matériel adapté aux difficultés personnelles de l’usager.

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Remplacer les poignées des placards par de grosses poignées noires, plus faciles à distinguer sur le fond blanc. Une pastille autocollante en relief sur le bouton de démarrage de la cafetière et une balance parlante permettent également à Monsieur Duval de cuisiner seul.

SOLUTION DE L’ERGO pour M. Duval

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IDENTIFIER SOLUTIONNERDOUCHE

Madame Clément n’a pas souhaité changer sa cabine de douche installée il y a peu. Mais elle a tendance à se tenir à la

barre du pommeau de douche qui n’est pas conçue pour supporter son poids.

UN ACCÈS DIFFICILEL’accès à la douche se fait par plusieurs marches.

RIEN POUR SE TENIRL’absence de barres d’appuis rend l’accès à cette douche très périlleux.

RISQUES DE GLISSADESLes tapis fins en tissu placés au sol et sur les marches ne sont pas antidérapants et risquent d’entraîner une glissade.En l ’absence de tapis, le carre lage humide peut être très glissant également.

UN CHAUFFAGE DANGEREUXCe type de chauffage d’appoint est à éviter dans la salle de bain car il peut entra îner é lectrocut ion, incendie et intoxication.

UNE DOUCHE DE PLAIN PIEDInsta l ler une douche avec siphon au sol (ou douche à l’italienne, fig. A) et carrelage antidérapant est la solution la plus efficace et pratique en terme de sécurité. Complétée pa r des bar res d ’appu i ( f i g .   B ) e t u n s i è g e d e douche avec dossier et

accoudoirs  ( f ig.  C), les risques de chutes

sont grandement diminués.

I l e s t p a r f o i s t e c h n i q u e m e n t i m p o s s i b l e d e réal iser ce genre

de travaux. Dans ce cas, la mise en place d’un bac extra-plat, complété d’une pompe de relevage pour l’évacuation de l’eau peut être une alternative. Certains bacs sont conçus avec des bords biseautés.

+ ÉVITER LES GLISSADES

Dans la douche, un tapis à ventouses ou des bandelettes antidérapantes (fig. D) éviteront les chutes. À la sortie de la douche, des tapis antidérapants devront également être installés.

Une bonne aération est nécessaire dans la salle d’eau pour prévenir notamment l’humidité au sol. Une ventilation mécanique est donc souhaitable, son fonc t ionnement peu t ê t re cons tan t ou commandé via un interrupteur.

Une chaise dans la salle de bains permettra à la personne âgée de s’asseoir pour se sécher les pieds et se chausser. Elle pourra également servir à s’ins-taller devant le lavabo. Dans ce cas, on peut vérifier avec un professionnel la possibilité de retirer la co-lonne située sous la vasque pour plus de confort. Pour que la hauteur du miroir convienne, un système d’inclinaison réglable pourra alors être utile.

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Installer des barres d’appui et un tabouret à ventouses lorsqu’il est impossible de percer la cabine de douche.

SOLUTION DE L’ERGO pour Mme Clément

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IDENTIFIER SOLUTIONNERBAIGNOIRE ET TOILETTES UNE BAIGNOIRE À ESCALADER

À partir d’un certain âge, une baignoire est souvent périlleuse à enjamber. Et une fois assis au fond du bac, il est difficile de s’en relever.

DES RISQUES DE GLISSADESSans revêtement antidérapant, ni barre d’appui, le risque de chute est élevé.

DES TOILETTES INADAPTÉSIl est souvent difficile pour une personne âgée de s’asseoir et de se relever de toi lettes trop bas, d’autant plus en l’absence d’appuis prévus à cet effet.

RISQUE D’ÊTRE ENFERMÉLa porte qui s’ouvre vers l’intérieur n’est pas adaptée car si la personne a un malaise ou chute, une tierce personne ne pourra pas entrer, d’autant plus si la pièce est encombrée.

Monsieur Thomas a 72 ans et suite à un accident vasculaire cérébral, ses

capacités sensitives sont altérées au niveau de la main et de l’avant-bras droit.

SE DOUCHER DANS LA BAIGNOIRE

Une douche à l’italienne est préférable mais une baignoire peut également s’adapter. Avec une planche de bains (fig. A), l’usager peut s’asseoir et passer ses jambes dans le bac en sécurité. Un siège de bain (fig. B), en plus d’être pivotant, a également l’avantage de posséder un dossier et des accoudoirs.

FINI LES GLISSADESDes barres d’appuis doivent être installées pour sécuriser le transfert. Un modèle à visser au mur est préférable, car la fixation est solide et pérenne. Un tapis antidérapant à ventouses doit être fixé au fond de la baignoire pour éviter de chuter. À la sortie, un tapis de douche antidérapant évitera de glisser sur un sol humide.

PLUS HAUTUn rehausseur de toilettes (fig. C) facilite l’utilisation de ces derniers pour une personne âgée car l’effort musculaire nécessaire pour les transferts est moins important. Certains modèles sont également équipés d’accoudoirs. Une barre d’appui coudée ou droite fixée en oblique, positionnée sur le mur le plus proche en avant du WC, peut être très utile pour aider à se relever.

PENSER À L’OUVERTUREIl est primordial de modifier le sens d’ouverture de la porte a f i n qu ’e l l e s ’ouv re ve rs l’extérieur, ou le cas échéant d’installer une porte coulissante. De la même manière, si la porte des toilettes est équipée d’un verrou, celui-ci devra être ouvrable depuis l’extérieur en cas de besoin.

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Installer un robinet thermostatique pour éviter les brûlures. Équiper également le pommeau de douche d’un système de LED indiquant par un code de couleurs la température de l’eau.

SOLUTION DE L’ERGO pour M. Thomas

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LUMIÈREEn cas de lever nocturne, une veilleuse (fig. A) peut permettre de maintenir une légère luminosité. Le p l us e f f i cace cons i s t e à installer un système d’éclairage progressif avec détection de mouvements, pour sécuriser vos déplacements la nuit.

+ LIBÉRER LE PASSAGEComme dans les espaces de circulation, les obstacles doivent être éliminés et les tapis sécurisés (fixés au sol ou complétés d’une maille adhérente).

ENVIES PRESSANTES

Pour évi ter d’al ler jusqu’au WC la nuit, vous pouvez installer une chaise percée (fig. B) ou un urinal (fig. C) à côté de votre lit. Ils peuvent f a i re l ’ ob j e t d ’ un remboursement par la sécurité sociale.

SE LEVER DU BON PIEDDes cales (f ig. D) peuvent être installées pour surélever le lit et faciliter les transferts. Une barre de redressement (fig. E) peut également faciliter le lever. Un bon matelas sera aussi utile et pourra diminuer les douleurs dorsales. Au besoin, la location d’un lit médicalisé électrique (fig. F) est possible à domicile grâce à une prescription médicale.

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CHAMBRE

Madame Dupont a pensé à acheter une nouvelle lampe de chevet, mais le fil de l’interrupteur a la fâcheuse tendance

à glisser du plateau et elle peine à le retrouver la nuit.

LUMIÈRE DIFFICILE À ALLUMERUne lampe qui n’éclaire pas assez ou un interrupteur trop éloigné multiplie les risques de chuter dans l’obscurité.

DES OBSTACLES AU SOLDes chaussons laissés dans le passage et un fil électrique au sol sont dangereux.

UNE DESCENTE DE LIT GLISSANTEUn tapis ou un parquet ciré peuvent faire glisser, en particulier au lever.

DES LEVERS NOCTURNES RAPIDESUne envie pressante peut pousser à se lever rapidement, ce qui risque d’entraîner des vertiges à l’origine de chutes.

UN LIT BAS ET UN VIEUX MATELASIl est difficile de se relever d’un lit bas, d’autant plus quand le matelas manque de fermeté.

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Fixer le fil de l’interrupteur sur le plateau de la table de chevet afin de le retrouver et d’allumer la lumière plus facilement.

SOLUTION DE L’ERGO pour Mme Dupont

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L’ORDRE EST DE MISEIl est nécessaire de trier régulièrement et de jeter les produits inutiles ou pér imés. Classer les produits en fonct ion de leur ut i l i té et de leur dangerosité peut éviter des utilisations à mauvais escient. Un extincteur polyvalent ABC pourra agir sur les différents types de feux.

BIEN RANGÉ ET BIEN PROPRELes sols des garages, caves et autres dépendances doivent être lavés régulièrement pour éviter les zones glissantes, comme les flaques d’huiles par exemple. Il est également important de ranger les outils et produits sur des étagères solides et stables. Préférez les échelles et escabeaux équipés de patins antidérapants.

PRÉSERVER SON AIRPour éviter l ’ intoxication au monoxyde de carbone , ne jamais la isser le moteur de sa voiture tourner dans un garage, ne pas utiliser de groupes électrogènes ou de barbecue à l’intérieur

du logement (y compris dans le garage ou dans la cave !).

I l est également pr imordial de faire vérif ier annuellement son installation de chauffage par un professionnel et d’aérer quotidiennement chaque jour son logement pendant au moins 10 minutes, même en hiver.

UN LIEU RÉSERVÉ AUX ADULTES

L’accès au garage doit être interdit aux enfants lorsqu’ils ne sont pas sous la surveillance d’un adulte  : les risques d’intoxication, de blessure et de chutes sont multiples. La porte automatique roulante ou basculante du garage doit être équipée d’un système de sécurité pour permettre l’arrêt en cas d’obstacle.

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RISQUE D’INCENDIELe garage est souvent le lieu où l’on entrepose des produits inflammables et dangereux (peintures, solvants, produits chimiques, papiers, journaux...).

RISQUE DE CHUTE ET BLESSURESLes liquides renversés au sol, l’encom-brement, les étagères et échelles rangées en équilibre peuvent être responsables de chute et/ou de blessures.

RISQUE D’INTOXICATIONLe garage peut être un haut lieu d’intoxi-cation au monoxyde de carbone (CO).

DANGER POUR LES ENFANTS La porte du garage, les outils de bricolage et les divers produits peuvent être la cause d’accidents de la vie courante très graves chez l’adulte et surtout chez l’enfant.

GARAGE ETDÉPENDANCES

COMonsieur Simon souffre de

vertiges et d’une pneumopathie. Il est un fin bricoleur et a besoin de

repeindre un mur intérieur.

Utiliser un escabeau sécurisé et stable équ ipé d’une barre d’appui . Préférer une peinture écologique, sans produits toxiques, et aérer la pièce pendant et après la pose de la peinture.

SOLUTION DE L’ERGO pour M. Simon

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TROUBLES DE LA MÉMOIREÀ LA BONNE HEUREP o u r u n e p e r s o n n e â g é e souffrant de troubles de la mémoire, il est primordial qu’il y ait des repères temporels à plusieurs endroits de la maison. Ainsi il faudra prévoir une horloge, f ixée dans un endroit stratégique, à bonne hauteur, dans chaque pièce.

Dans la pièce à vivre principale, une aide temporelle affichant également la date du jour est recommandée. Préférez un éphéméride soigneusement m i s à j o u r o u u n e a i d e t e c h n i q u e à a f f i c h a g e automatique, plutôt qu’un calendrier.

Un «  emploi du temps   » journal ier placé à côté de ces aides temporelles peut également aider la personne à accompl i r ses act iv i tés quotidiennes.

CHAQUE CHOSE À SA PLACELa personne âgée souffrant de troubles cognitifs est également désor ientée dans l ’espace. Même s i ce la concerne en premier lieu le grand espace (v i l le , département…), cela peut éga lement a ffecter la localisation des pièces dans la maison. Elle peut également oublier dans quel meuble sont rangées certaines affaires. Des affichages associant texte et image et positionnés sur les portes peuvent l’aider à conserver son autonomie.

MON EMPLOI DU TEMPSLUNDI

LEVER

MATINÉE

MIDI / 12h

APRÈS-MIDI

SOIR

IMPORTANT

MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE

dame du

belote àl’EPHAD

Médicaments

15h

ménagedame du

ménage

Visite despetits enfants

Messedame duménage

10h 10h 10h10h

16h

Médicaments Médicaments Médicaments Médicaments MédicamentsMédicaments

Médicaments Médicaments Médicaments Médicaments Médicaments MédicamentsMédicaments

GARDER LE LIENU n t é l é p h o n e avec des touches mémoires sur les-quelles une tierce per-sonne pré-enreg is t re des numéros, peut pallier à des difficultés d’utilisation. Ce r t a i n s mod è l e s p e r-mettent de mettre un nom ou une photo directement sur la touche.

Une télécommande universelle simplifiée ne présentant que les boutons essentiels peut également faciliter le contrôle de la télévision.

FACILITER LE QUOTIDIENUn aide-mémoire électronique ou un localisateur d’objets peuvent être intéressants pour certaines personnes, pour pall ier aux petits oublis du quotidien.

Enfin, de manière générale, au sein du domicile d’une personne âgée présentant des troubles de la mémoire et du jugement, l ’attention devra être portée sur les risques éventuels liés à la manipulation d’objets dangereux. Par exemple, les produits ménagers et les médicaments devront être rangés hors de portée ou stockés dans un placard sécurisé.

P a r a i l l e u r s , l e s s y s t è m e s d ’ a l l u m a g e automatique et progressif des lumières par détection de mouvements peuvent grandement sécuriser les déplacements nocturnes.

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ACTEURS DU DOMICILELES CLICLes Centres Locaux d’Information et de Coordination sont des guichets d’accueil, de conseil et d’orientation des personnes âgées, soutenus par le Conseil Départemental.

Ils ont pour objectif de faciliter l’accès aux droits pour tous les retraités et personnes âgées, de manière à améliorer leur vie quotidienne.

Un des professionnels du CLIC peut venir à votre domicile à titre gratuit pour évaluer vos

besoins, vous conseil ler, vous orienter et vous aider à la mise en place des services à domicile et interventions des professionnels de santé (services d’aide à domicile ou de soins infirmiers, portage de repas, téléassistance...).

I l peu t dans cer ta ines s i tua t ions décider de saisir d’autres acteurs de la coordination tels que les réseaux de santé gérontologiques.

LES SERVICES D’AIDE ET D’ACCOMPAGNEMENT À DOMICILE (SAAD)Les aides à domicile de ces services peuvent vous aider dans la réalisation de vos activités de la vie quotidienne (ménage, préparation des repas, accompagnement aux courses, etc.). Votre caisse de retraite ou l’allocation personnalisée d’auto-nomie du Conseil Départemental peuvent vous aider à financer ces heures d’intervention.

LES SERVICES POLYVALENTS D’AIDE ET DE SOINS À DOMICILE (SPASAD)Ils associent les compétences des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) et des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Ils apportent à la fois un accompagnement dans les actes de la vie quotidienne et dans les soins aux personnes aidées : la polyvalence comme garantie de la coordination des interventions. Les SPASAD font l’objet d’une autorisation conjointe de l’ARS et du conseil départemental.

LES RÉSEAUX GÉRONTOLOGIQUESLe réseau gérontologique coordonne tous les ac-teurs intervenant autour d’une personne âgée dépen-dante à domicile (médecin traitant et professionnels de santé libéraux, services infirmiers et d’aide à domicile, assistante sociale, hôpital de proximité…). Il a pour mission d’apporter une aide aux professionnels et à la famille afin de faciliter le maintien à domicile et d’éviter les hospitalisations non justifiées. Le réseau géronto-logique est financé par des fonds publics.

LES SERVICES DE SOINS INFIRMIERS À DOMICILE (SSIAD)Destinés aux personnes âgées de 60 ans et plus, malades ou dépendantes, aux personnes adultes handicapées et aux personnes de moins de 60 ans atteintes de maladies chroniques, les SSIAD assurent, sur prescription médicale, les soins d’hygiène réalisés par des aides soignantes et concourent à l’accomplissement des actes essentiels de la vie. Ils sont pris en charge pas la sécurité sociale.

CONTACTER LE CLICPour connaître le CLIC correspondant à votre commune, vous pouvez contacter :

• Charente-Maritime : 09 70 82 12 13* (Seniors info Charente-Maritime)

• Deux-Sèvres : 05 49 06 63 63* (CODERPA)

• Vienne : 05 49 45 97 77* (Vienne Infos Sociales)

• Charente : 05 16 09 50 72* Attention, il n’existe pas de CLIC en Charente. Le numéro est celui de la direction de la solidarité et de l’autonomie du Département de la Charente.

* Prix d’un appel local.

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AIDES À L’AMÉNAGEMENT

CONTACTER LE PACT

• Charente : 05 45 95 62 02* Maison Départementale de l’Habitat 57, rue Louis Pergaud - 16000 Angoulême Mail : pact16@laposte.net Site web : www.pactdescharentes.org

• Charente-Maritime : 05 46 07 49 99* 112, Grande Rue - 17180 Périgny Mail : contact@pact17.fr Site web : www.pact17.com

• Nord Deux-Sèvres : 05 49 64 55 91* 46, bd Édouard Quinet - 79200 Parthenay Mail : pact.parthenay@pact79.com

• Sud Deux-Sèvres : 05 35 00 16 02* 239, rue Ribray - BP 98714 79027 Niort Cedex Mail : pactso79@orange.fr

• Vienne : 05 49 61 61 86* 17, rue Carnot - 86000 Poitiers Mail : contact@vienne-habitat.asso.fr Site web : www.vienne-habitat.asso.fr

* Prix d’un appel local.

LE PACTPremier réseau associatif national au

service des habitants et de leur habitat, le PACT de votre département peut vous aider dans la réalisation de travaux qui favoriseront votre maintien à domicile.

• Ils vous apportent des conseils techniques autour des travaux nécessaires pour améliorer votre habitat: un technicien spécialisé peut se rendre à votre domicile étudier vos besoins.

• Ils vous donnent des informations financières et f iscales, vous consei l lent sur le cadre réglementaire.

• Ils vous assistent dans le montage des dossiers pour obtenir des aides financières. Les principaux financeurs étant l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), le Conseil Régional du Poitou-Charentes, le Conseil Départemental, les caisses de retraite et les Communautés de Communes).

Attention, courant 2015, les mouvements PACT fusionnent avec Habitat et développement et deviennent SOLIHA.

HANDIBATCe label forme les artisans du bâtiment à toutes les nouvelles techniques permettant de ré-pondre aux besoins spécifiques d’accessibilité qu’ont les personnes atteintes d’un handicap ainsi que le maintien à domicile des personnes âgées qui sont en perte de mobilité.

Les art isans labél isés Handibat proposent et réalisent donc des travaux sur mesure en considération des besoins du client et dans le respect de la réglementation en vigueur.

MAGASIN DE MATÉRIEL MÉDICALLes revendeurs spécialisés peuvent être de bons conseils pour l’acquisition de matériel pour le maintien à domicile (aides techniques pour le repas, déambulateur...) et sauront vous informer sur les possibilités de prises en charge par la sécurité sociale.

PLUS D’INFOS• Ergo Logis : 05 49 52 24 17*

Équipe d’ergothérapeutes spécialisés en évaluation de domicile et en conseil d’amé-nagement sur la Région Poitou-Charentes.

• ANFE : 01 45 84 30 97* Association Nationale des Ergothérapeutes Site web : www.anfe.fr

PLUS D’INFOS• Handibat : 02 32 23 50 50*

Site web : www.handibat.info

L’ERGOTHÉRAPEUTECe professionnel de santé diplômé d’État fonde sa pratique sur les liens entre la personne, sa santé, son activité, son environnement et ses habitudes de vie. Il va donc évaluer les capacités de la personne, prendre en compte ses besoins et son projet de vie, puis il étudiera de manière experte l’accessibilité de son logement.

En fonction de son analyse, l’ergothérapeute proposera alors des conseils (apprentissage de compensat ions gestuel les, changement d’habitudes de vie, accompagnement dans le choix d’aides techniques) et des aménagements du domicile, qui favoriseront l’autonomie et la sécurité de la personne âgée dans son domicile.

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AIDES AU FINANCEMENTNATURE DE L’AIDE CONDITIONS PRINCIPALES À QUI S’ADRESSER ?

Crédit d’impôt (État)Crédit s’élevant à 25% pour des dépenses d’équipements en faveur de l’aide aux personnes.

Il n’est pas nécessaire d’être imposable pour en bénéficier. Le coût total ne doit pas dépasser 5 000 € seul ou 10 000 € en couple (+400 € par enfant à charge)

Votre service des impôts. Les coûts sont à déclarer dans la déclaration de reve-nus.

Aide à l’habitat (Caisse de retraite)

Aides à réalisation de travaux d’adap-tation du logement. Montant de l’aide déterminé en fonction du montant des travaux et des ressources du bénéficiaire, dans la limite du plafond défini par la caisse régionale d’Assu-rance Retraite.

• Être retraité du régime général.• Être âgé de plus de 55 ans.• Rencontrer des difficultés dans la vie

quotidienne mais ne pas bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autono-mie (APA).

• Sous conditions de revenus.

Votre caisse régionale d’Assurance Retraite(CNAV, CARSAT)

Kit prévention (Caisse de retraite)

Aide forfaitaire (de 100 à 300 €) pour l’acquisition d’aides techniques, telles que des barres d’appui, main cou-rante, planche de bain...

• Être retraité du régime général.• Être âgé de plus de 55 ans.• Rencontrer des difficultés dans la vie

quotidienne mais ne pas bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autono-mie (APA).

• Sous conditions de revenus.

Votre caisse régionale d’Assurance Retraite(CNAV, CARSAT)

NATURE DE L’AIDE CONDITIONS PRINCIPALES À QUI S’ADRESSER ?

Allocation Personnalisée d’Autonomie (Conseil Départemental)

Couvre en partie vos dépenses si vous avez besoin d’aide pour accomplir des actes essentiels de la vie ou si votre état nécessite une surveillance régulière. Peuvent entrer dans cette aide, les dépenses d’aide à domicile (aide ménagère, auxiliaire de vie, etc.), d’accueil de jour et d’hébergement temporaire, les aides techniques et les travaux d’adaptation du logement.

• Être âgé d’au moins 60 ans.• Avoir besoin d’une aide pour l’ac-

complissement des actes essentiels de la vie.

• Résider en France de manière stable.Il n’y a pas de plafond de ressources excluant le droit à l’APA, mais une participation financière aux frais reste à charge en fonction des revenus.

Dossier délivré par :• Les Services du Conseil

Départemental.• Le Centre communal

d’action sociale (CCAS).• Les Centres Locaux

d’Information et de Coordination (CLIC).

• Les organismes ayant conclu une convention avec le département (établissements hébergeant des personnes âgées, services d’aide à domicile).

Aide aux travaux pour l’Autonomie de la Personne (ANAH)

Subvention couvrant 35 % ou 50 % du montant des travaux plafonnés à 20 000 € HT.

• Être propriétaire occupant du logement.• Travaux non commencés. • Justificatif de handicap ou de perte

d’autonomie nécessaire : décision de la commission des droits ou évaluation de la perte d’autonomie (GIR) ou évaluation réalisée lors de la demande de Prestation de compensation du handicap.

• Sous conditions de revenus.

Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH)Pour connaître le point d’information le plus proche de chez vous : www.anah.fr ou en appelant le 0820 15 15 15 (0,12 € l’appel depuis un poste fixe).

Le type et le montant de ces aides peuvent varier d’un département à un autre, et sont susceptibles d’évoluer dans le temps.

Ce livret a été rédigé par l’équipe de rééducateurs de Resanté-Vous.

ReSanté-Vous est une équipe pluridisciplinaire qui propose des accompagnements thérapeutiques aux personnes âgées à domicile et en EHPAD. Cette équipe est itinérante, et spécialisée en gérontologie. Elle est composée de rééducateurs spécialistes (ergothérapeutes, art-thérapeutes, actiphysiciens et psychomotriciens) et de psychologues.

L’ensemble des équipes vise un double objectif commun, perfectionner les pratiques professionnelles des équipes et améliorer la qualité de vie des personnes dans la région Poitou-Charentes.

Si vous souhaitez plus d’informations sur ce livret : contactez ReSanté-Vous : 05 49 52 24 17 ou contact@resantevous.fr

Ce livret est financé par l’Agence Régionale de Santé Poitou-Charentes :4 rue Micheline Ostermeyer - BP 2057086021 Poitiers Cedex

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S’OCCUPER DE SOI

NE PAS SURESTIMER SES FORCES

SAVOIR DEMANDER DE L’AIDE

C’EST

ANTICIPER LES RéAMéNAGEMENTS