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IMPLANTATION D’UNE FERME D’ESTURGEONS EN ROUMANIE
I. INTRODUCTION
L’élevage d’esturgeons est pratiqué pour l’obtention de caviar, dechair de poisson et aussi dans un but ornemental.
L’objectif de cette étude de marché est l’implantation d’une fermed’élevage d’esturgeons, LE MOULIN DE LA CASSADOTTE, en Roumanie. Leflux technologique sera basé sur le système à recirculation d’eau.
L’avantage du secteur pisciculteur consistedans les multiples utilisations du produit,le poisson. Le poisson mur devient matièrepremière pour différentes industries detransformation ou produit destinédirectement à la vente. La chair de poissonest un aliment qui a des qualités gustativestrès appréciées. C’est un aliment trèsnourrissant et facile à digérer grâce à sacomposition chimique.
D’un point de vue économiquel’exploitation de ce produit est une branche
très attrayante. L’élevage de poissons nenécessite pas beaucoup de dépenses d’énergie, matières premières ouautres matériaux. De plus, les poissons sont des animaux quiadaptent la température de leurs corps à celle de l’environnement etdonc ils ne sollicitent pas une consommation supplémentaire d’énergiepour assurer le maintien de leurs paramètres vitaux. Les poissonsprésentent aussi un niveau élevé de reproduction par rapport àd’autres espèces d’animaux d’intérêt zootechnique.
Le poisson consommé par les Roumains provient de laproduction interne et surtout des importations. La production interneest représentée par l'activité de l'aquaculture, l'élevage dans dessystèmes dirigés, dans des bassins, des étangs et dans des lacs
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d'accumulation. Le secteur piscicole roumain inclut les activitésd'aquaculture, pèche marine et pèche dans les eaux intérieures.
La pèche d'esturgeons est interdite entre 2006 et 2016 car c'estune espèce en voie de disparition et donc la seule activité qui permet laproduction de ce poisson est l'aquaculture. La commercialisation decaviar est interdites sauf si c'est un produit de l'aquaculture.
L’étude comprend ensuite deux parties essentielles pour laréalisation de ce projet : la demande et l’offre.
II. LA DEMANDE
1. La production de poisson en Roumanie
Dans l’économie mondiale et dans l’alimentation, la pêche a unrôle extrêmement important car le poisson est un des produits quiassurent le développement, la réparation ou le maintien des cellules denotre organisme ; les protéines animales sont des éléments essentielspour le corps humain.
En ce qui concerne la chair d’esturgeon et le caviar, la demandemondiale a beaucoup augmenté pendant ces dernières années. Cettedemande croissante a pu être satisfaite au début par l’augmentationdes efforts dans la pèche (Mer Noire, Mer Caspienne), fait qui adéterminé la diminution extrême des populations naturellesd’esturgeons. A présent cette espèce est en voie de disparition. Cephénomène a encouragé le développement de l’aquaculture pourl’élevage de cette espèce en France, Italie, Allemagne, Iran, Etats Unis.Malgré le développement de ce secteur la production d’esturgeons neréussit pas à satisfaire la demande (le rythme de croissance encaptivité de ce poisson est lent, nécessitant 4 à 6 ans pour laproduction de chair de poisson et minimum 6 ans pour le caviar).
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Grace à son positionnement géographique, à son climat et à sonréseau hydrographique, la Roumanie offre des conditions favorables àl’élevage d’esturgeons.
La carte de la Roumanie
La production de poissons en Roumanie en 1989 a dépassé 250tonnes (175 000 tonnes de pèche marine et 75000 tonnes dans leseaux intérieures), occupant ainsi la 50ème place dans l’hiérarchiemondiale. Après la chute du communisme, le changement de régimepolitique a perturbé la production par des mesures pas claires et laconséquence a été une chute croissante de la productivité del’aquaculture pendant les années ’90. L’évolution de la production
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piscicole en Roumanie présente une forte baisse entre 1995 et 2004,suivie par une période de stabilisation entre 2004 et 2006 et unecroissance pendant ces dernières années. En 1998 elle passe de 18675tonnes à 13143 tonnes en 2004.
En 2005 la production de poissons obtenue présente la structuresuivante :
l’aquaculture 7284 tonnes de poisson (54,55%)
pêche dans les eaux intérieures 4042 tonnes (30,27%)
pêche dans la Mer Noire 2026 tonnes (15,17%)
En 2008 la production atteint 16250 tonnes grâce àl’aquaculture (12496 tonnes de poissons de l’aquaculture et 3750tonnes de la pêche commerciale).
La production interne a réussi à couvrir de 24,31% de lademande en 2003 et de 14,40% en 2005.
Les principales espèces pêchées dans les eaux intérieures est lecarassin, la brème, le maquereau, la carpe.
La pêche en mer se pratique le long de la côte roumaine de laMer Noire mais cela jusqu’à l’isobathe 60 m à cause descaractéristiques des bateaux et de leurs autonomie limitée. L’âgemoyen de ces navires est de plus de 20 ans. Les navires de pêche enMer Noire ont l'équipement et les installations dépassés. Ils n’offrentpas de sécurité et ne remplissent pas les critères actuels en ce quiconcerne la conservation et le stockage de poisson.
En 1993 la SOCIETE DE PECHE OCEANIQUE a été supprimée ettoute la flotte de pêche océanique a cessé son activité. La quantité depoissons océanique a baissé de 16000 tonnes dans les années ’80 à2000 tonnes environ à présent.
La pêche dans les eaux intérieures a eu une production 3310tonnes en 2008. Elle est pratiquée sur le Danube, dans le Delta duDanube, dans le complexe des lacs RazimSinoe et dans certains lacsd’accumulation. La pêche dans les eaux intérieures est pratiquéesurtout comme une activité principale et permanente par les pêcheurstraditionnels et dans certains cas c’est un mode de répondre aux
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besoins alimentaires pour ceux qui n’ont pas un revenu suffisant pourvivre.
Les principales espèces pêchées dans les eaux intérieures en2005 étaient les suivants : carassin (47,44%), la brème (14,3%), lemaquereau (11,55%), la carpe (5,05%), le gardon (4,40%), le poissonchat (2,50%), le sandre (2,82%) et le brochet (2,60%).
L’aquaculture est le secteur de production de poisson qui a eu laplus rapide évolution ces dernières années, avec environ 10 % par an.De plus, ce domaine assure ¼ de la production mondiale de poisson.
La production de l’aquaculture (tonnes)
Autres espèces
Omble
Gabèle carassin
Carpe chinoise
Carpe
A présent l’aquaculture en Roumanie est dominée par lescyprinidés (autochtones ou asiatiques) qui représentent à peu près85% de la production totale, suivis par les espèces : la truite, laperche, le brochet, le poissonchat et l’esturgeon d’eau douce (15%).Donc la production d’esturgeons reste insuffisante, fait qui encouragela création d’une ferme d’élevage d’esturgeons basée sur le système àrecirculation d’eau.
La conséquence de la baisse de la production de poisson, a étél’augmentation des importations : en 1995 les importationsreprésentent plus de la moitié de la production interne, en 2003 les
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importations sont égales à six fois la production de l’aquacultureinterne.
Les importations sont en croissance et viennent pour compléterla demande. En 2001 la production interne compte 18400 tonnes etles importations 37000 tonnes. En 2004 on a 12500 tonnes deproduction interne et 80000 tonnes d’importations (selon les donnéesRompescaria). En 2007 l’aquaculture a produit 20000 tonnes depoissons par an et 70000 tonnes sont importées. On importe lepoisson des pays comme la Norvège, les Pays Bas, Canada, Suède,Bulgarie, conserves de Chile, crevettes de Thaïlande, Bangladesh,Malaisie, Indonésie
La consommation a repris son cours ascendant depuis 1999grâce à ces importations. Ce fait a compensé d’une certaine façon labaisse de la production de poisson marin. Les données MAPDR nousdisent que les importations on augmenté de 22,19% , de 65604 tonnesen 2004 a 80160,60 tonnes en 2005.
2. Le pouvoir d’achat en Roumanie
Selon Institut National de Statistiques les Roumains ont puéconomiser en moyenne 10,3% de leurs revenus obtenus pendant le4ème trimestre de 2009. En même temps 70,7% de leurs revenus a étédépensé dans la consommation. 15,1% a été destiné aux impôts, taxeset aux cotisations. Les revenus et les dépenses ont été plus élevés dansle dernier trimestre de 2009 par rapport au trimestre précédent. Lerevenu mensuel moyen était de 823 lei par personne, et les dépensespar personne étaient de 738 lei, selon les données INS pour lequatrième trimestre.
Le PIB par tête exprimé en pouvoir d’achat standard a été en2007 d’approximativement 42% de la moyenne européenne et lesautorités s’attendent en 2011 à une croissance de plus de 50%. Lacroissance réelle du PIB pour l’année 2010 et 2011 est 4,5% et 5,5%.En moyenne l’économie de la Roumanie va enregistrer, selon lesestimations, une croissance de 4,2% entre 2009 et 2011.
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Evolution du PIB réel (%)
Evolution du déficit du compte courant
Evolution de l’inflation
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Evolution du chômage
3. La consommation de poisson et produits à base ou dérivés dupoisson en Roumanie
Le marché du poisson en Roumanie est évalué à quelquescentaines de millions d’euros et 80% de la quantité totalecommercialisée est congelée.
A présent l’aquaculture produit 20000 tonnes de poissons par anet les Roumains consomment 90000 (70000 tonnes sont importées).
La consommation de poisson par tête d’habitant a baissé de 8kgen 1989 à 2kg en 1993 et après elle commence à monter à 5 kg en2005 et cela surtout à cause du fait que l’offre n’est pas suffisantepour satisfaire la demande. Pourtant, le représentant ANPA affirmequ’en réalité la consommation autochtone est beaucoup plus grandeque les statistiques officielles car elles ne tiennent pas compte dupoisson provenu du marché noir.
Les spécialistes préconisent aussi un changement dans lecomportement des consommateurs et une redirection plutôt vers lachair de poisson. Le directeur marketing de la société Ecofish affirmeque dans le cas des supermarchés Carrefour les ventes ont augmentéde 4% en ce qui concerne les produits à base de poisson et de plus de6% les ventes de poisson frais (à présent les Roumains achètentsurtout du poisson congelé ; 80% du poisson vendu est congelé).
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La consommation de poisson et la production interne
Laconsommation (lademande)
La production interne
Ce déficit de la production nationale comparé à la consommationde poisson peut être interprété comme un potentiel de développementdu secteur de la pisciculture en Roumanie.
En ce qui concerne la production de caviar la Roumanie produitmoins d’une tonne de caviar par an. La commercialisation de caviar estlégale seulement si le caviar provient des fermes d’aquacultures. LesRoumains sont aussi de grands consommateurs de produits de luxe cequi présente un grand avantage pour la vente du caviar.
4. Les Roumains et les produits de luxe
Par rapport aux autres pays européens, la Roumanie présenteune particularité en ce qui concerne le goût pour le luxe. Si lesHongrois, les Croates et le Polonais n’ont pas la tendance d’acheter cegenre de produit, on ne peut pas dire la même chose sur lesRoumains. De ce point de vue on pourrait voir une ressemblance avecl’Ukraine, la Russie et le Kazakhstan. Chaque année les Roumains« goûtent » à la mode internationale, les dépenses allant en moyenneau delà de ce que gagne un simple employé.
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Un Roumain qui a un salaire « généreux » dépense chaque année30000 euros pour être à la page avec les tendances en matière deproduits ou services introduites sur le marché du profil.
France Presse affirme que la Roumanie est une promesse pourun avenir brillant pour l’industrie du luxe. Les analystes françaissoutiennent cela en se basant sur la croissance constante des ventesd’objets de marque. A Bucarest les Roumains dépensent entre 90 et129 millions d’euros pour les produits de luxe.
L’arrivé des marques comme Ferrari et Louis Vuitton sur lemarché roumain est la preuve.
La chair d’esturgeon et le caviar font partie des produitsalimentaires de luxe considérés comme délicatesses très appréciéespar les Roumains.
III. L’OFFRE
1. L’implantation de la ferme d’élevage d’esturgeons
La ferme d’élevage d’esturgeon sesituera au carrefour de deuxautoroutes importantes DN1 etDN7C, à 30 km de la ville de Sibiu.Cette région présente cinqavantages : l’accès à deux grandesautoroutes qui vont faciliter letransport, la région présente unegrande attraction touristique (faitqui permet la création des activités
comme la pêche touristique car en Roumanie il y a 200000 de
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personnes qui la pratique et aussi une augmentation des ventes grâceaux flux touristique), la présence du lit majeur de la rivière Balea quiva permettre l’alimentation en eau des bassins mais aussi la créationd’étangs dans le cas où on veut diversifier les espèces de poissonsélevés, le climat favorable, une très faible concurrence.
Ce projet va comprendre aussi une innovation dans l’aquacultureroumaine : le système à recirculation d’eau.
La ferme va comprendre aussi un bâtiment qui servira austockage, à la conservation (entreposage au froid) et aussi à latransformation du poisson en matière première ou produit final.
La commercialisation peut être développée par la création d’unpoint de vente propre qui va attirer les touristes dans la région.
2. Le système à recirculation d’eau
Le système qui sera utilisé dans cette ferme d’élevaged’esturgeons sera de type à recirculation ce qui veut dire que l’eauutilisé est reprise, purifié et réutilisée (toutes les 24 heures). 90% del’eau représente l’eau réutilisé et 10% est l’eau nouvelle. La qualité decette eau est primordiale et elle doit respecter une certainecomposition chimique.
Comparé aux systèmes d’élevage dans des étangs, ce système àrecirculation d’eau présente plusieurs avantages :
économise le terrain et mes ressources d’eau
la ferme peut être placée aussi dans des régions pauvres en étangsd’élevage
permet une production de poissons tout au long de l’année dans desconditions optimales
le poisson peut être récolté à tout moment
les rendements de la pêche et les revenus de ces rendements peuventêtre déterminés avec plus de précision que dans les étangs
permet un meilleur contrôle de l’environnement aquatique
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Le système comprend :
des étangs de pisciculture
des pompes pour la circulation et la réutilisation de l’eau
l’équipement du traitement de l’eau pour maintenir la qualité(filtration mécanique, filtration biologique, aérateurs, installationsd’oxygènes et de stérilisation)
3. Le flux technologique
Le flux technologique dans le cadre de cette ferme commencerapar l’acquisition d’esturgeons juvéniles de 5g/pièce et va continuerjusqu’à l’obtention d’une production prête pour la consommation.Quand on arrive à avoir des esturgeons reproducteurs, le fluxtechnologique sera complet (4 ans minimum). Le caviar est obtenu aubout de six ans.
4. L’approvisionnement en juvéniles
Les mâles et les femelles sont conservés séparément en raisondes différents produits vendus à partir de l’élevage d’esturgeon.L’absence de dimorphisme sexuel entraîne le développement dedifférentes méthodes de détermination du sexe des poissonsimmatures: biopsie et observations, dosage plasmatique de l’hormone11kétostérone et scanners à ultrasons. Ces actions sont normalementpratiquées vers 3 ans. Les mâles sont ensuite vendus. Les femellessont conservées et la phase de grossissement dure plusieurs annéesjusqu’à ce qu’elles soient adultes et produisent du caviar. Elles sontensuite récoltées pour leur chair. Certaines d’entres elles peuvent êtreconservés pour les stocks de géniteurs et de futures reproductions.
Donc la matière première principale au flux technologique estl’esturgeon juvénile.
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Le marché roumain propose un grand nombre de fournisseurs cequi permet de trouver un prix convenable. Parmi les éventuelsfournisseurs on peut mentionner :
SC ROMAVET SRL
SC DYNAVIT SRL
SC PROFESIONIST SRL
ICEDEAPA GALATI
OCOLUL SILVIC SAMBATA DE SUS
SC ROMVERT SRL le distributeur roumain de la sociétéitalienne HENDRIX
Ces mêmes fournisseurs permettent aussi l’approvisionnementen fourrages concentrés riches en protéines, et aussil’approvisionnement de médicaments.
5. Maladies et mesures de contrôle
A l’heure actuelle, on ne relève pas de pathologie particulièreassociée à l’esturgeon. Cette espèce est cependant sensible à plusieursbactéries [yersiniose, vibriose, et mycobactériose (désormais appeléeflavobactériose)]. Des traitements sont disponibles pour contrôler ledéveloppement de ces maladies et des vaccinations permettentd’entreprendre une action préventive. Au stade larvaire, une bonnegestion de l’alimentation permet de diminuer ces risques en prévenantle développement du cannibalisme. Un pourcentage très limitéd’animaux présente des déformations pouvant éventuellement entraînerune perte de poids, des difficultés en matière d’alimentation etfinalement la mort.
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6. Le produit proposé
Les espèces d’esturgeon qu’on peut élever en Roumanie sont :
– Huso huso- le béluae européen
– Acipenser gueldenstaedti- l’esturgeon russe
– Acipenser stellatus- l’esturgeon étoilé
– Acipenser ruthenus- l’esturgeon
– Acipenser baeri- l’esturgeon sibérien
– Acipenser naccari- l’esturgeon de l’Adriatique
– Acipenser transmontanus- l’esturgeon blanc
Le produit final sera présenté sous la forme suivante :
-esturgeon vivant
-esturgeon congelé
-esturgeon éviscéré
-esturgeon décapité et coupé
-esturgeon juvénile
-chair d’esturgeon
-chair d’esturgeon haché
-esturgeon reproducteur
-caviar
-esturgeon fumé
-pêche sportive
Prix :
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-1kg d’esturgeon : 50-80 RON / 12-19 EUROS
-1kg caviar : 1800 RON / 430 EUROS
-esturgeons juvéniles : 1EURO l’esturgeon de 10-15 cm(45 jours)
-embryon : 35 centimes
-esturgeon de 200g : 10 EUROS (sans TVA)
-esturgeon de 40 - 45 cm : 10 -12 EUROS / pièce
Il va falloir , comme mesure de précaution, developper etaugmenter les efforts de publicité. De plus il faut developper ladiversité du produit final et l’introduire sur de nouveauxmarchés. En ce qui concerne le caviar on peut créer etdevelopper une nouvelle marque qui doit avoir une raisonanceattirante pour la population roumaine.
7. Marché de distribution et clients potentiels
-grandes surfaces : -METRO
- CARREFOUR
- SELGROS
-PLUS
-KAUFLAND
- REAL
- sociétés: SC RODION ANS FISH SRL
SC MAGIC TIC TAC SRL
SC DORIPESCO SRL
SC ALTRACOM SRM15
SC DYNAVIT SRL
SC ROMAVET SRL
SC SOBIS SOLUTIONS
SC CONSTRUCT NC
- personnes physiques
8. Concurrents potentiels
Dans la région il n’y a pas de vrais concurrents. Il existe de trèspetites fermes familiales qui ne peuvent produire que des quantitésréduites d’esturgeons et elles sont centrées surtout sur l’élevage detruite. En ce qui concerne le caviar dans la région, on peut dire que laconcurrence est inexistante. Donc il n’y a pas de vraie concurrencedans la région. De plus la demande est plus forte que l’offre.
Dans le reste du pays il n’existe que deux concurrents quiutilisent le système à recirculation d’eau :
L’ Institut privé pour la reproduction desesturgeons par voie artificielle, crée par Dumitru Maiereanu à Isaccea.
La ferme piscicole de Lothar Oliver dudépartement Timis, village Fardea (surface totale 650 mc, ils ont uneproduction annuelle de 6/7 tonnes de caviar, les investissions ontdémarré avec une culture de 8000 esturgeons ; ils envisagent deconstruire aussi une station de reproduction, le projet a couté 200000euros).
IV. CONCLUSION
Le projet aura comme résultat une ferme moderne. Ellepermettra l’introduction sur le marché de nouveaux produits. Il y aura
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aussi un élargissement du marché des produits de la pêche. Le tempsde production sera optimisé garce au système à recirculation d’eau.
La production nationale d’esturgeons reste insuffisante, fait quiencourage la création d’une ferme d’élevage d’esturgeons basée sur lesystème à recirculation d’eau.
La chair d’esturgeon et le caviar font partie des produitsalimentaires de luxe considérés comme délicatesses très appréciéespar les Roumains. Le taux élevé des importations de poissonsdémontre aussi une tendance croissante de la consommation de ceproduit ce qui encourage le développement du projet sur le marchélocal.
Bibliographie :
« 90% din pestele mancat de romani este din import »http://www.ziare.com/articole/consum+peste+romani
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« Cheltuim pe consum peste 70% din venituri »http://www.informatiazilei.ro/new/2010/04/08/cheltuimpeconsumpeste70dinvenituri/
« EVOLUTIA CONSUMULUI DE PESTE IN ROMANIA »
http://www.agroazi.ro/politici_agricole/Tehnologiiprodusenoi/0_10/1/382EVOLUTIA+CONSUMULUI+DE+PESTE+IN+ROMANIA.ht
« Puterea de cumparare a romanilor, la jumatate din media UE in 2011” http://www.zf.ro/eveniment/putereadecumpararearomanilorlajumatatedinmediauein20114010022/
“Romanii dau 250 de milioane de euro pe produse de lux » http://www.ziare.com/afaceri/firma/romaniidau250demilioanedeeuropeprodusedelux262567
« Marcile de lux se vand ca painea calda » Evenimentul Zileihttp://www.banknews.ro/tipareste/19913_marcile_de_lux_se_vand_ca_painea_calda.html
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