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SPASTICITE :SPASTICITE :Prise en chargePrise en charge
ththéérapeutiquerapeutique
Joanna ROME, Brigitte PERROUIN-VERBE, Angélique STEFAN,Jean-François MATHE
Mai 2005
Traitements Physiques
Traitements pharmacologiques Généraux
Focaux
Traitements Neurochirurgicaux
Indication des Traitements
Bilan Clinique Précis : Hypertonie (utilisation échelles validées : Ashworth, Penn)
Motricité (automatique, volontaire)
Bilan fonctionnel (Mesure d’indépendance fonctionnelle,Barthel…)
Quel est le retentissement fonctionnel de l’hypertonie ?
Y a-t-il des troubles neuro-orthopédiques ou desrisques liés à l’hypertonie?
Quels patients traiter ?
Objectifs du traitement +++ : Limiter les conséquences de la spasticité
(ex : rétractions sur le membre supérieur de l’hémiplégique,installation d’un équin)
But fonctionnel :
Marche de l’hémiplégique, transferts chez le paraplégique …
Confort (douleurs, soins d’hygiène)
+/- gestes orthopédiques
Traitement de la spasticitéfonctionnellement gênante
Quels patients traiter ?
Prévention de la spasticité et de ses conséquences par uneinstallation correcte du patient dès les services de soinsaigus Positionnement des membres :
Chevilles à angle droit pour éviter équin (mousses, arceaux…)
Genoux en extension ou posture avec mousses si hypertoniequadricipitale +++
Hanches : favoriser Abduction, rotation externe Epaules : Abduction modérée Coudes : semi-fléchis Poignets : légère extension
Peut-on prévenir l’apparition dela spasticité ?
Prévention et traitement des épines irritatives : peau,fécalome, prise en charge des troubles vésico-sphinctériens…
Peut-on prévenir l’apparition dela spasticité ?
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Prévention et traitement des épines irritatives : peau,fécalome, prise en charge des troubles vésico-sphinctériens…
TTT pharmacologique préventif ?: Katrak et al 1982 : essai précoce du dantrolène chez
l’hémiplégique ne prévient pas l’apparition de la spasticité
Verticalisation précoce (postures)
Peut-on prévenir l’apparition dela spasticité ?
SPASTICITE :SPASTICITE :
Traitements PhysiquesTraitements Physiques
Traitements Physiques Approches :
Neurophysiologiques (Bobath 1978)
Description d’un modèle hiérarchisé du contrôle moteur,utilisation de techniques de réflexes d’inhibition pournormaliser le tonus
Biomécaniques (Carr &Shepherd 1987)
« motor relearning programme », utilisation et sollicitationde la motricité dans un but précis, répétition de tachesfonctionnelles
« Cognitives » (Muir & Stevens 1997)
Influence de la planification d’un geste, de l’impact del’intention de faire un geste sur les décharges motrices…Plasticité cérébrale- Imagerie fonctionnelle
Traitements Physiques
Les dogmes :« Le renforcement musculaire est proscrit en casd’hypertonie spastique, il entraîne un renforcement dela spasticité »
La nouvelle tendance : « Le renforcement musculaire peut améliorer lesperformances fonctionnelles sans entraîner derenforcement de la spasticité »
Traitements Physiques
Où est la vérité ?
Que faut-il recommander ?
Traitements Physiques
Les grands principes :
Eviter +++ l’installation de rétractionsmusculaires :
Spasticité → Modifications des propriétésmécaniques du muscle : viscosité et élasticité du muscle,enrichissement fibres lentes, nombre desarcomères Raccourcissement du muscle
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Traitements Physiques Traitements Physiques
Traitements Physiques Les grands principes :
Eviter +++ l’installation de rétractionsmusculaires
Etirements +++ : Efficacité très transitoire sur l’hypertonie
Doivent être suffisamment prolongés pour effetsur longueur muscle
Etirements et postures manuelles
Plâtres, orthèses (enfant++)
Installation correcte du patient Lit, Fauteuil
Traitements Physiques
Traitements Physiques Traitements Physiques Les grands principes :
Restitution de la motricité volontaire :
les techniques « classiques »
Technique de Bobath +++ :Principe :
Le travail de la commande motrice volontaire ainsi que la réalisation d’un gestefonctionnel ne doit se faire que si la motricité involontaire « en excès » est parfaitementcontrôlée.Améliorer le contrôle postural, faire diminuer le tonus musculaire anormalement élevé etinhiber les mouvements involontairesEtirements, positionnement spécifique de certaines parties du corps, pas de recherche degain de force
Efficacité démontrée sur la spasticité au cours d’uneséance, non démontrée à long terme
Reproche : Mise en situation fonctionnelle très tardive
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Traitements Physiques Les grands principes :
Restitution de la motricité volontaire :
Technique de Bobath +++ :
Efficacité démontrée sur la spasticité au cours d’uneséance, non démontrée à long terme
Reproche : Mise en situation fonctionnelle très tardive
Traitements Physiques Les grands principes :
Restitution de la motricité volontaire :
Technique de Bobath +++:
Efficacité démontrée sur la spasticité au cours d’uneséance, non démontrée à long terme
Reproche : Mise en situation fonctionnelle très tardive
Traitements Physiques Les grands principes :
Restitution de la motricité volontaire :
les techniques classiques
Technique de Perfetti :Principe :
Utilise info sensitives et visuelles dans un but d’optimisation de lamotricité et de contrôle de la spasticité
Traitements Physiques Les grands principes :
Restitution de la motricité volontaire :les techniques « moins classiques » Techniques de réapprentissage moteur (Carr & Shepherd 1980)
Principe : Répéter une tache motrice fonctionnelle demanière intensive et dans un contexte réel pour aboutir àun apprentissage moteur optimal de la tache
Techniques de rééducation par contrainte induite (Taub 1993)
Immobilisation membre supérieur sain
Ré-entrainement à la marche sur tapis roulant avec allègementdu poids du corps (Treadmill and Body Weight Support) (Hesse1990)
Renforcement musculaire « pur » chez l’hémiplégique (Rouleau2000)
« Gain fonctionnel » sans renforcement de la spasticité
Traitements Physiques Les techniques adjuvantes :
Cryothérapie :
Application de packs froids ou plutôt bains froids ( de la T° corporelle de 1°) de la sensibilité à l’étirement du fuseau neuromusculaire si refroidissementdu muscle (Ottoson) transitoire (qq heures) spasticité (Knutson 1973, Price 1993)++ SEP
Stimulation électrique fonctionnelle
Principe : stimulation d’un tronc nerveux ou d’un muscle au cours d’unmouvement volontaireIntérêt fonctionnel sur la marche : vitesse de marche, asymétrie du pas,meilleure attaque du pasEffet anti spastique : action sur les antagonistes : renforcement inhibitionréciproque Ia (ex sur le soléaire), inhibition présynaptique Ia
Stimulation magnétique
…
Traitements Physiques Que doit-on faire ?
Eviter d’avoir des dogmes
Evaluer :
Spasticité Commande motrice Statut fonctionnel
Se fixer des objectifs
Poser indications de traitement précises (resterprudent sur les indications de renforcementmusculaire?…)
Evaluer effet de la rééducation sur la spasticité
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Les traitements
pharmacologiquesper os
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
Traitements classiques : Baclofène - LIORESAL®
Benzodiazépines
Dantrolène - DANTRIUM®
Nouveautés : Tizanidine - SIRDALUD®
Gabapentine - NEURONTIN®
…Etc
Les traitementspharmacologiques-Per Os- -
Analogue proche de l’acide gamma aminobutirique - GABA
Agit au niveau présynaptique par fixation auxrécepteurs GABA B → réduction de la libérationde neurotransmetteurs excitateurs (glutamate,aspartate)
-Baclofene- LIORESAL®-
MNα γ
Ia
Inhibitionprésynaptique
Ia
II
Ib
Cellule deRenshaw
FaisceauxFaisceauxdescendantsdescendants
Les traitementspharmacologiques-Per Os- -
-Baclofene- LIORESAL®- -Baclofene- LIORESAL®-
Les traitementspharmacologiques-Per Os- -
1/2 vie de 8 h, passe peu la BHE comprimés de 10 mg Doses progressives
Doses max : 120 mg/24h (4cp x 3) Effets secondaires :
somnolence, confusion, hallucination, épilepsie. Sevrage progressif
++ efficace dans spasticité d’origine spinale
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Diazepam -VALIUM®, clonazepam - RIVOTRIL®,
Effet GABAmimétique en se fixant sur les récepteursbenzodiazépiniques fonctionnellement couplés auxrécepteurs GABA A, elles augmentent l’affinité duGABA pour son récepteur.
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Benzodiazépines-
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Benzodiazépines-
1/2 vie : diazepam (32 h), clonazepam (15h):
Effets secondaires ++ : somnolence, sédation,hypersensibilités ?
Début et arrêt progressifs
MNα γ
Ia
Inhibitionprésynaptique
Ia
II
Ib
Cellule deRenshaw
FaisceauxFaisceauxdescendantsdescendants
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Benzodiazépines-
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Dantrolène sodique-DANTRIUM®-
Seul antispastique à action musculaire Inhibe la libération de Ca++ du réticulum
sarcoplasmique de la fibre musculaire
MNα γ
Ia
Inhibitionprésynaptique
Ia
II
Ib
Cellule deRenshaw
FaisceauxFaisceauxdescendantsdescendants
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Dantrolène sodique-DANTRIUM®-
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Dantrolène sodique-DANTRIUM®-
Demi-vie 8 à 10 h gel à 25mg et 100 mg Dose max 300 mg/24 h (100mg x 3) Doses progressives Effets secondaires : somnolence, nausées, vertiges, faiblesse muscles
non spastiques, Hépatotoxicité : 1,5%, 0,3% hépatites graves
+++ Surveillance du bilan hépatique tous les mois
CI absolue : association avec le verapamil (ISOPTINE®)
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Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Tizanidine-SIRDALUD®-ZANAFLEX®-
Non disponible en France• Alpha2 bloquant central, réduit la libération des
neurotransmetteurs excitateurs préférentiellement sur lesvoies polysynaptiques
• Efficacité démontrée contre placebo (SEP, TC…)comparable à celle du baclofène dans la SEP (Eyssette1988) , à celle du diazépam chez l’hémiplégique (Bes1988)
Peu d’effets secondaires (somnolence moins marquée quebaclofene et diazepam)
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Gabapentine-NEURONTIN®-
Structure proche du GABA
Mode d’action mal défini
Efficacité démontrée : étude en double aveugle,en cross-over dans la SEP à 2700 mg/24h (Cutter2000)
Peu d’effets secondaires
A essayer ?
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
-Autres-
Lamictal ®
Cannabinoïdes
Phenytoïne ……
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
2322Diazepam
221Tizanidine
321Baclofene
2122Dantrolene
IMCHémiplégieVasculaire
BlesséMédullaire
SEP
Le bénéfice thérapeutique global n’a pu être étable (en prenant en compte les effets indésirables)3
L’effet antispastique et la tolérance ont été déterminées dans des études en double aveugle contre placebo2
L’effet antispastique et la tolérance ont été observés supérieurs à une molécule de référence dans des étudescomparatives en double aveugle1
Les traitementspharmacologiques-Per Os-
Que choisir? Origine de l’hypertonie :
Spinale : Baclofene, benzodiazépines Cérébrale : Dantrolene
Se fixer des objectifs `
Evaluer bénéfice du traitement/effets secondaires
Traitement de la spasticité fonctionnellement gênante
En association avec traitements physiques et focaux
Toxine Botulique
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Traitements pharmacologiqueslocaux :Toxine Botulique
Toxine botulique et historique: Années 1980 : blépharospames et torticolis spasmodique
Extension des indications : spasticité et dystonies
Toxine botulique et système parasympathique : achalasie,hypersialorrhrée , hypersudation
Toxine botulique et neuro-urologie: Dyssynergie vesico-sphinctérienne
Hyperactivité vésicale neurogène
Toxine Botulique Différents types de toxine :
Protéines bicaténaires produites par bactéries du genreClostridium
7 sérotypes ou toxinotypes
Clostridium botulinum : Sérotype A-F
Clostridium Argentinense : Sérotype G
Pratique clinique : Sérotype A et B
SI
S
S - S459
1296
H1
H2
Chaînelourde2
448
Chaînelégère
COOH
NH2COOH
NH2
NeurotoxineBotulinique Type A
150 kD
HA et NTNHentourent laneurotoxine
Toxine Botulique Mécanismes d’action :
Blocage du mécanisme d’exocytose vésiculaire del’acétylcholine au niveau de la fente synaptique
Toxine Botulique et Spasticité
Différents types de toxines en pratique clinique : Toxine de type A Botox (Allergan), Lyophilisat, flacon de 100 U, 157,60 E
ν A conserver au réfrigérateur entre 2 et 8°
ν Dilution variable (2 ml)ν Dose maximum recommandée par séance : 360 U,
6 UI / Kg, par site 50 UI
ν Indications AMM et spasticité :
♦ Pied varus équin de l’enfant
♦ Adulte : spasticité du membre supérieur consécutive
à un AVC
Toxine Botulique
Différents types de toxine en pratique clinique: Toxine de type A
Dysport (Beaufour Ipsen)
Flacon de 500 U (241,26 E)
Conservation au réfrigérateur entre 2 et 8°
Dose maximale par séance 1000 à 1500 U ( 20-30 U/Kg)
Dilution par solution saline de 2 à 2, 5
AMM et spasticité : idem
Toxine Botulique
Différents types de toxine en pratique clinique
Toxine B : Neurobloc ( Medeus Pharma)
Prête à l’emploi
Flacon de 5000 U (185,71E ), 2500 U (120,74 E)
PH acide, injection douloureuse
Diffusion systémique ?
Durée d’action plus brève
Alternative à la toxine A, du fait de l’absence d’immunité croiséeconnue?
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Toxine Botulique
Toxines botuliques et équivalences
Puissance des préparations commerciales de toxinedéterminée par des études in vivo chez la souris
Une unité est définie par dose létale pour 50% dessouris injectées en intra-péritonéale
Pas d’équivalence
Rapport Botox /Dysport de 3 à 5
En fait dépend de la dilution
Toxine Botulique
Toxine botulique et contre-indications Maladie de la jonction neuro-musculaire :
Myasthénie,
Syndrome de Lambert-Eaton
Maladie du motoneurone : SLA,
Neuropathie périphérique connue
Grossesse, allaitement Association aux aminosides déconseillées
Toxine botulique et effets secondaires
Diffusion : torticolis spasmodique et dysphagie
Episode grippal dans les 48 h de l’injection
Faiblesse généralisée
Toxine et délai d’efficacité :
Classiquement entre 2° et 4° semaine, souvent plusprécoce
Toxine et durée d’efficacité : 3 - 4 mois
Toxines , efficacité , diffusion : doses dépendantes etdilutions dépendantes
Toxine Botulique Toxine Botulique
Indications : Spasticité Focale +++ Sites préférentiels
Membre supérieur : Pectoralis Major, Biceps ,
Pronator teres, flexor carpi radialis, flexor carpi
ulnaris, palmaris longus, flexor digitorum
profundus, flexor digitorum superficialis, flexor
pollicis longus
Membre inférieur : Adducteurs, rectus femoris,
Soleus et Gastocnemiens, tibialis posterieur ,
flexor digitorum longus, flexor hallucis longus
Toxine Botulique Indications : spasticité focale
Pas de traitement du symptôme
Traitement si gêne fonctionnelle, risque de déformations Analyse de la fonction : préhension (difficultés d’ouverture de la
main), marche (varus équin dynamique) Spasticité localisée sur un groupe et inhibition des antagonistes
Problème de confort et d’hygiène (nursing): main fermée ettroubles trophiques et macération, griffe active des orteils sidifficulté de chaussage, appui délétères, dystonie en extension dugros orteil
Douleur , esthétique du membre
Toxine Botulique
Techniques d’injection Points moteurs (cartographie)
Travaux anatomiques de Paratte et Monnier sur Triceps Sural et logepostérieure de jambe (localisation des plaques motrices). Notion des4/5, 3/5, 2/5, 1/5
Repérage EMG
Electrostimulation +++
Loges musculaires complexes
Muscles profonds
Recherche de l’effet mécanique maximale par
intensité liminaire lors du déplacement de l’aiguille
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Toxine Botulique Toxine Botulique et Spasticité
Toxine Botulique Evaluation pré et post-injection
Analytique Score d’Ashworth (1964). Mesure de la résistance à l’étirement
lors de la mobilisation d’un segment de membre 0 Pas d’hypertonie. Tonus musculaire normal
1 Légère hypertonie avec sensation d’accrochage ou résistanceminime lorsque le segment de membre est mobilisé
2 Hypertonie marquée mais le segment de membre estfacilement fléchi (mobilisé)
3 Hypertonie considérable, le mouvement passif est difficile 4 Hypertonie majeure, le segment est totalement rigide, le
mouvement passif est impossible
Toxine Botulique
Evaluation pré et post-injection Analytique
Mobilités passives (goniométrie)
Part respective hypertonie/ rétraction difficile Mobilités actives dissociées et syncinétiques
Bloc moteur
Toxine Botulique
Evaluation pré et post-injection Analyse de la fonction Préhension :
nombreuses échelles
Activités de vie quotidienne
Mesure de l’indépendance fonctionnelle
Marche :
Qualité de l’appui
Enregistrement video
Paramètres spatiotemporels
Analyse cinématique et EMG
Toxine Botulique•Evaluation, Botuloscope (Membre supérieur de l’AVC)
•Frenchay Arm test •Score 0 = la tâche n'est pas effectuée complètement•Score 1 = la tâche est effectuée complètement
1. Stabiliser une règle pendant que l'on tire un trait avec un crayon tenu par l'autre main.La règle doit être tenue fermement
2. Attraper un cylindre (12 mm de diamètre, 5 cm de long) situé à environ 15 cm du bordde la table, le soulever d'environ 30 cm et le replacer sans le lâcher
3. Attraper un verre à moitié plein d'eau situé entre 15 et 30 cm du bord de la table, boireun peu d'eau et remettre le verre sans renverser d'eau
4. Prendre et remettre une pince à linge à partir d'une baguette de 10 mm de diamètre, de15 cm de long, fixée sur une base carrée de 10 cm située 15 à 30 cm en avant sur la table.Le patient ne doit pas lâcher la pince ou faire tomber la baguette
5 Peigner ses cheveux ou imiter le geste. Le patient doit commencerpar le sommet de la tête, descendre en arrière et de chaque coté
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Toxine Botulique
Evaluation Cerner les objectifs du traitement Contrat d’objectifs
Améliorer l’usage fonctionnel du membre sup. et de la main
Diminuer la position gênante d’un membre
Lutter contre la douleur
Faciliter l’habillage
Faciliter l’hygiène de la main
Améliorer le sommeil
Améliorer l’esthétique
Améliorer le confort
Diminuer la sensation d’oppression
Réduire les clonies invalidantes
Améliorer la marche et l’équilibre
Diminuer le traitement oral
Toxine Botulique
Consultation Toxine : « mode opératoire »
Expertise du trouble et de la gêne fonctionnelle
Objectifs et Ciblage des muscles à injecter
Evaluation systématique à un mois, à trois mois
Objectif atteint Réinjections
Echec Réévaluation Problèmes de doses, de dilution? Redéfinition des
muscles cibles, rétraction? Gêne fonctionnelle liée audéficit et non à la spasticité
Cs multidisciplinaire de spasticité
Toxine Botulique
Prise en charge post-injection
Rééducation souvent associée
Travail de contrôle, étirements, postures et de
la fonction
La toxine et après ?
Place des neurotomies +++
Les moyens pharmacologiques-Locaux-
--Neurolyse Neurolyse chimique chimique àà l l’’Alcool -Alcool -
Injection d’Alcool à 50° ou Phénol à 5% au contact du nerf, sousrepérage par neurostimulateur
Technique décrite par Tardieu en 1964
Initialement très utilisée, puis quasi abandonnée, de retour ?
Action sur les fibres γ (rôle dans la spasticité écarté), fibre Ia, MNα ?
ν Efficacité transitoire de quelques mois (3 à 6)
ν Diminution de la force musculaire des muscles inervés par le nerf injecté
ν Effet secondaires : Dysesthésies ou douleurs dans 15% des cas
Les moyens pharmacologiques-Locaux-
-Blocs moteurs p-Blocs moteurs péériphriphéériques-riques-
Injection d’un anesthésique local au contact du nerf sous repérage sélectifpar électrostimulation
Réalise un bloc de conduction transitoire Produits utilisés : Lidocaïne non adrénalinée (Xylocaïne®) à 1,5%,
Etidocaïne (Duranest®)
Les moyens pharmacologiques-Locaux-
-Blocs moteurs p-Blocs moteurs péériphriphéériques-riques-1 cc de Duranest après stimulo-détection (0.5 à 1 mV)
Equin : Soléaire +++
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Les moyens pharmacologiques-Locaux-
-Blocs moteurs p-Blocs moteurs péériphriphéériques-riques-
Efficacité ++ si technique rigoureuse Effet transitoire : Pas d’effet thérapeutique Important ++ dans l’évaluation :
Faire la part entre spasticité et rétraction musculaire
Evaluation préalable à une neurotomie
Les moyens pharmacologiques-Locaux-
-Blocs moteurs p-Blocs moteurs péériphriphéériques-riques-
Les TechniquesChirurgicales
Les neurotomies fasciculaires sélectives (Gros 1979)
Radicellotomie postérieure selective (Sindou 1974)
Infusion intrathécale de Baclofene
Bloc Test Préalable Fixer les objectifs avec le patient
Les Techniques Chirurgicales
Les neurotomies fasciculaires sélectives
Hypertonie sans rétraction Neurotomie simple
Hypertonie avec rétraction Neurotomie
+ ténotomieou allongement
Section partielle et segmentaire des fascicules moteurs des muscles dont laspasticité est jugée excessive, concerne : Axones des motoneurones Fibres afférentes de la moelle participant aux différents réflexes segmentaires
Sous stimulation peropératoire Résultats :
Série Decq 1998 : Neurotomie tibiale sur équin spastique : Disparition de la trépidation épileptoïde Abandon de l’orthèse anti équin si commande des releveurs Amélioration Flexion dorsale de cheville 70% Disparition du récurvatum de genou 70% si présent préop Amélioration de la stabilité de la phase d’appui 97%
Résultats durables, réapparition spasticité possible Complications : Troublessensitifs secondaires
Indications : spasticité focale sur atteinte neurologique définitive
Les Techniques Chirurgicales Les neurotomies fasciculaires
sélectives Dorsal Root Entry Zone (Sindou 1974) = Radicellotomie postérieure selective
Principe : Existence d’une répartition topographique des fibres
afférentes à leur entrée dans la moelle.Fibres nociceptives et myotatiques : VentralesFibres destinées aux cordons postérieurs : Médiales
Les Techniques Chirurgicales DREZotomie
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Les Techniques Chirurgicales DREZotomie
Fibres du réflexe myotatique
Fibres Aδ et C
Les Techniques Chirurgicales DREZotomie
•Laminectomie T11-L1
•Coagulation des afférences Aδet C et des fibres myotatiquesde L1 à S1-S2
Technique chirurgicale
Les Techniques Chirurgicales DREZotomie
Indications :• Spasticité sévère des membre inférieurs noncontrôlée par les traitements médicaux
• Jamais chez les malades conservant despossibilités fonctionnelles
• Mêmes indications que le Baclofène-faible espérance de vie-refus de la pompe
Les Techniques Chirurgicales
--Baclofene intrathBaclofene intrathéécalcal--
Baclofène : Passage de la BHE faible
Test de tolérance et d’efficacité Par l ’intermédiaire d ’un site test
Dose initiale de 25 µg Augmentation par paliers de 25µg
Maximum de 100 µg
Possibilité de perfusion continue
Les Techniques Chirurgicales
--Baclofene intrathBaclofene intrathéécalcal--
• Implantation si :
• Amélioration des réflexes mono et polysynaptiques pour dose<150 µg
• Bénéfice fonctionnelTransfertsFacilitation nursing, habillage etc..Amélioration de l’utilisation des possibilités
motrices résiduelles
Les Techniques Chirurgicales
--Baclofene intrathBaclofene intrathéécalcal--
Types d’implants
POMPESPROGRAMMABLES
POMPES A DEBITFIXE :0,5ml/j
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Les Techniques Chirurgicales
--Baclofene intrathBaclofene intrathéécalcal--
Effets secondaires : Bénins
Somnolence - vertiges - hypotension
Majoration troubles cognitifs
Œdème MI
Accidents Dépression respiratoire
Liés au cathéter Déplacement, rupture, plicature
Liés à la pompe Epuisement de la pile (Durée vie max : 7 ans)
Défaillance technique
Retournement
Les Techniques Chirurgicales
--Baclofene intrathBaclofene intrathéécalcal--
INDICATIONS : spasticité sévère et invalidante desmembres inférieurs non maîtrisée par thérapeutiquesmédicamenteuses per os SEP +++
Para, tétraplégie surtout si incomplet
Traumatisme crânien
Dystonie ?
SPASTICITE FONCTIONNELLEMENT GENANTE
Toxine botulique
Bloc Moteur(anesthésique)
+
Traitements Physiques+/- TTT per os
+
NeurotomieFasciculaire
-
Responsabilitéspasticité/gènefonctionnelle ?
Focale Diffuse
Traitements PhysiquesTraitements per os
Répétition desinjections
-
Motricité résiduellefonctionnelle
Oui
Test baclofène intrathécal
+
Implantation Pompe-
Non
DREZotomie ?
-
?