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HUGHES GERMAIN ARTISTE SONORE Contacts 06 79 16 00 40 [email protected] hgermain.net vimeo.com/hgermain

HUGHES GERMAIN ARTISTE SONORE - DD'AB

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HUGHES GERMAINARTISTE SONORE

Contacts 06 79 16 00 [email protected]

hgermain.netvimeo.com/hgermain

Ce qui me préoccupe, c'est la richesse de notre environnement sonore et la valeur de l'écoute. A bien écouter, on pourrait ne rien changer. Mais j'ai décidé de changer le cours des sons pour les donner à entendre autrement. Il suffit parfois d'un petit rien pour susciter l'écoute.

Je n'ai a priori pas de limite pour créer les environnements sonores dans un espace. Ma démarche prend en compte les réalités du lieu.

Le plus souvent, les sons diffusés sont issus de la collecte in situ. Parfois, mon approche du lieu pourrait ressembler à celle d'un ethnologue ou d'un journaliste. On se demande souvent ce que je fabrique avec mes micros pointés en direction des gargouillis d'un cours d'eau qui dévale la rue, ou encore pointés vers un néant visuel apparent. Je capte avec mes micros des sons qui, cohabitant les uns avec les autres, nous sont rendus inaudibles ou sans intérêt.Je peux, passer du temps auprès des hommes, passagers des lieux, mémoires, curieux, pour en ressortir non pas le sens commun, qui peut intéresser l'ethnologue et le journaliste, mais la matière du son, la musique des mots, la musique du sens.

Cette matière sonore je vais la réécouter comme on regarderait un paysage sans his-toire, ou pour la première fois, le premier regard. Comme si le son était matière brute, sans sujet. Et c'est aussi le cas si on écoute autrement.

Mon travail artistique consiste donc à créer à partir de ce matériau plastique. Que ce soit pour la danse, pour des musiciens, pour des espaces, cette matière sonore extirpée et retravaillée est "rejouée avec ce qui se passe" : les corps, les façades des habitations, les objets présents, les saisons et les arbres plus ou moins feuillus… J'ai la prétention d'orchestrer le tout et puis je laisse jouer !

Chaque installation devient un monde à traverser, à explorer, qui peut être vécu de différentes manières en fonction des passages et du choix de diffusion.Cette mise en espace du son peut-être plus ou moins discrète selon le propos, les lieux, la destination. Parfois je créé des objets pour l'occasion, parfois je m'installe dans l'existant.

««

On croit toujours y reconnaître un son et un objet qui s’y rattache.Mais ce n’est pas l’essentiel. La forme musicale nous appelle ailleurs.L’attention se porte sur cet univers sonore pour y perdre ses repères,poussée par une recherche, un désir de reconnaissance et de différence.Cette musique exerce à chaque fois à nouveau le charme de sa premièreécoute, d’un moment unique.Des éléments nous suggèrent un monde, nous attachent davantage à euxet puis nous lâchent, comme des bulles qui naissent et disparaissent, légèreset pourtant si présentes. L’espace sonore est donné à vivre. Les sons tournent autour de nous. A peine croyons-nous les laisser entrer ennous qu’ils se transforment déjà, s’échappent ailleurs, se déforment comme une matrice aux figures multiples. Les sons sont plus vivants que nature ; l’objet devient sonore, puis l’espace tout entier. A croire que les sons sont muets habituellement, parasités par les autres sens.Cette création dépasse la vie même et s’en détache doucement pour en atteindrel’essence musicale. Elle explore les objets dans leur sonorité intime, rapproche etmélange des textures habituellement séparées, rend possibles des variations cachéesque seule la nature ne pourrait produire. Sublime transformation qui nous touche parsa délicate attention à conserver des sons leur essence vitale et charnelle.”

10.99 S. Le Fur

LES CYLINDRES VIBRANTSCommande Publique du Programme Artistique du Tramway de Brest 2012. Arter - Paris.

écouter/voir: vimeo.com/hgermain/cylindres

L'œuvre est un paysage, un climat plus qu'un objet.C'est un espace à partager, à habiter de manière "publique" ou intime, suffisamment souple et ouvert pour ne pas imposer un fonctionnement.

Si l'oeuvre est visuellement très présente, c’est en s'approchant qu’elle révèle son sens: la vibration basse nous enveloppe, on perçoit une matière animée plus qu'un son.Chaque portion de cylindre a sa fréquence de résonance propre. Ce qui est perçu est entre le son et la vibration : on peut envisager le rapport par l'écoute bien sûr, mais aussi en sentant par le corps, en touchant, en s'asseyant, en s'allongeant dessus. Les cylindres semblent flotter, ou sortir du sol. Ils paraissent instables et légers parce qu’ils sonnent.

Complétant la vibration des cylindres, 4 haut-parleurs placés en haut de mâts créent une « bulle » sonore enveloppante, com-posée en contrepoint. Les éléments musicaux proviennent de collectages, rencontres avec le quartier et ses habitants, dont le lycée.

Installée de manière permanente en Juin 2012, l'oeuvre et audible tous les jours, de 6h30h à 22h. Arrêt Tram Dupuy de Lôme, Brest (Fr).

TONDIKARA (la colline blanche)Commande de La BriquetterieExpo été 2013 (Langueux)

Hughes Germain fait souffler sur la Briquetterie les vents chauds enregis-trés dans le Sahel. Il reconstruit un paysage, évoque une colline en métal. La terre rouge et la brique n'ont pas de frontières, le vent a un souffle grave qui fait vibrer le corps.

La colline,Enveloppe de métal, minimaleVibre en main – son souffle amiest comme une façon de relier la terre au ciel

écouter/voir: vimeo.com/hgermain/tondikara

PARENTHESEconcours européen, Maastricht / Pays-Bas 1993 (lauréat pour la France)expo “Local héros” FRAC, Rennes 1996

NOIR DE VOIXgenie de la Bastille / ParisAtelier Polska 2000

GALERIE ARTEM Quimper 2007

écouter/voir: vimeo.com/hgermain/artem

TABAKALERACentre d'Art Tabakalera - San Sebastian - Spain - Summer 2009 (sous le nom °sone)

Interview pour le catalogue de l’exposition : the first idea was to make the walls vibrate,because the building will be totally renovated, so it would be a 'direct contact' to the place for people.but we change as we knew the building was built late 19 century, so the walls are very strong-stone. impossible to move.as we visited the place, we saw big cimaises that stay still from the last exhibition.we feel it like a real part of the place, and as well corresponding to the new "skin" for this tobbaco fabric wich is transformed in art center.

we choosed in many big rooms this one because it was nearly the only one that you don't pass through in visiting: you must get in, than after get out.take the time you want... very different from walk through. we think it fits more to ours way of listening. the room hasn't natural light, it's pretty rough.

so we cutted the big cimaises (8x4 meters) in two, hardly bring them to the room, and try to find the right way for installation.we tested for long the cimaise, in differents orientations, inclinaisons. we discovered much way of playing with this walls:combinaisons of phase shifting and phase renforcement, associated to frequencies resonnance of the room create really great "physical sound" in low frequencies. (around 19 to 44 hertz)we decided that people would enter directly behind a cimaise, so that he can discovers the system that make the sound, and feel to be behind the decor, "under a skin". moreover when you're in the installation, the cimaise mask the door. it helps feeling to be "in a place".one wall straight, and one in angle. one in the color of the yellow carrelage, and one in the amber color of the wall. so that the new skin fits the wall as much as possible.

we as well used a big cheminy (made in briques) that goes from floor to ceiling. it vibrates well, and as a very different timber than the wooden cimaise. (and in higher frequencies). the whole thing is nearly unrecordable. well it is recordable, but the speakers won't be able to reproduce +30dB modulations around 20 Hertz.so you won't have the physical effect of sound.that's why it's an installation...

CLOCHERSRostrenen (Côtes d'Armor, France)Audible toutes les heures, de 7h à 19h, pendant 2mois, 2010.

Une commande de Itinéraire Bis (Office de développement culturel en Côtes d'Armor),dans le cadre de la biennale "Atmosphères+"Les résonances de la voix montent doucement du clocher en même temps que sonnent les heures ; elles traversent la ville autrement plus loin que les cloches elles-mêmes. Comme un brouillard discret qui s'insinue dans les ruelles, envahissant à leur insu les demeures, glissant sous les portes, épousant les murs, troublant les consciences...Voix: Donatienne Michel - Dansac

CATHEDRALE DE QUIMPERCommande de la ville pour le passage à l’an 2000installation sonore dans le clocher et le centre ville.

écouter/voir: vimeo.com/hgermain/clocher

WATERFALSE été 2000. Château de Trévarez (29-F).

L’artiste a enregistré l’eau telle qu’elle circule dans le réseau hydraulique du parc. Après avoir fait l’objet de modifications électroacoustiques, le son est restitué dans un massif floral encadrant une source, afin que nature et culture interfèrent.

Les combinaisons de sens générés sont multiples :La cascade enregistrée est artificielle, malgré l’apparence de sa patine d’un siècle.L’eau y circule en boucle.Le son est diffusé près d’une source naturelle, transformée en fontaine au XVIIeme.Le son entendu peu paraître naturel au premier abord. En prêtant l’oreille, on entre dans l’écoute de boucles, rythmes, cycles.En s’éloignant, les gouttes restent perceptibles, quittant l’échelle sonore naturelle.

Jean-Charles Agboton-Jumeau, Commissaire d’exposition.

LANDS ENDau Museo Do Mar de Vigo (Galice, Espagne) été 2010.Une commande de Chloé Batissou & Matthieu Dorval dans le cadre de "Lands End 2.0"

écouter/voir: vimeo.com/hgermain/landsend

LE VENT DES FORÊTSsymposium d’art contemporain –Meuse – été 2001

Six villages forestiers invitent des artistes internationaux à porter un regard imprévu sur la nature.

Étrange forêt meusienne, d’où s’irradie par endroits une envoûtante musique qui interpelle le promeneur étonné par ce qui pourrait être le fruit d’une imagination surabondante ou la manifestation divine dans un paysage trop souvent muet. Quel étonnement lorsqu’on découvre que cette aventure sonore n’est que la volonté de l’artiste français Hughes Germain, qui a eu la magique idée de placer parmi les bran-chages une dizaine d’enceintes émettrices de sons troublants (…). Le Figaro, 31 juillet 2001.

INTERVALLEavec Polska. Espace Bertin Poirée. Paris 1°. 2002.

SUCCESSOR avec la Cie Horse+Volume-Collectif, novembre 2011, au Huashan Culture Park, Taipei - Taiwan(culture France)

écouter/voir: vimeo.com/hgermain/successor

FASO_NORD - performance (50mn) Nord du Burkina Faso : l’éloignement et l’environnement naturel imposent un mode de vie, le paysage sonore est très lié aux éléments naturels. La population, peu nombreuse, est éparpillée en communautés de quelques dizaines d’habitants. Hughes Germain a parcouru ces territoires au plus près,et en a saisi ses sonorités propres.Concrets ou abstraits, porteurs de sens ou purement musicaux, tous les sons du Sahel ont dans leur timbre la couleur du désert, cette rondeur caractéristique.Les spectateurs sont immergés dans la quadriphonie pour un voyage sonore. Des vidéos d’ici, comme des virgules, viennent parfois dire l’éloignement et le contraste.

Avant tout il a fallu quitter la ville,ses chambres à résonance géométrique, électrique, caractéristique. Où même la voix des femmes qui s’interpellent à distance perd de sa rondeur, de sa douceur. Quitter le ronflement sourd, diffus, et continu des voitures sur le goudron et la latérite, et par dessus tout quitter la poussière rouge qui ronge la ville et s’infiltre partout.et trouver le chemin du rivage du désert…je ne me vois pas. je me trouve ailleurs.c’est moi que je cherche dans l’étendue caillouteuse…Je suis en Afrique. et inversement. et surtout inversement.

écouter/voir: http://hgermain.net/faso_nord/

LE SON DES CLOCHES performance, dès 6 ans. (50mn)

écouter/voir: http://hgermain.net/le-son-des-cloches/

Hughes Germain nous fait découvrir sa collection de cloches, enrichie au fil des voyages et des rencontres. Ensemble nous explorons leurs matières et le son si particu-lier qui s’en échappe, leurs histoires, parfois drôles, d’autres fois touchantes.

Ce tour du monde nous fait entrer doucement dans une écoute très attentive de la pureté du son ; Hughes Germain attise nos sens et notre curiosité, invite finalement à écouter plus qu’à entendre, et pratique une expérience électroacoustique en enregis-trant en direct et transformant les tintinnabulis en ondes sonores et étonnantes...

DANSE CONTEMPORAINE

Avec la même démarche de collectage de sons en lien avec le propos des spectacles, et une diffusion live quadriphonique englobant le spectateur, Hughes Germain a créé de nombreuses musiques pour la danse contemporaine.(tournées internationales Europe/Afrique)