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LIBRAIRIE LA BOîTE à LIVRES . 19 RUE NATIONALE 37000 TOURS TéL. 02 47 05 70 39 . FAX 02 47 05 14 78 . [email protected] . www.boitealivres.com I CERLCE DE LECTURE JEUNESSE I LUNDI 5 ET 26 JANVIER DE 17H30 À 19H Au salon de thé l’Escale Librairie la Boîte à Livres Entrée libre À partir de 15 ans I EN FÉVRIER 2015 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION) 03/02/15 Gilles Leroy Le monde selon Billy Boy (Mercure de France) 05/02/15 Léonor De Récondo Amours (Sabine Wespieser) 10/02/15 Dominique Fernandez Amants d’Apollon (Éd. Grasset) 12/02/15 Jacques Leenhardt Voyage pittoresque et historique au Brésil de Jean-Baptiste Debret (Éd. Actes Sud) 13/02/15 Jean A. Gili Luchino Visconti et la critique française (Éd. de L’amandier) 17/02/15 Emmanuelle Guattari New York, petite Pologne (Éd. Mercure de France) 26/02/15 Jérôme Garcin Le voyant (Éd. Gallimard) ... Suivez notre actualité sur notre site www.boitealivres.com La librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h I EXPOSITION I DU 5 JANVIER AU 28 FÉVRIER 2015 Au salon de thé L’Escale FRANÇOIS BERTHON Photographies I HORS NOS MURS I MERCREDI 21 JANVIER À 19H CONFÉRENCE avec SERGE DUPERRET Le crime altruiste (Compassion et violence dans le soins ) Salle Thélème Université de Tours www.apprentisphilosophes.fr Le cercle de lecture jeunesse Le cercle de lecture jeunesse de la Boîte à Livres de la Boîte à Livres Pour les 15 ans et plus... Prochaine séance : Lundi 5 janvier 2015 17h30-19h Librairie la Boîte à Livres 19 rue nationale 37 000 Tours 02.47.05.70.39 – [email protected] I EXPOSITION I DU 13 JANVIER AU 20 FÉVRIER 2015 JEAN-CLAUDE POSSON Photographies NOUS VOUS SOUHAITONS DES moments chaleureux ET DE BELLES LECTURES POUR L’année 2015 www.boitealivres.com

I EXPOSITION I EXPOSITION I NOUS VOUS SOUHAITONS … · tu souris, quand tu es triste et quand tu pleures. Je n’ai pas besoin Je n’ai pas besoin de ton visage, de tes yeux, de

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Librairie La boîte à Livres . 19 rue nationaLe 37000 toursTél. 02 47 05 70 39 . Fax 02 47 05 14 78 . [email protected] . www.boitealivres.com

I CERLCE DE LECTURE JEUNESSE ILUNDI 5 ET 26 JANVIER

DE 17H30 À 19HAu salon de thé l’Escale

Librairie la Boîte à Livres

Entrée libreÀ partir de 15 ans

I EN FÉVRIER 2015 I À LA BOÎTE À LIVRES (SOUS RÉSERVE DE MODIFICATION)

03/02/15 Gilles Leroy Le monde selon Billy Boy (Mercure de France)05/02/15 Léonor De Récondo Amours (Sabine Wespieser)10/02/15 Dominique Fernandez Amants d’Apollon (Éd. Grasset)12/02/15 Jacques Leenhardt Voyage pittoresque et historique au Brésil de Jean-Baptiste Debret (Éd. Actes Sud) 13/02/15 Jean A. Gili Luchino Visconti et la critique française (Éd. de L’amandier)17/02/15 Emmanuelle Guattari New York, petite Pologne (Éd. Mercure de France)26/02/15 Jérôme Garcin Le voyant (Éd. Gallimard) ... Suivez notre actualité sur notre site www.boitealivres.comLa librairie est ouverte le lundi de 11h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h

I EXPOSITION I DU 5 JANVIER AU 28 FÉVRIER 2015

Au salon de thé L’Escale

FRANÇOIS BERTHONPhotographies

I HORS NOS MURS I MERCREDI 21 JANVIER À 19H CONFÉRENCE avec SERGE DUPERRETLe crime altruiste (Compassion et violence dans le soins )

Salle Thélème Université de Tours www.apprentisphilosophes.fr

Le cercle de lecture jeunesse Le cercle de lecture jeunesse de la Boîte à Livresde la Boîte à Livres

Pour les 15 ans et plus...

Prochaine séance :

Lundi 5 janvier 201517h30-19h

Librairie la Boîte à Livres 19 rue nationale 37 000 Tours 02.47.05.70.39 – [email protected]

I EXPOSITION I DU 13 JANVIER AU 20 FÉVRIER 2015

JEAN-CLAUDE POSSONPhotographies

NOUS VOUS SOUHAITONS DES moments chaleureux ET DE BELLES LECTURES POUR L’année 2015

www.boitealivres.com

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I LUNDI 19 JANIVER > 19H30Rencontre avec FLORENCE ANDRÉ pour la traduction du livre de WILLIAM ROBINSON Le jardin sauvage ou jardin naturel, le fameux Wild Garden (Éd. Petit Génie . 27 € )

Malgré son retentissement, les multiples éditions, les nombreuses citations dans les ouvrages français sur l’art et la décoration des jardins, l’ouvrage du journaliste et jardinier William Robinson, The Wild Garden, dont la première édition paraît à Londres en 1870, n’était jusqu’à ce jour pas disponible en français.

Florence André, non seulement nous livre la traduction de cette œuvre majeure de l’histoire de l’art des jardins, mais la resitue dans son contexte historique, culturel, sociétal, tant britannique qu’européen tout en ouvrant des perspectives sur l’avenir. Le Jardin sauvage était révolutionnaire en son temps, il reste incroyablement pertinent pour les jardiniers et paysagistes du XXIe siècle.

Dans notre période de doute et de questionnement, son approche pragmatique, dominée par un véritable souci d’esthétisme et son approche naturaliste permettant un mode d’intervention plus à l’écoute de la nature, fait de ce Jardin sauvage un modèle pour des paysages véritablement durables.

Angliciste de formation, Florence André a partagé sa vie professionnelle entre l’enseignement de l’anglais, du français langue étrangère (FLE) et l’histoire des jardins. Elle a consacré sa recherche aux liens entre le monde anglo-saxon et la France à la fin du XIXe siècle en matière de jardins à travers les personnalités de William Robinson et Edouard André. Présidente et fondatrice de l’association Edouard André, elle demeure en Touraine où elle a créé un jardin devenu depuis 25 ans son lieu d’expérimentation.

Extrait : « Sa suractivité passionnée le fit reconnaître de ses pairs et il devint en 1866, la même année qu’Édouard André, membre de la Société linnéenne, parrainé par Charles Darwin, David Moore et le grand pépiniériste James Veitch. Il démissionna alors de son poste au jardin botanique pour se consacrer à sa carrière de journaliste horticole, dans les revues The Gardeners’ Chronicle et The Times. À partir de ce moment, il se dira auteur et journaliste et ne retrouvera le goût de se nommer jardinier qu’après avoir acquis sa propriété de Gravetye. En outre, le fait d’avoir appris le français lui permit de devenir correspondant du journal The Times afin de rendre compte des événements concernant l’horticulture et les jardins à l’Exposition universelle de Paris de 1867.»

I JEUDI 15 JANVIER > 19H30Rencontre avec VIRGINIE LYDIEpour son essai Traversée interditeLes harragas face à l’Europe forteresse(Éd. Le Passager Clandestin . 16 € )

Virginie Lydie est l’auteure des ouvrages Le suicide des jeunes, mourir pour exister, (Syros, coll. « J’accuse », 2008) et Paroles clandestines. Les étrangers en situation irrégulière en France (Syros, coll. « J’accuse », 2008)...

« Qui sont les harragas (les « brûleurs » en arabe), ces jeunes émigrants maghrébins qui « brûlent » les frontières sur des embarcations de fortune ? « La harga, explique Virginie Lydie, n’est pas représentative de la réalité migratoire, même irrégulière : ni par le nombre, ni par les zones de provenance. » Pourtant, le phénomène est surmédiatisé et surexploité. Ainsi l’Union européenne dépense-t-elle annuellement des millions d’euros pour préserver son sol de personnes qui, si elles ne disparaissent pas en mer, mènent sur le Vieux Continent « une vie de SDF ou de prisonnier ». Rejeté par l’Europe, le harrag ne peut pas non plus rentrer dans son pays, car son retour serait le signe d’un échec. Hantée par la mort, son histoire commence par un cri : « Partir ou mourir ! » et se termine souvent par un autre : « La mort plutôt que l’expulsion. » Ali Chibani, Le Monde diplomatique, mai 2011

I MARDI 13 JANVIER > 19H30Rencontre avec LAURE DES ACCORDSpour son roman L’envoleuse (Éd. Verdier . 11,80 € )Au soir de leur vie, une femme et un homme qui s’aiment depuis l’enfance, rêvent et se remémorent le secret qui les unit. En autant d’épiphanies, affleurent à la surface du récit : la cave d’un immeuble, une maison de vacances, des jumeaux aphasiques qui choisissent de disparaître, une salle de classe où s’exprime la sensualité du jeune âge, mais surtout Gisèle, l’envoleuse, jeune fille mystérieuse, déesse dont le corps imposant a abrité leurs premières unions.

Laure des Accords est enseignante dans un collège de la région parisienne. L’Envoleuse est son premier roman.

Extrait : « Regarde-moi, mon amour, mon vieil amour, viens sur mes genoux, viens que je te berce encore une fois. Je sais quand tu souris, quand tu es triste et quand tu pleures. Je n’ai pas besoin de ton visage, de tes yeux, de ta bouche, d’un mot de toi, d’une caresse de toi sur ma joue. Je sais ce que tu es et ce que nous sommes. Je le sais. Veux-tu une cigarette ? Veux-tu de l’alcool pour brûler un soir de printemps ? Vois comme il fait doux. Pas un bruit dans la maison aux liserons… Je vais te raconter des histoires, nous fabriquer une histoire avec les mots des poèmes perdus au fond de ma mémoire, avec les mots des autres pour oublier nos cauchemars.»

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I JEUDI 22 JANVIER > 19H30Rencontre avec PHILIPPE DUVERGERpour son essai La petite voiture rouge au fond de mon tiroir (Éd. Anne Carrière . 18 € )« Mon métier m’amène à voir beaucoup d’enfants et d’adolescents. Certains me marquent de manière indélébile et la seule évocation de leur nom suffit à dérouler une histoire, pour moi inoubliable.C’est pour tenter de comprendre pourquoi le souvenir de ces enfants s’est gravé en moi que je raconte ici leurs histoires. Chacune est singulière, mais toutes parlent d’une même chose : la rencontre.Il ne s’agit en aucun cas de théoriser, mais plutôt de saisir de manière impressionniste ce qu’elle est et ce qui s’y joue. Est-elle un jeu de miroirs ? Une illusion ? Une rêverie ? Un moment de vérité ?La rencontre est un peu tout cela à la fois mais ne se laisse enfermer dans aucune définition ; elle comporte toujours une part d’indicible et de mystère qui en fait la richesse.À la lecture de ce livre, chacun pourra repenser aux rencontres de sa vie et revisiter ces instants, uniques, où le destin s’est joué… Car notre vie est structurée par des rencontres, bonnes ou mauvaises, traumatiques ou mystérieuses, dangereuses ou rassurantes… Mais qui peut dire ce qui se passe exactement dans ces moments-là ? »

Philippe Duverger est pédopsychiatre, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU d’Angers, professeur des universités.Il est l’auteur de Crise et urgence à l’adolescence (Elsevier-Masson, 2013) et de Psychopathologie en service de pédiatrie (Elsevier-Masson, 2011).

Extrait : «Elle attendait des jumeaux, Jules et Quentin, mais un seul des deux est venu au monde. En effet, pendant sa grossesse, une échographie détecte de graves anomalies chez l’un des jumeaux et une intervention s’impose : il faut supprimer un des deux fœtus pour que l’autre garde une chance de survie... Une réduction embryonnaire est alors réalisée. Quentin est donc mort avant de naître. Et la mère se retrouve, au sens propre, entre la vie et la mort, la douloureuse réalité de la mort l’empêchant d’éprouver les joies de la vie.C’est dans ce contexte que l’on m’appelle, afin que je la rencontre et l’accompagne dans cette situation où les extrêmes se côtoient et la déchirent, la mettant dans une contradiction émotionnelle folle : comment donner la vie et penser la mort en même temps ? Équation invivable, cause d’une souffrance massive et envahissante. Pourtant, dès que j’entre dans la chambre du service de néonatalogie, c’est Jules, le bébé dans le berceau, qui attire toute mon attention.»

«Au départ, Gilbert Lelord voulait se consacrer à la vie de grands pédiatres et médecins. « J’ai commencé par Hippocrate, Bretonneau et Robert Debré. Au cours de mes lectures, j’ai rencontré Saint Vincent de Paul, qui a sauvé la vie de nouveaux nés. Sa phrase Les pauvres, mes maîtres m’a ouvert l’esprit. » Une rencontre qui l’a mené à étudier, pendant dix ans, la vie des saints. « Ce dernier livre est un florilège de leurs mots d’amour. » Loin d’une vision mystique ou théologique de ces personnages, il les a étudiés avec « une approche médico-psychologique ». Dans chaque livre, le pédopsychiatre s’adresse à un public différent. Le premier, « Invulnérables, comment un enfant devient un saint », était pour les enfants. Le deuxième, « Invincibles, les secrets des saints », pour leurs parents.Dans ce dernier tome, Gilbert Lelord s’adresse aux adolescents. Il veut leur donner une autre vision de l’amour. » Marion Michel, La Nouvelle République, 20/12/2014

I MERCREDI 21 JANIVER > 19H30Rencontre avec GIBERT LELORDpour son essai Incomparables les mots d’amours des saints (Éd. L’Harmattan . 17 € )

Ce livre est un troisième ouvrage consacré aux saints et à l’amour et destiné aux jeunes. Sans prétendre décrire la sainteté, il n’est pas inutile de citer les saints en exemple. L’auteur présente la vie et la parole de douze d’entre eux : François d’Assise, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Jeanne d’Arc, Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, François de Sales, Vincent de Paul, Jean-Marie Vianney, Charles de Foucauld, Thérèse de Lisieux et Maximilien Kolbe.

Gilbert Lelord, pédopsychiatre spécialiste de l’autisme et chercheur à l’Inserm, est l’auteur de Invulnérables, comment un enfant devient un saint (L’Harmattan, 2004) et Invincibles, les secrets des saints (L’Harmattan, 2011).

Extrait : «De nos jours, l’Homme est souvent harcelé par un environnement déroutant ou par des images inquiétantes ou provocatrices. Pourtant, il sait qu’il existe des «valeurs éternelles» qui se traduisent dans la vie quotidienne : rendre service, faire plaisir, favoriser l’échange, respecter la réciprocité. Elles nous sont transmises ici par la vie et les paroles de douze saints. »

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I JEUDI 29 JANVIER > 19H30Rencontre avec VÉRONIQUE OLMIpour son roman J’aimais mieux quand c’était toi(Éd. Albin Michel . 15 € )

Une femme sur un banc de la gare de l’Est en pleine nuit revoit les dernières 24 heures qui l’ont amenée là. Nelly est comédienne de théâtre, sa journée est entièrement aimantée vers le rôle qu’elle joue en soirée : la mère de Six Personnages en quête d’auteur de Pirandello. Ce soir-là quand débute la représentation, elle reconnaît au cinquième rang l’homme qui l’a quittée quelques mois auparavant, qu’elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu’au nom. Prise dans le vertige d’une passion qui la broie à nouveau, l’actrice en elle s’affaisse et ne peut plus jouer.

Amour et théâtre : deux thèmes où l’engagement de soi, la passion, la peur, les sentiments paroxystiques viennent balayer le cours d’une journée superstitieusement réglée. Débutant par une longue dérive, le roman s’emballe dans un crescendo où les coups de théâtre, au propre et au figuré, s’entremêlent.

Comédienne et dramaturge, Véronique Olmi est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Bord de mer (Actes Sud, Prix Alain-Fournier 2001), Premier amour (Grasset, 2010) ou Cet été-là (Grasset, Prix des maisons de la presse 2011). Aux éditions Albin Michel, elle a publié deux romans Nous étions faits pour être heureux et La nuit en vérité (2013), et une pièce, La Séparation, qu’elle a elle-même joué à l’automne dernier.

Extrait : « Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assise sur ce banc. Plus aucun train ne part, et plus aucun train n’arrive depuis longtemps déjà. C’est une gare immobile. Un silence glacé jusqu’à l’intérieur de mes os. Il y a une ville derrière moi, immense et fermée. Devant moi, ces trains vides comme des baleines à terre. Et vous, qui m’écoutez peut-être. C’est un monde qui n’a plus rien à dire. Et dans lequel je me suis perdue. Dans quelques heures le trafic recommencera. Ce sera le jour. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je ne sais pas ce que je peux faire de moi, maintenant. Il y a vingt-quatre heures tout était habituel et familier. Je croyais décider et maîtriser. Je croyais vivre. »

poésieI MERCREDI 28 JANVIER > 19H30Rencontre avec ALAIN BLANC et FRANÇOIS TEYSSANDIERpour Les éditions Voix d’EncreRecueil après recueil comme au fil de sa revue qui paraît deux fois l’an, VOIX D’ENCRE publie aussi bien les inédits de quelques grands aînés d’hier que ceux des alliés substantiels du temps présent. Parce qu’il faut sans trêve agrandir davantage ce domaine où nous voulons respirer, tout parcourir du monde comme des possibles, toutes les dimensions du jour comme les innombrables ailleurs. Il faut encore ne pas mourir au moins avant d’avoir allumé pour jamais un brasier de mots tellement clair et brûlant qu’il semble les choses mêmes, comme le voulait Alain Borne.Parce que l’encre, sinueuse ou vive, entre langage et silence, porte pour chacun sa lueur, noire et aveuglante. Et doit franchir en crépitant un à un chaque mur planté en travers de la liberté. Parce que la découverte d’un manuscrit, puis le partage de cette découverte, nous importent au plus haut degré. Publiant, nous donnons à lire ce que nous aurions tant voulu écrire, ce qui se glisse jusqu’aux nappes profondes de notre être ; publiant, ce sont mille et mille miroirs que nous tendons.Enfin, parce qu’à nos yeux, éditer poètes et artistes – en leur offrant un espace typographique de qualité avec des livres de chair et d’encre – s’apparente en quelque sorte à une utopie concrète. À cet idéal qui permet des livres issus d’une collaboration active, féconde, exempte de précipitation et sourde aux sirènes du mercantilisme.Libres, des livres à trois voix, celles de l’artiste et du poète, celle de l’éditeur.

VOIX D’ENCRE, une maison tant pour le verbe que pour les arts plastiques. “Aux éditions Voix d’encre, affirme Jeanine Baude, on fabrique de beaux livres où les illustrations font corps avec le texte.” Et Alain Freixe : “On ne cherchera pas à savoir qui a commencé, du peintre ou du poète. Seul importe le dialogue établi par les soins de l’éditeur.” Le livre ou l’irremplaçable croisée d’expressions multiples.Les mots donnent corps à la parole, le livre propage la lumière des mots…

Après des études de philosophie, Alain Blanc crée en 1972 la librairie Poisson soluble à Grenoble et les éditions Voix d’encre en 1990 à Montélimar.

Comédien, puis enseignant, François Teyssandier a publié trois pièces de théâtre et trois recueils de poésie dont Livres du songe, aux éditions Belfond (Prix Louise Labé 1998).