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INFORMATIONS GENERALES : bloc pédagogique EHU 1 de pneumo/Vemes Jou… · 09h05-09h15 :Contrôle de l’asthme au Maghreb selon GINA 2014 R. Abdelaziz, M. Lamdani, H. Douagui, CHU

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INFORMATIONS GENERALES

Date des journées : 06 et 07 novembre 2015

Lieu des journées : bloc pédagogique EHU 1er novembre

Inscriptions : le vendredi 06 novembre à partir de 14h :00

Frais d’inscriptions : l’inscription, l’accès aux pauses café ainsi qu’au déjeuner sontgratuits

Badges : le port de badges est obligatoire pour l’accès aux salles et pour larestauration

Conférences : les conférences seront présentées simultanément au niveau des deuxamphithéâtres A et B

Ateliers : quatre ateliers au programme, l’inscription est obligatoire auprès dusecrétariat, ils se dérouleront au 2eme étage du bloc pédagogique

Présentation de posters : affichage numéroté au niveau du hall du bloc pédagogiquele 07.11.2015

09h-13h : de P01 a P35 14h-17h : de P36 a P72

Stands des laboratoires pharmaceutiques : exposition au niveau du hall du blocpédagogique

Cérémonie d’ouverture et séance inaugurale : auront lieu le 06 novembre à partir de15h, un cocktail de bienvenue y sera servi

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Programme Scientifique

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Communications Orales

Vendredi 06 novembre 2015Amphithéâtre "A"Séance inaugurale : Plan cancer 2015-2019

Modérateurs : M. Zitouni, Y. Berrabah, N. Zidouni.

15h30-16h15 : Présentation du plan cancer : mise en œuvre et perspectivesM. Zitouni, Alger.

16h15-16h45 : Lutte anti tabac : de la nécessité d’une action multisectorielleN. Zidouni, Alger.

16h45-17h15 : Discussion

17h15-18h00 : Cocktail de bienvenue

18h00-18h30 : Cérémonie d’ouverture

Bienvenue à Oran :

K. Metaïer, Président de l’association Bel Horizon Oran.

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Communications OralesSamedi 07 novembre 2015Amphithéâtre "A"1ere Séance :

Modérateurs : L. Djellali, H. Douagui, M. Yamouni, A. Simerabet, B. Melloni

08h30-08h45 : Thérapie ciblée dans les cancers bronchiques : quel traitement pour quelle cible ?M. Yamouni, M. Kaid, H. KehilI, H. Benabdellah, A. Benguedeche, M. Baghdad, F.Belghalem, N. Bessaih, Y. Beldjilali, Service d’Oncologie, EHU Oran.

08H45-09h00 : Le cancer bronchique du non-fumeur, une nouvelle pathologie, facteurs de risque,caractéristiques cliniques, anatomopathologiques et moléculaires.B. Melloni, Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, CHU Limoges, France.

09h00-09h15 : Actualités thérapeutiques dans le cancer bronchique à petites cellules.Y. Beldjilali, H. Kehili, M. Kaid, H. Benabdellah, A. Benguedeche, M. Baghdad,F. Belghanem, N. Bessaih, M. Yamouni, Service d’Oncologie, EHU Oran.

09h15-09h25 : Cancer bronchique primitif du sujet âgé : caractéristiques cliniques,particularités de prise en charge et pronostic.A. Fissah. Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Bab El Oued, Alger.

09h25-09h35 : Lobectomie bronchoplastique une bonne alternative à la pneumonectomie.A. Simerabet, Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

09h35-10h00 : Discussion

10h00-10h30 : Pause-café

2ème Séance :

Modérateurs : S.Nafti,E. Lemarié, A. Moumeni, B.Larbaoui, B. Ziane,

10h30-10h45 : Metastatic non squamous non small cell lung cancer : treatment updates.A. Bousahba, N. Abid; Service d’Oncologie, CHU Oran.

10h45-11h00 : Sevrage tabagique et cancer du poumonH. Haouichet, Alger.

11h00-11h10 : Pleurésies cancéreuses : diagnostic et principe de prise en charge.K. Sahraoui, Y. Berrabah, Service de Pneumo-phtisiologie "B", CHU Oran.

11h10-11h20 : Cancer bronchique non à petites cellules: aspects moléculairesN. Bouras, A. Bousahba, FZ. El Kebir, Service d’Oncologie, CHU Oran.

11h20-11h30 : Immunothérapie des cancers bronchiques : principes et actualitésF. Seghier, S. Belafekir, A. Bousahba, Service d’Oncologie, CHU Oran.

11h30-12h00 : Discussion

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Communications Orales

12h00-14h00 : Déjeuner

3ème Séance :

Modérateurs : M. Snouber, A. Fissah, K. Achour-Ameur, Dj. Terfani, AliHalasaSofiane

14h00-14h20 : Epigénétiques et cancerC. Krespine, CH Eaubonne- Montmorency Val d’Oise.

14h20-14h30 : Le cancer broncho-pulmonaire primitif : Expérience du Service de Pneumo-phtisiologie (CHU de Sétif) à propos de 780 casA. Moumeni, A. Marouani, L. Besbes, M. Khalfaoui, D. Abdellouche,Service de Pneumologie, CHU Sétif.

14h30-14h40 : Le cancer bronchique chez la femmeDj. Terfani, M. Bouhadda, N. Gueza, K. Boushaba, K. Djebri, S. Lellou,Service de Pneumologie, EHU Oran.

14h40-14h50 : Quoi de neuf ASCO 2015 dans le cancer bronchique ?GN. Bettache, FZ. Boudinar, S. Belalia, N. Sadji, F. Betkaoui, F. Louala, K. Rekai, A.Zemmour, A. Megaiz, N. Azzouz, B. Larbaoui, CAC « Emir Abdelkader», Oran.

14h50-15h05 : Actualités sur le traitement du cancer bronchique métastatique en 2015T. Didi.Centre Hospitalier Annecy Genevois.

15h05-15h30 : Discussion

15h30-16h00 : Pause-café

4ème Séance :

Modérateurs : A. Taleb, A. Bennani, A. Bousahba, Y.M. Medjdoub , A.Boukerche ,Dj. Terfani.

16h00-16h15 : Le dépistage du cancer bronchique par scanner ?E. Lemarié, Tours, France.

16h15-16h25 : Apport de l'échoendoscopie en oncologie thoraciqueA. Souidi, Hôpital Tenon, Paris.

16h25-16h40 : Cancer bronchique : Quel coût-efficacité est supportable pour la société ?E. Lemarié, Tours, France.

16h40-16h50 : La thoraco vidéo chirurgie, Quelles perspectives en chirurgie thoracique ?K. Achour-Ameur, Service de Chirurgie Thoracique, CHU Bab El Oued, Alger.

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Communications Orales

16h50-17h00 : Profil biologique de l’inflammation systémique dans la BPCOM. Bougrida, Y. Mosrane, M. Gharnaout, M.K. Bourahli, H. MehdiouiPhysiologie clinique et explorations fonctionnelles CHU Benbadis de ConstantineLaboratoire de recherche des maladies métaboliques, Faculté de Médecine Université 3Constantine.

17h00-17h10 : Impact de la BPCO sur la prise en charge et l’évolution du cancer bronchique.R. Khelafi, F. Oussedik, L. Guerrouche, MZA. Benknida, F. Skander.Service de Pneumologie (EFR), CHU Béni Messous, Alger.

17h10-17h30 : Discussion

17h30 : ClôtureSamedi 07 novembre 2015Amphithéâtre "B"5ème Séance :

Modérateurs : M. Bartal, A. Djebbar, N. Gharbi, L. Chergui, R. Chahed

08h30-08h40 : Test du lever de chaise versus test de marche de 06 minutes chez les patientsatteints de BPCO.M.A. Bennani, F.Z. Drissi, M. Guermaz, Service de Pneumologie "A", CHU Oran.

08H40-08h55 :Douleurs pariétales thoraciques chroniques chez un patient souffrant de BPCOC. Krespine, CH Eaubonne-Montmorency, Val d’Oise.

08h55-09h05 :Les recommandations GOLD 2015 BPCOS. Lellou, D.J. Terfani, M. Bouhadda, N. Gueza, K. Boushaba, K. DjebriService Pneumologie, EHU Oran.

09h05-09h15 :Contrôle de l’asthme au Maghreb selon GINA 2014R. Abdelaziz, M. Lamdani, H. Douagui, CHU Beni Messous.

09h15-09h30 :Bronchoscopie interventionnelle pour BPCO et asthmeN. Gharbi, Paris.

09h30-10h00 :Discussion

10h00-10h30 :Pause-café

6ème Séance :

Modérateurs: J. Assouad, M. Gharnaout, A. Souidi, T. Didi, Y. Beldjilali

10h30-10h45 : Les exacerbations au cours de la BPCO: définitions, prise en charge

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Communications Orales

thérapeutique, conséquences et prévention.B. Melloni, Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, CHU Limoges, France.

10h45-10h55 : BPCO et syndrome d'apnées du sommeilM. Gharnaout, O. Chabati, Service de Pneumologie, CHU Rouiba.

10h55-11h10 : L’ACOS ou syndrome de chevauchement asthme-BPCOM. Bartal, Casablanca.

11h10-11h30 : Indication du traitement chirurgical mini invasif dans le cancer bronchique en2015.J. Assouad, CHU Tenon, Paris.

11h30-11h40 : Résultats des résections sublobaires dans le CBNPC ; expérience d’un serviceY.M. Medjdoub, Service de Chirurgie Thoracique CHU Mustapha, Alger.

11h40-12h00 : Discussion

12h00-14h00 : Déjeuner

7ème Séance :

Modérateurs : P. Escourrou, M.S. Messadi, M. Belamdani, B. Rezk-kallah,S.M. Benmansour, R. Abdelaziz.

14h00-14h10 : Asthme et grossesseR. Chahed, Pneumologue libéral, Tizi-Ouzou.

14h10-14h20 : Asthme bronchique : De l’ère des diathèses au ……GINA 2015.A. Djebbar, Service de Pneumo-phtisiologie, Batna.

14h20-14h30 : Asthme difficile : Quoi de neuf en 2015 ?O. Chabati, M. Gharnaout, Service de Pneumologie, CHU Rouiba.

14h30-14h40 : Asthme et environnement professionnel; données actuellesM. Hadjadj Aoul, Benhabi, Hachemi, B. Ziane,Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

14h40-14h50 : Impact des comorbidités sur l’évolution naturelle de la BPCOF. Khalouf, S. Benamar, M. Zehar, M. Hadjadj Aoul, B. Ziane,Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

14h50-15h00 : La prise en charge de la BPCO en ambulatoire : une étude portant sur deuxannées.Z. Mokrane, A. Belaid, K. Tlili, B. Benelmouffok, M.S. Messadi,Service de Pneumologie, CHU Constantine.

15h00-15h30 : Discussion

15h30-16h00 : Pause-café

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Communications Orales

8ème Séance :

Modérateurs : O. Saighi, M. Hadjadj Aoul, O. Chabati, Y. Kheloui

16h00-16h15 : Le SAS : Quand faut-il le rechercher chez vos patients ?P. Escourrou, Laboratoires d’Explorations Fonctionnelles Multidisciplinaires,Hôpital Antoine Béclère Clamart, France.M. Bellamdani Alger

16h15-16h25 : BPCO et nutritionDj. Terfani, M. Bouhadda, N. Gueza, K. Boushaba, K. Djebri, S. Lellou,Service de Pneumologie, EHU Oran.

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16h25-16h35 : Syndrome d'apnée du sommeil : première expérience à l'EHU d'Oran.M. Bouhadda, Dj. Terfani, N. Gueza, K. Boushaba, K. Djebri, S .Lellou,Service de Pneumologie, EHU Oran.

16h35-16h45 : Diagnostic et explorations des réactions d’hypersensibilité aux produits contrastesiodésR. Abdelaziz, G. Malki, H. Douagui,Service de Pneumologie, CHU Beni Messous.

16h45-16h55 : Place de la bronchoscopie dans la prise en charge des urgences en pneumologieN. Lekhal, Y. Berrabah, Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Oran.

16h55-17h25 : Discussion

17h30 : Clôture (Amphi "A")

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Ateliers Samedi 07 novembre 2015ATELIER N°1 : Salle 2

Modérateurs : H. Ben Saad, Y. Ghezini.

08h30-10h00 : Les ABC de la rédaction médicale scientifique (1)Animateur : H. Ben Saad, Sousse, Tunisie.

10H00-10h30 : Pause café

10h30-12h00 : Les ABC de la rédaction médicale scientifique (2)Animateur : H. Ben Saad, Sousse, Tunisie.

ATELIER N°2 : Salle 1

Modérateurs : M. Bouhadda, K.Mahmoudi, J. Djebri, O.Zemirli ;B. Oudjidi.

08h30-10h00 : « La polygraphie »Animateur : P. Escourrou, Laboratoires d’Explorations FonctionnellesMultidisciplinaires, Hôpital Antoine Béclère Clamart

10h00-10h30 : Pause café

10h30-12h00 : « La mise en route de la PPC »Animateurs : P. Escourrou, Laboratoires d’Explorations FonctionnellesMultidisciplinaires, Hôpital Antoine Béclère Clamart.M. Bellamdani, Alger

ATELIER N°3 : Salle 2

Modérateurs : H. Ben Saad, H. Boushaba.

14h00-15h30 : Approche de la spirométrie de l’adulteAnimateurs : H. Ben Saad, Sousse, Tunisie

ATELIER N°4 : Salle 1

Modérateurs : N. Gueza, M. Bougrida, M.K. Bourahli.

14h00-15h30 : La pléthysmographie est-elle une exploration fonctionnelle de routine ?Animateurs : M. Bougrida, M.K. Bourahli, Constantine, Algérie.

Le test de marche de six min : quelles valeurs de référence pour les Algériens?Animateurs : M.K. Bourahli, M. Bougrida, Constantine, Algérie.

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PostersSamedi 07 Novembre 2015Horaire : 09h00-13h00

Modérateurs : M. Metahri, M. Bouhadda, N. Gueza, N. Lekhal, S. Kebati

P1 : Tuberculose pulmonaire révélant une maladie de HodgkinM.A. Khelifi Touhami, M.A. Chabane, M.S. Messadi, CHU Constantine.

P2 : Sarcome d’Ewing médiastinal avec localisation intra-hépatiqueE. Abbaz, A. Belaid, I. Achour, N. Guemadi, M.S. Messadi, CHU Constantine.

P3 : Hémoptysie révélant une atteinte multi-systémique de la maladie de WegenerE. Abbaz, M. Hamida, S. Ayadi, H. Lahmar, M.S. Messadi, CHU Constantine.

P4 : Adénocarcinome pulmonaire découvert au cours d’une tuberculose pulmonaire évolutive.A. Belaid, E. Abbaz, M.A Khelifi Touhami, S. Ayadi, M.S Messadi, CHU Constantine.

P5 : Pyopneumothorax compliqué d’embolie pulmonaire : à propos de deux casA. Belaid, M.A Khelifi Touhami, E. Abbaz, M.S Messadi, CHU Constantine.

P6 : Dyspnée fébrile révélant une pneumocystose chez un jeune de 28 ans, à propos d’un casY. Bezioui(1), S. Kebdani(1), A. Moulay(2), A. Benzeguir(1), A. Taleb(1).

(1) Service Pneumologie CHU Sidi Belabes.

(2) Service Infectieux CHU Sidi Belabes.P7 : Aspect radiologique de la maladie de Behçet

H. Derrar1, M. Belgour2, A. Taleb1.1 : Service Pneumologie CHU SBA ; 2 : Service Médecine Interne, CHU SBA.

P8 : Apport de la broncho fibroscopie dans le diagnostic du carcinome bronchiqueH. Derrar, A. Taleb, Service de Pneumologie SBA.

P9 : Le mésothéliome malin de la plèvre à propos de 03 casH. Derrar, A. Taleb, Service de Pneumologie SBA.

P10 : Tumeur neuroectodermique thoracopulmonaire ; à propos d’un casF. Boudour, M. Bouziane, F.Khalouf, B. Ziane, Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

P11 : Résultats du talcage pleural dans les pleurésies néoplasique « expérience du service depneumo-phtisiologie "B"K. Sahraoui, Y. Berrabah. Service de Pneumo-phtisiologie "B", CHU Oran.

P12 : Association inhabituelle de la maladie de Kahler avec le carcinome bronchique primitif.K. Sahraoui, Y. Berrabah. Service de Pneumo-phtisiologie "B" CHU Oran.

P13 : La tuberculose extra pulmonaire isolée et ses facteurs associés : étude descriptive dans lawilaya de BoumerdesN. Bendimerad(1), D. Ghiar(2), H. Sahnoune(1), R. Talhi(1), A. Abdelouahab(1), MF. Mesli(1), M.Bouziani(1)

1- Service de Biostatistique, Faculté de Médecine d’Oran.2- EPSP Khemis El Khechna, Wilaya de Boumerdes.

P14 : Allergie professionnelle respiratoire au méthacrylate de méthyle lors de la fabrication desprothèses dentaires : A propos d’un cas.R. Medjane1-2, W. Benzian1-2, Y. Ghezini1, B. Rezk-Kallah1-2

1-Service de Médecine du Travail, EHU Oran.2- Laboratoire de Recherche en santé Environnement, Université Oran-1.

P15 : Un chylothorax révélant un syndrome des anti-phospholipides chez un homme : à propos d’uncasH. Belgherras, M. Hachemi, B. Ziane. Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

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Posters

P16 : Monoparésie du membre inferieur gauche : un mode de révélation de la miliaire tuberculeusecérébraleM. Hachemi, A. Otmani, M. Hadjadj Aoul, M. Benmansour, B. Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

P17 : Tuberculose sternale : à propos de 2 casM. Hachemi, B. Tikhmarine, M. Zahar, B. ZianeService de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

P18 : Le pneumothorax bilatéral spontané: une entité rare et graveB. Tikhmarine, M. Hachemi, A. Hamzaoui, M. Hadjadj Aoul, B. Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

P19 : Pneumonievaricelleuse chez un adulte immunocompétent, à propos d'un cas.B. Tikhmarine, Z. Benhabi, A. Merghache, Y. Benaceur, B. Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

P20 : Miliaire tuberculeuse compliquée d’un pneumothorax à bascule. A propos d’un cas.N. Boudalia, Hamzaoui, B. Ziane, Otmani. Service de Pneumo-phtisiologie, CHU Tlemcen.

P21 : Prise en charge du cancer bronchique du sujet jeune : expérience du service d'OncologieMédicale CHU Oran.F. Seghier, A. Rabah, N. Abid, N. Ameziane, Z. Behourah, S. Toubal, A. Bouanani, N. Zahi,F. Bereksi Reguig, L. Djellali, A. Bousahba

P22 : Cancer bronchique de la femme profil épidémiologique et thérapeutique.F. Seghier, A. Rabah, N. Ameziane, Z. Behourah, M. Aida, S. Toubal, F. Bereksi Reguig, S. Belafekir,K. Kouidri, A. Turki, W. AEK Senouci, I. Hachem, S. Mohamed, L. Djellali, A. Bousahba

P23 : A propos d’une image cavitaire révélant un bulle.M. Smaili, L. Bendraoua, F. Rouissat, M. Lacheheb, Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P24 : A propos de 03 cas de bulles d’emphysèmes surinfectées.M. Smaili, L. Bendraoua, F. Rouissat, M. Lacheheb, Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P25 : Kyste thymique en position intra thoracique à propos d’un cas.R. Kacimi, M. Djellout, S. Bensaifi, N. Ykhlef, M. Henni, A. Simerabet,Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P26 : La lymphocèle du canal thoracique dans sa forme cervico-thoracique: à propos d’un casR. Kacimi, S. Bensaifi, A. Chouder, M. Henni, M. Djellout, M. Ykhlef, A. Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P27 : Décortication à poche fermée : à propos d’un casM. Henni, D. Djelled, Y. Selka, R. Kacemi, A. Simerabet. Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P28 : Lobectomie supérieure droite broncho plastique à propos d’un cas.M. Henni, M. Zerhouni, H. Dahmane, S. Bensaifi, A. Simerabet,Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P29 : Brulure du thorax et incision de décharge : expérience du service de chirurgie plastique etbrulés CHU OranF. Machou(1), F. Benrahal(1), M. Djebbari(1), H. Mensar(1), A. Senouci(1), L. Zinai-Djebbar(1),A. Hadj Hacene(2)

(1) Chirurgie Plastique et Brulés, CHU Oran.(2) Département d’Anesthésie Réanimation, CHU Oran.

P30 : A propos d’une observation de tumeur de Darier-Ferrand de la région xiphoïdienneF. Machou(1), F. Benrahal(1), M. Djebbari(1), H. Mansar(1), A. Hadj Hacene(2), L. Zinai Djebbar(1).(1) Chirurgie Plastique et Brulés CHU Oran.(2) Département d’Anesthésie Réanimation CHU Oran.

P31 : Réparation des déformations de la paroi thoracique antérieure : ostéochondroplastie modelanteet stabilisation par attelle-agrafe de Borrelly pour pectusexcavatum chez un enfant : à proposd’un cas.A. Boudia, A. Simerabet, M. Lacheheb, Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

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Posters

P32 : Ostéosynthèse costale pour volet thoracique instable en urgence : à propos d’un casA. Boudia, L. Bendraoua, C. Miloudi, MA. Habri, M. Lacheheb,Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P33 : Chondrosarcome sternal : à propos d’un casA. Boudia, L. Bendraoua, C. Miloudi, M.A. Habri, M. Lacheheb,Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P34 : Carcinome broncho-pulmonaire à propos d’un casA. Boudia, L. Bendraoua, MA. Habri, C. Miloudi, M. Lacheheb,Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P35 : Carcinome thymique sur myasthénie : à propos d’un casA. Boudia, M.A. Habri, C. Miloudi, M. Lacheheb,Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran

Horaire : 13h00-17h00

Modérateurs : A. Ouardi, H. Boushaba, K. Sahraoui, D. Bourkadi, Maachou

P36 : Kyste bronchogénique avec effet de masse sur l’oreillette gauche : à propos d’un casA. Boussafsaf, M. Lacheheb, Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P37 : Séquestration pulmonaire intra lobaire : à propos d’un casA. Boussafsaf, M. Bouziane, M.A. Miloudi, M. Lacheheb,Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P38 : Une tumeur rare de la paroi thoracique : le synovialosarcome : à propos d’un casM. Hallab, A. Boussafsaf, M. Bouziane, M.A. Hebri, M. Lacheheb,Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P39 : Un lycéen avec douleur thoracique trainante…..le choriocarcinome : à propos d’un cas.N. Gueza, M. Bouhadda, D. Terfani, K. Djebri, Y. Chekroune, S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie, EHU Oran.

P40 : Asthme difficile : étude du service de pneumologieN. Gueza, M. Bouhadda, H. Boushaba, D. Terfani, S. Benyettou, Titar, S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie, EHU Oran.

P41 : Arrêter de fumer rend-il plus heureux ? étude du service et revue de littérature.N. Gueza, M. Bouhadda, D. Terfani, K. Djebri, A. Abbou, Himoune, S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie, EHU Oran.

P42 : Prise en charge de l’HTAP des maladies respiratoires au service de pneumologie EHUOranN. Gueza(1), M. Bouhadda(1), D. Terfani(1), K. Djebri(1), A. Oumari(1), N. Mahammed(1), Benadidou(2),S. Lellou(1), (1) Service de Pneumologie EHU Oran (2) Service de Cardiologie, EHU Oran.

P43 : Brulure par essence accidentelle et suicidaire : expérience du service de chirurgie plastique etbrûlés CHU d’OranF. Machou(1), F. Benrahal(1), M. Djebbari(1), H. Mansar(1), L. Zinaï(1), A. Hadj Hacene(2)

(1) Chirurgie Plastique et Brulés CHU Oran(2) Département d’Anesthésie Réanimation CHU Oran

P44 : Les urgences respiratoires et les paramètres météorologiques à Oran en 2012.A. Azaia(1), R. Talhi(1), N. Kazi Tani(1), A. Abdelouahab(1), F. Mokhadem(2), M. Bouziani(1)

(1) Service de Biostatistiques, Faculté de Médecine d’Oran(2) Département de physique, Faculté des sciences exactes et appliquées, Université d’Oran Es-Senia.

P45 : Localisations thoraciques de la maladie de BEHCET : à propos d’un cas.R. Abdelaziz, T. Titah, M. Lamdani, H. Douagui. CHU Beni Messous.

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Posters

P46 : Tumeur primitive solitaire de la plèvre : à propos d’un cas.R. Abdelaziz, G. Malki, S. Taib, M. Lemdani, H. Douagui. CHU Beni Messous.

P47 : La tuberculose pulmonaire dans sa forme pseudo tumorale et ses difficultés diagnostiques : àpropos d’une observationN. Abbou, M. Bouhadda, N. Gueza, Dj. Terfani, S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie, EHU Oran.

P48 : Pneumatocèle rompue dans la plèvre: à propos d’un cas.N. Ikhlef, A. Choudar, S. Bensaifi, R. Kacemi, K. Mesbah, A. Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P49 : Les aspects chirurgicaux des nodules parathyroïdiens.A. Choudar, N. Ikhlef, S. Bensaifi, R. Kacemi, K. Mesbah, A. Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P50 : Les tumeurs nerveuses du médiastin.A.C. Choudar, N. Ikhlef, S. Bensaifi, R. Kacemi, K. Mesbah, A. Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique CHU, Oran.

P51 : Cancer de la thyroïde synchrone à un carcinome bronchique: à propos d'un casN. Abid, F. Seghier, A. Rabah, Z. Behourah, N. Ameziane, M. Aida, FZ. Benabdallah, L. Djellali,A. Bousahba, Service d'Oncologie Médicale, CHU Oran.

P52 : Association d'un cancer bronchique et d'un cancer urothélial vésical: à propos d'une série duserviceN. Abid, F. Seghier, A. Rabah, Z. Behourah, N. Ameziane, M. Aida, FZ. Benabdallah, L. Djellali, A.Bousahba, Service d'Oncologie Médicale, CHU Oran.

P53 : Métastase choroïdienne de carcinome bronchique : à propos de deux casAdelkader Senouci, F. Seghier, A. Rabah, N. Ameziane, Z. Behourah, Tabet Zatla, L. Djellali,A. Bousahba, Service d'Oncologie Médicale, CHU Oran.

P54 : Chimiothérapie des cancers des voies biliaires : expérience de serviceM. Ahmed Messaoud1, A. Bousahba², A.Rabah², A. Mégaiz3, S. Ghazli4

1 Etablissement Public Hospitalier EPH Sidi Ghilès2 Service d'Oncologie Médicale Centre Hospitalier Universitaire d’Oran3 Service d’Oncologie Médicale Etablissement Hospitalier Spécialisé Oncologie Oran4 Service d’Oncologie Médicale EPH Béchar

P55 : Association d'un cancer colique et d'un cancer bronchique: à propos d'un casS. Belafkir, F. Seghier, Z. Behourah, A. Rabah, N. Ameziane, A. Toubal, M. Aida, N. Abid, L. Djellali,A. Bousahba.Service d'Oncologie Médicale, CHU Oran.

P56 : Le GOLD 2011 vs GOLD 2007 dans la BPCO : Expérience du serviceB. Oujidi(1), N. Bendimered(2), S. Benilha(2), Y. Berrabah(1)

(1) Service de Pneumophtisiologie "B", CHU Oran(2) Service de Biostatistiques d’Oran

P57 : Goitre ectopique : (association goitre ectopique et microcarcinome thyroïdien cervical)M. Djellout, K. Kacimi, D. Djellad, Y. Selka, A. Simerabet,Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P58 : Tumeur desmoïde (à propos d’un cas)M. Djellout, M. Henni, R. Kacimi, S. Bensaifi, A. Simerabet,Service de Chirurgie Thoracique, CHU Oran.

P59 : Kyste pleuro-péricardique compressif à propos d’une observationL. Bendraoua, A. Boudia, M. Smaili, M. Lacheheb.Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P60 : Dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand à propos d’une localisation dorsaleL. Bendraoua, A. Boudia, M. Smaili, M. Habri, M. Lacheheb.

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Posters

Service de Chirurgie Thoracique, EHU Oran.

P61 : Pneumopathie interstitielle lymphoïde révélatrice d’un syndrome sec primitif.D. Bourkadi, A. Bouchouareb, K. Embarek, Y. Berrabah,Service de Pneumo-phtisiologie "B", CHU Oran.

P62 : Tuberculose multifocale chez une patiente immunocompétente avec localisation sternale rare:A propos d’une observation.D. Bourkadi(1),Y. Berrabah(1), S. Lellou(2).(1) Service de Pneumologie "B", CHU d’Oran.(2) Service de Pneumologie; EHU d'Oran

P63 : Cause insolite d'hémoptysie à propos d'un casY. Chekroun, N. Abbou, H. Bousehaba, Dj. Terfani, S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie "B", CHU Oran.

P64 : Sclérodermie systémique sans atteinte cutanée : à propos d’une observationA. Fercha, Dj.Terfani, M. Bouhadda, N. Gueza, H. Boushaba S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie, EHU Oran.

P65 : Le syndrome de CHARP : à propos d’une observation.Z. Houari, Dj. Terfani ; N. Gueza, M. Bouhadda, H. Boushaba, S. Lellou.Service de Pneumo-phtisiologie, EHU Oran.

P66 : Masse pariétale historique avec extension endothoracique : exérèse en un seul tempsK. Meskouri, S. Tchouar, K. Khezar, Y.M. Medjoub, service de chirurgie thoracique et cardiovasculaireCHU Mustapha Alger

P67 :Goitre plongeantMakhbouche, service de chirurgie thoracique CHU Constantine

P68 : Kyste péricardiqueMakhbouche, service de chirurgie thoracique CHU Constantine

P69 : Séquestration pulmonaireMakhbouche, service de chirurgie thoracique CHU Constantine

S.M. Iles*, S. Benbernou*, PR H. Mokhtari Djebli* * Service des urgencesmédicales du CHU d`Oran.

P71 :Manifestation pulmonaire au cours de la maladie de behçetA propos d’un casW. Ftouh ,Terfani DJ, Bousehaba K, Djebri K, S. LellouService de pneumo-phtisiologie EHU d’Oran

P72 : Un pneumothoraxrévélant un kyste hydatique du poumon ; à propos d’un cas.S.Benyattou, DJ.Terfani,M.Bouhadda, N.Gueza , S.Lellou ;Service de pneumo-phtisiologie EHU d’Oran

P70 : Apport de l’échographie pulmonaire dans la surveillance de l’état respiratoire despatients en réanimation..................................

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Résumés

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COMMUNICATIONS ORALES

Le cancer bronchique du non fumeur, une nouvelle pathologie : facteurs de risque,caractéristiques cliniques, anatomo-pathologiques et moléculaires.

B. Melloni.Service de Pneumologie et Oncologie thoracique, CHU Limoges, France.

Au niveau mondial, on estime que 25 % descancers bronchiques surviennent chez des patients nonfumeurs, à savoir des sujets ayant consommé moins de100 cigarettes tout au long de leur existence. Onobserve une prévalence variable en fonction del’origine géographique, de 10 % en Europe de l’Ouestà 40% en Asie avec une forte prépondérance fémininedans ces contrées. En Afrique (Algérie et Mali) et enInde, cette prévalence est faible. Le cancer du poumondu non fumeur est analysé comme une entitéspécifique, avec un profil de cancérogénèse particulieret un aspect anatomo-pathologique spécifique (1,2).

Les études épidémiologiques portant sur13cohortes et 22 registres de cancer ont montré unemortalité accrue chez les hommes, les afro-américainset les asiatiques comparativement aux Européens(3).Parmi les facteurs de risque, l’exposition au radon,au tabagisme passif, à la pollution externe et interne,et les expositions professionnelles sont parfaitementconnus (4,5).Les fumées de diesel ont été reconnues,comme carcinogène, par l’agence internationale derecherche contre le cancer et une méta-analyseconfirme ce risque (6). D’autres facteurs, tels quel’alimentation, l’hormonothérapie substitutive, lesinfections dont la tuberculose, les maladiesrespiratoires préexistantes, et les radiations ionisantesont été suspectés comme être un facteur prédisposant àla survenue d’un cancer bronchique chez un non-fumeur.

Sur le plan clinique, une prépondéranceféminine est observée, mais la mortalité reste la mêmeque chez les hommes. Les études sont contradictoiresen ce qui concerne l’âge de survenue avec soit despatients plus jeunes en Asie ou plus âgés en Europe.L’histologie la plus fréquente est l’adénocarcinomeretrouvé 3,4 fois plus souvent que le carcinomeépidermoïde (1,2,3).

Le cancer bronchique du non fumeur présentedes anomalies génétiques différentes de celui dufumeur (1,2,3,7). Des spécificités concernant lepolymorphisme génétique ont été décrites pour lesgènes codant pour les enzymes de la réparation del’ADN et de la détoxification, et les gènes codant pourdes cytokines de l’inflammation. Les anomaliesmoléculaires acquises, résultant de l’interaction entre

le génome et l’environnement, sont les plus étudiées.Tout particulièrement, les mutations du gène de lafamille EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor)ont été les premières décrites chez les femmesasiatiques, non fumeuses, victimes d’unadénocarcinome bronchique. Le réarrangement ALK(Anaplastic Lymphoma Kinase) ou EML4-ALKfusion est la deuxième anomalie moléculaire acquiseprésente chez les non-fumeurs. Ces deux dernièresmutations sont mutuellement exclusives, témoignantde chemin génétique séparé dans le cancer bronchiquedu non fumeur (8,9). L’approche moléculaire se faittraditionnellement sur les biopsies, mais les techniquesd’analyse moléculaire sur l’ADN libre circulant dusang périphérique ou sur les cellules pleurales sontprometteuses. L’intérêt de l’étude moléculaire de cesanomalies est de permettre une approchethérapeutique différente avec de molécules ciblées,comme les inhibiteurs des récepteurs tyrosine kinase.Bibliographie

1. Couraud S, Zalcman G, Milleron B et al.Lung cancer in never smokers. A review. EurJ of Cancer 2012;48:1299-1311.

2. Pallis A G, Syrigos K N. Lung cancer innever smokers: disease characteristics andrisk factors. Crit Rev In Oncol/Hematol2013;88:494-503.

3. Planchard D, Besse B. Lung cancer in never-smokers. Eur Respir J 2015;45:1214-7.

4. Melloni B.Lung cancer in never-smokers:radon exposure and environmental tobaccosmoke. Eur Respir J 2014;44:850-2.

5. Hamra GB, Guha N, Cohen A et al. Outdoorparticulate matter exposure and lung cancer:a systematic review and meta-analysis.Environ Health Perspect 2014;9:906-11.

6. Olsson AC, Gustavsson P, Kromhout H et al.Exposure to diesel motor exhaust and lungcancer risk in a pooled analysis from case-control studies in Europe and Canada. Am JRespir Crit CareMed 2011;183:941-8.

7. Couraud S, Debieuvre D, Moreau L et al. Noimpact of passive smoke on the somaticprofile of lung cancers in never-smokers. EurRespir J 2015;45:1415-25.

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Vèmes journées de pneumologie et IIèmes journées de chirurgie thoraciqueEHU Oran, 06- 07 novembre 2015

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COMMUNICATIONS ORALES

8. Mitsudomi T. Molecular epidemiology oflung cancer and geographic variations withspecial reference to EGFR mutations. TranslLung Cancer res 2014;3(4):205-11.

9. Okazaki I, Ishikawa S, Sohara Y. Genesassociated with succeptibility to lungadenocarcinoma never smokers suggest themechanism of disease. Anticancer Res2014;34:5229-40.

Immunothérapie des cancers bronchiques : principes et actualitésF. Seghier, S. Belafekir, A.Bousahba.

Service d’oncologie CHU Oran

Le CBNPC reste l’une des premières causesde mortalité dans le monde. Les thérapeutiquesactuelles montrent leurs limites et de nouvelles voiesd’approche doivent être envisagées. Après desdécennies de déception, l’immunothérapie sembleoffrir des résultats prometteurs.L’immunothérapie ne fait pas vraiment partie del’arsenal thérapeutique standard en oncologiethoracique, mais le développement de cette nouvelle

classe thérapeutique représente une évolution majeuredans le domaine des thérapies ciblées.

Nous allons à travers une communicationorale vous présenter les principes de bases del’immunothérapie en cancérologie,lesactualités et laplacede cette classe thérapeutique dans la prise encharge des cancers bronchiques.

Epigénétiques et cancerC. Krespine.

CHEaubonne-Montmorency Val d’Oise.

Les cancers, de façon globale, sont le résultatde troubles génétiques à deux composantes. Lapremière est d’origine mutationnelle héréditaire ouacquise et la seconde, relativement mal connue,secondaire au retentissement de l’environnement surle capital génétique sans mutation génétique. Dans cecas, il s’agit d’épigénétique, c’est-à-dire desmécanismes de régulation cellulaire non codées par laséquence d’ADN mais néanmoins transmissibles lorsdes divisions cellulaires.

Ces troubles épigénétiques peuvent entrainerdes changements héréditaires dans l’expression desgènes sans altération de l’ADN, en modulant leurexpression. Cette modulation va s’effectuer par 2mécanismes possibles, le premier en modifiant laméthylation de l’ADN, le second par modificationtrans -traductionnelle des histones. La modulationépigénétique est également possible en cas demodification de la compaction de la chromatine.

Globalement, la transcription d’un gène peutêtre réprimée par méthylation des cytosines dans lescomposants des chromosomes appelées "ilots CpG" auniveau des régions promotrices (1er exon) de 60% desgènes humains. Les profils de méthylation sont acquisdurant la différenciation cellulaire. Plus le niveau desilots CpG dans les régions régulatrices d’un gène

donné est élevé plus le taux de transcription de cegène sera faible. Enfin, une fois les cellulesdifférenciées, l’état de méthylation des ilots CpG seratransmis lors des divisions cellulaires ultérieures.

Au total, les modifications du degré deméthylation des ilots CpG modulent la compaction dela chromatine dont le degré de compaction va modulerla transcription. La régulation épigénétique est doncfondamentale pour déterminer et fixer les destinéescellulaires au cours de la gamétogénèse, dudéveloppement embryonnaire et en conséquence lerisque cancérogène.

Sur le plan de la cancérogénèse, une cellulesaine aura ses gènes suppresseurs de tumeurs (GST)activement transcrits garce aux ilots CpG nonméthylés dans le premier exon du promoteur du gèneet méthylés en aval du promoteur. Inversement, dansles tumeurs, les GST auront des foyersd’hyperméthylation aberrants au niveau de leurspromoteurs. Suivant le type de cancer,l’hyperméthylation focale aberrante va concerner unou plusieurs GST avec des conséquencesfonctionnelles identiques à celles d’une mutation dugène.

En résumé, l’accumulation successive demutations génétiques, d’altérations épigénétiques des

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COMMUNICATIONS ORALES

GST appartenant aux voies principales de régulationvont conduire à la transformation tumorale descellules. Enfin, les cellules cancéreuses sonthabituellement caractérisées par un déficit deméthylation global de 25% avec risques d’activationdeproto oncogènes par déméthylation de séquencesrégulatrices de leurs promoteurs. Cettehypométhylation de séquences répétitives pourraaugmenter l’instabilité chromosomique et augmenterle risque de cancer. Il est important de garder à l’espritque l’hypométhylation génomique augmente avecl’âge.

La compréhension de la place desmodifications de la méthylation sur la longueur desgènes va poser un premier problème: celui de laméthylation comme marqueur diagnostique tumoral..Il s’agirait d’un marqueur diagnostique idéal présent àdes stades tumoraux précoces dont l’analyse estrelativement aisée, reproductible et peu onéreuse avecune sensibilité et spécificité élevées. Á partir desources non ou peu invasives comme la salive, lesurines ou le LBA, ces recherches ont déjà étéeffectuées au niveau du poumon, de la prostate, dusein, du colon etc... Ce serait également unmarqueurhistologique tumoral pour différencier entres autresmésothéliome et adénocarcinome, adénocarcinome etépidermoïde ou les sous-groupes histologiques ducancer du sein.

L’analyse des méthylations épigénétiquespourrait également devenir un marqueur pronostiquepotentiel, notamment dans le cancerbronchopulmonaire non à petites cellules car le tabacmajore la méthylation au niveau des promoteurs desGST. De façon globale, l’épigénétique impliquant unretentissement de l’environnement sur la régulationdes constituant des gènes va avoir des effets

transgénérationnels. L’alimentation des parents etgrands-parents lors de leur stade pré adolescent peutpar exemple déterminer une augmentation du risquede complications cardiovasculaire ou un diabète detype 2 chez leurs descendants.

Compte tenu de ces données, il devientfondamental de se poser la question de la relationentre tabagisme, son retentissement épigénétique chezle fumeur et le risque de susceptibilité aux cancerschez les descendants de fumeurs. Il a en effet étémontré qu’il pourrait exister une irréversibilité desmodifications induites par le tabagisme sur des gènesintervenant au niveau de la multiplication cellulaire etde la réparation de l’ADN d’où la persistance durisque de cancer bronchopulmonaire malgré l’arrêt dutabagisme. Surtout, il a également été montré que lesilots CpG hyperméthylés par le tabagisme dans lesrégions promotrices des gènes peuvent être transmisce qui expliquerait l’augmentation potentielle de lasusceptibilité au risque de cancer chez les descendantsde fumeurs.

De ce point de vue la thérapie épigénétiquesera une approche a priori prometteuse car lesmodifications épigénétiques sont réversibles avecl’aide de deux catégories d’inhibiteurs génétiques: lesinhibiteurs des méthyltransférases de l’ADN et leshistones déacétylase.

En conclusion, la place de l’épigénétique enmatière de cancérogénèse est fondamentale pour lacompréhension de la dégénérescence maligne avec enconséquence son utilisation comme facteursdiagnostiques précoces, éléments pronostiques,analyse fine des différents types de cancer, approchethérapeutique et ce qui est fondamental, la place de latransmission du risque cancérigène aux descendantsplus particulièrement par le tabagisme.

Le cancer broncho-pulmonaire primitif, expérience du service de pneumo-phtisiologie (CHU de Sétif)A propos de 780 cas

A. Moumeni, A. Marouani, L. Besbes, M. Khalfaoui, D. Abdellouche.Service de pneumologie CHU Sétif.

Introduction :- Le cancer du poumon constitue actuellement un desprincipaux problèmes de santé publique, avecuneincidencemondiale de 1,2 Million de nouveaux cas paran et une mortalitétouchant 1,3 millionde personnes, ilconstitue la première cause de décès par néoplasie.- Cette incidence ne cesse d’augmenter et risqueraitd’atteindre16 millions d’ici 2020 soituneaugmentation de prés de 50%.

- En Algérie le cancer du poumon constitue unvéritable fléau avec environ 35000 nouveaux cas /anet 20000 décès/an. En effet et malgré toutes lesavancées thérapeutiques, lepronosticdu cancerbronchique restetrès mauvais.Matériels et méthodes :Nous rapportons une étude rétrospective de 780 cas demalades, colligés au service de Pneumologie sur unepériode de 10 ans.

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Vèmes journées de pneumologie et IIèmes journées de chirurgie thoraciqueEHU Oran, 06- 07 novembre 2015

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COMMUNICATIONS ORALES

Résultats :Il s’agit de689 hommes et 91 femmes avec unemoyenne d’âge de 61 ans.Le tabagisme actifest noté dans87%des cas. Lasymptomatologie clinique est dominée parla touxdans61%des cas, l’hémoptysie dans 23% et la douleurthoracique dans 53% des cas.L’hippocratisme digital est retrouvé chez 34,5% desmalades et le syndrome de la veine cave supérieurdans4,75%. Le délai moyen entre le début des symptômeset le diagnostic histologique est de 5,3 mois. Tous nospatients ont bénéficié d’uneradiographie et une TDMthoraciqueobjectivantune opacité apicale avec lysecostale dans 4% des cas, une opacité hilaire dans 33%, uneopacité excavée dans 31%et une opacité rondepériphérique dans12% des cas. Le diagnostichistologique est confirmé par biopsie bronchique dans

65% des cas, ponction biopsie trans-pariétale scanno-guidée dans 32% et par biopsie d’un site métastatiquedans 18% des cas.Au terme d’un bilan d’extension, lecancer bronchique est classé stade I dans 4% des cas,stade II dans 6% %,stade III A dans17 %,stade IIIBdans 27% et stade IV dans 46 % des cas.Les patients ont bénéficié d’une chimiothérapie,radiothérapie et d’une exérèse chirurgicale en fonctionde leur état général, le type histologique et le stade dela tumeur.ConclusionLe cancer du poumon reste une affection fréquente,grave, de diagnostic très tardif posant un véritableproblème diagnostique et thérapeutique qui nousimpose une réflexion raisonnable pour une meilleureprise en charge.

Quoi de neuf ASCO 2015 dans le cancer bronchique :GN. Bettache, FZ. Boudinar, S. Belalia, N. Sadji, F. Betkaoui, F. Louala, K. Rekai, A. Zemmour,A. Megaiz, N.

Azzouz, B. Larbaoui.Centre anti cancer « Emir Abdelkader» Oran.

Le cancer bronchique 1er cancer chez l’homme avec1,8 M de nouveaux cas/an, principale cause de décèset dont le pronostic reste sombre malgré les progrèsthérapeutiques.Pour cette 51eme édition des plus importants congresmondiaux de cancérologie (ASCO) :L’immunothérapie nouvelle arme thérapeutiqueenvoie de révolutionner nos pratiques dans le cancerbronchique.Le nivolumab anti corps anti PDL1 serait aussiefficace mais aussi bien toléré que le traitementstandard pour la prise en charge du cancer bronchiquenon à petites cellules(CBNPC) non épidermoidemétastatique(étude Check Mate 057) après sonautorisation de mise sur le marché dans le CBNPCépidermoide métastatique (étude Check Mate 017).Le traitement par TKI 1èreet 2èmegénération anti EGFRtraitement de référence de 1èreligne du CBNPC EGFRmuté, cependantla survenue d’une résistance acquise apermis le développement de TKIde 3èmegénération antiEGFR pouvant être active surles mutationsresponsables de cette résistance.De même que le développement d’une nouvellemolécule (Alectinib) active en cas de résistance auCrizotinib chez les patients ALK positive.

Afatinib TKI anti EGFR a montré sa supériorité parrapport à l’Erlotinib TKI anti EGFRtraitement deréférence du CBNPC en 2èmeligne métastatique entermes de survie globale et survie sans progressionLe cancer bronchique à petites cellules (CPC)constitue20% des cancers bronchiques caractérisé parsa chimio sensibilité et ses rechutes très élevées.L’immunothérapie constitue une voie prometteusedans le traitement du CPC PDL1 positive.Nouvelle avancée et perspective dans le traitement dumésothéliome pleural avec l’ajout du Bevacizumab autraitement standard pemetrexed cisplatine avec unbénéfice en termes de survie globale et sansprogression avec qualité de vie identique.Nouvelles avancées et perspectives dans le traitementdu cancer broncho-pulmonaire avec le développementde nouvelles cibles thérapeutiques notamment avecl’immunothérapie , des résultats annoncés commedevant faire changer les pratiques .

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COMMUNICATIONS ORALES

« Actualités sur le traitement du cancer bronchique métastatique en 2015 »

T. Didi.Centre Hospitalier Annecy Genevois.

On assiste depuis quelques années à une meilleureconnaissance de la cancérogenèse .De nombreusescibles moléculaires motrices ont été découvertes dansle domaine de la cancérologue thoraciquebouleversant nos pratiques.De multiples stratégies thérapeutiques sont étudiéespour bloquer ces voies de signalisation.les 02principales sont les anticorps monoclonaux et lesinhibiteurs de la thyrosine kinase.

Aussi, l’efficacité de l’immunothérapie démontréetout récemment (ASCO 2015) vient modifier encoreplus profondément nos pratiques.Comment va se dessiner désormais le traitement ducancer bronchique métastatique ?La chimiothérapie conventionnelle a elle encore uneplace dans l arsenal thérapeutique ?

Profil biologique de l’inflammation systémique dans la BPCOM. Bougrida, Y. Mosrane, M. Gharnaout, M.K. Bourahli, H. Mehdioui.

Physiologie clinique et explorations fonctionnelles CHU Benbadis de ConstantineLaboratoire de recherche des maladies métaboliquesFaculté de médecine université 3 Constantine

Beaucoup d’études ont montré que la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est unemaladie induisant non seulement une inflammationlocale au niveau des voies aériennes, mais aussi uneinflammation systémique. Cette dernière exerce uneinfluence négative sur la qualité de vie et l’état desanté général des patients atteints de BPCO. L’objectifde notre étude est d’évaluer le statut des différentsmarqueurs inflammatoires chez les patients atteints deBPCO.Matériels et méthodesÉtude cas témoins, réalisée durant l’année 2014 dansle service de physiologie clinique et des explorationsfonctionnelles au CHU de Constantine.PopulationCent patients fumeurs atteints de BPCO de différentsstades (GOLD standard) et 75 sujets fumeurs sansBPCO et non-fumeurs (groupe témoins).Protocole

Après l’examen clinique et les explorationsfonctionnelles respiratoires réalisées selon leconsensus ATS/ERS 2005 ; la CRP, la VS,interleukines 6 (Il6) et Tnfα ont été dosés pour lesdeux groupes. Des comparaisons de moyennes desparamètres biologiques ont été réalisés ainsi que descorrélations de ces derniers avec les donnéesfonctionnelles particulièrement le VEMS, CVF, CI etVEMS/CV, anthropométriques IMC, tour du thorax etpérimètres des cuisses. Des différences significativesont été retrouvées ainsi que des corrélations négativesentres la CRP, VS et Tnfα et le VEMS chez lespatients BPCO.ConclusionLes marqueurs biologiques ont une importance dans lesuivi de la BPCO car ces marqueurs expliquent enpartie les mécanismes physiopathologiques descomorbidités et peuvent être dans le futurune ciblethérapeutique

Test du lever de chaise versus test de marche de 6 minutes chez les patientsatteints de BPCO

M.A. Bennani, F.Z. Drissi, M. Guermaz.Service de Pneumologie « A », C.H.U. Oran

Objectif.- évaluer la faisabilité du test du lever dechaise (TLC1) en consultation et comparer satolérance par rapport au test de marche de 6 minutes(TM6).

Méthodologie.- étude prospective observationnellepour évaluer la tolérance à l’exercice et l’adaptation àl’effort des patients BPCO à l’état stable. Le test dulever de chaise, décrit par les gériatres est étudié pour

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les BPCO. Il s’agit d’effectuer en 1 minute le plusgrand nombre de levers-assis possible, à partir d’unechaise sans accoudoirs. Les critères d’évaluationsuivants ont été mesurés: distance parcourue, lenombre de lever de chaise et les paramètres cardio-respiratoires.Résultats.- 65 patients inclus, 63 hommes et 2femmes. La moyenne d’âge était : 66.9±10.4 ans, lamoyenne de VEMS était 46.9±17.3 %. 14% despatients n’ont pas pu accomplir le TM6 par contre tousles patients ont pu terminer le TLC1. Au terme desdeux tests, la moyenne de la FC pour tous les patientsétait de 113.8 ± 26.3/mn pour le TM6 contre 96.9 ±19.8 /mn pour le TLC1. La SaO2 était de 89.3 ± 6.2 %

à la fin du TM6 contre 91.5 ± 5.2% pour le TLC1.ladyspnée était estimée à 6 ± 2.4 pour le TM6 contre 6.2± 2.6 pour le TLC, la TA systolique était à 13.4 ± 2.3mmhg pour le TM6 contre 14.2 ± 2.5 pour le TLC1.Au cours du TM6, la distance parcourue étaitcomprise entre 250 et 349 m pour 40% ; 31% ontparcouru plus de 350m ; 26% entre 150 et 249m ; et3% < 150m. Le nombre moyen de LC1 était:59±16.7% par rapport à la valeur prédite.Conclusions.- Le TLC1 donne moins de tachycardieet de désaturation que le TM6. Le TLC1 est un testsimple reproductible, facile à mettre en place, peucouteux et peut être proposé comme alternative auTM6.

Douleurs pariétales thoraciques chroniques chez un patient souffrant de BPCOC. Krespine.

CH Eaubonne- Montmorency Val D’Oise.

La BPCO qui occupe aujourd’hui une placeimportante en matière de santé publique, notammentdans les pays à forte utilisation tabagique inclut à justeraison le retentissement bronchopulmonaire dans ladéfinition de la maladie. Ceci dit, quiconque suit cetype de malades a eu et aura dans nombre de cas àgérer les nombreuses comorbidités potentielles quipeuvent s’attacher à la BPCO en général bien connuescomme les atteintes cardiovasculaires, l’ostéoporose,le retentissement endocrinien et métabolique.

Il est cependant une symptomatologiesouvent mal connue ou ignorée, beaucoup plusfréquente que relatée, à savoir l’existence et lachronicité de gènes parfois sévères voire invalidantesoccasionnées par des douleurs pariétales thoraciques.Certes, dans ce cadre, il est prudent d’éliminer toutespathologies à risque, pneumologiques (embolie,pneumothorax....), cardiaques (coronaropathies,myocardiopathies....), vasculaires (anévrysmes,dissection aortique...) voire gastro-intestinales (RGO,Boerhaave...). Au terme de ces bilans indispensables,leur négativité doit impérativement conduire àrechercher une étiologie en relation non plus avec lecontenu mais le contenant thoracique c’est-à-direl’ensemble des éléments qui constituent la cagethoracique dans son ensemble.

Il n’est bien sûr pas nécessaire d’attendre lanégativation des bilans de prudence mentionnés pourrechercher une éventuelle douleur pariétalethoracique, d’autant que leur diagnostic est le plussouvent relativement simple et quasi exclusivementclinique au moins dans un premier temps. Il s’agit en

effet dans presque tous les cas de douleurssuperficielles reproduites par la mobilisation duthorax, des masses musculaires avec surtout lapalpation/pression de la zone douloureuse. Ellespourront aussi être reproduites par les mêmesmanœuvres de déclenchement spontané à savoir leplus souvent une expiration forcée jusqu’au blocagerespiratoire. Leur diagnostic ne doit en aucun casnégliger le bilan d’une éventuelle étiologiecardiovasculaire ou pneumologique sous-jacentepossible, ce d’autant que l’association est possibledans 6% des cas (1).

Tous les éléments constitutifs de la cagethoracique dans son ensemble sont susceptibles degénérer des douleurs thoraciques chroniques: lesarticulations entre les constituants osseux (côtes,vertèbres) et cartilagineux (côtes- sternum) se liantentre eux par de multiples articulations. Or, dans lamesure où la BPCO entraine une majoration de larésistance à la mobilisation de l’air, ces différentesarticulations vont subir une majoration des contraintespermettant leur mobilisation lors de la ventilation avecpour conséquences un risque d’inflammationchronique.

Il peut s’agir de costo-chondrites qui seraientglobalement responsables de 13% à 36% des douleurspariétales thoraciques (2). Les articulationschondrocostales peuvent encore être impliquées sousforme de chondrodynies sterno-costales. De façon plusspécifique, le Syndrome de Tietze se présente sousforme de douleurs thoraciques antérieures avectuméfaction des régions costo-sternales et chondro-

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costales en général au niveau des 2ème et 3ème

articulations, la tuméfaction étant fondamentale pourle diagnostic. Plus rarement, il est nécessaired’évoquer une luxation xipho-sternale dans le cadre dedouleurs superficielles de la région épigastriquesurtout chez les sujets avec distension abdominalemajeure. Le diagnostic sera facilement renforcé si lapression/mobilisation de l’articulation xipho-sternalereproduit la douleur.

L’existence de douleurs thoraciquessupérieures peut également refléter une possiblearthrite manubrio-sternale simulant dans un premiertemps un angor. En dehors du bilan cardiologiquenégatif, la pression/mobilisation de l’articulationmanubrio-sternale en reproduisant la douleur feraévoquer le diagnostic et devra conduire à la recherched’un rhumatisme inflammatoire sous-jacent ou plusrarement un processus infectieux.

Les douleurs au niveau des 8ème, 9ème et 10èmes

côtes inférieures peuvent refléter une subluxation duartilage antérieur en faveur d’un syndrome de Cyriaxsecondaire parfois à des traumatismes locaux ou desmicrotraumatismes répétés comme les grossesses ouaccouchements.

Les articulations sterno-costales peuventaussi être impliquées avec irradiation au niveau de laparoi thoracique antérieure pouvant simuler une

douleur cardiaque ou pulmonaire. Dans ces cas, unefois le diagnostic confirmé il sera prudent derechercher également une atteinte rhumatismaleinflammatoiresous-jacente.

Au niveau postérieur, les articulations costo-vertébrales peuvent également entrainer des algiesévoquant le diagnostic d’atteinte costo-vertébrale ouostéo-transversaire lorsque les douleurs sont majoréespar les mouvements du torse, la respiration profondeou la toux. Citons enfin comme autres possibilités, lesyndrome du défilé thoracique, rare, arthrite de la 1ère

articulation costo-vertébrale ou le syndrome dupincement précordial, point de coté au niveau del’espace para sternal gauche surtout en position voûtéeou repliée.

Il est important de reconnaître cespathologies, car méconnues, elles peuvent retentir defaçon importante sur la qualité de vie en lien avec lasanté, alors que les traitements sont le plus souventsimples et largement bénéfiques. Outre les antalgiqueset AINS qui suffisent le plus souvent, il est possible, sinécessaire d’envisager la médecine physique(kinésithérapie douce, massages...), des infiltrationslocales voire en cas de douleurs réfractaires des blocsnerveux intercostaux et si nécessaire la chirurgie dansle cas du syndrome de Cyriax.

Les recommandations GOLD 2015 BPCO

S.Lellou D.J. Terfani , M.Bouhadda ,N.Gueza, K.Boushaba, K.DjebriServicede pneumologie EHU Oran

La broncho pneumopathie chronique obstructive(BPCO) est une cause majeure de morbidité et de

mortalité dans le monde.

GOLD 2015 insiste sur deux objectifs : lanécessité pour les cliniciens de maintenir unaccent à la fois sur le court terme et le longterme.Le traitement de la BPCO qui vise à soulagerimmédiatement les symptômes, ainsi que lerisque future des événements indésirables pour lasanté tels que les exacerbations et d'améliorer latolérance à l'exercice.

Les comorbidités peuvent influencer la mortalité(2/3 des décès dans cette pathologie) et leshospitalisations et devraient être cherchéessystématiquement et traitées convenablement.Les causes respiratoires ne représentent qu’untiers des causes de mortalité, ce qui va une fois deplus dans le sens de la nécessaire globalité de laprise en charge.

Tels sont les points importants du GOLD 2015BPCO avec aussi un chapitre sur ASCO(ASTHMA COPD OVERLAP SYNDROME)

Les exacerbations au cours de la BPCO : définitions, prise en chargethérapeutique, conséquenceset prévention.

B. Melloni.

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Service de Pneumologie et Oncologie thoracique, CHU Limoges, France.

La BPCO est une affection fréquente qui vadevenir en 2020, la 3ème cause de mortalité dans lemonde. Cette maladie est caractérisée par la survenued’épisodes aiguës, appelés exacerbations. Ladéfinition de l’exacerbation reste conflictuelle, maisces événements sont associés avec une morbidité, unemortalité, un coût social et économique (1). Plusrécemment, un phénotype d’« exacerbateur » fréquenta été décrit. GOLD en a donné une définition simple :événement aigu caractérisé par une aggravation dessymptômes journaliers et nécessitant desmodifications thérapeutiques (2). Les critèresd’Anthonisen, qui ont été développés pour l’indicationéventuelle des antibiotiques, sont très utilisés carreposant sur des critères cliniques simples. Enrecherche clinique, une autre définition est le plussouvent utilisée en classant les exacerbations enlégères, modérées ou sévères. Des questionnaires sontégalement utilisés pour évaluer l’impact de la BPCOet également des exacerbations, comme le CAT test(3). De multiples bio-marqueurs ont été étudiés dansles exacerbations, dont la CRP (C-reactive protéine)marqueur non spécifique de l’inflammation, avec uneconcentration sérique plus élevée en cas de virose(4,5). Les étiologies des exacerbations sont multiples,mais dominées par les infections virales et/oubactériennes.

Sur le plan thérapeutique, la pierre angulairedu traitement de la BPCO repose sur 2 familles : lesbéta-2-agonistes de longue durée d’action (LABAs) etles anti-cholinergiques de longue durée d’action(LAMAs). Les corticoïdes inhalés (ICS) sont réservésaux patients BPCO les plus sévères, classée GOLD 3et 4, qui présentent des exacerbations (4). Les étudesrécentes sur l’utilisation des LABAs et LAMAs ontmontré que leur utilisation réduisaient l’incidence etprévenaient la survenue de ces exacerbations. Lemécanisme physiopathologique est probablement laréduction de l’hyperinflation. Un excès de pneumoniebactérienne a été rapporté chez les patients BPCOrecevant des ICS. Cet excès de pneumonie est retrouvéchez les patients BPCO traité par une combinaisonfixe ICS-bronchodilatateurs, mais cet effet estdépendant de la classe du corticoïde (5). Le rapportbénéfice-risque des ICS dans la BPCO reste un sujetcontroversé. L’étude WISDOM a porté sur l’impactdu retrait des ICS chez des patients BPCO, avectrouble ventilatoire sévère (6). Le principal résultat estl’absence de différence significative sur le taux desexacerbations entre le groupe recevant encore les ICS

ou non, associés aux bronchodilatateurs. A ce jour, letraitement de fond des patients « exacerbateurs »repose toujours sur l’association des ICS auxbronchodilatateurs de longue durée d’action.

Les exacerbations sont responsables denombreuses hospitalisations et complications. Uneétude française a étudiée la mortalité et les facteursprédictifs suivant une hospitalisation (7). A 4 ans, lamortalité représente 45% des patients. Les facteurs derisque prédictifs de mortalité sont les comorbiditéscardio-vasculaires et l’existence d’hospitalisationsprécédentes pour exacerbations, mais pas la valeur duVEMS.

Dans la prise en charge de la BPCO, unobjectif majeur est de réduire la mortalité associée auxexacerbations et d’améliorer la qualité de vie despatients (8). Cela repose sur des traitements non-pharmacologiques et pharmacologiques, ainsi que surune éducation thérapeutique et une amélioration desréseaux de soins, fonction des structures locales ourégionales.

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L’ACOS ou Syndrome de chevauchement asthme-BPCOM. Bartal.Casablanca

L’ACOS (Asthma-COPD Overlap Syndrome) est unphénotype longtemps ignoré des bronchopathieschroniques obstructives, car exclu des essaisthérapeutiques randomisés où seuls asthmes etbronchopneumopathies chroniques obstructives(BPCO) étaient pris en compte. Il est caractérisé parmice groupe hétérogène par une limitation persistante duflux aérien, avec « plusieurs traits habituellementassociés à l’asthme et d’autres à la BPCO ». Ainsi est-il défini en 2014 par un comité conjoint d’expertsGINA-GOLD (1). Auparavant, il y avait uneconfusion avec des termes aussi divers que :“asthmatic bronchitis” utilisé pour décrire l’ACOS parl’American Thoracic Society (ATS) en 1962 (2),asthme vieilli, asthme avec bronchite chronique (BC),bronchite chronique obstructive, asthme avecobstruction permanente, et BPCO avec obstructionréversible. Son exclusion des essais thérapeutiquesrandomisés n’a pas permis d’avoir des donnéespertinentes sur l’efficacité thérapeutique chez nombrede patients âgés avec obstruction bronchique. Exempletypique: les corticostéroïdes inhalés (CSI) dansl’asthme où les fumeurs sont exclus, alors que 25 à30% des asthmatiques fument! (3).Critères de définitions. Le développement del’ACOS pourrait se faire soit à partir de l’asthme (voieprivilégiée), soit à partir de la BPCO. Il n’y a pas dedéfinition universellement acceptée à ce jour. Lescritères de définition foncièrement cliniques sont trèsvariables en l’absence de biomarqueurs biologiquespertinents. Ainsi pour Soler-Cataluña et al. (4) ilfaudrait considérer trois critères majeurs : -Réversibilité positive accrue du TVO (≥ 15% et ≥400ml), - Eosinophilie dans les expectorations ≥ 3% et- Antécédents personnels d’asthme ; et trois critèresmineurs : - IgE totales élevées, - Antécédentspersonnels d’atopie, - Réversibilité positive du TVO(≥ 12% et ≥ 200ml) à au moins deux occasions.

Diagnostic d’ACOS si au moins 2 critères majeurs, ou1 critère majeur et 2 critères mineurs. Avec cescritères très spécifiques mais peu sensibles, lediagnostic s’avère difficile en particulier chez lefumeur et la personne âgée. En effet une réversibilitéavec VEMS >15% est parfois obtenue dans la BPCO(5)! De même un gain > 400 ml aprèsbronchodilatation ou encore des éosinophiles dans lesexpectorations ne sont pas exclusifs de l’asthme, maissont parfois présents dans la BPCO (6). Louie et al.(7) considèrent cinq critères majeurs : - Diagnostic parun médecin chez le même patient d’asthme ou deBPCO, - Preuve ou antécédents d’atopie (ex. Rhiniteallergique ou IgE totales élevées), - Age ≥40 ans, -Tabagisme >10 paquet-années, - Réversibilité postbronchodilatation VEMS <80% prédit et VEMS/CVF< 70% ; et un critère mineur : la réversibilité postbronchodilatation avec VEMS ≥15% ou ≥12% et ≥200ml du VEMS après salbutamol. Comme il est souventdifficile de différencier asthme et BPCO, notammentchez les fumeurs et les personnes âgées, le groupeconjoint d’experts GINA-GOLD (1) propose uneapproche diagnostique par étapes pour le diagnosticchez un adulte avec symptômes respiratoires. Ellecomportera: 1) La reconnaissance de la présence d’unebronchopathie chronique, 2) La catégorisation d’unsyndrome d’asthme, de BPCO ou d’ACOS, 3) Laconfirmation par spiromètrie, 4) L’initiation dutraitement, 5) Le recours éventuel à des investigationsspécialisées. Le diagnostic syndromique consistera àassembler les éléments s’il y a lieu, en faveur del’Asthme ou de la BPCO, à comparer le nombred’éléments de chaque côté: si ≥ 3 caractéristiques pourl’asthme ou la BPCO le diagnostic est trèsprobablement correct. Le niveau de certitude doit êtrebasé sur le niveau de preuve ; l’absence d’unecaractéristique n’élimine pas le diagnostic (ex.absence d’atopie pour l’asthme). Si un patient présente

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un nombre de caractéristiques similaire pour l’asthmeet la BPCO retenir le diagnostic d’ACOS.La spiromètrie est essentielle devant une suspicion debronchopathie chronique. Elle confirme l’obstructionbronchique et précise le degré de réversibilité, ensachant qu’il est difficile de différentier l’asthme avecTVO fixe de la BPCO, de l’ACOS. La spiromètriedoit être évaluée à la visite initiale et aux visitessuivantes, en sachant que les tests peuvent êtremodifiés par des médicaments. Le débit expiratoire depointe (DEP) ne peut en aucune façon remplacer laspiromètrie; normal il ne peut exclure l’asthme ou laBPCO. Mais ses mesures répétées pourraientconfirmer une variabilité excessive dans l’asthme oucertains ACOS.Facteurs de risque. Deux facteurs combinéscaractérisent habituellement le phénotype ACOS :l’atopie et le tabagisme actuel ou passé (ce derniertrait n’étant pas retrouvé dans toutes les études) : lespatients ACOS sont généralement plus jeunes que lespatients BPCO (mais plus âgés que patientsasthmatiques !). Les facteurs de risque les plusimportants sont : l’âge avancé, le tabagisme, l’HRB,l’inflammation, le remodelage et les exacerbationsaigues. Il a été établi qu’un tabagisme > 10 paquet-années provoque des lésions des petites voiesaériennes et un remodelage bronchique chezl’asthmatique (7). Malheureusement les asthmatiquesfumeurs sont mal connus ! Or l’inflammation despetites voies aériennes est plus importante quel’emphysème comme facteur de déclin du VEMS (8).La sévérité de l’ACOS et la mauvaise réponse aux CSIseraient la conséquence du tabagisme chezl’asthmatique. Mais pourquoi chez certains et pas chezd’autres ? Rappelons que selon la Dutch Hypothesis,asthme et HRB prédisposent à la BPCO plus tard dansla vie et que asthme, BPCO, bronchite chronique etemphysème seraient des expressions différentes de lamême maladie, influencées par l’hôte etl’environnement (9). La même hypothèse est invoquéepar certains auteurs comme Gibson et al. en ce quiconcerne le développement de l’ACOS (8). Lediagnostic préalable d’asthme chez un patient BPCOserait un bon critère pour évoquer ACOS (11).L’ACOS serait une BPCO avec réversibilité del’obstruction et/ou un asthme chez un fumeur ou exfumeur avec obstruction fixée : mêmes patients dedénominations différentes (8, 10-12).Epidémiologie. La prévalence de l’ACOS est variableselon les études et la définition : de 15 à 55% despatients malades respiratoires chroniques, de 15 à 20%des diagnostics médicaux chez les porteurs de maladie

respiratoire chronique et de 2% de la populationgénérale. Variation également selon l’âge et le sexe :<10% chez les < 50 ans et >50% chez les 80 ans etplus: fumeurs asthmatiques, ou non fumeursasthmatiques de longue date évoluant vers la BPCO(13). Des chiffres équivalents ont été retrouvés dans lapopulation générale en Italie: 1,6% chez les 20-44 ans,2,1% 45-64 ans, 4,5% chez les 65-84 ans (12). Il est àremarquer que l’ACOS est plus fréquent dans leservice des asthmes sévères par rapport aux autresbronchopathies obstructives (24 vs 15,8%), et plusfréquent dans la catégorie des asthmes « difficiles àcontrôler » (asthmes sévères): 24,3% ont une BPCOconcomitante (ACOS) (7). Près de 40% des patientsdes clusters 4 et 5 de la SARP (Severe AsthmaResearch Program) qui ont nécessité des CST orauxpour > 6 mois avaient les caractéristiques de l’ACOS(14).Traitement. Il est nécessaire d’identifier précocementces patients qui ont un mauvais pronostic(exacerbations plus sévères, plus forte mortalité, ...).Du fait de l’amélioration de la fonction pulmonairepar CSI de l’ACOS, jugée sur l’éosinophilie dessecrétions (15,16), l’usage précoce des CSI estrecommandé (1, 7, 8, 16-18). De fortes doses serontindiquées associées ou non à des bronchodilatateurslongue action sur la base des caractéristiquescliniques, fonctionnelles, inflammatoires et passeulement de la sévérité du TVO. A titre d’exemple laSpanish COPD Guidelines-GesEPOC (18)recommande en 1ère option: CSI- β2 agoniste longueaction pour améliorer la fonction pulmonaire, lessymptômes et réduire les exacerbations ; en 2èmeoption pour les cas sévères : CSI- β2 agoniste longueaction + Anticholinergique longue action (triplethérapie) ; et en 3ème option pour les cas très sévères:CSI- β2 agoniste longue action + Anticholinergiquelongue action + Théophylline ou Roflumilast*(*inhibteur de la phosphodiestérase : Inh.PDE4).Quoiqu’il en soit, le traitement à initier doit être detelle sorte que l’asthme reçoive un traitement de fondcomportant un CSI mais jamais un β2 agoniste longueaction seul et que la BPCO reçoive un traitementapproprié à base de bronchodilatateur longue actionisolé ou en combinaison, mais jamais de CSI seul (1,4,7, 8, 10, 17-18). En cas de doute diagnostique entrel’asthme ou la BPCO il faut traiter comme un asthmeen attendant.Les autres stratégies importantes pour cesbronchopathies chroniques restent le traitement nonpharmacologique (sevrage tabagique, réhabilitationpulmùonaire, vaccination) et traitement des

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comorbidités (1) quant aux thérapies émergentescomme les anti-IgE (Omalizumab), les anticorpsmonoclonaux (anti IL-5 ou mépolizumab) (19), ou lathermoplastie bronchique (20), qui semblentprometteuses dans certains asthmes sévères, leurefficacité reste encore à démontrer au cours del’ACOS.Conclusion. L’ACOS est responsable de mauvaisequalité de vie, de morbidités importantes, de déclinplus rapide de la fonction pulmonaire par comparaisonà la BPCO, d’exacerbations et d’hospitalisationsaccrues, donc de surcout, et enfin de mortalité élevée.Il est nécessaire compte tenu de ce fardeau importantde mener des études ciblées sur l’ACOS pour tenter deprévenir son développement et aussi de lui trouver unethérapie codifiée.Références1. Global Initiative for Asthma (GINA). Diagnosis ofDiseases of Chronic Airflow Limitation: Asthma,COPD and Asthma-COPD Overlap Syndrome(ACOS): Global Strategy for Asthma Managementand Prevention. 2014www.ginasthma.org/local/uploads/files/AsthmaCOPDOverlap.pdf.2. Committee on Diagnostic Standards forNontuberculous Respiratory Diseases. AmericanThoracic Society, 1962. Definitions and classficationof chronic bronchitis, asthma, and pulmonaryemphysema. Am Rev Respir Dis 1962; 85, 762-93. P G Gibson, J L Simpson. The overlap syndrome ofasthma and COPD: what are its features and howimportant is it? Thorax 2009;64:728–7354. Soler-Cataluña JJ, Cosío B, Izquierdo JL et al.Consensus document on the overlap phenotypeCOPD-asthma in COPD. Arch Bronconeumol2012;48:331-75. Tashkin DP, Celli B, Decramer M et al.Bronchodilator responsiveness in patients withCOPD. ERJ 2008; 31(4): 742–7506. Hogg JC et al. The nature of small-airwayobstruction in chronic obstructive pulmonary disease.NEJM 2004; 350(26): 2645-26537. Louie S, Zeki AA, Schivo M et al. The asthma-chronic obstructive pulmonary disease overlapsyndrome: pharmacotherapeutic considerations.Expert Rev Clin Pharmacol 2013; 6: 197-2198. Gibson PG, McDonald VM. Asthma–COPD overlap2015: now we are six. Thorax 2015; 0:1–9.doi:10.1136/thoraxjnl-2014-206740

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Asthme et grossesseR.Chahed.

Pneumologue libéral Tizi-Ouzou.

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Vèmes journées de pneumologie et IIèmes journées de chirurgie thoraciqueEHU Oran, 06- 07 novembre 2015

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COMMUNICATIONS ORALES

Introduction De nombreuses femmes enceintes sontasthmatiques et l’asthme maternel n’est passans susciter des questions ni provoquer descomplications autant en ce qui concerne ledéroulement de la grossesse elle-même que l’impactsur le fœtus. Le contrôle de l’asthme maternel est danscette situation plus qu’indispensable d’autant plusque l’asthme peut s’aggraver pendant la grossesse, lesexacerbations y sont possibles, favorisées par lesbaisses voire arrêts de traitement par crainte detératogénicité.État des connaissances Même si les médicamentsutilisés ne sont parfois pas dénués de toxicité en coursde grossesse, leur utilisation raisonnée est validée pardiverses études et recommandations. Nous proposons,

afin d’aider les cliniciens confrontés à cette prise encharge délicate, une revue des complicationsengendrées par l’asthme maternel et les médicamentset ensuite des guides de prise en charge par paliers à lalumière des recommandations les plus récentes.Conclusions Il convient d’expliquer les risques et lesbénéfices des traitements de l’asthme dans le cadred’un véritable partenariat, impliquant particulièrementla patiente et ses médecins traitants et spécialistes(obstétriciens et pneumologues, allergologues). Unbon contrôle de l’asthme est nécessaire pour réduire leplus possible le taux des complications tantmaternelles que fœtales et les glucocorticoïdes inhalésrestent le traitement d’entretien de choix des asthmespartiellement ou non contrôlés de la femme enceinte

Impact des comorbidités sur l’évolution naturelle de la BPCOF.Khalouf, S.Benamar,M. Zehar, M.Hadjadj,B.Ziane.

Service de Pneumo-Phtisiologie CHU Tlemcen.

Introduction:La BPCO est une « maladie systémique à point dedépart pulmonaire » l’impact des comorbidités surl’évolution naturelle de la maladie est une évidence,Ces comorbidités altèrentainsi la qualité de vie despatients et mettant en jeu leur pronostic vital, la raisonpour laquelle la prise en charge des patients BPCOdoit prendre en considération la pathologie associée.Matériel et méthodes :Nous vous proposons uneétude rétrospective portantsur 81 patients BPCO admis dans notre service pourdurant la période allant dedécembre 2013 et décembre2014Cette étude porte essentiellement sur la fréquence descomorbidités chez une population atteinte de BPCOainsi que leurs impacts sur les exacerbations, la qualitéde vie et la mortalité.Résultats :La présence fréquente de comorbiditésassocié à laBPCO a été confirmé, elle est de l’ordre de 80%dominée par la pathologie cardio-vasculaire (42.6%)dont 29% d’hypertension artérielle et 12% unecardiopathie ischémique. La néoplasie bronchiqueétait associé à une BPCO dans 14.5% descas, lapathologie thrombo-emboliquea été retrouvé dans 4%des cas, il y’avait 12% de patients diabétiques ,2.5%

de patients dépressifs ,3% de malades obèses,et 3%avec un syndrome d’apnée du sommeil.La présence de double comorbidité été retrouvé chez43 patients soit 53% (essentiellement HTA+diabète),la mortalité était de l’ordre de 3% chez des patientsayant une BPCO très sévère avec au moins unecomorbidité .Discussion :La fréquence des maladies cardio-vasculaires chez cesmalades est liée aux facteurs de risque communsentreces deux maladies (vieillissement, tabagisme et terraingénétique)La présence d’une néoplasie bronchique associée chezces patients est certainement liée à l’intoxicationtabagique qui est commune dans la genèse des deuxmaladies.Conclusion :Les pathologies associées à la BPCO sontpourvoyeursd’exacerbations émaillant ainsil’évolution naturelle de la maladie et aggraventleurpronostic.Toutes ses données suggèrent l’intégration descomorbidités dans les différents scores de BPCO pourpermettre une prise en charge globale et optimale de lamaladie.

Place de la bronchoscopie dans la prise en charge des urgences en pneumologieN.Lekehal, Berrabah Y.

Service Pneumologie « B » .CHU Oran

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COMMUNICATIONS ORALES

Introduction :La fibroscopie bronchique ou bronchoscopie peutrevêtir un intérêt à la fois diagnostiqueet thérapeutiqueen urgence.But :Le but de notre étude et de mettre en évidence lesindications de la bronchoscopie dans la prise encharge des urgences en pneumologie et de déterminerle profil épidémiologique des patients bénéficiant decette technique dans les conditions qui sont celle del’urgence.Méthodes :Etude rétrospective avisée descriptive portant surtoutesles bronchoscopies faites en dehors de laprogrammation habituelle de l’unité d’endoscopiec’est-à-dire dans le cadre de l’urgence sur une périodede 18mois (janvier 2013-juin2014)

Principaux résultats :735 bronchoscopies réaliséestoutes indicationsconfondues : 75 soit (10,2%)ont été pratiquées enurgences.Age moyen de la population étudiée:40,48ansIndications :Extraction de corps étrangers : 17,2% ; troubles deventilation :42,7% ;intubationdifficile14,7% ;hémoptysies 6,7%.SDRA 12% ;suspicion de fistule trachéo-œsophagiennes : 6,7%.Discussion-conclusion:L’indication principale enurgenceest la bronchoscopie pour désobstructionbronchique. En routine, la pratique de cet examen peutêtre inférieureaux indications théoriques.(inhalation defumées++).La bronchoscopie garde une importanceparticulière dans la prise en charge des urgences enpneumologie et en réanimation médicale.

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ATELIERS

ATELIER1 : Les ABC de la RédactionMédicale ScientifiqueHelmi Ben Saad.Le Réseau Tunisien pour la Promotion de laRecherche et de laPublication en Sciences de Santé(RT-PRP2S)Dans les sciences, les documents écrits constituent laprincipale voie pour communiquer les résultats desrecherches. Qu’il s’agisse d’un article pour une revueà comité de lecture, d’un ouvrage collectif, d’un actede congrès, d’un rapport technique ou d’un compte-rendu, un document se veut clair, concis, rigoureux etcomplet. Sa structure peut varier selon la discipline oule contexte, mais certaines conventions sont (presque)universellement acceptées. L’atelier abordera, d’unemanière succincte, les différents éléments formant unpapier scientifique allant de la «Lettre à l’Editeur»jusqu’au la gestion des références bibliographiques etle choix du journal.

ATELIER3: Approche de la spirométriede l’adulteHelmi Ben Saad.Le Réseau Tunisien pour la Promotion de laRecherche et de la Publication en Sciences de Santé(RT-PRP2S)

Le terme général «EFR» (pour explorationsfonctionnelles respiratoires) comprend un ensembled’explorations: la mesure des volumes pulmonaires etdes débits ventilatoires forcés (incluant tests deréversibilité et tests de provocation); la mesure desrésistances des voies aériennes; la mesure des gaz dusang; l’étude de la mécanique respiratoire, de lafonction des muscles respiratoires; la mesure de lacapacité de transfert du monoxyde de carbone et esépreuves fonctionnelles d’exercice. Pour cet exposé,seulement la courbe débit-volume (spirométrie)étudiée.

Le succès de la spirométrie dépend denombreux facteurs: préparation convenable duspiromètre (calibration de l’appareil, introduction desconditions ATPS, préparation du sujet, explication etdémonstration des manœuvres respiratoires etexécution convenable et surveillance soigneuse desmanœuvres respiratoires.

Deux types de présentation de courbes sontpossibles: volume-temps et débit-volume. Nousmesurons les volumes mobilisables (VT, VRI, VRE),certaines capacités pulmonaires (CV, CVF) et lesdébits ventilatoires (VEMS, DEP, DEMX%).

Selon les recommandations de l’ATS/ERS-2005, il faut vérifier systématiquement les critèresd’acceptabilité d’une courbe débit-volume (bon départde l’expiration, absence de toux surtout lors de la 1ère

seconde de l’expiration, absence de variation de débit,pas de fin prématurée de l’expiration). Lareproductibilité des mesures doit être toujours vérifiée.

La base d’interprétation repose sur 2éléments: * L’aspect de la courbe débit-volume:courbe normale, obstruction bronchiqueintrathoracique distale, obstruction bronchiqueintrathoracique proximale intrinsèque ou extrinsèque,aspect en coup de hache (évoque un emphysème) etobstruction extrathoracique. *Comparaison desvaleurs spirométriques mesurées par rapport à desvaleurs de références établies chez des sujets sains.Une variable ventilatoire est dite anormale quand elleest < à la LIN de la valeur de référence.

Le déficit ventilatoire (DV) extrathoraciqueest un obstacle siégeant au niveau des voies aériennesextrathoraciques (pharynx, larynx, et partieextrathoracique de la trachée) peut être fixe ouvariable. Le DV obstructif intrathoracique proximalest diagnostiqué devant des rapports VEMS/CV ouVEMS/CVF < limite-inférieure-de-la-normale (LIN).

Il est classé: léger: VEMS70%; modéré:60%≤VEMS<69%; assez grave: 50%≤VEMS<59;grave: 35%≤VEMS<49 et très grave: VEMS<35%.

Le DV obstructif intrathoracique distal estune obstruction des bronches et bronchioles ayant undiamètre < 2mm. Son diagnostic nécessite la présencede 3 conditions obligatoires: rapport VEMS/CVF >LIN ET CVF > LIN ET un des paramètres suivants <

Extrathoracique Intrathoraciq

ueFixe Variable

DEP Normalou

Débit inspiratoiremaximal à 50% de laCVF inspiratoire(DIM50%)

Normal ou

DIM50%/DEM50% =1 < 1 > 1

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ATELIERS

LIN: DEMM et/ou DEM75% et/ou DEM50% et/ouDEM25%.

Le test de réversibilité estindiqué en cas deprésence d’une obstruction bronchique proximale oudistale. Sa technique repose sur l’inhalation séparée età 30 s d’intervalle soit de 4 bouffées d’un β2-agonisteà durée d’action brève (dose totale: 400 µg) soit de160 g d’un anti-cholinergique. Il faut réaliser 3mesures spirométriques acceptables supplémentaires(VEMS et CVF) soit après 10-15 minutes si prise deβ2-agoniste à durée d’action brève soit après 30minutes si prise d’un anti-cholinergique à durée

d’action brève. L’obstruction est dite réversible si du VEMS ≥ 200 ml (valeur absolue) et 12% (valeur

initiale)) ET/OU de la CVF ≥ 200 ml (valeurabsolue) et 12% (valeur initiale). La réversibilité esttotale si le rapport VEMS/CVF postBD revient à lanorme (> 0,70). Elle est dite partielle si le rapportVEMS/CVF postBD reste bas (< 0,70). L’obstructionest dite fixe si pas de changement significatif ni duVEMS ni de la CVF.

Le diagnostic positif de la BPCO repose sur unrapport VEMS/CVF postbronchodilatateur < 0,70.Lediagnostic de gravité de l’obstruction bronchique estbasé sur le VEMS post-bronchodilatateur: légère:VEMS ≥ 80%; modérée: 50% ≤ VEMS < 80%; grave:30% ≤ VEMS < 50%; très grave: VEMS < 30% ouVEMS postBD < 50% et signes d’hypertensionartérielle pulmonaire.

Les signes indirects d’un DV restrictifsont labaisseproportionnelle du VEMS et de la CVF (< LIN) avecun rapport VEMS/CVF ou VEMS/CV > LIN.

Les normes spirométriques propres à la populationAlgérienne adulte âgée de 19 à 73 ans (Bougrida M etal. Spirometric reference equations for Algerians aged19 to 73 years. Rev Mal Respir. 2008;25:577-90) ouenfantine âgée de 5 à 16 ans (Bougrida M et al.

Spirometric reference values for children living inConstantine (Eastern region of Algeria). Tunis Med.2012;90:51-61) sont publiées. Des logiciels Excel sontdisponibles pour faciliter l’interprétation.

Des normes spirométriques applicables dans lemonde entier ont été publiées en 2012 (Quanjer PH etal. The ERS Global lung Function Initiative. Multi-ethnic reference values for spirometry for the 3-95year age range: theglobal lung function 2012equations. Eur Respir J2012;40:1324-43). Ces normesconcernent 72 centres dans 33 pays (y comprisl’Algérie) avec inclusion de 97759 sujets non fumeurs(55,3% sont des femmes) âgés de 2,5 à 95 ans. Unenouvelle méthode statistique est utlisée: LMS (λ, μ, σ)methode qui utilise la moyenne (mu), le coefficient devariation (sigma) et l’asymétrie (lambda). Des normespour les races suivantes sont déterminées: Caucasians(n=57395), African Americans (n=3545), nord-est(n=4992) et sud-Eest (n=8,255) de l’Asie. LesTunisienes et les Algériens sont inclus avec lesCaucasians. Un logiciel gratuit (en ligne:http://www.lungfunction.org/) facilite l’utilisation deces normes et surtout l’interprétation.

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POSTERS

Dyspnée fébrile révélant unepneumocystose chez un jeune de 28ans a propos d’un casY. Bezioui*, S. Kebdani*, A. Moulay*, A.Benzeguir*, A. Taleb*.* Service Pneumologie CHU Sidi Belabes.Service Infectieux CHU Sidi Belabes

Le Pneumocystis jirovecii anciennement appelé cariniest un parasite responsable de la plus fréquente despneumonies chez les patients atteints de sida nerecevant pas de prophylaxie spécifique. Lapneumocystose doit être évoquée de principe devanttoute dyspnée fébrile même si le profil sérologique estméconnu ; non traitée elle conduit inéluctablement audécès.Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 28 ans sansantécédents particuliers qui consulte pour dyspnéed’effort d’aggravation progressive avec une fébriculeévoluant depuis plus de 20 jours.L’anamnèse rapporte la notion de diarrhée, uneanorexie et un amaigrissement.L’examen clinique retrouve une dyspnée de reposavec cyanose des extrémités et une satO2 à 85 p.100,une température à 38,9oC.L’examen de la bouche retrouve un muguet.L’auscultation pleuro-pulmonaire était normale.L’examen cardiovasculaire retrouve une tachycardie à110 b/min, l’ECG et l’échocardiographie étaientnormaux.La radiographie thoracique étaitnormale.Le bilan standard était sans anomalie.Le dosage des D-dimères était de 05 fois la normale.L’angio-scanner thoracique a objectivé au niveau desfenêtres parenchymateuses des plages de verre dépolibilatérales, il n’a pas objectivé de signes d’embolie del’artère pulmonaireLe patient n’a pas pu effectuer une spirométrie.Une sérologie HIV demandée revenant positive.Dans ce contexte on n’a pas réalisé une fibroscopiebronchique dans le but d’effectuer un lavage broncho-alvéolaire par crainte d’aggraver l’état respiratoire dumalade,Devant l’aggravation de la dyspnée un traitement parle cotrimoxazole- triméthoprime par voie orale a étéentamé, ainsi qu’une corticothérapie.L’évolution fut marquée par l’amélioration clinique etla régression de la dyspnée.

Le diagnostic de pneumocystose pulmonaire a étéretenu devant les arguments cliniques et para-cliniquesainsi quel’évolution favorable de la dyspnée.

Aspect radiologique de la maladie deBehçetH.Derrar1,M. Belgour2, A.Taleb1

1Service Pneumologie CHU SBA2Service Médecine Interne CHU SBA

La maladie de Behçet (MB) est une vascularitemultisystémique de taille et de type variable,d’étiologie inconnueL’atteinte thoracique est dominée par l’atteinteveineuse et l’atteinte artérielle, cette dernière est rare.L’objectif de ce travail est d’analyser le profil radio-cliniqueMatériels et méthodesIl s’agit d’étude réalisée sur une période entre janvier2010 et décembre 2014Une fiche d’exploitation préétablie précisant: âge,sexe, origine géographique, antécédents de la MB,histoire de la maladie, données de l’examen clinique,radiologiqueRésultatsNous avons inclus 21 patientsTous les patients étaient d’origine AlgériennesLa moyenne d’âge était de 34ans (extrêmes de 17 et58 ans)Le sexe masculin était prédominant dans 17 cas(86%). Le sexe féminin représentait 4cas (14%)Six patients étaient connus et suivis depuis 4 ans pourla maladie de Behçet au service de médecine interneLes hémoptysies et le syndrome cave supérieur étaientles maîtres symptômes respectivement dans 10(48%)et 11(52%) des casL’aphtose buccale et l’ulcération génitale étaientretrouvées dans 76% des casLa radiographie thoracique (figures 1 et 2) renforcéepar la tomodensitométrie thoracique (figures 3-6) ontpermis de confirmer la thrombose de la veine cavesupérieure dans 15 cas (71%) et d’anévrisme artérielpulmonaire dans 6 cas (29%).ConclusionLes localisations vasculaires de la maladie de Behçetsont dominées par la thrombose de la veine cavesupérieure et les anévrismes artériels pulmonaires.Grâce au diagnostic précoce par les techniquesd’imagerie récente le pronostic de cette maladie peutêtre amélioré

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POSTERS

Apports de laBroncho fibroscopie dansle diagnostic du CarcinomeBronchiqueH.Derrar, A.TalebService Pneumologie, CHU Sidi Bel Abbes

Introduction :Afin d’apprécier l’apport de la fibroscopie trachéo-bronchique dans lediagnostic du carcinomebronchique, nous proposons une étude rétrospectivedesrésultats de 52 examens fibroscopiques pratiquésdans le service de pneumologie de CHU de Sidi BelAbbésMatériels Et MéthodesDe Janvier 2011 à aout 2014, 52 dossiers de cancersbronchiques primitifs, histologiquement confirmés ontétérepris pour cette étude, représentant 10.9 % des 477bronchoscopies réalisées.Les prélèvements effectués lors des examensfibroscopiques sont traités etinterprétés au laboratoired’anatomie pathologique du CHUSidi Bel AbbesCette étude est faite par le biais d’une grillepréalablement établieréunissant des renseignementsd’ordre épidémiologique (âge, sexe, tabagismeetc...clinique, radiologique et endoscopique)RésultatsA partir d’une étude rétrospective portant sur l’analysede 52 dossiers de patients ayant tous bénéficié d’unefibroscopie bronchique (40 hommes et 12 femmes),admis dans le service de Pneumo-phtisiologie du CHUde Sidi Bel Abbes, au cours de la période allant dejanvier 2011 à aout 2014,Nous nous sommes proposé de déterminer larentabilité diagnostique des prélèvements effectuéssous fibroscopie bronchique dans le cadre du cancerbronchique primitif.La moyenne d’âge des patients est 56ans (extrêmes:32-80 ans). Les hommes représentent 76,9 % et lesfemmes 23,1 %. L’intoxication tabagique a étéretrouvée dans 66,6 % des cas.L’infiltration sténosante est la lésion endoscopique laplus fréquente avec 38,1 % suivie de près par lebourgeon tumoral avec 36,5 %.La rentabilité diagnostique de l’examen cytologiquedu liquide de fibro-aspiration est de 61,9 % et lerendement diagnostique de la biopsie bronchique, de68,2 %.Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont

les types histologiques les plus fréquents avecrespectivement38,4 % et 21,5 %. Les carcinomesanaplasiques viennent en troisième position avec 14%.Conclusion

L’apport de la fibroscopie bronchique estincontestable dans l’établissement du diagnostic descancers bronchiques primitifs,Le rendement diagnostique de 68,2 % obtenu dansnotre étude peut être considéré comme satisfaisant euégard au fait qu’il s’inscrit parfaitement dans l’ordrede grandeur des taux de positivité obtenus dans lalittérature médicale.L’amélioration de ce rendement passe nécessairementpar la multiplication des biopsies bronchiques au coursde la fibroscopie bronchique qui doit pouvoir êtrerépétée en cas de suspicion de cancer bronchiqueprimitif.

Le mésothéliome malin de la plèvre àpropos de 03 casH. DERRAR, A.TALEBService de Pneumologie CHU SBA.

Le mésothéliome malin de la plèvre est une tumeurprimitive rare, représentant moins de 3 % des tumeurspleurales, et survenant habituellement après uneexposition à l’amiante. Nous rapportons trois cas demésothéliomes malins de la plèvre,IntroductionLe mésothéliome malin est une tumeur maligneprimitive de la plèvre. Elle est rare, ne représentantque 2 à 3% des tumeurs pleurales. Le pronostic estsombre, avec un âge moyen de survie de 11 mois.Le mésothéliome pleural malin est le plus souventdiffus mais peut être localisé, et présente des tableauxradiologiques très variés. Parmi les méthodesd’imagerie, la tomodensitométrie (TDM) est à l’heureactuelle l’élément clé du diagnostic, car elle permet dedistinguer un épaississement pleural discret, un noduleou une masse, au sein del’épanchement. Les différentsaspects en image rie de ces tumeurs sont décrits, à lalumière d’une étude de trois cas de mésothéliomespleuraux explorés dans nos services,Matériel d’étudeNotre travail porte sur une série de 3 cas demésothéliomes malins observés dans nos services,depuis janvier 2012. L’âge de nos patients varie entre45 et 72 ans, avec un âge moyen de 56,4. Tous nosmalades sont de sexe masculin.La probabilité d’une exposition professionnelle n’estretrouvée que dans deux cas ; il s’agissait d’un patientexposé aux peintures pendant 30 ans.et l’autre exposeaux ciments de bâtiment Aucun facteur étiologiquen’est retrouvé dans les cas restants.

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POSTERS

Devant le syndrome d’épanchement pleural clinique etradiologique sur le cliché standard, une ponctionévacuatrice est réalisée. Le liquide d’épanchement esthémorragique d’emblée chez trois patients, il estrécidivant et abondant dans tous les cas, faisantsuspecter une tumeur pleurale. L’endoscopiebronchique est réalisée chez tous nos malades. Elle apermis d’éliminer un carcinome bronchique, cause laplus fréquente des tumeurs pleurales malignes.Le diagnostic anatomopathologique de mésothéliomea été suggéré sur la cytologie du liquide pleural dansun cas seulement, et confirmé par la pleuroscopie avecbiopsies dans 02 cas. Dans le cas du mésothéliomelocalisé, le diagnostic histologique a été obtenu parbiopsie transpariétale sous guidage scanographique, etconfirmé sur l’étude de la pièce opératoire.Histologiquement, le mésothéliome est de typeépithélial dans 02 cas, et de type mixte (épithélial etmésenchymateux) dans un cas.En dehors des clichés thoraciques standards, nospatients ont bénéficiés d’une échgraphiethoracoabdominal. La tomodensitométrie est pratiquéechez tous nos malades.Résultats03 de nos patients sont décédés dans un délai de 2 à 12mois après le diagnostic et ceci quel que soit letraitementInstauré : talcage pleural (1 cas), chimiothérapie (2cas), ou radiothérapie palliative (1cas). Dans le cas dumésothéliome localisé, le patient a ne bénéficiéd’aucunecure chirurgicale consistant en unebilobectomie avec résection costale et curageganglionnaire médiastinal,ConclusionL’imagerie a une place de choix dans le diagnostic etle suivi des patients porteurs de mésothéliome pleuralmalin. Le premier examen reste la radiographiethoracique malgré sa faible spécificité. L’échographieest utile quand l’épaississement est nodulaire et queles lésions sont en contact avec la plèvre pariétale oudiaphragmatique. Enfin, la tomodensitométrie estindispensable quand une tumeur pleurale maligne estsuspectée sur les arguments radio-cliniques. Elleconstitue à l’état actuel l’examen essentiel pourdéterminer la topographie et l’aspect del’épaississement pleural, et pour suggérer la malignité.En outre la tomodensitométrie sert à guider lesprélèvements biopsiques sous pleuroscopie.

Tumeur neuroectodermiquethoracopulmonaire : A propos d’un casF. Boudour, M. Bouziane, F. Khalouf, B. Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie CHU Tlemcen

La tumeur d’Askin est une tumeur neuro-ectodermique primitive de la région thoraco-pulmonaire, de la famille de sarcome d’Ewing .Elleest très rare survient chez l’enfant etl’adulte jeune.Son pronostic est très défavorable.Le délai moyen de consultation est de 20jours et lemaitre symptôme est la douleur thoracique,l’envahissement pariétal est retrouvé dans la majoritédes cas etles métastases sont fréquentes (cerveau, foie,et poumon controltéral).Le diagnostic se fait généralement par labiopsie trans-pariétale ; et le traitement repose sur la chimiothérapierarement la chirurgie.Dans les meilleurs cas la survie n’excède pas uneannée.On vous rapporte le cas d’une patiente âgée de 16 ansoriginaire de Nedroma ; sansaucun antécédentparticulier ; elle a consulté a notre service depneumologie le mois de mai 2015 pour une douleurthoracique rebelle au traitement antalgiquehabituelremontantà 1 mois.A l’examen clinique elle avait une masse pariétaledure etadhérente de siègeaxillaire droit, la biopsietans- pariétale effectuée a notre service est revenuenfaveur d’une prolifération maligne à cellules rondes,l’immunohistochimie aconfirmé la natureneuroectodermique de la tumeur par la forteexpression de CD 99.Le bilan d’extension retrouve un envahissementpleuro-pulmonaire homolatéral.

La tuberculose extra-pulmonaire isoléeet ses facteurs associés : étudedescriptive dans la wilaya deBoumerdes durant l’année 2012N. Bendimerad(1), D. Ghiar(2), H. Sahnoune(1), R.Talhi(1), A. Abdelouahab(1), MF. Mesli(1), M.Bouziani(1)

1-Service de Biostatistiques, Faculté de Médecined’Oran2-EPSP Khemis El Khechna, wilaya de Boumerdes

Introduction : La tuberculose extra pulmonaire est

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POSTERS

une entité particulière de la tuberculose qui constitueun réelproblème de santé publique malgré lesdifférents programmes de lutte mis en place. EnAlgérie, la morbidité par la tuberculose extra-pulmonaire(TEP) est en constante augmentation. Lapopulation à risque reste encore mal définit. L’objectifde notre étude est d’estimer l’incidence et derechercher les facteurs associés à la TEP isolée dans lawilaya de Boumerdes.Méthodes : c’est une étude épidémiologiquedescriptive. Le recueil exhaustif et rétrospectif a durédeux mois (déc. 2012 àjanv. 2013). Lesrenseignements étaient fournis par le patient et apartirdes dossiers médicaux de malades enregistrés etsuivis durant l’année 2012dans les services de contrôlede la tuberculose et des maladies respiratoires de lawilaya de Boumerdes. Un taux d’incidence de latuberculose extra pulmonaire a été estimé et unerégression logistique a été réalisée pour déterminer lesfacteurs associés à la TEP.Résultats :Au total 209 patients atteints de TEP ontété enregistrés. Une incidence de 22,6 cas pour100.000 habitants a été estimée avec environ 36% decas confirmés. La forme ganglionnaire étaitprépondérante, suivie par la forme pleuraleavec unefréquence de 44% et de 30% respectivement. Enanalyse multi-variée, la tuberculose ganglionnaire étaitassociée au sexe féminin ;ORa=3,78(p<10-3) et à unâge ≤ 14ans ;ORa=7,02 (p<0,002). celle de lalatuberculose pleurale était associée au sexe masculinORa=4,74 (p <10-3), aux antécédents familiaux detuberculose ORa =2,32 (p< 0,03) et à un âge comprisentre 15 et 44 ans OR =13,42 (p<10-2).Conclusion : la TEP est une maladie fréquente. Laprise en charge de la tuberculose extra pulmonairereste à améliorer dans la wilayade Boumerdes tout enrenforçant la surveillance de cette affection.

Allergie professionnelle respiratoire auméthacrylate de méthyle lors de lafabrication des prothèses dentaires : Apropos d’un cas.R.Medjane 1-2, W.Benzian 1-2, Y.Ghezini 1, B.Rezk-kallah 1-2

1- Service de Médecine du Travail, EHU Oran.2- Laboratoire de Recherche en Santé Environnement,Université Oran-1.

Résumé :

Il s’agit du cas d’une dentiste de profession ; âgée de55 ans orientée par son médecin traitant pour un avisdiagnostique et prise en charge médicolégale.Histoire de la maladie :Le début remonte à 06 ans par l’apparition d’épisoded’allergie ORL puis respiratoire. Le diagnosticd’asthme bronchique a été posé et traité comme tel.Malgré l’observance du traitement, lasymptomatologie n’a pas régressée. Vu l’aggravationtoujours de son état de santé (amaigrissement de 5 Kgen 1 mois, toux sèche, fièvre continue de 39°c à 40°c,sueurs nocturnes),la patiente a consulté un autrespécialiste qui a évoqué une pneumopathied’hypersensibilité (PHS).Investigations clinique et paraclinique :

Clinique : Amaigrissement important et rapide(près de 5 Kg en un mois), fièvre, toux sèche,sueur nocturne, râles crépitants bilatéraux.

Radiologie : Infiltration pulmonaire diffuseavec images réticulo-micro-nodulairesbilatérales.

Spirométrie : déficit ventilatoire restrictif.

Biologie : hyperleucocytose ; VS accélérée (3chiffres), hyperlymphocytose au LBA.

Anapath: réaction inflammatoire positive avecpneumopathie interstitielle et atteinte desstructures distales du parenchyme pulmonaire,absence de signes de malignité.

Immunologie: réaction immunologique positiveau méthacrylate de méthyle.

Enquête étiologique professionnelle :La patiente, dentiste de profession utilise plusieursproduits chimiques volatils dans la préparation desprothèses et plus particulièrement le Rockle’s quirenferme principalement du méthacrylate deméthyle.L’enquête a permis de constater que c’est la dentisteelle-même et non pas le prothésiste qui réalise lesprothèses dentaires.Le diagnostic d’alvéolite allergique extrinsèque(AAE) a donc été retenu.L’évolution a été marquée par la disparition complètedes signes cliniques et radiologiques, obtenue par uneéviction totale de l’exposition au méthacrylate deméthyle. La patiente a en effet renoncé à réaliser lesprothèses dentaires, tout en continuant à exercer saprofession.L’alvéolite allergique extrinsèque au méthacrylate deméthyle a été reconnue et indemnisée comme maladieprofessionnellepar la CNAS (tableau n°82).

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POSTERS

Un chylothorax révélant unsyndromedes anti phospholipideschez un homme

A propos d’un casH. Belgherras,M. Hachemi,B.Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie. Centre Hospitalo-universitaire de Tlemcen.

Le syndrome des anti phospholipides est un étatdethronbophilie(tendance accrue du sang à former descaillots) acquise à la suite de l’action d’anticorps antiphospholipidesdirigés contre des protéines quicirculent dans le plasma sanguin et se lient auxphospholipidesde la membrane cellulaire desplaquettes ou des vaisseaux sanguins provoquant descaillots, responsables des symptômes en perturbant lacirculation sanguine, Ce syndrome affecterait 0,5 % dela population[, surtout chez la femme d’âge fertile. Ilest plus rare chez l homme,la thrombose (formationd’un caillot de sang) est le signe princeps dusyndrome, Le diagnostic nécessite la présence d’unecomplication thrombotique ou obstétricale et uneélévation de certains anticorps à deux prélèvementsdifférents, espacés de 12 semaines Les thrombosessont à traiter par les anticoagulantsoraux données àvie.Nous rapportant le cas du patient B N âgé de 34 ansans antécédents particulierqui a consultépourunsyndrome cave supérieur associé a un chylothoraxbilatéral ,et dont le bilan étiologiquea révélé multiplesthrombus veineuses (veine cave supérieure ;veine sousClavière gauche ;veine cave inférieur ).Au cour de sonhospitalisation il s’est compliqué d’une tamponnade etd’une ascite et d’une staphylococcie pleur pulmonaire.Le bilan de thrombophilie a révélé une élévation detaux des anti corps anti cadiolipine ;notre patient abénéficié d’une anti-coagulation curative a vie avecune évolution favorable au bout de trois mois detraitement .

Mono parésie du membre inferieurgauche : un mode de révélation de lamiliaire tuberculeuse cérébraleM.HachemiA.OtmaniM.Hadjadj AoulM.BenmansourB.Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie. Centre Hospitalo-universitaire de Tlemcen.

La tuberculose neurologique est représentéeessentiellement par la méningite tuberculeuse, parfoisles tuberculomes cérébromédullaires. La miliairecérébrale est une entité anatomopathologique rare dontla présentation clinique est variable, le diagnostic estporté sur un faisceau d’argument du fait de l’absenced’éléments cliniques et para cliniques spécifiques.Nous rapportons l’observation d’un patientimmunocompétent, qui présente une miliairetuberculeuse cérébrale, découverte à la suite d’uneexploration d’une mono parésie du membre inferieurgauche fébrile.

Tuberculose sternale : à propos de 2casM.Hachemi,B.Tikhmarine,M.Zahar,B.ZianeService de Pneumo-phtisiologie CHU Tlemcen

La tuberculose osseuse est toujours une maladied’actualité. La localisation sternale isolée estextrêmement rare elle représente moins de 1 % del’ostéomyélite tuberculeuse; elle pose un problème dediagnostic étiologique. En l’absence d’une autrelocalisation, le diagnostic de la tuberculose sternaleisolée repose sur l’analyse anatomopathologique destissus.Onrapporte deux cas de tuberculose sternale âgésrespectivement de 73 ans et de 82 ans colligés auservice de pneumologie qui présentait une massesternale dont l’examen histologiquebactériologique etl’IDR à la tuberculine ont permis d’affirmer lediagnostic de tuberculose, le traitement anti-bacillairea permis une évolution favorabl

Le Pneumothorax bilatérale spontané:Une entité rare et graveB.Tikhmarine,M.Hachemi,A.Hamzaoui,M.HadjadjAoul,B.Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie CHU Tlemcen

Introduction :Le pneumothorax spontané unilatéral reste uneaffection relativement fréquente en pratiquepneumologique courante .Le pneumothorax bilatéralest très rare, moins de 1 % des cas et sa prise encharge thérapeutique reste difficile, dont le pronosticvital peut-être engagé.Observation :

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Nous rapportons le cas d’un patient avec unpneumothorax spontané bilatéral admis au service desurgences poursyndrome de détresse respiratoire aigüe,Le patient était dyspnéique, cyanosé et agité.Auscultation pulmonaire silence des deux côtés, laradiographie thoracique pneumothorax bilatéral, undrainage thoracique bilatéral puis Intubation etventilation mécanique nasotrachéale ont été effectuéespeu après son admission. Le cas présenté ici devraitsensibiliser les médecins de cette forme rare depneumothorax spontané et ses diverses manifestationschez tout individu avec apparition brutale d’une gravedétresse cardio-respiratoire.ConclusionLe pneumothorax spontané bilatéral est une affectiontrès rare, selon les données de la littérature ; Les cassont souvent mortels lorsqu’ils ne surviennent pas àproximité d’un centre hospitalier.Mots-clés : Pneumothorax bilatéral, détresserespiratoire, drainage thoracique.

Une pleurésie bilatérale d’origineinhabituelle.B.Tikhmarine,A.Othmani,M.Bouziane,M.HadjadjAoul,B.Ziane.Service de Pneumo-phtisiologie CHU Tlemcen

Introduction :L’amylose est une pathologie rare de diagnosticdifficile, D’une part les pleurésies transudative dansl’amylose systémique peuvent être en rapport avecl’atteinte cardiaque ou rénale. D’autre part la pleurésieamyloïde exsudative liée à l’atteinte histologique de laplèvre.Observation :Nous rapportons une Observationd’amylose AL révélée par une pleurésie bilatéralechez une Patiente aux antécédents de l’hypothyroïdieconsultant pour une dyspnée d’installation progressiveassociée à des douleurs basi thoraciques.A l’examenphysique silence auscultatoire des deux basespulmonaires. La radiographie du thorax montre unepleurésie bilatérale de moyenne abondance dont laponction a révélé un liquide séro-fibrineux. La biopsiepleurale est non spécifique exsudative. À la biologie,syndrome inflammatoire avec un pic monoclonal auniveau de la zone gamma à l’électrophorèse desprotides. L’immunoélectrophorèse des protides révéléune gammapathie monoclonale de type IgM, unebiopsie des glandes salivaires avec coloration en rougeCongo est positive.Conclusion :

Le pronostic dépend essentiellement de degré desévérité de l’atteinte systémique (cardiaque associée).Nous discuterons à travers ce cas les différentesmodalités de prise en charge des pleurésies amyloïdesvue le caractère limitant du traitement de l’amylose engénéraleMots-clés : Amylose, pleurésie bilatérale.

Pneumonie varicelleuse chez un adulteimmunocompétent, à propos d’un cas.B.Tikhmarine,Z.Benhabi,A.Merghache,Y.Benaceur,B.ZianeService de Pneumo-phtisiologie CHU Tlemcen

Introduction :La varicelle est une maladie éruptive très fréquente ethabituellement bénigne chez l’enfant sain. Cependantchez l’adulte, son évolution peut être émaillée decomplications graves telles que la pneumonievaricelleuse. L’incidence de cette maladie a cru cesdernières décennies. Son pronostic est souventfavorable sous traitement antiviral.Observation :Nous rapportons un cas de pneumopathie varicelleuse

survenant chez un adulte immunocompétentâgé de36ans qui a présenté une éruption cutanée évocatricede varicelle. L’imagerie thoracique a objectivé desopacités micronodulaires bilatérales associées à unaspect en verre dépoli. Des anomalies biologiques àtype de thrombopénie, de cytolyse hépatique. Soustraitement antiviral associé à une oxygénothérapie,l’évolution a été favorable sur le plan clinique,biologique avec un retardradiologique.Conclusion :La varicelle de l’adulte sain est rare, mais souventcompliquée, notamment par une atteinte pulmonairesous forme d’une pneumonie interstitielle qu’il fautrechercher systématiquement. Le traitement antiviralprécoce par acyclovir est recommandé en cas depneumonie varicelleuse avérée.Mots-clés : Pneumopathie varicelleuse-varicelle-Immunocompétence.

Miliaire tuberculeuse compliquée d’unpneumothorax à bascule. A propos d’uncas.N. Boudalia, A. Hamzaoui,B. Ziane, Otmani.Service de Pneumo-phtisiologie CHU Tlemcen

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Introduction :Le pneumothorax est une complication fréquente de latuberculose pulmonaire cavitaire et séquellaire, maisextrêmement rare dans la miliaire tuberculeuse ,79 cassont cités dans la base de données internationalePUBMED entre 1953 et 2014 Nous présentons le casd’une patiente, traitée pour miliaire tuberculeuse,compliquée d’un pneumothorax à bascule.Observation :Patiente âgée de 33 ans, suivie depuis 4 mois pourmilliaire tuberculeuse diagnostiquée tardivement ettraitée par des antituberculeux RHZE pendant 2 mois.Hospitalisée pour altération de l’état général, touxsèche, dyspnée aigue, cyanose des extrémités,associées à une douleur thoracique droite. La SaO2 àl’air ambiant : 8O%, Tension artérielle à 120/80mmHg, pouls à 12O battement/min, respiration à 4Ocycles/min, ampliations thoraciques diminuées avechyper sonorité et silence auscultatoire à droite.. Lesexamens radiologiques montraient une milliaireatypique avec pneumothorax total droit. Les bilansbiologiques et sérologiques objectivaient unelymphopénie à 17,8 %, La patiente a bénéficié d’undrainage thoracique au 2éme espace intercostalantérieur droit avec ablation du drain au 4éme jour.Au 8éme jour, apparition d’un pneumothorax totalgauche, drainé avec aérostasie obtenue en 2 jours. Au12éme jour d’hospitalisation, elle a présenté unedétresse respiratoire aigüe, un pneumothorax bilatéral,nécessitant l’intubation. La patiente est décédée par lasuite.Discussion :Le pneumothorax spontané bilatéral représenteenviron 5.4% des cas de miliaire tuberculeuse, souventabsent au début de la maladie, et survient au cours dutraitement. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer lapathogénie. Le diagnostic et le traitement précoces desmiliaire tuberculeuses sont extrêmement importants,afin d’éviter les complications graves. La pleurodèsechimique est indiquée en cas de pneumothoraxrécidivant sur miliaire tuberculeuse.Conclusion :Le cas présent nous apprend, que le pneumothoraxbilatéral ou à bascule au cours d’une miliairetuberculeuse est un facteur de mauvais pronostic,nécessitant une prise ne charge immédiate et précoce

Apropos d’une image cavitaire révélantune bulle d’emphysèmeM. Smaili, L.Bendraoua, H.Boukhiar,F. Rouissat,M.Lacheheb.Service de Chirurgie Thoracique EHU Oran

L’image cavitaire résulte d’une destruction duparenchyme pulmonaire d’origineinfectieuse,tumorale,inflammatoire, traumatiqueischémique.Nous rapportant le cas d’une patiente auxantécédentsd’infectionpulmonaire pour laquelle lapatiente a reçue une antibiothérapie (trithérapie)avecune bonne évolution cliniquela symptomatologie toux sèche,sansfièvre,douleurthoracique modérée motivant la patiente a consulté ouun télé thorax de face révèle une hyperclareté entouréd’une paroi fine du poumon droite,un scannerthoracique montre une image cavitaire de 05cm desiègescissurale du poumon droit ;les BK négative,sérologie hydatique négative,sérologieaspergillairenégative.un bilan biologiquenormalplusieurs DGsont évoqués :KHPrompue,cavernetuberculeuse, abcès du poumon rompue etvidéeKC du poumon,aspergillome ,DDBDevant Cette image cavitaire une thoracotomie droiteest décidé a but DG et ThérapeutiqueRévelant une bulle d’emphysème de siègescissurale

AProposde 03 cas d’une bulled’emphysème surinfectéeM.Smaili, L. Bendraoua, F. Rouissat, M. Lacheheb.Service de Chirurgie Thoracique EHU Oran

L’infection d’une bulle d’emphysème est unecomplication rare. Elle est généralement secondaire àune infection par contiguïté. Nous rapportonsl’observationde03patient il s’agit d’un hommeet deuxfemme, etsans antécédent particulier dont l’Agemoyen est 35ansnnon tabagique, admis pourl’exploration d’une symptomatologie clinique,évoluant depuis 03moi environs, faite de a étédémarréedouleurs thoraciques droites, fièvre, toux etdes expectorations purulentes parfoishémoptoïques.La radiographie thoracique montrait une hyperclaretégrossièrement arrondie au niveau 2/3superieur duchamp pulmonaire gauche entouré par une paroi fine

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avec un bas fond liquidien. Le reste des explorationsradiologiquesTDM thoracique volumineuse bulled’emphysèmeintra parenchymateuse.,Devant lecontexte infectieux et la suspicion de suppuration uneantibiothérapie à base de Claforan Genta Flagyl(trithérapie) démarrer. L’évolution est marquée chezune des patients parl’aggravation avec détresserespiratoire aigüe ou une hospitalisation avec drainagepour hydropneumoyhoraxévoluant favorablement.Chez les deux autres patient L’évolution clinique soustraitement a été bonne avec apyrexie stable, cependantdevant la persistance de l’opacité, le patient a ététransféré au service de chirurgie thoracique pour priseen charge. Une thoracotomie exploratrice a été alorsdécidée, elle a permis de poser le diagnostic de bulled’emphysème infectée : présence d’un complexebulleux du segment ventral du lobe supérieur droitrenfermant du pus

Brulure du thorax et incisions dedécharge

Expérience du service de chirurgie plastique etbrûlésCHU d’OranF. Machou1, F. Benrahal1, M. Djebbari1, H. Mansar1,A. Senouci1, A. Hadj Hacene2, L. Zinai Djebbar1

1- Service de Chirurgie Plastique et Brûlés CHUd’Oran2- Département d’Anesthésie Réanimation CHU Oran

Les brûlures représentent une pathologie fréquente.Le pronostic vital du brûlé dépend essentiellement detrois facteurs : le terrain, la profondeur et l’étendue dela brûlure.

Au niveau du thorax, l’effet garrot entraînera desdifficultés respiratoires avec diminution del’ampliation thoracique et pression élevée deventilation dans le cas d’un patient intubé ou non.Cela nécessitera un geste chirurgical urgent afin delever la compression. Les incisions de décharge seronttransversales et longitudinales pour libérerl’ampliation thoracique dans les deux axes.Techniquement sur une peau brûlée au troisième degréet donc insensible, l’incision n’intéresse que la peaujusqu’au tissu graisseux permettant à celui ci des’expanser et à l’œdème de s’échapper. C’estexsangue puisque les tissus nécrosés seuls sontconcernés.Le résultat se juge instantanément sur la reprise et lanormalisation de l’ampliation thoracique.Les auteurs exposent leur expérience sur une période

d’une année Août 2014-Août 2015

A propos d’une observation de Tumeurde Darier-Ferrand de la régionxiphoïdienneF. Machou1, F.Benrahal1, M. Djebbari1, H. Mansar1,A. Hadj Hacene2, L. Zinai Djebbar1

1-Service de chirurgie plastique et brûlés CHUD’ORAN2- Département d’Anesthésie Réanimation CHU Oran

Le dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand (DFS) estun sarcome infiltrant rare du tissu mou, généralementde bas grade de malignité, prenant naissance dans lederme. Il peut apparaitre à tout âge, mais survientd’habitude entre 20 et 50 ans.Les lésions sont typiques sous la forme d’une plaquefibreuse rosée ou violet-rouge, indurée ou des nodulesdermiques au niveau du tronc, des extrémitésproximales, de la tête et du cou. Le développement estlent avec une infiltration locale en profondeur et unetendance à la récidive locale après la résection.Cependant, les métastases sont rares. L’imagerie (IRMou scanner) est utile afin d’estimer la profondeur del’invasion tumorale et pour identifier des sites demétastases.Les auteurs présentent une tumeur de Darier-Ferrandde la région xiphoïdienne chez une jeune fille de 20ans. Elle a bénéficié d’une exérèse large avec margede sécurité carcinologique suffisante. L’étudeanatomopathologique confirme le diagnostic. Lacicatrisation complète de la perte de substancepostopératoire est obtenue au bout de 02mois.CONCLUSIONL’ablation chirurgicale s’impose, avec marged’exérèse large en tissu sainemportant parfoisl’aponévrose dès que le diagnostique est cliniquementsuspecté et doit être confirmé par l’analysehistologique de la lésion. Le suivi se fait sur denombreuses années et la patiente n’est pas à l’abri derécidives.

Brulure par essence accidentelle etsuicidaire

Expérience du service de chirurgie plastique etbrûlés CHU D’ORANF. Machou1, F. Benrahal1, M. Djebbari1, H. Mansar1,A. Hadj Hacene2, L. Zinai Djebbar1

1- Service de chirurgie plastique et brûlés CHU

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D’ORAN2- Département d’Anesthésie Réanimation CHU Oran

La flamme d’essence est une cause fréquente debrûlure grave et souvent profonde car les vêtements dela victime sont fréquemment imbibés d’essence, ce quiprolonge la durée de contact avec la flamme. Le butdu notre travail est de montrer les caractéristiques dece type de brûlures pour les prévenir et ce parl’information sur l’essence et ses différents dangersnotamment l’inflammabilité et la nocivité.Patients et méthodes :Nous rapportons dans cette étude l’analyse et lacorrélation d’un ensemble de paramètres permettantde mieux cerner le profil habituel de la victime debrûlure par flamme d’essence, les circonstances del’accident (accidentel ou suicidaire) et lescaractéristiques de la brûlure.Résultats:Durant la période de 18 mois de février 2014 à août2015 nous avons suivi 96 patients victimes de brûlurepar essence. Parmi eux 162 patients se sont brûlésaccidentellement soit 63,75 % et 30 patients qui sontbrûlés volontairement « auto-immolation » ; soit31,25%.L’âge moyen des patients est de 35 ans avec desextrêmes de 15 ans et 80 ans.74 hommes (77,08 %) et 22 femmes (22,91 %).La cicatrisation dirigée est obtenue chez 50 patients(52,5 %) et 23 malades soit 23,95 % sont greffés.Nous avons reçu 31 patients évacués des différenteswilayas soit 32,29 %.ConclusionLa brûlure par flamme d’essence atteint le sujet jeuneoccasionnant souvent des lésions profondes etétendues à l’origine de séquelles fonctionnellesinvalidantes et esthétiques. La prévention de cesbrûlures passe par la réglementation et le contrôle dela vente du produit ainsi que l’information sur sesdangers.

Pneumatocèle rompue dans la plevre: àpropos d’un casIkhlef.N, Choudar.A, Bensaifi.S,Kacemi.R,Mesbah.K, Simerabet.A.Service de Chirurgie Thoracique -Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran.

I- Introduction :

L’hématome pulmonaire et lapneumatocèle post-traumatique sont rarement isolés et leurreconnaissance à la phase initiale peut êtredifficile. Ilssont souvent associés à une contusion.

II-Observation :Nous rapportons une observation d’une patiente âgéede 65 ans hospitalisée pour bronchorrhées purulentesaccompagnées d’hémoptysies de minime abondance ;Après un bilan radio-clinique le diagnostic de kystehydatique rompu a été retenu ; ce n’est qu’après lathoracotomie que le diagnostic a été redressé, en effetl’exploration chirurgicale amis en évidence unepneumatocèle parenchymateuse rompue dans la cavitépleurale avec un épanchement hydro-aérique enkysté.

III- Discussion :La zone contuse est la lésion parenchymateuse initialeliée à l’atteinte mécanique proprement dite de lastructure pulmonaire. Il existe des ruptures, voire unedestruction des parois alvéolaires et capillaires avecprésence de sang et d’air dans les espaces aériens. Laconfluence de ces lésions peut prendre la forme delacérations pulmonaires. L’hémorragie s’étendrapidement (quelques minutes) aux alvéoles et aciniadjacents (non rompus) à l’origine demicroatéléctasies par obstruction. Les lacérations,initialement linéaires, deviennent rapidement ovoïdessous l’effet des forces élastiques du parenchymeadjacent et peuvent être aggravées par la ventilationmécanique. Ces cavités macroscopiques deviennentsoit des pneumatocèles, soit des hématomesintrapulmonaires.

IV- Conclusion :La constatation de pneumatocèles de petite taille est

fréquente et ne modifie pas la prise en charge.L’évolution vers une pneumatocèle géante (10–20 cm)est possible surtout en cas de ventilation mécanique.Néanmoins, elles ne se compliquent que rarement(compression, abcès, hémorragie, pneumothorax,fistule bronchique) et ne nécessitentqu’exceptionnellement une cure chirurgicale. Ellesévoluent en général spontanément vers la disparitioncomplète.

Les aspects chirurgicaux des nodulesparathyroïdiens.A C. Choudar, N. Ikhlef, S. Bensaifi, R. Kacemi, K.Mesbah,A. Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique -Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran.

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Introduction :L’hyperparathyroïdie primairetouche,avec uneprédominance féminine (deux ou troisfemmes pour unhomme), des sujets de plus de30ans.L’hyperproduction de parathormone est dueprèsde neuf fois sur dix à un (ou plusieurs)adénome(s),beaucoup plus rarement à une hyperplasieprimitivedes quatre parathyroïdes, exceptionnellementà uncancer parathyroïdien.La position ectopique desnodules parathyroïdiens est une des causes d’échecdes cervicotomies dans l’hyperparathyroïdie primaire.Observation:Patiente quiprésentait une hyperparathyroïdie primaireavec une hypercalcémie, une hypophosphorémie et untaux de parathormone à10 fois la normale. Desexamens complémentaires ont mis en évidence unnodule parathyroïdien ectopique plongeant dans lemédiastin.Discussion :La connaissance du développement embryonnaire desparathyroïdesest essentielle pour la prise en chargechirurgicale deshyperparathyroïdies. Elle explique lesdifférentes localisationsglandulaires possibles,notamment celles liées à des anomaliesde migrationembryologique qui sont présentes chez 2 à 5 %dessujets et qui expliquent un bon nombred’échecschirurgicaux.Conclusion :La stratégie chirurgicale est actuellement guidée parlesrésultats de l’échographie et du MIBI. Le butrecherché est :• l’exérèse de la glande pathologique dans la chirurgiecibléeminimale invasive ;• l’exérèse de la glande pathologique et la biopsie deladeuxième glande homolatérale dans l’abordunilatéral ;• l’exploration des quatre glandes dans l’abordbilatéral.

Les tumeurs nerveuses du médiastin.A.C. Choudar, N. Ikhlef, S. Bensaifi, R. Kacemi, K.Mesbah,A.Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique -Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran.

I- Introduction :Les tumeurs nerveuses du médiastin sont développéesaux dépens des éléments nerveux normalementprésents dans le médiastin. Lorsqu’elles sontdéveloppées aux dépens du sympathique et des racinesrachidiennes, ces tumeurs sont de localisation

essentiellement médiatisnale postérieure et parfoisoccupent tout l’apex. Plus rarement, elles sontdéveloppées aux dépens des gros troncs nerveux quesont les nerfs phréniques et les nerfspneumogastriques qui cheminent dans le médiastin, lesiège de la tumeur étant alors variable en fonction desa localisation sur le trajet du nerf.

II- Observation :Nous rapportons un cas d’une patiente opérée pourune formation tumorale du médiastin postérieur etchez qui l’étude anatomo-pathologique est revenue enfaveur d’un neurofibrome.

III- Discussion :Les neurofibromes peuvent se manifester commetumeurs solitaires ou être une manifestation deneurofibromatose. Dans le neurofibrome médiastinal,la radiographie et la tomodensitométrie thoraciquespeuvent montrer la tumeur,La variabilité anatomique et histologique explique lagrande diversité des tumeurs nerveuses.Schématiquement, on retiendra que, chez l’adulte, lestumeurs nerveuses dumédiastin peuvent naître desenveloppes nerveuses de nerfs périphériques et descellules paraganglionnaires.

IV- Conclusion :Les tumeurs nerveuses du médiastin ont comme

particularité majeure d’être presque toujours bénigneschez l’adulte, alors qu’elles ont un taux de malignitéélevé chez l’enfant, pouvant atteindre selon les séries40 à 50%.

Le GOLD 2011 vs GOLD 2007 dans laBPCO : Expérience du serviceB. Oujidi1, N. Bendimered2, S. Benilha2, Y. Berrabah1.1- Service de Pneumophtisiologie B, CHU Oran2- Service de Biostatistiques d’Oran

Les classifications GOLD pour la BPCO définiinitialement sur des valeurs spirometriques , évoluentprogressivement en intégrant d’autres paramètres pourune meilleure approche du malade tant sur le planclinique que pronostic.L’objectif est d’apporter notre expérience dansl’application des 2 recommandations GOLD 2007,GOLD 2011.Il s’agit d’une étude descriptive analytique durant lapériode 2009 et 2013 à l’unité de consultation et desuivi des malades BPCO .Résultats :une cohorte de220 malade est admise dans l’étude,L’âge moyen de la population d’étude est de 67ans,

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(Ecart type :±8,94 ans) ,Sexe Ratio 54, les maladessont évalués selon GOLD 2007 et GOLD 2011, larépartition des malades en fonction des 2classifications est comme suit :Gold 2007 :Gold1 :12%,Gold 2 :47% Gold3 :27%,Gold4 :12%,Gold 2011 :groupe A :15%, groupeB :39%,groupeC :16%, groupeD :28%,On note la présence d’exacerbation à tous les stade desévérité de la BPCO dont la fréquence augmente dansles stade 2 (45% ont au moins 1 exacerbation paran)dont 21% vont intégrer le groupe D . On constateaussi que 11% des malades du groupe D n’ont jamaiseu d’exacerbations,L’appréciation de la qualité de vie par leCAT :CAT<10 :21,8% , CAT<20 :60%,CAT<30 :10%Concernant la dyspnée :33% des sujets figurant parmiles groupes les plus sévères GOLD :3et 4 présententun score mMRC ≥2 (GOLD3 n :49, GOLD4 n :25),dans le GOLD2011 ,51% ayant ce même score serontclassés groupe B,D dont 26% ont fait plus de 2exacerbations par an .Conclusions : bien que le GOLD 2011 ne soit pasencore validé par SPLF,les exacerbations et le scoresde mMRCà grandes valeur pronostiques permettentune meilleure évaluation et suivi de nos malades.

Goitre ectopique (Association goitreectopique et microcarcinomethyroïdien cervical)M. Djellout, R. Kacimi, D. Djellad, Y. Selka, A.Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique -Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran.

Introduction :Le goitre endothoracique ectopique, de siègemédiastinal,qui se développe à partir de tissuthyroïdien ectopique sans connexion avec la thyroïdecervicale doit être différencié du goitre plongeantquise développe à partir de la thyroïde en positioncervicale normale.Son origine est probablement malformative.La proportion de goitres endothoraciques cancéreuxvarie de 2 % à 21 %. Dans la moitié des cas, il s’agitde microcancers papillaires.Observation :

Nous rapportons le cas d’un goitre ectopique méconnulors de la première thyroïdectomie.Un patent de 46 ans, sans antécédents particuliers, quiprésentait un goitre multinodulaire ayant subit unethyroïdectomie totale. L’étude histologique objectivaitdeux foyers de micro carcinome papillaire.Le curage ganglionnaire n’a pas été fait.Après une totalisation isotopique par I131le balayagemontrait un volumineux foyer d’hyperfixationmédiastinal antéro supérieur.La tomodensitométrie cervico-thoracique montrait unemasse tissulaire médiastinale antéro-supérieure, bienlimitée, hypodense au centre avec calcifications de saparoi.Une deuxième totalisation isotopique a été effectuéesans résultat.Devant la persistance de cette masse et le caractèrebien encapsulé nous décidons d’opérer le patient.Abordé par sternotomie médiane, l’explorationretrouvait un processus tissulaire de la loge thymiqueainsi qu’un ganglion para aortique. Nous avonsprocédé à l’exérèse complète de la tumeur, le reliquatthymique, la graisse médiastinale antérieure et duganglion.L’étude microscopique montrait un parenchyme

thyroïdien remanié sans reliquats tumoraux ; celle duganglion est sans particularité histologique.Conclusion :Les antécédents d’intervention sur le corps thyroïdeest un élément de diagnostic. Il faut envisager soit unprolongement endothoracique méconnu ouvolontairement abandonné au cours de la précédenteintervention, ou alors une récidive.

Tumeur desmoïde (A propos d’un cas)M. Djellout, M. Henni, R.Kacimi, S. Bensaifi, A.Simerabet.Service de Chirurgie Thoracique -Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran.

Introduction :Les tumeursdesmoïdes (TD) sont des tumeursdestissus mous profonds à point de départ musculoaponévrotique. Ce sont des tumeurs bénignes mais àcaractèreinfiltrant important avec un taux de récidivelocale très élevé. Les TD de la paroi thoracique sontrares (10 à 20 %).Observation :Nous rapportons le cas d’un jeune patient de 35 ans,aux antécédents de cataracte opérée, qui présentait une

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tuméfaction de la région cervico-scapulaire droiteévoluant depuis un an, d’environ 10 cm, indolore etfixe.L’imagerie par résonnance nucléaire montrait unprocessus tissulaire cervico scapulaire droit.L’étude histologique de la biopsie chirurgicaleconfirmait la nature desmoïde de la tumeur.Une exérèse chirurgicale complète a pu être obtenueavec des suites opératoires simples.Conclusion :La chirurgie reste le gold standard thérapeutique des

TD, parfois difficile vu leur caractère infiltrant. Untaux de récidive de près de 50 % persiste malgré uneexérèse complète.

Kyste pleuro-péricardique compressif àpropos d’une observationL. Bendraoua ,A. Boudia,M. Smaili,M. Lacheheb.Service de Chirurgie Thoracique EHU Oran

Le kyste pleuro-péricardique résulte du cloisonnementanormal de la cavité cœlomique ; Il représente 7 % destumeurs médiastinales. Le plus souventasymptomatique, mais peut entrainer des douleursthoraciques ou une dyspnée. L’angle cardio-phréniquedroit est la localisation la plus fréquente. Latomodensitométrie est l’examen clé. L’exérèsechirurgicale est indiquée devant les formessymptomatiques et douteuses.Nous rapportons l’observation d’une Patiente âgée de43 ans hypertendue qui se plain d’une douleurthoracique. L’examen clinique été sans particularité.La tomodensitométrie thoracique objectivait uneformation kystique occupant l’hémi thoraxinferieurdroit qui comprime le cœur et le parenchymepulmonaire. Vu le volume assez important du kyste etson expression clinique, l’indication opératoire a étéposée.Le kyste a été reséqué après l’aspiration de soncontenu. Les suites opératoires été simple. L’examenhistologique confirmait diagnostique.

Dermatofibrosarcome de Darrier etFerrand, à propos d’une localisationdorsaleL. Bendraoua,A. Boudia,M. Smaili,M. Habri,M.Lacheheb.Service de Chirurgie Thoracique EHU Oran

Le dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand (DFS)est une tumeur mésenchymateuse cutanée rare demalignité intermédiaire, représentant 0,1 % destumeurs cutanées malignes et moins de 5% dessarcomes des tissus mous de l’adulte. Le DFS touchepréférentiellement les adultes jeunes entre 20 et 50ans. Son agressivité est avant tout locale, et le taux demétastases générales est inférieur à 5%.Nous rapportons le cas d’un DFS dorsalerécidivant,Chez un patient âgé de 43 ans sans.L’examen cliniqueobjectivait une volumineuse masse dorsale, en regardde la 4 ème vertèbre dorsale, arrondie, de consistanceferme mesurant 5×6cm, indolore, adhérente à la peauet mobile par rapport au plan profond. La résectionchirurgicale était complète, passant à 5cm en tissu sainlatéralement et emportant la première barrièreanatomique enprofondeur. L’examen histologique de la pièceopératoire a confirmé le diagnostic.

Pneumopathie interstitielle lymphoïderévélatrice d’un syndrome sec primitif :à propos d’un cas.D. Bourkadi, A. Bouchareb, Y.Berrabah.Service de Pneumo-phtisiologie « B », CHU d’Oran-Algérie.

Introduction : Le syndrome deGougerot-Sjögren(SGS) ou syndrome sec(SS), caractérisée parune infiltration lympho-plasmocytaire des glandeslacrymales et salivaires,est associédans plus d’un tiersdes cas à une atteinte extra glandulairele plus souventpulmonaire.Observation :Il s’agit d’une femme âgée de 44ansprésente depuis 10 ans une toux sèche, une dyspnéed’effort sifflante ne répondant pas auxbronchodilatateurs inhalés et untrouble restrictifsévère aux EFR .La TDM thoracique objectiveunverre dépolie diffus avec épaississement septal,desmicronodules de distribution lymphatique, quelqueslésions kystiques à parois fines sans rayon de mielévocatrices d’une Pneumopathie interstitiellelymphoïde(PIL) et des adénopathies médiastinales etcervicales profondes.L’interrogatoire révèle une xérostomie, xérophtalmie

et arthralgies des mains.A la biologie une VSaccélérée, facteurs antinucléaires positifs, anticorpsanti SSA et anti SSB positifs, unealvéolitelymphocytaire sur le LBA,La recherche de BK directet en culture négative au niveau du liquided’aspiration

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bronchique. Fond d’œil normal etbiopsie des glandessalivaire confirme le SS.Vue la confirmation du syndrome sec et aprèsl’élimination des autres causes des images kystiquespulmonaire le diagnostic d’une PIL est retenu.L’évolution était favorable sous corticothérapie etnébulisation au sérum salé.Discussion : L’atteinte respiratoire au cours du SGSest rare et moins sévère dans le SGS primitif que lesecondaire et parfois révélatrice de la maladie, ellesrestent dominées par les atteintes des voies aériennessupérieures, trachéo bronchiques et la PIL.Le SS trachéo-bronchique se traduit par une touxsèche chronique qui serait amélioré par les aérosols desérum physiologique, et aggraver par lesparasympathicolytiques inhalés.L’atteinte interstitielle est variable, cependant deslésions kystiques seraient observées chez 30 % despatients très évocatrices d’une PIL dont l’évolution estmal connue mais se caractérise par une régressionsouscorticoïdes et très rare évolution vers lelymphome.Conclusion : Le pneumologue doit savoir évoquer lediagnostic de syndrome de Gougerot-Sjögrendans lessituations pathologiques très variées.Références:- Crestani B, SchneiderS, Adle-Biassette H, DebrayMP, Bonay M, Aubier M. Manifestations respiratoiresau cours du syndrome de Gougerot-Sjogren. Rev MalRespir 2007 ;24 ;535-51.-Ito I, Nagai S, Kitaichi M, Nicholson AG, Johkoh T,Noma S, Kim DS, Handa T, Izumi T, Mishima M.Pulmonary manifestations of primary Sjögren’ssyndrome : a clinical, radiologic and pathologicstudy. Am J Respir Crit Care Med 2005 ; 171 : 632-8

Tuberculose multifocalechez unepatienteimmunocompétente aveclocalisation sternale rare : A proposd’une observation.D. Bourkadi1,Y. Berrabah1, S. Lellou2.1- Service de Pneumologie "B" ; CHU d’Oran.2- Service de Pneumologie; EHU d’Oran.

Introduction : La tuberculose (TBC) multifocale,définie par l’atteinte de deux sites extra-pulmonairesassociée ou non à une atteinte pulmonaire, est rare.Elle touche essentiellement le sujet immunodéprimé.Observation :

Une femme de 32 ans ayant une notion de contagetuberculeux positif ; présente depuis plus de 6 mois delombalgies, cervicalgies etalgies thoraciquesprésternalestenaces et rebelles au traitementévoluant dansun contexte fébrileavecd’amaigrissementet sueursprofuses . A l’examen on noteun état général moyen,une raideur de la nuque etparesthésiesdes membressupérieurs etinférieurs. La TDMthoracoabdominaleretrouve un abcès paravertébral en T7-T8, desfoyerslacunaires en L1 T5 et du manubrium sternal,adénopathies médiastinalesnécrosées, un infiltratpulmonaire, et un nodule splénique de 07 mm. L’IRMmédullaire retrouve deux collections pré vertébrale àla hauteur de T1 T2 et T7 T8 avec infiltration de lagraisse et extension endocanalairerefoulant le cordonmédullaire. A labiologie, un syndromeinflammatoire,une anémie modéré, une sérologie VIHnégative,le sérodiagnostic Wrightnégative, larecherche de BKdans les crachats négative à l’examendirect et enculture, I’DRt positive à 22 mm etphlycténulaire, la ponction de l’abcès paravertébralaramené du pus franc jaune vif typique decaséum.L’évolution à court terme étaitfavorable soustraitement antituberculeux et immobilisation au corsetdorsolombaire, marquée par une amélioration cliniqueavec prise pondérale de 11 kg et radiologique avecreconstruction vertébrale et sternale.Discussion :La tuberculose ostéo-articulaire prédomine au niveaudu rachis et des articulations portantes, l’atteintesternale est très rare et représente moins de 1% deslocalisations osseuses.Habituellement, le mal de Pott intéresse deuxvertèbres ou plus contigües par voie hématogène carune seule artère intervertébrale irrigue deux vertèbresadjacentes,l’atteinte multifocale est rare.L’atteinte splénique sous forme nodulaireunique estinhabituelle.La tuberculosemultifocale est habituellement gravepouvant mettre en jeu le pronostic vital des malades,elle nécessite souvent un traitement prolongé et lourd.Les sujets âgés et les immunodéprimés représentent unterrain à risque. Toutefois, elle peut survenir enl’absence de facteurs de risque comme c’est le cas denotre patiente.Conclusion : Les formes cliniques de laTBCmultifocale sont diverses, l’essentielestde savoirles évoquer pour pouvoir cibler les examensspécifiques et gagner sans retard la stratégiethérapeutique.References:

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-Turgut M. Multifocal extensive spinal tuberculosis(pott’s disease) involving cervical, thoracic andlumber vertebrae.Br J Neurosurg 2001,15:142-146.-Spondilite tuberculeuse multi-étagée. AmélieLesavre,Yves Menu Press Med 2007

Cause insolite d’hémoptysieA propos d’uncas

Y. Chekroun, N. Abbou, H. Bousehaba, Dj. Terfani, S.Lellou

IntroductionL’hémoptysie est une urgence en pneumologie, sesétiologies peuvent être redoutables tel que lesnéoplasies pulmonaire ; d’autres rares et insolitescomme la découverte d’une sangsue au niveauducarrefour aérodigestif.Observation:C’est unpatient âgé de 63ans habitant dans une zonerurale et berger de professionadmis à notre servicepour la prise en charged’une hémoptysie de minimeabondanceévoluant depuis une semaine.Le patient ne présentait aucun antécédent médical ouchirurgical; il était tabagique à raison de 30P/A sevré.Le patient à l’admission était en bon état général, sanssignes de retentissementmais se plaignait d’unedysphonie avec une gène respiratoire. Les examenscliniqueet biologique étaient sans particularité. Laradiographie thoracique étant normal, on l’a complétépar une TDM thoracique qui n’a objectivait aucuneanomalie non plusL’exploration avec un fibroscope souple met enévidence une boule noirâtre au niveau du sillon glossoepiglotique etun saignement actif très important apartir de la glotte jusqu’‘aux bronches mais l’originerestait toujours non évidenteAu cours de l’examen le patient tousse de façonénergétique expulsant une sangsue.En complétant l’exploration au retrait du fibroscope,un piqueté hémorragique est aperçu au niveau dusillonglosso epiglotique correspondant a l endroit où lesventouses de la sangsue étaient fixées.Immédiatement après la fin de l’examen, la douleurressentie par le patient disparait ainsi que la dysphonieet l’hémoptysies’est tarie.Apres la découverte du ver le patient déclare avoir bude l’eau de source les jours précédentsDiscussion:La sangsue est un ver hermaphroditedes eaux douces.L’homme peut être contaminé de façon accidentelleaprès ingestion d’eau de source ou après une baignade

en eaux stagnantesL’extraction doit être rapide afin de minimiser lescomplicationsConclusionMême rare et insolitela sangsue reste une causealaquelle il faudrait penser en cas d’hémoptysie chez unpatient venant de zone rurale en pays d’endémieRéférencesMaliki O, Aderdour L, Hassani R, Rouchdi Y, NouriH, Raji A. Leeches of the upper aerodigestive tract.Rev Stomatol Chir Maxillofac 2010;111:193–5.Pandey CK, Sharma R, Baronia A, Agarwal A, SinghN. An unusual cause of respiratory distress: live leechin the larynx. Anesth Analg 2000;90:1227–8

Apport de l’échographie pulmonairedans la surveillance de l’étatrespiratoire des patients enréanimationS.M. Iles* – S. Benbernou* – PR H. MokhtariDjebli** Service des urgences médicales du CHU d`Oran.

Introduction :L’échographie du poumon et de la plèvre est unconcept récent en réanimation qui s’est développé aufil du temps, jusqu’a prendre une place a part entièredans la prise en charge du patient critique. A l’aided’une sémiologie standardisée, elle permet lediagnostique des épanchements pleuraux gazeux etliquidiens, des consolidations pulmonairescommunément appelées atélectasies, et de lapathologie interstitielle de manière fiable. Noninvasive, non irradiante, réalisable au lit du maladel’échographie devient le prolongement direct del’examen clinique, et l’appareil d’échographie unvéritable « Stéthoscope ultrasonique ».But de l’étude :Montrer l’intérêt de l’échographie pleurale dans lediagnostic des détresses respiratoires aigues admisesen réanimation.Matériel et Méthodes :Etude prospective réalisée au service des Urgencesmédicales du CHU d’Oran, unité de réanimation,allant d’Avril 2015 à Juillet 2015, regroupantquarante patients sur un total de soixante huitadmissions.Le matériel utilisé, un échographe de marquePHILIPS munis d’une sonde cardiaque de 3,5 MHZ etune sonde superficielle de 8 – 15 MHZ.

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Les patients inclus sont tous admis en réanimation soitpour une détresse respiratoire soit cette dernière a étédéveloppée au cours de l’évolution.Résultats :L`état respiratoire était instable pour tous les sujetsinclus, tous étaient sédatés, ventilés, avec une SpO2 <90 sous FiO2 de 50%.L’échographie pulmonaire a permis le diagnostic detrente-deux syndromes interstitiels tous confirméssecondairement comme étant la traductionéchographique de Syndromes de détresserespiratoires « SDRA », de quinze atélectasies, dedouze épanchements pleuraux liquidiens de troispneumothorax et une pneumopathie communautaire.Tous les résultats ont étés interprétés selon le contexteclinique et confrontés à la radiographie pulmonaire et/ou au scanner thoracique.Par ailleurs quatre ponctions guidées parl’échographie ont été réalisées chez ces patientspermettant respectivement l’évacuation de 350 ml,150 ml, 750 ml et 800 ml, sans aucune complication,et avec une nette amélioration de la dynamiquerespiratoire.Discussion :L’échographie pulmonaire qui est de plus en plusrépandue dans les pays développés est actuellementmal connu et difficile a standardisée à nôtre niveau. Ilserait judicieux de généraliser l’utilisation de cetexamen durant l’hospitalisation. Afin de simplifiervoir d’accélérer le diagnostic des pathologiesrespiratoires les plus graves nécessitant une pris en encharge rapide. L’étude a démontrée la supériorité del’échographie face a la radiographie du thorax. Lescanner thoracique demeure la référence en la matière.Conclusion :L’échographie pulmonaire est fiable, rapide etperformante pour le diagnostique et la prise en chargede la majorité des affections pulmonaires aigues enréanimation. Cet examen est fiable dans la mesure ouil est systématisé et que l’operateur est conscient deses limites. Il est rapidement disponible et réalisablepour tous les malades. C’est aussi une réponse auproblème de l’irradiation croissante. Il est donclogiquement appelé a se développer en réanimation.

Manifestation pulmonaire au cours de lamaladie de behçet : A propos d’un casW. Ftouh ,Terfani DJ, Boushaba K, Djebri K, Pr SLellouService de pneumo-phtisiologie EHU d’ORAN

Introduction :La maladie de Behçet est une vasculite multisystémique caractérisée par des aphtes buccauxrécidivants, des ulcères génitaux, une atteinteinflammatoire oculaire, des lésions cutanées et uneatteinte fréquente des articulations. Les atteintes desystème nerveux central, le tractus gastro-intestinal,mediastino pulmonaire et les vaisseaux sont moinsfréquemment touchés mais leur atteinte peut donnerlieu à des complications vitales. Cette vasculite peuttoucher les vaisseaux de toutes tailles dans demultiples organes. La maladie de Behçet n’estgénéralement pas une maladie inflammatoirechronique persistante, mais plutôt une maladiecaractérisée par des poussées inflammatoires aiguësrécurrentes.1 Comme beaucoup de pathologiesimmunologiques, cette affection est rare. peut toucherde multiples organes, des médecins de plusieursspécialités (généralistes, internistes, immunologues,rhumatologues, ophtalmologues, pneumologue,dermatologues, neurologues, gastro-entérologues)peuvent y être confrontés. Par ailleurs, un retard dansle diagnostic et dans la prise en charge peut avoir desrépercussions graves pour les patients.Observation :Madame BK, âgée de 56 ans aux antécédentsd’asthme depuis 06 ans sous traitement de fond suivisa notre niveau pour investigation d’une imageradiologique pathologique.L’examen clinique retrouve une patiente en bon étatgénéral avec à l’interrogatoire des notions d’aphtesbuccaux et génitaux plusieurs fois par an avec unexamen clinique sans particularité.Une série d’examens complémentaires a été lancé dontun bilan biologique normal , un telethorax quiobjective un syndrome interstitiel et un scannerthoracique qui objective des images en verre dépolibilatéral avec un syndrome interstitiel a l’EFR unsyndrome restrictifUne fibroscopie bronchique faite revenu avec unaspect macroscopique normal et l’étude du LBA amontré une alvéolite chronique interstitiel (macrophage 75% ,lymphocyte 10%, PNN15% ,PNE00% )On a complété le bilan par un examenophtalmologique revenu en faveur de synéchiepostérieure, cataracte sous capsulaire postérieure etséquelle d’uvéite et un examen gynécologiqueobjectivant des aphtes génitaux

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Un bilan immunologique a trouvé des AC antinucléaire par IFI nucleolaire et AC anti PM SCL75faiblement positifUn diagnostic de maladie de behçet a été retenu aprèsavoir éliminer les autres diagnostics probables .Discussion :La maladie de Behçet est une vasculite d’étiologieinconnue touchant les vaisseaux de tout calibrebeaucoup plus souvent les veines que les artères. C’estune affection redoutable par ses complications. Eneffet le risque dans la maladie de Behcet n’est pas unemortalité accrue exception faite des rares atteintesartérielles mais surtout une dégradation progressive dupronostic fonctionnel avec atteinte de multiplesorganes .les atteintes pulmonaire au cours de la maladie debehçet sont rares ( environ 30 patients ) 6,8%les lésions parenchymateuse sont décrite en littératureet prennent l’aspect d’infarctus ,d’hémorargie oud’atélectasiesLes embolies pulmonaire et les épanchement pleurauxaussi peuvent exister mais ils sont rares .Des hemoptysies peuvent accompagner la localisationpulmonaire de la maladie .Ces atteintes ne sont pas spécifique de la maladie debehçet .

ConclusionLes manifestations pleuro pulmonaire de la maladie debehçet sont rares 5 a 10% des cas et doivent êtredépistée et traitée de façon rapide et intensive enraison de son pronostic redoutableLa maladie de Behçet mérite d’être discutée au mêmetitre que les autres processus systémique devant desatteintes pluri viscérales. En attendant les progrès surla compréhension des phénomènes pathologiquesl’utilisation rationnelle des outils thérapeutiquesdisponibles a permis d’en améliorer le pronosticfonctionnel.Références :11.Hamza M. , Kahn M.F. , Peltier A.P. , Meyer O.Maladie de Behçet . Flammarion Médecine-Sciences,Paris 2000. 2.Hiller N., Lieberman. S., Chajek-Shaul.Thoracic Manifestations of Behçet Disease at CT.Radiographics 2004 ; 24 : 801-8. 3.Thomé A , Aoun N, El-Rassi B , Ghayad E . Manifestations vasculairesde la maladie de Behçet : 18 observations dans unecohorte de 140 malades.Rev.Rhum 2003 ; 70 : 766-72.

Pneumothorax révélant un kystehydatique du poumonS.Benyattou, N. Gueza, M. bouhadda, S. lellou

Service de Pneumo-phtisiologie, EHU d’ORAN

Introduction :L’hydatidose est une anthropozoonose due audéveloppement dans l’organisme de la forme larvairede l’echcinoccocus granulosis.L’hydatidose thoracique : seconde localisationhydatique de l’adulte après le foie où la localisationpulmonaire est prédominante.Diversité des formes anatomoradiologiques, diversitédes complications.Observation :Mr Z.A âgé de 73 ans non tabagique venant d’unezone rurale, qui consulte dans le cadre de l’urgencepour une dyspnée aigue associée à une douleurthoracique droite d’apparition spontanée dont

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l’examen clinique complété par la radiographiethoracique ont objectivé un pneumothorax total droitrefoulant associé à deux opacités rondesintraparenchymateuses gauches.Le drainagethoracique a été entrepris en urgence et le contrôleradiologique complété par la TDM thoracique etl’investigation biologique ont révélé une hydatidosepulmonaire et hépatique.Discussion :Le KH pulmonaire est la 2éme localisation de l’adultepeut être primitive ou secondaire, où tous les secteursthoraciques peuvent être touché ; le poumon à 90%.Lediagnostic repose sur les données épidémiologiques,cliniques, biologiques et de l’imagerie.Longtempsasymptomatique, de découverte fréquemment fortuitemais les complications diverses qu’elles soient ;révèlent le KHP dans 50% des cas.Le pneumothoraxou l’hydropneumothorax reste une complication rarepouvant constituer la symptomatologie de découvertecorrespondant à une fistule entre les bronches, le kysteet la plèvre. La forme associée constitue une formeparticulière où d’autres localisations sont retrouvéesnotamment la localisation hépatique.Conclusion :Le KH thoracique est une affection parasitairefréquente dans les pays d’endémie, le poumon étant la2éme localisation par ordre de fréquence après le foie,il peut être longtemps asymptomatique ou révélé pardes complications parfois s’avérant rare comme lepneumothorax. L’imagerie joue un rôle important dansle diagnostic positif mais aussi de rechercher les liensanatomiques, les complications et de préciserl’extension afin de guider le suivi thérapeutiquenotamment la cure chirurgicale.

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