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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014 PRIX : 100 UM Propreté est acte de foi HORIZONS Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en au- dience, hier au palais présidentiel à Nouakchott, M. Mohamed Bazoum, émissaire spécial du Président nigé- rien, Son Excellence Monsieur Is- souffou Mohamadou. Au cours de l’audience, M. Moha- med Bazoum, a passé en revue avec le Président de la République des questions relatives au renforcement de la coopération bilatérale. Lire page 3 Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a également reçu hier après midi en audience une délégation de la "Jamaa Daawa wa Ta- bligh" (prêche). M. Fadel Ould Sidi, porte-parole de la délégation a, à l'issue de l'audience, fait une déclaration à l’AMI, dans laquelle il a indiqué que la délégation a rendu visite au Président de la République en ces jours où l'on se pré- pare à commémorer l'anniversaire de la naissance du Saint Prophète (Paix et Salut sur Lui). Lire page 3 Le ministre de l'Intérieur et de la Dé- centralisation, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Rare, a supervisé, hier matin à Rosso, la sortie de 48 sous-officiers et 200 agents représentant la troisième pro- motion du GGSR. A cette occasion, le ministre a indi- qué que le développement significa- tif qu'ont connu les appareils sécuritaires, sur instruction du Pré- sident de la République, Son Excel- lence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est dicté par le contexte général pour préserver la sécurité et la stabilité de la patrie. Lire page 5 Sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Moha- med Ould Abdel Aziz, le Centre in- ternational de Conférence de Nouakchott a abrité lundi le lance- ment du 27ème colloque internatio- nal du Regroupement Culturel isla- mique en Mauritanie et en Afrique de l'Ouest sous le thème "les valeurs du Saint prophète et leurs effets sur le traitement des maladies hu- maines". Lire page 4 Lancement du 27ème colloque du regroupement culturel islamique en Mauritanie et en Afrique de l'ouest Le Président de la République reçoit un émissaire spécial nigérien ... ...et une délégation de la "Jamaa Daawa wa Tabligh" Sécurité routière Sortie d'une nouvelle promotion de sous-officiers et agents du GGSR M. Ismail Ould Sadegh, ministre de l'Habitat, de l’Urbanisme et de l'Amé- nagement du Territoire, a inauguré dimanche le projet d'extension et de mo- dernisation de la nouvelle ville de Bénichab en présence du wali de l'Inchiri, M. Diallo Amadou Samba. Le projet, supervisé par la société "Iskan", est composé d'une mosquée d'une capacité de 500 fidèles et de locaux administratifs ainsi que d'une résidence pour le chef d'arrondissement de Bénichab en plus d'un dispensaire de type "B" et d'une école. Lire page 5 Le ministre de l'Habitat inaugure l'extension de la nouvelle ville de Bénichab Réunion de la conférence des présidents du Sénat Réunion de la conférence des présidents à l'Assemblée nationale Lire page 3

QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

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Page 1: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014 PRIX : 100 UM

Propretéest actede foi

101Numéro vert pour

signaler tout cas

suspect d’Ebola HORIZONS

Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

Le Président de la République, SonExcellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a reçu en au-dience, hier au palais présidentiel àNouakchott, M. Mohamed Bazoum,

émissaire spécial du Président nigé-rien, Son Excellence Monsieur Is-souffou Mohamadou.Au cours de l’audience, M. Moha-med Bazoum, a passé en revue avec

le Président de la République desquestions relatives au renforcementde la coopération bilatérale.

Lire page 3

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a également reçu hier après midi enaudience une délégation de la "Jamaa Daawa wa Ta-bligh" (prêche).M. Fadel Ould Sidi, porte-parole de la délégation a, à

l'issue de l'audience, fait une déclaration à l’AMI, danslaquelle il a indiqué que la délégation a rendu visite auPrésident de la République en ces jours où l'on se pré-pare à commémorer l'anniversaire de la naissance duSaint Prophète (Paix et Salut sur Lui). Lire page 3

Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-centralisation, M. Mohamed OuldAhmed Salem Ould Mohamed Rare,a supervisé, hier matin à Rosso, lasortie de 48 sous-officiers et 200agents représentant la troisième pro-motion du GGSR.A cette occasion, le ministre a indi-qué que le développement significa-tif qu'ont connu les appareilssécuritaires, sur instruction du Pré-sident de la République, Son Excel-lence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, est dicté par le contextegénéral pour préserver la sécurité etla stabilité de la patrie. Lire page 5

Sous le haut patronage du Présidentde la République, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, le Centre in-ternational de Conférence deNouakchott a abrité lundi le lance-ment du 27ème colloque internatio-

nal du Regroupement Culturel isla-mique en Mauritanie et en Afriquede l'Ouest sous le thème "les valeursdu Saint prophète et leurs effets surle traitement des maladies hu-maines". Lire page 4

Lancement du 27ème colloque du regroupement culturel islamique en Mauritanie et en Afrique de l'ouest

Le Président de la République reçoit un émissaire spécial nigérien ...

...et une délégation de la "Jamaa Daawa wa Tabligh"

Sécurité routière Sortie d'une nouvelle promotion de sous-officiers et agents du GGSR

M. Ismail Ould Sadegh, ministre de l'Habitat, de l’Urbanisme et de l'Amé-nagement du Territoire, a inauguré dimanche le projet d'extension et de mo-dernisation de la nouvelle ville de Bénichab en présence du wali de l'Inchiri,M. Diallo Amadou Samba.Le projet, supervisé par la société "Iskan", est composé d'une mosquée d'unecapacité de 500 fidèles et de locaux administratifs ainsi que d'une résidencepour le chef d'arrondissement de Bénichab en plus d'un dispensaire de type"B" et d'une école. Lire page 5

Le ministre de l'Habitat inaugure l'extension de la nouvelle ville de Bénichab

Réunion de la conférence des présidents du Sénat

Réunion de la conférence des présidents à l'Assemblée nationale

Lire page 3

Page 2: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

Page 2HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97

ADRESSES UTILES

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale(CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du ré-gime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisseleurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants com-pris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du moisde janvier 2015.Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de touteprestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro nationald’identification demandé.

Le Directeur GénéralMohamed Aly OuldDedew

CommuniquéMinistère de la Jeunesse et des Sports

Avis d'Appel d'Offres National-Cas sans pré qualificationAAON N°003/ MJS/ CPMPSACC/14

1. Dans le cadre de son plan d'action au titre del'année 2014, le Ministère de la Jeunesse et desSports (MJS) envisage financer, pour les besoinsdes maisons de jeunes centrales et régionales, surle Budget de l'Etat (BCI 2014), le Marché àcommandes pour l'acquisition de matérielsdestinés aux Maisons et Centres de Jeunes entrois (03) lots distincts: Lot 1 :mobilier de bureautique Lot 2 : matériel informatique Lot 3 : équipements de sport, d'animation etde loisirs 2. Le MJS sollicite des offres sous pli fermé dela part de candidats éligibles et répondant auxqualifications requises pour la fourniture de-mandée conformément aux spécifications conte-nues dans le Cahier des Clauses Techniques duprésent marché. 3. La passation du présent Marché de fournituresera conduite par Appel d'Offres Ouvert tel quedéfini dans le Code des Marchés publics mauri-tanien, et ouvert à tous les candidats éligibles sa-chant que sa durée ne peut excéder une année. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir desinformations auprès de la Direction des AffairesAdministratives et Financières du Ministère dela Jeunesse et des Sports Immeuble du Gouver-nement, rez-de chaussée).Téléphone : +(222)49494966. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir undossier d'Appel d'Offres complet à l'adresse dusiège de la Commission de Passation des Mar-chés Publics des Secteurs de l'Administration, dela Culture et de la Communication(CPMPSACC) sise à l'Ilot C N° 335 Tevragh-Zeina Nouakchott Mauritanie BP: 5263 Tel:+(222) 45 24 13 25, E-mail: [email protected], contre un paiement non remboursableau Trésor Public, exclusivement, de trente milleOuguiyas (30.000 UM). 6.Les exigences en matière de qualifications des

candidats sont: Capacité technique: Le Candidat doit prouver par des attestations deservice fait ou attestation de bonne exécutionqu'il a déjà réalisé au cours des cinq (05) der-nières années au moins deux (02) marchés simi-laires par chaque lot. La Similitude portera surla nature et le volume du lot qui ne doit pas êtreinférieur à 50% du montant de son offre. Capacité financière: Le Soumissionnaire doit fournir la preuve écritequ'il satisfait aux exigences ci-après: La réalisation d'un chiffre d'affaires moyen du-rant les trois années au moins égale à100.000.000 UM. Avoir une attestation d'autofinancement fournieou confirmée par une institution financière éta-blie en Mauritanie au moins égale à sa soumis-sion. 7. Les offres devront être soumises au plus tardle lundi 02 février 2015 à 12H00 GMT àl'adresse du siège de la CPMPSACC sise à ÎlotC N° 335 Tevragh Zeina Nouakchott - Maurita-nie où elles seront ouvertes le lundi 02 février2015 à 12H00 GMT en présence des représen-tants des candidats qui le souhaitent. Les offresremises en retard ne seront pas acceptées. 8. Les offres doivent comprendre une garantie desoumission d'un montant de: Pour le Lot 1 : 1.500.000 UM Pour le Lot 2 : 2.000.000 UM Pour le Lot 3 : 2.500.000 UM9. Les offres devront demeurer valides pendantune durée de quatre vingt dix jours (90 jours) àcompter de la date limite de dépôt.

Le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et des Sports

El Moctar Ould Hindé

Page 3: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

Page 3HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014ACTUALITE

Le Président de la République reçoit un émissaire spécial nigérien

Le Président de la République, SonExcellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a reçu en au-dience, hier au palais présidentiel àNouakchott, M. Mohamed Bazoum,émissaire spécial le Président nigé-rien M. Issouffou Mohamadou.A sa sortie d'audience, le ministre ni-gérien a fait la déclaration suivante:''J'ai eu l'honneur d'être accueilli parSon Excellence le Président de la

République, auquel j'ai remis unmessage de son frère et ami le Prési-dent Issouffou Mohamadou.Comme vous le savez, le Niger et laMauritanie sont deux pays frères. Lacoopération entre la Mauritanie et leNiger a été renforcée, au cours desdernières années, conformément à lavolonté des dirigeants des deuxpays.Le Président Issouffou Mohamadou

m'a chargé de passer en revue avecson frère et ami, le Président de laRépublique, Son Excellence Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,des questions relatives au renforce-ment de cette coopération''.L'audience s'est déroulée en pré-sence du ministre des Affaires étran-gères et de la Coopération, M.Ahmed Ould Teguedi.

…et une délégation de la "Jamaa Daawa wa Tabligh"

Le Président de la République,Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz, a reçu hier après midi en au-dience une délégation de la "JamaaDaawa wa Tabligh" (prêche).M. Fadel Ould Sidi, porte-parole dela délégation a, à l'issue de l'au-dience, fait une déclaration à

l'Agence Mauritanienne d'Informa-tion (AMI), dans laquelle il a indi-qué que la délégation a rendu visiteau Président de la République en cesjours où l'on se prépare à commé-morer l'anniversaire de la naissancedu Saint Prophète (Paix et Salut surLui).

Il a souligné que la rencontre a per-mis de passer en revue l'état de laOumma et les moyens à même de lafaire transcender cette situation enrevenant à Allah et à la Sunna duProphète (PSL) en appelant à la"daawa" (prêche) par la sagesse et labonne parole.

Réunion de la conférence des présidents du Sénat

La conférence des présidents auSénat s'est réunie, hier, sous la pré-sidence de M. Mohamed El HacenOuld El Hadj, son président. La réunion était consacrée au dépôtde deux projets de loi dont le pre-mier autorise la ratification de laconvention de crédit signée, le 1erdécembre 2014 à Nouakchott, entrele gouvernement de la RépubliqueIslamique de Mauritanie et le Fondssaoudien de Développement, rela-tive au financement du projet agri-cole de R'Kiz et le second à laratification de l'accord relatif à lalibre circulation des personnes, desbiens et des services, signé le 16mars 2014, entre le gouvernementde la République Islamique de Mau-ritanie et la République de Côted'Ivoire. Le gouvernement était représenté àcette réunion par Dr Izidbih OuldMohamed Mahmoud, ministre des

Relations avec le Parlement et la So-ciété civile, porte-parole du gouver-nement. La commission des Affaires écono-miques et de la Planification auSénat s'est réunie, hier, sous la pré-sidence de M. Mohamed MahmoudOuld Hamma Khattar, son président.La réunion était consacrée à l'exa-men du projet de loi autorisant la ra-tification des conventions de créditsignées, le 15 mai 2014, à Djeddahentre le gouvernement de la Répu-blique Islamique de Mauritanie et laBanque islamique pour le Dévelop-pement, destinée au financement duprojet de renforcement des capacitésde lutte contre l'insécurité alimen-taire. Le gouvernement était représenté àcette réunion par le ministre des Af-faires économiques et du Dévelop-pement, M. Sidi Ould Tah.

Réunion de la conférence des présidents à l'Assemblée nationale

La conférence des présidents à l'As-semblée nationale s'est réunie hiersous la présidence de M. MohamedOuld Boilil, son président.La réunion était consacrée à l'exa-men des projets de loi déposés au-près de cette chambre en vue de leurprogrammation au niveau de l'ac-tuelle session parlementaire.Le gouvernement était représenté àcette réunion par Dr Izidbih OuldMohamed Mahmoud, ministre desRelations avec le Parlement et la So-

ciété civile, porte-parole du gouver-nement.La Commission financière de l'As-semblée Nationale a discuté, aucours d'une réunion tenue dimanchesoir, sous la présidence du députéSidi Ould Didi, le budget de l'As-semblée Nationale.La discussion de ce budget s'est dé-roulée en présence du questeur del'Assemblée, M. Mohamed FadelOuld Ahmed El Waghef.

Le ministre des Affaires islamiques reçoit l'ambassadeur des USA

Le ministre des Affaires isla-miques et de l’Enseignement ori-ginel a reçu lundi en audience àNouakchott SEM. LarryEdouard Andrew, ambassadeurdes Etats Unis d'Amérique ac-crédité dans notre pays.L'audience a été l'occasion depasser en revue certaines ques-tions d'intérêt commun.

Le ministre palestinien des Affairesreligieuses arrive à Nouakchott

Le ministre palestinien des Aw-ghafs et des Affaires religieuses,M. Cheikh Youssef Adeis, est ar-rivé, dimanche soir, à Nouakchottdans le cadre d'une visite en Mau-ritanie.Il a été accueilli à l'aéroport inter-

national de Nouakchott par le mi-nistre des Affaires islamiques et del'Enseignement originel, M.Ahmed Ould Ehel Daoud, et lechargé d'Affaires de l'ambassadede Palestine en Mauritanie.

Page 4: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

Page 4HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014ACTUALITE

Lancement du 27ème colloque du Regroupement Culturel islamique en Mauritanie et en Afrique de l'Ouest

Sous le haut patronage du Présidentde la République, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, le Centre in-ternational de Conférence deNouakchott a abrité lundi le lance-ment du 27ème colloque internatio-nal du Regroupement Culturel isla-mique en Mauritanie et en Afriquede l'Ouest sous le thème "les valeursdu Saint prophète et leurs effets surle traitement des maladies hu-maines".Participent à ce colloque, organisépar le Regroupement Culturel isla-mique, des oulémas, penseurs de dif-férents pays, des personnalitésscientifiques réputées dont le minis-tre des Affaires religieuses et desAoukafs de Palestine, le penseur tu-nisien Dr. Abdel Majid Najjar pourtraiter les questions objet de préoc-cupations actuelles des musulmans.Cette rencontre sera marquées pardes soirées culturelles animées pardes conférences traitant des diffé-rents aspects de la personnalité duSaint Prophète, de ses louanges(médih) en plus de la lecture de

poèmes pour ancrer davantagel'amour du Prophète. Le ministre desAffaires islamiques et de l'Ensei-gnement originel, M. Ahmed OuldAhel Daoud a, dans son mot pour lacirconstance, souligné que le thèmede ce colloque porte sur des dimen-sions à significations diverses mêmesi le dérapage intellectuel constituel'un des plus graves dangers auquelfait face la société. Notre mondeconnait aujourd'hui, dit-il, un déve-loppement sans précédent de l'extré-misme et du terrorisme en raison dela mauvaise compréhension desconcepts de la "Chariaa" caractéri-sée, au demeurant, par la tolérance,l'ouverture et la reconnaissance del'autre. Il a précisé que le remède detous ces maux est tributaire de notrecapacité à suivre et appliquer laSunna du Saint Prophète.Le Cheikh Mohamed El hafed OuldEnahoui, président du Regroupe-ment Culturel Islamique en Mauri-tanie et en Afrique de l'Ouest, aindiqué que le monde vit aujourd'huides souffrances et des pandémies qui

entrainent des millions de morts,faute d'une prise de conscience del'intérêt de réconcilier les cœurs etles esprits avec les valeurs de notresainte religion et de suivre la sunnade notre Prophète (PSL). Il a invité àtirer les leçons de la vie du Prophèteet à faire parvenir le message divinaux cœurs pour les prémunir contrel'extrémisme et la haine. Il a remer-cié les hautes autorités du pays, aupremier chef, le Président de la Ré-publique, pour leur intérêt pour la re-ligion, relevant les recomman-dations du colloque dont l'impor-tance que l'Etat doit accorder à l'en-seignement de l'éducation islamique,matière dont on doit relever le coef-ficient.Le porte-parole de l'Associa-tion des Ulémas mauritaniens, M.Bal Mohamed El Béchir a, de soncôté, fait le louange des vertus duProphète, appelant à en suivre lasunna dans tous les aspects de lavie.Les autres hautes personnalitésreligieuses Ethmane Ould Abou AlMaali, Mohamed El Hacen OuldDedew, Ishak Ould Yacoub, CheikhMohamed El Korachi Niass, repré-sentant des Ulémas participants ont,tour à tour, pris la parole pour souli-gner l'importance que revêt l'évène-ment et la nécessité de suivre lesenseignements du Prophète ainsique les efforts entrepris dans ce senspar le Regroupement au niveau detous les continents.Le ministre pa-lestinien des Aoukafs n'a pas été enreste. Aussi, a -t- il évoqué la néces-sité pour la Oumma de s'en tenir àune approche véritable de l'islam quifait face à des attaques de toutesparts de ses ennemis faute d'unecompréhension saine de son essenceet de ses objectifs.

La ministre de la Culture annonce que Chinguitty est prête à accueillir le Festival

La ministre de la Culture et de l'Ar-tisanat, Mme Vatma Vall MintSoueinae a, dans un point de pressetenu lundi dans les locaux du minis-tère à Nouakchott, souligné que laville de Chinguitty est prête à ac-cueillir les hôtes de la 5ème éditiondu Festival des villes anciennes. La ministre a relevé, dans l'exposéprésenté pour l'occasion, que le fes-tival, dont l'organisation a été déci-dée en octobre 2010 sur instructiondu Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,sera organisé cette année sous lethème de "l'excellence" à travers lasélection des participations qui se-ront présentées au cours de cette ses-sion.Mme Mint Soueinae a rappelé queles éditions passées ont permis de ré-habiliter les villes anciennes maisaussi de promouvoir et de valoriserle patrimoine culturel en plus de réa-lisations d'infrastructures écono-

miques et sociales de nature à sortirces cités de l'enclavement et de l'ou-bli. La ministre a noté que les conte-nus des activités seront révisés pourfaire place à l'excellence suite auxnouveaux critères de choix des par-

ticipations.Elle a exhorté les medias à faire par-venir l'information au public en as-surant une couverture complète desmanifestations prévues lors de laprochaine édition.

La ministre de la Jeunesse visite des infrastructures en AdrarLa ministre de la Jeunesse et desSports, Mme Sao Houleymata, a ef-fectué, dimanche, une visite de tra-vail et de prise de contact dans lawilaya de l'Adrar.Au niveau des différentes étapes decette visite, la ministre s'est informéede l'état des infrastructures sportiveset de jeunesse, et de l'évolution de laréhabilitation en cours, au niveau decertaines d’entre elles.Elle a, par ailleurs, rencontré les or-ganisations et associations de jeu-

nesse dans la wilaya, pour discuterdes difficultés rencontrées et desprogrès enregistrés dans le cadre dela promotion de la jeunesse maurita-nienne et de l’impact de l’action en-gagée par son département, surinstructions du Président de la Ré-publique, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz.Au niveau du stade régional d'Atar,la ministre a donné le coup d'envoidu match opposant l'équipe d'Aou-jeft à celle de Teyssir, dans le cadre

des festivités commémoratives du3e anniversaire du championnat dela Ligue régionale de football.Mme Sao Houleymata a passé enrevue les équipes qui prennent partà ce championnat régional qui re-groupe neuf (9) équipes issues desdifférentes moughataas de la wilaya.La ministre était accompagnée, aucours de cette visite, par le wali del'Adrar, le hakem d'Atar et les auto-rités sécuritaires et communales.

Remise de 2550 tricycles don dugouvernement chinois à notre pays

Le directeur général de "Tada-moune" ,Agence nationale pourl'Eradication des Séquelles de l’Es-clavage, l'Insertion et la Lutte contrela Pauvreté, Me Hamdi Ould Mah-joub et SEM Wu Dong, ambassa-deur de la République populaire deChine accrédité auprès de notrepays, ont procédé hier à la signatured'un document de remise- réceptionde 2550 tricycles d'une valeur de4,2milliards d'ouguiyas, accordéspar la Chine à notre pays.Ces tricycles devant appuyer les ef-forts des pouvoirs publics visant àmettre un terme à l'usage des char-rettes tirées par les ânes et les "taxiesdits " tout droit" permettront de mo-

derniser la circulation et de contri-buer à la propreté de la ville.Ces fournitures consistent en 5 typesde tricycles dont 300 dotés decaisses isothermes pour le transportdes légumes et du poisson, 200 tri-cycles avec des caisses pour le trans-port et la livraison au profit ducommerce de détail, 850 avec pla-teau et 300 tricycles avec bennes (3tonnes) pour le transport des maté-riaux et 900 autres avec places as-sises pour le transport des personnesdans les zones non desservies par lesystème du transport public.Le projet vise par ailleurs, la réduc-tion des risques liés à l'utilisation descharrettes, la limitation des coûts dutransport et la création d'emplois

Validation de l’étude des critères de sélection des programmes

des projets Pauvreté-environnement

Les travaux d'un atelier de valida-tion de l'étude relative aux critèresde sélection des programmes/projetspauvreté-environnement en Mauri-tanie ont été ouverts, hier matin, àNouakchott. Cette rencontre est organisée par leprojet ‘’initiative Pauvreté-Environ-nement’’ (IPE) en collaborationavec le ministère des Finances et leProgramme des Nations Unies pourl'Environnement (PNUE). Son ob-jectif est de restituer l'étude relativeà l'élaboration des critères de sélec-tion des programmes et projets ré-pondant à la problématiquepauvreté-environnement, pour lesinscrire dans le budget de l'Etat oudans tout autre mécanisme de finan-cement pouvant supporter de telsprogrammes ou projets.M. Brahim Ould Abdallah OuldRavae, chargé de mission au minis-tère des Finances, directeur nationaldu projet, a indiqué que la théma-tique du présent atelier revêt une im-portance particulière au regard desnouvelles orientations du gouverne-ment visant à faire de la lutte contrela pauvreté un leitmotiv de la poli-tique gouvernementale.Il a ajouté que l'objectif du projetIPE dans sa troisième phase est de

renforcer la contribution de la ges-tion durable de l'environnement etdes ressources naturelles à la réduc-tion de la pauvreté et à une crois-sance économique durable etinclusive, pour l'atteinte des Objec-tifs du Millénaire pour le Dévelop-pent (OMDs). Il a encore soulignéque le projet a déjà élaboré quatrenotes de politiques sectorielles pourfaciliter l'intégration de la problé-matique pauvreté-environnementdans les politiques sectorielles desdépartements de l'Hydraulique et del'Assainissement, des Pêches et del'Economie maritime, de l'Agricul-ture et de l'Elevage ainsi que l'éla-boration de notes sectorielles pourd'autres secteurs au cours de l'année2015 et notamment le secteur desMines. Le chargé de mission a enfin passéen revue les études réalisées par leprojet consacrées à la revue des dé-penses publiques pour le change-ment climatique et sur la productiond'une note conceptuelle pour l'intro-duction du concept de budget-pro-gramme, actuellement, en cours.L’ouverture s'est déroulée en pré-sence de plusieurs cadres des dépar-tements concernés et des partenairesau développement.

Page 5: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014 Page 5

ACTUALITE

Le ministre de l'Habitat inaugure l'extension de la nouvelle ville de BénichabM. Ismail Ould Sadegh, ministre del'Habitat, de l’Urbanisme et del'Aménagement du Territoire, ainauguré dimanche le projet d'exten-sion et de modernisation de la nou-velle ville de Bénichab en présencedu wali de l'Inchiri, M. Diallo Ama-dou Samba.Le projet, supervisé par la société"Iskan", est composé d'une mosquéed'une capacité de 500 fidèles et delocaux administratifs ainsi que d'unerésidence pour le chef d'arrondisse-ment de Bénichab en plus d'un dis-pensaire de type "B" et d'une école.De même, quelque 1230 parcelles deterrains seront distribuées.Le coût global du projet a atteint 267millions d'ouguiya sur le budget del'Etat.Dans un mot pour l'occasion, lemaire de la cité, M. M'Rabih OuldAbdel Aziz, a appelé les habitants àvenir occuper la nouvelle ville pouren faire un pôle de développement.Le directeur de "Iskan", M. Moha-med Mahmoud Ould Jaafar, a louéle projet qui s'inscrit, dit-il, dans lecadre du programme national d'ex-tension et de modernisation desvilles.

Le ministre a ensuite visité les ins-tallations nouvellement construiteset suivi des explications sur leur étatavant de tenir avec les élus et cadresde Bénichab une réunion consacréeaux problèmes posés.Les intervenants ont demandé defaire de l'arrondissement une mou-ghataa, de la relier par route à Ak-joujt et à Chami et d'y construire unlycée en plus d'installations pourl'assainissement.Le ministre, en réponse aux do-

léances des populations, a réaffirméque l'Etat met en œuvre depuis 2008,un programme ambitieux de moder-nisation des villes du pays et de miseà disposition aux populations, oùqu'ils se trouvent, de terrains propresà l'habitat.Bénichab, ajoute-t-il, bénéficiera detoutes les prestations dont il a besoindemandant aux populations decontribuer à la construction de lanouvelle ville

Sécurité routièreSortie d'une nouvelle promotion

de sous-officiers et agents du GGSR Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-centralisation, M. Mohamed OuldAhmed Salem Ould Mohamed Rare,a supervisé, hier matin à Rosso, lasortie de 48 sous-officiers et 200agents constituant la troisième pro-motion du GGSR (Groupement Gé-néral pour la Sécurité des Routes).A cette occasion, le ministre a indi-qué que le développement significa-tif qu'ont connu les appareilssécuritaires, sur instruction du Pré-sident de la République, Son Excel-lence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, est dicté par le contextegénéral pour préserver la sécurité etla stabilité de la patrie. Dans ce sens, le gouvernement tientà améliorer le niveau de formationmilitaire et professionnelle des élé-ments du GGSR pour une meilleurelutte contre la criminalité et le main-tien de la sécurité des routes et celledes citoyens et de leurs biens, a-t-ilsouligné. Pour sa part, le général Felix Negri,

commandant de la Garde nationale,a loué le rôle principal que jouel'école de la Garde nationale depuissa création, en matière de formationdes éléments de la Police, de la Pro-tection civile et du GGSR. Il a aussiindiqué que cette école a connu uneévolution qualitative en matièred’infrastructures et d’équipementspour bien mener sa mission. A son tour, le directeur général du

GGSR, colonel Lebatt OuldMayouf, a fait l'éloge du rôle pri-mordial joué par les deux écoles dela Garde et de la Gendarmerie dansle domaine de la formation. Il aajouté que la sortie de cette promo-tion rentre dans le cadre d'une stra-tégie nationale à plusieurs volets,visant à fournir au GGSR des res-sources humaines qualifiées.Quand au directeur de l'école de laGarde nationale à Rosso, le colonelAhmed Salem Ould Touensy a misen exergue le rôle que joue efficace-ment son établissement grâce aux ef-forts et à l'assiduité du personneld'encadrement de l'école. Il s’est fé-licité de la qualité du contenu duprogramme défini en collaborationavec l'école de la Gendarmerie qui aassuré la formation professionnelle. La cérémonie de sortie s'est dérou-lée en présence de M. Isselmou OuldSidi, wali du Trarza, et de plusieursresponsables administratifs et sécu-ritaires de la wilaya.

Démarrage d'un atelier sur la culture industrielle et le développement

Les travaux d'un atelier sur la cultureindustrielle et le développement, or-ganisé par le ministère de la Cultureet de l'Artisanat, ont démarré hier àNouakchott.Les participants à cet atelier de deuxjours, auront à suivre des exposés

présentés par les experts du départe-ment sur la culture, l'industrie, le pa-trimoine ou encore la problématiquedu développement.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, la secrétaire générale duministère de la Culture et de l'Arti-

sanat, Mme Meima Mint Dahby, aprécisé que la culture bénéficied’une attention particulière de la partdu Président de la République, SonExcellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, en tant que levierdu développement économique. Ellea ajouté que l'organisation de cet ate-lier intervient au moment où son dé-partement planche sur l'élaborationd'un plan d'action dont l'une des principales composantes est consacrée àl'industrie culturelle.Le directeur des Etudes et de la Pro-grammation au ministère de la Cul-ture et de l'Artisanat, M. HadMaaloum Ould Baba, a indiqué quel'organisation de cette rencontres'inscrit dans le cadre des efforts dé-ployés par le département pour créerune culture industrielle susceptiblede jouer pleinement son rôle dans l'épanouissement culturelle et écono-mique du pays.

DÉVELOPPEMENT Ouverture d'un atelier sur les

coûts des facteurs de production

Le chargé de mission au ministèredes Affaires économiques et du Dé-veloppement, M. El Houcein OuldHamoud Ould Nagi, a supervisé,hier, à Nouakchott, l'ouverture destravaux d'un atelier de concertationentre l'Etat et le secteur privé sur lescoûts des facteurs de production.Cette rencontre est organisée par ladirection générale de la Promotiondu Secteur privé en collaborationavec le Programme d'Appui auCommerce et au Secteur privé fi-nancé par l'Union européenne et legouvernement mauritanien. Les participants à cet atelier, de deuxjours, suivront des exposés sur lediagnostic de la compétitivité éco-nomique nationale et le climat desaffaires en Mauritanie, ainsi quel'analyse des facteurs de production.Le chargé de mission a indiqué quele choix du thème de l'atelier est lefruit d'une concertation entre la di-rection générale de la Promotion duSecteur privé, l'Union Nationale du

Patronat mauritanien, la Chambre deCommerce, d'Industrie et d'Agricul-ture et le Programme d'Appui auCommerce et au Secteur privé rele-vant du ministère du Commerce, del'Industrie et du Tourisme. Il a ajoutéque cet atelier rentre dans le cadredu processus de concertation entrel'Etat et le secteur privé sur les pro-blématiques fondamentales du dé-veloppement du secteur, l'amélioration de sa compétitivité et sa contri-bution à la réalisation des objectifsnationaux en matière de lutte contrela pauvreté et le chômage. M. Ould Nagi s’est enfin réjoui del'appui apporté par les partenaires audéveloppement, en particulierl'Union européenne.L'ouverture de l'atelier s'est dérouléeen présence des directeurs de la Pro-motion du Secteur privé et celui duCommerce extérieur au niveau duministère du Commerce.

Renforcement des capacités de la gestion des écoles

Les travaux d'un atelier de concerta-tion sur le renforcement des capaci-tés de la gestion administrative etpédagogique des écoles et l'élabora-tion d'un manuel scientifique pourles directeurs d’écoles ont débuté,hier, à Nouakchott. L'atelier de quatre jours est organisépar l’Association des Volontairespour l'Education, la Culture et laLutte contre la Pauvreté avec l'appuide l'UNESCO et la Commission na-tionale pour l'éducation, la culture etles sciences.Il est consacré à la collecte des pro-positions et suggestions des direc-teurs, inspecteurs et professeurs à lalumière du contenu de la premièreversion du manuel administratif etpédagogique de gestion des écoles.Le secrétaire de la commission na-tionale pour l'éducation, la culture etles sciences, Dr Ismail OuldChouaib, a indiqué à cette occasionque l'atelier vise à créer un cadre

technique, pédagogique et culturelpour les superviseurs éducatifs, met-tant en exergue l'importance à l'en-seignement accordée par lePrésident de la République, Son Ex-cellence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz.Il a souligné également que l'année2015, déclarée par le Président de laRépublique " année de l'enseigne-ment ", connaîtra de grandes ré-formes touchant les différentsdisfonctionnements enregistrés dansce domaine, affirmant que la granderesponsabilité incombe aux citoyensde manière générale et aux direc-teurs des écoles en particulier.Le président de lAssociation des Vo-lontaires pour l'Education, la Cultureet la Lutte contre la Pauvreté, M. ElyOuld Bouboutt, a indiqué que cemanuel a été élaboré sous la super-vision de conseillers nationauxjouissant d'une large expériencedans le domaine de l'enseignement.

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Réalisation des OMD en Mauritanie:La promotion d’une croissance favorable aux pauvres

Appui au Renforcement descapacités favorables à unecroissance inclusiveLe projet a pour objectif decontribuer à la réalisation despriorités nationales par le ren-forcement des capacités en ma-tière de mise en œuvre et desuivi-évaluation du Cadre stra-tégique de lutte contre la pau-vreté (CSLP) et des Objectifsdu Millénaire pour le Dévelop-pement (OMD). Ces actions derenforcement des capacités desacteurs de développement vi-sent à appuyer la mise en placedes conditions favorables à laréalisation d’une croissance du-rable et inclusive, levier essen-tiel de lutte contre la pauvreté.Le projet a renforcé les capaci-tés de l‘administration publiquepour une conduite plus efficacedes politiques de développe-ment, y compris à travers l’ap-proche sensible au genre et auxdroits humains. Cette contribution a été dé-ployée à travers la mise enplace d’outils de panification etde suivi-évaluation du CSLP et

des OMD, ainsi que le renfor-cement des capacités du sys-tème statistique national en vuede la collecte, du traitement, del‘analyse et de la diffusion desdonnées désagrégées et sensi-bles au genre. Les structuresnationales disposent d’outils deplanification, budgétisation,gestion, et de suivi-évaluationdu CSLP et des OMD et degestion efficace de l’aide au dé-veloppement, intégrant lesprincipes de statistiques sensi-bles au genre et à l’approchedroits. Les capacités du système sta-tistique national sont renforcéesen vue de la collecte, du traite-ment, de l’analyse et la diffu-sion des données désagrégées(wilaya, sexe, âge).

Appui à la promotion d'emplois décents

Les jeunes et les femmes issusdes familles pauvres en milieurural et périurbain ont davan-tage accès à des emplois dé-cents, à des services de création

de revenus durables et d’alpha-bétisation fonctionnelle. Lesinstitutions nationales dispo-sent des capacités techniques etopérationnelles pour la mise enœuvre et le suivi des pro-grammes et politiques en vue

de la création d’emplois dé-cents au profit des jeunes et desfemmes. Pour mieux favoriserl'emploi des jeunes, un projet

d'appui à la mise en œuvre duProgramme national de volon-tariat a vu le jour.Planification basée sur lesOMD et suivi évaluationau niveau régional et local

L’objectif est d’appuyer le ren-forcement des capacités natio-nales en matière deplanification et de suivi évalua-tion, notamment aux niveauxlocal et régional. Dans ce cadre,le projet a déjà réalisé à ce jourplusieurs activités dont la vali-dation des documents des Pro-grammes Régionaux de Luttecontre la Pauvreté (PRLP) desrégions du Brakna, de l'Assaba,du Trarza, du Guidimakha, duGorgol, de l'Adrar, du Tagant,du Hodh El Chargui, du HodhEl Gharby ainsi que la défini-tion du programme de mise enplace et de renforcement descellules régionales de planifica-tion et de suivi-évaluation. Onnote aussi parmi les accomplis-sements à ce jour la définitiondu programme de mise en place

et de renforcement des cellulesrégionales de planification etsuivi évaluation et celle de lastratégie d’approche des payspartenaires pour la CoopérationSud-Sud. Plateformes Solaires Multi-fonctionnelles pour la Ré-duction de la Pauvreté.

Le programme contribue spéci-fiquement à promouvoirl’équité de genre à travers lerenforcement des capacités desfemmes en milieu rural commedes leaders communautaires etleur participation dans les acti-vités génératrices de revenus.

Une des 11 plateformes solaires construites en 2011

dans les Hodh

En outre, il appuie le gouverne-ment dans l’élaboration d’unprogramme national de plate-formes multifonctionnelles vi-sant à étendre l’expérience àplus grande échelle dans lepays. Les capacités des femmes pau-vres dans le Hodh El Charguiont été renforcées cela afin ré-duire la pauvreté. Cinq sites ontété identifiés à cet effet suite àune mission d'identification etde dimensionnement des infra-structures. Avec l'énergie, désormais dis-ponibles, elles peuvent s'adon-ner à des activités génératricesde revenus pour augmenter lesrevenus de la famille et amélio-rer ainsi leurs conditions d'exis-tence. Elles ont aussi bénéficié d'en-cadrement et de formation.Leurs capacités de gestions ont

Des analyses économiques ont été produites dans l’optiquede promouvoir une croissance favorable aux pauvres à tra-vers des études notamment sur le financement de l’écono-mie et sur les déterminants de l’inflation. Des programmesspécifiques ont également été définis pour la réduction de lapauvreté et des disparités sociales et régionales par exempleles programmes d’appui à l’emploi et à l’auto-emploi. Dansce cadre, une carte des potentialités de création d'emploi aété élaborée ainsi qu'une base de données de micro et petitesentreprises. Un document de projet d'emploi des jeunes estfinalisé, de même qu'un programme national de volonta-riat dans le pays. Le projet a apporté un appui au dévelop-pement du secteur privé pour favoriser la créationd'emplois. Pour ce faire, le plan d'action du cadre intégré aété reformulé, validé et renforcé.

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La promotion d’une croissance favorable aux pauvresété renforcées ainsi que l’amé-lioration de l'accès à l'eau po-table et à l'électricité dans lescommunautés locales du parcnational du Diawling.

Prévention des conflits et cohésion sociale.

Le programme a pour objectifde prévenir les risques deconflits et de tensions, à traversle renforcement de la cohésionsociale, la promotion de l’uniténationale et de la citoyenneté,le développement de politiquesde répartition équitable des res-sources, la mise en place demécanismes de règlement desconflits, l’amélioration des re-venus des bénéficiaires et lerenforcement des capacités desacteurs. Sa mise en œuvre doit permet-tre d’appuyer l’élaboration destratégies nationales de pré-vention des discriminations,d’éradication de l’esclavage etd’insertion des groupes vulné-rablesUn marché communautaireconstruit dans le cadre du pro-jetLe programme a organisé plu-sieurs formations à l'intentiondes acteurs pour éduquer cesderniers à la citoyenneté. Lesélus, la société civile et les ad-ministrations locales ont béné-ficié de formation pour mieuxjouer leur rôle dans la cohésionsociale. Des réseaux locaux pour laprévention des conflits ont étémis en place avec une bonnereprésentativité des jeunes etdes femmes au niveau commu-nautaire. Les organisations ontréalisé, grâce à l'appui duPNUD, des sessions de sensi-bilisation et de formation auprofit des communautés sur lapromotion et la protection desdroits et la prévention desconflits;Le programme a aussi amélioréles conditions de vie desgroupes vulnérables grâce auxactivités génératrices de reve-nus. Notons que le programme aconstruit plusieurs marchéscommunautaires dans les sitesde mauritaniens rapatriés duSénégal pour leur permettre,ainsi qu'à leurs voisins, des'adonner aux activités lucra-tives. Actuellement, une straté-gie de cohésion sociale est encours de finalisation.

ALBA

Historique des OMDD’un symbolisme incontournable et célébrépartout dans le monde, l’avènement du troi-sième millénaire donna à l’ONU l’occasionde présenter une stratégie nouvelle adaptéeaux réalités et aux besoins changeants dumonde du XXIe siècle.Annoncé en 1998, le Sommet du Millénairefut accompagné par une campagne d’infor-mation internationale de deux ans. La cam-pagne avait pour objectifs de consoliderl’engagement de la communauté internatio-nale et le renforcement des partenariats avecles gouvernements et la société civile pourbâtir un monde sans laissés-pour-compte.Elle a aussi permis de mettre en valeur leprincipe énoncé par le Secrétaire généraldans son rapport pour le Millénaire[A/54/2000] selon lequel l’être humain doitêtre mis au centre de tous les programmes,pour aider, dans le monde entier, deshommes, des femmes et des enfants à vivremieux.Le Sommet du Millénaire, qui s’est tenu du6 au 8 septembre 2000 au Siège de l’Organi-sation à New York, constitua le plus grandrassemblement de chefs d'État et de gouver-nement de tous les temps. Il s’est conclu avecl’adoption par les 189 États Membres de laDéclaration du Millénaire, dans laquelle ontété énoncés les huit objectifs du Millénairepour le développement (OMD).2002 – Campagne du MillénaireLa Campagne du Millénaire des NationsUnies a été mise en place en 2002 par KofiAnnan, Secrétaire général de l'ONU, afin desoutenir la participation de la communautéinternationale et l’engagement de tous dansla réalisation des objectifs du Millénaire pourle développement.Depuis 2002, dans le cadre de la Campagne,les Nations Unies et ses partenaires, tels quela société civile, des parlementaires, desjeunes et des groupes confessionnels, ont ins-piré des hommes et des femmes à travers lemonde et favorisé la mise en place de pro-grammes et politiques visant à améliorer leurquotidien. La Campagne permet aussi de mettre en lu-mière l’impact de leurs investissements et deleur travail dans la lutte mondiale contre lapauvreté, incitant d’autres personnes et com-munautés à s’engager.Aujourd’hui, la Campagne préconise le ren-forcement des efforts pour promouvoir effi-cacement un plus grand soutien et assurer laréalisation des objectifs d’ici à 2015. Plusque jamais, les OMD demeurent une prioritédans l'agenda politique international. Elleparticipe également à la mise en place desobjectifs de développement de l’après-2015et à la diffusion d’informations à ce sujet.2002-2006 – Projet du MillénaireLe Projet objectifs du Millénaire EN était unorgane consultatif indépendant créé par leSecrétaire général de l’ONU pour proposerles meilleures stratégies permettant de réali-ser les objectifs du Millénaire pour le déve-loppement (OMD).Le Projet fut dirigé par le Professeur JeffreyD. Sachs, Conseiller spécial du Secrétairegénéral sur les OMD. L’essentiel des travaux

du Projet a été fait par dix équipes théma-tiques comprenant plus de 250 spécialistesvenant du monde entier – notamment despraticiens du développement, des scienti-fiques, des décideurs, des parlementaires,ainsi que des représentants de la société ci-vile, des organismes des Nations Unies, dela Banque mondiale, du Fonds monétaire in-ternational et du secteur privé. Leurs recom-mandations furent publiées en 2005 dans unrapport final intitulé « Investir dans le déve-loppement : plan pratique de réalisation desobjectifs du Millénaire pour le développe-ment ».Après la présentation du rapport final, unepartie des spécialistes du Projet ont continuéà travailler à titre de conseillers jusqu'à la fin2006 afin de soutenir la mise en œuvre desrecommandations du projet. En particulier,ils ont apporté leur soutien et expertise à lapréparation des stratégies de développementnationales ayant pour objectif la réalisationdes OMD dans les pays en développement.2005 – Sommet mondialLe Sommet mondial de 2005, qui a eu lieudu 14 au 16 septembre au Siège de l’ONU, àNew York, a rassemblé plus de 170 chefsd’État et de gouvernement. L’ordre du jourdu Sommet s’appuyait sur une série de pro-positions présentées par le Secrétaire géné-ral, M. Kofi Annan, dans son rapport intitulé« Dans une liberté plus grande ».Lors du Sommet, les dirigeants de la planèteont convenu d’intervenir sur divers frontspour faire face aux grands problèmes mon-diaux. Tous les gouvernements se sont enga-gés avec force et sans ambiguïté à atteindred’ici à 2015 les objectifs de développementénoncés dans la Déclaration du Millénaire,promettant 50 milliards de dollars de plus paran pour combattre la pauvreté. Ils se sontmontrés décidés à trouver des sources nova-trices de financement du développementainsi que des mesures supplémentaires pro-pres à assurer la viabilité de la dette à longterme. Ils se sont aussi déclarés fermementattachés à la libéralisation du commerce etse sont engagés à faire diligence pour appli-quer les volets du programme de travail deDoha qui ont trait au développement.2008 – Réunion de haut niveau sur la réa-lisation des OMDLe 25 septembre 2008, le Secrétaire général

des Nations Unies et le Président de l'As-semblée générale ont convoqué une réunionde haut niveau sur la réalisation des objectifsdu Millénaire pour le développement auSiège des Nations Unies.À mi-parcours de l’échéance de 2015, lebilan des objectifs du Millénaire pour le dé-veloppement était inégal. Des progrès réelsont été accomplis vers la réalisation de cer-tains des objectifs, notamment la généralisa-tion du traitement contre le sida, les gains deproductivité agricole, la hausse des taux descolarisation et l’amélioration de l’accès auxservices d’approvisionnement en eau et enassainissement. Mais il subsistait encore defortes disparités entre pays et au niveau na-tional. Cette réunion de haut niveau a permisaux dirigeants internationaux d'examiner lesprogrès accomplis, d’identifier les lacunes deleurs pays et de s'engager à prendre des me-sures concrètes nécessaires pour les combler.2010 – Sommet sur les objectifs du Millé-naire pour le développementLe Sommet 2010 sur les objectifs du Millé-naire pour le développement s'est concluavec l'adoption d'un plan d'action mondialintitulé « Tenir les promesses: tous unis pouratteindre les objectifs du Millénaire pour ledéveloppement » et l'annonce d'un certainnombre d'initiatives menées pour contrer lapauvreté, la faim et la maladie.Dans le cadre d'un important effort entreprispour intensifier les progrès réalisés dans ledomaine de la santé des femmes et des en-fants EN, de nombreux chefs d'État et degouvernement de pays développés et en dé-veloppement, soutenus par le secteur privé,des fondations, des organisations internatio-nales, la société civile et des organismes derecherche, ont promis une aide de plus de 40milliards de dollars au cours des cinq pro-chaines années.Le 25 septembre 2013, le Président de l'As-semblée générale des Nations Unies a orga-nisé un évènement spécial sur les OMD pourassurer le suivi des efforts déployés pour lesatteindre. Lors de l'évènement spécial, le Secrétaire gé-néral de l'ONU, Ban Ki- moon, a présentéaux États Membres son rapport intitulé «Une vie de dignité pour tous.Dans le document final adopté par les ÉtatsMembres, les dirigeants du monde ont réaf-firmé leur engagement à atteindre les OMDet ont convenu de tenir un Sommet de hautniveau en septembre 2015 pour adopter unnouvel ensemble d'objectifs, en s'appuyantsur les réalisations des OMD. Le 23 septem-bre 2013, le Secrétaire général a organisé unForum de haut niveau pour accélérer la réa-lisation des objectifs du Millénaire pour ledéveloppement et contribuer aux délibéra-tions de l'Assemblée générale. Le forum a porté sur des exemples concretsde succès et a permis d'identifier de nou-velles opportunités. Des engagements sup-plémentaires pour stimuler la réalisation desOMD ont été annoncés, totalisant plus de 2,5milliards de dollars!

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Page 8HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014ESPACE-AFRIQUE

Sécurité alimentaireComment l’Afrique peut-elle y parvenir ?

En incluant les îles, l’Afriqueest un continent de 30 221532 km² et peuplé d'un mil-liard d'habitants. Elle estbordée par la mer Méditer-ranée au nord, le canal deSuez et la mer Rouge aunord-est, l’océan Indien ausud-est et l’océan Atlantiqueà l’ouest. L’Afrique com-prend 49 pays en incluantMadagascar, et 54 en in-cluant tous les archipels.Au cours du mandat du Pré-sident de la République M.Mohamed Ould Abdel Aziz àla tète de l’Union Africainenous revisitons, dans unesérie d’articles, les perfor-mances et le potentiel desdifférents Etats membres del’Union et ses organisationsaffiliées. Dans l’article ci-après, c’est de la sécuritéalimentaire dont il est ques-tion.

C'est un paradoxe difficile à com-prendre que l'Afrique subsaharienne,un continent doté d'autant de ri-chesses, fasse toujours face à la fa-mine et à la malnutrition. Situationdes plus paradoxales, sur un conti-nent doté d’immenses ressourcesagricoles.Le paradoxe est d’autant plus frap-pant que la région a connu ces der-nières années des taux de croissanceéconomique élevés, parmi les plusforts au monde, et des améliorationsde l’espérance de vie et de la scola-risation. Rien de cela toutefois nes’est accompagné de progrès en ma-tière de sécurité alimentaire.Le spectre de la famine, qui a prati-quement disparu en d’autres lieux,continue de hanter de vastes groupesde population de la région : il s’estmanifesté en Somalie en 2011 et leSahel est de nouveau à risque en2012.L’insécurité alimentaire chroniquede l’Afrique subsaharienne provientde décennies de sous-investissementdans les campagnes, où l’infrastruc-ture se détériore, l’agriculture lan-guit, les inégalités fondées sur legenre et autres facteurs se creusentet les systèmes alimentaires stag-nent.Les petits agriculteurs, ceux-làmêmes dont dépend le relèvementdu secteur agricole, se trouvent delongue date pris entre l’arbre etl’écorce.Les aléas de la météorologie et lesvariations saisonnières des prix ali-mentaires, doublés de nouvelles me-naces provenant de la croissancedémographique, des pressions envi-ronnementales et des changementsclimatiques, ne font qu’empirer la si-tuation.Mais il ne faut pas confondre his-toire et destin et les Africains ne sontpas irrémédiablement condamnéspar le sort à souffrir de la faim. Si lespouvoirs publics, armés d’une vo-

lonté politique solide, agissent réso-lument pour faire en sorte que touset toutes puissent accéder aux den-rées alimentaires et aient les moyensfinanciers de se les procurer, il peuts’enclencher sur le continent un cer-cle vertueux de développement hu-main accru et de sécurité alimentairerenforcée. Tel est l’argument central du Rap-port sur le développement humainen Afrique du Programme des Na-tions Unies pour le développementintitulé « Vers une sécurité alimen-taire durable » lancé aujourd’hui àNairobi.Une action focalisée sur la seuleagriculture ne suffira pas pour mettreun terme à l’insécurité alimentaire.Le secteur vivrier africain devra nonseulement produire considérable-ment davantage, mais il faudra aussides interventions coordonnées dansde multiples autres secteurs, infra-structure rurale et services de santénotamment, ainsi que des mesurespour instaurer de nouvelles formesde protection sociale et autonomiserles communautés locales.L’Afrique subsaharienne peut s’ex-tirper de l’insécurité alimentaire om-niprésente en accroissant laproductivité agricole des petits ex-ploitants, en mettant en place des po-litiques de nutrition plus efficaces,tout particulièrement pour les en-fants, en aidant les communautés etles ménages à résister aux chocs eten encourageant une participation etune autonomisation plus larges de lapopulation, notamment de la part desfemmes et des groupes ruraux pau-vres.Le défi est de taille, il y a urgence enla demeure et l’investissement re-quis est considérable, mais les re-tombées pour le développementhumain dans la région sont im-menses.Agriculture, sécurité alimentaireet nutritionLe présent chapitre est consacré auxinteractions qui s’exercent entrel’agriculture, la sécurité alimentaireet la nutrition en Afrique subsaha-rienne. Il donne la définition destermes de base qui seront repris toutau long de l’ouvrage, puis examineles différentes formes de malnutri-tion et leurs causes. Vient ensuiteune description générale des ten-dances de la production alimentaire,des disponibilités et de la situationnutritionnelle en Afrique subsaha-rienne au cours des 25 ou 30 der-nières années. Pour aider à situer cestendances dans leur contexte, l’ou-vrage propose une analyse des di-vers facteurs globaux et nationaux -y compris les stratégies et les poli-tiques - qui ont conditionné la sécu-rité alimentaire des pays et lebien-être nutritionnel des personnes,et qui continueront à les influencer.Parmi les problèmes les plus urgentsauxquels est exposée l’Afrique sub-saharienne, il faut distinguer les ef-fets de la croissance démographiquerapide, de la dégradation du milieunaturel, des conflits intérieurs et dusyndrome d’immunodéficience ac-quise, le sida. C’est en comprenant

mieux la nature de ces problèmes etla façon dont ils affectent la capacitéproductive d’un pays et son aptitudeà nourrir les générations à venir quel’on franchit un premier pas versleur solution.La sécurité alimentaireLa sécurité alimentaire ne signifiepas nécessairement la même chosepour tout le monde. La Conférenceinternationale sur la nutrition (CIN),organisée à Rome en 1992, définit lasécurité alimentaire comme «l’accèsde tous, en tout temps, aux alimentsnécessaires pour mener une viesaine» (FAO/OMS, 1992a). Fonda-mentalement, un pays qui veut réali-ser la sécurité alimentaire doitpoursuivre trois objectifs de base:. Garantir des approvisionnementssûrs et nutritionnellement adéquats;. Optimiser la stabilité du flux desapprovisionnements;. Assurer à chaque ménage lesmoyens matériels, sociaux et écono-miques de se nourrir correctement.Une disponibilité alimentaire suffi-sante aux niveaux de la nation, desrégions et des ménages, réaliséegrâce aux marchés ou par un autrebiais, constitue la pierre angulaire dubien-être nutritionnel. Au niveau desménages, la sécurité alimentaire im-plique un accès physique et écono-mique aux vivres qui, par leurquantité, leur qualité, leur salubritéet leur acceptabilité sur le plan cul-turel, suffiront aux besoins de cha-cun. La sécurité alimentaire d’un ménagedépend de ses revenus et de sesbiens, tels que la terre et les autresressources productives dont il dis-pose. En définitive, la sécurité ali-mentaire est liée à l’accessibilitéd’une nourriture adéquate au niveaudu ménage, c’est-à-dire à la capacitédes ménages et des individus à seprocurer en toutes circonstances unealimentation suffisante et nutrition-nellement adéquate. Les dimensionsnormatives de la sécurité alimentairedes ménages, qui la définissent entermes idéaux, sont décrites sché-matiquement à la figure. Les condi-tions nécessaires à la réalisation etau maintien de la sécurité alimen-taire des ménages seront discutéesplus à fond au chapitre.

Il convient d’observer que le fait,pour un ménage, d’accéder à la sé-curité alimentaire ne se traduit pasnécessairement par une améliorationde l’état nutritionnel de chacun deses membres. Le seul fait de dispo-ser d’une nourriture adéquate et suf-fisante ne suffit pas à garantir uneconsommation appropriée parchaque membre, ni l’utilisation bio-logique appropriée des alimentsconsommés. En conséquence, quelssont les rapports de la sécurité ali-mentaire des ménages avec l’état nu-tritionnel des individus, exprimé entermes biologiques ou physiolo-giques?La réponse est que la sécurité ali-mentaire d’un ménage se traduit parun bon état de nutrition si ses mem-bres jouissent de la sécurité nutri-tionnelle, qui implique à la fois:l’accès à une nourriture nutritionnel-lement adéquate, suffisante et saine;le savoir et les aptitudes nécessairesà l’acquisition, à la préparation et àla consommation d’une alimentationcorrecte sur le plan nutritionnel, no-tamment en ce qui concerne les be-soins spéciaux des jeunes enfants;l’accès aux services de santé et unenvironnement salubre qui garanti-ront l’utilisation biologique effectivedes aliments consommés.Le bien-être nutritionnel concret estainsi conditionné par un ensemblede facteurs liés entre eux qui, outrela sécurité alimentaire, comprennentla santé, l’assainissement, l’approvi-sionnement en eau, l’éducation pa-rentale ainsi que la disponibilité detemps au sein du ménage, pour lapréparation des aliments et la priseen charge des personnes les plus vul-nérables. La nutrition est la science qui ex-plique le rôle joué par les aliments etles nutriments dans le corps humain,pendant la croissance, le développe-ment et le maintien de la vie. Définiedans un contexte plus large, la nutri-tion appréhende «comment les ali-ments sont produits, transformés,manipulés, vendus, préparés, parta-gés et consommés et quel est leursort dans l’organisme: comment ilssont digérés, absorbés, utilisés» .Quant à l’état de nutrition, il s’agitde la condition nutritionnelle où setrouve l’organisme, exprimée selon

certains critères scientifiquement vé-rifiés, comme le poids corporel, lataille, l’âge et diverses combinaisonsde ces paramètres. Le recours à cesparamètres permet d’évaluer l’étatde nutrition, bon ou moins bon, oùse trouve la personne examinée.Les facteurs influant sur l’état denutritionLa sécurité nutritionnelle est in-fluencée par de nombreux facteursqui peuvent conduire à une insuffi-sance ou un excès d’apport de nutri-ments, ou qui peuvent compromettreleur utilisation biologique. Les fac-teurs qui influencent le plus directe-ment l’état nutritionnel sont analysésdans les trois catégories suivantes:sécurité alimentaire; santé; savoir etprise en charge (figure Ils jouent unrôle crucial dans le développementd’un bon état de nutrition et agissentsouvent les uns sur les autres. Pourobtenir un résultat nutritionnel opti-mal, il faut mener l’action simulta-nément dans ces trois catégories.Cela n’implique pas seulement quedes efforts bien coordonnés soientconsentis au niveau des ménages etdes communautés, mais aussi quedes politiques et stratégies nationalesde développement viennent appuyerles efforts locaux. Les politiques na-tionales de développement, particu-lièrement les politiquesmacroéconomiques et agricoles, neconcernent peut-être pas directementla nutrition, mais peuvent avoir deseffets considérables sur l’état nutri-tionnel de la population.Il est largement admis que la pau-vreté est la première cause de mal-nutrition (FAO/OMS, 1992g). Ladénutrition aiguë et chronique ainsique la plupart des carences en mi-cronutriments touchent d’abord lespersonnes pauvres et défavorisées,qui ne peuvent produire ou se pro-curer suffisamment de nourriture,qui vivent dans un environnementdifficile ou insalubre, sans accès àl’eau pure ni aux services de base, etqui ne bénéficient pas d’une éduca-tion et d’une information appro-priées.Sidi Moustapha Ould BELLALI

[email protected]

Page 9: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

Page 9HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014ENVIRONNEMENT

Changements climatiquesDes étapes à franchir avant Paris 2015 (4ème partie)

Pour réduire les inégalités, il estproposé comme objectifs d’éli-

miner les inégalités économiquesextrêmes, d’éradiquer l’extrêmepauvreté, de parvenir à l’égalité dugenre et faire respecter les droitsdes femmes, ainsi que d’assurerl’universalité de la couverture santéet de l’éducation grâce à des ser-vices publics solides. Pour faireface au changement climatique, il ya eu proposition d’objectifs en ma-tière de changement climatique etd’énergie, d’alimentation et defaim, d’accès à l’eau, ainsi que deréduction des risques, complétéspar des sous-objectifs chiffrés enlien avec le changement climatiquedans l’ensemble du programme.Ainsi, l’ONG Oxfam soutient éga-lement l’objectif proposé de réduireles inégalités de revenu de sorte queles revenus des 10% les plus richesne dépassent pas ceux des 40% lesplus pauvres.Puisque le monde est en bonne voiede mettre fin à l’extrême pauvretédes personnes vivant sous le seuild’un dollar par jour, il est normal demettre la barre plus haut et éradi-quer la situation de pauvreté sous leseuil de deux dollars par jour. Il estaussi juste de s’engager pour par-venir à une couverture santé et àune éducation universelle, assuréespar un financement suffisant des

services publics. Enfin, l’objectifproposé relatif au climat doit com-prendre des sous-objectifs limitantle réchauffement climatique à 1,5°C et favoriser un développementdurable sobre en carbone.Si nous faisons bien les choses,l’adoption d’un nouveau cadre so-lide et ambitieux de développementmondial l’an prochain, suivie d’unaccord à la conférence de Paris surle climat, pourrait impulser unetransition vers un monde plus éga-litaire, un monde affranchi du fléaude la pauvreté et du changementclimatique. Des millions de per-sonnes verraient leur vie transfor-mée.Développement : Quel agenda

après 2015 ?A deux pas de la fin de l'échéancedes Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement, les réflexions s'en-gagent sur la suite à donner aux ef-forts engagés dans la lutte contre lapauvreté.Alors que la "communauté interna-tionale" fait face à des crises multi-ples -financière, économique,alimentaire, climatique- et à unemodification de ses rapports deforce avec la montée en puissancedes pays émergents, elle doit s'in-terroger sur la nouvelle directionque prendra le paradigme du déve-

loppement après 2015. Parallèle-ment, la société civile s'organisepour peser dans les débats (avecl'initiative "Beyond 2015").L'enjeu est d'importance. Les résul-tats de ces réflexions vont façonnerles politiques de lutte contre la pau-vreté et structurer les flux finan-ciers de l'aide internationale pourles prochaines années. Le rapportréalisé présente les propositions etles tendances qui mènent actuelle-ment ces débats dans le champ dudéveloppement et constitue undébut de réflexion autour de plu-sieurs enjeux : l'architecture dunouveau cadre, ses priorités, le fi-nancement du développement dansun contexte de crise et enfin l'avenirdu secteur de la santé globale. Et, lalutte contre la pauvreté qui est miseà mal par la forte croissance desinégalitésIl y a une année, les gouvernementsdu monde entier ont faire le pointsur les progrès des OMD, au coursd’une session extraordinaire del’Assemblée générale des Nationsunies. Cette rencontre avait étéaussi l’occasion de planifier unnouvel agenda de développementmondial après 2015.Des progrès, mais le monde peutmieux faire…Le premier objectif, réduire de moi-

tié l’extrême pauvreté, a été atteint.D’autres succès notoires sont ànoter. En Afrique subsaharienne, lamortalité des mères en couches abaissé de 41% en deux décennies.La mortalité des enfants de moinsde cinq ans a radicalement baisséau Rwanda, au Libéria, à Madagas-car, au Malawi, au Niger et enEthiopie. Les efforts visant à luttercontre les maladies ont été payantset de nombreuses vies ont été sau-vées : on observe une diminutionde 25% des décès dus au paludismedans le monde, et même de 33% enAfrique.Pourtant, plus d’un milliard de per-sonnes vivent encore avec moins de1,25 dollar par jour dans le monde,et la plupart des OMD sont encoretrès loin d’être atteints : dans deszones de conflit prolongé ou dansdes pays où la répartition des ri-chesses est particulièrement inéqui-table, les progrès sont toutsimplement inexistants.Toutefois, le changement clima-tique représente la plus grande me-nace pour notre avenir à tous et meten péril la survie d’une majorité despersonnes les plus pauvres de laplanète. Les progrès de la luttecontre la pauvreté ne seront vérita-blement effectifs que si le mondes’implique de manière concrètecontre le changement climatique, etlimite le réchauffement planétairemoyen en-dessous des 1,5°C.Les leaders mondiaux n’ont pas faitpreuve du courage et du leadershipnécessaires pour faire face à la criseclimatique. Sans un changementdécisif au niveau mondial, les pro-grès de la lutte contre la pauvreté àcourt terme seront annulés par lesconséquences du changement cli-matique.Lutter contre la pauvreté, c’estlutter contre les inégalitésBeaucoup trop de gouvernementsse concentrent désormais surl’après 2015 au lieu de passer à lavitesse supérieure pour réaliser lesobjectifs existants. Dans le mêmetemps, l’aide aux pays les plus pau-vres est en baisse : l’an dernierl’Aide aux Pays en Développement

(APD) mondiale a baissé de plus de5 milliards de dollars. On croit fer-mement qu’il est possible de met-tre fin à l’extrême pauvreté. Mais leprochain cadre de développementmondial doit mettre au cœur de sonprojet deux questions cruciales, in-dispensables pour un succès à longterme : le double défi de l’explo-sion des inégalités et d’une criseclimatique croissante.Certes, la pauvreté au niveau mon-dial est en baisse, mais les inégali-tés de revenus sont de plus en plusfortes. Les revenus des 1% les plusriches au monde ont augmenté de60% en 20 ans. Aux États-Unis, lapart du revenu national allant à ces1% de plus riches a doublé depuis1980, passant de 10 à 20%. Pour les0,01% les plus riches, elle a qua-druplé pour atteindre des niveauxjamais vus auparavant.La Banque mondiale, le FMI etl’OCDE ont tous prévenu que sansune action ciblée en faveur d’unecroissance inclusive, les écartsentre riches et pauvres se creuse-raient. Propositions de l’ONG Oxfampour le cadre post-2015Alors que les objectifs du Millé-naire pour le développement(OMD) arrivent à échéance, deuxgrandes injustices continuent desaper les efforts de millions de per-sonnes pour sortir de la pauvreté etde la faim : les inégalités et le chan-gement climatique. En 2015, lemonde aura la possibilité de chan-ger la donne.Le rapport d’Oxfam présente unensemble de propositions pour lecadre de développement pourl’après-2015, y compris des objec-tifs d’égalité entre genre, d’univer-salité de la couverture santé et del’éducation, ainsi que de finance-ment du développement.Ces objectifs risquent de ne plus fi-gurer dans la version définitive. Ilfaut absolument les garder, et ilsdevront comprendre des sous-ob-jectifs chiffrés ambitieux pour ré-duire les inégalités de revenus.

Baba D. Traoré[email protected]

La France a été officiellement nommée pays hôte de la 21econférence climat en 2015 (Paris Climat 2015) lors de la 19eConférence des parties à la Convention cadre des Nationsunies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19).La COP21, que l’on appelle aussi Paris 2015, sera l’une desplus grandes conférences internationales organisées sur le ter-ritoire français. Dans ce cadre, la France se trouve face à undouble défi : en tant que pays hôte, elle se doit d’accueillirpendant deux semaines, dans les meilleures conditions, desmilliers de délégués et d’observateurs sous les auspices desNations unies ; en tant que pays assurant la présidence de laCOP, elle devra assurer un rôle de facilitateur auprès detoutes les parties de la négociation, pour établir un climat deconfiance, rapprocher les points de vue et permettre uneadoption de l’accord à l’unanimité. Une Conférence des Par-ties aux enjeux sans précédent Cette conférence apparaît cru-ciale car elle doit aboutir à un accord international sur leclimat qui permettra de contenir le réchauffement global endeçà de 2°C.

Page 10: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

Page 10HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014MAGAZINE

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT ET LASOCIETE CIVILE.

RADIO Mauritanie-SA AVIS D'ATIRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

Numéro du marché: DAON N°002/RM/CPMPSACC/14 Dénomination du marché: Fourniture et installation d'un groupe élec-trogène au profit de RADIO MAURITANIE. Nombre d'offres reçues: Cinq (05) Date d'ouverture des offres: Le 04 décembre 2014 à 12 H 00 GMT Attributaire provisoire: SPS SERVICES Sarl (Nouakchott- Maurita-nie) Montant de l'offre retenue provisoirement: Vingt-sept millions huitmille cinq cent vingt (27.008.520) UM en TTC. Délai d'exécution: Quarante-cinq(45) jours. La publication du présent avis est effectuée en application des articles41 et 42 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre le recours en vertu del'article 53 dudit Code, auprès du Comité de Règlement des Différendsplacé au sein de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics.

Ely Taleb Abdel KADER

Président pi. de la Commission de passation des Marchés Publics des Secteurs de l'Administration, de la Culture et de la Communication

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT ET LASOCIETE CIVILE,

RADIO Mauritanie-SA AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

Numéro du marché:DAON N°003/RM/CPM PSACC/14

Dénomination du marché:Acquisition de cinq (05) véhicules légers au profit de Radio Mauritanie-SA en un seul lot

Nombre d'offres reçues: Deux (02) Date d'ouverture des offres: Le 04 décembre 2014 à 12 H 00 GMT

Attributaire provisoire:SODRA MOTORS(Nouakchott- Maurita-nie)

Montant de l'offre retenue provisoirement: Trente-neuf millions Ou-guiyas (39.000.000 UM) en TTC avec livraison immédiate.

La publication du présent avis est effectuée en application des articles41 et 42 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre le recours. en vertude l'article 53 dudit Code auprès du Comité de Règlement des Diffé-rends placé au sein de lAutorité de Régulation des Marchés Publics.

Ely Taleb Abdel KADER

Président p.i de la Commission de passation des Marchés Publics des Secteurs de l'Administration, de la Culture et de la Communication

MINISTERE DE L'ELEVAGE (ME) AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS POUR L'ANNEE 2014 N°3

1.Le Ministère de l'Elevage (ME) exécute, sur financement de son Budget dans le cadre duBudget de l'Etat, un programme de passation de marchés publics au titre de l'année 2014. 2. Les fournitures envisagées sont répertoriées dans le tableau ci-dessous:

3.Le PPM relatif à ces réalisations envisagées sera publié dans un journal de grande diffu-sion (HORIZONS), site de la CPMP/SR (www.cpmps.com), site de l'ARMP (www.armp.mr),site de la CNCMP (www.cncmp.mr) et le site du ME (www.mdr.gov.mr).4.Les avis d'appels d'offres spécifiques relatifs aux réalisations envisagées susmentionnéesseront publiés à partir de Mars 2014 dans au moins un journal de grande diffusion (HORI-ZONS), site de la CPMP/SR (www.cpmpsr.com). site de l'ARMP (www.armp.mr), site de laCNCMP (www.cncmp.mr) et le site du ME. 5.Les soumissionnaires potentiels souhaitant des renseignements complémentaires devrontécrire à l'adresse indiquée ci-dessous. Afin d'obtenir des clarifications uniquement, l'adresse suivante: Ministère de l'Elevage/MDR, Nouakchott, Tél: 45293400

Le Secrétaire Général du Ministére de l’Elevage Dr Fall Mokhtar

Le Secrétaire Général du Ministére de l’Elevage Dr .Fall Mokhtar

PLAN PREVISIONNEL DE PASSATION DES MARCHES COMPLEMENTAIRES N° 3 POUR L’ANNEE 2014

Page 11: QUOTIDIENNATIONALD INFORMATIONS ÉDITÉPAR L’AGENCE

Page 11HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014ANNONCES

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINESSOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)

PROJET REGIONAL D’INTERCONNEXION ELECTRIQUE ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIEAVIS DE PRE-QUALIFICATION

N°03/2014/lignehtmrsnLot 1 –Conception, fourniture et montage d’une ligne 225kV entre le poste de NouakchottCentrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km) et des postes associés.1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Gouvernement de la Ré-publique du Sénégal ont sollicité un financement de l’Agence Française de Développement(AFD), de la Banque Islamique de Développement (BID) et du Fonds Fiduciaire UE-Afriquepour les Infrastructures (ITF) pour financer le Projet régional d’interconnexion électriqueentre le Sénégal et la Mauritanie.2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie entend affecter une partie dufinancement de l’AFD aux paiements relatifs à la conception, la fourniture et le montage dela ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204 km)et des postes associés.3.La construction de la ligne 225kV et des postes associés donnera lieu à un seul marchécomprenant :•La construction d’une ligne de 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et KeurPèr (environ 204 km) •La construction d’un poste de 225 kV/90kV à Béni Nadji et l’extension du poste existant àNouakchott Centrale Nord, 225kV.4.La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), société nationale à capitaux publicsde droit mauritanien dont le siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouakchottentend pré-qualifier des entrepreneurs et/ou des sociétés pour les prestations à réaliser cou-vrant la conception, la fourniture, le montage suivant les règles et les procédures de l’Agencefrançaise de Développement (AFD). Les exigences en matière de pré-qualification sont dé-taillées dans le dossier de pré-qualification.5.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir des éclair-cissements et des informations complémentaires auprès de :

La Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC) 47, Avenue de l’Indépendance - BP 355 – NouakchottRépublique Islamique de MauritanieEmail : [email protected] - Télécopie : + (222) 45 25 39 95Contact : le Conseiller du Directeur Général chargé des marchés ou le Directeur d’Exécu-tion des Projets6.Les candidats intéressés par le présent avis de pré-qualification, peuvent obtenir le Dossierde Pré-qualification en langue française en formulant une demande écrite auprès de la SO-MELEC à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus et en envoyant une copie par e-mail àl’adresse suivante : [email protected] et une copie par e-mail au consultant àl’adresse ci-après :

TRACTEBEL ENGINEERING S.AAvenue Ariane 7 - 1200 Brussels - BELGIUM

Téléphone : + 32 773 95 02 - Télécopie : + 32 773 70 20Contact : Mrs Véronique BEGHIN

Mailbox : [email protected]

Le dossier de Pré-qualification sera ensuite transmis par e-mail à l’adresse indiquée dans lademande.7.Les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent être déposés sous enveloppecachetée délivrée à l’adresse indiquée au point 5 ci-dessus au plus tard le mercredi 4 fé-vrier 2015 à 10h 00 GMT suivant les modalités précisées dans le dossier de pré-qualifica-tion et doivent être clairement marqués :« Candidature de pré-qualification pour le Lot 1 –Conception, fourniture et montaged’une ligne 225kV entre le poste de Nouakchott Centrale Nord et Keur Pèr (environ 204km) et des postes associés. »

Le Président de la Commission des Marchés d’Investissements de la SOMELECDr Ahmed Salem EL ARBI

ORGANISATION POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE SENEGAL SOCIETE DE GESTION DE L'ENERGIE DE MANANTALI SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET

RECRUTEMENT D'UNE FIRME TECHNIQUE DEVANT ACCOMPAGNER LA SOCIETE D'EXPLOITATION DE MANANTALI ET FELOU(SEMAF)

1.La Direction Générale de la Société de Gestion de l'Ener-gie de Manantali (SOGEM) a l'intention de recruter, par une procédure ouverte et transparente, pour le compte de sa fi-liale dénommée Société d'Exploitation de Manantali et Félou(SEMAF), une firme technique de renommée internationale,devant appuyer la SEMAF dans l'exploitation et la mainte-nance des installations du patrimoine énergie de Manantaliet Félou en vue de garantir une meilleure sécurité et unemeilleure continuité de service dans la fourniture d'énergieélectrique aux Etats membre de l'OMVS. 2.Les services, sans être limitatifs, consistent entre autres àapporter une assistance aux structures techniques de laSEMAF dans: •l'organisation et l'exécution des travaux d'exploitation et demaintenance des principaux ouvrages: Barrage, Centrales,Dispatching, lignes et postes HT ; •le suivi des travaux de remise en état et renouvellement etdes installations du Réseau Interconnecté de Manantali ycompris la réparation et la révision générale décennale descinq (5) groupes de la centrale de Manantali ; •la résolution de tout probléme technique pointu pouvantsurvenir dans les installations; •l'audit technique des nouvelles installations du complexede Félou, avant la fin de la période de Garantie; •l'étude d'optimisation de la cascade de ' Manantali-Félou ; •l'optimisation et le renouvellement des systèmes d'auscul-tation du Barrage de Manantali et le suivi de la sécurité duBarrage; •la formation et le développement de compétence de spé-cialistes en : (i) maintenance Barrages, (ii) entretien méca-nique turbine, (iii) excitation alternateur, (iv) protectionsélectriques des centrales et réseaux, (v) SCADA-EMS, (vi)études et simulations de réseaux électriques, (vii) mainte-

nance transfos et équipements de postes HT et (viii) sécurité& environnement. •dans l'élaboration et l'implémentation d'un plan d'actionstratégique permettant à la SEMAF, au terme de la périodetransitoire de quatre (4) ans, de devenir une entreprise per-formante, capable de faire face aux défis du marché futur del'énergie dans l'espace CEDEAO (contexte du WAPP) ; • le recrutement du nouvel opérateur au terme de la périodede quatre (4) ans. 3. La mission de la firme sera exécutée sous deux (2) formesà travers une équipe pluridisciplinaire. •Assistance continue pour l'organisation de l'exploitation etde la maintenance des installations; •Expertises ponctuelles sur demande. 4.Le Directeur Général de la SOGEM invite les Consul-tants/Cabinets/Sociétés (personnes morales) hautement qua-lifiés (expertise confirmée dans le domaine). légalementinstallés et admissibles à manifester leur intérêt à fournir lesservices décrits ci-dessus. 5.Les Consultants/Cabinets/sociétés intéressés doivent four-nir les informations démontrant qu'ils possèdent les qualifi-cations requises et une expérience pertinente pour l'exé-cution des services, leur expérience dans l'exécution de pres-tations similaires, ainsi que la qualification de leur person-nel. La SOGEM se réserve le droit d'exiger ou de chercher,si nécessaire, des informations supplémentaires pour véri-fier/confirmer la régularité et l'authenticité des informationset documents fournis, avant la finalisation de la liste res-treinte. 6.L'établissement de la liste restreinte sera basé sur les in-formations et documentations ci-dessus et plus précisément:

a) les qualifications des candidats (qualification générale etspécifiques), b) les moyens humains, c) les dispositions re-latives aux conflits d'intérêts. 7.Il est porté à l'attention des candidats qu'ils doivent prêterune attention particulière aux dispositions relatives au conflit d'intérêt dans le cadre des Services objet de la pré-sente Sollicitation de manifestation d'intérêt tel que défini dans toutes les procédures ouvertes de sélection et plus par-ticulièrement les dispositions les plus récentes de la BanqueMondiale. 8.Les candidats peuvent s'associer avec d'autres firmes pourrenforcer leurs compétences respectives en la forme d'ungroupement solidaire ou d'un accord de sous-traitant. 9. Un candidat sera sélectionné selon la méthode Sélectionbasée sur la “Qualification des Consultants” des procéduresde la Banque Mondiale. 10.Les Consultants/Cabinets/sociétés intéressés peuvent ob-tenir des informations supplémentaires à l'adresse ci-dessouset aux heures suivantes: à partir du mardi 24 décembre 2014et tous les jours ouvrables de 9 heures à 16 heures précises(GMT). 11.Les manifestations d'intérêt écrites en langue françaisedoivent être déposées, en trois (3) exemplaires sous pli fer-mé, à l'adresse ci-dessous en personne, par courrier au plustard le jeudi 15 janvier 2015 à 10 heures précises. L'adresse unique autorisée est: •Direction Générale de la SOGEM •AC12000- Parcelle N°2501- BP: E4015 - Bamako (MALI) •Secrétariat du Directeur Général, 3ème Etage

Bamako, le 24 Décembre 2014 Le Directeur Général de la SOGEM

Cheikh Ould Abdellahi OULD BEDDA

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Sidi - Brahim dit Dieng

HORIZONS N° 6418 DU MARDI 30 DECEMBRE 2014

Football/ Championnat National DI - 9ème JournéeLa Concorde toujours leader

Dimanche dernier, en deuxièmeheure, l’As Armée n’a pas eu assezde tonus pour s’imposer à l’AscZemZem. Au coup de sifflet final, lescore était de 1 but dans chaquecamp. Le match était très dur, ducoup d’envoi à la fin. Durant tout lematch, les deux parties veillaient àne pas encaisser de but. Et cela abien payé puisqu’elles ont terminé àégalité après tant d’engagement, no-tamment de la part de l’Asc Zem-Zem qui a sorti tout son talent pouren découdre avec les protégés deDiaby Fall, patron du staff techniquede l’As Armée. Les deux buteurs deDiaby Fall, Adiao Akim (5 buts) etPierre Mendy (3 buts), en 9matches, n’ont pu trouver, sauf unefois, l’occasion de s’approcher desfilets des hommes de Dahi.Au Gorgol, l’ADK Moderne deKaédi a reçu le champion en titre, leFC Nouadhibou: un véritable hôtede marque. Si le FC Nouadhibou acommis des faux pas, en début desaison, il reste connu pour ses bellesprestations dont rêvent encore ses fi-dèles supporters. A Kaédi, les Sté-phanois ont dominé l’ADK Moder-ne sur la note de 1 but à 0 et se clas-sent 6ème à l’issue de la 9ème jour-née avec 12 points devant l’ AscTidjikja (12 points). Heureusementpour les Kaédiens que le FC Noua-dhibou n’avait pas retrouvé sesmarques sinon le score serait pluslourd. Au Nord, dans la ville minière deZouérate qui sera bientôt dotée d’unstade tout neuf, l’Asc Kédia deZouérate s’est inclinée devant l’AscTidjikja sur le score de 1 but à 0. Ilest bien vrai que l’Asc Kédia a toutfait pour l’emporter mais sa graveerreur est de mal apprécier l’adver-saire. L’Asc Tidjikja est en pleineforme dès lors que son staff tech-nique a bien axé son action sur saligne défensive sur laquelle repose

tout le jeu du club. Et ça a payé.L’ASC Tidjikja est en 7ème positionavec un capital de 12 points.A l’Office du Complexe Olympique,en première heure, le FC Tevragh-Zeina a facilement défait l’ItihadAssaba de Kiffa par le score assezsérieux de 3 buts à 0. Les Kiffistes,comme d’habitude, se sont donnés àfond mais l’adversaire était de taille.Nul n’ignore que le FC TVZ est unclub très puissant, surtout cette sai-son où il a fait presque peau neuve.La défaite face au FC TVZ, le week-end dernier, ne nous inquiète pas surl’avenir des Kiffistes qui ont connu,de par le passé, des grands succès.En deuxième heure, toujours à l’Of-fice du Complexe Olympique, l’AscPolice a livré bataille face aux Ksa-rois, coachés par Diop Babacar ditNdiobo. A l’issue du temps régle-mentaire, l’Acs Ksar s’est imposéepar le score de 2 buts à 1. Une autredéfaite de l’Asc Police qui relèved’une autre défaite face à l’Asc Tid-jikja, sur le score de 2 buts à 1, en8ème journée.Dans la capitale du Trarza, le FCGuemeul était aux prises, samedidernier, avec l’Asac Concorde, un

autre gros gabarit du football mauri-tanien. Au coup de sifflet final, lescore était vierge. Les Concordienssont toujours en tête du classementprovisoire de la 9ème journée avec21 points. Le FC Guemeul monte àla 11ème place avec 9 points.L’ADK Moderne s’en sort mal. Ilest avant dernier avec 5 points. Maisces braves garçons ont bon espoir debien finir la saison ; ils restent disci-plinés et jouent avec pleine sporti-vité. Le parcours est long et c’estune course de fond !Au Guidimagha, l’Asc Snim s’estopposée à l’Itihad Sélibaby. A l’is-sue du temps réglementaire, les mi-niers de Nouadhibou ont surpris lasympathique formation de Sélibaby.Le score est lourd, soit 4 buts à 0 enfaveur de l’Asc Snim qui se classe3ème avec 20 points derrière l’AsacConcorde et FC Tevragh-Zeina quiont, respectivement, 21 et 20 points.A l’issue de ce match, Itihad Séli-baby se retrouve au tout bas du ta-bleau avec 4 points. Nul ne saitquelle tactique ce club va adopterpour les jours qui viennent ?

Sidi-Brahim dit Dieng

FootballMessi reste en course pour un cinquième Ballon d'or

Alors qu'observateurs et spécialistesl'enterrent comme un vulgaire outsi-der, Lionel Messi reste en coursepour un cinquième Ballon d'or. Ceserait historique. Ce serait beau. Etsurtout mérité. On vous expliquepourquoi.On a tendance à l'oublier tant c'estanecdotique, mais Lionel Messi aglané un Ballon d'or en 2014. LeBallon d'or Adidas, sacrant le meil-leur joueur du Mondial. Un lot deconsolation bien maigre quand l'orse balançait au cou des Allemands.Pour l'occasion, il ne portait pas decostume à pois, et la défaite en finaleavait de quoi rougir ses yeux. Pasavare en croche-patte, Sepp Blatters'était offusqué de ce choix : « J'aiété moi-même surpris de voir Messidésigné meilleur joueur ». Une nou-velle fois, le potentat du foot mon-dial était à côté de la plaque.Deux records cannibalisés et un bonMondialAujourd'hui, les chiffres font auto-rité comme un besoin de rationaliser

la performance, d'américaniser unsport sans yards, ni home run. À cepetit jeu, les tripoteurs de calcula-trice s'apercevront que la saison deMessi est loin d'être dégueulasse. Ilest vrai que les soucis en coulissedonnent une saison en trompe-l'œil,parasitée par les pépins physiques,les histoires de reconduite de bailfeaturing Tito Vilanova sur son lit demort qui lui implore de sceller sonavenir au Barça, les dégobillages ouencore les ennuis fiscaux qui le rap-prochent, pour le coup, réellementde Maradona. D'autant que l'Argen-tin a cannibalisé deux records à lamesure d'un Ballon d'or en rayantsuccessivement des tablettes lesmeilleurs buteurs de l'histoire deLiga et de la Ligue des champions.Cache-sexe d'une saison vierge detitre hormis une attendue Super-coupe d'Espagne ? Peut-être. Maisau juste, quel souvenir reste-t-il dela carrière de Sergueï Bubka : l'inté-gralité de son palmarès ou son re-cord du monde à 6 mètres 14 ?

Surtout, le rendez-vous de 2014 futla Coupe du monde. Là où lesgrands joueurs se jaugent et l'histoirejuge. Mieux que personne, Ronaldosait que les Ballons d'Or s'y font ets'y défont malgré une demi-lune enguise de coupe de cheveux. À voirses nausées au long de la saison, onimaginait la Pulga accoucher d'ungrand Mondial. Sans être tonitruant,il a mis l'Albiceleste sur les bonsrails, marqué la compétition de sonempreinte, tenu son rang, là ou d'au-tres ont laissé des plumes. Unephase de poules à quatre pions,passe décisive en huitièmes et un pe-nalty couillu face aux Pays-Bas endemies. Au Brésil, il a raflé quatrefois le prix d'homme du matchlorsque, au même moment, Cris-tiano Ronaldo coulait en bon capi-taine du navire portugais, et ManuelNeuer se reposait sur le collectif teu-ton.Au fond, l'année civile du Bar-celonais aurait pu basculer du boncôté, mais elle s'est prise sur labande du filet .

De Thierry Henry à Jean-Marc MormeckUne année de retraite

De grands noms ont quitté les ter-rains sportifs en 2014. Carles Puyol,Eric Abidal et surtout Thierry Henryont rangé leurs crampons, toutcomme le rugbyman Jonny Wilkin-son ou encore Evgueni Plushenkoqui a mis de côté ses patins à glace.Sans oublier, en boxe, Jean-MarcMormeck, 42 ans et six fois cham-pion du monde, qui a quitté lesrings.L’année fut riche. Riche en résultatssportifs et exploits. Riche égalementdans un tout autre domaine : la re-traite. 2014 fut d’ailleurs un excel-lent cru puisque de grands noms ontrangé leurs crampons, leurs maillots,leurs patins ou leurs gants de boxe.Des champions qui ont tout gagné,qui ont fait rêver petits et grands, etqui, à un âge avancé, ont décidé dequitter l’exigence du haut-niveaupour se consacrer à de nouvelles ac-tivités.

Football : Rivaldo et Henry quittent les terrains

De nombreux footballeurs ont dé-cidé de stopper leur carrière cetteannée. A commencer par l’anciencapitaine de la Roumanie, ChristianChivu, 33 ans, vainqueur de la Liguedes champions avec l’Inter Milan,qui a renoncé à poursuivre sa saison,début février, victime d’une succes-sion de blessures. Un mois plus tard,c’est Rivaldo qui s’est décidé, à 41ans et après une dernière pige àMogi Mirim à Sao Paulo, à mettreun terme à une riche et longue car-rière, avec notamment le Mondial2002 à son actif. Le FC Barcelone aégalement eu son lot de célébrations.Son capitaine, Carles Puyol, qui aremporté trois Ligues des cham-pions avec son club formateur, estdésormais directeur sportif adjointaprès une dernière saison conclue enmai. En décembre, un autre défen-seur bien connu du club catalan, EricAbidal, a lui-aussi quitté les terrains« pour raisons personnelles ». A 35ans, l’ex-international français,après une dernière demi-saison enGrèce, rejoint son ancien compa-gnon chez les Bleus, William Gallas,37 ans, qui a pris la même décisionaprès un ultime passage dans lechampionnat australien. Enfin,Thierry Henry, champion du monde1998 et d’Europe en 2000, meilleurbuteur de l’histoire de l’équipe deFrance (51 buts en 123 sélections),laissera derrière lui un palmarès in-croyable après avoir disputé unedernière rencontre avec les New-York Red Bulls qu’il avait rejointsen 2010.

Rugby : Sir Wilkinson part en apothéose

Deuxième meilleur marqueur du XVde France (373 points), DimitriYachvili (61 sélections) ne rempor-tera pas un cinquième Tournoi desVI Nations (2004, 2006, 2007,2010). Le demi de mêlée embléma-tique de Biarritz a décidé, à 33 ans,d’arrêter sa carrière, tout comme Sé-bastien Chabal, 36 ans, qui a jouéson dernier match avec le Lyon OUen Pro D2 en mai. Sir Jonny Wilkin-son, 35 ans, le prodigieux ouvreuranglais (champion du monde 2003),a de son côté offert un doublé Coupe

d’Europe – championnat de Franceau RC Toulon comme cadeaud’adieu. Brian O’Driscoll part éga-lement sous les ovations. Le légen-daire centre irlandais, recordmanmondial de sélections avec 133capes, a remporté un deuxième etdernier Tournoi en 2014 (après celuiconquis en 2009).

Tennis : Li Na se retirePremière joueuse asiatique à rem-porter un tournoi du Grand Chelem(Roland-Garros 2011), la ChinoiseLi Na, 6e mondiale, victorieuse del’Open d’Australie en janvier, a fi-nalement rangé sa raquette à 32 ans.La faute à des problèmes physiquesrécurrents.Cyclisme : Andy Schleck ne re-

viendra plusIl semblait pourtant inusable. Maisà 43 ans, Jens Voigt ne remonteraplus sur le vélo. Après un derniercoup d’éclat et un record de l’heure(51,115 km), l’Allemand aux deuxétapes remportées sur le Tour (2001et 2006) rejoint le Norvégien ThorUshovd, 36 ans, champion dumonde 2006 et vainqueur de dixétapes sur la Grande Boucle. Autreillustre cycliste à quitter le peloton :Andy Schleck. A 29 ans, victime denombreux pépins de santé, leLuxembourgeois n’a jamais réussi àconfirmer son potentiel après unsuccès sur le Tour en 2010.Athlétisme : Hooker et HurtisLe perchiste australien Steven Hoo-ker, 31 ans, a quant à lui évoqué unefatigue mentale pour justifier sonarrêt. Champion olympique 2008 etchampion du monde 2009, il rejointla sprinteuse Muriel Hurtis, 35 ans,brillante lors de sa première partiede carrière avec de nombreuses mé-dailles internationales sur 200 m.

Boxe : Jean-Marc Mormeckrange les gants

Six fois champion du monde, Jean-Marc Mormeck a disputé son der-nier combat début décembre àIssy-les-Moulineaux. De retour dansla catégorie des lourds-légers, aprèsun court passage chez les lourds,Mormeck, 42 ans, visait une sep-tième ceinture mondiale. Mais leFrançais se retire finalement avec unbilan de 37 victoires, dont 23 avantla limite, pour six défaites.Patinage artistique Tous les deux cumulent des dizainesde médailles internationales. Tousles deux ont longtemps été enconcurrence dans de multiples com-pétitions. Et tous les deux ont prisleur retraite au même moment, du-rant les JO de Sotchi en février.Blessé au dos, le Russe EvgueniPlushenko a été contraint de renon-cer, à 31 ans, au programme court dela compétition en dernière minute.Le champion olympique 2006 et tri-ple champion du monde (2001,2003, 2004) a pu suivre l’épreuve deson homologue français, Brian Jou-bert. A 29 ans, le Poitevin, championdu monde en 2007, n’a cependantpas brillé, terminant les Jeux à la 13eplace, sans arriver à ajouter une dix-septième médaille internationale àson brillant palmarès.