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www.u-m-p.org 1 > ARGU FLASH < 23 Mars 2012 HONTE À CEUX QUI N’ONT PAS RESPECTÉ LE TEMPS DE DEUIL NATIONAL 1/ Depuis lundi, confronté à l’horreur absolue des crimes terroristes de Montauban et de Toulouse, Nicolas Sarkozy a fait face avec dignité et sang froid à cette tragédie nationale. Il a suspendu sa campagne pour se rendre auprès des victimes et des forces de police. Il a su rassembler les représentants de toutes les religions. Il a su, lors de la cérémonie en l’honneur des soldats tués, incarner l’émotion de toute une nation endeuillée. Il a su, avec une grande fermeté, montrer aux fanatiques et aux barbares qu’une grande démocratie comme la France ne cède pas au terrorisme. Nicolas Sarkozy a tout simplement été à la hauteur du drame qui a touché la France. A la hauteur de ce qu’on attend des hommes d’Etat. 2/ Quel contraste avec l’attitude de tant de candidats à l’élection présidentielle qui ont eu des mots et des attitudes bassement politiciennes, indignes de ce temps de deuil national. Une fois de plus François Hollande a tenu un double langage scandaleux. Mardi 20 mars, alors que personne ne savait quelle était l’origine de ces crimes, François Hollande a jugé bon, alors même qu’il venait de dire « cette campagne je la suspends », de faire sur BFM TV des raccourcis honteux qui visaient à associer insidieusement Nicolas Sarkozy à l’éclatement de ces drames : o « Il y a des mots qui influencent, qui pénètrent, qui libèrent, ceux qui ont des responsabilités doivent maîtriser leur vocabulaire ». o « Il y a des principes : l'exemplarité au sommet de l'Etat. Rien ne peut être toléré, rien, ni le vocabulaire, ni la vulgarité, ni la facilité, ni je ne sais quelle simplification ... » o « C'est là qu'on voit un certain nombre d'esprits chavirés, bousculés par des thèses qui au départ n'ont l'air de rien lorsqu'on met en cause l'étranger et qui finissent par se retourner contre les Français eux-mêmes ». Où est la décence quand on explique sans ciller que le comportement du Président de la République n’est pas étrangère à l’avènement de crimes terroristes ? Bien sûr, on aurait pu croire à un dérapage isolé de François Hollande, mais, depuis mardi, cette petite musique dégradante est reprise en boucle au PS : o Jean-Christophe Cambadélis sur son blog le 20 mars « Si François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon ont eu tort de briser l’émotion nationale, contrairement à François Hollande, ils pointent un climat, des phrases qui, sans liens avérés avec les faits

Honte à ceux qui n’ont pas respecté le temps de deuil national

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Argumentaire UMP - Honte à ceux qui n’ont pas respecté le temps de deuil national

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> ARGU FLASH < 23 Mars 2012

HONTE À CEUX QUI N’ONT PAS RESPECTÉ LE TEMPS DE DEUIL NATIONAL

1/ Depuis lundi, confronté à l’horreur absolue des crimes terroristes de Montauban et de Toulouse, Nicolas Sarkozy a fait face avec dignité et sang froid à cette tragédie nationale. Il a suspendu sa campagne pour se rendre auprès des victimes et des forces de police.

Il a su rassembler les représentants de toutes les religions.

Il a su, lors de la cérémonie en l’honneur des soldats tués, incarner l’émotion de toute une

nation endeuillée.

Il a su, avec une grande fermeté, montrer aux fanatiques et aux barbares qu’une grande

démocratie comme la France ne cède pas au terrorisme. Nicolas Sarkozy a tout simplement été à la hauteur du drame qui a touché la France. A la hauteur de ce qu’on attend des hommes d’Etat.

2/ Quel contraste avec l’attitude de tant de candidats à l’élection présidentielle qui ont eu des mots et des attitudes bassement politiciennes, indignes de ce temps de deuil national. � Une fois de plus François Hollande a tenu un double langage scandaleux. Mardi 20 mars,

alors que personne ne savait quelle était l’origine de ces crimes, François Hollande a jugé bon, alors même qu’il venait de dire « cette campagne je la suspends », de faire sur

BFM TV des raccourcis honteux qui visaient à associer insidieusement Nicolas Sarkozy à l’éclatement de ces drames :

o « Il y a des mots qui influencent, qui pénètrent, qui libèrent, ceux qui ont des

responsabilités doivent maîtriser leur vocabulaire ».

o « Il y a des principes : l'exemplarité au sommet de l'Etat. Rien ne peut être toléré,

rien, ni le vocabulaire, ni la vulgarité, ni la facilité, ni je ne sais quelle

simplification... »

o « C'est là qu'on voit un certain nombre d'esprits chavirés, bousculés par des thèses

qui au départ n'ont l'air de rien lorsqu'on met en cause l'étranger et qui finissent

par se retourner contre les Français eux-mêmes ».

Où est la décence quand on explique sans ciller que le comportement du Président de la République n’est pas étrangère à l’avènement de crimes terroristes ?

� Bien sûr, on aurait pu croire à un dérapage isolé de François Hollande, mais, depuis mardi, cette petite musique dégradante est reprise en boucle au PS : o Jean-Christophe Cambadélis sur son blog le 20 mars « Si François Bayrou et Jean-Luc

Mélenchon ont eu tort de briser l’émotion nationale, contrairement à François

Hollande, ils pointent un climat, des phrases qui, sans liens avérés avec les faits

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ignobles, soulignent l’insupportable. (…) Les mots prononcés depuis plus de deux ans

soufflant sur les braises de l’hétérophobie ne peuvent plus l’être. François Hollande

lui, n’aura pas à changer de discours. D’autres devront tenir leur langue. »

o Marie-Noëlle Lienemann sur son blog le 21 mars « Un climat ambiant délétère et

inquiétant largement entretenu par ceux qui poussent à des segmentations, des

oppositions, des exclusions voire des haines au sein de notre République. »

� Et le PS n’est pas le seul à avoir utilisé des amalgames honteux : o François Bayrou le 20 mars : « Ce climat d'intolérance croissant, il faut y mettre un

terme. C'est la responsabilité du président de la République »

o Corinne Lepage, sur son compte Twitter le 19 mars « le climat délétère et la haine

sont des excitants ». o Eva Joly, le 21 mars, a dénoncé les discours « discriminants » de Nicolas Sarkozy et

Claude Guéant qui « n'arrangent rien ». « Nous sortons d'une période de cinq années

où on a monté les Français les uns contre les autres. »

o Philippe Poutou, candidat du NPA : Le 19 mars « ce n'est peut-être pas un hasard si

ça arrive en pleine campagne. Il y a peut-être un calcul politique derrière pour faire

diversion par rapport à la crise. »

Tout cela est d’une outrance et d’une indécence odieuses.

3/ Pire, certains députés PS en sont venus à sous-entendre que Claude Guéant et Nicolas Sarkozy avaient délibérément choisi de faire durer l’opération contre Mohamed Merah pour se mettre en scène : o Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale aux libertés publiques et à la justice du

PS et membre de l’équipe de campagne de François Hollande sur son compte twitter le

21 mars : « Mauvaise sensation que Sarkozy veut réitérer l’épisode human bomb.

J’espère vraiment me tromper ».

o Julien Dray, député PS de l’Essonne, sur LCP mercredi soir 22 mars : « Le choix qui a été

fait est un choix délibéré, de le laisser comme cela, et ça tourne parfois à une sorte de

show hollywoodien».

Ces propos sont tout bonnement inacceptables et indignes de responsables politiques, François Hollande doit les condamner. On a aussi la thèse inverse, défendue par le FN. Marine Le Pen a ainsi expliqué sur France

Info le 22 mars : « Je trouve qu'on prend un luxe de précautions absolument incroyable, pour

un homme qui est retranché seul, qui n'a pas d'otage, dans un immeuble. Je trouve ça un peu

long, je pense que les Français aussi d'ailleurs ». « Je pense qu'il y a une raison. Je pense que

le gouvernement, probablement, a peur, si jamais un assaut était donné et que lors de cet

assaut il perde la vie, qu'il y ait peut-être des réactions dans un certain nombre de quartiers

qui sont aux mains des islamistes fondamentalistes. »

Comment ose-t-elle dire que le gouvernement a peur alors qu’il a réagi avec une rapidité et

une fermeté incroyables pour empêcher ce terroriste de frapper à nouveau ?

4/ Enfin, il y a tous ceux, au FN comme au PS, qui ont cru bon de jouer les fiers à bras et de remettre en cause notre politique anti-terroriste et anti-fondamentaliste. Jean-Jacques Urvoas, député socialiste, a tweeté durant l’attaque du Raid qui a fait 3 blessés parmi nos hommes : « Si je comprends bien le RAID n'est donc pas capable en 30 h

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d'aller chercher un individu seul dans un appartement ». Venant du « Monsieur sécurité »

du PS qui proposait de désarmer les polices municipales, cela laisse pantois. Cela démontre

le réel manque de considération que portent les socialistes aux forces de l'ordre en général

et au RAID en particulier. Cela marque également la méconnaissance totale du PS de ce type

de situations extrêmement dangereuses mettant les forces de l'ordre en prise avec des

terroristes, des fanatiques imprévisibles et souvent lourdement armés.

Toutes ces postures et ces accusations sont donc d’une grande hypocrisie.

� La vérité, c’est que notre action face au terrorisme est remarquable. La rapidité avec

laquelle nos forces de sécurité ont arrêté les suspects en est la preuve. Alors que la

France, à l’inverse des Etats-Unis, de l’Espagne, de la Grande Bretagne, de l’Inde, de la

Russie, n’a pas été frappée par des attentats islamistes de masse sur notre sol depuis

1995, cette critique est inadmissible. Depuis 2007, 392 personnes ont été écrouées dans

le cadre de procédures anti-terroristes. Le monde entier reconnaît l’excellence de nos

services anti-terroristes. Il n’y a qu’en France qu’on se permet de mettre en doute leur excellence à des fins politiciennes. Et Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures pragmatiques et efficaces qui vont nous permettre d’améliorer encore notre arsenal anti-terroriste.

� Et quand François Hollande et le PS nous donnent des leçons de fermeté, il est bon de

rappeler que lui et le PS n’ont pas voté la loi anti-terroriste de 2006 (François Hollande

s’est abstenu), ni la Loppsi de 2011 qui comportait un volet très important sur le terrorisme (François Hollande a voté contre), ni la loi du 14 avril 2011 qui maintenait des conditions plus fermes pour la garde à vue concernant les actes de terrorisme (François Hollande a voté contre)… Ces critiques sont pour le moins surprenantes venant

d’une gauche qui a systématiquement voté contre les lois de fermeté à l’encontre des

délinquants (peines-plancher, rétention de sûreté etc.). Sans ces lois, jamais nous

n’aurions pu attraper Mohamed Merah aussi vite.

� Sur notre action contre le fondamentalisme, les critiques sont non moins déplacées

venant d’un PS, qui par déni ou angélisme, a toujours été réticent à lutter contre toutes les formes d’intégrismes religieux, qui ont pourtant partie liée avec les fanatismes.

Preuve en est le refus du PS de voter la loi contre le port du voile intégral (François

Hollande s’est abstenu et avait déclaré le 12 décembre 2009 sur France 2 « Il n’y a pas

besoin de faire une loi » sur la burqa). Un refus partagé par le FN : Jean-Marie Le Pen, sur

RTL le 6 janvier 2010 avait déclaré « Il ne me semble pas nécessaire de faire une loi » sur

la burqa.

Chacun aura compris qu’en matière de lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme,

nous n’avons de leçons à recevoir de personne.

Les Français jugeront où a été la décence durant ces jours de deuil et de tristesse.

Les grandes crises révèlent les caractères : Nicolas Sarkozy a agi en homme d’Etat, nombre de candidats en politiciens.