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04/10/2008 DOCUMENTATION Dossier délivré pour Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur H 7 408 1 Échange de données informatisé (EDI) par Claude CHIARAMONTI EDItorialiste de la lettre VendrEDI Membre d’honneur d’Édifrance u début des années 1990, l’EDI était le sigle à la mode, porteur de la modernité d’une informatique qui devenait un outil de communication standardisé entre entreprises. Le sigle EDI, « Electronic Data Interchange », se conserve en français avec comme traduction Échange de Données Informatisé : à noter que c’est l’échange qui est informatisé, pas seulement les données. Ne serait-ce cette préoccupation de conserver le sigle anglais, on pouvait plus sim- plement parler d’échange électronique de données. On ne parlera pas ici des échanges de données techniques qui ont leur sigle, EDT, leur norme, STEP, et leur problématique propre, pour s’en tenir aux échanges électroniques de données structurées relatives à l’administration, au commerce et au transport, selon la déclinaison d’origine du sigle Edifact, Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport. EDI à l’heure d’Internet, de XML et des Services Web (Web Services) Avec Internet, le Web et XML, l’EDI, jusqu’à présent centré sur les grands comptes donneurs d’ordres, va pouvoir pénétrer le tissu des PME et, après avoir été le précurseur du B2B, en rester l’épine dorsale pour être le « back office » du commerce électronique. Car la fonction de l’EDI, rationaliser, codifier et automatiser des transactions répétitives entre applications d’entreprises différentes, ne peut que prendre de l’importance avec le commerce électronique et la société de l’information. L’EDI classique installé va continuer à se renforcer en continuant à utiliser la norme Edifact. Mais si XML devient le liant entre tous les types d’applications, il sera de plus en plus difficile de ne pas passer de la syntaxe Edifact au métalangage XML. 1. EDI classique, précurseur du B2B ....................................................... H 7 408 - 2 1.1 Permanence de la fonction de l’EDI ........................................................... 2 1.2 EDI classique : RVA et Edifact pour les grands comptes donneurs d’ordres ....................................................................................... 4 1.3 EDI classique Edifact demain, avec Internet, Web et XML ....................... 5 2. Acquis et limites d’Edifact .................................................................... 6 2.1 EDI classique standardisé d’en haut (top down)....................................... 6 2.2 Que garder d’Edifact ? ................................................................................. 9 2.3 Edifact sur Internet ...................................................................................... 10 3. Approche XML partant de l’utilisateur (Bottom up) ...................... 10 3.1 DTD-schémas et namespaces pour « eXtensibility » avec « reusability » 11 3.2 Outils de mise en œuvre de XML............................................................... 12 3.3 Langages XML métiers, frameworks et référentiels ................................. 13 4. Irruption attendue des services Web (Web services) ..................... 15 4.1 Naissance difficile ........................................................................................ 15 4.2 Standardisation foisonnante des Services Web........................................ 15 4.3 Apparition de la SOA (Services Oriented Architecture ) ........................... 17 5. Conclusion ................................................................................................. 19 A

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Typologie des outils et des concepts

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    04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    Toute reproduction san

    change de donnes informatis (EDI)

    par Claude CHIARAMONTIEDItorialiste de la lettre VendrEDIMembre dhonneur ddifrance

    EDI lheure dInternede XML et des Service

    Web (Web Services

    1. EDI classique, prcurseur du B2B ....................................................... H 7 408 - 21.1 Permanence de la fonction de lEDI ........................................................... 21.2 EDI classique : RVA et Edifact pour les grands comptes

    donneurs dordres ....................................................................................... 41.3 EDI classique Edifact demain, avec Internet, Web et XML ....................... 5

    2. Acquis et limites dEdifact .................................................................... 62.1 EDI classique standardis den haut (top down)....................................... 6s autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 1

    u dbut des annes 1990, lEDI tait le sigle la mode, porteur de lamodernit dune informatique qui devenait un outil de communication

    standardis entre entreprises. Le sigle EDI, Electronic Data Interchange , seconserve en franais avec comme traduction change de Donnes Informatis : noter que cest lchange qui est informatis, pas seulement les donnes. Neserait-ce cette proccupation de conserver le sigle anglais, on pouvait plus sim-plement parler dchange lectronique de donnes.

    On ne parlera pas ici des changes de donnes techniques qui ont leur sigle,EDT, leur norme, STEP, et leur problmatique propre, pour sen tenir auxchanges lectroniques de donnes structures relatives ladministration, aucommerce et au transport, selon la dclinaison dorigine du sigle Edifact,Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport.

    t,s)

    Avec Internet, le Web et XML, lEDI, jusqu prsent centr sur les grandscomptes donneurs dordres, va pouvoir pntrer le tissu des PME et, aprsavoir t le prcurseur du B2B, en rester lpine dorsale pour tre le backoffice du commerce lectronique.

    Car la fonction de lEDI, rationaliser, codifier et automatiser des transactionsrptitives entre applications dentreprises diffrentes, ne peut que prendre delimportance avec le commerce lectronique et la socit de linformation.

    LEDI classique install va continuer se renforcer en continuant utiliser lanorme Edifact. Mais si XML devient le liant entre tous les types dapplications,il sera de plus en plus difficile de ne pas passer de la syntaxe Edifact aumtalangage XML.

    2.2 Que garder dEdifact ?................................................................................. 92.3 Edifact sur Internet ...................................................................................... 10

    3. Approche XML partant de lutilisateur (Bottom up) ...................... 103.1 DTD-schmas et namespaces pour eXtensibility avec reusability 113.2 Outils de mise en uvre de XML............................................................... 123.3 Langages XML mtiers, frameworks et rfrentiels................................. 13

    4. Irruption attendue des services Web (Web services) ..................... 154.1 Naissance difficile........................................................................................ 154.2 Standardisation foisonnante des Services Web........................................ 154.3 Apparition de la SOA (Services Oriented Architecture) ........................... 17

    5. Conclusion ................................................................................................. 19

    A

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    CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI) _________________________________________________________________________________________________

    Toute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite.H 7 408 2 Techniques de lIngnieur

    Cette migration sera dautant moins coteuse pour les quelques40 000 entreprises franaises dj difies quelle prservera lacquisdEdifact : lanalyse des processus daffaires et la smantique des codificationsutilises.

    Passer XML et ses outils apportera deux grands bnfices : dune partintgrer lEDI, jusquici marginalis, parmi les outils de communication delentreprise, y compris places de march et catalogues lectroniques, dautrepart ouvrir lEDI sur de nouveaux partenaires sur le Web.

    Reste XML stabiliser les spcifications de ses outils et aux utilisateurs enregistrer leurs profils de mise en uvre pour concilier la libert eXtensible de XML avec la possibilit de rutiliser ce qui existe dj.

    Reste aussi aux utilisateurs choisir sous quelle forme ils souhaitent pro-longer lEDI classique : un framework top down de type ebXML, RosettaNetetc. ou le cadre plus souple des Services Web bas sur les standards SOAP,WSDL, UDDI et BPEL.

    1. EDI clasprcurs

    En prolongement desystmes dinformationne concerne que les diffrentes, changesncessitant un accordchange ainsi que stransmettre.

    noter que lEDI clasmais aussi du B2A : deprocdures du commeres ont trs vite t de plusieurs messagesfiscales.

    Voir la lettre mensuecourrier.vendredi@club

    1.1 Permanenc

    On a gard gnraleRVA, X435 et Edifact. Eautomatiquement des afrentes, est une foncttissu des PME grce Ioffice du commerce fonction de lEDI est dotransfert, matriels, log

    1.1.1 Dfinition e

    la sortie dun suppas seulement le tickettion des stocks de la vles ventes et passe covia un message EDI. N

    Le lecteur trouverasigles et expressions 04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr poursique,eur du B2B

    s changes qui se passent lintrieur des centraliss et rguls par lentreprise, lEDI

    changes lectroniques entre entreprises rptitifs en principe automatiss, doncd pralable sur le scnario et le formatur le sens, la smantique des donnes

    sique na pas t que le prcurseur du B2B, par son origine doutil de simplification desrce international, les dclarations douani-difies . Ensuite, la France a t lorigine utiliss pour les tlprocdures sociales ou

    lle VendrEDI, abonnement : -internet.fr

    e de la fonction de lEDI

    ment de lEDI une vision lie son origine :n fait, la fonction de lEDI, mettre niveaupplications informatiques dentreprises dif-

    ion permanente, qui va pouvoir toucher lenternet, au Web et XML et devenir le backlectronique B2B. tant permanente, cettenc indpendante des rseaux, protocoles deiciels et mme des syntaxes.

    t conditions de succs de lEDI

    ermarch, la caisse enregistreuse ntablit de caisse, elle informe lapplication de ges-ente effectue : le soir, lapplication totalisemmande automatiquement au fournisseuraturellement, cet automatisme ne se justifie

    que si les commandes sont suffisamment nombreuses et renouve-les souvent : cest bien le cas dun supermarch o des centainesde produits, pour ne pas dire des milliers, sont en rappro chaque jour, en particulier les produits frais.

    LEDI est adapt aux changes de tous les domaines, passeulement ceux du commerce lectronique, ds linstant o ceschanges sont suffisamment rptitifs pour justifier dtre dmat-rialiss et automatiss. Mais sil ne sagit que de commander unedizaine de produits une fois par semaine, le fax, lEFI (change deformulaires informatis) [H 7 410] ou la messagerie lectroniquesont largement suffisants !

    Le fonctionnement de lEDI est le suivant : lapplication de gestion des stocks du supermarch extrait les

    rfrences des produits commander avec les quantits, etc., etcompose un fichier de donnes plat ;

    un logiciel de traduction compose partir de ces donnes unmessage normalis (par exemple, le message commande EdifactORDERS) avec des sparateurs, ou des balises dans le cas de XML,message quil envoie au fournisseur ;

    le logiciel de traduction de ce dernier vrifie le message puisle traduit en un fichier plat dont les donnes sont intgres danslapplication dadministration des ventes qui les traite et faitprendre les mesures ncessaires.

    La solution fichier plat la plus utilise est bien adapte un EDIlimit un seul message : mais lors dun scnario comportantlenchanement de plusieurs messages un transfert des donnes dumessage vers une base de donnes semblerait plus appropri,facilitant par la mme occasion le passage XML. Cependant, peude traducteurs Edifact en sont capables. (0)

    dans le tableau 1 la liste des principauxutiliss au cours de cet article.

    Dfinition : lEDI (change de Donnes Informatis ) est unoutil au service de lchange lectronique consistant trans-porter automatiquement de lapplication informatique duneentreprise lapplication informatique dune autre entreprise,par des moyens de tlcommunication, des donnes struc-tures selon des messages types convenus lavance.

    Mais lEDI est dabord un effort dorganisation consistant analyser les procdures dchanges et leurs flux de donnespour les rationaliser, les codifier et en dduire une auto-matisation (machine to machine ) des relations rptitives entredes acteurs qui communiquaient jusquici par papier, fax oumessage lectronique (human to human).

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    ________________________________________________________________________________________________ CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI)

    Toute reproduction san

    Quoi quil en soit, les deux applicationautomatiquement, chacune restant nanmpuisquil ny a pas eu besoin daligner lesgrce la double traduction Edifact (fiquand mme atteint : lapplication de gesnisseur dispose dsormais des mmes dde gestion des stocks du client sur les r

    Nota : des fichiers plats peuvent tre changs entralors dEDI, mais il sagit dune solution rigide se prtraitements.

    En plus du caractre rptitif des chconditions sont remplir pour que le reco

    il faut que les donnes transmlavance et structurables pour tre codarticles commands, quantits, prsentalivraison sont des donnes qui peuvent dun commun accord lavance ; et si unetre ajoute exceptionnellement, des zoprvues cet effet dans le message ;

    les codes correspondant aux donnpouvoir tre extraits et intgrs automat

    Tableau 1 Principaux sigles ou expressions utiliss (1)

    Terme Dfinition Terme Dfinition

    B2A Business to Administration, par exemple tl-procdures

    ISO International Standard Organization

    B2B Business to Business, par exemple transactionsinterentreprises

    Mapping transcodage ou mise en correspondance, code code, entre deux codifications

    Back office arrire-boutique, ce que lutilisateur ne voit pas MIME Multipurpose Internet Mail Extensions

    Boilerplate matrice ou modle MTOM SOAP Message Transmission Optimization Mecha-nism

    Bottom up ascendant Namespace espace nominal permettant dviter les confusionssmantiques

    BPEL ou WSBPEL ou BPEL4WS

    Business Process Execution Language Reusability caractre rutilisable

    Core component lment smantique de base rutilisable RVA Rseau Valeur Ajoute

    Demand chain remonte dinformations sur les gots desconsommateurs pour lECR

    Schma XML dfinition plus prcise que le DTD des spcificationsdun message XML

    DTD XML Document Type Dfinition, quivalent XML dumessage-type

    SOAP Simple Object Access Protocol

    ebXML electronic business XML, initiative commune OASIS et au Cefact-ONU pour encadrer un dve-loppement de XML ga

    Subset Sous-ensemble dun message-cadre Edifactcomprenant au moins tous les segments obligatoires

    ECR Efficient Consumer Rmation sur les ventesproduction et des consommateurs

    Edifact norme EDI pour ladmle transport

    EDIINT EDI Internet Integratio

    EFI change de Formulair

    ERP Enterprise Ressource Progiciel de Gestion In

    eXtensibility caractre extensible d

    Extranet utilisation des protensemble ferm dent

    Framework cadre

    Glue colle forte, liant

    (1) Les expressions ou sigles mentionns seuls autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 3

    s se sont mises niveauoins matre chez elle

    systmes dinformation,gure 1). Mais le but esttion des ventes du four-onnes que lapplicationappros attendues.e entreprises sans que lon parletant mal lautomatisation des

    anges difier , deuxurs lEDI soit justifi :

    ettre soient connues ifies : identifiants destion, prix, conditions detre facilement codifies donne imprvue devaitnes de texte libre sont

    es transmettre doiventiquement dans les appli-

    cations quil sagit de mettre niveau, en particulier pour quellespuissent tre traites automatiquement larrive chez lefournisseur : demande des produits commands au magasin,rservation du moyen de transport, information de lapplicationcomptable, du logiciel de facturation, etc.

    Seuls les cas exceptionnels et non prvus tant rservs lagestion humaine, il faut donc un mapping entre toutes les donnesdu message EDI et les donnes de lapplication : il sagit l de lop-ration la plus lourde pralable lEDI qui ne peut tre ni automatise,ni entirement sous-traite. Mais il peut sagir aussi de laspect leplus rentable de lEDI, ce mapping obligeant passer en revue toutesles procdures de lentreprise et, pourquoi pas, les rationaliser.

    1.1.2 Domaines et fonctions de lEDI classique

    LEDI est apparu dans tous les domaines o les changes dedonnes taient la fois suffisamment rptitifs et codifiables pourjustifier leur automatisation : rservation des billets davion,transport maritime, approvisionnement en pices dtaches delindustrie automobile, grande distribution, transferts bancaires,etc. ; autant dorganisations o des flux rptitifs sont courants.

    rantissant linteroprabilitesponse, remonte dinfor- et adaptation rapide de lalivraisons aux gots des

    Supply chain chane dapprovisionnement en B2B desfournisseurs vers leurs clients

    inistration, le commerce et TDID Trade Data Interchange Directory, jeu de rpertoirespour lchange de donnes, le mot trade , depuislongtemps trop limitatif, rappelant lorigine dEdifactcomme outil de simplification des procdures ducommerce international

    n Top down descendant

    e Informatis Trade commerce international

    Planning (en franais, PGI,tgre)

    UDDI Universal Description, Discovery and Integration

    e XML WSDL Web Services Description Language

    ocoles Internet pour unreprise

    X435 adaptation de la norme X400 lEDI (ou Pedi)

    XSL-FO eXtensible Stylesheet Language Formatting Objects

    XSLT eXtensible Stylesheet Language Transformation

    ement dans le paragraphe o ils sont dfinis ne sont pas rappels ici.

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    Chaque secteur a dvelopp ses propres formats de messagesjusqu ce que le besoisoit suffisamment fort vers laquelle tous les les messages EDI nord-tour des domaines, sesuffit danalyser la coll

    Pour chacune des fondardiss permettent dlectroniques automati

    fonctions commer logistique ; paiement bancaire gestion des conte suivi des marchan ddouanement ; gestion dun chan qualit de leau ; instance et gestio recouvrement de gestion comptable enregistrement e

    tiques avec des messa assurances ; dclaration et pa

    gestion dun salari co gestion hospitali

    sement des soins, en pdossier mdical ;

    rservations touri gestion du marchLe plus important de

    nique B2B, correspondlargement dans la pllindustrie. Il est dtaill

    1.1.3 Scnario deen EDI class

    Sur plus de 200 messcommerce lectroniquajouter les messages rtransporteurs ou lessouhaitant installer unelectronique a la possib

    Figure 1 EDI, une mise niveau des applicationsqui respecte lautonomie de chacun

    Partenaire A Partenaire B

    Applications utilisateur

    Suivi de contrle

    Affichage

    Applications utilisateur

    Edifact

    E D I

    Messageen langage commun

    Figure 2 Scnario commercial avec bouclage logistique et financier

    Commande

    Rponse-Facture

    Ordre delivraison

    Avis de livraison

    Ordrede paiement

    Avisde crdit

    Transporteur

    Banque

    Client Fournisseur04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    oute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur

    n dun format intersectoriel et internationalpour donner naissance la norme Edifactmessages propritaires ont migr (saufamricains Ansi X12). Ds lors, pour faire lecteurs, fonctions o lEDI sest implant, ilection de plus de 200 messages Edifact.ctions suivantes, des messages Edifact stan-e btir de vritables scnarios dchangesss :ciales ou commerce lectronique ;

    ;neurs ;dises dangereuses ;

    tier de construction ;

    n judiciaire ;dettes ; y compris les formalits administratives ;

    t informations sur les entreprises, statis-ges concernant la balance des paiements ;

    iement de cotisations sociales y compristisant ;re, depuis les achats jusquau rembour-assant par les analyses de laboratoire et le

    stiques ; de lemploi. ces scnarios, celui du commerce lectro-

    la fonction EDI qui sest implante le plusupart des secteurs du commerce et de ci-dessous.

    commerce lectronique B2Bique

    ages Edifact standardiss, 31 concernent lee dentreprise entreprise B2B. On peut yelatifs aux relations avec les douanes, les banques (figure 2). Une communaut relation EDI sur un scnario de commerceilit de dmarrer avec un scnario simple ne

    comportant que deux ou trois messages et dlargir progressivementson scnario en utilisant au fur et mesure davantage de messages.

    En fait, la plupart des communauts EDI utilisent seulement unepartie de ces messages, voire un seul au dpart (le messagecommande ORDERS, par exemple). En tout cas, ils permettent lepilotage automatique du commerce lectronique B2B, par exempleentre une application dadministration des ventes (chez lentreprisefournisseur) et une application de gestion des achats (chez lentre-prise cliente).

    1.2 EDI classique : RVA et Edifactpour les grands comptesdonneurs dordres

    Partir des conditions initiales de dveloppement de lEDI na pasquun but historique : il sagit didentifier notamment :

    les acquis de lEDI traditionnel sauvegarder lanalyse desflux de donnes lies aux processus mtiers ;

    ses limites quInternet, le Web et XML vont permettre dedpasser. (0)

    1.2.1 Prminence des grands comptes

    LEDI classique sest implant partir de la ncessit des grandscomptes de rechercher des gains de productivit dans leurs acti-vits tertiaires. Automatiser des changes rptitifs est apparucomme le moyen daller vers les 3 zros : zro papier, zro dlai,zro stock , auxquels on peut ajouter zro dfaut et zro litige,puisque viter la ressaisie limine la plupart des erreurs.

    La prminence des grands comptes donneurs dordre sestmanifeste par le fait que leurs petits fournisseurs ont souvent tcontraints de suivre (sous peine dtre drfrencs), alors que lesconditions dun recours russi ntaient pas remplies pour eux :des PME faisaient ainsi de lEDIFax consistant afficher lcran lemessage Edifact reu occasionnellement et tenter de dchiffrertant bien que mal une suite de caractres incomprhensibles deprime abord. Dans ce cas, lEDI ntait pas peru comme gagnant-gagnant !

    titre dexemple, est propose dans le tableau 2 une bauche descnario denchanement de lensemble de ces 31 messages classsdans leur ordre logique dapparition.

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    Rciproquement, lEDI nest pas non donneur dordres qui, sil est matre consacrer des moyens non ngligeables intgrer. Cest rentable pour ses principapasse de nombreuses commandes, cela lles nombreuses PME qui il ne passe comment. Do le dveloppement de lEFI ou W

    1.2.2 Intrt des RVA avant Inte

    Implant dans certains secteurs bien avlEDI sest dvelopp en utilisant les RVA ecommunication X435 (ou Pedi). Dune partun rseau autour du donneur dordres, navait pas forcment un service informatiqtous les services ncessaires, notamment nement, archivage chez un tiers de confian

    Si les RVA ont un cot adapt aux sedonneur dordres, les PME peroivent abonnement pour recevoir un message

    plus de la complexit du mapping, le cot du RVA a donc faitapparatre lEDI comme une technique peu adapte aux PME.

    De plus, un mme fournisseur ayant plusieurs donneursdordres avec des systmes EDI diffrents pouvait parfaitementtre contraint de se conformer tous, RVA compris ! Heureuse-ment, dans plusieurs secteurs, le regroupement des donneursdordres en communaut EDI a permis de favoriser un RVA (Alle-gro pour la grande distribution par exemple), ce qui a permis delimiter les dgts pour les fournisseurs du secteur.

    1.2.3 Bilan : moins de 5 % des PME en EDI

    Aux USA, si 98 % des grandes entreprises pratiquent lEDI, centait le cas que de moins de 5 % des PME. En France, la situationapparat un peu moins contraste, mais le bilan est le mme : lEDIclassique (donc sans compter les virements bancaires et rser-vations ariennes) ne touche que quelque 40 000 entreprises et nesest pas dvelopp dans le tissu des PME.

    Cela, avec des exceptions dautant plus remarquables : dabordcelle de lassurance accident automobile o le RVA DARVA a sudvelopper un rseau EDI associant mutuelles, garagistes etexperts. De mme, des communauts EDI comme GS1 France(nouvelle dnomination de Gencod-EAN France (pour la grandedistribution) ou Galia (automobile) se sont efforces de runir

    Tableau 2 Scnario denchanement de messagesdans leur ordre dapparition

    PARTIN informations sur les intervenants

    PROINQ demande dinformation produit

    PRICAT catalogue et liste de prix

    PRODAT information produit

    PRDRSC information sur lorigine dun produit

    QALITY donnes sur la qualit dun produit

    QLSPEC caractristiques techniques

    REQDOC nouvelle information

    REQOTE appel doffres

    QUOTES rponse lappel doffres

    SLSFCT prvision des ventes

    DELFOR prvision de livraison

    ORDERS commande

    OSTENQ statut dune commande (demande)

    OSTRPT rponse concernant le statut dune commande

    ORDCHG modification de la comma

    ORDRSP rponse la commande

    SLSRPT tat des ventes

    MSCONS consommations enregistr

    INVPRT tat des stocks

    RETANN avis de retours

    RETINS instructions sur les retours

    PRODEX prt mutuel de produits

    STATAC position de compte

    COASCU rsum de compte comme

    CNTCND conditions contractuelles

    PRIHIS historique de la fixation de

    INVOIC facture

    COMDIS litige ou demande davoir

    JUPREQ demande de paiement just

    REMADV dcompte (ou avis) de paies autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 5

    plus la panace pour ledes spcifications, doitaider ses partenaires lesux fournisseurs qui il

    est beaucoup moins pourmande quoccasionnelle-eb EDI dans ce cas.

    rnet

    ant lirruption dInternet,t son propre protocole de, lEDI tait bien, en effet,dautre part, ce dernierue ayant vocation offrir

    de scurit : bon achemi-ce, etc.

    rvices quils rendent aumal la justification dunde temps en temps ! En

    offreurs et utilisateurs de toutes tailles pour unifier les spci-fications des donneurs dordres de leur secteur et ainsi aider lesPME les prendre en compte avec la formule EFI ou Web EDI.

    En tout cas, avant lexplosion dInternet, le recours lEDI lafois sapprofondissait et sessoufflait :

    lEDI sapprofondissait lorsque larborescence descendaitau-dessous du premier rang des fournisseurs des donneurs dordrespour atteindre, dans le cur du mtier dune filire comme lauto-mobile, le 2e voire le 3e rang de fournisseurs ; des relations EDI sta-blissaient mme parfois dans le hors-production (pour des produitsqui ne sont pas des pices dtaches, donc ne sintgrant pas dans leproduit final) avec des fournisseurs de fournitures diverses ;

    de mme, lEDI devenait ractif lorsque la supply chain dufournisseur vers le client tait prpare par une demand chain oles donnes sur les ventes taient remontes au plus vite pourlECR (Efficient Consumer Response ) permettant dorienter la pro-duction chez les fournisseurs et ainsi viter les invendus danslintrt de toute la filire ;

    mais, par contre, lEDI officiel et normalis sessoufflait enparvenant mal sarticuler avec les PGI, Progiciels de GestionIntgrs (ou ERP) se rpandant y compris parmi les PME ;

    et en attendant Internet et le Web, lEDI classique ne pouvaitquamorcer simplement la pompe du B2B pour des communautsdj constitues, mais sans disposer des outils pour un EDI ouvert tous.

    1.3 EDI classique Edifact demain,avec Internet, Web et XML

    La convivialit dInternet et du Web contrastant avec lescontraintes de lEDI automatis a fait dire quInternet allaitremplacer lEDI. Srement pas : si par EDI on entend la mise niveau dapplications dentreprises diffrentes, on ne voit paspourquoi cette fonction perdrait de son importance avec le dve-loppement du commerce lectronique et de la socit de linfor-mation, au contraire.

    1.3.1 largissement de lEDI grce lEFIet au Web EDI

    Grce aux outils dInternet, il y a une manire simple de rtablirlquilibre entre donneur dordres et PME : cest le recours lEFI(change de Formulaires Informatis ) o le donneur dordresenvoie bien un message de commande en EDI mais o le petit

    nde

    es sur compteurs

    rcial

    s prix

    ifi

    ment

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    CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI) _________________________________________________________________________________________________

    TH 7 408 6

    fournisseur qui le reoit se contente de lafficher lcran pour letraiter manuellement. Cest bien de lEDI au dpart mais pas larrive (machine to human ) si le fournisseur ne doit recevoirquune commande par semaine. La condition de rptitivit ntantpas remplie, les deux autres conditions (mapping avec lapplicationinterne et traitement automatique) nont pas non plus ltre chezle petit fournisseur. Par contre lEFI prsente lavantage pour ledonneur dordres de ne pas ncessiter de systme diffrent de sonsystme EDI. Et le standard XForms du W3C devrait faciliter ledveloppement de lEFI.

    Lutilisation dun site Web rend lEFI encore plus convivial : danslarchitecture Web EDI, lutilisateur PME na besoin que dunnavigateur. Il va rcuprer sur le site Web du donneur dordres lesformulaires, accompagns ventuellement de scripts ou dappli-quettes Java. En fonction de son profil et de la relation quilsouhaite tablir, le formulaire adapt lui est propos, le caschant, pr-rempli en fonction de ses transactions prcdentes.

    Lintrt du Web EDI rside dans le fait que la PME na pas besoindun environnement spcifique pour recevoir les messages EDI dudonneur dordres. Cest le Web EDI qui le fait pour lui de manirepersonnalise. Un autre avantage est que le donneur dordresexternalise son application EDI auprs du seul oprateur du WebEDI. Il na plus besoin de prendre en compte les contraintes tech-niques, logistiques et organisationnelles de tous ses petits parte-naires commerciaux etson EDI auprs des musodiquement.

    1.3.2 Nouvelles fo

    Au lieu de remplacerutiliss, bien au contraisortir de son carcan doles raccorder au comm

    Tout dabord, ces oudu W3C, comme S/MIMfichiers, des images oucertain. De mme les pde lIETF permettent protocoles dInternet (I

    Cela permet dtablRVA pour les communaser les services dont eges. De tels Extranets schacun des partenairesnouveaux partenaires.

    De mme que les proExtranet pour lEDI aveapparat comme la gltous les types dapplicaau lieu dtre marginalEDI sera relie plus fadinformation de lentrapplications et les mncessaire pour lautom

    1.3.3 Deux scnar

    Les applications EDIratre, et devraient auexistent et donnent satfallu beaucoup travailrecueillir un retour surdutilisation de messagont t mis au point, lintgrs dans la comm

    Lautre scnario, cesdchanges EDI, plus o

    Internet, plus souples car directement en XML. Cest le scnario delavenir que lon commence voir aux USA et qui va donc arriveren Europe.

    Limportant est que ces deux scnarios se rejoignent et quunerconciliation fructueuse pour tous intervienne entre les acquis delEDI classique et les nouvelles fonctionnalits dInternet et deXML. Cest ce qui va tre examin maintenant.

    2. Acquis et limites dEdifactEdifact nest pas n dans un environnement informatique (alors

    que cest le cas de XML, ce qui lui permettra sans doute dabsorberplus facilement les volutions technologiques), mais comme outilde simplification des procdures du commerce international. Celaexplique sans doute que les forces dEdifact se situent plutt duct procdure, savoir analyse des processus mtiers etsmantique codifie des donnes affrentes, que du ct informa-tique, savoir sa structure syntaxique qui na pas suivi lvolutiontechnologique.04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    oute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur

    de la monte en charge du dploiement deltiples PME auxquelles il na affaire qupi-

    nctionnalits trs attendues

    lEDI, les outils dInternet vont pouvoir trere, pour permettre enfin lEDI classique derigine pour irriguer tout le tissu des PME eterce lectronique mondial.

    tils existent : dabord des recommandationsE ou MTOM pour des messages avec des dessins attachs, reprsentent un progrsrotocoles EDIINT (EDI Internet Integration )lacheminement de lEDI en utilisant lesP ).

    ir des Extranets qui peuvent se passer deuts ayant les moyens de ne pas externali-

    lles ont besoin pour scuriser leurs chan-e branchent facilement sur les Intranets de et mme sur Internet pour la recherche de

    tocoles IP permettent darticuler facilementc Intranets et Internet, le mtalangage XMLue , le liant, qui va assurer la liaison entretions et de donnes, y compris lEDI : ainsi,ise avec son traducteur Edifact, la couchecilement aux autres couches du systmeeprise. noter que, le mapping entre lesessages EDI en XML restera toutefoisatisation des changes.

    ios qui doivent se rejoindre

    classiques ne vont pas pour autant dispa- contraire continuer se renforcer. Ellesisfaction : pourquoi y toucher, surtout sil aler pour les mettre en place et finir par investissement ? Ds lors que des guideses bien adapts chaque processus mtieres nouveaux arrivants sont plus facilementunaut. Cest le scnario de la continuit.

    t celui de la constitution de nouveaux tissusuverts partir des liens stablissant sur

    2.1 EDI classique standardis den haut (top down)

    Les procdures du commerce international devant tre lesmmes quel que soit le pays, les concepteurs dEdifact ont vouluun format unique pour chaque type de flux de donnes. Cetteapproche quasi rglementaire a t la force initiale dEdifact, maissen est rvle ensuite tre le talon dAchille.

    2.1.1 Langage Edifact

    Le langage Edifact se compose de deux niveaux : le niveausyntaxique et le niveau smantique. Limportance du niveausmantique diffrencie Edifact des autres langages techniques ;Edifact nest pas seulement un mtalangage sans smantiquecomme XML, il comporte toute la smantique ncessaire :

    le niveau syntaxique permet dorganiser le discours grce des sparateurs, par des regroupements des donnes en segmentset en messages, par des enchanements de messages enscnarios ;

    ce niveau syntaxique, on gre aussi les lments de service(metteur, destinataire, date et numro des messages, rfrenceaux applications qui les traitent), au moyen des segments deservice de la syntaxe ;

    le niveau smantique permet de vhiculer dans les changesun sens communment accept caractrisant les donneschanges. Ce sens est celui de la vie des affaires. Il sexprime travers des commandes, des adresses, une date, etc. Tous lesbesoins des utilisateurs en nouvelles donnes font lobjet duneprocdure dintgration dans les rpertoires Edifact.

    Les rpertoires dinformation sont le point fort dEdifact. Cesrpertoires, appels TDID (Trade Data Interchange Directories ), sesont construits au fil des annes et sont le fruit dun travailminemment important men par une multitude de groupes danstous les secteurs dactivit, groupes constitus dans le cadre delorganisation mondiale mise en place par les Nations Unies, leCefact et son Forum. Ces rpertoires sont mis jour deux fois paran et se composent de cinq dictionnaires complmentaires. Ilsreprsentent la valeur ajoute smantique dEdifact et constituentun rfrentiel partag par lensemble de la communaut desutilisateurs mondiaux.

    Cinq dictionnaires constituent donc un des acquis essentielsdEdifact.

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    Toute reproduction san

    2.1.1.1 Dictionnaire des donnes lmentaires

    Le tableau ci-aprs, extrait du rpertoire D99A (1re mise jour de1999 du rpertoire TDID), qui reste lun des plus utiliss, prsenteles quatre types de donnes dfinies par Edifact ; les qualifiants,les littraux, les donnes didentification et les donnes codes :(0)

    Dans lexemple ci-avant, le qualifiant inacheteur, vendeur ou autre ; son nom lidlettres, puis de manire code (son Siretcode prcise le format du nom (en fait dde nom, initiales, nom de jeune fille, etc.)

    2.1.1.2 Dictionnaire des donnes com

    Lexemple de composite ci-aprs assocouple de donnes 1131-3055 qui permet mentionn par la donne 3039 est, par lINSEE. Ce couple 1131-3055 est utilis dans les composites.

    2.1.1.3 Dictionnaire des listes de cod

    Il sagit des codes de donne 3055.

    Edifact ne pouvant grer lensemble des registres et nomen-clatures du monde entier, chaque valeur de code de la donne 3055identifie un gestionnaire de ces registres ou nomenclatures.

    2.1.1.4 Dictionnaire des segments

    Ci-aprs, le segment DIM qui permet de renseigner unedimension ; il est constitu de la donne lmentaire 6145 et de ladonne composite C211. Cette dernire est elle-mme constituedes donnes lmentaires 6411, 6168, 6140, 6008. Un segment esttoujours identifi par un code mnmotechnique pour anglophonescomme NAD (Name and ADdress ) ou DIM (DIMension ) danslexemple ci-aprs. (0)

    Code Prsentation de la donne

    3035 QUALIFIANT DE LINTERVENANTDesc : code donnant une signification prcise au rle dun intervenantRepr : an..3

    3036 NOM DE LINTERVENANTDesc : nom dun intervenant dans une transactionRepr : an..35

    3039 IDENTIFICATION DE LINTERVENANTDesc : code identifiant un intervenant dans une transactionNote : code dfini par un utilisateur ou un organisme. Peut tre utilis en combinaison avec les donnes 1131 et 3055Repr : an..35

    3045 FORMAT DU NOM DE LINTERVENANT, EN CODEDesc : spcification de la reprsentation du nom de lintervenantRepr : an..3

    Pos Code Prsentation de la donne co

    C082 DTAILS DE LIDENTIFICATIODesc : identification dun intedans la transcription par un c

    010 3039 Identification de lintervenan

    020 1131 Qualifiant dune liste de code

    030 3055 Organisme responsable dunde codes, en code

    Code Prsentation de la donne cod

    3055 ORGANISME RESPONSABLE (EN CODE)Desc : code dsignant lorganiliste de codesRepr : an..3

    3 IATA, International Air Transp

    5 ISO, International Organization

    9 EAN, European Article Numbe

    64 Edifrance

    107 INSEE

    Pos Code Prsentation du segment

    DIM DIMENSIONSFonction : spcifier des dimensions

    010 6145 QUALIFIANT DE DIMENSION M an..3

    020 C211 DIMENSIONS M6411 Qualifiant de lunit de mesure M an..36168 Longueur C n..156140 Largeur C n..15s autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 7

    dique si lintervenant estentifie ensuite en toutes par exemple) ; enfin uneux squences possibles.

    posites

    cie la donne 3039 lede savoir que lidentifiantexemple, Siret gr parquasi systmatiquement

    (0)

    es

    (0)

    2.1.1.5 Dictionnaire des messages

    Quelques-uns des messages Edifact ont t cits plus haut pour lescnario du commerce lectronique. Pour tous les messages, un boi-lerplate (matrice) permet den saisir la structure, les enchanementset les rptitions (par exemple, toutes les donnes mentionnerpour chaque article command). Le boilerplate est complt par undiagramme de branchement prcisant les enchanements et rpti-tions possibles des segments et groupes de segments.

    mposite

    N DUN INTERVENANTrvenant ode.

    t C an..35

    s C an..3

    e liste C an..3

    e et valeur des codes

    DE LA LISTE DE CODES

    sme responsable dune

    ort Association

    for Standardization

    r association

    6008 Hauteur C n..15

    Exemple de boilerplate du message ORDERS Dbut du boilerplate du message ORDERS (commande)10 UNH EN-TETE DE MESSAGESegment de service dbutant et identifiant de faon unique un

    message.Le code du type de message pour le message Commande est

    ORDERS.Les messages Commande conformes ce document doivent

    contenir les donnes suivantes dans la composite S009 du segmentUNH :

    0065 ORDERS0052 D0054 96A0051 UN

    20 BGM DBUT DE MESSAGESegment par lequel lmetteur doit identifier de faon unique la

    commande par son type et son numro et, lorsque ncessaire, safonction.

    30 DTM DATE OU HEURE OU PERIODESegment indiquant les dates gnrales et, le cas chant, les

    heures relatives lensemble du message. Ce segment doit appa-ratre au moins une fois pour identifier la date de la commande. Cesegment DTM peut tre utilis, titre dexemple, pour indiquer lesdlais qui sappliquent lensemble de la Commande, et, si aucuneprvision nest prcise, la date de livraison.

    Le segment Date ou heure ou priode lintrieur dautres groupesde segments doit tre utilis chaque fois quil est logique de rattacherla date ou lheure ou la priode une autre donne prcise. Parexemple, la date dchance du paiement est indique lintrieur duGroupe de segments dclench par le segment PAT.

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    TH 7 408 8

    40 PAI INSTRUCTIONS DE PAIEMENTSegment demandant ou confirmant les conditions de paiement, de

    garantie et la mthode de paiement destines lensemble de lacommande. Ce segment peut servir titre dexemple prciser quuncrdit documentaire sera utilis.

    50 ALI INFORMATIONS COMPLEMENTAIRESSegment indiquant les conditions particulires applicables

    lensemble de la commande en raison de lorigine des marchandises,dune prfrence douanire ou dautres facteurs commerciaux.

    60 IMD DESCRIPTION DE LARTICLESegment donnant une description commune toutes les lignes

    articles de la commande.

    70 FTX TEXTE EN FORMAT LIBRESegment comportant des informations textuelles, en code ou en

    clair (en ASCII 8 bits, la donne de syntaxe 0001 dans le segment UNBde dbut dinterchange prcisant par exemple avec le code UNOC quilsagit de franais accentu, avec le code UNOA quil sagit de latin1,etc.), utilis lorsquun complment dinformations est ncessaire maisne peut tre servi dans dautres segments.

    Dans les changes dordinateur ordinateur, ce texte obligeranormalement le rcepteur traiter ce segment par des procdsmanuels.

    80 Gr.1 GROUPGroupe de segments

    lensemble du messalicence dimportation olorsque ncessaire, num

    90 RFF REFERSegment identifiant l

    un numro dune ligne

    100 DTM DATE OSegment indiquant la

    110 Gr.2 GROUPGroupe de segments

    informations associes120 NAD NOM ESegment identifiant

    ou en clair, et les commande.

    Lidentification des inest obligatoire pour le chaque fois que posslidentification de linter

    Par exemple le vendfication en code est rvendeur pouvant varierde prfrence sous form

    130 LOC IDENTISegment apportant u

    particulire de lintervexemple, numro dun

    140 FII IDENTISegment identifiant

    banque) et les numrovendeur, de lacheteur Lacheteur peut, par exsements financiers de

    Partie du messag930 Gr.25 GROUPGroupe de segments

    frents articles commaau moins une fois pouligne article secondaire

    940 LIN LIGNE ARTICLESegment identifiant la ligne article par le numro de ligne et le

    niveau de configuration et, en outre, le produit ou le servicecommands. Les autres numros didentification du produit, parexemple, le numro de produit de lacheteur, etc. peuvent treindiqus dans le segment PIA qui suit.

    950 PIA IDENTIFICATION COMPLEMENTAIRE DU PRODUITSegment indiquant ou une identification complmentaire au produit

    prcis dans le segment LIN (par exemple, le numro du SystmeHarmonis Douanier) ou permettant didentifier tout produit deremplacement.

    960 IMD DESCRIPTION DE LARTICLESegment destin dcrire le produit ou le service faisant lobjet de

    la commande aussi bien que les caractristiques du produit. Cesegment doit tre utilis pour des produits qui ne peuvent tretotalement identifis par un code de produit ou un numro darticle.

    970 MEA MESURESSegment permettant dindiquer les mesures physiques de larticle

    command lorsque ces informations sont indispensables liden-tification complte du produit. Toute mesure doit faire rfrence auproduit dans sa forme non emballe, par exemple, paisseur de lapellicule en matire plastique, longueur, poids, etc.04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    (0)

    2.1.2 Normalisation illusoirepour les utilisateurs de lEDI top down

    Ne de la ncessit de fusionner des formats sectoriels etnationaux, la norme Edifact sest voulue lenveloppe de tous lesbesoins qui y taient rassembls. Do le ct complexe decertains messages UNSM (United Nations Standardised Message )comme ORDERS ou INVOIC, messages les plus utiliss dans desconditions rglementaires ou de processus mtiers trs diffrentsen provenance du monde entier.

    De ce fait, le message type nest jamais utilis dans sa totalit :les donnes relatives chaque rglementation ou pratique profes-sionnelle particulire ne sont que conditionnelles, et chacun nuti-lise quun sous-ensemble (le subset), du message le concernant,en plus des parties obligatoires du message. Consquence : dunpays lautre ou dans un pays, dun secteur lautre, les subsetsne sont pas les mmes et ne sont donc pas interoprables.

    De plus, pour un mme subset, des groupes dentreprisesnayant pas tout fait les mmes pratiques professionnellesnutiliseront, pour une mme donne, que les codes correspondant ces pratiques : elles auront donc des guides dutilisation demessages (qui rassemblent les conventions quant lemploi dechaque code dans chaque cas de business) qui, tant en partieincompatibles, ne seront pas, eux non plus, interoprables.

    Au total, la norme Edifact ne garantit en aucune faon dans lapratique linteroprabilit entre groupes dutilisateurs, ce qui narien dtonnant ds lors que les pratiques professionnelles ne sontpas les mmes. Pourquoi avoir alors impos les messages typesUNSM sils aboutissent concrtement des implmentationsincompatibles ? La rponse est que cela a garanti un marchmondial aux offreurs de traducteurs Edifact qui vrifient la confor-mation aux messages types : le traducteur peut vrifier toutsubset !

    E DE SEGMENTS 1 destin indiquer les rfrences se rapportantge, par exemple, numro de contrat, numro deu dexportation, numro davis dexpdition, et

    ro de rservation.

    ENCEa rfrence par son numro et, sil y a lieu, pardun document.

    U HEURE OU PERIODE date/heure relative la rfrence.

    E DE SEGMENTS 2 identifiant les intervenants et comportant les

    .T ADRESSEle nom et ladresse des intervenants, en codefonctions correspondantes, applicables la

    tervenants auprs du vendeur et de lacheteurmessage de commande. Il est recommand,

    ible, de nindiquer que la forme en code devenant.eur et lacheteur se connaissant, seule lidenti-equise, mais ladresse du destinataire ou du, il conviendrait alors de la prciser clairement,

    e structure.FICATION DUN LIEU OU EMPLACEMENTn complment dinformations sur la localisationenant dsign dans le segment NAD, parsite ou btiment intrieur.FICATION FINANCIERE ltablissement financier (par exemple, las de compte correspondants lintention duet, lorsque ncessaire, dautres intervenants.emple, offrir le choix entre plusieurs tablis-s fins de dbit direct.

    e ORDERS consacr chaque articleE DE SEGMENTS 25 donnant les informations dtailles sur les dif-nds. Ce groupe de segments doit tre rptr donner les informations dtailles sur une

    .

    980 QTY QUANTITESegment identifiant les quantits du produit, par exemple, la

    quantit commande.

    Exemple de diagramme de branchement du message INVOICLe tableau 3 dcrit les enchanements et rptitions des segments

    et groupes de segments du message INVOIC.

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    Mais pour les utilisateurs, tout rapprochEDI oblige fusionner les subsets et lapproche normalisatrice top down est dooblig de revenir un processus bottom

    2.1.3 Processus de mise jour lLaspect top down de lEDI normalis

    surtout dans sa procdure de mise jour

    Tableau 3 Dbut du diagramme de branchementdu message INVOIC

    Conventions de notaM = prsence obligatoire (mandatory), C(conditionnal) ; M 1 signifie que le segmeune seule fois, M 35 quil doit tre prsenpeut mme tre rpt jusqu 35 fois, Cpas obligatoire mais quil peut tre pjusqu 5 fois.Le niveau 0 est rserv aux segments isolfois, le niveau 1 aux autres (groupes deisols apparaissant plusieurs fois).Quand un segment suit un autre indsecond peut tre prsent mme si le preplac au mme niveau sa droite. Quand autre (le second ne peut tre prsent si lest plac sous lui au niveau n + 1.Exemple de lecture sur le diagramme ci-dGr.1 C 10 RFF M 1 DTM C 5 signifie queno 1, compos de deux segments, est frpt 10 fois ; chaque occurrence du grobligatoire et ne peut tre rpt, par confacultatif mais peut tre rpt jusqu 5 f Process du messageLe logiciel EDI compose ou interprte les dans lordre suivant :

    de haut en bas quand cest possible ci-dessus, du segment RFF (rfrence) segment DTM (date de cette rfrence) dans le Groupe 1 puisque ce segment Dtre interprt quen fonction du segmenmme occurrence du Gr.1 ;

    de gauche droite : toujours daaprs le DTM, on remonte au RFF pour aGroupe 2 le segment NAD (nom et adresLecture du dbut du message INVOIC ci-dAu total, le message sera interprt danposant que les segments et groupes sontfois y compris les conditionnels : UNH, BFTX, RFF, DTM, NAD, LOC, FII, RFF, DTM.

    0

    1

    2

    3 Dbut du message facture INVOIC

    UNH BGM PAI IMD

    M 1 M 1 C 1 C 1Gr. 1 Gr. 2

    C 10 C 20

    DTM ALI FTX RFF NAD

    M 35 C 5 C 10 M 1 M 1

    Gr. 3

    C 9999

    DTM LOC FII RFF

    C 5 C 25 C 5 M 1

    DTM

    C 5

    Lecture de haut en bas et de gauche droite

    Niv

    eau

    Ed

    ifac

    t

    ISOOrganisationinternationale

    denormalisation

    CEN/ISSSComit europen de normalisation

    EBESEuropean Board

    for EDIFACT Standardization

    Nations-UniesCEE/ONU(CEFACT)

    AFNOR EDIFRANCE

    International

    RRgionalgionalRgional

    National

    ISO 9735ISO 7372

    NF EN 29735

    NF EN 29735

    eBES

    eBES : electronic Business European Standardizations autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 9

    ement de communautsles guides dutilisation :nc illusoire et on est bienup de proximit.

    ourden Edifact se manifeste dcrite dans la figure 3.

    Le processus de mise jour des rpertoires Edifact part bien desbesoins ressentis par les utilisateurs : nouveau message ou seule-ment nouvelle donne ou mme nouveau code pour une donneexistante. Mais ce besoin ne peut tre satisfait immdiatement : ilfaut quil soit examin et valid par toutes les instances nationales,rgionales et internationales avant dtre intgr dans une nou-velle version du rpertoire Edifact concern.

    Cette validation nest pas toujours simple : les organismessociaux franais ont mis deux ans convaincre les traders australiens et amricains que le segment NAD (nom et adressepour la livraison dune commande) ntait pas suffisant pourdcrire les ayants droit dun allocataire. Lapproche top downimposait un seul segment pour la fonction dadressage. linverse,on peut trouver encore dans les listes de codes des valeurs dif-frentes ayant pourtant le mme libell, tout simplement parce quedes secteurs diffrents en avaient fait la demande et voulaientavoir leur code bien eux (ce qui, dailleurs, tait la ngationmme de lapproche top down).

    Cela tant dit, rien nempche un groupe dutilisateurs de convenirdutiliser les codes existants en les dtournant de leur propos initial :le traducteur ne voyant passer que les codes et non les libells nyverra que du feu et le mapping avec les applications se fera en fonc-tion des significations convenues et non des libells officiels !

    Linstance du Cefact-ONU responsable de la mise jour bis-annuelle des rpertoires Edifact est le Forum. Lassistance auxrunions du Forum a tendance dcrotre au fur et mesure queles demandes de modification des rpertoires (DMR) Edifact serarfient.

    Cela peut tre interprt positivement comme lindice que lescommunauts EDI ont maintenant les messages Edifact qui leurconviennent et quelles se consacrent dsormais leurimplmentation.

    2.2 Que garder dEdifact ?

    Edifact provenant dune analyse des procdures inter-entreprisesou inter-organisations et des flux de donnes quelles entranent, ilny a donc rien de surprenant ce que lon trouve sa richesse dansles rsultats de cette analyse, cest--dire dabord dans la sman-

    tion = prsence facultative

    nt doit tre prsent, maist au moins une fois mais 5 que sa prsence nestrsent et mme rpt

    s napparaissant quune segments ou segments

    pendamment de lui (lemier ne lest pas) il est

    un segment dpend dune premier ne lest pas) il

    essus le groupe de segment

    acultatif mais peut treoupe, le segment RFF esttre le segment DTM est

    ois.

    segments dun message

    : dans lexemple du Gr.1de niveau 1 il passe auen baissant dun niveauTM de niveau 2 ne peutt RFF prcdent dans la

    ns lexemple ci-dessus,ller lire droite dans lese), etc.essus

    s lordre suivant en sup- tous prsents une seuleGM, DTM, PAI, ALI, IMD,

    Figure 3 Un processus lourd de mise jour

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    CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI) _________________________________________________________________________________________________

    TH 7 408 10

    tique, donnes et codes. Chacun des messages Edifact est aussi lersultat de cette analyse : mais tant constitu de lenveloppe desbesoins des utilisateurs, chaque utilisateur le trouve redondant, moins de nen retenir que les segments obligatoires.

    2.2.1 Analyse empirique des procdures dchange et de leurs flux de donnes

    Les groupes Edifact ont conu non seulement une norme,syntaxe et dictionnaire de donnes, mais aussi des mthodes, desaccords dinterchange et des modles daffaire. partir de l, cesttout un monde Edifact qui sest construit, avec ses offreurs, sesservices valeur ajoute, son organisation de normalisation asso-ciant les grands prescripteurs internationaux de procdurescomme les douanes. Si cette mthode a eu le mrite de garantirlexistence de solutions compltes, acceptes au niveau internatio-nal, elle explique aussi lisolement progressif dans lequel se sontretrouvs les spcialistes Edifact face aux autres acteurs des syst-mes dinformation et lexplosion dInternet.

    LEDI est dabord un effort dorganisation consistant analyserles procdures dchanges et leurs flux de donnes pour les ratio-naliser, les codifier et en dduire une automatisation. Cest l querside sa valeur ajoute, et les outils informatiques de cette auto-matisation ne sont bien que des outils : on peut changer doutils,passer dEdifact-X435-fonction de lEDI.

    Autrement dit, cestsectoriels nationaux, euprcieusement. Leur rendus de runion, dafication de messages Emmoire pour ne pasguides dutilisation de

    2.2.2 Guides dutiet listes de

    Le guide dutilisationdans un secteur, danacquise ncessaire uchacune de ses occurraspects rglementairestenaires partant du sarelais que doit transmgrce aux nouvelles te

    Il est noter quun besoins concrets dunepar le ct top down dimmdiate des rpertoibottom up eXtensible d

    Les rpertoires de dbriques lmentaires messages : en principese rencontrer dans urassemblent le travail dvaillant dans chaque paCes rpertoires sont lnational et intersectoimpressionnant. Les ireprsentation de flux formalises en fonctiotransposables dans une

    2.3 Edifact sur

    Avant de se poser la en cause le contenu Ed

    EDI envisagent dabord de dlaisser leurs infrastructurescourantes, les RVA (rseaux valeur ajoute) pour emprunter lestuyaux dInternet, qui sont beaucoup plus conomiques ds lorsque la mme qualit de service peut y tre trouve, en matire descurit notamment.

    Ce mouvement vers Internet a t initialis avec lEFI ou Web EDIpour relier une Communaut EDI des partenaires occasionnels,ce grce des formulaires lectroniques moins lourds prparerque des messages EDI. Il sagit maintenant de transporter avec lesprotocoles IP les messages Edifact eux-mmes. Lobjectif tant degarantir le mme niveau de sret quavec les RVA qui font appelau chiffrement et la signature lectronique et lenvoi daccussde rception aprs une acceptation des messages conditionne parleur format, leur metteur et leur destinataire.

    Tel est lobjet des trois normes EDIINT (EDI Internet Integration)AS1, AS2 et AS3 correspondant respectivement aux protocolesSMTP, HTTP et Secure FTP. Leur implmentation en France admarr en 2004 : bien que AS1 soit plus facile mettre en uvre,la plupart des ralisations ont commenc par AS2. Dans ce cas, ilreste quune entreprise migrant vers EDIINT devant hberger uneplate-forme ddie. La tentation est davoir une plate-forme AS2hberge quelque part, ce qui reprend, au moins partiellement, lemodle des RVA.04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    oute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur

    RVA XML-IP-Web tout en prservant la

    tout le savoir-faire accumul des groupesropens et internationaux qui est garder

    mmoire est grave dans leurs comptesns les justificatifs de demandes de modi-difact, etc. chacun de prserver cette riche avoir tout rinventer (en particulier lesmessages et la smantique).

    lisation de messages, donnescodes

    dun message matrialise, dans un pays,s un scnario donn, toute lexpriencene bonne utilisation de ce message : dansences, il dcline en filigrane dune part les et dautre part les conventions des par-voir-faire accumul. Cest vritablement leettre lEDI classique pour repartir plus loinchnologies.

    guide dutilisation de message, partant des communaut dutilisateurs tait corset Edifact interdisant la moindre modificationres. Il saccommodera parfaitement du cte XML.

    onnes et de leurs codes reprsentent lesde lEDI et de ses guides dutilisation de, chaque cas de figure de business pouvantn pays ou un secteur y est prvu. Ilse trs nombreux groupes dutilisateurs tra-ys et coordonns lchelle internationale.

    e seul corpus smantique la fois trans-riel existant, et reprsentent un capitalnformations smantiques gnrales et ladchange quils contiennent, bien qutantn de la syntaxe Edifact, sont parfaitement autre notation.

    Internet

    question dune migration vers XML qui metifact de leurs changes, les Communauts

    Les diteurs ayant dabord prn lvolution rapide vers XMLtiennent compte de cet Edifact sur Internet et intgrent un tra-ducteur Edifact en supportant les protocoles AS1, AS2 et AS3.Mme Microsoft a complt son offre BizTalk par une panoplie deconnecteurs Edifact, etc. noter aussi que des RVA ayant engagun virage vers XML offrent des plates-formes sur lesquellesviennent se connecter les Communauts EDI qui ttent ainsi latemprature de leau XML sur Internet.

    3. Approche XML partantde lutilisateur (bottom up)

    Dvelopp par le W3C (World Wide Web Consortium dirig lpoque par lINRIA), XML, eXtensible Markup Language, est unmtalangage de description et dchange sur le Web de donnesstructures : on voit immdiatement que lEDI relve de XML ! Issucomme HTML de SGML, qui est une norme trs complexe etancienne de lISO, XML structure le document ou fichier transmettre par des balises qui encadrent chacun des lments dudocument.

    La dfinition des balises et lorganisation de la structure, sincessaire, sont externes au document et prcises pralablementdans une dfinition type ; Document Type Definition (DTD), oumaintenant schma. Les balises indiquent le nom de llment etfournissent des informations complmentaires dans des attributs,comme des valeurs, des renvois des rfrences, etc.

    XML ntant par lui-mme quun mtalangage, le choix desnoms et dfinitions des balises est libre : tout ensemble de baliseset de contraintes constitue en fait un langage XML sous rservequil respecte des rgles sur les caractres, etc.

    Les rgles fondamentales sont simples :

    tout lment est encadr par une balise de dbut et unebalise de fin ;

    les lments peuvent simbriquer mais jamais se chevaucher ; la structure fondamentale de tout document XML est donc un

    arbre, et tout document est contenu dans un lment racineunique, qui contient tous les autres.

    Voir le site du W3C : http://www.w3.org/xml

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    04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    Toute reproduction san

    noter que le grand progrs de XML par rapport HTML a tde librer les balises des attributs de formatage, donc de sparercontenu et prsentation, ce qui rend XML tout fait adapt lEDI.

    Il faut bien voir que XML nest pas limit au Web, mme sil enest originaire : sa souplesse lui permet dirriguer tout le systmedinformation des entreprises dont il deviendra la lingua franca, leformat standard structurant chaque type dapplication. LEDI tantle format dchange automatis entre applications a donc tout gagner tre lui-mme en XML.

    3.1 DTD-schmas et namespacespour eXtensibility avec reusability

    Lexpression DTD-schma est employe comme raccourci visant rappeler que les schmas, mme recommands par le W3C, nontpas encore remplac les DTD en vigueur. sions difficiles risquent de durer : faut-il pcontraintes et caractristiques dun lmecompliqu ou faut-il une version simplifi

    3.1.1 Schmas comme message

    Un document XML qui fait rfrence ses balises et structures peut le faire grposs dabord par Microsoft, ils ont reimportante pour lutilisation dXML.

    Les schmas sont particulirement impschmas permettent, en particulier, de prnon seulement son type, mais galemeninformations sur ses valeurs. Ils permettautomatiques lors de lanalyse des messaparseurs, vitant de passer des donnecations. En fait, les schmas vont pecontraintes sur les donnes qui taientdictionnaires de donnes, dont en particu

    Les schmas sont de plus les briques rapidement des messages et des documcrits en XML et supportent lhritage. utilisant les outils XML qui se diffusent, des schmas pour en crer de nouveauensembles de schmas pour crer des m

    Le mcanisme des namespaces (espacenfin la constitution de rpertoires qui cnaires de donnes en mentionnant toute ou telle donne. Figurant dans la balise dnamespace indique lURI, cest--dire l ressource , cest--dire lendroit o encessaire pour comprendre la donne et rapport Edifact, les namespaces reprsenpermettre de regrouper linformation sur leet les messages.

    Le schma XML, qui est prsent dansdfinir une structure de rfrence du slchange dune commande. Le documeune commande respectant la structure et schma pour tre valid est prsent dan

    Voir la recommandation duW3C : http://www.w3.org/TR/1998/REC-xml-19980210

    Exemple 1 : schma XML noter que certains termes communs, Adresse, Commentaire,

    Items, sont prcds dun prfixe cm:. Ce prfixe permet de prciserque les termes associs appartiennent un dictionnaire ou un rpe-rtoire se trouvant sur un serveur dont ladresse est mentionne dansles premires lignes du schma(xmlns=:cm=http://www.automobile.fr/cmmd). Cette caractristiquerecouvre la notion de namespace (espace de nommage) abordeci-avant.

    On remarque dans le schma lembotement des dfinitions :Commande est du type Commandetype, qui est dfini ensuite etcontient diffrents lments. Lun deux, Adresse, renvoie une dfi-nition place aprs, etc. Dans dautres cas, le type ne renvoie pas unedfinition mais un type de donne standard : string (chane de carac-tres), dcimal, etc.

    Premire ligne : targetNamespace prcise ladresse de lURI dunamespace en relation avec le schma en cours.

    Deuxime ligne : dclaration du domaine de nom sans prfixe ; ilconstitue le domaine par dfaut associ tous les lments dudocument dont le nom nest pas prfix.

    Troisime ligne : dfinition du prfixe cm permettant dassocieraux lments du schma prfixs par cm ladresse du namespacementionn.s autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 11

    Dautant que des discus-ouvoir dcrire toutes lesnt au risque de faire trope ?

    s cadres

    une dfinition externe dece des schmas. Pro-prsent une volution

    ortants pour les EDI. Lesciser, pour une donne,t ses bornes ou dautresent donc des validationsges et documents par less aberrantes aux appli-rmettre dintgrer des

    celles figurant dans leslier ceux dEdifact.

    qui permettent de crerents, dautant quils sontIl est donc possible, endassembler rapidement

    x, et de se rfrer desessages.

    e de nommage) permetomprennent les diction-

    la structure propre tellee dbut dune donne, leadresse Internet dunest stocke linformationcelles qui lentourent. Partent un concept qui peuts donnes, les segments

    lexemple 1, permet deecteur automobile pour

    nt XML correspondant les caractristiques de ces lexemple 2.

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    CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI) _________________________________________________________________________________________________

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    3.1.2 Namespaccomme rpe

    Les namespaces spermettent de pallier sente le caractre eXteDTD-schma avec ses dj dfinis dans des rtiellement le rpertoirebottom up, partant des

    Lapproche de la nordictionnaires de faon tcest un ensemble comdes dictionnaires de dapproche correspondanest absolument pas edu commerce lectronreste ncessaire : lautmes informatiques su un mme dictionnair

    Avec les namespacesquement appel aux rcontexte : il est toujouXML, de prciser quelloutre, plusieurs namesdocument, rfrant aindmarche reste bottopouvant utiliser des lnombre dlments po

    Lutilisation des namedictionnaires multiples sera particulirement im

    sition o plusieurs dictionnaires dorganismes, de groupements etde communauts seront utiliss simultanment. Lutilisation desnamespaces indiquant quel dictionnaire est utilis permettra auxoutils XML daller y chercher une information si ncessaire commele montre lexemple 3.

    mentionner avec les namespaces, lInfoset XML (XML Infor-mation Set), recommandation du W3C qui dfinit les types dinfor-mations que doit comporter un document XML.

    3.1.3 Choisir, modifier ou dfinir soi-mmeson message-cadre

    Exemple 2 : document XML

    Emile Dupond12, quai Andr Citroen75015ParisFR

    1999-05-25Me livrer rapidement, ma voiture est en

    panne

    PSA-676-123-002Carter a huile12 345,50Confirmez-moi la disponibilite

    PSFiltre 1

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    04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    ________________________________________________________________________________________________ CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI)

    Toute reproduction san

    Une feuille de style (XSL-FO, par exemple) dfinit un mcanisme deprsentation dune page dinformation sur le Web. Il est possible laide dune feuille de style de spcifier laspect visuel dun document.

    Lapproche par les feuilles de style et par un langage de trans-formation est tout fait fondamentale pour lEDI dans un environ-nement ouvert multi-partenaires : partir des mmes informationsde base, il est en effet possible de dfinir de multiples messages,formulaires, transferts de donnes, ou affichages. Les serveurs quise dveloppent ont de plus en plus accs, non seulement desbases de donnes et documents, mais des rpertoires de feuillesde style. Elles leur permettent de gnrer aussi bien un messagequune prsentation sur un site Web, en tenant compte de la gn-ration des navigateurs. la demande, le mme message XMLpourra tre trait automatiquement par une application, mais aussitre affich dans une forme visuellement utilisable. Comme le faitlEFI ou Web EDI partant dun message Edifact.

    Plus encore, lutilisation de ces mcanismes de mise en forme vapermettre de grer des environnements acceptant des messagesdans des langages XML diffrents avec XSLT (ExtensibleStylesheet Language Transformation ), qui est un langage de trans-formation de documents XML en dautres documents XML.

    Cette transformation permet de modifier une structure XML enune autre un arbre devenant un autre arbre. Elle est dautant plusncessaire que de nombreux langages pfiques se dveloppent qui traitent de pravec des structures diffrentes dorganisa

    Cest l, entre autres, une rponse la p

    Pour des lments dinformation, des sages correspondant la mme fonction,entre des groupes ou communauts dutlement des choix de mise au point. Si lesles donnes sont en fait les mmes, untrique entre des formes diffrentes est pCette dmarche va notamment permdapproches concurrentes pour lorgalorsquelle ne peut tre vite.

    Loin de reprsenter (par rapport Edifvers la cacophonie, XSLT peut au contrace quEdifact na pas su faire, savoir linet guide dutilisation de messages entre e

    3.2.2 Outils dinterface de XML

    la diffrence dEdifact, rest isol dmation, XML sest entour doutils qui efont de XML la general glue du systmementionnera que trois.

    XLinkLe langage XLink permet de crer et d

    des ressources du Web. Les liens quil est diffrents types, allant de liens simples XML et similaires aux liens hypertextes udes documents HTML, des systmcomplexes, tels que des liens tendus veples ou des bases de donnes de liens.

    Dans la prparation automatique dun mpossible de faire rfrence en ligne un la dernire mise jour de la notice exadministrative.

    XMILobjet principal de XMI (XML Metadata

    mettre lchange de mtadonnes entrebass sur UML (Unified Modeling Languades rpertoires de mtadonnes bass sFacility ), deux standards de lOMG (Obje

    XMI est donc la rencontre entre deux mondes importants, celui desobjets et celui des structures de donnes et documents.

    Lorsque des modlisations ont t ralises, dans des entre-prises ou communauts diffrentes, comment sassurer que cesmodles vont pouvoir sarticuler et quun projet EDI pourra sendduire ? Jusquici, il tait peu prs impossible une commu-naut dentreprises de travailler sur des modles communs en uti-lisant des outils de conception provenant de fournisseursdiffrents. Cela devient possible grce XMI. Des rgles sontensuite mises au point pour passer des modles en notation UMLaux documents et messages XML. Ds lors, la phase de mod-lisation de toute activit devrait permettre de produire automati-quement les instances concrtes des messages, y compris en EDI.

    DOMCest une interface de programmation (API) pour des documents

    XML (ou HTML). Cette interface est indpendante des plates-formeset des langages de programmation. Elle doit permettre aux scriptset aux programmes daccder et mettre jour dynamiquement lecontenu, la structure et la prsentation dun document XML.

    Le nom, Document Object Model ou DOM, a t choisi en rf-rence aux mthodes de conception oriente objet. Les documentssont modliss en mettant en vidence la structure du document,s autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 13

    rofessionnels ou scienti-oblmes similaires maistion des informations.

    rolifration des schmas.

    documents ou des mes- dventuelles diffrencesilisateurs reflteront seu- modles sous-jacents ete transformation sym-

    ossible et automatisable.ettre la cohabitationnisation des schmas

    act) un retour en arrireire contribuer rsoudrecompatibilit des subsetsux.

    ans le systme dinfor-n facilitent linsertion et dinformation. On nen

    e dcrire des liens entrepossible de crer sont deinternes un documenttiliss actuellement dans

    es de relations plusrs des ressources multi-

    essage EDI, il sera ainsicatalogue de produits ouplicative dune formalit

    Interchange) est de per- outils de modlisationge ), et la communicationur le MOF (Meta Objectct Management Group ).

    son comportement et les objets qui les composent. Les nudsdun document ne reprsentent pas une structure de donnes,mais des objets ayant une fonction et une identit.

    Le DOM identifie : les interfaces et objets utiliss pour reprsenter et manipuler

    un document ; la smantique de ces interfaces et objets (comportement et

    attribut) ; les relations et les collaborations entre les interfaces et les

    objets.

    Le DOM doit permettre aux offreurs de logiciels de proposer desapplications Web avec une interface standard utilisable dans tousles environnements et avec toutes les autres applications Webindpendamment de la plate-forme et du langage de program-mation de lapplication. Cest une garantie dintgration de XMLdans tout environnement. Cest le type doutil qui permettra demettre en uvre un jour lOO-EDI (EDI orient objet ).

    3.3 Langages XML mtiers, frameworks et rfrentiels

    La dclinaison du mtalangage XML en langages mtiers, grce son eXtensibilit, doit se concilier avec une interoprabilit quisera facilite par la rutilisation possible de schmas rfrencs.Do lenjeu des frameworks pour linteroprabilit et des rf-rentiels de schmas, vocation plus ou moins universelle.

    On peut constater une approche oprationnelle (celle deRosettaNet, par exemple) et une autre plus normalisatrice :

    soit tendance quasi-rglementaire (poursuite de celledEdifact qui est celle debXML, dailleurs toujours co-parrain parle Cefact-ONU) ;

    soit plus ouverte privilgiant le rfrencement avec passe-relles, plus dans le style Internet et XML, celle des Services Web(Web Services).

    3.3.1 Floraison de langages mtiers en XML

    Le mtalangage XML sest dclin par mtiers. Il sagit parfoisdun simple schma, souvent dun schma accompagn dundictionnaire de donnes et de rgles dutilisation constituant doncun vritable langage. Cette floraison se produit dans les domainesles plus divers, comme dans le transfert de donnes go-graphiques avec GML (Geography Markup Language). Mais XML

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    TH 7 408 14

    se dveloppe aussi dans des domaines de lEDI couverts parEdifact, par exemple :

    le tourisme avec le langage dvelopp par Open TravelAlliance ;

    la comptabilit et le business reporting avec XBRL, eXten-sible Business Reporting Language ;

    le commerce lectronique en gnral avec RosettaNet et sonPIP (Partner Interface Process ) ; ce groupement des acteurs delinformatique vise au dpart la standardisation de la chane desapprovisionnements du secteur ; cependant, les ambitions des pro-moteurs les ont amens concevoir des mcanismes qui peuventlargement tre repris pour dautres secteurs.

    Lapport le plus intressant est le Partner Interface Process. UnPIP est une spcification XML qui permet dharmoniser et dintgrerles systmes des partenaires de commerce. Il ne sagit donc pas desmessages de commerce eux-mmes mais de modles de donnes,de process et de documents qui vont permettre aux dveloppeursdimplmenter des interfaces elles-mmes dfinies par RosettaNet ;

    sans oublier, dans un dsordre trs XML : MathML maths,AdsML pub, CAP alertes, PIDX ptrole, FpML, FIX, RIXML et IFXsur diffrents aspects de la finance, MatML matriels, XCBF biom-trie, GML go, Timed Text et SMIL multimedia, InkML manuscrits,AgMES agriculture, SDMX stats, LegalXML, GJXDM et autres,justice, HR-XML, ressources humaines, GMSL gnome, SportsMLsports, Acord assuranvocale, et bien dautredans les nombreux sous-langages , comdards EAN-UCC de la g

    Rien nassure a priorfacilitera pas la tchedonnes de lun lautaussi des serveurs r

    passerelles entre eux. terme, soit un ensemble de concepts et deschmas simposera, soit des sous-ensembles se constitueront,pour des fonctions et secteurs voisins, et des passerelles seronttablies grce aux modles sous-jacents de lchange.

    3.3.2 Global unique framework : ebXML et/ou UBL (Universal Business Language )

    la diffrence des autres rfrentiels du type cXML, OBI,CommerceOne, CommerceNet, etc., ebXML associe pleinement lesreprsentants de lEDI classique puisquil rsulte dune initiativecommune entre le Cefact-ONU, responsable dEdifact, et Oasis,association des offreurs pour un dveloppement standardis deXML pour le commerce lectronique.

    Lambition est grande et se reflte dans le champ des groupes detravail debXML qui couvrent tous les niveaux de lchangelectronique :

    Technical Architecture Specification (dfinition densemble,dictionnaires des agents, objets, entits ebXML) ;

    Repository and Registry Specification ; Transport, Routing and Packaging Specification ; Business Process Modelling Specification ; Core Components Specification.

    Figure 4 ebXML

    Do b04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

    oute reproduction sans autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur

    ebXML Library

    ebXML BP Model

    Company Yces, VoiceXML et SSML reconnaissances en cours de mise au point ; par exemple comits d Oas is . I l y a auss i des

    me mpXML, adaptant la volaille les stan-rande distribution.

    i linteroprabilit de ces langages, ce qui ne des entreprises ayant transfrer desre. Do limportance des frameworks, maisfrenant ces langages et procurant des

    Lambition est de formaliser lensemble du processus permettantde passer de la dcouverte dun partenaire sur le Web lauto-matisation, type EDI classique, des relations daffaires prennisesavec ce partenaire comme le montrent les douze tapes de lafigure 4.

    On peut tre sceptique sur la capacit debXML de dfinir et defaire mettre en uvre de manire universelle un framework aussicomplet. Mais il faut reconnatre que, les discussions entre, dunepart offreurs de produits XML pour un commerce lectronique

    Spcifications

    Profils

    Scnarios

    Demande des spcifications ebXML

    Envoi des spcifications

    Construction du systme

    Chargement information sur X

    Acceptation profil & scn. de X

    CPA accept !

    Proposition de CPA

    usiness !

    ebXMLRepository

    1

    2

    3

    4

    10

    5

    Company X

    Demand

    e au s

    ujet de

    Comp

    any X

    Envoi d

    u prof

    il de la

    Comp

    any X

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    pany X

    6

    7

    8

    9

    ebXMLSoftware

    11

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    04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    Toute reproduction san

    ouvert, et dautre part utilisateurs de lEDI classique, marquent lapremire reconnaissance mutuelle de deux mondes qui au mieuxsignoraient. Cela ne peut manquer davoir un effet trs positif surla synergie entre EDI et XML.

    Le partage des tches entre Oasis (partie technique debXML) etle Cefact-Onu (partie business debXML) na pas toujours tconsensuel. Oasis a prsent les spcifications techniques debXML la normalisation officielle de lISO (TC 154). Le Cefact-Onu a dfiniles spcifications denregistrement des Business Process et desCore Components, mais le rassemblement de toute la smantiquedes langages-mtiers restera une tche permanente pour ne pasdire utopique.

    UBL (Universal Business Language) : sans doute tonn de voirque la mise au point au Cefact-Onu des Core Components semblaitplus longue que celle de XML lui-mme, Jon Bosak a fait adopterpar Oasis un UBL (Universal Business Language ), en fait seulementcentr au dpart sur la supply chain anglo-amricaine. UBL respecteles spcifications techniques adoptes par le Cefact-Onu pour lesCore Components mais en constitue quand mme un concurrent quia t adopt pour les achats de lUS Navy, les achats publics auDanemark, etc.

    4. Irruption attendudes Services We(Web services)

    Par Services Web, on entend le fait dalle une adresse donne, soit simplement unlise (cours de Bourse, actualisation dunune action invoque , cest--dire demainformatique (commande dun produit). Web sont donc machine to machine dont ils peuvent prendre la suite, commebXML.

    Et de fait, il y a eu un dveloppement Services Web, ces derniers finissant paoffreurs, y compris Sun. Pour autant, les gure implments plus vite quebXML, caractre foisonnant et dsordonn de lnombreux composants. Paradoxalement, pour la communication inter-entrepriseslopps en interne o ils sont promis unde la SOA (Services Oriented Architectureliter leur adoption comme framework declassique. Dans limmdiat, dune partbass sur Edifact continuant fonctionnecations de standards lis aux Services Weon peut dire que lon est encore dans uvolution avant que XML et les Services Wde toute leur puissance. Mais il faut grera dj plus de choix : lEDI, comme la SOServices Web.

    4.1 Naissance difficileLes Services Web ne se sont pas impos

    t mal accueillis leur naissance : dunparrain, dautre part le monde de la normCefact-Onu, appuy sur Oasis avec notautres, faisaient natre au mme momLabsence dimplication de la normalisatiodardisation des Services Web la laissoffreurs. Ils ont eu du mal se runir tou(Web Services Interoperability ), pour vuvre des standards ne compliquerait pas

    4.1.1 Services Web versus ebXML

    Lors de lannonce du lancement de la mise au point duframework ebXML, en septembre 1999, Microsoft tait dj en trainde mettre au point SOAP, outil de base du messaging des futursServices Web. Microsoft et certains de ses allis ont donc ignorsuperbement ebXML, bien que la compatibilit avec SOAP ait trsvite t affiche comme un objectif essentiel par les promoteursdebXML. Mais Microsoft na pas saisi la perche, du moins jusquen2004 o lun de ses reprsentants est devenu le rapporteur surla normalisation du Cefact-Onu. Cette conscration provisoire deMicrosoft par le Cefact-Onu tait pour ce dernier un moyen astu-cieux dviter la marginalisation debXML en crant une couchesuprieure, le BCF (Business Collaborative Framework ) permettantdarticuler notamment ebXML et les Services Web. Mais ce ntaitpas normalement correct : lquipe dirigeante du Cefact-Onu at remplace et Microsoft ignore nouveau le framework ebXML.

    En fait, le Cefact-Onu de lpoque a eu tort davoir raison troptt : les plates-formes accueillent aussi bien SOAP que le niveaumessaging debXML, aussi bien UDDI que lebXML Registry.Certaines des spcifications ebXML deviennent des outils desServices Web, particulirement quand il sagit dautomatiser deschanges comme dans lEDI classique.

    Et en enterrant la hache de guerre avec Microsoft en 2004, Sun,s autorisation du Centre franais dexploitation du droit de copie est strictement interdite. Techniques de lIngnieur H 7 408 15

    eb

    r rechercher sur Internet,e information personna- prix de catalogue), soitnde par une applicationEn principe, les Services, comme lEDI classiquee dailleurs le prtendait

    parallle entre ebXML etr rallier lensemble desServices Web ne se sontnotamment en raison dua standardisation de sesles Services Web, conus se sont dabord dve- bel avenir comme outil

    ), ce qui ne peut que faci- remplacement de lEDI

    les systmes existantsr, dautre part les spcifi-b tardent se stabiliser,

    ne priode en constanteeb puissent faire preuve

    cette instabilit, car il nyA utiliseront XML et les

    s demble et ont mmee part Microsoft tait lealisation officielle, ISO etamment Sun, Oracle etent leur bb : ebXML.n officielle dans la stan-

    la convenance dess, en particulier au WS-Irifier que leur mise en la tche des utilisateurs.

    fer de lance debXML, a entrin ce rapprochement sous lgidedes Services Web qui doit permettre de sauvegarder la synergie ini-tialise par Edifact entre business et techniques dchangelectronique de donnes. Dailleurs si certaines de ses spci-fications se sont implantes en Asie et dans quelques secteursnord-amricains, lensemble des outils ncessaires au fonction-nement du framework complet ne sera sans doute pas finalis carfaisant double emploi avec le cadre des Services Web.

    4.1.2 Test prudent des Services Web en interne

    Ayant rattrap et dpass ebXML, quant spcification de sesoutils, les Services Web ne se sont pas pour autant rpandus trsvite. En fait, les standards de scurit tardant tre adopts etimplants par les offreurs, cest en interne, labri de leur pare-feu,que les entreprises ont test les Services Web : pour relier avecsouplesse leurs applications, pour viter de coder les services que les applications peuvent se rendre les unes aux autres. Leschangements incessants du business imposent en effet de ne pasavoir recoder ces services : les outils de base des Services Webpermettent de rutiliser, au besoin en les modifiant avec souplesse,la description des services, leur rpertoire et lacheminement desmessages qui les concrtisent.

    Cest ainsi que le standard pour un rpertoire des services, UDDIna rien eu dUniversal comme lavait prvu Microsoft, IBM, etc. enproposant des rpertoires synchroniss ouverts tous. UDDI sestdabord implant en interne avec un U signifiant plutt Uniformdune entreprise lautre, ce qui a quand mme sauvegard lapossibilit de lutiliser ensuite en entreprise tendue .

    4.2 Standardisation foisonnantedes Services Web

    La normalisation officielle sest investie dans ebXML, dont lesspcifications se sont effectivement ajoutes ( lISO TC 154) auxnormes Edifact (mais sans que normalisation signifie forcmentimplmentation). De ce fait, les Services Web, comme les proto-coles Internet ou le Web lui-mme, se sont standardiss ailleurs,dans des consortiums anims dabord par les offreurs, le W3C etOasis, pas forcment toujours bien coordonns, sans oublier leconsortium WS-I pour linteroprabilit des standards.

    En plus de leur socle, on y a constat un foisonnement destandards relatifs aux fonctionnalits plus ou moins ambitieuses

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    CHANGE DE DONNES INFORMATIS (EDI) _________________________________________________________________________________________________

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    des Services Web, en particulier relatives aux business process,cest--dire aux processus-mtiers alors que lEDI classique na suqueffleurer lenchanement de ses messages.

    4.2.1 Socle : SOAP, WSDL, UDDI

    Sil ne sagit que de tlcharger un sous-ensemble de cours deBourse, le protocole REST (REpresentation State Transfer ) est suf-fisant. Modle de Service Web bas seulement sur HTTP, chaqueservice tant identifi par un URI, REST ne permet que quelquesoprations simples pour une interoprabilit basique. Dailleurs,80 % des utilisateurs des Services Web dAmazon sen contentent.Mais REST manque de fonctionnalits pour des oprationscomplexes qui ncessitent des standards plus ambitieux, avec toutdabord ceux qui reprsentent le socle des Services Web : lesstandards pour dcrire un service (WSDL), le rpertorier (UDDI) etle mettre en uvre (SOAP).

    4.2.1.1 SOAP Simple Object Access Protocol

    SOAP (qui devrait scrire Soap car ce nest plus le sigledorigine depuis sa version 1.2) est la dernire version XML du RPC(Remote Procedure Call ), procdure dappel distance synchroneavec couplage fort. SOAP utilise aussi bien HTTP que SMTP ouPOP. Microsoft, son inSOAP qui est, nanmolangages de programm

    SOAP est un paradigm , mais les aprios dchanges multipsuivant une modlisalapplication. SOAP ninquil transporte, non plscurit. Dautres standces aspects. En plus dufournit la description clapplication destinatair

    Un message SOAP avec les donnes quilvation touristique ci-ap

    mentionner SOAajoute un paquetage M(XML-Binary Optimizedblmes lis lchangMTOM (Message Transcifications pouvant tre

    Figure 5 Message SOA

    H

    H

    Bo

    B

    Exemple de message SOAP pour une rservation touristique

    uuid:093a2da1-q345-739r-ba5d-pqff98fe8j7d

    2001-11-29T13:20:00.000-05:00

    ke Jgvan yvind

    New YorkLos Angeles2001-12-14late afternoonaisle

    Los AngelesNew York2001-12-20mid-morning

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    04/10/2008DOCUMENTATIONDossier dlivr pour

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    Toute reproduction san

    manire dy accder. Lutilisateur intress peut alors composerune requte SOAP adresse lapplication grant le Service Web.

    noter que les tapes ci-dessus peuvent naturellement treautomatises avec les outils reconnaissant WSDL, ce qui permetdintgrer de nouveaux services sans avoir coder outre-mesure.Cette automatisation est facilite par le fait que WSDL est spcificomme Infoset XML, avec tous les composants ncessaires, savoir principalement : (0)

    Mais aussi, par exemple, un lment de service permettant derassembler les informations de plusieurs Services Web dans unseul document WSDL. WSDL est au cur des Services Web enassurant la liaison entre SOAP et UDDI.

    Il reste que ce cadre prcis propos pService Web laisse lensemble du propuisque la smantique, la description en loffert reste la discrtion des utilisateurs personnaliss.

    4.2.1.3 UDDI Universal Description, Dand Integration

    La discovery est le maillon faible dessagit de dcouvrir des partenaires incpour ebXML comme pour lEDI classiquenauts constitues o lon sest runi lles futurs changes. UDDI est la premirele moyen doffrir un service un futur patant entendu quil ny a pas de rpertoversel, mais des rpertoires : par entrepdaffaires, par secteur dactivit.

    La version V3 dUDDI propose des focomme lindication de la version du servoutils de scurit comme la cl identifianlectronique des offreurs de service autou, linverse, lenregistrement des accs

    4.2.2 WSBPEL, WS-CDLet la chorgraphie-orchestdes Business Process

    Les changes lectroniques de donnesWeb peuvent tre des messages SOAquestions-rponses. Mais dans le cas duncollant chacune de ses tapes, il faut qucapables doffrir un enchanement de mesdes suites demandes chaque applicatidirigeront la participation des applicatiosont tablir en suivant les spcificatio(Web Services Business Process Execuadopt partir de la proposition BPEL4WSSAP et Seibel. BPEL est, de manire plus g(Business Process Management ).

    Mais comme il faut tre au moins deux pour accomplir unbusiness process, il faut tre sr de ne pas se marcher sur les piedsen