Histoire de la langue Amzighe à Alger

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  • 8/14/2019 Histoire de la langue Amzighe Alger

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    La langue berbre Alger *

    Rabah Kahlouche

    Universit de Tizi-Ouzou

    Chercheur associ au laboratoire DYALANG CNRS, Rouen

    lger a la rputation, dans les villes arabophones de l'intrieur du pays, de ville

    berbrophone. Elle ne semble cependant pas implique, en tout cas pas autant que

    Tizi-ouzou, Bjaia et Bouira, dans la revendication linguistique actuelle.

    Ce papier se propose de prsenter un aperu assez gnral sur l'tat de la langue

    tamazight dans la capitale au double plan de son volution historique depuis l'arabisation de

    la ville partir du XVIe sicle, et de sa situation prsente avec la perspective de sa possible

    contribution au mouvement identitaire berbre.

    I- Aperu historique sur l'volution de la situation du berbre Alger :

    Alger tait une ville berbrophone fonde par Bologhin Ibnu Ziri (souverain

    berbre) aux environs de 950 de J-C, au milieu des ruines de l'ancienne Icosium romaine, en

    mme temps que Mda et Miliana (A.DEVOULX, 1875: 503). Elle tait antrieurement sa

    fondation, habite par la tribu berbre des Bni-Mezerenna.

    Les premiers contacts des Algrois avec l'arabe eurent lieu probablement au dbut du

    XIVe sicle par l'intermdiaire des Hilaliens (Arabes nomades) laisss derrire elles par les

    troupes abdelwadites de Tlemcen la suite du sige de Bjaia (BOULIFA, 1925: 72). Pour

    avoir servi la cause du roi de Tlemcen, les Thleba (Hilaliens) reurent en rcompense desfiefs dans la Mitidja. Et les nomades arabes finirent par se rendre matres de cette plaine

    fertile.

    En 1509, craignant les incursions espagnoles consquemment l'occupation d'Oran et

    de Bjaia, les Bni-Mezerenna se mirent sous la protection du chef puissant des Arabes de la

    Mitidja Selim Eutemi (HAEDO, 1870: 375). Mais son autorit dura moins de six ans. Il fut

    assassin par les frres Arroudj qui venaient d'occuper la ville en 1516 (HAEDO, 1870: 416).

    Les relations des Berbres avec les nomades taient vraisemblablement de nature

    commerciale. Ces derniers allaient en ville pour y changer ou vendre leurs produits.

    Hommes de la tente, les Hilaliens prfraient les tendues de la Mitidja aux habitationsserres des villes. "La troisime espce de Maures, crit de HAEDO (1870: 494) sont les

    Arabes (Alarbes) qui viennent continuellement Alger, de leurs douars o ils vivent en

    pleins champs sous la tente.". Aussi, leur parler, n'eut-il probablement que peu d'effets sur la

    langue autochtone.

    Il faut attendre la fin du XVe siEcle, partir de 1492, avec l'exode des Andalous

    conscutivement aux progrs de la "Reconquista" en Espagne, pour que la ville des Bni-

    Mezeren*na connaisse un profond changement au niveau de sa dmographie et par suite , de

    la langue qui y tait parle.

    *Article publi dans Alger Plurilingue , in Plurilinguismes N12, Dcembre 1996, page 31-46.

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    recouraient l'arabe classique dans toutes les situations valorisantes (crit, administration,

    cole et de manire gnrale dans tout usage officiel de la langue). D'autre part, l'ambiance

    gnrale lie l'idologie religieuse qui sacralisait la langue du Coran disposait les Berbres

    et de manire gnrale les musulmans non arabes en faveur de cet idiome. D'o une certaine

    ferveur l'apprendre.

    En dpit de tous les atouts de l'arabe, les Berbres d'Alger n'ont jamais pu tre

    assimils totalement. La langue autochtone a toujours t parle dans la ville depuis sa

    fondation jusqu' nos jours. Alger le doit au renouvellement constant de sa population

    berbrophone du fait de sa proximit (une cinquantaine de kilomtres) du bloc kabyle dont la

    limite ouest peut tre fixe Thenia. Tous les historiens font tat de la prsence de Zouaouas

    (Berbres et Kabyles) Alger, de De HAEDO (1870: 492) au XVIe sicle P. BOYER

    (1964: 149) la veille de l'invasion franaise. Le berbre se regnre galement grce une

    forte prsence de Mozabites qui y tiennent de nombreux commerces.

    Bjaia qui fut un trs grand centre de rayonnement islamique, une ville de langue arabe

    au Moyen-ge, rivalisant mme avec Le Caire et Bagdad (FERRAUD, 1952: 43) s'est presque totalement reberbrise de nos jours du fait prcisment de sa situation

    gographique, en plein coeur de la Kabylie. Autre raison, le noyau d'Andalous, qui s'y taient

    rfugis fut dispers dans la montagne par les Espagnols la suite de leur occupation de la

    ville au tout dbut du XVIe sicle. Cette absence de concentration d'arabophones acertainement t un facteur dterminant du changement linguistique actuel. Il demeure

    cependant aujourd'hui Bjaia, quelques familles bilingues dominante arabophone,

    probablement d'origine andalouse.

    Ainsi, la permanence du berbre Alger et la reberbrisation de Bjaia sont attribuer

    principalement l'influence dmographique ininterrompue du massif montagneux kabyle surces deux cits.

    Alger, longtemps clipse au Moyen-ge par Tlemcen, capitale des Abdelwadites et

    Bjaia capitale des Hammadites verra son prestige rehauss par la prsence des Andalous.

    Les Turcs, eux, la propulseront, partir de 1516, au rang de capitale de l'Algrie et de ville

    internationale.

    Bien que le turc ft la langue officielle de l'administration ottomane de la Rgence

    d'Alger, il exera peu d'influence sur la situation linguistique du pays. De fait, il n'tait parl

    que par l'aristocratie navale qui tait compose exclusivement de Turcs ou assimils

    (Albanais, Grecs, Crtois, etc.) en nombre trs rduit par rapport au reste de la population.J.M VENTURE DE PARADIS (:109) dnombrait parmi les 50 000 mes que comptait la

    ville au XVIIIe sicle, seulement 3000 Turcs. Par ailleurs, cette communaut tait

    exclusivement masculine car les femmes turques n'migraient pas (P.BOYER, 1964: 23).

    L'usage de leur langue tait de ce fait trs restreint. Les Osmanlis finissaient d'ailleurs par

    apprendre et parler l'arabe (HAEDO, 1871: 93). En s'assimilant linguistiquement, ils

    renforcrent, par l'accroissement dmographique des arabophones et par leur statut social

    (dtenteurs du pouvoir), l'arabisation d'Alger.

    L'occupation franaise a, de manire trs gnrale, engendr un rtrcissement

    considrable de l'aire du berbre en Algrie. Le sequestre des plaines par l'administration au

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    II- Le berbre Alger, de nos jours:

    La situation du berbre Alger n'a jamais t aussi favorable que de nos jours.

    Outre la prminence socio-conomique et une prsence numrique apprciable de ses

    locuteurs, la langue est soutenue par un mouvement de revendication identitaire qui a surgi

    au milieu des annes soixante. Mais la reberbrisation de la ville n'est pas dfinitive, loin s'en

    faut; car des berbrophones, en nombre certes de plus en plus restreints, continuent de

    s'assimiler aux arabophones. D'autre part, le confinement des contextes sociaux d'utilisation

    de la langue aux communications entre berbrophones de manire quasi exclusive ne plaide

    gure en sa faveur.

    Le recensement gnral de la population algrienne de 1966, le seul o figure une

    question sur le langue maternelle, donne pour la ville d'Alger:

    274 018 berbrophones

    635 976 arabophones

    28 174 francophones

    4 569 locuteurs d'autres langues814 dont la langue n'est pas dclare

    Total 943 551

    soit 29,04% de berbrophones contre 67,40% d'arabophones. Hormis les trangers, on peut

    considrer que prs de la moiti de la population de la ville d'Alger est berbrophone.Mme si numriquement la prsence des berbrophones est faible relativement celle

    des arabophones, leur rle prdominant donne l'impression aux visiteurs venant de l'intrieur

    du pays qu'ils sont dans une ville kabyle. De fait, la majorit des commerces, grands et petits

    magasins, etc. sont tenus par des Kabyles et dans une moindre mesure par des Mozabites. Le

    personnel de beaucoup d'administrations des services publics et conomiques est majoritkabylophone. Il atteint parfois plus de 60% de l'ensemble des effectifs.

    Le travail de sensibilisation men par le mouvement culturel berbre a transform

    radicalement l'attitude des berbrophones l'gard de leur langue en veillant leur sentiment

    de fiert linguistique. Des berbrophones rsidant Alger ou dans d'autres villes

    arabophones qui hsitaient encore pendant les annes soixante dclarer leur identit la

    proclament maintenant haut et fort. De nombreux parents, soucieux de prserver leur langue,

    interdisent formellement leurs enfants de parler arabe la maison. Quelques jeunes

    poussent mme la fronde jusqu' s'adresser en berbre des arabophones.

    La prise de conscience identitaire a certainement constitu un frein l'assimilation desBerbres mais ne l'a pas arrte. Car en effet, d'une part, de nombreux jeunes ns de parents

    berbrophones pendant les annes soixante-dix ne s'expriment pas en berbre aujourd'hui.

    Beaucoup d'entre eux continuent d'employer l'arabe mme pendant leurs vacances en

    Kabylie. Ils sont certes encourags par leurs interlocuteurs kabylophones, jeunes ou vieux

    qui, pour montrer leur bilinguisme leur rpondent et parfois s'adressent eux en arabe. Ces

    comportements linguistiques tmoignent de la valorisation sociale de l'arabe. D'autre part,

    l'utilisation du berbre Alger montre le caractre relatif du sentiment de fiert linguistique

    affich par les berbrophones. Tous sont, des degrs divers, bilingues berbre-arabe. Tandis

    que les arabophones, excepts quelques rares cas de femmes ou d'hommes maris des

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    berbrophones, ne parlent pas et ne comprennent pas le berbre. Ils n'en prouvent pas le

    besoin.

    Une enqute sur l'usage du berbre Alger a rvl le caractre trs restreint des

    domaines de son utilisation. A la question " Un client que vous ne connaissez pas entre dans

    votre magasin, dans quelle langue lui parlez-vous?", les commerants kabyles interrogs ont

    rpondu l'unanimit et sans hsitation aucune: "En arabe". La raison est vidente: lui parler

    en berbre risquerait de constituer un obstacle linguistique au client. En revanche, lorsqu'ils

    reconnaissent en ce client un berbrophone, ils privilgient l'emploi du berbre celui de

    l'arabe. Outre le plaisir pour certains de converser dans la langue maternelle, le commerant

    instaure ainsi une ambiance plus familire, plus intime. Une sorte de connivence s'tablit

    entre lui et son client: celle qu'on trouve habituellement entre deux "pays" qui se rencontrent

    l'tranger. Cette stratgie linguistique permet de le fidliser. Les usagers des

    administrations publiques et les clients dans les activits commerciales recourent aussi cette

    stratgie, quand le prpos ou le propritaire est berbrophone, dans l'espoir de bnficier

    d'un meilleur service.Des Algrois berbrophones auxquels on a demand dans quelle langue ils

    s'adressaient, dans la rue, un inconnu pour obtenir un renseignement ont aussi rpondu

    qu'ils le faisaient en arabe.

    Non seulement l'arabe populaire est la langue de communication entre berbrophoneset arabophones mais galement entre berbrophones pratiquant des dialectes diffrents; car

    l'intercomprhension immdiate est parfois difficile.

    L'arabe parl est la langue vhiculaire d'Alger. L'utilisation du berbre est restreint aux

    communications entre les membres d'un mme groupe berbrophone. Mme entre natifs d'un

    mme dialecte la conversation peut glisser du berbre l'arabe dans certaines situations,gnralement en prsence d'un arabophone: ami, parent, voisin, collgue ou toute personne

    susceptible de se sentir exclue.

    Le statut du berbre Alger est premire vue paradoxal. On s'attend logiquement

    ce que, les berbrophones ayant une prpondrance socio-conomique indniable dans la

    ville et une prsence numrique considrable, mme s'ils constituent une minorit, leur

    langue soit dominante. Il n'en est rien.

    La langue d'Alger n'a-t-elle pas t change par une trs petite minorit d'Andalous du

    fait de leur qualit sociale?

    La communaut francophone de Bruxelles compose de 20 000 Belges et de lamajorit des 10 000 trangers qui y rsidaient a francis la ville qui comptait, en 1821, 60

    000 nerlandophones. La capitale belge doit sa francisation au rle conomique et culturel

    dterminant jou par les quelques milliers de rsidents franais. Le nerlandais tait relgu

    au rang de langue infrieure (DEPREZ, 1987: 63). De mme, partir des annes soixante, le

    flamand, de tout temps langue de la majorit, connut une progression fulgurante Bruxelles

    grce principalement au dveloppement considrable du port d'Anvers qui donna un essor

    conomique toute la Flandre. L'lvation du niveau social des Flamands qui en est rsult a

    rehauss le prestige de leur langue. Aussi, de nos jours, le nerlandais ne cde-t-il en rien au

    franais en dpit du prestige international dont jouit ce dernier (DEPREZ, 1987: 76-77).

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    Le paradoxe n'est en fait qu'apparent. La prminence socio-conomique des

    berbrophones a eu peu d'effet sur leur langue cause du dveloppement rcent du sentiment

    identitaire (milieu des annes soixante). Porte au dbut par les lycens de Kabylie et les

    tudiants des universits de Tizi-ouzou et d'Alger, la revendication linguistique ne s'est

    popularise qu' partir des annes quatre-vingt en s'tendant aux ouvriers et aux paysans. La

    rpression violente dont elle a fait l'objet ds son apparition a maintenu les couches

    favorises de la socit (commerants, entrepreneurs, hauts-fonctionnaires,etc.), plus

    vulnrables que d'autres, dans une attitude d'expectative.

    Par ailleurs, jusqu'aux annes quatre-vingt, la sensibilit berbre tait l'apanage des

    seuls Kabyles. Le soulvement du 20 avril Tizi-ouzou servit d'lectrochoc et veilla la

    conscience linguistique des autres groupes berbrophones d'Algrie, principalement des

    Chaouis, des Mozabites et des Chenouis. Des associations de dfense et de promotion de la

    langue et de la culture berbre ont vu le jour, depuis, dans presque toutes les communes de

    ces rgions. Cependant la manifestation du sentiment identitaire est encore limite aux jeunes

    tudiants et lycens. Les lites, surtout la majorit des lites conomiques, refusent des'engager. Le mouvement culturel est mme parfois peru comme une hrsie. Mais en dpit

    du poids de la tradition arabo-islamique, les choses voluent actuellement dans ces rgions

    en faveur de la mouvance "berbriste".

    Autre obstacle la jonction Alger des diffrents groupes berbrophones, le caractrevague du sentiment de la communaut de langue, favoris par une intercomprhension

    immdiate difficile et une grande diversit culturelle. De fait, hormis la conscience toute

    intellectuelle de l'origine thnique et linguistique commune, les populations kabyles et

    mozabites, par exemple, prsentent de trs grandes diffrences culturelles.

    La minoration de la langue berbre est aussi imputable au poids historique et actuel del'arabe auquel elle est confronte et principalement sa varit classique. Outre son

    implantation depuis cinq sicles dans la capitale, la forme dialectale est la langue de la

    grande majorit des Algriens. De nos jours, l'arabe classique bnficie de surcrot du soutien

    de l'Etat qui en a fait la langue nationale et officielle du pays, exclusive de toute autre.

    Mais ces avantages de l'arabe n'ont pas empch la reberbrisation de la ville de Tizi-

    ouzou. Il y a seulement quelques decennies, on parlait arabe Tizi-ouzou. La descente en

    masse des Kabyles des montagnes, attirs par le vide cr par le dpart des Franais au

    lendemain de l'Indpendance, et le dveloppement de la ville par la suite, a modifi la

    dmographie de Tizi-ouzou numriquement et qualitativement en faveur des kabylophones.Les arabophones de la Haute-ville qui parlaient arabe dans toutes les situations de

    communication ne le pratiquent prsentement qu'en famille et entre eux. Ils sont tous

    bilingues et emploient le kabyle ds qu'ils sont en prsence d'un berbrophone. La situation

    du berbre Tizi-ouzou est tout l'inverse de ce qu'elle est Alger.

    Les conditions dmographiques, socio-conomiques et politiques semblent runies

    pour que le berbre accde un statut social plus lev Alger. Il suffit pour cela, le pas de

    l'affirmation identitaire tant franchi, d'aller au-del en employant le berbre dans tous les

    contextes sociaux de la vie quotidienne. Une telle attitude crerait, grce au rle

    prpondrant des berbrophones, un besoin pour les arabophones d'apprendre leur langue. Le

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    berbre, langue vhiculaire Alger tendrait ce besoin tous les arabophones d'Algrie, tout

    au moins ceux qui ont des relations avec la ville, du fait de son statut de capitale politique

    et conomique du pays.

    Il en rsulterait une amlioration considrable de la situation sociale du berbre dans

    tout le pays. Cette reconnaissance de facto en dehors de ses frontires habituelles soutiendrait

    la revendication actuelle pour sa reconnaissance officielle. Elle justifierait en outre son

    enseignement en milieu arabophone. D'autre part, Alger tant un lieu de contact, le seul, de

    beaucoup d'autres parlers surtout du kabyle, du mozabite, du chaoui et du chenoui, le

    dveloppement du berbre dans la ville rendrait possible l'mergence d'une langue commune,

    standard, qui lui manque tant pour sa normalisation.

    Une revalorisation du berbre Alger constituerait un atout majeur pour le mouvement

    identitaire. Elle ncessite cependant, pour avoir quelque chance de succs, l'implication non

    seulement de tous les berbrophones, mais condition sine qua non, de leurs lites

    conomiques et techno-bureaucratiques.

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