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Lire page 4 Lire page 4 QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016 PRIX : 100 UM Réception à l’ambassade du Koweït Atelier de plaidoyer pour les soins gratuits aux enfants Lire page 4 L a Commission africaine de Haut niveau a tenu, jeudi à Bujumbura, en présence du Président de la République, Mon- sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, une réunion avec le comité du dia- logue inclusif, des membres de la société civile et des autorités reli- gieuses. Les entretiens ont porté sur les pers- pectives d'un dénouement de la crise burundaise. La commission africaine de haut ni- veau a tenu, également, une réunion avec le Président burundais, M. Pierre NKurunziza. Auparavant, le Chef de l’Etat a tenu, jeudi matin à Bujumbura, une réunion à huis clos avec ses pairs de la Commission africaine de Haut ni- veau: les Présidents Jacob Zuma (Afrique du Sud); Ali Bongo On- dimba (Gabon); Macky Sall (Séné- gal) et le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Dassalegn. Lire page 3 L es travaux de la seconde réunion du Comité na- tional de suivi des activités du projet régional de protection du grand écosystème du courant des Canaries (CCLME) ont débuté, jeudi, à Nouakchott. Les participants à cette rencontre examineront l'esquisse d'un plan d'action regroupant les Etats concernés par le projet en vue de sa discussion et de son enrichissement, en concordance avec les objectifs de la nouvelle straté- gie des pêches et en renforcement de la coopération ré- gionale dans le domaine de la protection des richesses maritimes et de leur écosystème. La consultation constitue une étape importante dans le processus du développement durable du secteur des pêches et de l'économie maritime 2015-2019 qui contri- bue à l'émergence économique et sociale des pays de la région. Lire page 3 Le Laboratoire National de Contrôle de la Qualité des Médicaments (LNCQM) a organisé, jeudi matin à Nouakchott, avec la collaboration avec le ministère de la santé et certains partenaires, un atelier sur la présentation des documents du système de management de la qualité du Laboratoire Na- tional de Contrôle de la Qualité des Médicaments (LNCQM) pour la pré- qualification des laboratoires chargés du contrôle pharmaceutique. Lire page 3 Pré-qualification des laboratoires chargés du contrôle pharmaceutique HORIZONS La Commission africaine de Haut niveau se réunit avec les différentes parties burundaises Réunion du Comité national de suivi des activités du projet régional de protection du grand écosystème du courant des Canaries Dakhlet Nouadhibou Concertation sur la stratégie de croissance accélérée à l'horizon 2016-2030

INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE …filefr.ami.mr/pdf/6712.pdf · toires chargés du contrôle pharma-ceutique. Le chargé de mission au ministère de la Santé, M. Ahmed Jidou

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016 PRIX : 100 UM

Réception à

l’ambassade

du Koweït

Atelier de

plaidoyer

pour les soins

gratuits aux

enfants

Lire page 4

La Commission africaine deHaut niveau a tenu, jeudi àBujumbura, en présence du

Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,une réunion avec le comité du dia-logue inclusif, des membres de lasociété civile et des autorités reli-gieuses.Les entretiens ont porté sur les pers-pectives d'un dénouement de la criseburundaise.La commission africaine de haut ni-veau a tenu, également, une réunionavec le Président burundais, M.Pierre NKurunziza.Auparavant, le Chef de l’Etat atenu, jeudi matin à Bujumbura, uneréunion à huis clos avec ses pairs dela Commission africaine de Haut ni-veau: les Présidents Jacob Zuma(Afrique du Sud); Ali Bongo On-dimba (Gabon); Macky Sall (Séné-gal) et le Premier ministre éthiopien,Haile Mariam Dassalegn.

Lire page 3

Les travaux de la seconde réunion du Comité na-tional de suivi des activités du projet régional deprotection du grand écosystème du courant des

Canaries (CCLME) ont débuté, jeudi, à Nouakchott.Les participants à cette rencontre examineront l'esquissed'un plan d'action regroupant les Etats concernés par leprojet en vue de sa discussion et de son enrichissement,en concordance avec les objectifs de la nouvelle straté-gie des pêches et en renforcement de la coopération ré-

gionale dans le domaine de la protection des richessesmaritimes et de leur écosystème.La consultation constitue une étape importante dans leprocessus du développement durable du secteur despêches et de l'économie maritime 2015-2019 qui contri-bue à l'émergence économique et sociale des pays de larégion.

Lire page 3

Le Laboratoire National de Contrôle de la Qualité des Médicaments(LNCQM) a organisé, jeudi matin à Nouakchott, avec la collaboration avecle ministère de la santé et certains partenaires, un atelier sur la présentationdes documents du système de management de la qualité du Laboratoire Na-tional de Contrôle de la Qualité des Médicaments (LNCQM) pour la pré-qualification des laboratoires chargés du contrôle pharmaceutique.

Lire page 3

Pré-qualification des laboratoires

chargés du contrôle pharmaceutique

HORIZONSLa Commission africaine de Haut niveau se réunit

avec les différentes parties burundaises

Réunion du Comité national de suivi des

activités du projet régional de protection du grand

écosystème du courant des Canaries

Dakhlet Nouadhibou

Concertation sur la stratégie de

croissance accélérée à l'horizon 2016-2030

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Sidi Mohamed Ould Bouna

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent àla CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est un actecivique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sont issuesde l’enrôlement actuel des populations

LA CNSS AU SERVICE

DES ASSURES SOCIAUX

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 118Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02

ADRESSES UTILES

Wilaya du Guidimagha

Le wali du Guidimakha invite les enseignants dont les noms et matri-cules suivent à rejoindre leurs postes de travail dans un délai de 72heures à compter de la publication du présent communiqué qui tient lieude mise en demeure. Il s’agit de :

La Commission africainede Haut niveau a tenu,jeudi à Bujumbura, en

présence du Président de laRépublique, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, une réu-nion avec le comité dudialogue inclusif, des membresde la société civile et des auto-rités religieuses.Les entretiens ont porté sur lesperspectives d'un dénouementde la crise burundaise.La commission africaine dehaut niveau a tenu, également,une réunion avec le Présidentburundais, M. Pierre NKurun-ziza.Auparavant, le Chef de l’Etata tenu, jeudi matin à Bujum-bura, une réunion à huis closavec ses pairs de la Commis-sion africaine de Haut niveau:les Présidents Jacob Zuma(Afrique du Sud); Ali BongoOndimba (Gabon); MackySall (Sénégal) et le Premierministre éthiopien, Haile Ma-riam Dassalegn.La rencontre était consacrée àla discussion des perspectivesde règlement de la crise en Ré-publique du Burundi.Par ailleurs, le Président Mo-hamed Ould Abdel Aziz a déposé,jeudi matin à Bujumbura, une gerbede fleurs sur la tombe de l'ancienPrésident burundais, Melchior N'da-

daye, assassiné en 1993 et qui estconsidéré comme le fondateur de ladémocratie dans le pays.Le Chef de l'Etat a, ensuite, posé uneautre gerbe de fleurs sur la tombe du

héros de l'indépendance burundaise,le Prince Louis Rwagasore qui a di-rigé la lutte pour l'indépendance dupays avant d'être assassiné en 1961.

Page 3HORIZONS N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016

ACTUALITE

Le Chef de l'Etat tient une réunion à huis clos avec

ses pairs de la commission de haut niveau

Le ministre de l'Hydraulique et del'Assainissement, M. Brahim OuldM'Bareck Ould Mohamed El Moc-

tar, a reçu en audience, jeudi àNouakchott, une mission de laBanque Mondiale conduite par M.

Mustapha Ould El Béchir, actuelle-ment en visite dans notre pays.Au cours de la rencontre, les entre-tiens ont porté sur les divers aspectsde la coopération entre la Maurita-nie et cette importante institution fi-nancière internationale notammenten ce qui concerne l'hydraulique etl'assainissement.L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du mi-nistère de l'Hydraulique et del'Assainissement, M. MohamedOuld Abdi.

Le ministre malien des Mines, M.Diawara Cheikhna, est arrivé, mer-credi soir à Nouakchott, pour pren-dre part à la réunion du conseil des

ministres des pays du G5 Sahel quidoit se tenir dans la capitale les 26et 27 février courant.

Les travaux de la seconde réuniondu Comité national de suivi desactivités du projet régional de pro-tection du grand écosystème ducourant des Canaries (CCLME)ont débuté, jeudi, à Nouakchott.Les participants à cette rencontreexamineront l'esquisse d'un pland'action regroupant les Etatsconcernés par le projet en vue desa discussion et de son enrichisse-ment, en concordance avec les ob-jectifs de la nouvelle stratégie despêches et en renforcement de lacoopération régionale dans le do-maine de la protection des riches-ses maritimes et de leur écosys-tème.La conseillère technique du minis-tre des Pêches et de l'Economiemaritime, Mme Bowba Mint Kha-less, a indiqué dans une allocutionprononcée à cette occasion, quecette seconde consultation natio-nale, constitue une étape impor-tante dans le processus dudéveloppement durable du secteurdes pêches et de l'économie mari-time 2015-2019, dont la contribu-tion à l'émergence économique etsociale des pays de la région n'estplus à démontrer, a-t-elle ajouté."Cet écosystème constitue une res-source alimentaire et économiquevitale, non seulement pour les po-pulations côtières bordant la ré-gion, mais aussi pour une grandepartie de l'Afrique de l'Ouest", a-t-elle poursuivi. Elle a affirmé quele projet vise à permettre aux paysparticipants (Maroc, Mauritanie,Sénégal, Cap-Vert, Gambie, Gui-née Bissau et Guinée) "de traiterdes problèmes transfrontaliersprioritaires sur la pêche en déclin,des menaces sur la biodiversité etde la qualité de l'eau par des re-formes de gouvernance, des inves-tissements et des programmes degestion", a-t-elle conclu.Le représentant de la FAO en

Mauritanie, M. Athman Mravili aindiqué, dans son intervention, quela phase actuelle du projet, qui adébuté le 1er avril 2010, est finan-cée conjointement par le Fondspour l'Environnement Mondial(FEM), les pays de la région et lespartenaires."Sa mise en oeuvre est assurée parla FAO et le Programme des Na-tions Unies pour l'Environnement(PNUE) ", a-t-il dit.Le coordinateur régional du projetCCLME, M. Birmane Samb, asouligné que le document réalisépar le comité de supervision duprojet au cours de sa réunion orga-nisée les 2 et 3 février courant àDakar fera l'objet d'investigation etd'examen au cours de cette réu-nion.Il a, ensuite, passé en revue les dé-tails de la zone maritime couvertepar le projet et la richesse estiméedans cet espace ainsi que le plan degestion durable proposé.Le projet vise à sensibiliser sur desmissions vitales relatives à la sé-curité de l'écosystème dans les 7pays couverts précités à traversl'appui de ces Etats dans tous lesdomaines de connaissance et derenforcement des capacités à tra-vers la mise en place de méca-nismes adaptés à la bonnegouvernance afin d'assurer unegestion durable du grand écosys-tème du Courant Canaries.Ce processus permettra de définiret d'examiner les préoccupationscommunes et transfrontalières desEtats concernés.La cérémonie de lancement decette seconde consultation natio-nale s'est déroulée en présence dela coordinatrice nationale du pro-jet, Dr Ezza Mint Jidou, du direc-teur de l'Environnement auministère de l'Environnement et duDéveloppement durable et de plu-sieurs autres personnalités.

Réunion du Comité national de suivi des

activités du projet régional de protection du

grand écosystème du courant des Canaries

Le ministre de l'hydraulique reçoit

une mission de la Banque mondiale

Arrivée à Nouakchott

du ministre malien des Mines

Le Laboratoire National de Contrôlede la Qualité des Médicaments(LNCQM) a organisé, jeudi matin àNouakchott, avec la collaboration duministère de la Santé et de certainspartenaires, un atelier sur la présen-tation des documents du système demanagement de la qualité du Labo-ratoire National de Contrôle de laQualité des Médicaments (LNCQM)pour la pré-qualification des labora-toires chargés du contrôle pharma-ceutique. Le chargé de mission au ministèrede la Santé, M. Ahmed Jidou OuldZeïne, a indiqué, dans un mot pourla circonstance, que l'assainissementdu secteur des médicaments consti-tue une préoccupation essentielledes hautes autorités du pays traduitedans des mesures concrètes.Parmi les plus importantes de cesmesures figurent la création d'un la-boratoire du contrôle de la qualitérépondant aux qualifications re-

quises au plan international, la pu-blication d'une série d'arrêtés poursoutenir et dynamiser l'arsenal desprocédures existant et l'engagementdes importateurs, des pharmacies etdes dépôts à respecter les disposi-tions du cahier des charges.Il a ajouté que la fixation du port etde l'aéroport de Nouakchott commeseuls points pour l'importation demédicaments, la lutte contre le mar-ché parallèle et l'exposition de mé-dicaments dans les rues, places

publiques et dans les endroits nonautorisés font partie des mesures deprévention visant la protection re-quise des produits pharmaceutiques.Le directeur du Laboratoire Nationalde Contrôle de la Qualité des Médi-caments, Dr. Cheikh Boutar OuldSegane, a mis en exergue le souci duLaboratoire, depuis sa création, decontrôler les médicaments périmésou faux et de garantir que leLNCQM accomplisse sa missiondans de bonnes conditions.

Pré-qualification des laboratoires chargés

du contrôle pharmaceutique

Page 4HORIZONS N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016

ACTUALITE

L’ambassadeur de l’Etat du Koweïten Mauritanie, SEM Khaled Moha-med Cheibany, a organisé, mercredisoir à Nouakchott, une réception à

l’occasion de la fête nationale de sonpays.Le gouvernement était représenté àcette cérémonie par une délégation

comprenant notamment:- Mme Khadijetou M’Bareck Fall,ministre déléguée auprès du minis-tre des Affaires étrangères et de laCoopération chargée des Affairesmaghrébines, africaines et des Mau-ritaniens de l’Etranger,-Ahmed Mahmoud Ould Soueïd’Ahmed, secrétaire général du mi-nistère des Affaires étrangères et dela Coopération,- El Hacen Ould Deïh, directeur duMonde arabe au ministère des Af-faires étrangères et de la Coopéra-tion,- Mohamed Ould Abdel Aziz, direc-teur du Protocole au ministère desAffaires étrangères et de la Coopé-ration.

Réception à l’ambassade du Koweït

Les travaux d'un atelier de concerta-tion sur la stratégie de croissance ac-célérée et de la prospérité partagée àl'horizon 2016-2030 ont débuté,jeudi, à Nouadhibou.Organisé par le ministère de l'Eco-nomie et des Finances avec la colla-boration des consultants nationauxchargés de l'élaboration de cette stra-tégie, l'atelier vise à impliquer tousles opérateurs locaux, autorités ad-

ministratives, élus et représentantsde la société civile et du secteurprivé dans la nouvelle stratégie.Le wali adjoint de la wilaya deDakhlet Nouadhibou, M. MohamedMahmoud Ould Moustapha, a misen exergue, dans un discours pro-noncé à cette occasion, l'opportunitéofferte par cette concertation régio-nale afin de dégager les axes princi-paux d'une stratégie de développe-

ment futur, après la période allant de2001 à 2015 relative au Cadre Stra-tégique de Lutte contre la Pauvreté(CSLP).La présente stratégie, qui s'étend de2016 à 2030, repose sur une ap-proche participative prenant encompte les idées de tous les acteurslocaux.

L’ambassadeur de Mauritanie au Ni-geria, SEM Ba Abderrahmane, a re-présenté notre pays à la réunionministérielle africaine préparatoirede la Conférence de Nations uniessur le logement et le développementdurable qui s’est ouverte hier matin

à Abuja au Nigeria. L’ambassadeurest accompagné par Dr Mohamed ElMoctar Ould Mohamed, chargé demission au ministère de l’Habitat, del’Urbanisme et de l’Aménagementdu Territoire.

L'Association "Jeunes au rendezvous" a fait don, jeudi, de matériels,d'équipements sanitaires et demoustiquaires imprégnées au Cen-tre de santé de Dar El Beida dans lamoughataa d'El Mina à Nouakchott.Le hakem adjoint de la moughataad'El Mina, M. Mohamed Issa OuldNagi, a précisé que cette aide revêtune importance capitale et que tousdoivent contribuer à l'oeuvre de dé-veloppement économique et socialdu pays.M. Moussa M'Bareck, président del'ONG "Jeunes au rendez vous" a re-levé que cette initiative a pour objetde présenter une aide en équipe-ments sanitaires et des crédits auprofit de plusieurs femmes aux finsde créer de nouvelles opportunitésd'emplois et des projets générateursde revenus.

Il a ajouté que l'Association inter-vient dans différents domaines et aaccordé des micros crédits au profitde 420 femmes de la moughataa d'ElMina.Le maire adjoint de la moughataa etson médecin chef, MM. El HacenOuld Sid El Moctar et Mohamed

Yahya Ould Sidi Mohamed, ont cha-cun en ce qui le concerne, appréciécette initiative et le rôle importantjoué par l'Association en matièred'hygiène mais aussi dans la créationde projets générateurs de revenus auniveau d'El Mina.

Dakhlet NouadhibouConcertation sur la stratégie de croissance

accélérée à l'horizon 2016-2030

L'Association "Jeunes au rendez vous" offre des équipements

sanitaires au Centre de santé de Dar El Beida

Un atelier de plaidoyer pour lessoins gratuits au profit des enfantsde plusieurs départements ministé-riels et de certaines associations dela société civile a été organisé, jeudià Nouakchott, par l’ONG "Ensem-ble contre la faim".La rencontre vise la sensibilisationde l'opinion sur l'importance que re-vêtent les soins gratuits au profit desenfants, surtout dans les zones pau-vres.En ouvrant les travaux de l’atelier,Dr. Kane Moustapha, coordinateurdu Programme de Nutrition au mi-nistère de la Santé, a souligné les ef-

forts consentis par les pouvoirs pu-blics dans le domaine de la santéqu'il s'agisse de la création de nou-velles unités hospitalières, de laprise en charge des maladies chro-niques ou de l'attention à apporteraux franges vulnérables.A son tour, M. Khalidou Samba Ba,porte parole de l'ONG, a apprécié lacollaboration des pouvoirs publics.Il a ensuite évoqué certaines inter-ventions de son association en Mau-ritanie dans le domaine de la santé,de l'offre d'eau potable et de la nu-trition.

Le Centre Ibn Khaldoun pour laCulture, le Dialogue et l'Informationa organisé, mercredi à Nouakchott,une soirée à la mémoire du grandécrivain arabe, feu Mohamed Has-sanein Haykal.

Le directeur du Centre, Dr. Moha-med Mahmoud Ould Sid’Ahmed a,dans un mot pour la circonstance, in-diqué que Haykal est une grossepointure de la presse et de la littéra-ture arabes que nous ne pouvons ou-

blier en dépit de sa disparition.Les autres intervenants – journa-listes, écrivains et diplomates – ont,tour à tour, loué les capacités du dé-funt, sa modestie, ses hautes vertusainsi que le rôle majeur qu'il a jouépour enrichir la scène culturelle etintellectuelle arabe en plus de sacontribution dans l'élargissement dela propagation de la littérature et dela pensée arabes.Les interventions ont, en outre,abordé les principales étapes de lavie du défunt et la manière avec la-quelle il traite les différentes ques-tions qui ont marqué la scène arabe.

Réunion préparatoire africaine de la

Conférence de Nations unies sur le

logement et le développement durable

Atelier de plaidoyer pour les

soins gratuits aux enfants

Le Centre Ibn Khaldoun organise une soirée à

la mémoire de l'écrivain Mohamed Hassanein Haykal

La situation mé-téorologique enMauritanie seracaractérisée, aucours de la jour-née, par des ventsmodérés deNord-est à Estsur l'ensemble dupays qui tourne-ront dans l'après-midi vers le Nord-ouest le long dulittoral. Il s'ensuivra une visibilité af-fectée par sable sur la bande Sud etle centre du pays.La présence du couloir dépression-naire sur l'Ouest et le Sud-ouest dupays occasionnera des hausses detempératures sur ces wilayas. Le cielsera nuageux sur l'Ouest et le centredu territoire. Températures prévues pour la jour-née d’aujourd’hui:

Minimales: Maximales:Bir Moghreïn: 10 degrés 24 degrésZouérate: 11 ¨¨ 25 ¨¨Aoujeft: 20 ¨¨ 32 ¨¨Chinguetti: 20 ¨¨ 32 ¨¨Atar: 21 ¨¨ 34 ¨¨Ouadane: 20 ¨¨ 32 ¨¨Akjoujt: 21 ¨¨ 37 ¨¨Nouadhibou: 19 ¨¨ 26 ¨¨Nouakchott: 22 ¨¨ 37 ¨¨

Boutilimitt: 22 ¨¨ 38 ¨¨ Aleg: 23 ¨¨ 38 ¨¨Maghtaa Lahjar: 22 ¨¨ 37 ¨¨Boghé: 23 ¨¨ 38 ¨¨Rosso: 23 ¨¨ 38 ¨¨Kaédi: 23 ¨¨ 37 ¨¨MBout: 23 ¨¨ 37 ¨¨Maghama: 22 ¨¨ 37 ¨¨Sélibaby: 22 ¨¨ 37 ¨¨Kiffa: 21 ¨¨ 3 ¨¨Barkéol: 22 ¨¨ 37 ¨¨Kankossa: 23 ¨¨ 37 ¨¨Tidjikja: 20 ¨¨ 33 ¨¨Tichitt: 19 ¨¨ 33 ¨¨Aïoun: 22 ¨¨ 33 ¨¨Néma: 21 ¨¨ 32 ¨¨Oualata: 20 ¨¨ 32 ¨¨Prévision marine aux Cap Blanc etCap Timiris: la mer sera peu agitée àagitée le long du littoral. La houlesera de direction Nord à Nord-ouest.La hauteur de vagues variera de 1,25à 2,5 mètres.

Météo:Vents modérés de Nord-est

à Est sur l'ensemble du pays

HORIZONS N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016

ENVIRONNEMENT

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Deux semaines après la tra-gédie de l’avion A320 d'AirAsia, qui s'est abîmé en merde Java fin décembre,l'Agence météorologique in-donésienne a indiqué dansun rapport préliminaire pu-blié sur son site que la météoavait été le "facteur déclen-chant" de l'accident. Dugivre pourrait avoir provoquéla chute de l'appareil,confronté à des nuages et destempératures de -80 à -85 de-grés Celsius. Toutefois, laquestion que l’on peut seposer est de savoir l'impactd'un orage sur un avion. Cequi fait dire aux experts de lamétéorologie que la règle nu-méro un pour un pilote en casd'orage, c'est... de l'éviter. Eneffet, un orage s'accompagnede phénomènes violents(vents, grêle, givre, foudre)susceptibles de malmener lesappareils, même si ceux-cisont conçus pour y résister aumaximum.

Cependant, il est sûr que le «symp-tôme» le plus visible et le plus im-pressionnant d'un orage est l'éclairqui est paradoxalement l'un desmoins dangereux pour l'appareil.«Lorsqu'un avion est vraimentfrappé par la foudre les risques sontinfimes qu'il soit abattu, il y a euquelques exemples dans l'histoiremais c'est extrêmement rare», ex-plique un ancien pilote qui a volépendant quinze ans dans la région enquestion. La couche extérieure del'avion, la carlingue est en effetconductrice et permet d'évacuer ladécharge par l'arrière. Parfois, l'équi-page et les passagers peuvent nemême pas se rendre compte quel'avion a été foudroyé, ce qui rendd'ailleurs impossible de tenir desstatistiques exhaustives sur les im-pacts de foudre. Si l'équipage aconstaté un foudroiement en vol,

l'avion est de toute façon inspectédès l'atterrissage, afin de vérifier queles appareils électroniques fonction-nent correctement.

La grêle et les turbulences peuvent malmener un appareil

L'intérieur d'un orage est un vérita-ble chaos, fait de cisaillements entrede violents courants ascendants etdescendants, qui peuvent parfois tor-dre et fragiliser la structure de l'ap-pareil. Bien souvent pourtant, leressenti des turbulences et des trousd'air à l'intérieur de l'avion est bienplus impressionnant que la réalité.En revanche, ces courants sont char-gés, au cœur de l'orage, de grêlonsparfois très gros, capables d'endom-mager les vitres ou le radôme, le nezde l'avion. L’autre phénomène dan-gereux est le givre qui constitue lerisque numéro un des accidentsd’avions. Il est l'une des phobies despilotes, car dans un cumulonimbus,la température tombe drastiquementet peut entraîner la formation degivre sur l'appareil. Les pilotes dis-posent alors d'instruments pour ré-chauffer les turbines et l'empennage.Mais le véritable danger réside dansles capteurs extérieurs chargés decalculer la vitesse, comme lessondes Pitot, ou l'altitude. Ces ins-truments, fragiles, peuvent, s'ils sontendommagés, donner des donnéeserronées au pilote. La tragédie duvol Rio-Paris en juin 2009 est une il-lustration parfaite de ce danger. Lessondes Pitot, givrées, ont induit lespilotes en erreur pendant un longmoment, durant lequel ces derniersn'avaient aucune idée de la vitesse,de l'altitude et de la position de leurappareil, qui a finalement décroché.

Le risque indirect, la panne sècheC'est un risque minime, certes, maisque tous les pilotes connaissent,quand un orage gronde... au dessusde l'aéroport de destination. Pour desraisons évidentes de sécurité, les aé-roports ferment en effet momenta-nément en cas d'orage, et lescontrôleurs aériens doivent alors dé-router - ou faire patienter - tous lesappareils censés y atterrir. Les pi-lotes prévoient alors des aéroportsde «secours» dans la région, maisque faire si ces derniers ferment éga-lement? Pour éviter d'être pris decours, les pilotes embarquent plus

ou moins d'essence en fonction desrisques d'orages qu'ils pourraientainsi croiser. A titre d’exemple, en2002, un petit bimoteur, qui avait dé-collé avec des informations obso-lètes, s'est retrouvé pris au piège enAllemagne. Constatant l'impossibi-lité d'atterrir à Hambourg, sa desti-nation, il n'avait pas pu rejoindre sesaéroports de secours, Hanovre etBrême, en raison d'une dégradationdes conditions climatiques. Il s'étaitalors dérouté sur Berlin, mais tousles aéroports de la capitale alle-mande avaient à leur tour fermé. Fi-nalement, à court de kérozène, ilavait atterri en catastrophe sur unepiste désaffectée en banlieue de Ber-lin, y laissant notamment son traind'atterrissage. Ce scénario catas-trophe ne se produit toutefois pastous les jours...

Les orages sont-ils évitables ?On a compris qu'il était préférablepour un pilote d'éviter de rentrerdans un cumulonimbus. Mais pouréviter un orage, encore faut-il enconnaître l'existence ! Or, un oragepeut se former en quelques minutes,et les pilotes ne disposent pas detoutes les informations en tempsréel.Mais aujourd'hui, à l'aide de satel-lite, de radars au sol et de capteursde foudre, les météorologues peu-vent connaître la taille, la structure,l'humidité et la puissance des cumu-lonimbus et des orages qui s'y for-ment, et tenter d'anticiper leur

trajectoire. Ils peuvent aussi, en croi-sant plusieurs données atmosphé-riques, anticiper l'éventuelleformation de ces cumulonimbus.Dans ce cas, on parle malgré tout dephénomènes instables : ces nuagessont capables de se former soudai-nement, notamment l'été, quand l'airfroid et sec en altitude rencontre l'airchaud et humide montant du sol, etde s'élever en moins de trente mi-nutes à plus de 10, voire 15 kilomè-tres d'altitude, soit plus haut quel'altitude de croisière des long-cour-riers. Ainsi, un pilote qui décolle n'adonc aucune idée de l'endroit exactoù il va rencontrer des orages aucours du vol, même s'il peut antici-per des zones à risques. En plein jouret par ciel dégagé, ces gros nuages«surprises» en forme d'enclume (àune certaine altitude, ils ne peuventplus s'étaler verticalement donc ilss'étalent horizontalement) sont faci-lement repérables, et évitables. Maisde nuit, c'est une autre histoire...

Où en est la recherche scientifique ?Aujourd’hui, durant leur vol, les pi-lotes n’ont accès à aucune donnéemétéorologique actualisée sousforme graphique. Avant le décollage,on leur transmet un pronostic météopour leur itinéraire. Dans le cockpit,ils peuvent consulter les informa-tions livrées par le radar embarqué.Mais il ne leur fournit que des infor-mations parcellaires. Sa portée n’esten effet que de 150 à 250 kilomètreset si une grosse masse nuageuse seforme, le radar n’est pas en mesured’appréhender la situation au-delàde cette limite. En cas de phénomènemétéorologique imprévu, leséquipes de la sécurité aérienne in-forment les pilotes par radio.Dans ce cadre, le centre allemand derecherche aérospatiale a développéun logiciel qui synthétise les don-nées issues de différentes sources etlivre un modèle de prévision unique.«Wetter Fusion» combine les infor-mations en provenance des satellitesainsi que des radars au sol, ce quipermet d’anticiper avec précision latrajectoire et l’intensité des orages.Cela permet au superviseur, maisaussi à l’aiguilleur du ciel et au pi-lote dans le cockpit de disposer d’in-formations actualisées. Il est dès lorspossible de prendre des décisions es-sentielles dans un délai très court.

Deux problèmes subsistent : com-ment transmettre ces données auxpilotes et trouver les outils adéquatspour les consulter. Les équipementsusuels, que l’on trouve dans le com-merce, ne satisfont pas aux critèresparticulièrement exigeants de la sé-curité aérienne. L’entreprise fran-çaise « Atmosphère » a doncperfectionné le programme « WetterFusion » – développé par le centreallemand de recherche aérospatiale– et l’a intégré dans une tablette ali-mentée par des données satellites.Cet ordinateur, actuellement enphase test, présente les prévisionsmétéorologiques sous forme gra-phique et peut aisément être consultéen vol.

Comment peut-on rendre letrafic aérien plus sûr ?

Le défi à relever consiste donc à ren-dre le trafic aérien plus sûr, et cemalgré une augmentation du nombrede vols et une multiplication des per-turbations orageuses. Il importedonc de comprendre au plus vite cesphénomènes météorologiques ex-trêmes pour mieux les anticiper.L’une des difficultés principales estla soudaineté de leur apparition : lesorages se forment en l’espace d’unquart d’heure, et les pilotes ne béné-ficient pas aujourd’hui d’informa-tions actualisées en quantitésuffisante. Faute de prévisions pré-cises fournies à temps, les équipagespeuvent se retrouver dans des situa-tions particulièrement périlleuses.En effet, même si l’avion parvient àcontourner l’orage à temps, le volpeut être mis en danger en raisond’une pénurie de carburant ou de lasurvenue d’une nouvelle zone deperturbation orageuse.Compte tenu du changement clima-tique, tous les continents du monde ycompris l’Europe risquent, à l’ave-nir, d’être plus souvent touchés pardes tornades, et la probabilité qu’unavion croise leur trajectoire est éle-vée. La prochaine grande étape dansla recherche consiste donc à trans-mettre aux personnels au sol maisaussi aux équipages en vol les prévi-sions en temps réel. Un projet sur le-quel planchent les scientifiques dumonde entier.

Baba D. Traoré[email protected]

Phénomène météorologiques

Dangers des orages sur les avions

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Mais, bien que ces derniers aident àassurer un apport constant d'eau, ilsmettent souvent en danger les écosys-tèmes aquatiques et même les popula-tions humaines de proximité. En effet,ils bouleversent les cycles de crues,bloquent les lits de cours d'eau, modi-fient la circulation de l'eau dans lesfleuves, les plaines d’inondation, lesdeltas et autres terres humides natu-relles, mettent en danger les plantes etles animaux, et amplifient et propa-gent des épidémies de maladies hy-driques. En Afrique, près de 200 millions depersonnes vivent dans des pays à dif-ficultés sérieuses d'approvisionne-ment en eau. Aussi dans la zonesubsaharienne, l'eau pose de gravesproblèmes qui, comme dans biend’autres régions africaines, s’ampli-fient avec la croissance rapide de lapopulation. Dans les pays subsaha-riens, l’accès à l’eau potable est loind’être généralisé, rares sont les vil-lages disposant de réseaux d’adduc-tion d’eau. Même en ville, ladistribution est insuffisante et l’eaun’est pas toujours buvable. Mais la pé-nurie des ressources n’est pas seuleresponsable, la mauvaise gestion et lemanque de moyens financiers accen-tuent les problèmes. La politique del’eau est souvent inadaptée aux réali-tés du terrain, les pouvoirs publics peuimpliqués et l’action des différents ac-teurs du secteur est souvent désordon-née. Aujourd’hui, dans tous les pays,développés et en développement, la

concurrence entre usagers de l'eaus'intensifie et les tensions sont parti-culièrement graves dans les zones àmanque d'eau où les pressions exer-cées par la population, l'urbanisationet les besoins de développement seconjuguent pour créer une intense de-mande au regard de ressources limi-tées en eau douce. Dans les pays oùl'eau fait défaut à la population, uneéquité dans l'accès à l'eau potable estnécessaire. Avec 70 fleuves transfron-taliers, près de 40 % de l’eau douceafricaine est commune à plusieurspays. Or, l’eau potable est au cœurmême de la croissance et du dévelop-pement durable. La lutte contre uncertain nombre de calamités naturellescomme de problèmes socio-écono-miques liés aux cadres et aux modesde vies, tels que la sécheresse, la fa-mine, la pauvreté, l’assainissement,l’hygiène, l’insécurité alimentaire,etc., ne peut se faire et de manière ef-ficiente sans des disponibilités mini-males de ressource en eau douce etsans une gestion intégrée et un partageéquitable de cette ressourcelorsqu’elle se présente commune.L’eau, l’or bleu est plus que jamaisl’un des défis les plus pressants queles africains devront relever et gagner,ensemble, éminemment. Plus qu’unepriorité, c’est une question de survieet fierté.

Un indice de niveau de vie et de développement

Le volume d'eau que les habitants d'un

pays utilisent effectivement est fonc-tion non seulement des besoins mini-mum et de la quantité d'eau disponiblemais aussi du niveau de développe-ment économique et de l'ampleur del'urbanisation. En règle générale, le ni-veau de consommation d'eau douced'un pays exprime son niveau de dé-veloppement économique, dont il esten fait l'une des principales mesures.Ainsi, les populations des pays en dé-veloppement utilisent beaucoupmoins d'eau par personne que cellesdes régions développées. D’autre part,la demande d'eau douce par personnes'accroît sensiblement au fur et à me-sure que le pays se développe sur leplan économique. Dans un pays, le ni-veau d'utilisation de l'eau traduit celuide l'urbanisation qui, en général, en-traîne une augmentation spectaculairede l'emploi de l'eau. En l’occurrence,le faible emploi de l'eau pour usagesdomestiques, dans de nombreux paysen développement, se justifie par lesdifficultés que pose la mise disposi-tion de l'eau douce dont les réseaux dedistribution sont limités à inexistantssurtout en zone rurale. C’est à cetégard que les deux tiers de la popula-tion mondiale, qui vivent surtout dansdes pays en développement, n’accè-dent à l'eau que par bornes-fontainespubliques, puits communautaires,cours d'eau et lacs, ou collectent l'eaude pluie sur les toits. Les populationsrurales (surtout les femmes et lesfilles) sont astreintes de faire plusieurskilomètres à pieds et consacrer de

longues heures pour aller chercherl'eau pour le ménage.Au fur et à mesure que le monde de-vient de plus en plus un monde urbainet l'agriculture, de plus en plus tribu-taire de l'irrigation, la satisfaction dela demande grandissante en eau doucedes villes devient plus difficile. Dansles pays en développement, la crois-sance urbaine rapide exerce de fortespressions sur les systèmes d'adductiond'eau qui sont de surcroît souvent vé-tustes et insuffisants. Des années decroissance démographique rapide etd'augmentation de la consommationd'eau par l'agriculture, l'industrie et lesmunicipalités ont mis à rude épreuveles ressources mondiales en eaudouce. Dans certaines régions, la de-mande d'eau dépasse déjà ce que peutoffrir la nature. La population mon-diale qui a dépassé les 6 milliards per-sonnes depuis l’horizon 2000,augmente à raison d'environ 80 mil-lions par an. Cette augmentation setraduit par un accroissement de la de-mande d'eau douce de l'ordre d'envi-ron 64 milliards de mètres cubes paran, engendrant davantage de pressionsur les ressources. Malgré cette situa-tion, les régions d'Afrique et duProche-Orient qui traversent degraves pénuries absolues ou saison-nières d'eau, maintiennent des tauxélevé de croissance démographique(2,6 %/an en Afrique sub-saharienne,et 2,2 % au Proche-Orient et enAfrique du Nord). Ce qui a pourconséquence d’amplifier leur état depénurie d’eau. D’autre part, au fur et àmesure que leur population augmente,l’effectif des pays manquant d'eau estplus important. En 2025, 230 millionsde personnes et le double vivront res-pectivement dans des pays caractéri-sés par des pénuries d'eau et d’autresoù l'eau pose des difficultés sérieuses.Dans un pays, lorsque le volume an-nuel d'eau douce disponible par per-sonne, est plus faible que 1700 m3, lasituation est dite de difficultés d'ap-provisionnement en eau, une pénuried’eau, d’autant plus aigue et devenantplus chronique que ce volume tombeau dessous de 1000 m3. Une telle si-tuation est défavorable à la productionalimentaire et au développement éco-nomique et altère les écosystèmes.

Un impératif de survie Il pourrait sembler paradoxal que laplanète terre puisse manquer d'eau,

avec les énormes masses dont elle dis-pose. Mais les pratiques pernicieuseset le temps finissent toujours d’amoin-drir, même de colossales réserves àforte raison minimes ou insuffisantes.La surutilisation ayant pour corollairele gaspillage et la pollution, la dégra-dation des ressources mondiales eneau douce, sont des phénomènes ré-cents, dont de surcroît on ne connaîtpas bien leurs conséquences à longterme. Cependant, elles ont déjà pré-levé un lourd tribut sur l'environne-ment et posent de plus en plus derisques pour de nombreuses espèces.Les risques de surexploitation peuventêtre catastrophiques en termes écono-miques, surtout pour les zones ruralesqui dépendent de l'irrigation. La pol-lution de l'eau et le manque d'hygiènesont également le prélude d'une tragé-die humaine dans le domaine de lasanté. De plus, le triste état des res-sources en eau douce contribue à ladégradation des eaux littorales et desmers. En 1996, on estime que la po-pulation mondiale utilisait déjà 54%de toute l'eau douce accessible dansles cours d'eau, lacs et les nappes sou-terraines. On prévoit que la seulecroissance démographique portera cepourcentage au-delà de 70% en 2025.L'accroissement sera beaucoup plusprononcé si la consommation par per-sonne continue d'augmenter sans re-lâche à sa cadence actuelle.

Au fur et à mesure que l'humanité re-tire de plus en plus d'eau, il en rested'autant moins pour les écosystèmesessentiels dont nous sommes égale-ment tributaires. Une proportion im-portante de l'eau douce qu'offre lecycle hydrologique doit être réservéeà la survie des écosystèmes aqua-tiques naturels (marais, cours d'eau,terres humides côtières) et des mil-lions d'espèces qu'ils abritent. De bonsécosystèmes naturels sont les régula-teurs indispensables de la qualité et dela quantité de l'eau. Par exemple, lesplaines humides inondées par descrues absorbent et entreposent l'eauquand les cours d'eau débordent, ré-duisant ainsi les dégâts causés en aval.La surutilisation et la mauvaise utili-sation des ressources en eau douce en-traînent de graves conséquences pourles espèces naturelles et pour les po-pulations humaines. Dans beaucoupde pays, la demande toujours grandis-sante de produits forestiers et de terres

Pénurie d'eau :

Les conséquences socio-économiques du manque d’eau La résolution de la crise mondiale de l'eau est sans nul doute l’un desplus grands enjeux de devenir de l’humanité en ce 21èmesiècle. Et,la hausse utilisation/gaspillage/pollution de l'eau et les conséquencesqu’elle entraîne, ont des impacts terribles sur les enjeux de la réso-lution du manque d’eau à l’échelle locale, régionale et mondiale. Leproblème de l’eau est multiforme et ne concerne pas seulement lemanque d'eau, mais le gaspillage, la pollution, les incidences de la dé-mographie sur la ressource, l'utilisation des eaux usées dans l'agri-culture, les méthodes et l’efficience de l’irrigation, la gestion desbarrages et des aménagements hydroagricoles, les maladies hy-driques, les inondations, les sécheresses et les changements clima-tiques, la pauvreté, le modèle de consommation, le drainage des eauxet la gestion de la demande. Comme d’antan, les sociétés qui man-quent d'eau le font depuis des siècles, beaucoup de pays s'efforcentde transporter l'eau des endroits où elle est disponible aux endroits oùla population en a besoin, et aussi de l'entreposer pour s'en servir plustard, un des rôles principaux des barrages.

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Les conséquences socio-économiques du manque d’eau agricoles, alimentée par la rapidité dela croissance démographique et du dé-veloppement économique, compro-met de plus en plus les ressourcesenvironnementales et l'alimentationen eau. Les forêts sont d'importantsrégulateurs de l'eau. Leurs structuresradiculaires jouent le rôle d'épongesnaturelles. Elles absorbent l'eau, puisla libèrent lentement pendant toutel'année, contribuant ainsi à la régula-rité du débit des cours d'eau, reconsti-tuant les nappes souterraines,réduisant l'érosion du sol et libérant del'humidité dans l'atmosphère. Si onfait disparaître les forêts, les terresagricoles deviennent la proie de l'éro-sion, les voies d'eau s'envasent, lesinondations deviennent plus fré-quentes, les réserves d'eau souterrainedisparaissent et le climat change.

La pollution, une plaie si saignante La pollution s’associe sous une formeou sous une autre aux modes de vie etsera toujours présente partout à desdegrés et amplitudes divers. Peu depays, développés ou non, ont suffi-samment protégé la qualité de l'eau etmaîtrisé sa pollution. Beaucoup n'ontpas de normes leur permettant decontenir la pollution dans des limitesraisonnables, tandis que d'autres n'ontpas les moyens d'exiger l'applicationdes normes de qualité de l'eau. L'agri-culture est le principal responsable dela pollution des eaux, encore plus queles industries et les municipalités.Dans la quasi-totalité des pays oùl'agriculture les emploie, les engrais etles pesticides ont contaminé lesnappes d'eau souterraines et les eauxsuperficielles. Les déchets animauxsont une autre source de pollution per-sistante dans certaines régions. L'eauqui retourne dans les fleuves et les ri-vières après avoir servi à l'irrigation,est souvent fortement dégradée etchargée d’un excès de nutriments,d’une teneur élevée de sels minérauxdivers, de pathogènes et de sédimentsqui la rendent souvent impropre à toutusage à moins qu'on ne la nettoie(d'ordinaire à très grands frais) dansdes stations d'épuration. En outre, despolluants tels que le dioxyde de soufreet les oxydes d'azote, qui se conju-guent dans l'atmosphère pour formerla pluie acide, exercent des effets sub-tils sur les écosystèmes aquatiques etterrestres. Les pluies acides agissenten baissant le pH des fleuves et des ri-vières dont les eaux deviennent relati-vement agressives. En l'absence del'effet tampon engendré par la pré-sence de calcium qui peut provenir ducalcaire, les eaux acidifiées tuent un

grand nombre de poissons sensiblesaux acides, y compris les saumons etles truites, de même qu’elles estom-pent ou arrêtent le développement decertaines plantes ou les déciment toutsimplement. Dans le sol, les acides peuvent libérerdes métaux lourds, tels que le plomb,le mercure et le cadmium, qui s'infil-trent ensuite dans les cours d'eau etproduisent divers effets pernicieux.Les produits chimiques synthétiquescomptent parmi les pires polluants.Quelques 70 000 substances chi-miques différentes qui sont régulière-ment employées dans le monde entier,agissent dangereusement sur les solset les eaux. Chaque année, 1 000 nou-veaux composés sont mis en vente etviennent accentuer cette situation depollution. Beaucoup d'entre eux finis-sent par se retrouver dans les coursd'eau, les lacs et les nappes souter-raines. Aux seuls Etats-Unis, on a dé-celé dans l'eau potable plus de 700produits chimiques, dont 129 jugésparticulièrement toxiques. Un certainnombre de produits chimiques syn-thétiques, notamment le groupe depolluants organiques persistants(POP), qui englobe les hydrocarbureshalogénés, les dioxines et des organo-chlorés, tels que le DDT et les PCB,ont un effet retard et sont extrême-ment toxiques dans l'environnement.Ils ne se décomposent pas facilementsous l'effet des forces de la nature etont donc tendance à s'accumuler dansla chaîne alimentaire biologique pourfinir par constituer des risques réelspour les êtres vivants, notamment leshommes.

Manque d’eau, source de maladieLe manque d’eau a toujours été uneconjoncture qui exacerbe tous genresde maladies. Plus répandues, plus en-démiques que n’importe quelle autreforme de maladies, plus pernicieuseset incisives, et plus ravageuses, lesmaladies liées à l'eau sont de touttemps une véritable tragédie humaine.Et encore aujourd’hui, malgré lesavancées considérables qu’ontconnues les méthodes thérapeutiqueset préventives, ces maladies conti-nuent de constituer un défi réel majeuren matière de santé publique, tuentchaque année des millions de per-sonnes, empêchent des millions d’au-tres de mener une vie saine et sapentles efforts de développement. Ces ma-ladies très diversifiées, peuvent êtred'origine hydrique (causées par uneeau contaminée par des déchets hu-mains, animaux ou chimiques ou pardes organismes fécaux-oraux et ou

des substances toxiques). A supporthydrique (causées par des organismesaquatiques qui passent une partie deleur cycle de vie dans l'eau, polluée ounon, et une autre partie comme para-sites d'animaux). Transmises par desvecteurs liés à l'eau (insectes ou autresanimaux capables de transmettre uneinfection, tels que moustiques oumouches tsé-tsé se reproduisant et vi-vant dans ou près de l'eau, polluée ounon). Liées au manque d'hygiène ouau manque d'eau salubre (prospérantdans des conditions de manque d'eauet d'hygiène médiocre caractérisée parune insuffisance du lavage surtout desmains). Environ 2,3 milliards de per-sonnes de par le monde sont infectéespar des maladies liées à l'eau. La mor-talité infantile est due, à hauteur d'en-viron 60 %, à des maladiescontagieuses et parasitaires, dont laplupart sont liées à l'eau. Dans plu-sieurs pays, surtout ceux en dévelop-pement, ces maladies ont uneprévalence relativement importante etreprésentent une forte proportion detoutes les maladies des adultes et desenfants. Les maladies liées à l'eau présententdes variations considérables sur leplan de leur nature, de leur transmis-sion, de leurs effets et de leur gestion.Les maladies d'origine hydrique, dites‘‘de l'eau sale’’, le choléra, la ty-phoïde, le shigella, la polio, la ménin-gite et l'hépatite A et B, sont dues àdes bactéries, des virus et des proto-zoaires dont les hôtes peuvent être leshommes et les animaux. Dans lemonde entier, le manque de stationsd'épuration des eaux usées et d'eau sa-lubre destinée à la boisson, à la cuis-son des aliments et à l'hygiène, estresponsable de plus de 12 millions demorts par an. Les maladies diar-rhéiques, principales maladies d'ori-gine hydrique, prévalentes dans denombreux pays où l'épuration deseaux usées est insuffisante, sontcontractées chaque année par quelque4 milliards de personnes dont entre 3et 4 millions décèdent, surtout les en-fants. Ces maladies peuvent devenirchroniques lorsque l’on manque d'eausalubre. Egalement, des substancestoxiques présentes dans l'eau doucesont aussi une cause de maladies d'ori-gine hydrique. De plus en plus, ontrouve dans l'eau douce des produitschimiques agricoles, des engrais, des

pesticides et des déchets industrielsqui, même à faible concentration, peu-vent finir par s'accumuler et causerdes maladies chroniques, telles quedes cancers chez les utilisateurs decette eau. Pour prévenir la plupart desmaladies d'origine hydrique et lesmorts qui en résultent, il est nécessaired'améliorer substantiellement l'hy-giène individuelle et publique (enaménageant des installations sani-taires appropriées), et l'approvision-nement en eau salubre qui réduisentde manière spectaculaire la morbiditéet la mortalité imputables aux mala-dies liées à l'eau, sauvant ainsi desmillions de vies humaines. Pour toutesces raisons, les pays en développe-ment et les organismes d'assistancedoivent donner une priorité élevée à lasolution de ces problèmes.Les maladies à support hydrique, lever de Guinée (draconculose), la pa-ragonimiase, la clonorchiase et laschistomosiase (bilharziose), sontcausées par une variété de douves, té-nias, ascaris et nématodes, groupéssous le nom d'helminthes, qui infec-tent les êtres humains. Souvent, la pré-valence de ces maladies augmentequand on construit des barrages. Eneffet, l'eau stagnante qui s'accumulederrière un barrage, offre des condi-tions idéales aux escargots qui sont leshôtes intermédiaires de nombreux devers. Le lavage des légumes avec uneeau potable saine, la bonne cuissondes aliments et l’interdiction de mar-cher dans les cours d’eau infectés (carbeaucoup de parasites pénètrent parles pieds et les jambes) sont des me-sures qui annihilent l'infection desmaladies à support hydrique. Des ma-ladies, tels que le paludisme, la fièvrejaune, la dengue, la maladie du som-meil et la filariose, sont engendrés pardes vecteurs qui infectent les hommes.Le paludisme, qui est la maladie laplus répandue, est endémique dansune proportion importante de pays endéveloppement, où quelques 2 mil-liards d'habitants sont à risques. L'ab-sence d'une bonne gestion de l'eau etla carence de mesures de préventioncontribuent à l'accroissement de l'in-cidence du paludisme, de la filarioseet de l'onchocercose. La solution pourrait paraître simple : il suffiraitd'éliminer les insectes qui transmet-tent ces maladies. Or, cela est plus fa-cile à dire qu'à faire. En effet, les

pesticides utilisés à cet effet, peuventeux aussi être nuisibles à la santé, s'ilspénètrent dans l'eau potable ou dansl'eau d'irrigation. Par ailleurs, de nom-breux insectes acquièrent de la résis-tance aux pesticides et, ici encore, desmaladies peuvent réapparaître sous denouvelles formes. Parmi les optionstechniques de lutte contre ces mala-dies figurent l'emploi de filets defonds et l'introduction de prédateursnaturels et d'insectes stériles. Dans leGujarat, en Inde, par exemple, un élé-ment important d'un projet de lutte in-tégrée contre les vecteurs de maladie aconsisté à élever des guppys (poissonsqui mangent les larves de moustique)dans les plans d'eau, ce qui a permisd'éliminer entièrement le recours à desinsecticides. Une méthode peu coû-teuse de lutte contre les vecteurs d'in-sectes consiste à faire flotter sur lesplans d'eau statique des boules en po-lystyrène qui, en recouvrant la surfacede l'eau, annihilent l’apport d’air dontle manque entraîne la mort des larvesde moustiques. Une autre forme delutte contre les vecteurs, consiste à as-sainir l'habitat des espèces (en em-ployant des méthodes biologiques eten gérant l'habitat de manière à ré-duire ou éliminer les gîtes de pontenaturels des vecteurs de la maladie).Pour parvenir à ce but, on peut com-bler et drainer les plans inutiles d'eaustagnante, recouvrir les récipientsd'entreposage de l'eau, éliminer lesgîtes de ponte des moustiques en en-levant périodiquement les plantes quienvahissent les canaux, les réservoirset les étangs à poisson, remplacer lescanaux par des réseaux d'irrigation paraspersion ou au goutte-à-goutte etdoter les canaux d'un revêtement pourempêcher l'accumulation de vase quientrave la circulation de l'eau. Par ail-leurs, l'intégration aux services sani-taires de l'éducation en matière deprévention des maladies et l'encoura-gement de débats communautaires àpropos de la prévention aideraient lapopulation à lutter contre les vecteurset à identifier et éliminer les gîtes deponte qui ne sont pas facilement dé-pistables. Pour les maladies dues aumanque d'eau qui sont endémiquesdans la plupart des pays du monde, onpeut venir à bout en améliorant l'hy-giène, amélioration qui exige un ap-provisionnement suffisant en eaudouce.

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ECONOMIE

Le pays, favorisé par le climattropical à deux saisons, étaitjusqu'à il y a quelques annéesun des cinq plus gros produc-teurs de robusta au monde.L'Angola produit aussi une pe-tite quantité de bon arabica apteaux mélanges Depuis 1975, cepays a beaucoup souffert de fa-mines et de la guerre civile, cequi a réduit considérablement laproduction de café. Au-jourd'hui, la production reprendlentement. Ce sont les Portu-guais qui ont introduit les plantsde café en Angola. Le pays a étépendant longtemps une réservede main-d’œuvre pour le Brésil(1532-1850). Nul doute que desplants de caféier ont été expor-tés au Brésil.En 2007, l'Angola a produit 36000 sacs destinés à l'exporta-tion. En 2008, leur production asensiblement augmenté avecune production de 38 000 sacs.

Le BeninCette république africaine jouit, danssa partie méridionale, d'une béné-fique double saison des pluies, quifavorise l'agriculture. Parmi les cul-tures commerciales du pays figurecelle du café Robusta. Malheureuse-ment la production, liée à une agri-culture archaïque, dépend beaucoupde l'étranger. Selon l'ICO (Organisa-tion Internationale du Café), leBénin n'a pas produit de café destinéà l'exportation depuis 2003.

Le BurundiLes cultures d'Arabica et de Ro-busta, introduites par les Belges en1930, sont une ressource très impor-tante pour ce pays .Cultivé danspresque tout le pays, le café du Bu-rundi est classé parmi les arabicadoux de l'Afrique de l'Est. L'Arabicaest très bon, et la plénitude de sonarôme. Il est exporté surtout auxÉtats-Unis, l'Allemagne, la Finlandeet le Japon. Une petite quantité derobusta est aussi produite dans lesrégions de basse altitude.Le café Arabica qui représente 96%de la production nationale est uncafé doux des plateaux.Le café Robusta, qui représente 4%de la production nationale se trouvedans la plaine de l'Imbo surplombantle lac Tanganyika. La principale flo-raison intervient en septembre tandisque la seconde et la petite floraisonarrivent en janvier-février. La pé-riode de la récolte s'étend du moisd'avril à juillet avec pic en mai-juin.Le mode est manuel et sélectif avecplusieurs passages (seule la ceriseayant atteint la maturité parfaite estcueillie)La production d'Arabica représente388 000 sacs destinés à l'exportationen 2008, une forte augmentation parrapport à 2007, alors que le paysavait produit que 209 000 sacs.

Le CamerounLa culture du café au Cameroun re-

monte en 1913. Les plants importésétaient des blue Mountain jamaï-cains. La région de la capitale,Yaoundé, est celle qui offre les ca-ractéristiques d'équilibre climatiquenécessaire au café Rosbusta naturelproduit en grandes quantités. L'Ara-bica a un excellent arôme, presqueépicé.Altitude des cultures : Arabica :1000 à 1800 m. Robusta : 800 à1000 m.Période de récolte : septembre à fé-vrier.En 2007, le Cameroun a produit,toutes variétés confondues, 795 000sacs et en a exporté 720 000 sacs,une baisse d'environ 4,3 % par rap-port à 2006. La production du pays aremonté en 2008 avec une produc-tion de 833 000 sacs.

Le CongoLa principale qualité cultivée est leRobusta naturel lavé (variétés Cane-phora et Kwilu). Le café et le boisconstituent pour le Congo des res-sources économiques importantes.Le café est un produit d'exportation.La République du Congo a produit,en 2008, quelque 3000 sacs, uneproduction assez constante par rap-port aux années précédentes.

La Côte d'IvoireLa Côte d'Ivoire figure parmi lesprincipaux producteurs de café. Lesquantités produites sont telles que lepays peut satisfaire une grande par-tie de la demande mondiale avec sonRobusta naturel et lavé. Une partiede la production est utilisée pour lafabrication de café soluble. Outre leRobusta, on cultive aussi l'Arabusta-- un mélange entre l'Arabica et leRobusta, destiné au marché français.Altitude des cultures : 300 à 400 m.Période de récolte : octobre à mars.En 2007, la Côte d'Ivoire a produit,toutes variétés confondues, 2 150000 sacs, soit une baisse de 24% parrapport à 2006. En 2008, la Côted'Ivoire s'est reprise avec une pro-duction de 2 500 000 sacs.

L’ÉthiopieC'est de la région de Caffa en Éthio-pie que provient l'Arabica. Grâce auclimat et aux caractéristiques du ter-rain, les plants de café croissentspontanément et ne nécessitent l'in-tervention de l'homme que pour leséchage. Avec son jus rouge foncé,sa saveur corsée, son goût très douxet son taux d’acidité élevé, le Harrar,qui provient d'Europe orientale, sesubdivise en Longberry Harrar (grosgrains), Shortberry Harrar (petitsgrains) et Mocha Harrar (peaberryou petits grains). Le Ghimbi qui, parrapport au Harrar, est plus riche,possède un corps plus décidé et unbon arrière-goût. Regroupés sous lesnoms de Mocha, le pays produitaussi les variétés suivantes : Yirga-cheffe, Sidamo, Limu et Djimah,Altitude des cultures : 1300 à 2100m.En 2007, l'Éthiopie a produit, toutesvariétés confondues, 4 906 000 sacs,une augmentation de 6 % sur 2006.2008 fût une bonne année de pro-duction pour le pays qui a produit 6

133 00 sacs.

Le GabonSitué dans l'aire équatoriale avec destempératures élevées, ce pays pro-duit une quantité modeste de caféRobusta. L'ICO enregistre une trèsfaible production de café pour 2007-2008, inférieure à 1000 sacs.

Le GhanaLe peu de café cultivé est du Ro-busta. Le produit principal du paysest le cacao.Depuis 2003, le pays produit, avecdes hauts et des bas, environ 20 000sacs par année. Depuis les trois der-nières périodes de récolte, soit de2006 à 2008, cette tendance tend àaugmenter, avec des productions de29 000, 30 000 et 25 000 sacs res-pectivement.

Le KenyaLe café n'a été introduit dans le paysqu'à partir de 1900 par les Anglais.Plantations d'Arabica naturel et lavé,d'excellente qualité et savoureux.Notons l'importance des variétésChragga et Kenya AA, considéréescomme plus rares que le Blue Moun-tain de Jamaïque. Ce café a un goûtfin, fruité, acidulé et très complexe.La meilleure variété est sansconteste l'Estate Kenya -- un cafétrès cher, mais considéré comme undes meilleurs au monde.Altitude des cultures : 1500 à 2100m.En 2007, le Kenya a produit, toutesvariétés confondues, 652 000 sacs,une baisse de 21 % sur 2006. Parcontre, en 2008, la production aconnu une augmentation considéra-ble avec une production totale de950 000 sacs.Le café fait partie des produits ex-portés. Les espèces cultivées sont leRobusta, l’Arabica et l'Excelse. LaRépublique de Madagascar est unÉtat insulaire situé dans la partie oc-cidentale de l'océan Indien, au large

de l'Afrique de l'est -- continent dontil est séparé par le canal de Mozam-bique, large de 460 km. La capitaledu pays est Tananarive.Toutes variétés confondues, l'îledans l'océan Indien a produit, en2007, 604 000 sacs. En 2008, on re-marque une légère baisse dans laproduction qui a atteint les 600 000sacs.

L’OugandaEn Ouganda, un habitant sur quatrecultive le café. Un Robusta appeléBugishu, dont l'arôme est plein et legoût, épicé est digne de mention.Altitude des cultures : Robusta :1200 à 1500 m.Arabica : 1300 à 2300 m.Période de récolte : octobre à marsRobusta : décembre à janvier aunord; mai à juillet au sud.En 2007, l'Ouganda a produit, toutesvariétés confondues, 3 250 000 sacs(une augmentation de 20 % sur2006) et en a exporté 2 700 000 sacs.Toujours en augmentation, la pro-duction en 2008 a atteint les 3 500000 sacs.

La République CentrafricaineOn y cultive le Robusta naturel. Lecafé est surtout exporté en France,qui soutient économiquement lepays fortement éprouvés par la sé-cheresse.Altitude des cultures : 400 à 600 m.La production de la RépubliqueCentrafricaine a augmenté considé-rablement en 2006, avec une pro-duction de 78 000 sacs. Légèrementen baisse les deux années consécu-tives (2007-2008), la production decafé atteint quand même les 60-64000 sacs.

La République Démocratiquedu Congo

Espèces cultivées : Arabica et Ro-busta. Le pays offre de bonnes pos-sibilités soit pour les Arabica(fondamentalement acides) soit pour

les Robusta, mais tout est compro-mis par la faible sélection et la dili-gence de la production.Altitude des cultures : 200 à 1000 m.Période de récolte : Arabica : no-vembre à janvier au nord ; mai à sep-tembre au sudEn 2008, la République Démocra-tique du Congo, a produit 400 000sacs, une faible baisse par rapport à2007, où la production avait atteintles 416 000 sacs.

La TanzanieLa majeure partie des plantations decafé tanzanien sont situées sur lespentes du Kilimandjaro. Les qualitéssont les suivantes : Kilimandjaro,Moshi et Arusha. D'autres planta-tions croissent au sud (variétéMbeya). Les Arabica naturels etlavés ont une saveur vineuse etdouce. On cultive aussi le Robustaavec des grains rarement ronds, donton obtient un café noir et pur à nepas mélanger ni corriger.Altitude des cultures : Robusta : 900à 1500 m; Arabica : 950 à 1500 m.En 2007, la Tanzanie a produit,toutes variétés confondues, 810 000sacs (une légère baisse de 0,2% parrapport à 2006) et en a exporté 730000 sacs. En 2008, la production dupays a augmenté d'environ 100 000sacs, soit un total de 917 000 sacs.

Le ZimbabwePlusieurs experts considèrent l'Ara-bica local du Zimbabwe comme trèsproche par sa qualité à celui duKenya. Les meilleures qualités sontcultivées dans le Chipinge près de lafrontière avec le Mozambique.Le Zimbabwe connaît beaucoup defluctuations au niveau de la produc-tion du café. Avec une production de120 000 sacs en 2004, la productiona drastiquement chutée en 2007,avec une production de 29 000 sacs.La production de 2008 a été sensi-blement meilleure, avec un total de50 000 sacs.

Le café:

Les Pays producteurs d'Afrique

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MAGAZINE

La maladie à virus Zika, encorepeu connue dans le monde, a étéidentifiée pour la première foisau Brésil en 2015, après uneépidémie en Polynésie françaiseen 2014. Si ce virus est connudepuis plusieurs décennies, lasituation actuelle est complète-ment nouvelle en ce quiconcerne la santé publiquemondiale d`une part, mais aussipour la communauté scienti-fique internationale. Jusqu`en2014, seule la circulation spora-dique du virus Zika en Afrique,en Asie et en Océanie avait étérecensée. Mais d`après l`Orga-nisation mondiale de la Santé(OMS), depuis l`année dernière,24 pays et territoires des Amé-riques, outre le Brésil, ont déjàété touchés par le virus Zika.

La maladie causée par cevirus, transmis par le mêmevecteur que la dengue et le

chikungunya, l`Aedesaegypti - quise reproduit dans les points d`eaustagnante -, a été rapidement décriteen tant qu`épidémie par les autoritéspubliques brésiliennes. La transmis-sion de la maladie par des voies au-tres que la piqûre d`un moustiquecontaminé n`a pas encore été prou-vée scientifiquement. Près de 80%des personnes qui contractent levirus ne présentent aucun symp-tôme. Parmi celles qui en présentent,les symptômes les plus courants sont

la fièvre, les éruptions cutanées, laconjonctivite, les douleurs muscu-laires ou articulaires. En général, lessymptômes durent de 2 à 7 joursaprès la contamination. À la fin del`année 2015, les autorités de santépublique brésiliennes ont montré,pour la première fois, la possible as-sociation entre l`infection par levirus Zika de femmes enceintes et lanaissance de bébés atteints de mi-crocéphalie, une malformationcongénitale grave dans laquelle lecerveau ne se développe pas correc-tement. Avec un système de santépublic universel intégré et gratuit, leBrésil a réagi rapidement, à partir dumoment où l`épidémie a été détec-tée, pour connaître le comportementdu virus, comment l`épidémie appa-raît et évolue et les facteurs de risqueassociés. Ce travail a rendu possiblel`association rapide entre la micro-céphalie et le virus Zika par destechniciens de santé brésiliens.Selon l`OMS, les mesures préven-tives les plus importantes à adopteractuellement sont le contrôle des po-pulations de moustiques et la pré-vention des piqûres de moustiqueschez les personnes à risque, notam-ment les femmes enceintes. Le gou-vernement brésilien a mobilisé uneforce opérationnelle sans précédents,avec des moyens financiers, techno-logiques et scientifiques alloués à laprévention et la lutte contre le mous-tique transmetteur et contre la mala-die, à court, moyen et long termes.Près de 220 000 militaires des Ar-mées de Terre, de Mer et de l`Air ontrejoint les 300 000 agents publics etles milliers de volontaires dans tout

le Brésil pour venir à bout des vi-viers dans toutes les habitations dupays.Le Brésil est en train d`unir lesforces de spécialistes de différentsdomaines de la médecine du mondeentier pour conduire les investiga-tions dans le pays. Le gouvernementbrésilien coordonne les efforts inter-nationaux pour combattre le Zika,qu`il a lancés en mobilisant les payslatino-américains et caribéens et enmettant en place un partenariat avecle gouvernement des États-Unispour produire un vaccin. Le paysmaintient un dialogue constant avecles organes internationaux, commel`OMS et les Centres pour lecontrôle et la prévention des mala-dies (CDC) des États-Unis. Le sujetest une priorité nationale, que legouvernement brésilien traite avectransparence et célérité.

Les touristes et les voyageurs ayantpour destination des régions affec-tées par le Zika doivent prendre desprécautions de base, comme n`im-porte où dans le monde. L`OMS etl`Organisation mondiale du Tou-risme ne préconisent pas de restric-tions de voyage ni de commerce àcause du virus. Il est recommandéune attention particulière auxfemmes enceintes, qui doiventconsulter leur médecin avant devoyager et adopter des mesures per-mettant de réduire la présence demoustiques transmetteurs de la ma-ladie, telles que : garder les portes etles fenêtres fermées ou protégées àl`aide de moustiquaires, porter despantalons et des manches longues, etutiliser des produits répulsifs autori-sés pour les femmes enceintes.En vue des Jeux olympiques et para-lympiques Rio 2016, le gouverne-

ment brésilien prend déjà toutes lesprécautions. L`ensemble des chan-tiers des installations olympiquessont en cours d`inspection par desagents de surveillance en santé envi-ronnementale afin de contrôlerd`éventuels foyers de moustiques.Tout réservoir d`eau éventuellementrestant des travaux sera éliminé, etceux qui ne peuvent être éliminés se-ront traités afin d`éviter l`apparitionde foyers de moustiques. Les em-ployés des lieux identifieront et éli-mineront les possibles gîteslarvaires. Pendant les Jeux, toutes lesinstallations olympiques auront aumoins un agent de surveillance ensanté environnementale agréé, quitravaillera quotidiennement dans larecherche, l`élimination ou le traite-ment des rétentions d`eau qui pour-raient devenir de potentiels foyers demoustiques. Outre les agents agrééspour agir à l`intérieur des installa-tions olympiques, des équipes desurveillance en santé environnemen-tale travailleront autour des zones decompétition et des lieux de grandsrassemblements, afin de contrôler lemoustique dans toute la région.Le gouvernement et la populationbrésiliens sont pleinement engagésdans le combat contre le Zika, quiest un devoir de tous. En prenant lesprécautions nécessaires pour éviterla prolifération du moustique, tousauront participé à lutter contre cettemaladie.

Sidi Moustapha Ould [email protected]

Source : Consulat du Brésil

Hygiène de vie

La maladie à virus Zika

Peste, lèpre, choléra, syphilis…L’histoire est jalonnée de grandesépidémies qui ont marqué la mé-moire collective. Souvent, on dit queles responsables de ces fléaux sontdes organismes nuisibles appelés «microbes ». Un vaste groupe dans le-quel on glisse sans distinction les «bactéries » et les « virus ». Pourtant,ces trois termes ont des sens très dif-férents et souvent ignorés de ceux quiles emploient…

Les microbes, ce groupe méconnuParmi ces trois termes, le premier àavoir vu le jour est le mot « microbe». Introduit en 1878 par le chirurgienfrançais Charles Sédillot, il désignaitalors les être vivants infiniment pe-tits et pathogènes qu’on ne pouvaitpas voir à l’œil nu. L’arrivée de ceconcept dans le paysage françaismarque une rupture avec lescroyances médicales de l’époque.Pour la grande majorité des méde-cins, les maladies provenaient des «miasmes », sortes de vapeurstoxiques remplies de particules nau-séabondes. Ces miasmes étaient sus-ceptibles, disaient-ils, de sedévelopper dans les lieux où l’hy-giène laissait à désirer. Selon cettethéorie, c’était donc uniquement parle biais de l’air vicié que se trans-mettaient les maladies. On pensaitalors que le seul nettoyage soigneuxdu corps et des objets pouvait faireobstacle à la maladie. Mais certainssavants, comme Antoni van Leeu-

wenhoek ou Louis Pasteur, vont re-voir cette théorie vieille de plusieurssiècles. Pour eux, les maladies setransmettent bien par l’air mais aussi,et surtout, par les contacts physiquesqui véhiculent des micro-organismesmalveillants. D’abord rejetée par lacommunauté scientifique, cette théo-rie finit par l’emporter au fil des dé-couvertes successives : lestaphylocoque (1878), la typhoïde(1880), la tuberculose (1882), lestreptocoque (1883), etc.w..

Ils sont partout !Aujourd’hui, les microbes désignenttoujours les organismes vivants mi-croscopiques, c'est-à-dire qu’on nepeut les observer qu’à l’aide d’un mi-croscope. Et pour cause, ils sont 100à 10 000 fois plus petits qu’un grainde sable ! Dans l’eau, sur terre ou ensuspension dans l’air, les microbessont capables de coloniser tous lesmilieux, y compris les plus extrêmes,comme les pôles ou les déserts. Unnombre considérable vivent ainsidans nos intestins, notre bouche ousur notre peau : on estime par exem-ple à plus de mille milliards le nom-bre de micro-organismes sur cettedernière. C’est ce qu’on appelle laflore commensale et les microbes quila composent sont loin d’être de dan-gereux nuisibles ! Au contraire, enéchange du gîte et du couvert, ils as-surent un certain nombre de fonc-tions qui préservent l’organisme :synthèse de la vitamine K, absorption

des aliments, digestion de la cellu-lose, protection contre les nuisibles,etc... Un petit nombre d’entre eux sont ce-pendant des organismes pathogènes.Ce sont eux qui donnent une mau-vaise réputation au groupe. On les re-trouve dans les trois grandes famillesde microbes :• les levures et les champi-gnons• les bactéries• les virusEn réalité, les microbes ne consti-tuent pas un groupe scientifique ho-mogène. C’est comme si onregroupait un ensemble d’organismesen fonction de leur couleur ou de leurhabitat. De ce fait, ils sont représen-tés par des formes de vie très di-verses.

Et les virus ?Contrairement à la bactérie, le virusn’est pas une entité biologique auto-nome. Il a besoin de rentrer dans unecellule pour utiliser sa machinerie etse multiplier. En ce sens, on peut leconsidérer comme un parasite. Il estcomposé d’une coque, appelée cap-side, à l’intérieur de laquelle setrouve une petite portion de matérielgénétique (ADN ou ARN). On alongtemps cru que les virus étaientbeaucoup plus petits que les bacté-ries, mais des formes géantes ont ré-cemment été découvertes (pouvantaller jusqu’à 1000 nm).Les virus s’attrapent par contagion,

en croisant ou en côtoyant un indi-vidu déjà infecté. Si celui-ci tousseou éternue près d’une autre personne,il projette dans l’air des virus qu’onpeut respirer. Parfois, la transmissions’effectue par un contact direct ou in-direct : la personne malade se frottele bout du nez, puis touche un objetqu’on touche à son tour. Dès lors, que le virus se trouve à l’in-térieur du corps, il va tenter de para-siter une cellule de l’organisme. Pourcela, il se colle à la membrane decelle-ci, pénètre à l’intérieur puis li-bère son matériel génétique. Ce der-nier va forcer la cellule à fabriquerdes centaines de copies du virus quivont s’accumuler à l’intérieur decelle-ci. Les fonctions vitales prisesen charge par la cellule sont doncabandonnées durant le processus,jusqu’à ce que le poids des copies duvirus fasse exploser la cellule.

Comment les combattre ?La grippe, le rhume, la varicelle, lamononucléose sont des exemplescourants de maladies virales. Il enexiste d’autres qui sont beaucoupplus dangereuses comme le SIDA, lavariole, la fièvre hémorragique, etc...Dans tous les cas, les premiers symp-tômes (fièvre, maux de tête, fatigue)sont dus à la réaction du système im-munitaire face à l’intrus. Lorsquel’organisme a déjà rencontré le virus,il est beaucoup plus à même de lecombattre. C’est pour cette raisonque nous ne pouvons pas contracter

deux fois la varicelle, ou que nousn’avons pas besoin de médicamentsen cas de rhume. Le système immu-nitaire a gardé en mémoire la struc-ture du virus et est prêt à envoyer sesanticorps spécifiques en cas d’at-taque. D’où l’intérêt du vaccin : oninjecte une version inoffensive duvirus, de façon à ce que l’organismesoit prêt à l’éliminer plus facilementlorsqu’il le rencontrera à nouveau.Si le virus est très virulent, le systèmeimmunitaire peut vite être débordé.Mais étant donné que les virus utili-sent la machinerie cellulaire de l’hôtepour se reproduire à l’intérieur mêmede la cellule, il est difficile de les éli-miner sans tuer la cellule hôte. C’estpour cette raison que lors d’une in-fection virale, les médicaments per-mettent davantage de traiter lessymptômes que de combattre levirus. Il existe néanmoins certainsmédicaments antiviraux qui pertur-bent le cycle de réplication des virus.Ils permettent de freiner sa progres-sion, mais rarement d’arrêter l’infec-tion. Ainsi, les seules méthodesfiables et efficaces permettant de lut-ter contre les virus sont la préventionet la vaccination.

De nouveaux virusC’est bien connu, les virus humainsévoluent en permanence. Pire encore,ils se combinent parfois avec d’autresvirus, par exemple, à ceux touchantles animaux, pour donner naissanceà de nouvelles formes pathogènes.

Microbes, virus, bactéries... Quelles différences ?

Page 10HORIZONS N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016

ANNONCES

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme, L’Agence Nationale Tadamoun a achevé la réalisation d’un programme de 14 forages de recon-naissance dont 6 transformables en forages d’exploitation dans la wilaya du TAGANT. Le tableau ci-après renseigne sur le positionnement GPS des localités cibles et récapitule les caractéristiques hydrodynamiques des forages dont les équi-pements d’exhaure solaire (fourniture et installation) sont l’objet du présent avis.

L’Agence TADAMOUN invite les entreprises remplissant les qualifications techniques nécessaires pour la fourniture et l’installation des équipementsd’exhaure sur la base des caractéristiques hydrodynamiques sus-indiquées et ayant déjà réalisé au moins trois installations similaires. Les éventuels sou-missionnaires doivent également prouver qu’ils sont en règle avec les administrations publiques et fournir une garantie de soumission de 1% du mon-tant de l’offre.Les prestations demandées, pour chacun des forages, se traduisent par : - fourniture et installation d’un système de pompage solaire photovoltaïque dans les conditions du forage en question y compris les modules so-laires, onduleur, supports panneaux, pompes ondulaires, câblages électriques, colonne d’exhaure en flexible ou en PHD et autres accessoires de connexionet de fixation … etc),- tête de forage, compteur, margelle, sondes y compris de regard protection en agglo,- fourniture et installation d’une bâche à eau flexible synthétique de 20 m3 y compris accessoires (tuyaux PEHD DN63, vanne 2’’, etc….) pro-tégée par une clôture grillagée. - Pour les forages des localités de ZOURET NEMDAY de MELGUE LEMGHAYSSAT, il y sera installé un dispositif plus adapté à l’abreuvagedes animaux dans la zone, l’eau étant impropre à la consommation humaine.- construction d’un abri de protection (ombrelles de 3 mètres de hauteur) pour les bâches , les bâches étant posées sur une plateforme de 70 cmde haut- fournitures et installation d’une clôture en grillage adéquat de 25mx25m avec portes et cadenas pour la protection des installations.- Construction d’une borne fontaine à 8 robinets.Le matériel à fournir doit être, sous peine de rejet, original, en dehors de toute licence, de haute qualité et de marque fortement appréciée. Les entreprises intéressées présenteront des offres techniques et financières sous plis fermés. L’offre technique doit comporter, entre autres, les cata-logues des constructeurs, l’affectation d’un personnel qualifié composé d’un ingénieur électricien ou électromécanicien ayant une expérience minimalede 5 ans dans le domaine et un technicien au moins spécialisé dans le montage des équipements des pompages solaires, le planning de livraison desfournitures par localité. Compte tenu du délai imparti à cette action, le délai d’exécution des travaux d’équipements demandés est de 30 jours. Les offres devront être remises au plus tard le 4 mars 2016 à 12 heures à l’adresse suivante: L’Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Sé-quelles de l’Esclavage, l’Insertion et la Lutte contre la Pauvreté Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :524 38 88/524 38 99, Fax : 524 39 11, http//www.ta-damoun.mr - Mauritanie. L’ouverture se fera en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants qui souhaitent y assister.

Nouakchott, le 25 février 2016

Le Directeur Général Me Hamdi Ould Mahjoub

AVIS

Page 11HORIZONS N° 6712 DU VENDREDI 26 SAMEDI 27 DIMANCHE 28 FEVRIER 2016

ANNONCES

Dans le cadre de la mise en œuvre de son pro-gramme en 2016, L'Agence Nationale Tadamoun en-visage la construction d'un poste de santé dans lalocalité de BOUTALHAYA, commune de Boutal-haya, située à 35 km au nord -est de RKIZ, wilaya duTRARZA. L'Agence Nationale TADAMOUN sollicite des of-fres sous pli fermé de la part des candidats éligibleset répondant aux qualifications requises pour la réa-lisation de ce poste de santé. Le dossier technique peut être consulté ou retiré gra-tuitement auprès des Services compétents del'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contreles Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Luttecontre la Pauvreté à l'adresse: L'Agence NationaleTadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de J'Es-clavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté(TADAMOUN) Ilot C, lot 420 Tevragh Zei'na, Tél.

:5243888/524 3899, Fax: 52439 11, http//www.ta-damoun.mr Les travaux de construction envisagés sont consti-tués d'un seul et unique lot. Le délai d'exécution est de Quatre (4) mois. Les offres devront être remises au plus tard le 03mars 2016 à 17 heures à l'adresse suivante:L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contreles Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Luttecontre la Pauvreté (TADAMOUN) Ilot C, lot 420Tevragh Zeina, Tél. :52438 88/52438 99, Fax: 5243911, http//www.tadamoun.mr - Mauritanie. L'ouverture se fera en présence des soumissionnairesou de leurs représentants qui souhaitent y assister.

Nouakchott, le 24 février 2016 Le Directeur Général

Me Hamdi Ould Mahjoub

AVIS

L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage,l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (TADAMOUN)

Le wali du Trarza invite M. Abdoulaye Lam, pro-fesseur de Français matricule 76752, en service aulycée de Boutilimit à rejoindre son poste de travaildans les 72 heures qui suivent la publication de cecommuniqué qui tient lieu de mise en demeure.

Wilaya du Guidimagha Le wali du Guidimagha invite l’enseignant BaTaha Cherif en service à l’école Varkaka matri-cule 75 712, absent depuis le 18/02/2016 à rejoin-dre son poste de travail dans les 72 heures quisuivent la publication de ce communiqué qui tientlieu de mise en demeure.

Wilaya de l’AssabaLe wali de l’Assaba invite M. Abdedayem OuldOuld Ahmed Moualim, matricule 631 194 en ser-vice à l’Ecole Sid’ Ahmed Taleb, à rejoindre sonposte de travail dans les 72 heures qui suivent lapublication de ce communiqué qui tient lieu demise en demeure.

Wilaya du Trarza

1. Le Ministère de l'Education Nationale compte exécuter, au titre de l'an-née 2016, dans le cadre du Budget de son département, un programme de pas-sation de commandes publiques.2. Les acquisitions, par voie de cotations concernent:• Le matériel de bureaux;• Les fournitures et consommables de bureaux;• Le matériel informatique;• Les produits et petit matériel de nettoyage;• L'alimentation;• Les fournitures scolaires (craie et ardoisine) ;• Les fournitures spécifiques (kits scolaires et autres fournitures spéci-fiques) ; et• Les prestations diverses.

3. Les fournisseurs intéressés par les prestations ou les fournitures préci-tées sont invités à manifester leur intérêt auprès du Ministère de l'Education Na-tionale (Direction des Affaires Financières) au plus tard le jeudi 17 mars 2016à 17H.

Adresse:Tél: 45 25 27 09 ou Portable: 22 73 85 79 E-mail: [email protected]

Toute demande de renseignement complémentaire devra être envoyée à l'adressesusmentionnée.

NB : cette manifestation d'intérêt servira à l'actualisation de la base de don-nées de fournisseurs qui devront fournir la preuve de la régularité de leursituation vis-à-vis de l'Administration.

La Secretaire GénéraleKhadijetou Mint Ahmed

Ministère de l'Education Nationale

AVIS DE MANIFESTATION D'INTERETS

AUX FOURNISSEURS

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En stage à Tunis depuis le samedi 20février courant, l’équipe nationalejunior de football de Mauritanie adisputé un match amical le mercrediface à son homologue de la Tunisie.Les Mourabitounes U-20 se sont in-clinés devant les Aiglons de Car-thage sur le score de 3 buts à 1.La première période s’est soldée parun résultat de parité (1-1), le butmauritanien étant inscrit à la 33èmeminute par l’attaquant de l’Asac

Concorde, Fodé Traoré. Les Tuni-siens, qui avaient ouvert la marqueà la 13ème minute, ont une nouvellefois, retrouvé le chemin des filets enseconde période, à deux reprises, àla 50ème et 51ème minute.Les protégés de Vincent Rautureauvont effectuer un second test contrecette même formation de la Tunisie,cet après-midi.D’ici-là, nos Mourabitounes aurontretrouvé plus de punch pour contrer

les Aiglons de Carthage, sur leurpropre terrain.

Le Onze de départ :Aly Joub Hoseyn - Bakary Ndiaye,Zeidane Youba, Abdou Choumade,Fallou Konaté – Babacar Diop, ElyCheikh Othmane, Alassane Diop –Houmeye Tanjy, Fodé Traoré, Mo-hamed Daouda Mbareck.

Source FFRIM

Football/Mourabitounes U-20 / match amical

A 27 ans, Floyd Ayité réalise sansdoute sa meilleure saison en Cham-pionnat de France. L’attaquant duSC Bastia espère en tout cas conti-nuer dans cette voie avant, pourquoipas, de découvrir un autre pays et deretrouver une équipe nationale duTogo assainie.

Floyd Ayité serait-il en train d’arriverà maturité ? L’attaquant a inscrit 7 butset délivré 3 passes décisives avec leSC Bastia en Championnat de France(Ligue 1). Le joueur formé aux Giron-dins de Bordeaux n’avait jamais faitaussi bien en Ligue 1. Au point d’êtreun potentiel finaliste pour le PrixMarc-Vivien Foé 2016 (1). « Entermes de statistiques, c’est ma plusbelle saison, pour le moment, sou-ligne-t-il avec un peu de prudence toutde même. J’ai plus de responsabilité àBastia que dans mes précédenteséquipes. C’est une pression positive.Mon club, mon entraîneur et les autresjoueurs comptent sur moi. Je le res-sens au quotidien ». Comme un sym-bole de sa nouvelle efficacité, FloydAyité a marqué le 1500e but de l’his-toire du SCB en première division, le6 février. Un grand moment pour cejoueur davantage habitué à percuterqu’à scorer. « Je suis sensible auxsignes, glisse-t-il. Ça présage debonnes choses pour la suite. J’ai envied’y croire ».

Le maintien avec Bastia puis un départ pour l’étranger ?

Son objectif collectif, cette saison,reste le maintien du SCB en Ligue 1avant, pourquoi pas, de viser mieux,ailleurs. « Je pense avoir le bagage etl’âge nécessaires pour tenter l’aven-ture à l’étranger, explique notammentcelui qui rêve du Championnat d’An-gleterre. Ma saison conditionnera unéventuel départ. J’espère bien la finir». Le Bastiais assure ne pas avoir

prévu de rendez-vous avec ses diri-geants concernant son avenir. Car seulcelui du SCB compte pour le moment.Il lui restera pourtant une seule annéede contrat, à la fin de l’exercice 2015-2016. Floyd Ayité était parti libre duStade de Reims, en 2014, faute d’ac-cord sur une prolongation, avec lesRémois. Une fin un peu décevanteselon le joueur, à l’image de son dé-part des Girondins, en 2011. « J’auraisaimé faire bonne figure à Bordeaux etpartir autrement de Reims », soupirel’intéressé.

Retour en grâce avec le Togo, en mars ?Avant de songer à la prochaine saison,Floyd Ayité doit également réfléchir àsa situation en équipe nationale duTogo. Comme son frère aîné Jonathan,l’attaquant de 27 ans a été sanctionnépar le sélectionneur des Eperviers,Tom Sainfiet, ces derniers mois.Le Belge lui a reproché son manqued’investissement, en juin avant les éli-minatoires de la Coupe d’Afrique desnations 2017, puis en novembre lorsdes éliminatoires de la Coupe dumonde 2018. « Je ne pense pas qu’onpuisse parler de problèmes, tempère lecadet des Ayité. Ce sont des choixd’entraîneur que je respecte, même sije ne les trouve pas vraiment justifiés.Je n’ai pas de soucis avec le coach. Ila pris des décisions, avec des mé-thodes qui ne me plaisent pas plus queça. Mais il est le sélectionneur et nous,les joueurs, nous devons nous plier àses exigences ». Floyd Ayité n’ima-gine pas, en tout cas, ne pas prendrepart à la double confrontation crucialeface à la Tunisie, fin mars, en élimina-toires de la CAN 2017. « Bien sûr ! Jereprésente mon pays quand même.Nous sommes premiers de notregroupe. Nous sommes donc bien par-tis pour décrocher une qualification àla CAN. »

Le futur leader des Eperviers ?Depuis ses débuts avec les Eperviersen 2007, Floyd Ayité n’a disputéqu’une seule phase finale de Couped’Afrique des nations. Celle de 2013.La CAN 2010 en Angola aurait dû êtresa grande première. Mais celle-ci s’estachevée pour le Togo avant d’avoircommencé ; dans le sang, la douleur etla mort suite à l’attaque du bus de ladélégation togolaise, dans l’enclave deCabinda.« Après la tragédie, j’ai pris le largepar rapport à la sélection, raconte pu-diquement celui qui n’oublie rien.Toute la délégation a très mal vécu cetévénement. On ne peut pas continuer àprendre du plaisir en jouant au footballquand on s’est fait tirer dessus ». Ilajoute : « Mais malgré ça, on continued’aller en sélection et à hisser haut lescouleurs du Togo. Je pense que les au-torités togolaises, que ce soit la fédé-ration ou d’autres, devraient y penserplus souvent. ». Le football togolaisnage malgré tout en plein marasme de-puis de nombreuses années, entre lessoucis d’une fédération longtempsmise sous tutelle par la Fifa et des pro-blèmes de sous-développement. « Onaimerait que la Fédération soit enordre et que le championnat local sedéveloppe, soupire Ayité. Que le Togosoit une nation comme une autre, qu’ilpuisse ambitionner de faire de grandeschoses durant les grandes compéti-tions ». Ce ne sera pas en Coupe dumonde 2018, les Eperviers ayant étépiteusement sortis par l’Ouganda,suite à une préparation inexistante. «J’aimerais lancer un message pour queles problèmes internes se règlent etque l’équipe nationale soit ainsi lemoins pénalisée possible », conclutFloyd Ayité. Pour que le foot togolaisgrandisse et gagne en efficacité. Unpeu comme son nouvel ailier vedette,élu joueur du Togo pour l'année 2015.

Football /championnat de France

L'Atletico Madrid, supérieur dans lejeu au PSV Eindhoven ne s'est pas im-posé (0-0) mercredi au Philipps Sta-dium, mais a confirmé son statut defavori dans ce duel des huitièmes definale aller de la Ligue des champions.Mais si les Madrilènes, dominateurs,ont sans cesse montré leur intention demarquer ce but si important à l'exté-rieur, la défense du PSV a résisté. Legardien Jeroen Zoet et ses équipiersont plié à de nombreuses reprises, sansjamais rompre.Antoine Griezmann a bénéficié de laplus franche occasion de but. Maislancé vers le but néerlandais, l'inter-national français a perdu son duel faceau gardien Jeroen Zoet à la demi-heure.Les Colchoneros attendent donc tou-

jours le réveil de Griezmann, qui n'amarqué qu'un seul but sur ses huit der-niers matches, toutes compétitionsconfondues.Son nul contre Villarreal (0-0) ayant

compromis ses chances de déboulon-ner les Catalans sur la scène nationale,la formation de Diego Simeone a visi-blement jeté toutes ses forces dans labataille européenne. Et bien que pri-vée de Yannick Ferreira Carrasco et deTiago, blessés, les Madrilènes ont étébien plus inspirés que leurs hôtes, or-phelins eux de leur capitaine et buteurLuuk de Jong, suspendu.En deuxième période, la dominationespagnole a été plus évidente encore.En vain, face à un PSV qui retrouvaitles 8e de finale pour la première foisdepuis 2009 après avoir notammentdevancé Manchester United en phasede poules.L'équipe de Philipp Cocu a misé surles contre-attaques. Mais l'organisa-tion madrilène ne lui a pas permis de

se créer de véritables chances de but.Et l'exclusion de Gaston Pereiro pourun mauvais geste (coup de coude) àvingt minutes du terme n'a rien ar-rangé.

L'Atletico Madrid domine le

PSV mais sans marquer

Le Namibien Frankie Fredericks a étédésigné mercredi président de la com-mission d'évaluation du CIO pour lesjeux Olympiques d'été 2024.Cette commission de quatorze mem-bres a pour mission d'auditer les can-didatures de Budapest, Los Angeles,Paris et Rome qu'elle visitera en fé-vrier/mars 2017.Son rapport, publié un mois avantl'élection prévue le 13 septembre 2017à Lima, servira de base d'informationaux membres du CIO. "Pour ce qui estde l'organisation de la manifestationolympique, l'Agenda olympique 2020met l'accent sur la durabilité et l'expé-rience des athlètes, a déclaré le prési-dent du CIO, Thomas Bach. Et c'estprécisément là que Frank Fredericks,quadruple médaillé olympique d'ar-gent en sprint et ancien président de lacommission des athlètes du CIO,pourra donner la pleine mesure de sescompétences."

Outre Fredericks, ancien président dela commission des athlètes du CIO, lacommission est également composéedu Suisse Patrick Baumann, de l'Es-pagnole Marisol Casado, de la Philip-pine Mikaela Cojuangco Jaworski, dela Zimbabwéenne Kirsty Coventry, laMarocaine Nawal El Moutawakel, duTurc Ugur Erdener, du Nigérian HabuGumel, du Danois Poul-Erik Hoyer,du Néo-Zélandais Duane Kale, de laSuédoise Gunilla Lindberg, la Néo-Zélandaise Kereyn Smith, le BrésilienBernard Rajzman, du Japonais Tsune-kazu Takeda. Thomas Bach, présidentdu CIO, a également annoncé la com-position de la commission de coordi-nation des JO d'hiver de Pékin-2022qui sera présidée par le Russe Alexan-der Zhukov, déjà président de la com-mission d'évaluation de ces mêmesJeux. Cette commission sera chargéede suivre l'évolution des préparatifsdes JO-2022

JO-2024