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ABONÎNEMENTS liois Mo>s. 4 ir. Sk Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dihors du départeme^: 16 fr. ETRANGER 25 FHVNCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers - FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR Samedi 5 Janvier 1929 LE NUMERO 1 5 J Les Abonnements sont payables d 'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 i Directeor: A. GZROUARD Télénhone 1-95 Il faut rekver le défi! Ou disait : « L- Sériit ne mar- chés pas; le (iouvt^riement ne chantera pjiS ! » Or, le Sénat a marcM, le Gou- vernement a i3banté. I J . S députés se .sont rués à la cuÉe. Et les 60.000 sont votés. Le président du Coiseil s'est honoré en refusant etensible- ment de s'associer à l'ofération. Sans doute il comjromettait ainsi, et il le savait, li solidité du ministère. Mais il tinait par- dessus tout à assurer h vote du budget avant lafinde l'innée. Maintenant la situation est nette. D'un côté il y a les parlemen- taires profiteurs et de l'autre le pays excédé et écœuré, j Par la volonté formelle des s politiciens, l'ancienne notion qui considérait les représentants du peuple comme investis d'uni mandat, d'une fonction, a jîessé de correspondre à aucune réalité. ' L'avidité et l'impudeur desipar- lementaires a crée une profession jadis inconnue, celle du politi- cien de carrière, du politicien de métier, dont l'engeance, comme le dit fort bien VAmi du Peuple. « pullule rapidement, puisqu'elle se recrute de plus en plus parmi les ratés, parmi les hommes in- capables de travail régulier, de tout effort producteur ». Quelle va être, quelle doit être, dans ces conditions, l'attitude du peuple Français ? Il est clair que le pays ne sous- crit pas à l'augmentation et qu'il ne s'y résigne pas. En vain, les coupables invo- qaent-ils, pour ju-tifier leur mauvais coup, les nécessités d'une prétendue defense républi- caine. Les escrocs de la Gazette du Franc,'useni aussi du même •argument. Mais il faut dire aux uns et aux autres que ce raison- nement, aussi audacieux qu'in- jurieux pour le régime, est par- faitement inopérant. Ni les an- ciens combattan ts, ni les pension- nés de la guerre, ni les contri- buables ne l'admettent. Le pays est unanime dans sa réprobation et il cherche les moyens de manifester son senti- ment. C'est un principe supérieur du droit moderne que ce .ui qui paye doit être consulté ' On a le droit de refuser un impôt qui n'a pas été consenti. En se votant à eux mêmes, dès les premiers mois de la légis- lature, une augmentation de trai- tement dont aucun d'eux n'avait prévenu ses électeurs, les parle- mentaires ont légiféré d'une ma- nière non point seulement inélé- gante, mais malhonnête et incor- recte. Ils se sont fait dans leur propre cause, juges et - parties. C'est une violation du droit des gens lequel est supérieur à toutes les lois et à toutes les constitu- tions. Le vote prétendument acquis est donc, en fait, frauduleux. La décision dernière, dans une affaire pareille, appartient à la nation. On a, il est vrai, suggéré, un moyen, normal et régulier, de clore une agitation qui, sans cela, ne cessera pas : soumettre la question au peuple par voie de referendum. Dans la République suisse, dont les mœurs et la tenue ne sont certes pas inférieures à celles de notre république des camara- des, un pareil recours est de droit. Rien ne s'oppose à ce qu'une semblable mesure soit essayée chez nous dans une occasion exceptionnelle, ou il devient évi- dent que le Gouvernement et les Chambres auraient, sans doute, grand tort de braver par trop im- pudemment l'opinion. Si cette satisfaction légitime l'est pas obtenue, nul ne peut irévoir ce qui suivra, car il est ertain que la juste colère du pays herchera peut-être alors quelque ^tre moyen de s'exprimer. O.C. F. jiiiiiiiniriiiilirrniiiiimiiiiiiiiiiiii A FRANC - MAÇONNERIE contre la petite Propriété a nationalisation des biens n'est pas sc'tment une conception communiste ou ®®^liste, ainsi qu'on pourrait le croire. C-'it aussi une conception maç.onnique. ' n'est pas peu surprenant de trouver P®Vii les partisans de la suppression de '-O'i propriété des gens qui, pour la plu- P®' sont de la classe dite « bourgeoise ». le fait est là. Un franc-maçon, à ce P^H de vue, ne pense pas autrement ^l^n communiste. ^e fois de plus laissons parler les tex- tes. « Le Convent du Grand Orient (année 1922, pages 333 et 33.'i), exprime à nouveau sa volonté de voir toutes les richesses na- tionales exploitées aux projits de la collec- ti ité ». Il considère que la réalisation immédiate de cette première étape (nationalisation immédiate des entreprises déjà existantes), permettra de déterminer par expérience les conditions exactes dans lesquellec pour- ra s'effectuer la nationalisation Intégrale, but vers lequel devaient tendre les efforts de tous les démocrates. » Aussi non contente de vouloir la suppres- sion complète de la propriété privée, la Franc-Maçonnerie, dans son ardeur fanati- que, voudrait que tous les a démocrates » fussent de son.- avis, et ne conçoit pas que d'autres démocrates, infiniment plus sen- sés, préconisent comme une sauvegarde sociale l'accession de plus en plus facile h la petite propriété, du champ, de la mai- son, du foyer. Les Francs-Maçons poussent l'audace jus- qu'aux limites de la vraisemblance. G. I. iTimTnfiïîïïïïiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifMNri NOUVELLES EXPRESS La Chambre ouvrira mardi la session ordinaire de 1929 : M. Poincaré expo- sera le programme de réalisation du Gouvernement. M. Hauss posera sa candidature à l'é- lection législative de Colmar. Les État-Unis veulent une puissante marine de guerre. L'état de santé du roi George V est sans changement. M Myron T. Herrick va beaucoup mieux. Des poursuites sont intentés contre des sociétés laitières pour hausse illicite : un député de l'Eure est inculpé de coali- tion. iniiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiniiii SITUATION GÉNÉRALE On sait que l'Allemagne met au premier plan de ses préoccupations, en matière de politique extérieure, le problème de l'éva- cuation anticipée de la Rhénanie. Elle réclame sur tous les tons cette éva- cuation. Et elle ne veut se prêter à aucune composition à ce sujet. Pour elle l'évacua- tion est un droit. L'Allemagne a signé le pacte de Locarno, elle est entrée dans la Société des Nations; le contrôle militaire a été supprimé. Les alliés ont prouvé par cela même qu'ils admettaient qu'elle a bien exécuté toutes les conditions prévues par le traité. Donc l'article 43r du traité de Versailles qui prévoit le cas de cessation de l'occupation avant le terme de igSS s'im- pose. Telle est la thèse juridique du Reich. Les alliés répondent qu'il n'a pas satis&it à toutes ses obligations, notamment en ce qui concerne sa dette de réparations. L'Al- lemagne répliqué : Si, puisque je me con- forme aux conditions du plan Dawes. - Je; vous paie régulièrement et loyalement. Oui, mais le plan Dawes n'est qu'une expérience. Il ne fixe que le montant réel de l'annuité allemande. Le règlement éta- bli sur dos bases définitives. Quoi qu'il en soit, les puissances inté- ressées à ce règlement ont accepté d'eu étudier dès maintenant les modalités et ils ont convenu qu'une fois la solution trou- vée et acceptée par tout le monde, une fois cette solution en voie d'exécution, l'é- vacuation do la Rhénanie aurait lieu. Mais le Reich s'était toujours refusé à admettre que les deux problèmes étaient liés. Voici cependant qu'il semble vouloir entrer dans cette voie. L'impression qu'il nous en donne date seulement de l'échange do discours qui a eu lieu le premier jour de l'an à Berlin entre le chancelier Hermann Muller et le président Hindenburg. Tous deux ont, na- turellement, soupiré après la libération des territoires occupés et dit combien il était regrettable que cela ne fut pas encore en réalité. Mais le chancelier a ajouté plus sa- gëment : « Nous espérons que l'année nouvelle nous fera faire enfiin un pas en avant dans cette voie. La réunion imminente des ex- perts apportera, espérons-nous, un règle- ment prochain de la question des répara- tions, si importante pour l'Empire et le peuple allemand et une isolution tendant à amener les anciennes nations belligérantes à envisager bientôt la liquidation complè- te do la guerre. Ce n'est qu'après avoir résolu ces énormes problèmes que les ten- sions résultant de la guerre pourront être éliminées et qu'une ère de relations con- fiantes entre nous et tous nos voisins sans lesquelles les bases d'une véritable paix ne pourront être posées, sera possible. » Gomme on le voit, le chancelier met son espoir dans la réunion du Comité d'experts il compte qu'une solution interviendra dans la question des réparations . et il ajoute que cette question amènera les an- ciennes nations belligérantes à liquider également les autres questions. Ainsi, pour la première, l'Allemagne envisage la réa- lité; elle ne proteste plus au nom du droit Elle accepte le lien de dépendance qui unit l'occupation aux réparations et elle dit avec nous : d'abord les réparations; le reste sera la conséquence de l'accord qui les réglera. Cette nuance est importante. 11 convenait de souligner ces dispositions meilleures au seuil de la nouvelle année. NORL MABTY iiiimmimiiinmiiiiimiiiniiiiiiniï La fin de ranti-clérical Dans l'Echo de Paris, M. Louis Madelin, fait la. psychologie de l'Anticlérical de pro- fession et après avoir constaté que c'est une une profession qui ne rend plus, il con- clut : «En séparant l'Eglise de l'Etat, les po- liticiens anticléricaux se sont, en grande partie, tiré le pain de la bouche. Quand on vit l'Eglise doublement dépouillée, et de ses traitements et do ses biens, le peuple eut l'impression que « les curés » deve- naient vrairhent autre chose; il les vit presque réduit à la misère à l'heure où, très précisément, le clergé de France, sen- tant passer sur lui un grand souffle de foi et de charité, se montrait plus qu'il ne l'a- S'ait jamais été, dévoué à l'apostolat le plus difficile et plein de zèle pôur la cause des petits. La guerre où ce clergé a joué un rôle magnifiique, non seulement dans les rangs de l'armée, inais à l'arrière où bien souvent, il a, seul, été en mesure de pan- ser les blessures des Ames, de fortifier les cwùrs défaillants' et d'exalter la foi patrio- tique, la guerre où. prêtres et moines ont partout montré l'exemple d'un admirable courage, a achevé d'édifier; Et puis, le peu- ple commençait à voir clair dans jeu de ceux qui lui donnaient la viande creuse et fortement faisandée de l'anlicléricalisme. « Ça ne prend j)lus, mon vieux ! » criait, il n'y a pas si longtemps, devant, un ou- vrier à un orateur échauffé des loges. On rit de la mine déconvenue de ce revenant d'un autre âge. <( Oui, ça ne prend plus. Et voilfi jwur- quoi nos proficssionnpls de la gtierre aux curés, décontenancés ot je dirai sans même songer à la franc-maçonnerie dé- sorientés, sont tenus îi mille précautions pour livrer leur dernière bataille. C'est *mc bataille iicrdue d'avance, parce qu'elle est livrée par im état-major sans troupes. La guerre aux curés doit être rejetée dans le magasin des accessoires défraîchis, il faudm bien qu'on relègue encore les 'Tiasques d'aujourd'hui, qui ne i^wuyent plus tromper ». Il n'est pas facile de réformer Tous les partis, tous les groupes, tous les hommes qui se disent libres d'esprit réclament une rénovation administrative et une réforme judiciaire. Théoriquement presque tout le monde est d'accord. Quand il s'agit de réaliser, presque tout le monde s'esquive. On chicane, on tergiverse, on ob- jecte. La réforme est arrivée trop tôt ! Souvenez-vous des dé-crets que dût pren- dre, pour entrer dans l'ère des compres- sions salutaires, le ministère d'union na- tionale de juillet 1926. Le Parlement, par l'article premier de la loi du 3 août 192G, l'autorise à procéder par décrets jusqu'au 3i décemlîre 192G, ii toute suppression ou fusion d'emplois, d'établissements ou do services, avec cette précision <ju'elles de- vraient être soumises à la ratification des Chambres dans un délai de trois mois. Le gouvernement a procédé fi une ré- forme de l'organisation administrative. La suppression des sous-préfcts, si souvient réclamée et votée par les radicaux, n'a pas soulevé d'orage. Mais la réforme des tribunaux d'arron- dissement a mécontenté naturellement beaucoup d'intéressés. Le courageux décret de M. Barthou a eu pour résultat de concentrer au ichef-lieu du département et dans quelques gros ar- rondissements, l'activité illégalement ré- partie jusque-là dans tous les chefs-lieux d'arrondissement. 11 s'en est suivi un bou- leversement des habitudes judiciaires. Les hommes de loi et les plaideurs dht protes- té. En fait, il est naturel et conforme au progrès que les centres judiciaires soient plus espacés qu'au temps des lentes dili- gences. Il faut moins de temps aujour- d'hui pour parcourir aoo kilomètres que 5o autrefois. Voilà la théorie. Mais une Chambre élue au scrutin d'arrondissement ne peut ap- prouver une réforme qui décapite l'arron- dissement. La ' Commission de législation civile et criminelle, siègent tant d'effervescents réformateurs, demande qu'on reydse le ta- bleau qui a fixé le tableau des circonscrip- tions. Elle est mandatée pour rétablir les tribunaux dans les arrondissements qui ont conservé leur sous-préfet et dans les petits tribunaux, qui, de 1924 à 1926, ont jugé une njoyenne de 5oo affaires. Voilà un joli recul. Mais d'autres vont plus loin. Ils demandent que dans les an- ciens sièges, on établisse une section de tribunal avec :un président permanent et des membres baladeurs... Vous voyez/iiconime il est facile d'accom- plir une grande réforme, alors qu'une pe- tite soulève tant de difficultés ! Octave AUlBERT. m .J,

Il faut rekver le défi! - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2016. 1. 27. · fession et aprè avois constatr qué c'ese unt e une professio

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A B O N Î N E M E N T S

liois Mo>s. 4 ir. S k Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dihors du départeme^: 16 fr . E T R A N G E R 25 FHVNCS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 .80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

- FONDE EN 1 8 4 1 PARAISSANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI

R É D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 4 , P L A C E DU M A R C H E - N O I R

Samedi 5 Janvier 1929

L E N U M E R O

1 5 J

L e s A b o n n e m e n t s sont p a y a b l e s d ' a -

v a n c e e t l ' a c c e p t a t i o n d e t ro i s n u -

m é r o s e n g a g e pour une innée .

L a qui t tance est p r é s e n t é e à l ' a b o n n é

sans d é r a n g e m e n t pour lui.

C/C/ Nantes 1 5 4 - 2 8 i Directeor: A. GZROUARD Télénhone 1-95

Il faut rekver le défi!

Ou disait : « L- Sériit ne mar-chés pas; le (iouvt^riement ne chantera pjiS ! »

Or, le Sénat a marcM, le Gou-vernement a i3banté. IJ.S députés se .sont rués à la cuÉe. Et les 60.000 sont votés.

Le président du Coiseil s'est honoré en refusant etensible-ment de s'associer à l'ofération.

Sans doute il comjromettait ainsi, et il le savait, li solidité du ministère. Mais il tinait par-dessus tout à assurer h vote du budget avant la fin de l'innée.

Maintenant la situation est nette .

D'un côté il y a les parlemen-taires profiteurs et de l'autre le pays excédé et écœuré, j

Par la volonté formelle des s politiciens, l'ancienne notion qui considérait les représentants du peuple comme investis d'uni mandat, d'une fonction, a jîessé de correspondre à aucune réalité. ' L'avidité et l'impudeur desipar-lementaires a crée une profession jadis inconnue, celle du politi-cien de carrière, du politicien de métier, dont l'engeance, comme le dit fort bien VAmi du Peuple.

« pullule rapidement, puisqu'elle se recrute de plus en plus parmi les ratés, parmi les hommes in-capables de travail régulier, de tout effort producteur ».

Quelle va être, quelle doit être, dans ces conditions, l'attitude du peuple Français ?

Il est clair que le pays ne sous-crit pas à l'augmentation et qu'il ne s'y résigne pas.

En vain, les coupables invo-qaent-ils, pour ju-tifier leur mauvais coup, les nécessités d'une prétendue defense républi-caine. Les escrocs de la Gazette du Franc,'useni aussi du même •argument. Mais il faut dire aux uns et aux autres que ce raison-nement, aussi audacieux qu'in-jurieux pour le régime, est par-faitement inopérant. Ni les an-ciens combattan ts, ni les pension-nés de la guerre, ni les contri-buables ne l'admettent.

Le pays est unanime dans sa réprobation et il cherche les moyens de manifester son senti-ment.

C'est un principe supérieur du droit moderne que ce .ui qui paye doit être consulté ' On a le droit de refuser un impôt qui n'a pas été consenti.

En se votant à eux mêmes, dès les premiers mois de la légis-lature, une augmentation de trai-tement dont aucun d'eux n'avait prévenu ses électeurs, les parle-mentaires ont légiféré d'une ma-nière non point seulement inélé-gante, mais malhonnête et incor-recte. Ils se sont fait dans leur propre cause, juges et - parties. C'est une violation du droit des gens lequel est supérieur à toutes les lois et à toutes les constitu-tions.

Le vote prétendument acquis est donc, en fait, frauduleux.

La décision dernière, dans une affaire pareille, appartient à la nation.

On a, il est vrai, suggéré, un moyen, normal et régulier, de clore une agitation qui, sans cela, ne cessera pas : soumettre la question au peuple par voie de referendum.

Dans la République suisse, dont les mœurs et la tenue ne sont certes pas inférieures à celles de notre république des camara-des, un pareil recours est de droit.

Rien ne s'oppose à ce qu'une semblable mesure soit essayée chez nous dans une occasion exceptionnelle, ou il devient évi-dent que le Gouvernement et les Chambres auraient, sans doute, grand tort de braver par trop im-pudemment l'opinion.

Si cette satisfaction légitime l'est pas obtenue, nul ne peut irévoir ce qui suivra, car il est ertain que la juste colère du pays herchera peut-être alors quelque ^tre moyen de s'exprimer.

O.C. F. j i i i i i i i n i r i i i i l i r r n i i i i i m i i i i i i i i i i i i i

A FRANC - MAÇONNERIE contre la petite Propriété a nationalisation des biens n'est pas

sc'tment une conception communiste ou ®®^liste, ainsi qu'on pourrait le croire. C-'it aussi une conception maç.onnique.

' n'est pas peu surprenant de trouver P®Vii les partisans de la suppression de '-O'i propriété des gens qui, pour la plu-P®' sont de la classe dite « bourgeoise ».

le fait est là. Un franc-maçon, à ce P H de vue, ne pense pas autrement ^l^n communiste.

^e fois de plus laissons parler les tex-tes.

« Le Convent du Grand Orient (année 1922, pages 333 et 33.'i), exprime à nouveau sa volonté de voir toutes les richesses na-tionales exploitées aux projits de la collec-ti ité ».

Il considère que la réalisation immédiate de cette première étape (nationalisation immédiate des entreprises déjà existantes), permettra de déterminer par expérience les conditions exactes dans lesquellec pour-ra s'effectuer la nationalisation Intégrale, but vers lequel devaient tendre les efforts de tous les démocrates. »

Aussi non contente de vouloir la suppres-sion complète de la propriété privée, la Franc-Maçonnerie, dans son ardeur fanati-que, voudrait que tous les a démocrates » fussent de son.- avis, et ne conçoit pas que d'autres démocrates, infiniment plus sen-sés, préconisent comme une sauvegarde sociale l'accession de plus en plus facile h la petite propriété, du champ, de la mai-son, du foyer.

Les Francs-Maçons poussent l'audace jus-qu'aux limites de la vraisemblance.

G. I.

iTimTnfiï î ï ï ï ï i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i fMNri

NOUVELLES EXPRESS

La Chambre ouvrira mardi la session ordinaire de 1929 : M. Poincaré expo-sera le programme de réalisation du Gouvernement.

M. Hauss posera sa candidature à l'é-lection législative de Colmar.

Les État-Unis veulent une puissante marine de guerre.

L'état de santé du roi George V est sans changement.

M Myron T . Herrick va beaucoup mieux.

Des poursuites sont intentés contre des sociétés laitières pour hausse illicite : un député de l'Eure est inculpé de coali-tion.

i n i i i n i i i i i i i i i i i i i i i i i i i m i i i i i i i i i n i i i i

SITUATION G É N É R A L E On sait que l'Allemagne met au premier

plan de ses préoccupations, en matière de politique extérieure, le problème de l'éva-cuation anticipée de la Rhénanie.

Elle réclame sur tous les tons cette éva-cuation. Et elle ne veut se prêter à aucune composition à ce sujet. Pour elle l'évacua-tion est un droit. L'Allemagne a signé le pacte de Locarno, elle est entrée dans la Société des Nations; le contrôle militaire a été supprimé. Les alliés ont prouvé par cela même qu'ils admettaient qu'elle a bien exécuté toutes les conditions prévues par le traité. Donc l'article 43r du traité de Versailles qui prévoit le cas de cessation de l'occupation avant le terme de igSS s'im-pose. Telle est la thèse juridique du Reich. Les alliés répondent qu'il n'a pas satis&it à toutes ses obligations, notamment en ce qui concerne sa dette de réparations. L'Al-lemagne répliqué : Si, puisque je me con-forme aux conditions du plan Dawes. - Je; vous paie régulièrement et loyalement.

Oui, mais le plan Dawes n'est qu'une

expérience. Il ne fixe que le montant réel de l 'annuité allemande. Le règlement éta-bli sur dos bases définitives.

Quoi qu'il en soit, les puissances inté-ressées à ce règlement ont accepté d'eu étudier dès maintenant les modalités et ils ont convenu qu'une fois la solution trou-vée et acceptée par tout le monde, une fois cette solution en voie d'exécution, l'é-vacuation do la Rhénanie aurait lieu. Mais le Reich s'était toujours refusé à admettre que les deux problèmes étaient liés. Voici cependant qu'il semble vouloir entrer dans cette voie.

L'impression qu'il nous en donne date seulement de l'échange do discours qui a eu lieu le premier jour de l'an à Berlin entre le chancelier Hermann Muller et le président Hindenburg. Tous deux ont, na-turellement, soupiré après la libération des territoires occupés et dit combien il était regrettable que cela ne fut pas encore en réalité. Mais le chancelier a ajouté plus sa-gëment :

« Nous espérons que l'année nouvelle nous fera faire enfiin un pas en avant dans cette voie. La réunion imminente des ex-perts apportera, espérons-nous, un règle-ment prochain de la question des répara-tions, si importante pour l 'Empire et le peuple allemand et une isolution tendant à amener les anciennes nations belligérantes à envisager bientôt la liquidation complè-te do la guerre. Ce n'est qu'après avoir résolu ces énormes problèmes que les ten-sions résultant de la guerre pourront être éliminées et qu'une ère de relations con-fiantes entre nous et tous nos voisins sans lesquelles les bases d'une véritable paix ne pourront être posées, sera possible. »

Gomme on le voit, le chancelier met son espoir dans la réunion du Comité d'experts il compte qu'une solution interviendra dans la question des réparations . et il ajoute que cette question amènera les an-ciennes nations belligérantes à liquider également les autres questions. Ainsi, pour la première, l'Allemagne envisage la réa-lité; elle ne proteste plus au nom du droit Elle accepte le lien de dépendance qui unit l'occupation aux réparations et elle dit avec nous : d'abord les réparations; le reste sera la conséquence de l'accord qui les réglera. Cette nuance est importante. 11 convenait de souligner ces dispositions meilleures au seuil de la nouvelle année.

N O R L M A B T Y

i i i i m m i m i i i n m i i i i i m i i i n i i i i i i n i ï

La fin de ranti-clérical Dans l'Echo de Paris, M. Louis Madelin,

fait la. psychologie de l'Anticlérical de pro-fession et après avoir constaté que c'est une une profession qui ne rend plus, il con-clut :

« E n séparant l'Eglise de l'Etat, les po-liticiens anticléricaux se sont, en grande partie, tiré le pain de la bouche. Quand on vit l'Eglise doublement dépouillée, et de ses traitements et do ses biens, le peuple eut l'impression que « les curés » deve-naient vrairhent autre chose; il les vit presque réduit à la misère à l'heure où, très précisément, le clergé de France, sen-tant passer sur lui un grand souffle de foi et de charité, se montrait plus qu'il ne l'a-S'ait jamais été, dévoué à l'apostolat le plus difficile et plein de zèle pôur la cause des petits. La guerre où ce clergé a joué un rôle magnifiique, non seulement dans les rangs de l'armée, inais à l'arrière où bien souvent, il a, seul, été en mesure de pan-ser les blessures des Ames, de fortifier les cwùrs défaillants' et d'exalter la foi patrio-tique, la guerre où. prêtres et moines ont partout montré l'exemple d'un admirable courage, a achevé d'édifier; Et puis, le peu-ple commençait à voir clair dans lé jeu de

ceux qui lui donnaient la viande creuse et fortement faisandée de l'anlicléricalisme.

« Ça ne prend j)lus, mon vieux ! » criait, il n'y a pas si longtemps, devant, un ou-vrier à un orateur échauffé des loges. On rit de la mine déconvenue de ce revenant d'un autre âge.

<( Oui, ça ne prend plus. Et voilfi jwur-quoi nos proficssionnpls de la gtierre aux curés, décontenancés ot je dirai — sans même songer à la franc-maçonnerie — dé-sorientés, sont tenus îi mille précautions pour livrer leur dernière bataille. C'est *mc bataille iicrdue d'avance, parce qu'elle est livrée par im état-major sans troupes. La guerre aux curés doit être rejetée dans le magasin des accessoires défraîchis, où il faudm bien qu'on relègue encore les 'Tiasques d'aujourd'hui, qui ne i wuyent plus tromper ».

Il n'est pas facile de réformer

Tous les partis, tous les groupes, tous les hommes qui se disent libres d'esprit réclament une rénovation administrative et une réforme judiciaire. Théoriquement presque tout le monde est d'accord. Quand il s'agit de réaliser, presque tout le monde s'esquive. On chicane, on tergiverse, on ob-jecte. La réforme est arrivée trop tôt !

Souvenez-vous des dé-crets que dût pren-dre, pour entrer dans l'ère des compres-sions salutaires, le ministère d'union na-tionale de juillet 1926. Le Parlement, par l'article premier de la loi du 3 août 192G, l'autorise à procéder par décrets jusqu'au 3i décemlîre 192G, ii toute suppression ou fusion d'emplois, d'établissements ou do services, avec cette précision <ju'elles de-vraient être soumises à la ratification des Chambres dans un délai de trois mois.

Le gouvernement a procédé fi une ré-forme de l'organisation administrative. La suppression des sous-préfcts, si souvient réclamée et votée par les radicaux, n'a pas soulevé d'orage.

Mais la réforme des tribunaux d'arron-dissement a mécontenté naturellement beaucoup d'intéressés.

Le courageux décret de M. Barthou a eu pour résultat de concentrer au ichef-lieu du département et dans quelques gros ar-rondissements, l'activité illégalement ré-partie jusque-là dans tous les chefs-lieux d'arrondissement. 11 s'en est suivi un bou-leversement des habitudes judiciaires. Les hommes de loi et les plaideurs dht protes-té.

En fait, il est naturel et conforme au progrès que les centres judiciaires soient plus espacés qu'au temps des lentes dili-gences. Il faut moins de temps aujour-d'hui pour parcourir aoo kilomètres que 5o autrefois.

Voilà la théorie. Mais une Chambre élue au scrutin d'arrondissement ne peut ap-prouver une réforme qui décapite l'arron-dissement.

La ' Commission de législation civile et criminelle, où siègent tant d'effervescents réformateurs, demande qu'on reydse le ta-bleau qui a fixé le tableau des circonscrip-tions. Elle est mandatée pour rétablir les tribunaux dans les arrondissements qui ont conservé leur sous-préfet et dans les petits tribunaux, qui, de 1924 à 1926, ont jugé une njoyenne de 5oo affaires.

Voilà un joli recul. Mais d'autres vont plus loin. Ils demandent que dans les an-ciens sièges, on établisse une section de tribunal avec :un président permanent et des membres baladeurs...

Vous voyez/iiconime il est facile d'accom-plir une grande réforme, alors qu'une pe-tite soulève tant de difficultés !

Octave AUlBERT.

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Mouvement Préfectoral On p a r l e b e a u c o u p en c e m o m e n t

d ' u n - p r o c h a i n m o u v e m e n t p r é f e c t o r a l . L e s A n c i e n s C o m b a t t a n t s s ' y i n t é -

r é s s e n t v i v e m e n t : les p o s t e s de c o m -m a n d e m e n t d a n s le p a y s ne d o i v e n t -ils pas , p o u r l a p l u p a r t , ê t r e o c c u p é s p a r les h o m m e s des g é n é r a t i o n s de la v i c t o i r e ?

J ' a i m ê m e r e ç u , à ce s u j e t , les con-fidences d ' u n c e r t a i n n o m b r e de c a m a -r a d e s p r é f e t s e t s o u s - p r é f e t s c o m b a t -t a n t s qui « la t r o u v e n t m a u v a i s e » de m a r q u e r le p a s d e v a n t les e m b u s -qués de l ' a d m i n i s t r a t i o n . E t ils o n t p a r -f a i t e m e n t ra ison .

L e s p r é f e t s e t les s o u s - p r é f e t s qui o n t d e m a n d é à p a r t i r a u feu — j e son-ge à R o t h , p r é f e t s du M o r b i h a n , e t à q u e l q u e s a u t r e s m o r t s l à - h a u t — doi-v e n t , c ' e s t i n c o n t e s t a b l e , bénéficier , a v a n t t o u s a u t r e s , d ' u n a v a n c e m e n t que jus t i f ient e t leurs m é r i t e s c iv iques e t leurs m é r i t e s mi l i ta i res .

I ls s o n t plus qualifiés que les fonc-t i o n n a i r e s d e m e u r é s à l ' a r r iè re p o u r p a r l e r au n o m de la R é p u b l i q u e d e la v i c t o i r e e t p o u r « a d m i n i s t r e r » les d é p a r t e m e n t s f r a n ç a i s p a r c e qu' i ls o n t l ' e s p r i t m a g n i f i q u e de l a t r a n c h é e qui r é p u g n e a u x l u t t e s de c l o c h e r s et qui m e t t o u j o u r s l ' i n t é r ê t n a t i o n n a l a u -dessus des i n t é r ê t s de p a r t i s .

T r o p s o u v e n t , hé las ! de jeunes per -s o n n a g e s , r e s t é s à l ' a b r i des bal les et des m a r m i t e s , o n t eu le loisir de soi-gner leur r é p u t a t i o n , de c u l t i v e r leurs r e l a t i o n s d e p o s e r des jalons e t de « griller » ainsi les c a m a r a d e s c o u r a -

g e u x du f r o n t .

Ces derniers — qui s o n t les meil leurs s e r v i t e u r s de la R é p u b l i q u e , puisqu' i ls é t a i e n t p r ê t a à se fa ire t u e r p o u r elle — e s p è r e n t q u ' u n r é t a b l i s s e m e n t sera o p é r é qui r e m e t t r a les « v a l e u r s » à leur v é r i t a b l e place .

E n p a r t i c u l i e r , si M. B o u j u , le p r é f e t -p o è t e de la Seine, est m i s à la r e t r a i t e , c o m m e o n en p a r l e , il n e s a u r a i t ê t r e r e m p l a c é q u e p a r u n p r é f e t - c o m b a t -t a n t .

P a r i s doit a v o i r à s a t ê t e non pas u n f o n c t i o n n a i r e qui a i t fa i t la g u e r r e à L i m o u x ou à N a r b o n n e ou à B i a r r i t z , p a r e x e m p l e , m a i s à V e r d u m , ou à l ' H a r t m a n n ou à L o r e t t e .

J e relis l a t r o i s i è m e c i t a t i o n du c a p i -t a i n e A n d r é T a r d i e u , n o t r e m i n i s t r e de l ' I n t é r i e u r :

« Passé sur sa demande du service d'état-major au c o m m a n d e m e n t d'une compagnie , a fait preuve de la plus gran-de bravoure dans la nuit du 8 au 9

'FEUILLETON de L'Echo Saumuroii N° 49 . — 5 J a n v i e r

L E

Serment de rOrplieline D e Q . L E F A U H E .

0

(SUITE)

— Oh ! protesta lo matelot, mon officier est incapable...

— Basic ! répliqua-t-elle avec un hausse-ment d'épiiules, quand on n'aime plus...

— C'est un honnôte homme. — C'est un homme tout de môme : va,

no t'illnsionne pas trop sur lui, parce que lu lui es d<5voué!... 11 n'est pas moins vrai qno malgré tout ton dévouement, il fait Ion malheur.. . car s'il voulait rendre ces lot 1res, madame la baronne ne s 'en irait jws...

Poings crispés, mftchoires contractées, Yves gronda :

— C'est qu'c'est vrai 1 tout de même c'quo tu dis là.

— puisqu'elle ne s'en va que parce qu'el-le a peur qu'i l les montre, insista Mina d'une voix insidieuse... Et elle le craint d'autant plus qu'i l a plus éncrgiquement refusé de les lui rendre.

février en conduisant son unité , sous un violent bombardement d'artillerie lourde, à l 'at taque d 'une t ranchée m o -m e n t a n é m e n t perdue, qu'il a réussi à ré-occuper , après une lutte à la grenade , de plusieurs heures . »

A u j o u d ' h u i , l a s i t u a t o i n es t e x a c t e -m e n t la m ê m e . Il s ' a g i t d e faire r é -o c c u p e r p a r les c o m b a t t a n t s les p r é f e c -t u r e s m o m e n t a n é m e n t e n t r e les m a i n s de n o n - c o m b a t t a n t s .

N o u s c o m p t o n s p o u r m e n e r c e t a s -s a u t sur le c a p i t a i n e A n d r é T a r d i e u .

M a r c e l B U G A R D .

INFORMATIONS APHÈS LA DEMISSIO,\

DE M. STE'EG M. Briand a soumis, mercredi soir, à la

signature du président de la République, deux décrels aux termes desquels sont nommés : résident général de France au Maroc, M. Lucien Suint, résident général de France à Tunis; résident général de France à Tunis, M. Manceron, préfet de la Moselle, ancien, secrétaire général du Gou-vernement tunisien.

On assure que M. Steeg s'embarque au-jourd'iiui samedi à Casablanca, à boird du Courrier de Marseille. Un collaborateur du résident a déclaré que lai d-cision de M. Steeg de quitter le Maroc était arrêtée de-puis trois jours. Celui-ci auait télégraphié au Président du Conseil, maiis la nouvelle fut tenue strictement secrète jusqu'à la ré-ponse du Gouvernement, autorisant le ré-sident à rentrer en France.

S§§ ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL

Par décret du 29 décembre 1928, le géné-ral de brigade Duffour, commandant en .se-cond l'Ecole supérieure de guerre, a été nommé au commandement de l'Ecole su-périeure de guerre, emploi vacant.

LA QUESTION DES DETTES

Malgré les espoirs que fonde l'Europe sur la mission de M. Parker Gilbert, actuelle-ment en route pour Washington, on peut affirmer que M. Hoover, aussi bien que M. Coalidge, est irrémédiablement opposé à toute réduction des dettes de guerre.

La position de M. Coolidge fut succincte-ment maiis formellement définie lorsque le président dit ; « Ils l'ont emprunté, cet argent, n'est-ce pas? » Quant à M. Hoover il a approuvé, comme on sait, le projet éta-bli par le Comité des dettes et les membres du Comité disent que le nouveau président trouve ce projet encore trop libéral.

«îh :

LA BOLIVIE A ACCEPTÉ DE SIGNER LE PROTOCOLE

Le Gouvernement bolivien a accepté le pr locole de règlement du différend bolivo-paraguayen et a donné des instructions à son ministre à Wasinghton, pour signer ce protocole avec certaines modificatims; mais il ne résoud pas la question de la posses-sion du Chaco.

Quelque chose se troublait dans la cervel-le un peu épaisse du Breton en même qu'une fissure se produisait dans sa cons-cience.

Sans doute la jeune femme eut-elle l ' ins-tinct que le moment était venu de pousser un peu son attaque, car elle ajouta :

— Au surplus, ce n'est pas à ce qu'i l lui rende lui-môme qu'elle t ient : peu lui importerait le moyen pourvu qu'elle les ait entre les mains.

"ivcs, toujours désolé, semblait n'avoir pas entendu; elle insista :

— Admettons qu'elle puisse les repren-dre.

Cette fois, il releva la tête, interrogeant: — Comment cela ? — Ou qu'on les reprenne pour elle, a|a

reviendrait au môme. Alors, dans ces con-ditions-lft, nous n'aurions plus à trembler pour notre bonheur. J e déferais les malles que j 'a i faites aujourd'hui, car madame n'aurait plus aucune raison de partir.

Et Mina hocha la tête vers le petit salon où Mme Stroling continuait à répéter ses morceaux.

— Oui, poursuivit-elle, admettons ~qïïé pour sauver notre pauvre amour tu con-sentes à remettre, pour quelques instants à madame la baronne, la clé de ton offi-cier.

— Oh ! faire ça ! protesta-t-il, j 'peux pas ! — Aussi, c'est une supposition que je

) fais., me rappelant combien de fois t u m'a-

-iiMinniirrrn-ti niiiifiiTinii 11 i t r i 1 n

UNION NATIONALE DES OFFICIERS DE RÉSERVE

M. Painle-bé a accepté de présider le grand bal militaire qui a Uea ce soir dans les sa-lons de l'Hôtel de Vi},le de Versailles, au bé-néfice de la Caisse des retraites des officiers de réserve. Cette 'Sdirée,- organisée par l'V-nion des Officiers de réserve de Seine-et-Oise, s'annonce comme des plus brillantes.

LES HOSTILITÉS ONT CESSÉ EN AI'Xi.HANISTAN

La légation afghane à Londres déclare que les hostilités ont cessé en Arghanistan. Les négociation de paix se poursuivent et on espère que la question sera prochaine-ment réglée.

PIERRE AUDIBERT A ÉTÉ TRANSFÉRÉ A FRESNES

Jeudi, à i3 h. 43, M, Pierre Audibert a été transféré de son domicile à l'infirmerie de la prison de Fresnes, dans une voiture d'ambulance d'utté société privée.

Il n'y a eu aucun incident. Dans celle formidable affaire de la Ga-

zette du Franc le juge s'est vu dans l'obli-gation d'inculper un négociant, M. Albert Lang d'escroquerie, abus de confiance et complicité. M. Lang, qui eft en liberté, a choisi Pierre Weill Comme défenseur.

AUDACIEUX ESCROC En descendant mercredi soir du train de

Paris, une voySgeuse demeurant à Schar-becke, à Bruxelles, s'est aperçue qu'un filou lui cevait dérobéi un portefeuille contenant des bijoux et des pierres précieuses, pour une valeur de 235.000 francs.

Un voyageur, qui a bousculé cette dame en descendant du train, est soupçonné d'ê-tre l'auteur du vol.

L'AGRÉS'SEUR DE M. FACHOT

M. Nicolle, commissaire à la Police judi-ciaire, est rentré, jeudi matin, d'Alsace, où il (Hait été efféctuer différentes opérations et principalement chercher des renseigne-ments sur Benoit, l'agresseur du conseiller Fachot.

M. Nicolle a interrogé de nombreuses per-sonnalités, notamment, les instituteurs, les curés, et les patrons qui on tconnu Benoît. Parto>ut, il a obteriu de bons renseigne-ments sur celui-ci.

§§§ LE FROID SÉVIT PARTOUT

EN FRANCE Les premiers, flocons blancs ont fait jeu-

di leur apparition dans le ciel de Paris. C'est plus particulièrement sur la rive gau-che de la Seine que les promeneurs pari-siens, que glaçfcit un vent du Nord très vif, ont pu voir s'ammcer cette légère ehute de neige. Il en fut de même à Smmur.

i i i i i i i i m i i i H i i i i i n i i i i i i i i i i i i i m i i n T i

Docteur Marc VIGNOT 31, rue de Bordeaux

SAUMUR

O u v e r t u r e d u C a b i n e t Lundi 7 Janvier

i l i l l l l l l l l l l i l l i i i l l l l i l l i i l l l l l l l l l i l l i l l l i

vais dit que tu étais prêt à tout pour moi. — Prêt à tout. . . bien s û r ! . . . mais ça.. Elle s'éloigna, disant d'une vois brisée : — A h ! je le vois bien : tu es pareil à

tous les autres... tu m'aimes pas assez pour courir Un risque... Et d'ailleurs, quel risque courràis-tu .f une punition même, il lie poUrridt te la donner..

Il la prit à' pleins bras et la serra déses-pérérnent contre lui, tandis que ses yeux couleur de mer chaviraient sous le regard passionné dont elle l'enveloppait,

plie le sentait à elle, complètement à elle et comprit que le moment d'agir était ve-nu, mais qu' i l ne fallait pas lui laisser le temps de réfléchir.. .

—Donne-moi la clé, fat elle impérative-ment.

— La clé... bégaya-t-il... — Oui.. . je veux sauver notre bonheur. . .

et notre bonheur ,ne peut être sauvé ne peut-être sauvé que comme ça...

Interloqué.. . effrayé, il hésitait, bégayant — Mais... songe u n peu... — Vote... cette clé. . . dit-elle... ou tu me

perds... demain j e serai partie.. . et tu ne me re\ierras pas.

Les yeux du pauvre gars roulaient égarés dans ses orbites, tandis que machinale-ment sa main, tremblante fouillait dans la poche de sa-.vareuse.

Alors, elle lui arracha presque des mains la clé, demandant d 'une voix brève :

— Sa cabine.. . où est-elle?. . .

tit^jUlUiS^lLi

Remerciements et Souhaits Le Sous-préfet de Saumur, profondément

touché des vœux qui lui ont été adressés à l'occasion de la nouvellé année, s'excuse de ne pouvoir répondre individuellement à chacun et prie les personnes qui ont bien voulu lui envoyer leur carte de trouver ici tous ses remerciements et ses meilleurs sou-haits sincères.

Le Maire et les adjoints remercient très vivement leurs concitoyens qui ont assisté en grand nombre aux obsèques de la ca-tastrophe du 24 décembre; les listes de sous-cription restent toujours ouvertes aux bu-reaux de la Mairie et de la police, et dans les journaux.

Répartition de secours Le Comité chargé de la répartition des

secours est constitué ainsi qu' i l suit :

M. Robert Amy, maire, président. M. Apparu, i""' adjoint, vice-président. M. Coutard, conseiller municipal . M. Roger-Brunet, conseiller municipal,

trésorier. M. Lenué, conseiller municipal. M. Noël, représentant de la Presse. M. Frelicot, commissaire do Police.

Dans sa réunion du 3 janvier, le Comité a décidé de déposer lo produit de la sous-cription à la Banque Délépine. Llin premier prélèvement de 22.000 francs sera réparti mensuellement suivant un coefficient éta-bli proportionnellement aux charges de fa-mille. *

Le Comité remercie chaleureusement les généreux donateurs et décide de maintenir la souscription ouverte.

Le Président : Robert AMY. • •

Total des souscriptions, reçues jus-qu'à ce jour : 41 982 »

• •

Le Maire met en garde ses concitoyens contre certains quêteurs à domicile, se di-sant chargés de recevoir pour les familles des victimes de la catastrophe du 24 dé-cembre.

Personne n 'a d'autorisation, les souscrip-tions sont reçues à la Mairie, au Commis-sariat de police et dans les bureaux des journaux.

Pour les familles des victimes de la catastrophe

M. do Grandmaison, député a reçu la let-tre suivante ;

« Paris le 3 janvier 1939 (( Monsieur le Député,

M. le Président Painlevé, me charge de vous faire connaître, comme suite à votre bienveillante intervention, en faveur des victimes de l'accident, survenu à l 'Ecole de Cavalerie do Saumnr, qu'i l adresse aujour-d'hui à M. le Maire de Saumur, une somme

C'est à peine s ' i l eut la force de balbu-tier, étendant le bras vers l 'extrémité du couloir :

L'ayant-dernière... à droite; le nom. , est sur la porte..

— Fais bonne garde !... J e t ' a ime! . . Grisé par ces derniers mots, il demeuraj

là, tenant ses yeux hébétés fixés sur la| forme légère qui s'éloignait sans bruit-dans la pénombre du long couloir.. . qu'é; clairaient à peine des ampoules bleutée

Son cœur battait d'angoisse sous la v; reuse: seulement maintenant il avait con cience du danger suspendu au-dessus d6 sa tête... f

Si par hasard l 'enseigne survenait, il coi naissait assez son <( matelot » ' pour devine à l 'expression de sa physionomie qtie qu^ que chose d'anormal se passait en lui. . .

Les minutes qui, cependant, coula i^ rapides, lui semblaient longues c o m i j des siècles et les battements de son coqi» lui paraissaient faire dans le silence a couloir un vacarme qui dominait la Mcx ardente de la chanteuse.. .

Ses regards ardents demeuraient fife sur l 'extrémité du couloir, guettant l'p-parition de Mina.. . •

— Comme elle tarde! pensait-il, tortté par l 'appréhension. . .

Enî in il la vit venant à lui, courant pte-que.

— Tiens, fit-elle en lui tendant 1 prends.

de 2.000 francs à lire de secours, pour être répartis entre les familles des victimes. »

« Veuillez agrée, M. le député, l 'assu-rance de mes sealiinents déyoués »

(( Lefirecieur du cabinet c à i l du pnistère de la Guerre ».

LÎNQUEÏE

Ainsi que nous l'avions annoncé M. l ' In-génieur Ménager,membre de l ' Inst i tut est venu hier à Siuniur et a fait procé-der, dans la Cari^re Marengo, aux prélève-ments d'importails échantillons de ciment qui, mis sous soelés, ont été aussitôt expé-diés à Paris auxfins d'analyses.

M. Ménager état assisté de M. Frélicot, commissaire do||policc, et de M. le juge d'instruction, dèreprésentants des services civils et aussi djiGénie militaire.

On a en m ^ temps poursuivi divers interrogatoires iifcessaires aux travaux d'en-quête.

SOCIÉTÉ D ' É C L A I Ê G E É L E C T R I Q U E

Pour des rai|ps de service et de sécurité, le courant éledrique sera interrompu sa-medi prochain^) janvier de 12 heures à 16 heures 3o et dinanche 6 janvier de 7 heures 3o à 16 lieuresdans les régions de Fonte-vrault et Monfruil-Bellay,

§§8

P O U I L E S P A U V R E S

La quête fale au concert de rij ;nion Athlétique dulii décembre a produit Sg fr. 35 et le thé je Lamarche-Berthier a re-mis i5o francs qui ont été versés au bu-reau de biertfasance. Vifs remerciements.

COMMISSDNS M U N I C I P A L E S

Sous-commêion des Adjudications: lun-di 7 janvier àjd heures 3o.

Voirie : jeud lo janvier à 16 heures' 3o.

AVIS DE L A M A i r i E

Vente à bois sur pied La Ville désre faire effectuer les travaux

suivants sur Is chemin d'intérêt commun •numéro 6t (fi(ute de St-Florent).

1. — Sur le.'ôté sud du dit chemin, entre deux points àués, l 'un à 200 m. environ à l'est do la Leiée, l 'autre sur le côté est de la Levée, arraihe des arbres, y compris ce-lui des souche et des racines.

2. — Sur le côté sud, entre deux points situés, l'unà fo mètres environ à l'ouest de la. levée (rampe d'accès), l 'autre à 3io mè-tres environ à l 'ouest de la levée (acqueduc temant la limite des communes de Sau-niur et de St-Florent), sciage des arbres au ras du talus.

fe. — Enlèvement des bois. /Conditions particulières : |ii. — Le travail devra être complètement

i h e v é lo i5 mars 1929, sous j>eine d'une iademnité de retard de 5o lirancs par jour. I 2. — L'entrepreneur devra enlever les ar-pes et les branchages au fur et à mesure

leur abalage et sans jamais entraver la lirculation.

(! — Alors, lu iM partiras p a s i n t e r r o -gca-t-il plein de joie.. .

Elle haussa les épaules, m u r m u r a n t d 'u-ne voix pleine do commisération :

— Non... grand enfant . . . non. . . Elle tenait serrée contre sa poitrine une

liasse de papiers qu'elle dissimulait en par-tie sous le manteau de la baronne.

Comme Yves ouvrait la bouche pour lui demander une explication, voilà que dans la pénombre du couloir parut Pierre d'Ujr-tigues...

Lo matelot eut le temps de reprendre sa promenade, tandis que Mina s'en allait prestement s'asseoir au seuil du fumoir . . .

Le jeune officier pénétra dans le petit salon dont il laissa à dessein la porte gran-de ouverte pour rendre entre la baronne e l lui tout tête à tête impossible; et sans d<oute la jeune femme pénétra-t-elle sa pensée, car elle blêmit de colère :

Cependant, elle réussit à" se contenir et demanda en «ourlant ;

— Vous venez rendre la liberté à la pri-sonnière?.. .

— Le concert va bientôt commencer, ré-pondit-il simplemnt, et le commandant m'enyoie vous en aviser.

— C'est bien, dit-elle laconiquement ert prenant sa musique.

Puis, élevant la voix : — Mina! appela-t-elle, mon manteau. . ,

fA suivre). o-Q

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3. — Il sera responsable de tous accidents causés aux tiers, et de tous dommages cau-sés aux propriétés voisines.

4. — Il devra faire son affaire personnelle de toute permission de voirie, démarches auprès des services électriques, téléphoni-ques ou télégraphiques.

MM. les marchands de bois sont priés de faire leurs offres sous pli cacheté, adressé au Maire de Saumur avant le i5 janvier 1929. Chaque enveloppe devra porter d'une façon apparente : « soumission pour l'en-lèvement des arbres de l'I. G. 61 ».

Renseignements complémentaires au bu-reau de l'Architecte-voyer à la Mairie.

§§§ Contributions Indirectes

La loi de Finances pour 1929 prévoit une majoration du droit inlérieur.

1) sur les essences de pétrole et autres à l'exclusion des pétroles huiles raffinées et lampantes.

2) sur le benzols. En ce qui concerne les commerçants et

dépositaires de ce prodrit la surtaxe prévue est unifiormément de 10 francs par hectoli-tre quelle qu'en soit l'aigine.

La reprise des stocts existant chez ces négociants devant se lire dans les condi-tions habituelles, il esl porté à leur con-naissance qu'ils auronti remettre au Con-trôle des Contributions Indirectes, 8, rue Fourrier, à Saumur, dws un délai de trois jours, une déclaration les stocks existant en leur possession.

Ces déclarations sont »ntrôlables par in-ventaire et donneront ifu pour les quan-tités non déclarées au piement, en sus de la surtaxe, d'une amenie double de cette surtaxe.

Saumur i 2 janvier 1929 Le Contr&ur : Ollivier.

§§§

OFFICE MUMPALv DE PLACEMENT ÎRATUIT

3 rue Corneile 3

Ofjres d'emploi,— L'Otee recherche :

Aide-mécanicien; chauilur pods lourds; monteurs électriciens; owiens et ouvrières pour coudre le cuir; ouMers menuisiers; charpentier menuisier; oirier forgeron ; ouvrier peintre; charrons 1 ajusteurs ix)ur le Vancluse; chrirretier-caiionneur; tonne-lier; jeune vendeur de jouaaux; sténo-dac-tylo; femme de chambre fur hôtel;; bon-ne àlout faire cuisinière pur café; bonne à tout faire.

Demandes d'emploi. —l'Office dispose d e :

Dactylographe à domicilt serveuse pour salon^de thé; apprentie culfeuse; bourre-lier; employés de bureau;!âissier-compta-ble; cuisinière en rernplacaent; chauffeur tourisme ou maison bourpise; employé aux écritures; encaisseur; viideur confec-tions; menuisier bAliment;jirdinier-vignc-ron; ménage pour laiterie, tomme chauf-feur ou voiturier, femme ouyière; tourneur pâtissier; charretier roulier;arçon de sal-le ou d'hôtel; chauffeur-liM-ur; manœu-vres; cordonnier; lingère; mlagères.

Pour le « Village Siiitaire » Sur amendement de M. Bi:ul Brandon,

député de la Seine, et en aoird avec le Gouvernement et la Commisàn des Fi-nances, la Chambre des Dépiife a, par un vote unanime, dans sa séancefû jeudi 22 novembre 1928, accordé une sbvention de cinq cent mille francs à la Uération Na-tionale des Blessés du PoumOiet des Chi-rurgicaux,55, rue Bobillot à Psis (i3«),pour l'aider à créer le premier vilige français pour tuberculeux de guerre.

F O O T B A L L EN RUGBY

A MILLOCHEAt

La Réserve du stade Nakis U. C. bat Véquipe du S. C. Saumurais par 15 points à 3. Dimanche faible partie d»Nantais,

long à se mettre en action, m début de la rencontre. Jeu as% décousu de Saumur. E t , par de98ui tout, de part et d'autre, trop de baijrds.

Le Sporting présente unkuit d'a-vants de fortune, il ne faut pas tenir compte de cette exhibition pour le juger, et le team courageui en tnière mi-temps, tient tête au gro"Pe-leent champion d'Atlantique, Domi- j

nés territorialement, les locaux savent résister, riposter, et même ils se mon-trent plus dangereux à leurs adversai-

' res obligés de toucher à deux reprises ' derrière leurs poteaux, tandisque

notre ligne de but n'a jamais été fran-chie par la balle avant 39 minutes de jeu.

En effet, l'activité du S. C. S. est si vive, que Nantes ne peut marquer son premier essai non converti qu'à la dernière minute dn « first time ».

Mais Saumur jouant à 14 depuis 20 minutes, son demi d'ouverture ayant été touché, repren la partie en flânant, n'assure pas sa défense habi-tuelle, fauche mal et Nantes en profite pour marquer deux essais.

Une mauvaise tournure de partie, puis Saumur se reprendra. Par coups de boutoir, Saumur attaque, fait des fautes grossières, met en touche sans besoin, se montre maladroit et perd l'avantagé d'efîorts individuels.

Carlier, pour une fois, ne rate pas la transmission et fil > pendant 60 mè-tres, brûlant tous les Nantais, y com-pris l'arrière, pour sauver l'honneur local.

Sur ces points, Saumur remet en jeu avec activité, la partie est mobile. Lee deux groupements se montrent dange-reux. Le nôtre n'ajoutera rien a son score. Mais Nantes gagnera deux nou-veaux essais, le dernier à l'ultime mi-nute de la rencontre.

Nantes, plus adroit, ouvrant mieux, s'est racheté après les citrons : tandi<5-que les nôtres nous ont para un peu faiblards et sous un mauvais jour.. Il est vrai que Nantes n'a pas eu af-faire au team habituel du S. C. S. amputé des Marceau, Graule, Dumas-Delage, Ageorges, Ménard, pour citer quelques manquants. Saumur, au complet, eut fait beaucoup mieux.

C. S.

« Le Berry en Anjou » Nous rappelons que c'est aujourd'hui sa-

medi, 5 janvier, à 21 heures précises que se-ra donné au Foyer du théâtre le grand bal organisé pour les Berrichons, avec le con-cours du brillant orchestre Lemert. Un buf-fet bien garni sera tenu par MM. Pageon et Perranoon du Café du Commerce.

Le lendemain dimanche banquet à midi à l'Hôtel de Londres suivi d'une sauterie.

PATRONAGE N.-D. DU FORT 6 rue Basse Saint-Pierre

Séances Théâtrales i3 et 20 janvier 1929

en matinée à i5 heures 3o Des affiches vous ont déjà appris qu'un

beau spectacle vous est préparé par les An-ciens du Fort.

Vous; les aviez souvent applaudi sur cette scène. Leur bonne volonté yous le permettra de nouveau. Ils commenceront par vous présenter :

KNOCK ou le triomphe do la Médecine

comédie en 3 actes de Jules Romain

jouée avec l'autorisation spéciale des Tournées Baret.

Knock fut déjà jouée sur cette même scè-ne, sans doute. Mais ne prend on pas plai-sir à revoir une spirituelle comédie, et ne s'attache-t-on pas à suivre, avec un intérêt nouveau le jeu des acteurs ?

La séance sera complétée par une comé-die militaire en i acte de Devdlliers ; Loriot Et vous devinez quels interprètes vous la présenteront avec brio.

Un orchestre d'amateurs a bien voulu prêter son concours. Vous l'apprécierez.

Prix des places : Premières : 3 francs 5o. Secondes : 2 francs 5o. Troisièmes : 1 franc 5o. Location, 6, rue Basse Saint-Pierre.

u ï m i T i m i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i t

BIBLIOTHEQUE « FAMILIA » AVIS

A partir du samedi 22 la Bibliothèque sera ouverte le samedi de i3 heures à i5 heures et le dimanche de 9 heures à 11 heures.

Etat-Civil âe Saumur Du 2 au 5 Janvier 1929

N A I S S A N C E S

Roger Foulonneau, rue St-NicoJas, s i . Lucienne Petiteau, à l'Hôpital.

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Joseph Coulon, maçon^ et Paulette Ravan, bijoutière, tous deux à Saumur, Petit-Puy.

Lucien Dûment, industriel forain, domicilié à Saumur, place Verdun, et Violette Larue, sans profession, précé-demment au Mans.

Jean-Marie Blandel, typographe, place St-Pierre, 6, et Maria Mollet, modiste, rue St Jean, 55, tous deux à Saumur.

DECES

Marie-Françoise Forêt, veuve Hono, 82 ans, sans profession, rue Waldeck-Rousseau, 103.

Suzanne Aubry, 18 ans, célibataire, ouvrière d'usine, rue de Nantilly, 20.

Juliette-Marie Meunier, épouse Fran çois Charpentier, 48 ans, sans profession, à l'Hôpital.

i T T n i i i m i i i m i m m m i m n i i i n i m i i i

L'Âppel à la population POUR LES FAMILLES

DES VICTIMES DE LA CATASTROPHE * '

• *

QUATRIÈME LISTE DE SOUSCRIPTION (SUITE),

Aime Leruyet, loa, rue St-Nicolas 20 » jll. et Mme Madon, r . de la Marine 3o n ;Vl. Roger, rue Fardeau 10 » M. Perronnet, D"" du Caîïfa, rue

Molière 5o » services de la Voirie, des Eaux et bâtiments de la Viile do Saumur 132 »

Ai. Juret, négociant en Charbons.. 5o M iVl. Baranger Pierre, Place de la

Gendarmerie 10 » M. Augouvernaire, rue St-Nicolas— 100 » M. Doncheray, Hôtel Croix, de

Guemo 20 » M. Vve Clairembeau, Hôtel de la

Croix de Guerre ' 20 » Avenir du Prolétariat, Comité de

Saumur —• 3o » .M. Bouland, Place Bilange, n" h 5o » Mme Goulet-Morin, r. du Petit-Mail Se» M. Coubard, rue de Bordeaux . . . . 5o » M. Lefavec, rue de Bordeaux 2 » Personnel de la Petite Loire 12 « M. Chevalier de la Petite Loire . . 5o » M. A. B 3o » M. Proust, Chemin Charnier, mar-

chand de chevaux 10 » Mme Bouteille, à Bagneux 5 « Société Générale de Saumur 200 » Mme Persigan, St-Hilaire-St-Florent 5 » Mme et M. H. B 10 » M. Jeuguet, rue St-Jean 10 » Mme Herculin, 54, rue St-Nicolas 10 » Mme Laurandeau à St-Julien l'Ars

(Vienne) 5 » M. Landais, Maire do Chacé aoo » Compagnie Française des Vins

Mousseux à Chacé ioo » M. Ma^on, place Bilange 20» Famille Babonneau, rue Saint-

N|iool<T)s io> » M. Réveillard, commissionnaire . . i » Tournai Le Bonhomme Ange;vin . . 100 » Personnel de l 'imprimerie Roland 64 5o M. Laplanche, négociant, rue d'Or-

léans 100 » M. Frouin, tabacs. Place Bilange . . 20 « M. Rogeon, concierge au théâtre 10 » Restaurant Reveau, rue Volney . . 116 » M. Cousseau, boulanger. Quai de

Limoges 20 » Mme Joly, Quai Carnot a5 » M. Rouchier, Place de la Bilange 26 » M. Travaillé-Perrein 5o » M. Rault, SngénSeur M. Varienne

Gaillard 100 » Mme Guillois, rue St-Nicolas 10 » M. Dandleuf, rue Seigneur 20 » Mlle Gadiou, Villa du Pray 5 » M. Bertrand-Fouqueray, Avenue

David-d'Angers 5o » Mme Hart, Avenue de Cholet 10 » M. Jean Courjaret, Place de la

Gendarmerie i5 » Mme TrîoUet, Café Natiohal rue

MoHJre 4o » M. Lespngnol, Quai Comte-Lair 5o « «îvrdirnt rips Fruployés de Chemins

de fer P.O 26 » Af. Touze, rue de Bordeaux^ 28 . . ï o »

M. Neau, ancien agent de police.. LO » M. Hébrard, rue Choudieu 5o » Personnel de la .Maison Hébrard • • i3o » Mme Frigerio 10 » M. Baron, 56, rue du Portail-Louis i5 » M. Dunionceaux, r. Petite-Douve,6 10 » Mme Estiol, 9, ruie Courcouronne 10 » Maison Oliver, rue d'Orléans, . . 35 » M. Monnier des Dames de France 20 » M. Chapron, i , rue Montesquieu 20 » M. et Mme Maupoint, r. Etienne

Bougouin 20 » M. Papillon, rue Jules Ferry 10 » Syndicat des Bouchers de Saumur

et Exîtension iSo » Mme Moreau, Cycles r. Beaurepaire 3o » M. Gourdon, rue Maréchalerie 10 » M. Hurteau, 3o rue du Pressoir . . 10 » Anonyme 3 » Anonyme 10 » Anonyme 10 » Mlle Ginette Letheuil 5o » M. Georges Dandleuf, i , rue du

Temple 10 » M. et Mme Durand-Messageot, 8, r.

Voltaire 20 » •

• •

CINQUIÈME U S T E Société des liqueurs Combler, Sau-

mur 25o » Mmq Louis Labeille, 3, place Klé-

ber 20 » M. Huet, Usine à Gaz 20 » M. Chataignier, boulanger, i , r. du

Pressoir 10 » M. H. L., rue de Bordeaux ao » Mme Courtoison, bureau de poste

des Ponts 10 » Maison Hutrel-Bideault, rue de la

Fidélité 100 » M. Guignepain, inspecteur primai-

re Saumur 5o » Mme X.. . , Angers 20 » M. Daveau, Bonneterie, chaussures,

rue du Puits-Neuî 5o » Crédit de l'Ouest, Saumur 200 » Banque. Délépine et G", Saumur aoo » Personnel de la Banque Délépine

Saumur 100 n Famille Dumée, 37, rue de Rouen 10 » ,\I. Faucher, instituteur, Saumur i5 » M. Hermès, 39, rue Beaurepaire . . 100 » M. Marquis, 2, rue Gambetta à Sau-

mur 25 » M. Léon Moureau, Saumur 20 » M! Maurice Roulier, 8, r. de Lor-

raine 5o » LM. Barbé Albert, i3, rue Pascal 5 » Le Receveur et le Personnel de la

recette des Finances 304 » M. Vitré, rue Nationale, 56 5 » Personnel de la Maison Mayaud

Frères 263 35 » Jossier, 11, rue St-Nicolas 10 «

M. X 10 » Mlle Frelicot Maria, 10 » Mme Mergut, 8, rue Beaurepaire . . ao » AI. Legendre, Café des Arts, ru»

Beaurepaire 20 » M. Puichaud, lx)ulanger, place St-

Pierre 20 » Maison Bellœuvre, 52, r. d'Orléans a5 »

(A suivre) »

* *

Souscriptions reçues à «l'Eclio> (3« listel!)

M. Alphonse Poisson, père 5o » M. Bretin, agent d'assurances . . . . 5o » M. Gaugain, rue St-Jean 20 » G. G 20 »

Un électricien aurait trouvé l'origine du cancer

Les fléaux de l 'humanité ont, de tous temps, préoccupé les savants. Déjà il sem ble que la tuberculose soit vaincue, puis-qu'un vaccin en préserve les enfants. Mais le cancer continue ses ravages sans que les savants de l 'Institut Pasteur ou de l'Insti-tut du Radium aient encore trouvé le moyen de le maîtriser.

Aussi a-t-on le droit d'ôtre un peu scep-tique lorsqu'on vient nous dire qu'un in-génieur électricien a trouvé le remèoe du cancer. Mais M. Laville, l'électricien dont il s'agit, n'a jamais prétendu, comme on l'a écrit à tort, être l'auteur d'une thérapeu tique nouvelle. Tout au plus a-t-il défini les voies vers lesquelles selon lui devait s'orienter le traitement du cancer.

M. Laville a beaucoup étudié l'électricité animale. Il a facilement démontré que le muscle est un véritable condensateur élec-trique adialectique élastique et semi-con-ducteur. La machine animale est élec-trique et l'énergie dépensée par les mus-cles et les nerfs est fournie par une sorte de pile ou découple hydro-électrique que forment d'une part les sels de potassium et le glycogène de la substance musculaire,

pôle positif et d'autre part les sels du sé-lum sanguin, pôle négatif.

M. Laville a procédé dernièrement, en j présence d'ingénieurs et de médecins, à

une démonstration très intéressante à l'ai-de d'uu galvanomètre balistique. 11 a pu se rendre compte que les cellules positives sont chargées à l'excès d'électricité posi-tive. Des souris cancéreuses ont fait dévier le galvanomètre d'un millionième d'am-père, alors que pour des souris cancéreuses en cours de vaccination, la déviation était beaucoup plus faible et qu'elle était nulle pour des souris saines.

Il faut remarquer qu'en Amérique on semble partagier les idées de M. Laville, puisqu'on traite certains cancers en les soumettant à des décharges de l'électricité négative.

Comme on le voit i>ar ce rapide exposé, l'hypothèse de l'ingénieur électricien est à prime abord des plus séduisantes, mais il convient cependant de ne l'accueillir qu'avec une extrême réserve.

Comme nous l'avons dit plus haut, il ne faut pas attacher xine trop grande impor-tance à une hypothèse qui a besoin d'être contrôlée, alors que tant de médecins sC-rieux étudient vainement le aincer eu des laboratoires, sans avoir pu encore en défi-nir la cause.

Attendons. Le sort de trop de gens mala-des en dépend pour que l'on ne montre pas, en l'occurence, la prudence qu'il con-vient.

Mcm't" "-''i Tiir" -t !-îors r- f-o'ir* Grâce aux célèbres Appareils sans ressort à

COMPRESSION S O U P L E I l Ai^Si'^lî grand spécialiste

de .18 u L . l ^ f J » de Paris, 44, boule-vard Sébas topol , la hernie, infirmité dan-gereuse et souvent mortelle , n'est plus désormais qu'un vain mot.

Sanctionnés officiellement par le Corps Médical, le 5 juil let 1922, ces nouveaux appareils, appliqués à des milliers de dé-sespérés, réalisent chaque jour des prodiges et procurent à tous ceux qui les ont adoptés la sécurité, la santé et, selon l'avis des malades eux-mêmes, la g u é r i s o n défini-t ive.

Devant de tels résultats, garantis^ )ujoui . par écrit, les personnes atteintes de hernies doivent s 'adresser sans retard à M. G l a s e r qui leur fera gratuitement l'essai de ses appareils à :

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d'Or. BOURGUEIL, maidi i5 janv, hôt. de l'Ecu

de France. LONGUE, jeudi 37 janv., hôtel Poirier. ANGERS les 18 et 19 janv., hôtel des Voya-

geurs (face gare StLaud). SAUMUR, 20 janvier, Hôtel de Londres. DOU15.LA-FONT.\INE, 27 janv. hôt. de la

Boule-d'Or. MONTREUIL-BELLAY, 22 janv. de 8 h. à i

h. hôtel de la gare. BEAUjFORT-EN-VALLÉE, 28 janv. hôt. Dre-

vet. ANGERS, samedi 26 et lo 27 janv. hôtel des

Voyageurs (face gare St-Laud).

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FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. 550 » Luzerne M h

PAILLES Pailles de blé — 220 » Pailles d'avoine — 200 »

MARCHANDISES (DIVERS)

Noix 100 kil. î » Pommes de terre — » v Beurre le kil. 27 » Œufs . . la dom. 13 »

LÉGUMES SECS Haricots » >

GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. i, » Trèfle incarnat — . . i ,

Page 4: Il faut rekver le défi! - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2016. 1. 27. · fession et aprè avois constatr qué c'ese unt e une professio

A v i s d e C e s s i o n

Suivantacte, sous signatures privées, en date du 10 octobre 1 9 2 8 , enregistré à Saumur, le quatre janvier mil neuf cent vingt-neuf, f» 80 . c»" 3 ,

Madame T H O M A S - G U Y a vendu à Monsieur B O U R D I N Louis, de Tours, le fonds de commerce d'épicerie et débit de vins qu'elle exploitait à Ba-gneux.

Jouissance du premier no-vembre 19-28.

Domicile élu pour les oppo-sitions, 2 , place de l 'Avenue, à Bagneux.

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Le Gérant : P. RICHOU.

Imprimerie Girouard et Richou

Certifié par l'imprimeur soussigné,

Vu par nous, Maire de Saumur, pour la légalisation de la signature du gérant.

Hôtel de Ville de Saumu, le

jue Maire

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E S T P A R U

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pagoie Nouvelle des Voies ferrées d'intérêl Local de Saiiir & E Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur à la date du 2 5 A v r i l 1 9 2 8

LIGNE DE SAUMUR T.-O. A FONTEVRAULT

S A U M U R A F O N T E V R A U L T

STATIONS 101

Tous les

jours

103 Tous les

Jours

107 Tous les

Jours

STATIONS

SAUMUR P-O d . 8 20 14 20 19 15 Fontevrault.D. SAUMUR C x - V . 8 22 14 22 19 17 Montsoreau. . SAUMUR-VILLE . 8 30 14 30 19 25 Pont de Mont.

Petit-Puy..,h. 8 38 14 38 19 33 Beaulieu. . .h. 8 43 14 43 19 38 Dampierre. . . 8 49 14 49 1 19 44 Dampierre . . . Souzay 8 55 14 55 19 50 Beaulieu... h.

9 00 15 00 19 55 Petit-Puy. .h. 9 06 15 06 20 01

Petit-Puy. .h.

Pont de Mont. 9 11 15 11 20 06 S A U M D R - V I L L E . Montsoreau . . 9 15 15 15 20 10 — C R . - V . Fontevrault A. 9 27 15 27 20 22 — p.-o.ar.

F O N T E V R A U L T A S A U M U R

102 Tous /es

Jours

104 Sameéi sea/âat

106 Tous les Jours sauf le Samedi.

6 30 6 42 6 45 6 50 6 58 7 01 7 06 7 121 7 17

9 50 10 02 10 Î5 10 W 1 0 . 1 6 lOfcl lOM 1032 10 37

7 291 1049 7 351 10 55 7 37l 1057

I

11 30 11 42 11 45 11 50 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17

12 29 12 35 12 37

17 30 17 42 17 45 17 50 17 56 18 01 18 06 18 12 18 17

18 29 18 35 18 37

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus.'rue Jules-Ferry, places St-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, villa Angelo, Le Gaillardin,

Dampierre rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hullin, Les Roches

NAVETTE E N T R E SAUMUR P.-O. E T BAGNEUX Saumur P.-O. Départ. Place du Théâtre. Pont-Fouchard. Halte. Bagneux. Arrivée.

Bagneux. Départ Pont-Fouchard. Hâlte. Place du Théâtre. Saumur P.-O. Arrivée.

Arrêts facultatifs: place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maiipassant, Champ-de-Foire.

10 22 11 55 12 48 14 06 14 45 16 55 10 28 12 01 12 54 14 12 14 51 17 01 10 34 12 07 13 00 14 18 14 57 17 07 10 35 12 08 13 01 14 19 14 58 17 08

10 45 12 15 13 06 14 22 15 10 17 23 10 46 12 16 13 07 14 23 15 11 17 24 10 51 12 21 13 12 14 28 15 16 17 29 10 57 12 27 13 18 14 34 15 22 17 35

H O R A I R E DES C H E M I N S D E FER L I G N E D E L ' E T A T

P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) - S A U M U R - B O R D E A U X

STATIONS

Paris Cliartres Cotirtalain.. dép. Château-du-Loir. Château laVallière Noyaiit-Méon Liniéres-Boutou.. Vernautes Blou Vivy SAUMUR (Orl.)arr.

- dép. Nantilly arr. SAUMUii(Etat)arr.

— dép. Nantilly arr.

- dép. Cliacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

— dép. Airvault (gare), . . Partliena.y. t . Niort . . . . Saintes Bordeaux

785

5 35 6 09 6 40 6 49 7 01 7 12 7 21 7 31 8 01 8 08

7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27

10 07 10 43 12 03 14 28 16 50

747

5 38 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 11 41 H 51 12 14 12 21

12 » 12 08 12 23 12 29 12 36 13 01 13 29 16 17 16 58 17 42 19 51 22 40 3 41

713

7 40 9 11

10 45 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37. 15 49 15 57 16 09 17 « 17 08

799 ' 775 HAP.

753

9 25 10 38

17 09 17 15 17 23 17 50 18 22 2Û 50 21 26 22 04 23 02

12 32

13 32 13 34

13 56 14 13 14 20

15 02 15 56 17 16 19 05

ki a: o <

Q 18 38 18 44 18 58 19 04 19 12 19 26

19 24 19 31

19 32 19 37 19 43 20 19 20 29

511 789

12 47 15 30 17 03 19 50 20 22 20 48 20 56 21 06 21 16 21 23 21 33 21 41 21 48

21 49 21 54 22 » 22 15 22 40

783 E X P R .

20 55 22 32 23 32

0 54

2 23 2 42

781 E X P R .

21 50 23 20

' l 24

2 37 2 41

3 23 3 36

•4 29 5 39 7 41

10 06

B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S (Monlparnasse)

STATIONS

Bordeau.x.. Saintes Niort Parthenay. Airvault. . . Tliouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C, Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR ( È )

— dép. Nantilly d. SAUMUR ( O )

— dép. Vivy Blou Vernautes. Liniéres-B. Noyant - M. Ghât.-la-V. Chât.-du-L Courtalaiu Chartres... Paris arr.

784 506

5 18 5 56 6 08 6 15 6 19

6 21 6 27 6 55

06 14 26 36 47

8 16 9 20

12 02 13 44 15 48

702 720

5 36 6 56 7 29 8 16 8 45 9 28 9 40 9 47 9 51 9 52 9 57

^ «J c« . C/3C/3

728 540

10 .. 10 34 10 46 10 53 10 57 11 13 11 18

i i 05 11 11 11 20 11 31 11 39 11 49 12 01 12 12 12 42 14 10 16 51 18 36 20 09

798 R A P .

8 22 10 22 12 .) 12 46

13 21 13 29 13 46

14 04 14 06

15 09

17 lé 18 28

754

<3 5>

§ 5 i 15 43 15 53 16 01 16 11: 16 21' 16 311 16 56 ! 17 23'

2772

20 51 21 28

21 54

788

6 25 10 35 14 » 15 39 16 22 17 10 17 45 18 31 18 43 18 51 18 56

18 38 19 03 19 09 19 54 20 04 20 13 20 29 20 41 20 55 21 28 21 56

710 EPR.

20 26 20 38 h 20 4 20 41 20 41 20 5'

20 21 52 22 2 0 23 48 23 30 23 50

0 11 0 14

29

3 57 5 25

780 E X P R .

18 45 21 19 22 49 0

'o 45 0 55

2 51 4 08 5 10 6 40

L I Q N E D ' O R L É A N S

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay). Tours . . . dep. Langeais La Chapelle.. Port-Boulet.. Varennes Saumur. .arr.

— dép. St-.Martin . . . . St-Clément . . Les Rosiers.. La Ménitré.. . St-Mathurin . Angers.. .arr. Nantes., .arr.

145 D I R '

3307 OMN.

22 58 5 23 5 50

6 12

é 28 6 33

7 17 9 12

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 42

3319 OMN.

12 57 13 38 13 59 14 09 14 19 14 30 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 20 15 48

107 EXPR.

8 26 12 37 13 01

13 21

13 36 13 38

13 57

14 17 15 45

109 3325 EXPR.

12 10 15 34

16 42 16 44

17 20 18 42

16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 EXPR.

14 30 19 34

20 40 20 42

21 15 â2 23

3331 OMN.

14 30 20 02 20 41 21 02 21 13 21 23 21 34 21 44 21 55 22 01 22 08 22 17 22 24 22 52

135 BAP.

20 12 23 28

0 38 0 41

1 17 2 37

141 L.o.

1 52 2 18 I

'2 39:

"2 55 2 59

3 20

'3 43 5 20

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R -

STATIONS

Nantes., dép. Angers, dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours .. arr. Paris (Orsay).

136 RAP.

13308 OMN.

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

120 E X P R .

6 » 7 16

7 Ai 7 49

8 41 12 25

122(1) E X P R .

8 34 9 45

10 17 10 19

11 23 15 40

S A U M U R - P O R T - B O U L E T -- C H I N O N

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 le Jeudi

1812 Saumur Orl. Port-Boulet Avoine

6 40 7 20 7 30 7 41

le Jeua'i

9 08 9 19 9 33

11 25 11 35 11 49

15 43 16 29 16 55 17 12

Port-Boulet Saumur Orl.

7 14 7 31 7 56 8 17

13 09 13 40 14 09 14 30

20 03 20 18 21 13 21 34

15 25 15 39 17 48 18 09

S A U M U R — B O U R G U E I L

STATIONS I mardi

SauraurOrl. 6 401 . . . 15 43 Bourgueil.. 6 40 Port-Boulet 8 10 12 41 16 20 Port-Boulet 7 56 Bourgueil.. 8 19 12 5C- 16 29 SaumurOrl. 8 17

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu

STATIONS (A)

10 54 12 29 12 44

(B), 15 11 17 48 18 09

ie Mardi

3316 3320 OMN.

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31, 11 371 11 48 i 11 57' 12 09 12 25 12 34. 13 02! 13 40 17 40

9 59 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16.50 17 30 21 43

TOURS - P A R I S

102 E X P R .

12 03 13 24

13 59 14 01

14 55 19 14

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS 1855 1857 1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 STATIONS EXPR. M.V.

Angers St-L. 6 09 11 36 15 57 17 39 Poitiers . . . . 6 24 10 27 Martigné'... 7 40 12 49 16 57 19 11 Moncontour 8 04 12 09 Doué-ia-F"«. 8 » 13 10 17 20 19 40 Loudun. . . . .. 8 43 13 02 lesVerchers. 8 07 13 17 19 48 Montreuil a. 9 17 13 36 ieVaudélnay 8 14 13 26 19 55 EXPR. Montreuil a. 8 25 13 38 17 àé 20 07 .Montreuil d. 6 15 9 27 14 08

OMN. leVaudelnay 6 29 9 36 14 21 •Montreuil d. 8 42 14 04 18 20 20 19 lesVerchers, 6 40 14 30 Loudun . . . i 9 35 14 48 19 10 Doué-la-F"e. 6 48 •9 ^ 14 41 Moncontour 10 03 15 16 19 41 Martigné. . 7 12 10 05 15 01 Poitiers 11 32 16 42. 21 14

1 "3 « Angers St-L. 8 39 11 04 16 33

1868 4850

i m 16 45 18 18 19 12 20 13

20 43 20 56 21 05 21 14 21 37 22 58

La Direction du Journal dt'cUnc toutes rcsfonsabiliiçs (•our tes erreurs matirielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours^ les heures de départ.

^I) Du 20 novembre au 21 décembre 1928 et du 6 janvier au 29 mars 1929, l'arrivée à Paris-Orsay du train 122 est reportée à i6'h. 19.

(•2) Du 12 novembre au 14 mai inclus, le tram i io ne continue de Tours à.Paris queles Dimanches et Fêtes.

(?) Tous les jours, sauf dimanches et fêtes.

110(2)

H47

1(35

1(53 li55 hi 5i32 li 05 22 40

f

3334 ;116(5) O M N . ! R A P .

16 53 19 52 20 20 20 27 20 36 20 47 20 53 21 04 21 17 21 29 21 47 21 56 22 24 22 59 5 2fft

18 36 19 47

20 19 20 21

21 27 0 12

O . L . 142

22 14 23 39

0 62

0 22 0 25

Ô 43

" i 07 1 33 6 50

SAUMUR A L A F L È C H E

Saumuidép. Vivy. , Longue^.. Les Hâve! Brion Ami'» Chartiftê.. Baugé ,. Clefs, e u La F i ^ . .

8 55 14 49 21 39 9 07 15 00 21 50 1 9 21 15 11 22 01 !! 9 29 15 18 22 08 9 35 15 23 22 13 9 42 15 28 22 18 . .. 9 55 15 38 22 29 • • «..

10 12 15 53 22 44 • * • • 1 10 29 16 05 22 56

LAJ F L È C H E A S A U M U R

La Flèàe d Clefs Baugi , . . . . . Chan iiie"... Brioi Jnmi" Les IJjes... Lon^,... SaunjOrr.

6 27 11 iO e 41 11 24 6 56 11 40 7 03 11 47 7 C9 11 54 7 13 11 58 7 21 12 08 7 32 12 21 7 42 12 31

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24: 18 39 18 50 19 01