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L'Hyper ! N°244/07 20 juillet 2007 16 pages http://www.cfdt-carrefour.com / E. Mail: [email protected] José Luis Duran (Carrefour) rencontre François Chérèque (CFDT)

Hyper n°244/07 rencontrecfdt.carrefour.free.fr/carrefour/hypers/Hyper 244.pdfEn lien avec l'entretien page 04 Rencontres Rencontre Duran et Chérèque page 06 Rencontre DRH groupe

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L'Hyper !N°244/07

20 juillet 2007

16 pages

http://www.cfdt-carrefour.com / E. Mail: [email protected]

José Luis Duran (Carrefour)rencontre

François Chérèque (CFDT)

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2 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/2007

Les grands accords Carrefour

Accords CICE avec UNI (Comité européen).

Adhésion à la déclaration contre l'insécurité autravail avec UNI

Charte social avec les fournisseurs.

Partenariat avec la FIDH pour les audits

Accords droits fondamentaux (UNI)

Accord de participation (groupe)

Accord d'épargne salariale et Perco (groupe)

Accord de GPEC (groupe)

Accord de méthode (groupe)

Accord Handicap (sociétés)

Accords de prévoyance (sociétés)

Accord de droit syndical (sociétés)

Accord égalité Hommes et femmes (sociétés)

Accords diversité (en cours)

OUVERTURE

Sommaire et indices

▼ Ouvertures

Sommaire et sujets page 02

J'y étais page 03

En lien avec l'entretien page 04

▼ Rencontres

Rencontre Duran et Chérèquepage 06

Rencontre DRH groupe page 07

▼ A l'affiche

Rencontre au sommet page 08

Hommes et valeurs page 09

▼ Petite histoire CFDT

De la CFTC à la CFDT page 10

▼ Petite histoire Carrefour

Evenements 1999-2007 page 12

▼ Paroles de président

Comité de groupe 15 février 05page 14

▼ Paroles de secrétaire général

2 septembre 2004 page 15

Le rassemblement des citoyensdans des organisations, mouve-

ments, associations, syndicats estune condition nécessaire au

fonctionnement de toute sociétécivilisée bien structurée.

Vaclav Havel Extrait des Méditations d'été

L'histoire de la fédération des Services CFDT

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3 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/2007

par Serge Corfa

A Levallois, quai Michelet, siège deCarrefour c'est d'abord un coup de télé-phone de François Chérèque qui cher-che un parking.

Le secrétaire général est à l'heure, poli-tesse ouvrière oblige, mais le patron luise fait attendre.

Qu'importe François qui arrive toutdroit d'une autre entreprise en profitepour souffler. La responsable de com-munication lui tend la plaquette Carre-four qu'il ouvre à peine les militantsCarrefour l'ont drivé sur l'entreprise.

Héritage de Promodès le batiment sentle neuf. Le directoire vient de s'y instal-ler délaissant son siège historique etluxueux près de l'Arc de Triomphe. Le-vallois est proche de Neuilly, ville deNicolas Sarkozy, un symbole ?

Pour monter au 9ème étage, au saintdes saints, il faut montrer patte blan-che. Ne monte pas qui veut.

On s'attend à voir comme à Mondevillesiège de Promodès des locaux luxueux(les couverts à la "cantine" de Monde-ville sont en argent avec logo gravé!)on est décu tout est fonctionnel.

Les couloirs permettent juste le passagede deux personnes et les bureaux vitréss'alignent avec une petite plaque ous'inscrit les responsabilités: directeurde çi, de ça. Ils sont nombreux chezCarrefour.

José Luis Duran nous reçoit dans sonbureau en bras de chemise. L'accueilest décontracté. Présentation faite ons'installe autour de la table café ouboissons sont proposés et c'est partipour 1 h 30 de discussion.

Le bureau est spacieux mais simple, desdirecteurs de magasins se sont offertsdes aménagements plus luxueux. L'im-mense baie vitrée côté Seine vaut touteles dorures du monde vue et lumièregarantie.

Aucun tableau de maître juste deux affi-ches sur les valeurs Carrefour. Sur lebureau du DG deux photos du directoi-re et une photos de José Luis Duranserrant la main à un personnage quisemble être le roi d'Espagne, origineoblige !

Un immense écran plasma trône auprèsde la cafetière élements essentiels decommunication.

Seule marque de luxe les initiales bro-dées sur la chemise de ce jeune PDGqui émarge quand même à 2,4 millionsd'euros plus quelques broutilles.

Au poignée un bracelet en corde tracedu passage des enfants ou le Kabbalahde Madonna ? On n'a pas posé la ques-tion le mystère reste donc entier.

François est à l'aise et rompt la glaceen prenant la parole le premier. Il abien révisé son dossier et connait l'en-treprise qui ressemble aux centainesqu'ils cotoient chaque jour via les mili-tants ou les patrons.

On aborde vite les sujets d'actualités etchacun y va de sa confidence sur lesrencontres avec les politiques. José luisDuran rencontre des minsitres lors deces voyages lointains comme, ChristineLagarde nouvelle ministre de l'Écono-mie, des Finances et de l'Emploi, Fran-çois va de Sarkozy à Borloo en passantpar maintes ministres. Il est au gouver-nement cet homme là !

Mais on ne tombe pas dans le ton légerl'un gère une entreprise mondiale de

OUVERTURE

Editorial

A la manière dumagazine "Voi-

ci" nous vous re-latons les détails

de l'entretien.

Du sud à l'estplein soleil !

Carrefoursur tous les

fronts dans lapresse natio-

nale et locale.

José Luis,l'ibère donnede sa person-ne et rencon-tre François

le lorrain.

Opération deséduction ou

image demarque mo-

difiée ?

J'y étais !

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4 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

A la manière de "Voici"

400 000 salariés, l'autre un syndicat de 800 000 ad-hérents. François a la manière pour expliquer com-ment en tirant imprudemment un simple fil on détri-cote toute la veste. Gardons nous de résoudre enquelques phrases les problèmes du monde du travail,les deux hommes en conviennent !

Les ressemblances s'arrêtent là, l'un fait d'abord duprofit, l'autre du social mais rien ne les empêchentde se parler dans l'intérêt de l'entreprise et des sala-riés après tout les intérêts sont communs !

Le délégué national CFDT Carrefour se transformeen "Tintin reporter" pour immortaliser la rencontre .Photo auquel se préte avec le sourire les deux pan-tagonistes.

Le culte du secret et les rendez vous en catimini nesemblent pas leur lot.

Il est déja 19 heures on se quitte rapidement, car lajournée n'est pas finie et chacun a d'autres rendez-vous.

Le délégué Carrefour lui repart profiter de son droitaux congé payés qu'il a interrompu pour cet entre-tien. Un acquis social que même les dirigeants ap-précient … sauf que lui vu son salaire il se contente-ra de la plage de Saint Denis en Val !!!

Un bon retour à la dure réalité !!

François Chérèque a participé àune conférence de presse àl'invitation de la Société desjournalistes du quotidien LesEchos le 11 juillet.

La rédaction du quotidien éco-nomique soulève la question del'indépendancedu journal quemenace un rachat du journal parLVMH.

7 personnalités étaient invitées :un syndicaliste (François Chérè-que) un économiste (OlivierPastré) , trois patrons (MichelEdouard Leclerc, Maxime Lom-bardini, Alexandre Saubot),deux politiques (François Hol-lande PS, François Goulard,UMP).

François Chérèque :Le devoir de décryp-tageDans l'économie mondialisée,nous avions face à nous de grandsgroupes industriels qui avaient unmétier unique. Ces industrielsdeviennent, de plus en plussouvent, des groupes financiersqui investissent dans différentssegments de l'économie, etcommencent, de ce fait, à avoir unpouvoir fort sur les relationssociales dans l'économie. Cesgroupes ont des exigences derentabilité qui peuvent avoir desconséquences sociales. Face àcette situation, nous avons besoin,en tant que syndicalistes, d'avoirdes journaux qui puissent décryp-ter cette évolution en toute indé-pendance vis-à-vis de ces grandsgroupes. La presse n'est pas lerelais de la position des organisa-tions syndicales, bien évidem-ment, mais un endroit où l'ondécrypte la parole. Si cette pressen'est plus jugée indépendante oucrédible, nous avons un problème

de démocratie.

Je veux prendre un exemple quiconcerne, sans aucun procèsd'intention, le groupe Arnault.Il a fait le choix d'investir dansla grande distribution et peutdonc avoir des exigencesfinancières, qui peuvent avoirdes conséquences. Nous avonsnotre rôle de syndicaliste, denégociateur, d'interprétation àjouer.

Si face à ces phénomènes nousn'avons pas un journal, comme" Les Echos ", qui est en capacitéde décrypter sans être soupçonnéde partialité, le débat démocrati-que sera remis en cause.

Nous sommes un contre-pouvoiret si la presse, qui juge l'action desorganisations syndicales, est auxmains du pouvoir lui-même, nousne pouvons pas exercer correcte-ment notre contre-pouvoir.

C'est pour cela que la question dela pluralité doit aussi être posée, etc'est pourquoi je ne peux pas nepas penser aussi à " La Tribune ".

En lien avec l'entretien

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5 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

Lettre de missionDans une lettre de mission qui lui aété adressée, le 11 juillet, parNicolas Sarkozy, président de laRépublique Christine Lagardeministre de l'Économie, desFinances et de l'Emploi doit, pource faire, compléter, dès cet été, lamesure sur la défiscalisation desheures supplémentaires par toutesles dispositions nécessaires poursupprimer les mécanismes quidécouragent le travail : autorisationde cumul emploi-retraite, sup-pression des limites d'âge nonjustifiées par des motifs de sécuri-té, autorisation du travail le di-manche pour les salariés volontai-res, possibilité de négociations surle temps de travail au sein mêmedes entreprises, possibilité pour lesagents publics qui le souhaitentd'effectuer des heures supplémen-taires, suppression progressive dela dispense de la recherche d'emploi pour les chômeurs seniorset augmentation des bourses pourles étudiants qui travaillent.

DimancheLa fédération des entreprises ducommerce et de la distribution(FCD) favorable à un double-ment des ouvertures le dimanche

Un assouplissement de la loipermettrait aux commerces d'ouvrir10 dimanches par an, contre 5actuellement.

Le président de la Fédération desentreprises du commerce et de ladistribution (FCD), Jérôme Bédier,s'est prononcé, jeudi 12 juillet, enfaveur d'un assouplissement de laloi sur les ouvertures le dimanchequi permettrait aux commercesd'ouvrir 10 dimanches par an,contre 5 actuellement.

"D'une manière ou d'une autre, leconsommateur demandera d'ouvrirles magasins le dimanche plussouvent qu'aujourd'hui", a-t-il dit .

"Il vaut mieux commencer progres-sivement, par 10 dimanches dansl'année, puis aller plus loin. Ce que

l'on veut, c'est qu'il n'y ait plus derégimes discriminatoires quiautorisent certains commercesd'ouvrir le dimanche et d'autrespas", a-t-il proposé.

Jérôme Bédier a affirmé quel'assouplissement de la loi serait"profitable au petit commerce"..

Autoriser les volontaires ?

Face à ces complications, leprésident de la République NicolasSarkozy a donc chargé mercredi laministre des Finances ChristineLagarde d'une mission sur l'autori-sation du travail le dimanche pourles salariés volontaires.

Le Conseil économique et social(CES) avait préconisé en février lemaintien du repos dominical, "rè-gle protectrice pour les salariés" et"base d'un équilibre de la société".

Selon une étude TNS Sofres, lamoitié des Franciliens souhaiteque les magasins ouvrent plustard le soir mais aussi plussouvent le dimanche.

En lien avec l'entretien

Sujets d'actualités en bref

Les conséquences dans la distribution des projets de loi en prépa-

ration.

Avenir du capital de l'entreprise

Orientations stratégiques

Cession de l'immobilier demandépar certains actionnaires

Entrée au capital du personnel

Participation des syndicats dansle développement durable et leGlobal social Compliance Pro-

gramme (GSCP).

Participation de Carrefour dans lefond de compensation de l'usine

Spectrum

Participation de Carrefour via leFCPE solidaire sur l'action de

France Active Fonds Régionauxd’Investissement Solidaires(FRIS) création de 20 000

emplois à 3 ans.

Véritable prise en compte de laGPEC particulièrement sur les

NTI puces RFID et les caisses au-tomatiques.

La CFDT demande un pactesocial.

Humanisation des rapports so-ciaux

Création net d'emplois et prioritésau recrutement interne (bourse de

l'emploi)

Possibilités pour les temps par-tiels de bénéficier d'un temps

complet

Le problème des bas salaires(exemple 35 ans d'ancienneté

1035 euros net +2,5 mois)

Un véritable parcours qualifiantet de professionnalisation

Problème de la violence de plusen plus importante dans notre

métier.

Des crèches interentreprise (60%de femmes moyenne d'âge 37

ans) Les ouvertures …

MobilisationSemaine de mobilisationdu 8 au 12 octobre 2007Le Bureau national des 15 et 16mai a confirmé la nécessitéd’une CFDT visible, lisible,offensive à la prochaine ren-trée. Il a décidé du principed’une semaine de mobilisationimpliquant URI et fédérations.

Pour rendre visible les positionsde la CFDT, peser dans lesnégociations qui seront en coursavec le patronat, il a été décidéune semaine de mobilisation du 8au 12 octobre. Un point fort serala tenue de 7 meetings interrégio-naux.

Mardi 9 octobre  Dole et Nantes

Mercredi 10 octobre  Paris(Zénith), Bordeaux et Strasbourg

Jeudi 11 octobre  Lyon et Avi-gnon

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6 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

Qui aurez imaginé qu'un jour le se-crétaire général de la CFDT rencon-trerait le président du directoire Car-refour !

Non pas que les patrons des grandes en-treprises ne rencontrent pas les secrétai-res généraux des syndicats mais c'estsouvent au hasard d'une rencontre, par-fois en catimini et rarement en présencedes responsables syndicaux de l'entrepri-se.

Quand en 1999 les directions de Promo-dès et Carrefour demandent un diman-che en plein mois d'août, le numéro detéléphone de Nicole Nottat pour l'infor-mer de la fusion des deux entreprisesc'est une première et la preuve que l'en-treprise n'a pas jugé utile de la rencon-trer avant (elle se rattrapa par la suite) !

Il est vrai que la distribution, premieremployeur de France, est rarement encontact avec les responsables syndicauxhormis Michel Edouard Leclerc, tou-jours là où il y une communication à fai-re, avec cette particularité de n'avoir au-cun pouvoir social dans son groupementd'entreprises toutes propriétées de petitspatrons peu sociaux.

Quand François Chérèque accepte enfévrier 2005 de participer à la rencontredes délégués CFDT Carrefour c'est unepremière, jamais avant lui un secrétairegénéral ne s'était déplacé dans une réu-nion d'un groupe de la distribution.

Quand on est le "patron" d'un syndicatde 800 000 adhérents même si on nes'applique pas les 35 heures on courtaprès le temps alors rencontrer, toute

une journée, 200 militants d'entreprise !

Les camarades sensiblent à cette présen-ce firent bon accueil à ce militant simpleet direct.

José luis Duran lui ne cache pas qu'ilconsidére que rencontrer les représen-tants des salariés fait partie de son"jobs". A peine nommé à la tête du di-rectoire il rencontre le comité de groupe,ce que ne fit jamais Daniel Bernard sonprédécesseur. Depuis 2 ans il est fidelaux rendez-vous du CICE où il prend letemps de dîner avec les délégués euro-péens.

En juin 2007 c'est les représentants de laCFDT qu'il acceuille à Levallois dans lasalle du conseil. Encore une première !

Qui en eut l'idée, ce jour là, de cetterencontre au sommet la DRH ou les syn-dicalistes qu'importe l'intérêt c'est queles deux parties donnèrent immédiate-ment et sans hésitation leurs accords.Rendez-vous fut pris

Le 11 juillet à 17 h 30 José luis Duranaccompagné de Jacques Beauchet re-cevait François Chérèque lui accompa-gné de Serge Corfa.

Cécile Cloarec toute nouvelle Directri-ce Ressources Humaines Groupe etJean-Luc Delenne Directeur desRelations Sociales et Institutionnelles dugroupe assistent à cet entretien.

Pendant une heure trente le Directeurgénéral de Carrefour et le secrétairegénral de la CFDT échangent sur lespoints d'actualités. Et ils n'en man-quent pas !

François Chérèque n'a pas pour missionde négocier chez Carrefour mais les né-gociations qu'il mène au niveau nationalavec le gouvernement ou le Medef s'ap-pliqueront demain à tous dont les 140000 salariés de Carrefour.

Avec le gouvernement c'est la TVA so-ciale qui touchera entreprises et consom-mateurs, "le travailler plus pour gagnerplus", les nouvelles lois en gestation surla représentativité et le droit de grève, lecontrat unique, la mondialisation, la ré-forme de la retraite, la paupérisation dessalariés, sans oublier les lois Dutheuils.

Avec le Medef la négociation sur lamodernisation du marché du travail:

RENCONTRES

Rencontre Duran et Chérèque

José luis Du-ran par cette

rencontremontre publi-

quement lavoie à suivre.

Ouvrir undialogue

constructifavec les orga-nisations syn-

dicales.

Quelle excu-se peut main-

tenant invo-quer un di-

recteur d'éta-blissement

qui refuse dedialoguer

avec les délé-gués syndi-

caux.

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7 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

l'entrée dans l'emploi, l'évolution dans l'emploi, lasortie de l'emploi et le retour à l'emploi Ce qui en-trainera la réforme des conditions de licencie-ment.

Avec Carrefour c'est l'intrusion de Colony Capi-tal dans le capital de l'entreprise, société que laCFDT cotoie déjà chez Accord. L'arrivée desnouvelles technologies et particulièrement lescaisses automatiques sont invoquées ainsi que lanécessité d'utiliser la GPEC pour prévenir et ré-fléchir aux conséquences des puces RFID. JoséLuis Duran ne croit pas à leur montée en puis-sance sur les surfaces de vente mais plutôt enamont dans la logistique.

Les deux hommes ont un avis sur tout et connais-sent leur sujet. Il sont d'accord sur le fait que lespolitiques devraient un peu mieux écouter lemonde du travail (employeur et salarié) avant desortir des lois toutes faites et souvent innaplica-bles.

Dirigeants d'entreprise de la grande distribution etsyndicalites doivent intervenir sur ces sujets desociétés pour éviter demain de se retrouver avecdes lois qui mécontentent tout le monde.

François Chérèque qui rencontre actuellement leprésident de la République et les ministres inviteCarrefour à s'exprimer publiquement sur les em-bauches avant de parler heures supplémentairesmais aussi sur le respect des accords de RTT si-gnés.

A 19 heure il est temps de se quitter.

José Luis Duran n'oublie pas de demander si desactions syndicales étaient prévues pour la rentrée.

Réponse en octobre !

Rencontre Duran et Chérèque

Rencontre avec CécileCloarec Depuis le 2 mai 2007 CécileCloarec est Directeur ou Direc-trice le débat n'est pas tranchédes Ressources Humaines Grou-pe. Elle remplace à ce posteHervé Clec'h, nommé DirecteurExécutif Inde.

La CFDT se devait, dès sa prise en fonction, prendrecontact avec elle. Serge Corfa et Bruno Moutry l'ontdonc rencontré le 2 juillet 2007 pour échanger avec ellesur la façon dont elle aborde sa mission et sur les orien-tations qu'elle entend prendre. Dans le même temps ilslui ont présenté la CFDT et ses revendications sur legroupe.

Cecile Cloarec, jeune cadre de 37 ans mère de 2 enfantsrevient tout juste d'un congé maternité. Elle a débuté sacarrière chez Yves Rocher dans la partie rémunération.Elle entre chez Carrefour en 2004 comme DirecteurRémunération & Avantages sociaux au sein de laDirection des Ressources Humaines Groupe.

Sa mission est d'impulser les chantiers sociaux inter for-mats et de coordonner la gestion opérationnelle des ex-patriés et de 500 postes clefs de l'entreprise. Elle gèrela rémunérations de ces postes.

En France la direction des Ressources Humaines estconfiée depuis 2 ans au DRH groupe. En effet contrai-rement aux autres pays ou il existe une direction exécu-tive pays la France est directement rattachée à José LuisDuran.

30 collaborateurs l'assitent dans sa tâche dont Jean-LucDelenne, Directeur des Relations Sociales etInstitutionnelles du groupe mais aussi des directeurs"Carrière et formation", "Rémunérations et avantagessociaux"…

Jean-Luc Delenne, Directeur desRelations Sociales et Institutionnelles dugroupe

50 ans marié 3 enfants Entré aux Ulis en 1980 encharge du service "paie". Nommé chef comptable à

Montesson en 1983. puis en 1987 chef comptable régional de larégion "Alpes". En mai 1990 il rejoint la direction "Financesgestion" de Carrefour France. En février 1991 il devient responsa-ble du développement socialà la DRH Carrefour France.

Après un bref passage comme directeur à Perpignan il revient à laDRH en 1998. où il prend la Direcion des Relations SocialesCarrefour Hypers France en juin 1999.

En avril 2004 il passe à l'international sous les ordres de JacquesBeauche. Il est nommé en 2005 Directeur des Relations Sociales etInstitutionnelles du groupe

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8 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

A L'AFFICHE

Rencontre au sommet

Le plus difficile dansl'art du dialogue, cen'est pas de parler,c'est d'apprendre à

écouter.  

Jean-Marie Petit-clerc

Traitez les genscomme des cochons

et vous obtiendrezun travail de

cochons. Traitez lesgens comme deshommes et vous

obtiendrez un travaild'hommes.

 Harriet BeecherStowe

La réussiteappartient à tout le

monde. C'est autravail d'équipequ'en revient le

mérite.

 Franck Piccard

Travail. L'un desprocessus selon

lequel A gagne desbiens pour B.  

Ambrose Bierce

L'un a besoin del'autre : le capitaln'est rien sans letravail, le travail

rien sans le capital.  

Léon XIII

Le travail est si biendivisé que l'untravaille et quel'autre récolte.

 Lanza del Vasto

Rien de tel que desvacances ratées pourvous réconcilier avec

une vie de labeur.

 Arnold Bennett

José Luis Duran SchultzPrésident du directoire et directeur général Né le 8 novembre 1964, 43 ans. Espagnol. Marié. Deuxenfants. Diplômé d'économie.

Francophile, polyglotte (français, espagnol, allemand).Sa mère est d'origine allemande) 

José Luis Duran a commencé sa carrière en 1987  chezArthur Andersen .

Entré en 1991 chez Pryca, filiale espagnole du groupe - qu'il avait auditée pourArthur Andersen - comme contrôleur de gestion (1991-1994), puis successive-ment contrôleur de gestion Europe du Sud (1994-1996), contrôleur de gestionAmériques (1996-1998) et Directeur Financier chez Pryca (1998-1999).  

Il est nommé en 1999 Directeur Financier de Carrefour Espagne, et joue un rôleclé lors du processus de fusion avec Promodès.

En 2001, il devient Directeur Général Finances et Gestion du groupe Carrefour. Ilest membre du comité exécutif de Carrefour.  

En 2003, il devient par ailleurs responsable des Systèmes d'information,d'organisation et de l'approvisionnement.

Le 3 février 2005 suite au départ de Daniel Bernard et de Joël Saveuse il estnommé président du directoire et directeur général. Le conseil de surveillance estprésidé par Luc Vandevede qui sera remplacé en mars 2007 par Robert Halley

François ChérèqueSecrétaire général de la CFDTNé le 1er juin 1956 51 ans à Nancy

François Chérèque commence sa vie active comme Edu-cateur spécialisé pour enfants autistes, à l'hôpitalspécialisé de Digne- les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence),

Il adhère à la CFDT en 1978. En 1984 il devient Secrétai-re du syndicat santé-sociaux des Alpes-de-Haute-

Provence. puis en 1986 secrétaire de l'union départementale des Alpes-de-Haute-Provence.

En 1991 il entre comme secrétaire national à la fédération santé-sociaux CFDT.dont il prend la tête comme Secrétaire général en 1996.

En 1995 Il entre au bureau national de la confédération puis en 2001 il devientmembre de la commission exécutive 

Le 30 mai 2002, il est élu au congrès, de Nantes, secrétaire général de la CFDTavec 91,4 % des voix en remplacement de Nicole Notat le 16 juin 2006 Il estréélu avec 91,69 % des voix au Congrès de Grenoble pour un mandat de quatreans non-renouvelable .

François Chérèque est le quatrième des cinq fils de Jacques Chérèque, emblémati-que numéro deux de la CFDT (1979 à 1984), préfet de la région Lorraine,ministre de l'Aménagement du Territoire de 1988 à 1991, dans les gouvernementsRocard.

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9 • L'Hyper spécial 12 juillet 2007

Hommes et valeurs ?

7 valeurs guident la politique deressources humaines du groupeCarrefour. Le partage de cesvaleurs par l’ensemble descollaborateurs du Groupe donneencore plus de cohérence à leursactions dans toutes les enseignes.

7 valeurs pour 7 repèrescommuns :

1 / La Liberté

- Respecter la liberté de choix duclient par la variété des formats,des produits et des marques

- Donner aux consommateurs laliberté d’acheter à des prixcorrespondant à leur pouvoird’achat.

- Permettre au plus grand nombred’avoir accès à la consommation.

- Donner à tous les collaborateursle droit à l’initiative et la libertéd’entreprendre.

2 / La Responsabilité

- Assumer pleinement les

collaborateurs, des fournisseurs

- Être intègre individuellement etcollectivement

6 / La Solidarité

- Partout où le groupe Carrefourexerce son métier, il contribue audéveloppement de l’économielocale, à l’emploi, à la formationet à la lutte contre l’exclusion.

- Mettre en œuvre une politique decommerce équitable endéveloppant le partage de la valeur

- Être également solidaire au seindu groupe Carrefour, quel que soitle métier, la fonction, l’enseigne

7 / Le Progrès

- Favoriser le progrès et ledéveloppement des nouvellestechnologies au service deshommes pour l’innovation

- Accepter le changement, dans unesprit constant de pionnier etfavoriser l’innovation

conséquences de nos actes vis-à-vis de nos clients, de l’entrepriseet de ses collaborateurs, desinstitutions, de l’environnement.

3 / Le Partage

- Mettre le savoir-faire et la forcede l’entreprise au service de lacréation de valeur à partager entreles clients, les collaborateurs, lesactionnaires, les partenaires et lesfournisseurs.

4 / Le Respect

- Respecter les collaborateurs, lesfournisseurs et les clients. Être àleur écoute et admettre leursdifférences. Comprendre etrespecter les modes de vie, leshabitudes, les cultures, les intérêtsde chacun, partout où le groupeCarrefour est implanté

5 / L’Intégrité

- Respecter les engagements et laparole donnée agir honnêtementvis-à-vis des clients, des

VALEURS CARREFOURDes ressources humaines centrées sur les valeurs

Le directoire

José Luis Duran Président du DirectoireJacques Beauchet Directeur Général Ressourceshumaines, communication, Juridique, Qualité,Responsabilité et Risques, Partenariat International,Proximité et Cash.

Javier Campo Directeur Général Dia International

José Maria Folache Directeur Général Europe hors France

Guy Yraeta Directeur Général Hypermarchés France

José Luis DuranRémunération fixe

2005 1 150 200€2006 1 265 000€

Bonus 2005 354 342€2006 1 138 500€

Actions gratuites (nombre)2005- Attribution cible 60 0002006- Attribution cible 60 000

2006- Attribution maximale 75 000Estimation 2006 des actionsgratuites à 58 euros 4 350 000€Options d'achat d'action (nb)

2005 120 0002006 au prix de 43,91 euros 100 000

Avantage en nature Une voiture

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10 L'Hyper CFDT du 07/07/2007

De la CFTC à la CFDTAprès la Libération, une minorité degauche anime le débat interne au sein dela Confédération française des tra-vailleurs chrétiens (CFTC). Regroupéedans la tendance  reconstruction , ellesouhaite distendre les liens avec leclergé et laïciser la centrale.

Sous la conduite d'Eugène Descampselle devient majoritaire et en 1964, lorsd'un congrès extraordinaire à lamajorité, la CFTC devient la CFDT-c’est la déconfessionalisation. Dix pourcent des effectifs choisissent cependantde recréer la CFTC.

Tous à gaucheLa CFDT déclare désormais placer sonaction dans le cadre de la lutte desclasses. La CFDT se rapproche dusocialisme et notamment du Partisocialiste unifié (PSU) mené par MichelRocard. De 1966 à 1970, elle passeégalement des accords d'action avec laCGT.

En mai 1968, la CFDT appelle à l'actiondans les entreprises. Ceci sera à l'originede la création des sections syndicalesd'entreprises.

Au congrès de 1970, la CFDT adopte denouveaux statuts. Elle prône l'autoges-tion des entreprises.

En 1971, Edmond Maire est élusecrétaire général. De nombreuxmilitants cédétistes participent aux« Assises du socialisme » (1974) etrejoignent à cette occasion le Partisocialiste (PS) de François Mitterrand.Ils y animent la minorité « chrétienne degauche » dont Michel Rocard est le chefde file.

RecentrageCependant, le rupture de l'Union de lagauche (1977) et l'échec de celle-ci auxélections législatives de 1978 conduit lacentrale d'Edmond Maire à un change-ment de stratégie. E

lle s'éloigne de la CGT et entreprend unmouvement de resyndicalisation  (ou de recentrage ) qui consiste notamment àprendre de la distance face aux partispolitiques. Elle appelle pour la dernièrefois à voter socialiste aux présidentielles

de 1981. Si elle soutient le « tournant dela rigueur » de 1983, elle se définiraensuite par son autonomie, n'hésitant pasà soutenir des réformes menées par desgouvernements de droite lorsqu'elles luiparaissent justifiées. Une importante mi-norité conteste ce recentrage.

Au congrès de Strasbourg, qui se tientdu 21 au 26 novembre 1988, JeanKaspar est élu secrétaire général. Lafédération Sud-PTT naît d'un processusd'exclusions de militants trotskistes mi-noritaires, opposés à la ligne« réformiste », au sein de la fédérationdes PTT à l'automne 1988.

RéformisteEn 1992, Nicole Notat est éluesecrétaire générale. Elle est la premièrefemme à occuper un tel poste dans uneconfédération syndicale de salariés enFrance.

"Un syndicaliste doit être capable deconnaître aussi bien le point de vue deses salariés que le dossier de l'entrepri-se" Nicole Notat

Lors des grèves de décembre 1995, ellesoutient le projet de réforme de laSécurité sociale du Premier MinistreRPR Alain Juppé. La CFDT prend laprésidence de la Caisse nationaled'Assurance Maladie des Travailleurssalariés (CNAM) et de l'UNEDIC. Ceschoix de la direction nationale, enrupture par rapport aux positions de laCFDT dans les années 1970, sontcontestés par une minorité qui sera miseen échec au Congrès de Lille en 1998.

Le Congrès de GrenobleLa CFDT a tenue son 46ème congrès du12 au 16 juin 2006 à Grenoble. Il aréunis 1868 délégués issus dessyndicats, fédérations et unionsrégionales.

Le Congrès a conforté la position de sonsecrétaire général, François Chérèqueinstallé par Nicole Notat, qui défendaitpour la première fois son bilan. Il arenforcé son équipe proche au secréta-riat confédéral, tout en permettant leretour au bureau national de fédérationscritiques comme la FGTE (transports)ou le SGEN (éducation).

PETITE HISTOIRE CFDT

De la CFTC à la CFDT

Direction CFDTDepuis 1973, la

CFDT n'a a sa têtequ'un secrétaire

général, sansprésident.

Présidents

Jules Zirnheld1919-1940

Georges Torcq1946-1948

Gaston Tessier 1948-1953

Maurice Bouladoux1953-1961

Georges Levard 1961-1967

André Jeanson 1967-1970

Laurent Lucas 1971-1973

Secrétaires généraux

Gaston Tessier 1919-1948

Maurice Bouladoux 1948-1953

Georges Levard 1953-1961

Eugène Descamps 1961-1971

Edmond Maire 1971-1988

Jean Kaspar 1988-1992

Nicole Notat1992-2002

François Chérèque 2002 jusqu'à 2010

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11 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

Fédération des servi-cesLa fédération des services est issuedu syndicat des employés de Com-merce et d'industrie crée le 13 sep-tembre 1887… excusez du peu ! 18salarié sont adhérents.

Aujourd'hui l'esprit de ces pionnersperdure à Pantin siège de la deuxiè-me fédération de la CFDT qui re-groupe les salariés du commerce,les assurances, l'hotellerie, la sécu-rité, les services …

Le congrès de la Fédération desServices a eu lieu du 12 au 15 juinà La Rochelle. Il a réuni plus de380 personnes.

Après une trentaine d’interventionsde syndicats le rapport d’activité(quitus) a été voté à 93 % (83 % auprécédent congrès de Caen en2003). La fusion avec la fédérationHacuitex (salariés de l'habillement,textile, cuir) a été votée à l’unani-mité.

Après une intervention pertinentede François Chérèque sur l’actua-lité sociale et le contexte politique,une Table ronde sur le développe-ment durable et la RSE a réuni lesparticipant.,

Les membres de la CommissionExécutive ont été élus entre 72,9 %

et 98,6 % des mandats

7 représentants du commerce élusau Bureau Fédéral: Patrick Urla-cher (GIFI Entrepôts) FrançoiseLageyre (Darty ouest), GeorgesLecoq (Médico TechniqueOrkyn ), Pascal Vrignaud(Conforama), Guy Laplatine(Auchan), Olivier Guivarch(Procure), Eric VIDAL (DPMDarty ).

Coordination CFDTCarrefour ReprésentativitéImplantés dans 20 sociétés laCFDT est la deuxième organisationsyndicale dans le groupe. Sur les3088 élus aux comité d'entreprise(titulaires et suppléant) 2398 (78%)sont adhérents à une des cinq orga-nisations syndicales représentatives(95% dans le collège employés).

Un peu d'histoire

La CFDT compte 604 élus aux CEdont 33 dans l'encadrement.

RencontresLe 3 février 2005, 170 militantsdont 55% de femmes ont rencontréFrançois Chérèque venu répondre aux questions des délégués CFDTCarrefour.

L'accueil enthousiasme qui lui a étéréservé montre que les militantsn'ont pas d'état d'âme sur les posi-tions confédérales.

Bien entendu on a parlé de la RTTmais aussi de la mondialisation, dela déreglementation des horaires,de la sécurité sociale, des restructu-rations, de la violence au travail etbien d'autres thèmes qui préoccu-pent les militants CFDT au niveaude l'entreprise comme de la France.

Le 1er février 2007, 200 militantsCFDT de Carrefour ont rencontréle nouveau secrétaire général de lafédération Gilles Desborde. Il ve-nait avec eux parler des enjeux dela CFDT pour les années à venir.

Représentativité groupe CarrefourElections CE 2006 (sans SAS)

42,4% FO

24,8% CFDT

21,2% CGT

5,7% CFTC

1,7% CAT

4,3% CGC

Thierry Babot (à gauche)DSC Carrefour avec FrançoisChérèque au congrés fédéral

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12 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

31 août 1999Daniel Bernard PDG Carrefour et LucVandevelde Chairman de Promodès pré-parent le rapprochement de Promodèsavec Carrefour.

Luc Vandevelde devient Vice Présidentde Carrefour et Daniel Bernad PDG

Juillet 2002Luc Vandevelde quittecarrefour pour diriger lebritannique Marks &Spencer jusqu'enseptembre 2003.

6 décembre 2003,

Paul-Louis Halley fon-dateur de Promodès dé-cède dans un accidentd'avion.

9 mars 2004 Luc Vandevelde représente les intérêtsde la famille premier actionnaire deCarrefour avec 13% du capital et siège àce titre au Conseil d'Administration deCarrefour.

3 février 2005Démission de Daniel Bernard

Le conseil d'administration de Carrefour

a décidé de modifier les structures de di-rection et de dissocier les fonctions deprésident et de directeur général.

"Ne souhaitant ni présider le conseil desurveillance, ni présider le directoire,Daniel Bernard a Président DirecteurGénéral Carrefour, a remis sa démissionau Conseil d'administration. Joël Saveu-se (directeur général chargé de l'Europe)a également remis sa démission".

Deux administrateurs indépendants,Christian Blanc et Sylvia Jay, présen-tent leur démission.

Nos progrès les plus récents mepermettent de partir sans inquiétudepour l'avenir du Groupe. José LuisDuran va écrire une longue et bellenouvelle page de l'histoire de Carre-four, après les présidences de MarcelFournier, Denis Defforey, Michel Bon,Paul-Louis Halley et moi-même.

Luc Vandevelde, a été nommé prési-dent du conseil d'administration et JoseLuis Duran, directeur général du grou-pe.

20 avril 2005 Nouvelle direction

Le Conseil d'Administration a décidéde proposer à l'Assemblée Générale du20 avril 2005 la mise en place d’unConseil de Surveillance et d’un Direc-toire.

Cette nouvelle structure de gouvernancepermet une meilleure répartition despouvoirs entre un Conseil de Sur-veillance, organe de contrôle, et unDirectoire, en charge du managementdu Groupe.

La composition du Directoire et duComité Exécutif est représentativeselon le groupe de ses formats, métierset savoir-faire. Carrefour pourra ainsipoursuivre ses orientations stratégiquesen s'appuyant sur une organisationnouvelle permettant une meilleureréactivité et une proximité accrue avecl'opérationnel.

Le Comité Exécutif demeure l'organeopérationnel de mise en oeuvre de lastratégie..

Il n'y a plus de PDG mais un Présidentet un Directeur général

PETITE HISTOIRE CARREFOUR

Evènements 1999-2007

Duran 08/07/2007

« L'immobilier estnotre actif le plusimportant, et son

optimisation pourraitcréer de la valeur

pour l'ensemble denos actionnaires .

Nous pouvonsutiliser l'immobilier ,

sans trahir nosconvictions

opérationnelles . »

En clair, à conditionde ne pas sacrifier

les marges, mises àmal par l'abandon du

statut depropriétaire, sur

l'autel de laperformance

boursière.

« Je suis convaincuque Carrefour doit

augmenter sonrésultat opérationnel, exactement commel'a évoqué BernardArnault , assure le

dirigeant . C'est monbut depuis 2005 !

Maintenant que lesbases sont en place,

nous pouvonsaccélérer . »

Marcel FournierJacques et Denis

Defforey fondateursde Carrefour

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13 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

Luc Vandevelde devient Prési-dent du Conseil de Surveillanceet José luis Duran Président dudirectoire

Mars 2006Afin de garantir la bonne exécutionde nos stratégies et rendre plusefficace la mise en œuvre de nosprogrammes prioritaires, il a étédécidé en mars 2006 de créer unComité de Direction Groupe quise substitue au Comex et assure lepilotage opérationnel du Groupe.Chaque membre du Comité deDirection Groupe est rattachédirectement au Directoire, soit àson président, soit à l’un de sesmembres.

4 août 2006Opa sur le groupe Hyparlo 12 hy-permarchés et 3500 salariés enFrance

22 janvier 2007Luc Vandevelde ne représenteplus le Groupe Familial Halley

La famille Halley a retiré auprésident du conseil de surveillancedu distributeur la responsabilité dela gestion de sa fortune en raisonde divergences stratégiques. LucVandevelde ne représente plus lesintérêts du premier actionnaire deCarrefour, la famille Halley.

13 février 2007Bernard Bontoux le beau-frère deRobert et Paul-Louis Halley, rem-place de Luc Vandevelde à la têtede Citra, la holding des Halley.

7 mars 2007 Luc Vandevelde démissionne dela présidence du conseil de sur-veillance du groupe Carrefour

Robert Halley est nommé à laprésidence du conseil de

surveillance de Carrefour

Le Conseil de Surveillance, àl’unanimité, confirme sa confiancedans le Directoire et son Prési-dent, José Luis Duran, pour pour-suivre la stratégie engagée depuisdeux ans.

Jean-Martin Folz, 60 ans, qui,après dix ans passés à la tête dugroupe PSA Peugeot Citroën, avaitfait valoir son droit à la retraite estnommé au conseil de surveillanceCarrefour.

7 mars 2007 Bernard Arnault le propriétairede LVMH prend pied chezCarrefour avec le fonds américainColony Capital (spécialisé dansl'immobilier et l'hôtellerie).

Ils détiennent 9,09% via unestructure baptisée Blue Capitaldétenue à hauteur de 50% par lesfonds Colony Investors VIII etColyzeo Investors II (ce dernierétant contrôlé par Colony etEurazeo) et à hauteur de 50% pardes sociétés indirectement contrô-lées par Bernard Arnault et safamille.Le fonds Axon, qui avaitacheté 0,7 % du groupe dedistribution, s'est rapproché d'eux.Ils ont décidé d'agir de concert.

19 mars 2007Arnault et Colony au conseild'administration ?

Le groupe Arnault et le fondsColony Capital demande deuxsièges au conseil d'administrationde Carrefour.

Les groupes Arnault et Colony ontindiqué que leur entrée dans lecapital de Carrefour constituait uninvestissement "stratégique etindustriel" s'inscrivant dans ladurée. Ils ont affirmé que leurintention était de travailler encollaboration avec les Halley et ladirection de Carrefour.

18 avril 2007 Ségolène Royal en visite à

Champion

L'action de la CFDT sur les caissesautomatiques a attiré l'attentiond'une candidate. Lors d'une visitedans un supermarché parisien,Ségolène Royal s'est déclarée prêteà engager un "rapport de force"avec la grande distribution, qu'ellea accusé d'engendrer un "nouveauprolétariat féminin".

Le groupe de distribution, quirappelle qu'il "est le premieremployeur privé en France avecplus de 140.000 collaborateurs",souligne que les entreprises de dis-tribution "contribuent positivementau développement économique denotre pays, notamment par ledéveloppement de l'emploi et dupouvoir d'achat".

30 avril 2007 Assemblée Générale des action-naires.

Le conseil de surveillance passe de8 à 11 membres pour acueillir unreprésentant supplémentaire de lafamille Halley et 2 représentants deBlues capital.

Les nouveaux élus au conseil

Nicolas Bazire représentant duGroupe Arnault

Sébastien Bazin, représentant deColony Capital,

Pierre-Jean Brenugat, représen-tant de Halley Participation

30-31 mai 2007Depuis le mois d'avril, deuxconseils de surveillance et un sémi-naire de deux jours, ont été consa-crés à la stratégie.

José Luis Duran a obtenu l'appuitotal du nouveau conseil. « Noséchanges sont fort riches etnombreux. Les expériences des di-vers arrivants sont très différentes ,et les échanges vont dans les deuxsens : je les écoute , et ilss'attachent à comprendre le métierrapidement. »

Evènements récents

2007

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14 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

Directoire: Au directoire nous vou-lons les compétences.

Le raccourcissement des structures estmon objectif.

Fil rouge: Le fil rouge est l'optimisa-tion des coûts.

Simplification des structures, des objec-tifs et missions plus claires, plus réalis-tes, si réussite on va retrouver de lacroissance et du résultat.

France: La France est le paquebot dugroupe, il faut donner des moyens auxmagasins pour mieux servir le client.

Aujourd'hui la priorité c'est la France.

Croissance: La meilleure façon depréserver notre périmètre, notre mana-gement, nos équipes c'est la croissance.Carrefour mérites d'être un des troisleaders dans les pays où nous sommes.

Carrefour doit redevenir une valeur decroissance

Commerce: Donner plus de moyenscommerciaux pour regagner le quartd'heure d'avance, développer le chiffred'affaire.

Reconstruire une image prix. Créationde nouveau mètre carré.

Le service client est un volet laissé decôté qu'il faut remettre en avant, çapasse par l'accueil, la ligne de caisse etça ne se limite pas aux vendeurs EPCS.

Equilibre en amont et en aval, il n'y apas que la surface de vente

On remet les moyens ciblés sur la de-mande des clients par exemple on remetun responsable Produits frais.

Assortiments: Il faut reprendre lamain sur les marques propres.

Il faut un peu de temps pour reconstrui-re notre basique Il faut développer l'of-

fre.

Hommes: Redonner confiance auxdirecteurs des magasins.

Pas de changement par respect du tra-vail fourni par les équipes depuis troismois.

Achats: Une partie des achats doitrester centralisée mais il faut laisser ledirecteur du magasin décider sur lesachats locaux. Il faut gérer par rapportaux clients et non aux acheteurs.

Restructuration: Il y aura des res-tructurations, des réorganisations maispas de plan cachés dans les cartons.

Ces inévitables restructurations sont es-sentielles et nous serons forcement im-pactés par les évolutions technologi-ques.

Les restructurations seront faites dansle respect des individus, du dialogue so-cial et en concertation.

Pas de délocalisation des services

Financement: Il ne faut pas être naïfil faut trouver des financements pournous permettre de relancer la machine.

Il faut libérer un certain nombre de res-sources pour développer un certainnombre d'outils.

Il y a trois ans l'endettement était de 10milliards d'euros. En 2004 la dette etdevenue beaucoup plus raisonnable etn'est plus un objectif prioritaire.

Logistique: Quand on parle optimi-sation des coûts il ne faut pas foncer,parler de réduction du personnel maisvoir si les camions sont remplis à 70%au lieu de 100%.

Il faut améliorer les outils en amont.

Publicité: Il faut mieux utiliser la pu-blicité, mieux exploiter notre potentielclients.

Nos meilleurs ambassadeurs sont lessalariés.

Sociale: Pas d'engagement sur la po-litique salariale les objectifs du groupec'est le maintient du pouvoir d'achat.Nous avons tous intérêt à faire des bonsrésultats.

PAROLES DE PRESIDENT

Comité de groupe 15 février 2005

Message de JoséLuis Duran février

2005Le Conseil d'Administration

m'a demandé d'assurer lafuture présidence du Direc-

toire. Je souhaite enquelques mots vous faire

part des convictions que jepartage avec la nouvelle

équipe de Direction.

Je prends mes fonctionsavec un sentiment de devoir.Devoir envers les femmes et

les hommes qui font leGroupe. Devoir envers lesactionnaires qui accordentleur confiance à Carrefour.

Il faut que nous renforcionsnotre dynamisme et notre

croissance sur les basesd'une confiance retrouvée.Cela exigera de la part de

chacun d'entre nous à la foisrigueur et partage, mais jecrois en nos équipes pour

relever ces défis. Je souhaitepour cela vous mobiliser sur

un projet d'entreprise quinous permettra d'aller

encore plus loin ensemble.

La culture du résultat doitêtre notre langue communeet les clients notre priorité.Nous devons nous appuyer

sur nos atouts. Nosfondamentaux sont bons,nos valeurs exemplaires,

mais il nous faut gagner encréativité et en réactivité. Ilnous faut regagner le quart

d'heure d'avance.

C'est mon état d'esprit. Jesais que je peux compter surle soutien de nos actionnai-

res pour nous aider àtravailler dans les

meilleures conditions etavancer ensemble et

durablement sur le chemindu succès.

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15 • L'Hyper n°244/07 du 20/07/07

Adaptation: S'il y a besoin derediscuter des adaptations sur l'organi-sation, y compris la mise en place, des35 heures, la loi actuelle le permetmais s'il y a des patrons qui jouent lesprovocateurs, on saura créer desconflits avec eux.

Délocalisation: Les cas de délocali-sations les plus criants se font vers despays où le coût du travail est quatre foismoindre qu'en France, donc ce n'estpas quelques heures de travail en plusou en moins qui nous rendront compéti-tifs".

Emplois: On a une reprise de lacroissance sans emplois et générale-ment, quand on n'a pas d'emplois, onn'a pas non plus d'heures supplémentai-res. L'énergie des partenaires sociauxaujourd'hui, au moment où l'économierepart, ça doit être la création d'em-plois.

Quatre millions de salariés au chômagedans notre pays, on ne va quand mêmepas délirer sur 'faire travailler plus' lesgens qui ont un emploi.

Emancipation: Redonner forme à lasociété, ce n'est pas seulement faire desréformes, négocier des compromisprofitables ou en refuser d'autres, c'estfaire en sorte que tout cela serve unecertaine idée de l'égalité, de la justiceet de la solidarité. Je suis persuadé quel'émancipation n'est pas un vain mot etqu'elle a encore un long avenir devantelle

Formation: "Il faut explorer d'autrespistes comme la formation ou la recher-che" .

Heures supplémentaires: On sait

très bien que des heures supplémentai-res dans notre pays, il n'y en a pasbeaucoup à faire. Faire travailler plus,a priori les entreprises n'en ont pas ac-tuellement les moyens". Elles ne peu-vent tenir lieu de politiques salarialesdigne de ce nom.

Mondialisation: En France onn'évoque la mondialisation qu'à traversses effets négatifs

Politique: Le rôle d'un syndicat n'estpas de se substituer aux partis, mais derevendiquer et d'ouvrir des discussionsavec l'État et le patronat. Mais il estvrai qu'en l'absence de débat politiqueentre la gauche et la droite, noussommes malgré nous placés dans cetteposition de principale opposition.

Rémunération: D'abord pour lepouvoir d'achat et l'emploi . On ne peutpas mettre en oeuvre une politique sa-lariale sur l'extension ou la pratiquedes heures supplémentaires puisquecelles-ci ne concerne nt qu'une minoritéde salariés.

Réformiste: On ne devient pasréformiste parce qu'on pense que lemonde va bien et qu'il suffirait de legérer correctement pour qu'il ailleencore mieux. On devient réformisteparce qu'on pense qu'il faut letransformer réellement. On ne devientpas réformiste parce qu'au fond rien nepresse et qu'on a le temps. On devientréformiste parce que, las d'attendre degrands soirs qui ne viennent pas etservent d'alibi à la passivité boudeuse,on veut se mettre en mouvement tout desuite.

Renoncement: Pour moi, le plusgrand renoncement c'est demanderl'impossible parce que demanderl'impossible et toujours l'impossiblec'est avoir toujours des réponses quisont 'non' et rester dans une postured'opposition systématique. Or lesyndicalisme qu'a choisi la CFDT, c'estde revendiquer le possible et d'essayerde déplacer les lignes du possible.

Santé: Un principe a rappeler "Jepaie en fonction de mes moyens et jesuis soigné en fonction de mes besoins"

PAROLES DE SECRETAIRE GENERAL

Le 2 septembre 2004 et 30 juin 2007

L'unification syndicale enFrance est un mythe, et ellele restera. Ce n'est pas plusmal. Je pense, sans plaider

pour le morcellement quin'est pas favorable à lasyndicalisation, que lesdifférentes cultures qui

coexistent dans notre paysse prolongent dans la

diversité des organisationssyndicales. La CGT a uneculture plus étatiste que laCFDT, dont la culture estplus contractuelle (ce quin'empêche pas la CGT de

faire parfois du contrat, et laCFDT de s'adresser àl'État). Il y a donc une

divergence globale sur lafaçon d'articuler la

démocratie sociale et ladémocratie politique. Par

ailleurs, l'engagementeuropéen de la CFDT est

plus profond et plus ancien:nous avons intégré lanécessité de faire de

l'Europe un élément fortpour que la France pèse

dans la mondialisation. Ladémarche de la CGT est

plus protectionniste. Je nedis pas cela de façon

péjorative c'est une cultureque l'on retrouve dans la

société française. Cesdifférences n'empêchent pas

que, sur des élémentsessentiels comme la

démocratie sociale, nousayons la capacité de faire unbout de chemin ensemble, et

peut-être d'évoluer les unsvers les autres et de serapprocher autour de

certaines conceptions. Je necrois pas que cela ira

jusqu'à une unification dusyndicalisme, mais je suis

persuadé que c'est laconfrontation de ces

différentes cultures et leurcapacité à coopérer qui

feront la force dusyndicalisme, plutôt qu'une

unification artificielle.

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L'Hyper !La gazette des délégués

CFDT Carrefour