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Pays de Loudéac et de Pontivy N°11 - mars/avril 2016 Magazine gratuit du Centre Bretagne Les circuits courts : L’AUTRE VOIE ! Société - Culture - Économie - Loisirs - Tourisme Retritex L’insertion par le textile Kério Vive le sport Cinéma Quai des images

Ici et là magazine - Numéro 11

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Magazine gratuit du Centre Bretagne - mars/avril 2016

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Pays de Loudéac et de Pontivy

N°11 - mars/avril 2016

Magazine gratuit

du Centre Bretagne

Les circuits courts :

L’AUTRE VOIE !

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

RetritexL’insertion par le textile

KérioVive le sport

CinémaQuai des images

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N°11 - mars/avril 2016Edito

C’est chouette,le printemps qui vient...« De toutes les saisons, c’est l’printemps qu’on préfère... » On en ferait bien notre hymne, chez Ici et Là, si on savait écrire des chansons. Le hic, c’est qu’on est un peu juste en rédaction chansonnière et carrément nul en composition musicale.Alors, on ne le chante pas le printemps, ou alors en sour-dine, pour ne pas blesser les oreilles musiciennes. Mais dans la tête, on ne lésine pas sur notre contentement, on le célèbre avec tout l’entrain dont on est capable, ce nouveau printemps. Notre musique interne souffre sans doute de la comparaison avec le tube d’Antonio Vivaldi, mais elle n’en exprime pas moins sincèrement notre vrai bonheur devant ce printemps qui vient, qui est là, tout près... qui nous tend ses jolis bras emplis des toutes premières fleurs.Bon, O.K., c’est vrai, emportés par notre élan célébrateur printanier, on pousse un peu loin de bourgeon en évo-quant « les toutes premières fleurs ». Parce que, des fleurs, l’hiver qui s’achève, il en a vu fleurir. Même les célèbres magnolias se sont ouverts avec quelques bonnes semaines d’avance.Et pas qu’eux ! Narcisses, azalées, jonquilles, primevères... se sont pressés au portillon de cet hiver-printanier. Comme s’ils s’étaient donné le la pour chanter en chœur le vieux lieu commun selon lequel, « ma pôv’ dame, il n’y a plus de saisons ». Tellement plus de saisons que certaines plantes semblent ne pas avoir « défleuri ».Pour conclure, qu’on le veuille ou pas, par quelque bout que l’on prenne la floraison précoce, on ne peut que par-tager le constat de la « pov’ dame ». On n’a pas eu d’hiver...Et c’est peut-être pour ça qu’on a eu une sacrée pêche d’été pour concocter ce nouveau numéro de votre magazine pré-féré. Pour ça et pour le plaisir, toujours renouvelé, de vous retrouver.

La Rédaction

S O M M A I R E

Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplairesDirectrice de la publication : Christine Le BourdonnecRédacteur en chef : Dominique PerrotRédaction : Stéphanie Biju, Christine Le Bourdonnec, Dominique Perrot, Daniel ThépautSecrétariat d’édition : Daniel ThépautPhotographe : Michel LangleConception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest CommunicationIconographie : Fotolia.Régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - [email protected]° ISSN : 2276-1934Impression : Iris Imprim

www.icietla-magazine.com facebook.com/icietlamagazine

• Dossier : Les circuits courts (p. 5 à 11)

• Entreprise : Rétritex (p. 12-13)

• Commune : Uzel (p. 16-17)

• Histoire : Musée des Sanglots Longs (p. 20-21)

• Patrimoine : Château de Pontivy (p. 22)

• Sport : Plateau de Kério (p. 24-25)

• Sorties : L’agenda culturel (p. 27 à 30)

• Cinéma : Quai des images à Loudéac (p. 32-33)

• Enseignement : Campus Bretagne Centre (p. 34)

• Festival : Kan ar Bobl (p. 39)

• Hippisme : Les courses de Loudéac (p. 40)

• Nature : La martre (p. 42)

• Gastronomie : Yvonnick Le Maux (p. 42)

• Voyage : Irlande (p. 50)

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de l’entrepreneur

L’accompagnement

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Charges salariales, marges des distributeurs, normes sanitaires et administratives… Les agriculteurs ont largement exprimé leur colère et leur désarroi en ce début d’année 2016, multipliant les barrages et autres coups de force sur les routes bretonnes.Dans ce contexte de crise agricole profonde, certains exploitants veulent mettre en avant un modèle alternatif qui les rapproche du consommateur. S’ils constituent une forme de distribution ancienne, les « circuits courts » connaissent en France depuis les années 2000, un nouvel essor. Un regain d’intérêt en phase aussi avec les nouvelles attentes des consommateurs en quête de pro-duits sains, de qualité, achetés au juste prix et favorisant le main-tien de l’emploi et une moindre pollution. Le premier critère des « circuits courts » est l’absence d’intermé-diaires, ou au maximum un seul, entre les producteurs et leurs clients. La notion géographique entre aussi en compte : pas plus de 80 km entre le produit et le consommateur.

Un producteur breton sur dixEn France un producteur sur cinq pratique ainsi la vente directe. À l’échelle bretonne, 3 329 producteurs commercialisent en circuits courts, soit un sur dix. Ne se cantonnant pas aux seuls marchés, les modes de distribution et de commercialisation sont variés. Comme

l’illustrent les initiatives prises par les agriculteurs du pays de Pontivy. Certains par exemple, mutualisent leurs produits et leurs efforts au sein du magasin de producteurs « Au marché du Gros-Chêne » (page 9). D’autres vendent via la plateforme internet « La Ruche qui dit Oui ! » lancée par l’école Diwan (page 6). Les jeunes exploitants de l’Amap (association pour le maintien d’une agricul-ture paysanne) de Cléguérec, réunis dans le collectif Complètement-Terre, eux, ont même choisi d’assouplir les règles de distribution de leurs paniers, pour mieux coller aux besoins des consommateurs (page 8).Le pays de Loudéac, lui, semble davantage à la traîne. En 2013, on recensait 46 exploitants ayant opté pour le système de vente directe, soit un sur trente. Le pays du Centre Bretagne a décidé de s’emparer du sujet en accompagnant le développement de ces circuits courts et en stimulant l’offre et la demande alimentaire locale. Plus parti-culièrement en mettant en réseau les producteurs et la restauration collective mais aussi en aidant les producteurs à optimiser leurs déplacements et leur logistique de livraison (page 10). L’objectif est aussi de conforter et de renouveler une activité agricole en perte de vitesse sur le territoire. À travers une meilleur valorisa-tion des produits locaux, c’est aussi d’économie que l’on parle et de sécurisation de l’emploi pour les agriculteurs.

Les « circuits courts », visant à rapprocher les producteurs des consommateurs en suppri-mant tout intermédiaire, connaissent en France depuis les années 2000, un nouvel essor. Ils offrent une alternative à la crise agricole actuelle. Tour d’horizon non exhaustif des initia-tives de vente directe en Centre Bretagne.

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DOSSIER

Agriculture

LES CIRCUITS COURTS, UNE AUTRE VOIE

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La Ruche qui dit Oui ! de Pontivy

FAIT LE BUZZ

Lancée en octobre 2014 par les parents d’élèves de l’école Diwan, la « Ruche qui dit Oui ! » de Pontivy, qui peut s’apparenter à un drive de produits locaux, fédère une vingtaine d’agri-culteurs et compte quelque 700 clients inscrits. Dont Lucette, fidèle de la première heure...

Bottes de poireaux, pommes de terre, champignons, jambon, boudin et yaourts sur lit de myrtilles remplissent son panier. Ce vendredi soir-là, Lucette achève ses emplettes dans les locaux de l’école Diwan de Pontivy où, comme chaque semaine, se tient la distribution de la « Ruche qui dit Oui ! ». « C’est très pratique, on commande ce que l’on veut, cela permet de faire le plein pour le week-end en attendant le marché du lundi et ce sont des produits de bonne qualité ! », résume l’alerte pontivyenne de 63 ans, cliente depuis le début de l’aventure. On peut parler de « buzz » pour la « Ruche qui dit Oui ! » de Pontivy. Lancée en octobre 2014 par les parents d’élèves de l’école Diwan, cette plateforme d’achat de produits locaux en ligne compte de 680 à 700 inscrits, « dont une centaine de fidèles qui viennent toutes les semaines ou toutes les deux semaines à la distribution en direct du vendredi soir », observe Cyril Hallot, président du comité de soutien de l’école Diwan.

Des producteurs bios ou raisonnés La ruche pontivyenne fédère 15 à 20 producteurs de la région, « bios mais pas que… tous pratiquent au moins une agriculture raisonnée et sont dans un rayon moyen de 25 à 30 km à la ronde, pas plus de 80 km pour les plus éloignés », indique Cyril Hallot. Au choix : légumes, poissons, viande de porc, œufs, fromages, yaourts, confitures, miel, bières et même sel de Guérande… « Cela peut varier d’une semaine à l’autre et d’une saison à l’autre. En hiver, on propose davantage de tisanes et moins de glaces », sourit Cyril Hallot. Les commandes doivent être passées sur le site internet avant le mardi soir, date limite pour être livrées le vendredi suivant.

« Ce sont les producteurs qui fixent leurs prix et le seuil minimal de commandes. Si elles ne sont pas suffisantes, ils ne viennent pas et les clients sont prévenus. » Parfois, les producteurs s’arrangent aussi entre eux, les uns assurant la distribution des commandes des autres pendant leur absence. Ce vendredi-là, Humbeline Vallée livrait ainsi ses produits laitiers mais aussi la viande de porc. Instal-lée à La Chapelle-Neuve, l’agricultrice est une adepte des circuits courts et du réseau des Ruches en particulier (elle fait aussi partie de celle Bignan, Saint-Nolff et bientôt de celle de Vannes). Son inté-rêt ? « Pas de perte ! On sait à l’avance ce qui est vendu, ce qui nous aide à bien gérer nos stocks et notre trésorerie. »

DOSSIER

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Une autre ruche existe dans le pays de Pontivy, à Bignan, au lieu-dit Kerhuidel (distribution le jeudi de 18 h à 19 h 30).

Commande sur le site internetwww.laruchequiditoui.fr jusqu’au mardi soir, distribution le ven-dredi de 18 h à 19 h 30, à l’école Diwan de Pondi, quai des Récollets.

COMBIEN ?

Inscription gratuite sur la plateforme de commandes.

RENSEIGNEMENT ?

Au moment de la distribution ou par mail : [email protected]

ET AILLEURS ?

OÙ ET QUAND ?

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DOSSIER

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Le vendredi, c’est jour de distribution de la Ruche qui dit Oui ! de Pontivy, dans les locaux de l’école Diwan. Les commandes, elles, doivent être passées avant le mardi soir précédent, au plus tard.

PORTES OUVERTES14 H18 H

SAMEDI12 MARS

4ème/3ème

BAC PRO2GT - STAV

BTS

4ème/3ème

CAPABAC PRO

AGRICULTUREENVIRONNEMENT

SCIENCES DU VIVANTCOMMERCE

SERVICESVENTE

ENVIRONNEMENT

www.lyceekerlebost.fr02 97 28 99 66

SAINT THURIAU, PONTIVY

www.lyceeannedebretagne.fr02 97 60 01 54

LOCMINÉ

Au moment de la distribution ou par mail : [email protected]

Plus de 80 % des paiements effectués sur le site pontivyen sont re-versés aux producteurs, 8,36 % revenant à l’école Diwan et la même part à la Ruche mère du réseau pour la logistique du site internet. Depuis octobre 2014, il a été vendu entre 50 000 et 55 000 € de produits locaux par cet intermédiaire à Pontivy. Avec des habitudes d’achat très variées. « Nous avons une dame qui vient une fois par mois juste pour une motte de beurre. À l’inverse, une autre qui vient elle aussi chaque mois, prend pour 400 € de commandes… », ob-serve Cyril Hallot. En général, le panier moyen s’établit entre 25 € et 40 €, rarement plus.

Faire vivre les producteurs locauxCe jour-là, Lucette, elle, en a eu pour 22 €. « C’est quand même important de faire vivre les producteurs locaux. Eux aussi ont besoin de vendre », milite celle qui dit ne presque plus se rendre en su-permarché et prend le temps de discuter un peu avec Humbeline. « Notre but, c’est aussi de favoriser les échanges entre producteurs et particuliers », lance Cyril Hallot. Tous les mois et demi, un apéritif est ainsi servi dans la cour de l’école pour faire rester les habitués et aussi pour permettre aux curieux de se renseigner sur les produits et le fonctionnement de la Ruche. Le prochain rendez-vous est fixé au 18 mars.

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À Cléguérec, les producteurs de Kleg Amap, ont créé le collectif Complètement-Terre. Leur volonté : conti-nuer à vendre en direct mais avec un fonctionnement plus souple pour le consommateur.

L’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne de Clé-guérec, Kleg Amap, n’est plus… Tout du moins dans son fonction-nement, car l’esprit, lui, reste.Face à une baisse du nombre de consommateurs et des com-mandes de panier, les producteurs de Kleg Amap, créée en 2011, ont en effet cherché un autre modèle. Le collectif Complétement-Terre est ainsi né en 2014, avec des règles assouplies. « Dans le statut des Amap, le consommateur s’engage pour six mois de com-mandes de panier, sans réelle visibilité sur le contenu et ses besoins. En ces temps de crise, c’est un engagement qui n’est pas si évident. Nous avons donc voulu donner plus de liberté au consommateur, qu’il puisse continuer à soutenir les producteurs locaux mais sur une durée plus courte et en ne prenant que ce dont il a besoin », explique Rachel Mérel.

Une commande mensuelle,des distributions hebdomadairesDans sa ferme de « La fée légumes », au village de la Haie, la jeune femme transforme fruits et légumes en bocaux, conserves et plats cuisinés frais. À ses côtés, une dizaine d’autres producteurs des en-virons de Cléguérec mais aussi de Méllionnec et Lescouët-Gouarec dans les Côtes d’Armor, constituent le collectif Complètement-Terre. Leur offre ? « Les consommateurs font une commande par mois, et en répartissent le contenu par semaine. La distribution a lieu une fois par semaine, dans un lieu central. » En l’occurrence, chaque mardi de 18 h à 19 h au bar le Ty Korn. Les commandes, elles, doivent être passées sur place le dernier mardi du mois.

En attendant la mise en ligne d’un site internet, dans les prochains mois, qui devrait permettre de toucher un plus grand panel de consommateurs.« Après la baisse du nombre de commandes, ce changement de fonctionnement a permis de redynamiser l’association et ses adhé-rents. Nous avons accueilli de nouveaux clients, satisfaits par notre démarche et nos produits. Pour nous, ça ne change rien à notre organisation. Nous savons toujours ce que nous avons à produire », note Rachel Mérel. Un bilan qui encourage les producteurs du col-lectif Complètement-Terre à opérer la même mue pour l’Amap du Scorf, à Guéméné-sur-Scorff et dont ils font tous partie. Des jeunes producteurs bien décidés, en tout cas, à prendre leur destin en main. « C’est aussi à nous de savoir proposer des alterna-tives de consommation, de nous faire connaître, de créer une dyna-mique sur notre territoire… », conclut Rachel Mérel.

À Cléguérec,

LE COLLECTIF COMPLèTEMENT-TERRE

ASSOUPLIT LES RèGLES DE L’AMAP

Pondi Amap : distribution le mercredi de 17 h30 à 19 h,à la Maison des associations de Pontivy.

« À l’asso du quartier » à Pontivy :Distribution le vendredi de 17 h 30 à 19 h, au 3, rue Joseph-Le Brix.

Contact : 06 80 58 95 99 ou [email protected] Evel de Baud : distribution le mercredi de 18 h 30 à 19 h 30,

au centre associatif de Baud. Contact : Anne Chérain au 02.97.51.18.32

D’AUTRES POINTS DE DISTRIBUTION

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Installé à Saint-Thuriau, le lycée agricole de Kerlebost produit annuellement 2 900 porcs charcutiers dans l’exploitation annexée à l’établissement. Pour valoriser une partie de sa production, il vient de lancer une opération baptisée : « Manger local c’est l’idéal... Du pro-ducteur à l’assiette ».

Depuis quelque temps, les porcs élevés localement viennent de faire leur apparition au menu du restaurant scolaire. Le groupe-ment de producteurs, Porc Armor Évolution, qui accompagne la ferme de Kerlebost depuis sa création en 1985, assure le trans-port des porcs vers l’abattoir de la société Hénaff, à Pouldreuzic (Sud Finistère). Celle-ci se charge de la transformation et éla-bore des saucisses avec des porcs entiers (y compris les filets de jambon...) Spécialisée dans la restauration, l’entreprise Sodexo livre ensuite l’établissement de Saint-Thuriau, mais également plus d’une dizaine d’établissements catholiques du bassin de Pontivy, en saucisses Hénaff/Kerlebost !« Par cette action, nous souhaitons à la fois valoriser notre pro-duction et la filière porcine bretonne, promouvoir l’agriculture écologiquement intensive, développer la commercialisation en circuit court et sensibiliser par la restauration scolaire au consommer local », affirme le directeur de l’établissement, Alain Le Gall. Et si en plus c’est bon !

« Manger local, c’est l’idéal »

Le magasin « Au marché du Gros-Chêne » met en avant à la fois la production du lycée professionnel de Pontivy et celle d’une quin-zaine d’agriculteurs locaux, qui en assurent les permanences.

En six ans d’existence, le magasin de producteurs locaux « Au Marché du Gros-Chêne » a su se tailler une belle réputation à Pontivy. Initié par la ferme du lycée professionnel du Gros-Chêne, dirigée par Daniel Le Couviour, il visait à l’origine à mettre en avant la production de l’établissement pontivyen et être un lieu pédagogique sur la vente directe pour les élèves. Aujourd’hui, il associe une quinzaine de producteurs du Centre Bretagne, tous situés dans un rayon de 25 km à la ronde. Cer-tains sont labellisés bio, d’autres non, mais tous répondent à une charte garantissant le non usage de pesticides ou d’OGM dans la nourriture des animaux.La clientèle peut ainsi s’y approvisionner en viande de porc, volaille, agneau ou bœuf, en œufs, fruits et légumes, en pro-duits laitiers ou secs… « Ce magasin, c’est la continuité de nos fermes à tous. Notre but est d’y proposer, en vente directe, des produits sains dans un rapport qualité prix qui soit transparent aussi bien pour le producteur que pour le consommateur », as-sure Rachel Mérel, présidente de l’association des producteurs du Marché du Gros-Chêne. « S’il fonctionne de mieux en mieux, c’est aussi parce que nous avons su construire une réelle dyna-mique de groupe. Chacun d’entre nous tient une permanence, équivalente à un temps de marché, pendant laquelle nous ne défendons pas seulement nos produits propres mais bel et bien l’ensemble de la gamme. Cela implique de bien connaître tous les produits, pour pouvoir conseiller au mieux la clientèle. » Aujourd’hui, le Marché du Gros-Chêne cherche à élargir son offre et accueillir de nouveaux jeunes producteurs. Il est ouvert toute l’année, le mercredi et le vendredi, de 10 h à 19 h, en continu.

AU MARChé DU GROS-ChêNE à PONTIVY

« La continuité de nos fermes »

DOSSIER

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DOSSIER

Un menu local

DANS LES CANTINES DU CENTRE BRETAGNE

Sous l’impulsion du pays Centre Bretagne, les restaurants scolaires de Saint-Gouéno, Saint-Jacut-du-Mené et Saint-Glen ont servi au printemps 2015 un repas identique en se fournissant auprès de producteurs situés à moins de 20 km à la ronde. L’objectif est d’instituer ces « menus locaux com-muns » une fois par trimestre.

En pays Centre Bretagne, c’est dès le plus jeune âge que l’on veut éduquer au goût de la nourriture locale. Au printemps 2015, la pré-paration d’un « menu local commun » a ainsi été impulsée dans trois restaurants scolaires du territoire : Saint-Gouéno, Saint-Glen et Saint-Jacut-du-Mené. L’opération doit y être renouvelée prochai-nement. « Le principe était de décider ensemble de la composition d’un repas identique et à choisir les fournisseurs des produits situés dans un rayon de 20 km autour de nos cuisines. Un seul par catégorie de pro-duits, légumes, viande, produits laitiers que je me suis chargé d’aller démarcher », raconte Olivier Soulabail, responsable de cuisine de Saint-Gouéno. Au menu : velouté de potimarron à la châtaigne, saucisse au chou, purée de pommes de terre et de betterave rouge, yaourt à la vanille et pain bio. Au total, 400 repas ont été concoctés pour la première édition de l’opération. Chaque restaurant scolaire recevant les volumes propres à ses effectifs et la facture qui allait avec.

Plus cher mais moins de perteCertes, celle-ci s’est avérée un peu plus élevée que d’habitude. « Pour compenser, nous avons commandé en moindre quantité

mais nous avons eu aussi moins de perte. Or finalement ce qui coûte cher à une cantine, c’est ce qui part à la poubelle ! », observe Olivier Soulabail.Le jour J, les enfants ont bien sûr été sensibilisés au contenu de leur assiette. « Nous leur avons expliqué d’où venait les aliments. L’idée c’était aussi qu’ils s’en fassent l’écho à la maison. Nous avons eu de bons retours », s’en satisfait encore aujourd’hui le responsable. De quoi inciter à multiplier les opérations du genre. L’objectif du pays Centre Bretagne est ainsi d’instituer un « menu local com-mun » une fois par trimestre. « Le plus difficile, c’est de cibler des restaurants scolaires qui fabriquent eux-mêmes leurs repas et qui soient suffisamment proches les uns des autres pour faciliter la livraison des produits », souligne Cindy Thomas, animatrice du pays Centre Bretagne chargée du développement des circuits alimen-taires de proximité sur le territoire.Olivier Soulabail, lui, en est convaincu : « Tout le monde a à y ga-gner ! ». À condition de savoir s’organiser et s’adapter. « Les collec-tivités doivent faire preuve de souplesse dans leur commande et comprendre la problématique saisonnière des producteurs locaux. Et ceux-ci doivent aussi pouvoir répondre aux exigences de quanti-tés des collectivités ».

Entre autres animations visant à favoriser le développement des circuits alimentaires de proximité, le pays Centre Bre-tagne travaille notamment à aider les producteurs à réduire leurs coûts de livraison. Un logiciel spécialisé est mis à leur disposition pour calculer ces coûts réels en fonction de leur activité et ainsi mettre en exergue des pistes d’actions pour gagner en rentabilité. « La livraison, ce n’est pas que l’essence », indique ainsi Cindy Thomas. « C’est aussi les frais d’utilisation des véhicules, d’assurance et la valorisation du temps passé sur la route ». Six producteurs du pays Centre Bretagne, sur une vingtaine qui pratiquent la livraison, ont déjà profité de ce service. Renseignement après de Cindy Thomas au 02.96.66.32.22

DES LIVRAISONS PLUS éCONOMES

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Biocoop Callune

DES LIENS FORTS AVEC LES PRODUCTEURS

Bénéficiant de l’agrément d’entreprise sociale et solidaire, Biocoop Callune a toujours privilégié le bio et le commerce équitable. Un commerce qu’elle pratique aussi à sa porte avec les producteurs locaux en développant un modèle de circuits courts.

« Un circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. » Dès sa création en 1990 à Pontivy, Biocoop Callune a fait sienne cette définition du ministère de l’Agriculture. Une démarche volontariste qui l’a naturellement amenée à privilégier un approvisionnement local, avant même que la notion de circuit court ne soit popularisée. « Le lien avec les producteurs demeure essentiel pour nous, assure Michel Dinard, le directeur de Biocoop. Nous avons toujours eu la volonté d’être un acteur de notre économie locale. »

Un produit alimentaire sur trois,

fabriqué en BretagneDans les années 2000, la part des approvisionnements en direct représentait environ 10 % du total des ventes du magasin. En 2015, le chiffre a plus que dou-blé puisqu’il dépasse désormais les 20 %. La plus grande partie de l’approvisionnement demeure toujours assurée par la plate-forme Biocoop.Pour autant, en même temps

qu’il se développe, ce type d’approvisionnement se diversifie et s’étend géographiquement. Aujourd’hui, Biocoop travaille avec plus de 70 producteurs installés dans un rayon de 150 km. Une quarantaine d’entre-eux assurent des livraisons quotidiennes de produits frais (fruits et légumes notamment) et ultras frais (pains, fromages, yaourts, œufs et viandes). Une trentaine fournissent quant-à-eux le magasin en produits d’épicerie (miel, cidre, confi-tures...) et en produits non alimentaires (savons, bijoux, livres...). Enfin, Biocoop se fournit directement auprès d’une vingtaine de producteurs, installés hors de la Bretagne (vin, champagne, épice-rie...).Reste qu’aujourd’hui, un produit sur trois, vendu dans les magasins de Pontivy et de Loudéac est fabriqué en Bretagne.

DOSSIER

DES LIVRAISONS PLUS éCONOMES

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RetritexLe tri du textile rime avec insertionRetritex conjugue retour à l’emploi et valorisation des déchets. Spécialisée dans le tri des textiles, elle traite 4 000 tonnes de vêtements, chaussures et autre linge de maison par an et emploie quelque 75 salariés, dont la majorité en insertion professionnelle.

La mécanique est bien huilée dans les 3  400 m² de locaux de Retritex, zone de Pontivy-Sud. Une fois déchargés des ca-mions, les sacs sont d’abord pesés, puis ou-verts par les « craqueurs » qui « pré-trient » les vêtements un par un pour alimenter le tapis de tri. Les trieuses entrent ensuite en action, distinguant les pièces en très bon état qui, après un contrôle qualité, seront vendues en boutique, ou au contraire celles dont la matière sera recyclée. Au bout de la ligne, un dernier bac capte le « mêlé ». Autrement dit, des vêtements de mi-saison qui, une fois compactés, parti-ront vers l’Afrique. 4 000 tonnes de pantalons, pulls, robes, blousons, chaussures, linge de maison mais aussi articles de maroquinerie sont ainsi traitées chaque année dans cette entreprise spécialisée dans le tri du textile.

« Retritex a été créée en 2004 par les com-munautés Emmaüs du Grand Ouest qui n’arrivaient alors plus à faire à face au flux important de textiles. Sa vocation est de gé-rer ce surplus, tout en proposant un projet d’accompagnement social », explique Fré-dérique Prosper-Paul, directrice adjointe. « Notre objectif est de permettre à des personnes éloignées de l’emploi, parfois « cassées par la vie », de retrouver le chemin de l’employabilité. »

Monter en compétencesRetritex compte ainsi actuellement quelque 75 salariés, dont plus de 60 % sont en insertion professionnelle. Ceux-ci sont embauchés en contrat à durée déterminé de 4 à 24 mois, au maximum. « Collecte, tri, manutention, logistique, vente… chaque poste est accessible à des personnes sans

qualification et leur permet de développer des compétences ensuite transposables dans de nombreux métiers », insiste Frédé-rique Prosper-Paul. Chaque employé teste plusieurs activités. Aad, 33 ans et arrivée en mai 2014 au sein de l’entreprise, dit ainsi « avoir appris beaucoup de choses », et surtout « avoir repris confiance en moi ». En fin de contrat, la jeune femme pense s’orienter vers une formation d’auxiliaire de vie. « C’est aussi notre volonté de remo-biliser les plus jeunes vers des formations qualifiantes. Dans le contexte économique actuel, les sorties en emploi restent compli-quées », souligne Frédérique Prosper-Paul. Si la crise n’a pas épargné la filière du tex-tile, l’activité de Rétritex, elle, « se porte plutôt bien », indique la directrice-adjointe. En 2014, l’entreprise a réalisé 2,8 M€ de chiffre d’affaires. « Nous savons que nous

ENTREPRISE

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RetritexLe tri du textile rime avec insertion

répondons à un besoin, tant sur le plan de l’insertion qu’au niveau écologique ». Sur les 4 000 tonnes de vêtements valorisés chaque année (dont la moitié provient des communautés Emmaüs et l’autre des dons de particuliers via les 450 containers Relais, dis-séminés de Lannion à Quiberon), 50 % sont recyclés en isolants pour le bâtiment ou chiffons d’essuyage, 45 % partent à l’export en Afrique et 4 % sont vendus dans les quatre boutiques Emmaüs situées à Pontivy, Lorient et Auray. À l’image de celle de Pontivy, qui arbore des couleurs chatoyantes, leur aspect a d’ailleurs été parti-culièrement travaillé pour les rendre attractives, plus profession-nelles et valoriser leur stock régulièrement renouvelé. « Nos clients peuvent ici se faire plaisir en achetant des vêtements de marque ou de qualité à prix défiant toute concurrence, tout en effectuant un geste éco-citoyen », observe Martine Maugan, coordinatrice du pôle vente.

Diversification dans le deux-rouesDix ans après sa création et après les textiles, Retritex s’intéresse aujourd’hui à d’autres filières. « Comme toute entreprise, on se doit d’innover », lance Frédérique Prosper-Paul. En l’occurrence, Retritex envisage de se diversifier dans les deux-roues. « Nous avons le projet d’ouvrir un magasin de vélos électriques neufs, avec prestation d’entretien et de réparation, à Lorient. L’idée est de pro-poser un commerce de proximité pour ce type de produit que l’on trouve généralement dans des magasins situés en périphérie des villes. Nous voulons aussi permettre à nos employés d’acquérir des compétences de vélocistes. » On le voit, l’objectif est là aussi de faire rimer insertion sociale et développement durable.

Fondée en 2008, également basée à Pontivy, Retrilog est la pe-tite sœur de Retritex. Entreprise de logistique, Retrilog assure le transport du textile venant des communautés Emmaüs du Grand Ouest pour le compte de Retritex, mais son activité principale re-pose sur la collecte et la massification des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) pour le compte d’Écosystème. Ceux des particuliers, surtout, et, dans une moindre mesure, des professionnels. Rétrilog emploie 50 collaborateurs sur ses trois plateformes de Ploufragan, Lorient et Saint-Avé. « Nous prévoyons de regrouper d’ici un an Saint-Avé avec Lorient, qui deviendra alors le 3e plus important site de regroupement D3E en France », annonce Frédérique Prosper-Paul. Retrilog, elle aussi, se diversifie. Elle propose ainsi et à la carte la valorisation de tous types de dé-chets tertiaires (armoires métalliques, meubles, cartouches, ordina-teurs…). Chaque année, Rétrilog gère 15 000 tonnes de déchets.

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Retrilog, la petite sœur

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Centre E. LeclercUn étal diversifié et de qualitéUn étal diversifié et de qualité... C’est ce que les clients du Centre E. Leclerc de Pontivy peuvent

découvrir quotidiennement au rayon poissonnerie. Des produits frais en provenance directe de la

criée de Lorient.

Des dorades, des bars, des rougets ou encore des maquereaux sont élégamment disposés sur un abondant lit de glace. Juste à côté, les filets de lieu jaune ou noir côtoient ceux de saumon et de cabillaud. Un peu plus loin, c’est le domaine des coquillages et des crustacés où la langous-tine encore vivante voisine avec le tourteau et l’araignée de mer ! Du mardi au samedi, l’équipe de cinq personnes dirigée par Ivan Le Gal met un soin tout particulier à préparer l’étal de la poissonnerie du Centre Leclerc de Pontivy. « C’est important de soigner la présentation, précise le respon-sable. Ça attire l’œil et aiguise sans doute déjà un peu les appétits. »

Encore jeune mais déjà doté d’une so-lide expérience professionnelle dans ce domaine d’activité, Ivan Le Gal sait perti-nemment que la qualité de son rayon est, d’abord et avant tout, liée à la qualité des produits proposés. Cette qualité, il en a d’ailleurs fait sa priorité. « Nous avons beau être dans une grande surface, ici, nous tra-vaillons de la même manière qu’un petit poissonnier », assure-t-il.

Arrivages quotidiensde la criée de Lorient

Cette exigence se décline d’abord par un approvisionnement quotidien à la criée

du port de Lorient. Le mercredi et le jeudi, un mareyeur effectue les commandes à la criée pour le compte du magasin. Les mardi, vendredi et samedi, c’est Ivan qui se rend lui même à Lorient.Dès 3 h du matin, il arpente la salle réfrigé-rée de la criée et pose un œil de spécialiste sur les arrivages du jour. Ici, il ne s’agit que de pêche côtière. La cargaison fraîchement débarquée par les bateaux est unique-ment composée de poissons nobles captu-rés lors de sorties de un à deux jours. Il est 3 h 30, lorsque les premières caisses de poisson commencent à défiler sur les convoyeurs. Dans la salle des ventes, les crieurs à la voix ont disparu et tout le sys-

PRATIQUE

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BaudZone d’activité de Ty er Douar.

Ouvert du lundi au samedi,de 9 h à 19 h.

PontivyAvenue de la Libération.

Ouvert du lundi au samedi,de 10 h à 20 h.

MoréacZone d’activité de Kerabuse.Ouvert du lundi au samedi,

de 10 h à 20 h.

tème est désormais informatisé. À mesure que les lots défilent sous les yeux des mareyeurs et des poissonniers, les informations sont affichées sur de grands écrans. Il leur suffit alors d’actionner leur « bip » pour participer à l’enchère.Si les achats sont bien évidemment conditionnés aux apports et à la saisonnalité, l’expérience et la connaissance demeurent indis-pensables. « Je n’achète jamais de poisson pêché au chalut, car il est généralement abîmé, précise Ivan. Je privilégie ceux qui pra-tiquent la pêche au filet dérivant ou à la ligne de traîne. » Et parmi ceux-ci, il a aussi ses préférés, sélectionnés au fil du temps pour leur professionnalisme.

Présentation et service de qualitéLes achats effectués, il est un peu plus de 5 h, lorsque Ivan quitte la salle des ventes pour récupérer ses produits. Passage au contrôle et chargement dans le camion, il est désormais temps de prendre la route pour rejoindre Pontivy. « Le camion est réfrigéré et cela évite de mettre de la glace qui a tendance à brûler la chair du poisson », précise-t-il.Lorsqu’il arrive au magasin, vers 6 h, Jean-Pierre, Sophie, Alexandre et Sylvie, ont déjà commencé à préparer le rayon. Il ne reste plus qu’à y disposer l’arrivage du jour et présenter un bel étal pour les premiers clients qui passeront la porte du magasin, dès 9 h. Entre-temps, ils auront également pu préparer les commandes du jour : des plateaux de fruits de mer ou des saumons fûmés artisanale-ment sur place et qui ne demanderont plus qu’à être dégustés.

Publi-reportage

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Premier port de pêche en France

LORIENT

Inauguré en 1927, le port de pêche de Keroman, à Lo-rient, est aujourd’hui le premier port de pêche français... en valeur ! En tonnage, Boulogne-sur-Mer conserve tou-tefois la première place.

En 2013, 26 000 tonnes de poisson ont été vendues sous contrôle portuaire. Sur le podium des variétés les plus pêchées on retrouve la julienne (2 600 tonnes), le lieu noir (2 580 tonnes), et le merlu (2 425 tonnes). Avec 610 tonnes, la langoustine demeure toutefois le produit phare du port lorientais.

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À mi-chemin entre les bassins d’activités de Pontivy-Loudéac et Saint-Brieuc, Uzel met sa

situation géographique à profit pour se développer. Sans oublier pour autant son passé de

centre de tissage des toiles de Bretagne.

Le marché bat son plein sur la place du Mar-tray. Depuis quelques mois, de nouveaux étals étoffent le rendez-vous du mercredi matin : celui d’une vendeuse de thé, de chausseurs, d’apiculteurs… Un nouveau crêpier pourrait bientôt faire son appari-tion. « C’est en pourparler », avance Yves Le Plénier, le maire d’Uzel, saluant au passage chacun des commerçants et chalands.Élu en 2014, l’ex-premier adjoint de Pierre Le Helloco assume bien son nouveau rôle. Oublié le temps où Yves Le Plénier pensait tourner la page politique, en démission-nant fin 2013 du conseil « pour désaccords ». Oubliées aussi les tensions de la campagne municipale qui a suivi. Yves Le Plénier n’était « pas décidé à y aller », mais c’était sans compter sur la volonté de nouveaux colis-tiers de profiter de son expérience… Les affaires communales chevillées au corps,

Yves Le Plénier a finalement cédé, séduit par une équipe « qui avait envie de s’investir pour Uzel et ses habitants ! ».En l’occurrence, ils sont 1 150 à vivre dans cette commune rurale des Côtes d’Armor. Depuis les années 2000, la population d’Uzel, située à mi-chemin entre Pontivy-Loudéac et Saint-Brieuc, n’a cessé d’aug-menter. Ces dernières années ont vu plusieurs lotissements sortir de terre. Les naissances se sont multipliées. « En 2015, nous en avons eues 19 », se réjouit Yves Le Plénier.

Un large éventail de servicesMalgré la proximité avec deux pôles éco-nomiques et culturels importants, les habi-tants disposent ici d’un large éventail de services. Banques, assurances, médicaux, avec la présence de médecin, kiné, pharma-

cien, infirmières, service de soins à domi-cile… « Nous sommes attentifs à l’évolution de cette offre médicale. Notre volonté est de faciliter l’accueil de praticiens et d’anticiper tout départ », insiste l’édile. Les deux écoles, privée et publique, accueillent 260 enfants, dont ceux de Saint-Hervé et Allineuc. Tous les services à la petite enfance, bibliothèque et autres activités culturelles sont, eux, re-groupés au sein du Pavillon Météor. En clin d’œil à Fulgence-Bienvenüe, père du métro natif de la commune, chaque salle du pavil-lon porte le nom d’une station parisienne. La vitalité d’Uzel se mesure aussi à son tissu associatif. Trois clubs sportifs font figure de proue : l’AS Uzel-Merléac, ses 180 licenciés et des matchs dominicaux qui animent les abords du stade de foot ; l’AS Basket Uzel, ses 120 joueurs et une équipe fanion qui tape à la porte de la régionale ; le Cyclo-

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COMMUNE

U Z E L L’ancienne cité tisserande retrouve une vitalité

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Club uzelais, ses 100 adhérents et un champion local devenu pro, David Le Lay. Au total, Uzel compte une vingtaine d’associations qui « jouent un rôle d’animation important via des manifestations organisées dans la salle Kastell d’Ô », note Yves Le Plénier.

Un tissu commercial en mutationLe Kastell d’Ô, c’est aussi une dizaine de spectacles, pièces de théâtre, concerts, danses…, à l’affiche chaque année. Une programmation cultu-relle familiale reconnue dans le Centre Bretagne, proposée dans une salle de 400 m², avec gradins rétractables offrant plusieurs configurations. « Nous voulions un outil multifonction », explique Yves Le Plénier. Un équi-pement ambitieux pour une ville de la taille d’Uzel mais le pari est réussi : le Kastell d’Ô a trouvé son public.Ancienne cité tisserande, Uzel a notamment abrité les réputés Ateliers Léauté-Planeix, derniers héritiers de la manufacture des toiles « Bretagne » et dont l’histoire est retracée au musée installé sur le site des Murettes. Aujourd’hui, sa vie économique s’appuie sur ses agriculteurs, ses artisans et ses commerçants. Un « tissu commercial en pleine mutation », reconnaît Yves Le Plénier. La municipalité porte en effet ses efforts sur le dévelop-pement de la zone de Berlouze, située le long de la RD 700. Des permis de construire ont d’ores et déjà été déposés pour un garage avec station-service et une boulangerie avec drive. Le maire d’Uzel en est convaincu : « cette zone d’activité va booster le commerce du centre-ville et attirer encore de nouveaux habitants, plus jeunes ».

I N T E R V I E W /

Yves Le PlénierMaire d’UzelÉlu en 2001, Yves Le Plénier a été adjoint de Pierre le Hel-loco, deux mandats durant. Fin 2013, il jetait l’éponge… ne pensant pas revenir. Sollicité pour mener la liste « Union et ouverture pour l’avenir d’Uzel » face au maire sortant lors des dernières municipales, cet ancien direc-teur de supermarchés puis coursier indépendant, en retraite, a finalement pris place en mars 2014 dans le fauteuil de premier édile d’Uzel.

Comment abordez-vous ce premier mandat ?Je savais que ce ne serait pas facile. Ça l’est encore moins dans un contexte de contraintes budgétaires liées aux dota-tions de l’État. Notre priorité, c’est d’améliorer la situation financière de la commune. Lors des deux mandats pré-cédents, de gros investissements ont été réalisés pour la salle Kastell d’Ô, le réseau d’eau ou encore la réhabilitation d’un bâtiment communal en restaurant et l’aménagement d’espaces publics, entre autres. Ces investissements étaient nécessaires mais ont lourdement endetté la commune. Nous devions d’abord restructurer cette dette avant de nous engager dans de nouveaux projets. Il va falloir faire des choix opportuns.

Quels sont les besoins ?La réfection de la salle omnisport s’impose. D’autant qu’elle ne sert pas seulement aux habitants d’Uzel. Une démarche a d’ailleurs été entreprise pour la faire reconnaître d’inté-rêt communautaire. L’aménagement d’une autre partie des espaces publics est aussi dans les cartons, mais le calendrier n’est pas défini.

Votre intégration à la Cidéral ou la création d’une commune nouvelle peuvent-elles aider au développe-ment d’Uzel ?Sur un plan économique, nous avons tout à gagner d’avoir rejoint la Cidéral. Les aides à l’investissement vont contri-buer à l’installation d’entreprises et de commerces, notam-ment sur la zone d’activités de Berlouze. Quant à la création d’une commune nouvelle, des discussions sont entamées. Nous avançons dans la réflexion.

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En BrefPopulation :

1 150 habitantsSuperficie : 680 hectares

Gentilé : Uzelaises, Uzelais

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La protection, c’est leur vocationNous sommes heureux de vous annoncer la naissance de CL&P Assurances, l’association de nos deux agences AXA de Pontivy et de Locminé. Pour Yann Lanchec et Guillaume Poissant la proximité demeure la base du contrat qu’ils passent avec leurs clients.

« Toujours désireux de vous apporter un service de proximité et de répondre à la confiance que vous nous accordez, notre objectif commun et notre ambition sont d’être à vos côtés et à votre écoute au quotidien. » Né il y a près d’un an de l’as-sociation des agences Axa de Yann Lanchec, à Pontivy et de Guillaume Poissant, à Locminé, le cabinet CL&P Assurances affiche une nouvelle identité tout en conservant des valeurs communes. Dans un secteur géographique désormais plus vaste, ses objectifs fondamentaux sont en effet demeurés les mêmes. « Nous avons amélioré et optimisé les services exis-tants afin d’être encore plus réactifs et plus présents auprès de nos clients », affirment les deux associés. Un nouveau com-mercial parfaitement bilingue, Thomas Surnival, est d’ailleurs venu renforcer l’équipe.

Pour les particuliers comme pour les professionnels (exploi-tants agricoles, artisans, commerçants, professions libérales, entreprises...), CL&P Assurances propose des contrats sur mesure, adaptables aux besoins de chaque client. « Nous pro-posons un accompagnement au plus près, en effectuant des visites systématiques pour une analyse fine des risques. »Bénéficiant désormais de deux pôles, CL&P Assurances a encore renforcé son service aux clients en affichant une plus grande amplitude des horaires d’ouverture des agences. Celle de Pontivy est en effet ouverte le lundi après-midi et celle de Locminé, le samedi matin. Un traitement local et une présence encore plus affirmée... De quoi renforcer encore la confiance que les clients accordent au Cabinet Lanchec & Poissant.

CL&P Assurances - Agence de Locminé6, place du Marché - 56500 Locminé

02 97 60 08 23 - www.clp-assurances.fr - [email protected] du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h ;

Le samedi de 9 h à 12 h.

CL&P Assurances - Agence de Pontivy75, rue Nationale - 56300 Pontivy

02 97 25 41 02 - www.clp-assurances.fr - [email protected] le lundi de 14 h à 18 h ;

du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

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ASSURANCES

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Installée au 45, rue Jean-Moulin depuis plus d’une vingtaine d’année, le garage de l’Europe commerciale l’ensemble des gammes Volkswagen, Volkswagen utili-taires et Audi. À côté des véhicules neufs, le garage de l’Europe a développé depuis quelques années, la vente de véhicules d’occasion. Déclinée sous le label « Happy Go », cette spécialisation dans les modèles d’occasion ne se limite pas aux marques commercialisées par la concession.Qu’il s’agisse des particuliers ou des profes-sionnels, la concession propose également différentes options pour financer l’achat d’un véhicule. L’établissement peut ainsi octroyer un prêt classique mais également proposer des formules de location longue durée ou de location avec option d’achat. Enfin, s’agissant de l’entretien du véhicule, le garage dispose d’un atelier de carrosserie toutes marques et d’un atelier qui assure les réparations diverses ainsi que les révisions classiques.

Quel que soit son domaine d’intervention, l’équipe du garage de l’Europe, composée d’une quinzaine de collaborateurs et dirigée par Jacques-Hervé Planté, entend constam-ment privilégier « le service, la proximité et la confiance ». Une équipe qui s’est d’ail-leurs étoffée et qui comprend notamment trois conseillers commerciaux : Emmanuel Levau, Kevin Gibaud et Cyrille Télésinski (absent sur la photo) ; une secrétaire com-merciale : Sana Brahmi ; une conseillère en financement : Delphine Dubois (absente sur la photo) et un spécialiste du service après-vente : Jérôme Kerboethau.

Concessionnaire Volkswagen et Audi à Pontivy, le garage de l’Europe est le seul à commer-cialiser ces deux marques allemandes dans le Centre Bretagne. Composée d’une quinzaine de personnes, l’équipe privilégie la qualité du service.

Garage de l’EuropeUne équipe à votre service

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AUTOMOBILE

Vendredi 11, samedi 12et dimanche 13 mars

De 9 h à 12 het de 14 h à 19 h

PORTESOUVERTES

AU GARAGE DE L’EUROPE

Garage de l’Europe Concession Volkswagen,Volkswagen Utilitaires et Audi

45, rue Jean-Moulin à Pontivy - Tél. 02 97 25 66 66Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.Mail : [email protected] - Site Internet : www.europe.pontivy.fr

Facebook : Garage de l’Europe

P O N T I V Y

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Passionnés d’histoire, Gilles et Françoise Le Breton ont collecté durant des années, documents, photos et objets relatifs à la Seconde Guerre mondiale. Dont de précieux postes TSF, meilleurs alliés des soldats et résistants. Un trésor qu’ils ont choisi de partager avec le grand public au sein du musée « Les Sanglots Longs » à Réguiny. Au-delà des objets, c’est aux héros de la période, célèbres ou anonymes, que l’on rend ici hommage.

Son nom fait bien sûr référence au message codé, diffusé le soir du 4 juin 1944 sur les ondes de la radio britannique. Sa commune d’accueil a été, elle, un plateau tournant de la résistance en Centre Bretagne et le théâtre de nombreux et douloureux événements lors de la guerre 39-45. Les symboles sont éloquents autour du musée « Les Sanglots Longs » de Réguiny, qui depuis 1994, veut garder la mémoire vive de la Seconde Guerre mondiale et de sa meilleure alliée, la radio. Ce musée présente avant tout le fruit d’une vie de recherches me-nées par un couple de passionnés d’histoire, Gilles et Françoise Le Breton. De longues années durant, ils ont collecté documents, pho-tos, objets à la faveur de rencontres avec les témoins de l’époque, sur les étals de brocantes et antiquités, parfois même dans des dépôts d’ordures… « Nous pouvons dire que nous avons sauvé nombre d’objets », se satisfait Françoise Le Breton. Une collection riche d’un millier de pièces, qu’ils ont souhaité partager avec le

grand public dans un vrai devoir de mémoire. « Derrière chacun de ces objets, il y a des hommes et des femmes qui ont été acteurs de l’histoire et ont permis que nous vivions libres aujourd’hui ! », martèle Françoise qui anime avec enthousiasme ce musée.

300 postes TSFNous la suivons au travers des 350 m² d’exposition, avec les voix de de Gaulle et Churchill en fond sonore, comme pour mieux s’imprégner de l’ambiance. Le parcours commence par les postes TSF, plus de 300 exemplaires, du poste à galène jusqu’aux années 50, en passant par un poste « Biscuit », « appelé aussi poste de la dernière chance puisqu’il ne permettait pas d’émettre, seulement de recevoir », précise Françoise Le Breton en désignant celui qui a appartenu à Pierre Tournay, Locminois engagé comme agent secret au sein du BCRA (Bureau Central de Renseignement et d’Action) de Londres.

PATRIMOINE

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« Les Sanglots Longs » à RéguinySuivez le fil de la Seconde Guerre mondiale

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Scénographies avec les objets de la vie quotidienne alternent avec faits historiques et armes de guerre. D’une vitrine à l’autre, on découvre ainsi aussi bien l’uniforme des N°4 commando du commandant Kieffer qu’un gilet de corps dit d’évasion car tricoté avec 10 m d’un cordage unique ou une bouteille de Coca retrouvée sur la plage normande d’Utah Beach. Ici, des fragments de l’avion dans lequel s’est crashé John T. Clifford et retrouvés aux alentours de Réguiny. Là, des cartes-foulards, bouton-boussole ou encore les premières lunettes Ray-Ban fabriquées à la demande de l’US Air Force durant la Seconde Guerre mondiale. Françoise n’hésite pas à enrichir son dis-cours d’anecdotes et de détails « pour alléger un peu le poids de l’histoire et parce que c’est souvent ce qu’on retient aussi ».

Hommage aux résistants locauxAu milieu du musée, une vitrine est consacrée aux résistants du secteur. Dont les 25 martyrs de Locminé exécutés au fort de Penthièvre, Auguste Nicolas torturé à Josselin puis à Loc-miné et retrouvé mort à Réguiny ou encore la jeune Annick Pizigot, pour laquelle Françoise Le Breton montre une affec-tion particulière. « Une jeune femme incroyable. Fille des gé-rants de l’Hôtel des voyageurs de Locminé, elle était engagée volontaire, agent du BOA (Bureau des Opérations Aériennes). Responsable de parachutages, en lien avec Londres, elle a été dénoncée, capturée, torturée, déportée. Libérée de Mauthau-sen par la Croix-Rouge en avril 1945, elle est décédée en Suisse le 26 novembre 1945. Annick a obtenu le grade de lieutenant à titre posthume. Elle fait partie des femmes que nous devons aujourd’hui sortir de l’ombre », retrace Françoise le Breton.Une page de l’histoire locale que Gilles et Françoise Le Bre-ton veulent, au travers du musée « Les Sanglots Longs », faire perdurer dans l’esprit des habitants de Centre Bretagne et des touristes en villégiature à Réguiny, labellisée station verte de vacances. « Et plus encore à une nouvelle génération de parents qui favorisent beaucoup les activités ludiques. Or, les enfants amenés à connaître le passé de leur localité sont toujours très réceptifs, ont toujours l’esprit curieux. À nous de leur donner l’envie de découvrir. »

Une plaque à l’entrée du cimetière de Réguiny rappelle la pré-sence d’une tombe militaire britannique. C’est ici que repose le lieutenant John T. Clifford, pilote de la Royal Air Force dont l’avion s’est écrasé le 28 juillet 1944, dans un bois de sapins, au lieu-dit « Bel Orient », entre la route menant de Josselin à Pontivy et le bourg de Réguiny. « Il est l’un des acteurs qui ont marqué de leur courage l’épisode de la libération dans notre région », observe Françoise Le Breton, incollable sur le par-cours de ce pilote auquel le musée rend un hommage appuyé. « John T. Clifford avait six ans d’expérience dans la Royal Air Force. Avec le Squadron 611, lors de l’opération « Rhubarbe », il avait pour mission de survoler la Bretagne et de détruire tous les objectifs militaires allemands. En attaquant une camion-nette de l’organisation Todt (organisation du bâtiment alle-mand), son avion a cisaillé la cime d’un arbre et a perdu l’extré-mité de son aile droite », relate Françoise. À force de recherches, avec l’aide d’amis français et britanniques, Gilles et Françoise Le Breton ont retrouvé les deux frères de ce pilote anglais. En 1992, Ronald et Geoffrey Clifford découvraient ainsi pour la première fois, et non sans émotion, le lieu du crash.

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Le musée « Les Sanglots Longs » est ouvert toute l’année.De 10 h à 18 h, de mars à octobre ;

sur réservation au 06.20.60.46.80 hors saison.Tarifs : 5 € adulte, 4 € de 10 à18 ans ;

gratuit pour les moins de 10 ans.Incluse la visite guidée (environ 1 h 30).

Site internet : www.musee-lessanglotslongs.eu Courriel : [email protected]

JOHN T. CLIFFORD, UN PILOTE DE LA ROYAL AIR FORCE

« Les Sanglots Longs » à RéguinySuivez le fil de la Seconde Guerre mondiale

ENTERRé à REGUINY

Pratique

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PATRIMOINE

Faites un don pour la reconstruction ! Propriétaire du château depuis la cession pour un euro symbolique par la famille de Rohan, la ville de Pontivy va engager les travaux de restauration nécessaires après l’effondrement de la courtine sud, en février 2014. Pour la financer, elle lance une campagne de mécénat en partenariat avec la Fondation du patrimoine.

Château de Pontivy

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Que s’est-il passé depuis deux ans ?Mise en sécurité du site, travaux d’urgence, diagnostics, définition du projet de restauration, demandes de subventions, appels d’offres pour sélectionner les entreprises… Le caractère exceptionnel du futur chantier de restauration a imposé aux équipes un long travail préparatoire, indis-pensable mais peu visible des Pontivyens. Quand les travaux vont-ils commencer ? Combien de temps vont-ils durer ?Le démarrage des travaux est prévu au printemps 2016 et ils devraient durer trois ans.

Quels sont les travaux prévus ?Outre la reconstruction des parties effondrées côté sud, les travaux por-teront sur le renforcement, le drainage et la protection de trois autres parties du site présentant des fragilités. La reconstruction de la courtine sud sera réalisée avec un vide partiel à l’arrière permettant la création de nouveaux espaces d’accueil du public. Les travaux s’accompagneront éga-lement d’une opération d’archéologie préventive qui devrait permettre de mieux documenter l’histoire et la chronologie du monument.

Combien les travaux vont-ils coûter ? Comment seront-ils financés ?À ce stade, les travaux de restauration sont estimés à environ 3,3 M€ HT. L’État, la région Bretagne et le département du Morbihan ont accepté de soutenir la villeen débloquant des subven-tions

exceptionnelles de 75 %. Malgré tout, les 25 % restant à la charge de la ville auront un impact non négligeable sur le budget municipal. C’est la raison pour laquelle la ville a souhaité faire appel à la générosité de cha-cun. En janvier dernier, la ville et la Fondation du patrimoine ont signé une convention de partenariat pour lancer une campagne de mécénat.

Comment puis-je participer à la restauration ?Que vous soyez particulier, commerçant ou entrepreneur, vous pouvez devenir mécène du château de Pontivy. Il n’y a pas de petit don !Chaque don donne droit à une réduction d’impôt (66 % pour les particu-liers, 60 % pour les entreprises). Ainsi, en donnant par exemple 100 €, le coût réel de votre don est de 34 € (particuliers) ou 40 € (entreprises).Outre cet avantage fiscal, et quel que soit le montant de votre don, des contreparties incitatives vous sont également proposées : remerciement sur une plaque au château, diplôme « mécène du château de Pontivy », visites guidées du chantier de restauration ou du château après travaux, invitation au cocktail des grands donateurs…

Concrètement, comment faire un don ?Le don peut se faire par courrier ou par internet. Retrouvez tous les détails pratiques sur le site internet de la Fondation du patrimoine : www.fondation-patrimoine.org/41711Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le service patri-moine de la ville de Pontivy au 02.97.25.00.33 ou [email protected]

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MONBANA à PontivyPâques symbolise la fin du carême dans la religion catholique. La tradition visant à offrir des œufs pour cette fête religieuse remonterait au IVe siècle. L’œuf représente à la fois la renaissance (symbole de Pâques) et l’arrivée du printemps. Simplement, pendant longtemps, ils étaient peints.

L’histoire veut que ce soit des commerçants du XVIIIe siècle qui aient lancé cette tradition du chocolat de Pâques, avant que cette coutume ne se généralise. Aliments interdits pendant la période de jeûne, les sucreries étaient alors offertes à l’issue du carême.

Pour Pâques, MONBANA crée toute une gamme de moulage en délicieux chocolat.L’œuf en chocolat : il se pare d’éclats de nougat apportant des notes de miel et une texture particulièrement croquante en bouche. Cerise sur le gâteau, découvrez à l’intérieur cinq véritables nougats de Montélimar. Lorsque vous ouvrirez la boîte à œufs de Pâques, vous découvrirez 12 bons œufs au chocolat lait praliné et blanc praliné.La tablette de Pâques : au lait (80 g), elle est produite à base de pur beurre de cacao. Sous forme d’œuf en chocolat, elle est garnie d’une friture au chocolat noir et de croustilles au chocolat blanc.La tablette de chocolat noir grandeur nature (500 g), est garnie de bonbons au chocolat, d’éclats de pistache et de fritures au cho-colat blanc.

Vous pourrez également découvrir les mini-boîtes à œufs, les œufs à cacher, les œufs à garnir, l’œuf à décorer et son crayon, la poule Inès (425 g), Jules et Basile les lapins, les sachets de fritures…

Pas de doute possible, le magasin MONBANA de Pontivy vous propose un large choix de chocolats... de quoi satisfaire tous les gourmands !

À OFFRIR OU À S’OFFRIR, MONBANAEST VOTRE COMPLICE GOURMAND !

2, rue colonnel Félix-Robo.ZA Saint-Niel - Face au Centre Leclerc

56000 PontivyOuvert le lundi de 10 h à 19 h,

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Découvrez la collection des chocolats de Pâques !

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Plateau Technique Médico-Sportif du Centre Bretagne

Sécuriser la pratique du sportPour que chaque sportif, qu’il soit licencié ou non, puisse pratiquer sa discipline en toute sérénité, le

PTMSCB de l’hôpital Kério propose un suivi régulier permettant d’anticiper les risques d’accidents

cardio-vasculaires ou traumatologiques.

Philippe, habitant du Sourn, est un cou-reur émérite. Habitué des semi-mara-thons et compétitions de course à pied, il est conscient qu’à 47 ans, le risque zéro n’existe pas. « C’est sur les conseils de mon médecin généraliste que j’ai pris contact avec le PTMSCB. » Derrière ces initiales, le Plateau Technique Médico Sportif du Centre Bretagne propose aux sportifs ama-teurs et professionnels, un suivi ponctuel ou régulier, qui leur permet de pratiquer leur passion en toute sérénité. Le plateau est hébergé par l’hôpital de Kério depuis la création de la structure. L’espace est mutualisé avec le service de rééducation cardio-respiratoire de l’hôpi-tal. Plus tôt, en 2006, lors d’un forum des

associations, Michel Mihami, infirmier libéral de Plémet et préparateur physique, rencontrait le Dr Lambert, à la tête du Centre Médio-Sportif de Loudéac. Le CMS vivotait et avait besoin d’un ambassadeur pour faire connaître sa mission. « Je me suis transformé en VRP », raconte avec hu-mour Michel Mihami. « Je me rendais dans les clubs, à la sortie des entraînements, et je sensibilisais les sportifs à l’importance d’anticiper les accidents cardio-vasculaires, à la nécessité d’un suivi médical préventif. »

Sportifs de haut niveau

et amateurs Pour rester en bonne santé, faites du sport,

mais ne surestimez pas vos capacités ! À l’instar de Philippe, que nous retrouvons en plein test d’effort, sous la surveillance du Dr Fanny Jebli, une centaine de spor-tifs volontaires ont déjà utilisé les équi-pements du plateau. « Ils sont ouverts à tous, licencié ou non. Nous avons déjà accueilli des sportifs de très haut niveau qui pratiquaient l’athlétisme, le patinage artistique… Nos objectifs sont de sécuri-ser la pratique ou la reprise d’une activité sportive, mais aussi d’assurer le suivi médi-cal préventif des sportifs, de lutter contre le dopage et autres addictions. Également à un petit niveau, quand un jeune rejoint une association sportive, il se fait délivrer un certificat médical par son médecin.

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Plateau Technique Médico-Sportif du Centre Bretagne

Sécuriser la pratique du sport

Ce dernier ne pratique pas forcément un examen approfondi. Ici, une équipe de médecins anticipe l’arrivée du patient, qui a répon-du à un questionnaire au préalable. Il peut réserver sa séance sur internet et doit répondre à une vingtaine de questions, avant d’être accueilli par l’équipe médicale. »

Des médecins spécialisés Fanny Jebli, médecin généraliste à Loudéac et diplômée universi-taire de médecine du sport, assure, comme quatre de ses confrères (deux hospitaliers et deux libéraux), une permanence régulière sur le plateau sportif. « La majorité des patients qui fréquentent le pla-teau sont âgés de 40 à 65 ans. Mais nous accueillons également de nombreux jeunes scolarisés en écoles sportives qui demandent des examens plus poussés. Il nous est arrivé, lors de ces tests, de déceler des anomalies et d’orienter le patient vers un cardiologue ou un pneumologue », explique-t-elle, les yeux rivés sur l’écran rythmé par les battements de cœur de Philippe. « Vous êtes capable de monter votre fréquence cardiaque à 80 % de ses possibilités maxi-males », annonce-t-elle. « Continuez à pratiquez votre sport, mais en cas de malaise, consultez immédiatement votre médecin », conclut-elle en débranchant les éléctrodes.

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PlateauMédico-sportif

du Centre BretagnePrise de rendez-vous :

[email protected] par téléphone

au 06 60 08 01 92

Indicateur des plus fiables de notre condition physique, la fréquence cardiaque idéale, est une variable totalement individuelle et relative à l’intensité de l’effort. Il existe trois principales fréquences cardiaques : au repos, maximale (FCM) et à l’effort. Les entraîneurs parlent également de fré-quence cardiaque de réserve. Toutefois, celle au repos doit être basse. Plus notre cœur bat lentement et mieux c’est ! Chez le sédentaire en bonne santé, elle se situe entre 60 et 80 battements par minute. Pour les cardiologues, elle est trop élevée lorsqu’elle dépasse 70 battements/minute. Des chiffres qui peuvent varier selon différents facteurs bien sûr, à commencer par nos activités physiques.

AU CŒUR DU DéBAT

LA FRéQUENCE CARDIAQUE

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LA BONNE ADRESSE

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Il y a du nouveau dans le monde des enseignes de sport dans la région de Pontivy.

Installé depuis 2008 dans la zone sud, rue Albert de Mun à côté des cuisines Schmidt, Sport 2000 vient de passer sous l'enseigne Go Sport. « Un choix straté-gique, précise Frédéric Prioux, le dirigeant. Dans une politique de prix très agressive, l'offre proposée par l’enseigne Sport 2000 n'était plus adaptée, notamment sur les premiers prix et ce qu'on appelle les MDD (marques de distributeur), comme le proposent nos concurrents. Go Sport nous permet d'élargir notre offre, avec une véritable entrée de gamme. La surface commerciale de 1.200 m² est conservée. On retrouve les produits qu'on trouvait habituellement. Mais avec une offre beaucoup plus élargie, avec l'arrivée de gammes de premier prix ».

La partie cycles sera elle aussi maintenue, améliorée même, sous l'enseigne Bike + en remplacement de Mondovélo. « On monte en gamme avec des marques renom-mées et à côté, des premiers prix. C'est une approche qu'on n'avait pas jusqu'à présent ».

En Bretagne, l'enseigne était déjà présente à Brest, Lorient, Vannes, Rennes et Saint-Malo. Mais après un développement initial en région parisienne, puis dans les grandes villes. « Go Sport veut désormais développer les franchises. Trois gros adhérents supplémentaires viennent de signer, dans le Sud-Est et dans l'Est de la France. Dans l'Ouest, comme Pontivy, ce sont sept autres magasins qui viennent de changer d’enseigne, répartis dans quatre départements : situés dans le Morbihan, à Muzillac, Lorient et Pontivy ; dans le Finistère, à Mellac ; dans l'Ille-et-Vilaine, à La Mézière près de Rennes, Saint-Méen-le-Grand et Redon ainsi qu'à Laval, en Mayenne.

A découvrir absolument...

PONTIVY35, rue Albert de Mun. Prox. mc donald’s. Direction centre-ville - 02 97 25 03 49

OUVERTURE

Ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19hLe mercredi et le samedi de 9h30 à 19h en continu.

ICI & LA-OUVERTURE GO SPORT.pdf 1 24/02/2016 18:02:14

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Dimanche 6 marsLa Passion du ChristDepuis plus d’un siècle, une troupe d’amateurs de Loudéac investit chaque année la scène pour interpréter un drame liturgique : la Passion du Christ. D’abord destiné à un public de tradition catholique, la troupe souhaite aujourd’hui l’ins-crire comme un véritable élément du patrimoine commun. 15 h, palais des congrès de Loudéac. Représentations sup-plémentaires les dimanches 13 et 20 mars et séance spéciale pour les enfants, le mardi 24, à 20 h.Tarifs : adulte, 17 € ; moins de 14 ans, 8,50 €.Réservations au 02 96 28 29 32Courriel : [email protected]

Mercredi 9 marsLe feu aux poudresLe Concert Impromptu rend hommage à Fra-gonard dont le sulfureux tableau « Le feu aux poudres » symbolise l’excitation d’une époque électrique. La compagnie joue des chefs-d’œuvre de Mozart et de ses contemporains (Haydn, Gluck, Berlioz…), miroir aux reflets oniriques et textes savoureux des sujets amoureux de Frago-nard. Sous nos yeux, « Le feu aux poudres » prend vie, dans un théâtre d’images projetées sur des toiles; ouverture suggestive sur un jeu de portes dérobées, de musique et de mots.

14 h 30, centre culturel Mosaïque de CollinéeTarifs : adulte abonné, 6 € ; guichet, 12 € . jeune abonné 3 € ; guichet, 5 €.Réservations au 02 96 31 47 69Courriel : [email protected]

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3Vendredi 11 marsCompagnie Fiat LuxDis-moiEn 2014, Didier Guyon a rencontré les résidants d’une maison de re-traite de Saint-Brieuc et a enregistré leurs conversations. Faire connaître ces témoignages s’est très vite im-posé, de même que l’idée d’inter-viewer d’autres personnes âgées vivant encore chez elles.Comment se saisir de ce patrimoine immatériel pour le transformer en une forme théâtrale ?Sur le plateau, deux acteurs (mas-qués et silencieux) évoluent dans des actions subtilement chorégra-phiées, pendant que se déroule la bande son. Ils font résonner ces voix et donnent chair à ce qu’elles ont à nous dire. Des moments bou-leversants, pour nous mettre face à certains questionnements dits exis-tentiels et faire résonner ces paroles d’«  anciens » dans nos têtes et nos cœurs.

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac. Séance scolaire à 14 h.Tarif A : 7 € / 11 € / 14 €.Réservations au 02 96 28 65 50Courriel : [email protected]

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Dimanche 20 mars Ma mère est un pandaUn dîner. C’est le temps qu’a Walter pour convaincre son patron, très attaché aux valeurs familiales, qu’il mérite plus que quiconque cette promotion. Mais comme Walter n’a pas vraiment une «  famille idéale » pour impressionner son boss, il va louer des « parents d’un soir ». Mais ce casting parfait suffira-t-il à convaincre son patron  ? Avec Natacha Amal et Paul Bel-mondo.20 h 30, palais des congrès de Pontivy.Tarifs : plein, 28 € ; réduit, 22 €.Réservations au 02 97 25 06 16

Samedi 12 marsMarino Mapihan « J’aimerai qui m’aime » Figure emblématique du chant en pays de Loudéac (et bien au-delà), Marino livre dans ce concert sa vision d’un ré-pertoire qui mêle marches, mélodies et danses de son terroir familial : le Centre Bretagne... mais ceci sans oublier ses propres compositions.Marino est entourée de quatre talen-tueux musiciens qui ont participé à l’enregistrement du CD «  J’aimerai qui m’aime » faisant suite à des projets scé-niques menés avec Marc Anthony, Pier-rick Lemou et Yannick Hardouin. Marie-Noële Le Mapihan membre fondateur des « Mangeouses d’Oreilles » fut primée maintes fois à la Bogue d’or, au Kan ar bobl, à la Truite du Ridor.

20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.Tarifs : plein, 12 € ; réduit, 10 € ; enfant, 4 € ; abonné, 8 €.Réservations au 09 62 08 39 53Courriel : [email protected]

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Vendredi 25 marsCaroline Vigneaux quitte la robeEn 2008, Caroline Vigneaux décide de changer radicalement de vie professionnelle. Elle lâche le barreau de Paris et quitte sa robe d’avocate pour devenir humoriste. Son premier one-wo-man-show s’intitule « Il était une fée ».Trois ans plus tard, Caroline Vigneaux quitte la robe et remporte un vif succès à Paris. Elle n’a de cesse d’apporter des modifications et amé-liorations à ce deuxième « seule en scène » où elle revient sur son ancienne vie d’avocate, évoque les problèmes familiaux, financiers générés par sa brusque reconversion. En plus d’un physique avantageux et d’une tête bien pleine, elle possède une nature comique indéniable qui la pousse autant à la finesse qu’aux excès les plus sidérants, mais sans jamais tomber dans la vulgarité. Un spec-tacle truculent et réjouissant !

20 h 45, palais des congrès et de la culturede Loudéac.Tarif A : 17 € / 21 € / 24 €.Réservations au 02 96 28 65 50Courriel : [email protected]

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Vendredi 15 avrilWallyLe spécialiste de la chanson courteWally débarque avec son nouveau spectacle et n’a rien perdu de sa verve et de son doigté à la guitare. Dans un style bien à lui, mêlant «  for-mules qui tuent », répliques corrosives et traits d’humour, il ponctue son spectacle de chansons tantôt swing, tantôt groovy, toujours extrême-ment brèves pour rester à la hauteur de son titre de « spécialiste de la chanson courte » !Entre le stand up et le récital chansonnier, l’artiste débite à toute allure une multitude de considérations, accumule facéties langagières et jeux de mots à deux sous !

20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.Tarifs : plein, 12 € ; réduit, 10 € ; abonné, 8 €.Réservations au 09 62 08 39 53Courriel : [email protected]

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8Lundi 18 avrilAllemagne - BrésilLes musiciens du Concert Impromptu endossent les habits et les gestes des foot-balleurs ; ils courent, dribblent et jouent le match par cœur aux quatre coins de la scène. Ils se transforment en musiciens-ath-lètes qui font de la musique, leur ballon.

20 h 30, centre culturel Mosaïque de CollinéeTarifs : adulte abonné, 6 € ; guichet, 12 € : jeune abonné 3 € ; guichet, 5 €.Réservations au 02 96 31 47 69Courriel : [email protected]

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Vendredi 25 marsLa conserverie de vieuxLa conserverie de vieux n’est ni un spectacle pour ou sur les vieux. C’est, avant tout, un spectacle de théâtre où deux jeunes femmes expriment leur regard sur la vieillesse. Parties d’une interroga-tion qui leur tient à cœur (ça veut dire quoi être vieux  ?), elles ont entrepris une aventure artis-tique pour construire cette pièce en allant au plus près de leur sujet, c’est-à-dire en composant leur spectacle au contact de la parole et du quotidien de leurs aîné(e)s, mais aussi de ceux et celles qui les entourent : enfants, petits-enfants, personnel soignant…

20 h 30, centre culturel Mosaïque de CollinéeTarifs : adulte abonné, 6 € ; guichet, 12 €. jeune abonné 3 € ; guichet, 5 €.Réservations au 02 96 31 47 69Courriel : [email protected]

Vendredi 1er avrilLe Point Virgule fait sa tournéeAprès le Point Virgule fait l’Olympia, voici le Point Virgule fait sa tournée. La plus petite des grandes scènes parisiennes propose ses coups de cœur, actuels et futurs grands de l’humour. De Florence Foresti à Pierre Palmade, en passant par Chris-tophe Alévêque et Jean-Marie Bigard, impossible de citer tous ceux qui ont commencé au Point Vir-gule. Cette surprenante tournée vous permettra peut-être d’assister, en avant-première, aux débuts d’une future star de l’humour.

20 h 30, palais des congrès de Pontivy.Tarifs : plein, 22 € ; réduit, 15 €.Réservations au 02 97 25 06 16Courriel : [email protected]

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Samedi 30 avril

Chant lyriqueLa salle Kastell d’ô s’associe avec l’association «  Scènes en perspective » pour accueillir la finale du premier concours international de chant lyrique consacré aux airs d’opéra, chants et mélo-dies écrits originellement en langue française. Ce concours est ouvert à tous les jeunes chanteurs professionnels ou en voie de professionnalisation de moins de 31 ans. La soirée se présente avec le passage des chan-teuses et chanteurs devant un jury de profes-sionnels. Chaque candidat interprétant trois airs d’opéra et chants originellement écrits en français. Ils seront accompagnés au piano.

20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.Tarifs : abonné, 8 € ; plein, 12 € ; réduit, 10 €.Réservations au 09 62 08 39 53

Courriel : [email protected]

Du 27 au 30 avrilUne séance peu ordinaireL’artiste de cirque finlandais Jani Nuutinen nous présente un spectacle subtil et léger… tellement léger qu’il tient dans un vieux sac de cuir empli de fioles, grimoires, bou-gies, etc. On se pose tels des badauds face à l’étrange accueil de ce docteur ès sciences obscures qui nous promet une séance peu ordinaire comme c’est écrit sur l’ardoise. « Bonsoir », le jeu du hasard et des coïnci-dences a commencé : trois dés sont lancés et notre sort en est jeté. Le colporteur-bo-nimenteur, magicien et sorcier nous mani-pule autant que ses cartes et on se laisse volontiers prendre à ses entourloupes.

20 h 30 : mercredi 27 à Plessala ; jeudi 28 à Saint-Gouéno ; vendredi 29 à Le Gouray ; Samedi 30 à Langourla. Tarifs : adulte abonné, 6 € ; guichet, 12 € : jeune abonné 3 € ; guichet, 5 €.Réservations au 02 96 31 47 69Courriel : [email protected]

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Vendredi 22 avrilCompagnie Qui va pianoDans la peau de CyranoColin entre en 6è dans un nouvel établissement. Pas facile de passer du monde de l’enfance à ce-lui des grands, surtout quand on est « différent ». La route est semée d’embûches…Mais une rencontre déterminante avec un pro-fesseur de théâtre, figure paternelle et bien-veillante, guidera ses pas vers un nouvel essor, comme une seconde naissance.Un spectacle drôle et poétique où un comédien seul en scène interprète une galerie de person-nages hauts en couleur, dans une mise en scène ingénieuse et sertie de musique.Une histoire où chacun trouvera un écho à sa propre différence… 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Lou-déac. Séance scolaire à 14 h.Tarif A : 7 € / 11 € / 14 €.Réservations au 02 96 28 65 50Courriel : [email protected]

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Aujourd’hui, du diplôme universitaire technologique à la licence profession-nelle, de nombreux diplômes sont proposés dans des domaines variés :- DUT : Diplôme Universitaire de Technologie, deux ans d’études au sein d’un IUT. Diplôme national. Admission sur APB (Admission Post Bac sur internet).- BTS, BTSA : Brevet de Technicien Supérieur et Brevet de Technicien Supérieur Agricole se préparent en deux ans après le Bac, dans des lycées publics ou dans des lycées agricoles. Admission sur APB. - Licence professionnelle : elle se prépare en un an et s’adresse à des titu-laires de Bac+2. Admission sur dossier et entretien.

Une première en BretagneCommerce, finance, environnement, agriculture, agroalimentaire, industrie, santé, tourisme, sont autant de domaines de formations proposés au sein du Campus. Il propose même une formation unique dans l’académie de Rennes : le BTS maintenance des systèmes éoliens. Dispensée au Lycée Ful-gence-Bienvenüe de Loudéac, cette formation est venue enrichir récemment, un catalogue déjà très varié et qui a encore l’ambition de s’étoffer.

UNE OFFRE VARIéE DE FORMATIONS

Valoriser l’offre de formation n’est pas la seule mis-sion du Campus Bretagne Centre. Il s’assure aussi de la diversité de cette offre et de son adéquation avec les besoins en emploi du territoire.

ENSEIGNEMENT

Portes ouvertes dans les établissements

Lycée Kerlebost - Saint-ThuriauSamedi 12 mars, de 13 h à 17 h.

Lycée Joseph-Loth - PontivyVendredi 11 mars, de 17 h à 20 h.Samedi 12 mars, de 9 h à 12 h 30.

Lycée Le Gros Chêne - PontivySamedi 19 mars, de 9 h à 17 h.

Lycée Fulgence-Bienvenüe - LoudéacVendredi 4 mars, de 16 h 30 à 19 h 30.Samedi 5 mars, de 9 h à 12 h 30.Vendredi 29 avril, de 17 h à 19 h.

Lycée et CFA du Mené - MerdrignacSamedi 12 mars, de 9 h à 17 h.Samedi 21 mai, de 9 h 30 à 13 h30.

Lycée Saint-Joseph - LoudéacVendredi 4 mars, de 17 h à 21 h.Samedi 5 mars, de 9 h 30 à 13 h.

MFR - LoudéacSamedi 12 mars, de 9 h à 12 h.Samedi 11 juin, de 9 h à 12 h.

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CINéMA

Quai des images à Loudéac

Isabelle Allo se souvient très bien de la toute première séance au cinéma Quai des images. « C’était le 19 septembre 2007 à 14 h 45. Nous avons projeté « L’île de Black Mor », en présence de son réa-lisateur, le Costarmoricain Jean-François Laguioni », rappelle la directrice. Dès le départ, le ton était donné, le projet de Quai des images, bien marqué. « Notre volonté était de lui insuffler un esprit de découverte, d’échanges. Nous voulions un cinéma qui propose différentes formes cinématographiques, fiction, court métrage, documen-taire ; qui permette la rencontre du public avec des réalisateurs, des auteurs, des techniciens, des spécialistes autour d’une œuvre. Un cinéma qui, entre films grands publics et films moins porteurs, soit le reflet de la diversité cinématographique telle qu’elle existe ! », martèle Isabelle Allo.Neuf ans plus tard, cette diversité se retrouve toujours à l’affiche du cinéma loudéacien. Avec un début d’année 2016 qui a vu par exemple se côtoyer les très attendus « Chocolat », « La tour 2

contrôle infernal », « Alvin et les Chipmunks » avec les plus confi-dentiels « 45 ans », classé art et essai ou « Les délices de Tokyo », labellisé recherche et découverte. En mars, trois réalisateurs et un acteur sont invités à venir commenter leur œuvre, fiction ou docu-mentaire.

Entre cinq et huit films par semaineEntre cinq et huit films différents sont programmés chaque se-maine, répartis sur 36 séances en moyenne, dans les deux salles de Quai des images. En plus du classement art et essai et de celui de recherche et découverte, il détient aussi les labels jeune public et répertoire et patrimoine.Quai des images est le seul cinéma municipal des Côtes d’Armor, « et l’un des quatre bretons », ajoute Isabelle Allo. Quand l’ancien cinéma Espace Royal a fermé en 2005, la ville qui en avait déjà racheté les murs et le fonds, a décidé de raser la salle vétuste pour reconstruire, au même endroit, un équipement neuf. 1,7 M € ont été investis dans ces travaux.

Suite de notre série sur les cinémas du Centre Bretagne, avec Quai des images à Loudéac. Municipal, il veut servir la diversité cinématographique et favoriser les échanges et rencontres autour des œuvres.

Cinémas du Centre Bretagne

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Vous avez noué de nombreux partenariats avec différents acteurs culturels locaux. Dans quel but ? Ils nous permettent de mettre en place tout un panel d’animations, diverses et variées. Avec la média-thèque, par exemple, nous proposons l’opération « Ciné contes », pendant laquelle une animatrice vient lire une histoire en rapport avec un film. Nous organisons aussi « Cinescalade », avec l’association Escal’Armor, qui consiste à projeter des films sur des sports extrêmes avec intervention de spécialistes. Nous participons à une résidence artistique avec le lycée Saint-Joseph ou encore à un festival autour du cinéma allemand avec le collège des Livaudières… Tout cela entre dans le projet de Quai des images d’être un outil culturel à part entière.

En 2015, le nombre d’entrées est en légère baisse…Nous avons en effet une perte de 1,17 % de specta-teurs par rapport à 2014. Mais cette baisse est moins importante que la moyenne nationale qui se situe à 1,4 %. Notre objectif reste d’atteindre les 40 000 entrées.

Une troisième salle permettrait-elle d’atteindre cette fréquentation ?Oui, car elle nous permettrait de mieux travailler avec les films, par exemple de les programmer plus longtemps et d’en avoir plus en sortie nationale notamment des films art et essai porteurs. Avec une troisième salle, l’idée, ce ne serait pas d’augmenter le nombre de fauteuils mais le nombre de films et de projections et ainsi de gagner en confort pour la programmation. Mais, ce n’est pas à l’ordre du jour.

« C’est indispensable, pour une ville de 10 000 habitants comme Lou-déac d’avoir un cinéma et c’était important de le maintenir en centre-ville pour favoriser aussi les autres commerces du centre. Il doit servir de locomotive. Quant à sa gestion municipale, elle lui confère un caractère convivial et de proximité qui contraste avec l’ambiance plus imperson-nelle des multiplexes », motive Monique Collet, adjointe à la culture.

37 863 entrées payantes en 2015Aujourd’hui et aux côtés de la médiathèque ou du palais des congrès, Quai des images, qui emploie quatre salariés, s’inscrit comme un lieu culturel incontournable de Loudéac. En 2015, 37 863 entrées payantes y ont été enregistrées. Dont 2 182 pour « Star Wars », en décembre. C’est finalement de justesse que le blockbuster américain a détrôné au box office de l’année le phénomène français « La famille Bélier » et ses 2 044 entrées à Loudéac sur le seul mois de janvier. Les « Minions » (1  412 entrées) complète le trio de tête.

� questions à...ISABELLE ALLO

DIRECTRICE DE QUAI DES IMAGES

Une histoiredu cinéma à Loudéac

Ouvert sept jours sur sept.Tarif plein : 7,50 € ; réduit (étudiants, demandeurs d’emploi…) : 6,50 € ; seniors (+65 ans) : 6,50 € ; jeunes de moins de 14 ans : 4 €.Carte 10 entrées : 60 € ; 45 € pour les moins de 18 ans.(valable deux ans et non nominative)Site internet : www.cinemaquaidesimages.org

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Crée par M. Davalan, le cinéma privé Le Royal ouvre, boule-vard Victor-Etienne, le vendredi 26 mars 1971. À l’affiche, un seul film  : « Le gendarme en balade » avec de Funès. Le suc-cès est immédiat et la salle programme quelques grands suc-cès de l’époque : « Le vieux fusil », « E.T », tous les De Funès et Belmondo… Au milieu des années 1980, la concurrence télé-visuelle et le développement de la vidéo portent un coup aux cinémas. La retraite approchant, M. Davalan décide de vendre sa salle au couple Bessac. L’ Espace Royal succède ainsi au Royal. La municipalité rachète les murs en 1992, puis le fonds en 2001. Si les Bessac restent exploitants, le projet de la ville de créer un nouveau cinéma est clairement annoncé. Le 30 septembre 2005, c’est sur une projection de « Ma vie en l’air » que le cinéma Espace Royal ferme ses portes. Les travaux de construction de Quai des images ont démarré moins d’un an plus tard.

Pratique

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ENTREPRISE

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Le service au sens propre !Créée il y a près de dix ans par Pierre Le Mauff, Prop’&Net est une entreprise de nettoyage professionnel avec une ambition simple : « Nettoyer certes, mais nettoyer avec le service en plus ». Pour les professionnels comme pour les particuliers, l’entreprise qui compte aujourd’hui 25 salariés propose des prestations de nettoyage sur un rayon de 80 km, autour de Loudéac.

Prop’&Net : une entreprise offrant des services de qualité à l’ensemble de ses clients professionnels ou particuliers. Son ADN : une notion forte de respect ; respect des engagements envers les clients, respect des équipes. De ce respect naît la fidélité des clients et des équipes, et un service de qualité.

Prop’ & Net intervient de façon ponctuelle ou régulière, chez les particuliers, dans les entreprises, bureaux, collectivités, copropriétés, habitats collectifs et sur les bâtiments agricoles. Nous travaillons sur tout le ménage, l’entretien et la remise en état :

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Dans le cadre de la mise en vente ou en location de votre bien immobilier, vous devez obligatoirement fournir un certains nombre de diagnostics techniques avant la signature d’un acte de vente ou d’un bail. Suivant le type de transaction et les caractéristiques du bâti, vous ferez appel à un diagnostiqueur immobilier certifié afin d’établir les rapports nécessaires :• D.P.E (diagnostic de performance énergétique) • Constat de risque d’exposition au plomb • Repérage des matériaux ou produits contenant de l’amiante • État de l’installation intérieure d’électricité • État de l’installation intérieure de gaz • ERNMT (état des risques naturels, miniers et technologiques) • État du bâtiment relatif à la présence de termites

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LIRE

On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant Marie Griessinger Albin MichelJean-Michel, océanographe, père pudique et aimant, mari amoureux fou de sa femme, sombre petit à petit dans la nuit, absent de tout, victime d’une maladie incurable.Sa fille, adulte, prend sa plume et nous fait revivre cet homme au-delà de l’ombre qu’il est devenu. Avec nostalgie mais surtout avec beaucoup d’émotions, l’auteur fait surgir entre les affres de la maladie les souvenirs de bonheur entre un père et sa fille, entre un mari et sa femme. Elle fait encore respirer cet amour entre ces deux êtres que rien ne semble ébranler.L’auteur nous livre une magnifique déclara-tion d’amour d’une fille à son père tout en pudeur et en sensibilité. Un texte magni-fique. Bénédicte

En attendant Bojangles Olivier Bourdeaut Finitude« Le temps d’un cocktail […] une femme folle […] m’avait rendu fou d’elle en m’invitant à partager sa démence ». Voilà, comment les deux parents du narrateur se rencontrent. Il devient le témoin de l’amour fou de son père et de sa mère et nous rapporte de façon naïve et drôle son quotidien inattendu, loufoque, mais surtout poétique. On devient alors les spectateurs d’un couple éblouissant d’amour et de bonheur dont la femme tutoie les étoiles mais vouvoie son fils et son mari. Mais derrière cette douce folie se dessine les prémices de «  la parole de trop », du geste qui fait basculer de l’autre côté. Sous les rires, sous la légèreté affichée, nous sentons la fragilité de cet univers que le couple s’est façonné. À découvrir absolument ! Bénédicte

Un fils en or Shilpi Somaya GowdaMercure de France Anil, fils ainé de sa famille, brillant étudiant en médecine, quitte son Inde natale pour un poste dans un grand hôpital américain. En s’exilant dans ce grand pays occidental où il espère trouver son eldorado, il fuit un destin que sa mère choisirait pour lui : le mariage arrangé. Tiraillé entre le désir d’être libre, de s’affranchir du poids des traditions de son pays et le sentiment d’être redevable de cet héritage, il perd sa dernière protection quand son père décède …En parallèle, nous suivons Leena, l’amie d’enfance d’Anil, restée en Inde et mariée pour le prix d’un bracelet en or. Dans le jeu des mariages arrangés, sa famille l’a livrée aux bras d’un tortionnaire…Les destins d’Anil et Leena s’entrecroisent et for-ment la trame de ce magnifique roman. S’entre-mêlent la modernité du monde occidental et les traditions de l’Inde ; les désirs d’épanouissement personnel et le poids d’un héritage dont l’individu n’est que le dépositaire. L’auteur nous livre un texte riche où la force de ces deux destins nous trans-porte et nous envoute littéralement. Bénédicte

Fuck les régimes Chloé HollingsEditions PayotCe livre est une ode bienveillante envers soi-même. Après des années de régimes, de restrictions, de contraintes, Chloé Hollings a décidé de laisser son corps vivre, évoluer tel quel.Ça ne se fait pas sans heurs. Aimer son corps n’est pas une chose immédiate. Mais cette révolution a porté ses fruits. Et si le but n’est pas de perdre du poids mais bien celui d’accepter son corps et de l’aimer, les kilos s’envolent malgré tout.Parce que l’aimer, c’est lui faire du bien. Tout est là !C’est un livre qui fait du bien et qui donne envie de « légèreté » ! Stéphanie

Les coups de cœur

Pontivy

Espiègleries...La Suite Florence DoleNonoUn tour d’horizon de 2015 avec les dessins et caricatures de Nono. Un clin d’œil à Charlie Hebdo, à Johnny Hally-day, à la disparition de Guy Béart, mais aussi à l’usine de lait de Carhaix, à l’andouille de Guémené, aux écoles de coiffure pontivyenne, à la nouvelle charte de partenariat entre la mairie de Pontivy et les associations ou encore au rattachement de Mûr-de-Bretagne et Saint-Connec à la Cidéral, sans oublier les rebondissements dans les milieux du ballon rond !16 chroniques illustrées. Drôle, tendre, et percutant !

Sex Beast : sur la trace du pire tueur en série de tous les temps Stéphane BourgoinEditions GrassetGeorges John Schaefer n’est pas atteint d’une maladie mentale. Il est froid, cruel et inhumain. Parfaitement conscient de tuer des femmes selon le rituel d’un véritable tueur en série. Manipulateur, il est capable de vous faire croire qu’il est innocent. Pendant longtemps sous le nez de la police, les enquêteurs peineront à prouver qu’il était l’auteur de ces tortures. L’élé-ment de l’enquête qui fait froid dans le dos est que Georges John Schaefer était écrivain à ses heures perdues et romançait ses crimes, de véri-tables aveux déguisés. Le récit est documenté et précis, recoupant des faits et témoignages à vous glacer le sang. Attention, car ceci n’est pas une fiction… Déborah

Page 37: Ici et là magazine - Numéro 11

La littérature jeunesse et la bande dessinée seront au cœur de la 19e édition du Printemps des Livres qui se déroulera à Loudéac, du 26 au 30 avril. Un rendez-vous littéraire et artistique devenu incontournable en Centre Bretagne. Du 26 au 30 avril à Loudéac

« Et si votre rêve d’enfant se réalisait...», tel est le thème sur lequel de-vront plancher les participants au concours d’écriture ou d’illustration. Les textes, illustrations légendées ou planches de BD, sont à envoyer avant le 15 mars 2016.Par courrier : palais des congrès et de la culture - B.P. 242 - 22602 Loudéac Cedex - www.pcc-loudeac.comPar mail : [email protected] règlement complet du concours est disponible sur www.pcc-lou-deac.comRemise des prix le samedi 30 avril, lors de l’inauguration du salon du livre.

Samedi 30 avril : le salon du livre De 10 h à 19 h, au palais des congrès et de la culture. Entrée libre. Plus d’une cinquantaine d’auteurs et d’illustrateurs seront présents et dédicaceront leurs ouvrages. Nombreuses animations (conférences, expositions, ateliers...), tout au long de la journée.

AnimationsTable-ronde autour de la bande dessinée (ados/adultes)Avec Régis Hautière (scénariste) et David François (coloriste). Ces deux artistes sont notamment les auteurs de la série « La guerre des Lulus », parue en trois tomes aux Éditions Casterman, avec le dessina-teur Hardoc.

Ateliers bande dessinée Avec les auteures Laëtitia Rouxel et Mandragore, venez découvrir le monde de la bande dessinée au stand des Éditions L’œuf. Par le biais de propositions ludiques et variées, autour du dessin et du scénario, vous pourrez créer votre propre bande dessinée...Entre 11 h et 12 h et entre 14 h et 17 h. Tout public à partir de 6 ans.

Duo de lecture « à voix haute » en musiqueAvec des albums de la littérature jeunesse choisis pour leur qualité et leur diversité, tant littéraires que graphiques, les musiques, inspirées selon l’univers de chacun d’eux et créées avec une multitude d’instru-ments par la compagnie Le Souffle des Livres.- Bruissements d’images : des bouquets d’albums sensibles, tendres et ludiques. De 3 mois à 5 ans.- Éclats d’histoires ! : une mosaïque d’albums espiègles et savoureux. De 4 à 10 ans. Expositions « Mademoiselle Zazie » Tout l’univers de la célèbre série jeunesse des Éditions Nathan, écrite par Thierry Lenain et illustrée par Delphine Durand. Drôle et originale, cette exposition s’adresse à tous les enfants qui se posent des ques-tions sur les filles, les garçons, l’amour et l’amitié.Exposition visible également à la médiathèque du 19 au 29 avril.

« Le cheval d’orgueil »Exposition réalisée d’après la BD jeunesse librement adaptée de l’œuvre de Pierre-Jakez Hélias, par Bertrand Galic (auteur) et Marc Lizano (illustrateur/bédéiste). Marc Lizano sera présent au salon pour des dédicaces.

Du 26 au 29 avril :des animations dans la ville Théâtre/musique « Voyage en Afrique » Mardi 26, 20 h, Moulin à Sons Avec les élèves de l’école de musique du pays de Loudéac et du col-lège des Livaudières.Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Animations/ateliers « Mademoiselle Zazie » Ateliers autour de l’exposition tirée de la célèbre série jeunesse éditée chez Nathan.Mercredi 27, de 15 h à 16 h 30, média-thèque. Pour les 6/10 ans. Gratuit, sur inscription.

Ciné-comptines« Le petit monde de Léo »Cinq courts-métrages remplis de douceur, de poésie et de philoso-phie pour les plus petits (dès 2 ans).Mercredi 27, 15 h 30, cinéma Quai des images.

Animations dans les écoles maternelleset élémentairesHuit auteurs/illustrateurs jeu-nesse, animeront des ateliers dans 37 classes sur deux jour-nées, avant de rencontrer les visiteurs au salon du livre pour des dédicaces.Jeudi 28 et vendredi 29.

CONCOURS D’ÉCRITUREOU D’ILLUSTRATION

Programme complet disponible début avril au 02 96 28 65 5037

Page 38: Ici et là magazine - Numéro 11

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hISTOIRE

Salon du livreAprès une journée de vendredi réservée aux scolaires, le salon du livre ouvrira ses portes au grand public, le samedi et le dimanche. Les visi-teurs pourront participer aux rencontres avec les auteurs, au café littéraire ou assister aux nom-breuses tables rondes inscrites au programme, tout au long du week-end.Samedi 23 et dimanche 24 avril, palais des congrès de Pontivy. Gratuit.

Exposition« Des batailles et des jeux : le sport français dans la Grande Guerre ». À l’aide de panneaux illustrés et de quatre films réalisés par l’INSEP, cette exposition pro-pose de découvrir l’effet de la Première guerre mondiale sur la marche du mouvement spor-tif entamée dans les années 1880. Du 29 mars au 23 avril, Espace Kenere, média-thèque-archives de Pontivy.

RencontreWeek-end « Sport et littérature » : lectures musi-cales, rencontre avec Jacques Josse, auteur de « Marco Pantani a débranché la prise...».1er et 2 avril, Espace Kenere, médiathèque-archives de Pontivy.

CinémaAu Rex, à partir du 28 mars, projections de films sur le thème de la biennale : « Les chariots de feu », de Hugh Hudson ; « Red army », de Gabe Polsky ; « Le prodige », d’Edxard Zwick ; « Tabarly », de Pierre Marcel,qui sera d’ailleurs présent lors de la projection.Ciné-concert : « Vive le sport », d’Harold lloyd. Samedi 23 avril, à 18 h.

« Histoire de sport : d’Olympie à Rio », tel sera le thème

de l’édition 2016 de la biennale du livre d’histoire qui

se déroulera à Pontivy, du 22 au 26 avril. Autour du

salon du livre, au palais des congrès, des animations

pour tous les âges, des ciné-débats et des expositions

mettront la ville de Pontivy à l’heure du sport.

Des jeux antiques aux sports modernes en passant

par les tournois médiévaux, les premiers tours de

France et les coupes du monde de football, la bien-

nale du livre d’histoire propose cette année de racon-

ter l’histoire du sport.

Tout au long de ces trois journées entièrement gra-

tuites, des rencontres et des débats aborderont les pe-

tites et grandes histoires du sport avec des historiens,

des romanciers, des journalistes sportifs, des auteurs

de bandes dessinées et de livres jeunesse.

Du 22 au 26 avrilBiennale du livre d’histoire à Pontivy

Page 39: Ici et là magazine - Numéro 11

s

Vendredi 1er avrilLes enfants des écoles dansentEn collaboration avec l’Usep, des initiations aux danses bretonnes sont proposées aux enfants des écoles de Pontivy complétées par des animations ludiques autour de la connaissance de la culture bretonne.

Samedi 2 avrilChant Le concours kanit ‘ta bugale s’adresse aux moins de 18 ans à qui il est demandé d’interpréter un chant traditionnel ou une création. Les enfants se produisent sur scène devant le public et un jury dont la mission est de déterminer le gagnant qui emportera le trophée Polig Monjarret, mais aussi et surtout de leur prodiguer des conseils avisés. Ce concours est suivi du concours tud kar ouvert aux groupes consti-tués d’au moins deux personnes dont tous les membres ont un lien de parenté (frère, sœur, parent, grand-parent, cousin, cousine, tante...). Ils doivent présenter un chant en breton ou en gallo accompagné musicalement ou non. De 14 h à 17 h, sous chapiteau au palais des congrès. Gratuit.

Musique et danseEn collaboration avec la Kerlenn Pondi, un concours de sonneurs qualificatif pour le championnat des sonneurs de Gourin a été mis en place l’an passé. Fort du suc-cès public obtenu, le Kan ar Bobl et la Kerlenn ont souhaité réitérer l’opération qui met à l’honneur des danses méconnues (laridé et gavotte) et peu dansées dans les festoù-noz. Un stage ouvert à tous permet aussi de les apprendre. Nouveauté cette année, un concours pour les jeunes sonneurs parrainés par Pontivy communauté.De 14 h à 17 h, place du Martray. Gratuit.

RandonnéeEn parallèle à ces concours, une randonnée chantée est organisée en partenariat avec le service patrimoine de la ville de Pontivy pour permettre la découverte du patrimoine naturel et architectural de Pontivy et plus particulièrement le secteur de Sainte-Tréphine.Rendez-vous à 14 h, au palais des congrès. Gratuit.

Concerts, repas chanté et fest-noz• Spectacle pour les petits comme pour les grands avec le groupe Balafent.17 h 30, au palais des congrès. Gratuit.• Apéro-concert organisé en collaboration avec le conservatoire de musique de Pon-tivy communauté et animé par les élèves du département de musiques tradition-nelles et le bagadig de la Kerlenn Pondi.19 h, sous chapiteau au palais des congrès. Gratuit.• Repas chanté en hommage à Marcel Jaffré.20 h, sous chapiteau au palais des congrès. Réservation au 02 97 25 14 00. Prix : 12 € ; 15 €, avec l’entrée au fest-noz.• Fest-noz animé par les lauréats 2015 du Kan ar Bobl et le groupe Kerbedig. 21 h, au palais des congrès. Entrée : 6 €.

Dimanche 3 avrilL’heure des concoursPlus de 500 musiciens, chanteurs et conteurs disputeront la finale dans neuf caté-gories : chant à écouter, chant à danser, chant accompagné, duos, instrument solo, groupes musicaux, conte, déclamation et scolaires. À partir de 11 h, au palais des congrès. Entrée : 6 €.

LE PEUPLE VA CHANTERÀ PONTIVY

Les concours rassemblant les chan-

teurs musiciens et conteurs sélec-

tionnés dans les rencontres de Pays

auront lieu le dimanche 3 avril, à

Pontivy. Mais en amont de cette jour-

née, différentes animations sont

proposées le vendredi et le samedi,

plus particulièrement à l’attention du

jeune public.

CONCOURS

SALON DES LUTHIERS

FEST-DEIZ

GRANDE FINALE DES PAYS DE BRETAGNE

CHANTS MUSIQUES & CONTES RANDONNÉE MUSICALEKANIT 'TA BUGALE

REPAS CHANTÉCONCOURS LARIDÉ GAVOTTE

KONKOUR TUD KARBALAFENT

FEST NOZ

ADALEK AR SADORN

2 BETEK AR SUL

3 A VIZ EBREL PONDI

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2016

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Palais des congrès

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L’ÉCOLE BILINGUE PONTIVY

2O16

PROGRAMME

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Page 40: Ici et là magazine - Numéro 11

Courses hippiquesTrot et galop à LoudéacChaque année à Loudéac, depuis maintenant près d’un siècle et demi, l’arrivée du printemps est marquée par l’organisation des traditionnelles courses hippiques. Ce sera encore le cas cette année avec quatre réunions inscrites au programme : les 13, 27 et 28 mars, ainsi que le 10 avril.

Bichonné tout au long de l’année par des bénévoles qui ne comptent pas leur temps, l’hippodrome de Calouët proposera une nouvelle fois des conditions optimales pour la tenue des traditionnelles courses de printemps. Du 13 mars au 10 avril, quatre réunions sont inscrites au programme. Et les turfistes auront de multiples occasions de prouver leur sagacité puisque le menu proposera en effet un total de 33 épreuves, mêlant le trot, le plat et les courses d’obstacles.

En direct à la téléComme les années passées, les deux courses du week-end pascal (27 et 28 avril), marqueront le point d’orgue de cette édition 2016. De nombreuses animations organisées dans le cadre de la fête des courses, seront en effet proposées aux enfants.Mais la dernière réunion, le dimanche 10 avril, sera également très attendue par les amateurs. Pour la seconde année consécutive, les courses de Loudéac pourront être suivies par l’ensemble des turfistes de l’Hexagone. Entre 12 h et 13 h 30, trois courses seront en effet retransmises en direct par la chaîne Équidia.

LE PROGRAMME

Dimanche 13 marsDe 14 h à 18 h : 8 courses.

Dimanche 27 marsDe 14 h à 18 h : 8 courses.Animation pour les enfants (huit petits sulkys sur parcours réservé) ; chasse aux oeufs de Pâques pour les enfants, à partir de 16 h.

Lundi 28 marsDe 14 h à 18 h : 8 courses.Fête des courses : baptêmes de poneys, maquil-lage, structure gonflable et jeux du petit pronos-tiqueur.

Dimanche 10 avrilDe 12 h à 13 h : « Mini-Premium », deux courses de haies une de steeple. Retransmission télévi-sée par la chaîne Équidia Live.À partir de 14 h, programme habituel avec 6 courses.

Entrée :6 € (gratuit pour les moins de 18 ans).

Restauration :Les 27 et 28 mars et 10 avril.Réservation au 06 78 70 38 77ou au 06 84 36 24 16.

Pour la première fois cette année, les hippodromes de Loudéac, Rostrenen et Carhaix ont souhaité mettre en place un challenge. Au total, 22 courses ont été sélectionnées : cinq haies et cinq steeples à Loudéac ; deux steeples et deux cross à Rostrenen ; huit steeples à Carhaix. Des points seront octroyés aux trois premiers de chacune de ces épreuves et un classement pour les joc-keys comme pour les entraîneurs sera établi. La remise des prix aura lieu à Carhaix, le 22 mai.

CHALLENGE D’OBSTACLESDU CENTRE BRETAGNE

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Page 41: Ici et là magazine - Numéro 11

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Page 42: Ici et là magazine - Numéro 11

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Page 43: Ici et là magazine - Numéro 11

une sacrée croqueuse !La martre,

C’est à une croqueuse, une sacrée bouloteuse,

que nous nous intéressons à l’occasion du

deuxième épisode de notre série consacrée

à nos amis les animaux. Une fouineuse

super-agile aussi : la martre, ou marte,

on peut dire les deux pour cette

représentante de la famille

des mustélidés.

Attention ! C’est sûr qu’elle fouine, la martre, mais ce n’est pas une fouine, juste une sorte de cousine. Et elle tient à sa différence qu’elle porte en plastron. La bavette de la fouine est blanche et se termine par une fourche descendant jusqu’aux pattes de devant. Le bavoir de la martre va du jaune-crème au jaune-orangé et se termine en pointe.La truffe affiche la différence de manière encore plus nette : brun-noir chez la martre, rose pour la fouine. Selon les saisons et l’environnement, son pelage varie du brun clair roussâtre au brun foncé. Côté anatomie, dame martre fait dans la sou-plesse longiligne. Accusant de 800 à 1 600 g sur la balance, son corps (42 à 48 cm) est étroit et allongé et se termine par une longue queue touffue (19 à 26 cm). Ses pattes comptent cinq doigts aux griffes rétractiles. Elle se déplace par bonds en marquant des arrêts réguliers sur les pattes arrière.Résineux, feuillus, les deux mélangés... notre élégante appré-cie la variété. Elle s’abrite dans un arbre creux, sous des racines, dans les souches et ne déteste pas les vieux nids d’écureuil, les grands nichoirs, les nids de pic noir ou, le temps d’un week-end, le grenier d’une maison de campagne. Il lui arrive même de squatter un terrier de blaireau.

Crac-crac aussiAmoureuse de grands espaces, la martre fréquente régulièrement une demi-douzaine d’abris sur un territoire d’une centaine d’hectares que les plus courageuses parcourent à raison de 30 km par nuit.Et si notre croqueuse a un joli bavoir, c’est que la nature fait bien les choses. Elle en laisse, en effet, des miettes avec son super régime ali-mentaire. Elle adore le campagnol agreste, mais aussi la musaraigne et le mulot. Le lapin lui fait un en-cas, mais seulement quand il abonde. D’avril à septembre, merle, grive, pinson, mésange, pigeon et pic noir viennent enrichir la carte ainsi que quelques batraciens.Fine « gourmette », elle s’offre, en été, de délicieux petits extras tels que

nids de bourdons,

scarabés et autres carabes. Sans oublier les délicieux fruits de sai-son (églantier, fraise, framboise...) Équilibré, son régime, on vous dit. Au point qu’on apprécierait de connaître son taux de cholestérol...Se tenant donc admirablement à table, la martre n’est pas non plus manchote du sexe. Là encore, elle en croque. À bloc ! Bien que solitaire, la femelle peut ainsi s’accoupler avec plusieurs mâles durant la période du rut (juin à septembre) et chaque séance de plaisir dure jusqu’à... 90 minutes ! « Tok, tok, tok », fait habituellement l’animal, quand il cause. Mais pendant le rut, il signifie qu’il prend sa patte par des miaule-ments de plaisir.De ces folles étreintes naîtront (d’avril à mai) de deux à sept petits par femelle (trois en moyenne) qu’elle élèvera seule en les alaitant pen-dant 45 jours. Et ce sera reparti pour un tour de croquage. De crac-crac, aussi.

NOS AMISLES ANIMAUX

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Page 44: Ici et là magazine - Numéro 11

Oubliez la coloration arc-en-ciel et le carré texturé, 2016 est l’année du renouvellement capillaire. Au programme ? Un retour remarqué de la frange, mille teintes de blond et des tresses sur toutes les têtes. Bref, du beau, du neuf et du désirable.

1- Le retour de la frangeComplètement délaissée en 2015, la frange devrait revenir chatouiller nos fronts dans les mois à venir. Mais attention, ce grand retour sera rock’n’roll ou ne sera pas. La frange de 2016 se porte longue sur les sourcils et presque mal taillée. Mieux, elle embrasse enfin les filles aux cheveux frisés, d’habitude plutôt réfractaires à cette tendance.

2-Un carré plus audacieuxEn l’espace de quelques années, le carré mi-long et flou s’est imposé sur bon nombre de têtes. Il faut dire que cette coupe de cheveux a tout pour plaire. Facile d’entretien, elle est aussi simple à réaliser et donne tout de suite un aspect cool et naturel. Mais en 2016, c’est un carré plus audacieux qui devrait s’imposer. Lorgnant plus du côté de Coco Chanel et de Gatsby,

le carré sera court, porté sur les pommettes et associé à une frange. Pour un rendu plus moderne, on évite le lissage extrême et on préfère un coiffage naturel ou légèrement wavy.

3- Des mèches naturelles ou rienAprès les tendances du granny hair, du pastel hair ou encore du rainbow hair, 2016 devrait marquer un retour aux bases. Les mèches seront toujours plébiscitées mais dans des tons chauds et discrets.

4- Le blond sous toutes les couturesAprès un retour en fanfare il y a quelques mois, le blond platine va continuer de nous faire rêver et devrait particulièrement car-tonner au printemps prochain. Beaucoup plus discret mais pas moins désirable, le « bronde » sera aussi toujours d’actualité. Apprécié par les blondes qui rêvent d’un

peu plus d’intensité et par les brunes qui veulent éclaircir en douceur, cette colora-tion a tout du parfait compromis. Bref, en 2016, le blond continue de faire son inté-ressant pour notre plus grand plaisir.

5- Je tresse, tu tresses, elle tresse

Si la tresse a eu droit à un regain d’intérêt entre 2012 et 2013, elle s’est peu à peu dénouée pour laisser place au bun qui a lui-même fini par être détrôné par le hun. Mais c’est officiel, 2016 devrait marquer le retour de cette coiffure cool et indé-niablement liée à l’enfance. Elle joue les hippies et se glisse discrètement dans les longueurs ou se porte basse dans la nuque et travaillée sur trois brins seulement pour un résultat pas prise de tête et fonctionnel.

MODE

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Tresses,nuances de blond,

et mèches naturelles :les tendances

coiffure du printemps

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Dimanche 24 avril, 1er et 8 mai inclusTous les jours de 14 h à 18 hEt les samedis de 10 h à 18 h

CONCOURS

SALON DES LUTHIERS

FEST-DEIZ

GRANDE FINALE DES PAYS DE BRETAGNE

CHANTS MUSIQUES & CONTES

RANDONNÉE MUSICALEKANIT 'TA BUGALE

REPAS CHANTÉCONCOURS LARIDÉ GAVOTTE

KONKOUR TUD KARBALAFENT

FEST NOZ

ADALEK AR SADORN2 BETEK AR SUL 3 A VIZ EBREL PONDI

GOUREN JEUX BRETONS

2016

CONCERT

PONTIVY 2 & 3 avril

Palais des congrès

Dimanche - d’ar sul Samedi - d’ar sadorn

Contact : 02 97 25 14 00

L’ÉCOLE BILINGUE PONTIVY

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Page 46: Ici et là magazine - Numéro 11

Après s’être défendue contre les agressions hivernales, notre peau s’acclimate doucement au printemps. Pendant l’hiver, notre peau s’est légèrement épaissie, elle est pâle à cause du manque de soleil… Réveillons-la en douceur et préparons-la pour la nouvelle saison !

Etape 1 : on cible les toxinesPendant l’hiver, la surface de notre peau a accumulé des toxines dont il va falloir se débarrasser. Normal, à trop vouloir la protéger, on finit par l’étouffer, par la fati-guer et freiner le renouvellement naturel et vital de nos cellules. Le printemps et le régime détox arrivent donc à point nom-mé ! Commençons par un nettoyage en profondeur du visage (privilégiez un net-toyage à base d’eau, de vapeur d’eau ou d’argile), puis gommons en douceur pour ne pas agresser la peau. En douceur, car nous allons nous débarrasser petit à petit de nos cellules mortes.Côté alimentation, le citron est parfaite-ment indiqué. Au petit déjeuner, pressé en jus dans votre thé, il « nettoie » le foie et ré-illumine notre teint. C’est le geste santé à adopter tous les matins.

Etape 2 : on draine la peauEn effectuant de petites pressions glissées régulières et répétées sur plusieurs zones du visage, nous stimulons la circulation sanguine et renforçons le système immu-nitaire. De chaque côté du cou, derrière les oreilles, autour et dans le coin des yeux, au centre de l’arcade sourcilière, sur les tempes, nous allons réactiver la microcir-culation de la peau. Tapoter légèrement, palper-rouler entre l’index et le pouce… Vous drainez naturellement votre peau.

Etape 3 : on reprend le sportAprès l’hibernation, notre peau aspire à prendre l’air et le soleil. Pour l’accompa-gner dans sa mue printanière, nous pré-conisons un peu d’exercice. Ce qui est bon pour l’organisme l’est aussi pour la peau. Sport, marche à pied, vélo, natation..., quel que soit notre niveau et nos hobbies, un peu d’activité ne nous fera pas de mal.

SANTE

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Le Printemps, un renouveaupour la peau!

• La Bardane, pour purifierCette plante exerce en interne une activité détoxifiante, drainante et purifie les voies hépato-biliaires et le sang. Elle exerce une action sé-bo-régulatrice, purifiante et astrin-gente.

• Le Calendula, pour apaiserIl distille une efficace action émol-liente, rééquilibrante et vulnéraire. En usage topique il hydrate, adou-cit et nourrit la peau, apaise les tis-sus et rééquilibre l’élasticité.

• L’Aloe Vera, pour reminéraliserPour un effet purifiant, anti-inflam-matoire, nourrissant et reminérali-sant. Il nettoie et régule l’intestin, rétablit un habitat correct pour la flore bactérienne.

3 plantes, amies de la peau

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Pays de Loudéac et de Pontivy

N°4 - janvier/février 2015

Magazine gratuit

du Centre Bretagne

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

Bretagne centrale

LES BAGADOÙ ONT DU SOUFFLE

Ker Ronan :

L’or blanc de Rohan

Forêt de Loudéac :

Un poumon vert

Pontivy :

Une terre de football

Pays de Loudéac et de Pontivy

N°5 - mars/avril 2015

Magazine gratuit

du Centre Bretagne

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

L’Uzelaise

Une charcuterie de tradition

Timadeuc

Une abbaye trappiste

Hippisme

Un printemps de courses

QUELLES PERSPECTIVES

POUR LE CENTRE BRETAGNE ?

Démographie :

Pays de Loudéac et de Pontivy

N°6 - mai/juin 2015

Magazine gratuitdu Centre Bretagne

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

Terres BleuesDes artisans de la glace

KerguéhennecL’art au château

PatrimoineAu fil du lin

Lac de GuerlédanLA VIDANGE DU SIÈCLE

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Vous souhaitez donner plus de cachet à votre terrasse ? Vous envisagez d’aménager votre plage de piscine ? Vous voulez rénover votre entrée de maison ? En fait votre projet est de donner un nouveau style à vos extérieurs !

N’hésitez plus... Pour passer du rêve à la réalité, confiez vos travaux à la société Chauviré.

Spécialisée dans les travaux d’aménagements extérieurs à l’attention des particuliers, la société Chauviré intervient sur tous types de travaux, en neuf ou en rénovation. Du terrassement paysager pour redonner du volume à votre espace, à la pose de différents revêtements de sol (enro-bé, gravier, sable concassé, nidagravel...), et en passant par le dallage, le pavage, la maçonnerie paysagère ou encore la création de terrasses en bois, elle s’adapte à vos projets et à vos souhaits.

La société Chauviré peut également agrémenter l’espace par la pose de différents types de gazons (synthétique, anglais, rustique...), la planta-tion de végétaux ou encore la mise en place de nombreux modèles de clôtures.

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Les paysages irlandais sont marqués par l’histoire et les légendes. Les 50 nuances de vert laissées par la pluie, une fois le soleil revenu, s’imposent comme toile de fond aux lacs sereins, aux falaises sauvages et aux cités médiévales à l’architecture intacte...

Largement dominée par les prairies et pâ-turages, l’île offre néanmoins une grande variété de paysages. La côte Est aux plages sablonneuses contraste avec la côte Ouest au relief découpé des falaises de Moher. Le Ring of Kerry en bordure de l’océan est une explosion de bleu et de vert tandis que les paysages du Connemara se déclinent du brun des tourbières aux lacs sombres couleur de Guinness. On y trouve des villes agréables et animées comme la capitale Dublin, Cork ou encore Galway. Petit pays aux habitants d’une grande hospitalité, c’est dans ses pubs que vous apprécierez le tempérament jovial des Irlandais.Il vous faudra passer au moins trois jours à Dublin. C’est une jolie ville à taille humaine où tout se fait à pied. Elle est divisée en deux parties : Le Nord et le Sud qui sont séparés par la rivière, la Liffey. Dans le Nord, promenez-vous dans O’Connell Street, une des rues principales de la capitale. Une

sorte de Champs Elysées…N’oubliez pas la Cathédrale Saint Patrick qu’il vous faut absolument visiter. La poste centrale sur O’Connel Street est également impres-sionnante à voir de l’extérieur comme à l’intérieur. Continuez par le Sud de la ville avec une petite balade sur la fameuse rue piétonne Grafton Street où vous trouverez quelle que soit l’heure, plusieurs groupes jouant de la musique en live. Descendez la rue pour rejoindre Trinity College, la grande université, puis, si l’envie d’une bonne pinte de Guinness vous donne envie, arrêtez-vous au pub O’Donogue, un pub irlandais vraiment typique.

Terres brûlées et atmosphère unique...Cap sur la côte Ouest pour visiter le comté de Clare qui offre une vue agréable sur l’océan Atlantique ainsi que sur la baie de Galway. Ne manquez pas les falaises de

Moher très connues pour leur taille impo-sante avec plus de 215 mètres de hauteur sur huit kilomètres de long. Vous pourrez parcourir paisiblement les falaises à pied tout en appréciant la vue… Ensuite, vous pourrez faire un tour du coté du Burren ou plutôt le parc national, qui présente de grandes variétés de plantes et d’animaux. N’oubliez pas de descendre dans les villages de Doolin et dans la capi-tale Ennis pour boire quelques bières dans les réputés petits pubs traditionnels ! Mais avant de sortir dans les pubs, n’oubliez pas de visiter…. le fameux Connemara ! Très sauvage, terre brulée, des moutons au milieu de nulle-part, vous y ressentirez une atmosphère unique ! Près du parc natio-nal du Connemara, l’abbaye bénédictine de Kylemore, est construite sur le site du château de Kylemore. Vous pourrez y visiter des jardins victoriens et une église néo-go-thique.

VOYAGE

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Balade Irlandaiseaux 50 nuances de vert

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à ma façon...

Ingrédients :•170 g de beurre•150 g de blancs d’œufs (soit 5 blancs)•250 g sucre glace•135 g de poudre d’amande•55 g de farine

Merci à Yvonnick Le MauxVice-champion du monde chocolatier

Préparation :- Faites préchauffer votre four à 180°C (th. 6) afin qu’il soit bien chaud lorsque vous enfournerez vos financiers.

- Faites fondre votre beurre jusqu’à ce qu’il ne bout plus. Il prend alors un goût noisette, il est à peine coloré. Réservez à température ambiante.

- Dans un récipient, mélanger délicatement le sucre glace, la poudre d’amande et la farine afin d’obtenir un mélange homogène.

- Incorporez les blancs d’œufs et mélangez à la spatule.

- Versez le beurre noisette sur votre préparation.

- Remplissez vos moules silicones à mi-hauteur à l’aide de votre poche. Si vous utilisez des moules classiques n’hésitez pas à bien beurrer vos moules.

- Cuire environ 12 minutes jusqu’à ce qu’ils obtiennent une jolie couleur caramel.

Astuce du Chef :Vous pouvez confectionner des financiers de mille et une façon.Il vous suffira d’un peu d’imagination pour trouver les parfums qui fe-ront le bonheur des petits et des grands.Par exemple, lorsque vous avez garni vos moules à mi-hauteur, à l’aide d’une autre poche venez insérer au cœur du financier un noyau de pâte à tartiner, de confiture, de caramel beurre salé...Vous pouvez aussi faire des financiers aux fruits, il vous suffira de couper des petits morceaux de vos fruits préférés et de les incorporer à la pâte.

Conseil du Chef :Une fois vos financiers refroidit vous pourrez les conserver dans une boîte hermétique pendant cinq à 6 six jours au frais.Idéal pour le goûter des enfants, pour une pause café ou encore pour un dessert gourmand.

RECETTE DE CHEF

Yvonnick Le Mauxartisan chocolatier

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GASTRONOMIE

Financiers

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Retrouvez les 24 mots de la liste. Avec les 14 lettres restantes en partant du haut de la grille, retrouvez le mot mystère.

http://56.jeux.themes.perso.sfr.fr Solution des jeux sur le site :

Tentez de compléter cette grille afin de créer un carré magique (grille sans case noire). Reportez les cases numérotées de manière à découvrir le mot mystère.

EVEL GUENIN LAMOTTE LANGAST LAURENAN LOUDEAC

MENEAC MOHON MOREAC NAIZIN OUST REGUINY

ALLINEUC BAUD BILLIO CAUREL CORLAY CREDIN

ROHAN SAINTBARNABE SAINTCONNEC SARRE TREVE UZEL

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Page 53: Ici et là magazine - Numéro 11

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hOROSCOPE

l Poisson (19/02-20/03)Mars. C’est le moment de poser la première pierre de vos projets en attente, de communiquer sans appréhension, même et surtout avec des per-sonnes influentes. La chance est avec vous pour rencontrer les personnes adaptées à vos attentes. Avril. Ce mois va vous pousser à agir de façon concrète sur le cours de votre vie. Les astres favori-seront les événements extérieurs et vont mobiliser votre besoin de concrétiser vos désirs. Vous allez ressentir davantage un besoin de stabilité et de sécurité.

a BEliEr (21/03-20/04)Mars. Ce mois ne sera pas de tout repos d’autant que votre vie sentimentale ne s’annonce pas des plus calmes. Un effort de finesse et de tact sera nécessaire et vous en aurez conscience. Pour au-tant, vos élans spontanés ne seront pas évidents à canaliser.Avril. Si vous parvenez à chasser l’excès d’impa-tience, tout ira bien dans votre vie affective et vous éviterez des négligences fâcheuses. Vous placez la barre très haut mais vous avez toutes les chances de l’atteindre ce mois-ci, que ce soit à travers de nouvelles rencontres ou en prenant soin d’une relation déjà existante.

b TaurEau (21/04-20/05)Mars. Vous allez traverser des circonstances qui vont vous pousser à évoluer vers davantage de naturel et d’authenticité dans votre manière de vivre et de gérer le quotidien. Moins pointilleux, vous allez gagner en latitude de vues sur votre conception et votre philosophie de vie.Avril. Ce mois va bousculer le cours de votre vie en vous confrontant à des situations qui sembleront vous pousser à changer bien des choses, à prendre position, à agir de façon directe et définitive. Vous qui aimez agir de façon progressive, vous ressenti-rez paradoxalement des impulsions d’action.

c GEmEaux (21/05-21/06)Mars. Il y a de nouvelles connaissances en pers-pective qui auront pour effet de vous faire voir plus clairement ce que vous pourriez changer dans votre vie. Certaines contraintes vous sembleront soudainement plus difficiles à supporter et surtout vides de sens. La diversité entre dans votre vie par la grande porte !Avril. Ce mois va apporter dans votre vie un climat général enthousiasmant qui devrait galvaniser votre besoin d’action et d’échanges. Le Soleil en sextile à votre signe, va booster votre vie relation-nelle, apporter de nouvelles connaissances et vous ouvrir à de nouveaux horizons.

d CanCEr (22/06-22/07)Mars. Ce mois va vous apporter un vent de chan-gement qui ne sera pas désagréable. Toutefois, vous allez devoir évoluer au travers de situations nouvelles et insolites, par rapport auxquelles vous n’avez pas de référence au passé.Avril. Les influx de Mars indiquent des possibili-tés d’action qui doivent venir de votre libre arbitre, sans espérer que les choses se fassent d’elles-mêmes. Vous devrez donner l’élan de départ de votre propre chef pour enclencher un phénomène de libération par rapport à certaines contraintes.

e lion (23/07-22/08)Mars. L’atmosphère générale ne sera pas calme. Il se trame bien des changements en profondeur ce mois-ci et vous devrez pour cela bien souvent com-mencer à venir en aide à certaines personnes, à rendre des services. Bref, il faudra donner de vous-même avant de pouvoir consolider vos projets.Avril. Ce mois sera positivement déterminant pour l’évolution de vos projets les plus importants. Cela va vous inspirer des initiatives constructives. Malgré le fait que votre entourage aura sans doute du mal à suivre, vous ferez évoluer vos projets plus rapidement que prévu.

f ViErGE (23/08-22/09)Mars. C’est votre part émotionnelle qui va vous être la plus utile et qu’il faudra mobiliser pleine-ment pour parvenir à faire évoluer vos relations dans le bon sens. C’est au travers du dialogue de fond et en affrontant les choses avec une totale ouverture d’esprit que vous y parviendrez. Avril. Ce mois va vous confronter à des situations qui s’accélèrent. Il y a des changements en pers-pective autour de vous et vous devrez vous y adap-ter. Mais pour que les choses prennent tournure de façon positive, il est indispensable de ne pas reculer devant les échéances ni devant certaines concessions.

g BalanCE (23/09-22/10)Mars. Que ce soit au plan intime ou social, vous serez fortement sollicité. Il en résultera un foison-nement de projets nouveaux et il y a fort à parier que les festivités ne manqueront pas. Les influx de Vénus vont orienter vos amours vers davantage de tendresse, de douceur, d’ivresse des sens.Avril. Votre position plus spectatrice ce mois-ci vous permettra d’en apprendre long sur les véri-tables intentions d’autrui et de comprendre en profondeur ce que votre entourage attend de vous réellement. Ce qui peut vous exposer à certaines désillusions mais aussi à certaines satisfactions !

h sCorPion (23/10-21/11)Mars. Ce mois va apporter dans votre vie davan-tage d’harmonie, sans que votre désir d’action ne soit frustré. En effet, le départ de Mars de votre signe va adoucir les angles aigus dans vos relations avec les autres, tandis que le trigone du Soleil et de Mercure va fluidifier les rouages de vos projets en cours.Avril. Vous ne ferez pas dans la dentelle pour aller de l’avant et vous parviendrez même à gagner du temps. Le cours de votre vie s’accélère et vous donne la passion d’entreprendre, de rénover, de bâtir ou rebâtir sans prendre de chemins sinueux. Le tout sera d’éviter malgré tout un excès d’impul-sivité.

i saGiTTairE (22/11-20/12)Mars. Nombre d’entre vous vont songer à un changement de vie radical, loin des schémas habi-tuels. Vous ne pourrez pas rester dans vos habi-tudes. Vous allez ressentir un puissant besoin de nouveauté et votre curiosité naturelle sera en nette inflation. Ce qui est positif si vous canalisez cette énergie dans des directions constructives.Avril. Ce mois va s’avérer stabilisateur et très en-gageant pour votre avenir de façon générale. Vous aurez des facilités à déployer votre énergie. C’est le moment idéal pour vous remettre au sport mais aussi pour vous consacrer à de grands projets.

j CaPriCornE (21/12-19/01)Mars. Ce mois va favoriser les échanges, dans tous les domaines de votre vie. Vous aurez plus de mal que d’habitude à trouver la solitude dont vous avez parfois besoin pour prendre le recul qui fait votre force morale.Avril. Il y a des changements en perspective qui vont vous pousser à prendre des décisions coura-geuses mais porteuses pour l’avenir. Vous n’aurez pas le temps de verser dans la mélancolie. L’avenir vous aspire et vous pousse à aller droit devant en vous délestant au passage de certaines habitudes inutiles.

k VErsEau (20/01-18/02)Mars. Ce mois va être pour vous synonyme de mouvements et de changements, mais plus pro-gressifs que les autres signes du zodiaque. En effet, vous aurez le sentiment de poursuivre votre lancée du mois dernier. Ce sentiment de continuité favo-rise votre stabilité et votre aplomb émotionnel.Avril. Votre besoin d’action va croître sans le moindre doute, ce qui est une bonne chose à condition de vous préserver des moments de réflexion et de ne pas confondre vitesse et préci-pitation.

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