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Intercommunale du Brabant wallon PLAN STRATÉGIQUE 2014 2015 2016 ÉVALUATION 2016 PLAN STRATÉGIQUE 2017 2018 2019 PERSPECTIVES

Intercommunale du Brabant wallon · 2017-12-18 · 10 Valorisation des matières Evaluation plan stratégique 2016 1. Parcs à conteneurs Tout d’abord, l’Arrêté du Gouvernement

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Intercommunale

du Brabant wallon

PLAN STRATÉGIQUE2014 • 2015 • 2016ÉVALUATION 2016

PLAN STRATÉGIQUE2017 • 2018 •2019PERSPECTIVES

Intercommunale

du Brabant wallon

PLAN STRATÉGIQUE 2014 • 2015 • 2016ÉVALUATION 2016

PLAN STRATÉGIQUE 2017 • 2018 • 2019PERSPECTIVES

Editorial

Cette année 2016 a été pour nous tous l’occasion de nous réjouir du travail accomplidepuis 50 ans par notre Intercommunale.

Nous avons également pris le temps de la réflexion pour nous projeter dans l’avenir etimaginer ce que seront nos missions de demain.

Nos trois missions de base – assainissement des eaux, valorisation des déchets etdéveloppement économique – constitueront bien entendu le socle de nos missions.

Mais la diversification de nos champs d’activité est une tendance souhaitée par nosactionnaires. Pensons à nos réalisations récentes, le Crématorium, la lutte contre lesinondations, le cadastre des égouts, le développement des centres urbains …..

Plus que jamais nous devons être à l’écoute des pouvoirs locaux et mettre nos talentsà leur disposition pour les aider à la réalisation de leurs projets, aussi ambitieux soient-ils.

Notre équipe est performante et doit le rester. La formation est notre objectif prioritairepour permettre à tous de s’épanouir au travail en valorisant au mieux les compétencesde chacun.

La sécurité au travail est et restera notre préoccupation constante. Nous n’avons pasle droit de relâcher notre attention ne fût-ce qu’un moment. Je vous invite tousinstamment à rester vigilant et rigoureux, pour vous-même comme pour vos collègues.

Je remercie enfin le Collège exécutif de la confiance qu’il m’a témoignée enrenouvelant mon mandant à la direction générale. Soyez assurés, Mesdames etMessieurs les Président et vices-présidents, de mon total dévouement à la tâche quevous me confiez.

Baudouin le Hardy de BeaulieuDirecteur général

Table des matières

DÉPARTEMENT DES DÉCHETS

Valorisation des matières .................................................................... 10

EVALUATION PLAN STRATÉGIQUE 2016 .............................................. 10

1. Parcs à conteneurs .............................................................................. 102. Collecte sélectives verre, PMC et P/C .................................................. 103. Collecte des déchets ménagers .......................................................... 114. Centre de Broyage - Tri – Transfert de Mont-Staint-Guibert ................ 125. Enlèvement à domicile ........................................................................ 126. Distribution des sacs .......................................................................... 127. Plateformes de compostage ................................................................ 12

PLAN STRATÉGIQUE 2017-2018-2019 .................................................. 13

1. Parcs à conteneurs .............................................................................. 132. Collecte de déchets ménagers - collectes sélectives verre, PMC et P/C 153. Plateformes de compostage ................................................................ 164. Centre de Broyage - Tri – Transfert de Mont-Saint-Guibert .................. 165. Enlèvement à domicile ........................................................................ 176. Distribution des sacs .......................................................................... 177. Conteneurs enterrés divers ................................................................ 178. Collecte de pneus de silos agricoles .................................................... 18

Unité de Valorisation énergétique (UVE) ............................................ 19

1. Sécurité .............................................................................................. 192. Environnement .................................................................................. 19

DÉPARTEMENT DE L'ASSAINISSEMENT

A. Assainissement & Investissement .................................................. 26

PLAN STRATEGIQUE 2017-2018-2019 – ÉVALUATION 2016 ................ 26

OBJECTIFS D’AVANCEMENT STATIONS D’ÉPURATION + COLLECTEURS .... 30OBJECTIFS FINANCIERS STATIONS D'EPURATION + COLLECTEURS ............ 32OBJECTIFS AVANCEMENT EGOUTTAGE .................................................... 33OBJECTIFS FINANCIERS EGOUTTAGE (HORS VOIRIES) .............................. 35OBJECTIFS D’AVANCEMENT DES OUVRAGES .......................................... 35DE LUTTE CONTRE LES INONDATIONS OBJECTIFS CADASTRE DE L’EGOUTTAGE EN BRABANT WALLON .............. 36OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX ET DIVERS ............................................ 40FUTURE GESTION PATRIMONIALE DES EGOUTS ........................................ 41

STATIONS D’ÉPURATION

B. L’EXPLOITATION DES OUVRAGES D’EPURATION ............................ 46

1. EVALUATION DES OBJECTIFS DU PLAN 2014-2015-2016 .................... 462. EVALUATION DES OBJECTIFS GENERAUX ............................................ 50

DEPARTEMENT EXPANSION ECONOMIQUE • INFRASTRUCTURES PATRIMOINE • AMENAGEMENT DU TERRITOIRE • CREMATORIUM

EVALUATION 2016 ET PROGRAMME D’ACTIONS 2017/2018/2019 .... 92

1. EQUIPEMENT DES PARCS D’ACTIVITE ECONOMIQUEET LA REALISATION DE HALL RELAIS .................................................................................. 92

2. DEVELOPPEMENT TERRITORIAL .......................................................... 1053. VENTE DE TERRAINS ET LOCATION DE BÂTIMENTS ............................ 1124. SERVICES AUX COMMUNES ET A LA POPULATION ............................ 1145. DEVELOPPEMENT DES ACTIONS EN MATIERE

DE STIMULATION ECONOMIQUE ........................................................ 1216. PERSPECTIVES ET AVENIR DU BRABANT WALLON – HORIZON 2020 .. 1227. Fonds structurels européens FEDER – programmation 2014-2020 ...... 122B. CONCLUSIONS .................................................................................. 122

COMMUNICATION

PLAN STRATÉGIQUE – ÉVALUATION 2016 – PLAN 2017-2018-2019 .... 126

A. COMMUNICATION GENERALE ............................................................ 126B. COMMUNICATION SPECIFIQUE - GESTION DES DECHETS .................. 128C. COMMUNICATION SPECIFIQUE - ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES 134D. COMMUNICATION SPECIFIQUE - DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE .... 135

EMAS

A. Bilan environnemental ........................................................................ 138 B. Actions à mener ................................................................................ 138C. Les prévisions budgétaires .................................................................. 139

RESSOURCES HUMAINES

BILAN 2015-2016 .................................................................................. 142

1. G.R.H. ................................................................................................ 1422. ADMINISTRATION DU PERSONNEL ...................................................... 1423. RECRUTEMENT - FORMATION ............................................................ 1434. EVOLUTION ET REPARTITION DU PERSONNEL .................................... 144

PLAN STRATEGIQUE ANNEES 2017-2018-2019 .................................... 144

1. G.R.H. ................................................................................................ 1442. ADMINISTRATION DU PERSONNEL .................................................... 1453. RECRUTEMENT - ACCUEIL .................................................................. 146

INFORMATIQUE

PLAN STRATÉGIQUE – ÉVALUATION 2016 ............................................ 148

1. REALISATIONS 2016 .......................................................................... 1482. PROJETS ACTUELS .............................................................................. 148

SERVICE INTERNE POUR LA PRÉVENTION ET LA PROTECTION AU TRAVAIL

BILAN 2016 ET PROGRAMME DES ACTIONS ULTÉRIEURES ................ 150Objectifs 2017 ........................................................................................ 151PLAN STRATÉGIQUE 2017-2019 ............................................................ 152

SERVICE FINANCIER

PLAN STRATÉGIQUE : SERVICE FINANCIER .......................................... 1561. Suivi des emprunts et nouvelles lignes de crédit .................................. 1562. Impact financier de la soumission à L’ISOC .......................................... 1573. Évolution du service financier .............................................................. 157

Département des déchets

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Valorisation des matières

Evaluation plan stratégique 2016

1. Parcs à conteneurs

Tout d’abord, l’Arrêté du Gouvernement wallon permettant de débloquer la procédure de subsidiation se faittoujours attendre et les travaux espérés n’ont toujours pas pu être réalisés.

Néanmoins, les travaux d’installation des caméras ont débuté en octobre pour équiper 5 de nos parcs avant ledébut de l’hiver.

Par ailleurs, le Cabinet du Ministre Di Antonio nous a annoncé des paiements pour les tranches de subsides enretard avant la fin de l’année. Cette somme pourra être affectée à la part non subsidiée des travaux à effectuerdans les prochains mois.

Le marché de transport a été notifié début janvier avec une nouveauté : la location des conteneurs pour les 4parcs de l’Est a été intégrée au marché. Sur le terrain, nous sommes entièrement satisfaits des prestations del’adjudicataire. Le fait que ce dernier exploite son propre matériel, cela nous donne une garantie que seschauffeurs en prennent soin et nous n’avons donc plus de soucis de casse comme nous le connaissons encoreavec les autres transporteurs...

Nous analyserons, lors de la clôture des comptes 2016, si cette variante est globalement plus onéreuse ou paspar rapport au système où nous sommes propriétaires des conteneurs et en tenant compte de possibilitésultérieures ou non de subsidiation.

A côté de ce marché transport, d’autres marchés de traitement ont été relancés et notifiés pour les DEEE, lesinertes et le plâtre avec une augmentation légère, comme attendu, des prix à la tonne (entre autres suite àl’instauration de la taxe kilométrique).

2. Collecte sélectives verre, PMC et P/C

Verre

• Le nouveau collecteur a pris ses repères et les débordements de la première année ne se sont plus reproduits. Nousavons également optimalisé le nombre de bulles ou de conteneurs enterrés sur certains sites grâce aux statistiquesdes vidanges.

• Depuis fin 2014, 69 (dont 13 en 2016) conteneurs enterrés ont été installés dans 6 communes différentes, sans compterun site privé de 2 conteneurs situé dans une 7ème commune.

Mieux intégrées au paysage, elles génèrent moins de nuisance sonore. Nous avons observé moins de dépôts sauvagesautour ce qui allège quelque peu le travail du nettoyage.

Nous devons préciser que dans le cadre de ces installations, dans les communes de Nivelles et Rixensart, 5 conteneursà verre enterrés (installés il y a environ 4-5 ans dans le cadre d’une initiative communale) ont dû être remplacés. D’oùl’importance d’acquérir du matériel de qualité muni d’un contrat d’entretien afin d’assurer une durée de vie d’au moins10 ans.

• Un nouveau marché a été relancé (voir Stratégie 2017-2019 - point 7) pour les communes qui souhaitent en placerà partir de 2017 avec une partie des coûts couverts par un subside octroyé par FOST Plus. Une clé de répartition aété adoptée, le 23 septembre 2014, par le Collège Exécutif del’IBW afin que toutes les communes puissent en bénéficier.

PMC

• Évolution Valtris (centre de tri) : vu la longueur prévisible desprocédures en justice, un conciliateur a été désigné qui tente detrouver un accord extra-judiciaire avec les différents intervenants.Un accord se profile pour la fin de l’année. N’étant pasresponsabilisé financièrement dans l’accord qui nous lie à l’ICDI,nous participons aux négociations pour trouver le meilleur accordtechnique possible qui garantisse un traitement optimal du fluxcollecté en Brabant wallon.

Conteneurs à verre enterrés - Site des Nerviens à Wavre

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• Les collectes se poursuivent avec un taux de satisfaction équivalent à 2015 : maintenirla pression sur le collecteur et la population est notre tâche quotidienne !

• Des analyses sur la qualité du tri dans les sacs PMC ont été faites avec FOST Plus. Lesrésultats sont encourageants même si 3 types d’erreurs doivent être mieux maîtriséspour faciliter le travail au centre de tri :

• Les bidons attachés à l’extérieure du sac

• Les emballages non vidés entièrement

• Les emballages dangereux

• Un intérimaire a sillonné les rues de plusieurs communes pour directement interpeler lescitoyens qui avaient mal trié leur sac PMC afin de leur expliquer leur erreur. L’objectifétait également d’identifier si une relation pouvait être établie entre le type d’habitat(individuel ou groupé), la qualité du tri et l’opportunité de l’usage des points rouges.Refuser des sacs qui ne seront retriés par personne et qui resteront sur la voie publiqueest problématique mais utile en terme de message et d’éducation. Une application plusnuancée de l’usage des points rouges est analysée.

P/C

• Les prix du P/C sont supérieurs aux coûts de collecte en 2016, les communes ne devrontdonc rien financer en fin d’année.

• Peu de gestionnaires d’habitats verticaux nous ont demandé un conteneur 1 100 Ljaune pour la collecte de leur P/C malgré que nous ayons obtenu une participation deFOST Plus dans la fourniture de ceux-ci (50%). Cette offre est maintenue.

3. Collecte des déchets ménagers

• La collecte sur Chastre via conteneurs à puce a débuté le 1er janvier 2016. Aubout des 6 premiers mois, en extrapolant sur l’année complète, nous atteignonsune moyenne de 68 kg de déchets résiduels et de 26 kg d’organiques collectéspar rapport au 132 kg de 2015 et il est trop tôt pour affirmer si les 38kgmanquant se retrouvent au parc à conteneurs, dans les collectes sélectives ouailleurs ! Ces statistiques correspondent parfaitement à ce qui est constaté ailleursen Wallonie dans les communes ayant adoptés le même mode de collecte. En cequi concerne le traitement, aucun problème majeur n’est rencontré car lesconteneurs organiques mal triés sont refusés à la collecte.

• La commune de Genappe a envisagé elle aussi de à passer aux conteneurs àpuce à partir du 1er janvier 2018 mais semble avoir renoncé (au momentd’écrire ces lignes, nous attendons la confirmation formelle de la commune).

• Des renouvellements de marché de collecte d’OM ont été organisés cette annéequi ont abouti à des majorations très importante des coûts de collecte…L’instauration de la taxe kilométrique ne peut expliquer à elle seule cetteaugmentation ! C’est vraisemblablement les circons tances concurrentielles dumoment qui semblent être défavorables.

• En ce qui concerne les habitats verticaux ou nouveaux quartiers, nous avonstravaillé à l’élaboration d’un cahier des charges permettant d’implanter desconteneurs enterrés pour OM et FFOM avec contrôle d’accès par badge individuelpour les 10 prochaines années. Le marché a été ouvert mais pas encore attribué.L’IBW devra adapter sa communication envers les citoyens concernés et nousavons commencé à réfléchir à la bonne organi sation de la collecte avec uncamion adapté.

Vidange d’un conteneur enterré près d’un immeuble à appartements

Sac PMC mal trié (source FOST Plus ©)

Collecte PMC (source FOST Plus ©)

Collecte P/C (source FOST Plus ©)

Conteneur P/C (source FOST Plus ©)

Collecte des conteneurs à puce à Chastre

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4. Centre de Broyage - Tri – Transfert de Mont-Staint-Guibert

• Vraisemblablement que nous dépasserons les 62 000T de déchets qui transiteront par notrecentre de Mont-Saint-Guibert, soit 15 000T en plus qu’en 2012, une progression de 32%.

• Le centre emploie 6 ETP (un mi-temps en plus depuis 2016) avec un remaniement d’untiers de l’effectif vu le départ volontaire de 2 agents.

• Les formations se sont poursuivies en électricité et mécanique nous rendant moinstributaire des sous-traitants.

• Notre centre a joué pleinement son rôle de tampon avec une fosse quasi vide en févrieret saturées à la fin de l’été.

• La réflexion pour un traitement complet du bois continue dans le but de conclure descontrats à longs termes et stabiliser le marché. Les tests faits cette année avec le partenairene se sont pas montrés très concluants… nous poursuivons et restons optimistes.

• Pour le bois, 2016 fut une année très difficile. Peu de débouchés, saturation du marchéet prix élevés. Les acquéreurs étaient peu empressés à enlever cette matière. Fauted’acquéreur, nous avons même été contraints de valoriser nous-même une partie du boisà l’UVE de Virginal !

• Nous avons trouvé un scénario de collecte plus rationnel du verre plat issu des parcs àconteneurs faisant en sorte qu’ils ne transitent plus par notre centre.

En début d’année, nous avons connu notre premier incendie ayant nécessité l’intervention despompiers… Un départ de feu dans le broyeur (flacon de liquide inflammable d’après les imagescamera) ; spectaculaire mais heureusement sans beaucoup de conséquences. Tous les systèmesde sécurité ont fonctionné comme attendu !

Le transfert des P/C s’est poursuivi sans gros problème : juste parfois un peu de retard de la partdu transporteur avec une saturation de la logette à gérer.

La partie du P/C qui était livrée directement chez Belfibre près de Mons passe elle aussi, depuis cet été, par le centre detransfert du collecteur (Suez). Cette modification a été demandée par le collecteur pour des raisons de bonne organisationinterne et limiter ainsi la conséquence de l’entrée en vigueur de la taxe kilométrique.

5. Enlèvement à domicile

• Le service d’enlèvement à domicile de déchets encombrants dépassera les 2 000 prestations en 2016 (àpeine 800 en 2011).

• L’attention du service s’est surtout portée sur la sécurité et l’encadrement lors des enlèvements.

• Concernant la reprise d’objets réutilisables à domicile, 6 communes font déjà appel aux ressourceries …

6. Distribution des sacs

Pas de problème majeure avec ce service en 2016 excepté quelques petits soucis de délais de livraison maisqui ont été vite résolus.

Par contre, la mise en cause de la qualité des sacs par l’étude « test achat » ne concernait NULLEMENT lessacs gérés par l’IBW.

7. Plateformes de compostage

Indépendamment de l’attente du nouvel « Arrêté subsides », l’agrandissement de laplateforme de Virginal a pris du retard à cause de la nécessité de remblai préalable dela vallée. Ce travail est aujourd’hui (quasi) terminé. La nécessité d’acquisition d’unnouveau tamis est confirmée mais elle aussi conditionnée à l’évolution des possibilitésde subsidiation.

Au sinon, de manière générale, nous n’avons toujours pas de gros problème. Les dallessont gérées par une bonne équipe et génèrent de bons produits.

Un gros contrôle du Département de la Police et des Contrôles – DPC, sur le site deWavre, confirme que nous n’avons pas de problème majeur.

photos CPT-MSG : fosse basse et haute

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Plan stratégique 2017-2018-2019

1. Parcs à conteneurs

Nos premiers parcs à conteneurs datent de 1993 et donc certains ont aujourd’hui plus de 20 ans !

En 23 ans, nous sommes passés de moins de 10 matières collectées sélectivement à plus de 20 et les parcscollectent aujourd’hui plus de la moitié de la totalité du flux des déchets ménagers…

Des restaurations, des réaménagements, des agrandissements, voire, des déménagements sont devenusindispensables et urgents.

Le blocage de toute subsidiation, depuis de nombreuses années, nous a forcés à engager des dépenses sansconnaître les impacts financiers définitifs pour les communes associées. Fin 2016, un nouvel arrêté devraitpasser au Gouvernement wallon permettant tant de débloquer les dossiers du passé que d’introduire denouvelles demandes pour l’avenir. Une chose semble acquise, les financements régionaux seront moindres quepar le passé et les procédures de demande préalable à toute action seront à nouveau de mise.

Par ailleurs, en vertu de l’évolution de la législation (AGW et Plan wallon des Déchets), il semblerait que noussoyons obligés d’envisager un certain nombre d’évolutions dans les dits parcs…

De manière générale, il semblerait que la Région wallonne souhaite aboutir à une harmonisation la plus largepossible des modes de fonctionnement des parcs à conteneurs en Wallonie. Outre qu’ils vont être rebaptisés« Recyparcs », nous devrions tous (quelques soit l’Intercommunale « mère ») accueillir les mêmes fractions,en appliquant les mêmes quotas et les mêmes conditions financières et sans restriction sur l’origine du client…De même, nous sommes censés accueillir des déchets de même nature issus des PME et leur répercuter lescoûts inhérents à leurs dépôts. Nous devrons donc mettre en place des systèmes de quantification objectivedes matières amenées (bascules, gabarits,…) et des systèmes de paiement électronique sur la totalité desparcs à conteneurs pour éviter toute manipulation d’argent + facture pro-forma…

Certaines intercommunales ont commencé : pour faire place à certaines obligations d’accueil de nouvellesfractions, elles ont interdit le dépôt de matières historiquement reprises sur les parcs comme le verre et lesPMC. Nous ne sommes pas favorables à cette perspective qui correspond à une réduction du service à lapopulation. Nous considérons que les parcs doivent être un endroit où la population peut venir déposerl’ensemble des fractions recyclables sans être obligée de courir d’un endroit à un autre…

Ainsi donc, les obligations augmentent, les financements diminuent et les contraintes pour les obteniraugmentent également…

A ce jour et depuis le moment où des décisions d’investissements ont été prises, les modifications des règlesdu jeu ont coûté plus de 5 millions d’Euros à l’IBW (des subsides que nous aurions dû toucher et que nous netoucherons pas) et près de 7 millions d’Euros sont encore attendus de la Région wallonne pour les prochainesannées pour des projets déjà réalisés (le tout conditionné aux éternelles disponibilités budgétaires,…).

Dès janvier prochain, nous sommes censés collecter sélectivement deux matières supplémentaires sur nosparcs : les films d’emballages en plastique et les plastiques dures. Les premiers sont actuellement dans lesordures ménagères résiduelles (OMR), les seconds dans les OMR ou les encombrants.

Nous manquons de place dans les parcs pour exécuter cette obligation ! Dès lors ; soit nous commençons sur certains parcs uniquement où de la place est disponible et élargissonsprogressivement aux autres parcs en fonction des possibilités physiques (travaux divers étalés sur minimum 2ans) et, pour ce faire, dérogeons à notre principe d’égalité de tous et acceptons que le service rendu soitdifférent entre les parcs du réseau mutualisé (…) ; soit pour les films plastiques, nous commençons, dès le 1erjanvier sur tous les parcs mais nous ne pourrons stocker que de petites quantités et, par conséquent, nousdevrons faire face à des coûts de collectes plus élevés. Et pour les plastiques durs, nous devrons engager auniveau de notre Centre de tri, une unité de main d’œuvre supplémentaire pour le tri manuel de ces plastiquesparmi les encombrants qui y seront déchargés! D’après nos estimations, la seconde solution est plus en adéquation avec notre principe de mutualisation etplus économique surtout si nous pouvons avoir accès à du personnel sous Article 60!

De toutes manières, la priorité est donc donnée aux travaux d’aménagements/agrandissements/ restaurationsdes parcs.

Hormis Braine-le-Château et Chaumont-Gistoux, des travaux sont à prévoir sur l’ensemble des parcs !

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Pour certains, la décision du maintien du parc à l’endroit actuel ou de son déménagement sont un préalableindispensable à tout travaux !

Nous allons donc introduire des demandes de principe à la Région wallonne pour accord préalable audéménagement de certains parcs. Attention que le déménagement d’un parc utilisé par plusieurs communesdoit maintenir la facilité d’accès pour l’ensemble des communes concernées… (ex. : Rixensart/La Hulpe).

Simultanément, nous allons demander des accords de principe pour l’agrandissement/rénovation des 12 autresparcs et la création de nouveaux parcs (Braine l’Alleud/ Wavre2-Ottignies/…). Des dalles de sol doivent êtrecomplètement refaites, les clôtures (treillis souple) vont toutes être remplacées par des clôtures rigides pourlimiter les intrusions, le préfabriqué de Wavre sera remplacé, certains bâtiments agrandis pour ajouter descommodités pour le personnel (douche) …

Ces travaux représentent des investissements pour plus de 10 millions d’Euros potentiellement subsidiablesentre à 20/60 ou 70%. Les coûts résiduels à charge des communes pourraient donc être de l’ordre de 0,5 €/hab/an (10 M dont en moyenne 40% à charge du réseau= 4 M amortis en 20 ans = 200 000 €/an, soit0,5 €/hab).

Simultanément, les nouvelles matières à trier, l’entretien des surfaces supplémentaires, l’informatisation descontrôles à l’entrée des parcs, l’installation de caméras de surveillance ..., va engendrer des coûts d’exploitationsupplémentaires. Rien que le contrôle systématique des entrées représente 20 temps plein supplémentaires nonsubventionnés. Avec l’augmentation du nombre de parcs et du nombre de préposés, l’engagement d’uncontremaitre supplémentaire sera sans doute nécessaire (soit +/- 1,9 €/hab/an).

Avec l’augmentation des coûts de traitement des encombrants et du bois, hors fluctuations importantes descoûts de reprise ou de traitement des autres fractions ou des coûts de transports, les coûts des parcs vont doncaugmenter de +/- 3,3 €/hab/an sur les deux prochaines années.

Le Gouvernement wallon parle d’une harmonisation des coûts de gestions des parcs. Si harmonisation veutdire mutualisation, l’augmentation sera significativement plus élevée puisque nous avons toujours étél’Intercommunale où les coûts étaient les plus bas… Un tel scénario entraînerait sans doute une majorationdes coûts de l’ordre de 10 €/hab/an ! Nous tenterons de nous opposer à toute mutualisation qui seraitsynonyme de déresponsabilisation. Une harmonisation sans mutualisation (la plus probable) entraîneraégalement une augmentation des coûts puisque seul un nivellement par le haut est envisageable! Coûtspotentiels 2 €/hab/an… ?

Le Plan wallon des Déchets parle également des perspectives éventuelles de création d’uneobligation de reprise des matelas qui nous obligerait une fois de plus à séparer une fractionsupplémentaire, de l’élargissement de la fraction « P+» (plastique) des emballages qui serait reprisavec ou séparément des PMC sur les parcs. Nous attendons les conclusions de FOST Plus sur lesprojets pilotes menés dans 6 communes de Belgique sur la collecte du P+, c’est-à-dire, en reprenantd’avantages de plastiques rigides et souples. C’est un élargissement de la définition actuelle de lafraction plastique pour recycler plus de catégories et nous devrons opérer de manière à simplifierle message à la population. De plus, la conclusion sur l’opportunité d’introduction d’une consignea été reportée à 2018 et est liée aux résultats des expérimentations en cours sur les P+.

Par ailleurs, le Plan évoque également le développement de la collaboration avec les Ressourceriessur les parcs pour accroître les possibilités de réutilisation. Nous étudions les différentes possibilitésenvisageables en Brabant wallon.

L’augmentation du nombre de fractions accroît les contraintes pour tous et la création de nouveauxflux pour des quantités marginales engendre des impacts organisationnels et financiers nonnégligeables. Sans contester l’urgence de se soucier des impacts environnementaux de notre mode

de vie, nous persistons à dire que la juste hiérarchisation des priorités d’affectation des moyens financiersdisponibles au niveau des communes et de la Région devrait passer par une évaluation des rendementsmarginaux des différents projets.

En ce qui concerne le marché de transport des parcs, fin de l’année, nous ferons donc le point, en tenantcompte de la location des conteneurs sur les 4 parcs de l’Est et, si le résultat est positif, nous opterons, lorsdu lancement du prochain marché (pour 2019 ou 2020), pour cette nouveauté sur l’ensemble de nos parcs.

Courant de l’année 2017, les marchés d’acquisition des métaux et des textiles seront relancés. Etant desmarchés à pris positifs, ceux-ci ne sont pas soumis à la loi des marchés publics.

sac mauve test P+MC(source FOST Plus ©)

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2. Collecte de déchets ménagers - collectes sélectives verre, PMC et P/C

En matière de gestion de collecte d’OM, l’IBW compte poursuivre son assistance aux communes qui le souhaitent !

Une commune est passée aux poubelles à puce en 2016 ! Pour les autres, il n’est pas prévu de modification avant,au plus tôt, les prochaines échéances des contrats de collecte (5 communes en 2019, 19 en 2020).

D’ici là, nous comptons mettre le temps à profit pour développer le système des conteneurs collectifs enterrés.L’ouverture des offres du marché, devant nous permettre d’acquérir et d’installer ce type de conteneurs collectifs pourles dix prochaines années, s’est faite le 26 septembre 2016. Il prévoit des travaux de génie civil polyvalent pour lamise en œuvre de conteneurs, tant pour ordures ménagères, que pour la fraction fermentescible de celles-ci, quepour le verre ! (voir pour plus de détails le point 7. ci-après)

En ce qui concerne plus spécifiquement le verre, l’implantation de bulles aériennes ou de conteneurs enterrés pourle verre supplémentaire reste un objectif puisque le Brabant wallon reste la Province où la densité du réseau est laplus faible. L’équipe devra s’adapter aux exigences particulières des conteneurs enterrées : moins de dépôts àramasser mais effectuer le nettoyage des bornes elles-mêmes si nous souhaitons maintenir l’attractivité (et donc lerespect) de ces sites.

Le principal élément susceptible de provoquer des changements majeurs dans les collectes à l’avenir est la mise enplace ou non de collectes de la fraction fermentescible des ordures ménagères (matières organiques). Le projet dePlan wallon des Déchets évoque la possibilité pour l’ensemble des wallons de séparer la fraction organique de sesdéchets en 2025 sans opter de manière catégorique pour une collecte sélective en porte-à-porte…

Cela signifie que, dans l’état actuel des choses, des points d’apports volontaires (conteneurs collectifs enterrés), lapossibilité d’accès à des sites de compostage de quartier et le compostage à domicile pourraient rencontrer lesobjectifs du Plan.

En absence d’infrastructure de traitement disponible (Biométhanisation de Liège, une autre en Hainaut (…), toutesdeux à construire ou co-compostage à développer en Brabant wallon), nous proposons de nous hâter lentement surcette voie. Les prochaines années doivent être mises à profit pour analyser l’avantage pour le Brabant wallon de selancer dans des collectes systématiques obligatoires ou de garder le côté libre et volontaire. De même, la possibilitéde faire un investissement spécifique Brabant wallon ou l’obligation de collaboration avec une infrastructure horsBW sera analysée en sachant que tout traitement hors de la province passera par une contrainte de transfert auquelnotre centre de Mont-Saint-Guibert ne peut satisfaire pour l’instant que de façon très partielle.

Le projet de Plan wallon évoque également des études à faire pour analyser l’opportunité d’intégration des langesdans la fraction organique. Dans l’attente de l’aboutissement de cette étude, les langes seraient INTERDITS dans ladite fraction ! Cette problématique à elle seule est importante pour le dimensionnement des installations à construire.

En matière de collecte, une autre évolution potentielle majeure pourrait venir de l’élargissement de la fractionplastique dans les emballages PMC. Des projets pilotes sont en cours pour voir s’il faut ajouter les pots de yaourt,

raviers de fraises, les films … dans le sac bleu ou s’ils doivent êtrecollectés dans un nouveau type de sac (mauve par exemple). Selon lesrésultats, les collectes pourraient devoir être réorganisées (collecte bicompartimentée/ fréquence modifiée/ collecte alternée… ?). Cela nepourra se faire qu’à l’échéance du contrat en cours !

Pour pouvoir vidanger les conteneurs enterrés pour orduresménagères et pour les organiques avec un camion spécifique distinctdes camions de collectes actuels et vu la montée progressive enrégime de cette collecte au fur et à mesure de l’installation de ce typede conteneurs, nous devons prendre nos dispositions pour pouvoirles collecter de manière « trans-communale ». Nous réfléchirons doncà la meilleur solution : marché public, leasing financier ouopérationnel d’un camion et prestation par du personnel IBW ?,…

Une évolution qui se profile de plus en plus souvent sur le terrain est l’organisation de certaines collectes de déchetsménagers par le secteur privé indépendamment de toute mission confiée par la commune (par exemple des closprivés ou des ensembles d’immeubles). Cette tendance lourde en conséquence pour les finances communales se doitd’être soit combattue, soit encadrée. Outre que ces initiatives non encadrées mettent les communes en infraction

camions de vidange de conteneurs enterrés

16

par rapport à la législation sur le coût vérité, elles risquent d’aboutir à un du « cherry picking » laissant aux communesles collectes dans les zones de faible densité de population et réservant aux privés les zones « rentables », le toutcomplété par des démarches visant à faire interdire la perception de taxes communales pour des services nonutilisés… Des propositions d’aménagement des règlements communaux seront faites rapidement et nous tenteronsd’aider les communes à mettre fin aux situations existantes.

De manière générale, les coûts de collecte évoluent plus en fonction des circonstances concurrentielles au momentde la passation du marché (jusqu’à 25%) plutôt qu’en fonction de paramètres spécifiques comme les taxeskilométriques, le prix des carburants ou l’évolution du nombre d’habitants (entre 1 et 3%).

3. Plateformes de compostage

Comme déjà évoqué par le passé, la poursuite de nos activités de compostage nécessite des investissementsnouveaux que la sortie du nouvel arrêté sur le financement des infrastructures de gestion des déchetsménagers devrait rendre possible : agrandissement à Virginal, acquisition d’un second tamis, d’un secondretourneur et d’un nouveau chargeur pour le site de Virginal.

Les possibilités de développer du co-compostage déchets verts/ FFOM vont être analysées pour voir dansquelle mesure il serait possible de traiter de manière autonome les matières organiques collectéessélectivement. Le cas échéant, si les possibilités devaient être insuffisantes pour absorber toute la massecollectée, le surplus serait envoyé vers des bio externes mais nous avons encore le temps vu la montéeéventuelle en puissance après 2019.

Nous analyserons également les possibilités de développer des collaborations sur site avec des partenairesprivés pour valoriser une partie de la fraction ligneuse des déchets verts soit sous forme d’énergie thermique,soit électrique ou tout autre substrat carboné.

L’organisation de l’exploitation de la plateforme de compostage de Virginal devra être revue afin de la rendreplus indépendante des contraintes liées à l’UVE.

Par ailleurs des travaux d’entretien des infrastructures existantes sont à prévoir : peinture de la charpente duhall de Basse-Wavre et réparation des clôtures à Virginal. Simultanément, nous envisagerons uneaugmentation de la capacité de rétention des eaux à Virginal et le déplacement du hall préfabriqué.

Le marché de broyage de déchets verts, pour nos 2 sites, devra être relancé début de cette année 2017 ainsique celui relatif aux analyses du compost. Dans ce dernier, nous veillerons à y inclure des pénalités en cas denon-respect des délais de prises d’échantillons car nous devons respecter strictement notre certificationémanant de la DGARNE qui nous impose d’effectuer des analyses par lot de 1 000 T maximum. Jusqu’àprésent pour ces analyses, nous étions dans une simple demande de prix auprès de minimum 3 laboratoiresagréés. A présent, vu l’augmentation des quantités et des prix des analyses, nous allons lancer un marchépublic pour 3 ou 4 ans.

4. Centre de Broyage - Tri – Transfert de Mont-Saint-Guibert

Les obligations futures de collectes sélectives nouvelles de fractions sur les parcs à conteneurs (filmsplastique, plastiques durs +, éventuellement la frigolite, les matelas, les panneaux photovoltaïques)ou en porte-à-porte (P+, FFOM) vont nécessiter le recours accru à une zone de transfert. Le stockageet la manipulation d’un nombre plus important de fractions nécessitent des surfaces adaptées afind’éviter au maximum le mélange des matières.

Vu la nature des déchets (faible masse volumique), la rationalité des transports et la difficulté detravailler à flux tendu pour un nombre croissant de fractions, cela nécessitera le stockage d’unequantité significative de matières de chaque catégorie.

Les discussions avec l’une ou l’autre société privée pour la transformation du bois en un combustiblepour utilisation dans des chaudières de cogénération en Brabant wallon (ou ailleurs) se poursuivront.Si ces négociations devaient aboutir, un agrandissement des halls de stockage devra être envisagéintégrant l’ensemble des nouveaux flux.

Une possibilité de construction d’un hall complémentaire de 2 000 m² existe encore sur notre parcellede terrain qui nécessitera un remblai préalable. Il est évident que cette solution sera privilégiée (coût+/- 2 M €).

17

Cependant, la possibilité d’acquérir du terrain supplémentaire contigu à notre propriété (+/-1 ha)devra également être analysée en regard des perspectives d’aménagements futurs de l’ensemble dusite de la sablière par un candidat investisseur et ce, avant l’approbation d’un nouveau PCA. Il fautnous garantir des possibilités d’évolutions ultérieures et de créations de zones tampons avant que denouveaux voisins ne risquent de venir bloquer notre activité…

Les discussions avec la commune de Mont-Saint-Guibert, la sablière et les propriétaires actuels sur lestatut privé de la voirie d’accès doivent être intensifiées afin de résoudre les problèmes récurrentsqui découlent de l’enclavement de notre installation.

En fonction de l’évolution des activités sur le site, le personnel actif sur le site devra être adapté.

5. Enlèvement à domicile

Le service d’enlèvement à domicile de déchets encombrants continue d’évoluer. Waterloo sera la 24ème

commune à rejoindre le service en 2017. Nous restons ouverts à la demande des trois dernières communessi elles le désirent : Braine-l’Alleud, Ramillies et Mont-Saint-Guibert.

6. Distribution des sacs

Sans nouvelles communes qui passeraient aux poubelles à puces durant les trois prochaines années, le travail duservice ne va pas être modifié en profondeur. Si le développement d’un nouveau type de sacs devait être décidépour les « autres emballages » en plastique (sac mauve…) le travail de l’équipe sera sans doute impacté mais ily a peu de risque avant 2019.

Le marché pour des sacs OM sera lancé courant 2017 afin d’assurer la continuité de la fourniture de ceux-ciauprès des administrations communales et des commerces du Brabant wallon.

7. Conteneurs enterrés divers

En ce qui concerne le marché conteneurs enterrés pour OM(ordures ménagères), FFOM (fraction fermentescible des orduresménagères) ou pour le verre, notre cahier spécial des charges,d’une durée de 10 ans, a été longuement étudié afin d’acquérirdu matériel de qualité et pour assurer toute la gestion matérielle(suivi du taux de remplissage pour l’organisation de la collecte,entretien, …) et financière (suivi des soldes des badges prépayés,modalités lors d’un déména gement,…). L’ouverture des offress’est faite le 26 septembre et une fois attribué, nous informeronsde manière complète les communes (réaménagement dequartier) ainsi que les promoteurs ou gestion naires immobiliers.Ce marché devrait pouvoir être mis en œuvre dès le début del’année 2017.

L’objectif est d’installer des infrastructures d’accueil pour les OMet/ou les FFOM, dans des zones d’habitat collectif ou groupé, accessibles à tout moment aux habitants dela zone concernée. Ceci dispenserait de devoir prévoir un stockage à l’intérieur de l’habitation individuelle,de l’appartement ou au niveau d’un espace communautaire d’un immeuble.

L’accès à ces conteneurs se ferait au moyen d’un badge (puce) individuel lié à un système comparable ausystème de gestion des poubelles à puce.

Afin de garantir une égalité entre les utilisateurs de sacs payants pour les OM et ceux bénéficiant de cesconteneurs, la puce sera liée à un système de prépaiement donnant droit à un nombre déterminé« d’ouverture de tiroir» d’un volume de 30L (ou 60L).

Ces systèmes sont relativement coûteux (investissement) s’ils doivent être pris en charge par la Communemais sont économiques si les lotisseurs peuvent les inclure d’emblée lors de la conception en substitutiond’autres équipements communs (locaux ou édicules réservés aux déchets avec la contrainte du respect de lalégislation et des normes relatives aux incendies).

Exemple d’un site de l’intercommunale IVAGO

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Comme pour les conteneurs à verre enterrés, il semble donc intéressant de mettre ce genre d’installation encharges d’urbanisme chaque fois que possible tout en garantissant une uniformité des systèmes pour évitertout problème ultérieur de gestion. La gestion comprend aussi bien la collecte, que le système de prépaiement(pour les OM et FFOM), que l’entretien des systèmes à court et long termes.

Une fois les systèmes installés par les lotisseurs, ils devraient, tout comme les voiries, être rétrocédés à laCommune afin que l’IBW puisse en assurer la gestion complète.

L’IBW invite les communes à conserver la maîtrise globale des collectes de l’ensemble des déchets ménagersafin d’éviter « la mainmise » du privé sur les collectes « faciles » et donc moins coûteuses (collectes groupéesdans les quartiers résidentiels et/ou d’immeubles à appartements) que celles en porte-à-porte. Si lescommunes perdent la maîtrise, ceci aurait pour conséquence, au fil du temps, de faire augmenter la chargeà l’habitant pour les collectes résiduelles.

Ainsi, ce marché public global pour la fourniture et l’installation de conteneurs enterrés, pour OM etéventuellement FFOM ainsi que pour le verre, permettra de fournir du matériel compatible tant au niveaude la collecte, du nettoyage et de l’entretien des systèmes qu’au niveau de la gestion des paiements (pourles OM et FFOM).

Pour ce faire des séances d’information et de travail seront organisées avec les communes afin de conserverune logique de maîtrise des coûts optimale en matière de gestion des déchets.

Si les choses devaient évoluer favorablement, ces infrastructures pourraient également servir pour la collectedes P/C et des PMC mais malheureusement, le constat actuel, des expériences menées ailleurs en Belgique,établit une augmentation significative de la contamination du gisement (impliquant une diminution du prixde reprise des P/C et une augmentation des pénalités à cause d’un taux de résidus trop important dans lesPMC) et, par conséquent, engendre un enthousiasme très mitigé de FOST Plus par rapport à ce typed’initiative.

Cependant, la réflexion se poursuit pour la reprise des P/C en conteneur enterré dans certaines zones ou danscertains villages. Cette solution aurait plusieurs avantages : plus de calendrier fixe de ramassage, les citoyenspeuvent aller jeter quand ils le souhaitent, plus de problème dû au vent et à la pluie, le coût de collectemoindre si le réseau est suffisamment développé et si les investissements sont financés via les chargesd’urbanisme pour les nouvelles constructions…

8. Collecte de pneus de silos agricoles

Ainsi, après les deux premières actions très positives avec la Province du Brabant wallon et vula disponibilité de budget auprès de RECYTYRE, une 3ème action est prévue entre février etavril 2017.

Le Service VALMAT a obtenu l’accord pour l’intervention de la société RECYTYRE sur base del’enquête préalable (86 agriculteurs : 24 370 pneus (en limitant à 500/ferme)).

La convention entre RECYTYRE et IBW est maintenant signée et l’IBW assurera la gestioncomplète des factures de l’adjudicataire du marché et de la refacturation individuelle auprèsde chaque agriculteur ainsi que de la récupération des interventions diverses (Chambre del’agriculture, RECYTYRE, communes participantes).

19

Unité de Valorisation énergétique (UVE)

1.Sécurité.

L’important travail sur les aspects sécurité se poursuit et lescomportements s’améliorent. Avec cinq accidents ayant entraîné desinterruptions de travail, sur les deux dernières années, nos résultatssont améliorables. Il faut cependant remarquer que quatre de ces cinqaccidents ne sont pas liés à des risques spécifiques de l’usine. Ilsconcernent des déplacements et le plus grave (66 jours d’interruptionde travail) s’est produit suite à une chute due à un paillasson….

Notre plan de prévention s’étoffe au fil du temps et il est systéma -tiquement évalué lors d’une réunion mensuelle sécurité. Lors de cetteréunion, qui réunit les responsables de l’usine, l’ensemble des aspectssécurité sont discutés : suivi des actions suite aux accidents oupresqu’accidents, suivi des audits, problèmes rencontrés…

Ce plan tient compte des aspects comportements, formations,procédures, organisation et matériel (synthèse dans le tableau joint).

2. Environnement.

Les différentes concentrations moyennes analysées en continu sur nosfumées sont restées au même niveau que les années précédentes :

Nous n’avons pas eu de dépassements en dioxines (AMESA<=0.199 TEQ ng/Nm³) :

Nombre d’accidents avec arrêt (au 14/09)

0

1

2

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2011

2012

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Nombre de jours d’IT suite accidents (au 14/09)

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2015

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Normes Moyennes 2015

(prévision en %

par rapport normes)

SO2 50 mg/Nm³ 33 %

HCl 10 mg/Nm³ 44 %

NOX 100 mg/Nm³ 80 %

Poussières 10 mg/Nm³ 9 %

Dioxines (AMESA) 0.1 TEQ ng/Nm³ 24 %

0,30

0,25

0,20

0,15

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016

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016

Emissions dioxines ligne 1 (AMESA)(Concentration en TEQ ng/Nm3 au 13/09/16)

Emissions dioxines ligne 2 (AMESA)(Concentration en TEQ ng/Nm3 au 13/09/16)

20

Les différents contrôles légaux :

• Mesures des retombées atmosphériques (particules sédimentables – Jauge OWEN - ISSEP).

• Mesures des particules en suspension dans l’air ambiant (« amont/aval » usine – ISSEP).

• Les analyses de sols.

• Les analyses d’eau.

• Mesures des rejets atmosphériques (EN1948)

ont été réalisés et n’ont pas révélés d’impacts significatifs de l’UVE, les différents paramètres contrôlés restanttoujours dans les normes.

Deux comités d’accompagnement se sont déroulés durant l’année.

Etude d’incidence- Permis d’environnement.

Des discussions sont en cours dans le cadre du nouveau plan wallon des déchets. Le développement de l’économiecirculaire, les nouvelles filières de recyclage et les modifications des habitudes de consommation vont conduire à uneréduction de la quantité de déchets à valoriser énergétiquement dans nos UVE wallonnes. Bien que notre permisactuel soit valable jusqu’en 2026, d’aucuns défendent l’idée d’arrêter nos installations dès 2021 pour en saturerd’autres. Nous pensons que la réduction de la capacité d’incinération en Wallonie peut s’envisager différemment.Nous prévoyons d’analyser les différentes alternatives et leurs divers impacts respectifs dès l’année prochaine. Lagestion des ressources humaines et de la maintenance, souvent onéreuse, ne peut-être optimale avec une vision àsi court terme. Il en est de même pour les investissements ayant pour objectif la valorisation de la chaleur(augmentation du rendement de nos installations) qui ont des périodes d’amortissement relativement longues. Ace sujet, une étude de réseau de chaleur est en cours.

Sans préjuger de l’avenir et vu les échéances plus lointaines des permis de nos collègues wallons, nous avons décidéde renouveler, dans un but conservatoire, notre permis pour une durée de 20 ans. Une étude d’incidence démarrecette année dans ce cadre.

3. Exploitation.

L’amélioration sensible de la fiabilité de nos installations en2015, année durant laquelle nous avions valorisé plus dedéchets que budgété, se poursuit. Au 31/08/16, nous avonsincinéré 3000 tonnes de plus que sur la même période de 2015.

Nous avons entamé une série de formations et améliorationsavec pour objectif l’augmentation du tonnage horaire incinéré.

La meilleure stabilité de fonctionnement de nos installationsnous a permis de limiter la quantité de déchets transférés versd’autres UVE en optimisant l’utilisation de la fosse tampon deMont Saint Guibert. On peut souligner également que nousn’avons pas dû transférer de déchets à partir de l’usine deVirginal en 2015 et durant les deux premiers quadrimestres de2016.

Après 18 ans de fonctionnement sans problème majeure, notreturbine 1 a dû être arrêtée en mai suite à une importanteaugmentation des niveaux vibratoires. Des dégâts ont étéconstatés au niveau du rotor notamment. Elle devrait êtreremise en service fin septembre. Notre assurance va couvrir la

Déchets incinérés (au 31/08/2016)

120.000

100.000

80.000

60.000

40.000

20.000

0

Tonnes

96.9

44

88.5

18

85.3

13

92.7

98

97.4

83

65.2

24

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2011

2012

2013

2014

2015

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8.000

6.000

4.000

2.000

0

p Départ Virginal

p Départ MSG

tonnes

Déchets transférés vers autres UVE

(au 31/08/2016)

21

perte d’exploitation ainsi qu’une partie des réparations entenant compte de la vétusté de la machine. Nous avons mis àprofit cet arrêt pour réaliser le gros entretien complet del’ensemble de la machine, qui était normalement programméen 2017. D’un point de vue financier, le prix de vente del’électricité continue sa dégringolade, le prix de vente moyendes deux premiers quadrimestres ayant diminué de près de 40 % par rapport à 2015 et de 65% par rapport à 2009.

Après deux essais réalisés sur notre traitement de fumées avecdu bicarbonate de sodium en lieu et place de l’habituelle chaux,nous avons réalisé un premier essai comparatif avec un nouveautype de chaux. Cet essai sera nouveau mené durant le derniertrimestre 2016 avec une modification du point d’injection.Suivant les résultats, le meilleur des réactifs sera utilisé sur unepériode de six mois en 2017. Nous pensons, continuer àdiminuer notre consommation de réactifs, en améliorant lesaspects sécurité, environnement, énergétique et économiquede notre traitement de fumée

La stabilité de fonctionnement nous a permis de commencer àdiminuer la consommation de charbon actif sans prendre derisques. Une autre catégorie de charbon actif a été testée sansamélioration. D’autres essais sont prévus en 2017.

Le meilleur pouvoir calorifique de nos déchets et le plus faiblenombre d’arrêts de nos installations devrait nous permettre dediminuer notre consommation de fuel en 2016. La consom -mation spécifique (ramenée à la tonne de déchets) est lameilleures de ces dix dernières années.

4. Maintenance.

Les principaux travaux planifiés durant les trois prochaines années :

• Un arrêt de sept jours de l’ensemble de l’usine pour effectuer le remplacementdes automates et différents software devenus obsolètes sur notre traitementdes fumées (350k€).

• Plusieurs arrêts pour remplacer des parois tubées de nos chaudières (600k€).

• Le remplacement des automates, des protections électriques et des systèmes derégulation sur nos turboalternateurs (chiffrage en cours).

• Le remplacement de gaines corrodées, en service depuis 20 ans, sur notretraitement des fumées (chiffrages en cours).

Production totale d’électricité(consommée UVE+injectée sur le reseau)

40.000

30.000

20.000

10.000

0

Mwh

2011

2012

2013

2014

2015

2016

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2011

2012

2013

2014

2015

2016

(31/

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30

20

10

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Chaux H Chaux V

Bicar Charbon

kg/t

Consommation annuelle fuel (au 31/08/2016)

500.000

400.000

300.000

200.000

100.000

0

2011

2012

2013

2014

2015

2016

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litres

Consommation spécifique fuel (au 31/08/2016)

2011

2012

2013

2014

2015

2016

(31/

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Département del'assainissement -Investissement

26

A. Assainissement & Investissement

PLAN STRATEGIQUE 2017-2018-2019 – ÉVALUATION 2016

Le plan en matière de collecte et d’épuration se base sur la finalisation des programmes quinquennaux 2005-2009 / 2010-2014 et sur l’extension 2015-2016 approuvé par le Gouvernement wallon.

Cette extension poursuivait la priorité majeure accordée à la finalisation de l’assainissement des agglomérations deplus de 2.000 EH (reprises ou non aux contentieux européens en cours), intégrait également la mise en œuvre del’assainissement dans les zones prioritaires visées par la directive 2000/60/CE (Directive cadre eau), à savoir les zonesde baignade, de prévention de captage, Natura 2000 (habitat moules perlières) et les priorités d’assainissementdécoulant des objectifs de qualité environnementale des masses d’eau dont question aux différents plans de gestion.

Le programme suivant s’occupera des agglomérations < 2000 EH, l’assainissement dit par traitement approprié,découlant des objectifs de la DCE qui vise l’atteinte de la bonne qualité des masses d’eau.

Au moment où nous écrivons ce plan stratégique, la SPGE nous a demandé de constituer une liste reprenantl’ensemble du solde des dossiers de l’assainissement collectif du Brabant wallon.

Cette liste reprend quelque 74 dossiers pour un montant de travaux estimé à près de 70 millions d’euros :

• 23 nouvelles petites stations d’épuration à construire (en cours d’étude ce chiffre pourrait se réduire en cas deregroupement d’installations) pour un total d’EH de quelque 17.000 EH.

• 4 extensions/rénovations/mises à niveau de stations d’épuration existantes.

• 42 petits collecteurs et/ou stations de pompage des eaux usées pour un linéaire d’environ 59 km.

• Quelques dossiers divers : eaux claires parasites, dédoublement surverse, déversoir d’orage, …

Vous trouverez ci-dessous la liste des dossiers proposés à la SPGE

SBH Commune Chantier EH MESU Qualité PC Objectif MESU Priorité concernée Chantier 2013 MESU DCE

DYLE-GETTE BEAUVECHAIN collecteur de L'Ecluse 150 DG13R Médiocre bon état 2027 2DYLE-GETTE BEAUVECHAIN STATION L'ECLUSE 150 DG13R Médiocre bon état 2027 2DYLE-GETTE BEAUVECHAIN optimisation de la collecte (collecteur, DG13R Médiocre bon état 2027

égouttage) en vue d'améliorer le fonctionnement de la station d'épuration

SENNE BRAINE-L'ALLEUD réalisation d'un déversoir d'orage 930 SN06R Mauvais objectif moins strict 2sur le collecteur Hain lot 2

SENNE BRAINE-L'ALLEUD collecteur du Hain lot 2B (Odeghien) 100 SN06R Mauvais objectif moins strict 2SENNE BRAINE-L'ALLEUD SP Ermite 200 SN_VL 05_92 Mauvais objectif moins strict 2SENNE BRAINE-L'ALLEUD SP rue du Bois de Neuve-Cour 100 SN06R Mauvais objectif moins strict 2

DYLE-GETTE CHASTRE Collecteur d'ERNAGE 890 DG01R Bon bon état 2015 0

DYLE-GETTE CHAUMONT-GISTOUX collecteur et SP de Corroy-le-Grand 753 DG05R Moyen bon état 2021 2

GENAPPE collecteur de Baisy-Thy 500 DG01R Bon bon état 2015 0DYLE-GETTE GENAPPE Station d'épuration de Baisy-Thy 500 DG01R Bon bon état 2015 0DYLE-GETTE GENAPPE collecteur du Ry Aronelle 127 DG01R Bon bon état 2015 0DYLE-GETTE GENAPPE déviation des eaux claires parasites DG01R Bon bon état 2015 0

du ri des CrawannesGENAPPE collecteur de Glabais 375 DG01R Bon bon état 2015 0

DYLE-GETTE GENAPPE Station d'épuration de Glabais 375 DG01R Bon bon état 2015 0

DYLE-GETTE GREZ-DOICEAU Collecteur de Bossut 200 DG05R Moyen bon état 2021 2DYLE-GETTE GREZ-DOICEAU collecteur de Gottechain 700 DG05R Moyen bon état 2021 2DYLE-GETTE GREZ-DOICEAU collecteur de Piétrebais 1900 DG05R Moyen bon état 2021 2

DYLE-GETTE INCOURT collecteur de Sart-Risbart 610 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE INCOURT STATION de Sart-Risbart 610 DG07R Moyen bon état 2021 1

SENNE ITTRE station d'épuration et collecteur 200 SN05R Moyen bon potentiel 2021 2de Haut-Ittre

SENNE ITTRE collecteur de Haut-Ittre 150 SN05R Moyen bon potentiel 2021 2

DYLE-GETTE JODOIGNE collecteur de la Gette lot 5 (Lathuy) 530 DG09R Moyen bon état 2027 0DYLE-GETTE JODOIGNE Collecteur et station de Molembais 260 DG08R Mauvais bon état 2027 1DYLE-GETTE JODOIGNE collecteur de Piétrain 930 DG11R Médiocre bon état 2027 1DYLE-GETTE JODOIGNE STATION PIETRAIN 930 DG11R Médiocre bon état 2027 1

DYLE-GETTE LA HULPE collecteur de surverse de Maleizen 3000 DG03R Bon bon état 2015 0

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SBH Commune Chantier EH MESU Qualité PC Objectif MESU Priorité concernée Chantier 2013 MESU DCE

DYLE-GETTE LASNE Collecteur d'Anogrune 160 DG03R Bon bon état 2015 0

SENNE NIVELLES Station d'épuration du Clair Soleil 100 SN11R Médiocre bon état 2021 0SENNE NIVELLES collecteur + SP de Monstreux 120 SN11R Médiocre bon état 2021 0

DYLE-GETTE ORP-JAUCHE station de pompage d'Enines 510 DG11R Médiocre bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE collecteur de Folx-les-Caves 634 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE STATION FOLX LES CAVES 600 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE STATION JANDRENOUILLE 300 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE collecteur de Jandrenouille 341 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE collecteur Marilles 680 DG11R Médiocre bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE STATION MARILLES 1200 DG11R Médiocre bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE collecteur de Noduwez 720 DG11R Médiocre bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE STATION NODUWEZ 720 DG11R Médiocre bon état 2027 1DYLE-GETTE ORP-JAUCHE collecteur de Jandrain 630 DG10R Moyen bon état 2027 1

DYLE-GETTE OTTIGNIES- SP Bois des Rêves DG02R Médiocre bon état 2021 3LOUVAIN-LA-NEUVE

DYLE-GETTE OTTIGNIES- augmentation du volume de stockageLOUVAIN-LA-NEUVE de boues extérieures non valorisables DG02R Médiocre bon état 2021 3

en agriculture

DYLE-GETTE PERWEZ Station d'épuration de Malèves-Ste-Marie 710 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ collecteur de Malèves-Ste-Marie 710 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ collecteur d'Orbais 990 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ STATION ORBAIS 990 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ Extension de capacité, mise au tertiaire 4600 DG07R Moyen bon état 2021 1

et rénovation de la station de PerwezDYLE-GETTE PERWEZ STATION TH LES BEGUINES 600 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ collecteur de Thorembais-les-Béguines 640 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ collecteur de Thorembais-St-Trond 1000 DG07R Moyen bon état 2021 1DYLE-GETTE PERWEZ STATION TH ST TROND 1000 DG07R Moyen bon état 2021 1

DYLE-GETTE RAMILLIES Station d'épuration Autre-Eglise 900 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE RAMILLIES collecteur d'Autre-Eglise 900 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE RAMILLIES STATION HUPPAYE 950 DG08R Mauvais bon état 2027 1DYLE-GETTE RAMILLIES collecteur de Huppaye 950 DG08R Mauvais bon état 2027 1DYLE-GETTE RAMILLIES STATION RAMILLIES 500 DG10R Moyen bon état 2027 1DYLE-GETTE RAMILLIES collecteur de Ramillies 411 DG10R Moyen bon état 2027 1

SENNE REBECQ collecteur de Wisbecq + 2 SP 180 SN02R Médiocre bon état 2027 2SENNE REBECQ SP Drève des soupirs SN02R Médiocre bon état 2027 2SENNE REBECQ Extension et mise au tertiaire 2700 SN02R Médiocre Bon état 2027 2

de la step de BierghesSENNE REBECQ SP et refoulement de Petit-Enghien 1600 SN02R Médiocre Bon état 2027 2

SENNE TUBIZE Collecteur et SP de Mussain 330 SN02R Médiocre bon état 2027 2SENNE TUBIZE Mise au tertiaire (N et P) et rénovation 2600 SN02R Médiocre bon état 2027 2

de la step de Saintes

DYLE-GETTE VILLERS-LA-VILLE station d'épuration de Rigenée 200 DG01R Bon bon état 2015 0DYLE-GETTE VILLERS-LA-VILLE optimisation de la collecte (collecteur, DG01R Bon bon état 2015

égouttage) en vue d'améliorer le fonction-nement de la station d'épuration

DYLE-GETTE WALHAIN construction de la station d'épuration 1300 DG01R Bon bon état 2015 0de LERINNES

DYLE-GETTE WALHAIN collecteur de LERINNES 1300 DG01R Bon bon état 2015 0DYLE-GETTE WALHAIN construction de la station 150 DG01R Bon bon état 2015 0

d'épuration de LibersartDYLE-GETTE WALHAIN Construction de la station d'épuration 920 DG01R Bon bon état 2015 0

de Tourinnes-Saint-LambertDYLE-GETTE WALHAIN collecteur de Tourinnes-Saint-Lambert 920 DG01R Bon bon état 2015 0DYLE-GETTE WALHAIN Construction de la station d'épuration 1830 DG01R Bon bon état 2015 0

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SENNE WATERLOO SP rue des Catamouriaux 60 Bon bon état 2015 0SENNE WATERLOO Réhabilitation et extension de la station 20000 DG03R Bon bon état 2015 0

d'épuration de Waterloo

Lexique : SBH : sous-bassin hydrographiqueMESU : masse d’eau de surfaceDCE : Directive cadre sur l’eau (2000/60/CE-DCE)PC : physico-chimique

Construction bassin orageBois du Manil Wavre

28

Egout Waterloo, ferraillage voile béton bassin d’orageDrève des Châtaigniers

Step Rosière, remplacement tuyaux inox par PEHD

L’IBW défendra cet automne 2016 un maximum de dossiers auprès de la SPGE en vue deconstituer le futur programme d’investissements 2017-2021 en matière d’assainissement.

Une priorisation sera apportée par la SPGE entenant compte de la responsabilité des eaux uséesdans la mauvaise qualité physico-chimique de lamasse d’eau, des objectifs délais associés auxMESU, du taux de dilution des eaux usées rencontrédans certains réseaux ruraux, de l’efficience del’investissement, taux d’égouttage, … parl’utilisation probable du modèle PEGASE(programme prédisant l’impact sur la qualité d’unemasse d’eau en cas de construction d’une nouvellestation d’épuration).

Nous vous joignons également l’organigramme dela DG03 qui montre la manière dont les priorités ontété définies pour les masses d’eau de surface(MESU) en fonction : • de l’année de l’objectif : 2015 (plan gestion par

district, hydrographique, PGDH, n° 1 : 2009-2015) ou ultérieur (PGDH n° 2 : 2016-2021).

• de l’assainissement collectif comme res ponsablede la non atteinte de la qualité de la MESU ;

• de l’assainissement collectif comme res ponsableseul de la non atteinte de la qualité de la MESU;

• de la présence de la MESU en tête de bassin ;• de la présence d’agglomération > 1000 EH

En Brabant wallon, 20 MESU sont représentées surles 80 MESU présentes dans l’Escaut (354 MESU enWallonie).

MESU = Masse d’Eau de Surface (Source : extrait courrier DG03 du 16/09/2015).

Ce futur programme sera également influencé par les études dites « études de dilutions » dont unepartie furent réalisées ces derniers mois par l’IBW et qui nous occuperont encore en 2017. Celles-cipermettent de mieux caractériser, par des analyses et constats in situ, la nature et la quantité des eauxusées à épurer dans les zones plutôt rurales.

Les résultats permettent de préciser la faisabilité technique d’un assainissement collectif, l’intérêt del’opérer sur l’ensemble des rejets ou sur partie (ex. : des rejets trop dilués pourraient être exclus desréseaux d’assainissement allant à la step) mais également de définir le procédé d’épuration le plus adaptéà cette échelle d’assainissement (filtres plantés, lagunes, biodisques,…). On parle ici d’assainissementapproprié conformément à la Directive 91/271/CEE qui précise que les agglomérations de taille inférieureà 2000 EH doivent faire l’objet d’un traitement approprié, c’est-à-dire tout procédé et/ou systèmed’évacuation qui permette(nt) pour les eaux réceptrices des rejets, de respecter les objectifs de qualité.

Le programme d’investissements (PI 2017-2021) n’étant pas encore élaboré, nous ne disposons pas dedonnées suffisantes pour l’inclure dans ce plan stratégique.

29

Le plan en matière d’égouttage se base sur les plans triennaux passés 2004-2006/2007-2009/2010-2012 ainsi que sur le programme d’investissements communal 2013-2016 (4 années).

Début août, les communes ont reçu du Ministre la circulaire concernant le PIC 2017-2018 (2 années) ainsique le montant de l’intervention régionale pour les travaux (voiries, …) subsidiés.

Les communes disposent de 6 mois, soit pour fin janvier 2017, pour rentrer la liste des dossiers d’égouttage(+ voirie conjointe). Ce travail, à réaliser en collaboration avec l’IBW, doit répondre aux priorités d’égouttageque la SPGE s’est donnée.

Des priorités qui ont évolué depuis la sortie de la Région du contentieux européen.

A ce titre, il faut se rappeler que l’IBW propose, depuis 2014, de réaliser gratuitement les fiches techniquesde ces dossiers pour les communes qui ont signé l’addendum 4 à la convention de collaboration IBW-Commune. Cette gratuité est acquise au profit des communes qui optent pour une délégation de maîtrised’ouvrage du dossier à l’IBW tout en s’assurant de pouvoir valider toutes les étapes de leur dossier.

Extrait du courrier de la SPGE aux communes :

« L’analyse de ces priorités se fera par commune afin de ne pas pénaliser celles qui n’auraient aucune despriorités N1, N2, R1 ou R2 définies ci-dessus sur leur territoire.

La SPGE se concentre sur la réalisation des égouts de priorité N1, N2, R1 ou R2 ;

Un dossier de priorité moindre (N3 ou R3) peut être accepté pour autant que les objectifs des priorités plusélevées soient rencontrés au sein de la commune.

De même, il reste toujours possible d’introduire, indépendamment des priorités définies, un dossier quirépond à un cas de force majeure, telle une décision judiciaire ou un effondrement de voirie.

Les priorités seront appliquées lors de l’analyse de toute nouvelle demande mais aussi pour les dossiers duPIC 2013-16 réinscrits et n’ayant pas fait l’objet, au minimum, d’un accord sur avant-projet.

Il vous est, en effet, demandé de réinscrire au PIC 2017-18 tout dossier non abouti (non adjugé) au 31décembre 2016 : les dossiers conjoints pour une cohérence avec la partie voirie et les dossiers exclusifs pourconfirmer la volonté communale de les poursuivre.

Par ailleurs, le montant global des demandes de financement de la commune devra aussi être compatibleavec l’enveloppe budgétaire consacrée par la SPGE à ce type d’investissement et fixée actuellement pourl’ensemble de la Région à 39 millions d’euros par an. Cette compatibilité sera appréhendée et appréciéepar la SPGE sur base des critères retenus par la Région pour l’établissement des enveloppes communales ».

Au moment où nous écrivons ce plan stratégique, le PIC 2017-2018 est en cours d’élaboration jusqu’enjanvier 2017. Nous ne disposons, par conséquent, pas encore de données pour ce plan stratégique.

Nouveaux égouts N1 Situés dans une zone prioritaire pour raison environnementale (captage, baignade,

Natura 2000,…) où le taux de collecte est < 98 % et STEP existante

N2 Situés dans une des 137 masses d’eau où la non atteinte du bon état est due complètement

ou partiellement à l’assainissement collectif et STEP existante

N3 Situés dans toute autre zone d’assainissement collectif démontrant une efficience de

l’investissement pour l’amélioration de la situation ou répondant à une priorité locale (points

noirs, PCDR, rénovation urbaine,…)

Egouts existants R1 Tronçon permettant d’améliorer le taux de charge de la STEP où il se rejette lorsque ce dernier

est problématique (étanchéisation, élimination eaux claires, gestion/vérification des

raccordements particuliers)

R2 Tronçon permettant d’améliorer la masse d’eau où la non atteinte du bon état est due

complè tement ou partiellement à l’assainissement collectif et STEP existante

R3 Situés dans toute autre zone d’assainissement collectif démontrant une efficience de

l’investissement pour l’amélioration de la situation ou répondant à une priorité locale

(points noirs, PCDR, rénovation urbaine, ….)

FMaj Cas de force majeure (Effondrement, Litige, action judiciaire, …)

Les priorités d’égouttage pour le PIC 2017-2018

30

OBJECTIFS D’AVANCEMENT STATIONS D’ÉPURATION + COLLECTEURS

EVALUATION DES OBJECTIFS 2016 :

L’avancement général des 12 dossiers est atteint si ce n’est :

q Report/poursuite d’études : Step Pinchart, Collecteur Nethen, Coll et Step Bois Seigneur Isaac. Les études de l’assainissement des petites agglomérations passent par la rédaction d’un nouveaucahier des charges décrivant des systèmes d’épuration, nouveaux pour l’IBW,comme les filtres plantés. Les études des collecteurs en zone rurale nécessitent deréaliser, au préalable, de nombreuses investigations : état des lieux des réseaux,enquête de voisinage sur les raccordements particuliers, relevé des dilutions/entréed’eaux claires parasites,…

q Reports d’adjudications : SP Pinchart, Collecteur Nethen, Step Nethen, Coll et Step Bois Seigneur Isaac :suite au retard pris sur les études

q Reports mise en chantier : Néant

q Reports mise en service : Néant

Voirla carte de la page suivante

Egout Waterloo, Forage pieux sécants pour bassin d’orage - Drève des Châtaigniers

Coll. Déportation (Tubize) démolition maison garde barrières pour station de pompage

Etude Adjudication Travaux Mise en service

Coll = collecteur DG = Sous-Bassin Hydrographique Dyle-Gette Step = station d'épuration S = Sous-Bassin Hydrographique Senne SP = station de pompage Programme Dossier 2017 2018 2019

2005-2009

S Step Oisquercq (3.000 EH)

2010-2014

DG Traitement surverse BO unitaire vers l’Argentine (Step de Waterloo)

DG Step Pinchart (230 EH) OLLN

Rectification sur 60 m du collecteur de Orp lot 1 (home Malevé)

DG

2015-2016

DG Collecteur Nethen

DG Step Nethen (1.950 EH)

S Coll Bois Seigneur Isaac

S Step Bois Seigneur Isaac (800 EH)

2017-2021 ? ? ? ?

Légende

Construction DO - Quartier du Panorama à Rixensart

31

Collecteurs IBW

Construction CV en maintenant le réseau existantRue de la Chapelle à Ottignies

OBJECTIFS FINANCIERS STATIONS D'EPURATION + COLLECTEURS

(Adjudication = désignation de l’adjudicataire par le Collège exécutif de l’IBW. Ce n’est qu’en possession du permiset des acquisitions, plusieurs mois plus tard, que l’IBW passera la commande).

Remarque : les indicateursde performance sont lestaux de réalisation annuelsdes montants d’adjudi -cation et de travaux ainsique le nombre d’adjudi -cations et de chantiersréalisés par rapport aunombre prévu.

( ?) : le programme d’inves -tissement IBW-SPGE 2017-2021, une fois arrêté, vien -dra compléter ces données.

Evaluation objectifs 2016 :AdjudicationSur les 4 dossiers prévus, aucun dossiern’a pu être mis en adjudication (StepPinchart, Coll. Nethen, Step Nethen,Coll. et Step Bois Seigneur Isaac). Lesreports sont liés à la nécessaire mise aupoint des cahiers des charges destraitements appropriés des agglomé -rations < 2.000 EH (filtres plantés, …).

TravauxSur un nombre de chantiers prévus de 7,on constate que 7 chantiers sont ouverts(à noter qu’un chantier peut resterouvert plusieurs années).

Sur 5,5 M€ prévus, nous en réaliseronsquelques 7 M€ (pour l’année 2016, encours, les états d’avancement d’août àdécembre n’étaient pas encore dispo -nibles. Nous les avons estimés).

32

Type 2017 2018 2019

Adjudications:

Step: montant 3.857.000 ? ?nbre dossiers 4 ? ?

Coll : montant 1.834.000 ? ?nbre dossiers 3 ? ?

Step + Coll : montant 5.691.000 ? ?nbre dossiers 7 ? ?

Travaux :

Step: montant (∑ EA) 2.350.000 2.650.000 + ? 1.606.900 + ?nbre chantiers 2 5 + ? 2 + ?

Coll : montant (∑ EA) 352.000 889.000 + ? 474.800 + ?nbre dossiers 1 2 + ? 2 + ?

Step + Coll : montant (∑ EA) 2.702.000 3.539.000 + ? 2.081.700 + ?nbre dossiers 3 8 + ? 4 + ?

Légende : ∑ EA = somme des états d’avancement

Type 2017 2018 2019

Stations d’épuration

nbre d'EH mis en service Dyle-Gette 100 EH 0 EH 1950 EHSenne 0 EH 0 EH 800 EHGlobal 100 EH 0 EH 2750 EHcapacité existante :Dyle-Gette 449.600 EH 449.600 EH 451.550 EHSenne 179.250 EH 179.250 EH 180.050 EHGlobal 628.850 EH 628.850 EH 631.600 EHcapacité à terme (PASH) :Dyle-Gette 463.970 EH 463.970 EH 463.970 EHSenne 182.050 EH 182.050 EH 182.050 EHGlobal 646.020 EH 646.020 EH 646.020 EHTaux d'équipements (*)Dyle-Gette 96,90 % 96,90 % 97,32 %Senne 98,46 % 98,46 % 98,90 %Global 97,34 % 97,34 % 97,77 %

Collecteurs

km réalisésDyle-Gette 0 km 0,3 km 0,2 kmSenne 0 km 0,3 km 0,2 kmGlobal 0 km 0,6 km 0,4 kmkm existants Dyle-Gette 271,2 km 271,5 km 271,7 kmSenne 79,5 km 79,8 km 80,0 kmGlobal 350,7 km 351,3 km 351,7 kmkm à terme (PASH)Dyle-Gette 325,0 km 325,0 km 325,0 kmSenne 84,9 km 84,9 km 84,9 kmGlobal 409,8 km 409,8 km 409,8 kmTaux de collecte (**)Dyle-Gette 83,5 % 83,5 % 83,6 %Senne 93,6 % 94,0 % 94,2 %Global 85,6 % 85,7 % 85,8 %

Légende : PASH : plan d’assainissement par sous-bassin hydrographique

(*) Taux d’équipement step = capacité existante/capacité à terme x 100

(**) Taux de collecte = km existants/km à terme x 100

Coll. Ry Delcourt bétonnage tuyaux eauxusées dans le pertuis eaux claires

OBJECTIFS GLOBAUX TECHNIQUES STATIOND'EPURATION + COLLECTEUR

33

Evaluation objectifs 2016 :

Le montant des travaux a été supérieurà celui prévu, les taux d’équipement etde collecte sont globalement atteints.

OBJECTIFS D’AVANCEMENTEGOUTTAGE

Pour 2018 les activités dé pen drontégalement des ap probations du PIC2017-2018 non intervenues à ce jour.

Pour 2019, les activités dépen drontdes PIC 2017-2018 et 2019-2022 tousdeux non connus à ce jour.

Légende : p Adjudication

pTravaux

Evaluation objectifs 2016 :

Nous avions prévu pour 2016 enmatière d’égouttage : 48 adjudicationset 23 chantiers.

Selon nos projections, d’ici la fin del’année : 34 adjudications et 29chantiers.

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35

OBJECTIFS FINANCIERS EGOUTTAGE (HORS VOIRIES)

Remarque : les indicateurs de performance seront les taux de réalisation annuels desmontants des travaux.

Evaluation des objectifs 2016 :

Dans ce secteur où le nombre d’intervenants et de procédures administratives est fortélevé, les réalisations et les prévisions ne sont pas simples.

Nous avions prévu un montant des travaux de 5,5 M €. Pour 2016, les étatsd’avancement du second semestre n’étaient pas encore disponibles. Le cumul desétats d’avancement du premier semestre nous indique que nous sommes à 45 % dumontant annuel prévu. Par conséquent, nous estimons que l’objectif sera atteint.

De par la nature des travaux d’égouttage souvent conjoints aux travaux de voirie,l’IBW est également amenée à s’occuper de travaux de voiries.

D’une manière générale, lorsqu’il s’agit uniquement d’égouttage (= égouttageexclusif), l’IBW est automatiquement le pouvoir adjudicateur.

En cas d’égouttage conjoint avec des travaux de voirie, le choix est laissé à laCommune, excepté, si la partie égouttage est plus importante que celle consacrée àla voirie. Dans ce cas, c’est également l’IBW le pouvoir adjudicateur.

Afin de convaincre nos communes de nous déléguer la maitrise d’ouvrage de leursdossiers conjoints (égouttage – voirie, et ce même si le montant voirie > égouttage)nous avons rédigé un addendum n°4 à notre convention de collaboration IBW - 27communes. En signant cet addendum, la commune réduit le taux d’honoraires à payerà l’IBW, bénéficie gratuitement de la coordination sécurité-santé, de la réalisation desfiches techniques d’égouttage, de la négociation amiable des emprises,…

A ce jour, 24 communes sur 27 ont adopté l’addendum 4 !

OBJECTIFS D’AVANCEMENT DES OUVRAGES DE LUTTE CONTRE LES INONDATIONS

Un de nos nouveaux métiers consiste à aider les communes et la Province dans l’étudeet la réalisation d’ouvrages de lutte contre les inondations.

Poursuivant cet objectif nous mettons à disposition des communes une conventiond’assistance technique et administrative (AMO = Assistance à Maitrise d’Ouvrage) oude délégation de maitrise d’ouvrage (DMO).

S’agissant de la Province, cette dernière ayant passé un marché cadre avec un certainnombre de bureaux d’études, nous sommes amenés à réaliser une cession de marchéentre tous les acteurs afin de prendre le pilotage opérationnel des dossiers.

Que ce soit pour les ZIT (Zone d’Immersion Temporaire communale) ou les ZEC (Zoned’Expansion de Crue provinciale), l’IBW dispose d’une expertise certaine : études,demandes de permis, acquisitions de terrains et autorisations de travail, suivis detravaux, coordinations sécurité,…, qu’elle souhaite porter aux bénéfices des pouvoirspublics.

L’IBW rend opérationnel les projets. Les coûts des services et des travaux sontsupportés par les communes et/ou la Province.

Type 2017 2018 2019

Montant travaux 5.500.000 € 5.500.000 € 5.500.000 €

Coll Ry Delcourt tuyaux eaux usées dans pertuis avec raccord particulier

Egout Waterloo filet d’eau coulé en place - Avenue du Manoir

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(*) La nature et le volume des travaux se sont fortement réorientés et réduits et l’IBW ne devrait plus intervenir dansces dossiers qui seraient alors pilotés par la Commune et le GISER (Cellule du SPW-DGO3 : Gestion Intégrée SolErosion Ruissellement).

(**) Dossier en cours d’être réorienté vers des travaux de rectification des berges du cours d’eau avec la Province.

Remarque : en cette matière les prévisions sont particulièrement dépendantes des délais nécessaires pour obtenir lesautorisations de travail et les acquisitions de terrains ou servitudes auprès des propriétaires et exploitants des terrains.

OBJECTIFS CADASTRE DE L’EGOUTTAGE EN BRABANT WALLON

Depuis quelques années, l’IBW a contribué à l’élaboration d’une base de données des réseaux d’assainissement àl’échelle de la Wallonie. C’est ainsi que nous avons cartographié les collecteurs que nous exploitons, mais aussi lesderniers investissements réalisés en matière d’égouttage (depuis 2003).

Sur base du plan d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH), nous estimons la longueur cumulée desréseaux d’égouttage existants en Brabant wallon à 2.333 kilomètres. Nous avons actuellement 24 % (17 % fin2015) de ces réseaux encodés dans la cartographie, notamment grâce à la réalisation de cadastres d’assainissement(taux moyen en RW < 15 %).

La localisation précise des conduites et des regards de visite, permet au gestionnaire d’optimiser leur gestion. C’estun outil également très intéressant pour la planification des interventions, la gestion des sinistres, la remise d’avis,la programmation d’investissements, etc. Nous souhaitons soutenir au mieux les Communes du Brabant wallon enpartageant ces données.

Les chiffres annexés (tableau et carte annexe) parlent d’eux même, les informations connues de nos services sonttrès disparates d’une Commune à l’autre. Nous nous sommes concentrés sur des entités pour lesquelles l’exploitantcommunal avait marqué un intérêt pour ces données cartographiques, ou pour lesquels nous avons pu trouver dessolutions de financement.

Nous souhaitons également accélérer l’acquisition et la transmissions des informations entre les services communauxet les nôtres. C’est pourquoi, nous avons envoyé en 2015, un courrier à chacune des 27 Communes du Brabantwallon que nous rappelons régulièrement. Nous souhaitons étendre à l’ensemble de la Province,les synergies que nous avons pu établir dans ce domaine avec quelques entités. Notre objectifest dans un premier temps de récupérer les informations de tous types (plans, bases dedonnées, etc.) et de les uniformiser dans la base de données InfoNet (SPGE). Nous pourronsensuite restituer des données cartographiques selon des formats commodes pour lesadministrations et tenter de trouver des solutions pour améliorer notre connaissancecommune des réseaux.

Nature de la

demande

Nom du dossier

Commune concernée

Capacité (m )

Type convention

2017 2018 2019

communale ZIT du

Coeurcq Tubize 100.000 AMO

communale ZIT du

Laubecq Tubize 30.000 AMO

communale ZITrue de

la Haie Wavre AMO

communale

ZITVenelle du Val,

verte Voie, Antoine

André, ch. Bruxelles

Wavre AMO

Provinciale ZEC

Ferme du Gentisart

Villers-la-Ville

28.000 DMO

Provinciale ZEC

Ferme du Tiercelet

Mont-St-Guibert

11.700 DMO

(*)

(**)

Provinciale

ZEC de Cocrou

Grez-Doiceau

41.600 DMO

Provinciale

ZEC du Pont de l’ONE

Chastre 10.991 DMO

Etude Adjudication Travaux

Légende Pose égout - Rue de Néry à Court-Saint-Etienne

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Il est clair qu’il reste 1.800 km de réseaux à cadastre ; ce qui représente un travail colossal à réaliserdans les 10 prochaines années conformément à une directive européenne. Cela représente quelques800 m par jour à cadastrer !

C’est dans ce cadre que nous avons sollicité la SPGE pour le financement de 2 équivalents temps pleinainsi que pour le matériel de caméra par zoomage,…

L’IBW est dans l’attente de recevoir l’accord officiel de la SPGE pour recruter le personnel nécessaireet débuter le travail en 2017.

Cadastre de l’égouttage : état d’avancement (septembre 2016)

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Serveur de diffusion de données cartographiquesHistoriquement, nous avons développé un système d’informations géographiques (SIG) au sein dudépartement assainissement pour les besoins de gestion des collecteurs d’eaux usées. Depuis l’outil SIG arempli nombreux services pour les autres départements de l’IBW. Des données ont par ailleurs été collectéeset structurées pour répondre à ces besoins.

A titre d’exemples, nous pouvons citer :

• le cadastre des réseaux (services assainissement et exploitation) ;

• les inspections des égouts par endoscopie (service exploitation) ;

• la gestion de l’aménagement des abords des stations d’épuration (service exploitation) ;

• la répartition de l’épandage des boues de stations d’épuration sur parcelles agricoles (service exploitation) ;

• les avis urbanistique : cartographie des parcelles cadastrales, des réseaux d’assainissement et de l’aléainondation (service assainissement) ;

• les visites de stations d’épurations individuelles : cartographie des parcelles cadastrales et des zonesd’assinissement collectives ou individuelles (service assainissement) ;

• l’implantation des sociétés dans les parcs d’activités (département économique) ;

• les demandes de modification de plan de secteur et mise en place de plans stratégiques (départementéconomique) ;

• les sites de collecte de verre et parcs à conteneurs (département déchets - valorisation des matières).

Actuellement, la simple consultation de ces informations doit impérativement transiter par un ordinateuréquipé d’une licence ArcGIS Desktop (un seul poste de travail). Selon le volume de demandes, nous pouvonsnous retrouver dans des situations de saturation.

Communes Egouttage Fiabilité 1 : Fiabilité 2 : Fiabilité 3 : % réalisé communal (km) bonne précision précision moyenne pas de donnée (fiabiltés 1 et 2)

Beauvechain 60 7 0 53 12Braine-l'Alleud 178 9 1 168 6Braine-le-Château 67 8 0 60 12Chastre 47 7 0 39 16Chaumont-Gistoux 77 6 1 71 8Court-Saint-Etienne 62 51 3 8 88Genappe 92 6 0 87 6Grez-Doiceau 99 11 1 87 12Hélécine 27 4 0 23 14Incourt 34 1 0 33 3Ittre 28 2 0 26 7Jodoigne 85 13 0 72 15La Hulpe 48 1 0 47 2Lasne 115 20 0 95 17Mont-Saint-Guibert 58 48 4 5 91Nivelles 145 96 39 10 93Orp-Jauche 68 1 0 67 1Ottignies-Louvain-la-Neuve 176 146 6 24 86Perwez 56 4 1 51 9Ramillies 54 3 1 50 7Rebecq 53 9 0 44 18Rixensart 132 4 0 128 3Tubize 102 6 1 95 8Villers-la-Ville 70 9 0 62 12Walhain 46 2 0 43 5Waterloo 162 7 1 154 5Wavre 190 12 9 170 11

TOTAL 2333 493 68 1772 24

Sources: PASH et données InfoNet 2016

2017 2018 2019

Nombre de Km d’égouts cadastrés 180 180 180

Cumul Km d’égout cadastrés (fin 2016 = 561 km) 741 921 1.101

Km d’égouts restant à cadastrer (sur un total de 2.333 km fin 2016 = 1.772 km) 1.592 1.412 1.232

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Depuis des mois, nous avons mûri notre réflexion en vue d’installer un serveur informatique de diffusion de cesdonnées cartographiques.

Un tel outil permettrait de transmettre efficacement nos données vers des programmes SIG. Que ce soit vers produitsArcGis ou d’autres logiciels comme QGIS, utilisé par le département économique.

La mise en place de ce serveur ne s’adresse pas qu’aux utilisateurs habituels de SIG. Il est possible d’y créer desapplications consultables via un simple navigateur Internet. L’ensemble du personnel de l’IBW pourrait donc y avoiraccès facilement et de manière sécurisée, que ce soit sur notre réseau interne ou de manière délocalisée.

Dans un second temps, il serait possible de mettre à disposition des communes les mêmes types de services, àdestination des utilisateurs SIG (9 licences existent déjà dans les 27 communes) et de tous via des applications Web.

Enfin, nous pourrions toucher le grand public en insérant des encadrés cartographiques sur le site Internet de l’IBW,en y incluant nos thématiques.

Il existe de nombreux logiciels de bureautique et serveur SIG. Nous avons choisi de nous inscrire dans la continuitéde nos licences actuelles et surtout parmi les autres organismes d’assainissement agrées (OAA).

Si la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE) utilise depuis longtemps le produit « ArcGis for Server » de lasociété Esri, deux intercommunales l’ont déjà suivie. Elles ont mis en place de tels serveurs tant pour leurs besoinsinternes et que pour offrir des services aux pouvoirs communaux.

La mise en place d’une solution ArcGIS for Server nous permettra de mettre en commun les idées et développementsd’applications.

Endoscopie : plan général

Step Rosière, remplacement tuyaux inox par PEHD

Endoscopie : plan détail

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OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX ET DIVERS

Notre Intercommunale :

• travaille à l’élimination des eaux claires parasites (sources, ruisseaux, eaux de ruissellement, ...) dans les réseaux;

• remet de nombreux avis en matière d’autorisation de déversement et d'application des règles d'urbanisme ;

• s’assure d’être à la pointe du progrès en innovant les traitements des eaux (procédés biologiques membranairesaux stations d’épuration de Louvain-la-Neuve et Rosières) et les traitements des boues (sécheur thermique à lastation d’épuration de Basse-Wavre).

• est attentive à mettre en œuvre des technologies plus respectueuses de l’environnement en matière d’énergie(production d’énergie verte à partir des biogaz produits par la fermentation des boues de la station d’épurationde Basse-Wavre, utilisation d’une pompe à chaleur à partir des eaux de sortie station pour le chauffage de lastation d’épuration de Rosières) ;

• réalise les Etudes de Zones permettant d’affecter un statut d’assainissement collectif ou autonome aux zonestransitoires du PASH et de préciser le mode d’assainissement dans les zones d'assainissement autonome situéesen zone de protection des captages d’eau potable ;

• tient à jour sa cartographie de collecteurs et stations d’épuration existants et répond aux multiples demandesd'impétrants ;

• effectue, depuis juin 2009, le contrôle du placement des systèmes d’épuration individuelle auprès des particuliers.

• effectue gratuitement des endoscopies des réseaux d’égouttage au bénéfice de nos Communes.

• réalise des études de dilution dans les petites agglomérations en vue de définir le schéma et le moded’assainissement le plus opportun.

Nous avons également intensifié certaines de nos activités et développer de nouveaux métiers :

• activités de bureau d’études en égouts (+travaux conjoints de voiries) – collecteur – step ; q le bureau d’études étudieen interne plus de 20 dossiers d’égouts à adjuger avant fin 2016. 7 personnes ont suivi la formation Autocad dedessinateur.

• coordination sécurité et santé en études et réalisations ; q 10 membres du personnel assainissement ont acquis lecertificat de coordinateur sécurité.

• renforcement de notre rôle de médiateur dans les litiges inhérents aux sinistres des propriétés riveraines de noschantiers (aidé de la base de données GEISICA depuis 2012) ; q cette base de données comporte 397 dossierssinistres : 100 actifs et 297 clôturés.

• aides aux communes (assistance technique et administrative ou maitrise d’ouvrage déléguée) pour le suivi des étudeset des chantiers en matière de lutte contre les inondations (ex. : ZIT (Zone d’Immersion Temporaire), bassin d’orage,collecteur d’eaux pluviales,…) q Le service suit une dizaine d’ouvrages communaux et provinciaux.

• renforcement de l’assistance à notre service d’assainissement-exploitation pour l’étude et le suivi chantiers desdépenses importantes hors exploitation courantes (DIHEC) ; q La collaboration s’effectue sur une dizaine de dossiers.

• aide à l’acquisition et à la négociation des emprises et autorisations de travail nécessaire à la réalisation des autresactivités de l’IBW : parc d’activité économique,… q Cela représente un tiers d’un équivalent temps plein.

• organisation de marchés groupés et suivi d’exécution au profit des communes des curages des réseaux d’égouts,avec cadastres de l’égout q 9 communes ont adhéré à la convention avec l’IBW.

• Participe aux essais pilotes et à l’élaboration de la règlementation dans le cadre du « passeport eau » des habitations.

• S’est fort investit dans l’élaboration des contrats d’assainissement industriel (CAI)

• Suit activement les groupes de travail au sein d’Aquawal sur la gestion des eaux usées par temps de pluie (GEUTP)qui s’intéressent au déversement de nos DO en période d’averses.

• opérateur du service public d’assainissement autonome sur le brabant Wallon. Cette volonté du gouvernement definancer l’investissement et l’exploitation des systèmes d’épuration individuelle (SEI) en contre partie pour leparticulier de payer le coût vérité assainissement (CVA) et de se soumettre à différents contrôles de fonctionnement.q L’IBW participe aux modifications législatives qui sont en cours d’élaboration ;

Convention « Senne infiltration »Le contrat Rivière Senne et 4 communes de l’Ouest du Brabant wallon ont sollicité un partenariat auprès de l’IBW enmatière de gestion des eaux pluviales.

Ces acteurs souhaitent, à l’avenir, voir prescrire des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales dans laréalisation de voiries, de lotissements,… Il s’agit, par exemple, de voiries dont le coffre sert de rétention suivi d’uneinfiltration…un ensemble de techniques qui a fait l’objet de présentations lors du colloque de décembre 2014 àWaterloo où l’IBW avait fait un exposé. Techniques déjà utilisées depuis des années dans le nord de la France (Douai).

Coll Ry Delcourt pose du pertuis à l’abrisdu rideau en pieux sécant

Coll Ry Delcourt pieux sécant pourprotéger tranchée de pose du pertuis

Coll Ry Delcourt pose du pertuis avectuyaux eaux usées

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L’IBW, qui remet de nombreux avis urbanistiques, s’est depuis bien des années intéresséeà la gestion alternative des eaux pluviales en remettant toujours dans son avis un voleteaux pluviales en plus du volet eaux usées. Les divers contacts avec les entreprises, lespromoteurs et la variété des divers projets urbanistiques nous ont amenés à uneexpérience certaine. Forte de cette expertise et animée par cette certitude qui faudraitde plus en plus tendre vers un « rejet zéro » en eau pluviale (par le biais d’infiltration, dela réutilisation,..), l’IBW a même souhaité conscientiser les agents de services del’urbanisme de Wavre en présentant diverses techniques lors d’une réunion avec lefonctionnaire délégué et son personnel il y a déjà plusieurs années.

Concrètement le CRSenne et les 4 communes sollicitent l’IBW pour :

• Elaborer un guide de bonnes pratiques pour définir les prescriptions urbanistiques àimposer dans les demandes de permis d’urbanisme.

• Elaborer un cahier des charges commun pour les voiries et les permis d’urbanisation(anciennement permis de lotir) reprenant les techniques alternatives de gestion deseaux pluviales.

Ce sujet nous parait fort d’actualité et les résultats de ce partenariat intéressent sansaucun doute l’ensemble des communes du Brabant wallon (et d’autres…).

L’IBW a marqué un grand intérêt à la démarche en cours depuis 2015.

Les raccordements particuliersGenappe, amélioration de la collecte des eaux uséesSuite à l’inauguration de la station d’épuration de Bousval, la ville de Genappe a étésensibilisée par l’IBW aux multiples intérêts d’une collecte efficace des eaux usées(amélioration du fonctionnement des stations d’épuration, suppression des points noirsdu Contrat de rivière).

Elle a dès lors entrepris de fonder un groupe de travail incluant des membres du serviceurbanisme, travaux, du contrat de rivière Dyle-Gette et de l’IBW. Son objectif est prendreune série de mesures visant à augmenter la collecte des eaux usées (favoriser lesraccordements aux égouts) et simultanément améliorer la connaissance de ses réseauxd’égouts.

L’IBW contribue à mettre au point une méthode de travail constructive, qui comporte lacaractérisation des égouts (du centre-ville de Genappe par exemple) et la sensibilisationdes riverains par l’adressage de questionnaires relatif au mode de traitement de leurseaux usées. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui viserait le parc de la Dyle au centrede Genappe et le village de Bousval.

FUTURE GESTION PATRIMONIALE DES EGOUTS

L’IBW participe aux 4 groupes de travail d’Aquawal en vue de préciser ce que serait lafuture gestion patrimoniale des égouts et les moyens à mobiliser.

GT0 : « Groupe chapeau » (extrait doc. Aquawal)

1. IntroductionLes 20.000 km d’égouts communaux wallons représentent un patrimoine de 20.000 x600 €/m = 12 milliards d’euros à l’état neuf.

Il est communément admis qu’un budget équivalent 1 à 2 % d’un patrimoine doit êtreinvesti chaque année pour le maintenir en état et le faire évoluer soit, pour l’égouttagecommunale, entre 120 et 240 millions €/an ce qui est, même sans données précises surle sujet, indéniablement très loin d’être le cas en Wallonie.

La gestion des égouts communaux – voire la simple maintenance – est le parent pauvredes communes. L’état des égouts est souvent très largement méconnu des autoritéscommunales.

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Aucun modèle de gestion correcte n’est rapporté, même dans les grandes villes : il n’y a que très peu, voire aucune,gestion préventive et les actions menées le sont au coup par coup en fonction des problèmes constatés.

Par ailleurs, les autorités européennes et régionales, tout comme les acteurs de terrain, constatent tant des problèmesrécurrents de dilution des eaux usées. Partie importante de ces problèmes vient d’une gestion insuffisante del’égouttage et des raccordements des immeubles à ceux-ci.

En regard des défis environnementaux et des incidences du changement climatique (ainsi que des obligationsdécoulant de la directive INSPIRE et du décret « Impétrants », il est plus que temps pour les villes et communes dedévelopper une gestion patrimoniale de l’égouttage communal qui soit efficace et durable.

Les compétences techniques et les relations de proximité avec les communes que les organismes d’assainissementagréés ont développées ces dernières années sont des atouts majeurs dans la mise en place de cette gestion.

Actuellement, une commune n’est intéressée par une gestion patrimoniale de ses égouts (cadastre, inspectionsvisuelles, simulations, etc…) que si elle est confrontée à un problème spécifique : inondations urbaines chroniques,impossibilité de développement urbanistique en amont des réseaux alors que la pression immobilière est forte,problème environnemental local (plaintes de riverains, procédure judiciaire, point noir relevé par le contrat de rivière,plaintes de riverains, amont de zone de baignade, etc…).

Il faut mettre en place les instruments méthodologiques et les incitants financiers pour les encourager à évoluer enla matière.

La présente note jette les bases de la vision du rôle que les OAA entendent jouer dans cette évolution.

2. ConstatsLes sept OAA constatent une grande similitude en Wallonie quant à la situation qui prévaut en matière de gestiondes égouts communaux : manque d’intérêt des communes, mêmes situations de dysfonctionnementshydrauliques, mêmes types de dégradations mises en évidence par les examens visuels, mêmes problèmesd’insuffisance de budgets et e compétences au sein des communes.

Les sept OAA reconnaissent l’impérieuse nécessité de connaître les réseaux avant d’envisager toute gestionpatrimoniale de ceux-ci. La connaissance passe par la compilation des données dont disposent les OAA et lescommunes, la réalisation de cadastres, d’examens visuels (visites, zoomages, endoscopies, etc…) et desimulations hydrauliques. Ces phases préliminaires sont longues et coûteuses mais indispensables.

A cet égard, ils soulignent le rôle fédérateur essentiel joué par la SPGE dans la mise en place d’une base dedonnées et d’un système d’information géographique (SIG) communs qui leur permet aujourd’hui de disposerd’outils informatiques harmonisés au travers d’une démarche technique et méthodologique commune.

La connaissance n’est cependant pas un but en soi.

Il importe désormais de tirer parti des données collectées pour développer une gestion intégrée et durablede l’eau, allant du permis d’urbanisme à la qualité des masses d’eau, en passant par une maîtrise desraccordements et une vraie gestion de l’égouttage communal.

Les OAA souhaitent développer vis-à-vis de leurs affiliés, en bonne coordination avec la SPGE, une approcheprogressive présentant les étapes successives suivantes :

• Mieux connaître : cadastre des réseaux, audits et diagnostics, simulations hydrauliques, mode de gestiondes eaux à la parcelle

• Mieux investir : réalisation de plans de gestion patrimoniale de l’égouttage communal (master plans),notamment en vue d’une priorisation des investissements à consentir (nouveaux ouvrages, remplacement ouréhabilitation d’anciens).

• Mieux exploiter et gérer plus efficacement : réalisation de plans de gestion opérationnelle de l’égouttage,notamment en vue de définir une politique de maintenance préventive de l’égouttage ; optimalisation desressources disponibles notamment en mutualisant au niveau de chaque OAA (voire par zones différenciéesau sein même du territoire de chaque OAA) certaines opérations de maintenance curatives ou préventives(marchés groupés locaux de curage, de raccordements, de remplacement de trappillons, etc.). Une étapeultérieure serait d’assurer une exploitation courante centralisée mais toujours proche de la commune et deshabitants.

La première phase, bien que désormais largement entamée, mérite d’être poursuivie tout en s’accordant sur leniveau de complétude, de précision et d’investigation auxquels il y a lieu d’aboutir, et dans quels délais.La deuxième et la troisième phases doivent maintenant être entamées et structurées.

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GT1 : « Gestion de la parcelle » (extrait doc. Aquawal)

• de définir la parcelle comme élément de base de la gestion SIG à laquelle se rattachent diverses informations(passeport Eau-Habitation, registre et schéma de raccordement à l’égout, SEI, résultats de perméabilité dessols, compteur d’eau, prise d’eau souterraine, citerne d’eau de pluie, dérogations, avis sur permis, inondations,enquêtes d’égouttage, infractions environnementales, etc.) ;

• de définir les fonctionnalités d’un outil informatique permettant de stocker et d’exploiter les données enrelation avec la gestion des eaux à la parcelle.

GT2 : « Diagnostic des canalisations » (extrait doc. Aquawal)

• la proposition d’une méthodologie d’analyse de la criticité globale des réseaux permettant, sur based’informations partielles, d’évaluer sommairement les situations critiques potentielles en matière de gestiondes eaux usées et des eaux de ruissellement;

• la mise en place d’une procédure permettant de « semi-automatiser » le diagnostic des canalisations et desouvrages à partir des rapports normalisés d’examen visuel et de leur interprétation ;

• l’harmonisation de la « qualification des états » des conduites, voire des raccordements, sur base des défautsconstatés et leur représentation (aperçu) cartographique ;

• la production d’un « rapport de diagnostic » selon des canevas à définir. Ce rapport constitue en effet un deséléments de base d’un plan de gestion patrimoniale de l’égouttage communal et doit comprendre :

• des cartes thématiques descriptives (défauts, manques d’étanchéité, insuffisances, niveaux d’embouement,etc.)

• des cartes thématiques de diagnostic (bon-moyen-mauvais, …)

• une proposition de priorisation des travaux (améliorations, remplacements, réhabilitations, etc.), en tenantcompte d’une pondération éventuelle en fonction de facteurs externes au rapport d’examen visuel.

GT3 : « Simulations hydrauliques » (extrait doc. Aquawal)

Le groupe de travail « Simulations hydrauliques » a pour objectif principal de définir des hypothèses de travailet les méthodes d’interprétation des résultats communes : estimation des débits de ruissellement repris dans lesréseaux, estimation des débits d’eaux usées par temps sec et par type de contributeurs rencontrés, prises encompte de ces données dans la modélisation des réseaux, définition des pluies de référence, formes des épisodespluvieux, sélection des aires contributives, taux d’imperméabilisation, gestion des paramètres d’InfoWorks.Le groupe de travail :

• reprendra notamment les hypothèses de calcul définies par les groupes de travail AQUAWAL/SPGE sur lagestion des eaux usées par temps de pluie et par le groupe transversal inondations (GTI) de la région wallonneet définira les pluies de référence et les formes d’épisodes pluvieux à prendre en compte ;

• sur cette base, définira la méthode d’estimation des débits d’eaux de ruissellement, des débits d’eaux uséespar temps sec et par type de contributeurs rencontrés et de prise en compte de ces données dans lamodélisation des réseaux ;

• définira la méthode de définition des aires contributives et la façon de les rattacher au réseau (nœuds,tronçons ou partie de tronçon) ;

Egouttage Waterloo, pose égout entre blindage glissantAvenue du Manoir

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• définira la méthode d’estimation des déversements d’eaux usées dans la masse d’eau lors des périodes depluie (occurrence de déversement et volume déversé)

• établira les règles de validation des réseaux dans InfoWorks et définira les méthodes permettant de lierinfoWorks et ArcGIS ;

• établira un catalogue raisonné commun de paramètres à prendre en considération pour les simulationshydrauliques tels que, par exemple, les coefficients de rugosité des canalisations, les coefficientsd’imperméabilisation à prendre en compte en fonction de l’occupation actuelle et future du territoire ;

• établira des règles de bonne pratique pour la gestion des paramètres InfoWorks, pour la calage des modèleset, d’une manière générale, pour tous les éléments pratiques permettant d’assurer la qualité et lareproductibilité des simulations hydrauliques sur les réseau d’égouttage communaux ;

• définira la méthode de prise en compte de l’embouement des réseaux dans les simulations hydrauliques ;

• s’accordera sur un mode de présentation commun des résultats ;

• validera les résultats de ses travaux en les testant sur les trois entités géographiques pilotes définies decommun accord.

Asphaltage rue de Néry - Court-Saint-Etienne

Stationsd’épuration

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B. L’EXPLOITATION DES OUVRAGES D’EPURATION

1. EVALUATION DES OBJECTIFS DU PLAN 2014-2015-2016

Le suivi des garanties sur les nouvelles stations d’épuration s’estpoursuivi fin 2015, ainsi qu’en 2016.

Seul les stations d’épuration de Bousval (4.150 EH), Villeroux (2.400 EH) etla Vallée du Hain à Braine-le-Château (92.000 EH) restent sous garantie.

Il est bon de souligner que certains travaux visant à lever des remarquesdécelées dans le cadre de la période de garantie sont toujours en courspour les stations d’épuration des Vallées de la Dyle et de la Lasne.

Depuis fin 2016, nous exploitons 76 stations de pompage et 10 stationsde pompage communales.

En 2015, le Service Exploitation des ouvrages d’assainissement avait repris3 stations de pompage et +- 16 Km de collecteurs, et en 2016, 3 stationsde pompage et +- 10 Km de collecteurs.

Comme expliqué dans le rapport stratégique 2016, l’arrivée de cesnouvelles installations nécessite une véritable réorganisation du travail. Pour l’année 2016, nos efforts ontété orientés vers la réorganisation du rôle de garde (création de 3 zones géographiques pour la garde).Cet objectif d’amélioration du service de garde a nécessité l’intervention de nombreux acteurs tels que lesautomaticiens, secrétaires et responsables d’exploitation.

Conscients de la nécessité de disposer d’outils de gestion communs à tous les sites pour la maintenance, nousavons consacré beaucoup d’énergie en 2016 pour la mise en place de l’outil de GMAO.

Parallèlement, en 2016 nous avons entamé les démarches de mise en commun des donnéesd’exploitation entre les intercommunales chargées de l’assainissement et la SPGE. Dans le cadre deces démarches, un logiciel de gestion des données d’exploitation devrait progressivement être implanté àl’IBW (cf. futur plan stratégique 2017-2018-2019).

Fin 2016, plusieurs démonstrations d’outils actuellement en fonction dans le domaine de l’assainissementont été organisées (logiciels IPALE, INASEP et AIVE).

L’organisation de l’exploitation des infrastructures de pompage des eaux usées, les travaux d’endoscopie, ainsique la gestion de l’entretien des déversoirs d’orage a continué à être au centre de nos préoccupations en 2016.

Cet objectif se poursuivra dans les années à venir avec les orientations suivantes :

• pour les stations de pompage : standardisation des équipements, développement des outils de supervision,GMAO et de diagnostic à distance, et mise à niveau des stations de pompage reprises aux communes(principalement au niveau de la sécurité/bien-être, de l’électricité et de l’automation/supervision) ;

• pour l’entretien des déversoirs d’orage : réorganisation de l’entretien des déversoirs d’orage en intégrantla notion de déversoir d’orage critique, amélioration du suivi des rejets dans les cours d’eau (observationsréalisées par diverses parties prenantes : Contrats Rivière, Communes, Riverains, etc.) ;

• pour les travaux d’endoscopie : amélioration de l’outil de travail suite à l’achat d’une camionnette mieuxadaptée (investissement de 39.000 € HTVA consenti en août 2016) qui se poursuivra en 2017 (transfertdu matériel) ; la mise au point de rapport d’endoscopie synthétique à l’attention des Communes et del’IBW (diagnostic interne pour les collecteurs IBW) mérite d’être soulignée.

Cette cellule de compétence est appelée à poursuivre son développement qui nécessitera inévitablement uneintégration encore plus importante au sein du Service Exploitation (aspects relatifs à la sécurité, gestion technico-administrative, logistique, etc.) et un renforcement du reportage des données.

L’automation, la télésurveillance, ainsi que la télégestion sont bien évidemment indispensables pour lapoursuite de l’évolution du travail.

La cellule de compétence automation et télésurveillance est de plus en plus sollicitée, ce qui nous a pousséà planifier l’engagement d’un technicien supplémentaire dans le cadre du plan prévisionnel 2016.

Intervention de l’entrepreneur dans le cadre de la garantie à la station d’épuration de Villeroux

47

Fin juin 2016, nous avons reçu l’accord de la SPGE pour l’engagement d’un automaticien (sous contrat à duréelimitée à 1 an).

L’optimisation du dispatching des stations de pompage s’est poursuivie en 2016 et a porté sur l’ajout desstations de pompage plus anciennes, sans connexion directe à l’heure actuelle.

En qui concerne les petites stations d’épuration, de gros travaux visent à améliorer l’accès à distance pour toute unesérie d’anciennes stations.

Les objectifs généraux fixés dans le cadre du plan stratégique restent le fil conducteur du Service, à savoir :

q Assurer le suivi des garanties entre le Service Investissement et le Service Exploitation

Cet objectif ne sera plus vraiment d’actualité pour les prochains plans stratégiques étant donné que seul la stationd’épuration de Oisquercq sera mise en service en 2017.

En ce qui concerne les chantiers antérieurs tels que les stations d’épuration des Vallées du Hain, de la Lasne et dela Dyle, nous espérons que toutes les remarques liées à la réception définitive seront levées fin 2016.

La gestion des points relevant de la période de garan tie de la stationd’épuration de Bousval devra se poursuivre avec une attentionparticulière étant donné l’importance des dysfonctionnements.

En effet, nous avons constaté des problèmes électriques et decommunication considérables entre les automates de l’installationengendrant des problèmes de gestion de la station.

Ces points ont été mentionnés en réunion de garantie et font toujoursl’objet d’investigations avec l’entre preneur et une société extérieurespécialisée dans le domaine.

q Renforcer la collaboration entre le Service Investissement et leService Exploitation

En 2016, une collaboration importante entre nos Services au niveau technique et administratif a permis de présenterà la SPGE de nombreux dossiers tels que la rénovation des pré-traitements de Waterloo, l’amélioration de dégrillagedu bassin d’orage de Waterloo, la rénovation des chemins de roulement de plusieurs stations d’épuration, ou encorela réfection du chemin d’accès de la station d’épuration de Houtain-le-Val.

D’autres CSC sont en cours de rédaction pour la rénovation du traitement des boues de Nivelles, le retrait de citernesà mazout enterrées à la Vallée de la Dyle, etc.

q Evolution des formations

L’amélioration des plans de formation, le renforcement de la participation des Chefs de Zone et contremaîtres, et lasélection des centres de formation en fonction des objectifs sont quelques actions menées en 2016.

Les formations en sécurité/bien-être restent les plus importantes (66 %) en 2016. Après de nombreuses années deplanification et de réalisation de formations consacrées à la sécurité/bien-être, nous avons décidé de revoir nosobjectifs de formations et de recyclages.

Automatisation des anciennes stations de pompage communales : TGBTrénové avec automatisation, et la même station en supervision

Intervention de l’entrepreneur à la station d’épuration de Bousval

48

L’adaptation des formations à la réalité ainsi qu’aux situations de terrain est essentielle pour les années à venir.

La mise en route du contrat d’assistance haute tension avec ORES (cf. note présentée au Collège exécutif du23/08/2016) nous permettra de diminuer de manière significative les formations consacrées aux mesures de sécuritéet techniques à entreprendre lors de la remise en fonction de cabine haute tension après une coupure générale. Cetobjectif qui se concrétisera sur le terrain fin 2016 permettra d’atténuer le stress (charge psycho-sociale) rencontrépar plusieurs responsables de garde non électriciens qui, dans le cadre du rôle de garde, sont susceptibles d’intervenirpour le réarmement de cabine (après formation).

Cette évolution qui concerne 11 cabines haute tension devra se poursuivre en 2017 avec les deux autres opérateurs,à savoir la Régie de Wavre et INFRAX.

Les formations internes, ainsi que le partage des connaissancesdoivent être renforcés dans les années à venir.

L’ultra spécialisation de certains collaborateurs doit être mise à profit etpartagée : p. ex. en 2016, suite à une étude relative à la bio-méthanisationréalisée par une jeune bio-ingénieur engagée pour une mission d’exper -tise, nous avons organisé une formation interne pour le personnel de laVallée de la Dyle sur le sujet.

La formation des trois ETP engagés en 2015 s’est poursuivie en 2016.

Pour 2016, nous assistons à une stabilité du cadre du personnel.

L’absence de mise en service d’installations limite le nombre d’enga -gements autorisés par la SPGE. Cependant, les démarches de recrutementsont en cours pour un automaticien qui renforcera l’équipe.

La charge de travail des contremaîtres en constante augmentation (gestion des exigences réglementaires surle terrain, participation active à la mise en place du SDGR (Système Dynamique de Gestion des Risques), miseen place de la GMAO, complexification des procédés, etc.) nous a amenés à revoir la répartition du travail surla Zone Ouest.

Sur cette zone, nous avons décidé de répartir le travail de gestion des sites et des équipes entre 3 contremaîtres (un pour la zone de Tubize, un pour celle de Nivelles, et un pour la station d’épuration de la Vallée du Hain).

En octobre 2015, nous avons accueilli une jeune personne handicapée qui a rejoint l’équipe administrative ainsique la cellule autosurveillance des stations.

Cette expérience enrichissante pour toute l’équipe s’est soldée par sonengagement à durée indéterminée de 3 jours/semaine.

L’investissement de toute l’équipe administrative et technique présente àla station d’épuration de la Vallée de la Lasne doit être souligné dans leprésent rapport : en effet, l’adaptation du travail aux capacités de lapersonne, l’établissement du programme des travaux administratifs, ainsique son suivi nécessitent un investissement de tous.

Les contacts pris avec les personnes spécialisées au niveau de l’intégrationdes personnes handicapées nous ont permis d’obtenir un coachingprofessionnel à long terme, une intervention financière au niveau salarial,ainsi qu’une aide pour une étude ergonomique du poste de travail.

Ce coaching extérieur est soutenu par l’AWIPH.

p EMAS 2%

p Electricité-automation 17%

p Sécurité 51%

p Mécanique 3%

p Process 16%

p Autres 11%

p EMAS 3%

p Electricité-automation 14%

p Sécurité 66%

p Mécanique 0%

p Process 11%

p Autres 6%

Répartition des formations par thème

En 2015 En 2016

Extrait du PowerPoint présenté lors de la formation« La biométhanisation des boues de stations d’épuration »

Employée reconnue handicapée par l’AWIPH aidant le personnel administratif

49

qMise en place du Management Sécurité et Environnement

Les étapes franchies pour la mise place du SDGR ont été nombreuses en 2016. L’intégration des deuxmatières (sécurité et environnement) nécessitera beaucoup de travail dans les années futures.

Même si les matières sont gérées de manière assez similaire à l’aide de système de managementdynamique (basé sur le principe de la roue de DEMING), il n’en reste pas moins que les aspects relatifsà la sécurité touchent les travailleurs de manière individuelle et collective, et sont fortement cadréspar des textes réglementaires (Loi du Bien-être et AR d’exécution, RGPT et RGIE).

Fin 2015 ainsi qu’en 2016, nous avons formé 8 personnes en sécurité par l’intermédiaire d’uneformation de Conseiller en sécurité niveau de base (48 heures de formation multidisciplinaire).

Le Directeur adjoint Département Assainissement a débuté une formation deConseiller en sécurité niveau 2 à horaire décalé.

Avec l’aide d’un bureau spécialisé, nous avons débuté un vaste travail derévision des permis de travail et documents de consignation/déconsignation,la majeure partie du travail étant la formation du personnel ainsi que lavérification de la bonne application sur le terrain.

En ce qui concerne les documents de consignation/décon signation,l’organisation du travail et notamment l’habilitation d’agents consignateursnécessitera plusieurs mois, voire des années.

Les premiers audits sécurité internes au Service Exploitation ont vu le jour avecla contribution des « relais sécurité » récemment formés.

L’expérience encore « frileuse » doit être poursuivie et améliorée avant d’être systématisée dès 2017.

Parallèlement, en septembre 2016 un état des lieux « sécurité-bien-être » a été dressé à l’occasiondes audits externes organisés pour tous les services IBW par notre assureur. Même si les progrès sonttrès importants au niveau de l’implantation du SDGR, il nous reste encore beaucoup de travail avantd’atteindre un niveau suffisant pour nous inscrire dans une certification (analyse de risque électrique,incendie, habilitations, etc.).

Suite à la Revue de Direction EMAS du 27 juin 2016, nous avons proposé de réaliser des audits pilotessécurité-environnement : nous avons dès lors présenté un projet d’organisation à la DirectionGénérale, afin de mener à bien ces audits.

Au niveau du SME (Système de Management Environnemental), les principales avancées sont :

• Etablissement d’une procédure commune (IBW/entreprise pharmaceutique GSK) de gestion encas de déversement de substances chimiques ou biologiques dans le réseau d’assainissement : untravail très important a été réalisé avec la contribution de différents experts scientifiques internesde chez GSK et du centre belge de l’eau CEBEDEAU, les autorités régionales, et l’IBW.

A titre d’exemple, nous connaissons aujourd’hui le délai nécessaire pour l’écoulement des produitsdes usines GSK jusqu’aux stations d’épuration des Vallées de la Lasne et de la Dyle.

L’impact des différents produits chimiques et agents biologiques a été évalué.

Ces informations ont été reprises dans une procédure interne IBW.

La formation des responsables de garde doit encore avoir lieu.

• Travail de mise en conformité réglementaire de tous les permis d’environnement avec la réalité duterrain (type d’équipement, puissance, nombre, etc.).

Plusieurs modifications des permis (article 65) ou modifications mineures ont dû être organisées.

• Amélioration de la gestion des déchets (achat groupé de conteneurs pour les déchets présentantdes risques de combustion).

Extrait du PowerPoint « Gestion des risques pour les travaux à l’IBW »

50

2. EVALUATION DES OBJECTIFS GENERAUX

L’optimisation des stations d’épuration Bousval (4.150 EH) et de Villeroux (2.400 EH), le suivi des travaux derénovation des conduites de la station d’épuration de la Vallée de la Lasne (100.000 EH), l’amélioration etla gestion de l’unité de séchage et de biométhanisation de la Vallée de la Dyle (201.000 EH), ainsi que 3nouvelles stations de pompage restent la priorité du Service Exploitation des ouvrages d’assainissement.

Cet objectif privilégié nous permet de travailler quotidiennement à l’amélioration du bon état des massesd’eau de surface.

2.1 DIMINUTION DE LA POLLUTION DES EAUX SOUTERRAINES OU DE SURFACE

L’objectif de diminution des pollutions d’eaux souterraines se poursuit, subséquemment au suivi desinstallations existantes.

Au vu de la pluviométrie du 1er semestre 2016, les volumes d’eaux traitées sur nos installations serontparticulièrement élevés en 2016.

Actions réalisées Indicateurs de performance Nombre de mois de Fonctionnement

EH nominaux m³ kg/DCO kg/DBO kg/N kg/psupplémentaires traités traités traités Tot traités Tot traités

step Sart-Dames- 2.900 EH 239.478 29.248 11.913 4.301 / 12 moisAvelines

step Villers-la-Ville 8.000 EH 671.238 44.196 24.202 / / 12 mois

step Bomal 3.700 EH 286.396 8.748 4.670 781 / 12 mois

step Bousval 4.150 EH 223.176 2.942 360 0 19 12 mois

step Villeroux 2.400 EH 47.282 1.171 654 / / 8 mois

Mise en service de lastation d’épuration etreprise del’exploitation par leService Exploitation

Résultats 2015

Actions réalisées Indicateurs de performance Nombre de mois de Fonctionnement

EH nominaux m³ kg/DCO kg/DBO kg/N kg/psupplémentaires traités traités traités Tot traités Tot traités

step Sart-Dames- 2.900 EH 250.000 30000 13000 4500 / 12 moisAvelines

step Villers-la-Ville 8.000 EH 700.000 46000 25000 / / 12 mois

step Bomal 3.700 EH 290.000 9000 5000 800 / 12 mois

step Bousval 4.150 EH 230.000 4000 800 100 19 12 mois

step Villeroux 2.400 EH 100.000 4000 1000 / / 12 mois

Mise en service de lastation d’épuration etreprise del’exploitation par leService Exploitation

Résultats 2016 (Estimation réalisée en septembre 2016)

0

100.000

200.000

300.000

400.000

500.000

600.000

700.000

1984

1985

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Estim

ation

2016

EH

Evolution de la capacité de traitement des eaux usées en Brabant Wallon (capacité théorique traitée par nos sites)

51

Globalement, nous assistons à une stabilisation des rendements épuratoires, notamment au niveau dutraitement du phosphore et de l’azote, ce qui s’explique aisément par la mise en exploitation des dernièresstations d’épuration pourvues de processus de dénitrification et déphosphatation.

En 2016, nous estimons que notre rendement épuratoire restera similaire à celui de 2015.

Nous nous basons sur les faits suivants :

• les chantiers de rénovation des conduites en inox de la station d’épuration de la Vallée de la Lasne ontinduit une diminution de rendement épuratoire en azote et en phosphore suite aux arrêts de ligne ;

• certaines difficultés subsistent à la station d’épuration de la Vallée de la Dyle pour stabiliser laconcentration en boue et l’abattement de certaines formes azotées ; la station n’étant pas à sa chargenominale, certaines actions ont été reprises afin d’améliorer la situation mi 2016 (arrêt des 4 anciensbassins biologiques et adaptation du nombre de décanteurs primaires au débit) ;

• nous continuons à avoir des difficultés d’épuration sur les stations d’épuration souffrant de sous-charge ;durant cette année particulièrement humide, nous avons constaté de nombreuses difficultés de traitementde l’azote sur les sites tels que Hélécine, Hamme-Mille, Orp-le-Grand, etc.

2.2 SUIVI D’EXPLOITATION DES MISES EN SERVICE DES NOUVELLES INSTALLATIONS D’ASSAINISSEMENT

2.2.1 Station d’épuration de la Vallée de la Dyle (201.000 EH)

La gestion de la période de garantie à cette station d’épuration s’est terminée en juin 2015, après denombreuses réunions qui ont débouché sur un accord moyennant une série de remarques qui doivent êtrelevées, notamment au niveau de la mise en conformité des installations électriques.

Les objectifs pour 2016 sont :

• Suivi du taux de cuivre dans les boues

• Le Service Exploitation reste vigilant sur les concentrationsen cuivre dans les boues : la situation est satisfaisante, maisle système mis en place actuellement à la piscine du Blocryreste manuel.

La mise en place des solutions définitives de réduction ducuivre (retenues dans les deux études UCL et SPW) doitencore être réalisée dans le cadre d’un plan d’investis -sement plus global. Toutefois nous remarquons une nettediminution du cuivre dans les boues depuis 2014.

0

6.000.000

12.000.000

18.000.000

24.000.000

30.000.000

36.000.000

42.000.000

27.8

22.7

56

28.2

47.3

16

30.2

89.9

72

31.8

28.8

57

30.1

86.7

83

26.1

38.4

32

28.0

10.2

34

34.5

33.1

47

37.6

71.6

03

35.6

63.9

87

38.5

69.6

66

39.5

00.0

00

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Estim

atio

n20

16

Volume d'eau réellement traité (m³)

0

20

40

60

80

100

98 94 98 82 8697 94 98 83 89 97 94 99 86 90 98 94 98 83 87

2013 2014 2015 Estimation 2016

DBO5 DCO PtotalMES Ntotal

(%)

Evolution du rendement épuratoire (%)

700

600

500

400

300

200

100

0

600

13/02/2014 13/08/2014 13/02/2015 13/08/2015 13/02/2016

Cu,mg/Kg MS

Linéaire Cu (mg/Kg MS)

Cu (mg/Kg MS)

Evolution du pourcentage de cuivre dans les boues

(MG/kg MS)

52

• Biométhanisation

• Suite à la présence temporaire d’une nouvelle collaboratrice bioingénieur, la procédure de suivi del’unité de biométhanisation a été revue et améliorée après quelques années de fonctionnement.

• La station n’étant à l’heure actuelle qu’à 60% de sa charge, une étude a été menée afind’envisager l’introduction de produits fermentescibles dans l’unité de biométhanisation.

Pour mener à bien ce projet, nous avons suivi les étapes suivantes :

• étude de la charge actuelle sur l’unité de biométhanisation

• réalisation d’un test de pouvoir méthanogène (BMP) de produits issus d’une société proche dela station, en collaboration avec le CEBEDEAU afin de déterminer d’une part la quantité de biogazque pourrait apporter cette introduction de produits fermentescibles, et d’autre part l’impact del’insertion des boues du méthaniseur (qualité et quantité) dans la filière de valorisationagronomique déjà en place

• demande de modification du permis d’exploiter de la station pour l’acceptation de ce produit

• test et rédaction d’un contrat pour la livraison du liquide sur base des impositions du permis

• mise en place des livraisons depuis juillet 2016

Une seconde étude similaire devrait êtrelancée concernant la possibilité d’in -tro duire les gadoues de fossessep tiques directement dans l’unitéde biométhanisation à la place del’entrée station.

Nous allons suivre les étapes précitéesavec l’espoir d’aboutir pour fin 2017.

• Sécheur : usures (abrasion filtre cyclone)

Le mode de fonctionnement 24h/24 a permis de fiabiliser l’installation, mais a aussi mis en évidence lespoints faibles.

Parmi ceux-ci, le plus problématique est l’usure rapide de l’ouvrage de récupération des poussières,c’est-à-dire le cyclone dont nous faisions mention dans le plan précédent.

Ce problème a été pris en compte dans le procès-verbal de réception définitive du chantier de la station. Unaccord a été trouvé sur base d’une solution proposée par l’exploitant qui est de remplacer la partie supérieurede l’ouvrage par une nouvelle coiffe en matière plus résistante (HARDOX).

De plus, une analyse biannuelle du point éclair (température d’auto-inflammation de l’huile thermique) esteffectuée permettant de programmer le remplacement de cette huile. Celui-ci devant être bien entenduprogrammé et budgetisé, car le volume total dans l’installation est de 15 m³, et l’huile thermique a un coûtimportant.

Le premier remplacement est envisagé en 2017.

Enfin, suite aux constatations d’usure importante sur le cyclone, nous allons procéder à la mesure endifférents points de l’épaisseur de la chemise interne du sécheur.

Cette chemise permet le contact de la boue avec la paroi chaude pour réaliser le séchage, l’axe du sécheurréalisant l’avancée du produit et donc pouvant engendrer de l’usure.

Cette usure apparaît d’une part sur les pales du sécheur, mais aussi sur la chemise, c’est pourquoi l’étudedes résultats de ce diagnostic nous permettra d’avoir une bonne idée de la durée de vie de cette chemiseet de budgétiser son remplacement que nous espérons le plus tardif possible (coût très important et arrêt delongue durée de l’unité de séchage).

Point de dépotage des produits FIRMENISCH

53

• Etude HAZOP, conclusion et projet de remplacement du filtre à manche pour desquestions de sécurité

Pour mémoire, fin 2015 nous avons opté pour un fonctionnement continu du sécheur 4jours/semaine (24h/24), afin d’optimiser le fonctionnement (réduction des phases dedémarrage/arrêt), réduire la consommation énergétique (gaz et électricité) et limiter l’usure dumatériel fortement sollicité lors des phases de démarrage et d’arrêt.

Comme c’est le cas pour toutes les installations, postes de travail et/ou situations de travail (travailde nuit), une analyse de risques est nécessaire et doit être réalisée par la ligne hiérarchique, avecl’aide du Conseiller en Prévention (Loi du Bien-être et AR d’exécution).

Ce travail d’analyse des risques existe pour le sécheur, mais doit être complété et affiné étantdonné la particularité de l’outil, les dangers intrinsèques de l’installation et les risques particuliers(ATEX poussière notamment).

Une réflexion commune (entre L. Mafa et V. Gooris) nous a amenés à nous orienter vers une étudede risques de type HAZOP (HAZard and OPerability study) adaptée pour les installations complexesdans lesquelles les paramètres de processus ont une grande influence sur le fonction nement.

HAZOP vise, par un travail en groupe, à identifier les défaillances possibles.

L’équipe qui utilise cette technique doit être multidisciplinaire et constituée d’experts quiconnaissent bien l’installation. Ce type d’analyse a déjà été réalisé pour le digesteur anaérobie (ATEX gaz).

La technique d’analyse étant très spécifique (questions/réponses sur des points très précis del’installation), nous devons nous faire encadrer par un bureau d’études qui maîtrise l’analyse HAZOP.

Une liste de questions issues de cette analyse estenvoyée au fournisseur VOMM, afin de clarifiercer tains points.

Les pré-conclusions de cette étude montrentque le filtre à manche de l’installation est unélément à risque. Le remplacement de celui-cipar une technologie à l’eau permettrait deréduire considéra blement les risques pour lepersonnel sur les instal lations de séchage.

Des réflexions à ce sujet sont planifiées fin 2016début 2017.

Le rapport final est attendu pour le derniertrimestre 2016.

Remplacement de la partie supérieure du cyclone (sécheur) Usure des pales du sécheur et de la chemise intérieure

Schéma technique de l’unité de séchage, basedu travail pour l’étude HAZOP

54

• Optimisation de l’unité de traitement et séchage

L’objectif que nous nous étions fixé bien avant la mise en service du sécheur était d’arriver à faire fonctionner lesécheur sans personnel sur site durant une partie de la nuit (de 22h à 7h) moyennant des adaptations des paramètresdu programme des automates (paramètres de régulation plus sensibles), des sécurités Hardware supplémentaires(double ment de l’instrumentation), etc.

Pour atteindre cet objectif de fonctionnement,plusieurs travaux et étapes doivent être franchis :

• Analyse des boues en vue de de déterminer le typede boues déshydratées souhaitées (en amont dusécheur) pour alimenter le sécheur (garantie defonctionnement stable).

A l’initiative de la SPGE, une étude a été com -mandée à l’ULg-Département de la Chimie desProcédés.

En cours de travail après transmission des infor -ma tions des analyses et résultats, l’ULg a décidéd’abandonner le projet considéré comme tropcomplexe et non modélisable en laboratoire.

La réunion avec la SPGE et l’ULg en mai 2016 aconclu à l’abandon du projet de modélisation.

• Analyse des paramètres de fonctionnement etdes résultats.

N’ayant pas d’informations «scientifiques» permettant de définir la qualité des boues «optimales » en amont dusécheur, nous avons décidé d’analyser l’ensemble des informations en notre possession.

Un étudiant Bachelier en Agronomie a réalisé un mémoire en juin 2016.

Certaines propositions d’amélioration issues de ce travail sont mises en place sur le terrain (optimisation de la gestionde la fréquence de nettoyage à l’air comprimé du filtre à manches, etc.).

• Mise en conformité et renforcement de la détection incendie.

Le marché a été réalisé, mais n’a attiré qu’un seul fournisseur. De plus, les objectifs de la SPGE en matière dedétection incendie semblent avoir été remaniés, ce qui modifierait notre choix. Le marché sera relancé avant fin2016 avec une modification du contenu du CSC.

• Collaboration avec le fournisseur du sécheur VOMM nécessaire pour l’adaptation du programme, les retoursd’expérience, risques, etc.

Malgré de très bons contacts avec la société VOMM, nous devons constater que les messages reçus concernant lapossibilité de fonctionnement continu sans personnel une partie de la nuit sont très confus : «oui pas de problème,car d’autres usines fonctionnent de cette manière», «non car installations non adaptées», «oui mais des analysesdes boues sont nécessaires», etc.

• Mise en place d’un traitement alternatif par post-chaulage dans le cadre d’un arrêt prolongé

Suite à l’expérience acquise depuis la reprise du sécheur, nous sommes exposés à des arrêts programmés ou non.Malgré la présence de l’unité de biométhanisation, ceux-ci peuvent engendrer des augmentations du taux dematières sèches des bassins.

Pour éviter cette situation extrême et maintenir en continu l’alimentation de l’unité de biométhanisation, l’équipede Basse-Wavre a étudié la possibilité de placer en « by pass » du sécheur une unité de post chaulage des bouesdéshydratées.

Les boues déshydratées pourront être chaulées avec de la chaux magné sienne habituellement utilisée sur nos sites,et valorisées sous forme pâteuse comme le sont la grande majorité des boues de stations.

Le Service Exploitation a rédigé un CSC et passé ce marché comme DIHEC.

L’installation se compose d’un silo réhabilité pouvant contenir de la chaux, d’une vis de dosage de chaux, et enfind’une vis de convoyage/mélange de la boue et de la chaux.

Ce matériel sera opérationnel fin 2016.

Schéma thermique de l’unité de digestion des boues de Basse-Wavre

55

• Poursuite du bilan énergétique en collaboration avec ULg et la SPGE

Faisant suite à la réunion du 23 mai 2016 entre la SPGE, l’IBW et l’ULg, il a été convenu de la prolongation de cetteétude avec des compléments d’informations. La première partie ayant été consacrée à l’étude sur base des fichestechniques.

Afin d’avoir des informations pratiques et procéder à un bilan pratique, des capteurs complémentaires devront êtreinstallés sur le terrain. Pour ce faire, nous avons déterminé avec l’ULg la liste de capteurs à mettre en place pourpermettre le bilan thermique de la station (en particulier l’ensemble digesteur/sécheur/cogénération/ chaudière).

Après consultation des plans et discussions, une liste de capteurs de température et de débitmètres a été établie,ainsi que des fiches techniques nécessaires aux bilans thermiques.

Un marché est prévu pour l’achat et la mise en place de ce matériel.

• Divers

En octobre 2016, l’IBW participera à l’organisation d’une fête en l’honneur de la fin du premier cycle complet desClasses d’Eau.

2.2.2 Station d’épuration de Villers-la-Ville (8.000 EH)

Les deux dernières années ont été consacrées à la levée des remarques de garantie. Parmi celles-ci, il y en avait deux très importantes : la gestion du pompage et transport des boues vers les containeurs,ainsi que la gestion de la vidange du bassin d’orage.

Les objectifs pour 2016 sont :

• Pour rappel, cette station est la dernière installation de l’IBW pourvue d’un traitement de déshydratation desboues par centrifugation.

La technologie de pompage ne donnant pas entière satisfaction malgré de nombreuses réunions entrel’entrepreneur, le fournisseur et l’IBW, il a été décidé d’installer une nouvelle technologie début 2016.

L’équipe d’exploitation a pu tester celle-ci durant les derniers mois, afin de valider le fonctionnement.

• Améliorer le fonctionnement de la vanne de vidange du bassin d’orage.

Après des tentatives d'amélioration de la gestion de cette vidange du bassin d’orage en collaboration avecl’entrepreneur, il est décidé de procéder à des modifications électromécaniques. Le Service Exploitation a proposé àl’entrepreneur une solution déjà mise en place sur d’autres stations et qui est efficace. Malheureusementl’entrepreneur n’a pas voulu retenir cette solution et a préféré placer une nouvelle pelle de vanne à moindre coût.Force est de constater que cette modification ne porte pas ses fruits.

Cette remarque faisant partie des points relatifs à la réception définitive du site, une nouvelle réunion estorganisée en septembre 2016 afin de trancher à ce niveau.

• Eaux claires parasites.

Les investigations endoscopiques réalisées par le Service ont montréplusieurs points d’entrée d’eau claire dans le collecteur par des joints.Ces intrants sont fonction des conditions climatiques et du niveau dela nappe phréatique particulièrement haute dans cette vallée. Destravaux de chemisage ont été réalisés début 2016 avec une sensibleamélioration de la quantité d’eau arrivant à la station.

Cette réduction permet d’envisager une meilleure gestion du bassind’orage, mais la quantité d’eau à traiter reste importante, c’estpourquoi d’autres travaux plus conséquents devront être programmés.Ceux-ci nécessiteront la réalisation d’un dossier complet par le ServiceExploitation et l’équipe des collecteurs à présenter à la SPGE.

Modification de la trémie et vue de la nouvelletechnologie de pompe gaveuse installée sur lastation d’épuration de Villers-la-Ville

Photo issue de l’endoscopie avec entrée d’eau dans le collecteur

56

2.2.3 Station d’épuration de la Vallée de la Lasne (100.000 EH)

Après les travaux de nettoyage et d’évacuation desdébris, un second chantier dans le chantier s’estouvert sur le site de Rosières, en plus de la 2e phase deremplacement des conduites.

• Place à la remise en état du bâtiment victime del’incendie : ces travaux commencent par ledésamian tage du local et ensuite la réhabilitationinterne du bâtiment.

• Remplacement des châssis et remise en état del’électricité.

Le montant total actuel du sinistre s’élève à330.150,59 € avec un budget important pour ledésamiantage (36.300 €).

• Poursuite des travaux de la phase II de rénovation des conduites inox corrodées, après la remise en service de laligne I (ancienne ligne) et l’arrêt complet de la ligne II (filtration membranaire) en octobre 2015.

• Mise en place d’une unité provisoire d’eau de service, carinitialement l’eau provient de l’unité membranaire momenta -nément indisponible.

Les objectifs pour 2016 sont :

• Clôture des travaux de réhabilitation du local incendié,fourniture et gestion des interventions (rénovation et mise àniveau du système de détection incendie) ;

• Fin des travaux de remplacement de conduite pour la partiemembranaire ;

• Remise en service des deux lignes de traitement des eaux enparallèle (membranaires et filière biologique classique) ;

• Travaux importants de maintenance sur les filtres-presses réalisésen interne par le personnel du site aidé d’intérimaires ;

• Maintenir les normes dans une installation en chantier :l’autosurveillance de la station a été renforcée durant cettepériode d’exploitation difficile avec une seule ligne de traitement(ligne biologique) ;

• Désodorisation : après l’audit réalisé en 2015 par la société DESOTEC, nous avons mis en place un mode defonctionnement dégradé de l’unité de désodorisation permettant de garantir la qualité de l’air, mais en limitantl’utilisation de produit chimique.

Désamiantage du bâtiment

Pose des nouveaux chassis

Unité de filtration provisoire pour eau de service

Mise en place d’une pompe provisoire gros débit pour le bypass d’une conduite

57

Les derniers travaux de mise en ordre de la station seterminent avec l’entrepreneur DUCHÊNE (programmede gestion des filtres membranaires, problèmesélectromécaniques et d’adaptation du matériel pourles pompes de perméats des tanks membranaires,problèmes de dimensionnement des hydroéjecteursdes bassins d’orage, etc.).

L’ensemble de ces travaux nécessite le retrait dematériel de pompage avec la mise en application desconsignes relatives à la procédure de consignationhydraulique.

Pour rappel, cette procédure a été mise en place suiteaux problèmes d’inondations survenus sur plusieursstations les années précédentes.

2.2.5 Station d’épuration de Bousval (4.150 EH)

Après sa reprise en exploitation en décembre 2014 et un peu plus d’une annéed’optimisation, les efforts des exploitants ont permis d’obtenir une qualité d’eaurespectant les normes en azote et en phosphore.

Il y a également eu une modification du permisd’environnement par rapport aux normes de rejet(article 65) : en effet, les normes initiales étaientparticulièrement contraignantes pour une station demoins de 10.000 EH.

Celles-ci ont été revues à la hausse : 15 mg/l en azotetotal et 2 mg/l en phosphore total.

Suite aux problèmes récurrents dans le cadre de lagarantie par rapport aux automates et à lacommunication, il a été convenu qu’un audit extérieurserait réalisé sur l’installation.

Cet audit qui aura lieu au 3e trimestre 2016 permettra,nous l’espérons, d’apporter les ébauches de solutionspour la levée de ces remarques.

La station a également été ouverte pour une visite « privée » à une association deriverains soucieux de mieux comprendre le fonctionnement de l’installation. Cettevisite s’est soldée par un réel engouement du voisinage qui est venu nombreux malgréle temps incertain ainsi que le match joué par les belges au même moment.

2.2.6 Test de co-compostage sur les boues d’épuration de la station de Perwez (3.500 EH) :

«Travail de fin d’études sur le co-compostage de déchets verts et de boues liquides, et qualification agronomiquede boues de stations d’épuration sous différentes formes (pellets, poudres, pâteuses, mélanges poudres/compost)»

a) Le travail de fin d’études d’une stagiaire en Agronomie a mené à l’organisation d’un protocole de tests de co-compostage de déchets verts et de boues d’épuration (boues liquides provenant de la station d’épuration de Perwez).

Le co-compostage peut être une solution technique et économique pour les petites stations décentralisées n’ayantpas de système de déshydratation, car il permettrait de diminuer le volume des boues et le coût de transport desboues liquides qui est assez élevé pour les petites stations décentralisées.

Ce test a été réalisé dans 2 conteneurs afin de faciliter la gestion et améliorer le suivi.

Une quantité de 12 m3 de boues floculées a été injectée dans chaque conteneur.

Le dépôt des boues dans les conteneurs a marqué le début de la phase de déshydratation. Le volume total desboues a été injecté dans les conteneurs en une application.

Retrait d’une pompe pour réparation avec plaque d’obstruction

Visite de la station

58

S’en suit une phase de déshydratation avecune diminution rapide et importante du litde boues avant la phase de compostagepropre ment dite.

Un suivi scrupuleux des matières sèches etdes températures a été réalisé entre coupépar des phases de retournement.

b) Un test est en cours en collaboration avec le Laboratoire de la Province à La Hulpeet la Faculté d’Agronomie de l’UCL concernant les rendements de culture parrapport aux types d’amendements utilisés (issus uniquement de nos stationsd’épuration).

Une terre a été subdivisée en lots sur lesquels ont été épandus des boues pâteuses,des pellets, des poudres, et un mélange poudre/compost.

La partie réalisée par l’UCL (ASBL CENTRE MICHAMPS) permet, par incubation, lacaractérisation de la matière organique par minéralisation potentielle du carbone etde l'azote.

Une terre a été subdivisée en lots sur lesquels ont été épandues des boues pâteuses,des pellets, des poudres, et un mélange poudre/compost.

La récolte sur ces microparcelles permettra de déterminer le rendement en rapportavec les amendements utilisés.

Les récoltes auront lieu courant du mois d’octobre, le Service Exploitation rédigeraun rapport complet dès réception des résultats en collaboration avec le Laboratoirede La Hulpe.

Les objectifs pour 2016 sont :

• Obtention du rapport final des tests en collaboration avec le laboratoire de laProvince à la Hulpe et l’UCL (ASBL MICHAMPS), fin 2016.

S’ils s’avèrent positifs, ces résultats nous permettront de motiver auprès desinstances la valorisation de certains produits ou coproduits (mélange de boues et dedéchets verts).

• Présentation à la SPGE de l’étude réalisée sur le co-compostage des boues de Perwez.

Lit de déchets verts dans le conteneur Evacuation de l’eau drainéeDépotage de la boue dans le conteneur pour drainage

Représentation pratique de la disposition desparcelles avec leur divers amendements

59

2.2.7 Station d’épuration de Waterloo (20.000 EH)

Trois gros dossiers sont en cours sur la station d’épuration de Waterloo. Ceux-ci sont traités encollaboration avec le Service Investissement, car ils portent sur des éléments nécessitant descompétences en structure.

D’une part : le traitement des eaux de surverse du bassin d’orage,pour lequel un projet de DIHEC est en élaboration avecl’installation d’un dégrilleur mécanisé permettant le retrait desdéchets issus des eaux en cas de surverse de ce bassin. Ce dossier de qualité des eaux est sensible et les deux servicess’attèlent à trouver rapidement une solution pérenne à ceproblème.Toujours dans le même cadre, l’équipe d’exploitation a fait placerdes débitmètres particuliers et inhabituels en plus de ceuxexistants sur l’Argentine en aval du site et en sortie du bassind’orage lors de périodes pluvieuses importantes dépassant ledébit nominal de la station. Toutes ces données sont récoltéesafin d’avoir une vue d’ensemble des eaux impactant la station, lebassin d’orage et l’Argentine.

D’autre part : la poursuite du dossier de réhabilitation du digesteur, après la réalisationd’un rapport présenté à la SPGE avec un estimatif des prix pour la remise en état del’installation existante.

Afin d’avoir le maximum d’éléments pour répondre aux questions relatives au devenir dela station, il a été proposé de réaliser une pré-étude nommée « Etude générale desalternatives et des adaptations de process envisagées pour anticiper une augmentation dela charge sur la station d’épuration de Waterloo avec le programme WEST ».

Ce programme permet de modéliser la station de Waterloo et d’envisager différents scénariide fonctionnement sur base des informations process et qualitatives de la station.

Le marché est attribué et l’étude devrait débuter en octobre 2016.

Cette étude va nous permettre de mieux appréhender l’avenir de la station et de faire lesbons choix en termes de rénovation partielle de certains ouvrages (isolation des digesteurs,décantation primaire) ou un projet plus global.

Enfin, les bâtiments de la station (plus particulièrement les sanitaires) prennent de l’âge.Il est temps de réaliser un lifting de ces installations et réhabiliter ces locaux.

Un marché est en cours d’élaboration à ce sujet et devrait être lancé d’ici quelques mois.

Les objectifs pour 2016 sont :

• Finaliser l’étude générale des alternatives et des adaptations de process envisagées pour anticiper uneaugmentation de la charge sur la station d’épuration de Waterloo avec le programme WEST (DIHEC)pour janvier 2017.

• Finaliser le CSC relatif au prétraitement des eaux de surverse du bassin d’orage et mise sur le marchépour une réalisation des travaux à partir du 2e trimestre 2017.

• Même objectif pour le marché de réhabilitation des sanitaires du bâtiment administratif avec réalisationdes travaux en 2017.

• Réalisation d’une base de données relative aux débits mesurés par les différents débitmètres installéssur la station.

Informations très importantes pour l’étude du devenir de la station (étude mentionnée ci-dessus).

2.2.8 Station d’épuration de Nivelles (44.450 EH)

La station de Nivelles est reprise en exploitation par l’IBW depuis le début des années 2000. Elle vanécessiter quelques travaux dont celui du renouvellement du traitement des boues, et plusparticulièrement de la flottation. Cet ouvrage qui permet l’épaississement des boues est clairementle maillon faible et limitant de la ligne de traitement.

Print-screen de l’écran de supervision : valeur instantanée intégrée à la supervision

Etat actuel des sanitaires

60

Un marché sera lancé en 2016 afin de procéder au remplacement de cet ouvrage par deux épaississeurs àdisques du même type que ceux que l’on trouve à la station de Waterloo.

Un second dossier très important est le renouvellement des rampes et diffuseurs d’air.

De nombreuses investigations ont été réalisées par les exploitants de la Zone Ouest pour réaliser un état deslieux, et surtout déterminer la faisabilité d’extraction et de remplacement de ces rampes qui sont trop abiméesou colmatées que pour être réutilisées.

Un plongeur est également intervenu pour déterminer l’état du fond du bassin, car lors de l’extraction d’unedes rampes pour l’investigation, il n’y a plus eu possibilité de la déposer dans sa position initiale, ce quisuggère un dépôt important dans le fond du bassin, dépôt principalement constitué de filasses.

De plus, l’exploitant se voit confronté à un problème environnemental puisque la station de Nivelles n’estpourvue que d’un seul bassin biologique. S’il faut vider celui-ci, cela nécessite l’arrêt complet de la stationpour une durée importante permettant la vidange et le nettoyage du bassin (15.000 m³). Cette option estdifficilement envisageable donc nous devons trouver une solution alternative pour maintenir le traitementdes eaux tout en réalisant les travaux. Il s’agit d’un challenge conséquent pour l’équipe d’exploitation en2017.

Enfin, suite aux nombreuses pollutions aux hydrocarbures constatées dans l’influent de la station, nousavons dû prendre des mesures.

Les impacts de ces pollutions sur la station sont nombreux : dysfonctionnement de la biologie, éliminationthermique des boues de la station, etc. C’est pourquoi il a été décidé de placer une sonde de détectiond’hydrocarbures en entrée de station qui nous permettra via la garde de réagir plus rapidement et de limiterles impacts sur la station.

Flottateur

Plongeur inspectant l’état du fond du bassin biologique de la station

61

Les objectifs pour 2016 sont :

• Terminer les investigations sur le bassin biologique de la station et déterminer le mode opératoire pour lamise en place des travaux.

• Finaliser le marché de rénovation du traitement des boues et lancement de celui-ci pour début des travauxmi 2017.

2.3 MAITRISE DES COÛTS D’EXPLOITATION

La maîtrise des coûts continue d’être un des objectifs principaux du Plan Stratégique 2014-2016.

Nous constatons une augmentation des coûts à l’EH (équivalent-habitant) sur les stations d’épurationde plus de 100.000 EH, alors que les coûts par EH dans les stations de 2.000 à 10.000 et de 10.000 à100.000 restent stables.

En 2015, nous avons noté une augmentation des coûts liés aux installations de moins de 2.000 EH. Cetteaugmentation est visible sur de nombreux sites et peut être mise en liaison avec des investissementsparticuliers (telle que la rénovation du chenal de Sainte-Wivine) et des frais liés à la sécurité sur les sitesen constante progression au vu de nos nouvelles exigences.

Cette situation s’explique aisément par les nouveaux traitements de l’air, des boues et des eaux mis enplace sur ces stations d’épuration réhabilitées ces dernières années.

Cette évolution des dépenses est notamment bien visible au niveau de la consommation des réactifs et del’achat des pièces d’usures très spécifiques et relativement coûteuses (instrumentation, automation, etc.).

20.000.000

15.000.000

10.000.000

5.000.000

02014 201520132012201120102009

25,00

20,00

15,00

10,00

5,00

0

€ total € /EH

Evolution des frais de fonctionnement

en € (2009-2015)

120,00

100,00

80,00

60,00

40,00

20,00

0>100.000EH entre 10.000 et

100.000EHentre 2.000 et

10.000EH<2.000EH

2010

2011

2012

2013

2014

2015

€ /EH

Frais d’exploitation en fonction

de la capacité EH des stations

OBJECTIFS INDICATEURS DE PERFORMANCEGENERAUX PU en PU en PU en PU en PU en PU en PU enDU SERVICE 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

(estimation)

Maîtrise Maîtrise du 0,121 0,110 0,1091 0,102 0,104 0,105 0,107 des coûts prix unitaire €/kWh €/kWh €/kWh €/kWh €/kWh €/kWh €/kWhfinanciers de l’électricité

HT

Coût EH Coût EH Coût EH Coût EH Coût EH Coût EH Coût EH2010 2011 2012 2013 en 2014 en 2015 en 2015

(estimation)

Maîtrise du coût 20,6 20,6 19,83 19,14 19,32 23,55 24,15 €/EH €/EH €/EH €/EH €/EH €/EH €/EH

PU = prix unitaire - HT = haute tension

NB : Coût total : frais généraux et contrat d’entretien SPGE compris

62

L’évolution des frais de fonctionnement à l’EH installé augmente pour l’exercice 2015, ce qui s’explique parles frais d’exploitation de la station d’épuration de la Vallée de la Dyle qui s’élèvent au vu des nombreuxtravaux d’amélioration réalisés sur l’installation.

Les coûts de fonctionnement de cette station évoluent également suite à la mise en service du sécheurà boues. Ces coûts commencent à se stabiliser.

Pour mieux les suivre, depuis juin 2015 nous avons mis en place des comptes budgétaires séparés pour leméthaniseur et le sécheur.

Malgré les difficultés inhérentes à la mise en service, ainsi qu’au débutde l’exploitation des plus grandes installations de l’IBW, de nombreusesactions sont en cours afin de maîtriser les coûts d’exploitation :

• réduction de la consommation des réactifs grâce à une optimisationdes procédés,

• actions visant à diminuer la consommation énergétique (optimisationdu fonctionnement des moteurs, action au niveau des éclairages,etc.),

• amélioration des procédés d’épaississement des boues (réduction destransports).

500.000

400.000

300.000

200.000

100.000

0

€/EH

Ener

gie

Trai

tem

ent

déso

doris

atio

n

Trai

tem

ent

des

boue

s

Trai

tem

ent

de l'

eau

Frai

s co

mm

uns

Labo

rato

ires

Frai

s pa

rtic

ulie

rs

Pers

onne

l

Frai

s gé

néra

ux

Taxe

s

Frai

s SP

GE

2011

2012

2013

2014

2015

Evolution des dépenses par poste budgétaire

250.000

200.000

150.000

100.000

50.000

02014 201520132012201120102009

21%

Evolution des frais bien être au travail et sécurité

140.000,00

120.000,00

100.000,00

80.000,00

60.000,00

40.000,00

20.000,00

02014 20152013

38%

42%

Détails des frais de gaz de 2013 à 2015

63

2.4 ACTIONS EN COURS ET NOUVELLES ACTIONS POUR LE PROGRAMME 2017-2019

2.4.1 Maîtrise des dépenses

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Objectif de diminution des consommations de réactifs chimiques : réalisation d’audits defonctionnement des 3 installations dedésodorisation chimique (Vallées de la Lasne, de la Dyle et du Hain)

Renforcement sur le terrain de la surveillance desconsommations des réactifs pour le traitementde l’eau et des boues (Genappe, Tubize, Nivelleset Waterloo)

• Fin des audits des unités de désodorisation réalisés par la sociétéODOMETRIC.

• Trois notes de synthèse des actions pratiques et de la planification de cesdernières sont terminées.

Economies en réactifs : 5.000 €/an.Pas de nouvelles actions pour le plan 2017-2019

• Comme prévu en 2014 (après phases de test et de suivi par le personnelde la cellule autosurveillance), nous avons procédé au remplacement dupolychlorure d’aluminium (208 €/T) par du Chlorure ferrique (130 €/T)moins coûteux aux stations d’épuration de Nivelles et Tubize. Comme pressenti lors des tests en 2015, le polychlorure d’alumi nium adû être maintenu à la station d’épuration de Waterloo, au risque dedevoir gérer plusieurs « bulking » (développement de microorganismesfilamenteux perturbant la décantation des boues avec pour conséquencedes pertes de matières en suspension dans le milieu récepteur).

• Une seconde série de tests sera réalisée fin 2016 à Waterloo afin deconfirmer ou infirmer les premières observations microbio logiques (indicede développement des microorganismes filamenteux) qui nous ontconduits à remettre en service le dosage de polychlorure d’aluminium.

• Les analyses des dépenses 2015 en réactifs montrent une relative stabilitédu coût à l’EH traité ainsi qu’une légère augmentation des consom -mations en chlorure ferrique suite au fonctionnement quasi continu desdécanteurs lamellaires de la station d’épuration de la Vallée de la Dyle(traitement de finition par temps sec et traitement de décantation partemps de pluie). Pour la station d’épuration de la Vallée de la Lasne, des amélio rationsau niveau du dosage de chlorure ferrique pourraient encore avoir lieuau moyen d’une sonde de mesure en continu du phosphore. Depuis2014, le CSC d’acquisition des sondes de mesure en continu duphosphore pour tous les OAA est en cours d’examen à la SPGE.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Réalisation d’un formulaire de contrôle des prix pour tous les réactifs• Optimisation des consommations de polymère et formation du person -

nel à la station d’épuration de Jodoigne• Réflexion et essais concernant l’utilisation de polymère en poudre

(économiquement et environnementalement plus intéressant)

2014 201520132012201120102009

0,50

0,45

0,40

0,35

0,30

0,25

0,20

0,15

0,10

0,05

0

€ total € /EH300.000,00

150.000,00

100.000,00

50.000,00

0

Evolution des frais de réactifs pour traitement eau

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

64

Participation et adhésion de l’IBW aux centralesd’achat SPGE : réactifs de traitement des eaux,boues et air de toutes les stations d’épuration1

Amélioration du fonctionnement desépaississeurs et stockeurs des boues sur lespetites stations d’épuration (Perwez, Quenast,Sart-Dames-Avelines, Saintes, etc.) : sur le planfinancier, il s’agit de limiter les transports desboues liquides par un épaississement correct desboues

• Marché SPGE/OAA : début 2016, derniers essais machines aux stationsd’épuration de Jodoigne et de la Vallée du Hain pour pouvoir désignerun des trois fournisseurs de polymère sélectionnés dans le cadre dumarché-cadre SPGE/OAA. Restent les essais à la station d’épuration de la Vallée de la Lasne qui ontdû être postposés suite aux travaux de réhabilitation des conduites(démontage des tables d’égouttage et filtres-presses).

• Marchés globaux (ensemble des stations d’épuration de la RégionWallonne) en cours pour les réactifs chimiques principaux (chaux vivemagnésienne, chlorure ferrique et polychlorure d’aluminium).

• Première réunion OAA/SPGE pour le prochain CSC concernant lepolymère. L’IBW ne remet absolument pas en cause l’intérêt de cesmarchés globaux qui permettent des économies substantielles à l’échellede la Wallonie, mais elle souhaite que la phase de tests machines soitallégée (organisation des essais par lot de boues ayant les mêmescaractéristiques) afin de limiter les coûts indirects liés aux essais (présencede personnel pour la préparation, réalisation des tests, surveillance etanalyses).

• Les marchés globaux OAA/SPGE liés aux produits en petit condition -nement ou faible consommation (désodorisation, lavage des filtres) n’ontpas été attribués par la SPGE (peu de candidats, pas de différence deprix par rapport aux commandes directes par les OAA).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Participation à l’élaboration du CSC pour le nouveau marché des

polymères pour les OAA (amélioration des tests qui restent très coûteuxpour l’IBW en termes de mobilisation du personnel)

Actions prises en 2016 :• Comme expliqué dans le précédent plan stratégique, un « plan

stratégique boues » a été réalisé pour la SPGE : des investissements luiont été proposés pour améliorer les procédés et réaliser des économies,notamment au niveau des transports des boues. A l’heure actuelle nous attendons toujours un retour par rapport à ceplan découlant de l’étude VALBOU (ULg/SPGE/OAA). Etant donné qu’ils’agit essentiellement de mesures organisationnelles ou d’investis -sements pris en compte dans les DIHEC, nous exécutons le plan qui nousparaît essentiel pour l’avenir, et ce notamment sur le plan économique.

• Suivi de plus en plus rigoureux des épaississeurs avec des retours enréunion de coordination afin d’améliorer les résultats de l’épaississementdes boues, et par conséquent diminuer les coûts de transport.

• Sonde de voile de boues dans les clarificateurs de la station d’épurationde la Vallée de la Dyle afin d’optimiser les purges des boues vers lesdigesteurs anaérobie.

• Amélioration de la gestion de l’épaississement et du transport des bouespar les agents de la cellule autosurveillance, conjointement avec lescontremaîtres : mise en place sur le terrain du suivi des épaississeurs(gestion conjointe par le technicien de la cellule autosurveillance et lecontremaître responsable de la station d’épuration concernée).

• Amélioration du stockage boues à la petite station d’épuration deCéroux (augmentation du volume de stockage de produits épaissis visantà optimiser les transports).

• Fin 2016, un CSC devrait voir le jour pour l’installation de deux bâchessouples de stockage des boues aux stations d’épuration de Perwez etBeauvechain.

1 Les prix actuellement pratiqués à l’IBW sont déjà très favorables pour la chaux et le chlorure ferrique, pour une même qualité de produit. Pour le polymère, la centrale des marchés SPGE devrait nous aider à diminuer les prix de ceux-ci pour les stations d’épuration des Vallées de la Dyle, du Hain et de la Lasne.

65

Surveillance des consommations d’eau de villeet actions visant à améliorer l’utilisation de l’eauépurée (mise à disposition de groupes-hydrophores pour délivrer l’eau de process, etc.)

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Nouvelles actions planifiées dans le plan stratégique boues• Essai d’optimisation de l’épaississement des boues (installation de drains

- Syndicat des Eaux et de l'Assainissement Alsace-Moselle)

• Globalement, la consommation d’eau a augmenté (cf. graphique ci-après), ce qui s’explique également par la mise en service et lefonctionnement en continu des ouvrages tels que les décanteurslamellaires à la station d’épuration de la Vallée de la Dyle. Une des principales consommations d’eau de ville concernait lestraitements de désodorisation pour le lavage de l’air vicié. Cetteconsommation d’eau de ville n’existe plus suite aux modifications dufonctionnement réalisé par nos services. Restent cependant desaméliorations possibles afin de rationaliser l’utilisation de l’eau ville etsensibiliser le personnelEn 2016, une augmentation très importante de la consommation d’eaude ville est à prévoir à la station d’épuration de la Vallée de la Lasne suiteaux travaux de réhabilitation des conduites inox. Cette consommation supplémentaire « prévue » de commun accordavec l’entrepreneur sera prise en charge financièrement dans le cadredes travaux. Fin 2015 ainsi qu’en 2016, l’utilisation d’eau de service à la station de laVallée de la Dyle a posé de très gros soucis suite à des contaminationsen matières en suspension : nous avons dû recourir à l’eau de ville pourla préparation des polymères anioniques (poudre à réhydrater)nécessaires pour la floculation des matières en suspension des eauxtraitées sur les décanteurs lamellaires.

• Suite des travaux et formation des agents afin de limiter l’utilisationd’eau de ville pour la préparation des polymères, ainsi que pour les unitésde désodorisation de l’air sur pratiquement tous les sites. Il est important de signaler une augmentation de la consommation d’eaude ville à la station d’épuration de Waterloo suite à une fuite d’eau.

• Installation d’un nouveau groupe-hydrophore à la station de La Bruyèreet optimisation de plusieurs groupes motopompes (prévue en 2015,reportée en 2016).

• Etude et installation d’un groupe hydrophore indépendant pour l’eau deservice utilisée pour la préparation des polymères des décanteurslamellaires de la station d’épuration de la Vallée de la Dyle.

• Rédaction d’un CSC pour l’amélioration du réseau d’utilisation de l’eaude service à la station d’épuration de Grez-Doiceau.

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Installation d’une bâche de stockage des boues terminée(station d’épuration de Céroux)

66

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Améliorations énergétiques (recenser les actionset installations existantes (pompes à chaleur,cogénération, etc.))

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Réalisation des travaux d’amélioration du réseau de distribution d’eau

de service à Waterloo, Grez-Doiceau et Vallée de la Dyle (décanteurslamellaires)

• Poursuite des actions décidées en 2015 (cf. plan stratégique 2015) dansle cadre du groupe de travail « Energie ».

• Quelques actions : • En mai 2016, débriefing suite à la première version du rapport ULg :

bilan énergétique de la filière boue (digestion, cogénération, etséchage) de la station de la Vallée de la Dyle. Suite à ce débriefing réalisé en présence de la SPGE, il a été demandéau service du Professeur Angélique LEONARD (Faculté des sciencesappliquées – Procédé et Développement Durable) de continuer le bilanénergétique. La poursuite des travaux nécessitera des investissementsvisant à améliorer le comptage des gaz (compteurs gaz), mesurer lespressions, etc. Une étude technico-financière est en cours et sera présentée fin 2016à la SPGE.

• Fin 2016, modification du programme des automates digesteurs,aménagement des bruleurs des chaudières du traitement de biomé -thanisation, réparation d’une conduite enterrée d’eau chaude qui aété sinistrée (échangeur de chaleur) afin de favoriser l’utilisation debiogaz au niveau de l’unité de biométhanisation avec pour objectiffinal de limiter au strict minimum l’utilisation de gaz de ville.

• Dès le mois d’août 2016, une étape importante d’optimisation del’installation de biométhanisation suite à l’apport de « jus sucrés etconcentrés » en provenance d’une industrie locale a été franchie.Cette source devrait nous permettre d’obtenir 15 à 20 % de méthaneen plus (selon les tests laboratoire), et par conséquent d’améliorer laproduction d’électricité et de chaleur.

• Remplacement progressif des anciens éclairages par des éclairagesadaptés moins énergivores.

• Tests d’un logiciel de régulation du chauffage mazout aux stationsd’épuration de Grez-Doiceau et Ways terminés. Les résultats sont très positifs à la station de Grez-Doiceau (économiede plus de 40 %). Ces résultats sont possibles moyennant une certaine discipline dupersonnel des sites. A la station de Ways, l’absence de personnel en permanence sur lesite ainsi que les passages irréguliers du technicien ne permettent pasd’optimiser le chauffage. Fin 2016 la station de Jodoigne sera équipée d’un logiciel derégulation du chauffage.

2014 201520132012201120102009

0,250

0,200

0,150

0,100

0,050

0

€ total € /EH140.000,00

120.000,00

100.000,00

80.000,00

60.000,00

40.000,00

20.000,00

0

Evolution des frais de consommation d’eau

67

Amélioration des consommations électriquesde certaines stations d’épuration et stations de pompage ou unités opérationnelles (groupe de travail Energie)

• Standardisation des installations, contratsde maintenances et d’entretien, etc.

• Organisation de nouveaux marchés publicsincluant toutes les installations : il s’agit depoursuivre notre travail de globalisation dumatériel dans un même marché afin de profiterde l’effet de taille avec pour finalité l’obtentionde bonnes conditions financières

Il en sera de même pour les locaux administratifs de la station de laVallée de la Dyle (dès 2017).

• Amélioration de l’installation de chauffage au gaz de ville de la stationd’épuration de la Vallée du Hain : révision complète de la program -mation du fonctionnement des aérothermes et du chauffage central.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Mise en place des actions visant à optimiser l’utilisation de biogaz à la

station d’épuration de la Vallée de la Dyle (exécution du plan d’actionsuite à l’étude de l’ULg)

• Suite de l’optimisation des consommations de mazout avec le logiciel derégulation du chauffage (station d’épuration de Nivelles)

• Recherche de nouvelles sources de carbone pour l’unité de biométhani -sation de la station d’épuration de la Vallée de la Dyle

• Réalisation des travaux d’optimisation de toutes les chaudières ainsi quepour l’installation d’échange de chaleur de la station d’épuration de laVallée de la Lasne en exploitation.

• Limitation effective du fonctionnement des installations de désodorisationet de ventilation au strict nécessaire (gros consommateur d’énergieélectrique).

• Fin 2016 début 2017 (période hivernale), sensibilisation du personnel àl’utilisation rationnelle du chauffage (fermeture des portes, utilisationdes boîtiers de régulation thermostatique, etc.).

• Mise en place d’un système de récupération énergétique sur lescentrifugeuses (en collaboration avec ANDRITZ). Essai comparatif à la station de Jodoigne et installation en 2016. Economie mesurée de 20% de la consommation électrique.Les centrifugeuses de Tubize et Grez-Doiceau seront probablementéquipées du même système dans le courant de l’année 2017.

• Mise en place de l’organisation de surveillance des batteries descondensateurs.

• Participation au groupe de travail SPGE/OAA « Amélioration des process»:étude des possibilités de réduction de la consommation énergétique liée àl’aération en station d’épuration (cf. rubrique amélioration des process duprésent rapport).

• Réduction du nombre de bassins d’aération en fonctionnement à la stationde la Vallée de la Dyle (deux bassins d’aération vidés en juillet 2016) etoptimisation du fonctionnement. Il s’agit d’adapter les conditions de fonctionnement des bassins biologi -ques à la charge au niveau massique (charge polluante) et hydrau lique.Ces essais pourraient déboucher sur un mode de fonctionnement été/hiver.

• Poursuite des travaux de standardisation des équipements des stationsde pompage, et ce plus particulièrement au niveau des installationsd’automation/télétransmission, matériel électrique et de sécurité.

• Achat groupé de poubelles et petits conteneurs « ignifuges » afin delimiter les risques d’échauffement de certains déchets (risque de réactionchimique des chiffons imprégnés de diverses substances chimiques,déchets métalliques, etc.).

• Pompage des boues des petites stations d’épuration et transport versdes centres de traitement des boues (soit 13.760 m3 de boues par an).

• Achat de matériel de sécurité pour l’ensemble des sites : systèmes dedescente/remontée pour le personnel chargé de l’inspection des chambresde visite, fosses et espaces confinés, sécurisation des certains trapillons desstations de pompage, ainsi que pour la station d’épuration de Plancenoit.

• Marché attribué concernant l’entretien de toutes les chaudières HVACinstallées sur les stations d’épuration.

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

68

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Contrôles règlementaires par OA (électricité,lutte incendie, etc.)

Analyse des boues

Amélioration de la gestion de la flotte desvéhicules

• Marché attribué concernant l’entretien des abords des stations d’épu -ration (gestion différenciée des espaces verts).

• Certains marchés groupés pour l’ensemble des opérateurs dans le secteurde l’eau en Wallonie sont en cours ou en préparation (nouveaux marchésou renouvellements) : polymères, assurances Hospitalisation et Accidentsdu Travail, système de mesure en continu du phosphore, enlèvement ettraitement des refus de dégrillage, polymère (2e marché groupé), etc.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Globalisation du marché d’enlèvement des déchets de refus de dégrillage

(marché groupé OAA/SPGE)

• Rédaction d’un CSC pour une mise en concurrence pour le contrôle desinstallations électriques, ainsi que pour le matériel de lutte incendie(objectif reporté en 2017).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Réalisation du marché et exécution dès 2018• Rédaction d’un CSC pour une mise en concurrence pour le contrôle des

installations de levage

• Rationalisation des analyses des terres et des boues terminée. Néanmoins une série d’analyses supplémentaires de boues issues de lastation d’épuration de la Vallée de la Dyle ont dû être réalisées à lademande du SPW suite à l’introduction des jus sucrés de l’entrepriseFIRMENISCH dans l’installation de biométhanisation. Un suivi plus régulier des boues de la station de Grez-Doiceau a étéorganisé suite à une « alerte pollution » au niveau de la rivière émanantde la DPC (pas d’impact mesuré sur les boues de la station).

• La réflexion menée (cf. plan stratégique précédent) concernantl’échantillonnage des boues et les fréquences d’analyse dans le cadred’un groupe de travail SPGE/OAA/SPW Direction Protection des Sols apermis d’homogénéiser certaines fréquences d’analyses. Il a été décidé d’imposer les analyses permettant de cibler leshydrocarbures d’origine pétrogéniques ou non.

• La réflexion et les essais concernant la surveillance du taux de chaulagedes boues doit se poursuivre en 2016-2017. Une étudiante a débuté cetravail en 2016 dans le cadre de son TFE. Il est nécessaire de traduire lesobservations et mesures réalisées en recommandations et instructions àl’attention du personnel d’exploitation.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Suite des travaux concernant l’utilisation de polymère en poudre avec

SPGE/SPW Division de la protection des sols• Travaux et essais concernant l’optimisation des digesteurs anaérobie de

la station d’épuration de la Vallée de la Dyle

• Achat d’un nouveau véhicule mieux adapté pour les travaux d’endos copie(suspension renforcée, motorisation et charge utile adaptées). Le transfertde toute l’installation de diagnostic sera réalisé en octobre 2016.

• Réorganisation de la flotte (homogénéisation des véhicules par catégoriede profession, centralisation des informations concernant les véhicules…).

• Gestion du changement des pneumatiques (été/hiver) bien améliorée.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • En commun avec les autres services IBW, examiner l’opportunité de nous

faire encadrer par un gestionnaire de la flotte

69

2.4.2 Organisation du Service Exploitation

Les nouvelles stations d’épuration mises en exploitation ont nécessité des adaptations de l’organisation du Service.

Nous envisageons d’améliorer les points suivants :

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Formation des responsables de garde : forma -tions orientées vers les nouveaux procédés detraitement des boues et de l’air, ainsi que pourles nouvelles stations d’épuration et stations depompage

Formation de base pour les agents de garde :rappel des principes généraux des interventions(dans un premier temps, la priorité a été donnée auxresponsables de garde qui reçoivent les alarmes oules appels)

Poursuite des efforts visant à intégrer les nouveauxresponsables et agents dans le rôle de garde

Mise en place de la GMAO : les grandes orienta -tions concernant le type de GMAO nécessaire etl’opportunité de développer ou non le logiciel eninterne

• Formations internes visant à spécialiser les responsables de garde auxoutils en fonctionnement dans leur zone de garde (à poursuivre en2017).

• Septembre 2016 : finalisation du dossier informatif sur les stations depompage (localisation, équipements, particularités, etc.) pour aider lesresponsables de garde.Octobre/novembre/décembre 2016 : présentation du dossier auxresponsables de garde.

• Révision et amélioration du programme de formation interne pour lesresponsables de garde (2016-2017).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Poursuivre le programme de formation des responsables de garde (cela

reste une priorité)

• Création d’un PowerPoint explicatif avec les informations générales àtransmettre à tous les agents de garde (novembre 2016).

• Les formations sont à programmer sur les 3 zones (reportées en 2017).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Poursuivre le programme de formation des agents de garde (cela reste

une priorité)

• A l’occasion de la révision de toute l’organisation de la garde (terminéeen septembre 2016), la liste des agents et responsables a été revue, etla formation des nouveaux responsables a débuté.

• Un « compagnonnage » des nouveaux responsables existe et seramaintenu aussi longtemps que nécessaire.

• Après avoir acquis le logiciel de GMAO en 2015 (en commun avec l’UVEde Virginal), l’arborescence du matériel (commune à tous les ouvrages)et les premiers bons de travail ont été réalisés et sont utilisés sur lesstations de pompage ainsi que sur la station d’épuration de la Vallée duHain.

• Août 2016 : état d’avancement du projet GMAO réalisé (commun UVEVirginal/Exploitation des ouvrages d’assainissement).

• Rédaction d’un manuel d’utilisation de la GMAO.• Achat de 10 nouvelles clés d’accès et signature d’un contrat de

maintenance du logiciel.• Septembre 2016 : modification du logiciel pour intégrer les spécificités

liées à la gestion des stations de pompage.• Octobre/novembre 2016 : réalisation d’un plan pour l’extension aux

autres sites et formation des Chefs des zones et Contremaîtres.• 2017 : mise en place progressive de la GMAO sur les autres sites.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Poursuivre la mise en place de la GMAO sur tous les sites en 2017,2018

et 2019• Gestion progressive de la sécurité et du bien-être avec la GMAO (aspects

pratiques tels que les permis, fiches de situation des travaux, bons deconsignation/déconsignation)

70

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Le développement de l’outil de supervision àdistance reste une priorité, notamment au niveaudes petites stations d’épuration et stations depompage

Amélioration de l’organisation des « rondes » àdistance : il s’agit de la consultation des applicationsde supervision à distance chaque jour afin de décelerla moindre anomalie de fonctionnement non liée àune alarme ou un défaut

• Les travaux visant à faciliter l’accès aux ouvrages à distance sepoursuivent avec une priorité pour les stations de pompage qui sont deplus en plus nombreuses et très décentralisées.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Poursuite des travaux visant à superviser et prendre la commande des

installations à distance

• Travail important d’amélioration des rondes à la station de la Vallée dela Dyle suite au travail d’analyse de l’unité de biodigestion réalisé parune jeune Ingénieur Agronome engagée pour cette mission.Reste à mettre en application et répartir correctement les tâches dechacun en matière de surveillance des procédés à la station de la Valléede la Dyle.

• Poursuite des travaux visant à améliorer la ronde à distance sur lesstations de pompage.

• En ce qui concerne les plus petites stations d’épuration (inférieures à10.000 EH), nous constatons une utilisation très variable d’uncontremaître à l’autre de la consultation à distance. Des efforts visant àaméliorer cette situation doivent être consentis en 2017 (formation descontremaîtres, sensibilisation à l’intérêt de la consultation desapplications à distance, etc.).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Sensibiliser et former les contremaîtres à l’utilisation de l’outil de

supervision à distance

Extrait du manuel d’utilisation de la GMAO

71

2.4.3 Optimisation des ouvrages d’assainissement

La cellule automation se compose de techniciens Bachelier en Automation qui réalisent desinterventions d’amélioration des programmes d’automation ou de supervision. Ils gèrent aussil’ensemble du parc informatique administratif et technique, la protection incendie/intrusion, la gestionet l’amélioration des réseaux de communication.

Aujourd’hui, et encore plus dans les années à venir, la télégestion des installations (surtout les petitesstations d’épuration et stations de pompage) est essentielle non seulement pour la gestion journalièremais également durant les périodes de garde. La consultation des superviseurs ou des applicationsde supervision à distance peut être considérée comme le « cœur » de notre travail.

L’évolution de l’organisation du Service Exploitation, la qualité du travail, ainsi que la bonne gestionfinancière (maîtrise des coûts) reposent sur ces outils de consultation et de commande à distance, ainsique sur les logiciels de gestion tels que la GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur),et la GDE (Gestion des Données d’Exploitation).

A terme, ces outils devront être interconnectés afin d’obtenir un réseau complet de gestion techniqueet administrative.

Mi 2016, nous avons obtenu l’accord de la SPGE pour l’engagement d’un automaticien pour unedurée de 1 an (CDD) pour nous aider à faire face aux différents projets exposés ci-dessous :

AMÉLIORATION DES SUPERVISEURSACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Migration des supervisions des stations d’épu -ration Nivelles, Tubize et Louvain-la-Neuve vers lelogiciel de supervision CONTROL MAESTRO(travaux réalisés par les automaticiens du service)

Intégration des stations de pompage commu -nales reprises par l’IBW au superviseur desstations de pompage

Travaux importants d’amélioration des super -viseurs

• Fin des travaux de renouvellement de la supervision de la stationd’épuration de Louvain-la-Neuve : design et animation.

• Pour les stations d’épuration de Tubize et Nivelles, 80 % du travail dedesign est terminé.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Les travaux débutés s’étendent jusqu’en 2019 et ensuite poursuite avec

les stations d’épuration de Jodoigne

• Un marché a été réalisé pour la mise en place d’automates afin derapatrier les données vers la supervision à distance des stations depompage.

• Suite des travaux d’amélioration du superviseur des stations depompage : notamment amélioration de la gestion des alarmes.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Reprise par IBW d’un autre lot de 10 anciennes stations de pompage

des communes moyennant accord de la SPGE → d’où suite des travauxd’amélioration des automates/supervision à distance

• Amélioration de la gestion des épaississeurs de la station d’épuration dela Vallée de la Dyle avec pour objectif l’optimisation des pompages versles digesteurs.

• Amélioration du pompage des eaux usées à la station de Sart-Messire-Guillaume suite à l’installation d’une nouvelle technologie de pompage.

• Intégration au niveau du superviseur de la station de Waterloo de toutesles données de débitmétrie (bassin d’orage, décanteur d’orage et rejet).Tous ces travaux sont en cours et doivent être finalisés avant juin 2017.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Gestion des grands chantiers DIHEC introduits : pré-traitement Waterloo,

traitement des eaux d’orage, amélioration du traitement des boues deNivelles (ces chantiers amèneront des travaux de nouveaux automatismesainsi que des modifications des supervisions)

72

FIABILISATION DES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUESACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Réalisation des travaux de rénovation des TGBT deNivelles en limitant autant que possible lesperturbations des procédés

Rénovation ou amélioration de plusieurs TGBT :Houtain-le-Val et Jodoigne pour le TGBT du relevage

Réalisation d’un plan des travaux de rénovation desTGBT pour les années à venir (demande SPGE)

• Fin des travaux de réhabilitation des tableaux électriques (tableauxélectriques de l’atelier de déshydratation des boues et de la station depompage), mise en service et tests.

• Montant total des travaux (TGBT pompage) : 68.490 € HTVA.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Rénovation de nouveaux tableaux présentés dans le plan transmis à la SPGE:

à ce stade, la priorisation n’est pas établie (attente d’une réponse SPGE)

• Marché attribué pour le cloisonnage d’un TGBT (isolement desconditions environnementales défavorables) de la station Jodoigne encours d’élaboration : travaux planifiés fin 2016 pour un montant de28.465,53 € HTVA.

• Plan réalisé et transmis à la SPGE : sur base de ce plan, les travaux serontprogressivement planifiés dans le cadre des DIHEC.

Nouveaux tableaux électriques pour le traitement des boues (Nivelles)

Vérification des schémas électriques et identification des câbles

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AMÉLIORATION DU RÉSEAU INTERNE DE COMMUNICATIONACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Poursuite de la mise en place du réseau interneVPN (Vitual Private Network) et intégration dela GMAO

Installation d’un réseau de fibres optiques entreles différents bâtiments de la station d’épuration deNivelles

• Suite de l’intégration des sites de Bousval, Villeroux et Bomal.• Démonstration des logiciels de gestion des données d’exploitation en

service à l’INASEP, IPALE et AIVE : en collaboration avec la SPGE, nousespérons pouvoir bénéficier d’un des logiciels existant et l’implémenterdès 2017. Il s’agit d’un objectif très important pour le ServiceExploitation.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Mise en place du logiciel de gestion des données d’exploitation dès

2017.

• Décision de réaliser les travaux de pose de la fibre optique en interne.• Formation des techniciens IBW en juillet 2016.• Placement de la fibre optique avant fin 2016 et raccordement en 2017.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Adaptation de certains automates début 2017.

AMÉLIORATION DES PROCÉDÉS DE TRAITEMENT DE L’EAUACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Etude pratique visant à améliorer le pilotage desréacteurs biologiques (sondes rédox ou N-NH4)

Optimisation des sondes hydrocarbures installéessur 3 stations d’épuration (Vallées de la Lasne, de laDyle et du Hain)

• Synthèse des travaux (GT SPGE/OAA) réalisés par le CEBEDEAU « Etudedes possibilités de réduction de la consommation énergétique liée àl’aération en station d’épuration » : à l’heure actuelle, en assainissementcollectif, les coûts énergétiques représentent environ 20% des coûtsd’exploitation, et l’aération apparait comme un des postes les plusénergivore (et +- 60% de la consommation énergétique).En matière de gestion de l’aération, une certaine hétérogénéité despratiques entre les OAA est constatée.De ce fait, la SPGE et les OAA s’accordent sur l’intérêt de réaliser unemise en commun des bonnes pratiques et d’initier une réflexiontransversale visant à réduire la consommation énergétique des stationsd’épuration des eaux usées urbaines.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • L’action n°1 programmée en interne consiste à synthétiser le rapport

interne concernant les améliorations possibles en vue d’optimiser lesprocédés d’aération et réduire les consommations énergétiques : réalisationd’un guide de la bonne utilisation des systèmes d’aération (dès 2017).

• L’action n°2 est la mise en place de mesures permettant d’optimiser lesprocess d’aération (à partir de janvier 2017).

• Travaux d’adaptation des automatismes de la station d’épuration de laVallée de la Lasne pour l’installation d’un système de mesure duphosphore en ligne (fonction de l’état d’avancement du CSC SPGE).

• Suite à une multitude de défauts et dysfonctionnements de la sondeinstallée à la station d’épuration de la Vallée du Hain, il a été décidé deprocéder à son remplacement dans le cadre de la période de garantietoujours en cours pour cette installation (action terminée fin octobre 2016).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Etude technico-financière pour l’installation d’une sonde de détection

des hydrocarbures à la station de Nivelles (dès 2017).• Modification de la procédure de gestion des pollutions suite à

l’installation des sondes (attendre l’installation des sondes de détection).• Formation du personnel de garde à faire avant fin 2018.

74

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Installation de nouvelles sondes de détection desvoiles de boues à la station d’épuration de Nivelles

Remplacement des diffuseurs d’air du bassind’aération de la station d’épuration de Perwez

Remplacement des diffuseurs d’air du bassind’aération de la station d’épuration de Nivelles

Remplacement des diffuseurs d’air du bassind’aération de la station d’épuration de Tubize

• Achat et placement à terminer fin septembre 2016.

• Fin des travaux prévue en décembre 2016.

• Etude de faisabilité en 2016 : essais de levage avec grues, essais dedescente de rampes avec l’assistance d’un scaphandrier (plongeur) pourexaminer la faisabilité sans devoir procéder à la vidange du bassind’aération. Les travaux consisteront également à la réinstallation de nouveauxagitateurs.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Rédaction du CSC au cours du 1er trimestre 2017.

• Travaux en 2017 ou 2018.

• Dans ce cas, la vidange des bassins d’aération pourra se faire enalternance (une ligne à l’arrêt et une ligne en service).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Travaux à réaliser en 2017 et 2018 en alternance (ligne 1 et puis ligne 2).

• Etude technique de faisabilité (Services Investissement/ Exploitation)jusqu’en janvier 2016.

• CSC rédigé et mis sur le marché en août 2016 : 2 techniques ont étéchoisies : réfection des bétons jusqu’au ferraillage et mise en place d’une

Levage d’une rampe et impossibilité de raccordement d’une autre rampe

75

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Restauration des chemins de roulement desclarificateurs de Rebecq-Bierghes, Perwez, Nivelles,Rebecq et Beauvechain

Traitement des boues sédimentées de la lagunede Wavre-Nord (Petite Bilande)

Etude d’alternative d’upgrade (filière boue enpriorité 1) de la station d’épuration de Waterloo

nouvelle structure pour la station d’épuration de Rebecq-Bierghes, etplacement de tôles inox de couverture pour les autres stations (similaireà ce qui a été fait à Jodoigne il y a 10 ans).

• Estimation des coûts : 177.000 € HTVA.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Travaux à réaliser en 2017.

• Prélèvement et analyse des boues réalisés en juillet 2016.• Réalisation du CSC et mise sur le marché en octobre 2016.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Début du traitement au printemps 2017 avec suivi de la diminution de

la hauteur des boues (13 mois).

• Après avoir présenté à la SPGE une note de synthèse des travaux àréaliser pour la remise en service du traitement de digestion des bouesde la station d’épuration de Waterloo, il nous a été demandé de réaliserune pré-étude de scénarii à l’aide d’un logiciel de modélisation (logicielWEST déjà utilisé par les OAA et la SPGE pour l’optimisation des stationsd’épuration).

• Réalisation d’un CSC pour la désignation d’un bureau d’études (août2016).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Premières réunions en vue de débuter les travaux (implémentation de

données dans le logiciel) en octobre 2016 et poursuite en 2017• Debriefing interne + SPGE 2e semestre 2017

Chemins de roulement abîmés à la station d’épuration de Jodoigne

76

AMÉLIORATION DES PROCÉDÉS DE TRAITEMENT DES BOUESACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Réalisation d’un plan stratégique « boues »

Optimisation du pré-chaulage des boues (Valléede la Dyle)

Optimisation du traitement de digestion anaé -robie des boues (Vallée de la Dyle)

Séchage de boues externes (Vallée de la Dyle)

• Mise en place des actions proposées dans le plan stratégique « boues »(augmentation des capacités de stockage des boues à Céroux, Perwez,Beauvechain, étude co-compostage, étude visant à qualifier les pellets +essais aux champs, installation d’une unité de post-chaulage des bouesà la station d’épuration de la Vallée de la Dyle.Des investissements sont proposés à la SPGE. Remarque : le plan stratégique « boues » n’est pas présenté dans leprésent document étant donné son volume mais il est disponible surdemande ([email protected]).

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Suite de l’exécution des mesures du plan stratégique boues jusqu’en

2025.

• Suite aux essais réalisés en 2015 (cf. rapport stratégique 2015), il a étédécidé de travailler avec une chaux non cuite (l’hygiénisation des bouesn’étant pas nécessaire puisqu’il existe un post-traitement de séchage). Lecoût de la chaux non cuite est de 45,50 €/T au lieu de 160 €/T pour unechaux magnésienne cuite classique et permet de faire des économiesainsi que d’éviter les soucis d’obstruction des conduites suite à desréactions de carbonatation.

• Réalisation d’un CSC pour l’achat d’une unité de post-chaulage« mobile » qui sera utilisée durant les périodes d’arrêt du sécheur(poursuite de la déshydratation et du chaulage des boues même si lesécheur est à l’arrêt (fini fin mai 2016)).

• Désignation d’un fournisseur pour le matériel (silos, vis transporteuse,doseur) fin juillet 2016.

• Livraison du matériel sur le site fin octobre 2016.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Suite de la mise en service et amélioration en 2017

• Essais laboratoire afin de déterminer le pouvoir méthanogène d’un sous-produit de l’industrie agro-alimentaire en vue d’améliorer le rendement dudigesteur et indirectement la production de méthane (CEBEDEAU/IBW).

• Essais sur le terrain en cours depuis septembre 2015 (injection dans lesboues) et suivi du digesteur et des rendements.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Recherche et test avec de nouveaux sous-produits riches en carbone

(gadoues, graisses, etc.) • Suite de l’optimisation notamment en appliquant les recommandations

de l’étude réalisée en 2016

• Participation active de l’IBW à l’étude de l’ULg afin d’optimiserl’utilisation du sécheur et réaliser un bilan énergétique ; l’étude serafinalisée fin 2015 pour la partie énergétique et reportée à 2016 pour lapartie « qualité physico-chimique » des boues et optimisation du sécheur.

• Suivi des courbes de fonctionnement du sécheur réalisé afin dedéterminer le mode de fonctionnement le mieux adapté compte tenu dela production des boues par la station, des effectifs disponibles, de lastabilité du sécheur, TFE étudiant Bachelier en Agronomie en 2016, etc.

• Travaux d’amélioration du sécheur (réglage des palettes de convoyage)et du programme des automatismes afin d’atteindre l’objectif d’unfonctionnement continu du sécheur (à poursuivre dans les plansstratégiques 2017, 2018 et 2019).

77

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Rénovation de l’atelier de déshydratation des boues(Nivelles) (après l’installation d’une nouvelle centrifugeuse en2013, nous avons comme projet de doubler la lignede pré-traitement des boues)

• Réalisation d’une conférence de presse concernant la valorisationagricole des boues le 29/09/2015 (cf. rapport annuel 2015), suivie deréunions de travail et visite d’association professionnelle agricole enfévrier 2016 (Comice Agricole de Jodoigne). Suite des rencontres en 2017.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Test avec des boues interne réalisé durant le 2e semestre 2017 (action

reportée)• Présentation d’un plan d’investissement à la SPGE permettant un travail

continu ainsi qu’une amélioration de la sécurité (remplacement du filtreà manche, 2e unité de fabrication de pellets, etc.)

• Réalisation de travaux d’amélioration en fonction des investissementsautorisés par la SPGE

• Suite des rencontres avec les associations professionnelles agricoles en2017, 2018 et 2019

• Amélioration des automatismes du sécheur

• CSC en cours de rédaction par les Services Investissement/Exploitation(présentation du CSC au CE fin octobre 2016) : plusieurs réunionscoordination ont été organisées pour le suivi de la rédaction du CSC).

• Mise sur le marché en décembre 2016.• Il a été décidé de démanteler complètement la ligne existante de

prétraitement (flottateur et matériel électromécanique connexe) jugéetrès difficile à régler et stabiliser au profit d’un système d’épaississementà disque qui donne de très bons résultats à Waterloo.

Extrait de la présentation à l’occasion de la rencontre avec la Comice Agricole de Jodoigne en février 2016

Atelier de traitement des boues à la station d’épuration de Nivelles

78

AMÉLIORATION DES PROCÉDÉS DE TRAITEMENT DE L’AIRACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Optimisation des 3 installations de désodo -risation chimique (Vallées de la Lasne, de la Dyle etdu Hain)

• L’audit est terminé sur les sites des Vallées de la Dyle et du Hain.• Mise en place des actions pour l’installation de la station de la Vallée de

la Lasne (cf. point 2.4.1. Maîtrise des dépenses, 1er point dans le tableau).• Les actions découlant des audits « désodorisation » sont mis en place sur

les 3 stations, et plus particulièrement des travaux de placement de«registres réglables » des flux d’air à la station d’épuration de la Vallée dela Dyle pour un montant de 9.700 € HTVA (restent quelques travaux denettoyage complet des tours de désodorisation à la station d’épurationde la Vallée du Hain et des mesures du flux d’air à la Vallée de la Dyle) .

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Mise en place de procédures de surveillance du fonctionnement et de la

maintenance des désodorisations en mode normal et en mode dégradé(reporté à fin 2017 suite aux divers travaux en cours sur ces installations)

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Travaux d’adaptation des automatismes de lastation d’épuration de la Vallée de la Lasnepour l’installation d’un système de mesure duphosphore en ligne

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Réalisation des travaux (après désignation de l’adjudicataire et accord

définitif SPGE) planifiés fin septembre 2017.

• Adaptation du programme des automates.

Atelier de traitement des boues à la station d’épuration de Nivelles

2014 20152013

k.W.h/an3.500.000

3.000.000

2.500.000

2.000.000

1.500.000

1.000.000

500.000

0

Evolution de la consommation électrique

Diminution de la consommation électrique de 14% suite à la dimi -nution de ventilation (fonctionnement de la désodorisation en modedégradé et régulation par la sonde nitrate) (station d’épuration de laVallée du Hain)

79

AMÉLIORATION DU REPORTING PROCESSACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Amélioration des rapports trimestriels : tableauxde bord du fonctionnement des stations d’épuration

Mise en place de réunions de coordinationtrimes trielles pour toutes les cellules decompétences (actions à réaliser, délais, etc.)

Réalisation de bilans approfondis pour certainesstations d’épuration où des actions particulièresdoivent être prises dans les années à venir (travauxd’amélioration, extensions, etc.)

Amélioration de la gestion des non-conformités(résultats épuratoires)

• Généralisation des rapports trimestriels à tous les sites.• Amélioration du rapport trimestriel de la station de la Vallée de la Dyle

suite aux particularités de la station.• Révision des rapports trimestriels des sites sans traitement des boues en

cours (à finir avant fin 2016).

• Révision des PV de réunion terminée (afin de les rendre le plus pratiquepossible).

• Réunion régulière de coordination DIHEC pour les dossiers gérés par lesServices Investissement et Exploitation (coordination des actions néces -saires).

• Mise en place de réunion de coordination « sécurité » pour chaque zoneet intégration des points sécurité pour la cellule entretien des collecteurs,stations de pompage et endoscopie.

• Réunion de coordination « sécurité » SIPP et ouvrage d’assainissement(échanges entre les 2 Conseillers en prévention et la ligne hiérarchique).

• Des bilans spécifiques ont été édités sur les sites de Perwez (suivi de lacharge), Hamme-Mille et Hélécine (difficulté de gestion suite à laprésence d’eau claire parasite), etc.

• Nous ciblons certains problèmes spécifiques afin d’améliorer nos bilans.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Révision de la procédure relative aux dysfonctionnements biologiques

des stations d’épuration (avec l’aide d’un étudiant Bachelier enAgronomie de février à mai 2017).

• Une réflexion concernant la gestion des non-conformités a été entaméeen 2016.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Poursuite en 2017 des travaux visant à améliorer la gestion de non-

conformités : structuration des actions rectificatives en cas denon-conformité, définition des intervenants, gestion documentaire, etc.

Extrait de la nouvelle version du rapport trimestriel de la stationd’épuration de Hamme-Mille

80

2.4.4 Optimisation du réseau de collecte des eaux usées

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Poursuite des études diagnostiques des réseauxde collecte : Plancenoit, Rebecq, Chastre, Grez-Doiceau, Sart-Messire-Guillaume, Hamme-Mille, etc.

Réalisation des travaux pour les dossiers déjàintroduits à la SPGE (accord de principe) :Genappe, Sart-Messire-Guillaume, etc. ; les dossierstravaux seront pris en charge par le ServiceInvestissement de l’IBW

Amélioration de gestion des déversoirs d’oragesur base des statistiques d’intervention (prio -risation des interventions)

Amélioration de la gestion des déversoirs d’orage

• Suite des travaux pour les stations d’épuration de Hamme-Mille et Sart-Messire-Guillaume en 2016 : ces 2 dossiers seront présentés à la SPGEavant fin 2016 sous la forme mise au point dans le cadre du groupe detravail OAA/SPGE « eaux claires ».

• Mise en place des rapports synthétiques pour les communes ou pour lesservices internes IBW suite aux études diagnostic des réseaux de collectesdes eaux usées.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Poursuite en 2017 des autres dossiers d’études des réseaux « eaux

claires».

• Genappe : le dossier a été repris en charge par le Service Investissementde l’IBW : études visant la faisabilité techniques (travaux de séparationdes eaux difficiles au centre de Genappe).

• Pour fin 2016, les dossiers de Sart-Messire-Guillaume et Hamme-Milleseront complétés avec des données visant à montrer à la SPGE lesdifficultés et surcoûts rencontrés à l’exploitation avec les eaux claires.

• Perwez : les investigations réalisées sur le terrain afin de déterminer laprovenance des eaux claires n’ont pas permis de déceler des entréesd’eau particulières. Par conséquent, nous profiterons de l’étude ducadastre pour tenter de recenser les possibles situations anormales sur leréseau (début de l’étude de cadastre en septembre 2016).

• Villers-la-Ville : la gestion hydraulique à la station d’épuration de Villers-la-Ville reste très problématique et difficile pour l’exploitant (alimentationde l’installation à 1,5 à 2 QTS 18 (débit temps sec sur 18 heures, 1,5 à2 fois supérieur à la normal). Beaucoup d’investigations ont été réaliséesen 2016 afin de tenter de comprendre la provenance des eaux parasites :contrôle des clapets de retour d’eau sur les déversoirs d’orage,endoscopies du réseau d’égout et de collecte. Six chantiers visant àréparer des joints d’étanchéité défectueux ont été réalisés.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Genappe : finalisation du dossier d’investissement SPGE et phase travaux

dès 2017• Perwez : diagnostic (débit, charges) des points suspects sera établi ;

rapport final prévu pour fin mars 2017 • Villers-la-Ville : un rapport de synthèse reprenant l’ensemble des résultats

des investigations est planifié avant fin mars 2017.

• Dans le cadre du GT « eaux de pluie » (OAA/SPGE), un essai desurveillance de 4 déversoirs d’orage (débit, alerte débordement) débu -tera fin 2015 et se poursuivra toute l’année 2016.

Nouvelles actions du plan 2017-2019 : • Un rapport de synthèse des observations IBW + autres OAA est attendu

au cours du 1er trimestre 2017.

• Réalisation d’une banque de données des déversoirs d’orage et mise enplace du suivi : travail mis en place depuis de nombreuses années.

• Analyse des informations et établissement de statistiques (nombre debouchages, type d’intervention, fréquence d’interventions, etc.). Travail en cours qui se poursuivra en 2017.

• Définition des déversoirs d’orage prioritaire (idem point précédent auniveau des délais).

81

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

• Actions visant à améliorer l’organisation de l’entretien des déversoirsd’orage (meilleure utilisation des ressources internes, renforcement del’équipe après accord SPGE).

• Test et débriefing suite à cette nouvelle organisation de la surveillance etde l’entretien des déversoirs d’orage (2e trimestre 2017).

• Révision de la procédure d’entretien des déversoirs d’orage et formationdu personnel (2e trimestre 2017).

• Amélioration du suivi des observations des parties prenantes (Contrats-Rivières lors de l’évaluation des points noirs, les Communes, les Riverains,les pêcheurs, etc.). Mise en place d’un tableau de suivi des dysfonctionnements et retour desactions IBW vers les parties prenantes.

PS : • Des réunions de coordination entre le Service Investissement/Exploitation

sont régulièrement programmées (environ tous les mois) pour le suivi deces actions.

• Vu l’importance donnée par les Services Investissement/Exploitation àcet objectif, une fiche d’objectif EMAS a été réalisée et signée par laDirection Générale.

Extrait du rapport d’endoscopie du réseau d’égouttagealimentant la station d’épuration de Villers-la-Ville

Carte du réseau d’égouttage alimentant la station d’épuration de Villers-la-Villeet reprenant les arrivées d’eaux parasites

2.4.5 Valorisation agricole des boues

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Suite de la mise en place de la valorisationagricole des pellets de la station d’épuration de laVallée de la Dyle (dossier d’autorisation, transport etstockage des pellets, techniques d’épandage etoptimisation, organisation des épandages, etc.)

• Problème du cuivre dans les boues : les gestionnaires du complexe sportifdu Blocry (piscines de Louvain-la-Neuve) réalisent un traitement defloculation des eaux issues des filtres, ce qui permet de limiter le cuivredans l’eau. Aucune non-conformité constatée au niveau des analyses desboues pâteuses et séchées de la station de la Vallée de la Dyle en 2015 et2016 (jusqu’à septembre 2016).

• Premiers essais aux champs avec des pellets, mélanges boues/compost(essais interne).

Rapport de synthèse attendu fin 2016.• Préparation d’une étude (CPAR/ULg-FUSAGx) visant à caractériser les

boues séchées et réaliser des essais sur des cultures (action en cours àprolonger en 2017 et 2018).

• Réalisation de la plaquette « produit » concernant les boues séchées(pellets et poudre) : action en cours à prolonger en 2017 et 2018.

82

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Essais de co-compostage (déchets verts/boues) /procédé organo-filtre (station d’épuration dePerwez)

• Deuxième phase de tests réalisée avec l’aide d’une étudiante Bachelière enAgronomie qui a réalisé son TFE sur la valorisation agricole des boues.

• En conclusion, le procédé de co-compostage des boues et déchets vertss’est bien déroulé et présente un réel intérêt (produit structuré apportantles avantages des 2 produits faciles à épandre). Le bilan économique n’apas été réalisé lors de l’étude, mais lors d’une première approche, il sembleassez coûteux d’envisager une reconversion de la surface existanteoccupée par les lits de séchage non utilisés pour ce procédé de co-compostage. Par contre la technique présente probablement un intérêtpour l’épaississement des boues avant transport vers le site de la Vallée dela Dyle pour autant qu’allotissement ne soit pas exigé par l’Administrationà Basse-Wavre.

Lit de filtration en broyat de déchets verts

2.4.6 EMAS

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Mise en place d’un logiciel pour la gestion duSME au sein du Service Assainissement (logicielIPALLE)

Réflexion et formation relative au ManagementQSE (Qualité, Sécurité et Environnement)

Réalisation des analyses environnementales desVallées de la Dyle et de la Lasne, Villers-la-Ville, Sart-Dames-Avelines, Bomal (Ramillies), Bousval, etc.

Poursuite de l’intégration du SME (Système deManagement Environnemental) à l’exploitationdes sites : objectif d’amélioration le plus intégrépossible, sensibilisation à une vision environ -nementale globale des nouveaux agents…

• Poursuite de l’intégration des nouveaux sites sur le serveur du logiciel deveille réglementaire.Il était prévu que l’ensemble des incidents et objectifs soient gérés via celogiciel en 2016. Cet objectif est reporté en 2017-2018-2019.

• Suite des discussions relatives au Système de Management QSE dans lecadre de la commission AQUAWAL EMAS. Questionnement de la SPGEmais pas encore de retour précis pour les orientations (type deManagement environnemental dans les prochaines années, managementintégré ?).

• Réflexion concernant le système de Management QSE en cours avec leComité de Direction de l’IBW.

• Mise en place progressive en 2017-2018-2019.

• L’ensemble des analyses environnementales est terminé.• Une modification au niveau des unités opérationnelles a eu lieu en août

2016.• L’ensemble des analyses environnementales sera revu en fonction des

nouvelles unités opérationnelles dans le cycle de renouvellement (3 ans).• Amélioration des analyses environnementales suite aux nouvelles

dénominations des unités opérationnelles et remarques audits externes2016. Planification des modifications pour 2017 et 2018.

• Amélioration du suivi des formations internes et externes qui doivent êtrepromulguées aux nouveaux collaborateurs.

• La formation des responsables a été renforcée et doit se poursuivre en2017 (connaissance des sites, transmission des informations et desexpériences, etc.).

83

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Amélioration de la gestion des abords, poursuitedes efforts de gestion différenciée des espacesverts

Amélioration de la biodiversité

• Nouveau marché pour l’entretien des abords en 3 lots (zones Est, Centreet Ouest).

• Poursuite de la conscientisation des sous-traitants afin de les sensibiliser àla politique de gestion des abords de l’IBW (zéro herbicide, etc.).Organisation d’une journée sur le terrain en octobre 2016.

• Bonne amélioration de l’implication des contremaîtres à la gestiondifférenciée à force de contacts et de soutien des spécialistes internes(amélioration sensible de la situation sur plusieurs sites).

• Suite de la création ou rénovation et entretien de prairies fleuries et àgraminées à Nivelles, Louvain-la-Neuve, Vallées de la Dyle et de la Lasne.Suite de la mise en place de plantations forestières à Jodoigne.

• Suite de la création de parterres à la Vallée de la Lasne ainsi qu’à Nivelles.

• Plantation d’un verger à Basse-Wavre ainsi qu’à Sart-Messire-Guillaume(fin 2016).

• Formation de certains techniciens IBW motivés pour la lutte contrecertaines plantes invasives sur nos sites (sur base volontaire). Premièreexpérience planifiée au printemps 2017 essentiellement ciblée sur la Bercedu Caucase et la Balsamine de l’Himalaya).

• Installation de 2 ruches à la station de Beauvechain.• Campagne de placement de niches à insectes planifiée pour 2017.

Nouvelles plantations à la station d’épuration de Jodoigne

Restauration de 2 espaces à la station d’épuration de Nivelles

Installation de 2 ruches à la station d’épuration de Beauvechain

84

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Etablissement d’un plan d’aménagement desabords et d’entretien à 5 ans

Réalisation de plantations d’espèces mellifères /indigènes

Travaux de réaménagement des abords auxstations d’épuration de Nivelles et Vallée de laLasne (plantations sur plusieurs années)

• Le recrutement d’un stagiaire (planifié dans le rapport stratégique 2015)dans le domaine de l’aménagement des abords afin de réaliser ce pland’aménagement n’a pas été possible (pas de candidat malgré l’envoi decourriers dans 3 écoles).Comme réalisé chez nos collègues de l’IGRETEC, nous envisageons dedemander l’engagement d’un Bachelier en Agronomie à contratdéterminé en 2017 pour la réalisation de ce plan.

• Poursuite des plantations en 2017 notamment à Rebecq suite l’abattagedes peupliers, ainsi qu’à Sart-Dame-Avelines dans les talus.

• Poursuite des plantations annuelles en 2017-2018-2019 (lieux nondéterminés).

• Suite de réalisation progressive de travaux (zone par zone) visant àréhabiliter progressivement les espaces verts en gestion différenciée : 2espaces ont été réhabilités.

• Un vaste espace à proximité des clarificateurs a été créé.• En 2017, suite des plantations programmées (zone bio 2, prairie, etc.).

Extraits de la brochure du Contrat-Rivière Dyle-Gette pour la lutte contreles plantes invasives

2.4.7 Optimisation de la gestion technico-administrative

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Mise à disposition des données d’exploitation • Il est nécessaire dès aujourd’hui de réfléchir à la mise en commun desinformations (données, rapports, etc.) dans un même support avec uneorganisation gérée par un même logiciel. Plusieurs démonstrations delogiciels adaptés à nos activités ont été réalisées en 2016 (cf. pointamélioration de la communication interne). Le logiciel choisi devra présenterles caractéristiques suivantes : adaptation à nos activités (plusieurs annéesde fonctionnement dans une OAA ou chez un opérateur privé sontnécessaires), les modifications et améliorations doivent être aisées.

• Afin d’améliorer la gestion des données entre les OAA et la SPGE, uneréflexion commune est en cours et se poursuivra en 2017.

• Logiciel de gestion des boues (gestion des analyses boues/terres, plansd’épandages, calcul des doses d’épandages, etc.) : notre logiciel conçu eninterne arrive en bout de vie, il est nécessaire d’envisager unrenouvellement de ce dernier qui doit intégrer toute les exigencesréglementaires SPF/SPW (début de l’étude en 2017).

• GMAO : intégration des contrôles règlementaires.

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ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Organisation des fichiers et de la mise à dispo -sition des documents sur le réseau interne

Amélioration des tableaux de bord (suivi desmarchés, gestion des véhicules, consommables, etc.)Suivi des marchés publics

Amélioration du site Internet IBW pour le Service Exploitation des ouvrages d’assainissement

• Suite des travaux d’amélioration du classement des documents : mise enroute sur le réseau interne de Rosières.

• Réorganisation du réseau interne de communication et de l’accessibilitéaux documents (2017-2018-2019).

• Création de nouveaux tableaux de bord (notes de service actives, notes deservice relatives à la garde, etc.).

• Tenue à jour des tableaux de bord de suivi des marchés groupés gérés parla SPGE, marchés DIHEC et marchés de Frais d’Exploitation Courante.

• Poursuite du travail en collaboration avec le juriste de l’IBW dans le cadrede certains dossiers (amélioration des analyses d’offres (motivationjustifiée) et rédaction des notes au CE).

• Poursuite des formations relatives aux marchés publics.

• Sur base du travail déjà réalisé par une collaboratrice avec l’aide du ServiceCommunication, il s’agit de compléter le site (planifié fin 2016 et 2017).

Extrait d’un rapport d’analyse d’offres

Extrait de la rubrique de sensibilisation des concitoyens : les éco-gestes malins

86

2.4.8 Sécurité / Bien-être

ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Poursuite de l’élaboration des procédures detravail pour les zones à risque de type ATEX(ATmosphère EXplosive) à la station d’épuration dela Vallée de la Dyle

Réalisation des analyses de risque participativespour les nouvelles stations d’épuration et cellesréhabilitées : présentation et explications au personnel

Réalisation des analyses de risque participativespour les cellules de compétences particulières :autosurveillance, entretien des collecteurs et stationsde pompage etc. : présentation et explications aupersonnel

Début des travaux visant à réaliser les analyses derisques incendie

Réalisation d’audits « détection incendie » sur lessites des Vallées de la Dyle, Lasne et Hain

• Suite de la mise en application des procédures de travail ATEX et adaptation.• Révision de l’analyse de risques du sécheur et réalisation d’une analyse de

risques de type HAZOP (groupe de travail comprenant des spécialistes deUVE de Virginal, les exploitants du sécheur, ainsi que le bureau d’étudesqui nous accompagne sur le plan méthodologique). Rapport d’analyse attendu au 1er trimestre 2017.

• Suite de l’écolage du personnel du site de la Vallée de la Dyle en 2016-2017-2018.

• Démarrage de la procédure habilitation ATEX (fin des habilitations prévuesen fin 2016).

• Formation ATEX (base) en 2016 pour les travailleurs intérimaires du sécheur.• Formation sécurité en 2016 (Conseiller en Prévention niveau de base) pour

le sécheur (Contremaître assistant).

• Suite et fin de la rédaction des premières versions des analyses de risque. • Suite des présentations au personnel et prise en main des révisions par les

contremaîtres avec l’aide des équipes suivant un plan de travail.• Suite de la planification des actions avec les contremaîtres des sites

(incorporation des actions dans le cadre des réunions de coordination).• Mise en place de réunions de coordination « sécurité » avec le Conseiller

en Prévention, les contremaîtres et Chefs de zone. Participation du Directeur adjoint du Département ou du Chef de serviceadjoint.

• Suite des analyses de risque « transversales » pour le personnel des cellulesde compétence qui répète les mêmes travaux sur les mêmes sites. Analysesterminées et reprises par les contremaîtres ou responsables des cellules decompétences

• Suite du partage des conclusions avec le personnel des cellules decompétence.

• Mise en place des actions et du suivi.• Désignation et formation du Conseiller en prévention niveau de base qui

fera office de « relais de terrain » pour les actions d’amélioration de lasécurité (formation Conseiller en Prévention niveau de base pour la celluleautosurveillance en 2016).

• Méthodologie de travail fixée pour les stations d’épuration de moyennetaille sur base d’une check-list afin de « reproduire » le travail sur les sitesà partir d’une première expérience (en cours en 2016 et à poursuivre en2017).

• Réalisation de l’analyse de risque incendie pour la Vallée de la Lasne et duHain en 2016 (sur base de celle de la Vallée de la Dyle réalisée en 2015).Plan d’action à finaliser fin 2016 (Conseiller en Prévention et contremaîtres).

• Réunion de travail avec des responsables des sites où les analyses sontfinalisées pour affiner les analyses et mettre en place le programmed’actions 2017 (fin 2016).

• Audits des installations de détection et transmission par un organismeagréé (ANPI) (conformité aux normes et recommandations) : terminés surles 3 sites.

• Intégration des remarques et observations aux analyses de risque incendie(à finir fin 2016).

• Rédaction d’un CSC visant à renforcer la détection incendie et améliorerla transmission des alarmes en juillet/août 2015 et mise sur le marché en2016. Analyse des offres en cours en octobre 2016.

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ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Poursuite des actions entamées : manipulation decharges lourdes, protection des yeux, respect deslimitations de vitesse, etc. ; intensification de larédaction de feuillets de sécurité pour les équipesavec présentation de ces dernières par les contre -maîtres

Mise en place d’une coordination sécuritérenforcée à la station d’épuration de la Valléede la Lasne suite aux différents chantiers en2015/2016

• Poursuite de toutes les actions reprises au plan annuel d’actions (PAA).• Réflexion concernant la qualité des formations « sécurité ». Rencontre des

organismes de formation afin de partager le retour d’expérience et tenterd’améliorer les formations et les recyclages. Deux axes : rendre les formations et recyclages plus pratiques et adaptésaux situations rencontrées par le personnel, et implication des formateurs.

• Poursuite des formations en manipulation de charges lourdes en 2015,travail en hauteurs, échafaudage, etc. : révision de la philosophie interneafin de responsabiliser certains acteurs de terrain qui suivent lesformations, mais ne se sentent pas concernés lors de la mise en situation.

• Acquisition de matériel de protection anti-chutes pour espaces confinés(potences adaptées aux situations). Réalisation d’essais, rédaction d’un CSC et réalisation d’un marché pourun montant de 60.000 € HTVA.Livraison début 2017 et mise en service progressive en 2017.

• Organisation : révision de l’organisation pour les examens réglementairesde levage et cuves sous pression (contrôle et autosurveillance),renforcement et réalisation des examens médicaux pour l’équiped’intervention en espace confiné (remise sur les rails), programmation despremiers audits internes EMAS/SECURITE, audits externes ETHIAS, etc.

• Suite des efforts de la coordination sécurité suite à la co-activitéd’entreprises en 2015 : phase II de rénovation des conduites inox(entreprises GODART S., MERTENS et DUCHENE), travaux dans le cadre dela garantie (ZENON et DUCHENE), travaux suite à l’incendie survenue enjanvier 2015 (diverses entreprises pour le nettoyage, désamiantage et posede châssis).Aucun accident ou presque accident (en date du 15/09/2016). Fin des travaux prévus en décembre 2016.

Installations de dispositifs anti-chuteA gauche pour le décanteur lamellaire de la station d’épuration de laVallée de la Lasne - A droite pour la fosse d’arrivée des eaux et pompagede la station d’épuration de Hamme-Mille

Démonstration des potences d’accès et desauvetage (station d’épuration de Waterloo)

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ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Mise en place d’une surveillance de la sécurité àla station d’épuration de la Vallée de la Dyle

Révision de l’inventaire de l’amiante des sites

Suite des exercices d’évacuation pour les sites desVallées de la Lasne, de la Dyle et du Hain

Révision des procédures d’intervention sur lesstations de pompage, ainsi que lorsd’intervention d’endoscopie

Rédaction d’une procédure relative à lamanipulation des produits chimiques en petitconditionnement, ainsi que pour le nettoyagedes conteneurs de boues

Poursuite du programme des formations sécu -rité/bien-être : formation de secouristes industriels,équipiers et chefs d’équipe 1ère intervention pourtoutes les stations d’épuration et 2e interventionpour la Vallée de la Dyle, école du dos, ATEX, etc.

Amélioration de la procédure ainsi que del’utilisation des permis et bons de consignation(partie documentaire, application sur le terrain ethabilitation)

• Audit interne réalisé début 2016 pour la filière eau.• Audit externe ETHIAS en septembre 2016.• Audit interne Sécurité/Environnement en octobre 2016.• Formation Conseiller en Prévention niveau de base des 2 contremaîtres

(en 2016) et du responsable de la zone (en 2015).

• Modification de l’inventaire suite aux travaux de désamiantage du hall dela station d’épuration de la Vallée de la Dyle.

• Amélioration des exercices d’évacuation réalisés sur les sites des Vallées dela Dyle et du Hain.

• Révision complète de la philosophie d’évacuation de la station d’épurationde Vallée de la Dyle.

• Travail très intensif en 2016 où plusieurs réunions ont été organisées afind’intégrer les aspects relatifs à la sécurité dans les procédures de travail (findes travaux planifiée en décembre 2016).

• Rédaction avec les responsables de la cellule d’entretien des stations depompage et des endoscopies, et formation du personnel en janvier 2017.

• Rédaction de la procédure relative à la manipulation des produitschimiques en petit conditionnement qui fait suite aux travaux relatifs à laprotection chimique (action reportée à janvier 2017).

• Audit interne réalisé concernant la procédure de dépotage des produitschimiques en vrac.

• Formation du personnel et exercice en 2016.

• Révision en 2016 de la philosophie des formations internes et externes(programmation et qualité des recyclages).

• Suite recyclage des agents en BA4 (travail en sécurité au niveau desinstallations électriques) tous les 5 ans.

• Suite des recyclages des équipiers de première intervention tous les 10 ans.• Suite des recyclages des chefs d’équipe de première intervention.• Suite des formations d’équipier de seconde intervention sera réalisée pour

3 agents de la Vallée de la Dyle en 2015.• Formation de Conseiller en Prévention niveau de base pour 8 agents. Il

s’agit de mettre en place une structure organisationnelle avec des « relaisde terrain » formés. L’objectif étant aussi de former des auditeurs internes.

• Formation en cours d’un responsable d’exploitation comme Conseiller enPrévention niveau 2 (module multidisciplinaire réussi en juin 2016).

• Responsabilisation via les habilitations de certains techniciens formés pourles travaux en hauteur, échafaudage, équipe d’intervention en espaceconfiné, cordiste, etc.

• Projet d’habilitation de techniciens pour la « consignation/déconsignation».

• Amélioration des documents de permis existants pour les stationsd’épuration et stations de pompage ; création d’un document adaptépour l’entretien des déversoirs d’orage (travaux terminés fin juin 2016).

• Note de Service éditée pour l’application des permis nouvelle version ettests jusqu’à la fin 2016.

• Amélioration des documents de consignation/déconsignation pour lesstations d’épuration et stations de pompage (fin décembre 2016).

• Note de Service éditée pour application et organisation de laconsignation/déconsignation nouvelle version et tests jusqu’à la fin mars2017.

• Réadaptation des documents si remarques et observations du terrain (mars2017).

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ACTIONS ETAT D’AVANCEMENT ET NOUVELLES ACTIONS

Nouvelles actions du plan stratégique 2017-2018-2019

• Toutes les actions sont reprises dans le plan global de sécurité (5 ans)et le plan annuel d’actions (1 an).

Extraits de la présentation sur les travaux en sécurité (réunion COCOBA, septembre 2016)

Extrait de l’analyse de risque pour les machines et équipements de l’atelier de la station d’épuration de la Vallée de la Lasne

Extrait de l’audit interne sécurité concernant la filière EAUde la station d’épuration de la Vallée de la Dyle

DEPARTEMENT

EXPANSION ECONOMIQUE

INFRASTRUCTURES • PATRIMOINE

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE • CREMATORIUM

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EVALUATION 2016 ET PROGRAMME D’ACTIONS 2017/2018/2019

Nos actions en vue de promouvoir le développement économique et l’aménagement du Brabantwallon sont ventilées sur six métiers :

1) la création, l’équipement des parcs d’activité économique et la réalisation de halls-relais ;

2) le développement territorial ;

3) la vente de terrains et la location de halls-relais ;

4) les services aux communes et à la population ;

5) les activités d’animation économique ;

6) la réflexion sur les perspectives et l’avenir du Brabant wallon.

La création et la gestion du 1er crématorium en Brabant wallon se sont ajoutées aux missions duservice ces dernières années.

Bien que notre travail se concentre essentiellement sur la mise en œuvre de nouveaux parcs et l’accueild’entreprises en Brabant wallon, les services aux communes et à la population prennent une placede plus en plus prépondérante au sein de notre action. Citons à titre d’illustration la réalisation et lamise en activité du crématorium du Champ de Court. L’animation économique a, depuis quelquesannées, pris une place d’importance au sein du service.

Ce chapitre reprend l’évaluation 2016 et le programme d’actions 2017/2018/2019 de l’ensembledes projets répartis par métier.

En 2016, nos efforts se sont concentrés sur la densification des espaces disponibles, de même quela rénovation et aménagement des sites et bâtiments récemment acquis (Site Peugeot et CentreMonnet). Notre portefeuille immobilier atteint aujourd’hui plus de 80.000 m2.

La mise en oeuvre de projets structurants au niveau du territoire provincial (contournements etc) oucommunal (piscine…) fait partie intégrante de notre action.

En 2016, les travaux de l’étude stratégique de grande envergure se sont poursuivis. L’étude a démarréfin 2015 et a pour objectif d’analyser les différents potentiels de développement de l’activitééconomique en Brabant wallon afin d’anticiper les besoins en terrains à court, moyen et long termes.Cette étude tient naturellement compte des nouvelles dispositions en matière de développementterritorial en Wallonie. Les résultats engrangés sont prometteurs.

Notre réflexion sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie a été suivie d’actions. En2015, suite à la pose de 748 panneaux photovoltaïques pour une production annuelle d’électricitéestimée à 168 Mwh au centre Einstein, l’équipement d’autres sites en photovoltaïque a été mis àl’étude. Nous avons finalisé la rénovation du bâtiment «le Mazerin» à Genval suivant le principe du« cradle to cradle ».

L’IBW est par ailleurs partie prenante de Wind4Wallonia, qui vise à promouvoir l’installationd’éoliennes sur le territoire wallon et en assure la présidence en 2016.

De nombreux travaux d’infrastructure et études se sont poursuivis. Ceux-ci ont pour vocation d’unepart de rendre notre province encore plus attractive pour les investisseurs et d’autre part, de soutenirles 27 communes du Brabant wallon dans leur développement.

Nos actions étant de grande envergure, les phases d’étude, réalisation et finalisation se poursuivrontsur 2017/2018 et 2019.

1. EQUIPEMENT DES PARCS D’ACTIVITE ECONOMIQUE ET LA REALISATION DE HALL RELAIS

L’équipement des parcs d’activité économique concerne essentiellement les travaux de réalisationde voiries, d’égouttage et de pose d’impétrants. Dans le cadre de ce plan stratégique, trois typesde parcs d’activité sont concernés, à savoir ceux issus des plans prioritaires n°1 et n°2 arrêtés parla Région wallonne et nos parcs classiques.

Pour rappel, le plan prioritaire n°1 initié en 1999 a abouti en 2004 à l’adoption d’un arrêté de

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révision de plan de secteur. Cette révision a porté sur l’inscription de trois zones d’activitééconomique mixte en Brabant wallon, à savoir Nivelles Sud extension (45 ha), Tubize II (65 ha) etJodoigne Hélécine Orp-Jauche (72 ha). Sur les 186 ha, seuls les 45 ha du parc de Nivelles Sudextension sont équipés actuellement. Pour rappel, la révision de plan de secteur de Hélécine OrpJauche a été annulée en 2011. Nous avons en cette année 2016 bien avancé dans les procéduresd’acquisition précédant la mise en œuvre du parc d’activité de Tubize II.

Le plan prioritaire n°2, dont la liste des dossiers a été arrêtée par le Gouvernement wallon le 23décembre 2010, concerne 4 zones supplémentaires, à savoir l’extension de Nivelles Nord « LesPortes de l’Europe » (40 ha), Jodoigne (35 ha) et Hélécine (50 ha). Les deux premières devraientfaire l’objet de plans communaux d’aménagement (PCA) tandis que Hélécine fait l’objet d’unerévision de plan de secteur. En ce qui concerne l’extension du parc Einstein à Mont-Saint Guibert,il s’agit également d’une révision de plan de secteur (23 ha).

Le parc de Perwez fait également l’objet d’un projet d’extension lancé en 2008 pour un total de54,7 ha, suivant la procédure du Plan Communal d’Aménagement Révisionnel (PCAR).

Les extensions prévues au plan prioritaire n°2 et à Louvain-la-Neuve seront examinées dans lasection 2 «développement territorial».

1.1. Infrastructures

1.1.1 Équipement des zones issues du plan prioritaire n°1

Nivelles sud extension (45 ha)

En 2011, nous avons poursuivi l’équipement de cette zone et entamé la dernière phase des voirieset réseaux divers (VRD).

q Evaluation 2012 : les deux dernières phases d’équipement, soit une nouvelle superficie totalede 16 ha ont été lancées. Le coût total estimé de ces infrastructures approchera les 2.500.000 EURTVAC (subsidiés à +/- 70%) si l’ensemble des voiries prévues au cahier des charges urbanistiqueet environnemental (CCUE) est réalisé.

q Evaluation 2013 : La réalisation des voiries et des équipements s’est poursuivie.

q Evaluation 2014 : La phase d’équipement de la zone a été réceptionnée. Doivent encore êtrelancés le marché de plantation pour les zones de copropriété et le marché « voiries pompiers ».

q Evaluation 2015 : les travaux d’équipement de l’entièreté de la zone se sont achevés. La ventede parcelles s’est poursuivie. La dernière phase de travaux est la réalisation de l’aménagement desabords dans les zones de copropriété.

q Evaluation 2016 : les ventes de terrain se sontpoursuivies. Nous avons déjà vendu 26498 m2 au 31 aout2016, ce qui porte le total vendu à 194805 m2, presque20 hectares. En novembre 2016, nous pourrons débuterles plantations des zones de copropriété sous réserve del’obtention des accords de la Tutelle, ce qui finaliseral’équipement de la zone.

Etant donné les problèmes de mobilité engendrés le longdu R24, nous étudions la possibilité de créer uneentrée/sortie supplémentaire de l’extension au niveau dela Rue de la technique. Pour rappel, le R24 est une voiriegérée par le SPW DG01. L’élargissement des ronds-pointsest prévu dans le plan route du Ministre Prévôt.

q En 2017/18/19, les ventes se poursuivront. L’étudevoire la réalisation de la sortie supplé mentaire seconcrétiseront.

Plan Nivelles Sud - Extension

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Tubize II (65 ha)

Dans le prolongement des dispositions réglementaires reprises à l’ancien article 31 bis duCWATUPE, un cahier des charges urbanistique et environnemental (CCUE), étape préalable à lamise en œuvre de la zone, a été rédigé et transmis au Ministre en charge de l’aménagement duterritoire. Ce dernier ne l’a cependant pas approuvé en 2011. Eu égard au fait que la rédactiond’un tel document d’orientation n’a plus lieu d’être aujourd’hui suite à la révision du CWATUPE,la situation était juridiquement complexe.

Il s’est avéré en 2012 que le CCUE n’était plus nécessaire. Nous avons donc entamé lareconnaissance de zone couvrant les 65 hectares. Le bureau d’études pour les voiries a été désignéen septembre. La procédure d’acquisition des terrains est sur les rails.

Evaluation 2013 : le projet mixte commerces/activité économique a définitivement été abandonné.La totalité des 65 ha sera consacrée à l’activité économique. Nous avons donc entamé lareconnaissance de zone, étape préalable à la demande de subsides pour l’équipement desterrains. Le bureau d’études pour les voiries a également été désigné. L’acquisition des terrainsn’a cependant pu débuter ! En effet, les procédures entamées dans le cadre du remembrementoccasionné par l’arrivée du TGV ne sont, plus de dix ans après, pas achevées. Nous ne désespéronspas de trouver une solution à l’imbroglio juridique et commencer les travaux dans un délai courtafin de bénéficier des fonds du plan Marshall 2.vert. L’objectif est de générer au minimum 1650emplois directs sur ce nouveau parc.

q Evaluation 2014 : Suite à la publication du tant attendu arrêté d’expropriation, l’IBW a pudébuter les négociations d’achat avec les actuels propriétaires des terrains concernés. En parallèlele cahier des charges infrastructures a été finalisé. Nous ne disposons malheureusement pasencore du permis. Bien qu’un avis favorable ait été émis par la Commune de Tubize, nous sommestoujours en attente d’une réponse du fonctionnaire délégué.

q Evaluation 2015 : le permis a finalement été octroyé en mai 2015. Les expropriations ontdébuté et nous espérons les finaliser à la fin de l’année 2015. Les travaux, prévus pour une duréethéorique de 200 jours calendrier, pourront alors débuter dès l’achèvement des acquisitions.

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q Evaluation 2016 : les expropriations se sont poursuivies à un bon rythme. Elles devraient sefinaliser d’ici la fin de l’année 2016 avec un début des travaux dans la foulée. Les premières ventesprogrammées pourraient être décalées sur fin 2017.

Fin 2017 : premières ventes

Le coût global estimé des infrastructures étalé sur plusieurs exercices, s’élève, pour les travauxintra-muros, à 20.400.000 EUR TVAC (subsidiés à +/- 80%). Ce programme est financé par le planMarshall 2.vert.

q En 2017/2018/2019, les ventes se poursuivront. Sur base des expériences précédentes àNivelles Sud et Nivelles nord, les abords du parc seront gérés en copropriété.

1.1.2 Equipement des zones issues du plan prioritaire n°2 et Louvain-la-Neuve

Les projets sont présentés et évalués à la section 2.

1.1.3 Equipement des zones classiques

Nivelles « Portes de l’Europe » (80 ha)

Un programme d’investissements nouveaux a été proposé sur cette zone en 2011. Il atteint,pour les trois années concernées, un montant global de 5.000.000 EUR et consiste à finaliserl’équipement de la zone « PME/PMI » et à entamer la dernière phase d’équipement de la « zonebureaux ». Des subsides à hauteur de 4.000.000 EUR sont attendus.En 2013, les travaux de voirie complémentaire et le passage piéton dans la zone PME/PMI ontcommencé et se termineront pour la fin de l’année.

Evaluation 2014 :

• La voirie piétonne reliant la partie haute et la partie basse de la boucle de l’ancien circuit estachevée. Elle pourra également servir de passage aux véhicules incendie.

• La voirie « crosse » permettant l’implantation de plus petites sociétés est également achevée.Des ventes de plus petites parcelles de part et d’autre de la voirie ont déjà eu lieu, confirmantl’intérêt de cette réalisation.

• Les travaux de voirie donnant accès d’une part aux terrains arrières vu la grande déclivité etd’autre part à la future extension C4 sont en voie d’achèvement.

• Les travaux de la nouvelle voirie «Spinelli » donnant notamment accès aux 4 premiersbâtiments du projet Nivaxis ont débuté le 1er aout 2014.

• Les travaux du bassin d’orage Ry Saint Pierre se poursuivent.

q Evaluation 2015 : les travaux susmentionnés se sont achevés, rendant le parc d’autant plusattractif pour les investisseurs.

q Evaluation 2016 : la vente des parcelles s’est poursuivie. Au 31 aout 2016, nous avonsvendu quelques 17044m2. Nous devrions atteindre les deux hectares en fin d’année.

Afin de garantir l’attractivité de Nivelles Nord, nous avons lancé une étude pour une petite voiriesupplémentaire dans le parc partant d’un des ronds-points d’accès. Le permis sera introduit find’année. Cela nous permettra de commercialiser de plus petites parcelles de part et d’autre decette voirie et répondre à la demande actuelle en terme de superficie d’implantation.

q En 2017/2018/2019, les ventes se poursuivront.

Le nouveau développement de bureaux de Nivaxis est explicité au point « bâtiments-relais ».

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Perwez III (54.7 ha)

Le Plan Communal d’Aménagement Révisionnel (PCAR) dressé par la Commune avec le concoursde l’IBW en vue de l’extension du parc actuel, pour un total de 54,7 ha a été soumis à la Régionwallonne en 2009 pour validation définitive.

Sa réalisation dépend d’un deuxième projet d’envergure à Perwez, à savoir la voirie decontournement (statut de voirie régionale). Le permis d’urbanisme a été accordé par le Ministremais fait actuellement l’objet d’un recourt au Conseil d’Etat. Le budget pour sa réalisation, obtenudans le cadre du plan Marshall 1, a été confirmé dans le cadre du plan Marshall 2. Vert. Le coûtde réalisation s’élève à 5.730.000 EUR. Des subsides à hauteur de 100% sont attendus.

En 2012, le budget en vue de la réalisation de l’extension du parc pour un montant total detravaux de 3.125.000 EUR subsidiés à hauteur de 2.500.000 EUR a été confirmé. La concrétisation de celui-ci dépendra cependant de la réalisation de la voirie de liaison entre leparc actuel et l’autoroute E411 par le SPW DGO1.

q Evaluation 2013 : Le permis pour la voirie de liaison a été obtenu, mais celui-ci fait l’objet derecours au Conseil d’Etat. Le dossier a cependant reçu un avis favorable de l’auditeur du Conseild’Etat. Dans l’attente de la décision définitive, la Commune de Perwez se prépare à relancer lePCA.

q Evaluation 2014 : Le permis de la voirie de liaison a été validé par le Conseil d’Etat et estvalable jusque mars 2016. De nombreuses conditions y sont assorties. Le projet et le pland’emprise doivent être corrigés en prenant compte des modifications imposées par le permis.Les travaux débuteront dès lors que les emprises aient été acquises par le SPW, qui doit rédigerun arrêté d’expropriation. L’IBW sera maître d’ouvrage des travaux ceux-ci étant subsidiés àconcurrence de 80% par le département économie de la Région wallonne. Les 20% restants sontfinancés par le SPW DGO1. L’avancement du dossier « contournement » a permis de débloquerpar la même occasion le PCA qui était en cours d’étude en vue d’étendre la ZAE et dont l’avant-projet devrait prochainement être soumis à approbation.

q Evaluation 2015 : les nombreuses remarques prescrites dans le permis et celles émises par laDGO1 ont été intégrées dans l’étude de la voirie « contournement ». L’ordre de commencer lestravaux a été transmis en date du 1eraout 2015. Des études complémentaires relatives audéplacement des impétrants sont cependant nécessaires et causent un report du début destravaux à début 2016. En ce qui concerne le PCA, celui-ci est géré par la Commune. l’IBW travailled’ores et déjà sur le dossier de reconnaissance de zone de cette extension, qui, une fois approuvé,nous permettra de solliciter des subsides pour les travaux.

q Evaluation 2016 : les travaux du contournement ont commencé en mars 2016 dans les zonesappartenant au domaine public en concertation avec la DG01. Le Comité d’acquisition desimmeubles a lancé les procédures d’acquisition d’emprise dans le domaine privé afin que lestravaux puissent se poursuivre. La seconde phase des travaux débutera en octobre 2016. Le PCA est finalisé et doit être validé par la Commune. S’en suivront les procédures dereconnaissance et demande d’arrêté d’expropriation sur lesquelles l’IBW travaille déjà. Le dossierde reconnaissance de zone sera introduit en janvier 2017, avec un début de travaux prévus en2018, tout en sachant que la phase d’acquisition des terrains s’annonce délicate.

q En 2017/2018/2019, les travaux de contournement se poursuivront ainsi que les procéduresmenant à la réalisation de l’extension du parc d’activité.

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Saintes I

Nous souhaitons également réaliser des pistes cyclables dans le parc de Saintes I. Evaluation 2012 :Les études en vue de la mise en œuvre de ce projet ont débuté.

q Evaluation 2013 : les études se sont poursuivies. Une esquisse et un relevé ont été effectués.

q Evaluation 2014 : Le cahier des charges en vue de la réalisation des travaux est finalisé. Celainclut non seulement la réalisation des pistes cyclables mais également un nouveau marquage ausol, des travaux de restructuration de voirie etc. L’adjudication est en cours (fin septembre), suivide l’approbation par la tutelle et l’engagement budgétaire. Le montant a été estimé à 603.699,62EUR dont 80% de subsides.

q Evaluation 2015 : les travaux de réalisation des pistes cyclables, de mise à gabarit du rond-point d’accès ont débuté le 4 mai 2015 et se termineront en novembre 2015. De nombreuxtravailleurs du site ont commencé à utiliser les nouvelles infrastructures.

Jodoigne

Le permis d’urbanisme a été obtenu en 2011 pour la partie du contournement reprise au plande secteur entre la rue de la Maladrerie et la N29 (statut de voirie régionale). Cette voirie assurerala liaison entre les deux parcs, Trois Fontaines et Maladrerie, situés de part et d’autre de la Ghette.Cette partie de contournement constitue l’amorce d’une solution au désengorgement du centrede Jodoigne. Evaluation 2012 : les procédures d’acquisition des terrains par le Comité d’acquisition de BruxellesI Antenne Brabant wallon pour le compte de la DGO1 ont débuté.

q Evaluation 2013 : les procédures d’acquisition sont toujours en cours.

q Evaluation 2014 : le permis est arrivé à échéance. Il faut le réintroduire. Concernant lesacquisitions par la DGO1, c’est le statu quo.

q Evaluation 2015 : En octobre 2015, a eu lieu le dépôt de permis par l’IBW. Les travaux ayantun coût total de 2.000.000 EUR subsidiés à concurrence de 80% par le département économiede la Région wallonne et 20% par le SPW DGO1 pourront débuter si les acquisitions sontachevées. Celles-ci sont en cours. L’IBW sera maître d’ouvrage de ces travaux.

q Evaluation 2016 : voir section « logement ».

Hélécine ancienne aire autoroutière

Suite à l’acquisition du site fin 2010, le permis d’urbanisme a été introduit. Celui-ci amalheureusement été refusé. Un nouveau permis a été introduit et obtenu en Juillet 2011. Les 7ha que compte cette zone sont notre seule réserve foncière dans l’est du Brabant wallon, étantdonné l’annulation de la révision de plan de secteur à Jodoigne Hélécine-Orp-Jauche. Evaluation 2012 : les appels d’offre pour les études ont été lancés. La première phase des travauxa débuté le 15 septembre pour un coût global de 2.500.000 EUR. Des subsides à hauteur +/-75% sont attendus.

q Evaluation 2013 : la 2ème phase de travaux (voiries, impétrants et réseaux divers) pour unbudget de 2.500.000 EUR voiries et réseaux divers est en cours de réalisation. En 2014, les travaux se sont poursuivis mais ont pris un peu de retard.

q Evaluation 2015 : les travaux se sont poursuivis et la phase d’équipement est en coursd’achèvement. Les ventes sont prévues en 2016.

q Evaluation 2016 : les travaux d’impétrant seront finalisés d’ici la fin de l’année et les premièresventes auront lieu dans la foulée. Nous avons opté pour le système de copropriété pour la gestiondes abords.

q En 2017/2018/2019, les ventes se poursuivront.

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1.1.4 Projet développement durable

L’IBW s’inscrit entièrement dans la dynamique du développement durable au sein des zonesd’activité économique. C’est donc logiquement que nous avons répondu à l’appel à projetécozoning de la Région wallonne lancé le 7 septembre 2010. Cet appel à projet a pour but desubsidier des études de faisabilité qui analyseront la possibilité d’appliquer les principes del’écologie industrielle dans les parcs d’activité de Wallonie. Cette étude comprend 6 thématiques :la gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets, la mobilité, l’aménagement des abords etl’animation de la zone. L’IBW a déposé en janvier 2011 la candidature de Nivelles Sud. Le dossiern’a pas été retenu lors du premier tour. Nous avons redéposé notre candidature le 14 octobre2011 dans le cadre du second tour.

q Evaluation 2012 : un subside de 30.000 EUR maximum a été octroyé à l’IBW en vue de réaliserdes études concernant l’usage de l’eau entre deux entreprises, l’étude d’un système de car sharinget la mise en place d’un contrat cadre pour la gestion des déchets pour autant que ces actionsn’aient pas été déjà réalisée pour tout ou partie précédemment et sous réserve de la réalisationd’une étude juridique par la Région. Le subside ne couvrant que partiellement quelques actions,l’intérêt intrinsèque de la démarche diminue fortement.

q Evaluation 2013 : Nous élargissons le projet « écozoning » à d’autres domaines plus en phaseavec les parcs à vocation multisectoriel que nous développons. Une réflexion est menée surl’implantation d’une éolienne, ou encore sur l’investissement dans un véhicule électrique afind’assurer le bon déroulement de l’installation des sociétés dans les parcs et tout autre action àmener dans le cadre de la copropriété.

q Evaluation 2014 : Notre focus s’est élargi et vise les économies d’énergie au sein de nosbâtiments via notamment la pose de panneaux solaires et les travaux d’isolation (voir infra).

q Evaluation 2015 : Nous avons poursuivi les efforts en matière d’économie d’énergie. Unexemple concret est la rénovation du bâtiment le Mazerin à Genval (voir infra)

q Evaluation 2016 : poursuite de notre politique d’économie d’énergie. Nous avons diversprojets d’installation de panneaux solaires.

q En 2017/2018/2019, les dossiers « éoliennes » développés dans le cadre de « wind 4wallonia » pourraient se concrétiser.

1.2 Réalisation de bâtiments-relais

1.2.1 A réaliser dans le cadre du Plan prioritaire n°1

Nivelles Sud extension

Les investissements pour le hall-relais pour un budget total de 1.000.000 EUR sont reportés. En2015, nos efforts se sont concentrés sur l’étude des travaux à réaliser dans le bâtiment Peugeotrécemment acquis à Nivelles Sud et destiné à être en partie loué à une administration (voir infra).

1.2.2 A réaliser dans le cadre (ou en dehors) des parcs classiques

Nivelles Sud

L’IBW a en juillet 2014 acheté au Groupe PSA (Peugeot – Citroën) le site Peugeot situé rue del’Industrie dans le parc d’activité économique de la Ville de Nivelles. Il s’agit d’un ensemble debâtiments de 8.500 m² (bureaux, ateliers, salles de formation, restaurant d’entreprise) sur unterrain d’une superficie de 11 hectares, occupé actuellement par d’une part le Centre de maîtrisede la route (RACB) et d’autre part le centre de formation du constructeur automobile. Ce derniercontinuera d’occuper une grande partie des locaux sous forme d’une location. Le solde desbureaux sera loué à une ou plusieurs sociétés.

Cette acquisition d’envergure est en phase avec notre stratégie actuelle, à savoir le rachat deterrains déjà équipés ou de bâtiments existants à haut potentiel, nous permettant de pallier lemanque de terrains en attendant la mise en œuvre de nouveaux parcs d’activité.

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q Evaluation 2015 : Nous avons finalisé une étude de rénovation des bureaux situés à l’avantet qui vont être occupés par une administration. Le cahier des charges pour la réalisation destravaux est disponible. Lesdits travaux débuteront fin 2015 et seront pris en charge par le locataireet le propriétaire.

q Evaluation 2016 : les travaux d’amélioration et de rénovation sont en cours et seront finalisésfin de cette année. Le locataire, à savoir l’administration des finances pourra s’installer dans sesnouveaux bureaux en janvier 2017.

q En 2017/2018/2019, le bâtiment avant sera loué aux finances, tandis que la partie arrièreavec la grande salle de conférence de 500 m2 fera l’objet d’une rénovation approfondie. Le carwash sera transformé en hall relais, pour lequel un permis a été introduit, suite à l’obtention d’unsubside de la Région wallonne de 375.000 EUR.

Rixensart

En septembre 2013, nous avons fait l’acquisition de deux étages (rez et 1er étage - 2x1000 m2)d’un bâtiment de bureaux situé 200 Rue du Cerf à Rixensart et dénommé « Le MAZERIN » (situésur l’ancien site Intermills). L’autre partie (2 étages supérieurs) a été acquise par un privé, à savoirla société BIA. Le montant de l’acquisition s’élève à 1.600.000 EUR. Nous comptons recevoir unsubside de 500.000 EUR de la part de la Région wallonne en vue de la transformation du bâtimenten centre d’entreprises, sur le modèle du Einstein Business Center et du centre d’entreprisesChampagne Landas.

Cette acquisition a une haute portée stratégique. En effet, nous disposons ainsi de surfaceslocatives disponibles quasi immédiatement, ce qui nous permet « d’économiser » de l’espace enzone d’activité économique mixte, devenu au fil des années denrée rare. C’est une premièrepour l’IBW d’acquérir un bâtiment hors de nos parcs d’activité.

Le bâtiment a une grande qualité architecturale et dispose de parkings en sous-sol et autour dubâtiment. La localisation est idéale. En effet, le bâtiment se situe à très courte distance (environ700 à 800 m) des gares de Genval et La Hulpe. Nul doute qu’il séduira les entrepreneurs ouporteurs de projet de la région. Par ailleurs, la Commune ne disposant que de très peu d’espaces« bureaux » tout en étant très dynamique du point de vue économique, ce centre d’entreprisesa toutes les chances de se remplir rapidement.

q Evaluation 2014 : le bâtiment est, après étude approfondie, en cours de rénovation profondeselon le principe du « cradle-to-cradle ». De gros travaux d’isolation sont notamment en phasede réalisation. Une conférence de presse a eu lieu à l’automne 2014 afin de détailler nosinterventions sur ce bâtiment.

q Evaluation 2015 : les travaux de rénovations se sont achevés. Nous accueillerons les premiersTPE et PME à partir du 1er novembre 2015. Qu’est-ce que le principe du « cradle to cradle »

Site Peugeot - Image :Globalview

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(littéralement « du berceau au berceau »)? Il s’agit d’une démarche d’écoconception qui intègreà tous les niveaux de la conception, de la production et du recyclage du produit, une exigenceécologique dont le principe est zéro pollution et 100 % recyclage. En simplifiant, un produitfabriqué doit pouvoir, une fois recyclé, produire à nouveau le même produit, seul un ajoutd'énergie renouvelable intervenant dans le cycle. Cette solution est novatrice, économique,durable et rapide.

• Nous avons veillé à récupérer un maximum de matériaux existants (mobilier, cloisons, dalle desol etc) ;

• Tous les déchets ont été envoyés vers des filières de recyclage.• Nous avons conservé les chassis en aluminium et fait poser un châssis intérieur en sapin produit

en Europe pour améliorer l’isolation.• Les tapis sont 100% recyclés et certifiés « cradle to cradle ».• Ce projet a également permis le développement d’un nouveau matériau. L’entreprise

DERBIGUM a mis en œuvre un complexe d’isolation et de pare-vapeur posé côté intérieur dela façade, totalement « cradle to cradle ». Il se compose d’un isolant en liège et d’un pare-vapeur végétal qui est un prototype, le tout amenant le bâtiment au niveau de performancedu standard passif.

Ce projet valorise la qualité architecturale du bâtimenttout en veillant à l’amélioration de sa qualité environ -nementale et technique.

q Evaluation 2016 : les premiers locataires se sontinstallés dans les bureaux du Mazerin. La promotion sepoursuit.

q En 2017/2018/2019, les locations se poursuivront.

Louvain-la-Neuve

Acquisition bâtiment - Centre MONNET

Le 15 septembre 2015, l’IBW a signé l’acte d’achat du Centre Monnet dans le parc scientifiquede Louvain-la-Neuve. Il s’agit de l’ancien site de recherche SHELL construit en 1988. Les bâtiments,laboratoires et halls de stockage ont une superficie de 26.000 m2, construits sur un terrain de 8ha. C’est une acquisition en pleine propriété, ce qui est très rare sur le parc scientifique.

Nous avons sollicité des subsides de la RW pour le centre d’entreprises et avons reçu 500.000 EURainsi que 2x 375.000 EUR. Dès que la zone aura été reconnue, nous pourrons également solliciterdes subsides pour le terrain.

Une vingtaine de sociétés sont déjà locataires. Le taux d’occupation est actuellement de 50%, cequi assure déjà une rentabilité intéressante du site. Grâce à notre réseau, nous comptons bienaméliorer le taux d’occupation à très court terme.

Le potentiel de ce bâtiment est énorme. Il nous permet de louer des laboratoires, ce qui étaitinexistant dans notre portefeuille précédemment. Le site dispose par ailleurs de toutes les facilitéstelles qu’un centre de conférence, un restaurant d’entreprise, un service de surveillance avecprésence sur site de gardiens, une équipe de maintenance des installations etc.

Grâce à cette acquisition le portefeuille immobilier de l’IBW passe de 55.000 m2 à près de80.000 m2.

Bâtiment « le Mazerin » Rixensart

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q Evaluation 2016 : en une année de nombreux changements ont été apportés. Nous sommespassés dans une formule « centre de services » pour tous les occupants, anciens et nouveauxavec la signature de nouvelles conventions de service, qui prévoit une redevance mensuelle fixeforfaitaire incluant toutes les charges, services etc sous le régime TVA. Les contrats fournisseursont été renégociés. Nous avons engagé du personnel IBW (4 personnes à temps plein) afind’assurer la gestion optimale du site et lancé des travaux de rénovation au niveau technique etdesign.

La politique de promotion s’est poursuivie. Les bureaux sont maintenant occupés à 100% et leslaboratoires à 80%. C’est un succès.

En 2017, nous comptons bien accueillir de nou -veaux locataires. Des travaux de transformationdes lieux sont également prévus.

q En 2017/2018/2019, nous étudierons éga -lement le réaménagement es deux grands hallsen bureaux et laboratoires, portant ainsi lacapacité de location de ces espaces à potentiel -lement 2 x 4200m2.

Einstein Business Center

L’IBW a fait l’acquisition en juin 2011 de l’immeuble occupé précédemment par la société Wyeth(active dans le domaine pharmaceutique) situé dans le parc Einstein au sein du parc scientifique deLouvain-la-Neuve. Cette acquisition en pleine propriété s’élève à 4.000.000 EUR et sera subsidiée àhauteur de 1.750.000 EUR. Il s’agit d’un ensemble de quatre bâtiments incluant un hall de 1500 m2et quelques 5800 m² de bureaux sur deux étages et sur une superficie de 2 ha. Bien que construitpar phase sur une période de vingt ans, l’immeuble fait preuve d’une grande cohérence architecturale.

Le potentiel de cet ensemble immobilier est énorme. En effet, la polyvalence des bâtiments et leurexcellent état permettra d’accueillir un grand nombre de sociétés, qu’elles soient spin offs, start-upsou encore multinationales. Alors que le bâtiment 1 comprend un hall de stockage de 1500 m2 et 500m2 de bureaux attenants, les bâtiments 2 et 3 ont été transformés en centre d’entreprises baptisé «Einstein Business Center ». Enfin, le bâtiment 4 qui est le plus récent (construit en 2000) et qui faitl’objet de finitions très soignées, a été loué dans son entièreté.

Le programme de construction de bâtiments de bureaux initialement prévu à Louvain-la-Neuve estpostposé suite à cette acquisition.

q Evaluation 2013 : nous avons débuté les travaux de transformation du rez du bâtiment 3 encentre de conférences. Nous y avons organisé plusieurs événements, dont des formations avec leFOREM et des événements avec les associations d’entreprises. Un espace bureaux et sous-sol de 200m2 y a été également loué.

q Evaluation 2014 : nous avons poursuivi la promotion du bâtiment 3 et finalisé les travaux au seindu centre de conférences, qui est maintenant pleinement fonctionnel.

Le succès rencontré au sein de ce bâtiment confirme le bien-fondé de l’acquisition. Evaluation 2015 : le bâtiment II et le rez-de-chaussée du bâtiment III sont maintenant entièrement

Centre Monnet, Louvain-la-Neuve

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loués. L’étage fait l’objet de quelques travaux de rafraîchissement et permettra à terme d’accueillirde sociétés souhaitant disposer d’espaces avec services partagés allant de 70 à 100 m2. Evaluation 2016 : le bâtiment est entièrement loué. Le centre de conférence est également fortdemandé. La construction de nouveaux parkings est en cours.

q En 2017/2018/2019, nous allons déposer un permis pour la réalisation d’une voirie depuis la ruedu Bosquet vers le terrain de 2,76 ha à l’arrière du Centre Einstein dont nous sommes propriétaire etqui est actuellement réservé à deux sociétés.

Acquisitions terrains

En vue de pallier le manque de terrains, nous avons en 2012 acquis deux terrains déjà équipés etimmédiatement disponibles dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve, pour un total de 3 ha 50a.Ces acquisitions sont subsidiées à hauteur de 15% par la Région wallonne.

Evaluation 2016 : nous avons revendu une parcelle de 76 ares au coin de la rue du Bosquet del’avenue Rodeuhaie. Deux réservations ont été actées à l’arrière du centre Einstein. Ces transactionsnous confortent notre politique de rachat de terrains équipés et de revente de ceux-ci.

Court Saint Etienne Acquisition bâtiment

En mai 2016, l’IBW a procédé au rachat du bâtiment situé avec avenue des combattants 140 à Court-Saint-Etienne appartenant à la société Hacherelle, concessionnaire automobile. La moitié est déjàlouée à la Commune de Court-saint-Etienne tandis que l’autre partie va être rafraîchie et louée àune entreprise sans doute fin 2016/début 2017. Nous avons déjà un candidat intéressé. Le bâtimentdispose d’une très belle visibilité le long d’une chaussée très passante.

Ittre : acquisition théâtre de la Valette

Le 25 aout 2016, l’IBW procédait au rachat du Théâtre de la Valette à Ittre. Une intense activitéthéâtrale a lieu au sein du bâtiment situé en plein centre d’Ittre. Y est adjoint une brasserie en activité.Le bâtiment dispose également d’une salle polyvalente qui pourrait accueillir des formations et delocaux à l’étage que nous souhaitons transformer en bureaux pour les louer à de petites entreprises.Nous anticipons quelques 500.000 EUR de travaux de rénovation. Nous comptons y mener desactivités alliant le culturel et l’économique et créer des passerelles entre les disciplines.

Nivelles Nord « Portes de l’Europe »

Le hall-relais réalisé en plusieurs phases à Nivelles Nord est loué à deux sociétés. Afin de satisfaire lademande de services sur ce parc, la construction d’un nouveau centre de services et un centred’entreprises en marge du programme NIVAXIS s’avèrent nécessaire.

En 2012, la société Global Construct, promoteur de l’Axisparc s’est adressée à l’IBW afin dedévelopper un projet d’envergure dans le parc d’affaires des « Portes de l’Europe » à Nivelles, étantdonné son indéniable cachet et sa localisation idéale. Le projet se prénomme NIVAXIS. L’IBW,propriétaire des terrains, a estimé que le moment était venu de poursuivre le développement de cequi fut l’ancien circuit automobile de Nivelles, transformé en quelques années en parc d’affaires dehaut niveau. L’IBW a donc répondu favorablement à la demande du promoteur de s’implanter au seindes « Portes de l’Europe ». La réalisation de ce projet permettra au parc de confirmer son potentielde pôle d’attractivité majeur dans le secteur tertiaire en Brabant wallon. Il s’agit de développer enplusieurs phases 12 bâtiments d’une superficie totale d’environ 20.000 m² destinés à des PME/PMI.Les immeubles comprendront des bureaux, des laboratoires et petits ateliers.

Suite à un refus de permis en 2013, le permis a été réintroduit. Les travaux en vue de la constructiondu premier bâtiment ont débuté en aout 2014.

q Evaluation 2014 : les travaux de voirie sont en cours comme prévu, voir supra point 1.1.3

q Evaluation 2015 : les travaux se sont achevés voir supra point 1.1.3. Nivaxis a finalisé laconstruction d’un bâtiment qui est loué.

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q Evaluation 2016 : le projet Nivaxis se poursuit. Un centre de services auxiliaires et un centred’entreprises y verra également le jour afin d’accroitre l’offre de service au sein du parc d’activité.

q En 2017/2018/2019, les ventes se poursuivront ainsi que le développement de Nivaxis.

Saintes I

Village PME

La construction d’un quatrième bâtiment au sein du Village PME développé grâce aux fonds du PlanMarshall dans le cadre du programme « zones franches » a débuté en août 2010 et s’est achevée enaoût 2011. Celui-ci a été loué immédiatement.

q Evaluation 2012 : Nous sommes en attente d’unengagement budgétaire pour le bâtiment qui clôturera leprogramme d’investissement au sein du village PME et dontla construction devrait débuter pour un investissement globalde 984.000 EUR subsidiés à hauteur de 375.000 EUR. En2013, Nous avons lancé les adjudications.

q Evaluation 2014 /2015 : les bâtiments construits étantentièrement loués, nous prolongeons le permis en vue dedébuter les travaux du dernier hall et finaliser le programme« Village PME ».

q Evaluation 2016 : l’investissement est en balance etdépend du développement de la zone Brenta (voir infra).

Centre de services auxiliaires

Les travaux de construction du premier exemplaire du genre en Brabant wallon ont débuté le 1er août2010 et se sont achevés en juin 2012. Il s’agit d’un lieu au sein duquel il est possible pour les sociétésdu parc de bénéficier de services divers tels que bureaux, petite restauration, hébergement…Ce projetest également soutenu par la Région wallonne dans le cadre du plan Marshall. Les travaux se sontachevés en 2012. L’exploitation s’est poursuivie sur toute l’année. La gestion a été confiée à unesociété privée via une location.

Wavre

Réservoirs de Chechienne

Deux nouveaux réservoirs de 2.500 m3 chacun ont été réalisés au champ du Chechienne à Wavre.C’est le fruit d’une collaboration entre l’IBW et l’IECBW. Les réservoirs alimenteront les sociétés duparc d’activité de Wavre et plus particulièrement Glaxo Smith Kline qui est gros consommateur d’eaupotable dans le cadre du développement de ses vaccins. L’IBW a été chargée de la réalisation duchantier dans le cadre des travaux d’infrastructure routière à l’entrée du parc d’activité. Le chantier,débuté en 2008, a pris un retard considérable suite à la faillite du premier adjudicataire. Les réservoirsont finalement été inaugurés le 24 septembre 2013 en présence des représentants des MinistresMarcourt et Henry, du bourgmestre de Wavre et des sociétés du parc d’activité de Wavre.

Installations photovoltaïques

Depuis ce mois d’août 2014, l’Einstein Business Center, situé dans le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve, s’est tourné vers les technologies vertes. En effet, le centre d’entreprises, mis en serviceà la fin de l’année 2011, a été équipé d’un ensemble de 748 panneaux photovoltaïques pour uneproduction annuelle d’électricité estimée à 168 Mwh.

Village PME, Saintes

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Le principe retenu par l’IBW pour ce projet est celui du tiers-investisseur. En quelques mots, nousavons mis les toitures de notre bâtiment et une parcelle de terrain à la disposition de la sociétéPVFINVEST pour une durée de dix ans. Cette société a réalisé les études et l’investissement suivantdes conditions contractuelles définies entre les deux parties. Au terme des dix années, l’IBWdeviendra pleinement propriétaire de l’installation dont la durée de vie est estimée à 25 ans.

Les grandes lignes du principe du tiers-investisseurs sont les suivantes :

• l’IBW versera pendant dix ans à l’investisseurune redevance fixe annuelle déterminée enfonction de la puissance installée (cetteredevance représente environ 30 % du gainqui sera obtenu sur la facture annuelled’électricité) ;

• nous cèderons à l’investisseur les certificatsverts octroyés par le Service Public de Walloniependant cette période de dix ans ;

• nous bénéficierons d’environ 70 % du gainqui sera obtenu sur la facture annuelle d’élec -tricité.

Pour l’IBW, l’objectif est double :• Réduire notre empreinte écologique en limitant au maximum la quantité de CO2 rejetée dans

l’atmosphère ;

• Investir le gain réalisé sur notre facture d’électricité en travaux de rénovation, essentiellementen vue d’améliorer les performances énergétiques de notre bâtiment.

Cette démarche s’inscrit pleinement dans notre politique environnementale.

Il est à noter que tous nos nouveaux bâtiments sont construits selon les normes « basse énergie ».En 2012 déjà, une installation photovoltaïque était placée sur le bâtiment du CSA à Saintes.

q Evaluation 2016 : le système est pleinement fonctionnel et tient toutes ses promesses.

N.B. : au tableau récapitulatif TR 2, sont repris les travaux réalisés en 2015 et à réaliser en 2017 et suivant.

Perwez, bâtiment basse énergie

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2. DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

Etude stratégique de Développement économique en Brabant wallon

L’IBW a lancé, fin 2014, un appel d’offres en vue de réaliser une étude stratégique de développementéconomique en Brabant wallon. Six offres de qualité ont été reçues et chaque groupement de bureauxa pu défendre la méthodologie qu’il proposait. C’est finalement le consortium ULB-IGEAT et DartConsulting qui a été retenu. L’étude démarre à la rentrée 2015 et a pour objectif d’analyser lesdifférents potentiels de développement de l’activité économique en Brabant wallon afin d’anticiperles besoins en terrains à court, moyen et long termes. Cette étude tiendra naturellement compte desnouvelles dispositions en matière de développement territorial en Wallonie.

Evaluation 2016 : l’étude se finalise en novembre 2016. Les résultats sont prometteurs et nouspermettront de disposer d’un outil d’aide à la décision en terme de nouvelles zones d’activitééconomique pour les 10 années à venir.

2.1 Nouvelles zones à développer dans le cadre du plan prioritaire n°2

2.1.1 Nivelles Nord extension (45 ha)

En décembre 2010, le Gouvernement wallon arrêtait la liste des dossiers retenus dans le cadre duplan prioritaire n°2 ainsi que des procédures retenues. Parmi ces dossiers figure une zone de 45ha sise entre le parc actuel et la N27 et qui pourra faire l’objet d’un PCAR (plan communald'aménagement révisionnel).

q Evaluation 2012/2013 : les discussions ont été entamées avec la Ville de Nivelles en vue dela réalisation du PCA.

q Evaluation 2014 : La révision du CWATUPE a considérablement ralenti le processus. En effet,il s’agit de déterminer si les procédures de PCA suivront l’ancienne ou la nouvelle législation(CoDT) censée simplifier les démarches. Du point de vue de l’infrastructure, nous devons, avanttoute chose, obtenir le permis de nivellement de la dernière phase de mise en œuvre de NivellesNord (22 ha restants). Les plans techniques ont été approuvés. La notice d’incidence doit êtrevérifiée par la DGO3.

q Evaluation 2015 : Le CoDT est en cours de refonte et le dossier relatif au nivellement est encours d’étude.

q Evaluation 2016 : le permis de nivellement des terrains dans l’actuel parc de Nivelles Nord aété introduit en décembre 2015. Celui-ci comprend une zone de réserve non aedificandi de 4,2hectares (sur les 22 hectares à infrastructurer) afin de préserver des espèces protégées d’orchidées.Un équilibre a pu être trouvé entre le développement économique et le respect del’environnement. La délimitation de la zone est le fruit d’une collaboration entre l’IBW et laDivision Nature et Forêts. Nous avons obtenu le permis le 22 juin 2016.

Le dossier d’exécution (cahier des charges etc) est en cours de rédaction, avec comme objectif,le début des travaux à l’automne 2017.

q En 2017/2018/2019, les ventes se poursuivront.

Le dossier de base nécessaire à la demande de révision du Plan de Secteur pour l’extension pourradémarrer suite à l’obtention du permis de nivellement dans la ZAE actuelle.

2.1.2 Jodoigne Souveraine (35 ha)

Comme pour Nivelles Nord extension, Jodoigne fait partie des dossiers retenus par le Gouvernementwallon dans le cadre du plan prioritaire n°2. Cette zone de 35 ha se situe à proximité immédiate duparc actuel (Trois Fontaines) et pourra faire l’objet du PCAR. Toutefois, sans réalisation préalable ducontournement Sud-Ouest de la Ville, l’ouverture de cette zone ne semble pas envisageable.

q Evaluation 2013 : La Ville de Jodoigne a marqué son accord pour la mise en œuvre du PCA.

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q Evaluation 2014 : La révision du CWATUPE a considérablement ralenti le processus. En effet, ils’agit de déterminer si les procédures de PCA suivront l’ancienne ou la nouvelle législation (CoDT)censée simplifier les démarches.

q Evaluation 2016 : Le dossier suscite une importante levée de boucliers de la part de riverains etd’agriculteurs. Il s’agira d’évaluer ce dossier au regard de l’évolution permise par le CoDT.

2.1.3 Hélécine (50 ha)

Comme Nivelles Nord extension et Jodoigne, Hélécine fait partie des zones retenues par leGouvernement wallon dans le cadre du plan prioritaire n°2. La procédure retenue était le PCAR.

q Evaluation 2013 : En mai 2013, le Gouvernement wallon a décidé de choisir la révision de plande secteur (article 42 bis) en vue de la mise en œuvre de la zone.

q Evaluation 2014 : L’IBW a préparé le dossier pour le Gouvernement wallon et l’a soumis à lacellule de développement territoriale de la Région wallonne (CDT). Il y a actuellement discussionconcernant les compensations territoriales. En 2015, l’étude du dossier se poursuivra.

q Evaluation 2015 : Le dossier se poursuit mais reste quelque peu dépendant d’une décision relativeau contournement de Jodoigne qui a de fortes implications en termes de mobilité et d’accessibilitéà la future zone.

q Evaluation 2016 : Le dossier de demande de révision du Plan de Secteur a été déposé en février2016. En date du 7 juillet 2016, le Gouvernement wallon a décidé de réviser le plan de secteur deWavre-Jodoigne-Perwez (planches 32/8, 33/5, 40/4, 41/1) afin de permettre à l’IBW de développerun nouveau parc d’activités économiques de 50 ha sur la commune d’Hélécine. Il a égalementproposé des compensations planologiques à cette fin. L’arrêté a été publié par extrait au Moniteurbelge du 19 juillet 2016. A présent, la CRAT, le CWEDD et les autorités de la Région flamande doiventadresser leur avis sur l’ampleur et les précisions des informations que l’étude d’incidences doitcontenir.

q En 2017/2018/2019, le dossier de révision de plan de secteur se poursuivra.

2.1.4 Mont-Saint-Guibert (23 ha)

L’extension du parc Einstein à Mont-Saint-Guibert fait partie des zones retenues par leGouvernement wallon dans le cadre du plan prioritaire n°2, pour un total de 23 ha. La procédureretenue est la révision de plan de secteur, selon l’article 42 bis.

q Evaluation 2013 : la phase de réflexion s’est poursuivie. Etant donné le surcoût del’aménagement de la zone, nous étudions des solutions alternatives avec la Commune. 2014/2015/2016 : poursuite de la réflexion, vu la complexité du dossier.

2.2 Ottignies-Louvain-la-Neuve et Chaumont-Gistoux (30 ha)

Fin 2010, ce dossier a fait l’objet de nombreuses discussions au sein du Gouvernement wallon. L’enjeuest de taille. Il s’agit d’assurer le développement des alentours de la future gare RER d’Ottignies-Louvain-la-Neuve qui inclut la création d’un parking « park and ride » de 3300 places. Une révisionde plan de secteur a été entamée en 2011 par le Gouvernement wallon pour un total de +/- 30hectares.

Il s’agit d’un projet de quelques 14 ha à Chaumont-Gistoux (en ZAEM) et le changement d’affectationdu parc Monnet de ZAEI (zone d’activité économique industrielle) en ZAEM (incluant 2 zonesd’aménagement communal concerté – ZACC pour un total de 16 ha). A cela se greffe un changementd’affectation d’une partie de la zone Athéna de ZAEM en zone de logement.

En 2013, le Gouvernement wallon a approuvé la révision de plan de secteur dans son ensemble.

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2.2.1 Equipement de la zone Monnet

1) Convention IBW UCL

L’UCL et l’IBW ont décidé de poursuivre leur partenariat concernant l’équipement la zone Monnet quisera inscrite au plan de secteur en ZAEM.

q Evaluation 2013 : La convention est à l’étude.

q Evaluation 2014 : la convention entre l’IBW et l’UCL a été signée. Nous disposerons d’un droitréel sur les terrains, ce qui nous permet de lancer la reconnaissance de zone nous donnant accès auxsubsides en vue de l’équipement de la zone.

q Evaluation 2015 : le dossier de reconnaissance de zone est en cours de finalisation et sera souspeu transmis aux autorités wallonnes. Celui-ci inclut le Centre Monnet, récemment acquis par l’IBW.

q Evaluation 2016 : le dossier de reconnaissance de zone a été transmis à la Région wallonne.

q En 2017/2018/2019, les travaux d’équipement de la zone dépendront de l’affectation de la ZACCmitoyenne.

2) Equipements

Sans attendre la signature de la convention et pour permettre aux travaux de construction dubâtiment d’AGC de débuter, l’IBW a lancé des travaux de voirie sur la zone de Monnet. Le montantdes travaux ventilé sur 3 exercices s’élève à 5.000.000 EUR, subsidiés à hauteur de 4.320.000 EUR.

q Evaluation 2012 : les travaux d’égouttage sont en cours. Les permis ont été déposés pour les voiries.

q Evaluation 2013 : les travaux d’équipement se sont poursuivis et s’achèveront en 2014.

q Evaluation 2014 : Les travaux du bassin d’orage ont été finalisés en février 2014.

2.2.2 China Belgium Technology Center

Un autre projet d’envergure est l’accueil, d’ici 4 ans, d’un centre d’incubation chinois. Le ChinaBelgium Technology Center est un projet initié par Wuhan East-Lake Hi-Tech Innovation Center(WHIBI) avec le Parc Scientifique de Louvain-la-Neuve en 2010. Le terrain choisi se situe au sein duparc Fleming et a une superficie de 8,5 hectares. Le projet se compose de bureaux, d’un centre deservice et d’un hôtel. L’objectif est de promouvoir l’innovation croisée entre la Belgique et la Chine.L’IBW a été chargée de réaliser l’équipement des terrains. Une convention officialisant la collaborationentre l’UCL, les promoteurs du CBTC et l’IBW a été signée le 20 avril 2012.

q Evaluation 2013 : nous avons participé à plusieurs réunions concernant l’équipement des terrainset les travaux de voirie à réaliser par l’IBW. Nous avons désigné des auteurs de projet.

q Evaluation 2014 : Nous avons poursuivi l’étude du projet. Le début des travaux est cependantconditionné à l’octroi des permis. Nous sommes toujours en attente du permis voiries. Les promoteursdu CBTC sont également dans l’expectative en ce qui concerne le permis des bâtiments. Les travauxdébuteront en 2015 pour autant que les permis aient été octroyés.

q Evaluation 2015 : En 2015, nous avons obtenu les permis voiries, tandis que le CBTC obtenaitles permis bâtiments. Nous avons le 22 avril 2015, signé les actes d’emphytéose entre l’UCL et l’IBWpuis l’IBW et le CBTC. Le droit réel sur les terrains nous ouvre la porte vers l’obtention des subsidesde la part de la Région wallonne en vue de la réalisation des voiries et du bassin d’orage,indispensables à la concrétisation du projet chinois.

La procédure d’attribution des travaux est en cours. Ceux-ci débuteront début 2016.

q Evaluation 2016 : Les travaux d’infrastructure de l’IBW ont débuté en mars 2016 et suivent leurcours. La durée est de 160 jours ouvrables. En décembre, la première phase de voirie sera finalisée.Une conférence de presse dans le cadre de la première pierre a eu lieu en juin 2016 avec lesinvestisseurs chinois qui a donné lieu à de nombreux articles dans la presse.

q En 2017, poursuite et finalisation des travaux.

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2.3 Développement de nouveaux parcs selon la procédure classique

2.3.2 Extension de Braine-l’Alleud

La Ville de Braine-l’Alleud nous a sollicités afin d’étendre le parc de la Vallée du Hain sur unequarantaine d’hectares. L’étude de lancement a été remise officiellement en septembre 2010 à laVille. Le Cabinet du Ministre a été saisi du dossier en 2011.

q Evaluation 2013 : la procédure de Plan Communal d’Aménagement (PCA) a été mise à l’étude.

q Evaluation 2014 : la Ville de Braine l’Alleud a rentré une fiche FEDER dans le cadre de la nouvelleprogrammation européenne 2014-2020 en vue du financement de divers projets dontl’aménagement de la zone en question. Les résultats ne sont pas encore connus.

q Evaluation 2015 : le projet a été recalé lors du 1er appel à projets de l’Europe. La ville va tenterde rentrer un nouveau dossier dans le cadre d’un 2ème appel. En parallèle, la ville, accompagnée parl’IBW, réalise les démarches pour faire inscrire le dossier à la liste des Plans Communauxd’Aménagement Révisionnels (PCAR), ce qui permettra d’entamer la procédure de demande derévision du Plan de Secteur.

q Evaluation 2016 : le FEDER a octroyé un subside à la Ville de Braine-l’Alleud pour la réalisationd’une voirie de contournement bas-carbone. Les travaux d’inscription de PCA se poursuivent.

2.3.3 Zones artisanales

q Evaluation 2015 : Plusieurs communes ont approché l’IBW pour développer une zone artisanalesur leur territoire respectif. Ce type de zone d’une dizaine d’hectares a pour but de pouvoir accueillirdes TPE et PME recherchant de plus petites superficies que dans les grands parcs traditionnels. Sontconcernées les communes de Walhain, Villers-la-Ville et Rebecq. Le Gouvernement vient d’inscrire cesdossiers sur la liste des PCAR et les procédures vont donc pouvoir débuter.

CBTC : esquisse du projet

CBTC : plan voirie et bassin d’orage

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q Evaluation 2016 : l’IBW a désigné des bureaux d’étude afin de rédiger les dossiers de demandeen vue de réaliser une procédure de type PCA. Deux dossiers devraient prochainement être déposésau Gouvernement wallon (Walhain et Villers-la-Ville). Un autre est en cours de réflexion (Rebecq).

q En 2017/2018/2019, poursuite des dossiers et finalsiation en vue de la réalisation des petiteszones d’activité économique.

2.4 Projets de sites à réaménager (SAR)

2.4.1 Site Fauquez

Le site des anciennes verreries de Fauquez à Ittre est repris sous périmètre SAR (site à réaménager).Celui-ci se trouve également sur le territoire géré par nos collègues de l’IDEA. Ce site est redéveloppéen collaboration avec l’intercommunale montoise. Des échanges ont eu lieu avec l’IBW, IDEA et laCommune, dont la régie foncière est propriétaire des terrains en vue de la réaffectation des terrains.

2.4.2 Brenta

Il s’agit également d’un SAR, situé en centre-ville à Tubize, d’une superficie proche des 3 hectares.La zone sera développée en partenariat avec le secteur privé (Groupe Mestdagh) qui développera unpetit centre commercial et deux immeubles à appartements (R+2 étages). Quant à l’IBW, elle yréaliserait deux bâtiments-relais financés via le Fond d’Impulsion de Développement Economique. LaSNCB est en charge de la réalisation d’un parking.

q Evaluation 2012/2013 : les discussions se sont poursuivies avec les autorités communalesnouvellement désignées et la SNCB.

q Evaluation 2014 : Les architectes ont été désignés en vue de l’étude des 2 halls-relais et de laréalisation d’un plan masse permettant d’harmoniser l’implantation de nos deux halls mais aussi lapartie commerciale/logement sans oublier la halle couverte, projet auquel la commune tientbeaucoup. L’étude a débuté le 1er septembre. Nous avons budgété 1.000.000 EUR par bâtiment surles deux exercices à venir, subsidiés à hauteur de 95%.

En parallèle, un bureau d’étude a été désigné en vue de la rédaction du dossier de reconnaissancede zone nous donnant accès aux subsides d’équipement, s’élevant à 95% du montant des travaux.

q Evaluation 2015 : Le dossier de reconnaissance a été clôturé en juin 2015 et doit être introduitauprès des pouvoirs subsidiants (DEPA). Le permis pour les deux halls-relais d’un montant de2x800.000 EUR et la voirie a été déposé en octobre 2015. Les travaux pourront débuter au premiersemestre 2016, dès l’obtention du permis (130 jours) et la finalisation du dossier d’adjudication destravaux.

q Evaluation 2016 : le dossier de reconnaissance de zone a été introduit auprès de la DEPA maisn’a pas encore pu être traité. Le permis pour la voirie est lui-même bloqué auprès du fonctionnairedélégué qui doute du bien-fondé de l’implantation de halls-relais en centre-ville.

En 2017/2018/2019, la phase de réalisation dépendra de l’octroi des permis.

2.4.3 Site Duferco Clabecq

Duferco Immobilier a pris en main la reconversion de ce site de 80 ha. En 2011, Duferco nous aassociés à la réflexion stratégique et nous a proposé un partenariat en vue de développer sur le sitedes activités économiques sur une superficie de 17 ha. Le solde sera consacré à un projet mixtelogement et commerces.

q Evaluation 2013 : un accord de principe de confier à l’IBW l’infrastructure de la zone et lacommercialisation des terrains a été scellé. La manière de concrétiser ce partenariat a été l’objet denombreuses discussions.

q Evaluation 2014 : la convention a été signée en aout 2014. Pour les 3 exercices à venir, nous avons budgété un total de 9.000.000 EUR pour l’équipement de lazone, subsidiés à hauteur de 95%.

Travaux réalisés en 2015/16 et à réaliser en 2016/17/18 (TR1)

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Un premier engagement budgétaire de 6.000.000 EUR de subside a été pris par la Région wallonnedans le cadre du plan Marshall 2.vert. Les études sont actuellement en cours. Ce financement devracependant être complété afin de couvrir les travaux d’infrastructure d’accès au site des Forges dansson ensemble.

Evaluation 2015 /2016: le dossier de reconnaissance de zone a été finalisé. Des décisions relatives àla mobilité sont attendues.

Sucrerie de Genappe

L’IBW est membre du Comité d’Accompagnement de ce projet piloté par la SARSI.

Hoegaarden

Les discussions se sont poursuivies en 2012 et 2013 avec notre homologue flamand Interleuven,agence de développement économique en Brabant flamand afin de développer ensemble une zoned’activité située de part et d’autre de la frontière linguistique sur les communes de Hoegaarden etJodoigne. Bien qu’il s’agisse d’une zone de taille réduite (quelques hectares situés sur le territoire dela Ville de Jodoigne), le dossier a une haute valeur symbolique. Le but est de ne pas dédoubler leséquipements et mettre en œuvre la zone de manière cohérente de part et d’autre de la frontièrelinguistique. Afin d’agrandir la zone, un PCA avec échange de terrain est envisagé.

q Evaluation 2014 : Nous avons réalisé un état de la situation des procédures nécessaires en matièred’aménagement du territoire, des propriétés et une estimation financière en vue de la mise en œuvred’une telle zone. L’IBW a transmis toute la documentation nécessaire afin de faire avancer le dossier.Une rencontre est prévue en octobre afin de poursuivre les discussions.

q Evaluation 2015 : Le projet a été inscrit dans le Schéma de Structure Communal et vient d’êtreinscrit en juillet par le Gouvernement wallon à la liste des PCAR. La collaboration avec Interleuven doitse poursuivre en parallèle.

q Evaluation 2016 : Une convention de partenariat entre IBW et Interleuven est en cours de rédaction.

q En 2017/2018/2019, poursuite de la collaboration IBW /Interleuven menant au développementd’une nouvelle petite zone d’activité économique.

Description Montant (€HTVA) Début travaux Durée

Bâtiment 5 Parc des Métiers à Saintes 900.000 € Dépôt de permis possible décembre Juin 20182016et travaux projetés en Juin 2017

Parc d’activité économique de Tubize II 15.000.000€ Attribution adjudication en cours après Mars 2018 recours au Conseil d’état. Travaux projetés en Mars 2017

Création de pistes cyclables 500.000 € Début des travaux en mai 2015 Janvier 2016dans le PAE de Saintes

Création d’une micro-zone 450.000 € Dépôt du permis en octobre 2015 mais Décembre 2018sur le site Brenta à Tubize suspendu par le Fonctionnaire Délégué.

Les travaux sont projetés en août 2017

Construction de 2 halls-relais 1.000.000 € Dépôt du permis tributaire du permis Juin 2018sur le site de Brenta à Tubize voirie Les travaux sont projetés

en juin 2017

Wavre : Chaussée des Collines à 3 voies 1.700.000 € Dépôt du permis en Mars 2015 et Mars 2018recours gagné par IBW en septembre 2015 Les travaux sont projetés en mars 2017, travaux en concertation avec la DGO1/SOFICO

Contournement nord de Wavre 23.000.000 € Dossier demande de permis (décembre Décembre 2020 2013) mais demande retirée pour réalisation d’une EIE. Nouvelle demande estimée à janvier 2017. Travaux en synergie avec le SPW DGO1, planifiés en 2018 sous réserve de l’obtention du permis et des acquisitions

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Description Montant (€HTVA) Début travaux Durée

Signalétique du PAE de Wavre 300.000 € Dépôt du permis en novembre 2016. Juin 2017 Les travaux sont projetés en mars 2017

Création du PAE de Hélécine 1.900.000 € Travaux débutés en septembre 2012 Juillet 2015(infrastructures)

Equipement du PAE de Hélécine 1.900.000€ Travaux débutés en mai 2016 Décembre 2016

Contournement de Jodoigne 1.600.000 € Dépôt du permis en décembre 2015 Décembre 2018 mais suspendu pour complément de notice sur les incidences demandé Les travaux sont projetés en septembre 2017 en concertation avec la DGO1

Voirie de liaison de Perwez 4.800.000 € Mars 2016 Travaux en concertation avec la DGO1 ; planning 280 jours

ouvrables (sous réserve de l’acquisition des terrains) – Décembre 2018

Extension du PAE de Perwez 13.750.000 € Introduction du dossier de reconnais- Les travaux sont projetés pour 2018sance de zone en janvier 2017

Voirie Fond des Més – Génistroit (CBTC) 1.900.000 € Juin 2016 Juin 2017

Passage piéton sur N4 50.000 € Travaux repris par la DGO1 Septembre 2016en juillet 2016

Voirie Monnet (accès future ZAE) 730.000 € Permis avril 2013 à redéposer (lien avec Travaux projetés en 2018, suivant le développement de la future ZAE) développement de la ZAE (et suite à

la reconnaissance de zone)

Voirie donnant accès au terrain IBW 600.000 € Dépôt du permis en décembre 2016 Mars 2018arrière Einstein Business Center Les travaux sont projetés en avril 2017

Nivelles nord Nivellement 4.000.000 € Dépôt du permis en décembre 2015 Décembre 2018(extension du PAE) et permis délivré en juin 2016

Les travaux sont projetés en août 2017

Nivelles nord Signalétique 300.000 € Demande de subsides en cours Mars 2017

Nivelles sud Plantations 700.000 € Décision d’attribution en septembre Juin 2017 2016. Les travaux sont projetés en décembre 2016

Nivelles sud Prolongation 400.000 € Janvier 2016 Août 2016rue de la Science

Nivelles sud : nouvelle entrée – 605.000 € Introduction d’un permis en décembre Juin 2018sortie pour le PAE 2016. Travaux projetés en août 2017

Nivelles sud : Site Peugeot, rénovation 1.000.000 € Mai 2016 Décembre 2016bâtiment pour location au SPF

Nivelles sud : Site Peugeot, 600.000 € Introduction d’un permis en novembre Juin 2018création hall-relais 2016. Travaux projetés en août 2017

Rénovation du Moulin d’Hondzocht 1.500.000 € Août 2013 relance de la procédure du Décembre 2018certificat de patrimoine initiée en 2008 (durée min 24 mois), 2015 : travaux de sauvegarde nécessaires pour finalisation de l’audit architectural pour introduire le CP. En 2016, dépose des ailes pour analysesupplémentaire. Certificat de patrimoine en cours de finalisation. Introduction de la demande de permis projetée en décembre 2016 et début des travaux en août 2017

Lotissement Ermitage 1.500.000 € Dépôt de la demande de permis Décembre 2018Braine-le-Château d’urbanisation en octobre 2015 et retirée

suite à un problème administratif. Dépôt d'une nouvelle demande en juillet 2016. Travaux projetés en août 2017

Piscine de Jodoigne 10.000.000 € Marché PPP, procédure de marché public Août 2019 en cours et offres pour décembre 2016. Début des travaux en décembre 2017

Agrandissement du parking de 75.000 € Août 2016 Septembre 2016l’Einstein Business Center

Rénovation du site La Valette à Ittre 500.000 € Etudes lancées en septembre 2016. Octobre 2017 Début de certains travaux de sauvegarde des toitures et de chauffage en octobre 2016 et les suivants à planifier.

TOTAUX 91.260.000 € à titre indicatif

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3. VENTE DE TERRAINS ET LOCATION DE BÂTIMENTS

3.1 Ventes des terrains

L’achèvement des phases 1 à 3 des travaux d’équipement dans le parc de Nivelles Sud extension apermis dans le courant du second semestre 2010 de débuter la vente des parcelles. En 2011, nousavons vendu 4 ha 64 a, répartis sur Nivelles Sud, Nivelles Nord et le parc scientifique de Louvain-la-Neuve (emphytéose) pour un total de 1.440.000 EUR. La commercialisation des terrains sur c’ à Wavreest en cours. En 2012, nous avons cédé des parcelles à Perwez, Saintes, Nivelles Sud et Nord et surle parc scientifique pour un total de 4 ha 87a, copropriété incluse.

En 2013, nous avons cédé des parcelles pour un total au de presque 6 ha, répartis sur Nivelles Sudextension Saintes et Nivelles Nord (les superficies incluant la copropriété) et Louvain-la-Neuve (cessiond’emphytéose). En 2014, nous avons cédé 4,92 ha en terrain en ZAEM à Nivelles Sud, Nivelles Nordet Louvain-la-Neuve. Nous avons par ailleurs cédé 5 ha de terrain à la Régie Foncière Provinciale envue de la réalisation du lotissement de la Maladrerie.

Au 31 aout 2015, nous avons cédé 10,31 ha. Cela inclut les 7,66 ha cédés en emphytéose au CBTC(projet chinois à Louvain-la-Neuve).

Au 31 aout 2016, nous avons cédé à Nivelles Sud et Nivelles Nord 5,08 hectares.

Des ventes de terrain sur le site Peugeot sont en cours. Les compromis devraient se signer d’ici la finde l’année.

Nous invitons le lecteur à consulter la ventilation des ventes au 31 aout 2016 dans le tableaurécapitulatif TR2 ci-après.

3.2 Nombre d'emplois nouveaux générés par la vente de terrains

Les 3,1 ha vendus en 2010 représentent 108 emplois créés ou consolidés, ce qui est au-delà desratios minimum exigés à l’IBW (25 emplois à l’hectare à la signature du compromis). Au 31 août2011, quelques 244 emplois peuvent déjà être comptabilisés, dont environ 150 suite au futurregroupement des services administratifs de Holcim à Nivelles Nord. En 2012, quelques 125 emploispeuvent être comptabilisés. En 2013, nous comptabilisons 128 emplois et en 2014, 183 emplois. En2015, nous totalisons 183 emplois créés ou consolidés. Le projet chinois en générera à terme 1500.En 2016, le total s’élève à 198 emplois.

Voir tableau récapitulatif TR2 ci-après.

3.3 Investissements en construction d'immeubles neufs et acquisitions

Il est à noter que les travaux, et par conséquent les factures, peuvent être à cheval sur plusieursexercices. Les chiffres avancés ne sont donc qu’une photo des dépenses engagées sur l’exercice 2011.En 2010/2011, quelques 7.000.000 EUR ont été investis dans la construction du 4ième hall-relais duVillage PME et du centre de services auxiliaires à Saintes ainsi que pour l’acquisition du bâtimentEinstein Business Center à Louvain-la-Neuve.

En 2013, nous avons réalisé de nombreux projets. En 2014 nous avons débuté et/ou finalisé desinvestissements dans divers projets de voirie, infrastructures et hall relais. Le détail est donné au point1.2 (voir supra) et tableau TR1.

En 2015, l’acquisition phare de l’IBW a été le Centre Monnet à Louvain-la-Neuve.

En 2016, nous avons acquis le bâtiment du garage Hacherelle à Court-Saint-Etienne et le théâtre «la Valette » à Ittre (voir supra).

3.4 Loyers mensuels perçus par la location d'immeubles

Les revenus locatifs sont indexés et fluctuent en fonction de la vente par l’IBW d’anciens bâtimentsou par la mise sur le marché de nouveaux bâtiments. Le fruit locatif mensuel en 2011 s’élève à190.553 EUR. En 2012, au fruit locatif s’ajoutent les loyers perçus par la location des 4 bâtiments du

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Einstein Business Center, pour un total d’environ 40.000 EUR mensuels en comptabilisant la locationdes bâtiments 1 et 4, et les locations du centre d’entreprises (bâtiment 2) avec un taux d’occupationde 80%. Le fruit locatif mensuel a été effectivement de 230.679 EUR, ce qui est conforme auxestimations.

En 2013, nous avons perçu un fruit locatif de 2.644.564,65 EUR annuel pour une moyenne mensuellede 220.380 EUR. C’est légèrement inférieur à 2012. En effet, certains contrats sont venus à échéanceet les sociétés locataires en croissance ont préféré louer «plus grand » ou acheter leur proprebâtiment. Dans ce cas de figure, le bâtiment-relais a parfaitement joué son rôle de tremplin enpermettant à la société de se développer. Nous avons également dû faire face à certaines entreprisesen difficulté, signe de période économique plus difficile.

Pour 2014, nous avons perçu une moyenne mensuelle de 216.287 EUR en fruit locatif. C’est restéassez stable par rapport à 2013. Le chiffre devra être affiné en fonction des nouveaux entrants dansles bâtiments disponibles d’ici la fin de l’année.

En 2015, nous avons perçu un fruit locatif mensuel brut de 242.000 EUR de fruit locatif brut en baux.

En 2016, nous avons perçu un fruit locatif moyen mensuel brut de 258.957 EUR en baux. Le tauxd’occupation est d’environ 95%. Le taux de vacance est très faible et confirme le bien-fondé de notrepolitique d’accueil des entreprises dans les halls-relais, entièrement gérés par les services de l’IBW.

3.5 Le nombre d'emplois nouveaux générés par la location d'immeubles

En 2011, ce sont 4 sociétés qui nous ont rejoints dont 3 à Perwez au sein de nos halls-relais basseénergie et une quatrième dans le 4ième hall-relais à Saintes, réceptionné en septembre 2011. 5 TPE(très petites entreprises) ont par ailleurs rejoint le centre d’entreprises à Saintes.

En 2012, 4 nouveaux locataires on rejoint le centre d’entreprises Champagne Landas à saintes, 6locataires ont rejoint le Einstein Business Center tandis que deux nouvelles sociétés occupaient noshall-relais classiques à Louvain-la-Neuve et Jodoigne.

En 2013, nous ont rejointes au sein de nos bâtiments une nouvelle société à Wavre Noire Epine, 2nouvelles sociétés au Einstein Business Center, 2 sociétés à Champagne Landas, 1 société à Louvain-la-Neuve, bâtiment Athéna. Ces 6 sociétés représentent quelques 65 emplois.

En 2014 nous ont rejointes à Louvain-la-Neuve 1 nouvelle société dans la zone Fleming, 3 sociétésdans le Einstein Business Center, 1 société à Athéna, et à Saintes 2 sociétés dans le Village PME, 1dans le centre d’entreprises Champagne-Landas. Cela représente une petite cinquantaine d’emplois.

En 2015 nous avons loué des bureaux à deux sociétés à l’Einstein business center, à une société àAthéna, des buraux et entrepôts à 1 société à Nivelles Sud, 1 société à Nivelles Nord, 1 société àSaintes, 3 sociétés à Wavre et 1 société à Jodoigne. Cela représente quelques 75 emplois.

Au 31 aout 2016, nous avons loué des bureaux à 3 entreprises au Mazerin, 5 entreprises au CentreChampagne Landas, 1 entreprise à Wavre Nord et 2 entreprises à Athéna dont une extension. Lecentre Monnet a accueilli 4 nouveaux locataires et des extensions, ce qui porte le nombre de sociétésoccupantes à 32. Cela représente quelques 180 emplois ! En effet, IBA loue un étage entier à Einteinet MBnext, nouveau laboratoire médical, amène près de 80 personnes au Centre Monnet dans seslaboratoires et bureaux.

q En 2017/2018/2019, poursuite de notre politique d’accueil d’entreprises en hall-relais et centresd’entreprises.

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4. SERVICES AUX COMMUNES ET A LA POPULATION

Les projets développés dans ce cadre ne sont, en principe, pas dédicacés à la promotion dudéveloppement économique de notre province. Ils se situent en aval et en amont de celui-ci. Autrecaractéristique : ces projets sont pris à l’initiative de nos actionnaires et ne peuvent donc êtreprogrammés sur le moyen et le long terme. Ils nécessitent une approche particulière en termes degestion de personnel en cas de fortes variations de la demande.

Ces projets ont été décidés en vue de permettre à l’ensemble de nos actionnaires et partenaires depouvoir bénéficier de notre savoir-faire dans les métiers de génie civil et de la construction debâtiments.

Le programme détaillé de cette action est repris au tableau récapitulatif TR3.

4.1 Logement

Depuis de nombreuses années, l’IBW est soucieuse de procurer aux habitants de la Province despossibilités de disposer de logements de qualité sur notre territoire à des conditions attractives. En2004, l’IBW mettait en œuvre un lotissement de 4ha 60 a à Tubize. Un projet important est en coursà Braine-le-Château (lotissement Ermitage) sur 8 ha.

A Braine-le-Château, le rapport urbanistique et environnemental (RUE) a été approuvé. Il est prévude réaliser 59 lots sur 8,5 hectares.

q Evaluation 2015 : Suite à un premier refus, nous avons retravaillé sur une demande de permisd’urbanisation.

q Evaluation 2016 : le permis a été déposé en juillet 2016. Une séance d’information a eu lieu mi-septembre. Moyennant l’octroi du permis, l’IBW se chargera de la réalisation des voiries en 2016, suivide la vente des parcelles les années suivantes.

Estimation ventes de terrains 2015-2017 (TR2)

Années Ventes réalisées 2015 2016 sur base des compromis Prévisions 2017Prévisions 2017 signés au 15 septembre 2016

Parcs équipés m² m² € m² €

Nivelles extension 21037 45€/m² x1.18 24127 1.136.768,73 20.000 1.062.000(Copropriété ) Copropriété (calcul sur base de la

incluse surfaceprivative à 45 EURx1.1866)

Nivelles Sud 40€/m2 9638 385.520

Jodoigne - 25€/m²

Saintes 1 - 45€/m2

Saintes 2 - +/- 50€/m² 20.000 1.000.000

Perwez 2 - - -

Hélécine - 40€/m²x1.275 5000 250.000(Copropriété )

Nivelles Nord 19660 45€/m²x1.17 17044 772.223 10.000 526.500(Copropriété ) Copropriété (calcul sur base de la

incluse surface privative à45 EURx1.1757)

Ottignies - Louvain-la-Neuve (2€/m2/an)

Athéna - 2 EUR/m2/an - -

Rodeuhaie - 2 EUR/m2/an 5000 10.000

Fleming 76664 2 EUR/m2/an 1000 2000

Einstein 2 EUR/m2/an 15000 1.275.000 (terrain Mont Saint Guibert)

TOTAUX 117361 50809 86000

Emplois ETP 183 198 125

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A Jodoigne, un programme de 80 parcelles est prévu. Le RUE est en cours. Il s’agit d’un dévelop -pement avec un promoteur privé.

q Evaluation 2014 : la Régie Foncière Provinciale a sollicité l’IBW afin d’acheter les terrains luiappartenant. Nous avons marqué notre accord sur cette vente, le logement étant le cœur de métierde la Régie.

q Evaluation 2015 : 5 ha de terrain ont été cédés à la Régie Foncière. L’IBW a par ailleurs introduitle permis pour deux tronçons du contournement pour faciliter la gestion administrative du dossier.La gestion des travaux sera cependant prise en charge par la Régie.

q Evaluation 2016 : Afin de permettre le développement de la zone de logement, nousavons, lors de la réintroduction du permis du contournement de Jodoigne reliant la N29 à la N222en décembre 2015, également inclus la partie du contournement reliant la N222 à la N240, celle-ciayant une influence directe sur la réalisation du futur lotissement.

Les travaux ayant un coût total de 2.000.000 EUR subsidiés à concurrence de 80% par le départementéconomie de la Région wallonne et 20% par le SPW DGO1 pourront débuter si les acquisitions sontachevées. Celles-ci sont en cours.

Suite à l’introduction du permis, le fonctionnaire délégué a cependant souhaité disposer d’analysescomplémentaires quant aux incidences. Le permis est suspendu.

q En 2017/2018/2019, la phase de travaux débutera pour autant que le permis soit octroyé.

L’acteur majeur en matière de logement au sein de la province est la Régie Foncière Provinciale. Celle-ci développe de nombreux projets. L’IBW collabore avec la régie. Le futur lotissement de Chastre enest un exemple. Il s’agit de construire 110 maisons et appartements sur un terrain de 3,8 hectaresque l’IBW a cédé à la Régie via un droit de superficie lui permettant de développer son projet.

4.2 Crématorium

Le projet du crématorium est né en 2006 de la volonté de l'IBW d'étendre l'offre de service funéraireà la population du Brabant wallon jusqu'ici contrainte de se rendre soit à Uccle soit à Gilly ou plusloin encore si le défunt avait fait le choix de la crémation.

Ce dessein d’envergure a été réalisé à 100% sur fonds propres dans un cadre champêtre, calme, aucentre de la province, à proximité de grands axes de communication et cependant en dehors desagglomérations afin de limiter au maximum les nuisances. Le chantier a débuté le 1er mars 2010 ets’est terminé en automne 2011.

Le bâtiment et son parc cinéraire sont implantés au sommet d’un petit vallon surplombant la Dyle etentouré par la nature lui conférant une sérénité toute bucolique et appropriée aux cérémonies quis’y déroulent.

Deux salles de cérémonie peuvent accueillir soit de petites assemblées soit un nombre plus élevé depersonnes, jusqu’à 120 dans la grande salle, pour des cérémonies préparées selon la volonté desdéfunts et de leurs proches.

Un parc cinéraire offre la possibilité de dispersion ou d'inhumation des cendres.

Le nombre croissant de crémations et d’entreprises de pompes funèbres faisant appel à nos servicesconfirme l’intérêt d’une telle réalisation en Brabant wallon. La crémation est de plus en plus pratiquéeet est à ce jour, de l’ordre de 60% des décès annuels en Belgique (source Statbel). Nous avonsrencontré une croissance de presque 15% de crémations supplémentaires pour l’année 2015 à Court-Saint-Etienne.

L’établissement a réalisé presque 2000 crémations en 2015, preuve que le crématorium a trouvé saplace dans le paysage wallon et qu’il répond à un réel besoin.

L’IBW a fait le choix de gérer la totalité des services liés au crématorium (gestion administrative,

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accueil, cérémonies, Horeca, entretien du bâtiment et des abords,…). En 2015, un total de 10personnes travaillent au sein du crématorium afin d’en assurer le fonctionnement quotidien et fairevivre le projet autour de la notion de service public que défend l'intercommunale. La recherche dujuste coût et la notion d'accessibilité à tous a prévalu dans la mise en place des services offerts à lapopulation du Brabant wallon.

A noter que le crématorium fonctionne également le samedi.

L’intercommunale a mis tout en œuvre pour que les familles endeuillées soient reçues avec le respectet la plus parfaite sobriété que nécessite cette situation afin que celles-ci soient apaisées si non«sérénisées». Les différents retours des familles tentent à démontrer que cet objectif est largementatteint.

Quelques chiffres :En 2012, nous avons réalisé 1.527 crémations, 1.649 en 2013 et 1.672 en 2014 et enfin, 1.918 pourl’année 2015.

Le Chiffre d’affaire de 2015est de 1.079.440€ pour lescrémations et de 323.321€pour l’Horeca.

Vu le succès rencontré par cet ouvrage, l’IBW envisage d’agrandir la partie Horeca afin de répondreà la demande toujours croissante et d’y intégrer un espace récréatif pour les enfants, pour qui letemps d’attente peut sembler parfois un peu long et des salons modulables ayant une capacité de50 à 150 personnes, ce qui permettrait également une plus grande intimité pour les familles qui ledésirent. Cette extension porterait à près de 300 places l’espace de réception. Dans un second temps,nous envisageons également d’agrandir les salles de cérémonie pour porter la capacité de celles-cide 120 à 250 personnes pour la plus grande et de 60 à 120 personnes pour la plus petite.

Un groupe de froid a également été installé dans la salle de la cafétéria afin de rendre l’attente desfamilles plus confortable.

Les sandwichs fournis par une boulangerie de la région sont toujours garnis par nos soins le matinavec des produits artisanaux. D’un avis général, ces sandwichs sont d’excellente qualité, nettementsupérieure aux précédents qui étaient réalisés par un traiteur et de qualité « industrielle ».

Différentes améliorations ont été réalisées pour améliorer le confort des familles.

Le premier problème à régler était la chaleur très importante en été dans les salles de cérémonie.Les salles de cérémonie se trouvant au-dessus des locaux fours et traitements de fumée, cela impliqueque pendant les périodes de « grosses chaleurs », les températures dans les salles de cérémonieétaient très importantes.

Nous avons agi en deux temps :

• D’abord l’installation dans les locaux techniques de gros aspirateurs destinés à évacuer l’air chaudde ces pièces avant que cet air n’influence la température des salles.

• Cette solution s’est révélée utile mais pas efficace à 100%, c’est pourquoi nous avons, dans undeuxième temps, installé un groupe de froid, afin de refroidir les salles de cérémonie.

Le Crématorium de Court-Saint-Etienne (septembre 2012)

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Nous veillons également à l’amélioration constante des installations, ainsi nous avons revu le systèmeaudio-vidéo afin de le rendre plus efficace et permettre un meilleur son, de nouveaux pupitres ontété installés afin d’optimaliser l’installation ainsi qu’un desk d’accueil pour accueillir les familles, dèsleur arrivée.

En attendant, nous voulons mettre l’accent sur la qualité du service au public, former constammentnotre personnel aux différents postes qu’ils occupent, gagner en polyvalence, remplacer le matérielqui devient déficient.

Cette réalisation s’inscrit dans une démarche environnementale. Le crématorium du Champ de Courta été imaginé dans un réel souci d’intégration paysagère et de minimisation des nuisances enversl’environnement. En témoignent l’architecture sobre des bâtiments, les toitures vertes et lesnombreuses plantations rendant le site particulièrement agréable au regard et participant à uneambiance propice au recueillement.

Un soin particulier a également été apporté au système de traitement des fumées dont lesperformances permettent de limiter au maximum les rejets dans l’atmosphère et d’être bien en-dessous de l’ensemble des normes en vigueur.

D’autre part, notre projet d’optimisation énergétique favorise une réduction sensible de laconsommation de gaz, avec des chiffres passant de 78.777€ en 2013, à 46.442€ cette année soit uneéconomie de 46.363€ pour un nombre de crémations en hausse de 15%.

Le Crématorium de Court-Saint-Etienne est également « Membre fondateur » de l’Association desCrématorium de Wallonie et Bruxelles (ACWB).

Cette association regroupe les 8 crématoriums de Wallonie et de Bruxelles soit Liège, Welkenraedt,Ciney, Charleroi, Mons, Frasnes-lez-Anvain, Court-Saint-Etienne et Uccle.

Cette association qui se réunit 4 fois par an, permet d’échanger des expériences techniques oupratiques de cas vécus, de donner un Code éthique commun à l’ensemble des crématoriums, derégulariser le nombre de crématoriums en fonction d’un échange de données sur le cadastre desdéfunts.

MOIS 2011 2012 2013 2014 2015

JANVIER 114 160 137 196FEVRIER 117 146 128 188MARS 130 153 146 185AVRIL 122 141 152 155MAI 102 144 135 152JUIN 109 135 133 148JUILLET 105 119 143 162AOUT 117 128 118 120SEPTEMBRE 108 114 132 134OCTOBRE 124 154 153 160NOVEMBRE 8 166 134 138 146DECEMBRE 85 129 131 157 172

93 1 443 1 659 1 672 1 918

0

50

100

150

200

250

Janv

ier

Févr

ier

Mar

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Avr

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Mai

Juin

Juill

et

Aoû

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Sept

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Oct

obre

Nov

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e

Déc

embr

e

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ANVERS 1Berchem 1

BRABANT FLAMAND 188Asse 2Beersel 1Bertem 1Dilbeek 1Drogenbos 1Halle 2Hoegaarden 1Hoilaart 36Huldenberg 23Kraainem 3Leuven 4Oud-Heverlee 1Overijse 82Rhode-Saint-Genese 6Sint-Joris-Weert 1Sint-Pieters-Leeuw 1Sterrebeek 1Tervuren 13Tirlemont 1Vilvoorde 1Wemmel 1Wezembeek-Oppem 3Zaventem 1Zellik 1

BRABANT WALLON 1315Autre-Eglise 2Baisy-Thy 1Beauvechain 17Bierges 7Bousval 2Braine-l'Alleud 129Braine-le-Château 25Céroux-Mousty 6Chastre 20Chastre-Villeroux 1Chaumont-Gistoux 35Clabecq 2Corbais 1Court-Saint-Etienne 27Genappe 45Genval 9Glimes 1Grez-Doiceau 49Hamme-Mille 3Haut-Ittre 2Hélécine 1Incourt 13Ittre 18Jauche 2Jauchelette 1Jogoigne 49La Hulpe 30

Lasne 49Lasne-Chapelle-Saint-Lambert14L'Ecluse 1Lillois-Witterzée 2Limal 5Limelette 3Loupoigne 2Louvain-la-Neuve 1Marbais 2Mélin 1Mellery 1Mont-Saint-Guibert 18Nil-Saint-Vincent 2Nivelles 126Noduwez 1Ohain 4Orp-Jauche 9Orp-le-Grand 4Ottignies 10Ottignies-Louvain-la-Neuve 97Perwez 27Piétrain 1Ramillies 18Rixensart 84Rosières 2Saint-Jean-Geest 2Sart-Dames-Avelines 6Thines 1Tilly 2Tourinnes-la-Grosse 1Tubize 5Vieux-Genappe 2Villers-la-Ville 28Virginal-Samme 1Walhain 9Walhain-Saint-Paul 3Waterloo 107Wauthier-Braine 4Wavre 159Ways 2Zétrud-Lumay 1

BRUXELLES CAPITALE 132Anderlecht 9Auderghem 12Berchem-Sainte-Agathe 1Bruxelles 12Etterbeek 10Evere 4Forest 3Ixelles 11Jette 3Koelkelberg 5Molenbeek-Saint-Jean 7Saint-Gilles 4Saint-Josse-ten-Noode 1Schaerbeek 8

Uccle 9Watermael-Boitsfort 8Woluwe-Saint-Lambert 10Woluwe-Saint-Pierre 15

ETRANGER 11Canada 1Espagne 2Etat-Unis 1France 6Royaume-Uni 1

FLANDRE OCCIDENTALE 5Blankenberge 1Bruges 1Coxyde 2Roeselare 1

FLANDRE ORIENTALE 2Aalst 1Gand 1

HAINAUT 96Arquennes 8Braine-le-Comte 3Brye 2Chapêlle-lez-Herlaimont 2Charleroi 3Chimay 1Fleurus 6Fontaine-l'Evêque 3Frameries 1Frasnes-lez-Gosselies 2Jumet 1La Louvière 3Les Bons Villers 9Lessines 3Manage 6Marche-lez-Ecaussines 1Mellet 2Pont-à-Celles 5Pont-de-Loup 1Rêves 1Ronquières 1Saint-Ghislain 1Seneffe 26Soignies 1Tournai 1Villers-Perwin 2Wagnelée 1

LIEGE 38Amay 1Blehen 1Braives 1Burdinne 1Ciplet 2

Elsenborn 1Hannut 14Lincent 2Modave 1Nandrin 1Poucet 1Racour 4Saint-Nicolas 1Spa 1Villers-le-Bouillet 1Wanze 1Waremme 1Wasseiges 3

LIMBOURG 1Gingelom 1

LUXEMBOURG 7Bertrix 1Daverdisse 1Durbuy 1Habay 1Hotton 1Rendeux 1Tenneville 1

NAMUR 122Andenne 1Anhée 1Beauraing 1Boninne 1Bothey 1Bouge 1Corroy-le-Château 2Cortil-Wodon 1Eghezée 13Ernage 1Fernelmont 6Floreffe 1Fosses-la-Ville 3Gembloux 32Godinne 1Grand-Leez 2Grand-Manil 1Jemeppe-sur-Sambre 5La Bruyère 3Liernu 1Ligny 5Lonzée 2Membre 1Mettet 1Meux 2Namur 16Profondville 1Sambreville 1Sombreffe 14Tongrinne 1

CREMATORIUM DE COURT-SAINT-ETIENNE - Totalisation du nombre d'incinérations par commune de localité

119

4.3 Autres projets (voir TR3 pour le détail des montants et phases de réalisation)

L’IBW mène une mission d’assistance technique et administrative pour la réalisation de divers projetsdont le commissariat de police de Nivelles, le centre d’entraînement de la zone Nivelles-Genappe, le commissariat de police de Genappe, le poste avancé des pompiers deVillers-la-Ville. Citons également parmi les projets suivis par le service, la rénovation du moulin deSaintes et le centre de tri de Mont-Saint-Guibert. Les travaux du centre de tir d’entrainement àNivelles se sont achevés en mai 2015.

Ces missions se poursuivront lors des trois années à venir.

En 2014, des travaux de sauvegarde du moulin de Saintes ont été réalisés. L’étape suivante et laréalisation de l’état des lieux des derniers étages et la réalisation du levé complet en vue de larédaction du certificat de patrimoine.

q Evaluation 2015 : la procédure d’obtention du certificat de patrimoine est toujours en cours.Nous avons effectué de petits travaux pour enlever les ailes et réalisé la fiche d’état sanitaire dupatrimoine.

2016. le certificat de patrimoine a été finalisé. le dépôt de permis aura lieu fin 2017 ou début 2018.

La Ville de Jodoigne nous a sollicités afin de prendre également en charge le montage d’un partenariatpublic-privé (PPP) en vue de la construction et de la gestion d’une piscine ludique à Jodoigne.

En 2014, il a été décidé de collaborer avec l’intercommunale IDEA sur ce dossier. Le cahier des chargeset l’appel d’offre devraient être transmis à la Ville de Jodoigne fin septembre.

En 2015, nous avons lancé la procédure négociée du marché de partenariat public privé. Dès sélectiondes candidats, le cahier des charges leur sera envoyé.

le cahier des charges a été envoyé aux candidats ayant remis offre et sélectionnés. La remise desoffres est prévue pour décembre 2016. S’en suivra l’analyse et la négociation avec les candidats. Lelauréat devra déposer le permis. La première pierre pourrait être déposée fin 2017.

Une convention a été signée en juin 2012 entre la zone de Police Orne-Thyle et l’IBW afin que nousmenions également une mission de consultance administrative et technique dans le cadre de laconstruction d’un nouveau commissariat de police. En 2013, nous avons lancé les appels d’offred’architecte. La zone de police occupe actuellement le bâtiment 4 de l’Einstein Business Center. En2014, l’architecte a été désigné. Le dossier de dépôt de permis est prêt. Nous sommes en attented’une décision des communes concernées.

La commune d’Orp Jauche nous a sollicités pour une mission d’assistance technique et administrativepour la construction d’un hall-relais prévu dans le plan communal de développement rural. Le terrainest à déterminer. Les conventions restent à établir avec la Commune.

Les communes de Rebecq et Tubize nous ont sollicités pour la construction d’un hall de travaux. LaVille de Wavre nous a également sollicités pour une piscine et un parking.

Mener une réflexion sur la revitalisation des centres urbains fait également partie des projets de l’IBW.

A Jodoigne, la Régie Foncière et provinciale a sollicité l’IBW en vue de réaliser un parking et une voiried’accès dans le cadre de la mise en œuvre de la zone « Stampia ». Celle-ci a pour vocationd’accueillir le stockage et les tentes de la compagnie des Balladins du Miroir ainsi qu’une zoned’espaces verts. Nous étudions la meilleure manière de réaliser les infrastructures demandées enfonction du budget que la Régie nous réservera.

q Evaluation 2015 : une petite phase des travaux a été réalisée par l’IBW pour le compte de laRégie, l’IBW ayant une mission d’assistance technique et administrative. Le permis déposé par laRégie a été retiré suite à la demande de la réalisation d’une étude d’incidence.

q Evaluation 2016 : l’étude a été finalisée. Sur cette base, la Commune nous recontactera pourmodifier le permis et le réintroduire fin de cette année, ce qui permettra de lancer la deuxièmephase des travaux en 2017.

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Le contournement Nord de Wavre

L’IBW a pris l’initiative de démarrer les études de ce dossier indispensable au développementéconomique de Wavre et à la mobilité. Le gouvernement wallon a prévu un montant de subsidede l’ordre de 20 millions d’EUR dans le cadre du plan Marshall 2. Vert. Le projet est entièrementfinancé par la Région wallonne.

q Evaluation 2014 : nous avons déposé le permis du contournement le 16 décembre 2013. Unavis d’urbanisme a été émis en février 2014. Nous avons reçu un avis favorable de Wavre et Grez-Doiceau. Cependant cet avis était conditionnel à la réalisation d’une étude d’incidence préalable.Très récemment, la DGO1 a par ailleurs émis de nouvelles exigences, à savoir que lecontournement devrait comporter une piste cyclable et qu’il devrait servir d’itinéraire réservé auxconvois exceptionnels.

Eu égard à ces éléments, nous avons retiré le permis (puisque nous devons refaire les étudestechniques afin d’adapter les plans conformément aux demandes de la DGO1) et lancé l’étuded’incidence.

q Evaluation 2015 : l’étude d’incidence qui a été lancée est toujours en cours. Lors de safinalisation, le bureau d’infrastructure pourra poursuivre son travail et réintroduire le permis en2016.

q Evaluation 2016 : l’étude d’incidence ayant été finalisée, le bureau d’étude en charge dupermis va pouvoir adapter celui-ci en fonction des recommandations émises, qui sontessentiellement d’ordre écologique. Le permis pourrait être réintroduit en janvier 2017.

Les informations sont reprises dans le tableau TR1 et TR 3.

Projets réalisés et/ou à réaliser dans le cadre du plan stratégique (TR3)

Description Montant HTVA Début travaux Durée

Hôtel de police de la ZP Orne-Thyle 3.500.000 € Dossier de demande de permis finalisé Attente décision du Conseil de police

Hall des travaux de Tubize Budget à finaliser Sollicitation de la commune Etude en cours

Hall des travaux de Rebecq Budget à finaliser Sollicitation de la commune Etude en cours et acquisition de terrain

Extension du hall des travaux d’Ittre Budget à finaliser Sollicitation de la commune Etude en cours

PAE Jodoigne/Hoegaarden 4.000.000€ PAE développé en collaboration avec Après finalisation des conventions l’Intercommunale Interleuven de coopération, les dossiers

d’étude sont en cours

Hall-rural à Orp-Jauche Budget à finaliser Sollicitation de la commune Recherche de terrain

Domaine du Stampia à Jodoigne, Budget à finaliser 1ère phase des travaux d’amener d’eau Permis d’urbanisme en courssollicitation de la Régie foncière et électricité + gaines attente de

38.000 € htva a été finalisé en août 2015

Restauration de la rue d’Alvau 45.000 € Août 2016 Septembre 2016à Mont-Saint-Guibert

Sécurisation de plusieurs voiries 600.000 € Sollicitation de la commune Etude en coursà Mont-Saint-Guibert

Création d’un terrain multisports 100.000 € Sollicitation de la commune Etude en coursà Mont-Saint-Guibert

Création d’un parking à Wavre 15.000.000 € Sollicitation de la commune Etude en cours

Création d’une piscine à Wavre 15.000.000 € Sollicitation de la commune Etude en cours

TOTAUX 38.245.000 € à titre indicatif

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5. DEVELOPPEMENT DES ACTIONS EN MATIERE DE STIMULATION ECONOMIQUE

L’évolution des services offerts par l'IBW est nécessaire car, si les aspects matériels d’une stratégie dedéveloppement territorial restent essentiels, ils tendent à céder lentement mais sûrement la primautéaux actions plus immatérielles liées à l’animation économique au sens large.

En 2016, nous avons poursuivi notre politique d’accompagnement des entreprises s’implantant dansles PAE ou souhaitant y développer leurs activités mais aussi d’autres sociétés actives dans le Brabantwallon. Cet accompagnement vise les aides, les permis, les montages financiers et techniques, en cecompris les immeubles. L’IBW a accompagné ou fourni tous les renseignements utiles à une vingtained’entreprises concernant les démarches d’obtention d’aides publiques à l’investissement (estimation,aide au montage du dossier et procédures,…). Nous avons organisé des conférences à destinationdes entreprises en collaboration avec d’autres partenaires. Les thèmes étaient variés : l’environnement,les aides publiques à l’investissement, les normes ISO 14001 et 9001, Apolo 13 et le managementdu changement, la transition collaborative, la gestion des conflits de personnel, les réseaux sociaux,informations sur le contournement de Perwez, les aides à l’emploi, prise de parole en public … Entre20 et 160 personnes ont assisté à chacune de ces conférences.

Tous les deux mois, une newsletter est envoyée à un large panel des entreprises du Brabant wallonpour les informer de sujets économiques pertinents pour leur développement. Il y est questiond’immobilier, d’aides et d’incitants financiers, de focus sur une entreprise qui a rejoint nos PAE, del’agenda de nos formations et conférences, de la présentation d’opérateur wallon de l’économie,…

Ces actions se sont poursuivies en 2017. Le programme de l’année 2017 est en préparation.

Le secrétariat permanent de le Fondation économique et sociale du Brabant wallon (FESBW) estégalement assuré par le service économique qui détient un siège d’administrateur/secrétaire au seindu C.A de la fondation. La mise à jour de la brochure « Brabant wallon en Chiffres » 2017 a mobilisétoute notre énergie dans le cadre de notre mission de prise en charge du secrétariat permanent. Laparution aura lieu en mai 2017. Cette édition sera largement revue puisque les nouvelles donnéesstatistiques ont permis d’augmenter encore le volume du contenu, notamment sur les donnéesconcernant l’enseignement. Une attention particulière est apportée à l’aspect pédagogique afin depermettre une meilleure compréhension des concepts et donc à une utilisation plus complète par leslecteurs. Nous pouvons dire que le « Brabant wallon en chiffres » est devenu une référence pour lepouvoir politique, la presse et les citoyens

L’IBW a également mis en place une collecte de dons de sang à destination du personnel travaillantau cœur des PAE pour pallier au manque de poche de sang durant les grandes vacances. 2 collectesont donc été organisées fin mars -début juillet à Louvain-la-Neuve. Cela était organisé encollaboration avec la Croix-Rouge et l’Alliance Centre B-w. Ces collectes étant un succès, l’opérationdevrait être à nouveau reproduite en 2017.

L’IBW dispose d’un siège d’administrateur depuis octobre 2011 au sein de la Fondation pour la JeuneEntreprise, organisme d’accompagnement de porteurs de projets.

L’IBW a toujours souhaité rester proche des entreprises et poursuit résolument sa participation auxdiverses associations d’entreprises actives dans notre province. Par le biais de l’UNest ou de l’UED,en passant par l’Alliance Centre Bw, la CCIBW, Nivelles Entreprises, le CAEP ou la WLBA et l'UCM,nous maintenons ces contacts privilégiés avec des centaines de sociétés membres, le plus souventimplantées sur l’un de nos parcs.

L’IBW a également permis aux locataires du Einstein Business Center et du Centre Monnet de profitergratuitement de la plateforme de co-voiturage « Commuty ». Des actions de promotion de l’usagedu co-voiturage et du vélo pour une meilleure mobilité ont mises places durant l’année 2016.

L’IBW a également activement participé à la mise en place du Trophée d’économie circulaire de la Villede Nivelles. Ce trophée a pour objectif de sensibiliser les entreprises et le grand public aux avantagesde l’économie circulaire face à l’économie actuelle linéaire. Le projet de faire de ce Trophée unconcours à l’échelle provinciale est actuellement à l’étude.

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D’autres types de collaborations sont maintenus, que ce soit avec l’Instance Bassin EnseignementQualifiant - Formation - Emploi du Brabant wallon, ou avec l’AWEX/OFI (Agence wallonne àl’exportation et à l’investissement étranger).

Grâce à sa participation à Wallonie Développement, qui regroupe les différentes intercommunaleswallonnes de développement économique, l’IBW prend part activement aux commissions relatives àl’aménagement du territoire, l’animation économique, l’aménagement qualitatif des infrastructuresd’accueil, la communication ou encore l’attractivité des investissements étrangers.

L’IBW participe aux différentes plateformes de réflexions dans le cadre de la réforme du SDER (schémade développement de l’espace régional) et du CWATUPE ou CODT suivant la nouvelle dénomination.

En 2016, toutes ces collaborations ou projets se sont poursuivis.

6. PERSPECTIVES ET AVENIR DU BRABANT WALLON – HORIZON 2020

En 2008, un espace permanent de dialogue et de concertation a été créé et baptisé «Table rondepermanente – Horizon Brabant wallon 2020». Ses objectifs sont de rassembler les acteurs publics etprivés afin de définir ensemble les priorités et voies du développement de notre province. Lesmembres sont issus des mondes politiques, économiques, sociaux et syndicaux, environnemen tauxet culturels.

Afin de pérenniser cet espace, la Province a confié la création et la gestion d’un secrétariatadministratif permanent « Horizon Brabant wallon » au sein de notre cellule de développementéconomique.

Quatre groupes thématiques ont été créés couvrant les sujets suivants : Développement économique, social et santé, environnement et cadre de vie, mobilité, développementterritorial, enseignement, éducation et culture.

Il appartient aux élus de décider du futur de Brabant wallon 2020.

7. Fonds structurels européens FEDER – programmation 2014-2020

L’IBW a en 2014 assuré la tâche de coordination de l’ensemble des fiches-projets des opérateursdu Brabant wallon en créant une task-force pour créer des synergies entre les différents opérateurset éviter ainsi les doublons tout en optimalisant les chances de financement des différents projets.Différentes réunions et un important travail de coordination ont été réalisés par l’IBW afin depermettre à tous les opérateurs de rentrer leurs projets dans les délais impartis. De plus, l’IBW aassuré un service de conseil dans la rédaction des fiches en étant à la disposition des opérateursdurant tout le processus lié aux fonds structurels européens.

L’IBW est elle-même partie prenante dans une fiche projet portée par la Province. Nous avonsacquis un entrepôt à Glimes et comptons transformer la zone en petit parc d’activité économiquedestiné aux artisans.

q Evaluation 2016 : l’entrepôt est loué à deux indépendants locaux, l’un maraicher, l’autremenuisier. Le développement d’un petit PAE est toujours d’actualité.

B. CONCLUSIONS

Le présent plan stratégique met en évidence les nombreuses actions menées par l’IBW dans ledomaine de l’expansion économique et du développement territorial.

Certaines de ces actions sont au long cours et prennent, tels les contournements ou les nouvelleszones d’activité économiques, plusieurs années avant d’arriver à la phase de réalisation.

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Sont mis en exergue non seulement les projets de création de zones d’activité économique maiségalement les solutions mises en œuvre afin de poursuivre l’accueil de nouvelles entreprises sur notreterritoire étant donné la raréfaction des terrains à vocation économique.

Anticipant les délais de mise en œuvre, pas moins de 10 dossiers de création de nouvelles zonesd’activités ont été initiés, dans certains cas, et c’est une première, par la Région elle-même.

Par ailleurs, afin de maintenir un rythme d’implantation de PME/PMI nouvelles ou en croissance dansnotre Province, nous intensifions la politique d’accueil centrée sur la location d’immeubles érigés encollaboration avec le département wallon chargé de l’économie. Nous avons mis la priorité surl’acquisition de sites existants, tel le Einstein Business Center en 2011, le bâtiment Le Mazerin en2013, le site Peugeot en 2014 ainsi que le Centre Monnet en 2015. En 2016, nous avons acquis unshowroom et atelier à Court-saint-Etienne et le théatre de la Vallette à ittre ; la polyvalence desespaces permettra de créer des ponts entre le monde culturel et le monde de l’entreprenariat. En vuede pallier au manque de terrains, nous avons également acquis en 2012 des terrains déjà équipés etimmédiatement disponibles. Nous restons attentifs à toute opportunité qui se présenterait sur leterritoire.

Dans le cadre de ses projets, l’IBW s’inscrit clairement dans la dynamique régionale visant àpromouvoir les énergies « vertes » et à réduire l’empreinte écologique. Pour preuve, citons laréalisation de halls-relais basse énergie à Saintes et Perwez, la mutualisation des services dans le cadrede la copropriété, la pose de 748 panneaux photovoltaïques au sein du Einstein business center en2014 ou encore la rénovation du bâtiment le Mazerin suivant le principe du cradle to cradle en 2015.Nous sommes également partie prenante de l’initiative « wind 4 Wallonia ». l’IBW en assure laprésidence. Dans les prochaines années, des projets « éoliennes » pourraient se concrétiser.

L’IBW met également tout son savoir-faire dans le développement de projets au service de lapopulation des 27 communes de la Province, via notamment l’assistance à maîtrise d’ouvrage demême que la construction et la gestion du crématorium. Nous envisageons une réflexion sur larevitalisation des centres urbains. C’est également là tout le sens de l’engagement de l’IBW pour lesannées à venir.

Centre Monnet

Communication

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Plan stratégique – évaluation 2016 – plan 2017-2018-2019

A. COMMUNICATION GENERALE

NOTRE SITE INTERNET

Nous avons lancé en 2015 le projet de création d’un nouveau site web correspondantbeaucoup mieux aux standards actuels : nouvelle charpente graphique, nouvellearborescence, « responsive design » pour une lecture optimale sur « smartphones »,tablettes, etc.

q Evaluation 2016 : notre nouveau site a été mis en ligne le 11 février. Il estparticulièrement apprécié, tant en interne qu’en externe, et a réellement modernisé notreimage. La rubrique « Eaux usées » a notamment été intégralement repensée afin demieux répondre aux attentes des visiteurs. De nouvelles rubriques ont également fait leurapparition : espaces presse, écoles,…

q Plan 2017-2018-2019 : nous disposons désormais d’un outil à la page. Pour le rester,il devra veiller à suivre les évolutions technologiques du monde du web. De nouveauxdéveloppements sont notamment attendus pour la rubrique « Eaux usées ».

LES RESEAUX SOCIAUX

Nous sommes très actifs sur les réseaux sociaux. Nos comptes Facebook et Twitter,créés en 2012, sont régulièrement alimentés afin de promouvoir nos inaugurations,«portes ouvertes», actions de sensibilisation,… ou de relayer des articles de pressetraitant de nos activités. Notre compte Youtube, créé en 2014, héberge désormaisl’ensemble de nos films et vidéos.

q Evaluation 2016 : notre compte LinkedIn a été mis en ligne en avril. Celui-ci complète parfaitement notre offresur les réseaux sociaux. Tous nos comptes sont alimentés chaque semaine en nouvelles diverses. Au moment derédiger ces lignes (septembre 2016), nous sommes suivis par 238 abonnés sur Facebook, 481 sur Twitter et seulement39 sur notre tout récent compte LinkedIn.

q Plan 2017-2018-2019 : même constat que pour notre site web. Nous faisons partie des intercommunales les plusactives sur les réseaux sociaux mais, pour rester à la page, il nous faudra veiller à suivre les évolutions technologiques.Nous veillerons également à améliorer notre positionnement sur LinkedIn et travaillerons à élargir au maximumnotre communauté sur l’ensemble des réseaux sociaux.

COMMUNICATION AVEC LA PRESSE

Depuis l’été 2015, nous avons décidé de faire preuve de plus de proactivité avec les journalistes (presse locale, grandpublic et/ou économique) en leur suggérant régulièrement des sujets de reportages, interviews, visites de sites,…Nous n’avons pas abandonné pour autant le principe des conférences de presse ponctuelles destinées à mettre enavant l’une ou l’autre de nos activités.

q Evaluation 2016 : cette politique d’ouverture et de transparence s’est poursuivie. Nous avons proposé auxjournalistes les sujets suivants : changement de collecteur d’ordures ménagères à Incourt, Walhain et Wavre,courtoisie dans les parcs à conteneurs, fin des travaux du Ry Saint-Jean à Jodoigne, début des travaux d’un collecteuret d’une station de pompage à Tubize, suivi des « oints noirs » dans les rivières du bassin Dyle-Gette,… D’autressujets seront traités avant la fin de l’année 2016 : cadastre et cartographie des égouts, bio-méthanisation à la stationde la Vallée de la Dyle et collaboration avec la société Firmenich, problématique des vols dans les PAC et installationde caméras de surveillance, etc.

Les journalistes ont également été invités le 8 septembre 2016 à La Valette à Ittre lors d’une conférence de pressedestinée à présenter les objectifs du rachat du site par l’IBW.

Enfin, le 20 juin, nous avons contribué au lancement du projet CBTC (China Belgium Technology Center) à Louvain-la-Neuve (pose de la 1ère pierre, conférence de presse au Cercle du Lac,…) en collaboration avec les promoteurschinois et les services du Parc scientifique.

De nombreux articles et sujets de reportages ont fleuri suite à nos initiatives.

www.ibw.be

LinkedIn

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q Plan 2017-2018-2019 : les journalistes semblent demandeurs pour que nous leur soumettions des sujets à traiter.Le principe se poursuivra donc dans les années à venir.

INAUGURATIONS

q Evaluation 2016 : après des années 2014 et 2015 particulièrement chargées, 2016 s’est avérée beaucoup pluscalme en matière d’inaugurations. Deux raisons principales à cela :

• nous avons mis fin, en octobre 2015 à Bousval, à un vaste programme de 15 années au cours desquelles nousavons inauguré une bonne vingtaine de stations d’épuration de + de 2.000 équivalents-habitants ;

• nous avons largement mis l’accent en 2016 sur les préparatifs des différents événements liés à notre 50ème

anniversaire (voir ci-dessous).

q Plan 2017-2018-2019: plusieurs inaugurations sont attendues. Celle du Centre Monnet à Louvain-la-Neuve toutd’abord. Racheté en septembre 2015, il est actuellement en cours de réaménagement et devrait être inauguré en2017. La station d’épuration de Oisquercq, ensuite, dont les travaux de construction ont débuté en septembre 2016.Celle-ci pourra vraisemblablement être inaugurée en 2018. D’autres inaugurations sont susceptibles d’être organiséesau nouveau parc d’activité économique d’Hélécine, au C.B.T.C. voire au PAE de Tubize II notamment.

50 ANS DE L’IBW

L’année 2016 consacre les cinquante années d’existence de l’IBW.Nous avons bien entendu souhaité célébrer cet anniversaire comme ilse doit. Des événements très variés ont été mis sur pied :

• 20 mars : journée « portes ouvertes » à la station d’épuration de laVallée du Hain à Braine-le-Château ;

• 20 avril : invitation de l’ensemble du personnel au Festival du Rirede Bierges ;

• 27 mai : diffusion sur TV Com d’une émission spéciale « 50 ans del’IBW » tournée à la station d’épuration de la Vallée de la Dyle àBasse-Wavre ;

• 1er juin : concert exceptionnel de l'Orchestre Royal de Chambre deWallonie à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Waterloo ;

• 2 octobre : journée « portes ouvertes » à l’Unité de ValorisationEnergétique de Virginal ;

• 7 octobre : Fête du personnel « spéciale 50 ans » sur l’ancien sitePeugeot-PSA à Nivelles ;

• 19 octobre : colloque européen des régions numériques (CERN) auCercle du Lac de Louvain-la-Neuve. Thème : « Industrie Brabantwallon 4.0 : le numérique, se transformer ou dispa raître » ;

• 6 novembre : « portes ouvertes » au Crématorium du Champ deCourt.

C.B.T.C. La Valette

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COMMUNICATION INTERNE

En 2016, nous avons lancé un projet visant à mettre en place une solution d’Intranet social et collaboratif, aussiappelé réseau social d’entreprise, ainsi que la diffusion d’une « newsletter » pour améliorer la communication interneet le partage d’informations au sein de l'entreprise. Ce réseau social d’entreprise a pour objectifs de favoriser etfaciliter l’information, l’interaction et la collaboration entre les différents départements et collaborateurs.

Informer : La solution mettra à disposition du personnel tout document utile dans le cadre de son travail et rendrasa recherche aisée et instinctive. Elle offrira la possibilité de publier régulièrement des news, avis, messages enpermettant l’usage d’éléments multimédias (photos, vidéos, sons, etc.). Afin de marquer l’importance d’uneinformation et de s’assurer de sa bonne diffusion, une option de notification ou d’alerte (voire de lecture obligatoire)sera intégrée. Un « digest » sera envoyé de façon régulière (fréquence à définir) aux utilisateurs afin de leur fournirun résumé des activités de l’intranet. Les informations présentes sur l’intranet permettront d’alimenter partiellementle contenu de « newsletters ».

Interagir : L’outil devra pouvoir permettre aux utilisateurs d’interagir et de s’exprimer, à la manière d’un réseausocial : publier, donner une appréciation (« like, don’t like »,…), commenter, partager, etc. Un système de messagerieinstantanée devra leur permettre de communiquer et dialoguer avec un ou plusieurs utilisateurs en direct.Collaborer : Moyennant un système de modération à définir, les utilisateurs pourront alimenter l’intranet en publianteux-mêmes des informations, des documents, des photos, des vidéos. L’outil offrira aux utilisateurs la possibilité deconsulter et de modifier des documents partagés, et d’ainsi favoriser le travail collaboratif.

q Evaluation 2016 : Un marché, d’une durée de deux ans, a été lancé en juillet 2016. Le portail devrait êtreopérationnel d’ici fin 2016.

q Plan 2017-2018-2019 : Au terme des deux années d’utilisation du service ayant obtenu le marché, càd. fin 2018au plus tard, il conviendra d’évaluer le projet et de le faire évoluer en conséquence.

B. COMMUNICATION SPECIFIQUE - GESTION DES DECHETS

ACTIONS DE SENSIBILISATION AVEC LA COPIDEC

Evaluation 2016 Nous avons bien entendu poursuivi notre collaboration avec les autresIntercommunales de gestion des déchets afin de mener des actions desensibilisation coordonnées sur l’ensemble du territoire wallon.

Salon des Mandataires

Comme chaque année, la COPIDEC a été représentée lors du Salon desMandataires de février 2016. Notre stand présentait les métiers desintercommunales (prévention, collecte, tri, traitement des déchets,…). Unfocus particulier a été mis sur la prévention des déchets spéciaux desménages.

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Collectes de vélos, de livres et de jouets

La collecte de vélos 2016 a eu lieu le 23 avril.Pour cette 10ème édition consécutive, plus de500 vélos ont été remis à des « ressourceries», ateliers vélos, à Provélo ou ont été utilisésdans le cadre de projets de réemploi àl’initiative des Communes.

Notre 2ème collecte de livres a, quant à elle,eu lieu le 18 juin. Cette fois-ci, les livres ontété récupérés par nos partenaires direc -

tement dans nos PAC (plus de centralisation des ouvrages récoltés dans différents lieux de regroupement). Le bilanfut tout aussi mitigé que lors de la 1ère édition ! En effet, nous recevons de très importantes quantités de livres maisdevons faire face à un engouement relativement limité de la part des structures locales. De nombreux ouvragesn’ont, par conséquent, pu trouver acquéreur ! C’est pourquoi nous ne comptons pas rééditer l’expérience en 2017et préférons concentrer nos efforts 1 année sur 2.

Notre collecte de jouets connaîtra sa 14ème édition le 15 octobre 2016 ! Celle-ci est en cours de préparation aumoment de rédiger ces lignes. Nous nous attendons, comme chaque année, à récolter plusieurs milliers de jouetsqui, avec l’aide nos partenaires habituels (C.P.A.S., services-clubs, magasins de seconde main,…) feront, une nouvellefois, le bonheur des enfants « défavorisés » lors de la prochaine Saint-Nicolas ou dans les crèches, maisonsd’accueil, …

Campagne de prévention « Déchets Spéciaux des Ménages »

Vu la reprise du « marché DSM » par la COPIDEC en 2016 (à charge doncdes intercommunales et plus de la Région), nous avons mené unecampagne de sensibilisation à la prévention des DSM tout au long del’année 2016 :

• création de séquences vidéos et fiches pratiques « trucs et astuces » surle thème des alternatives aux produits dangereux (peintures, pesticides,détergents, eau de javel, détartrant, soude caustique, engrais chimiques,diluants,...) et diffusion sur le site www.moinsdedechetsdangereux.be

• mise sur pied de 2 concours pour les citoyens en juin (distribution detapettes à mouches dans les PAC et concours en ligne - lots : désherbeurthermique et hôtel à insectes) et en novembre (Semaine Européenne deRéduction des Déchets - distribution de vaporisateurs avec moded’emploi pour confectionner soi-même un produit d’entretien naturel +2ème concours en ligne - lots : kits de nettoyage naturel).

Campagne de courtoisie dans les parcs à conteneurs

Durant l’été 2016, nous avons mené une campagne de sensibilisation au respect et à la courtoisie dans lesparcs à conteneurs. Cette action intervenait en appui des formations des préposés (gestion du stress, desconflits,…) organisées par la COPIDEC.

La campagne a débuté le 3 mai par une conférence de presse au siège de la COPIDEC.

Elle s’est poursuivie par :• l’installation de banderoles dans nos 17 parcs à conteneurs ;

• l’organisation d’une journée « Préposés de parcs à conteneurs d’un jour» le 24 septembre au PAC de Wavre. Cinq personnalités (MM. leGouverneur, M. le Député provincial en charge de l’Environnement, Mmela Députée-Bourgmestre de Grez-Doiceau, Mme la Vice-présidente del’IBW et l’Echevine de Wavre, M. l’Echevin de l’Environnement de Wavre)ont vécu les choses de l’intérieur en veillant, durant deux heures, au bonfonctionnement du parc avec l’appui du contremaître et des préposés del’IBW. L’objectif était d’attirer l’attention de la population et de la pressesur le fait que nos préposés ont régulièrement beaucoup de difficultés àfaire accepter le règlement par certains usagers peu scrupuleux.

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Notre campagne se clôturera par le partage d’articles, de caricatures et d’une vidéo dessinée, stigmatisant lessituations sources de problèmes, dans les supports communaux (bulletins d’information, sites web, réseauxsociaux) ainsi que sur les supports de l’IBW (site web, Facebook, Twitter, LinkedIn).

Plan 2017-2018-2019Nous poursuivrons notre collaboration avec nos homologues pour proposer des actions coordonnées à l’échellede la Wallonie.

Les actions prévues en 2017 sont :

• présence au Salon des Mandataires de février 2017 ;

• poursuite de notre campagne sur la prévention des Déchets Spéciaux des Ménages (thématique à décliner auSalon des Mandataires + spots radios / TV) ;

• collectes de vélos (22 avril) et de jouets (21 octobre).

En outre, comme expliqué plus haut, la collecte de livres sera rééditée mais seulement 1 année sur 2 (prochaineédition : juin 2018) !

D’autres thématiques seront déclinées, au cours des trois années à venir, en fonction des lignes directrices dictéespar la Wallonie : prévention des déchets de papier, gaspillage alimentaire,…

ACTIONS DE SENSIBILISATION AVEC FOST PLUS

Evaluation 2016Nous avons également poursuivi notre collaboration avec Fost Plus enmettant sur pied une série d’actions de sensibilisation à la problématique dutri et du recyclage des emballages ménagers.

Calendriers des collectes

Le calendrier 2016 des collectes sélectives de déchets a été distribué danstoutes les boîtes aux lettres de la zone IBW (Brabant wallon + Braine-le-Comte)en décembre 2015. Plusieurs Communes ont bénéficié d’un nouveau formatafin d’alléger quelque peu les multiples messages et communications qui ysont repris : Braine-l’Alleud, Waterloo, Rixensart et Wavre.

Nos préposés Gilles Mahieu, Gouverneur du Brabant wallon Anne Masson, Vice-présidente de l’BW

Sybille de Coster – Bauchau,Députée-Bourgmestre de Grez-Doiceau

Luc Gillard, Echevin de l’Environnement de Wavre

Marc Bastin, Député provincialen charge de l’Environnement

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La version spécifique, destinée aux logements multiples de Louvain-la-Neuve, a été remise au ServiceEnvironnement de la Ville en août 2016. Cette version est désormais également disponible en anglais vu lapopulation très hétéroclite du campus de l’UCL.

De septembre à décembre, nous mettrons sur pied la version 2017 de notre traditionnel calendrier encollaboration avec les différentes Administrations communales.

Campagne Valtris – qualité du tri PMC

Depuis quelques années les PMC provenant des zones ICDI, BEP et IBW sont dirigés vers uncentre de tri commun, Valtris à Couillet. Nos 3 intercommunales ont donc décidé decoordonner leurs efforts pour mener une campagne de sensibilisation commune sur la qualitédu tri PMC :

• une double vague de spots a, tout d’abord, été diffusée sur plusieurs radios (dont Bel RTLet Antipode en Brabant wallon) en juin et août 2016. Thème : bien vider ses bouteilles,flacons, berlingots,… avant de les jeter dans le sac bleu.

• la campagne se poursuivra en octobre par la diffusion d’un article dans les bulletinscommunaux. Celui-ci rappellera les différentes règles et les gestes à éviter en matière detri PMC.

Action de suivi sur le terrain

En juin, comme nous l’avions déjà entrepris à plusieurs reprises il y a quelques années, nous avons décidé d’engagerun agent intérimaire dont le rôle a été :• de contrôler la qualité du tri dans les sacs bleus présentés aux collectes à Nivelles ;• de mieux expliquer aux habitants les raisons d’un refus de sac par le collecteur

(autocollant « main rouge »), ce afin d’éviter toute frustration dans leur chef.

L’action sera probablement rééditée dans d’autres Communes dans les années à venir.

Animations lors de manifestations locales (« Roadshow »)

Nous continuons à être sollicités par les Communes et associations du Brabant wallon afinde faire venir notre camion interactif « Roadshow » sur le tri PMC. Celui-ci s’est rendusur une dizaine de manifestations locales d’avril à novembre 2016 : fêtes del’environnement, braderies, animations scolaires, etc.

Cette action nous permet d’aller au contact direct du consommateur / producteur dedéchets. Des animateurs encadrent les participants, leur donnent des conseils sur laqualité de leur tri et leur remette une boîte à tartines afin d’inclure dans leur discours lemessage de la prévention des déchets.

Après chaque animation, un bilan est dressé (nombre de participants, erreurs les plusfréquentes,…) ce qui nous permet de mettre le doigt sur les emballages qui posent le plusde problème et d’orienter notre communication pour les années à venir.

Sensibilisation dans les écoles

Nos programmes d’animations scolaires se poursuivent :

• « Pays Pas Propre » – maternel (depuis 2014) : 27 animations de janvier à juin 2016 ;

• « Module d’Initiation au Recyclage » – primaire (depuis 2004) : 65 animations dejanvier à juin 2016 ;

• « C’est du Propre » – secondaire (depuis 2008) : 14 animations de janvier à juin 2016.

En juin et septembre 2016, nous avons envoyé un e-mail puis notre traditionnel courrierà l’attention des directions de chacune des écoles du Brabant wallon et de Braine-le-Comte. Deux objectifs :

• promouvoir ces animations ;

• rappeler l’existence de matériel de tri (corbeilles papiers-cartons, conteneurs PMC 120litres, conteneurs papiers-cartons 1.100 litres).

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L’idée consiste, bien entendu, à inciter les établissements scolaires à participer aux collectes sélectives et à leurdonner les moyens d’attirer l’attention de leurs élèves sur le rôle capital qu’ils ont à jouer dans la chaîne du recyclage !

Application « Recycle »

Conscients que nous ne pouvons nous passer des nouveaux supports decommunication digitaux (« smartphones, tablettes,…), nous avons décidé derépondre favorablement à la proposition de Fost Plus de lancer une applicationsur le tri et le recyclage des emballages ménagers. « Recycle » permettra, avantla fin de l’année 2016, de retrouver en ligne les dates des collectes mais aussiles adresses des parcs à conteneurs, des bulles à verre, etc. Il s’agira d’un pluscertain dans notre communication digitale et d’un moyen de sensibiliserdavantage les jeunes générations notamment.

Pots de fleurs

En mai, nous avons lancé une campagne de sensibilisation (affiches,dépliants,…) dans les pépinières afin de rappeler aux habitants que les pots,plateaux et jardinières à fleurs en plastique sont repris sélectivement dans nosparcs à conteneurs depuis 2013. Trop de personnes semblent encore l’ignorer !

Plan 2017-2018-2019• Calendriers : distribution, chaque année en décembre, des traditionnels calendriers des collectes et, chaque

année en août, des versions spécifiques aux logements multiples de Louvain-la-Neuve.

• Valtris : poursuite de nos actions de sensibilisation communes ICDI-BEP-IBW : réutilisation des spots radios,nouveaux articles dans les bulletins communaux, exploitation d’autres supports (habillage des bus, cinéma,…).

• Suivi « mains rouges » : actions dans d’autres Communes que celle de Nivelles.

• « Roadshow » : poursuite de nos animations de terrain à la demande des Communes et associations du Brabantwallon (braderies, brocantes, journées diverses sur le thème de l’environnement).

• Animations scolaires : poursuite de nos programmes d’animations « Pays Pas Propre », « MIR » et « C’est duPropre ».

• Application « Recycle » : amélioration continue des modules, mise en ligne des dates de collectes, etc.

• Welcome Pack : en 2017 et 2019, nous renouvellerons notre proposition d’équiper nos Communes en kitsd’information destinés aux nouveaux résidents : guides de tri, guide des parcs à conteneurs, informations etsupports divers sur le tri et le recyclage (action bisannuelle).

• Eco-voyages : tout comme nous l’avions fait en avril 2014 à Verdun (Wellman France Recyclage), nousproposerons aux Mandataires, Eco-Conseillers, journalistes,… de nous accompagner lors de visites de sites enrelation avec le tri et le recyclage des déchets.

• Projet P+ : suite à l’évolution attendue des règles de tri des plastiques, une bonne partie de notre investissementdevra certainement être consacré à mener des campagnes de communication diverses afin de permettre à lapopulation d’y adhérer le plus vite possible.

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AUTRES ACTIONS DE SENSIBILISATION SUR LE THEME DE LA GESTION DES DECHETS

Evaluation 2016La collecte des bâches agricoles

Comme chaque année depuis 1999, la collecte a eu lieu durant une semaine au mois de juin 2016. Lacommunication a été mise en place selon le même schéma que les années précédentes : communiqué à lapresse spécialisée, avis dans les bulletins communaux, fascicules envoyés aux agriculteurs par l’intermédiairedes services communaux.

Nous avons récolté 159 tonnes de plastique dans nos 17 parcs à conteneurs mais aussi 14 tonnes à l’UVEde Virginal et 8 au Centre de transfert de Mont-Saint-Guibert, soit un total de 181 tonnes récupérées etenvoyées au recyclage en une seule semaine !

La collecte des tailles d’ifs

La 3ème édition de cette action, mêlant les aspects solidarité etgestion des déchets, a eu lieu du 15 juin au 31 août 2016.Nous avons poursuivi notre partenariat avec la société VanHulle, active dans le secteur horticole. Pour rappel, l’objectifest d’extraire des tailles d’ifs une substance très précieusepour le traitement de différentes formes de cancers (del’utérus, du sein et de la prostate notamment).

L’édition 2016 n’a malheureusement pas permis de confirmer la croissance attendue des quantités collectées nil’amélioration de la qualité du produit ! Le bilan définitif est en cours d’élaboration au moment de rédiger ces lignesmais il apparaît acquis que principe de notre action doit évoluer pour que le succès soit total. Des discussions en cesens sont en cours…

« Remorque bâchée, nature préservée »

En septembre 2014, nous avons distribué aux usagers de nos parcs à conteneursun petit dépliant les invitant à bâcher correctement leurs remorques, à sanglerles pièces lourdes et à fermer les caisses et les sacs lors des transports. Nousconstatons en effet régulièrement que ces consignes ne sont pas respectées etque certains déchets s’envolent dans la nature, avec les conséquences que l’onpeut imaginer pour l’environnement et pour la sécurité des autres usagers !

En octobre 2016, nous lancerons une nouvelle campagne de sensibilisation surle même thème car le problème subsiste : partage d’une caricature et d’unevidéo dessinée sur notre site web et sur celui de nos Communes, avis dans lesbulletins communaux, etc.

Collectes d’organiques et conteneurs à puce (Chastre)

La Commune de Chastre étant la 1ère du Brabant wallon à avoir choisi de passeraux conteneurs à puce en janvier 2016, un site web spécifique a été mis enligne afin de communiquer à la population toutes les informations nécessairesau bon fonctionnement de ce nouveau système de collecte :http://ibw.monconteneur.be

Plan 2017-2018-2019• Collectes annuelles de bâches agricoles ;

• 2017 : 3ème collecte de pneus auprès des agriculteurs (pneus de silos) en collaboration avec Recytyre et la Provincedu Brabant wallon et en vue de leur recyclage (les deux premières éditions ont eu lieu en 2014 et 2015) ;

• Poursuite de la collecte des tailles d’ifs selon un nouveau schéma ;

• …

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C. COMMUNICATION SPECIFIQUE - ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES

Evaluation 2016

VILLAGE DE L’EAU

Lors du Salon des Mandataires de févier 2016, à l’initiative d’Aquawal, l’ensemble desintercommunales du secteur de l’eau se sont regroupées au sein d’un véritable « villagede l’eau ». L’IBW était bien entendu représentée dans ce village permettant de mettre envaleur nos métiers et installations au regard de l’ensemble des Mandataires et agentscommunaux.

FESTIVAL DU FILM DOCUMENTAIRE « EAU ET CLIMAT »

En mars, pour la 3ème année consécutive, l’IBW et l’IECBW ont décidé de soutenir ceFestival ayant lieu à Louvain-la-Neuve en mars et dont l’objectif est de proposer une sériede films documentaires sur la thématique de l’eau et du climat.

Pour améliorer notre visibilité lors de cet événement, une capsule vidéo présentant nosmétiers et nos réalisations dans le secteur de l’eau a été réalisée. Thème central de cettecapsule : l’humain, les hommes et les femmes oeuvrant au sein du service public pour lapréservation de l’or bleu.

Notre film a été diffusé lors de chaque séance du festival avant la projection de chaquefilm. Nous l’avons également inséré sur notre site web et sur notre compte Youtube.

JOURNEES WALLONNES DE L’EAU

En mars 2016, nous avons eu à cœur de nous investir, une nouvelle fois, durant cesjournées de sensibilisation en ouvrant aux écoles et au grand public plusieurs de nosstations d’épuration :

• samedi 19 mars : station de Nivelles (en collaboration avec la Ville de Nivelles - ServiceEnvironnement et PCDN - et du Contrat de rivière Senne) ;

• dimanche 20 mars : station de Waterloo (en collaboration avec la Commune deWaterloo - Service Eco-conseil - et du Contrat de rivière Senne) ;

• samedi 26 mars : station de Villeroux (en collaboration avec les Communes de Chastreet Mont-Saint-Guibert).

En outre, dans le cadre des festivités des 50 ans de notre intercommunale, une journée« portes ouvertes » a eu lieu le 20 mars à la station de la Vallée du Hain à Braine-le-Château. Un effort particulier de communication avait été effectué pour y attirer le publicet nous avons collaboré avec le Contrat de rivière Senne afin de proposer aux visiteurs desuivre deux ateliers : • l’un retraçant les grandes étapes du fonctionnement d’une station d’épuration à l’aide

d’une maquette ;

• l’autre permettant aux visiteurs de composer eux-mêmes le nettoyant multi-usagesnaturel qu’ils pourront désormais utiliser à la maison en évitant de cette manièrel’utilisation intempestive de « produits chimiques » !

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« PLACE AUX ENFANTS »

En octobre 2016, nous accueillerons, comme chaque année, plusieurs groupes d’écoliers venus découvrir les métiersdes adultes dans nos stations de Tubize, Jodoigne, Grez-Doiceau et Basse-Wavre (Vallée de la Dyle).

VISITES GUIDEES DE NOS STATIONS D’EPURATION

En dehors des Journées de l’Eau, nous avons, comme toujours, accueilli des visiteurs tout au long de l’année 2016dans l’ensemble de nos stations d’épuration : visites scolaires, délégations de techniciens,…

CLASSES D’EAU

La date du 28 octobre 2016 est à marquer d’une pierre blanche pour notre projet « classes d’eau » mis sur pied encollaboration avec l’IECBW ! En effet, les premiers élèves ayant suivi l’intégralité du corpus de cinq ans (de la 2èmeà la 6ème primaire) seront mis à l’honneur lors d’une cérémonie intitulée « Apothé’EAU’se » en présence de M. leMinistre wallon de l’Environnement, des Autorités de l’IBW et de l’IECBW, des Représentants du Rotary (qui noussoutient depuis toujours dans ce projet) mais aussi des autorités communales, des Directions de l’ensemble desécoles participantes, de la presse,… Chaque élève se verra décerner le titre honorifique d’« Hydro-citoyen -Ambassadeur de l’Eau » avant d’assister à une pièce de théâtre centrée sur le thème de l’eau.

Par ailleurs, tout au long de l’année 2016, nos deux classes de Basse-Wavre ont affiché quasiment complet, preuvede la grande réussite de notre projet entamé il y a déjà cinq ans !

Plan 2017-2018-2019• Nouvelles participations au « Village de l’eau » du Salon des Mandataires ;

• Nouvelles collaborations avec le Festival du film documentaire « Eau et Climat » à Louvain-la-Neuve ;

• Nouvelles participations aux Journées Wallonnes de l’Eau (mars) et à l’action « Place aux enfants » (octobre) ;

• Poursuite de notre projet « Classes d’eau » à la station de la Vallée de la Dyle à Basse-Wavre ;

• Inauguration de la station de Oisquercq (2018)

• …

D. COMMUNICATION SPECIFIQUE - DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

La plupart des actions spécifiques à ce secteur d’activité sont menées directement par le Département économique: participation à des salons, organisation de séminaires, formations, petits-déjeuners à l’attention des entreprises duBrabant wallon, rédaction de newsletters,… (voir section « Département économique »).

Le Service communication apporte, notamment, sa contribution dans :

• la mise en page des newsletters et des pages spécifiques à ce secteur sur le site web de l’IBW ;

• l’organisation des conférences de presse et inaugurations.

136

Evaluation 2016• Mise en ligne de trois newsletters (mars, juillet, septembre) et partage sur les

réseaux sociaux. Une 4ème sera mise en ligne avant la fin de l’année 2016.• Participation à la cérémonie de pose de la 1ère pierre et à la conférence de presse

de lancement du projet CBTC (China Belgium Technology Center) à Louvain-la-Neuve le 20 juin 2016.

• Organisation de la conférence de presse « Rachat du site de la Valette par l’IBW »le 8 septembre 2016.

Mais aussi :• publication « promotionnelle » dans le supplément du journal Le Soir, le « Top des

entreprises du Brabant wallon » (octobre 2016) ; • lancement d’un projet de signalétique propre à l’IBW au Centre Monnet de

Louvain-la-Neuve (septembre 2016).

Plan 2017-2018-2019Inaugurations

L’événement principal de l’année 2017 devrait être l’inauguration du Centre Monnetà Louvain-la-Neuve. L’IBW a acquis ce site emblématique le 15 septembre 2015.Depuis, nous avons engagé le personnel et entamé de nombreuses démarches afinde transformer le site en véritable Centre d’entreprises.

Comme pour le Mazerin Business Center (novembre 2015), nous confierons la plupartdes préparatifs de cette inauguration à une agence de communication spécialiséeafin d’offrir à notre événement l’envergure qu’il mérite !

En fonction de l’état d’avancement des travaux des parcs d’activité économiqued’Hélécine et de Tubize II, d’autres inaugurations pourraient également voir le jourdurant cette période de trois ans.

Suivi du « Colloque Européen des Régions Numériques » (C.E.R.N.)

Dans le cadre des festivités des 50 ans de l’IBW, un important colloque a été organiséau Cercle du Lac à Louvain-la-Neuve le 19 octobre 2016, sur le thème suivant :« Industrie Brabant wallon 4.0 : le numérique, se transformer ou disparaître ». L’idéeétait d’attirer l’attention des entreprises de nos parcs d’activité sur l’urgence des’intégrer dans cette révolution numérique !

Il ne s’agit que d’un premier pas. La démarche sera poursuivie dans les années à veniren intégrant les résultats, pistes de travail,… dégagées lors de notre colloque dans desséances de formations, petits-déjeuners,… à l’attention des entreprises.

Un 2ème C.E.R.N. pourrait même être envisagé durant la période 2017-2019 !

Emas

EMAS

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A. Bilan environnemental

Le Système de management environnemental

Le système de management environnemental s’applique à l’ensemble des activités del’Intercommunale, soit 56 sites en 2016, dont 55 sites EMAS + 1 site ISO 14.001 (le Crématorium).

Tous les sites répondent aux grandes lignes de la politique environnementale de l’IBW et font partidu programme d’amélioration environnementale continue.

La nouvelle station d’épuration de Villeroux (Chastre) intègre le SME en 2016. Sa mise au niveauexigé par la certification n’a posé aucun problème particulier, elle a été auditée en interne en juillet2016 afin de s’assurer de sa conformité aux normes environnementales.

Un travaille d’envergure a été réalisé au niveau des stations exploitation, à savoir la vérification àla conformité au permis des toutes les puissances réelles installées.

Les Contrôles

L’audit interne

Les 30 audits prévus dans le programme d’audit de 2016 n’ont décelé aucune non-conformitémajeure.

Les remarques sont suivies au niveau de la coordination générale, mais également au niveau desdépartements.

L’audit externe

L’audit externe se déroule chaque année début septembre sur plusieurs sites, au choix de l’auditeurexterne. Plusieurs départements sont prévus dans le programme d’audit externe de 2016 :l’Economique, le Valmat, l’Usine de Virginal et l’Assainissement / Investissement. Egalement lesservices du siège, 8 stations d’épuration, le service entretien des collecteurs et 3 parcs à conteneurs.La non-conformité mineure ouverte en 2015 a été analysée par l’équipe EMAS et des mesures ontété mises en place. Cette non-conformité concernait le suivi des audits internes que l’auditeursouhaiterait plus étoffé, avec plan d’actions concrètes et délai de réalisation.

Le rapport et la certification sont attendus pour fin octobre.

La Revue de direction, tenue en juin 2016, a conclu que le SME répond aux grandes lignes dela politique environnementale de l’IBW.

B. Actions à mener

Le cycle de certification de trois ans se termine à la fin de l’année 2016.

Pour les trois ans à venir le système de management environnemental sera revu entièrement et misen conformité avec la nouvelle norme EMAS 2015.

Les deux changements majeurs de la norme sont :

• L’identification des parties prenantes.

• L’analyse des risques.

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Cette norme entre en vigueur seulement en 2018, mais nous aimerions présenter notre SME conformedéjà pour la vérification externe de 2017. Cela nous permettra de présenter en 2018 un SME déjà rodé.

Concrètement, la nouvelle certification de 2017 suppose :

• Revoir la politique environnementale de l’IBW.

• Mettre à jour les analyses environnementales de tous les sites et services.

• Continuer le programme environnemental d’amélioration, finaliser les actions en cours et prendrede nouveaux objectifs.

• Auditer en interne un tiers des sites certifiés, afin d’auditer tous les sites durant le cycle decertification de 3 ans.

• Continuer le programme de formation et sensibilisation à l’environnement pour tout le personnelde l’IBW.

Nous menons la réflexion quant à la pertinence de lancer un nouvel appel d’offre pour le choix del’auditeur externe ou de reconduire le contrat actuel avec AIB Vinçotte.

Le problème réside au fait qu’il n’y a que deux sociétés accréditées en Belgique pour vérifier les deuxcertifications, dont une en Flandre. En 2014 nous avons reçu une seule offre, celle d’AIB et la situationrisque de se répéter.

C. Les prévisions budgétaires

Il faudra prévoir dans le budget :

• Le coût de l’auditeur externe (un jour d’audit coûte environ 1.200 €) L’entrée dansla certification de 3 nouveaux sites a augmenté le nombre des jours nécessaires à lavérification par l’organisme certificateur.

• Le temps plein du coordinateur environnement.

• Les frais de documentation.

Ressources humaines

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BILAN 2015-2016

1. G.R.H.

Un audit du service ressources humaines, réalisé en 2015, par la société Berenschott, a porté surl’examen du mode de fonctionnement et des politiques de l’IBW en matière de personnel, sur uneanalyse globale de la gestion opérationnelle des ressources humaines au sein de l’intercommunaleet du statut pécuniaire, en particulier.

En conclusion de cette démarche, il a été établi différentes pistes d’amélioration, dont deux qui ontété mises en place en 2015 et 2016 :

• Entretiens d’évaluations du personnel

• Descriptifs de fonctions

L’ENTRETIEN D’EVALUATION

La procédure d’évaluation de notre personnel a débuté en mai 2015 pour se terminer à fin juillet2015.L’ensemble de notre personnel a été évalué par sa hiérarchie. Pour ce faire, 40 collaborateurs,ayant dans leur fonction, la gestion d’une équipe ont été formé. La démarche a porté sur l’ensembledes travailleurs

DESCRIPTIFS DE FONCTION

En collaboration avec Berenschot, nous avons débuté, en 2016, pour l’ensemble des fonctionsexistantes au sein de notre intercommunale, un travail de descriptifs. Comme pour l’entretiend’évaluation, les personnes concernées par l’exercice, ont été formées. Au 30/9/ 2016, plus de 90fonctions ont pu être ainsi établies. 20 fonctions sont encore à rédiger.

Le travail devrait être clôturé pour la fin 2016.

Ces descriptions’ une fois établies et validées, constitueront un outil de référence , pour différentsdomaines de la gestion des ressources humaines : recrutement, accueil des nouveaux collaborateurs,établissement de plans de formation, entretiens d’evaluation....

2. ADMINISTRATION DU PERSONNEL

GESTION DOCUMENTAIRE DES DOSSIERS ET DOCUMENTS R.H.

Dans le cadre de notre projet d’optimaliser notre gestion documentaire des documents en matièrede ressources humaines, deux solutions ont été choisies :• Un logiciel pour l’exploitation et le traitement des documents RH

• Une solution pour la gestion des candidatures

Logiciel pour l’exploitation et le traitement des documents RH

Compte tenu de la grande diversité des documents administratifs gérés par le service RH, notreéquipe à travaillé, en collaboration avec un consultant externe (Easi), au développement du logicielproposé, afin de répondre au mieux à nos besoins. Le produit terminé devrait être présenté etimplémenté durant le premier semestre 2017. Afin d’alimenter le logiciel, 80 % des dossiers existantsont déjà été scannés.

Dans le but d’exploiter au mieux ce nouveau logiciel, des «métadonnées » seront créés afin de nouspermettre de rechercher des informations de manières transversales sur base de différents critères.Phase importante mais chronophage qui sera menée à bien en 2017.

Une solution pour la gestion des candidatures

Le logiciel concernant la gestion des candidatures a été mis en place et est opérationnel depuis mai2016. Le résultat est très satisfaisant. En effet, les candidats qui désirent postuler au sein de notreIntercommunale peuvent le faire via la page emploi de notre site Internet, De plus, nos offresd’emplois vacants sont également renseignées via une annonce, Facebook, Twitter, LinkedIn etrenvoient les candidats sur notre site internet pour postuler.

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Ces données sont envoyées automatiquement vers une base de données gérée par le service RH.Celle-ci permet une recherche aisée et rapide sur base de plusieurs critères (nom, date, formation,…).

Lorsqu’il s’agit d’une candidature pour une offre d’emploi publiée, tous les CV sont classésautomatiquement dans un dossier informatique propre au poste de vacant. Ce qui permet unegestion simplifiée. De plus, le système prévoit la possibilité de suivre l’évolution de la candidature(nouveau, appelé, interviewé, répondu…) et laisse la liberté d’insérer des commentaires ou desrésultats suite à un entretien éventuel.

3. RECRUTEMENT - FORMATION

Recrutement

Au 15 septembre 2016, notre intercommunale comptait 309 collaborateurs, soit une augmentationde 14 unités par rapport à la même date en 2015 ( 295). Les engagements effectués de janvier à finaoût 2015 , au nombre de 27 se détaillent comme suit :

FORMATION

Pour l’année 2015, l’Intercommunale a maintenu son effort enmatière de formation. Le cap des quatre mille heures estdépassé, sans toutefois atteindre le record de l’année 2014( 7.278 heures ), ou un effort particulier avait été fait enmatière de prévention et de sécurité.

Notre objectif est naturellement de poursuivre nos efforts enmatière de formation, conscients de l’importance de formernotre personnel sur les nouvelles technologies, législations ou lasécurité au travail.

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

3027

3716

3550

3712

5236

7278

4710

heures

SERVICE NOMBRE FONCTION CONTRAT

PARC A CONTENEURS 9 PREPOSE PAC CDD SAISONNIER1 PREPOSE PAC REMPLACEMENT1 PREPOSE PAC CDI

ASSAINISSEMENT 1 CHARGE D’ETUDES CDDUVE VIRGINAL 1 RESPONSABLE ATELIER MECANIQUE CDIEXPLOITATION STEPS 1 TECHNICIEN CDI

1 AGRONOME REMPLCREMATORIUM 1 MAITRE DE CEREMONIE CDIBULLES A VERRES 1 AGENT PROPRETE CDDCENTRE DE TRI 1 CONDUCTEUR ENGIN CDI

1 OUVRIER POLYVALENT REMPLSERVICES GENERAUX 1 COMPTABLE CDD

1 ACCUEIL/SECRETARIAT CDDECONOMIQUE 1 GESTIONNNAIRE DOSSIERS CDD

1 CONTREMAITRE CDI1 GESTIONNAIRE ADMINISTRATIF CDI1 GESTIONNAIRE CHANTIERS CDI1 RESPONSABLE BATIMENTS CDI1 SECRETAIRE DIRECTION CDI

TOTAL 27

144

4. EVOLUTION ET REPARTITION DU PERSONNEL

Evolution Répartition du personnel par département au 30/9/2016

350

300

250

200

150

100

50

0

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

fin s

ept

201

6

Personnel

205

206

217

221

239

259

272

284

292

309

DEPARTEMENT CDI CDD/rempl TOTAL

ASSAINISSEMENT /EXPL STEPS 99 2 101

ECONOMIQUE 48 1 49SERVICES GENERAUX 21 2 23VALMAT 75 15 90UVE VIRGINAL 35 35COLLEGE EXECUTIF 11TOTAUX 278 20 309

PLAN STRATEGIQUE ANNEES 2017-2018-2019

1. G.R.H.

Afin de continuer de faire évoluer notre politique en matière de ressources humaines et de doterl’intercommunale d’outils permettant de faire face aux besoins engendrés par la croissance constante denotre personnel, la complexité de nos métiers, la diversité et le développement de nos activités, nous avonsfait appel à un consultant externe afin d’établir différentes pistes de progrès. En conclusion de cettedémarche, il a été établi différentes priorités :

• Entretiens d’évaluation (mis en place en 2015)

• Descriptifs de fonctions

• Mise en place d’un nouveau modèle salarial

DESCRIPTIFS DE FONCTION

La classification de fonctions constitue un instrument de référence dans différents domaines de la gestiondes ressources humaines comme : l’organisation, le recrutement de personnel, la procédure d’accueil, lagestion des changements (évolution, création de poste), l’établissement de plans de formation et lesentretiens d’évaluation.

Conscients de leur importance, nous avons mis l’accent en 2016 sur la rédaction des descriptifs de fonctionde l’ensemble de notre personnel.

Afin de poursuivre cette démarche et de permette d’établir un lien entre les descriptifs de fonctions et la miseen place d’une nouvelle grille salariale (2017-2018), nous allons procéder, dans les prochains mois, à lavalidation et à la pondération de ces fonctions.

Validation : les descriptifs de missions établies seront soumis à validation à la fois par le personnel concernéet par la hiérarchie. Suite à cette consultation, des compléments et/ ou aménagements pourront êtreapportés.

145

Pondération : les fonctions se verront attribuer une valeur en points déterminés sur base de critèresprédéfinis :

• Niveau de responsabilité

• Connaissances et complexité

• Résolution des problèmes

• Communication et concertation

• Aptitudes spécifiques

• Inconvénients

MISE EN PLACE D’UN NOUVEAU MODÈLE SALARIAL

Une fois l’ensemble des fonctions validées et pondérées, nous pourrons mettre en place de nouvelles grillessalariales mieux adaptées. Un cahier des charges va être rédigé dans le but de déterminer un consultantexterne apte à nous accompagner dans cette démarche.

2. ADMINISTRATION DU PERSONNEL

CHOIX D’UN SECRÉTARIAT SOCIAL

Notre intercommunale collabore depuis sept années avec un secrétariat social pour la gestion salarialedes membres de son personnel. Le contrat qui nous lie avec celui-ci arrive à son terme au 31décembre 2016.

Un cahier des charges a donc été rédigé afin de désigner un prestataire de services pour les années2017-2018. Les buts poursuivis restent identiques, c'est-à-dire : fournir une administration socialefiable et de qualité et présenter une correspondance parfaite entre la comptabilité et les élémentsfournis par le processus de paie. En parallèle à cela, l’accent sera mis sur la mise en place de différentstableaux de bords devant permettre un meilleur suivi de l’évolution de notre personnel.(Mouvements, pyramides d’âges, niveau de formation, postes vacants….)

GESTION DOCUMENTAIRE DES DOSSIERS ET DOCUMENTS

Notre projet d’optimaliser notre gestion documentaire des documents en matière de ressourceshumaines, va être finalisé en 2017. La gestion des candidatures a été mise en place en 2016 et nousdevons encore en 2017, terminer la partie portant sur l’exploitation et le traitement des documentsRH. Nous visons par cela, la fiabilisation dans le traitement et le stockage des données, un gain detemps et de place, ainsi qu’un contrôle quant à l’accès aux documents.

LOGICIEL DE GESTION DU TEMPS- POINTAGE DES PRESTATIONS

Le logiciel que nous utilisons actuellement est en cours d’adaptation et de développement.

Les évolutions seront les suivantes : • les demandes de congé du personnel se feront via l’interface web du logiciel et non plus via

formulaire papier. L’autorisation et la validation de ces congés se fera via le même module, par leresponsable hiérarchique.

• Accueil des visiteurs et réception des appels téléphoniques : lorsqu’une personne demandera àêtre mis en relation avec un membre de notre personnel, le logiciel permettra à la personnechargée de l’accueil des visiteurs et du standard, de voir qui est présent et de mieux orientervisiteurs et interlocuteurs

Le service a déjà avancé sur le projet en 2016 (pointage des travailleurs). Les parties de la gestioninformatisée des congés et lien avec l’accueil seront finalisés en 2017.

146

3. RECRUTEMENT - ACCUEIL

RECRUTEMENT

Le mode de communication des postes vacants de l’intercommunale va évoluer vers des solutionsplus modernes : parution des postes à pourvoir sur le site de l’intercommunale, mais aussi sur des sitestels que Facebook, Linkedin.

De plus, avec la mise en place d’un nouvel Intranet IBW, plus convivial et plus performant, nousdisposerons d’une plate- forme idéale en interne pour communiquer sur les fonctions à recruter etpermettre aux travailleurs qui seraient désireux de le faire , de postuler.

Bourses à l’emploiL’intercommunale a, ces dernières années, participé à différentes journées emploi organisées dansnotre province. Nous souhaitons continuer dans cette voie, car notre présence à ces manifestationsest un plus à la fois en matière de visibilité mais aussi en retour de candidatures, souvent intéressantes.

ACCUEIL ET INTEGRATION DES NOUVEAUX COLLABORATEURS

L’accueil d’un nouveau collaborateur permet de lui donner une place au sein de notre intercommunaleen lui transmettant informations, points de repère et mise en relation avec ses futurs collègues.

Nous souhaitons mettre l’accent sur celui- ci et développer notre brochure d’accueil dans ce sens.

Le projet débutera en 2017 et se fera en parallèle avec le développement de notre nouvel intranet.

Modifications et améliorations seront apportés à la brochure d’accueil existante, en y intégrant desnouvelles données , sur la sécurité notamment. Un suivi de l’intégration et de l’accompagnement desnouveaux collaborateurs sont des pistes d’amélioration aussi prévues.

Informatique

148

Plan stratégique – évaluation 2016

1. REALISATIONS 2016

Deux grandes réalisations se sont concrétisées au début de cette année.

• Le câblage réseau du siège a été entièrement remis aux normes actuelles. Chaque postede travail existant est maintenant équipé de 2 prises réseau aux normes Catégorie 6. Celapermettra d'équiper le siège de postes téléphoniques VOIP.

• Une nouvelle salle serveurs a vu le jour. Pour accueillir l'infrastructure de serveurs enconstante évolution, il fallait un espace plus grand et mieux structuré, ainsi qu'unrefroidissement conséquent. Nous disposons maintenant de 2 racks séparés dans un localspacieux, le second rack hébergeant une baie de disques d'un total de 80TB, sur laquellesont stockés les backups, eux-mêmes évoluant sans cesse en termes de volume.

• Au niveau de la téléphonie, les lignes fixes du siège ont changé de fournisseur, noussommes à présent chez Proximus, dans un souci d'uniformisation pour l'IBW.

2. PROJETS ACTUELS

Deux projets sont sur le point d'être réalisés.• Le central téléphonique va être remplacé pour passer à la technologie VOIP (Voice Over IP).

Cette technologie permet (entre autres) de passer par le réseau informatique pour lesconversations téléphoniques, rendant ainsi obsolète l'ancien réseau de paires de cuivrespour connecter les postes directement vers le central. Après appels d'offres, c'est la sociétéITP (Inventive Telecom Partners) qui a remporté le marché. Une réunion de planning duprojet a déjà eu lieu avec la société, il reste maintenant toute la préparation technique àréaliser pour que nous puissions accueillir le nouveau central et les postes téléphoniquesAvaya dernier cri.

• Au niveau des boites mail, nous allons migrer vers un système Exchange Online 365 dechez Microsoft. Le fournisseur de boites Exchange actuel, ne donnant plus satisfaction quece soit en terme de tarifs par rapport au volume fourni ou au niveau de la disponibilité (lesserveurs, et donc les mails, indisponibles pendant des demi-journées entières à plusieursreprises), il a été décidé d'opter pour la solution de Microsoft (Office 365) qui nous garantitun meilleur service et une disponibilité de quasi 100% pour un rapport prix/volume bienplus intéressant.

Informatique

SIPPService Interne

pour la Prévention

et la Protection au Travail

150

Bilan 2016 et programme des actions ultérieures

Une politique de Prévention et de Bien Etre au travail démontrant l’engagement de la directiongénérale en matière de sécurité a été établie et diffusée largement.

Des procédures générales de Sécurité et de Bien Etre au travail ont été créées afin de rappelerles règles, et définir un canevas commun pour l’ensemble des départements : mise en œuvrede la politique Sécurité, plan de prévention, accidents et incidents au travail, accueil desnouveaux arrivants.

Les accidents ont fait l’objet d’une analyse systématique en groupe, et ont débouché sur desactions correctives à chaque fois transmises à la direction générale. Les incidents commencentà être identifiés et analysés (incinérateur, stations d’épuration, parcs à conteneurs). Laprocédure relative aux accidents et incidents, propre aux stations, a été revue, afin de faciliterle dépistage et la transmission des informations.

Des analyses des risques déjà effectuées les années antérieures ont été réactualisées et desanalyses des risques liées à des activités nouvelles (ou non encore traitées) ont été menées,avec le personnel et les responsables, et ont débouché sur des plans d’actions (incinérateur,stations d’épuration, collecteurs et stations de pompage, parcs à conteneurs, compostage,centre de tri). Des réunions de sensibilisation du personnel à des risques spécifiques ontété organisées à l’incinérateur, aux stations d’épuration, aux parcs à conteneurs.

Les différents plans de prévention établis sur la base des analyses des risques, des accidentset des incidents survenus, des aspects légaux, ont fait l’objet d’un suivi lors des réunionsmensuelles Sécurité regroupant à chaque fois le chef de département (ou chef de service) etses adjoints (incinérateur, parc à conteneurs, centre de tri, compostage, crématorium, servicePatrimoine, stations d’épuration, Siège social).

Deux réunions de présentation des plans de prévention, puis des accidents et incidents autravail, par les différents directeurs et chefs de département, sous la présidence de notredirecteur général ont permis de favoriser les échanges et le partage d’expériences.

De nombreuses formations ont été réalisées en vue des habilitations du personnel : risquesélectriques, conduite d’engins (chargeur sur pneu, chariot élévateur, nacelle,..), manutentionmanuelle de charges, travaux en hauteur (utilisation des échafaudages, d’un harnais desécurité), radioactivité (incinérateur, Centre de tri), sprinklage (incinérateur) ATEX et conseillersen prévention de niveau de base (aux stations), secourisme, équipiers de première et de deuxièmeintervention.

Les nouveaux travailleurs ont reçu un accueil sécurité (incinérateur, parcs à conteneurs, centrede tri, compostage, crématorium, stations d’épuration, siège social).

L’écriture des feuillets de sécurité (Newsletters) s’est poursuivie à l’incinérateur, aux parcs àconteneurs ,aux stations d’épuration et à l’ensemble de l’IBW. Un livret de sécurité a vu le jourau service Patrimoine du département Economique. Le film sur la sécurité, destiné aux souscontractants travaillant à l’incinérateur a été finalisé (via le groupe de travail BW2E). Le centre detri et les stations d’épuration ont lancé leur nouveau permis de travail .

SIPP

151

Des réunions sécurité ont été organisées avant chaque groschantier impliquant des sous-traitants à l’incinérateur et auxstations d’épuration.

Participation au groupe de travail « sécurité » AQUAWAL(SPGE/OAA) (SPGE : Société Publique de Gestion de l’Eau)(OAA : Organisme d’Assainissement Agréé).

Participation au groupe de travail « sécurité » COPIDEC, dans lecadre d’une formation destinée aux préposés des parcs àconteneurs visant la prévention contre les risques d’agressivitésur les parcs.

Malgré nos efforts, le nombre des accidents de travail nediminue pas comme souhaité. Voici la situation au 05/09/16(graphique 1) :

Les indicateurs statistiques de nos accidents (taux de fréquence,taux de gravité) sont calculés mensuellement, par département.Ils sont présentés ici pour l’ensemble de l’IBW.

Nos objectifs restent inchangés : rester sous des valeurs limites(en vert dans les tableaux ci-contre).

Evolution du taux de fréquence de nos accidents du travaildepuis 2011, pour l’ensemble de l’IBW, situation au 05/09/16(graphique 2).

Rappel de la définition du taux de fréquence : (nombred’accidents /nombre d’h réellement prestées)*1000000

Evolution du taux de gravité de nos accidents de travail depuis2011, pour l’ensemble de l’IBW, situation au 05/09/16(graphique 3).

Rappel de la définition du taux de gravité : (nombre de jourscalendrier perdus /nombre d’h réellement prestées)*1000

Objectifs 2017

La majorité de nos accidents ayant pour origineun comportement dangereux, le SIPP a proposé le recours à une aide extérieure spécialisée dansle travail sur le comportement. L’année 2017 sera marquée par le démarrage d’un vasteprogramme de formation étalée sur 18 mois, pilotée par la société Simplylife, et à laquelle tousles niveaux de hiérarchie participeront.

Pour compléter ce programme d’amélioration continue, le SIPP a aussi proposé un audit généralsur la sécurité à l’IBW, qui a été confié à notre assureur Ethias. Démarré en septembre 2016 pourse terminer fin 2016, cet audit débouchera sur une proposition de plan d’actions présenté parEthias à la Direction générale et aux différents directeurs de département, chefs de service del’IBW et du SIPP.

0

4

8

12

16

20

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

14 12 14 19 17 11 9 10 9

60

50

40

30

20

10

0

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Obj

ectif

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Obj

ectif

2,5

2

1,5

1

0,5

0

1 Nombre d’accidents avec interruption de travail

2 Accidents du travail : taux de fréquence

3 Accidents du travail : taux de gravité

152

Plan stratégique 2017-2019

La majorité de nos accidents analysés depuis 2012 ayant au moins une origine liée à un comportementdangereux, le SIPP a proposé le recours à une aide extérieure spécialisée dans le travail sur lecomportement.

L’année 2017 sera marquée par le démarrage d’un vaste programme de formation étalée sur 18 mois,pilotée par la société Simplylife, et à laquelle tous les niveaux de hiérarchie participeront.

Cette formation vise à développer une culture de sécurité au sein de l’IBW, et à acquérir un état d’esprittel que la sécurité devienne un mode de vie intégré, une « seconde peau ».

Ce sera un travail sur le long terme, avec comme objectif une diminution significative de nos accidents,et l’adoption par nos managers d’un nouveau style de management moderne.

Pour compléter ce programme d’amélioration continue, le SIPP a aussi proposé un audit général surla sécurité à l’IBW, qui a été confié à notre assureur Ethias fin 2016 . Cet audit débouchera sur uneproposition de plan d’actions présenté par Ethias à la Direction générale et aux différents directeursde département, chefs de service de l’IBW et du SIPP. Ce plan d’actions démarrera en 2017 et seraéchelonné sur 3 ans.

153

Le SIPP souhaite aussi améliorer sa collaboration avec le Service Externe de prévention, afin d’en tirerun meilleur profit.

Des réunions d’échanges en matière de sécurité (accidents, procédures, organisation, techniques,matériel) entre les directeurs de départements (et chefs de service) et les conseillers en prévention duSIPP se poursuivront à fréquence semestrielle.

Des partages d’expériences entre conseillers en prévention desintercommunales et organismes extérieurs (AQUAWAL pour les

stations, BW2E pour l’incinérateur, COPIDEC pour les parcs àconteneurs) continueront sous forme de groupes et séances detravail.

De nouveaux indicateurs , autres que nos statistiques d’accidents,mesurant nos performances en matière de sécurité, permettantde mettre en évidence les progrès réalisés dans chaque

département, et de motiver le personnel, seront introduits et suivismensuellement.

Service financier

Servicefinancier

156

Plan stratégique : Service financier.

1. Suivi des emprunts et nouvelles lignes de crédit

En 2015, nous avons lancé un nouveau marché relatif au financement de dépenses extraordinaires à hauteurde 20 millions d’euros, essentiellement destiné à l’acquisition de l’immeuble Monnet situé à Louvain-la-Neuve.

Ce dernier a été remporté par CBC.

Ceci portera notre dette totale à concurrence de 52.320.000 euros, si l’entièreté de l’enveloppe est utilisée.`

Dès lors, notre situation en matière d’emprunt se résume comme suit :

• 15 millions (2011 à 2013): ING : affectés à la reconstitution de trésorerie suite au financement des projetssuivants : (taux moyen 3.60% durées 15 ans et 7 ans)

• Centre de tri

• DENOX

• Agrandissement de différents PACs

• Agrandissement dalles de compostage

• Machines compostage

• Crématorium

• Einstein Business center

• 7.320.000 (2014): ING : affecté à l’achat du site Peugeot (taux 3.03% à 15 ans)

• 9.400.000 : ING utilisés comme source de financement dans le cadre des expropriations sur les sites deHélécine et Tubize. (taux 1.83% en 10 ans)

• 600.000 eur : ING pour l’acquisition de l’Hôtel de Police à Jodoigne. (taux 1.69 % en 10 ans)

• 20.000.000 eur, disponible chez CBC pour l’acquisition et travaux de Monnet à Louvain la Neuve. (tauxIRS/Ask duration 20 ans + 0.72%)

Le but premier de cette opération est de maintenir un fonds de roulement suffisant pour couvrir le bonfonctionnement et les dépenses hebdomadaires de l’IBW (jusqu’à 2 millions par semaine), tout en investissantdans des projets de grandes envergures. (En matière de développement économique notamment).

Synthèses mouvements de trésorerie

Objet Durée Début Taux Période Capital Intérêts Total15 millions

9 Valmat 15 2011 3,96% mai 546.774,56 263.695?46 810.470,022,075 Crema 15 2011 3,74% octobre 121.089,99 56.188,99 183.278,310,925 Crema 7 2011 3,08% octobre 140.202,60 8.780,72 148.963,323 Ebc 15 2012 3,74% mai 178.850,67 89.110,91 265.961,58

990.917,82 417.775,41 1.407.692,01

7,320 millions

7,32 Peugeot 15 2014 3,03% janvier 244.000,00 100.917,18 344.917,18juillet 244.000,00 98.247,41 342.247,41

488.000,00 199.164,59 687.164,5910 millions

0,6 Hotel police 10 2014 1,69% juin 4.554,90 4.554,90 Jodoigne décembre 60.000,00 4.554,90 64.554,90

9,4 Expropriation 10 2015 1,83% juin 79.129,20 78.129,20Hélécine décembre 940.000,00 69.190,27 1.009.190,27 Tubize

1.000.000,00 157.429,27 1.166.508,10

11,2 millions `

Monnet 20 2015 1,926 464.361,59 215.712,00 680.073,59

464.361,59 215.712,00 1.789.000,00

8,8 millions `

Monnet 20 2016 1,176 392.852,85 103.488,00 496.340,85

TOTAL 3.336.132,26 1.093.569,27 4.429.701,53

157

A l’heure actuelle, nous avons utilisé notre dernier emprunt à concurrence de la valeur d’acquisitionde Monnet (soit 11,2 millions) et le solde au fur et à mesure des travaux.

La marge obtenue pour cet emprunt conclu sur 20 ans est de 72 pbs, c'est-à-dire qu’il faudra ajouter0.72% au taux arrêté lors de la conclusion de l’emprunt auprès de la banque.

Pour info, le taux effectif est de 1.926 % en 20 ans pour la première tranche (11,2 millions).

Le taux indicatif pour la seconde tranche serait de 1,14 % en 20 ans.

Il est important de souligner que les emprunts référencés ci-dessus constituent nos seules dettesfinancières réelles à ce jour.

Les autres dettes financières reprises au bilan de notre société sont le reflet de conventions

• Sowafinal pour le département économique (subvention Région wallonne)

• d’opérations de leasing financiers conclues avec la SPGE : organisme qui finance à 100% lefonctionnement des services d’épuration et d’assainissement.

2. Impact financier de la soumission à L’ISOC

En date du 09 Septembre 2016, nous avons reçu un avis favorable pour notre maintien àl’Impôt des Personnes Morales (IPM). C’est avis est issu du Service des Décisions Anticipées(SDA) et a une validité de 5 ans. Bien que nous échappions à l’Impôts des Sociétés (ISOC), lanouvelle mouture de l’IPM ne nous exonère pas de payer certains impôts. Par exemple,certaines plus-values générées par des ventes de terrains ou des bâtiments pourront subir unimpôt. Même choses pour les revenus de locations immobilières.

La première déclaration IPM version 2 pour l’année 2015 est en préparation.

3. Évolution du service financier

Comme annoncé l’année précédente, nous avons exprimé la volonté d’améliorer notre mode defonctionnement et de communication au sein de l’Intercommunale.

En effet, la décentralisation des différents sites ne facilitent en rien le transfert et le traitementd’informations, de documents entre les différentes localisations de ceux -ci.

Depuis le 1er janvier 2015, nous avons opté pour un logiciel type ERP et travaillons avec le Logicielcomptable EASI Financials.

Nous avons étendu l’utilisation de ce logiciel en y intégrant le module Achats et Approbations. Cedernier est actuellement opérationnel auprès du service UVE. Nous allons ajouter d’autres services trèsprochainement.

Celui-ci consiste à effectuer tout le processus d’achat jusqu’au paiement de manière intégrée.

L’ensemble de ce processus, sera soumis tant à un contrôle budgétaire préalable qu’à une matriced’approbation en fonction du montant engagé.

Cela a demandé une toute nouvelle philosophie de traitement et de circulation de l’information, enrespectant scrupuleusement la méthodologie de contrôle interne.

Notre objectif est de minimiser un maximum la circulation du papier et de travailler un maximumavec les nouvelles technologies mises à notre disposition.

Il est possible d’approuver les dépenses depuis son téléphone pour autant que l’on se connecte surl’application web Access. Ceci permet un gain de temps considérable.

L’intégration au niveau comptable devrait également être facilitée puisque dès la création du bon decommande électronique, les imputations comptables y seront intégrées.

Celles-ci seront reprises automatiquement lors la comptabilisation de la facture via lien avec le bonde commande électronique correspondant. Le calcul de la quote-part de TVA non déductible seraégalement automatique via le bon de commande et la facture comptabilisée. Une correspondanceexacte de ces deux documents entraine une mise en paiement automatique également.

158

Afin de se laisser l’opportunité d’une transition efficace, les deux systèmes cohabiteront le tempsnécessaire afin de s’assurer que tous les contrôles soient mis en place.

Ensuite, nous travaillons sur l’intégration de la gestion des stocks, tant immobilisés que piècesdétachées. La firme EASI a également été sollicitée pour cette tâche afin d’assurer une parfaitecorrélation entre les différents programmes et en faciliter le traitement. Les entrées 2016 bénéficieront de ce marquage.

Nous sommes conscients de l’enjeu dans ce projet, néanmoins le challenge est à la hauteur de notremotivation et se réalise grâce à la collaboration des différents services de l’Intercommunale.

Siège social et administratifRue de la Religion 10 • 1400 NivellesTéléphone 067 21 71 11 • Téléfax 067 21 69 28e-mail : [email protected] • Site web : www.ibw.beReg. civ. N°17

Siège social et administratifRue de la Religion 10 • 1400 NivellesTéléphone 067 21 71 11 • Téléfax 067 21 69 28e-mail : [email protected] • Site web : www.ibw.beReg. civ. N°17

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