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RÉFÉRENTIEL DE SAVOIRS DE BASE HISTOIRE GÉOGRAPHIE Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces Version provisoire - essai de terrain

HISTOIRE GÉOGRAPHIE - CECP

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RÉFÉRENTIEL DE SAVOIRS DE BASE

HISTOIREGÉOGRAPHIE

Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces

Version provisoire - essai de terrain

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Histoire - Géographie - Référentiel de savoirs de base - Conseil de l’Enseignement des Communes et des ProvincesVersion provisoire -mai 2017 - essai de terrain

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Avant-proposCes référentiels de savoirs de base sont diffusés aujourd’hui dans leur version de « mise à l’essai » pour quatre de nos programmes d’études : Français, Histoire - géographie, Langues modernes et Éducation artistique. Ceux relatifs aux Mathématiques, aux Sciences et à l’Éducation physique seront diffusés prochainement.

Chaque référentiel de savoirs de base sera complété dans un premier temps d’un recueil non exhaustif d’activités pouvant être menées en classe intitulé « Situations mobilisatrices ». Ces situations placent les élèves devant un problème à résoudre ; problème pour lequel ils devront mobiliser et/ou acquérir les compétences, les savoirs et les savoir-faire mentionnés. Dans un second temps, une boite à outils reprenant des supports pratiques variés sera mise à la disposition des équipes éducatives.

Enfin, la diffusion de nos orientations méthodologiques clôturera la rédaction de notre nouveau Programme d’études pour l’enseignement primaire.

De plus, les enjeux liés à l’entrée à l’école maternelle, la promotion d’une approche globale du développement de l’enfant, l’importance d’une articulation fine avec l’enseignement primaire nous amènent également à proposer prochainement un « Programme des apprentissages pour l’enseignement maternel ». Ces Programmes sont conçus pour soutenir les Pouvoirs Organisateurs et les équipes éducatives dans leurs missions pédagogiques. Ils visent à montrer les liens entre les savoirs, les compétences et les situations d’apprentissage mais également la continuité des apprentissages tout au long de l’enseignement fondamental.

La mise à l’essai de ces derniers, leur conception en collaboration étroite avec les Pouvoirs Organisateurs et les équipes éducatives, sont autant de propositions concrètes qui, nous l’espérons, contribueront à l’amélioration continue de la qualité de notre Enseignement, et ce, dans le but de permettre à chacun des enfants qui sont confiés à l’enseignement officiel subventionné de s’épanouir pleinement dans « le métier d’élève ».

Christian LECLERCQ, Fanny CONSTANT, Président Secrétaire générale

Ces référentiels de savoirs de base sont diffusés aujourd’hui dans leur version de « mise à l'essai » pour quatre de nos programmes d'études : Français, Histoire - géographie, Langues modernes et Éducation artistique. Ceux relatifs aux Mathématiques, aux Sciences et à l’Éducation physique seront diffusés prochainement. Chaque référentiel de savoirs de base sera complété dans un premier temps d’un recueil non exhaustif d’activités pouvant être menées en classe intitulé « Situations mobilisatrices ». Ces situations placent les élèves devant un problème à résoudre ; problème pour lequel ils devront mobiliser et/ou acquérir les compétences, les savoirs et les savoir-faire mentionnés. Dans un second temps, une boite à outils reprenant des supports pratiques variés sera mise à la disposition des équipes éducatives. Enfin, la diffusion de nos orientations méthodologiques clôturera la rédaction de notre nouveau Programme d’études pour l’enseignement primaire. De plus, les enjeux liés à l'entrée à l'école maternelle, la promotion d'une approche globale du développement de l'enfant, l'importance d'une articulation fine avec l'enseignement primaire nous amènent également à proposer prochainement un « Programme des apprentissages pour l'enseignement maternel ». Ces Programmes sont conçus pour soutenir les Pouvoirs Organisateurs et les équipes éducatives dans leurs missions pédagogiques. Ils visent à montrer les liens entre les savoirs, les compétences et les situations d'apprentissage mais également la continuité des apprentissages tout au long de l’enseignement fondamental. La mise à l'essai de ces derniers, leur conception en collaboration étroite avec les Pouvoirs Organisateurs et les équipes éducatives, sont autant de propositions concrètes qui, nous l’espérons, contribueront à l’amélioration continue de la qualité de notre Enseignement, et ce, dans le but de permettre à chacun des enfants qui sont confiés à l’enseignement officiel subventionné de s’épanouir pleinement dans « le métier d’élève ».

Christian LECLERCQ,

Président

Fanny CONSTANT,

Secrétaire générale

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Sommaire

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01

Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04

Finalités spécifiques au domaine d'apprentissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05

Compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08

Référentiel de savoirs de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Structure générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Modalités de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Grilles de savoirs de base : Histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Organisation du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Temps et langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Terminologie relative à la perception du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Repères temporels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Faits et évènements vécus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23Représentation du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Calendriers / lignes du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Mesure du temps écoulé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Types de temps et caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25Instruments de mesure et leurs fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Traces du passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Nature et origine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Supports et sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Périodes conventionnelles et mode de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Activités et techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Se nourrir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Se loger / se déplacer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30S'habiller / se soigner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Produire / s'instruire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32S'exprimer / se distraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Travail et vie en communauté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Organiser le travail et la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Croyance et philosophie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Modes d'oppression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

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Référentiel de savoirs de base : Géographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Structure générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Modalités de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Grilles de savoirs de base : Géographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Organisation de l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Espace et langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Terminologie relative à la perception de l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Repères spatiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Des milieux proches aux milieux plus éloignés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Représentation de l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Plans et cartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Localisation d'un espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Lecture d'un paysage, d'une image géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Utilisations de l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44Identifier et caractériser un espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44Les fonctions d'un espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Composantes de l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Spécificités de l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Éléments du paysage, de l'espace familier à l'espace plus éloigné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Atouts et contraintes des milieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Influences sur la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Interactions Homme / espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47Identifications et caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Actions de l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

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IntroductionCe référentiel constitue l’ensemble des savoirs de base que nous considérons indispensables à aborder, à acquérir, à maitriser soit en fin de cycle, soit en fin de formation, soit pour les besoins d’une activité déterminée, quels que soient les moments d’apprentissage, leur lieu, leur organisation.

Dans le cadre de ce référentiel, nous entendons par « savoirs de base » l’ensemble des savoirs déclaratifs qui correspondent à des notions, des concepts, une terminologie, des principes, des faits, des évènements, des formules…

Les préoccupations suivantes ont inspiré la rédaction de ce référentiel : • La volonté de transposer les savoirs formulés dans le document « Socles de compétences » en savoirs à enseigner : le

QUOI enseigner. • La volonté de proposer une planification de ceux-ci : le QUAND enseigner. • La volonté de porter une attention particulière à la continuité des apprentissages du cycle 2

(dès la 3e maternelle – M3) au cycle 4.

Ce référentiel doit être considéré comme un outil de travail quotidien auquel l’enseignant se réfère en fonction de ses besoins particuliers, des situations qu’il rencontre, de l’environnement dans lequel il agit, des spécificités des élèves. Il est donc à considérer comme un outil évolutif et actualisable, comme une « estimation » de repères, de contenus qui paraissent indispensables à mettre en œuvre tout au long de la formation de base.

Les savoirs proposés ont été élaborés en fonction des savoirs déclaratifs à aborder, à maitriser, obligatoires et/ou facultatifs, explicitement ou non identifiés dans les « Socles de compétences », ainsi que dans les évaluations externes certificatives / non certificatives, que dans différents manuels scolaires agréés par la FWB.

Les savoirs de base (ainsi que les repères proposés en 3e maternelle - M3) proposés sont planifiés au travers des différents cycles dans l’intention de favoriser la progression et la continuité des apprentissages. Ils sont présentés sous forme de grilles référentielles.

Les référentiels de savoirs de base se structurent en trois parties : 1. Une introduction succincte au domaine d’apprentissage envisagée ; 2. Un rappel des compétences disciplinaires reprises des « Socles de compétences » de la Fédération

Wallonie-Bruxelles ; 3. Le référentiel de savoirs de base précisant à partir de quel cycle aborder les différents savoirs. Ce référentiel est

introduit par une section intitulée « Savoir pour Agir… Agir pour Savoir » reprenant une série non exhaustive de propositions d’activités susceptibles d’aborder ces savoirs.

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Finalités spécifiques aux domaines disciplinaires1

L’éveil et la formation par l’histoire et la géographie constituent des domaines privilégiés où les élèves prennent conscience des problèmes de société et d’environnement. Ils découvrent qu’ils appartiennent à des groupes humains diversifiés et multiculturels comme la famille, l’école, l’entreprise, l’association… Ils vivent dans un quartier, dans un village ou dans une ville, dans une province, dans une région, en Belgique, dans l’Union européenne.Ces disciplines visent la construction de repères spatiaux, temporels et sociaux et sensibilisent les élèves à leurs responsabilités de citoyen. Ils prennent ainsi conscience qu’ils ont à occuper une place active dans la société.

Formation historique2

Qu’est-ce que l’histoire ?« L’histoire n’existe pas en soi ; elle est faite par quelqu’un. Pour saisir la nature du produit qu’on nomme l’histoire et en apprécier véritablement la teneur, il faut donc considérer non pas d’abord son objet, mais le rôle de son auteur et sa démarche… » MARTINEAU, R., « Fondements et pratiques de l’enseignement de l’histoire à l’école : Traité de didactique », Québec, Presses de l’Université du Québec,

2010. p. 112.

« L’histoire est la science des hommes dans le temps. » BLOCH, M., « Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien », Paris, Éd. Armand Colin (coll. « Références »), 1997. p.84.

« L’histoire est la discipline qui étudie les passés des hommes et présente un tableau raisonné de leurs actions de portée sociale. » HALKIN, L.-E., « Éléments de critique historique », Liège, Dessain (7e édition revue), 1991. p. 43.

L’histoire, c’est le passé…L’histoire est la science qui étudie les faits, les évènements du passé lointain ou proche. Elle est une construction faite par des personnes qui n’ont pas vécu les faits ou les évènements. La réalité historique est donc une représentation du passé.Le passé historique correspond à l’assemblage, à l’imbrication de faits insignifiants et de faits prégnants qui feront l’objet d’une étude la plus complète possible par l’historien. Celui-ci va questionner, interroger, inférer, émettre des hypothèses à partir de ces faits pour tenter de donner des réponses sur l’évolution de l’homme, des sociétés, de l’humanité. Le récit historique est élaboré à partir de sources et documents divers : témoignages et interprétations de ceux-ci, observations d’objets, de photographies, de documents écrits et iconographiques, d’archives…

L’histoire c’est une science… humaine…Elle implique l’utilisation d’une démarche systématique : la critique historique. Elle se base sur l’analyse, l’interprétation de documents et de supports divers et variés. Son sujet de prédilection est l’Homme, la compréhension de l’Homme d’hier et à fortiori d’aujourd’hui. L’historien cherche à comprendre comment l’Homme vivait, pensait, résolvait certaines situations, en un mot il veut comprendre qui était l’Homme à travers le temps. L’historien s’intéresse à toutes les facettes de l’Homme, c’est pourquoi il peut étudier l’histoire de l’art, l’histoire des religions, l’histoire des institutions, l’histoire de l’éducation…

Pourquoi enseigner l’histoire ?

FinalitésL’étude de l’histoire permet de comprendre le présent et d’accéder à un univers culturel. Chez nos plus jeunes élèves des premier et deuxième cycles, cette discipline permet d’appréhender les premières notions de temps, de durée, d’écoulement du temps et d’évènements passés. Pour les plus grands, elle établira un lien étroit entre l’interprétation des évènements du passé, leurs implications dans le présent et leurs projections dans l’avenir.

Caractéristiques générales• L’Histoire est donc une science humaine qui étudie le passé en tentant d’éclairer le PRÉSENT via une méthode d’investigation.• L’Histoire n’est pas une restitution du passé, mais l’histoire de ce qui change et évolue.• L’Histoire est envisagée au travers de la construction de concepts (démocratie / totalitarisme / esclavagisme…) ; de la

compréhension des changements en se posant les bonnes questions, en apprenant à questionner le réel, en décortiquant les évènements, en interrogeant des traces et en mettant en relation des faits afin de développer un vrai travail de mémoire. Ces activités assurent la connaissance des repères dans le temps.

1 Socles de compétences – p.752 Savoir CECP no 33 – Rœland A., Noël I.

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Histoire - Géographie - Référentiel de savoirs de base - Conseil de l’Enseignement des Communes et des ProvincesVersion provisoire - mai 2017 - essai de terrain

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Vivre et construire le temps c’est… • Construire et utiliser des repères, pour percevoir des notions de durée, de fréquence, d’ancienneté, de rythme et de

chronologie ; pour représenter le temps de différentes façons, caractériser des évènements, des personnages et des lieux ; pour comprendre les interactions entre le contexte historique et le mode de vie des gens.

• Identifier des traces du passé, pour caractériser et comparer les modes de vie des populations d’ici et d’ailleurs à une époque déterminée, pour décrire l’évolution d’un aspect concret du mode de vie des habitants, en utilisant des repères chronologiques.

Formation géographiqueQu’est-ce que la géographie ?La géographie répond à la curiosité fondamentale de l’Homme sur le monde qui l’entoure.Qu’y a-t-il à la surface de la Terre, autour de nous ? Comment vivent les Hommes ailleurs ? Quelles ressources tirent-ils de la surface de la planète ? Comment ont-ils aménagé, transformé le sol ? …

Autrefois, la géographie étudiait le rapport entre l’Homme et son milieu. Actuellement, elle se préoccupe du rapport entre les sociétés et l’espace terrestre, et veut comprendre comment l’Homme produit, occupe, utilise, aménage, organise et transforme les territoires pour et par son activité. Le géographe ne peut dès lors plus se contenter d’observer, de décrire et d’analyser l’espace : il doit avant tout utiliser des méthodes pour penser l’espace et y agir.

L’enseignement de la géographie doit donc apprendre à l’élève à se poser des questions sur les relations que les sociétés humaines entretiennent avec leurs espaces et progressivement lui fournir les moyens de plus en plus complexes d’y répondre afin qu’il puisse agir en citoyen conscient et responsable (Groupe de géographes – Canton de Genève).

Selon Gérard HUGONIE, Professeur des Universités, Directeur Adjoint chargé de la Recherche à l’IUFM de Paris, les bases de l’enseignement de la géographie sont d’abord et avant tout de percevoir l’espace et s’y situer : « Toute personne qui se déplace fait de la géographie ».

FinalitésFinalités pratiques

- Me repérer, trouver mon chemin, indiquer un endroit à quelqu’un… ;- Représenter l’espace pour localiser (apprendre à schématiser, à faire un croquis spatial simple…) ;- Utiliser les représentations de l’espace pour s’y repérer (utilisation de cartes, de plans) ;- Percevoir la diversité des lieux, des espaces, des territoires (territoire = lieu habité), l’espace n’étant pas homogène ;

La géographie n’existe que parce qu’il y a des lieux différents. À l’école, il convient donc de découvrir le monde et percevoir les utilisations différentes de la surface de la Terre et la diversité des modes de vie (culture, habitudes…).

Finalités humaines, sociales et civiques- Acheter et vendre (relations économiques) ;- Se vêtir (voyages : même en Sicile, à 1 800 m, il faut mettre des vêtements chauds) ;- Connaitre le monde et développer sa curiosité : sens de l’inconnu, du fait objectif (il existe autre chose ailleurs, ce qui est

autour de moi n’est pas LE monde), nous n’avons pas la seule vérité (ailleurs, on cultive les terres autrement…), nous devons porter un intérêt pour la vie des Hommes ailleurs (humanisme) ;

- Connaitre mon territoire et donner mon point de vue.

Caractéristiques généralesTrois types de relations permettent la construction de la notion d’espace chez l’enfant…3 :

- Les relations topologiques, qui concernent les positions ;- Les relations projectives, qui concernent la coordination des points de vue ;- Les relations euclidiennes qui concernent les mesures, la métrique (la conservation des droites, des courbes, des angles,

des distances, des aires et des volumes).Si le tout jeune enfant est capable d’appréhender l’espace topologique, il n’en est pas de même pour les espaces projectif et euclidien, qui eux, se développent conjointement et parallèlement à partir de l’âge de 6 - 7 ans.

3 IPEPS Liège 99 / 00 - pédagogie de l’éveil et didactique de la géographie

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Caractéristiques de l’espace topologiqueIl s’agit avant tout d’une appréhension de l’espace, basée essentiellement sur des relations de position, de situation. Il n’est tenu compte ni de la forme, ni de la mesure (pas d’échelle, pas de perspective) :

- Le voisinage (près de, loin de, à côté de, devant, derrière…) ;- La séparation (… et …) ;- L’ordre (avant, après…).

Ces relations se construisent de proche en proche, entre éléments d’une même figure ou d’une même configuration, structurées par elles. Elles ne sont pas dépendantes de l’étirement ni de la contraction des formes en jeu, il n’y a dès lors aucune conservation des distances, ni des droites, ni des angles…

Caractéristiques de l’espace projectif (perspective)Les relations projectives exigent la coordination de différents points de vue sur l’objet pour se le représenter dans sa totalité et l’envisager selon différents angles de vue. Les notions de gauche et de droite, mais aussi de devant et de derrière étant relatives en fonction de l’orientation, de l’angle de vue, il est important de définir un sens à son trajet (se déplacer réellement, parcourir différentes représentations avec un personnage orienté, en tournant son plan, en le faisant tourner « dans sa tête », en respectant des consignes orales, dessinées ou écrites…).Avec les espaces projectif et euclidien, le problème est de situer les objets et leur configuration les uns par rapport aux autres selon des systèmes d’ensemble (projection ou perspective, types de coordonnées…). Cela implique la conservation des droites, des courbes, des angles, des distances et des surfaces.Les conservations de la droite, de l’horizontale et de la verticale par l’enfant indiquent son accession aux relations projectives.

Caractéristiques de l’espace euclidien (métrique)Cet espace repose sur la notion de déplacement, dont l’étude conduit à la mesure (d’où la nécessité de la conservation des longueurs durant l’opération de mesure).Comme la métrique s’étend à 2 ou 3 dimensions, nous touchons à la conservation des surfaces et des volumes (mesure, calcul de trajets, approche de la vitesse, systèmes de coordonnées, courbes de niveau, échelle, construction et caractérisation de figures géométriques, d’espaces avec des instruments de mesure, avec des nombres issus de mesures ou de calculs…).

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ÉVEIL HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE

Formuler des questions...

Définir l’objet de la recherche entreprise en formulant...

Sélectionner les questions utiles...

Exprimer ce que l’on croit connaitre avant d’entamer la recherche...

Établir un plan de recherche, c’est...

Utiliser un instrument de travail...

Lire...... une carte, un plan...

... un écrit à caractère informatif ou explicatif...

C

C

... les questions que l’on se pose

... exprimer auprès de qui, où et comment on pourrait s’informer

... écrit informatif ou explicatif

... le problème posé

... en fonction d’un critère

... et évoquer ce qui reste à découvrir, ce qui fait l’objet d’incertitudes

... établir les grandes étapes de la recherche

... choisir le plus adéquat : atlas, dictionnaire adapté, manuel, encyclopédie adaptée, support média et multimédia

... l’utiliser méthodiquement :• dictionnaire : ordre alphabétique • manuel : table des matières• atlas : index alphabétique, table des

matières

... en utilisant des éléments de la légende : représentation par descouleurs, limites administratives, tracés des voies de communication, pictogrammes

... en utilisant l’échelle linéaire

(Se) poser des questions, c’est

Construire une démarche de recherche, c’est

Les compétencesCe référentiel de savoirs base s’inscrit en cohérence avec les Socles de compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour des raisons pratiques, ces compétences sont reprises ci-dessous pour les étapes I et II.

Rechercher de l’information, c’est

ÉTAPE 1 ÉTAPE 2

C

E

Sensibilisation à l’exercice de la compétence

Certification de la compétence en fin d’étape

Entretien de la compétence1er cycle M1, M2

2e cycle M3, P1, P2

3e, 4e cycles P3, P4, P5, P6

Se référer aux socles de compétences en FRANÇAIS.

HG 1

HG 2

HG 3

HG 4

HG 5

HG 6

HG 7

HG 8

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Lire...... un graphique...

... un tableau de données...

Décoder et sélectionner les élé-ments...

Confronter et organiser les informa-tions...

Situer l’information dans un cadre spatial et chronologique en s’aidant de repères et de représentations spécifiques...

Organiser les résultats de sa recherche en produisant un bref texte, un schéma, un croquis.

Discerner l’essentiel de l’accessoire parmi ces résultats.

Les intégrer dans un cadre spatiotemporel dynamique.

Évaluer la pertinence des pratiques de recherche mises en œuvre.

Choisir...

Construire un graphique...

Produire un écrit...

Réinvestir les savoirs et les savoir-faire construits...

À propos de faits, de situations, de problèmes liés aux Droits Humains, au patrimoine et à l’environnement...

... utiles en fonction de la question posée

... en fonction de la question posée, compléter un tableau à simple entrée

ces repères et ces représentations sont définis aux points H1 et G1

... dans des situations proches de la situation d’apprentissage

... avoir un avis et l’exprimer

repérer et noter correctement des informations provenant de graphiques simples en bâtonnets, en bandelettes, cartésiens

repérer et noter correctement des informations provenant de graphiques sectoriels

... utiles en fonction d’un projetde recherche

... en fonction de la recherche entre-prise, compléter un tableau à simple entrée, à double entrée

ces repères et ces représentations sont définis aux points H1 et G1

... cartésien, en bâtonnets, en bandelettes..

... dans des situations liées explicite-ment à la situation d’apprentissage

... remettre son avis en question, l’ajuster, le modifier et se forger une opinion

Exploiter l’information et en vérifier la pertinence en fonction de la recherche entreprise

Se référer aux socles de compétences en FRANÇAIS.

Structurer les résultats de sa recherche, valider sa démarche de recherche

Communiquer, c’est

Transférer à des situations nouvelles

Agir et réagir, c’est

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ÉVEIL HISTORIQUE

C

Utiliser des repères de temps :

• des repères chronologiques :

- le découpage de la journée en heures,

- de la semaine en jours,

- de l’année en mois.

• des repères fondés sur des évènements marquants vécus :

- par soi-même,

- par la classe,

- par l’école.

Utiliser

H 1

C

• les périodes conventionnelles en y incluant des repères fondés sur des évènements marquants.

* Préhistoire (le temps des chasseurs-cueilleurs, le temps des premiers agriculteurs),

❏ les premières peintures rupestres.

* Antiquité (le temps des Celtes, le temps des Gallo-romains),

❏ l’arrivée des Romains dans nos régions.

* Moyen Âge (le temps des grandes migrations, des invasions, des grands domaines et du développe-ment des villes),

❏ l’arrivée des Francs dans nos régions,

❏ l’arrivée des Vikings dans nos ré-gions, les premiers châteaux-forts.

* Temps modernes (le temps des grandes découvertes techniques et géographiques),

❏ l’invention de l’imprimerie,

❏ la découverte des Amériques par les Européens,

❏ l’invention de la machine à vapeur.

* Période contemporaine (le temps des sociétés industrielles),

❏ l’indépendance de la Belgique,

❏ la guerre 14-18,

❏ la guerre 40-45,

❏ la signature du Traité de Rome,

❏ le premier homme dans l’espace.

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C

Utiliser des représentations du temps :

Lire une trace du passé (objets, monuments, habitat, éléments du paysage, toponymie, anciennes photos ou cartes postales, témoi-gnages, usages...) :

Distinguer...

Interpréter...

Comparer...

• calendrier :

- de la semaine,

- du mois,

- de l’année.

• ligne du temps :

- de la journée divisée en heures,

- de la semaine divisée en jours,

- de l’année scolaire divisée en mois.

grille-horaire hebdomadaire

l’identifier.

ligne du temps de l’année divisée en mois,

ligne du temps reprenant :* la naissance de Jésus-Christ,* les siècles, * les périodes conventionnelles et

les repères définis ci-dessus.

grille-horaire hebdomadaire

- l’identifier et la classer en fonction de sa nature.

Ces natures sont définies au point H11

- déterminer son origine et la rattacher à un mode de vie.

Ces aspects du mode de vie sont définis aux points H8 et H9

- ... document original ou reconstitué (maquette, croquis, plan, copie grandeur nature, dessin)

- ... témoin ou spécialiste

- ... fait ou opinion

- ... en distinguant ce qu’on lit et ce qu’on déduit.

- ... deux documents (documents iconographiques ou objets) trai- tant d’un même sujet.

- ... deux documents de nature différente traitant d’un même sujet.

Lire une trace du passé

Exploiter des sources historiques

H 2

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H 5

H 6

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C

C

C

C

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Situer...

Identifier, comparer...

Caractériser...

Décrire...

Identifier, classer...

C

L’organisation du temps

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H 10

H 8

H 9

H 11

L’évolution du mode de vie des gens

La nature d’une trace du passé

C

C

C- des faits vécus par soi ou par des

personnes proches (avant, après, pendant, plus tôt, plus tard, souvent, parfois, jamais)

- des faits vécus par soi ou par d’autres personnes (chronologie, fréquence, durée, ancienneté)

des aspects concrets du mode de vie dans nos régions en tenant compte du fait que notre société est multiculturelle :

- activités et techniques :❏ pour s’alimenter, se loger,

se déplacer, se vêtir, se soigner, produire ;

❏ pour s’instruire, communiquer, s’exprimer, se distraire.

- travail et vie en communauté : ❏ organisation,❏ différences sociales qui en

découlent,❏ modes d’oppression ou

d’exclusion,❏ luttes engagées pour les

combattre.

- l’évolution d’un aspect concret du mode de vie dans nos régions

• objet, monument• document écrit (document original

ou reconstitué)• photographie, peinture, sculpture• graphique• document audiovisuel (document

original ou reconstitué)

Page 15: HISTOIRE GÉOGRAPHIE - CECP

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ÉVEIL GÉOGRAPHIQUE

Utiliser des repères spatiaux :

Utiliser des représentations de l’espace :

Situer :

Orienter :

Lire un paysage sur le terrain :

Lire une image géographique :

C

C

C

C

C

C

C

Utiliser

G 1

G 2

G 3

G 4

G 5

G 6

Localiser un lieu, un espace

Lire un paysage, une image géographique

C C

• des repères spatiaux :

* sur une carte de la Belgique :

❏ sa commune,

❏ la Région wallonne et la Région Bruxelles-capitale,

❏ la Meuse, la Sambre, l’Escaut, d’autres cours d’eaux proches de sa commune,

❏ les principales villes.

* sur une carte de l’Europe :

❏ la Belgique,

❏ des États de l’Union européenne.

* sur le planisphère :

❏ les continents,

❏ les océans Atlantique et Pacifique.

• plan de sa commune,

• carte de Belgique reprenant les différentes Régions,

• carte de l’Europe avec délimitation des États de l’Union,

• planisphère.

- situation par rapport aux repères définis au point G1

- orientation selon les 4 directions cardinales.

- le délimiter.

- déterminer les différents plans.

- repérer la ligne d’horizon.

- rechercher les éléments dominants.

- identifier à quel type d’espace il appartient.

Les mêmes que ci-dessus.

- reconnaitre la nature du document.

- distinguer photo aérienne et photo au sol.

• des repères fixes choisis dans le milieu proche :

* dans sa maison,

* dans l’école,

* dans le quartier,

* dans le village.

• espace auquel on a eu un accès direct : dessin d’un plan, d’un itinéraire vécu dans cet espace sans nécessairement respecter les proportions.

- situation par rapport à soi et à des repères visuels (devant, derrière, à droite, à gauche, entre).

- situation par rapport aux repères définis au point G1

- rechercher les éléments dominants.

- rechercher les éléments dominants.

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Identifier :

Caractériser :

En identifier et en caractériser quelques-uns.

En associer aux cinq zones climatiques.

Identifier leurs atouts et contraintes

... et leur transformation en espaces.

Caractériser... ... ses fonctions

... ses structurations

... sa dynamique

Les composantes du paysage

G 7

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G 10

G 11

G 12

G 13

C

C

C

C

C

C- ...au moins deux aspects concrets relatifs à des éléments du paysage, à l’aménagement par l’homme ou aux activités de ce dernier.

Un espace auquel on a eu un accès direct (espaces familiers ou visités lors d’activités ou de séjours extérieurs à l’école).

espace pour jouer, étudier, dormir, vendre ou acheter, travailler.

- bâtiments, champs, prairies, espaces boisés, voies de communi-cation, surface plane ou accidentée, cours d’eau, vallée.

- éléments naturels ou humains, paysage peu ou très humanisé, rural, urbain ou industriel.

- forêts, déserts, montagnes, mers et océans.

- les deux zones polaires, les deux zones tempérées, la zone intertropicale.

• pente, altitude. • cours d’eau.• temps qu’il fait.• rareté ou exubérance de la

végétation.

Un espace auquel on a eu accès direct ou non : • dans sa commune, • dans une des deux Régions de la

Communauté française,• dans l’État fédéral, • en Europe,• dans le monde.

• fonction de résidence. • fonction de production (agriculture,

industrie, services).• fonction administrative. • fonction de consommation,

d’échanges.

• surface bâtie, surface non bâtie, ville, village.

• limites des champs et des prairies• limites régionales, limites

nationales, limites de l’Union européenne.

• évolution de l’utilisation des espaces :

- lotissements, parcs industriels, parcs commerciaux.

Des milieux « naturels »...

L’organisation de l’espace

Page 17: HISTOIRE GÉOGRAPHIE - CECP

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Identifier, caractériser

Des interactions hommes / espace

G 14

C

CC

... des aspects concrets du mode de vie d’enfants d’autres espaces (scolarité, habitat, alimentation, déplacements).

... des aspects concrets de :

- la population (nombre, espace peu ou très peuplé, citadins ou ruraux),

- les déplacements (migration),

- les communications (voies et moyens de communication),

- l’adaptation aux conditions natu-relles (altitude, pente, proximité de la mer, végétation, cours d’eau, sécheresse),

- l’eau et l’air : leur gestion et leur préservation ou non,

- les activités économiques (agricul-ture, industrie, commerce, services),

- l’organisation sociale (école, commune, vie associative),

- les phénomènes d’exploitation ou d’exclusion,

- l’implication sur la vie sociale• de l’alternance jour/nuit,• de la succession des saisons.

Page 18: HISTOIRE GÉOGRAPHIE - CECP

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RÉFÉRENTIEL DE SAVOIRS DE BASE EN HISTOIRE

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HISTOIRE

ORGANISATION DU TEMPSTemps et langage

TRACES DU PASSÉ

Connecteurs temporels

Adverbes de temps

Verbes en lien avec le temps

Instruments de mesures et leurs fonctions

Faits et évènements vécus

Calendriers

Temps social et repères chronologiques

Lignes du temps

Traces et supports

Terminologie relative à la perception du temps

Types de temps et caractéristiquesMesure du temps écoulé

Calendriers / lignes du tempsReprésentations du temps

Faits et évènementsRepères temporels

Nature et origineSupports et sources

Activités et techniquesSe nourrir

Travail et vie en communautéOrganiser le travail et la vie

PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE

Se loger / se déplacer

S’habiller / se soigner

Produire / s’instruire

S’exprimer / se distraire

Croyance et philosophie

Modes d’oppression

Structure générale

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Savoirs abordés à partir de P5 jusqu’en P6 englobant ceux des cycles 2 et 3

Savoirs abordés à partir de P3 jusqu’en P4 englobant ceux du cycle 2

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C2 Savoirs à aborder à partir de P1 englobant ceux de M3

Savoirs à aborder à partir de M3M3

Savoirs communs aux 3 cycles

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Savoirs communs à tous les cycles

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NIVEAU DE STRUCTURE 1 Niveau 2 Niveau 3

Titre de niveau 5Titre de niveau 4

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C3

C2

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Savoirs abordés à partir de M3

Savoirs communs aux cycles 3 - 4Savoirs abordés à partir de P5 jusqu’en P6

Savoirs à aborder à partir de M3Savoirs communs aux cycles 2 - 3

C4 C4

C3 C3

M3M3C2 C2

Savoirs communs à deux cycles Savoirs communs à deux cycles

C4

C3

C2

M3

Savoirs à n’aborder qu’à partir de P1

Modalités de lecture

La structure ci-dessous est présentée à chaque page pour permettre de se situer au fil de la lecture :

Les savoirs ont été rédigés dans un souci de continuité et ont été placés dans des grilles. Ces grilles ont pour base le cycle 2 (incluant la M3) et se lisent « en remontant » jusqu’au cycle 4.

• De manière générale, chaque savoir mentionné dans un cycle dépend du précédent qu’il englobe et amplifie. D’autre part, les notions abordées dès le cycle 2 sous-tendent une prise en compte du cycle 1. À l’inverse, les savoirs du cycle 4 tendent vers le premier degré du secondaire.

• De manière spécifique :

- certains savoirs ne sont abordés, au vu de leur complexité, qu’à partir d’un cycle, ce qui laisse donc la ou les cases qui le précèdent hachurées.

- les savoirs communs à deux cycles ou aux trois cycles sont regroupés, fusionnés dans une seule et même case.

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Grilles de savoirs de base

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Organisation du temps

Savoir pour agir… Agir pour savoir

Appréhender la succession des évènements et leur chronologie pour :

- Planifier la réalisation d’un projet, d’une excursion, de la fête des grands-parents.- Organiser sa propre frise chronologique pour raconter son histoire personnelle.- Se rappeler de moments importants de sa vie.- Sélectionner des photos personnelles et expliquer pourquoi ces moments sont importants pour soi, argumenter ses choix :

chaque évènement revêt-il la même importance pour chaque enfant, tous les enfants vivent-ils le même évènement au même moment, à la même période ?

- Prendre conscience du caractère temporel des choses.- Réaliser un calendrier du jour, de la semaine, pour y noter le déroulement de chaque journée.- Écrire le journal de la classe.- Ranger chronologiquement les images de l’histoire racontée pour réaliser un livre de la classe. - Ranger ses objets scolaires le temps d’une chanson.- Utiliser un minuteur lors de la réalisation d’une recette pour vérifier le temps de cuisson du gâteau (repos de la pâte…).- …

Déterminer dans le temps l’antériorité, la postériorité ou la simultanéité des évènements les uns par rapport aux autres pour :

- Planifier la réalisation d’un projet.- Lister et répartir les tâches. - Utiliser un calendrier pour savoir qui fêtera son anniversaire cette semaine, qui est le plus âgé.- Trier et classer les photos prises lors des classes de dépaysement pour l’exposition prévue lors de la journée « portes

ouvertes ».- Réaliser un semainier pour savoir quand il faut emporter sa tenue de sport à l’école, quand ont lieu les cours

philosophiques.- …

Évaluer et comparer des durées entre les évènements ou des périodes pour :

- Mettre des évènements en relation, les critiquer, défendre son point de vue.- …

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• Liés à la chronologie (antériorité, simultanéité, postériorité) : à l’issue de ; à la suite de ; alors que ; après que ; avant que ; en cours de ; pendant que ; quand…

• Liés à la durée (point de départ, point final, espace de temps) : à la fin ; aussitôt que ; depuis que ; dès ; durant ; en l’espace de ; pour (durée)…

• Liés à l’itération : chaque fois que ; toutes les fois que…

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Connecteurs temporels

• Liés à la chronologie : actuellement ; anciennement ; aujourd’hui ; autrefois ; bientôt ; demain ; hier ; maintenant ; par la suite ; pour l’instant ; puis...

• Liés à la durée : au début ; dans l’immédiat ; déjà ; de nos jours ; désormais ; initialement ; jusqu’ici ; récemment ; tard ; tôt...

• Liés à l’itération : à tout moment ; chaque fois ; de nouveau ; de temps en temps ; d’habitude ; parfois ; par moment ; périodiquement ; régulièrement ; souvent ; toujours ; jamais...

C4

C3

Adverbes de temps

• Idée de début : commencer ; débuter ; entamer ; esquisser ; naitre ; poindre…• Idée de durée : demeurer ; durer ; maintenir ; persévérer ; prolonger ; rester ; séjourner…• Idée de fin : arrêter ; achever ; cesser ; finir ; mourir ; terminer ; stopper…

C4

C3

Verbes en lien avec le temps

ORGANISATION DU TEMPS Temps et langage Terminologie relative à la perception du temps

Avant-proposOn situe des repères de temps sur des représentations, ce qui amène l’utilisation d’un vocabulaire spécifique et la mesure du temps.

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C2

M3C2

M3

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Temps social et repères chronologiques

Périodes conventionnelles : dates clés et évènements marquants :• Préhistoire (de 3,5 millions av. J.-C. - apparition des 1ers hominidés à 57 av. J.-C., arrivée des

Romains chez nous).• Antiquité (de 57 av. J.-C. à 476 apr. J.-C. lors de la chute de l’Empire romain d’Occident)

• Moyen Âge (de 476 à 1 450 — invention de l’imprimerie par Gutenberg ou de 476 à 1 492 — découverte de l’Amérique)

• Temps modernes (de 1450 ou de 1492 à 1789 - Révolution française)

• Époque contemporaine (depuis 1789 jusqu’à nos jours).

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M3

Construction de repères temporels : les suites, les suites chronologiques, les cycles, les alternances, les algorithmes,Temps familial / temps scolaire (journée scolaire / journée entière) : jours d’école / jours sans école / noms des jours ; date du jour ; moments et activités de la journée (du matin / de l’après-midi) / les moments et activités avant de venir à l’école et après l’école, « heure du retour »...Temps naturel : jour / nuit ; lever / coucher ;

Temps naturel : Aube / crépuscule – Quatre saisonsTemps social : Année scolaire / civile - Année en mois, en saisons – Mois en semaines, en jours – Année en semaines, en jours – Particularités du mois de février (année bissextile – si vécue) - Comparaison des repères de temps de plusieurs cultures : les fêtes, les manifestations…

M3

Faits et évènements vécus

Par l’Europe (adhésion d’un nouveau pays à l’U.E.…)Par le monde (sommets mondiaux, J. O., G20, COP21…)

Par le quartier (fête des voisins…)Par le village, la ville (fête, personnage à l’honneur…)Par la commune, l’entité (carnaval…)Par la province, la région (27 septembre…)Par le pays (1er mai, 21 juillet, élections, évènements sportifs…)

C4

C3

C2

Par soi-même (date de naissance, fête d’anniversaire…)Par sa famille (naissance d’un enfant, fêtes familiales…)Par ses amisPar la classe (les rituels…)Par l’école (journée portes ouvertes, fancyfair…)

ORGANISATION DU TEMPS Repères temporels Faits et évènements

Repères temporels

M3

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ORGANISATION DU TEMPS Représentations du temps Calendriers / lignes du temps

Calendriers

Notre calendrier grégorien n’est pas universel, il en existe d’autres (chinois, lunaire, musulman, julien, républicain…)

Le journalierLe semainier Le mensuelL’annuel Le saisonnier

C4

C3

Représentations du temps

• Représentation de lignes du temps sous forme de frises, rubans, lignes, croix espace-temps (présentations diverses : horizontales, verticales, de haut en bas, de bas en haut, en cercle...) :

• De la journée en activités — de la journée en heures — de la semaine en activités, en jours — du mois — de l’année scolaire — de l’année civile — des jours fériés — des vacances scolaires… de la grille-horaire hebdomadaire...

• Représentation des évènements vécus : par soi, par sa famille, par la classe (les élèves), par l’école, le quartier, le village…

• Représentation des évènements à venir.

C4

C3

Lignes du temps

À travailler simultanément tout au long du cursus fondamental, avec une variété de supports et de représentations

Représentation des évènements vécus par la commune, le pays, par l’Europe, par le monde Représentation de la grille horaire mensuelle, trimestrielle, annuelleLe millénaire

Représentation des évènements vécus par la commune, le pays…Représentation des évènements à venirConvention : le siècle s’écrit le plus souvent en chiffres romains, il a une durée de 100 ans.Il existe un décalage entre siècle et date : le IIe siècle s’étend de l’an 101 à l’an 200.

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M3C2

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ORGANISATION DU TEMPS Mesure du temps écoulé Types de temps et caractéristiques

• Le temps passe… ;• Types de temps : Biologique (temps écoulé depuis sa naissance), Subjectif / affectif (Temps personnel : selon la situation, l’impression que le temps passe plus ou moins vite), Objectif (socialisé et mesurable) ;• Caractéristiques : Antériorité - simultanéité - postériorité, ordre et succession : avant / pendant / après ;• Intervalle : l’écoulement du temps entre deux évènements (intervalle bref / long) ;• Durée : temps long / court ;• Vitesse : rapidité / lenteur ;• Périodicité : renouvèlement cyclique ;• Irréversibilité : vieillissement… Le temps qui passe ne revient pas ;• Rythme : régulier / irrégulier ;• Évolution.

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ORGANISATION DU TEMPS Mesure du temps écoulé Instruments de mesures et leurs fonctions

Horloge, réveil, montre avec chiffres romains…

C4

C3

C2

• Instruments de mesure : Le temps d’une chanson ; Horloge, réveil, montre… à aiguilles, digital(e), avec des chiffres arabes… ; Minuteur, chronomètre… Métronome… Sablier, clepsydre… ; Calendriers.

• Fonctions des instruments : Donner l’heure ; Mesurer une durée ; Connaitre la date, le jour, le mois, l’année.

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Traces du passé

Savoir pour agir… Agir pour savoir

Utiliser des traces du passé pour :

- Mettre des évènements en relation, les critiquer, défendre son point de vue.- Tenter d’éclairer le présent via une méthode d’investigation.- Caractériser et comparer les modes de vie des populations d’ici et d’ailleurs à une époque déterminée.- Décrire l’évolution d’un aspect concret en utilisant des repères chronologiques.- Comprendre les changements en se posant des questions, en mettant en relation des faits afin de développer un vrai

travail de mémoire.- …

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TRACES DU PASSÉ Nature et origine Supports et sources

Supports complémentaires : timbres, graphiques d’évolution, plans, cartes... (Aujourd’hui, hier, il y a x temps).

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• Trace : marque qui reste d’une chose, d’un évènement du passé. Trace du passé : document créé au moment des faits par des contemporains des faits. Travail postérieur : document créé par un de nos contemporains ou par un spécialiste à propos d’un évènement

passé. Les traces peuvent être : – authentiques (pièces de musée, de collection, objets, sculptures, monuments, édifices, documents

audiovisuels…) ; – reproduites (photo d’un original, copie, dessin, moulage, maquette, document audiovisuel reconstitué…) ; – orales (témoignage, récit, légende…) ; – écrites (textes anciens, carnets d’élèves de l’ancien temps…), vestiges (ruines, ossements, fossiles,

objets…).• Nature et origine des supports utilisés : photos, dessins, illustrations, objets, cartes postales… (aujourd’hui,

hier, il y a x temps). De moi, des membres de ma famille (vivants ou morts)… Ma classe : cette année, l’an dernier… Mon école : maintenant, avant… Mon quartier, mon village.

Traces et supports 1/3

Traces et supports 2/3

La carte d’identité d’une trace : Qui ? Quand ? Quoi ?

Pourquoi ? Pour quoi ? Où ? Comment ?

N.B. : Il est par ailleurs essentiel de s’interroger sur la fiabilité de la source utilisée. (Esprit critique)

Les traces historiques universelles, les grandes civilisations, le premier squelette découvert, les fossiles, les dinosaures…

Des espaces explorés : mon quartier, mon village, ma commune : ses vestiges, ses monuments, ses noms de rues, ses plaques commémoratives, les textes du patrimoine local (aujourd’hui, hier), un carnet de notes, un témoignage…

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Traces et supports 3/3

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Périodes conventionnellesMode de vie des gens

Savoir pour agir… Agir pour savoir

Caractériser une époque pour :

- Comprendre l’évolution de la société.- Développer un nom sur un monument.- Organiser la visite historique de son village, de son quartier.

- …

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Activités et techniques Se nourrir

LE MODE DE VIE DES GENS À UNE ÉPOQUE DÉTERMINÉEMise en garde : les objets du savoir proposés ci-dessous concernent essentiellement le cycle 4, mais la sensibilisation à certains aspects du mode de vie peut être abordée aux cycles précédents en fonction des projets de classe, d’école...

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

L’Homme chasse, pêche, cueille (alimentation peu variée).

L’Homme cultive (céréales, légumes), élève et domestique des animaux (alimentation fortement diversifiée).

Celtes

Gallo-Romains

Cultures et élevages de plus en plus organisés. Techniques plus élaborées, moissonneuses...

Cultures et élevage. Habitudes alimentaires plus diversifiées (charcuterie, fruits de mer, fromages, aromates, sel, bière, vin...).Pain = base des repas.

Très peu de changements.On mange avec les doigts (la fourchette n’existe pas encore).Fin du Moyen Âge, la nourriture manque, trop de mauvaises récoltes dues au climat, aux guerres. La famine s’installe.

Activités et techniques

Découverte du Nouveau Monde (les Amériques), arrivée de nouveaux aliments (pomme de terre, cacao, tomate, maïs, café).

Le sucre de betterave s’ajoute à l’alimentation.Au XIXe siècle, les anciennes techniques de conservation (salage, fumage...) font place à la stérilisation (conserve) puis à la congélation.Alimentation de plus en plus diversifiée pour les masses urbaines. Mondialisation...Est-ce pour autant la fin des famines ?

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Activités et techniques Se loger / se déplacer

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Dans des abris précaires, temporaires (huttes, tentes de peaux, terrasses sous roches...).

Dans des abris permanents (maisons durables en torchis), regroupés en villages.

Celtes

Gallo-Romains

Dans des maisons en bois et en torchis avec des parties en pierre. Des agglomérations entourées de remparts. Premières villes organisées.

Riches : villa gallo-romaine en pierre et en briques aménagées, décorées et chauffées (hypocaustes). Travailleurs : maisons en torchis.

Seigneurs : châteaux forts.Serfs : huttes sur la terre battue. Construction d’abbayes par le clergé. Essor des villes.

Riches bourgeois et nobles : palais, châteaux (luxe). Peu de changement pour le peuple.

Urbanisation importante. Création de cités ouvrières (corons) maisons petites, souvent insalubres...Bourgeois (grands industriels fortunés) se font construire de grandes maisons (maisons de maitre).Avec les nouveaux matériaux (béton, acier...) construction de buildings.

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Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

À pied. L’Homme est nomade, car il suit le gibier.

L’Homme est devenu sédentaire, vit dans un lieu fixe. Il se déplace en montant des animaux domestiqués.

Celtes

Gallo-Romains

L’Homme monte les animaux. Invention de la roue > se déplace dans des chars à bancs, de voyage. Développement des voies romaines.

Utilisation des voies romaines...

Navigation maritime en plein essor grâce à de nouvelles techniques.On ose s’aventurer très loin sur les océans.Découverte de nouveaux continents (découverte des Amériques par les Européens).

Nouveaux moyens de transport (train, voiture, avion).Développement des nouvelles voies de communication (route, autoroute, rail, voies aériennes). L’Homme part à la conquête de l’espace.

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Activités et techniques S’habiller / se soigner

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

L’Homme s’habille de peaux des bêtes chassées.

L’Homme s’habille de peaux de bêtes élevées et avec des vêtements en tissu.

Celtes

Gallo-Romains

L’Homme s’habille de peaux de bêtes élevées et avec des vêtements en tissu.

Vêtements adaptés au climat.Tissus divers, laine. Différents types de chaussures (bois, cuir...).

Riches : vêtements en velours, en soie. (étoffe appelée plissé). Pauvres : vêtements en laine (ex. : pantalons appelés des braies).

Pas de changement pour les riches.Les pauvres portent des vêtements en toile.

L’industrie textile se développe et avec elle le prêt-à-porter et la mode. Apparition des marques... (Pour tous ?)

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Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Celtes

Gallo-Romains

Les Celtes font appel au druide.

Pratique de rituels religieux pour guérir. Les chirurgiens romains utilisent des instruments (scalpels, pinces...) ; le vinaigre utilisé pour laver les plaies, le pavot à opium comme analgésique.

Mêmes pratiques qu’à l’Antiquité.Les régions sont dévastées par la peste par manque d’hygiène (épidémie).

Développement des connaissances en anatomie grâce à la dissection (André Vésale). Dans les campagnes, la « médecine » reste aux mains de guérisseurs, voire de sorciers.

Essor des sciences (biologie, chimie, physique). Développement des soins de santé (médecine, pharmacie) : vaccins, radiologie, radiothérapie, chirurgie... Greffe d’organes : l’espérance de vie augmente.

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Activités et techniques Produire / s’instruire

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

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Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

L’Homme invente des armes, outils en bois et pierre taillée. Il maitrise le feu. Il améliore ses techniques de chasse.

Des armes et outils en pierre polie. Pratique du troc.

Celtes

Gallo-Romains

Les Celtes sont des inventeurs (tonneau cerclé, la meule, la moissonneuse). Ils travaillent les métaux (fer, bronze, or).Ils ont le gout du beau (bijoux...) et utilisent une monnaie.

Développement de l’artisanat et du commerce (métaux, drap, verre, laine...) des sociétés agricoles (utilisation de l’araire). Utilisation de la monnaie métallique pour le commerce.

Société agricole avec des inventions ( jachère, moulins, collier d’épaule, charrue à roue...). L’industrie de la draperie se développe.Les armes fabriquées en métallurgie

Société agricole. Développement des manufactures, invention de la machine à vapeur (Papin D., France en 1690 et Watt J., Grande-Bretagne).La force mécanique remplace peu à peu la force animale.Les grands explorateurs (les colons) apportent des richesses des colonies. Commerce international.

L’agriculture et l’industrie se mécanisent (Révolution agricole et Révolution industrielle). Aujourd’hui, l’industrie se robotise.Utilisation des multiples sources d’énergie (charbon, pétrole... soleil, vent...).

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Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

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Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Celtes

Gallo-Romains

Les Celtes font appel au druide.

Écriture : Les Romains créent des écoles pour les riches, préceptorat.

Les moines copistes savent lire et écrire.La grande majorité de la population est analphabète. Apparition des premières universités.

Avec l’invention des caractères mobiles pour l’imprimerie par Gutenberg en 1450, diffusion des écrits et des savoirs à destination d’un plus grand nombre de personnes. Instruction réservée aux riches (garçons). Les universités se multiplient.

En Belgique, en 1914, l’instruction scolaire devient obligatoire et gratuite jusqu’à l’âge de 14 ans. En 1983, l’obligation scolaire se prolonge jusqu’à l’âge de 18 ans.

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Activités et techniques S’exprimer / se distraire

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Peintures rupestres sur les parois des cavernes.

Arts : peinture, sculpture, céramique, poterie…

Celtes

Gallo-Romains

Les Celtes fabriquent et apprécient les bijoux.

Le latin est parlé et écrit dans tout l’Empire romain dans l’administration, mais aussi dans les arts (chanson, théâtre...). Distractions : cirques, amphithéâtres, thermes…

Peu de changements. Le latin est encore longtemps utilisé comme langue administrative. Cependant, il n’est pas la langue usuelle pratiquée dans nos régions.

L’imprimerie permet la diffusion des écrits.Encyclopédie. Nouveau développement des arts : peinture, sculpture, architecture... (Bruegel, De Vinci, Rubens...) et des sciences (Galilée, Copernic, Vésale...).

Développement des moyens de communication et de loisirs suite aux inventions successives de la photographie, du télégraphe, du téléphone, de la radio, du cinéma, de la télévision, de l’ordinateur, du GSM et d’Internet.Si au début du XXe siècle les gens ont peu de loisirs, le tourisme se développe suite à l’octroi des « congés payés » (1936) pour être une industrie (industrie du tourisme) aujourd’hui.

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Travail et vie en communauté Organiser le travail et la vie

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Vie en groupes pour chasser (clans).

Premiers villages qui s’organisent en tribus. Développement de l’artisanat.

Celtes

Gallo-Romains

Tribus mieux organisées et hiérarchisées (chefs civils et mili-taires, guerriers, druides, artisans, marchands, agriculteurs). Les prisonniers de guerre sont réduits à l’esclavage.

Villes : grand rôle politique et administratif, quadrillées de rues, des bâtiments publics y sont construits en pierres et en briques.L’eau est amenée par des aqueducs.Sur la place (le forum) se déroulent le marché et les cérémonies importantes. Commerce très actif dans tout l’Empire romain.Classes sociales : nobles, hommes libres, esclaves.

Morcèlement de l’Empire romain.La société est essentiellement rurale.La féodalité : le seigneur dirige, le clergé prie, le serf travaille.Des bourgs fortifiés (pour se protéger des pillards) se développent.Apparition de la classe des bourgeois.Les quartiers des villes se développent en métiers groupés (corporations, guildes).

Travail et vie en communauté

Avec le développement du commerce, apparition de la classe bourgeoise d’affaires, enrichissement des propriétaires des grandes manufactures (capitalistes).Les enfants pauvres travaillent durement (champ, atelier…).Les monarques, les nobles et le clergé sont très puissants.La société reste encore agricole.

Apparition d’une nouvelle classe sociale, le prolétariat qui travaille durement en usine. Création de syndicats pour de meilleures conditions de travail.Développement du capitalisme.Exode rural vers les villes pour trouver de l’emploi en usine.

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Travail et vie en communauté Croyance et philosophie

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Croyances aux forces de la nature (animisme), rituels.

Sépultures collectives, dolmens et menhirs gravés ou non de symboles.

Celtes

Gallo-Romains

Les druides sont à la fois guérisseurs, enseignants et responsables des rituels, des croyances.

Croyance en plusieurs dieux (polythéisme). Fin de l’Antiquité : début du christianisme (religion monothéiste) chez nous.

Le christianisme est la religion de nos régions.L’art religieux se développe.Construction d’églises, de cathédrales, de monastères pour exercer les rituels religieux.

Avec la Réforme, apparition du catholicisme et du protestantisme.Les idées de la Renaissance développent le courant philosophique humaniste.

En Belgique, liberté de cultes ainsi que liberté d’opinion dans la Constitution (1831).

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PÉRIODES CONVENTIONNELLES ET MODE DE VIE Travail et vie en communauté Modes d’oppression

Préhistoire3,5 millions av. J.-C.

> 57 av. J.-C.

Antiquité57 av. J.-C. > 476

Moyen Âge 476 > 1 450

Temps modernes 1 450 > 1 789

Époque contemporaine 1 789 > aujourd’hui

Chasseurs cueilleurs

Agriculteurs éleveurs

Celtes

Gallo-Romains

Les prisonniers de guerre sont réduits à l’esclavage.

Les Romains occupent d’immenses territoires conquis par la guerre (Empire). Les prisonniers de guerre sont réduits à l’esclavage ; esclavage qui est un commerce !

Grandes migrations : arrivée des Francs dans nos régions.Plus tard, les Vikings pillent nos contrées, mais ne s’y installent pas.Les seigneurs (nobles) protègent les pauvres (serfs) qui, en échange, accomplissent des corvées. Les serfs paient aussi des impôts nombreux.Dans les villes, les bourgeois obtiennent des seigneurs des chartes de libertés.

Nos régions sont sous domination des Espagnols puis des Autrichiens. En Europe, des rois aux pouvoirs absolus ruinent les états par des guerres. La colonisation des nouveaux territoires entraine de grandes migrations et l’esclavage des noirs.En 1789, Révolution française, le peuple se révolte contre les injustices royales et sociales.1793 : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Après domination des Français puis des Hollandais, notre pays devient indépendant en 1830 (Léopold Ier, roi des Belges). Monarchie constitutionnelle, droit de vote en 1919 (suffrage universel pour les hommes), en 1948 (suffrage universel mixte).Exploitation des ouvriers ; développement du syndicalisme pour protéger le travail (droit au chômage, sécurité sociale…).Guerre 14 - 18 : pénuries, privations, massacres…Guerre 40 - 45 : déportations, camps de concentration, génocides (Shoah)… 1945 : création de l’ONU.Guerre froide (2 blocs : Est communiste ; Ouest capitaliste).1957 : Traité de Rome (naissance de l’Europe).1959 : Déclaration universelle des Droits de l’Enfant.1989 : chute du mur de Berlin.2008 : Obama (44e Président USA, 1er Président de couleur).2013 : mort de Nelson Mandela.

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RÉFÉRENTIEL DE SAVOIRS DE BASE EN GÉOGRAPHIE

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GÉOGRAPHIE

ORGANISATION DE L’ESPACEEspace et langage

Repères spatiaux

Représentations de l’espace

Utilisations de l’espace

COMPOSANTES DE L’ESPACE

Terminologie relative à la perception de l’espace

Par rapport à l’enfant

Termes utiles

Des milieux proches aux milieux plus éloignés

Plans et cartes

Identifier et caractériser un espace

Les fonctions d’un espace

Spécificités de l’espace

Atouts et contraintes des milieux

Éléments du paysage, de l’espace familier à l’espace plus éloigné

Influences sur la vie

INTERACTIONS HOMME / ESPACEIdentifications et caractéristiques

Population

Localisation d’un espace

Lecture d’un paysage, d’une image géographique

Actions de l’Homme

Structure générale

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Savoirs abordés à partir de P5 jusqu’en P6 englobant ceux des cycles 2 et 3

Savoirs abordés à partir de P3 jusqu’en P4 englobant ceux du cycle 2

C4

C3

C2 Savoirs à aborder à partir de P1 englobant ceux de M3

Savoirs à aborder à partir de M3M3

Savoirs communs aux 3 cycles

C4

C3

Savoirs communs à tous les cycles

M3C2

NIVEAU DE STRUCTURE 1 Niveau 2 Niveau 3

Titre de niveau 5Titre de niveau 4

C4

C3

C2

M3

Savoirs abordés à partir de M3

Savoirs communs aux cycles 3 - 4Savoirs abordés à partir de P5 jusqu’en P6

Savoirs à aborder à partir de M3Savoirs communs aux cycles 2 - 3

C4 C4

C3 C3

M3M3C2 C2

Savoirs communs à deux cycles Savoirs communs à deux cycles

C4

C3

C2

M3

Savoirs à n’aborder qu’à partir de P1

Modalités de lecture

La structure ci-dessous est présentée à chaque page pour permettre de se situer au fil de la lecture :

Les savoirs ont été rédigés dans un souci de continuité et ont été placés dans des grilles. Ces grilles ont pour base le cycle 2 (incluant la M3) et se lisent « en remontant » jusqu’au cycle 4.

• De manière générale, chaque savoir mentionné dans un cycle dépend du précédent qu’il englobe et amplifie. D’autre part, les notions abordées dès le cycle 2 sous-tendent une prise en compte du cycle 1. À l’inverse, les savoirs du cycle 4 tendent vers le premier degré du secondaire.

• De manière spécifique :

- certains savoirs ne sont abordés, au vu de leur complexité, qu’à partir d’un cycle, ce qui laisse donc la ou les cases qui le précèdent hachurées.

- les savoirs communs à deux cycles ou aux trois cycles sont regroupés, fusionnés dans une seule et même case.

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Grilles de savoirs de base

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Organisation de l’espace

Savoir pour agir… Agir pour savoir

Organiser l’espace pour :

- Utiliser les espaces de manière autonome (se repérer, trouver son chemin…).- Faire le plan de l’école pour accueillir des nouveaux élèves.- Déterminer sa place dans un espace, dans une file.- Se déplacer dans un espace familier ou non.- Se situer dans un espace.- Exprimer des relations (entre objets, entre éléments d’un paysage…).- Communiquer (décrire un espace, faire un croquis spatial simple…).- Se représenter mentalement un espace pour expliquer un trajet.- Préparer une excursion.- …

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Par rapport à l’enfant — par rapport à autrui dans le même sens — par rapport à autrui placé en miroir

ORGANISATION DE L’ESPACE Espace et langage Terminologie relative à la perception de l’espace

... vue aérienne verticale...

... à « x » centimètres de ; à « x » mètres de ; vue aérienne oblique...

C4

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C2 à droite de ; à gauche de ; à la droite de ; à la gauche de ; vue au sol ; vue aérienne...

Avant-proposOn situe des repères d’espace sur des représentations, ce qui amène l’utilisation d’un vocabulaire spécifique et la mesure de l’espace

Droite, gauche ; à ma droite, à ma gauche...

Devant ; derrière ; à côté ; au-dessus ; en des-sous ; sur ; sous ; en haut ; en bas ; d’en haut ; d’en bas ; entre ; au centre de ; au milieu de ; près de ; loin de ; en face de ; face à face ; de face ; dos à dos ; de dos ; de profil ; côte à côte ; dedans ; dehors ; à l’intérieur ; à l’extérieur ; à proximité de ; autour de ; contre ; ailleurs ; au-delà de...

Termes utiles aux savoir-faire « utiliser des repères spatiaux, des représentations de l’espace »

... planisphère, méridien, équateur, longitude, latitude, parallèle, échelle, nivèlement, à vol d’oiseau, Google Maps, Google Earth...

... ligne d’horizon ; premier plan ; second plan ; plan intermédiaire ; cartes, plans, boussole, globe terrestre, mappemonde...

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Horizon ; panorama ; avant-plan ; arrière-plan ; itinéraire ; parcours ; trajet...

ORGANISATION DE L’ESPACE Repères spatiaux Des milieux proches aux milieux plus éloignés

Sur une carte de l’Europe : la Belgique, les États de l’Union européenne.Sur le planisphère : les cinq continents (Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie), l’océan Atlantique et Pacifique (et d’autres mers et océans rencontrés lors de projets).Limites régionales, nationales… limites de l’Union européenne (frontières naturelles et politiques).

Sur une carte de Belgique : sa commune, les trois Régions (Région wallonne, Région flamande, Région de Bruxelles-Capitale), les dix Provinces (Flandre-Orientale, Flandre-Occidentale, Anvers, Limbourg, Liège, Luxembourg, Namur, Hainaut, Brabant flamand, Brabant wallon), la Meuse, la Sambre, l’Escaut, l’Yser (d’autres cours d’eau proches du vécu de l’enfant).Limites régionales, nationales.

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Situation des lieux de vie les uns par rapport aux autres• Dans une maison : porte(s), pièce(s), chambre, cave, grenier, cuisine, salle de bain, atelier, garage…• Dans un appartement : étage(s), ascenseur, balcon, parking…• Dans l’école : entrée(s), couloirs, sanitaires, cour, bureau de la direction, réfectoire, salle de sieste, BCD...• Dans le quartier : bâtiments spécifiques (église, poste, place, square, parc, monument, boulangerie, épicerie…),

plaine de jeux, terrain de sport… Bâtiments spécifiques dans la commune, dans l’entité (Hôtel de ville, hôpital, caserne des pompiers…).

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ORGANISATION DE L’ESPACE Représentations de l’espace Plans et cartes

Carte de l’Europe avec délimitation des États de l’Union européennePlanisphèreCarte du monde avec les cinq continents

Plan de sa commune, de l’entité, à l’échelle linéaireCarte de Belgique (Région wallonne, Région de Bruxelles-Capitale, Région flamande, dix Provinces)

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C2 Représentation horizontale simple d’un espace proche, auquel on a eu un accès direct : dessin d’un plan, d’un itinéraire vécu (respect des proportions non obligatoire), maquette en 3 D, utilisation d’un quadrillage, d’un labyrinthe

ORGANISATION DE L’ESPACE Représentations de l’espace Localisation d’un espace

Lieux en Belgique : sa commune, les trois Régions, la Meuse, la Sambre, l’Escaut (d’autres cours d’eau proches du vécu de l’enfant)Les quatre directions cardinales (Nord, Sud, Est, Ouest)

Lieux dans sa commune : la poste, l’administration communale, la piscine, la bibliothèque, l’école, la place, le monument, le parc...

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Dans un espace familier, situer un lieu, un objet, par rapport à soi et à des repères visuels (devant, derrière, à droite, à gauche, entre...)

ORGANISATION DE L’ESPACE Représentations de l’espace Lecture d’un paysage, d’une image géographique

Éléments visuels dominants dans des espaces non familiers – Photo aérienne ou au solDifférents plans : avant-plan, premier plan, second plan,plan intermédiaire, arrière-plan... et ligne d’horizon.

C4

C3

Un paysage, c’est ce que l’on découvre par la vue autour de soi, un panorama.Dans un espace familier réel, sur une image, une photo, relever les éléments visuels dominants : C’est mon jardin, je reconnais le pommier, le potager, la pelouse, le bac à sable... Découvrir différents angles de vue : se placer à l’endroit où se trouvait le photographe quand il a pris la photo... Identifier l’horizon, l’avant-plan et l’arrière-plan sur un panorama.

M3

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ORGANISATION DE L’ESPACE Utilisations de l’espace Identifier et caractériser un espace

Identifier et caractériser des espaces auxquels on a un accès direct ou non : – Sa commune ; – Les deux Régions de la Fédération

Wallonie- Bruxelles ; – L’État fédéral ; – L’Europe ; – Le monde.

• Des espaces pour habiter : fonction de résidence ; • Des espaces pour produire : fonction de production Exploitations agricoles, industries, services privés, services publics...

• Des espaces administratifs : fonction administrative Hôtel de ville, Gouvernement provincial, Gouvernement régional, Gouvernement fédéral, tribunaux, palais de justice...

• Des espaces de consommation et d’échanges : des marchés, des magasins, des foires…

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Identifier et caractériser des espaces familiers :Dans ma maison : – Des espaces pour jouer : une salle de jeu, un jardin... ; – Des espaces pour ranger mes jouets ; – Des espaces pour dormir : chambre...Dans l’école : – Des classes pour apprendre ; – Une BCD pour lire et faire des recherches ; – Une cour pour jouer...Dans mon quartier, mon village, ma ville... des espaces... pour...

ORGANISATION DE L’ESPACE Utilisations de l’espace Les fonctions d’un espace

Identifier et caractériser la dynamique de l’organisation de l’espace, l’évolution de l’utilisation de l’espace : – Évolution des lotissements ; – Évolution des zones agricoles ; – Évolution des zonings industriels ; – Évolution des zonings commerciaux... – Raisons de l’apparition des espaces spécifiques ; – Raisons de la disparition des espaces spécifiques.

Analyser et comparer des fonctions, des structurations et de l’évolution de ces espaces : - Espaces bâtis / Espaces non bâtis ; - Villes, villages, - Limites des champs et prairies

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Caractériser les fonctions d’un espace auquel on a eu un accès direct (espaces familiers ou visités lors d’activités ou lors de séjours extérieurs à l’école) : – Espaces bâtis / Espaces non bâtis ; – Villes, villages ; – Limites des champs et prairies.

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Espaces Fonctions

M3

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Composantes de l’espace

Savoir pour agir… Agir pour savoir

Percevoir et décrire l’espace pour :

- Réaliser des clés de lecture de paysages.- Réaliser un dépliant touristique.- S’orienter, adapter ses attitudes en fonction du lieu, de l’endroit exploré.- Comparer, décrire les points communs à des espaces observés.- …

Page 48: HISTOIRE GÉOGRAPHIE - CECP

Histoire - Géographie - Référentiel de savoirs de base - Conseil de l’Enseignement des Communes et des ProvincesVersion provisoire - mai 2017 - essai de terrain

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COMPOSANTES DE L’ESPACE Spécificités de l’espace Éléments du paysage, de l’espace familier à l’espace plus éloigné

• Identifier les bâtiments, champs, prairies, espaces boisés, voies de communication, surface plane ou accidentée, cours d’eau, vallée.

• Caractériser les éléments d’origine naturelle et d’origine humaine, les paysages peu ou très humanisés Exemples d’arguments utiles à la caractérisation des paysages (à construire avec les élèves) : • Paysage rural : champs, vergers, prairies, espaces boisés, habitat dispersé ; • Paysage urbain : peu de végétation, nombreux commerces, administrations, habitat concentré (élevé), concentration

des voies de communication. • Activités à objectif économique : – Paysage agricole : à la campagne, cultures variées, pâtures, élevage ; – Paysage industriel : constructions de grandes dimensions appelées « usines », reconnaissables à leurs

structures spécifiques (cheminées, ateliers, transports…).

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C2

Identification et caractérisation d’au moins deux aspects concrets relatifs à des éléments du paysage, à l’aménagement par l’Homme ou à ses activités. Éléments d’origine naturelle : espaces boisés, prairies, ruisseaux... Éléments d’origine humaine : aménagements liés aux activités de l’Homme.

Termes à aborder : Paysage rural > « la campagne » Paysage urbain > « la ville » Paysage industriel > « présence d’usines » Paysage peu ou très humanisé > « peu ou fortement modifié par l’Homme »

COMPOSANTES DE L’ESPACE Atouts et contraintes des milieux Influences sur la vie

• Climat : Influence du climat sur l’espace et son utilisation, atouts (tourisme, loisirs, énergie électrique…) et contraintes (inondations…) Caractéristiques des cinq zones climatiques (deux zones polaires, deux zones tempérées et une zone intertropicale)

• Relief : Caractéristiques des déserts, des montagnes. Caractéristiques d’une pente, de l’altitude.

• Hydrographie : Caractéristiques des mers et des océans. Caractéristiques des cours d’eau (ruisseau, rivière, fleuve).

• Faune et flore : Caractéristiques des forêts. Caractéristiques des espaces verts (rareté ou exubérance de la végétation).

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C2 Météorologie : Influences et conséquences de la météo sur notre milieu de vie (la cour de récréation est vide s’il pleut très fort, nous sommes tous sous le préau ; je m’habille en fonction de la météo…).

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Interactions Homme / espace

Savoir pour agir… Agir pour savoir

Interagir avec l’espace pour :

- Participer à des activités écologiques, comme la journée de l’arbre, le tri des déchets.- Comparer un espace d’aujourd’hui à son aspect il y a cinquante ans et relever les éléments modifiés par l’Homme

(percevoir l’évolution permanente, dynamique, de l’aménagement et de l’utilisation de l’espace).- Découvrir l’impact de son intervention sur son environnement proche, sur sa propre vie.- Préparer une exposition à propos d’une station au pôle sud.- …

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INTERACTIONS HOMME / ESPACE Identifications et caractéristiques Population

• Population : - Dans un milieu urbain : habitat concentré, forte densité de population, quartier commercial, quartier administratif,

quartier résidentiel, parcs commerciaux et/ou industriels à la périphérie… - Dans un milieu rural : habitat dispersé, faible densité de population, fonctions centrées au départ sur l’agriculture…

Voies et moyens de communication (routes, rails, eau, air). Migrations de population.

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• Modes de vie des enfants : - Observer des aspects concrets : école, habitat, alimentation, déplacements…

INTERACTIONS HOMME / ESPACE Identifications et caractéristiques Actions de l’Homme

• Des aspects concrets à développer : - Adaptation de l’Homme aux conditions naturelles (altitude, pente, proximité de la mer, végétation, cours d’eau,

sècheresse), l’Homme dans les régions polaires ; - Gestion et préservation de l’eau et de l’air. (Station au pôle...) ; - Activités économiques de l’Homme (agriculture, industrie, commerce, services) ; - Organisation sociale humaine (école, commune, vie associative) ; - Phénomènes d’exploitation des espaces (déforestation, agriculture intensive, délocalisation…) ; - Implication des phénomènes naturels (jour / nuit, succession des saisons…) sur la vie sociale ; - Implications du réchauffement climatique sur la vie humaine et animale, sur l’organisation sociale…

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C2• Actions de l’Homme sur la nature qui l’entoure : - Gestion et préservation de l’eau, gestion des eaux usées (pollution, gaspillage, économie de la consommation

d’eau…) ; - Tri des déchets.

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