ORDINATEURSAnalyse>SuccèsprogrammépourlesPCpaschers p. 4J’ai testé>Lenouvelultraportableàbasprixd’AsusetXO, leNotebookdestinéauxpaysémergents p. 6et10

ACCESSOIRESMatériel>Le low-cost coincesur lespériphériques p. 12Pratique>Ces logicielsgratuitsqui simplifientla vie p. 19

ÉLECTRONIQUETendance> Lesproduitsélectroniquesd’entréedegammecourt-circuitent lemarchép. 20-21Comparatif>LesGPSà lacroiséedescheminsp. 22

MAI 2008

HIGH-TECHLa grande offensivedes portables à petit prix> Huit Notebook d’entrée de gammede grands constructeurs passés au crible p. 8 et 9

LE MAGAZINE TECHNOLOGIQUE DE

DIDIERCRÉTÉ/20MINUTES

minutes

SUPP’

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ous souvenez-vous dela voitureà 5000 €?Une chimère

selon certains, lorsde son annonce au débutdes années 2000.Depuis, elle est devenueun carton mondial etmême unemanne pourson propriétaire Renault.Y compris en France,où elle ne devait pasêtre commercialisée,elle s’arrache dès7600 €. Et désormais,tous les constructeursont un modèle low-costdans les cartons.Quel rapportavec le high-tech?Le phénomène esten train de se reproduiredans le mondede l’informatique.Avec une recetteanalogue : un produitminimaliste, pas cher(entre 300 € et 400 €),largement suffisant pourune utilisation basiqueau quotidien. Au mêmetitre qu’il n’est pas utiled’avoir une voiturequi roule à 250 km/hpour parcourir quelqueskilomètres par jouren ville, pourquoise ruiner dans unemachine surpuissantepour relever ses mailset écrire quelquescourriers? La réponseest donnée par le succèsdu portable EeePC d’Asus,vendu à plus d’un milliond’exemplaires dansle monde en cinq mois.Surcouf, Packard Bell etThe Phone House ont étéles premiers à réagir, HPet Dell sont en embuscade.Acer, qui jurait nepas être interéressé parce marché, a revu sa copieet Intel a annoncéson intention de vendre enEurope une version de sonClassmate, PC ultra low-cost destiné, à l’origine,aux pays émergents.Incontestablement, ledébut d’une nouvelle ère.

Christophe Joly,rédacteur en chef adjoint

ÉDITOVLA GRANDE

offensiveà petit prix

DES PORTABLES ORDINATEURSAnalyse>SuccèsprogrammépourlesPCpaschers p. 4J’ai testé>Lenouvelultraportableàbasprixd’AsusetXO, leNotebookdestinéauxpaysémergents p. 6et10

INFORMATIQUEMatériel>Le low-cost coincesur lespériphériques p. 12Pratique>Ces logicielsgratuitsqui simplifientla vie p. 19

ÉLECTRONIQUETendance> Lesproduitsélectroniquesd’entréedegammecourt-circuitent lemarchép. 20-21Comparatif>LesGPSà lacroiséedescheminsp. 22

MAI 2008

HIGH-TECHLa grande offensivedes portables à petit prix> Huit Notebook d’entrée de gammede grands constructeurs passés au crible p. 8 et 9

LE MAGAZINE TECHNOLOGIQUE DE

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SUPP’

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S.POUZET/20MINUTES

L’ordinateur semet au low-costSuccès programmépour lesPCpas chersp. 4J’ai testé… Le nouvel ultraportable à bas prix d’Asus p. 6Huit ordinateurs portables d’entrée de gamme sur le gril p. 8-9J’ai testé… XO, le Notebook à 180 dollars p. 10

Les bons plans pour l’informatiqueLe low-cost coincesur lespériphériquesp. 12Imprimantes, enceinteset écransaubancd’essaip. 14J’ai testé…Powerpack, leLinuxgrandpublic deMandrivap. 16Ces logicielsgratuitsqui simplifient la viep. 18J’ai testé… Kira 740, le PCmobile de The Phone House p. 19

DR

Les petits prix à pas de géantLesproduitsélectroniquesd’entréedegammecourt-circuitent lemarchép. 20-21LesGPSprennent la routedu low-costp. 22

S.POUZET/20MINUTES

Supplément au20 Minutesn° 1412 éditépar 20 MinutesFrance,

SAS au capital de 35 172 990 €RCS Paris B438 049 843 5052 bd Haussmann CS 1030075427 Paris Cedex 09Tél. : 01 53 26 65 65Fax 01 53 26 65 10www.20minutes.fr

ActionnairesSpir Communication, Sofiouest,Schibsted ASA, 20 Min Holding

Président et directeurde la publicationPierre-Jean BozoDirectrice de la rédactionCorinne SorinDirecteur commercialRenaud Grand-ClémentDirectrice marketinget communicationJulie CostesDirecteur des opérationsFrédéric LecarmeDirecteur administratifet financierNicolas BonnangeRédacteur en chef adjoint encharge des suppléments

Christophe JolyCoordination techniqueCorinne Callebaut et Ulla MajoubeSecrétaire de rédactionJérôme CominMaquette Virginie LafonOpérationsAlexandra Gautier, Stéphane RouxelEquipe commerciale ChristopheBlond, Cécile Gazagne, Camille Habra,Aurélien Maillet, Virginie Achouch,Marie Armède, Joanna Berthier,Malika Beyragued, Virginie Blanchard,Jean-Luc Deschamps, Yamina Ketfi,Klervia Bianchi, Natacha Manuel,Pierre-Henri Paradas, FrançoisPrugnaud, Sandrine Rousset, Marine

Weiss, Gael Ollivier, Catherine Kolb,Laurie Pezeron, Florent Violot,Alice Chanson, Zakaria Hafid, MarionLafforgue, Marion Ling, Nirina RasoloMarketing Sophie Caporossi,Sophie Magna, Agathe Moretti,Mathilde DozinelInformatique Laurent Torrez,Benjamin Diguerher, Olivier Moulinet,Dimitri Schulz, Jesod SogloExé Trafic Jessie Perrot-Audet,Sonia Radulovic, Stéphanie Gatty,Karim OuamraneImpression Quebecor SAN° ISSN : 1632-1022©20MinutesFrance, 2008

3high-techMAI 2008

Rédacteur en chefde Micro Hebdo.

Pourquoi cet engouementautour desmini-PC?Les gens ont compris leconcept : petit prix, vrai porta-bleet accèsà Internet partout,ou presque. Il n’y avait pas en-

core d’appareil pour ce type d’usage. C’est le bon objet,au bon prix, au bon moment.Les constructeurs gagnent-ils leur vieavec des PC si peu chers?L’économiede cesproduits est délicate à évaluer. Restequ’en vendant des PC à moins de 300 €, avec des éco-nomies d’échelle, notamment réalisées sur les écrans(les mêmes que ceux des lecteurs DVD portables), lemarché risque de se manger lui-même. On sait depuislongtemps quemême sur des portables plus chers, lesfabricants ne gagnent qu’une poignée d’euros.L’investissement en vaut-il la peine?Avecunvraisystèmed’exploitation,unesuitebureautiqueet le wi-fi, le mini-PC tient la route. Recueilli par C. S.

LES ORDINATEURS LOW-COST SÉDUISENT DE PLUS EN PLUS LES CONSOMMATEURSINFORMATIQUE

C’est ledébutd’unraz-de-marée. Depuis le début del’année,lespremiersmini-PC font entrer l’ordinateurdans une nouvelle ère,celle du low-cost : on peutdésormais s’offrir un por-table pour moins de 300 €.Le taïwanaisAsusadégainéle premier avec son EeePC(trois « e » pour « Easy toLearn, Easy to Work, Easyto Play ») lancé le 28 jan-vier, suivi par le XS 10 dePackard Bell. Les distribu-teurs Surcouf et The PhoneHouse flairent le filon, pro-posant aussi leur proprePClow-cost. En attendant lesautres…Résultat des courses, si leschiffres de ventes restentencore secrets, beaucouppointent déjà des rupturesde stock récurrentes. « Onconstate un véritable en-gouement sur ces produits.Il devrait s’en vendre plu-sieurs dizaines de millierscette année », note NadiaMandich, chef de groupe àl’institut GfK. « On s’aper-

çoit que le facteur prix estdominant pour les clientsqui recherchent plus lestarifs bas que les fonction-nalités », constate Cécile

Brenier, responsable mar-keting chez Asus. Juste-ment, côté fonctionnalités,c’est serviceminimum.« Lacourse à la puissance n’in-

téresse pas tout le monde :les femmes ou les seniorsavaient peur des produitstrop performants », plaideYves Lagier, président de

Surcouf. « Les gens sélec-tionnent davantage les usa-ges, comprennent mieux,segmentent plus, quitteà avoir à leur dispositionplusieurs produits, plutôtqu’un tout en un, qui serapartagé », ajoute-t-il.Surprise, ces machines,plutôt destinées aux per-sonnes non équipées, com-mencent à faire des adep-tes chez les technophiles.Portable au rabais, cesPC?« Je n’aime pas cette idéede low-cost, grogneLaurentSamama, directeurmarke-ting Packard Bell. On aime-rait imaginer que s’ouvreunnouveaumarché, celui d’uncompagnonInternetquel’onachèterait en complémentd’un PC portable. » Mêmeson de cloche chez Surcouf.« Ce n’est pas forcémentun ordinateur à considérercomme low-cost. C’est unPC qui nous correspondbien et qui répond à la pé-nurie actuelle du marchépour ce type de produits. »

Christophe Séfrin

Succès programmé pour les PC pas chers

Avec les ordinateurs low-cost, c’est un nouveau marché qui s’ouvre pour les constructeurs.

S.POUZET/20MINUTES

chiffresun millionLenombredeEeePCvendusdans lemondepar la sociétéAsusdepuis son lancementennovembre2007.

299 €Le prix d’un EeePCd’entrée de gamme.C’est aussi celui d’un PCde bureau premier prix(hors écran) avec disquedur de 160 Go et graveurDVD-RW Dual doublecouche.

10 millionsLes estimationsde ventes de mini-PCen France d’ici à la finmars 2009, selonThe Phone House.

Mini-prix, maxi-soucis ?Gare aux déboires. Lemini-PC n’est pas un petitordinateur portable à toutfaire. Adapté pour des tâ-ches basiques (courriels,bureautique ou navigationsur Internet), le EeePCd’Asus aurait déjà déçucertains acheteurs, reve-nus enmagasin se plaindrede sa lenteur, par exemple.« Il faut que les vendeursfassent bien leur travail deprescription », répond-on

chez le constructeur. « Il y aun piège », met en garde unfabricant qui pointe systèmed’exploitation et processeurlimités. A l’heure où Intel,Medion, Acer, Dell ou HPpréparent leur entrée sur lemarché, il sera bientôt plusfacile de comparer. « On al’impression que certainslancent des produits quiétaient destinés aux mar-chés émergents », note unobservateur. C. S.

Unmarché dévorantLe marché de l’informati-que se tire-t-il une balledans le pied avec cesmini-PC?Enprogression de 31 %en volume entre janvier etmars 2008, le marché desNotebook n’a vu son chiffre

d’affaires en valeur pro-gresser que de 7 %, contre15 à 20 % l’an dernier, selonl’institut GfK. Des achats deportables semblent s’êtrereportés sur des mini-PC,moins rémunérateurs. C. S.

3 QUESTIONS À

DR

YVAN ROUX

4 high-tech MAI 2008

CONDITIONS DU TEST

L’EeePC900 testé ici estunproduitdesériedestinéauxpaysanglo-saxons.Il nous a été prêté pendantdix jours par le servicede presse d’Asus.

ÉTAT DE L’OFFRE

Embryonnaire en débutd’année, le marché desultra portables à prix trèsréduit s’étoffe rapidement.L’EasyNote XS20 de PackardBell (500 €) est équipé d’unécran de 7’’, d’un disque durde 30 Go et de Windows XP.Le Wind PC de MSI devraitêtre disponible courant juinpour un prix variantde 300 € à 700 € selonla configuration. Medionproposera à la rentréel’Akoya E1210 dontles spécifications et le prixne sont pas encore connus.Enfin, HP et Acer sontsur le point de s’engouffrertrès rapidement surce nouveau marché.

À SAVOIRL’EeePC900estdéclinéendeuxmodèles : lepremier,testé ici,dispose de 20 God’espace de stockageetd’uneversiondeLinux.Un second modèlecommercialisé au même prixest équipé de Windows XP,mais voit son espacede stockage tomber à 12 Go.

EeePC,épisode2.L’ultraportableàtrèsbasprixd’Asus, disponibleenFrancedepuis février, adésormaisunpetit frère : l’EeePC900.Apriori,je n’ai pas l’impression qu’il y ait degrosses différences entre le nou-veau-né et l’EeePC 700, le modèleprécédent. « Détrompe-toi, me ditArnaud, un demes amis, utilisateurinconditionnel de l’EeePC. Le 900corrige les principaux défauts du700. » Ah oui? Curieux, je contactele servicedepressed’Asuspour tes-ter l’appareil. Commenoussommesà plus d’un mois de la disponibilitédu produit en France (prévue pourle 28 mai), je devrais me contenterd’une version anglaise.

Mise sous tension. Quelques se-condes plus tard, l’EeePC 900 estprêt à être utilisé et ne fait prati-quement aucun bruit.Normal, carà part le très discret ventilateur, ilne comporte aucune pièce mobile :pas de lecteur CD-DVD ni de dis-que dur à l'horizon. Il est remplacépar un SSD de 20 Go qui stocke lesdonnées et le système. Celui-ci estune version deLinux dont l’interfaceutilisateur est composée d’onglets,chacundonnant accèsàunecatégo-rie d’usage : Internet, bureautique,éducation, jeux, réglages et élé-ments favoris. Un clic sur un on-glet fait apparaître les icônes desapplications qui lui sont rattachées.Difficile de faire plus simple.

Les applications chargées dansl’EeePC 900 sont sensiblementidentiquesàcellesdumodèlepré-cédent. Je peux ainsi travailler avecla suite OpenOffice, utiliser Inter-net (mail, navigation et voix sur IPgrâce à la connexion wi-fi), écouterde la musique, regarder des vidéoset même jouer. Sans être un foudrede guerre, l’appareil réagit correc-tement àmes sollicitations. Commeil pèse un peu moins d’un kilo – àpeine plus qu’un gros bouquin –, jeprends l’habitude de l’emporterpar-tout avec moi.

Mine de rien, l’EeePC 900 est unmoyen infailliblede lier conversa-tion :que ce soit dans le train ou à laterrassed’uncafé, jem’aperçoisquelamachine d’Asus attise la curiositéet déclenche de nombreuses inter-

rogations. Après les exclamationsd’usage sur son format réduit, Leprix est invariablement évoqué. Lesmachines ultraportables étant ré-putées chères, le tarif relativementbasétonne. J’ai aussi droit auxques-tions sur la simplicité d’utilisation(« Oui, si vous savez utiliser un PC,vous n’aurez pas de souci ») et lesproblèmes de compatibilité avecWindows (« Les fichiers d’OpenOf-fice peuvent être lus avec MicrosoftOffice, et vice versa »). C’est seu-lement après avoir répondu que jepeux recommencer à travailler. Passûr que l’EeePCm'aide à améliorerma productivité…

Arnaud avait raison : l’EeePC 900est plus agréable à utiliser que lemodèle précédent. Son écran, unpeu plus grand, permet de visuali-ser les pagesWeb dans demeilleu-res conditions. J’aime le nouveaupavé tactile « FingerGlide », dont latechnologie rappelle celle de l’écrantactile de l’iPhone. Je peux ainsizoomer en avant ou en arrière en« pinçant » la surface tactile avecdeux doigts. Côté technique, le 900embarque 1 Go de mémoire viveau lieu de 512 Mo et le processeurtournemaintenant àplein régime.Si

lamachine est un peu plus réactive,cela diminue son autonomie. Ellevarie entre 90 et 150 minutes selonl’utilisation. Un peu juste pour re-garder un film ou pour une sessionde travail prolongée dans le train.

Aprèsquelques joursd’utilisation,je dois reconnaître que je me suistrès bien fait à l’EeePC 900. Plusproche à mon avis du bloc-notesnumérique que d’un Notebook, ilme rend de nombreux services,notamment lors des conférencesde presse, sans lester mon sac àdos comme le fait un portable tra-ditionnel. Pour un PC vendu 399 €,c’est unebelle performance, lesNo-tebook à ce prix pesant rarementmoins de 3 kg… lorsqu’ils existent.

Marc Mitrani

Lemini-PCauxmaxi-capacités

dico technoOpenOffice Logiciel librede bureautique, concurrentde Microsoft Office, disponiblesur Internet (www.openoffice.org).OpenOffice est capable d’ouvriret de créer des documentscompatibles avec la suite Officede Microsoft.

SSD Solid State Drive. Commele disque dur, le SSD stockeles données de l’ordinateur saufque les plateaux magnétiques etla tête de lecture sont remplacéspar de la mémoire Flash.Sans pièce mobile, le SSD est plusfiable et plus rapide, mais aussiplus cher et d’une moins grandecapacité qu’un disque dur.

Poids (990 g). Prix. Fourniavec un ensemble logicielcohérent et efficace.

Autonomie moyenne.Touches du clavierun peu petites. Impossibilitéd’installer simplementde nouveaux logiciels.

MARCMITRANI

+

-

NOTE FINALE : 8/10

EEEPC900, LENOUVELULTRAPORTABLEÀBASPRIXD’ASUS

6 high-tech MAI 2008

Compact, léger et bien équipé, l'EeePC 900 sait se rendre indispensable.

J’AI TESTÉ

Fran

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M. Mark Levinson, le spécialiste

des systèmes audio les plus hauts

de gamme.

Produitsd’appeldesgrandesmar-ques, lesNotebookàbasprixsontrégulièrement présents sur lespanneaux d’affichage et les bro-churespublicitaires.Maisquepeut-on faire avec ces machines? Pourle savoir, 20 Minutes a demandé àchaque grand constructeur de lui

faire parvenir la machine premierprix de sa gamme… et uniquementcelle-ci. Les machines « secondprix », offrant pour quelques di-zaines d’euros supplémentairesun peu plus de mémoire, un pro-cesseur plus puissant ou un dis-quedurplusvasteontété refusées.

Les huit machines reçues ont étéexaminées sous toutes les coutu-res et testées. Dell, grand absentde ce comparatif, n’a pas souhaiténous fournir sa machine premierprix. Dommage. Et les résultats?L’impressiond’ensembleestplutôtbonne, voiremême très bonne, ces

machinesétantcorrectementéqui-pées (wi-figénéralisé,sixmachinessur huit ont unewebcam). Si toutessont aptes aux activités courantes(bureautique, Internet), elles pei-nent pour les travaux complexes.Inutile d’envisager d’y installer lesjeux dernier cri, par exemple.

Quandlesordinateursportablesd’entréedeLORSQU’ONDISPOSED’UNBUDGET SERRÉ, ACQUÉRIR UNNOTEBOOKDEGRANDEMARQUECOMPARATIF

8 high-tech MAI 2008

Fujitsu-Siemens,prime à la finition

Avec sa carrosserie en plastique noirrelevée d’aplats argentés,le portable de Fujitsu-Siemensne manque pas d’allure.

Il bénéficie en plus d’une finitionirréprochable. Son clavier au toucher

agréable est complété d’un dispositif de pointageprécis dont on appréciera (ou pas) le rétroéclairage bleuté.L’Amilo Pa2548-P5311 est équipé d’unesortie vidéo DVI-D et d’un capteur ajustantla luminosité de l’écran, rarement présentssur ces gammes-là. Fujitsu-Siemens achoisi ici une carte graphique moyennementperformante ainsi qu’un processeur d’entréede gamme. A l’aise dans les applicationsde base, la machine risque de peiner dansles activités multimédias plus complexes.Pas de logiciel bureautique, mais unsympathique programme de montage vidéoainsi que Nero pour graver des CD et DVD.

Acer, service minimumL’Aspire 5315-202G12Mi est détenteur d’un record :le prix le plus bas de cette sélection (399€).Pour atteindre un tel niveau, le constructeura dû faire des compromis. Sont ainsi sacrifiésla puissance de traitement (le processeurCeleron 550 n’est pas un foudre de guerre)

et les équipements annexes(pas de webcam ni de lecteurde carte mémoire). Autre victimedu prix, Vista qui se voit réduit à sa

version basique, c’est-à-dire dénuée desatouts qui peuvent faire son charme. Heureusement,

il reste un disque dur de capacité très correcte (160 Go), 2 Go demémoirevive ainsi queWorks, logiciel bureautique grand public de Microsoft.Bref, unemachine principalement convaincante dans les travauxbureautiques et les activités de base sur le Net. Pas plus.

PackardBell, sobreet efficace

En plastique noirmat, l’EasyNoteMX61-B-041 n’est certes pas unmodèled’originalité. Il est doté en revanched’équipements que l’on ne s’attend pas àtrouver sur un produit d’entrée de gamme : clavier avec pavé numérique

complet, port DVI pour écran externe et surtoutun connecteur HDMI autorisant le branchementd’une télé HD. Si le processeur délivreune puissance de calcul correcte, la cartegraphique très moyenne tire les performancesvers le bas. Celles-ci sont toutefois suffisantespour les tâches de bureautique de base(que l’on réalisera à l’aide du logiciel Works)ou les loisirs multimédias. On regretterala présence d’un grand nombre de logicielsinutiles (version d’essai et publicités,à désinstaller au plus vite) ainsi que le manquede confort dû au dispositif de pointage.

HP : le multimédia,c’est son dadaAdepte de l’Imprint – sorte desérigraphie intégrée au plastique –HPl’applique à tous ses Notebook grandpublic, y compris à son entrée de gamme,le Pavilion dv6710ef. L’appareil est aussi dotéde touches de réglage sensitives, d’un pavé tactile unpoil trop sensible et dispose d’une télécommande ultraplatepour piloter les fonctionsmultimédias. L’ensemble est agréable,convaincant pour un usage bureautique et tout à fait honorable pourles loisirs multimédias (sauf pour les jeux récents nécessitant une cartegraphique puissante). Fidèle à son habitude, HP a pollué le préchargementlogiciel avec une kyrielle de programmes en version d’essai, de publicitéset d’utilitaires que l’on s’empressera de désinstaller. On ne conserveraqueWorks, le lecteur multimédia QuickPlay et DVD Suite de Cyberlink.

fiche techniqueEnv. 399 €. Dim. : 366 x 274 x 43 mm. 2,8 kg. Processeur IntelCeleron M550SR 2 GHz. Mémoire vive : 2 Go. Disque dur : 120 Go.Pas de lecteur de cartes ni de webcam.

fiche techniqueEnv. 499 €. Dim. :358 x 259 x 39mm.2,9 kg. ProcesseurAMD Athlon X2 TK-53 1,7 GHz.Mémoire vive : 2 Go.Disque dur : 160 Go.Lecteur de cartes.Webcam (1,3 MP).

fichetechniqueEnv. 599 €. Dim. :360 x 260 x 30 mm.2,6 kg. ProcesseurAthlon X2 TK-571,9 GHz. Mémoirevive : 2 Go. Disquedur : 250 Go.Lecteur de cartes.Webcam (0,3 MP).

fiche techniqueEnv. 649 €. Dim. : 357 x 257 x 25mm. 2,8 kg. Processeur AMD Turion64 X2 Mobile TL-60 2 GHz. Mémoire vive : 2 Go. Disque dur : 160 Go.Lecteur de cartes. Webcam (1,3 MP).

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Dossier réalisé par Marc Mitrani

9high-techMAI 2008

gammedévoilent leurscaractéristiquesÀBASPRIX RESTE POSSIBLE, MAIS IL VAUTMIEUX IDENTIFIER SESBESOINS AVANTD’ACHETER

Samsung allieesthétique et pratiqueComme chez Sony, pas demachine à bas prix nonplus du côté de Samsung : vendu 699€, le R20 Plus esttoutefois le premier prix de sa gamme de portables. A ce tarif,les apparences sont vraiment soignées (capot en plastique noir laqué,intérieur argenté) et la finition est impeccable. Sans être de dernièregénération, le processeur Core 2 Duo délivre une puissance de calculplus qu’honorable, surtout épaulé par 3 Go de mémoire vive. Le disquedur, d’une capacité de 250 Go, a une capacité de stockage plus queconfortable. Enfin, la webcam intégrée permettra de s’adonner aux joiessimples de la vidéoconférence. On déchante un peu côté logiciels :

il faudra se contenter d’une version d’essai de Microsoft Officepour la bureautique, d’un logiciel de montagevidéo (pas très utile sans prise FireWirepour connecterle caméscope),d’un programmede création de DVDet de quelquesutilitaires.

Lenovo misesur ses formesA 699 €, l’IdeaPad Y510 estle Notebook le moins cherde Lenovo. Pour ce prix,le constructeur a misles petits plats dans lesgrands : coque en plastiquenoir « texturé façon lin » (dixit lecommuniqué de presse), platine clavier en métal brossé,touches sensitives (non fonctionnelles sur le modèle testé), webcamde bonne qualité et cinq haut-parleurs, dont un caisson de basse.Le processeur délivre une puissance de calcul correcte et la cartegraphique est amplement suffisante pour les tâches bureautiques,le surf sur le Net et la visualisation de vidéos. Détail amusant,la webcam sert aussi à identifier l’utilisateur par reconnaissancefaciale, évitant la saisie d’un mot de passe. Quelques utilitaireset programmes multimédias sont fournis. Rien de convaincant enrevanche pour la bureautique, seule une version d’essai de MicrosoftOffice étant préinstallée. A ce prix, on aurait aimé trouver au moinsle logiciel de bureautique Works.

Sony, des applicationsqui font la différenceSony a choisi de ne pas produire de machinesà très bas prix. Ainsi, le modèle le moinscher de la gamme Vaio est tout de mêmevendu 699 €. Pour ce prix, les designersont produit un Notebook à l’aspect élancé,aux angles joliment arrondis et habillé d’unélégant plastique gris. Equipé d’un processeurCore 2 Duo d’entrée de gamme mais efficaceet de 2 Go de mémoire vive, il est tout à fait apte

à faire fonctionnerles applicationspréchargées. Celles-ci constituent vraiment le point fortde la machine : en plus du logicielbureautique Works de Microsoft, on trouveun ensemble d’applications multimédiasmade in Sony (traitement audio et vidéo,

création de DVD, etc.). Bon point pourla présence d’un port FireWire

permettant de connecterun caméscope numérique.Petit regret, l’absencede webcam, pourtant bien

utile pour les accros du Net.

Toshiba, la mémoireun peu courteEntièrement réalisé en plastiquenoir et argenté de bonne qualité,le Satellite L300D-115a un look discret, rien n’accrochantvéritablement le regard.Côté électronique, il disposed’un équipement digne de ce quel’on peut attendre d’un bon Notebookà bas prix : processeur raisonnablementpuissant, carte graphique convaincante pourles travaux de base (bureautique et Internet), clavier agréableet réactif, webcam 0,3 mégapixel et disque dur de 120 Go. L’ensemble,plutôt homogène, aurait gagné à avoir 2 Go de mémoire vive au lieud’un, quantité un peu juste pour faire fonctionner Vista correctement.Côté applications, on retiendra principalement la présencedu logiciel Microsoft Works et de DVD Factory (montage vidéo).Bien qu’intéressant, ce dernier n’est pas très utile vu l’absence deprise FireWire, indispensable pour le branchement d’un caméscope.

fiche techniqueEnv. 699 €. Dim. : 358 x 254 x 36 mm. 2,96 kg. Processeur IntelCore2 Duo T2330 1,6 GHz. Mémoire vive : 2 Go. Disque dur : 160 Go.Lecteur de cartes. Webcam (1,3 MP).

fiche techniqueEnv. 699 €. Dim. :358 x 262 x 35mm.2,7 kg. ProcesseurIntel Core2 DuoT5550 1,83 GHz.Mémoire vive : 3 Go.Disque dur : 250 Go.Lecteur de cartes.Webcam (1,3 MP).

fiche techniqueEnv. : 699 €. Dim. :269 x 360 x 38mm.2,9 kg. ProcesseurIntel Core2 DuoT2330 1,6 GHz.Mémoire vive : 2 Go.Disque dur : 160 Go.Lecteur de cartes.Pas de webcam.

fiche techniqueEnv. 449 €. Dim. : 362 x 267 x 37 mm. 2,7 kg. Processeur Athlon X2TK-57 1,9 GHz. Mémoire vive : 1 Go. Disque dur : 120 Go.Pas de lecteur de cartes. Webcam (0,3 MP).

CONDITIONS DU TEST

Lamachine testéeestunproduitdesériequinousaétéprêtépendantdix jourspar le service depressed’AMD.Nous l’avonsutilisépendant une semaine, puisnous l’avons confié àHugo,8 ans, le plus difficile étantde récupérer lamachine…

ÉTAT DE L’OFFRE

D’un concept similaireà XO, le Classmate d’Intel(env. 200 dollars) estlui aussi destiné auxenfants. Il est décliné enplusieurs versions, dont uneembarquant un disque durde 30 Go et Windows XP.Il est déjà vendu en Libye,en Inde, en Indonésie et enArgentine. Intel a annoncé,en mars, son intention dele commercialiser en Europepour un prix de 300€ à 400€.

À SAVOIRFabriquéàTaïwan, l’XOaétéconçupourêtreéconome :il consommeenmoyenneentre6et 8W(wi-fi actif),contre60à100WpourunPCconventionnel. La chargede labatteriepeut se faireavecunedynamoàmanivelle.

Depuisson lancementennovembre 2007,plusde600000exemplairesde l’XOontétédistribuésauxEtats-Unis, enUruguay,auPérouet auMexique.

LePCà100dollars?Uneutopie, unprojet fou quand il a été dévoilé parl'Institut technologique du Massa-chusetts (MIT) au début des années2000. Depuis, il est devenu réalité,malgré un prix passé à 175 dollars.Commercialisé dans les pays émer-gentsparuneassociationaméricaine,OLPC (One Laptop Per Children), sonobjectif est de permettre à tous lesenfants de la planète d’accéder auxformes modernes d’éducation. Untemps baptisé « 2B1 : The Children’sMachine », il sera renommé XO enoctobre 2006. Il nous fallait le tester,mêmes’iln’estpascommercialisé,etn’a pas vocation à l’être, en France.

Restait à mettre la main sur unexemplairedel’XO.EnrecherchantsurleNet, j’apprendsqu’il estéquipédu processeur Geode d’AMD, dont jecontacte le service de presse. Deuxsemaines plus tard, je reçois en prêtun XO américain. Le responsable dela com d’AMD me précise, au pas-sage, que je suis le premier – et leseul – journaliste français à l’avoirentre les mains…

Avecsescouleursvivesetsagrossepoignée, l’XO me fait plus penser àun jouetqu’àunordinateur.Je le dé-verrouille en faisant pivoter les deux« oreilles de lapin » situées sur lescôtés. L’écran, pas très grand, peutpivoter et se rabattre sur le clavier,faisantdel’XOunesortedePCtablettenontactile. Ilestentourédedeuxpetitshaut-parleurs, d’une webcam et detouches de commandes. Le clavier,en plastique thermoformé, est conçupour résister aux poussières et auxprojections de liquide. Le pavé tactileest composé de trois blocs. Dans laplupart des cas, on se sert de celui dumilieu pour déplacer la souris. Maispour certaines applications, les troissontactifsetfontofficedetablettegra-phique,unboutdeboispouvantservirdestylet.Malheureusement, jen’aipasréussi à activer cette fonction.

Onm’avait dit quepourutiliser l’XO,il fallait oublier tout ce que l’onconnaissait en informatique. Je leconstate rapidement : pas de fenêtreni de menus déroulants à l’horizon.L’écranprincipalafficheensoncentrel’utilisateursouslaformed’unperson-nagestylisécomposéd’unXetd’unO.

En bas de l’écran, un ruban d’icônesreprésentelesactivitésdisponibles.Jeclique sur l’une d’elles et elle vient seloger dans le cercle entourant le per-sonnage :elleestdisponible.Jepassed’une activité à l’autre en cliquant surl’unedesicônesducercle.Jereviensàl’écranprincipalenpressant latouche«Home », marquée de deux cerclesconcentriques. Simple, non?

Les activités de XO, fonctionnantsous une version de Linux, sontéducativesetludiques :calculatrice,jeux, création musicale, bloc-notes,dessin et initiation à la programma-tion. Une fois connecté au Net, l’XOpermetdeconsulterdessites, de liredes flux RSS, de discuter en ligne oude télécharger d’autres activités. Enplusde laconnexion traditionnelleviaun point d’accès, sa puce wi-fi peutfonctionner en réseau maillé, c’est-à-dire qu’elle peut se connecter à unautre XO pour partager des donnéesou profiter de sa connexion Internet.Très utile lorsque les points d’accèsne sont pas très répandus.

Si l’XO me semble intéressant, j’aivoulu avoir l’avis d’Hugo, 8 ans, surle sujet.Après avoir passé un peu detemps sur l’activité de dessin, Hugos’est intéressé au traitement de textepour ensuite découvrir les jeux édu-catifs. Il s’est alors pris d’affectionpour «Memorize », quiz mêlant mé-moire, apprentissage du calcul et del’alphabet. Le verdict tombe après unaprès-midi : « C’est trop bien! C’estun ordinateur fait pour les enfants.Je voudrais l’emmener à l’école à laplace de mon cartable : plus besoinde cahier. » Pasmieux. MarcMitrani

LePCenvoiededéveloppement

dico technoGeode Initialement destinéauxassistants numériquesouaux smartphones,leGeodeest unprocesseurà très basse consommationproduit parAMD, principalconcurrent d’Intel.

MIT Massachusetts Instituteof Technology, leMITestune institutionde rechercheet uneuniversité américainespécialiséedans la scienceet la technologie. Situé àBoston,leMIThéberge leMediaLab,centre de recherche spécialisédans le futur desmoyensde communication et dontles travaux sont à l’originede l’XO.

Enétant utilisable parunenfant, l’XOatteint sonobjectif. Le réseauwi-fimailléfacilite la communicationet l’accès auNet.

L’XOest parfois unpeu lent,sansque cela pénalisevraiment sonutilisation.

MARCMITRANI

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NOTE FINALE : 9/10

XO,LENOTEBOOKÀ175 DOLLARSDESTINÉAUXPAYSÉMERGENTS

10high-tech MAI 2008

J’AI TESTÉ

Outre l’aspect ludique de la machine, l’interface est très bien conçue pour les enfants.

Directeurmarketingde Logitech France.

Quels sont les accessoiresplébiscités parles acheteurs de PC?Les PC les plus vendus sontactuellement des portables.

La housse de transport et la souris sont donc lesaccessoires lesplusachetés,cettedernièreapportantunréel confort d’utilisation par rapport au pavé tactile.La concurrence des accessoires à bas prixgêne-t-elle vos ventes?Les ventes d’accessoires low-cost restent stables. Lesutilisateurs réguliers optent pour des produits un peuplus chers mais plus confortables. Cela vaut pour lessouris, les claviers mais aussi pour les webcams.Comment voyez-vous le futur?Nous nous orientons vers des produits de plus en plusconfortables pour lamaisonet deplus enplus compactspour les nomades. Les accessoires multimédias(télécommandes, lecteurssans fil) vontprendreunepartcroissante. Recueilli parM.M.

LES UTILISATEURS PRÉFÈRENTMISER SUR LA QUALITÉ ET LE DESIGN DE LEURMATÉRIELTENDANCE

Une bonne affaire, le low-cost, en matière de péri-phériques informatiques?Pas vraiment, si l’on en croitles étudesmenéespar l’ins-titut GfK. Dans un marchéglobalement sinistré (crois-sance d’à peine 2%pour lesventes de claviers en 2007,- 9 % pour les webcams en2007 et - 33 % prévus parGfK pour 2008), les produitsà très bas prix ne séduisentpas les acheteurs. « Ils n’ontpas la cote dans la grandedistribution, explique An-selmeLaubier,spécialistedudomaine chez GfK, car low-cost est souvent synonymede taux de retour important,générant des frais de SAV.Les enseignes, tout commelesconstructeurs, préfèrentmettreenavantdesproduitsde gamme supérieure. »Au-delà du problème de laqualité, l’ergonomie est uncritère déterminant dansle choix d’un périphérique :« La souris est, juste aprèsl’oreiller, l’objet avec lequelun cadre passe le plus de

temps dans une journée,s’amuse Cyril Bezzina, chefde produit matériel chez Mi-crosoftFrance.Pourminimi-ser lerisquedetraumatisme

musculo-squelettique, nousapportonsunsoinparticulierà l’ergonomiedenosclavierset souris. Nos équipes deconception intègrent des er-

gonomes et cela a un coût. »Second critère de choix, ledesign : « Les Français ysont bien plus sensibles queles autres Européens. Cela

explique aussi le désintérêtpour lesproduitsd’entréedegamme, dont l’aspect et lesmatériauxutiliséssontmoinsévolués. » MarcMitrani

Le low-cost coince sur les périphériques

Dans un marché moribond, les périphériques à bas prix peinent à s’imposer.

DR

webcamsOn trouve dans leshypers des webcamsvendues aux alentoursde 15 €. Ne pas compterpour ce prix planchersur une qualité d’imageextraordinaire, surtoutdans une pièce peuéclairée, ni sur unedébauche de possibilités(réglage de laluminosité, du contraste,etc.). Fuir autant quepossible les modèlesdépourvus de micro,peu pratiques pourles vidéoconférences.Pour obtenir un sonet une image corrects,mieux vaut tabler surun modèle comprisentre 20 € et 30 €. Notresélection : QuickcamChat de Logitech, 25 €.

Le clic au prix justeA part la fonction, rien decommun entre une sourisdotéededeuxboutonsven-due 5 € et un modèle hautde gamme dont le prix peutatteindre 100 €. Pour uneutilisation ponctuelle, unesourisà fil dotéedecapteursde mouvements mécani-ques est suffisante. Pour unusage intensif, mieux vautopter pour une souris opti-

que, plus précise et qui nes’encrassera pas. Les mo-dèles sans fil, plus onéreux,apportent un incontestableconfortd’utilisation.Enfin, laformeet la tailledoiventêtreadaptées à lamain de l’utili-sateurafind’éviter crampeset tendinites.Notre sélection : LogitechValue Optical Mouse,env. 10 €. M. M.

Une touche de confortService minimum pour lesclaviers à bas prix, ven-dus environ 10€ : touchesmécaniques pas toujoursagréables, repose-poi-gnets souvent inexistants etprogrammations réduites(quand la fonction existe).

S’ils conviennent pour uneutilisationoccasionnelle,pré-férer un clavier plus confor-table (à partir de 30 €) pourune utilisation intensive.Notre sélection : MediaKeyboard de Labtec,env. 9 €. M.M.

3 QUESTIONS À

DR

marqueLes fabricants de PC– Notebook en tête –commercialisent denombreux accessoires etpériphériques (housses,enceintes, souris, etc.)sous forme d’options.Une rapide recherchesur Internet permet deconstater que ceux-cisont vendus 15% à 25%plus chers que leurséquivalents proposéspar les fabricantstraditionnels.Outre des profitsqu’ils génèrent,ces accessoires ontpour seule particularitéd’être griffés, la qualitéet les performancesn’ayant souventrien d’exceptionnels.

DOMINIQUE GERBER

12high-tech MAI 2008

Les chaînes haute définition de la TNT arrivent.

Vivez cet événement avec lesécrans platsTNT HD Philips

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Les imprimantes à prixcassé foisonnent. Or, unebonne affaire à l’achatpeut s’avérer exorbitante àl’usage.Revue de détail desquatre famillesd’impriman-tes grand public pour fairele bon choix.• A jet d’encre Difficile dene pas remarquer dans lessupermarchés les produitsd’appel vendus de 30 € à50 €. Pour ce prix, la qualitéd’impression est correctepour lestextesetgraphiques,médiocre pour la photo. Onpeut faire considérablementbaisserlecoûtd’utilisationenoptant pour des consomma-bles compatibles (de deux àquatre foismoinschersselonlesmarques).Danscecas, laqualité d’impression risqueencore de baisser et l’impri-mantedevoir saduréedeviesérieusement réduite. Coûtmoyen à la page : 0,10€.Notre sélection : Lexmark Z2320,env. 49 €.• Multifonctions Constituées d’uneimprimante et d’un scanner, ellesreprésentent le gros du marché de

l’impression personnelle. Les pre-miers modèles varient entre 50 €et 70 €. Comme pour les modèlesà jet d’encre, inutile d’espérer desprouesses en matière de qualité

d’impression pour les modèles àbas prix, surtout pour les photos. Ilspeuvent aussi faire office de photo-copieuse d’appoint, certains modè-les d’entrée de gamme exigeant que

l’ordinateur soit allumépourfonctionner. Coût moyen à lapage : 0,10€.Notre sélection : CanonPixma MP210, env. 69 €.•LasermonochromesLong-temps réservées aux entre-prises, elles se démocrati-sent.Compterde90€à120€pour un modèle d’entrée degamme, dépourvu de dis-positif d’impression recto-verso. Idéalespour lestextesetgraphiquesmonochromes,elles sont inutilisables pourles photos. Coût moyen à lapage : 0,03 €.Notre sélection : BrotherHL-2030, env. 100 €.•Photo compactesConçuespour produire des photosau format 10 x 15, elles ontconnu leur heure de gloireen 2005-2006. Si elles per-mettent deproduire rapide-mentdesépreuvesdebonnequalité sans PC, elles sont

chères à l’achat (89 € minimum),les photos produites ayant un coûtprohibitif : 0,30 € à la page.Notre sélection : Canon SelphyCP740 Canon, env. 89 €. M.Mitrani

Faire bonne impression a un prix

Quand le volume augmente,les enceintes font demême

Avant de choisir une imprimante low-cost, mieux vaut définir ses besoins pour ne pas se tromper.

DR

En forme en 2007, lemarché des enceintes in-formatiques connaît ac-tuellement une sérieusebaisse de régime. Encroissance de 18 % l’andernier, il a selon l’insti-tutGfKbaisséde9,5 %aupremier trimestre 2008,suivant la tendance gé-nérale d’un marché audioarrivé à maturité. Troiscatégories cohabitent dansles rayons.• LesenceintesstéréoEllesont représenté, d’aprèsGfK, 45 % des ventes en2007. Les premiers prix,vers 10 €, offrent un son etune finition médiocres etpeu de confort (pas de ré-glage ou de prise casque).

Plutôt investir une vingtained’euros pour obtenir unpro-duit vraiment décent.Notre sélection : AltecLansing VS-2420, env. 29 €.• Lesenceintes2.1 (caissonde basse et deux satellites)Ces ensembles représen-tent la majorité du marché

avec 49 % des ventes en2007. Compter 25 € pour unpremierprix qui fourniraunsonmoyen,peuoupasd’ac-cessoiresetdeconnectiqueévoluée. Mieux vaut tablersur un produit vendu auxalentours de 45 €.Notre sélection : CreativeInspire A200, env. 30 €.• Les kits d’enceintes 5.1Avec 6.5 % des ventes en2007, ces packs tombenten désuétude. Principaleraison, l’incroyable amasde câbles qu’ils nécessitentpour fonctionner. En cher-chant bien, il est possible detrouverquelqueskits dont leprix avoisine les 50 €.Notre sélection : LogitechX530, env. 70 €. M.M.

Les écrans affichentencore des tarifs élevésDepuis la disparition desécrans à tube cathodique,il est pour l’instant impos-sible de trouverdesmodè-les neufs à moins de 100 €.Compter ainsi entre 110 €et130 €pourunécrandebase,dont ladiagonalevarieentre15’’ et 17’’ (soit 38,1 cm et43,2 cm). Corrects pour labureautique, les modèles àbas prix risquent de poserproblème pour la retouchephoto (respect approximatif

descouleurs)oupourlesjeux(rémanencecréantun« effetde traînée »). L’équipementassocié est minimal : pasd’enceintes, ni de connec-teurs USB supplémentai-res. Enfin, l’ergonomie n’estpas des plus évoluées, peude modèles disposant d’unpied réglable en hauteur etd’un écran orientable.Notre sélection : EcranTFT 19’’ demarque Rue duCommerce, 145,90 €. M.M.

connectiqueLes écrans à bas prix sont majoritairement équipés deconnecteurs VGA, véhiculant des signaux analogiques.Mieux vaut choisir un modèle doté d’un connecteurDVI-D ou DVI-I, transmettant des signaux numériques :l’image n’en sera que de meilleure qualité.

DR

IMPRIMANTES, ÉCRANS LCD ET ENCEINTES SE METTENT À L’HEURE DU LOW-COSTACCESSOIRES

14high-tech

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PRENEZL’INFOEN MAIN

high-techCONDITIONSDUTEST

NousavonstestélaversionSpringduPowerpackdeMandrivasurunordinateurultraportableTravelmate3010d’Acer.Nousavonsaccepté tous lesparamètrespardéfautsuggérésparl’assistantd’installation,puisnous l’avonsutilisépendant troissemaines.

ÉTATDE L’OFFRE

S’il existe de nombreusesdistributions de Linux,peu sont aussi complètesque le Powerpack. Ubuntupropose un produit similaire,téléchargeable gratuitement.Principale différence,le support techniquede 3mois intégré au prixdu Powerpack est payantavec Ubuntu.

À SAVOIRLePowerpackestvendu69€enversionboîte.Pour49 €,il esten téléchargementsur lesitedeMandriva.Enfin, avec59 €onpeuttélécharger lesdeuxversionsannuellesduPowerpack.Avec les trois formules :unaccèsde3moisausupporttechniqueExpertetà la formationen ligne.Disponiblegratuitemententéléchargement, leCD-RomMandrivaOnepermetde testerLinuxsurunPCsans l’installer, lesystèmedémarrantdepuis leCD.Autrevariante, lacléUSBMandrivaFlash (59 €).

Imaginez : alors que vous vouspréparez, lamort dans l’âme, à in-vestir quelques centaines d’eurosdans une suite bureautique, voustombez au rayon micro-informati-que d’une Fnac sur le Powerpack2008SpringdeMandriva. Pour 70 €,il vous offre une suite bureautique,mais aussi une flopée de logicielsmultimédias et tout ce qu’il fautpour le Net. Avec en prime Linux,qui remplacera Windows. Difficilede ne pas tenter l’expérience. Uncoup de Google m’en apprend plussur Mandriva. Basée au cœur deParis, cette société française s’estspécialisée dans le développementdedistribution de Linux. LePower-pack 2008 Spring est leur versionconçue pour le grand public. C’estcelle queme fait parvenir le servicede presse.

Curieux mais méfiant, je décidede ne pas installer tout de suite leproduit sur mon PC de travail. Jepréfère sacrifier mon ultra porta-ble sur l’autel de l’expérimentation.Démarrage de l’installation. En plusdes actions debase (choix dudisqued’installation, formatage, etc.), l’as-sistant d’installation me demandesi je souhaite installer le bureauGnome ou KDE. Aucune idée! Unerapide recherche sur le Net m’ap-prend que KDE et Gnome sont deuxinterfaces graphiques. La premièreressemble àWindows, la seconde àMacOSX. J’opte pourKDE (on ne serefait pas).

Trente-cinq minutes et un redé-marrage plus tard, je définis moncompteutilisateurpuismeretrouvedevant le bureau KDE. Je ne suiseffectivement pas dépaysé. Menude programmes, barres des tâches,icônessystème : toutyestet ressem-ble effectivement àWindows. Bonnenouvelle, tous les périphériquesde mon ordinateur sont reconnus,webcam et Bluetooth inclus. Seulsmanquent à l’appel les boutons decommandes (touches de fonction,réglage du son et de la luminosité) :riendebiengrave.Jecafouilleunpeupourconfigurer laconnexionwi-fi. Jeparamètre le logiciel demessagerie,puis je surfe sur le Net et utilise lelogiciel de messagerie instantanée.Jusqu’ici, tout va bien.

Nereculantdevantaucunsacrifice,je décide de faire de ma machinesous Linux mon poste de travailprincipal. Pas de problème pour labureautique : OpenOffice permet lacréation et la lecture de documentsaux formats Word, Excel et Power-Point. Je retrouve aussi Skype, monlogiciel de voix sur IP préféré. Pasde problème non plus pour lire desDivX et MP3. Impossible en revan-che de visualiser un DVD : un mes-sage d’erreur m’indique qu’il memanque une bibliothèque. J’essaiesans succès de l’installer grâce augestionnairede logiciels. Je trouvefinalement des informations sur leWiki de Mandriva.

LePowerpackestparticulièrementbienfournienapplications.Enpar-courantlegestionnairedelogiciels,je trouve de quoi retoucher des pho-tos, joueroumêmesynchroniserdessmartphones Nokia, Black-Berryet Windows Mobile. Des dizainesd’applications couvrent l'ensembledes domaines de l’informatique etpresque toutes sont gratuites. Petitproblème, elles ne sont pas toujourssimples à installer, un minimum deconnaissances en informatique (eten anglais) est nécessaire. Les fo-

rums de la communauté Mandrivasont alors d’une aide précieuse, lesLinuxiens chevronnés aidant volon-tiers les débutants.

Aprèstroissemainesdetest, jesuisimpressionnépar lePowerpackdeMandriva. Je n’ai subi aucun plan-tage et j’ai pu travailler sans soucimajeur. Mon ordinateur est mêmeplus réactif que sous Windows. Enfait, seule l’installation de program-mes non pris en charge par le ges-tionnaire de logiciels est réellementpénible. Il faut parfois consentir àpasserdenombreusesheuressur leNetpour trouver lemodeopératoire.Dommage. Marc Mitrani

Linux travaille avec application

dico technoDistribution UnedistributionLinuxest unensemblede logiciels rassemblantun systèmed’exploitationLinuxet des applications.

Gestionnaire de logicielsComposant du systèmepermettant d’installerles programmes fournisavec lePowerpackMandriva.On y localise les logicielsà installer enparcourantles différentes catégoriesouenutilisant lemoteur derecherche intégréaugestionnaire.

LePowerpackdeMandrivaestaccompagnédedizainesd’applications. Il saitaussis’accommoderdesconfigurationspeupuissantes.

L’installationduPowerpacket l’ajout decertainesapplications restenthorsdeportéepourundébutanten informatique.

MARCMITRANI

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NOTE FINALE : 8/10

POWERPACK, LE LINUX GRAND PUBLIC DEMANDRIVA

16 MAI 2008

Le Powerpack fournit une batterie de logiciels multimédia fonctionnant sous Linux.

J’AI TESTÉ

Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, du Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes, du Ministère de la Défense,de l’INPES, de la Sécurité Routière, d’Air France, de la SACEM, de l’UCPA et de France Galop.

Location :Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, www.fnac.com, 0892683622*Virgin, www.ticketnet.fr, www.digitick.com et points de vente habituelsTick’Art accepté le vendrediInfos Bus Province : www.partirenlive.com*0

,34�/min

Entre rock chic et électro choc,80 concerts contre le sida

Yael Naim � The Gossip � Tiken Jah Fakoly � Cali � Césaria EvoraPatrice � Vitalic � IAM � Laurent Garnier � Thomas DutroncAlpha Blondy � Asian Dub Foundation � Girls in Hawaii � The Hoosiers � Etienne de Crécy � The Subways

MC Solaar � Asa � Moriarty � Grand Corps Malade � Micky Green � Aaron � Hocus Pocus � Vampire WeekendToots and the Maytals � Dub Inc. � Les Cowboys Fringants � Orchestre National de Barbès � FoalsXavier Rudd � Rose � Beat Assailant � Têtes Raides � Psy 4 de la Rime � Missill � Dub Pistols Live

Richie Havens � Bumcello � Nneka � Kery James � Cocoon � DeVotchKa � Empyr � La Caravane PasseYelle � Rhesus � Caravan Palace � Jim Murple Memorial � Deportivo � Java � The Ting Tings � Samarabalouf

Fanga � Sharko � Jennifer Cardini � Midnight Juggernauts � Busy P � Dj Mehdi � Para OneAgoria � Brodinski � Beat Torrent � Don Rimini � Dj Soulist � Chinese ManLa Chanson du Dimanche � Les Artistes du Métro � Le Concert des 10 Ans

Et beaucoup d’autres…

Un événement

Espaceoffertpar

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Ces logiciels gratuits qui simplifient la vie« 20MINUTES » A SÉLECTIONNÉDIX APPLICATIONS ET SERVICES PRATIQUES POURSONPCINFORMATIQUE

Graphisme

Gimp

Destiné aux amateurschevronnés et pros dela photo, Gimp n’a pasgrand-chose à envier àPhotoshop, la référenceabsolue en matière deretouche. Compter toutde même de longuesheures d’apprentissagepour le maîtriser.Heureusement,de nombreux sitesd’utilisateurs offrentdes tutoriels ainsiqu’un manueld’utilisation francisé.www.gimp.org

Antivirus

Infectedor not?

Selon une étudePanda Security, 23 %des PC protégés par unantivirus à jour sont toutde même infectés par unlogiciel malveillant. S’ilne remet pas en causela sécurité du PC, cemalware peut perturberson fonctionnement.Pour être fixé, Pandascanne le PC et établitgratuitement une listedes menaces détectées.www.infectedornot.com

Documents

PDFCreator

Difficile de passerà côté des PDFsur le Net : ce format,inventé par Adobe,permet de créerdes fichiers compactsque l’on peut visualiseret imprimer sansposséder l’applicationd’origine. PDF Creatorpermet de générer trèssimplement des PDFà partir de n’importequelle applicationcapable d’imprimer.http://sourceforge.net/projects/pdfcreator

Encodage

Ri4m

Véritable référenceen matière d’encodagevidéo, Ri4m permet deconvertir un DVD en DivX(à utiliser dans un cadrestrictement légal) oude réencoder des vidéosexistantes en formatslisibles par un iPodd’Apple, une Sony PSPou tout autre lecteurmultimédia. Le site,bien documenté, estune mine d’infos et offrede nombreux tutoriels.Indispensable.www.ripp-it.com

Bureautique

OpenOffice

Le projet OpenOfficefournit une suitebureautique complète,gratuite et fonctionnantsur de nombreusesplates-formes.En utilisation personnelleou en entreprise,OpenOffice offre denombreuses possibilitéset n’a pas à rougir devantOffice de Microsoft.A tel point qu’elle estadoptée par un nombrecroissant d’entrepriseset d’administrations.www.openoffice.org

Stockage

Steekr

Steekr offre un espacede stockage en lignefacilement accessibledepuis n’importe quelnavigateur Web. Deuxutilitaires gratuits lefont apparaître commeun disque amovible surle bureau de Windowset d’automatiserla sauvegarde dedocuments. Limitéeà 1 Go en versiongratuite, la capacité d’undisque Steekr peut êtreétendue jusqu’à 100 Go.www.steekr.com

Environnement

MyBoo

Original et pratique,MyBoo est unenvironnement de travailcomplet accessibledepuis n’importe quel PCconnecté. RappelantMax OS X, il comprend denombreuses applications(navigateur Web,traitement de texte,tableur, e-mail…).Les fichiers sontstockés sur un serveursécurisé et peuventêtre téléchargés versun PC conventionnel.www.myboo.com

Vidéo

Videospin

Idéal pour s’initierau montage vidéo,VideoSpin est la versionallégée de Studio,le logiciel de montagegrand public de Pinnacle.Il n’en reste pas moinscapable de produiredes vidéos sophistiquéeset de bonne qualité.S’il permet d’exporterles clips créésvers YouTube, il estimpossible d’importerdes films depuisun caméscope.www.videospin.com

Photo

Picnik

Avec Picnik, plus besoind’installer un logicielde retouche photo :tout se passe dansla fenêtre du navigateur.L’application, ludiqueet bien conçue, offreune palette d’outilsde retouche et d’effetsspéciaux convenant tantaux amateurs éclairésqu’aux débutants.Les photos peuventêtre sauvegardées surl’ordinateur ou envoyéesvers un site de partage.www.picnik.com

Sécurité

Avast

Alternative intéressanteaux logiciels antiviruspayants, AvastEdition Familialeest téléchargeablegratuitement surle Net. Seule restriction,il ne peut être installéque dans le cadred’une utilisationnon commercialeou domestique.Il est décliné en versionsWindows, Mac et Linuxet détecte tout typede virus.www.avast.com/fre

18high-tech MAI 2008

PHOTOS DR Dossier réaliséMarcMitrani

CONDITIONSDUTEST

Nousavonstestéunexemplairedesérie,prêtépendantdeuxsemainesparThePhoneHouse.Samiseenroutes’estrésuméeàlachargecomplètede labatteriepuisà l’insertionde lacléUSB3G+deBouyguesTelecom.

ÉTATDEL’OFFRE

Débutmai, seul l’EeePCd’Asus, couplé à la clé 3G+de SFR, était disponible.L’appareil est vendu 299€(dont 100 € remboursables)et doit être accompagné d’unabonnement 3G+ à 30 € sur24mois. Celui-ci, « illimité »,comporte des clausesrestrictives (1 Gomensuelen 3G+, forte réduction dudébit ensuite, pas de voix surIP, inutilisable sur un autreordinateur).

ÀSAVOIRVendu149€avecunabonnement3G+BouyguesTelecom, leKira740estaussidisponibleavecdes forfaits3G+d’Orange(249€)etSFR(299€).Sansabonnement,lamachinecoûte349€.ThePhoneHousecomptecommercialisercetétédeuxclésUSBcomplémentairesauKira740.Lapremièrecomprendraunantivirusavecunandemiseà jour,lasecondeun« ensemblede logiciels »,nondétaillé lorsdecetest.Cesclésdevraientêtrevendues39€(4Go)et49€(8Go) .EncasdeplantagedéfinitifdeWindowsXP,onpeutrelancerlamachineenutilisantleCDderestaurationfourni,àconditiondeposséderunlecteurexterne.L’opérationpeutaussiêtreeffectuéegratuitementdanslesmagasinsduréseauThePhoneHouse.

dico technoLogiciel libre Définie verslemilieu des années 1990,la notion de logiciel libre désigneun programme informatique dontla licence d’utilisation permetde lemodifier, de le dupliquer et,éventuellement, de le vendre.

19high-techMAI 2008

Après avoir tenté de révolution-ner l’ADSL avec son offre TalkTalk–abandonnéeauboutdehuitmois,fautedeclients–,ThePhoneHouses’attaque cette fois à l’informatiquepersonnelle.Sonarme :unNotebookvendu à bas prix, car couplé à unabonnement3G+.Cela vous rappellequelquechose?Amoiaussi, puisqueSFR et Asus s’y sont déjà collés endébut d’année avec l’EeePC. « Oui,mais là c’est différent, m’expliquele service de presse de The PhoneHouse, vous pouvez choisir l’opéra-teur mobile. L’ordinateur est mieuxéquipé : il y a Windows et un disquedur de40Go. »LeKira 740 (c’est sonnom), annoncé à partir de 149 €,melaisse songeur. Un test s’impose.

Je reçois le lendemain la machine,accompagnéede la cléUSB3G+es-tampillée Bouygues Telecom. Pro-duite par le constructeur espagnolAiris, elle est à peine plus grossequ’un EeePC. Elle est pourvue d’unecarrosserie noire laquée du plus beleffet et d’une volumineuse batterie.Pendant que je la charge, j’examinela bête. Elle dispose de tout ce qu’unultra portable doit avoir,wi-fi etweb-cam inclus. J’y trouve même un bonvieux modem pour ligne téléphoni-que.Lapetite tailledesonécran–7'',soit 17,7 cmdediagonale–me laisseperplexe, toutcommesonclavierauxminuscules toucheset sonpetit pavétactile. Enfin, on verra bien.

Je retrouve le bureau de WindowsXP à la mise sous tension. Commeje le craignais, le pavé tactile, tropexigu, n’est pas agréable. Les tou-ches du clavier me rappellent cellesde l’EeePC : petites,mais pas déplai-santes.ThePhoneHousen’apasprislapeined’installerunantivirus,mêmeenversiond’essai,maisfournit lasuitebureautiqueOpenOffice.Distribuésurlemode du logiciel libre, elle n’a pasà rougir devant les applications deMicrosoft. En questionnant le servicedepresse, j’apprendsqu’une cléUSBoptionnelle contenant des program-mes indispensables devrait être ra-pidement commercialisée.

Je connecte la clé USB3G+. Aucuneinstallation ni paramétrage ne sontrequis, tout se fait automatiquementlorsde lapremière insertionde laclé.

Je surfe sur leNet quelquesminutesplus tard. Pour économiser mon for-fait3G+, jepeuxutilisermaconnexionwi-fi. Je copie à l’aide d’une clé USB(l’appareil n’a pas de lecteur de DVD)quelquesprogrammesetdocumentssur le disque dur. Le Kira 740 devientmon poste de travail nomade pourquelques jours, sous le regard intri-gué de mes collègues, dont certainsme jugent bien téméraire.

Surprise : l’autonomie du Kira 740est étonnamment longue pour unesi petite machine. En désactivant lewi-fi lorsque je n’en n’ai pas besoin,je dépasse sansproblème les quatreheuresd’autonomie.C’estàmonavisl’un de ses points forts. En revanche,la petite taille de l’écran ne permetpas toujours d’utiliser correctementWindows XP. Certaines fenêtres dedialogue, tropgrandes,nes’affichentpas entièrement et il m’arrive de nepas pouvoir accéder aux boutons devalidation.LeprocesseurduKira740,un peu faiblard, s’accommode destâchesusuellesàconditiondenepasfaire trop de choses à la fois. Sinon,gare aux ralentissements.

Si je me suis habitué au clavier età la faible puissance du Kira 740,mais j’ai toujours autant de mal

avecl’écran.C’estsonaspectleplusnégatif. La connexion 3G+ me poseaussi des problèmes. Si ellemeper-metdesurfersur leNet, le logicieldeconnexiondeBouyguesestdépourvudecompteurdevolume.Trèsgênant,le forfait étant plafonné en fonctiondu volume de données échangées.Si le bilan après deux semaines detests estmitigé, l’offre de The PhoneHouse reste-t-elle intéressante? Unrapidecalculmontreque lamachine,associée à un abonnement de base(17,90 € sur 24 mois pour 50 Momensuels), revient à 578,60 €. C’estcher, surtout pour un si petit volumede données. Souscrire à un forfait500 Mo, suffisantpourunusagenor-mal, faitgrimper la factureà866,60 €sur 24 mois. Dans l’idéal, il faudraitque les opérateurs fassent encoreun effort pour qu’une telle offre soitintéressante. MarcMitrani

Lemini-PCmobile clé enmain

Poids (moins de 1 kg).Autonomie (4 heures).Disque dur de 40 Go.

Ecran trop petit pour êtreutilisable avecWindows XP.Prix de l’abonnement 3G+.

MARCMITRANI

+NOTE FINALE : 6/10

KIRA 740, L'ORDINATEUR À BAS PRIX DE THE PHONE HOUSE

Clé 3G+, encombrement minime et mise en route rapide sont les atouts du Kira 740.

J'AI TESTÉ

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Vous aussi, vous l’avezconstaté : le même télévi-seur acheté récemment àprix d’or a vu son tarif bais-ser de 30 %. Tout commel’appareil photo 7 méga-pixels qui, payé au prix fortavant les fêtes, est désor-mais disponible en 10 mé-gapixels aumême tarif. Pasd’énervement, c’est la loi dugenre. « Sans doute paie-t-on notre électronique tropcher, mais on l’achète auprix du marché », observeOlivier Malandra, directeurcommercial au GfK. Surle sujet, les constructeurssont unanimes : « Lancerune nouvelle technologiecoûte beaucoup d’argent »,rappelle Luc Saint-Elie,responsable nouvellestechnologies chez Panaso-nic. « Derrière notre pla-tine Blu-Ray à 450 €, il y ade lourds investissements,dont un laboratoire spécifi-que installé depuis sept ansà Hollywood », explique lefabricant japonais.Alorsoui,« le ticket d’entrée est su-périeur à avant », constateun observateur. Et là où uninvestissement de 200 €

suffisait hier pour s’offrirun petit téléviseur cathodi-que, le moindre LCD d’ap-point vaut au moins 400 €.Paradoxe, « il n’existe pasd’autres produits aumondequi ont vu autant leur prixbaisser que les produitshigh-tech », selon Eric Sur-dej, le PDG de LG France.

Selon lui, « lorsqu’on està même de proposer unebonne solution qui répondeaux attentes des consom-mateurs, ces derniers re-gardent moins les tarifs ».Confirmation chez Sony :« Sur un produit donné, lesgensont deuxattitudes. Soitse faire plaisir en montant

en gamme. Soit privilégierun achat indispensable quin’aurapasbesoind’êtreoné-reux », noteOlivierVancom-pernolle, directeur du mar-keting. Kodak l’a comprisavec ses imprimantes auxcartouches d’encre moinschères. « C’est un discoursun peu révolutionnaire qui

a chamboulé le marché »,se félicite Fabrice Cantet,responsable marketing im-pressionet jet d’encre.Coupde bluff? « Non, le coup debluff était de dire que lescartouchesséparéesétaientpluséconomiques », tacle leconstructeur.

Christophe Séfrin

En avoir pour son argent.«Globalement,touslesGPSvousemmènentd’unpointAàunpointB.Reste leconfortd’usage »,explique-t-onchezMagellan.Alors,avecousansmarque? « Nous sommes àmême d’apporter des pro-duitscomplémentairesàprixabordables », vante JulienHaag, responsable marke-ting chez AWG, qui fabriquedesaccessoirespourconso-

les de jeux en « no name ».« Nos marges sont de 10%à 15%, alors que celles desgrandesmarquesatteignent45%à50%»,préciseFrédé-ricMauger,directeurgénéraldes baladeurs Zicplay (5 %dumarchéfrançais).« Si l’onne rogne pas sur la qualité,nos interfacesserontunpeumoinsdéveloppées,mais lescomposants identiques. »

C. S.

Les produits électroniques d’entrée

Les « no names » nerestent pas enmarge

SAV Pour une grandemarque, un produitdéfectueux sera renvoyé au constructeur quile réparera. Pour une nonmarque, l’appareil incriminésera souvent échangé, voire remboursé si le pointde vente n’a plus de stock à sa disposition.

Créateur du sitejournaldugeek.com

Achetons-nous tropcher nos appareilsélectroniques ?Honnêtement,onn’apasbe-soin de s’acheter un iPhoneou un N95, par exemple,pour avoir un bon équipe-ment. Beaucoup demobilesd’entrée de gamme offrentpeu ou prou les mêmesfonctionnalités avec unnavigateur gratuit commeOpera Mini. Ainsi, il n’estpas forcément nécessairede payer pour le systèmed’exploitation. Autre exem-ple avec les ordinateursportables : à 799 €, le ma-

tériel sera excellent et l’onpeut se passer duMacBookAir, pourtant très efficace sil’on veut se faire plaisir.Est-ce que cela vaut lecoup de payer plus cher ?Oui, notamment avec lesécrans plats, grâce au100 Hertz ou au 24p… Maisl’investissement n’est ren-

table que pour une duréede trois mois. Ensuite,avec l’arrivée des nouvel-les gammes, la course àl’armement recommence.Certes, la technologie serenouvelle, mais la diffé-rence avec l’objet achetéprécédemment ne seraplus aussi flagrante.Si l’on a les moyens,quels sont les must-havedu moment ?Le vrai geek se doit de pos-séder l’EeePC 900 d’Asusdont l’écran est plus grandque celui du 700. Il attenddepieds fermes un iPhone 3Get veut s’offrir un téléviseurultra slim. Côté consoles,la PS3 et la Wii restent desréférences.

Recueilli par C. S.

« Desdifférencespas flagrantes »

MALGRÉUNPOUVOIRD’ACHATENBERNE, LES VENTESD’ÉCRANSPLATS, D’APPAREILS PHOTOSTENDANCE

ANH PHAN

20high-tech MAI 2008

DR

S.POUZET/20MINUTES

Lemarché des téléviseurs LCD est principalement boosté par les produits d’entrée de gamme desmarques First Line, Grandin ou Höher.

différencescadres photoLes plus cherssont plus jolis,mieux finis et affichentdes images dansun format plus grand.Ils acceptent plusde cartes mémoire,peuvent être Bluetoothet même tactilespour certains.

GPSLes modèlesles plus onéreuxont un écran pluslarge, donnentle nom des rues, sontBluetooth pour faireoffice de kit mains-libres et intègrentune cartographieeuropéenne.TéléviseurstéléviseursOutre leur tailleet leur design,les modèles hautde gamme sontFull HD, bénéficientd’un meilleurtraitement d’imageet d’une connectiqueplus développée.

Le come-backdes grandesmarquesLe retour après le désa-mour. Lesmarques recon-quièrent le public aprèsl’engouement autour desproduits des distributeursou « no name ». D’abord,cesdernièresn’existent que« par les quantités qu’ellesposentsur la table »,noteunindustriel : à produit donné,les volumes restent limi-tés. Mais face à cette offrequi peut atteindre 40 % dumarché, selon les pério-des et les technologies, lavaleur sociale des produitsreste importante. « Unécran de marque connuefera toujours plus d’effetau salon », note un vendeurchezPlanèteSaturn.Confir-mation d’Olivier Malandrade l’institut GfK : « Un pro-duit de marque sert nonseulement de faire-valoir,mais il rassureégalement leconsommateur qui a besoinde la certitude qu’il va fonc-tionner. » Autre raison dugrand retour des marques,les constructeurs sont par-tis à l’assaut dumarché des

appareils àpetits prix. « Lesproduits “noname”nous fai-saient de l’ombre. En nousrenforçant sur l’entrée degamme,nous lescontrons »,expliqueHervéVancomper-nolle, directeur marketingde Sony. Souvent d’ailleursau prix de lourds investis-sement marketing. Enfin, ilexiste un effet mécaniquequipermetauxgrandsnomsde l’électroniquederenoueravec leurpublic aposteriori.« Lorsqu’ils se rééquipent,les consommateurs privilé-gient les détails comme laqualité du son pour un bala-deur,sontauxdetransfertouson interface que seule unegrande marque peut pro-poser », explique SébastienLe Bescond, directeurmar-keting de Creative France.Et comme le note BenoîtSimeray, directeur Europedu Sud chez TomTom, « lesgens ne sont pas stupidesavec les fausses bonnes af-fairesdesnon-marques, quin’assurent pasdeSAV. Ils sepassent le message ». C. S.

21high-techMAI 2008

degammecourt-circuitent lemarchéNUMÉRIQUESOUDEGPSRESTENTDYNAMIQUESGRÂCEÀ L’ESSORDESARTICLES LOW-COST

Avec des sites commeMistergoodeal, il est possible de trouver dumatériel de 20 à 40 %moins cher.

DR

Des affaires en ligneCDiscount ou Mistergoo-deal :deuxsitesquiontforgéleur réputation sur la ventede produits déstockés. Pro-blème : l’envolée des achatsd’articles high-tech sur leWeb (10% des ventes en Eu-rope, enprogressionde45%l’an passé) leur impose decompléter leur offre. « Réa-liser 150millions d’euros de

chiffre d’affaires en déstoc-kant n’est plus possible »,noteGuillaumeClavel, DGdeMistergoodeal. Sa stratégiepour vendre de « 20 à 40%moins cher » : travail en di-rect avec lesmarques, achaten grande quantité, absencede surface commerciale, re-traitpossibledesproduitsparle client en entrepôt. C. S.

Pasdepetiteséconomiespour lesmagasinsGrosBillAu fond d’une impasse, àThiaisenrégionparisienne,rendez-vous chez GrosBill.Peu de libre-service, justedes bornes interactives pourcommander. Créée en 1998,cette filiale d’Auchan réalise70%desonchiffre d’affairesenmagasinet30%sur Inter-net. Avec lesmêmesmétho-des que LDLC ou Pixmania.Pour proposer des tarifsjusqu’à 30%moins chers, sarecetteestcelled’un…entre-pôt. Prix au mètre carré, sixfoismoinscherquedansunezonemarchande, nombre de

salariés réduit et margesannoncées de 10% là où laconcurrence table sur 25 à30%. « On sort de quaranteansdestabilitédesprix, avecdesmargesconsidérablesaudétriment du pouvoir d’achatdes consommateurs », noteJean Monnier, directeur gé-néral de GrosBill. Résultat,des prix effectivement bas,jusqu’aux PC premiers prix(199 €) vendus sans OS. « Jevous mets au défi de trouverun produit moins cher chezDarty ou à la Fnac », lance leDG de GrosBill. C. S.

Pour les cadres photo numériques, les écarts de prix sont importants.

• La prise en mains Evidemment,c’estaudéballageque lespremièresdifférences se font sentir. LeMagel-lan est petit et dispose d’un écran3,5’’ (4/3). Peu d’accessoires four-nis : câbleallume-cigare,supportdepare-briseetmoded’emploisuccincten français. De son côté, le Tom-Tom offre un écran 16/9e de 4,3’’. Jel’avoue : la finition de ce modèle estbeaucoupplus flatteuse. Il est fourniavec une télécommande Bluetooth,soclepare-brise,antenneTMC(pourles informationssurl’étatdelacircu-lation), câble allume-cigare et basepour le raccorder à un ordinateur.Je suis surpris de ne pas trouver deprise secteur pour le recharger.

• Les grandes lignes Lesmenus duMagellan sont simples et n’ont pasgrand-choseàenvieràceuxduTom-Tom. Fonctionnalités développéesobligent,cederniers’avèrebeaucoupplus complet, tout en restant sim-ple d’accès. Une fois chargé, le 930me propose aussitôt d’effectuer sesmises à jour. Connecté au site de lamarque, je suis surpris par l’indica-tion « cartographie périmée depuis

31semaines »quis’affiche.Unemiseà jour fait bientôt disparaître cettemention. J’en profite pour découvrirle site TomTom Home, bien conçu,et choisis d’adhérer au programme«Map Share », qui permet aux uti-lisateurs de modifier les cartogra-phies au cas où des routes auraientété modifiées. Par ailleurs, le 930étant Bluetooth, je le jumelle avecmon mobile, ce qui me permettrade bénéficier d’un kit mains-libresune fois au volant. Et entendre àchaque démarrage le 930 annoncer« Connecté à l’iPhone de Christo-phe », j’avoue, ça en jette.

•SurlarouteLeMagellans’acquitteparfaitement de ce qui est son uni-

quemission :m’emmenerd’unpoint« A »àunpoint « B »enFrance. Carl’appareil ne dispose que de la car-tographie hexagonale, alors que leTomTom peut m’emmener partoutenEurope, aux Etats-Unis et auCa-nada. La liste des points d’intérêt(POI) du Magellan est restreinte,mais on y trouvemusées, bowlingetcaves. Bonne nouvelle, le TomTompropose lui aussi les caves à vin,mais pourra en outre m’indiquerla présence d’un col montagneuxou d’une vue panoramique. L’un etl’autre embarquent les radars.

• Le guidage Côte à côte sur monpare-brise, les deux GPS sont autravail. Amusant, le Magellan est

généralement le premier à délivrerses consignes. Prenant le relais, leTomTom participe à une certainecacophonie,mais fonction« Text-to-Speech » (qui consiste à annoncer lenomdesrues)oblige,songuidageestplus pointu. J’apprécie néanmoinsle gros plan systématique proposépar le Magellan à chaque nouveaucarrefour. De son côté, avec son af-fichage « Advance Line Guidance »,son rival s’avère très sécurisant surautoroute en affichant la voie sur la-quelle je doisme situer à l’approched’un échangeur.

• Petit plus Sur le Magellan, uneicône symbolisant une dépanneusem’indiquelegarageleplusproche.LeTomTom propose des services simi-laires,avecunefonction« Conseils »à laquelle on peut se fier à chaqueinstant. Je profite du mode «MapShare » du TomTom pour indiquer laprésence d’un radar à proximité demon domicile. Je connecte ensuitele 930 au site du constructeur pourpartager l’information. Certains yverront là un usage détourné. C. S.

Les GPS prennent la route du low-costLESMODÈLES BAS DE GAMME TENTENT DE CONCURRENCER LES GRANDESMARQUESCOMPARATIF

Toutroulepourlessystèmesdena-vigation : il s’en est vendu plus de2,5millionsenFranceen2007,soitplusquedevoituresneuves.Raisonde cette démocratisation : leur prixdeventen’acessédechuteràgrandevitesse, avecdesbaissesàdeuxchif-fres depuis trois ans. En 2008, lesprofessionnels estiment que lesprixplancherspour lesGPSdesmarquesleaders (TomTom, Garmin ou Mio),sera de 149 € environ contre 129 €

pour lesappareilsdemarquesmoinsconnues.Pourtant, desécarts consi-dérables demeurent entre les GPSd’entrée de gamme et de haut degamme. Jusqu’à 414 € : c’est la dif-férencede tarif entre lesystèmeGPSlemoinscherdumarchéet lemodèlele plus coûteux, soit le prix d’un belappareil photo compact numérique.L’idée d’opposer ces deux GPS por-tablesnes’est pas fait attendre.Pro-blème,était-il pertinentdecomparer

le Roadmate 1200 de Magellan, unemarque encore assez peu connueen France (elle équipe notammentles véhicules de location Hertz) et lenouveau Go 930 Traffic de TomTom,lenuméroundesventesdeGPSdansl’Hexagone? L’issue de la batailleentre la Logan et la Rolls des GPSn’était-ellepasdéjàconnue?Noses-sais révèlent qu’en lamatière,mieuxvalait se prémunir de tout préjugé.

Christophe Séfrin

LeMagellan et le TomTom à la croisée des chemins

MAGELLAN : 6/10Grandécranetbonson.Trèsbelle finition.Fonctionspertinentes (Bluetooth,logiciel interneperfectionné).Lesiteduconstructeurestunvraiplus.

Systèmed’accrochepare-brisepeuconvaincant.Prix excessif.Misesà jourtrès coûteuses.

+

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TOMTOM : 9/10

Le TomTom, à gauche, bénéficie d’une meilleure finition que le Magellan.

high-tech22 MAI 2008

Rapportqualité/prixindiscutable.Utilisationrassurante (zoomsurprochaincarrefour, icônedépanneuse…).

Misesà jour indisponibles.Petit écranproblématiqueen termesde lisibilitési l’ondisposed’unvéhiculeà largehabitacle.Qualité sonore.

+

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test Le Magellan Roadmate1200 se trouve à 85 € surPixmania. A comparer avant achatavec le Nüvi 200, le GPS premierprix de Garmin. Nouveau,le Go 930 Traffic est proposé auprix indicatif de 499 €. A ce niveaude prix, il n’a pas de concurrent.Le prix moyen d’un GPS s’élèveà 214 €, selon l’institut GfK.

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