Novembre 2017

LE SUPP’BIMSA

Toute l’actualité de la MSA d’

www.msa-alsace.fr

DROIT AU RÉPIT : Pour que souffler devienne une évidence

SOMMAIRE

LE SAVIEZ-VOUS

3000 eurosC’est le montant que devrait payer un couple pour une grossesse se déroulant normalement, s’ils ne bénéficiaient pas de la sécurité sociale.

LE SAVIEZ-VOUS p. 1 EDITO p. 2ACTU p. 3Les mutualisationsSUR NOS RESEAUX P. 4C’EST EN LIGNE P. 4ILS FONT LA MSA p. 5Fabien Baur : ConseillerDOSSIER p. 6Droit au répit : pour que souffler devienne une évidenceJ’AI TESTE POUR VOUS p. 8Un habitat séniors de la MSARETOUR SUR... p. 10 Concours de labours : la croisade de la MSA contre les tiquesSaveurs et Soleil d’AutomneEN BREF p. 11La MSA d’Alsace au service des cadres paysagistes de France

ALSACE

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« La MSA fait un travail remarquable sur le terrain ». Cette phrase est celle prononcée récemment par un représentant de la Direction départementale des territoires, en l’occurrence de l’Etat. Je suis heureux de constater que le travail sur les territoires de nos délégués,

de nos équipes administratives et de nos partenaires est reconnu.

En effet, notre attachement à la ruralité, notre proximité avec les adhérents et notre lien avec la profession agricole, si ancrés dans notre ADN, sont autant d’atouts qui nous différencient des autres régimes et font notre force.

Mais je n’oublie pas que cette position implique également des responsabilités et un engagement concret. Rien n’est acquis et, à mon sens, la meilleure des défenses est l’attaque. J’entends par là d’attaquer les problèmes de front, avec conviction et pragmatisme. Nous devons être proactifs et gérer intelligemment notre système de protection sociale.

Nous savons qu’en ces temps de crise, la rationalisation de nos moyens et la qualité du service rendu à nos adhérents sont plus que jamais nécessaires. Pour répondre à ces objectifs de compétitivité, nous avons fait le choix de mutualiser nos activités avec les caisses de Lorraine et de Sud Champagne, plutôt que de fusionner. Vous retrouverez dans ce numéro un article à ce sujet. C’est un choix de gestion audacieux mais nous savons que c’est le bon. Hier, les caisses du Régime social des indépendants (RSI) étaient poussées à fusionner. Aujourd’hui le RSI est définitivement remis en cause. La fusion n’est pas toujours la bonne solution. Nous savons trouver des alternatives lorsqu’il s’agit de défendre nos spécificités agricoles et de répondre aux exigences des pouvoirs publics.

Face aux tutelles justement, nous devons faire entendre notre voix. Depuis mars dernier, nous rencontrons autant que possible les parlementaires alsaciens. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale ne nous donne pas entière satisfaction. Alors que nous espérions pouvoir maintenir la baisse de 7 points pour l’appel de cotisations sur l’assurance maladie des exploitants, nous avons été surpris de constater que ce point ne figurait pas dans la nouvelle loi, de même que la création d’une épargne de précaution comme nous le souhaitions. Être sur le terrain de l’agriculture c’est indispensable, mais il est aussi indispensable de rester mobilisés sur le terrain politique pour défendre nos droits.

David Herrscher

EDITO

Être sur le terrain de l’agriculture c’est indispensable, mais il est aussi indispensable de rester mobilisés sur le terrain politique pour défendre nos droits.

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Les mutualisations Afin de répondre à des objectifs de productivité toujours plus ambitieux imposés par les pou-voirs publics, toutes les MSA se sont engagées dans un processus de mutualisations.Quels sont les enjeux de

cette réorganisation ? Quelles conséquences pour les adhérents ? Christelle Jamot, directrice générale de la MSA d’Alsace nous répond et nous rassure.

Le Supp : En quoi consistent les mutualisations ?Christelle Jamot : Le principe est de mettre en commun nos forces et nos savoir-faire avec des caisses voisines et répartir entre nous la gestion de certaines de nos activités. Nous avons choisi de travailler avec les MSA Lorraine et Sud Champagne car nous avons de nombreux points communs : non seulement notre taille, le nombre d’adhérents que nous servons, mais aussi, et surtout, nous partageons les mêmes valeurs et la même vision.

Notre ancrage sur le territoire est l’un de nos piliers et il fait

notre force.

Le Supp : Pourquoi une telle réorganisation ?Christelle Jamot : L’objectif des mutualisations est de gagner en productivité et d’assurer une meilleure qualité de service à nos adhérents. Nous avions deux options pour répondre aux efforts budgétaires demandés par l’Etat : fusionner ou mutualiser une partie de nos activités. La deuxième solution est la meilleure car elle permet de réduire les coûts tout en maintenant la proximité avec notre public. Notre ancrage sur le territoire est fondamental, nous

le voyons bien en temps de crise. Il est l’un de nos piliers et il fait notre force. Une fusion l’aurait torpillé alors que les mutualisations le préservent.

Le Supp : Concrètement, comment va se traduire la mutualisation des activités ?Christelle Jamot : Je vais vous donner deux exemples. Aujourd’hui, chacune des trois caisses gèrent les prestations santé de leurs propres adhérents. C’est désormais la MSA d’Alsace qui traite les remboursements de soins de tous les adhérents d’Alsace, de Lorraine et de Sud Champagne. De même, les prestations familiales de tous les adhérents alsaciens, lorrains et sud champenois seront gérées par la MSA Sud Champagne courant 2018.

Le Supp : Quelles conséquences cette réorganisation va-t-elle avoir sur l’adhérent ?Christelle Jamot : Pour l’adhérent, cette opération doit rester la plus transparente possible, nous en avons fait une priorité lorsque nous avons organisé les passations d’activités. Je précise que ce sont les activités de gestion technique des dossiers ou certaines fonctions supports propres à notre organisation qui sont mutualisées. Nos gestionnaires et nos conseillers sont et resteront présents pour aiguiller nos adhérents alsaciens, répondre à leurs interrogations et les accompagner en cas de besoin. Certes, cela demandera quelques semaines d’adaptation et nous en appelons à l’indulgence des adhérents car, à termes, ces mutualisations vont permettre d’assurer une meilleure qualité de service tout en réduisant nos frais de gestion.

Le Supp : Quelle est l’échéance pour ces mutualisationsChristelle Jamot : Le processus a déjà démarré. Il doit être entièrement abouti en 2020, mais la majeure partie des mutualisations sera mise en œuvre d’ici à fin 2018.

Propros recueillis par Julie Jochum

ACTU

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C’EST EN LIGNESUR NOS RESAUX

Visite de Delphine Wespiser, notre Miss France alsacienne sur notre stand à Saveurs et Soleil d’Automne à Selestat le 24 septembre 2017.

Concours de dessin au Concours de labours de Mietesheim ! Près de 50 dessins, 9 heureux petits gagnants et plein de bons souvenirs de cette belle journée !

Le site web fait peau neuve !Après plusieurs années de bons et loyaux services, notre site web se met à la page. En ligne dès le 21 novembre 2017, vous y retrouverez toute l’actualité et les informations dont vous avez besoin. Plus clair, plus lisible et moderne, le nouveau site de la MSA d’Alsace n’attend plus que vos clics!

Le nouveau TESA* arriveLe nouveau Tesa démarre début 2018. Ce service en ligne permet aux employeurs n’ayant ni logiciel de paie ni cabinet comptable de répondre aux obligations sociales de la DSN**. Le service est gratuit et totalement dématérialisé. Il permet de transférer l’ensemble des données aux organismes sociaux concernés. Utilisable pour les salariés en CDD et jusqu’à 20 CDI, il n’est pas exclusif : un employeur qui utilise la DSN pour certains salariés peut utiliser le nouveau Tesa pour d’autres. Il reprend les modules d’embauche et volet social de l’actuel Tesa et permet à l’employeur de recevoir des accusés de réception pour chacune de ses déclarations et d’accéder à un historique.

* Titre emploi simplifié agricole** Déclaration sociale nominative

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ILS FONT LA MSA

Fabien Baur : ConseillerQuels est votre parcours à la MSA ?Je suis à la MSA depuis mes 23 ans. D’abord à Germa Alsace*, où j’étais le tout premier salarié employé ! Puis à la MSA où j’ai travaillé dans de nombreux services en 20 ans, notamment le domaine Gestion des cotisations dans lequel je suis resté 17 ans ! Depuis 2013, je suis conseiller. Je suis un pur produit MSA et c’est un vrai avantage dans mon métier. Je connais très bien l’entreprise, ses différents services, les collaborateurs qui y travaillent et les nombreuses législations. Je suis très attaché à mon entreprise car elle repose sur de belles valeurs.

Décrivez-nous une journée type.En général mon premier réflexe en arrivant est de consulter mes mails. Je prépare ensuite les entretiens de la journée et je reçois les adhérents qui ont pris rendez-vous. Je les renseigne à tous les niveaux : je vérifie qu’ils bénéficient pleinement de leurs droits, je les conseille pour la gestion de leurs cotisations, je les accompagne par exemple lors du démarrage de leur activité ou pour préparer leur retraite et j’assure le suivi de leur dossier. Je participe à des réunions pour partager avec d’autres collègues ou d’autres services les nombreuses informations que nous devons assimiler. Certains jours, j’interviens également sur des forums ou des réunions extérieures pour informer les adhérents.

C’est quoi un bon conseiller ?Pour conseiller il faut commencer par écouter et par comprendre. C’est un métier qui demande de l’empathie. L’adhérent est souvent dans un rapport distant et administratif avec la MSA, le conseiller doit permettre d’humaniser la relation. Ensuite il faut une bonne connaissance de l’environnement MSA et agricole. L’adhérent attend des réponses, c’est à nous, conseillers, de les lui apporter. Enfin, on doit parfois faire preuve de fermeté lorsque les règles ne sont pas appliquées rigoureusement. Avec de la pédagogie, les adhérents comprennent mieux les éventuels contraintes. En tant que conseiller, on doit aider l’adhérent à s’inscrire dans une certaine démarche. Plus il intègre les règles du jeu et en comprend les tenants et aboutissants, plus le dialogue et la recherche de solutions en sont facilités.

Ce qui vous plait le plus dans votre métier?Le caractère humain de ce métier. Être en contact direct avec les adhérents, pouvoir dialoguer avec eux, les découvrir, répondre à leurs problématiques et leur apporter un vrai service. Ce que j’apprécie particulièrement c’est quand leur image de la MSA change au fil de l’entretien. Beaucoup arrivent avec des a priori et voient la MSA comme un simple percepteur ou une grosse machinerie très compliquée. Mais dès lors que le dialogue s’instaure, qu’ils se sentent écoutés, conseillés et qu’ils découvrent tous les services que peut leur offrir la MSA, leur vision change du tout au tout. C’est une vraie satisfaction quand je les vois repartir rassurés avec un grand sourire ! Quand on rencontre un

conseiller on ne parle pas que de chiffres et de cotisations, on parle avant tout de sa vie, de son quotidien.

Si vous aviez une baguette magique ?

Je simplifierais les démarches administratives ! Croyez bien que si elles sont lourdes pour les adhérents, elles le sont aussi pour nous ! Ce n’est pas complètement dépendant de la MSA car c’est au niveau législatif que cela se joue. Plus sérieusement, certains adhérents passent à côté de leurs droits parce que l’information, les démarches administratives ou les calculs sont trop complexes. Je veillerais aussi à une meilleure coordination entre administrations également. Enfin, j’optimiserais encore plus notre « guichet unique » car c’est un avantage inestimable pour l’adhérent !

Propros recueillis par Julie Jochum

* Association pour l’emploi, l’insertion et la formationwww.msa-alsace.fr/lfr/germa-emploi-insertion-formation

« Le conseiller doit permettre d’humaniser la

relation »

Guichet unique : la MSA offre à ses ressortissants une sécurité sociale à tous niveaux : santé, famille,

vieillesse et recouvrement des cotisations. Elle est le seul régime de protection sociale à prendre en charge la médecine du travail

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DOSSIER

Droit au répit : Pour que souffler devienne une évidenceDans le contexte actuel de crise agricole, parler de vacances ou de temps pour soi est indécent aux yeux de bon nombre d’agriculteurs. Pourtant, un répit est nécessaire, voire parfois vital, pour surmonter une situation difficile. Consciente de ces enjeux, la MSA d’Alsace a voulu lever le tabou du répit et s’est mobilisée avec le service de remplacement pour lutter contre l’épuisement professionnel des agriculteurs.

Depuis plusieurs années, les crises se succèdent dans le monde agricole. À la fois structurelles et conjoncturelles, elles se traduisent par une dégradation de la situation financière des exploitants. Si les modes de vie ont évolué, s’accorder un peu de repos n’est pas l’usage dans la profession.

En tant qu’indépendant, le responsable d’une exploitation vit au rythme des bêtes et de la météo. Il peut difficilement couper son activité. De surcroît, partir en vacances reste aujourd’hui un acte culpabilisant pour un agriculteur, surtout lorsque son exploitation est en difficulté. « Que vont penser les voisins », « Comment oserais-je me payer des vacances alors que je ne parviens pas à honorer mes factures! »... Ce sentiment de honte, les accompagnateurs sociaux de la MSA le rencontrent régulièrement. La pression familiale qui règne sur certains agriculteurs n’aide pas.

Pourtant, partir se ressourcer et se reposer permet de prendre du recul et de réfléchir sur son organisation. C’est presque vital, aussi bien pour la personne que pour son entreprise. C’est pourquoi la MSA d’Alsace et le service de remplacement ont proposé une aide au répit. Les travailleurs sociaux de la MSA ont entrepris auprès d’eux un important travail de sensibilisation pour les convaincre de prendre du repos. Le service de remplacement les a rassurés en leur mettant à disposition des confrères disponibles et qualifiés pour les remplacer. La totalité des frais de remplacement a été pris en charge par la MSA

Une quarantaine d’agriculteurs ont ainsi pu prendre le temps

de souffler en 2017.

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d’Alsace. Une quarantaine d’agriculteurs, au bord de l’épuisement, ont ainsi pu prendre le temps de souffler en 2017. Beaucoup ont refusé cette aide, preuve qu’il reste encore du chemin avant que n’évoluent les mentalités et que ces professionnels, travailleurs et passionnés par leur métier, acceptent aussi de se préserver.

Témoignage de Christian, exploitant agricole alsacien :

« Nous avons une exploitation en polyculture-élevage. Avec la crise actuelle, nous avons rencontré de nombreuses difficultés. J’ai demandé un rendez vous avec Colette Biévelot, accompagnatrice sociale de la MSA qui nous a mis en relation avec Manon Weil chargée de l’aide au départ en vacances.

On a discuté ensemble de notre projet de vacances. Préférant la mer, on a trouvé un lieu pas trop cher en Bretagne et nous sommes partis 8 jours.

Manon Weil a pris le premier contact avec le service de remplacement. Au début, ils ont eu du mal à avoir quelqu’un et puis en fin de compte, ils ont réussi à nous trouver un salarié pour nous remplacer. Il est passé à la ferme la veille du départ pour voir comment on fonctionnait et tout s’est bien déroulé.

L’aide de la MSA a été une bonne chose. On ne serait pas partis si loin et aussi longtemps sans cette aide. Elle nous a permis de nous retrouver en famille. C’est le seul moment de l’année où j’ai pu profiter de mes enfants. Le reste de l’année, mon esprit est occupé par mon travail. Tous les jours, on a tellement la tête dans le guidon que l’on ne voit que le goudron noir. Ces vacances ont été un véritable rayon de soleil.»

Témoignage de Manon Weil, accompagnatrice sociale de la MSA d’Alsace :

« Dans le cadre de l’aide au répit, j’ai été en contact avec 32 familles. 19 projets ont été mis en place (vacances, sorties en famille, loisirs...). Parmi les exploitants qui n’ont

pas souhaité utiliser ce dispositif, différents motifs ont été évoqués : problèmes financiers, pression familiale de la part des aînés, refus d’être accompagné par un travailleur social ou de bénéficier d’une aide, culpabilité...

L’aide au répit ne permet pas de régler les difficultés rencontrées sur l’exploitation mais elle est nécessaire pour prendre du recul et lâcher prise dans un contexte de crise agricole. C’est aussi un premier encrage dans la famille pour le travailleur social qui pourra ensuite enclencher un accompagnement personnalisé (difficultés de santé, financières, familiales...).

S’il est parfois difficile de mettre en œuvre le projet répit, les témoignages reçus ont tous été très positifs aussi bien pour le bien-être de l’exploitant que pour celui de sa famille. Nous restons à l’écoute des demandes.»

Cette action a été rendue possible grâce à un financement national des Pouvoirs Publics. La caisse centrale de la MSA a relayé cette action dans toutes les MSA.

Les coordonnées des Services de Remplacement :Service de Remplacement du Bas-Rhin : Marylin CHARDONNET/Claire SCHNEPP au 03.88.19.17.02 ou 06.60.19.53.87Service de Remplacement du Haut-Rhin : Céline MAIOLINO au 03.89.22.28.30 ou 06.26.34.50.39

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J’AI TESTE POUR VOUS

Un habitat séniors de la MSALa résidence Dinah Faust c’est avant tout des moments. Des moments forts, des moments humains. On peut se demander quelle est la vie dans ce type d’habitation pour ces personnes qui, bien souvent, ont dû quitter leur logement avec un pincement au cœur. Pour me faire une idée, j’y suis allée à l’heure du déjeuner pour le partager avec les résidents. Je suis arrivée dans cette Maison d’Accueil pour Sénior d’Alsace (MASA) sans vraiment savoir ce que j’allais y trouver. Mon ressenti : un bel endroit où il fait bon vivre.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a de l’ambiance à la résidence Dinah Faust qui a ouvert ses portes à Eschau depuis maintenant un an. Au moment du déjeuner, entre deux discussions sur le Scrabble et le Tridomino, j’ai osé poser la question fatidique à ma voisine de table : « Que pensez-vous de la résidence ? ». La réponse est sans appel : « On est bien ici ! ». Le ton de la visite était donné.

« Convivialité, joie de vivre et empathie », tels sont les trois

mots qui, selon Chantal Amrani et Mylène Raffy décrivent le

mieux la résidence

Entre les 25 résidents présents, j’ai pu constater de l’entraide, des sourires et beaucoup de bienveillance ! Mylène Raffy, la responsable de l’établissement le confirme : « Ici, les résidents vivent ensemble et sont inquiets si l’un d’eux n’est pas au repas alors qu’il avait prévu d’y être ». Pour exemple, une des résidentes que je nommerai « Flash » (à 97 ans, elle est plus vive et marche plus vite que moi, une vraie fusée) est allée chercher le déambulateur d’une amie avant de partir elle-même en trottinant.

L’activité préférée des résidents ? La gymnastique douce du mardi ! Durant le repas, une des résidentes m’a confié qu’elle ne loupait pas une séance. Des rendez-vous dans le style, il y en a pléthore. Gymnastique, cours de cuisine,

bricolage… pour la plupart proposés par l’association Atout Âge Alsace. Lors de ma visite, j’ai assisté aux premiers préparatifs d’un marché de Noël interne à la résidence. Il parait que c’est un secret… Mais les mannele de pain d’épice en pâte à sel, préparés par les résidents pour être accrochés dans les sapins, étaient tellement beaux que je ne pouvais vous cacher cette information.

Pour les plus méfiants, il y a la possibilité de séjourner temporairement dans un des logements. Meublés, équipés, ils accueillent des résidents pour des périodes allant d’une semaine à un mois ou plus selon les besoins. Pour Chantal Amrani, adjointe aux affaires sociales de la mairie d’Eschau et présidente de l’association de gestion de la résidence, « c’est vraiment l’occasion de se rendre compte que la résidence est un endroit où il fait bon vivre, de s’y habituer avant de prendre un logement. Et puis ça permet également de rassurer les familles ». La sécurité est une priorité et la préservation de l’autonomie de mise.

Loin des clichés de l’ambiance naphtaline trop souvent associés à ce genre d’endroit, Dinah Faust respire la vie douce mais aussi les rires des enfants entre deux parties de belotte. Mylène Raffy l’avoue, au début, faire venir des enfants n’était pas gagné : « Ils [Les résidents, ndlr] étaient plutôt réticents. Maintenant, ce sont les premiers à demander quand ils viennent ! ». Désormais, la résidence travaille en partenariat avec une crèche et un village d’enfants. Et ce ne sont pas les seuls partenariats conclus en un an puisque la MASA est aussi liée à la pharmacie locale qui livre chaque jour les médicaments nécessaires.

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Les repas ne sont pas obligatoires. Pour autant, j’ai constaté que la

salle était pleine. Mylène Raffy me l’a confirmé : à midi ils répondent

tous présents, le soir la majorité des résidents préfèrent rester au

calme.

Nichée non loin de la salle des fêtes et de la forêt d’Eschau, la résidence permet aux occupants d’aller se promener entre les arbres en toute autonomie. Seuls, entre amis ou en famille. Autant dire qu’avec les magnifiques couleurs d’automne et la douceur d’un mois d’octobre, une balade digestive aurait été la bienvenue avant une bonne partie de tridomino. Décidemment, il fait bon vivre dans les habitats séniors de la MSA d’Alsace.

Par Marie Horvais

Renseignements : APIS ALSACE

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Mail : ingenierie@apis-alsace.frTél. 03 89 20 78 20

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Haut-RhinSentheimMARPA de la Doller03 89 83 79 70marpa-de-la-doller@orange.frBréchaumontMARPA « Les Vergers de Mont »03 89 25 10 09 marpa.brechaumont@orange.frSeppois-Le-BasMARPA de la Largue03 89 25 75 94marpa.seppois@gmail.comHuningueOuverture prochainementMARPA La Dunette03 89 69 17 80ladunette@ville-huningue.fr

Nos résidences en Alsace

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RETOUR SUR

Concours de labours : la croisade de la MSA contre les tiques

Les traditionnelles fêtes du labour organisées à Moernach et Mietesheim par les Jeunes agriculteurs du Haut-Rhin et du Bas-Rhin en août dernier ont battu leur plein cette année encore. Deux rendez-vous que la MSA d’Alsace n’aurait manqués sous aucun prétexte. L’action de prévention Gare aux tiques, conçue en partenariat avec la Caisse d’assurance accidents agricole, qu’elle y a proposée, a attiré plus de 600 visiteurs sur les deux dimanches. Alors que les parents pouvaient tester leurs connaissances et recueillir de précieux conseils sur le sujet, les enfants, eux, étaient invités à tourner une roue de la fortune en répondant à des questions sur les dangers de la nature ou à dessiner leur insecte préféré.

Tous nos événements sur :

www.msa-alsace.fr/lfr/agenda-pres-de-chez-vous

J. Lechner, administrateur sur le terrain pour sensibiliser les enfants

Présence verte et Germa Alsace étaient de la partie au concours de labours

La députée européenne Anne Sander avec D. Herrscher et C. Jamot sur le stand de Saveurs et Soleil d’Automne Atelier cirque pour les petits à Saveurs et Soleil d’Automne

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Saveurs et Soleil d’Automne

Alors que la filière des fruits et légumes était célébrée et les saveurs et le goût mis à l’honneur sur de nombreux stands, la MSA d’Alsace a souhaité rappeler que l’activité physique était également primordiale! Mais désireuse de sortir des sentiers battus, elle a souhaité montrer aux enfants que bouger ne rimait pas forcément avec sport et compétition. C’est donc par un atelier d’initiation au cirque avec l’association Graine de cirque qu’elle a fait passer le message à une centaine d’enfants. Une animation qui a eu beaucoup de succès, puisqu’elle a affiché « complet » pendant tout le week-end !

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La MSA d’Alsace au service des cadres paysagistes de France La MSA d’Alsace vient de remporter le marché public pour la gestion de la complémentaire santé des salariés cadres de l’Union national des entreprises du paysage (UNEP). Concrètement, c’est à elle que l’UNEP a décidé de confier la gestion de la complémentaire santé de plus de 20 000 managers et ayants droit en France. Au 1er janvier 2018, elle effectuera, pour le compte de la mutuelle Agrica le versement des prestations. Une belle reconnaissance !

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MSA d’Alsace - Domaine Communication - Novembre 2016 - Crédit photos : CCMSA communication service images/Shuttestock/PIXABAY

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