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Rei~riru’ tie cxo~:i’sa~~ce : GH p&k 2 ~‘~~~)pi~~i [J,<~gl~~ /-i-2 4 I Lac ljpe 2 0 ill3 repas, 1117 comprimti, Le laboratoire danois Novo Nordisk, qui dispose d’une unit6 de production Q Chartres, propose deux innovations pour la correc- tion des petites tail/es constitutionnelles et la maitrise de I’hyper- glyc6mie post-prandiale du diabete de type 2. La possibilite de doser I’hormone de crois- sance (GH ou somatropine) et son effecteur tissulaire, I’IGF-1 (insulin-like growth factor) et de stimuler la secretion hypophysaire de GH ont permis I’exploration biologique et le diagnostic du retard de croissance justifiant un traitement chez I’enfant. Ces explorations ont permis d’avancer I’age du diagnostic de 12-13 ans, a I’origine, a moins de 5 ans, avec un meilleur resultat the- rapeutique (gain de croissance staturale). La GH est essentielle tout au long de la vie au maintien de la densite minerale osseuse. Cinclusion dans Escherichia co/i du gene de la GH humaine permet de disposer d’une hormone biosynthetique active en eliminant divers inconvenients : insuffisance de produit obligeant a limiter la croissance en taille pour servir davantage de patients, risque avere de La forme sty/o est con~ue pour /es enfants /es I plus ,eunes, chez lesquels le pronostic est meifleur (Nova Nordisk). contamination d’un certain nombre de patients par des agents infectieux provenant des hypophyses collectees, faible rendement de la production d’hormone d’extraction. Les premieres GH biosynthetiques apparais- sent en 1985. Novo Nordisk presente alors la somatropine lyophilisee (Norditropinew;), peptide monocatenaire de PM 22 kDa, necessitant une reconstitution avant injec- tion, operation delicate (perte de produit), voire impossible pour les plus jeunes. Novo Nordisk developpe une forme liquide prete a I’emploi en stylo injecteur (NordiPen’B) acceptant des cartouches de Norditropine’a simplexXE. Sa bioequivalence avec la forme lyophilisee est validee. En Eerepe, les dese#es ne serent plus libel/.& en UI (unit.5 intemefieneles) meis en mg (1 mg = 3 l/f). Lve Merdiskesf ddjk en cenfermftd evec ce neuveeuperemktre, en v&mew k pertir de Autres indications pour la GH biosynthetique : sequelle de retard de croissance intra-uterin, retard de croissance de I’insuffisance r&ale, syndrome de Turner, deficit en GH de I’adulte (risque cardio-vasculaire, osteoporose). Un repas, un comprim6 La Revue Francaise des Laboratoires a signale en son temps I’innovation biologique quest le repaglinide (NovoNormB), antidia- betique oral (ADO) ciblant I’hyperglycemie L’hormone de croissance biosynth6bque w r&xp& 1 re M /es p&es M/es et prot&ge /‘OS pour I’avenir. post-prandiale, majoritairement responsable du desequilibre metabolique et de I’aggrava- tion du diabete de type 2, dans la mesure ou elle exacerbe I’intolerance au glucose et la resistance a I’insuline. C’est un facteur de risque de complications vasculaires. Le repaglinide est un insulino-secreteur d’ac- tion rapide et breve sur la secretion d’insuli- ne du fait de sa pharmacocinetique (absorp- tion intestinale rapide, demi-vie biologique courte). Pris juste avant le repas, il contribue au metabolisme glucidique des aliments ingeres, puis cesse d’agir, favorisant le retour a I’insulinemie basale, evitant surtout les hypoglycemies, parfois &v&es, dues a des ADO trop (longtemps) efficaces. Les parametres biologiques temoignant du controle glycemique ont confirme ce mode d’action original : glycemie post-prandiale, glycemie a jeun, hemoglobine glyquee. Cassociation preferentielle d’AD0 est la for- mule metforminelrepaglinide. Le repaglinide seul a confirme sa qualite d’AD0 a part entie- re. La reduction de la glycemie post-prandia- le se repercute sur celle de I’activation de I’hemostase et de I’hyperlipemie post-pran- diale. Le repaglinide est le premier ADO repondant a la formule * un repas, un comprime ; pas de repas, pas de comprime n. J.-M. M. La bronchioiite ourr~s tre tra selon les medecins consult&. La bronchiolite est une affection resoiratoire basse due au virus resoiratoire Pour I’URML ile-de-france*, cet- syncitial (VRS), qui dkclenche chez ;es enfants en bas Age (de la naissance I s’agit d’un episode epide- mique recurrent qui, du fait de i I an) un syndrome inflammatoire et obstructif plus anxiogkne pour /es I’importance de la population infantile concernee, constitue cha- que an&e, entre octobre et jan- parents que grave pour le nourrisson. vier principalement, un veritable probleme de Sante publique. L’intervention d’un p6diatre lib&al ou d’un mbdecin g&Graliste est n&essaire. En effet, dans I’ignorance des possibilites de traiter en ville ce probleme aigu, les familles se referent au service des urgences pediatriques, largement debor- dees : 17 000 consultations en ur- gence en jle-de-France, 5 800 hos- pitalisations (le tiers), pour un cout non negligeable... mais 70 % des enfants reviennent a la maison pour y etre trait&s en ambulatoire. sus en septembre Une enquete me&e en 1998 par Wnion regionale des mede- tins liberaux d’jle-de-France (URML) et I’association * Respi- rer al(pediatres) a montre I’hetero- geneite des pratiques therapeu- tiques en cas de bronchiolites tre des recommandations accep- te discordance des pratiques jus- tees par tous, fixant les regles d’intervention des pediatres de tifie I’organisation d’une confe- ville et generalistes. rence de consensus, qui se tien- II s’agit aussi d’eviter les admis- sions hospitalieres non justifiees. dra a Paris le 21 septembre Cenquete de I’URML ile-de- France en 1998 a montre que sur 355 cas pediatriques inclus, 2000. II ne s’agit pas de definir une RMO de olus. mais d’emet- 8 Revue Franpa~se des laboratolres, mal/juln 2000, N” 323

Innovation en endocrinologie: Retard de croissance : GH prête à l'emploi diabète de type 2 : un repas, un comprimé

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Page 1: Innovation en endocrinologie: Retard de croissance : GH prête à l'emploi diabète de type 2 : un repas, un comprimé

Rei~riru’ tie cxo~:i’sa~~ce : GH p&k 2 ~‘~~~)pi~~i [J,<~gl~~ /-i-2 4 I Lac ljpe 2 0 ill3 repas, 1117 comprimti,

Le laboratoire danois Novo Nordisk, qui dispose d’une unit6 de

production Q Chartres, propose deux innovations pour la correc-

tion des petites tail/es constitutionnelles et la maitrise de I’hyper-

glyc6mie post-prandiale du diabete de type 2.

La possibilite de doser I’hormone de crois-

sance (GH ou somatropine) et son effecteur

tissulaire, I’IGF-1 (insulin-like growth factor)

et de stimuler la secretion hypophysaire de

GH ont permis I’exploration biologique et le

diagnostic du retard de croissance justifiant

un traitement chez I’enfant.

Ces explorations ont permis d’avancer I’age

du diagnostic de 12-13 ans, a I’origine, a

moins de 5 ans, avec un meilleur resultat the-

rapeutique (gain de croissance staturale). La

GH est essentielle tout au long de la vie au

maintien de la densite minerale osseuse.

Cinclusion dans Escherichia co/i du gene de

la GH humaine permet de disposer d’une

hormone biosynthetique active en eliminant

divers inconvenients : insuffisance de produit

obligeant a limiter la croissance en taille pour

servir davantage de patients, risque avere de

La forme sty/o est con~ue pour /es enfants /es I plus ,eunes, chez lesquels le pronostic est meifleur

(Nova Nordisk).

contamination d’un certain nombre de

patients par des agents infectieux provenant

des hypophyses collectees, faible rendement

de la production d’hormone d’extraction.

Les premieres GH biosynthetiques apparais-

sent en 1985. Novo Nordisk presente alors

la somatropine lyophilisee (Norditropinew;),

peptide monocatenaire de PM 22 kDa,

necessitant une reconstitution avant injec-

tion, operation delicate (perte de produit),

voire impossible pour les plus jeunes. Novo

Nordisk developpe une forme liquide prete a

I’emploi en stylo injecteur (NordiPen’B)

acceptant des cartouches de Norditropine’a

simplexXE. Sa bioequivalence avec la forme

lyophilisee est validee.

En Eerepe, les dese#es ne serent plus libel/.& en UI (unit.5 intemefieneles) meis en mg (1 mg = 3 l/f). Lve Merdisk esf ddjk en cenfermftd evec ce neuveeu peremktre, en v&mew k pertir de

Autres indications pour la GH biosynthetique : sequelle de retard de croissance intra-uterin,

retard de croissance de I’insuffisance r&ale,

syndrome de Turner, deficit en GH de I’adulte

(risque cardio-vasculaire, osteoporose).

Un repas, un comprim6 La Revue Francaise des Laboratoires a

signale en son temps I’innovation biologique

quest le repaglinide (NovoNormB), antidia-

betique oral (ADO) ciblant I’hyperglycemie

L’hormone de croissance biosynth6bque w r&xp& 1 re M /es p&es M/es et prot&ge /‘OS pour I’avenir.

post-prandiale, majoritairement responsable

du desequilibre metabolique et de I’aggrava-

tion du diabete de type 2, dans la mesure ou

elle exacerbe I’intolerance au glucose et la

resistance a I’insuline. C’est un facteur de

risque de complications vasculaires.

Le repaglinide est un insulino-secreteur d’ac-

tion rapide et breve sur la secretion d’insuli-

ne du fait de sa pharmacocinetique (absorp-

tion intestinale rapide, demi-vie biologique

courte). Pris juste avant le repas, il contribue

au metabolisme glucidique des aliments

ingeres, puis cesse d’agir, favorisant le retour

a I’insulinemie basale, evitant surtout les

hypoglycemies, parfois &v&es, dues a des

ADO trop (longtemps) efficaces.

Les parametres biologiques temoignant du

controle glycemique ont confirme ce mode

d’action original : glycemie post-prandiale,

glycemie a jeun, hemoglobine glyquee.

Cassociation preferentielle d’AD0 est la for-

mule metforminelrepaglinide. Le repaglinide

seul a confirme sa qualite d’AD0 a part entie-

re. La reduction de la glycemie post-prandia-

le se repercute sur celle de I’activation de

I’hemostase et de I’hyperlipemie post-pran-

diale.

Le repaglinide est le premier ADO repondant

a la formule * un repas, un comprime ; pas de

repas, pas de comprime n.

J.-M. M.

La bronchioiite ourr~s tre tra selon les medecins consult&.

La bronchiolite est une affection resoiratoire basse due au virus resoiratoire Pour I’URML ile-de-france*, cet-

syncitial (VRS), qui dkclenche chez ;es enfants en bas Age (de la naissance

I s’agit d’un episode epide-

mique recurrent qui, du fait de

i I an) un syndrome inflammatoire et obstructif plus anxiogkne pour /es

I’importance de la population

infantile concernee, constitue cha-

que an&e, entre octobre et jan-

parents que grave pour le nourrisson.

vier principalement, un veritable

probleme de Sante publique.

L’intervention d’un p6diatre lib&al ou d’un mbdecin g&Graliste est n&essaire.

En effet, dans I’ignorance des

possibilites de traiter en ville ce

probleme aigu, les familles se

referent au service des urgences

pediatriques, largement debor-

dees : 17 000 consultations en ur-

gence en jle-de-France, 5 800 hos-

pitalisations (le tiers), pour un cout

non negligeable... mais 70 % des

enfants reviennent a la maison

pour y etre trait&s en ambulatoire.

sus en septembre Une enquete me&e en 1998

par Wnion regionale des mede-

tins liberaux d’jle-de-France

(URML) et I’association * Respi-

rer al (pediatres) a montre I’hetero-

geneite des pratiques therapeu-

tiques en cas de bronchiolites

tre des recommandations accep-

te discordance des pratiques jus-

tees par tous, fixant les regles

d’intervention des pediatres de

tifie I’organisation d’une confe-

ville et generalistes.

rence de consensus, qui se tien-

II s’agit aussi d’eviter les admis-

sions hospitalieres non justifiees.

dra a Paris le 21 septembre

Cenquete de I’URML ile-de-

France en 1998 a montre que

sur 355 cas pediatriques inclus,

2000. II ne s’agit pas de definir

une RMO de olus. mais d’emet-

8 Revue Franpa~se des laboratolres, mal/juln 2000, N” 323