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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 336–353 349 tive entre les deux groupes. Concernant l’évaluation de l’anxiété, 53,3 % des patientes et 26,7 % des témoins avaient un score pathologique avec p = 0,02. Un épisode dépressif majeur était trouvé chez 30 % des patientes et 6,7 % des témoins (p < 0,001). Discussion.– La dysfonction sexuelle chez les patientes avec SOPK est due principalement aux conséquences cliniques de ce syndrome, le retentissement psychologique notamment dépressif viendra aggraver les troubles sexuels pré- existants. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.827 P258 Mise au point sur l’exploration radiologique des incidentalomes surrénaliens N. Achour Service de radiologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction.– Illustrer les différents aspects en scanner et IRM des incidenta- lomes surrénaliens. Matériels et méthodes.– Nous avons revu les examens d’imagerie en coupe de malades explorés pour incidentalomes surrénaliens et discuté les apports respec- tifs de chaque méthode (TDM et IRM) pour le diagnostic positif et étiologique de cette pathologie. Discussion.– Les techniques récentes de mesure de densité spontanée en TDM et d’IRM avec imagerie de déplacement chimique basées sur l’estimation du contenu en lipides de ces lésions, représentent un progrès certain. Notre tra- vail fait le point sur la caractérisation des incidentalomes surrénaliens par les différentes méthodes d’imagerie et précise les stratégies d’exploration de ces lésions. Résultats.– Une valeur de densité spontanée inférieure à 10UH permet d’affirmer le diagnostic, le scanner avec injection de produit de contraste, voire l’IRM par la cinétique de rehaussement après contraste et l’intensité de la baisse de signal avec les séquences en opposition de phase peuvent aboutir à un diagnostic spécifique. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.828 P259 Incidentalomes surrénaliens (IS) : étude de 18 cas B. Zantour , M. Akrout , W. Chebbi , W. Alaya , S. Jerbi , H. Bouzidi , M.H. Sfar Hopital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Auteur correspondant. Objectif.– Décrire les données cliniques, biologiques, étiologiques et évolutives d’une série d’IS. Patients et méthodes.– Étude rétrospective, menée sur 18 patients explorés pour IS durant 1995–2011. Résultats.– L’age moyen 50 ans (24–75). On a noté une prédominance féminine (15F, 3H). Dix patients étaient hypertendus, cinq diabétiques, 12avaient une obésité androïde. Les circonstances de découverte étaient une symptomatologie abdominale (n = 14), une aménorrhée (n = 2), un sepsis (n = 2). La découverte était par échographie chez 17 patients, TDM chez une patiente. Un syndrome adrénergique était présent chez six patients. Le bilan biologique a révélé une hypertriglycéridémie chez trois patients, une hypercholestérolémie chez quatre patients, une hypokaliémie chez quatre patients. Le bilan hormonal a révélé un hypercorticisme chez cinq patients, une élévation des métaneh- rines chez quatre patients avec élévation des VMA chez deux patients. Le test au synachtène pratiqué devant des lésions bilatérales chez deux patients était normal. À la TDM, la taille moyenne de la tumeur était de 3 cm (2–10), neuf patients avaient une taille > 3 cm. L’aspect de la tumeur était hypodense (n = 4), isodense (n = 3), hétérogène (n = 3), liquidien (n = 4). Un traitement chirurgical a été indiqué chez cinq patients ayant un adénome cortisolique, quatre patients ayant un phéochromocytome, et une patiente ayant une lésion non sécrétante suspecte de malignité, qui s’est révélée bénigne. L’évolution était favorable chez les patients opérés avec guérison de l’hypersécrétion. Chez les patients non opérés, la taille de la tumeur était stable avec absence d’hypersécrétion hormonale. Discussion.– Les phéochromocytomes ont représenté une proportion importante dans notre série. La chirurgie a été indiquée dans plus que la moitié des patients. Ces résultats doivent nous faire insister sur l’exploration hormonale de toute masse surrénalienne de découverte fortuite. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.829 P260 Un phéochromocytome surrénalien révélé par un AVC ischémique L. Brakni Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie Introduction.– Il existe des formes graves de phéochromocytomes, secondaires le plus souvent à la nécrose tumorale, se manifestant par des dysfonctions multiviscérales menac ¸ant le pronostic vital. Nous rapportons un cas de phéochromocytome révélé par un accident vasculaire cérébral inaugural. Observation.– Patient âgé de 53ans, admis en réanimation pour AVC isché- mique. Hémiplégie, paralysie faciale droite, chiffres tensionnels (240/120) avec des hypotensions (55/30) Palpitations et sueurs profuses. TDM cérébrale.– AVC ischémique temporal gauche. Dérivés méthoxylés urinaires.– Douze fois la normale. TDM abdominale.– Tumeur surrénalienne gauche, bien limitée, mesurant : 83,6 × 95,7 × 95,1 mm, densité tissulaire, hétérogène avec des zones de nécrose. Scintigraphie à la MIB.– Hyperfixation surrénalienne gauche. Le patient a bénéficie d’une surrénalectomie gauche. Anapath.– Phéochromocytome bénin (PASS < 4). Évolution.– Post op disparition de l’HTA et normalisation des dérives. Aucune récidive à un an. Discussion.– Le phéochromocytome peut être secondaire à une nécrose tumorale, entraînant un largage massif de catécholamines responsable d’une vasoconstriction importante avec ischémie tissulaire, pouvant toucher différents organes dont la circulation cérébrale. Conclusion.– En dehors des manifestations cliniques habituelles, les phéochro- mocytomes peuvent se déclarer lors de complications graves secondaires à la nécrose tumorale. Le diagnostic précoce reste le seul moyen pour arrêter ce processus du à l’imprégnation excessive par les catécholamines. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.830 P261 Masses surrénaliennes : aspects cliniques, étiologiques et évolutifs : à propos de huit cas recensés sur une période de 16 mois R. El Latifi , G. El Mghari , N. El Ansari Service de diabétologie, endocrinologie et maladies métaboliques, laboratoires PCIM, faculté de médecine, université Cadi Ayyad, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc Auteur correspondant. Introduction.– Les masses surrénaliennes sont de plus en plus diagnostiquées étant donné le vieillissement de la population et l’augmentation de la sensibilité des nouvelles techniques d’imagerie. But.– Analyser le profil clinique, biologique, étiologique, thérapeutique et évo- lutif des masses surrénaliennes dans notre service. Patients et méthodes.– Études transversales, concernant huit observations de malades vus en consultation ou hospitalisés au service d’Endocrinologie du CHU de Marrakech, colligés durant la période allant de janvier 2011 à avril 2012. Résultats.– Il y a huit patients, dont cinq femmes et trois hommes. La moyenne d’âge est de 36 ans. Conclusion.– Deux observations marquantes : la disparition de la masse dans le cas de l’ISL auto-immune et le phéochromocytome malin géant classé 2 e dans la littérature. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.831

Incidentalomes surrénaliens (IS) : étude de 18 cas

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ive entre les deux groupes. Concernant l’évaluation de l’anxiété, 53,3 % desatientes et 26,7 % des témoins avaient un score pathologique avec p = 0,02.n épisode dépressif majeur était trouvé chez 30 % des patientes et 6,7 % des

émoins (p < 0,001).iscussion.– La dysfonction sexuelle chez les patientes avec SOPK est duerincipalement aux conséquences cliniques de ce syndrome, le retentissementsychologique notamment dépressif viendra aggraver les troubles sexuels pré-xistants.

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ise au point sur l’exploration radiologique desncidentalomes surrénaliens. Achour

Service de radiologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

ntroduction.– Illustrer les différents aspects en scanner et IRM des incidenta-omes surrénaliens.

atériels et méthodes.– Nous avons revu les examens d’imagerie en coupe dealades explorés pour incidentalomes surrénaliens et discuté les apports respec-

ifs de chaque méthode (TDM et IRM) pour le diagnostic positif et étiologiquee cette pathologie.iscussion.– Les techniques récentes de mesure de densité spontanée en TDM

t d’IRM avec imagerie de déplacement chimique basées sur l’estimation duontenu en lipides de ces lésions, représentent un progrès certain. Notre tra-ail fait le point sur la caractérisation des incidentalomes surrénaliens par lesifférentes méthodes d’imagerie et précise les stratégies d’exploration de cesésions.ésultats.– Une valeur de densité spontanée inférieure à 10UH permet d’affirmer

e diagnostic, le scanner avec injection de produit de contraste, voire l’IRM par lainétique de rehaussement après contraste et l’intensité de la baisse de signal aveces séquences en opposition de phase peuvent aboutir à un diagnostic spécifique.

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ncidentalomes surrénaliens (IS) : étude de 18 cas. Zantour ∗, M. Akrout , W. Chebbi , W. Alaya , S. Jerbi , H. Bouzidi ,.H. Sfar

Hopital Tahar Sfar, Mahdia, TunisieAuteur correspondant.

bjectif.– Décrire les données cliniques, biologiques, étiologiques et évolutives’une série d’IS.atients et méthodes.– Étude rétrospective, menée sur 18 patients explorés pourS durant 1995–2011.ésultats.– L’age moyen 50 ans (24–75). On a noté une prédominance féminine

15F, 3H). Dix patients étaient hypertendus, cinq diabétiques, 12 avaient unebésité androïde. Les circonstances de découverte étaient une symptomatologiebdominale (n = 14), une aménorrhée (n = 2), un sepsis (n = 2).a découverte était par échographie chez 17 patients, TDM chez une patiente.n syndrome adrénergique était présent chez six patients. Le bilan biologiquerévélé une hypertriglycéridémie chez trois patients, une hypercholestérolémiehez quatre patients, une hypokaliémie chez quatre patients. Le bilan hormonalrévélé un hypercorticisme chez cinq patients, une élévation des métaneh-

ines chez quatre patients avec élévation des VMA chez deux patients. Le testu synachtène pratiqué devant des lésions bilatérales chez deux patients étaitormal.

la TDM, la taille moyenne de la tumeur était de 3 cm (2–10), neuf patientsvaient une taille > 3 cm. L’aspect de la tumeur était hypodense (n = 4), isodensen = 3), hétérogène (n = 3), liquidien (n = 4).n traitement chirurgical a été indiqué chez cinq patients ayant un adénome

ortisolique, quatre patients ayant un phéochromocytome, et une patiente ayant

ne lésion non sécrétante suspecte de malignité, qui s’est révélée bénigne.’évolution était favorable chez les patients opérés avec guérison de’hypersécrétion. Chez les patients non opérés, la taille de la tumeur était stablevec absence d’hypersécrétion hormonale.

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iscussion.– Les phéochromocytomes ont représenté une proportion importanteans notre série. La chirurgie a été indiquée dans plus que la moitié des patients.es résultats doivent nous faire insister sur l’exploration hormonale de touteasse surrénalienne de découverte fortuite.

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Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie

ntroduction.– Il existe des formes graves de phéochromocytomes, secondairese plus souvent à la nécrose tumorale, se manifestant par des dysfonctions

ultiviscérales menacant le pronostic vital.ous rapportons un cas de phéochromocytome révélé par un accident vasculaire

érébral inaugural.bservation.– Patient âgé de 53 ans, admis en réanimation pour AVC isché-ique.émiplégie, paralysie faciale droite, chiffres tensionnels (240/120) avec desypotensions (55/30) Palpitations et sueurs profuses.DM cérébrale.– AVC ischémique temporal gauche.érivés méthoxylés urinaires.– Douze fois la normale.DM abdominale.– Tumeur surrénalienne gauche, bien limitée, mesurant :3,6 × 95,7 × 95,1 mm, densité tissulaire, hétérogène avec des zones de nécrose.cintigraphie à la MIB.– Hyperfixation surrénalienne gauche.e patient a bénéficie d’une surrénalectomie gauche.napath.– Phéochromocytome bénin (PASS < 4).volution.– Post op disparition de l’HTA et normalisation des dérives. Aucune

écidive à un an.iscussion.– Le phéochromocytome peut être secondaire à une nécrose

umorale, entraînant un largage massif de catécholamines responsable d’uneasoconstriction importante avec ischémie tissulaire, pouvant toucher différentsrganes dont la circulation cérébrale.onclusion.– En dehors des manifestations cliniques habituelles, les phéochro-ocytomes peuvent se déclarer lors de complications graves secondaires à la

écrose tumorale.e diagnostic précoce reste le seul moyen pour arrêter ce processus du à

’imprégnation excessive par les catécholamines.

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Service de diabétologie, endocrinologie et maladies métaboliques,aboratoires PCIM, faculté de médecine, université Cadi Ayyad, CHU

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ntroduction.– Les masses surrénaliennes sont de plus en plus diagnostiquéestant donné le vieillissement de la population et l’augmentation de la sensibilitées nouvelles techniques d’imagerie.ut.– Analyser le profil clinique, biologique, étiologique, thérapeutique et évo-

utif des masses surrénaliennes dans notre service.atients et méthodes.– Études transversales, concernant huit observations dealades vus en consultation ou hospitalisés au service d’Endocrinologie duHU de Marrakech, colligés durant la période allant de janvier 2011 à avril012.ésultats.– Il y a huit patients, dont cinq femmes et trois hommes. La moyenne’âge est de 36 ans.onclusion.– Deux observations marquantes : la disparition de la masse dans le

as de l’ISL auto-immune et le phéochromocytome malin géant classé 2e dansa littérature.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.831