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Impact régional de la crise en R.C.A FSNWG, Dakar, 5 juin 2014

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Impact régional de la crise en R.C.AFSNWG, Dakar, 5 juin 2014

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Situation en R.C.A

• La situation dans C.A.R. reste très volatile, les violences récentes ont encore provoqué des mouvements de population;

• Le début de la saison des pluies aggrave une situation humanitaire déjà désastreuse pour les populations en R.C.A et celles qui ont fui dans les pays voisins.

• À court terme, besoin de continuer à répondre aux besoins immédiats et de planifier avec les implications de la saison des pluies

• Développer une planification à plus long terme car la crise est susceptible de durer.

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IPC R.C.A, Avril 2014• Détérioration de l’insécurité

alimentaire avec la recrudescence du conflit depuis décembre 2013 et l’avancement de la période de soudure.

• Assistance humanitaire cruciale pour appuyer la saison agricole qui commence et éviter une catastrophe humanitaire.

• Appel à combler les lacunes de données pour pouvoir mettre à jour et améliorer l’analyse au plus vite.

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C.A.R Situation nutritionnelle• D’après les screenings (MUAC), le nombre d'enfants souffrant de

malnutrition aiguë globale a diminué de façon significative dans les sites de déplacés à Bangui en mars et avril;

• Réduction de l'incidence de GAM dans les camps de Bangui peut être attribuée à l'intensification du traitement efficace par de nombreux acteurs de la nutrition, et la fourniture d'interventions multisectorielles pour prévenir la malnutrition.

• => risque de dégradation avec les pluies (risque de maladies);• MAS chez les personnes de plus de 5 ans (enfants>5ans, adolescents,

adultes): 8% du nombre total d’admission en RCA.• Le PAM et l'UNICEF sont en train de finaliser un protocole d'accord pour

harmoniser la réponse et de la gestion de la malnutrition• Augmenter le nombre actuel de partenaires et la couverture pour

répondre à la malnutrition modérée aiguë dans le pays;• Plaidoyer auprès des intervenants en nutrition pour la coordination de la

prévention de la malnutrition

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Malnutrition aigue sévère chez les enfants de moins de 5 ans : Admissions SAM par mois (UNICEF)

  JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC2011 853 522 721 787 971 1,132 1,279 1,506 1,378 1,257 777 8392012 1,287 948 921 1,018 1,222 1,464 1,631 1,010 8992013 672 680 675 712 1,007 2,757 2,034 1,959 1,919 1,636 1,035 1,2082014 2,723 2,904 1,755 1,465

JAN FEB MAR APR MAY JUN JUL AUG SEP OCT NOV DEC -

500

1,000

1,500

2,000

2,500

3,000

3,500

2014201320122011

Central African Republic-Number of new SAM admissions

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Tchad

• Plus de 111 000 personnes sont arrivées au Tchad fuyant le conflit en RCA depuis décembre 2013; des rapatriés, ressortissants de pays tiers et des réfugiés. Beaucoup de rapatriés (‘sans attache’) n'ont plus de réseau de soutien fiable au Tchad et reviennent dans des régions fragiles et en insécurité alimentaire.

• Sido: exercice de vérification est en cours; • Transferts monétaires; rations alimentaires en attendant les

distributions de coupons; distributions de vivres aux personnes arrivant au sud du Tchad;

• Augmentation de la couverture des services de santé pour assurer les activités de prise en charge de la malnutrition à l'arrivée des populations;

• Activités de prise en charge de la malnutrition aigue modérée et les screening ont commencé; situation nutritionnelle en train de se détériorer dans plusieurs sites;

• Une surveillance étroite est nécessaire avec le début des pluies.• D’autres activités nutritionnelles sont nécessaires pour éviter une

détérioration de l'état nutritionnel des personnes vulnérables.

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Cameroun• Jusqu'à 2.000 personnes arrivant par semaine, surtout des femmes et des enfants, plus

de 30 points d’entrée le long de la frontière dans les régions de l'Est et de l'Adamaoua. Epuisement physique; maladies; malnutrition; perte de leurs biens et moyens de subsistance

• Dépistage PAM/HCR : MAG entre 20 et 30 % chez les enfants <5ans bien au-dessus du seuil d'urgence de 15%,; SAM entre 5 et 10%, bien au-delà du seuil de 2%.

• Site de Gbiti (screening): 30% de MAG parmi les nouveaux arrivants ; dont 11% de SAM;

• MAS chez les personnes de plus de 5 ans (enfants>5ans, adolescents, adultes): 8 à 15% du nombre total d’admission dans les camps de réfugiés

• Stocks de nutrition supplémentaires ont été envoyés aux structures de santé pour reconstituer les stocks; Pont aérien pour acheminer des produits nutritionnels

• Manque de lits au centre de santé dans la région (Batouri) pour le traitement de la malnutrition sévère.

• Priorité immédiate: répondre aux besoins aigus immédiats, et planifier pour la saison des pluies, propice aux maladies et qui rendra difficile la livraison par voie terrestre.

• Enquête nutritionnelle nationale basée sur la méthodologie SMART en cours de préparation et devrait démarrer en juin.; inclura les enfants <5 ans et les femmes en âge de procréer. Résultats attendus fin août-début septembre.

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Challenges

• Violences qui continuent en R.C.A: mouvements de population; perturbation dans la mise en œuvre de la réponse ;

• Identification des personnes ; cas des ‘rapatriés sans attache’• Le grand nombre de réfugiés, dispersés sur de grandes zones et de nombreux

points d’entrée le long de la frontière, au Cameroun rend les interventions extrêmement difficiles;

• Un défi logistique aggravé par les pluies et les routes en mauvais état, • Des conditions dans les camps et les sites de transit qui risquent de se détériorer

avec les pluies, avec des risques accrus de maladies qui minent le statut nutritionnel des réfugiés.

• Un manque de capacités des agences humanitaires en termes de fonds, personnel, partenaires et structures de suivi et de prise en charge de la malnutrition;

• Retour des populations peu probable dans un avenir proche; la planification à moyen /long terme est aussi nécessaire.