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Vivre mieux plus longtemps L’Institut Pasteur de Lille tente de combattre de nombreuses maladies qui empêchent le bien vieillir. Parmi celles-ci, l’obésité et le diabète, maladies génétiquement différentes mais très liées, responsables d’infarctus du myocarde, d’insuffisance rénale ou encore d’attaque cérébrale. Les questions de santé publique occupent une place importante dans notre vie au quotidien mais également dans les réflexions politiques à travers des propositions et des promesses dont nous attendons tous beaucoup. La santé est rarement abordée sous l’angle de la recherche scientifique. Et pourtant, au-delà de la prévention, c’est bien la recherche scientifique qui permettra d’améliorer la santé des hommes et leurs conditions de vie. C’est tout le sens de notre projet Vivre Mieux Plus Longtemps : améliorer la qualité de vie en luttant contre les maladies cardiovasculaires, les cancers, la maladie d'Alzheimer, le diabète, les maladies infectieuses… L’allongement de la durée de vie et ses impacts sociétaux imposent de se donner les moyens de faire progresser la recherche sur la longévité, par des soutiens forts et sur la durée. Comme le démontrent les récentes découvertes à l’Institut Pasteur de Lille réalisées grâce à vous, donner à la recherche est le meilleur moyen d’améliorer les traitements, d’en réduire les coûts à terme et d’offrir une meilleure qualité de vie à tous, aujourd’hui mais aussi pour les générations futures. Les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille comptent sur votre générosité pour faire reculer les maladies. Un grand merci pour votre soutien précieux. Pr Patrick Berche Directeur général de l’Institut Pasteur de Lille LE DIABÈTE ET L'OBÉSITÉ empêchent de bien vieillir N°5 Juin 2017 www.pasteur-lille.fr Votre don d’aujourd’hui fait les découvertes de demain E n France, 15% des adultes et 3,5% des enfants présentent une obésité et 32% des adultes et 14,5% des enfants sont en surpoids. La région Hauts-de- France est particulièrement touchée par ce fléau, avec un taux d’obèses et de personnes en surpoids supérieur à la moyenne française. Une fois installée, l’obésité devient une maladie chronique et provoque d’autres pathologies. Parmi celles-ci : le diabète de type 2. L’obésité est le facteur de risque numéro 1 du diabète et les chiffres le montrent : 80% des obèses sont diabétiques. C’est pourquoi l’Institut Pasteur de Lille, implanté dans une région fortement touchée par ces maladies, se doit de faire de l’obésité et du diabète un axe fort de recherche. Une équipe dédiée L’obésité présente des facteurs de risques tels que l’alimentation, l’état psychologique, la sédentarité, mais aussi la génétique. En effet, 70% des obèses ont au moins un parent dans la même situation. Quant au diabète, il a été scientifiquement prouvé que des gènes en étaient responsables. C’est d’ailleurs les équipes de l’unité « Génomique intégrative et modélisation des maladies métaboliques », dirigée par le professeur Froguel , qui ont découvert les premiers gènes responsables. Cette équipe travaille sur les origines génétiques du diabète et elle a démontré que des mutations génétiques rares de l’ADN étaient certainement à l’origine d’effets importants sur leur porteur, et que les mutations fréquentes avaient un effet, certes très significatif, mais assez faible.

i v r m i e x n g t m p s LE DIABÈTE ET L'OBÉSITÉ ... · Votre don d’aujourd’hui fait les découvertes de demain E n France, 15% des adultes et 3,5% des ... n’oubliez pas

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Vivre mieux plus longtemps

L’Institut Pasteur de Lille tente de combattre de nombreuses maladies qui empêchent le bien vieillir. Parmi celles-ci, l’obésité et le diabète, maladies génétiquement différentes mais très liées, responsables d’infarctus du myocarde, d’insuffisance rénale ou encore d’attaque cérébrale.

Les questions de santé publique occupent une place importante dans notre vie au quotidien mais également dans les réflexions politiques à travers des propositions et des promesses dont nous attendons tous beaucoup. La santé est rarement abordée sous l’angle de la recherche scientifique. Et pourtant, au-delà de la prévention, c’est bien la recherche scientifique qui permettra d’améliorer la santé des hommes et leurs conditions de vie.

C’est tout le sens de notre projet Vivre Mieux Plus Longtemps : améliorer la qualité de vie en luttant contre les maladies cardiovasculaires, les cancers, la maladie d'Alzheimer, le diabète, les maladies infectieuses…

L’allongement de la durée de vie et ses impacts sociétaux imposent de se donner les moyens de faire progresser la recherche sur la longévité, par des soutiens forts et sur la durée.

Comme le démontrent les récentes découvertes à l’Institut Pasteur de Lille réalisées grâce à vous, donner à la recherche est le meilleur moyen d’améliorer les traitements, d’en réduire les coûts à terme et d’offrir une meilleure qualité de vie à tous, aujourd’hui mais aussi pour les générations futures.

Les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille comptent sur votre générosité pour faire reculer les maladies. Un grand merci pour votre soutien précieux.

Pr Patrick BercheDirecteur général

de l’Institut Pasteur de Lille

LE DIABÈTE ET L'OBÉSITÉ

empêchent de bien vieillir

N°5Juin 2017

www.pasteur-lille.fr

Votre don d’aujourd’hui fait les découvertes de demain

En France, 15% des adultes et 3,5% des enfants présentent une obésité et 32% des adultes et 14,5% des enfants sont en

surpoids. La région Hauts-de-France est particulièrement touchée par ce fléau, avec un taux d’obèses et de personnes en surpoids supérieur à la moyenne française. Une fois installée, l’obésité devient une maladie chronique et provoque d’autres pathologies. Parmi celles-ci : le diabète de type 2. L’obésité est le facteur de risque numéro 1 du diabète et les chiffres le montrent :

80% des obèses sont diabétiques.C’est pourquoi l’Institut Pasteur de Lille, implanté dans une région fortement touchée par ces maladies, se doit de faire de l’obésité et du diabète un axe fort de recherche.

Une équipe dédiée

L’obésité présente des facteurs de risques tels que l’alimentation, l ’état psychologique, la sédentarité, mais aussi la génétique. En effet, 70% des obèses ont au moins un parent dans la même situation. Quant au diabète, il a été scientifiquement

prouvé que des gènes en étaient responsables. C’est d’ailleurs les équipes de l’unité « Génomique intégrative et modélisation des maladies métaboliques », dirigée par le professeur Froguel, qui ont découvert les premiers gènes responsables. Cette équipe travaille sur les origines génétiques du diabète et elle a démontré que des mutations génétiques rares de l’ADN étaient certainement à l’origine d’effets importants sur leur porteur, et que les mutations fréquentes avaient un effet, certes très significatif, mais assez faible.

Agir sur la génétique ?

Le diabète étant bien souvent lié à l’obésité, le premier traitement préconisé sera un rééquilibrage alimentaire pour éliminer le gras responsable de l’insulino-résistance, puis pour améliorer la glycémie, un antidiabétique oral ou un médicament favorisant la sécrétion d’insuline pourra être administré. Ces traitements ne seront malheureusement pas efficaces dans le temps. Peut-on alors agir directement sur les gènes pour améliorer le taux de glycémie ? Avant d’en arriver là, il faut être capable de caractériser les gènes responsables du diabète. C’est ce qu’ont réussi à faire des chercheurs de l’unité UMR 8199, sous la direction d’Amélie Bonnefond. Ils ont créé une technique innovante permettant de mesurer l’expression de certains gènes dans le diabète. Cette nouvelle technique leur a

permis d’identifier 4 nouveaux gènes qui pourraient être responsables du déclin de la production d’insuline par les cellules bêta. Bien que l’on ne sache pas encore comment agir sur ces gènes, cette découverte ouvre la voie à un nouvel espoir pour les malades : celui de trouver des traitements individualisés, pouvant agir au cœur des cellules et améliorer la glycémie des diabétiques de type 2.

Vers la médecine personnalisée

Pour enrayer la progression de ces maladies, une autre équipe de recherche de l’Institut s’intéresse également au diabète et à ses interactions avec d’autres maladies cardiovasculaires. Il s’agit de l’unité « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète » dirigée par le professeur Bart Staels. Avec son équipe,

il s’intéresse aux récepteurs nucléaires, des protéines qui agissent sur l’expression des gènes. Quand la fonction de ces récepteurs est altérée, des maladies telles que le syndrome métabolique, l’hypertension ou l’obésité peuvent se développer. Les unités de recherche de l'Institut Pasteur de Lille agissent ainsi sur tous les fronts, du décryptage de la maladie au cœur des gènes jusqu’à la mise au point de nouvelles thérapies, grâce au soutien des donateurs.Les projets du professeur Froguel et du professeur Staels, bien que chacun sur des domaines différents, ont pour but commun de trouver des traitements plus ciblés pour les malades. Aujourd’hui, tous sont traités de la même manière alors que les origines des maladies se trouvent parfois dans les gènes de chacun et sont donc, par conséquent, uniques.

L’asthme se définit comme une obstruction des voies aériennes, entrainant une toux, des difficultés respiratoires à type de broncho-

spasme mais également une hyper-sécrétion de mucus. Les

personnes asthmatiques sont sensibles à

certains allergènes environnementaux, les plus courants étant les acariens, les poils d’animaux,

le pollen ou encore les moisissures, mais

aussi à la pollution. Les polluants particulaires sont

des micro-particules présentes dans l’air et transportant différents composés délétères, qui sont inhalées et qui viennent se déposer dans les poumons. Fatalement, ils exacerbent la pathologie asthmatique.

Quels conseils pour les asthmatiques ?« Il faut à tout prix éviter de faire du sport pendant les pics de pollution quand on est asthmatique » conseille le Dr Anne Tsicopoulos, pneumologue, directrice de recherche INSERM et responsable de l’équipe « Immunité pulmonaire » au CIIL. L’idée étant de respirer le moins de particules possibles, si on le peut, il faut donc essayer de rester chez soi lors des épisodes de pollution.

Pour en savoir plus : www.pasteur-lille.fr

IDÉEREÇUE

JEAN-CLAUDE CASADESUS,UN PARRAIN ENGAGÉ

FAUX : le surpoids ou la situation d’obésité sontdes facteurs de risques qui peuvent favoriser l’apparition du diabète mais il existe d’autres facteurs comme le tabac, la sédentarité, l’alcool, le cholestérol… De plus, il a été scientifiquement prouvé que la génétique joue un rôle important dans l’apparition de ces pathologies.

Le 12 juillet 2017, j'aurais l'honneur de diriger près de 300 artistes pour interpréter une œuvre magistrale au stade Pierre-Mauroy à Lille : le Requiem de Verdi. À cette occasion et en tant que parrain de l'Institut Pasteur de Lille, j'ai décidé de relever le défi de collecter mininum 2 000 € au profit de la Recherche.

Ces équipes font un travail remarquable depuis plusieurs décennies au profit de la santé publique et c'est pourquoi je suis fier d'être parrain de cette fondation d'excellence. Cet institut magnifique mérite qu'on s'y attache et qu'on l'aide. Comme moi, soutenez l'Institut Pasteur de Lille en faisant un don solidaire.

www.alvarum.com/jean-claudecasadesus

LE CONSEIL DE L'EXPERT

Idées reçues

N°1« Le diabète ne touche que lespersonnes en surpoids ou en situation d’obésité »

IDÉEREÇUE

FAUX : le diabète est à l’origine de pathologiesmortelles et tue une personne toutes les 10 secondes selon l’Organisation Mondiale de la Santé. En France, entre 500 000 et 800 000 personnes ignorent même qu’elles sont diabétiques. Les complications peuvent conduire à la cécité, à des amputations, à une insuffisance rénale, à des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux.

N°2 « Le diabète n’est pas unemaladie très grave »

L'équipe du docteur Jean-Sébastien Annicotte

L’été approche, l’occasion de rappeler qu’un voyage à l’étranger ne se prépare pas à la légère. Avant de partir, il faut connaître les risques médicaux liés aux voyages et les vaccins nécessaires voire indispensables.

L’application MÉTIS, développée par les médecins et les informaticiens de la fondation, est disponible sur le site de l’Institut Pasteur de Lille dans la rubrique santé. Elle permet de visualiser sur une carte dynamique les risques sanitaires spécifiques à votre destination de voyage. L’application est une première approche que vous pouvez compléter par un rendez-vous dans le centre international de vaccination du campus Pasteur Lille qui réalise 26 000 vaccins chaque année et propose des consultations pré et post-voyage.Votre risque Zika peut également être évalué sur le site dans la rubrique Santé. Cette infection virale transmise essentiellement par une

piqure de moustique, est particulièrement dangereuse pour le développement cérébral du fœtus. « La menace s’est atténuée mais pas le risque, il y a une augmentation des consultations pour le virus Zika de la part des futurs parents et des femmes enceintes » explique le professeur Daniel Camus, médecin au Centre de Prévention et d’Education pour la Santé de l’Institut Pasteur de Lille.

Faire un don, c’est mieux connaître les virus et aider les chercheurs à trouver de nouveaux vaccins.

Informations et vaccinations : 03 20 87 79 80

Horaires : Les lundi, jeudi et vendredi de 13h à 16h30Le mercredi de 9h30 à 13h et de 14h à 17h30

Tuberculose et antibiorésistanceun nouveau prototype de médicament

SUIVEZ L’INSTITUT SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

LE SOUTIEN RÉGULIER, C’EST PLUS D’AVANCÉES POUR LA SANTÉ.

THÉRAPIE CIBLÉE POUR LUTTER CONTRE LE CANCER

Des chercheurs lillois (Institut Pasteur de Lille, Inserm, Université de Lille, CNRS) ont inventé un prototype de médicament (SMARt-420) capable de supprimer la résistance à l’éthionamide, un antibiotique utilisé pour traiter la tuberculose.

Saison estivale, n’oubliez pas les vaccins !

Les ant ibiot iques sont universellement considérés comme l’un des plus grands progrès médicaux du XXe siècle en permettant la guérison d'infections jusqu'alors graves ou mortelles. Indispensables pour les patients particulièrement vulnérables aux infections (cancers, diabète), les antibiotiques sont également utilisés pour les interventions chirurgicales ou encore pour les patients atteints de la tuberculose (Mycobacterium tuberculosis).En 2016, parmi les 10 millions de nouveaux cas de tuberculose déclarés dans le monde, 500 000 étaient considérés comme multirésistants aux antibiotiques, provoquant dans cette population la mort de près d'un malade sur deux. L’étude des chercheurs lillois montre qu'il est possible de

contraindre le bacille tuberculeux résistant à l 'antibiotique éthionamide à revenir à un état de complète sensibilité, en activant l’antibiotique à l'intérieur de la bactérie pour la tuer." Au travers de la forte collabora-tion qui lie nos équipes de biologistes et de chimistes médicinaux, nous avons réussi à inventer un prototype de molécule - SMARt-420 - qui réveille une nou-velle voie de bioactivation del'éthionamide, provoquant ainsiune resensibilisation complète desbactéries résistantes à cet antibio-tique." expliquent le docteur Alain Baulard, directeur de recherche auCentre d’Infection et d’Immunitéde Lille (Inserm, Institut Pasteur deLille, CNRS, Université de Lille) et leprofesseur Nicolas Willand(Inserm, Institut Pasteur de Lille,Université de Lille).

Ces travaux ouvrent aujourd’hui la voie à un candidat-médicament et à la possibilité d’élargir ce concept à d'autres infections bactériennes. Faire un don à ces équipes de recherche, c’est leur permettre de développer plus rapidement de nouveaux antibiotiques pour les infections dont les traitements sont mis en péril par la montée en puissance des cas de résistances aux antibiotiques.

Dans les cancers, certains récepteurs assurant la communication entre les cellules peuvent présenter des mutations conduisant à leur activation. Les thérapies ciblées ont alors pour but d’inhiber spécifiquement ces récepteurs hors de contrôle, conduisant à la diminution de la prolifération et de la viabilité des cellules tumorales sans affecter les cellules saines. Ces thérapies permettent de causer la mort des cellules cancéreuses. L’efficacité des thérapies ciblées n’est plus à prouver, néanmoins les chercheurs ont découvert que leur utilisation induisait des résistances mettant en jeux l’activation d’autres oncogènes ; le patient fait alors face à une rechute.L’équipe du docteur David Tulasne travaille principalement sur les récepteurs à activité tyrosine kinase (impliqués dans de nombreux cancers), et tente notamment de constituer une cartographie de ces mutations dans les cancers afin de mettre au point de futurs traitements ciblés.En parallèle, les chercheurs modélisent les résistances aux thérapies ciblées afin de mieux les comprendre et les anticiper. Il s’agit, d’une part, de découvrir des mécanismes de résistances encore inconnus et d’autre part, de « connaître l’ensemble des possibilités de résistance pour mettre au point des combinaisons de traitements » explique le docteur David Tulasne.Dans le combat contre le cancer, les cliniciens doivent disposer de l’arsenal thérapeutique le plus large et le plus adapté possible au patient. Dans cette lutte, la thérapie ciblée semble être une arme des plus appropriées.

Mois après mois, vous accompagnez les équipes de chercheurs dans leurs travaux qui nécessitent du temps pour aboutir et apporter des solutions thérapeutiques innovantes aux malades. Vous accélérez ainsi les progrès médicaux et favorisez de nouvelles découvertes.

Le soutien régulier, c’est aussi plus d’avantages !

Événements, publications, vidéos, portraits... Retrouvez toute l'actualité de l'Institut sur :

Pour vous :

Simplicité : avec le prélèvement automatique, vous n’avez même plus à y penser.Liberté : vous pouvez modifier ou stopper vos prélèvements à tout moment.Sérénité : vous recevez moins de courriers de notre part.

Davantage de fonds disponibles pour explorer de nouvelles pistes et accélérer leurs découvertes.Davantage de sécurité et de visibilité pour faire aboutir leurs travaux.Davantage d’économies dans notre gestion donc davantage d’argent pour leurs recherches.

Pour les chercheurs :

Le docteur Alain Baulard et le professeur Nicolas Willand

Plus de 110 écoles de la région Hauts-de-France ont participé à l'opération Kid Campus. 450 élèves se sont glissés, le temps d’un après-midi, dans la peau d’un chercheur : visite du musée, ateliers scientifiques… les enfants ont revêtu la panoplie du chercheur pour effectuer une manipulation à la paillasse accompagné de chercheurs.

Cette année, 25 écoles, soit 579 élèves, ont décidé de soutenir la fondation en devenant des « écoles ambassadrices ». L’objectif: soutenir la recherche tout en apprenant et en s’amusant à travers des opérations de collecte. Chaque école le souhaitant peut soutenir la recherche grâce à ce jeu ou encore par des évènements solidaires (courses, repas,

kermesses). Impliquer les enfants dès leur plus jeune âge permet de leur faire comprendre l’importance de la recherche scientifique et les ressources nécessaires à son bon fonctionnement et pourquoi pas susciter des vocations auprès de cette génération future.

Voici des exemples de tout ce que peut représenter votre don

66 % de votre don à l’Institut Pasteur de Lille sont déductibles de vos impôts, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Nous vous enverrons un reçu fiscal. Ainsi, par exemple, un don de 50 € ne vous coûte que 17 €, soit le tiers de son montant.

Déduction fiscale

AGENDA

Retrouvez tous nos rendez-vous sur notre site Internet

www.pasteur-lille.fr dans l’onglet « Actu ».

Edité par l’Institut Pasteur de Lille, fondation privée à but non lucratif reconnue d’utilité publique depuis 1898. Directeur de la publication : Patrick BercheRédacteur en chef : Cédric BouquetRédaction : Delphine Fourmy, Sophie-Charlotte Pédrono, Marion Wypelier, Léa Nesslany Conception graphique : Delphine Fourmy,Sophie-Charlotte Pédrono, Léa Nesslany Photothèque : Institut Pasteur de Lille,©Taborsky-Fotolia.com, Freepik

Avec 50 € vous financez du matériel pour les laboratoires.

Avec 75 € vous aidez à financer des bourses à destination de jeunes chercheurs.

Avec 100 € vous aidez à mieux connaître les pathologies et les virus.

Hélène Duez, une histoire de passion

Kid Campus : une implication dès le plus jeune âge

MERCI D’AVANCE POUR VOTRE GENEROSITÉ

www.pasteur-lille.fr

Depuis 10 ans, l’Institut Pasteur de Lille sensibilise les élèves de CM2 au monde de la science à travers l’opération Kid Campus. Retour sur cette expérience immersive au cœur de l’Institut.

Vivre mieux plus longtemps

Mardi 6 juin 2017 : Conférence 5 à 7 « J’ai décidé de bien vieillir ! » par le Professeur Eric Boulanger

16 et 17 septembre 2017 :Journées européennes du patrimoine. Le musée de l'Institut Pasteur de Lille ouvre ses portes !

Octobre 2017 :Portes ouvertes de laboratoires.

Inscriptions en ligne ou au 03.20.87.79.47

En date du 1er mai 2017,

252 730 € ont été collectés auprès des particuliers.

Merci pour la recherche !

En 2016, 14 millions d'euros ont été consacrés à la recherche en partie financés par les dons, les legs, ainsi que le mécénat et les contrats de recherche. Votre soutien est précieux et nécessaire !

Depuis son plus jeune âge, Hélène Duez est passionnée par la biologie. C’est à 15 ans qu’elle se décide à

devenir chercheuse. A l’origine du déclic : une interview de François Jacob, prix Nobel de médecine. « Il avait les yeux qui brillaient, un air passionnant. ». Elle effectue une licence puis une maîtrise en biologie. Mais après ces quatre années, elle ne sait toujours pas ce qu’être chercheur signifie. Elle décide alors de faire une pause dans ses études et de travailler dans un laboratoire de recherche afin de se confronter aux réalités du terrain. Cette expérience la confortant dans son choix, elle reprend un DEA et une thèse sur les récepteurs nucléaires, qu’elle effectuera à l’Institut Pasteur de Lille.

En 2004, elle décide de partir travailler sur le diabète au Canada. Son but : acquérir une expertise complémentaire et découvrir comment les recherches se

déroulent dans d’autres pays, afin de conserver le positif pour travailler le plus efficacement possible.

Après 3 années, elle revient en France, passe les concours INSERM et obtient rapidement un poste à l’Institut Pasteur de Lille. Elle reprend alors son sujet de thèse et y ajoute une dimension sur le rythme biologique. Aujourd’hui, avec l’aide de son groupe de recherche composé de 15 personnes, elle cherche à comprendre comment et pourquoi le métabolisme est contrôlé par notre horloge biologique. De plus, l’équipe travaille à comprendre la relation de cause à effet entre les troubles des rythmes de vie et des pathologies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les pathologies inflammatoires et bien d’autres.

Aujourd’hui, le docteur Duez prend à cœur de former et d’informer les plus jeunes au monde de la

science et aux différents métiers nécessaires à son fonctionnement, elle tente de faire comprendre « qu'il n’y a pas besoin d’être premier en maths, il suffit juste d’être passionné !». C’est avec cette passion et une volonté à toute épreuve que le groupe s’attache à expliquer l’importance de la recherche et son accessibilité à tous auprès du grand public.

Le docteur Hélène Duez

N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER

Service Relations Donateurs Institut Pasteur de Lille

03 20 87 79 47

PAR COURRIER : Institut Pasteur de Lille

1, rue du Professeur Calmette BP 245 - 59019 Lille Cedex

PAR EMAIL : [email protected]

Une élève de CM2 lors de l'opération Kid Campus 2016 - 2017