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DIOCESE DE NÎMES MESSE DE 10H15 PAROISSE NOTRE DAME CELEBREE SELON LE MISSEL CHAPELLE SAINTE EUGENIE DE SAINT JEAN XXIII (FORME EXTRAORDINAIRE) 7, RUE SAINTE EUGENIE 30000 NIMES IN ASSUMPTIONE B. M. V ASSOMPTION DE LA Bse VIERGE MARIE KYRIAL DE LA MESSE IX (Cum Jubilo) N’hésitez pas à emporter ce livret chez vous Chaque semaine, vous pouvez télécharger et imprimer vous-même ce livret en vous rendant sur le site www.chapellesainteeugenie.com , rubrique documents -> Programme des messes.

IN ASSUMPTIONE B. M. V - Chapelle Sainte Eugénie · INTROÏT Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum

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DIOCESE DE NÎMES MESSE DE 10H15

PAROISSE NOTRE DAME CELEBREE SELON LE MISSEL

CHAPELLE SAINTE EUGENIE DE SAINT JEAN XXIII

(FORME EXTRAORDINAIRE)

7, RUE SAINTE EUGENIE

30000 NIMES

IN ASSUMPTIONE B. M. V ASSOMPTION DE LA Bse VIERGE MARIE

KYRIAL DE LA MESSE IX (Cum Jubilo)

N’hésitez pas à emporter ce livret chez vous

Chaque semaine, vous pouvez télécharger et imprimer vous-même ce livret en vous rendant sur le site

www.chapellesainteeugenie.com , rubrique documents -> Programme des messes.

INTROÏT Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole,

et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna

stellárum duódecim. Ps/. Cantáte Dómino cánticum

novum : quóniam mirabília fecit. V/.Glória Patri

Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue

du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de

douze étoiles sur sa tête. Ps/. Chantez au Seigneur un

cantique nouveau : car il a fait des merveilles.

KYRIE

GLORIA

Glória in excélsis Deo et in terra pax homínibus bonæ

voluntátis. Laudámus te. Benedícimus te. Adorámus te.

Glorificámus te. Grátias ágimus tibi propter magnam

glóriam tuam. Dómine Deus, Rex cœléstis, Deus Pater

omnípotens. Dómine Fili unigénite, Iesu Christe.

Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris. Qui tollis peccáta

mundi, miserére nobis. Qui tollis peccáta mundi,

súscipe deprecatiónem nostram. Qui sedes ad

déxteram Patris, miserére nobis. Quóniam tu solus

Sanctus. Tu solus Dóminus. Tu solus Altíssimus, Iesu

Christe. Cum Sancto Spíritu in glória Dei Patris. Amen

Gloire à Dieu au plus haut des deux, et paix sur la terre

aux hommes de bonne volonté. Nous vous louons, nous

vous bénissons, nous vous adorons, nous vous glorifions

et nous vous rendons grâces pour votre gloire immense,

Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu Père tout-puissant.

Seigneur Fils unique, Jésus-Christ, Seigneur Dieu,

Agneau de Dieu, Fils du Père, vous qui enlevez les

péchés du monde ayez pitié de nous, vous qui enlevez

les péchés du monde accueillez notre prière, vous qui

siégez à la droite du Père, ayez pitié de nous. Car c’est

vous le seul Saint, vous le seul Seigneur, vous le seul

Très-Haut, Jésus-Christ, avec le Saint-Esprit, dans la

gloire de Dieu le Père. Ainsi soit-il

ORATIO

Oremus. Omnípotens sempitérne Deus, qui

Immaculátam Vírginem Maríam, Fílii tui genitrícem,

córpore et ánima ad cæléstem glóriam assumpsísti :

concéde, quǽsumus ; ut, ad superna semper inténti,

ipsíus glóriæ mereámur esse consórtes. Per eúndem

Dóminum.

Prions. Dieu éternel et tout-puissant, vous avez élevé,

en son corps et en son âme, à la gloire du ciel, Marie, la

Vierge immaculée, mère de votre Fils : faites, nous vous

en prions, que, sans cesse tendus vers les choses d’en-

haut, nous méritions d’avoir part à sa gloire.

Léctio libri Iudith. Iudith. 13, 22-25 ; 15, 10

Benedíxit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad

níhilum redégit inimícos nostros. Benedícta es tu, fília,

a Dómino Deo excelso, præ ómnibus muliéribus super

terram. Benedíctus Dóminus, qui creávit cælum et

terram, qui te direxit in vúlnera cápitis príncipis

inimicórum nostrórum ; quia hódie nomen tuum ita

magnificávit, ut non recédat laus tua de ore hóminum,

qui mémores fúerint virtútis Dómini in ætérnum, pro

quibus non pepercísti ánimæ tuæ propter angústias et

tribulatiónem géneris tui, sed subvenísti ruínæ ante

conspéctum Dei nostri. Tu glória Ierúsalem, tu lætítia

Israël, tu honorificéntia pópuli nostri.

Le Seigneur t’a bénie dans sa force, car par toi il a réduit

à néant tous nos ennemis. Ma fille, tu es bénie par le

Seigneur, le Dieu très haut, plus que toutes les femmes

qui sont sur la terre. Béni soit le Seigneur, créateur du

ciel et de la terre, qui a conduit ta main pour trancher

la tête au plus grand de nos ennemis ! Il a rendu

aujourd’hui ton nom si glorieux, que ta louange ne

disparaîtra pas de la bouche des hommes, qui se

souviendront éternellement de la puissance du

Seigneur ; car, en leur faveur, tu n’as pas épargné ta vie

en voyant les souffrances et la détresse de ta race, mais

tu nous as sauvés de la ruine en marchant dans la

droiture en présence de notre Dieu. Tu es la gloire de

Jérusalem ; tu es la joie d’Israël ; tu es l’honneur de

notre peuple

GRADUALE Audi, fília, et vide, et inclína aurem tuam, et concupíscet rex pulchritúdinem tuam V/. Tota decóra ingréditur fília Regis, textúræ áureæ sunt amíctus eius.

Écoutez, ma Fille, voyez et tendez l’oreille : le Roi désirera votre beauté. V/. Toute belle s’avance la fille du Roi, son vêtement est fait de tissus d’or.

ALLELUIA

Allelúia, allelúia. V/. Assumpta est María in cælum : gaudet exércitus Angelórum. Allelúia.

Allelúia, allelúia. V/. Marie a été élevée dans les Cieux : l’armée des Anges se réjouit. Alléluia

+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum Lucam. Luc. 1, 41-50.

In illo témpore : Repléta est Spíritu Sancto Elisabeth et

exclamávit voce magna, et dixit : Benedícta tu inter

mulíeres, et benedíctus fructus ventris tui. Et unde hoc

mihi ut véniat mater Dómini mei ad me ? Ecce enim ut

facta est vox salutatiónis tuæ in áuribus meis, exsultávit

in gáudio infans in útero meo. Et beáta, quæ credidísti,

quóniam perficiéntur ea, quæ dicta sunt tibi a Dómino.

Et ait María : Magníficat ánima mea Dóminum ; et

exsultávit spíritus meus in Deo salutári meo ; quia

respéxit humilitátem ancíllæ suæ, ecce enim ex hoc

beátam me dicent omnes generatiónes. Quia fecit mihi

magna qui potens est, et sanctum nomen eius, et

En ce temps-là : Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit et

elle s’écria à haute voix, disant : « Vous êtes bénie entre

les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni. Et d’où

m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à

moi ? Car votre voix, lorsque vous m’avez saluée, n’a

pas plus tôt frappé mes oreilles, que l’enfant a tressailli

de joie dans mon sein. Heureuse vous qui avez cru ! Car

elles seront accomplies les choses qui vous ont été

dites de la part du Seigneur ! ». Et Marie dit : « Mon

âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie

en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur la

bassesse de sa servante. Voici, en effet, que désormais

misericórdia eius a progénie in progénies timéntibus

eum.

toutes les générations me diront bienheureuse, parce

que le Puissant a fait pour moi de grandes choses. Et

son nom est saint, et sa miséricorde d’âge en âge pour

ceux qui le craignent ».

CREDO

Credo in unum Deum, Patrem omnipoténtem, factórem coeli et terræ, visibílium ómnium et invisibílium. Et in unum

Dóminum Iesum Christum, Fílium Dei unigénitum. Et ex Patre natum ante ómnia sǽcula. Deum de Deo, lumen de

lúmine, Deum verum de Deo vero. Génitum, non factum, consubstantiálem Patri : per quem ómnia facta sunt. Qui

propter nos hómines, et propter nostram salútem descéndit de cœlis. (Faire une génuflexion). ET INCARNATUS EST

DE SPIRITU SANCTO EX MARIA VIRGINE : ET HOMO FACTUS EST. Crucifíxus etiam pro nobis ; sub Póntio Pilato passus,

et sepúltus est. Et resurréxit tértia die, secúndum Scripturas. Et ascéndit in coelum : sedet ad déxteram Patris. Et íterum

ventúrus est cum glória iudicáre vivos et mórtuos : cuius regni non erit finis. Et in Spíritum Sanctum, Dóminum et

vivificántem : qui ex Patre Filióque procédit. Qui cum Patre, et Filio simul adorátur et conglorificátur : qui locútus est

per Prophétas. Et unam, sanctam, catholicam et Apostólicam Ecclésiam. Confíteor unum baptísma in remissiónem

peccatórum. Et exspécto resurrectiónem mortuórum. ☩ Et vitam ventúri sǽculi. Amen.

OFFERTOIRE

Inimicítias ponam inter te et mulíerem, et semen tuum et semen illíus.

Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre

ton lignage et le sien

SECRETE

Ascéndat ad te, Dómine, nostræ devotiónis oblátio, et,

beatíssima Vírgine María in cælum assumpta

intercedénte, corda nostra, caritátis igne succénsa, ad

te iúgiter ádspirent. Per Dóminum.

Que cette offrande de notre dévotion monte jusqu’à

vous, Seigneur, et que par l’intercession de la très

bienheureuse Vierge Marie, élevée au ciel, nos cœurs,

brûlants du feu de la charité, soient constamment

tendus vers vous.

PRÆFATIO DE B. MARIA VIRG.

Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi

semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater,

omnípotens ætérne Deus : Et te in Assumptióne beátæ

Maríæ semper Vírginis collaudáre, benedícere et

prædicáre. Quæ et Unigénitum tuum Sancti Spíritus

obumbratióne concépit : et, virginitátis glória

permanénte, lumen ætérnum mundo effúdit, Iesum

Christum, Dóminum nostrum. Per quem maiestátem

tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt

Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta

Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum

quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur,

súpplici confessióne dicentes.

Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et

c’est notre salut, de vous rendre grâces toujours et

partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-

puissant : Et, en ce jour de l’Assomption de la

Bienheureuse Marie toujours Vierge de vous louer, de

vous bénir et de vous proclamer. C’est elle qui a conçu

votre Fils unique par l’opération du Saint-Esprit : et qui,

sans rien perdre de la gloire de sa virginité, a mis au

monde la lumière éternelle, Jésus-Christ, Notre-

Seigneur. Par Lui les Anges louent votre majesté, les

Dominations vous adorent, les Puissances se

prosternent en tremblant. Les Cieux, les Vertus des

cieux et les bienheureux Séraphins la célèbrent, unis

dans une même allégresse. A leurs chants, nous vous

prions, laissez se joindre aussi nos voix pour proclamer

dans une humble louange.

SANCTUS

PATER NOSTER

Præcéptis salutáribus móniti, et divína institutióne

formáti, audémus dícere.

Pater noster, qui es in cælis : sanctificétur nomen

tuum ; advéniat regnum tuum ; fiat volúntas tua, sicut

in cælo, et in terra. Panem nostrum quotidianum da

nobis hódie ; et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos

dimíttimus debitóribus nostris ; et ne nos indúcas in

tentatiónem.

R/. Sed líbera nos a malo.

Éclairés par le commandement du Sauveur et formés

par l’enseignement d’un Dieu, nous osons dire :

Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit

sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit

faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous

aujourd’hui notre pain de chaque jour ; pardonnez-nous

nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous

ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la

tentation.

R/. Mais délivrez-nous du maL

V/. Per omnia sǽcula sæculórum.

R/. Amen.

V/. Pax + Dómini sit + semper vobís + cum.

R/. Et cum spiritu tuo.

V/. Dans tous les siècles des siècles.

R/. Ainsi soit-il.

V/. La paix + du Seigneur + soit toujours avec + vous.

R/. Et avec votre esprit

AGNUS DEI

COMMUNION

V/. Ecce Agnus Dei, Ecce qui tollit peccata Mundi

R/. Domine non sum dignus, ut intres sub tectum

meum : sed tantum dic verbo et sanabitur anima mea.

(3 fois)

V/. Voici l’agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde R/. Seigneur, je ne suis pas digne de que vous entriez

sous mon toit, mais dîtes un mot seulement, et mon

âme sera guérie

Beátam me dicent omnes generatiónes, quia fecit mihi

magna qui potens est.

Toutes les générations me diront bienheureuse, parce

que le Puissant a fait pour moi de grandes choses.

POSTCOMMUNION

Sumptis, Dómine, salutáribus sacraméntis : da,

quǽsumus ; ut, méritis et intercessióne beátæ Vírginis

Maríæ in cælum assúmptæ, ad resurrectiónis glóriam

perducámur. Per Dóminum nostrum.

Ayant reçu le sacrement du salut, nous supplions,

Seigneur, par les mérites et l’intercession de la

bienheureuse Marie, élevée au ciel, de nous faire

parvenir à la gloire de la résurrection.

Prière pour la France

Dómine, salvam fac Gálliam : Et exáudi nos in die qua invocaverímus te. (ter).

Seigneur, sauve la France, Et exauce-nous au jour où nous t’invoquerons

ITE MISSA EST & BENEDICTION

AU DERNIER ÉVANGILE : SALVE REGINA

Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exsules filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria.

Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre douceur, et notre espérance, salut. Vers vous nous élevons nos cris, pauvres exilés, malheureux enfants d’Eve. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. De grâce donc, ô notre Avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux. Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.

PROCESSION VERS LA STATUT DE LA SAINTE VIERGE

Chez nous soyez Reine, nous sommes à vous

Régnez en souveraine Chez nous, Chez nous

Soyez la madone qu'on prie à genoux,

Qui sourit et pardonne, Chez nous, Chez nous.

1. Salut, ô Notre-Dame, Nous voici devant Vous, Pour confier nos âmes A votre coeur si doux.

2. Vous êtes notre Mère, Portez à votre Fils La fervente prière De vos enfants chéris.

3. L'Archange qui s'incline Vous loue au nom du ciel. Donnez la paix divine A notre coeur mortel.

4. Gardez, ô Vierge pure, O Coeur doux entre tous Nos âmes sans souillure, Nos coeurs vaillants et doux.

5. Dites à ceux qui peinent Et souffrent sans savoir Combien lourde est la haine, Combien doux est l'espoir. 6. Lorsque la nuit paisible Nous invite au sommeil, Près de nous, invisible, Restez jusqu'au réveil. 7. Soyez pour nous la Reine De douce charité, Et bannissez la haine De toute la cité.

8. A notre heure dernière Accueillez dans les cieux A la maison du Père Notre retour joyeux

Consécration de la France à la Sainte Vierge

Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui

élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la

terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que

nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté

que d'accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse

de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec

tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En

divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins

dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de

douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de

partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints

autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection

de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le

monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces

des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour

faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le

défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous

viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits

aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que

nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement

des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur

de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous

mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen

celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant

pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le

porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le

soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice

spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos

sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre

l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous

demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et

afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la

consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de

Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons

représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de

l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église

cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les

compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions

générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des

monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire

célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite

cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient

présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits

archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite

cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos

peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si

puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement

d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement

à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le

vingt-huitième.

Louis.

ENCENSEMENT DE LA STATUT DE LA SAINTE VIERGE

PROCESSION DE SORTIE

Nous te saluons, ô toi, Notre Dame,

Marie Vierge Sainte que drape le soleil,

couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas,

en toi nous est donnée l'aurore du Salut.

Marie, Ève nouvelle et joie de ton Seigneur,

tu as donné naissance à Jésus le Sauveur.

Par toi nous sont ouvertes, les portes du jardin.

Guide-nous en chemin, Étoile du matin.

Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix,

soutiens notre espérance et garde notre foi.

Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous,

l'eau et le sang versés qui sauvent du péché.

Quelle fut la joie d'Ève lorsque tu es montée,

plus haut que tous les Anges, plus haut que les nuées

Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie,

de contempler en toi la promesse de vie.

Samedi 13 septembre 2014 - 16h00

Carré d’Art 6, place de la Maison Carrée

30000 Nîmes